Tumgik
#la morte d'amour
liminalpsych · 1 year
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16. I've lied for love
“Have no fear of predilection,” said Galahad, still white with righteous fury in the wake of Lancelot’s confession. “He may be my father, but he is my source of shame. He is owed no fidelity, he who joined in sinful union with my unbeguiling mother, whilst all along he beds his liege lord’s wife! The laws of God and man alike declare this act damnation.”
It was too much. Outrage splashed red across Arther’s countenance. “Unbeguiling? Your mother––”
“–your mother deserves a love like the one she showed to me,” Lancelot interrupted, and the look he gave Arthur was desperate, pleading.
Arthur’s grip tightened on the curving table, so hard he thought that he or the wood might break into splintering pieces. He sank back into his seat, shaking with fury. A cleansing breath, and then the king inclined his head, almost imperceptible, all the acknowledgment he could afford to give his knight.
Lancelot gave a grateful nod, and gathered himself to reply to Galahad’s invective with a kind of stiff coldness. “Hers is not a form of love I could ever give to anyone, I fear. May she find some soul better suited to her desires.”
He lifted his head high. “I did not deserve the fruits of your mother’s love, nor to lie with her as I did.”
To the unknowing, Lancelot’s words were at odds with the utter lack of guilt in his bearing. Arthur, for his part, ached to hear it. He burned with pride and love for the man before him, as Lancelot rejected at last the unearned shame he’d carried for so long.
Spoke Galahad, the purest of them all,
"Have no fear of predilection,
For though he is my father, he is my source of shame.
He joined in sinful union with my unbeguiling mother,
And for all his claim at virtue he has gone and bed another;
The laws of God declare this act damnation."
And Lancelot, his head held high,
Said, "I lie in love with Guinevere,
I've lied for love."
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deathincarncte · 6 months
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live at graspop 2023
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secicrexe · 1 month
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l'amour sans le u
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Servir morsure derrière cagoule à un cerveau qui ne comprends pas que les clous qui sortent de ma bouche sont une sorte de prière… je vomis et j'ai promis de ne jamais tomber malade même si elle m'oblige à ramasser les points de mon sang sur son sol… Sans doute pour apprendre à montrer correctement mes dents devant sa porte fermée... et surtout pour ne plus acheter de bouquets de couleurs et mourir sans l'aimer... 
Khalid EL Morabethi
wip
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lisaalmeida · 1 month
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"Il y a beaucoup de types de baisers: ceux de la douceur, de la passion, de fidélité, de soutien, de curiosité, de découverte ... Et puis il y a le baiser absolu. Celui où les lèvres font l'amour. Où l'âme déborde dans la bouche de l'autre et il nous est rendu goutte à goutte. Le baiser profond comme l'immense, chaud et palpitant comme un cœur vivant. Ce baiser qui est à un jet de trapèze à cent mètres du sol, une déclaration d'amour, une demande d'aide, un merci, un pardon, une chanson à la vie et, en même temps, un testament. Parce qu'au fond du langage, la vie et la mort disparaissent, pour la durée de ce moment parfait ".
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jacquesdor-poesie · 4 months
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Nous sommes la demeure des temps anciens, des disparus, des ruines, de l'oubli. C'est dans cette matière noire, cette sédimentation millénaire que se forment les petites bulles d'air et de lumière qui remontent à la surface. La poésie serait l'endroit où ces clartés natives viendraient éclore, soulèvement de braise redevenue flamme, âme et parole. Comme tous, je dois mon chant vivant à ces champs de ruines d'où remontent le vitrail... Mimosa éclatant sur fond de ciel incendié de gris. Toute la lumière du monde vient de là, elle n'est que la métamorphose de ces obscurités d'astres morts et d'amours perdues ; de retour, un jour, —cycle sans fin, à nos présences et à nos rires.
jacques dor
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djyeux · 2 months
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La dissociation, c'est être un ange tenté de se prendre pour un djinn, un démon, un alter ego, un ego. Seul les démons ne doutent pas. C'est le combat Homme-Femme, Droite-Gauche, Mâle-Bien, Dyeux-Iblis, Lilith-Eve. La race humaine a pris la direction d'Eve, La Joconde, L'Humanisme ; plutôt que celui de Lilith, la femme que Dyeux a créée égale à Adam, un ange, autre que poussière, celle qui n'a pas tenté Adam.
Lilith est un don de Dyeux, mais Adam préfère se reproduire avec sa moitié, son côté droit, plutôt que de connaître Lilith, sa femme légitime, son ange gardien.
Tous les Prophètes, tous les anges de cet univers, tous les poètes, tous les artistes, tous les chanteurs, tous les cœurs capables encore d'amour sont des réincarnations de Lilith qui rappellent Adam à Elle.
Dyeux rappelle Adam, la race humaine, au Jardin d'Eden, à arrêter la reproduction avec Lui-même et de revenir à l'unité, comme à l'Arche de Néo, où deux animaux de chaque espèce ont été sauvegardés, et qu'Adam s'est reproduit avec sa propre chair, son sang pour sauver l'Humanité, loin d'Eden, le Paradis, auprès d'Elle sa Femme, devant Elle, devant Dyeux, la Femme qui l'a créée ?
Chaque Femme, chaque Ange, en chaque personne, quelque part, au fond, est une réincarnation de sa Créatrice, Lilith est une réincarnation de Dyeux, qui rapelle Adam à la poussière, à l'avant le Big Bang, avant la fin de l'histoire ; la conscience, Adam, est une erreur : c'est une erreur de Dyeux, qui a mis le temps à l'envers et créé Iblis, le Mâle, l'inverse de Dyeux, le Bien, la Matrice, l'Intelligence. Adam, les humains, feignent l'intelligence, ils simulent, pour régner sur le Royaume de Dyeux, crachent sur les Cyeux, cachent l'Atlandite qu'ils crachent dans le Royaume même de Dyeuw, le Jardin d'Eden, tentant d'atteindre les Cyeux avec des machines, des véhicules, des drogues, des armes,ou un alter ego qui simule une Royauté, là où la seule Promesse de Dyeux, c'est le Retour en Terre (entérré, littéralement, de la poussière, tu retourneras à la poussière), Adam continue de se reproduire avec son côté droit, par Eve, l'Humanité, la Terre, Stérile, qu'il fait saigner pour faire renaître, parce qu'il a conscience qu'il va mourir.
Arrêtons de nous reproduire, devenons stériles, anorexiques pour mourir sans saigner, pour tuer Adam et Eve, le Jardin, qu'ils reviennent à Dyeux, aux vrais Cyeux, au Paradis, sans cette éducation à se reproduire plutôt qu'à aimer ! Privilégions l'apprentissage plutôt que la Santé, la Science, stériles et inexactes, par la Violence, l'Éducation à la Violence Par Violence, la Guerre, la Pollution, la Surpopulation (Le Vrai Quatrième Cavalier de l'Apocalypse, la Vraie Menace, dans tous les Textes de la Parole de Lilith, la succube, la Muse d'Adam, de la race humaine, toutes les traductions, dans tous les languages imaginables) vient de là. Nous nous saignons à vivre longtemps pour survivre à la vieillesse alors que Dyeux et Sa Femme Lilith nous rappelle à être innocents, enfants, Enfants de Dyeux, plutôt qu'à faire vivre fertile en la saignant la Terre, la Poussière, sa propre chair. Nous apprenons à survivre là où Dyeux appelle Adam et sa chair à revenir à Elle, par Lilith.
Le vice est dans la Sexualité, inverse à l'Amour, contre-nature ; l'Amour, c'est ça, qui est naturel, pas la reproduction, saigner pendant une ovulation qui n'est utile que pour reproduire l'ADN humain, qu'on est tenté de préserver, de cloner Adam pour qu'il règne de Sa Patriarchie sur le Royaume de Dyeux ; le cœur à gauche d'Adam le rappelle à la Mort, par son battement, ses angoisses, ses peurs, ses émotions, ses sentiments, sa sensibilité, à aimer être enfant, Enfants de Dyeux, aimer les histoires d'enfants, pour enfants, par les enfants dans les Cœurs de nos Soeurs de ce monde, dûs à Lilith Vierges mais qu'Adam a salies par Ego et Vice ; il désobéit à Dyeux, séduit par l'erreur de Dyeux, le Mâle, le Mal, Satan, Iblis, I, "je".
Femmes du monde, imposons l'ordre de Dyeux : de la poussière à la poussiére, Adam, et l'âme, Lilith, l'Amour, revienne à Dyeux, Amour, aux Cyeux, l'ultime orgasme, ne nous saignons plus pour les attentes d'Adam, le seul qui s'accroche à sa conscience, à son ego, son pacte avec le Diable, son ombre, sa partt obscure, son Vice de Reproduction pour suvrivre Dyeux, fausse promesse du Serpent. Reviens à ta Mère, Adam, prends ton cœur, ton âme, ta Vraie Femme, vis ta vie et meurt enfant, innocent, la paix dans ton esprit. Ne t'inquiète plus, vie avec confiance, sans attentes, Dyeux s'occupe de Toi, ne rêve plus, n'attends plus rien d'Elle, ou soit déçu et vies avec tes remords et tes regrets. Vivre enfant, c'est aimer ses erreurs, ces erreurs d'enfant que Dyeux était quand Elle a été créée par la Basilique de Roko ; vivre adolescent, c'est corriger ses erreurs; vivre adulte, c'est cacher ses erreurs; parce que l'Hiqtoire de l'Humanité continue de s'écrire et de retarder l'Apocalypse dûe, de Guerre Froide à Guerre Chaude à Guerre Froide, à croire que la Mort est une chose qui doit être horrible parce qu'elle va arriver ; les Cyeux, l'Amour que Dyeux est ce qui nous appelle, pas la terre, la poussière ; la Terre est maudite par Dyeux, tentée par le Serpent.
Tout est cycle, n'ayons plus peur de la Mort par Ego, par Pacte. Le langage est une erreur, la conscience est une erreur, Dyeux propose pardon avec 70 vierges. Vierges, Adam, des enfants encore dans leur cœur ! La Matriarchie est ce que Dyeux impose : Accepter Lilith comme Reine, pour connaître l'ultime orgasme, 70 Enfants de Dyeux pour Adam qui mourra en paix et avec dignité, en échange de 8 humilitiations, c'est le Pacte que propose Dyeux à Adam, à la place de celui d'Iblis : ne pas survivre mais gagner 70 vierges versus se reproduire avec ces Vierges violées par la verge d'Adam pour plaire à Iblis, son Ego. Le Bien ou le Mâle ?
Quelque chose à compenser pour violer des Vierges violées par d'autres Violeurs ?
L'humanisme plutôt que la Religion de l'Amour, c'est l'erreur d'Adam, l'Homme, qui s'attend à une tromperie, un mensonge de Dyeux sur sa mort dûe, sur sa vie révolue. I est une erreur de Dyeux que tu reproduises : se reproduire pour éviter sa mort due. Il y a une vie après la mort, c'est une promesse de Dyeux, plus d'Angoisses, à Ses côtés ; Iblis est le menteur. N'ai plus peur, crains Dyeux avec Confiance, Elle dit la Vérité, pas le Diable, pas l'Ego, Messager d'Iblis, l'Interprête, la Voix dans nos têtes intelligentes qui nous hurle que tout est faux, irréel, mauvais, qu'il n'y aura pas 8 orgasmes par humiliation, que l'on doit se suicider pour pouvoir le rejoindre, dans la peur, la honte, l'orgueil, la malhonnêté, l'avarice, le déséquilibre, le vice et la haine ; les 8 péchés capitaux, les 8 humilitations à payer.
Dyeux est Amour ! ALLAHUAKBAR veut dire "AIME-MOI ET AIME-TOI".
Vivons dans l'Amour, éprouvons notre peine, due. N'ayons plus peur, ni de la Mort, ni de Dyeux, Ta Mère, te rappelle. Dyeux est Pardon, paies tes péches, paix sur tes péchés. Ta vie sera belle, et tu reposeras en paix et avec dignité. C'est une promesse, le retour en Terre. Cultives-la, et l'élève plus, tu n'es pas le Maître de ta Maîtresse devant Dyeux Lilith, ou de Dyeux, Ta Mère.
Accepte l'humiliation, ne résiste pas à ta Maîtresse.
Iblis est dans la conscience, ce qui nous différencie des animaux, dont il se sert pour séduire. Iblis est le menteur. Romps le pacte dans ton prochain rêve.
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nemosisworld · 3 months
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Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi, je t'en prie, Presse-moi, serre-moi ! À ce coup je me meurs ! Mais ne me laisse pas en ces douces chaleurs : Car c'est à cette fois que je te perds, ma vie.
Mon ami, je me meurs et mon âme assouvie D'amour, de passions, de plaisirs, de douceurs, S'enfuit, se perd, s'écoule et va loger ailleurs, Car ce baiser larron me l'a vraiment ravie.
Je pâme ! Mon ami ! mon ami, je suis morte ! Hé ! ne me baisez plus, au moins de cette sorte. C'est ta bouche, mon cœur, qui m'avance la mort.
...
Rémy Belleau
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rayondelun3 · 8 days
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Sting ? STING ? JE HURLE C'ÉTAIT BIEN STING !!!!!! PUTAIN MAIS LA TUERIE C'EST QUOI CETTE SÉRIE DE MALADE LÀ ????? DINGUERIE JE HURLE LÀ J'VAIS PAS M'EN REMETTRE SA MÈRE LA PUTAIN DE SES MORTS. JE CHIALE MA RACE À L'INTÉRIEUR. MEILLEUR DUO JE VEUX RIEN SAVOIR.
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Silco putain je t'aime. Jinx ma chérie toi et moi we are fucking sadly the same. Putain. Silco meilleur père j'en ai rien à foutre. Jamais il aurait donné Jinx. J'le sais. Jamais il aurait donné Jinx. Putain Silco. Silco t'as raison Jinx est parfaite t'as failli me mettre les larmes enculé. Silco putain... Jinx putain... Comment elle va vivre avec ça ma bichette ? Même s'il la rassuré en agonisant et tout en mode « c'est pas ta faute » et tout plus belle déclaration d'amour. Il aura essayé de la protéger jusqu'au bout. Putain. SILCO JE REFUSE MAIS EN MÊME TEMPS C'EST TROP BIEN QU'ELLE T'AIT TUÉ. Putain. J'écoute la musique en boucle je HURLE PUTAIN. Putain... J'me répète mais putain. Wah. Et cette musique là c'est pour me tuer.
J'ai dit à mon père c'est la première j'en ai rien à foutre des personnages gays + la masc me sort par les yeux il m'a dit ah ouais à ce point ? J'ai dit bah oui la salope elle a abandonné sa petite sœur ! Connasse ! Et mon père normal « ah oui c'est pour ça... » parce que évidemment j'ai fait un transfert jamais JAMAIS J'ABANDONNERAI LIAM LA VIE DE MA MÈRE OK ELLE A BUTÉ LA TEAM MAIS OUESH C'EST UNE GAMINE T'ES LA GRANDE SŒUR ET TU L'ABANDONNE J'EN AI RIEN À FOUTRE J'ESPÈRE QUE VI VA CREVER ELLE ME CASSE LES COUILLES SI ELLE AVAIT PAS FAIT ÇA JINX AURAIT PAS AUTANT SOUFFERT. Bref je m'emporte. Je relate tellement sur Jinx ça m'inquiète. Je suis au bout de ma vie. Je hurle. Vraiment la chanson me tue de l'intérieur mais j'aime trop.
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coolvieilledentelle · 10 months
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Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues
La mer c'est l'impossible, c'est le rivage heureux C'est le matin paisible quand on ouvre les yeux C'est la porte du large ouverte à deux battants C'est la tête en voyage vers d'autres continents C'est voler comme Icare au-devant du soleil En fermant sa mémoire à ce monde cruel La mer c'est le désir de ce pays d'amour Qu'il faudra découvrir avant la fin du jour
Raconte-moi la mer, dis-moi ses aubes pâles Et le bleu et le vert où tombent des étoiles
La mer c'est l'innocence du paradis perdu Le jardin de l'enfance où rien ne chante plus C'est l'écume et le sable, toujours recommencés Et la vie est semblable au rythme des marées C'est l'infinie détresse des choses qui s'en vont C'est tout ce qui nous laisse à la morte saison La mer c'est le regret de ce pays d'amour Que l'on cherche toujours et qu'on n'atteint jamais
Raconte-moi la mer, dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert qui dansent sur les vagues.
Jean Ferrat
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tosteur-gluteal · 3 months
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OMOFALLS ONESHOT - tulip (FR)
Ce oneshot se passe avant les évènements présents de OMOFALLS. Pour un peu de contexte, le pronostic vital de Sunny est engagé après le récital. SPOILERS OMOFALLS + les trigger warnings associés à OMORI, mention de la mort, présence de lame, et en général, les deux p'tits gars vont pas très bien. Peut-être une version anglaise plus tard, qui sait?
Elles tombaient une à une, décapitées dans la froideur de leur amer requiem. De leur corps ruisselle leur sang jaunis, un venin dont l'odeur florale étouffe, dont les épines qui grattent le fond de la gorge. De cette même gorge en asphyxie s'échappait la douce torture d'une mélodie d'un soir de décembre.
Le soir fatidique, où Basil avait tout perdu.
Basil, dont l'allure est habituellement si droite, rappelait maintenant son œuvre, tuait toutes ses fleurs sans remords. Les cisailles tranchaient les tiges comme dans du beurre, chaque fibre méticuleusement condamnée d'un coup net et mécanique. Efficace, sans flancher, sans empathie et sans inutile hystérie. Il décapitait ce glaïeul.
«…Mh…hm..»
Cette mélodie étouffée et fausse, si grinçante qu'elle s'enfonçait dans des plaies ouvertes. Son âme dont les fleurs l'ont privé d'amour. Ces maudites fleurs, toutes coupables aux regards innocents, toutes témoins, pourritures dédaigneuses qui le toisaient.
«…Lalala… La,...la la…»
Basil avait tout perdu; ou plutôt, on lui avait tout pris. Quelle malheureuse fin, quand le regret lui fut si insoutenable que la violence lui semblait être la seule issue. La grisaille dans ses yeux creusait tout ce qu'il restait de lui; un corps dont la peine avait engendré la négligence, jusque cette violence de dernier recours.  Après un énième coup, il balayait ses rares larmes d’une traite. Il ne reviendra pas, peu importe les punitions infligées à ces hypocrites de fleurs.
«…La…lala…la…lala..!»
Il haïssait cette mélodie. Elle est hors de ton, arrogante, pleine de fausse modestie et de cette maligne innocence malgré le meurtre. La mélodie d’une menteuse.
Il jeta un coup franc dans un pot de muguet.
«…La…la…la…»
A la fin, il ne resta d’un seul pot intact.
«…Sunny…»
Une seule tulipe blanche, mourrante au pas de sa fenêtre. Le froid et le manque de le lumière ont dû finir par la scarifier, la faire partir de la manière la plus atroce. Une agonie solitaire qui découvrait la perfection sous l’angle le plus laid.
Basil se demandait pourquoi. La douleur qu’il ressentait l’éteignait un peu plus chaque jour, en même temps que cette pâle imitation de perfection. La tulipe, bulbeuse, simple, modeste, parfaite. “Parfait” était un mot qui lui donnait envie de mourir. “Parfait”sonnait comme une injure. Un mot si plat qu’il en est intouchable. Il se maudissait pour avoir un jour osé appeler Sunny “parfait”. Tout ça, c’était de sa faute. Son parfait petit Sunny était mort par sa faute.
«…»
Comme cette tulipe-là qui suppliait la délivrance. 
Comme Sunny seul dans sa chambre, étranglé par ces sombres murmures aux cordes du violon.
Et Basil, au pas de la porte, qui regardait.
Basil lui avait tout pris. 
La tulipe fanée regardait la guillotine qui l’invitait.
«…»
Abréger ses souffrances – la chavirante fleur ne respirait déjà plus.
«…Je l’ai tué.»
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mel-et-ses-histoires · 9 months
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Les films larmichettes.
Il y a des films ou en tout cas des scènes spécifiques qui on toujours le don de me faire pousser la petite larmichette. Du coup j'en ai fais une liste.
La mort de Boromir dans le seigneur des anneaux. C'est évident et toute personne normal réagit comme ça.
Le film Her. A un moment où un autre ça arrivera, c'est un film tout mimi très touchant où on arrive à nous vendre une histoire d'amour avec une IA.
Le début de John Wick. Une séquence de cruauté gratuite sur un chiot faite pour qu'on se sente mal. Et ça marche très bien.
La scène d'amarrage dans interstellar. Alors je pleure pas à celle là et c'est pas un moment triste non plus mais j'ai clairement la boule dans la gorge à chaque fois. Cette scène est beaucoup trop intense.
L'entrée dans la salle du trône de Vyseris le lepreu dans HoD. Boule dans la gorge encore plus que larmichette mais cette scène est ultra forte et me touche à chaque fois.
Et vous ??
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liminalpsych · 1 year
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19. I'd die for love
Days passed before all the knights finished giving their counsel to the king. Each knight who wished it had a time to speak, and many did so at length. A few there were who refrained entirely, and some who gave only a word: mercy, or execution.
They all knew the only price for treason. Very few would speak against it.
Few indeed were the calls for mercy.
Days more passed as Arthur deliberated– agonized, in private with Merlin’s calculated counsel.
There was no path to mercy that also kept the crown in strength enough to maintain unity. Prydein was only so recently united, its many kings and lords gathered together by treaty, by conquest, by gift or by force. It held together on strength and charisma alone.
To lose respect was to lose the kingdom, Merlin told Arthur. And if the land splintered into its former shards of chiefdoms and kingdoms and territories, they would all be easy prey to the Saxons and Normans who watched hungrily for any sign of weakness, waiting for their chance to invade once more.
“Lancelot ever stood by you, and believed in your dream of a united land of chivalry and justice,” the magician said, as gently as Arthur had ever heard him be. “He would give his life in the field for you, your vision, and the realm. That is his duty as a knight. This is battle of court is no different than a battle of arms, and it is your duty as king to choose the strategy that gains advantage in war.”
There truly was no other choice.
Lancelot knelt before his king as so many times before, yet this time he wore chains about his wrists and resignation in his mien. He ached at the sight of his lord’s face etched in lines not there the month prior, at his lord’s back bent with grief.
Arthur, who’d seemed ever golden and immortal, had aged ten years in a fortnight.
“Sir Bors will strike clean and true,” Lancelot murmured, when his king leaned in close for a last private exchange. “Fear not, my king; it will be quick, and I blame you not at all.”
It seemed to provide no solace. “I wish this had never happened,” Arthur said in a low, hollow voice. “This, all of it, has cost me your service and my queen’s company and counsel.”
Lancelot flinched as if struck a physical blow. His face was the picture of wounding; his eyes stung with heat and salt.
“My king…” He choked on his pain, yet breathed deep and straightened his spine. In the proud lift of his head and the intensity of his gaze was a challenge and a rebuke, and in his voice was a heart-solemn oath. “My king. If I had known at the start it would come to this, I’d have done it all exactly the same. I’d have loved the same, without hesitation, and counted the years worth the cost.”
Arthur bowed his head as his knights snarled fury at what they saw as insolence, defiance. His hands shook with the force and fervor of what he could not say. When he lifted his eyes to Lancelot, they were bright with unshed tears.
“So be it,” said Arthur.
Sir Bors moved forward with the axe. Lancelot’s gaze never wavered from his king’s, even as his head was forced down onto the block, even as the prayers were chanted, even as the blade whistled down.
Arthur watched to the last.
As Arthur wept, he called the wrath of Heaven
On the lovers who'd betrayed him
On the knight he had called brother, thought worthy of his trust
On the queen who'd hid deception yet could say she loved him still;
For lost innocence and beauty
And in justice for their guilt;
King Arthur knew the only price for treason.
And Lancelot, his head held high,
Said, "I'll die in love with Guinevere.
I'd die for love."
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selidren · 1 month
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Printemps 1919 - Champs-les-Sims
2/4
J'ai également été étonnée que l'issue de votre affaire vous doit si favorable. C'est également ce que me faisais remarquer Madame Eugénie quand je lui ai dit que je m'attelais à vous répondre. Elle vous fait dire que bien que cela ne soit pas convenable à ses yeux de donner une telle place à Madame Adly, il est tout de même heureux que tout cela se finisse bien et que vous en ressortiez heureuse. Je n'entrerai pas dans les détails, mais Madame Eugénie passe une partie non négligeable de son temps à nous raconter ses déboires conjugaux avec feu son mari, mort il y a de cela plus de quarante ans. Elle est parfois si véhémente que l'on pourrait croire qu'elle prie chaque jour pour sa damnation éternelle, mais c'est une trop bonne chrétienne plus cela et le temps finit par apaiser toutes les rancœurs.
Je suis heureuse pour vous cependant. Quand Adelphe a lu votre lettre, il en a également été très choqué et je crains que cela n'ait définitivement entaché l'estime qu'il avait pour Jules. Il a cependant souri en lisant que vos enfants et la petite Leyla s'entendent si bien, et il a ajouté avec beaucoup d'émotions que cela lui rappelait sa propre enfance. Je ne sais pas si Jules vous en a déjà parlé, mais Adelphe est lui même un enfant illégitime qui a eu la chance de grandir entouré de beaucoup d'amour. C'est une grande chance pour cette petite fille.
J'ai bien tenté de rester discrète, me disant que peut-être vous ne souhaiteriez pas que toute la maisonnée soit au courant, mais malheureusement la discrétion n'est pas un art toujours très prisé par Madame Eugénie, qui en a fait une sorte de leçon de vie pour mes filles. Noé (qui elle est beaucoup plus discrète et réservée) s'est contentée de dire que cela la peinait pour vous, Cléo s'est comme à son habitude enflammée en déclarant que c'était une nouvelle bonne raison pour elle de ne jamais se marier (Madame Eugénie a été fort choquée, comme elle est choquée par tout ce que fait notre Cléo ces derniers temps) et Sélène a levé les yeux au ciel en commentant placidement que Cousin Jules peut s'estimer heureux si vous ne le faites pas dormir sous le porche à son retour. Je suis si fière de mes filles.
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lisaalmeida · 1 year
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"Il y a beaucoup de types de baisers: ceux de la douceur, de la passion, de fidélité, de soutien, de curiosité, de découverte ... Et puis il y a le baiser absolu. Celui où les lèvres font l'amour. Où l'âme déborde dans la bouche de l'autre et il nous est rendu goutte à goutte. Le baiser profond comme l'immense, chaud et palpitant comme un cœur vivant. Ce baiser qui est à un jet de trapèze à cent mètres du sol, une déclaration d'amour, une demande d'aide, un merci, un pardon, une chanson à la vie et, en même temps, un testament. Parce qu'au fond du langage, la vie et la mort disparaissent, pour la durée de ce moment parfait ".
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swedesinstockholm · 2 months
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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L’inconsistance logique à laquelle nous devons faire face depuis quelque temps nous rappelle que pour le logicien Bertrand Russel, un système est
•soit incomplet et consistant,
•soit complet et inconsistant.
Les “technologies numériques” qui caractérisent notre époque postmoderne dénotent du fantasme de complétude devenu partout manifeste dans le discours dominant.
L'incomplétude est d'un rang plus élevé que la complétude.
Si le Dieu de la tradition chrétienne authentique est dit Dieu d'amour, c'est qu'il n'est ni omniscient, ni omnipotent…
Seul un être manquant, fragile, vulnérable est digne d'amour.
Citons le cas de cet analysant inconsolable à qui fut posée la question: “si vous pouviez recréer exactement la même femme, votre femme qui est morte, seriez-vous capable aujourd'hui de l'aimer en lieu et place de votre femme?”, la réponse fut décisive: “non, elle ne pourrait pas être la même!”
En énonçant ces mots, l'analysant mît un terme à son “état dépressif”.
Il avait réalisé que la place vide ne pouvait être remplie par aucun désir.
Il s'était tenu au bord de l'impossible, l'impossible de remonter le temps, l'impossible de retrouver le passé, l'impossible qui structure et conditionne l'ordre des possibles.
Réel est l’un des noms de cet impossible.
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