#la beauté de cette femme
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primavera-rpg · 9 months ago
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— lola dewaere
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tesia-a-138 · 6 months ago
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Il y a un certain plaisir extérieur d'une femme que l'on considère à tort comme de la beauté. Et puis la vraie beauté érotique d'une femme existe. Et reconnaître cette beauté n'est pas une petite chose. C'est une oeuvre d'art.
Milo Manara
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au-jardin-de-mon-coeur · 5 months ago
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La tenue du jour....
Une mode unique et personnalisée avec cette robe au crochet ; une beauté artisanale pour la femme moderne.
#au-jardin-de-mon-coeur
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Une femme âgée possédait deux grands pots, chacun suspendu aux extrémités d’un bâton qu’elle portait sur ses épaules. L’un des pots avait une fissure, tandis que l’autre était parfait et apportait toujours une quantité d’eau complète. Après les longues marches depuis le ruisseau jusqu’à la maison, le pot fissuré arrivait à moitié plein. Pendant deux années, cela se produisit chaque jour, la femme ramenant à la maison seulement un pot et demi d’eau. Bien sûr, le pot parfait était fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fissuré avait honte de son imperfection et se sentait misérable de ne pouvoir remplir que la moitié de sa tâche. Après deux ans de ce qu’il percevait comme un échec amer, il en parla à la femme un jour au bord du ruisseau. J’ai honte de moi-même parce que cette fissure sur mon côté provoque une fuite d’eau tout au long du chemin jusqu’à ta maison. La femme sourit et dit : As-tu remarqué le chemin de ton côté il y a des fleurs, mais pas de l’autre? C’est parce que j’ai toujours su ton défaut, alors j’ai planté des graines de fleurs, et chaque jour, pendant que nous marchons, tu les arroses, depuis tout ce temps, j’ai pu cueillir ces belles fleurs pour décorer ma table. Sans que tu le sache elles se sont resemées, alors sois tel que tu es, il n’y aurait pas cette beauté pour embellir la maison sans ton défaut.
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Morale de l’histoire, chacun de nous a ses propres défauts, uniques. Mais ce sont ces fissures et ces défauts qui rendent nos vies si intéressantes et gratifiantes. Il suffit de prendre chaque personne telle qu’elle est et de chercher le bon en elle.
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ekman · 5 months ago
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Delon nous a quitté dimanche dernier. Fin de bobine. 
La salle s’éclaire, les yeux piquent, les assises se rabattent sèchement sur les dossiers, les gens piétinent vers la sortie. Le bel Alain s’en est allé pour de bon, lui qui – semble-t-il – avait déjà quitté le monde sensé, laissant ses glorieux enfants se déchirer autour d’un terril d’or.
Journalistes, politiques, pipoles et piplettes : ils n’ont tous que des superlatifs à la bouche. Machin y va de son “c’était le dernier monstre sacré”, Bidule nous rappelle que “c’était un vrai prince”. La presse idiote rivalise en putasserie unière, à qui la plus belle photo, à qui le plus pathétique titre en guimauve pur sucre.
Mais moi je me souviens, bande de hyènes. J’ai rien oublié du tout. Je me rappelle bien de la ringardisation à marche forcée du ci-devant Delon Alain, coupable de choix politiques impardonnables. Fallait les voir se pincer le nez, les tenanciers de ce merdique show-biz gavé de thunes. Tu citais Delon et voilà qu’ils avaient grave la gerbe, ces gauchistes gueulards et ces soixante-huitards pédos. Beuark ! Macho réac ! Machine à cash ! Vieux beau qui s’accroche ! Tout le catalogue des amabilités en travers de sa belle gueule, le Delon. Ah ça oui, fallait les voir tortiller du cul quand on leur faisait remarquer que son fric, lui, il allait le chercher à Caracas et à Kyoto en vendant des clopes et du cognac pendant qu’eux tapinaient sous les lambris des ministères comme des putes de chantier pour se gaver d’argent public. Et pour quoi faire ? Des films de merde labellisés gauche-xanax où des couples idiots s’engueulent à la cuisine pour des histoires d’adultère foireux tristes à mourir. 
Je n’ai jamais pris Delon très au sérieux. Ça n’était pas un vrai soldat, pas complètement un tapin, plutôt un assez mauvais comédien... mais quel acteur ! Quel talent, le félin ! Au-delà de sa belle gueule, il y avait son charme infini de scorpion astralement pur : intransigeant, égocentré, jaloux, lumineux, charmeur, menteur. Elles ont été quelques-unes à y laisser des larmes. Et pas qu’un peu : par bonbonnes entières ! Mais lui s’en foutait. Il aimait, il vivait, il partait. C’est comme ça qu’il les a tous et toutes bluffé(e)s pendant plus de quatre-vingt ans. Au final, c’est la caméra qui l’a le mieux aimé. Cinégénique à en crever, le bonhomme. Pas un angle, pas une ombre pour nuire à sa beauté solaire – ce qui est le comble pour un aussi ténébreux Narcisse. 
Tous les plans qui éclairent Delon sont une ode à la masculinité. Même avec un imper trop grand et un bitos rivé sur le crâne, il est crédible. Je veux bien croire qu’il y en a quelques-uns que ça a vraiment du faire bisquer, dans le métier.
Avez-vous remarqué que “masculinité” lui va bien mieux que “virilité” ? Je dis cela parce que Delon n’inspirait pas le cul – il n’y avait rien chez lui de léger en bagatelle ou d’ostentatoire en braguette. C’était un dominateur silencieux, une emprise, un orage. Les femmes – et surtout les plus inaccessibles d’entre elles – ne s’y trompaient pas. Elles cédaient et lui, tranquillement, disposait. Avec tact et élégance sans doute, en tout cas jusqu’à son départ.
Et le voilà parti pour de bon. Un de plus, un de moins, peut-être le dernier. En tout cas, c’est bien raccord avec cette époque qu’il vomissait, à juste titre.
J.-M. M.
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vicnormansstuff · 6 months ago
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Merci à Christophe Clavé pour cette éclairage sur l’appauvrissement de la langue et la ruine de la pensée 🙌
"La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans « 1984 » à Ray Bradbury dans « Fahrenheit 451 » qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté."
Christophe Clavé
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abdou-lorenzo · 5 months ago
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Belle, oui, belle de cette beauté que donne à un visage de femme le grand air de la liberté, belle, gaie, douce, attentive, distraite, insouciante, fatiguée, légère, insupportable, adorable, désordonnée, riante, désespérée, chantante, songeuse, désordonnée encore et lente, très lente et libre et belle comme la vie…..💞✨🥀
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Christian Bobin
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ltalaynareor · 6 months ago
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L'anniversaire de mariage
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Contexte: Le roi Baudouin IV de Jérusalem n'a pas la lèpre. Alix de Tripoli est la fille du comte Raymond III de Tripoli.
Dans la magnifique cité de Jérusalem, le roi Baudouin IV et la reine Alix de Tripoli se préparaient à célébrer une nuit de liesse et de passion. Mariés depuis cinq ans, ils étaient unis par un amour profond et une complicité inébranlable. À l'aube de leurs vingt-trois ans, ils avaient décidé de marquer cet anniversaire en célébrant leur union par une fête grandiose et une nuit merveilleuse.
Baudouin, aux traits nobles et au regard perçant, attendait avec impatience la venue de sa belle épouse. Alix, à la beauté éclatante et à la douceur envoûtante, fit son entrée dans la salle spécialement décorée pour l'occasion. Elle était vêtue d'une somptueuse robe de soie brodée d'or, mettant en valeur sa silhouette élancée et sa grâce naturelle.
Les yeux de Baudouin s'illuminèrent en contemplant sa femme, dont la beauté le fascinait toujours autant. Il lui prit délicatement la main et l'entraîna sur la piste de danse improvisée où ils commencèrent à virevolter au rythme envoûtant de la musique jouée par des musiciens talentueux.
Les invités observaient le couple royal avec admiration et respect, témoins de l'amour qui les unissait. Baudouin et Alix dansaient avec grâce et légèreté, leurs yeux ne se détachant jamais les uns des autres, comme s'ils étaient seuls au monde.
Après la danse, Baudouin prit la main d'Alix et l'entraîna vers leur chambre, où les attendait un festin de fruits exotiques et de douceurs sucrées. Ils se regardèrent intensément, comprenant sans mots que cette nuit serait spéciale.
Dans la chaleur de leur étreinte, Baudouin et Alix s'abandonnèrent l'un à l'autre, dans un tourbillon de passion et de désir. Leurs corps fusionnèrent dans un ballet sensuel et enivrant, scellant leur amour dans un échange de tendresse et de complicité.
Cette nuit-là à Jérusalem, dans la lueur des bougies et le parfum enivrant des fleurs, Baudouin et Alix célébrèrent leur union avec une intensité et une tendresse qui éclairèrent leur amour d'une lumière éternelle.
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cogito-ergo-absens · 7 months ago
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« Croyez-le ou non, il existe des hommes qui sont des phares de lumière dans les ténèbres, des guides sur le chemin de la vie. Ce sont ceux qui, d’un regard, peuvent calmer les tempêtes et, d’un sourire, faire fondre la glace des hivers les plus rigoureux.
Des hommes merveilleux, qui aiment les étoiles filantes, font irruption au firmament de notre existence, laissant derrière eux une traînée lumineuse d’amour et d’espoir. Ce sont des guérisseurs, ceux dont la présence est un baume pour l'âme, dont l'étreinte est un refuge et dont les paroles sont des germes de sagesse.
Bienheureux sont les hommes qui, avec sincérité et courage, abordent la vie de femme. Non pas en conquérants, mais en compagnons de voyage, prêts à partager la carte et à décrypter ensemble les secrets du cœur.
Eux, qui offrent une sécurité sans enchaînement, qui célèbrent la beauté sous toutes ses formes et qui comprennent que la vraie complicité naît de la liberté et de la confiance mutuelle. Des hommes qui savent aimer, non seulement avec leur corps, mais aussi avec leur âme, respectant et désirant leur partenaire dans la plus pure expression du mot.
Bienheureux sont les hommes qui donnent de l’amour sans mesure, qui bâtissent la confiance jour après jour et qui ont la force de guérir de vieilles blessures, non pas avec des promesses vides de sens, mais avec des actions qui sont plus éloquentes que les mots.
Ce sont ceux qui, dans un monde qui oublie parfois les bonnes manières, restent des gentlemen, qui savent que le romantisme est un art qui ne se démode jamais et que le véritable amour est une toile sur laquelle se peint chaque jour une nouvelle aube.
Bienheureux sont les hommes qui sèchent leurs larmes sans juger, qui donnent la priorité à leur relation et la protègent comme le plus précieux des trésors. Des hommes mûrs qui comprennent qu’être un véritable partenaire, c’est être un ami, un amant et un confident.
Bienheureux soient les hommes qui peuvent être forts et tendres, passionnés et doux, fous et sensés, car dans cette dualité réside l’essence de l’humanité.
Et bénie soit la femme qui reconnaît et valorise cet homme, qui lui rend la pareille avec la même intensité et le même amour. Parce que lorsque deux âmes comme celle-ci se rencontrent, elles savent qu'elles ont trouvé quelque chose de plus que l'amour : elles ont trouvé un foyer, un destin commun, un coin de paradis sur terre.
Bienheureux soient tous deux, l'homme et la femme, qui apprennent ensemble que l'amour est le plus puissant des voyages, et que dans ce voyage, le plus important n'est pas le but, mais chaque pas qu'ils font ensemble, main dans la main, cœur à cœur. Âme avec âme. »
🌟 Auteur : Nelson Enrique ZAMORA
🌟 Source : Jason Lapointe eveilleur
🌟 Partage : Eveil de Femme
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kabbal · 2 months ago
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Tes 5 women's wrongs préférées 💙
Vraiment ce classement a été difficile à organiser donc j'ai abandonné et je vais citer ces cinq dames sans faire de hiérarchie parce qu'elles le méritent
Valeria Garza (Call of Duty)
Fait-on plus women's wrongs que cette femme ? Ses crimes sont innombrables et son kuntenserven irréprochable. La sécurité de l'état mexicain devrait apprécier d'être troublé par elle. Son bisexual bob, son talent de manipulation et sa compréhension aigüe de comment tourner le patriarcat à sa sauce pour mieux dominer les autres en fait une total girlboss et le contraire d'une girl's girl. Cette femme est peut-être attirée par les femmes mais elle n'est pas une alliée. J'adore chaque fibre de son magnifique corps problématique.
De plus, elle a ce petit twist à la Irene Adler où elle bat les héros et s'en tire sans trop de dégâts, prête à repartir pour un tour. Si le monde était parfait elle serait dans tous les call of duty (malheureusement elle n'y est point. Elle a des skins très sexy dans Warzone, cependant, ce que j'accepte comme un compromis pragmatique)
Alicent Hightower (House of the Dragon)
On n'échappe pas au cycle du trauma avec cette délicieuse femme, on le perpétue! à l'infini! Son hypocrisie et son incapacité à comprendre ses propres émotions en font une horrible personne que jamais je n'aimerais côtoyer, mais ses longs cheveux bruns et ses grands yeux pleins de larmes me conduisent à justifier tous ses méfaits. So what si elle a commencé une guerre à cause de paranoia et de slut-shaming probablement induit par le fait qu'elle a fumble l'héritière du trône alors qu'elle avait totalement moyen de l'embrasser passionnément dans leur jeunesse ? God forbid women have hobbies
Aelis (Kaamelott)
Comment ne pas mentionner mon OG women's wrongs, Aelis. Elle tente littéralement de la coercion sexuelle à sa première apparition. Une femme à la morale absolument dans les égouts mais chacune de ses trop rares apparitions me remplit de joie. Astier si tu n'es pas un lâche confirme dans kv3 partie 6 qu'elle a fui la cour pour vivre dans un cottage avec Démétra où elles se menacent de divorce toutes les semaines et se roulent des patins le reste du temps.
Hélène de Sparte (mythologie grecque)
Littéralement mon personnage préféré de toute la mythologie grecque. Elle est tellement fascinante pour moi et à ce jour je n'ai pas encore trouvé de version d'elle en dehors du texte original du cycle troyen qui corresponde à la vision que j'ai d'elle. Elle est tellement ambivalente : à la fois maudite et bénie par sa beauté, avec tellement de relations compliquées avec tout le monde. Ses intentions et son agentivité sont des points d'interrogation permanents. Une ville est tombée pour elle. On a sacrifié des enfants en partant et en retournant de la guerre menée en son nom. Elle-même se traite de chienne quand on lui pose la question. Euripides en a fait sa blorbette et l'a absolue de toute responsabilité dans cette affaire, ce qui est objectivement hilarant.
Pyrrha Dve (The Locked Tomb)
Je suis obsédée par elle depuis que je sais qu'elle a utilisé la possession du corps de son meilleur ami pour avoir une relation avec une terroriste, tout en sachant que ledit meilleur ami était déjà dans une relation avec ladite terroriste. Mais il ne faut pas oublier son implication dans la création d'une société autoritaire et ultramilitarisée aux accents fachistes. Ainsi que le fait qu'elle a au minimum accepté de laisser passer un plan qui impliquait de fracasser un bébé contre un rocher. Quand on voit tout ça, sa relation problématique avec des jeunes gens de 10 000 ans ses cadets passe comme une lettre à la poste. Also, she's a butch
Mention honorable :
Mel Medarda (Arcane)
Elle n'est pas dans la liste des women's wrongs parce que objectivement elle est une personne éthiquement respectable, contrairement à toutes les charmantes femmes citées plus haut. Mais ce que j'aime beaucoup chez elle, justement, c'est qu'elle occupe un rôle qui serait traditionnellement attribué à une women's wrongs (la politicienne, la femme fatale, la mentor du côté obscur) et elle arrive à cependant garder sa morale et ses principes et être un personnage positif. Elle est également sans aucun doute la plus belle femme que j'ai jamais vu de ma vie. Si elle ne revient pas dans la prochaine saison je brûle Netflix.
(sa daronne est totalement une women's wrongs par contre hehehe)
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jamie-007 · 2 months ago
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Belle journée à vous Guerrières et Guerriers 💚 🐺 ✨
« – Tu ressembles à une sorcière, dit-il.
– J’aimerais bien ! répondit-elle.
– Comment ça, mais qui mérite d’être sorcière ? continua-t-il.
– Eh bien, je vais te le dire ! murmura-t-elle en riant de plaisir :
Une sorcière est connectée à la nature ; elle connaît le pouvoir des plantes et comprend le langage des animaux, voyage entre les mondes et communique avec le grand esprit !💚
Une sorcière s’aime et aime tout être vivant, respecte et est capable d’écouter sans juger et guérir un cœur brisé.🩷
Être sorcière, c’est connaître le pouvoir qu’il y a en toi, profitant de qui tu es sans dénigrer personne.💛
Si tu rencontres une bruja (sorcière), sache qu’elle aime le silence, tout comme elle aime la nuit et ses étoiles sans fin…💙
Si tu en rencontres une, n’aie pas peur, ses émotions sont intenses, imprévisibles et changeantes, tout comme cette lune qu’elle aime et qu’elle respecte.💔
Elle invente des rituels d’amour et met des bougies chez elle !💛
Elle danse et chante sans complexes, déchiffre les messages de cette lune et du vent et se baigne nue dans les mers ! 🩵
Si tu tombes sur une sorcière, n’essaie pas de la comprendre, aime-la ! Elle peut comprendre les mystères de l’Univers, mais parfois elle ne peut pas se comprendre elle-même.🧡
Il y a des sorcières qui chantent et des sorcières qui écrivent. D’autres font du pain ou vendent leurs créations.
Tu les trouves dans toutes les professions ! 💜
Si tu tombes sur l’une d’elles, tes journées deviendront magiques et le quotidien une aventure.🩷
Si tu trouves une sorcière, sache qu’elle fait l’amour comme une tempête, parfois déchaînée… et parfois calme ! ❤️
Si tu tombes sur elle, sache qu’elle verra dans tes yeux la beauté que tu crains. Tu verras ta puissance, tes souffrances et chacun de tes rêves.💚
Si tu rencontres une sorcière, endors-toi à ses côtés et profite du voyage. À ton réveil, tu ne seras plus le même.🩵
Et enfin, si tu tombes sur une sorcière, fais attention ! Il se peut que pendant un moment éphémère, tu la confondes avec..une femme. 💜
Texte de Franciska Weil
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mrsines · 2 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 5 : Un poison mortel
⚝──⭒─⭑─⭒─���⚝
Le soleil se levait doucement à l'horizon, projetant des rayons dorés qui dansaient sur la surface de la terre. Les premiers éclats de lumière filtraient à travers les rideaux, créant un jeu de lumière délicat dans la pièce. Lucillia, enveloppée dans une douce chaleur, respirait profondément, se laissant envahir par un parfum floral enivrant qui flottait dans l'air. C'était un mélange subtil de jasmin et de roses, qui évoquait des souvenirs de jardins en fleurs.
Elle se sentait si bien, comme si le monde autour d'elle était en parfaite harmonie.En ouvrant lentement les yeux, Lucillia réalisa qu'elle était blottie contre Lilia. La sensation de sa chaleur contre elle était réconfortante, et elle pouvait sentir le rythme apaisant de sa respiration.
Les cheveux de Lilia, légèrement ébouriffés, caressaient le visage de Lucillia, ajoutant une touche de tendresse à ce moment déjà intime.
Lucillia se sentait bien, mais une légère gêne s'installait en elle, rendant la situation un peu délicate. Elle était consciente de l'intimité de leur position, ce qui la rendait à la fois heureuse et nerveuse. Le doux parfum des fleurs flottait toujours dans l'air, mais maintenant, il était mélangé à une tension subtile, presque palpable.
Lilia commença à se réveiller doucement, ses yeux encore embrumés de sommeil. Lorsqu'elle posa son regard sur Lucillia, leurs yeux se rencontrèrent, et un sourire timide se dessina sur son visage. Ce moment partagé était chargé d'émotions, à la fois joyeux et un peu gênant. Lucillia pouvait voir la lueur de bonheur dans les yeux de Lilia, mais aussi une légère hésitation, comme si elles comprenaient toutes deux la complexité de leur situation.
Avec délicatesse, Lilia glissa une mèche de cheveux derrière l'oreille de Lucillia, un geste tendre qui trahissait une affection profonde. Ses doigts effleurèrent la peau de Lucillia, provoquant un frisson agréable. Lilia, avec une voix douce, lui demanda si ça allait mieux. Cette simple question résonna dans l'air, créant un pont entre leurs émotions. Lucillia, touchée par cette attention, sentit son cœur s'accélérer, alors qu'elle cherchait les mots pour exprimer ce mélange de sentiments qui l'envahissait.
Les deux femmes s'assirent , leurs corps se détendant lentement après une nuit de sommeil troublé. Lucillia, les yeux brillants d'une lueur d'inquiétude, regarda Lilia avant de commencer à partager son étrange rêve.
« Tu sais, j'ai fait un rêve vraiment bizarre cette nuit, » commença Lucillia, sa voix tremblante trahissant une légère nervosité. « J'étais allongée sur un lit de camp, attachée, et il y avait un homme qui… qui m'électrocutait pour essayer de prendre mes pouvoirs..C'est très étrange. Je ne comprends pas pourquoi je rêverais de ça, parce que je n'ai aucun pouvoir. Je suis juste… moi. » 
Lilia se tenait là, le cœur battant, submergée par une vague d'émotion. Ses yeux se posèrent sur le collier de Lucillia, un bijou délicat qui brillait doucement sous la lumière ambiante. Les pierres, aux teintes noir, captaient la lumière avec une grâce presque hypnotique. 
Avec une lenteur mesurée, Lilia tendit la main, ses doigts effleurant le collier. Lorsqu'elle le prit entre ses mains, un frisson parcourut son corps. La texture du métal froid contrastait avec la chaleur de la peau de Lucillia. En soulevant le collier, ses doigts touchèrent légèrement la peau délicate de la jeune femme. Ce contact, bien que léger, provoqua un léger frisson chez Lucillia, qui se raidit un instant, comme si une onde de chaleur l'avait traversée.
Lilia observa attentivement chaque détail du collier, ses pensées se perdant dans la beauté de l'objet. Elle pouvait sentir la présence de Lucillia à ses côtés, une aura de tendresse et de vulnérabilité enveloppant l'espace. Dans ce moment suspendu, le monde extérieur semblait s'effacer, laissant place à une intimité palpable.
Lucillia, quant à elle, restait immobile, ses yeux rivés sur le collier, mais aussi sur Lilia. L'atmosphère était chargée d'un mélange de tendresse et de compréhension silencieuse. Lilia, absorbée par ce moment, ressentait un lien profond avec son amie, un lien qui transcendait les mots et les gestes. Ce simple instant, marqué par la douceur d'un contact, devenait une mémoire gravée dans leurs cœurs, un symbole de leur amitié et de leur soutien mutuel.
« Je pense que ce collier vient de quelque chose de bien plus puissant que nous, » commença Lilia, sa voix tremblante d'émotion. « Je crois qu'il bloque tes pouvoirs et te protège. »
Lucillia, les sourcils froncés, observa son amie avec une expression de doute. « Mais Lilia, je ne veux pas être limitée. Si ce collier m'empêche d'utiliser mes capacités, je dois l'enlever. »
Lilia secoua la tête, sa détermination se renforçant. « Non, Lucillia. Ce n'est pas une bonne idée. Tu ne sais pas ce qui pourrait arriver si tu le retires. Ce collier est là pour une raison. »
Lucillia, hésitante, porta une main à son cou, caressant le collier avec ses doigts. « Mais je me sens emprisonnée. Je veux être libre de mes choix, de mes pouvoirs. »
Lilia  posant une main réconfortante sur l'épaule de Lucillia. « Je comprends, vraiment. Mais pense à ce que ce collier a fait pour toi jusqu'à présent. Il t'a protégée des dangers que tu ne peux même pas imaginer. »
Les yeux de Lucillia s'illuminèrent d'une lueur d'inquiétude. « Et si je ne peux plus jamais retrouver mes pouvoirs ? »
« Peut-être qu'il y a un équilibre à trouver, » répondit Lilia, sa voix douce mais ferme. « Pour l'instant, tu dois le garder. Nous devons explorer cela ensemble, trouver une solution après la route. »
Lucillia baissa les yeux, son esprit tourbillonnant de pensées contradictoires. Elle savait que Lilia avait raison, mais le désir de liberté la tiraillait. « D'accord... »
Lilia sourit, soulagée. « C'est tout ce que je te demande. Nous ferons cela ensemble, je te le promets. »
Dans ce moment partagé, une compréhension profonde se formait entre elles, un lien renforcé par la confiance et le soutien mutuel.
☆○o。  。o���☆
Agatha marchait aux côtés des autres sorcières, son cœur lourd alors qu’elles se dirigeaient vers la prochaine épreuve. Les feuilles craquaient sous leurs pieds, et le vent frais portait avec lui l'odeur des pins. Pourtant, son esprit était ailleurs, focalisé sur une seule personne : Ivana.
Chaque pas qu'Agatha faisait semblait plus lourd à cause de l'absence de contact entre elles. Depuis leur dispute, un silence pesant s'était installé, et elle ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs vers Ivana. Cette dernière marchait un peu en avant, le regard fixé droit devant elle, comme si elle était déterminée à ignorer tout ce qui l'entourait.
Agatha se remémorait leur dernière conversation, les mots durs échangés, et la douleur qui avait suivi. Elle se sentait coupable, mais aussi triste. C'était comme si un mur invisible les séparait, et chaque instant sans dialogue ne faisait qu'aggraver la situation. Elle se demanda si Ivana ressentait la même chose, si elle aussi éprouvait ce vide entre elles.
Les autres sorcières discutaient entre elles, leurs voix s'élevant dans l'air frais, mais Agatha ne pouvait prêter attention à rien d'autre qu'à Ivana. Elle se demanda si elle devrait faire le premier pas, mais la peur de la rejeter à nouveau la paralysait.
Agatha inspira profondément, décidant qu’elle ne pouvait plus rester silencieuse. Elle se rapprocha d’Ivana, son cœur battant la chamade, prête à briser le silence qui les isolait. 
« Ivana, attends... » commença-t-elle, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge, hésitants et fragiles.
Ivana se retourna lentement, ses yeux sombres se posant sur Agatha, une lueur d'interrogation dans son regard. Le vent jouait avec ses cheveux, les faisant danser autour de son visage. Elle plissa légèrement les yeux, comme si elle essayait de percer le mystère qui entourait le silence d'Agatha.
�� Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Ivana, sa voix à la fois douce et tranchante, comme une lame cachée sous un sourire.
Agatha, le cœur battant, sentit la tension palpable entre elles. Elle hésita un instant, puis prit une grande inspiration. « Est-ce que tu comptes ne pas me parler encore longtemps ? » Sa voix tremblait légèrement, mais elle s'efforça de paraître résolue.
Ivana la fixa, son expression se durcissant. Un silence lourd s'installa, chargé d'émotions non dites. Finalement, elle répondit, la voix froide comme la glace : « Je l'ai fait pendant 19 ans, ça t'a pas gêné. »
« Je suis désolée, » dit finalement Agatha , sa voix tremblante mais sincère. « Je ne voulais pas que ça soit comme ça entre nous. »
Ivana tourna à nouveau son regard vers Agatha, une lueur d'espoir commençant à percer la façade de son visage. «Mmh »
Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment fragile, elles savaient qu'elles avaient une chance de reconstruire ce qui avait été brisé.
☆○o。  。o○☆
Nouveau jours, nouvelle épreuve, celle de Jen. Le coven entra dans la maison, qui était assez simple, presque BCBG, tout comme les tenues des sorcières. Les murs étaient pastel  créant une atmosphère à la fois mystérieuse et familière.
Lucillia se tenait devant un miroir, le visage marqué par l'inquiétude. Elle scrutait son reflet, ses traits tirés et ses cheveux .
« Je suis horrible ! » s'exclama-t-elle, une note de désespoir dans sa voix.
Ivana, qui se tenait un peu plus loin, leva les yeux vers elle. Elle s'approcha, un sourire réconfortant sur les lèvres.
« Tu as tort, Lucillia. Tu es magnifique comme ça, » lui répondit-elle avec assurance.
Lucillia tourna la tête, surprise par la déclaration d'Ivana. « Vraiment ? » demanda-t-elle, l'incrédulité teintant sa voix.
« Oui, vraiment ! » insista Ivana. 
Les mots d'Ivana semblaient apaiser Lucillia, et un léger sourire commença à se dessiner sur ses lèvres. Elle se redressa, prenant une profonde inspiration, prête à affronter l'épreuve qui les attendait.
Les mots d'Ivana semblaient apaiser Lucillia, et un léger sourire commença à se dessiner sur ses lèvres. Elle se redressa, prenant une profonde inspiration, prête à affronter l'épreuve qui les attendait.
Lilia se tenait à l'écart, son regard fixé sur la scène qui se déroulait devant elle. Les deux jeunes femmes, Ivana et Lucillia, semblaient enveloppées dans une bulle de complicité, leurs rires légers flottant dans l'air comme des notes de musique. Lilia, cependant, ne pouvait pas se laisser emporter par cette atmosphère joyeuse.
Chaque geste de Lucillia, chaque sourire qu'elle offrait à Ivana, était comme une aiguille qui piquait le cœur de Lilia. Elle observait la façon dont la lumière jouait sur les cheveux de Lucillia, les mettant en valeur, accentuant sa beauté naturelle. Ses traits délicats, sa peau éclatante, tout chez elle semblait rayonner une grâce que Lilia ne pouvait s'empêcher de jalouser.
Lilia se tenait droite, les bras croisés. Une vague de frustration l'envahissait à chaque compliment silencieux qu'elle percevait dans le regard admiratif d'Ivana. Elle détestait cette scène, détestait l'idée que quelqu'un d'autre puisse voir Lucillia comme elle-même l'avait toujours vue.
Son cœur battait plus vite, une colère sourde montant en elle, mêlée à une profonde tristesse. Lilia détourna finalement le regard, incapable de supporter plus longtemps cette vision. Elle s'éloigna lentement, la jalousie et la douleur la suivant comme une ombre persistante.
Jen se tenait au milieu de la pièce, une expression de confusion sur son visage. Ses yeux scrutaient chaque recoin, mais il n'y avait aucun indice, aucune réponse à ses questions. Elle se sentait perdue, comme si elle naviguait dans un brouillard épais.« Qu'est-ce que je suis censée faire ? » murmura-t-elle pour elle-même, la frustration palpable dans sa voix.
Ivana, quant à elle, avait un regard curieux. Elle observait les murs ornés de motifs étranges, mais son attention fut soudain captée par une magnifique plante qui trônait dans un coin. Ses feuilles brillantes et ses fleurs colorées semblaient presque magiques.
« Regarde comme c'est beau ! » s'exclama-t-elle, émerveillée, en se penchant vers la plante pour l'examiner de plus près.
Jen, réalisant ce qui allait se passer, cria avec une inquiétude croissante : « Non, n'y touche pas ! »
Mais c'était déjà trop tard. Ivana avait posé ses doigts délicats sur les pétales éclatants, un sourire d'innocence sur le visage. Un silence lourd s'installa dans la pièce, et Jen sentit son cœur s'emballer. Elle s'approcha rapidement, son regard fixé sur la plante, craignant les conséquences de ce geste imprudent.
« Qu'est-ce que tu fais ?C'est dangereux ! » s'écria-t-elle, la voix pleine de panique.
Jen se pinça les lèvres, son esprit tourbillonnant d'angoisse. Elle savait qu'elles auraient dû faire preuve de prudence, mais maintenant, il était trop tard pour revenir en arrière.
Ivana était à genoux sur le sol, son visage blême trahissant la douleur qui la rongeait. Ses veines, habituellement d'une couleur saine, commençaient à virer au noir, comme si le poison se répandait à travers son corps. Elle haletait, essayant de reprendre son souffle, mais chaque inspiration semblait plus difficile que la précédente.
Agatha, qui observait la scène avec une terreur grandissante, s'approcha d'Ivana à grands pas. Elle tendit les bras juste à temps pour la rattraper alors qu'elle manquait de tomber.
« Ivana ! Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante d'inquiétude.
Jen, les yeux écarquillés, était paralysée par la peur. Elle balbutia, réalisant l'ampleur de ce qui venait d'arriver. « C'est la plante ! Elle est dangereuse, c'est un poison mortel ! »
Ivana, les lèvres bleues, commença à tousser, un son rauque qui résonnait dans l'air lourd. Agatha, inquiète, la serra contre elle, essayant de lui apporter un peu de réconfort.
« Reste avec moi, Ivana, s'il te plaît ! » murmura-t-elle, les larmes aux yeux.
« Je... je ne me sens pas bien, » réussit à dire Ivana entre deux toux, sa voix à peine audible.
Ivana, affaiblie, ferma les yeux un instant, espérant que tout cela n'était qu'un cauchemar. Mais la douleur était bien réelle, et elle savait qu'elle devait se battre.
Agatha observa Ivana fermer les yeux, une vague d'inquiétude l'envahit. Elle ne pouvait pas croire qu'Ivana était en train de sombrer dans l'inconscience. Avec une rapidité désespérée, elle la prit dans ses bras, la serrant contre elle comme si elle pouvait ainsi lui transmettre un peu de force.
« Ivana, s'il te plaît, reste avec moi ! Ouvre les yeux ! » supplia Agatha, sa voix tremblante d'émotion.
Elle sentait des larmes chaudes couler sur ses joues alors qu'elle pressait son front contre celui d'Ivana, espérant que ce contact pourrait la ramener à elle.C'était la première fois que les gens autour d'elles voyaient Agatha montrer une telle vulnérabilité. D'ordinaire si forte et imperturbable, elle était maintenant submergée par la peur et l'angoisse. Ses pleurs résonnaient dans l'air, une mélodie désespérée qui contrastait avec le silence pesant du moment.
« Jen, aide-la, je t'en supplie ! » dit-elle en se tournant vers son amie, ses yeux pleins de larmes.
Alice, bien que paralysée par l'angoisse, se ressaisit. « Je vais chercher de l'eau, quelque chose pour la faire réagir ! » dit-elle, sa voix déterminée malgré la peur qui l'habitait.
Elle se mit à courir, laissant Agatha seule avec Ivana, qui semblait de plus en plus loin.Agatha continua à murmurer des mots d'encouragement à Ivana, la tenant fermement dans ses bras.
« Ne me laisse pas, Ivana. Tu es forte, tu peux te battre. Je suis là, je ne te quitterai pas. »
Les larmes coulaient librement sur ses joues, mais elle savait qu'elle devait rester près d'elle, espérant que son amour et sa détermination pourraient faire une différence.Lilia, intriguée par le tumulte, s'approcha lentement de la scène, ses yeux scrutant le visage d'Agatha, puis ceux d'Ivana. Elle croisa les bras, un air de défi sur le visage, et déclara d'une voix ferme : 
« Elle est jeune, elle est forte, Agatha. »
Agatha, déjà à bout de nerfs, leva les yeux vers Lilia, sa frustration débordante. « Oh, toi, la ferme ! » rétorqua-t-elle, sa voix pleine de colère et de désespoir.
Elle ne voulait pas entendre des paroles de réconfort qui lui semblaient creuses à cet instant.Lucillia, qui avait observé la scène avec attention, intervint pour défendre Lilia.
« Agatha, ce n'est pas de sa faute. Ne t'en prends pas à elle, » dit-elle d'un ton apaisant, essayant de calmer la tension qui montait entre les filles.
Elle savait que chacun vivait cette situation à sa manière, et que la colère d'Agatha était en grande partie due à la peur de perdre Ivana.Jen, en retrait, observait le tout avec une intensité croissante. Elle comprit alors que cette épreuve était la sienne, celle de la route qu'elle devait emprunter. Elle devait sauver Ivana, peu importe les tensions qui l'entouraient. L'angoisse se mêlait à la détermination dans son regard, et elle se mit en mouvement, prête à agir.
« C'est ça mon épreuve. Je dois la sauver, » murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour les autres, alors qu'elle se dirigeait vers Ivana, déterminée à ne pas laisser son amie sombrer dans l'obscurité.
Agatha, le regard intense, se tourna vers Jen, ses yeux scrutant son visage marqué par l'angoisse. « Qu'est-ce que tu as besoin, Jen ? » demanda-t-elle, sa voix trahissant une impatience croissante.
Jen, les mains tremblantes, balaya la pièce du regard. « Je... je ne sais pas, » répondit-elle, la voix hésitante. 
En réalité, elle était prise de panique, son esprit embrouillé par la peur. Les mots semblaient se dérober à elle, et elle avait du mal à réfléchir clairement.Soudain, Alice fit son apparition, portant une bouteille d'eau. Elle s'approcha d'eux, le visage déterminé. Agatha, la voyant, leva les yeux au ciel et lança, sarcastique : 
« Tu crois que c'est en lui donnant de l'eau que ça va la sauver ? Non mais je rêve ! Vous êtes des bonnes à rien ! »
Sa voix était pleine de mépris, et elle se tourna vers Jen, attendant une réaction. La tension dans l'air était palpable, et Jen se sentit encore plus acculée par les mots d'Agatha. Elle voulait crier, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge.
Alice, blessée par le commentaire d'Agatha, répliqua avec fermeté : « Ce n'est pas le moment de se disputer ! On doit l'aider, peu importe comment. »
Agatha, les poings serrés, ne voulait pas entendre cela. « Aider ?! Avec de l'eau ?! » s'exclama-t-elle, sa frustration atteignant son paroxysme.
Jen, prise entre les deux, tenta de calmer la situation. « Écoutez, je… je vais réfléchir. Donnez-moi juste un moment, » murmura-t-elle, le cœur battant, espérant qu'elle pourrait trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard.
Agatha était au bord de la rupture, ses larmes coulant sur ses joues, laissant des traces brillantes sur sa peau. « Un moment ? On n’a pas un moment ! » s’écria-t-elle, sa voix tremblante trahissant la panique qui l’envahissait. 
Ses mains, tremblantes, se glissèrent dans les cheveux d’Ivana, qu’elle serra contre elle avec une force désespérée, comme pour la protéger de l'inéluctable. « Je ne te lâcherai pas, » murmura-t-elle, son souffle chaud mêlé à celui d’Ivana, cherchant à lui transmettre un peu de réconfort.
Ivana, affaiblie, avait les veines qui prenaient une teinte noire inquiétante, comme si une ombre s’étendait sur elle. Ses yeux, normalement pétillants, étaient maintenant voilés de douleur. Elle commença à parler en Sokovien, une langue ancienne et mélodieuse, mais ses mots résonnaient comme des cris de détresse. Agatha sentit son cœur se serrer à chaque syllabe, incapable de comprendre le sens, mais consciente que le temps pressait.
Lucillia, avec une démarche assurée, s'approcha de Jen. Elle se mit devant elle, ses yeux brillants d'une détermination inébranlable. 
« Écoute, Jen, » dit-elle, sa voix calme mais puissante, « tu es une très bonne guérisseuse. Tu dois avoir confiance en toi. » Ses mots étaient comme une bouffée d'air frais dans cette atmosphère lourde de tension.
Les paroles de Lucillia résonnèrent dans l'esprit de Jen, lui insufflant une nouvelle énergie. Elle savait qu'elle avait le pouvoir de changer les choses, mais la pression était écrasante. 
« Je vais essayer, » répondit-elle, sa voix plus forte, déterminée à ne pas laisser tomber ses amies. 
Ivana était piégé entre deux monde, les images de son passé l'entouraient, vibrant avec une intensité presque palpable. Elle voyait sa mère, rayonnante et pleine de vie, dans un jardin fleuri, les couleurs éclatantes des fleurs contrastant avec la grisaille de son présent. Les rires d’enfants résonnaient autour d’elle, un écho lointain de joies perdues, tandis que le doux parfum des roses semblait flotter dans l'air, l'enveloppant comme une étreinte chaleureuse.
Cependant, un voile sombre commençait à se tisser autour de ces souvenirs. Ivana se rappelait le moment tragique où sa mère avait pris une décision dévastatrice, une action qui avait effacé tout ce qu'elle connaissait. Les couleurs vibrantes du jardin se ternissaient, se transformant en ombres menaçantes. Elle pouvait presque sentir la douleur de cette perte, la façon dont son monde avait été arraché, laissant un vide béant dans son cœur.
La route devant elle était à la fois un chemin vers l'avenir et une barrière entre ces deux mondes. Ivana se tenait là, suspendue entre la réalité et le souvenir, son esprit tourbillonnant entre la lumière de son enfance et l'obscurité de la décision de sa mère. Les sons du monde réel se mêlaient à ceux de son passé, créant une cacophonie de souvenirs et de regrets qui l'emplissait d'une mélancolie profonde.
Jen se tenait au centre de la pièce, une lueur d'excitation dans ses yeux. Elle balaya la pièce du regard, prenant un instant pour s'assurer que toutes les sorcières l'écoutaient attentivement. Sa voix s'éleva, claire et autoritaire, alors qu'elle commençait à énumérer les ingrédients nécessaires pour la potion.
Les autres sorcières, se dispersèrent rapidement. Le bruit des pas pressés sur le vieux plancher en bois résonnait, créant une mélodie de détermination et d'excitation. Chacune d'elles s'affairait à rassembler les ingrédients, fouillant dans les étagères poussiéreuses et fouillant dans des sacs remplis de trésors magiques.
Jen se tenait devant Ivana, le flacon de potion scintillant dans ses mains. L'air était chargé de tension, chaque seconde semblait s'étirer alors qu'elle s'approchait lentement. Elle pouvait sentir le regard inquiet d'Agatha sur elle, pesant sur ses épaules comme une lourde cape.
"Allez, Ivana, ouvre la bouche," murmura Jen, sa voix tremblante d'appréhension. Ivana, les yeux mi-clos, obéit, sa confiance placée entièrement en Jen. 
Avec précaution, Jen versa la potion dans la bouche d'Ivana, espérant que ce mélange qu'elle avait concocté avec tant de soin fonctionnerait.Mais après quelques instants, rien ne se passa. Le silence pesant fut brisé par la voix d'Agatha, qui s'approcha d'Ivana, posant doucement sa main sur sa joue. 
"Tu es sûre que tu n'as rien oublié?" demanda-t-elle, son inquiétude palpable. "Ça ne fonctionne pas!!!"
Alice, qui observait la scène avec une intensité croissante, remarqua alors un changement. "Regardez!" s'exclama-t-elle, pointant du doigt. "Les veines d'Ivana... elles redeviendront normales!"
Agatha, entendant les mots d'Alice, se tourna vers elle, son visage se radoucissant alors qu'elle réalisait que l'espoir était peut-être encore là. La tension dans la pièce commença à se dissiper, laissant place à une lueur d'espoir.
La porte de sortie s'ouvrit lentement, révélant un monde extérieur baigné par la lumière douce du crépuscule. Jen, le visage illuminé par un mélange de soulagement et d’excitation, se tourna vers ses amies. 
"Ça a fonctionné!" s'écria-t-elle, sa voix vibrant d'émotion. "Mais Ivana a besoin de repos."
Agatha, encore préoccupée, regarda Ivana, qui était toujours pâle mais dont les traits commençaient à retrouver un peu de couleur. Elle savait qu'il fallait agir rapidement. À ce moment-là, Lilia et Alice s'approchèrent, leurs visages marqués par la détermination.
"On va l'aider," déclara Lilia d'une voix ferme, se penchant pour prendre l'autre bras d'Ivana. 
Alice, de l'autre côté, fit de même, et ensemble, elles soulevèrent doucement Ivana, veillant à ce qu'elle ne soit pas trop secouée.
Agatha, bien que soulagée, était encore anxieuse. "Faites attention," murmura-t-elle, ses yeux scrutant le visage d'Ivana. "Elle a besoin de douceur."
Les trois filles avancèrent prudemment, leurs pas résonnant dans le couloir vide. La lumière s'estompait derrière elles, et l'air frais de l'extérieur semblait promettre un nouveau départ. Alors qu'elles atteignaient la sortie, Jen se tenait prête à ouvrir la porte, un sourire d'encouragement sur les lèvres.
"On y est presque," dit-elle, sa voix pleine d'espoir. "Respire, Ivana, tu es en sécurité maintenant."
Avec un dernier effort, elles poussèrent la porte et entrèrent dans la foret, laissant derrière elles l'angoisse, prêtes à affronter le chemin de la guérison ensemble.
☆○o。  。o○☆
Les sorcières à l'exception  d'Ivana et Agatha étaient réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Leurs voix se mêlaient aux craquements du bois, créant une ambiance à la fois chaleureuse et un peu inquiétante.
Lilia, assise en retrait, observait le feu avec une intensité qui trahissait ses pensées. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, comme si elle était perdue dans un autre monde. Lucillia, attentive à chaque détail, remarquait le changement de comportement de Lilia. Elle se demandait ce qui pouvait bien troubler son amie, se posant mille questions sur ce qui se passait dans son esprit.
Le vent soufflait doucement, apportant avec lui des murmures de la forêt environnante, tandis que les autres sorcières échangeaient des rires et des chuchotements, ignorant l'inquiétude qui rongeait Lucillia. Elle se sentait tiraillée entre son désir de comprendre et la nécessité de respecter le silence de Lilia.
Lucillia s'approcha lentement de Lilia, s'asseyant à ses côtés sur le tronc d'arbre usé qui leur servait de banc. Les flammes du feu projetaient des ombres dansantes sur leurs visages, accentuant l'atmosphère mystérieuse de la nuit.
« Lilia, qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda Lucillia d'une voix douce, mais avec une pointe d'inquiétude.
Elle scrutait le visage de son amie, cherchant des indices sur ce qui pouvait la troubler.Lilia détourna le regard, fixant les flammes avec une intensité presque hypnotique.
« Tout va bien, Lucillia, » répondit-elle d'une voix calme, mais son ton manquait de conviction.
Lucillia plissa les yeux, ne convaincue par la réponse de Lilia. « Si je ne te connaissais pas mieux, je dirais que tu es jalouse, » lança-t-elle, un sourire taquin sur les lèvres, mais son regard trahissait une réelle préoccupation.
Lilia laissa échapper un sourire timide aux paroles de Lucillia, un éclat de complicité illuminant son visage. Elle savait au fond d'elle qu'elle ressentait de la jalousie, mais l'admettre à voix haute lui semblait insurmontable. C'était un sentiment qu'elle n'était pas prête à confronter, même si elle réalisait qu'elle n'avait aucune raison d'être ainsi.
Elle tourna alors son regard vers Lucillia, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
« Jalousie n'est pas un mot que je connais, » déclara-t-elle avec une fausse assurance, feignant l'ignorance tout en essayant de cacher son trouble.
Lucillia, amusée par cette réponse, leva un sourcil. « Vraiment ? Alors, quel mot utiliserais-tu pour décrire ce que tu ressens ? » demanda-t-elle, un sourire en coin sur les lèvres, consciente que Lilia jouait un jeu délicat.
Sans répondre, Lilia s'approcha et embrassa délicatement la joue de Lucillia, une caresse furtive qui parlait plus que des mots. Ce geste, bien que simple, était chargé d'affection et de complicité. Lucillia, surprise, laissa échapper un petit rire, touchée par cette marque d'amitié.
« Tu sais, parfois, il vaut mieux être honnête avec soi-même, » murmura Lucillia, son regard se perdant dans les flammes dansantes, comme si elle cherchait à y lire des vérités cachées.
Lilia, replongeant son regard sur le feu, acquiesça lentement. « Oui, tu as raison. Mais pour l'instant, je préfère garder mes secrets, » répondit-elle avec un soupçon de mystère dans la voix, le crépitement du feu remplissant l'air d'une ambiance chaleureuse et intime.
☆○o。  。o○☆
Agatha se tenait là, silencieuse et pensive, à côté d'Ivana, qui dormait paisiblement. Agatha observait chaque mouvement de sa respiration, chaque battement de paupières, mais au fond de son cœur, une immense culpabilité l'étouffait. Elle se sentait responsable de ce qui était arrivé à Ivana, une douleur sourde qui la rongeait de l'intérieur.
Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, l'angoisse de ses choix pesant lourdement sur ses épaules. Elle se remémorait les événements qui avaient conduit à cette situation, se demandant sans cesse si elle aurait pu agir différemment. Chaque minute qui passait renforçait son sentiment de regret.
Soudain, Ivana ouvrit les yeux, ses pupilles s'ajustant lentement à l'obscurité . Agatha, prise de court par cette soudaine prise de conscience, s'approcha immédiatement d'un pas, comme si un instinct irrésistible l'y poussait. Elle posa doucement sa main sur la joue d'Ivana, une caresse délicate et réconfortante, cherchant à transmettre tout le soutien qu'elle ne savait pas comment exprimer avec des mots.
« Ivana, » murmura-t-elle, sa voix à peine audible, tremblante d'émotion.
Elle voulait lui dire combien elle était désolée, combien elle souhaitait pouvoir effacer la douleur qu'elle avait causée. Mais les mots restaient bloqués dans sa gorge, et elle se contenta de la regarder, espérant que son regard trahisse l'intensité de ses sentiments.
Ivana, encore un peu désorientée, tourna la tête vers Agatha, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.
« Qu'est-ce qui c'est passée ? » demanda-t-elle d'une voix douce, mais Agatha pouvait lire l'inquiétude dans ses yeux.
Agatha se tenait près d'Ivana, son cœur battant la chamade alors qu'elle se préparait à raconter l'histoire du poison qui avait bouleversé leur vie. Elle passa doucement une main dans les cheveux d'Ivana, ses doigts glissant avec tendresse à travers les mèches soyeuses. Ivana, en fermant les yeux, laissa échapper un soupir de contentement, savourant ce geste réconfortant. C'était un moment de douceur au milieu de la tempête. Agatha viens alors rappelais a Ivana ce qui c'était passée.
Mais voilà Agatha etait remplis de culpabilités alors elle murmura des excuses, presque inaudibles, « Je suis tellement désolée, Ivana. »
Ivana ouvrit les yeux, fixant Agatha avec une intensité qui la fit frissonner. « Écoute, » dit-elle fermement, « rien de tout cela n'est de ta faute. » Elle prit la main d'Agatha et la serra doucement, comme pour lui transmettre sa force. «Vraiment »
Agatha sentit une vague de soulagement l'envahir, le poids de sa culpabilité allégé par les mots d'Ivana. Elle savait que le chemin vers la rédemption serait long, mais avec Ivana à ses côtés, elle se sentait prête à affronter les conséquences de ses actes.
Agatha s'approcha lentement d'Ivana, son cœur battant à tout rompre. Elle passa délicatement sa main sur le visage d'Ivana, ses doigts effleurant sa peau douce comme une plume.
« Je suis ravie que tu ailles bien, » ajouta Agatha, sa voix douce et pleine d'émotion.
« Attention, » taquina Ivana en plissant les yeux, « je vais croire que tu commences à t'inquiéter pour moi. » Son ton était léger, mais un éclat de malice brillait dans son regard.
Agatha, feignant l'indifférence, sourit en retour. « Ce n'est pas mon genre, » répondit-elle avec un petit rire, bien que la vérité soit tout autre.
 Au fond, elle s'inquiétait réellement pour Ivana, mais elle ne pouvait pas se résoudre à l'admettre.Leurs regards se croisèrent à nouveau, et dans ce silence complice, elles comprirent toutes deux que leur lien était plus fort que jamais.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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lisaalmeida · 10 months ago
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Belle, oui, belle de cette beauté que donne à un visage de femme le grand air de la liberté, belle, gaie, douce, attentive, distraite, insouciante, fatiguée, légère, insupportable, adorable, désordonnée, riante, désespérée, chantante, songeuse, désordonnée encore et lente, très lente et libre et belle comme la vie…
— Christian Bobin
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lesvoyagesderos · 1 month ago
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et il m'était donné loisir de contempler cette pure beauté de jeune femme décidé, main à demi enfouie dans cette poche (où j'aurai aimé pouvoir l'enfouir à mon tour), nudité de la peau suffisamment offerte pour avoir envie de la délecter toute, et dentelle à peine visible....
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orageusealizarine · 3 months ago
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Je suis restée les lèvres gorgée de rosée dans l'incommunicable du ciel - qu'ils baiseront sans comprendre - en violant ma vie - sans autre blessure que ce goût d'éther à mes yeux... et le sang qui pulse - dans l'extase de n'avoir pas été...
Je pourrais passer ma vie à chérir des fleurs sans ressentir le moindre trouble, sans ressentir l'appel d'une quelconque nudité - sinon celle de s'allonger dans la terre et se laisser choir comme une feuille morte et dévorée. - Pour renaître et germer, se relever d'avoir été fruit, étirer mes racines et mes branches...
Non, je n'ai pas compris les choses de l'amour - ni bâtir - et j'ai continué de crier mon bonheur et le nom des fleurs - j'ai continué... enfantine... à élancer mon corps de femme dans les rues en brisant les pavés pour éclore dans la ville. Et j'ai regardé le ciel - mystique - la nue dans les yeux... trop d'innocence dans mes gestes... si bien que la sensualité est candide - si bien que je suis restée autre... dans ma grâce... enamourée au Désir qui pour moi brûle comme un astre - au pinacle. Et mon cœur ! d'éclats traversé... au jardin de l'enfance où j'ai senti mes seins - fleurir et paraître. En tombant mes chemises - ouvertes sur l'espace... vertige. Sans chute - de leurs regards dans mes champs.
La beauté, peu à peu, a rencontré mon corps.
Et j'ai resplendi. Mes pieds nus dans les herbes et du soleil ! accroché aux cheveux... - et mes frayeurs germinées.
Cette peau, ces mains - tout ce qui fut moi - éventé - souffle pur... à mes lèvres (et dans leurs bouches aimées où je respire - enfin - dans ce qui nous dépasse) - je m'oublie. Je me plais. Où je suis l'inconnue. Puisqu'heureuse, je n'ai plus su qui j'étais... mais la joie - étourdie - à l'air libre, je souriais à plein. En devenant. Cette autre que je suis. Cette autre qui s'égaie.
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saemi-the-writer · 1 year ago
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l��envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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