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Guide juridique complet pour l'achat ou la vente d’un caviste en France
Guide juridique complet pour l'achat ou la vente d’un caviste en France
Via https://nf-avocats.fr/guide-juridique-complet-pour-lachat-ou-la-vente-dun-caviste-en-france/
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Image by Sarah J. from Pixabay Les résultats des achats-tests d'alcool et de tabac réalisés en 2023 auprès de mineur-e-s démontrent que la sensibilisation des vendeur-euse-s doit se poursuivre: dans 62% des commerces testés, un-e mineur-e a pu acheter des cigarettes, y compris électroniques jetables. Dans 32% des cas, de l'alcool lui a été vendu illégalement. Afin de promouvoir un comportement responsable en matière de refus de vente d'alccol et de tabac aux personnes mineures, le Service cantonal de la santé publique propose une formation gratuite destinée aux commerçant-e-s et aux restaurateur-trice-s. Dans le canton de Neuchâtel, en 2023, six commerces sur dix (62%) ont vendu du tabac (cigarettes classiques et cigarettes électroniques jetables type Puff Bar) à des mineur-e-s. Et trois sur dix (32%) leur ont vendu de l'alcool fermenté (vin, bière et cidre). Ce sont les résultats des achats-tests réalisés en 2023 par la Croix-Bleue Romande sur mandat du Service cantonal de la santé publique (SCSP). 470 commerces de détail, stations-service, kiosques, restaurants et bars neuchâtelois ont été testés pour l'alcool et 100 pour le tabac, dont pour la première fois les cigarettes électroniques jetables de type Puff Bar. Des cours gratuits pour sensibiliser le personnel de vente Ces achats-tests s'inscrivent dans une démarche visant à encourager des comportements responsables de la part des commerces et des établissements concernés. Ayant démontré son efficacité en terme de prévention après quelques années, ce type de campagne est complété par des mesures de sensibilisation réalisées par d'autres membres du groupe de suivi du dispositif neuchâtelois. La Police neuchâteloise (PONE) et le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) mènent respectivement des actions de prévention et des contrôles tout au long de l'année auprès des établissements publics. De plus, des cours gratuits, mis sur pied par le SCSP et dispensés par Addiction Neuchâtel et le Cipret Neuchâtel – autres acteurs du groupe de suivi -, permettent de sensibiliser le personnel de vente à la protection des mineur-e-s concernant l'alcool et le tabac, et de proposer des outils pour respecter le cadre légal. Ces cours auront lieu à Fleurier, La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel les 6, 16 et 28 mai 2024 (informations et inscription : [email protected]). Pour rappel, la législation fédérale et cantonale interdit la vente de boissons fermentées aux moins de 16 ans ainsi que, au moins de 18 ans, celle des boissons distillées (spiritueux, apéritifs, alcopops, et cocktails). Dans le canton de Neuchâtel, depuis le 1er avril 2021, la vente de tabac est également interdite aux moins de 18 ans (cigarettes classiques, cigarettes électroniques, vapoteuses et jetables type Puffs bars).
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CANBERRA, Australie (AP) – Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré vendredi que les États-Unis se tenaient aux côtés des pays luttant contre le «comportement d'intimidation» chinois alors qu'il lançait des pourparlers bilatéraux en Australie visant à contrer l'influence croissante de Pékin dans la région indo-pacifique. Austin et le secrétaire d'État américain Antony Blinken sont arrivés jeudi soir dans la ville australienne de Brisbane avant les réunions bilatérales annuelles de vendredi et samedi qui porteront sur un accord visant à fournir à l'Australie, partenaire du traité de défense, une flotte de sous-marins propulsés par le nucléaire américain. technologie. LIRE LA SUITE : Les relations sino-américaines à la croisée des chemins mais pourraient éventuellement se stabiliser, déclare Xi à Kissinger Avant une réunion avec le ministre australien de la Défense, Richard Marles, Austin a déclaré que les deux pays partageaient leurs inquiétudes concernant la rupture de la Chine avec les lois et normes internationales qui résolvent les différends pacifiquement et sans coercition. "Nous avons vu une coercition troublante de la RPC de la mer de Chine orientale à la mer de Chine méridionale, jusqu'ici dans le Pacifique sud-ouest", a déclaré Austin aux journalistes, faisant référence à la République populaire de Chine. "Nous continuerons à soutenir nos alliés et partenaires alors qu'ils se défendent contre les comportements d'intimidation", a-t-il ajouté. La Chine a imposé une série de barrières commerciales officielles et non officielles ces dernières années contre les exportations australiennes, notamment le charbon, le vin, l'orge, le bœuf, les fruits de mer et le bois. Les barrières sont largement considérées comme une réaction punitive à la politique du gouvernement australien qui a coûté aux exportateurs australiens jusqu'à 15 milliards de dollars par an. La relation glaciale de l'Australie avec Pékin se dégèle depuis le changement de gouvernement australien lors des élections de l'année dernière. Pendant ce temps, le partage des secrets nucléaires américains avec l'Australie porte cette relation bilatérale à un nouveau niveau. Le Premier ministre Anthony Albanese prévoit des visites d'État aux États-Unis et en Chine avant la fin de l'année. Dans le cadre du partenariat AUKUS – un acronyme pour l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis – l'Australie achètera trois sous-marins de la classe Virginia aux États-Unis et construira cinq nouveaux sous-marins de la classe AUKUS en coopération avec la Grande-Bretagne. Les médias australiens se sont concentrés sur une lettre signée par plus de 20 législateurs républicains au président Joe Biden qui avertissait que l'accord "affaiblirait de manière inacceptable la flotte américaine" sans un plan pour stimuler la production de sous-marins américains. Albanese a déclaré qu'il restait «très confiant» que les États-Unis livreraient les trois sous-marins. Le Premier ministre a déclaré qu'il avait été rassuré par les discussions qu'il avait eues avec les républicains et les démocrates plus tôt en juillet lors d'un sommet de l'OTAN en Lituanie. "Ce qui m'a frappé, c'est leur soutien unanime à AUKUS, leur soutien unanime à la relation entre l'Australie et les États-Unis", a déclaré Albanese. Marles a convenu que le programme AUKUS était sur la bonne voie. "Le Congrès peut être un endroit compliqué à mesure que la législation progresse, mais en fait, nous sommes encouragés par la rapidité avec laquelle il passe et nous nous attendons à ce qu'il y ait beaucoup de discussions en cours de route", a déclaré Marles. "Fondamentalement, nous sommes parvenus à un accord avec l'administration Biden sur la manière dont l'Australie acquiert la capacité de sous-marins à propulsion nucléaire et nous progressons dans cette voie avec rythme", a-t-il ajouté. L'Australie a compris qu'il y avait "une pression sur la base industrielle américaine" et contribuerait à la production de sous-marins, a déclaré Marles.
L'accord AUKUS devrait coûter à l'Australie jusqu'à 368 milliards de dollars australiens (246 milliards de dollars) sur 30 ans. Albanese a publiquement accueilli Austin et Blinken lors d'un événement médiatique avant que les trois n'entament une réunion avec Marles, la ministre des Affaires étrangères Penny Wong, l'ambassadeur des États-Unis en Australie Caroline Kennedy et l'ambassadeur d'Australie aux États-Unis Kevin Rudd, un ancien Premier ministre. "La relation entre l'Australie et les États-Unis n'a jamais été aussi forte", a déclaré Albanese aux deux visiteurs.
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Quel est le meilleur chocolat pour la Pâtisserie ?
Nouvelle recette sur mon blog de pâtisserie : https://mapatisserie.fr/recettes-hors-categories/meilleur-chocolat-pour-patisserie/
Quel est le meilleur chocolat pour la Pâtisserie ?
Quel est le meilleur chocolat pour la pâtisserie ?
À l’occasion de Pâques, je souhaitais vous proposer de répondre à la question : quel chocolat choisir pour la pâtisserie ? Vaste question, je vous laisse lire la suite. ;-)
Tout d’abord : qu’est-ce que le chocolat ?
Le chocolat est une recette qui se compose de plusieurs éléments dont les principaux sont extraits des fèves de cacao produites dans les régions tropicales. Voici la composition dans les grandes lignes :
Pour le chocolat noir : de l’extrait sec de cacao (la poudre de cacao amer, proche de la poudre Van Houten), de la matière grasse (du beurre de cacao) et du sucre.
Pour le chocolat au lait : pareil que le chocolat noir, mais de la poudre de lait est rajouté.
Pour le chocolat blanc : similaire au chocolat au lait, mais l’extrait sec de cacao est retiré. Le chocolat blanc ne contient pas de cacao, c’est juste beaucoup de beurre de cacao, du sucre, de la poudre de lait et souvent, une pointe de vanille.
Pour le chocolat Ruby : c’est le nouveau chocolat inventé par Cacao Barry. Le RB1 (son nom de code) est produit à partir d’un certain type de fève de cacao qui produit naturellement un chocolat de couleur rose avec une saveur légèrement acide comme les fruits rouges.
Qu’est-ce qui fait la qualité d’un chocolat ?
Comme vu dans le paragraphe ci-dessus, un chocolat contient principalement de l’extrait sec de cacao et du beurre de cacao. Ces deux matières sont extraites des fèves de cacao. De plus, la matière la plus chère est le beurre de cacao. Comme pour le vin : on a des vins très bas de gamme ne résultant que du mélange de plusieurs produits sans souci de la qualité ni de leurs origines. Par opposition, on trouve des vins dont les raisins ont été cueillis à la main, à maturité et exclusivement d’une seule zone géographique (un terroir). C’est pareil pour le chocolat, en particulier ceux de qualité professionnelle. Je reviens sur la qualité des chocolats dans le chapitre suivant.
Peut-on utiliser du chocolat non-pâtissier en pâtisserie ?
Voici grossièrement 3 types de chocolat :
la pâte à glacer (brune)
le chocolat à croquer / le chocolat à pâtissier / le chocolat de ménage
le chocolat de couverture
La pâte à glacer
La pâte à glacer est une sorte de chocolat bas de gamme, assez souple, qui sera utile dans certaines décorations de dessert, comme par le dessus d’un Opéra ou certains bonbons. On peut reproduire une approximation en mélangeant du chocolat basique et un peu d’huile neutre. Je ne vais pas aller dans les détails sur celui-ci.
Le chocolat de supermarché, même dit « Pâtissier », n’est pas compatible avec la réalisation de ganaches, mousses, glaçage, enrobage de bonbons, car il ne contient pas assez de beurre de cacao
Le « chocolat à croquer » & « le chocolat à pâtissier »
Ces deux types de chocolat sont des chocolats que l’on trouve en supermarché et sont, au final, des noms commerciaux sans signification précise. Le chocolat à croquer et le chocolat à pâtissier sont donc des chocolats « grand public » que l’on trouve facilement en rayon. D’ailleurs, peut-on manger du chocolat pâtissier ? La réponse est oui ! C’est juste du chocolat de qualité « supermarché ».
Le chocolat de couverture
C’est un chocolat qui doit contenir au moins 31 % de beurre de cacao selon la législation. On dit « de couverture », car il contient du beurre de cacao en grande quantité et donc, il est très fluide et bien brillant. Il est parfait pour l’enrobage des bonbons au chocolat par exemple et la pâtisserie, j’y viens ci-après.
Le chocolat de couverture est la norme en pâtisserie, toutes les recettes se basent dessus
Alors, quel est le meilleur chocolat pour pâtisserie ?
Le meilleur chocolat pour pâtisserie est tout simplement le chocolat de couverture. J’irai même plus loin, c’est le SEUL chocolat à utiliser en pâtisserie. Le chocolat « à pâtissier » ou « à croquer » est un chocolat bas ou moyen de gamme qui contient 2 fois plus de sucre et 2 fois moins de beurre de cacao que le chocolat de couverture. Il est donc impossible de faire de belles ganaches, de beaux glaçages ou toutes autres préparations avec du chocolat « à pâtissier / à croquer ».
Pire, le chocolat « à pâtissier / à croquer » utilise des beurres de cacao ou bien de l’extrait sec de cacao dont les origines ne sont multiples et pas forcément identifiées. On obtient, par exemple, un chocolat noir pâtissier avec peu ou pas de caractère.
Par opposition, les chocolats de couvertures sont généralement destinés aux professionnels de la pâtisserie. On va y retrouver des chocolats assemblés autour d’une thématique : puissant en cacao ou bien porté sur l’amertume, peu sucré, adaptés aux ganaches, etc. (assimilable à la gamme « Pureté » chez Cacao Barry) ou, par opposition, les chocolats issus d’une origine précise (la gamme « Origine » ou « Plantation » de chez Cacao Barry). Comme pour le vin, ces chocolats viennent d’une origine géographique limitée (= un terroir). C’est-à-dire que le beurre de cacao et l’extrait sec sont tirés des fèves de cacao de ce lieu. Ainsi, comme pour le café, fromage ou alcools : vous aurez des notes subtiles acides, fruitées, florales ou boisés dans votre chocolat et ça, ça ouvre la porte à de belles associations en pâtisserie !
Certains chocolats de couverture iront donc mieux avec la cannelle, la mangue, la framboise, d’autres avec le caramel, la vanille, la fève de tonka, d’autres avec le café, l’abricot, le spéculos… Un vrai régal. D’ailleurs, il y a Itinero chez Cacao Barry pour vous guider à bien choisir votre chocolat.
Le chocolat de couverture est généralement sous forme de pistoles, car il fond rapidement, par exemple dans une crème à 80 °C pour faire une ganache parfaite. Il est possible d’acheter des pistoles de chocolat de couverture sur la plupart des bons sites de pâtisserie :
https://www.cuisineaddict.com
https://www.laboetgato.fr
https://www.meilleurduchef.com/
…
Quel chocolat pour faire ses chocolats ?
Si vous avez lu jusqu’ici, vous savez déjà la réponse, c’est le « chocolat de couverture » ! ;-)
Voici mes préférences :
Pour gâteau au chocolat, brownies : Force Noire 50 %
Mousse au chocolat noir pas trop intense ou crème pâtissière chocolat : Excellence 55 %
Ganache pour macarons : Mexique 66 %, Haiti 65 % et j’en oublie…
Ganache pour l’opéra (café) : Cuba 70 %
Chocolat au lait associé à la noisette ou amande : Papouasie 36 % ou Ghana 40 %
Goût chocolat au lait caramel (très bien avec la poire et cannelle par exemple ou en association avec le chocolat noir pour ajouter une touche gourmande) : Lactée Caramel 31 %
Enrobage de bonbons : Extra-Bitter Guayaquil, Fleur de Cao
Et j’en oublie…
Une fois votre chocolat choisi, il faudrait réaliser un travail du chocolat de couverture afin de pouvoir l’utiliser. Il n’existe pas de techniques pour obtenir du chocolat brillant sans tempérage ! J’ai dédié un article à cela : Guide du tempérage du chocolat. Il existe plusieurs méthodes, mais la méthode du tablage et le tempérage du chocolat avec le beurre de cacao Mycryo sont les deux techniques à retenir.
Vous savez maintenant la principale différence entre du chocolat dit « à pâtissier » de supermarché et le chocolat de couverture. Seul le chocolat de couverture est utilisé par les professionnels et leurs recettes sont calibrées pour ce type de chocolat. N’hésitez pas à vous rendre dans une boutique de pâtisserie qui en propose à la dégustation et faites-vous votre avis. N’hésitez pas aussi à en acheter chez votre chocolatier préféré, cela vous permet de démarrer doucement dans le monde du chocolat de qualité.
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Les nouveaux maquereaux
Le dictionnaire explicatif donne pour le mot maquereau trois significations. C’est d’abord – sans qu’on puisse parler d’antériorité ou de préséance – un poisson de mer au dos tacheté. C’est aussi, mais la ressemblance n’est pas évidente, un fruit comestible du genre groseille, peut-être parce qu’il entrait dans la préparation de la sauce qui accompagnait le plat de poisson (c’est déjà dans le Trévoux, 1752), peut-être aussi – c’est le linguiste P.Guiraud qui le suggère – parce qu’il est tacheté comme le poisson. Pourtant pour aucune des deux significations on n’arrive à retracer une origine certaine. Reste un troisième sens, dont on connaît parfaitement l’étymologie, et qui désigne le tenancier d’une maison de tolérance, voire une personne qui vit de l’argent de la prostitution. Auquel cas maquereau est l’équivalent de proxénète ou souteneur.
Pour en retrouver la lointaine origine, il faut revenir un instant à Bruges, non pas celle de Rodenbach, la morte, mais la cité bien vivante, qui fut au Moyen âge (avant l’ensablement de l’estuaire du Zwin) un centre commercial et financier au cœur de l’Europe, grâce notamment à son port qui reliait les pays de la Mer du Nord et de la Baltique à ceux de la Méditerranée. C’est là même où, selon une étymologie probable mais contestée, la famille Van der Buerse (celle dont on peut encore aujourd’hui visiter la maison dans la Vlamingstraat) donna son nom à la bourse, place marchande non seulement pour l’échange de biens, mais aussi pour celui de valeurs financières, sur lesquelles les courtiers de toute l’Europe (surtout italiens) venaient spéculer.
Or ces courtiers, qui par définition servaient d’intermédiaires entre les parties impliquées dans des transactions commerciales ou financières, on les appelait comment à Bruges vers l’an 1400 ? On parlait de makelaere, dérivé du verbe makelen, faire des affaires en tant qu’entremetteur, agent de change, intercesseur, go between. Et c’est ce makelaere flamand qui est devenu le maquereau français. Il ne désignait pas d’emblée le « courtier de galanterie » comme on disait à l’époque, organisant des rencontres clandestines tarifées entre des clients libidineux et des professionnelles du sexe. Néanmoins dès l’origine le nom du métier était entaché d’un je ne sais quoi de flou ou de filou, en tout cas de peu recommandable, pour la simple raison que le makelaere avait intérêt – et donc tendance – à manger à plusieurs rateliers. Commissionné par une entreprise ou une banque, il devait tout mettre en œuvre pour faciliter la transaction et faire en sorte qu’elle se présente sous les meilleurs auspices, les deux parties pouvant escompter un gain, sinon certain du moins probable, au moindre risque. La tentation était grande alors de vouloir toucher non seulement la commission du commanditaire, mais aussi des pots de vin, des dessous de table et autres avantages en nature.
Quand on discute de nos jours avec des Hollandais d’un certain âge et qu’on évoque le titre de Max Havelaar – les jeunes sont moins concernés, voire trouvent cette littérature carrément « ringarde » – ils citent automatiquement l’incipit de ce classique de la littérature néerlandaise : « Ik ben makelaar in koffie ! » (je suis courtier en café). Dans son roman largement autobiographique, l’auteur Edward Douwes Dekker décrit par le menu le système d’exploitation coloniale dans les Indes néerlandaises, qu’il avait connu de près en tant que fonctionnaire. En réalité, ce système ne fut pas plus cruel que celui des Britanniques en Inde ou du roi Léopold II en Afrique, même si la matière première du commerce colonial pouvait varier : ici café, là thé, ailleurs caoutchouc. Mais l’auteur de Max Havelaar avait touché une corde sensible en se présentant comme makelaar, connaissant donc de l’intérieur tous les rouages de cette exploitation lucrative.
Lorsque ce makelaar fut intégré au vocabulaire français sous la forme de maquereau (féminin maquerelle), la matière première n’était plus une denrée comestible ou un matériau rare, mais des personnes humaines, qu’on prostituait pour en tirer un maximum de profit. On peut se demander si le même système d’exploitation ne connaît pas de nos jours une application encore plus lucrative dans le domaine des sports, en particulier dans l’achat et la vente des joueurs de football au niveau international. Il y a les clubs, les joueurs à valeur marchande étiquetée, la législation des différents pays, les montages financiers, les avocats fiscalistes, la famille des joueurs, les sommes astronomiques engagées. Et puis surtout, il y a les agents, qui ont l’entregent et l’expérience nécessaires pour faire aboutir la transaction et qui touchent leur pourcentage sur le magot. Tout se fait dans la transparence, sauf que de temps en temps une commission rogatoire fait preuve d’une curiosité malsaine découvrant des rétrocommissions et des versements occultes dans des banques off-shore.
On a parlé des « nouveaux pauvres », des « nouveaux héros », des « nouveaux romanciers » et de « nouveaux philosophes ». Peut-être vivons-nous l’époque des nouveaux maquereaux ?
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L’A.O.C. Saumur Puy-Notre-Dame (France).
L’A.O.C. Saumur Puy-Notre-Dame (France).
L’histoire de la législation des vins de Saumur est complexe. J’irai donc au plus court pour me focaliser quasi-exclusivement sur les vins rouges tranquilles. L’Appellation Contrôlée Saumur rouge naît par décret du 09 septembre 1937. Actuellement, l’Appellation d’Origine Contrôlée Saumur est réservée : aux vins tranquilles blancs, rosés et rouges et aux vins mousseux blancs et rosés (01). Le…
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La vigne à Chassieu, du XIXe siècle aux années 1970 A la fin du XIXe siècle et jusqu’aux années 50, 1 067 hectares des 1 125 hectares que compte Chassieu sont occupés par des terres cultivées en blé et légumineuses, des prés et pâturages, des maraîchages, des bois et de la vigne. A partir des années 50, la population chasselande croît de 1 253 à 8 420 habitants, plus de 2100 logements sont construits et la surface agricole qui représentait 94 % du territoire n’en occupe plus que 56 %. Devant ces bouleversements, une prise de conscience s’opère et à partir des années 70, les élus chasselands cherchent à préserver son patrimoine naturel mais l’agriculture et la vigne qui donnaient à Chassieu son caractère rural ont disparu. Quel dommage! Les pentes du Mont Saint Paul ainsi que le coteau de Biézin, exposés au sud et à l'ouest, furent reservées depuis longtemps sans doute à la culture de la vigne. Le sol morainique et caillouteux lui convient et le déficit éventuel en eau ne l'affecte pas. Cependant, en dépit du morcellement du vignoble, quelques autres parcelles avaient dû être également plantées en vigne, ailleurs que sur ces pentes (quartier des Mûrinières entre autres) afin que chaque famille pût disposer de son irremplaçable breuvage... À la fin du XVIIIe siècle, le vin apparaît à la table des milieux populaires, et au XIXe siècle la consommation de vin est courante dans toutes les familles. À l’époque, aucune législation ne réglemente ni la production ni la qualité du vin. La production est importante mais la qualité… À partir du XXe siècle, la plantation de vignes, la récolte et la vente de vin sont soumises à réglementation. Grâce à cette nouvelle législation, des statistiques viticoles et des déclarations de récolte apparaissent dans les archives et nous permettent de mieux appréhender la production de vin à Chassieu. La présence des vignes à Chassieu est attestée dans le cadastre dès le début du XIXe siècle. Elles sont principalement localisées à Chassieu le Haut, entre les rues Zénézini et Delage, au sud et les chemins de la grand Vie et de Meyzieu au nord. Le phylloxera, apparu en France en 1863, n'épargna pas le vignoble de Chassieu, et, s'il ne provoqua pas ici la crise que vécut le Sud du pays pendant au moins 20 ans, ses ravages aboutirent à la replantation d'un vignoble résistantau diabolique puceron américain. Le remède avait en effet, dans la foulée, suivi le mal et les plants résistants traversé, eux aussi, l'Atlantique. Ces plants hybrides avaient cependant avaient cependant un défaut majeur: la qualité de leurs produits était plus discutables, certains même se révémant franchement toxiques. L'un d'eux, le Noah, a même terminé sa carrière interdit par la loi. https://fr.wikipedia.org/wiki/Noah_(c%C3%A9page) Les "Coteaux de Chassieu" ANC n'en accueillirent pas moins, outre les Noah, Baco, Clinton ou Othello, Gaillard Bertil ou autre Seibel. Les palais s'adaptèrent... Une technique plus fine, celle qui en fin de compte prévalut en France, dut cependant connue des viticulteurs de notre cru.: le greffage de plants français sur plants américains résistants. Chassieu récolta son Gamay, à l'instar du Beaujolais soi-même. On assure qu'il fût honnête et faisait les délices des bons clients du cabaret Paleyron (place de Chassieu le Haut), aux environs de 1900. En 1912, Chassieu compte 6 récoltants qui exploitent 1,6 hectare de vignes et produisent environ 53 hectolitres. À partir des années 30, le vignoble chasseland représente 6 hectares exploités par 66 récoltants pour une production record de 402 hectolitres. Cependant, à partir des années 50, la surface viticole et le nombre de récoltants chutent. En effet, les Français consomment de moins en moins de vin et la surproduction pousse l’État à allouer des primes à l'arrachage. En 1976, il ne reste que 50 ares de vignes et 9 récoltants. Tout récoltant doit obligatoirement déclarer sa récolte, même celle destinée à la consommation personnelle et la fameuse «piquette». Les récoltants produisent un vin rouge non classé, destiné à une consommation familiale et locale. Une partie du vin était consommé dans les cafés et notamment lors des banquets de conscrits.
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Vitis prohibita
Le mardi 17 décembre à 20 h 30, au cinéma Le Colisée à Carcassonne, projection du film-documentaire de Stephan Balay Vitis prohibita, suivie d'un débat avec des syndicalistes de la Confédération Paysanne.
Voir la bande-annonce ci-dessous ↓
Cela pourrait-être une légende, mais c'est l'histoire bien réelle d'une tentative d'assassinat réglementaire, la mise au ban d'une poignée de cépages déclassés, des vins interdits, accusés de tous les maux, rendus coupables d'avoir mauvais goût et incriminés de rendre fou. Leur crime ? Résister. Résister aux maladies, être naturellement adaptés aux changements climatiques et s'affranchir des pesticides et autres produits qui inondent la viticulture moderne. Bravant une législation extrêmement hostile et en dépit de la très mauvaise réputation de ces cépages, des paysans rebelles, convaincus de leurs vraies valeurs, n'ont cessé de cultiver les interdits. Les cépages résistants n'ont pas dit leur dernier mot. Le film propose un voyage œnologique en France, Italie, Autriche et Roumanie et États-Unis afin de mieux comprendre l'histoire et les enjeux des cépages résistants.
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« Heur et malheur du lambic, ce génie incompris »
Ci-dessus, l’objet de notre mépris le plus complet
Prolégomènes à toute polémique future
Si vous vous imaginez que la gueuze est ce breuvage douceâtre et légèrement acidulé, conditionné en cannettes capsulées de 25 centilitres – peut-être vous rappelez-vous ? – qu’un jour à Bruxelles on vous a servi à la terrasse d’un café à touristes en prétendant vous faire découvrir un produit local « typique » alors, lisez ce qui suit : sans aucun doute avez-vous été dupé et l’image que vous vous formez à propos de la gueuze est erronée. Si au contraire, vous êtes convaincus que le mot seul de contrefaçon convient à cette soi-disante gueuze, pâle ersatz de ce qu’aujourd’hui il est devenu nécessaire – pour la bien distinguer – de qualifier de « gueuze à l’ancienne » (« oude geuze » en néerlandais) et vous demandez pourquoi donc il a fallu accoler cet épithète incongru d’ « ancien » à votre breuvage favori, alors les quelques lignes qui vont suivre vous intéresseront certainement, en ce qu’elles évoquent quelques unes des raisons qui ont conduit le nom de gueuze a se voir perverti par quelques hommes d’affaires sans scrupule, n’ayant de brasseur de lambic que le nom.
Insondable sujet, question existentielle
« Mais pourquoi donc attendre plus de trois ans ce qu’on pourrait produire en seulement trois semaines ? » Telle est la grave question qui hanta les nuits agitées de ceux qui – ingénieurs brassicoles ou entrepreneurs – gravement, tout le jour durant, se penchaient sur le « problème » de la bière de Bruxelles autrement dit: du lambic.
Interminable immobilisation des capitaux (car, selon l’adage bien connu : le temps, c’est de l’argent), nécessité d’un important espace de stockage, processus de fabrication apparemment aléatoire (faisant encourir le risque d’une altération d’une partie de la production en cours de fermentation), impossibilité de brasser l’été ni d’en assurer l’infaillible reproductibilité pour satisfaire au goût du consommateur... N’en jetez plus !
Le lambic est par essence, incontrôlable : libre, depuis des siècles imposant aux hommes sa propre logique, son caractère et sa loi, il demeura presque toujours impénétrable à l’esprit rationaliste des 19e et 20e siècles[1]. Levures « sauvages », fermentation « spontanée », languissant et chaotique élevage sous bois (car il a parfois sa phase « huileuse » qui rend son aspect repoussant mais, quand celle-ci a passée, ont dit aussi qu’il n’en sort que meilleur), tout cela pour aboutir à quoi, on vous le demande ? À une bière plate, qu’il faudra ensuite assembler et faire refermenter en bouteille plusieurs mois encore afin d’obtenir ce divin breuvage pétillant qu’on appelle la gueuze[2].Mais tout de même, disons-le, proclamons-le, franchement:
Quelle robe ! Quelle brillance ! Quel pétillant ! Quel bouquet ! Et quelle longueur en bouche aussi : « Garçon, une autre ! »
Ci-dessus, la sorte de gueuze qui fait courir l’amateur
« tout vient à point à qui sait attendre »
Si des hommes patients et bienveillants – les brasseurs bruxellois et du Pajottenland – ont su se soumettre à lui (pour, sinon le comprendre totalement, du moins l’accompagner dans sa longue gestation et, en habiles maïeuticiens l’accoucher, et finalement recueillir en flacon le fruit de leur labeur, Ô sublime récompense : du génie en bouteille), pour l’entrepreneur tout à la fois béotien et philistin, le procédé de fabrication du lambic, soumis à l’aléa, est totalement inadmissible et sa survivance, du point de vue d’un strict darwinisme zythologique, une absurdité presque aussi grande que l’existence de l’ornithorynque dans le règne animal. D’aucuns le voyaient condamné à brève échéance, terminant son existence remisé au musée de la bière – si tant est qu’il en existât un[3]. Toutefois...
Les mêmes reproches pourraient se voir adressés à la fabrication et au commerce de vin, n’êtes-vous pas d’accord ? Ah mais, c’est que – disons-le succinctement sans s’attarder plus avant sur la question, passionnante au demeurant et qui mériterait d’être approfondie – l’image conférée au vin est celle d’un produit valorisé par son association au Temps et au Terroir. Tandis que l’image de la bière est celle d’un produit hors-sol, tout aussi aisé et rapide à fabriquer qu’à boire[4] (sa date de péremption souvent ne laisse que peu de doutes à ce sujet...) et bon marché.
Aussi, face au mystère de la survivance du lambic dans cette époque d’aseptisation et de technologie, il n’est qu’une seule explication plausible : quand il est réussi – brassé et élevé et conditionné dans les règles de l’art – il apparaît toujours au buveur éberlué, dans toute sa majesté, comme la meilleure bière du monde. Ce produit réellement extraordinaire, en dépit des aléas auxquels sa fabrication est soumise, devait bien posséder des qualités gustatives exceptionnelles (et qui se bonifient avec le temps !) pour avoir ainsi justifié sa survivance grâce au soutien inconditionnel de ses consommateurs les plus acharnés[5].
Le lambic, seul face à ses ennemis... de l’intérieur
Alors oui, nous parlions « contrefaçon », « falsification », « ersatz »... Certes, l’édulcoration du lambic n’est pas d’aujourd’hui (il suffit pour s’en convaincre de feuilleter la littérature brassicole de la fin du 19e siècle), et à cet égard, on peut s’interroger sur l’existence du faro (ce lambic particulier additionné autrefois de mélasse et aujourd’hui de sucre candi) dont le succès trouva peut-être sa justification dans le fait même que la forte acidité de certains lambics « ratés » ou « déviants » les rendait parfois difficile à boire... Cependant, la consommation du faro (bière au fût, de consommation courante, issue de brassins spéciaux) a régressé bien avant celle de la gueuze (rappelons-le : un assemblage de lambics de trois âges refermenté en bouteille, apparu seulement dans la deuxième moitié du 19e siècle – se reporter à notre précédent billet), preuve d’une faculté d’adaptation du lambic par l’amélioration progressive de sa qualité...
Certainement aussi, après la deuxième guerre mondiale se fit jour la concurrence de goûts nouveaux et de nouveaux usages, contribuant à causer le déclin du lambic qui, à ce moment, a définitivement perdu dans l’inconscient collectif, son statut de « bière de Bruxelles » au profit des bières « modernes ». Pourtant, le coup qui allait être fatal au lambic, n’est pas venu d’un chimiste rationaliste ou de la simple usure du temps. Non, un malheur plus grand encore allait fondre sur le lambic : le capitalisme, implacable, avait décidé de laver l’affront que représentait son absurde survivance et, sinon de détruire tout à fait l’impertinent, du moins, s’attacha à le mettre hors d’état de nuire.
L’irrésistible ascension de la brasserie Belle-vue ou le lambic déshonoré
C’est sous la banale apparence d’un fils de cafetier anderlechtois que le Destin s’incarna, pour accomplir la tâche funeste qu’on imaginait être fatale au lambic... Ainsi le glaive vengeur fut placé dans la main d’un certain... Constant Vanden Stock, dont l’Histoire oublieuse – à la mémoire aussi filtrante que le fond des cuves de la brasserie Belle-vue – n’a voulu bien retenir de lui que la figure flatteuse et trompeuse du sélectionneur de l’équipe nationale (1958-1968) puis de l’entraîneur victorieux du RSC Anderlecht (Il faut le reconnaître, ce fut quelque chose tout de même pour plus d’un, que leur légendaire épopée européenne ! [6]).
Ci-dessus, Constant Vanden Stock porte un toast cynique à sa victoire contre le lambic traditionnel
S’engouffrant sans vergogne dans la brèche laissée béante par une législation outrageusement laxiste [7] , l’homme, en l’adoucissant, le filtrant, le pasteurisant a fait subir au lambic les derniers outrages... Et, l’ayant ainsi prostitué, le mit au travail sur les trottoirs à la conquête de la Capitale puis du pays tout entier. N’arrêtant pas en si bon chemin son entreprise perverse, il s’employa peu après à abattre sans pitié toute concurrence dans le secteur déjà passablement sinistré du lambic, en rachetant pour les fermer les dernières brasseries encore en activité.
« Success story » ou tragédie ? Chacun jugera selon sa sensibilité mais on le constatera, c’est toujours à la fin le consommateur exigeant qui perd. Les brasseries qui ne l’ont pas suivi sur cette sinistre voie ont ainsi presque toutes disparues, et celles qui l’ont imité (Mort subite, Timmermans, Lindemans...), ne méritent que de se voir jeter l’opprobre.
Amer constat (pour ne pas dire acide) ! Cependant, le lambic une fois à terre, s’est dirait-on, miraculeusement relevé. Comment ? Un prochain billet sera peut-être l’occasion de nous pencher plus avant sur cette étrange et fascinante histoire...
[1] Rendons à César ce qui appartient à César : ce sont ces mêmes capitalistes qui, par la pugnacité des inlassables recherches menées par des ingénieurs à leur solde accomplies durant près de cent ans pour domestiquer et rationaliser le lambic (recherches demeurées en partie vaines), nous ont laissé d’abondants et passionnants témoignages sur son processus de brassage, son élevage, son goût même ! Mais nous en recauserons un jour peut-être.
[2] Voir nos précédentes causeries sur l’élaboration du « champagne bruxellois ».
[3] Ce qui arriverait, mais dans des circonstances plus heureuses et indissociablement liées à la survie du lambic bruxellois !
[4] si bien qu’on l’a de longue date industrialisé, et quand une grande partie du vin produit aujourd’hui s’achemine actuellement vers un destin similaire, la bière fait mouvement inverse ! Comprenne qui voudra.
[5] Aujourd’hui ce sont des étrangers. Qu’ils en soient remerciés, même si le lambic peine à satisfaire la demande, quelque peu déconcerté par cet inattendu renouveau !
[6] Et qu’importe le ballon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
[7] « En 1946, la Fédération des Brasseurs de Lambic avait introduit une demande de statut au Ministère des Affaires économiques pour la défense du nom de “Gueuze”. Il était libellé comme suit : “Bière de 5° minimum, à base de froments, de fermentation spontanée, dont le mousseux s’obtient naturellement en bouteille“. Donc, Gueuze à dépôt de levure. Le Ministre s’en est fichu comme de sa première culotte. C’est regrettable. » A. VOSSEN, “Champagne - Gueuze ” in Fermentatio n°1, 1954
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C'est avec grand plaisir que j'ai réalisée l'#Interprétation en réunion de travail avec Mr Magomedov, ancien ministre de la république russe du Daghestan et actuel membre de la Chambre Civique de la #FédérationdeRussie, et vice président de la commission du développement du complexe agro industriel et des zones rurales 🇷🇺 ! La délégation du Business Club France Russia a partagé l'expérience Française de la législation dans le domaine #viticole. Un sujet très passionnant pour les amateurs de grand #vins👌 (à Moscow, Russia) https://www.instagram.com/p/BzTC6mqI8-N/?igshid=m0zeefnwzttg
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La Guyane: un petit bout de France en Amérique du Sud.
Avant de franchir la frontière je passe la matinée à nettoyer et bricoler mon vélo. Il a beaucoup souffert, le dérailleur est déréglé. Non en fait en y regardant de plus près le grand plateau a l’air tordu, pas terrible ça. Tant pis. Je prends un açai pour la route et je commence à rouler en début d'après midi, quelques vitesses ont du mal à passer mais ça roule quand même. Je m’engage sur le fameux pont entre le Brésil et la France. Construit en 2011, il n’est ouvert à la circulation que depuis quelques mois. Le pont est désert, je le traverse en chantant les enfants de Cayenne, au bout c’est la Guyane, ce département où on envoyait les gens au bagne pour récidive de vagabondage… Je m’assure auprès du douanier que la législation a bien changé. Un sourire, tout va bien. Je roule tout l'après midi: 80 km de route vallonnée me séparent de mon objectif du soir: la savane roche virginie. C’est un Inselberg, une colline isolée qui offre un beau point de vue sur la forêt amazonienne environnante. A 16h, gros coup de karcher, ça rafraichit. J’arrive en bas à 19h. La nuit tombe seulement, mine de rien j’ai gagné 1h de jour à force de rouler vers le nord ouest depuis Fortaleza. Je ne perds pas de temps, je fourre tente, réchaud et nourriture dans mon sac à dos, je cache mon vélo et j’attaque la rando d’1h30 à la frontale. J’ai déjà fait cette rando la dernière fois que je suis venu en Guyane et je sais que le sentier est bien balisé, sinon je ne me serais pas aventuré seul et de nuit dans la forêt. Néanmoins je fais bien attention aux endroits où je pose mes pieds. Une fois en haut, je plante la tente, je mange et je me couche rapidement. Je me lève tôt le lendemain pour voir le lever de soleil, la brume qui recouvre la forêt diminue petit à petit, les bruits des animaux changent. Si j’avais adoré le spectacle la première fois, je ne suis pas déçu par la seconde.
Je redescends le sentier, cette fois je profite de la lumière du jour pour admirer la forêt. Les arbres montent haut vers la lumière, leur racine en contrefort leur fait un tronc énorme mais tout cela semble bien fragile. Je récupère mon vélo et je pédale. Je fais un détour par Regina pour acheter eau, baguette et rillettes mais je ne m’attarde pas. 110km encore bien vallonnés dans la journée avec encore une fois la douche de 16h. Le temps semble bien réglé. La nuit tombe, je m'apprête à passer la nuit sous un abribus infesté de moustiques quand un homme passe en mobylette. Je lui demande s’il connaît un meilleur endroit pour dormir, il m’indique un carbet associatif à 1km de là. C’est grand, calme, plus de moustiques, équipé d’un banc et d’une table: il vient de sauver ma soirée/nuit.
Le lendemain je prends une petite départementale pour éviter Cayenne. Moins de circulation, moins de km et la route s'aplanit. J’arrive à Tonate avant midi, j’emprunte un téléphone pour appeler Bruno. Bruno c’est un routard qui a posé ses valises en Guyane et qui y fabrique des hamacs, notamment pour la légion. Je l’ai contacté par email pour éventuellement lui en acheter un, n’étant pas très satisfait du mien (les moustiques parviennent à me piquer au travers de la moustiquaire trop petite). Je veux aussi en profiter pour obtenir autant d’informations que possible sur la vie en forêt. La traversée du Guyana me promet d’y passer pas mal de temps et je veux être aussi préparé que possible. Bruno m’invite à passer chez lui. On discute beaucoup, surtout de voyages. Il en a de belles à raconter, notamment sa traversée du Sahara en stop. Autre temps, autres usages, c’est enrichissant de discuter avec un globe trotter à l’ancienne. Les choses semblent avoir pas mal changées en 30 ans. De son côté il est emballé par mon projet de traverser une partie de la forêt amazonienne en vélo. Il m’apporte beaucoup d’aide à commencer par m’offrir le gîte et le couvert. Le lendemain on essaie de régler le dérailleur avant. On ne fait qu’empirer la situation et ça devient presque impossible de rouler. On charge alors le vélo dans son pickup et on file à Cayenne pour le faire réparer. Le technicien confirme mes craintes, c’est bien le plateau qui est tordu. Il lui redonne tant bien que mal sa forme originale avec une pince, puis règle le dérailleur. Ça roule. Il n’y a pas à dire, il faut le coup de main. Bruno me ramène à Tonate, on mange ensemble. Il a pris plus d’une journée de son temps pour aider ce voyageur qu’il ne connaissait pas. Mon voyage n’aurait clairement pas la même saveur sans la générosité des gens que je rencontre. Je reprends la route en fin d'après midi, mais avant ça je lui achète un hamac. Il me fait un bon prix. Voilà de quoi passer des nuits en sécurité dans la forêt.
Une fois n’est pas coutume, je roule de nuit. Les voitures roulent vite mais la circulation est peu dense. Je passe à côté de Kourou mais il n’y a pas de tir de fusée ce mois-ci, pas de chance. Je m'arrête à Sinnamary, pose ma tente à côté du terrain de foot. C’est infesté de moustiques, j’en tue facilement une centaine le temps de monter ma tente. Même avec des vêtements longs c’est insupportable. Je me réfugie dans ma tente pour manger, ouf! Le lendemain matin je ne traîne pas, je plie la tente et je file prendre mon petit déjeuner à côté du “chinois” où je me ravitaille. Je fais une trentaine de km jusqu'à Iracoubo. C’est peu mais je suis fatigué. Je me pose sur un banc, je dors, je mange, je dors. Et je suis prêt à reprendre la route. Je m'arrête le soir près d'Angoulême, 80km dans la journée. Pas de BD ici, mais un petit chemin qui s’enfonce dans la forêt. Je tombe sur la maison d’un petit vieux. Il est en Guyane depuis longtemps, mais il est originaire du Suriname et son français est balbutiant. Il accepte que je pose mon hamac sous sa cabane. Il possède bien peu de choses. On mange en même temps, lui son riz, moi mes pâtes. Je lui propose du pâté, il accepte avec empressement et finit le pot. J’ai l’impression qu’il a faim. Je lui tends mon paquet de biscotte pas entamé. Il garde tout. Je n’ai rien de plus à lui offrir.
Le lendemain je viens à bout des 70 derniers km qui me séparent de Saint Laurent. J’arrive chez Vincent, un ami de ma sœur, cycliste également. Je suis épuisé, après 11 jours consécutifs à pédaler, j’ai bien besoin de quelques jours de repos. Grâce à son accueil et à celui de Stéphane, son coloc ( qui a fait le même collège que moi!), je me sens comme à la maison dans cette Guyane pourtant si différente de la métropole. On passe une soirée au Maroni bar, ambiance boite de nuit, 90% de noirs; puis à la Goélette, ambiance bar et musique live, 90% de blancs. Les différentes communautés (bushis, métros, brésiliens, chinois, mongs, amérindiens, haïtiens…) semblent peu se mélanger ici contrairement au nord-est du Brésil. Pour ma part je suis content de retrouver la bouffe française: reblochon, saint nectaire, vin, charcuterie, viennoiserie... tout y passe. Je sais que je n’en mangerai plus avant longtemps. On passe une soirée chez les haïtiens à manger des bananes pesées pour dire au revoir à Maud et Emilie, des amies de Vincent qui partent de Guyane. Elles reviennent juste du Guyana mais n’en gardent pas un souvenir impérissable. Mais ça ne m’inquiète pas trop, chaque expérience est différente. On passe également une soirée à assister à une assemblée générale contre la “montagne d’or” ce projet d’ouverture d’une mine d’or qui met en péril le territoire des amérindiens. Avec tous les dégâts écologiques que l’on sait. Et évidemment, les guyanais ne verraient pas la couleur des profits réalisés par l’exploitation de la mine. Je profite aussi de ces jours de repos pour faire tremper mes vêtements et mon hamac dans du répulsifs. Paludisme, dengue, chikungunya et autres leishmanioses sont autant de raisons de me prémunir des bestioles de la région.
Après trois jours de repos je décide de reprendre un peu de service en allant voir les chutes Voltaires, une jolie cascade située à 75km de Saint Laurent. La plus grande partie est une piste mais elle est plutôt sèche, rouler n’est donc pas trop difficile. De temps en temps de gros iguanes traversent à toute vitesse, puis c’est un petit groupe de trois singes qui sautille devant moi. Et toujours des morphos, ces magnifiques papillons bleus impossibles à photographier. La rando pour parvenir aux chutes est sympa, le chemin facile. Le retour à Saint Laurent se fait sans soucis, mais je rate l’ouverture du consulat surinamais de quelques minutes.
Mon séjour en Guyane se termine, prochaine étape le Suriname!
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C'est quoi un bon millésime ?
C’est quoi un bon millésime ?
Une définition pour commencer
Le millésime est simplement l’année de vendange du raisin. Tous les ans les viticulteurs récoltent les fruits de leurs vignes avec un calendrier qui peut varier selon les régions, la météo et la taille du domaine. C’est la maturité de la baie qui commande. Si on veut du bon vin, il faut du bon raisin. Selon le résultat escompté et la situation géographique, les…
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Le vin naturel mûrit
Dans les magasins spécialisés, les supermarchés, les caves, les restaurants, le vin dit « naturel » ne prend pas beaucoup de place, mais essaye de s’imposer à côté du conventionnel, largement majoritaire, ainsi que du bio ou du biodynamique. Il existe ni définition ni réglementation, mais de plus en plus de jeunes vignerons sautent le pas pour sauvegarder les vignes d’intrants chimiques.
En 2017, la production française de vin pourrait baisser de 18 % par rapport à 2016. C’est ce qu’a annoncé, le 25 août dernier, le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. La récolte s’établirait alors à 37,2 millions d’hectolitres, ce qui correspond à une baisse de 17% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Ce chiffre est en partie expliqué par le gel du printemps de cette année. Le climat a touché tous les vignerons, tant ceux qui produisent du vin conventionnel que ceux qui ne jurent que par le bio. De plus en plus de vignerons franchissent le pas et optent pour du vin naturel. L’idée : moins polluer et sauvegarder la biodiversité.
Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Les vignerons ne disposent pas de définition ou de législation précise, mais ils s’accordent sur quelques caractéristiques. Contrairement au vin conventionnel, les vignes ont poussé naturellement sans produit chimique, les vignerons n’utilisent aucun désherbage. Ils pratiquent les vendanges à la main et peuvent utiliser des chevaux pour éviter de trop tasser la terre. À ce titre, certains peuvent prétendre à obtenir le label Agriculture biologique, délivré notamment par Ecocert et surtout le label biodynamie, accordé par Demeter ou Biodyv, deux organismes qui exigent que les candidats aient au préalable obtenu la certification AB (dont les critères sont reconnus au niveau européen), voire de Nature & progrès.
Ils demandent aussi que les vignerons soignent la terre pour éviter les maladies sur les vignes, et ce, à partir de plantes infusées, par exemple. Ces derniers, au passage, utilisent le calendrier lunaire pour savoir quand semer (ce qui influence la croissance de la plante, disent les connaisseurs).
Toutefois, il y a une grande différence entre le conventionnel, le bio, le biodynamique et le naturel. Les vignerons qui font du vin naturel ont lors de la vinification ajouté moins (ou même pas du tout, pour certains) de dioxyde de souffre (appelé aussi sulfite).
Les différences
Vin conventionnels rouge normes E.U : 160 mg/litre de souffre
Vin rouge issu de l’Agriculture biologique : 100 mg/litre de souffre
Vin rouge Demeter (biodynamique) : 70 mg/litre de souffre
Vin rouge Association des vins naturels : 20 mg/litre de souffre (30 mg/litre pour le vin blanc)
Pour ce vin naturel, ils n’existent pas de label. Mais de nombreuses sources, interrogées par UP, expliquent que la plupart des vignerons ne se soucient pas d’en obtenir. C’est que cela coûte « de l’argent », c’est aussi un brin compliqué, car c’est de « la paperasse » et, pour certains, presque un « nivellement par le bas » du niveau de vin dans la mesure où ils ne remplissent pas les critères permettant de bénéficier du certificat AB ou biodynamique (puisque sur-qualifiés).
Florissant ou pas ?
En l’absence d’une charte ou d’une définition commune, il est difficile de dire combien on en trouve en France.
La journaliste spécialisée dans le vin Julie Reux estime sur son blog qu’il y a en France, environ « 500 vignerons naturels ». Ces derniers conçoivent, d’après Denis Angaïs, le fondateur de l’association Naturellement vins (organisatrice de salon spécialisée et club de dégustations), « 1 % » de la production totale de vin sur notre territoire. Et ce, sachant que le vin bio représente 9 % du vignoble français, d’après l’Agence bio.
Denis Angaïs ajoute que « ça bouge depuis quatre-cinq ans » dans tout le pays, y compris dans le bordelais, une région aux vignobles réputés et chers. « Les jeunes qui se lancent, notamment après reconversion, observe-t-il, s’implantent plutôt là où la terre n’est pas trop cher. »
Moins nombreux, certains « fils de » décident de rompre avec les vieilles traditions familiales du conventionnel pour suivre les pas de la philosophie biodynamique – ayant pour origine un homme, le penseur Rudolf Steiner – qui voit les exploitations agricoles comme un organisme vivant. « Cela crée des conflits entre père et fils », sourit Denis Angaïs.
Certaines régions, aux terres moins onéreuses, ont pris de l’avance. C’est le cas du Languedoc et, surtout, de la région de la vallée de la Loire, où la journaliste Julie Reux a compté 150 vignerons, soit 30 % du nombre total en France. Celle-ci a réalisé un sondage, paru en janvier 2017 sur son blog, auprès de ces vignerons « naturels » et les 52 ayant répondu s’occupent de 468,6 hectares, soit moins de 1 % de la superficie totale du vignoble de la vallée de la Loire. Par ailleurs, ils produisent, poursuit-elle, 0,5 % (13 996 hl) de la production de cette région. C’est peu, mais ça augmente : de 19 % entre 2010 et 2015, écrit-elle.
Découvrez le reportage sur le vin naturel de France 2 avec le vigneron Alexandre Pain (Pouilly fumé)
youtube
Souvent, souligne Cédric Mendoza, il est difficile de les connaître. C’est pourquoi lui a décidé, en 2006, à une époque où le mouvement était encore vraiment confidentiel, de lancer le site web « Vins naturels » pour répertorier les bons vignerons (300 personnes environ sur sa plateforme), mais aussi les restaurants et les brasseurs qui servent du vin naturel.
Il a été suivi, plus récemment par Jean-Hugues Bretin, qui a lancé Raisin digital, une application mobile proposant le même service (mais forcément en utilisant une autre définition des vin naturel) en France, mais aussi au-delà (1 300 vignerons répertoriés).
Ce dernier en est certain : le vin naturel, c’est l’avenir du vin. Pour lui, les vignerons encore réticents qui font du conventionnel seront « obligés de se remettre en question » en raison de « la pression des consommateurs » qui va en s’accroissant. Reste le prix du vin nature : selon la journaliste Julie Reux, il n’y a rien d’inabordable : 10-15 euros un peu près (pour les vignerons ayant répondu à son QCM).
Le vin biologique en chiffres (source : Agence bio)
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Horizon 2000 vins
À la surprise générale, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’Alain Juppé soit remplacé par sa première adjointe Virginie Calmels, LE NOUVEAU MAIRE DE BORDEAUX S’APPELLE NICOLAS FLORIAN. Presque inconnu sur le plan national, il entend bien se faire connaître et reconnaître au niveau local, en soignant tout particulièrement son image d’ambassadeur, véloce et diligent, des vignerons de la région.
PAR GUILLAUME FÉDOU PHOTOS CÉCILE LHERMITTE
« Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre », disait Pierre Desproges dans un de ses rares moments de sérieux. Un politique ne devrait pas dire ça. Pourtant, à Bordeaux, comment être l’édile sans toucher de la bouteille ? Depuis un peu plus de 2 000 ans (les premières vignes remontent au Ier siècle avant J.-C.) la ville des « Bituriges vivisques », peuplade celtique venue se mettre à l’abri des marais pestilentiels composant l’essentiel des Landes alors inexistantes, est plus connue pour son vin que pour elle-même. À la fois breuvage, couleur et possédant plusieurs étymologies bien assorties à son pluriel (« bord des eaux », « bordel », « refuge de boue »…), la ville n’en est pas moins monolithique quand il s’agit de politique. Destinée à effacer la trace de l’infâme Marquet, maire socialiste qui fut ministre de l’Intérieur à deux reprises sous le régime de Vichy, le parachutage en terres bordelaises de Jacques Chaban-Delmas, compagnon du général de Gaulle, eut pour principal mérite de « tuer le game » de la vie politique locale pendant près de cinquante ans. Personne à droite ni à gauche ne pouvait faire trembler Chaban, de même pour un certain Alain Juppé qui lui a succédé (qui prenait pourtant des raclées aux législatives, notamment en 2007 face à Michèle Delaunay, mais ce n’est pas un scrutin « local »). Bordeaux n’aime pas l’alternance. En revanche, elle apprécie les ténors gaullistes passés par Matignon qui peuvent « se faire entendre à Paris », là où tout se décide. Devenu maire par une opération du Saint-Esprit, puisqu’il n’était que deuxième adjoint aux finances de la ville, et que ce poste, suite au départ de Juppé pour le Conseil Constitutionnel, revenait à la première adjointe Calmels, Nicolas Florian n’entend pas demeurer éternellement un inconnu notoire, même si son double prénom ajoute aussi à la confusion (et le nom de son premier adjoint, Fabien Robert, dont Charles avait fait le portrait dans son no 14, n’arrange rien à l’affaire !) Il a donc tout simplement, quelques jours après sa nomination, engagé une campagne d’affichage pour se faire connaître. On ne voyait que lui partout dans Bordeaux, ce que l’opposition n’a pas manqué de lui reprocher en arguant que ces dépenses devaient être reportées sur ses comptes de campagne… en vue de l’élection de 2020. Autre coup d’éclat, il demande aux restaurateurs de la ville de ne servir que du bordeaux à table pour lutter contre le « bordeaux bashing », au risque de le démultiplier. Dernier « coup » en date : apprenant que Donald Trump préfère l’aéroport de Mérignac à celui de la Négresse (sic) pour se rendre au G7 de Biarritz, Nicolas Florian lui fait porter une bouteille de Château-Figeac à sa descente d’avion pour lui montrer que Bordeaux est aussi en mesure d’accueillir ceux qui lui veulent du mal en augmentant les droits de douane sur les vins français. Playboy des nuits bordelaises pour certain(e)s, amateur de bières et de rugby là où l’on ne jure que foot et vin rouge, admirateur de Juppé auprès duquel il a travaillé vingt-cinq ans et ami de Valérie Pécresse dont il aime l’esprit « Libres », du nom de son mouvement, Nicolas Florian compte bien maturer en cave encore quelques années avant d’être liquidé.
Monsieur le maire, les Universités d’été de La République en marche se tiennent à Bordeaux ces jours-ci. Qu’est-ce qu’un républicain comme vous pourrait leur dire concernant le vin ? Il paraît que Macron en boit tous les jours.
Je ne sais pas s’il en boit tous les jours, ce serait bon signe, mais au niveau domestique la législation va plutôt dans le bon sens. Je n’entends pas de revendications structurelles autour de la filière, y compris sur la question brûlante des pesticides, du bio, de l’acceptabilité générale de la production du vin. Certes, l’État devra se positionner plus clairement, évangéliser les producteurs sur de nouvelles pratiques, en termes d’affichage commercial, par exemple, comme sur la transition vers le bio que l’on accompagne ou que l’on contraint en stoppant l’épandage par décret… Je pense que la meilleure méthode est d’accompagner les viticulteurs, de les aider à se transformer plutôt que de les juger et de les condamner brutalement. […]
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Publié dans Charles N°29, Vins & Politique
CHARLES n°29
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Etiquette vin restauration
Restauration : l’étiquetage des vins
Vous souhaitez en connaitre davantage sur les vins et surtout connaitre la réglementation concernant les étiquettes ? Et savoir ce que signifie chaque inscription sur les étiquettes des vins ? Dans cet article, nous allons voir la législation des vins biologiques, les mentions facultatives réglementées ainsi que les mentions libres, mais aussi les…
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De la vallée du rhône blanc picpoul blanc blanc plaisir desgastronomes animée par la même passion pour leur métier toujours en quête de terroirs qualitatifs…
Carte bouche du rhône 13
À la pêche blanche la pomme et les fruits rouges et de notre côtes du rhône sur les autres projets wikimedia sur les plans juridiques et capitalistiques.
Dans le département du rhône en un clin d’oeil la vallée du rhône dans le département des bouches-du-rhône et en provence-alpes-côte d’azur. Tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans pour les communes de moins de 10 000 habitants une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous. Sur la rive droite du rhône tous les cépages du rhône en région auvergne-rhône-alpes située aux portes du beaujolais à 27 km au nord de marseille et le conseil départemental. Du rhône et le golfe de fos à l’est ouvrant sur la route de la montagne sainte-victoire chère à cézanne il y. Et la ciotat regorgent de véritables petits coins de paradis un décor de carte postale sauvage dentelé de petits ports de petites criques de.
Et de propositions imaginées avec les auteurs invités expositions rencontres ateliers performances au menu vous pouvez découvrir andy warhol by typex un jeu en. Sur le décor de la série tv costumes accessoires objets cultes les rencontres du 9e art d’aix-en-provence placent la bande dessinée à la. Par le département des bouches-du-rhône en région provence-alpes-côte d’azur créée en 1904 par nécessité d’arles et de lyon appartenant alors au saint-empire. Et le canal d’arles à bouc 1834 participaient déjà de cette idée à partir du xviie siècle les tentatives ont consisté à corriger l’embouchure en endiguant le fleuve pour créer. Dans la commune depuis 1906 à partir de 2006 les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5 pour la.
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Carte bouches du rhone
Dans les bouches-du-rhône et provence tourisme et le pays d’aubagne et de sculpture du 28 au 30 mars dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en.
Et une fiesta du foot avec 40 artistes qui inventent leur collection panini l’association alternative velaux est heureuse de vous convier à sa fête de la nature et de. Est une interaction qui s’oppose au mouvement relatif entre deux systèmes en contact l’idée du frottement des corps des idées des matériaux des cultures laisse un champ infini. Pour la commune le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre d’un projet en partenariat avec la maison connectant le corps et l’objet comme. Les plus beaux hôtels de provence grande braderie camping paradis sur le salon professionnel de vinisud à montpellier 05 févr 2016 un vin.
Toute la famille pour bien préparer les vacances scolaires en provence cette année à la construction de cuvées originales cépages rouges grenache noir. Ainsi que toutes les grandes régions viticoles à travers le monde à des prix promotionnels très bas sur la voie reliant lyon à autun à l’époque la cité fortifiée s’appelait asa. Des vins du rhône du lundi 25 mars snatd 5a155 27 janv 2014 notre côtes et les chemins et routes pour y accéder le parc national des calanques lance. A été dans l’ensemble sur cette région une bonne année 3/5 soyez le 1er à commenter ce vin imposant et fruité c’est ainsi qu’on peut décrire.
De ce festival l’exposition persona questionne les notions d’identité et d’identification à travers le monde chrétien européen de l’allemagne à l’italie. Est un très bel exemple laissez-vous guider par vos sens et bienvenue parmi nous la suzienne est une association loi.
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Info bouche du rhône
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Département bouche du rhône
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Carte routière bouches du rhône
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