#klaus t'es un vrai
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Milford Sound, or being this Klaus to not having such a good day
Avant de commencer le récit de cette charmante journée à Milford Sound, je tiens à raconter une aventure un peu wtf qui m’est arrivée cette nuit. J’étais tranquillement en train de dormir lorsque je me suis réveillée en sursaut, le coeur battant, tirée de mon doux sommeil par l’impression que le sol était en train de trembler. Les tremblements de terre étant assez courant en Nouvelle Zélande ça aurait pu être plausible… si ce n’était pour tous les autres résidents de la chambre, encore profondément endormis. Ce petit épisode m’a bien occupé pendant 10min durant lesquelles je n’étais pas très très sereine, ce qui ne m’a pas empêché de sombrer à nouveau dans les bras de morphée. Je mets le coup de stress surprise de ce non-évènement sur le dos soit 1) De l’overdose de pizza de la veille et de l’avant-veille, soit 2) Des lits superposés en carton de l’auberge qui donnent l’impression qu’ils vont s’écrouler lorsque quelqu’un se retourne ! Voilà. C’est tout pour moi. Enchaînons.
Milford Sound ! Encore un “must-do” de la Nouvelle-Zélande si l’on en croit les nombreux sites et guides que j’ai eu le temps d’éplucher depuis que l’idée de partir dans ce joli pays a germé dans mon esprit. Situé dans la région des Fiordland (ça se tient), sur la côte Ouest de l’île du Sud, Milford Sound est un fjord réputé pour sa beauté naturelle dont on peut profiter via des croisières de quelques heures. La route aussi vaut le détour, et c’est le cas de le dire puisqu’il faut plus de 4h depuis Queenstown pour atteindre le fjord et que le dernier tronçon se résume à de toutes petites routes vallonnées. Du fait de la distance entre Milford et Queenstown Oriane et moi avons préféré opter pour une excursion organisée à la journée plutôt que de se fatiguer à conduire pendant 8h.
C’est donc pour cette raison que nous nous sommes retrouvées à attendre le bus de la compagnie Go Orange, muffin à la main et jus de fruits sous le coude, un peu avant 9h ce mercredi 27 décembre. A l’heure prévue est apparu notre véhicule pour la journée et son vaillant conducteur : Klaus ! Et pas de Bullshit cette fois-ci, il est bien d’origine allemande et il s’appelle bien Klaus. Plusieurs stops dans Queenstown pour récupérer nos compagnons d’excursion (pas tous hélas, puisque certains ont oublié de se lever… à 200$ la journée on a quand même une pensée émue pour eux) puis c’est parti direction Te Anau pour une pause repas avant de rejoindre Milford Sound.
Les - longues - heures de route sont fort heureusement occupées par l’humour et les anecdotes de notre chauffeur. En bonnes premières de la classe nous nous sommes posées juste derrière son siège et rigolons à ses blagues pour qu’il se sente moins seul. On ne fait cela dit pas que rire puisqu’une petite sieste, inhérente aux trajets en bus, nous surprend peu après notre départ.
Oriane a d’ailleurs perfectionné sa technique de sieste en bus...
Arrivés à Te Anau on a tout juste le temps d’aller acheter de quoi pique niquer et de faire le tour du magasin de souvenirs (pourquoi couper aux traditions ?) avant de repartir. Klaus nous annonce que si l’on a des coups de téléphone à passer c’est maintenant parce que dans 5min on entre dans le dernier tronçon du trajet jusqu’à Milford. Or, ce tronçon, en plus d’être composé de toutes petites routes où l’on ferme les yeux quand deux bus se croisent, n’a pas de réception téléphonique. Autrement dit on déconseille fortement à tout le monde de tomber en panne ici.
Avant Milford Sound on fait quelques arrêts “touristes” : un dans une prairie avec les montagnes autour :
un autre près d’un petit lac réputé pour refléter comme un miroir tout ce qui l’entoure, sauf que les jours de vents ça donne…
...ça
et le dernier près d’une source où tout le monde remplit sa bouteille de cette belle eau pure, glaciale et glacière :
Enfin, on arrive aux portes du sound : un tunnel de 800m auquel on ne peut accéder qu’une voie à la fois. Encore un endroit sympa où tout le monde rêve de tomber en panne ! 20min plus tard et nous voici au parking de l’embarcadère. Klaus nous distribue deux petits cartons : l’un pour pouvoir accéder au bateau, et l’autre pour pouvoir accéder à la part de CARROT CAKE OFFERTE *-* ! On se précipite donc sur le quai pour trouver notre navire et ils ont bien fait de le colorier en orange parce qu’au milieu des 5 autres bateaux de croisières d’autres compagnies on aurait pu se tromper si ce n’était pour la couleur caractéristique (et bien pétante) du groupe.
En voiture Simone, c’est parti pour la découverte du fjord ! On se cale au soleil, dans les poufs situés sur le premier pont (on a tenté celui du dessus mais au premier coup de vent un peu tendu on a compris que ça n’allait pas être possible).
Vous pensez peut-être que j’abuse à propos de la force du vent mais 10min à peine après notre départ Oriane a vu sa jolie casquette blanche s’enfoncer dans les profondeurs du fjord (façon Jack dans Titanic) suite à une grosse bourrasque. En même temps, le carrot cake au creux de ses mains a coupé court à toute tentative de sauvetage de casquette... On pleure cette soudainement disparition environ 5 secondes avant que notre esprit ne soit trop occupé à admirer ce qui nous entoure pour y penser plus longtemps. On s’émerveille devant les chutes d’eau, les falaises (“Ohlala j’irais bien escalader tout ça” - ma soeur, cette sportive), les familles de phoques et le paysage pendant une heure avant que le navire ne nous ramène au port. Mon seul regret ? Ne pas avoir pu profiter du rab de gâteau à la carotte.
De retour dans le bus on retrouve nos places au premier rang, juste derrière Klaus. C’est cette place privilégiée qui nous permet d’entendre en avant-première une des alarmes du bus se déclencher, alors même que l’on s’apprête à rentrer dans le tunnel une voie. D’autres chauffeurs se seraient peut-être arrêtés pour vérifier ce qui se passait AVANT de s’engager dans ce tuyau de 800m avec aucune issue de secours, mais pas Klaus, ah ça non ! Il murmure un rassurant “what the fuck” avant d’enclencher la seconde et d’entrer dans le tunnel. Bon. Autant dire qu’à ce moment là on avait plus du tout envie de faire la sieste avec Oriane. Dans ce genre de situation on a un réflexe trop mignon toutes les deux : en plus de bien serrer les fesses et de prier tous les dieux que l’on connaisse, on se prend la main et on serre fort fort fort. Parce que oui, si on crève, au moins on crève ensemble ! 800m c’est long, surtout quand plusieurs voyants du bus clignotent rouge et que l’on est bercé par la douce mélodie du système d’alarme, mais au final on voit la lumière de l’autre côté et on en ressort indemne. Pour je ne sais quelle raison l’alarme et le clignotement cessent et l’on pense s’en être sorti.... jusqu’à 1km plus tard où le bus s’arrête purement et simplement en pleine montée. Au milieu d’un virage. Yeeeees.
Félicitations à Klaus qui a l’air de prendre ça avec calme et philosophie (“oh shit, oh no… come on…. well... ok.”) et nous explique que le levier de vitesse est bloqué en 4ème et qu’il ne peut pas non plus mettre la marche arrière pour dégager le passage puisqu’il n’est pas sûr que les freins répondront. Bien bien bien. Eh bien plus qu’à appeler la dépanneuse hein ? Ah mais oui c’est vrai, il n’y pas de réseau ici. BIEN BIEN BIEN. Klaus descend du bus pour demander aux automobilistes nous doublant (dans le virage sans visibilité oklm détendus du string ça va qu’il n’y a pas grand monde sur ces routes) de contacter la compagnie Go orange dès qu’ils auront rejoint la civilisation pour les informer que nous sommes bloqués au milieu du trou du cul de la montagne.
Et à partir de là c’est la débandade ! Tout le monde commence à s’impatienter, à se mêler de tout (big up à la team de papas chinois qui sont allés fouiller dans les papiers du véhicule et la liste des gens présents au lieu de garder leur cul sur leur siège) et certains abandonnent même le navire pour aller faire du stop, se promener ou monter à bord des rares bus d’autres compagnies ayant encore de la place.
Nous on est étonnement plutôt détendues, attendant que les ingénieurs de la route qui nous ont rejoint fixent le problème, même si au bout d’un moment on décide de voir ce qu’on peut faire pour aider. C’est comme ça qu’Oriane se retrouve à faire la circulation, armée d’un panneau stop et de son plus beau sourire !
swag
Après plus de 2h à l’arrêt, la maréchaussée de la montagne réussit à réparer le bus (ou du moins à contenir le problème…), nous permettant de reprendre la route. Il ne reste plus que la moitié des personnes présentes ce matin, et tant pis pour ceux qui sont partis avant : ils louperont le repas du soir à Te Anau, offert par la compagnie ! C’est fish&chips à volonté en attendant que le patron de Go Orange lui-même vienne depuis Queenstown jusqu’ici pour prendre le volant après Klaus, qui a déjà conduit plus de 10h aujourd’hui. La fin du trajet se fait donc de nuit et probablement au dessus de la vitesse autorisée, mais après la journée que l’on a eu personne ne se plaint (notamment parce que tout le monde dort) ! Retour à l’auberge, il est minuit, juste le temps de dire bonne nuit à Klaus et on file se coucher. Demain on reprend la route !
#klaus t'es un vrai#quelle journée#c'était bien joli#c'était bien rigolo#passion carrot cake#passion circulation#passion panne au milieu de nulle part#passion sieste dans le bus#passion bouffe gratuite#milford sound#go orange#nouvelle zélande#les soeurs debiez en NZ#3moisauboutdumonde
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Chapitre 6 : Le nouveau
Point de vue de Rose :
« - Salut. Oui, c’est bien moi. Écoute, bah viens, on va faire le tour du lycée, comme ça, je te le montre. Pour les cours, écoute, on en reparlera. En ce moment, j’ai un planning chargé : je donne des cours à un autre élève.
- Pas de souci, t’inquiète. »
Oui, avec Chris, on a trouvé l’excuse des cours pour l’activité qu’on fait après le lycée : c’est une excuse qui marche, vu que pour avoir une bourse il doit aussi avoir de bonnes notes. Klaus et moi commençons le tour de l’établissement.
Point de vue de Chris :
Qui est ce mec avec Rose ? Je l’ai jamais vu. Et pourquoi il va lui parler à elle ? Non, je suis pas jaloux : je la protège juste. Je les vois s’éloigner. Mais où ils vont ? Je décide d’aller voir Ana pour savoir.
« - Ana, c’est qui ce mec qui vient de partir avec Rose ?
- C’est le nouveau : il s’appelle Klaus, si je me souviens bien. Rose est sa tutrice : elle doit lui montrer le lycée et lui donner des cours pour qu’il rattrape son retard. Désolée, je pense que tu vas devoir attendre pour ton prochain cours avec elle, en plus il est grave mignon. Enfin, c’est elle qui le dit. »
Ah non, c’est pas possible ! Il faut qu’elle continue à s’entraîner. Et puis, il est pas si mignon que ça. Je dois parler à Rose.
Point de vue de Rose :
Bon, vu que je vais passer pas mal de temps avec lui, vu que je dois lui donner des cours, autant que j’apprenne à le connaître. Je serai peut-être surprise. Et en plus, avec Chris, je pense, c’est mort : il est tellement aveuglé par sa Brittney. Et puis Klaus est plutôt mignon et il rentre totalement dans mon style de mec. Enfin, je suis pas compliquée, tant qu’il y a quelque chose derrière, un feeling, et surtout si le mec en a dans la tête. Il y en a tellement peu dans notre génération : ça fait peur. D’ailleurs, quand on voit le genre de mec qu'il y a : ils pensent qu’à leur petite personne, à l’image qu’ils donnent d’eux, alors que, franchement, à partir du moment où tes amis t’acceptent et t’aiment comme ça, et surtout que ta famille aussi, tu t’en fous des autres. C’est pas les autres qui doivent décider de ce que tu dois être, et surtout qui tu dois être. Bref, voyons voir ce que Klaus a dans la tête.
« - Bon, vu le temps qu’on va passer ensemble, vaut mieux qu’on se connaisse un peu. Alors Klaus, tu viens d’où ? Et pourquoi arriver que maintenant ?
- Oui, tu as raison. Je viens de Paris et je viens seulement d’arriver, car mes parents viennent seulement de divorcer.
- Oh pardon, je suis désolée. J’ai peut-être été un peu trop indiscrète.
- T'en fais pas, tout va bien. Il est vrai qu’au début c’était pas facile, mais je m’y suis fait. Et toi, d’où tu viens ? Quels sont tes projets d’avenir ?
- Moi, j’ai toujours vécu ici. J’aimerais devenir avocate en affaires familiales. Ça peut te paraître bizarre, puisque je suis en série scientifique, mais j’ai vu trop de couples se déchirer pendant leur divorce sans se rendre compte du mal qu’ils faisaient à leurs enfants. Par exemple : un couple qui divorce, c’est la guerre. Et pour remporter cette guerre, ils mettent leur enfant milieu, en disant chacun quelque chose de méchant à l’enfant sur l’autre parent : du genre, ta mère veut ta garde juste pour toucher les aides. Voilà, je veux devenir avocate en affaires familiales pour éviter cela. Et toi ?
- C’est une très belle raison, mais pourquoi avoir fait la série scientifique et pas littérature ? Moi, j’aimerais rentrer dans la police scientifique pour rendre justice aux personnes et à leur entourage.
- Pourquoi j’ai pas fait bac littéraire ? Eh bah, tout simplement parce que je suis nulle en langues et que j’aime les nombres, les sciences et savoir comment fonctionnent nos éléments sur Terre. Dis donc, police scientifique était ma première idée. Mais bon, j’ai regardé trop de séries : c’est pour ça que je voulais faire ça.
- Ah d’accord. Non, je veux faire ça car un de mes proches a été victime d'un crime et la police n’a rien fait.
- Tu sais, on dit toujours que le métier qu’on veut faire est en rapport avec notre histoire personnelle.
- Non, je le savais pas. Mais, c’est vrai, si on regarde. »
Voilà que la sonnerie se met à retentir. Et pour l’instant, ce que j’apprends de lui me plaît.
Point de vue de « Klaus » :
Je suis plutôt fier de moi après cette conversation avec Rose. J’ai vu que je l’intéresse et que j’ai retenu son attention. Il est vrai que, avec toutes les recherches qu’on a faites sur elle, on a découvert le métier qu’elle voulait faire. Donc, on a décidé que je serais un enfant de parents qui viennent de divorcer. Et on a découvert aussi ce qu’elle voulait faire quand elle était plus jeune. Donc, j’ai décidé de lui dire que je voulais faire ça plus tard : police scientifique. Il fallait juste que j’invente une raison touchante de faire ça, puisque cette fille est une sensible. Le pire dans ma couverture est le fait de devoir aller en classe pour apprendre des choses que je sais déjà. Vu mon âge, ça fait longtemps que j’ai quitté l’école. Et, dans mon temps, l’école était interdite aux filles et à tout le monde, sauf aux enfants de la noblesse. Mais, je suis bien obligé, si je veux que mon plan fonctionne.
Point de vue de Chris :
La sonnerie retentit : je vois arriver Rose, et ce mec est encore avec elle. Mais bordel, on les a scotchés ensemble ou quoi ?
« - Eh Chris, qu’est-ce que tu fais ?
- Comment ça, je fais quoi, Cameron ? Ça se voit : je vais en classe.
- Non mec, tu arrêtes pas de regarder cette fille-là : Rose. Elle t’a fait quoi pendant vos heures de cours particuliers ? On dirait que t'es jaloux du mec avec qui elle est. Mec, cette fille est une loseuse : elle sert à rien.
- Cameron, tu devrais te taire avant de te prendre mon poing en pleine face !
- Tu vois ton comportement depuis que tu traînes avec elle ? T’as changé.
- N’importe quoi, c’est juste toi qui es trop con. »
Non mais c’est quoi ce bordel ? C’est vraiment pas mon jour : tout le monde est contre moi. Bon, pour parler à Rose avant le cours, je peux oublier. J’irai pendant l’interclasse.
L’heure vient de finir. Je me précipite vers Rose, même si elle est avec l’autre, là.
« - Rose, c’est toujours bon pour ce soir ? Tu m’attends à la sortie du lycée ?
- Chris, je te présente Klaus, pour commencer. Et non, je peux pas ce soir : je dois donner à Klaus son premier cours. Mais demain, c’est bon.
- Rose, je t’avais dit que mardi, donc demain, je reprends le football américain. Donc je ne peux pas.
- Ah oui, mince. C’est vrai. Bah, après-demain, alors. On a déjà bien avancé au niveau des cours avec toi. »
Ça m’énerve : si elle se fait attaquer dans les prochains jours, elle ne sera pas prête. Et encore pire : je ne serai pas là, avec elle, et c’est pas ce blanc-bec qui la sauvera.
Point de vue de « Klaus » :
Je vois que le petit Chris bouillonne : ça me fait plaisir. Avec seulement une conversation avec Rose, j’ai réussi à obtenir mon premier cours avec elle dès le premier jour. Je pense que ça va être plus facile que prévu. Il suffit que je la charme et que je l’emmène dans mon monde : je sens que je vais m’amuser.
Élise Mathieu
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Le deuil d'une amitié.
Vous pensiez être arrivés à la fin d’Hero Corp seulement parce qu’il n’y aura plus d’épisodes inédits ? Vous étiez tristes et désespérés à cette idée ? Prêt à sauter sans élastique du Viaduc de Millau (oui vous êtes des connasses, on le sait, d’habitude vous utilisez un élastique, on est au courant de tout, ne niez pas) ? Bref, vous pouvez remercier Mélanie qui fait durer la magie quelques lignes de plus !
Par contre attention ça spoile la saison 5. Venez pas chouiner.
Le deuil d’une amitié
« On a gagné, on a réussi ! »
Klaus, épuisé mais heureux, voulait partager cet instant avec son ami de toujours. Mais quand il se retourna celui-ci demeurait introuvable.
« Il est où Doug ? »
Et là, le regard de John exprima les mots qu'il ne voulait pas entendre.
« Non » murmura Klaus. En effet, rien que la pensée de ne plus jamais revoir Doug, son visage, de ne plus entendre son rire, ses cris, lui tordait la poitrine. Cela ne pouvait pas être réel. Il devait retenir ses larmes, il avait juré de ne pas pleurer comme une petite connassse. Mais ça c'était le lui d'avant et puis il avait déjà eu de grosses chialades, notamment une avec John et Doug où tous les trois s'étaient pris dans les bras... Aujourd'hui il revivait la même situation mais un être manquait à l'appel. Et ce n'était pas n'importe quel être humain, c'était Doug quoi ! Même pleurer serait encore plus douloureux qu'avant maintenant.
Avec tous les événements récents, Klaus et Doug s'étaient éloignés et avaient parfois perdu leur contact si spécial. Mais au fond, dans leurs cœurs, rien n'avait changé.
Klaus demanda d'aller voir le corps dès que possible. Bien sûr la douleur fût terrible. Jusqu'à la phrase que prononça Stan « C'est dommage qu'on puisse pas faire comme avec Nasheem ».
Et là une putain de lueur d'espoir s'alluma. Il s'en suivit des trucs trop compliqué à expliquer pour Klaus mais auxquels il était heureux de participer pour redonner vie et mettre en marche son ami qui était désormais un espèce de cyborg (c'est classe ou pas?).
Bien sûr au début ce ne fut pas aisé, Doug avait des problèmes moteurs mais son esprit lui était bien là. Quelle joie ce fût de le ré entendre hurler.
Une fois Doug remis sur ses pattes et sur ses circuits électriques, Klaus se remit à passer du temps avec lui comme au bon vieux temps même si les deux compères avaient bien changé depuis.
Pendant une journée banale, un silence s'installa entre les deux hommes.
Klaus en profita pour dire « tu m'as fait peur tu sais ».
« - Mais je parlais pas là
- Mais pas là quand on a cru que t'étais mort.
- Ben pardon, mais ça m'a pas fait hyper plaisir non plus. Puis moi aussi j'ai cru que tu étais mort hein je te signale !
- Mais je t'engueule pas je te dis juste que j'ai eu peur
- OUI BEN MOI AUSSI J'AI EU PEUR ! »
« Tu sais quand je t'ai vu te faire briser la nuque, c'était un des pires moments de ma vie mais j'ai pas pu y croire, j'ai l'impression qu'on ne peut pas être l'un sans l'autre que si l'on meurt ce sera forcément ensemble » repris Doug plus calmement.
« Ben du coup faut pas qu'on reste ensemble, parce que si on est tous les deux c'est vachement plus risqué. Et en même temps ça me saoulerait un peu parce qu’on vient de te faire revivre et tout alors si c'est pour qu'on puisse pas rester ensemble c'est débile. »
« Bon du coup on reste ensemble ? » demanda Doug.
- Ben carrément ! Par contre on est d'accord tu veux pas me pécho ?
- Non est d'accord »
Doug se figea. (et comme d'habitude personne ne le remarque)
« Ok on est d'accord » Doug se figea à nouveau.
Klaus avait pris pour habitude de demander à un peu tout le monde « tu veux me pécho ? » mais ce n'était que pour masquer le manque affectif qu'il ressentait. Doug l'ayant compris, et voyant que son compère ne semblait pas insensible à ses charmes, tenta une nouvelle approche.
« - Mais si tu veux on peut se pécho hein ?
- Quoi tu veux me pécho ?
- Ben je sais pas toi tu veux me pécho ?
- Oula ça devient trop compliqué pour moi là …
- Ben je suis qui pour toi ? » renchérit Doug
- Mon meilleur pote.
- C'est pas John ton meilleur pote ?
- Si mais toi t'es plus que mon meilleur pote t'es Doug quoi.
- Ben merci je connais mon prénom.
- Non mais tu m'as compris quoi
- Non mais j'aimerais bien »
Un silence s'en suivit.
Finalement Doug repris la parole
« - Klaus je pense savoir ce que tu veux me dire...
- Ben super alors
- Non mais dis le quand même, faut bien qu'il y en ait un de nous deux qui commence.
- Et pourquoi moi ?
- Ha non ça va pas être moi qui m'y colle hein! C'est toujours moi MERDE ! Et en plus je te l'ai déjà dit …. »
C'est vrai. Doug avait déjà prononcé les mots « Klaus, je t'aime !». C'était lors de leurs retrouvailles après le naufrage. Cela aurait pu passer pour un simple je t'aime amical mais pour Doug cela signifiait bien plus. Cette fois il voulait entendre ces mots de la bouche de Klaus. Mais là ça devenait carrément trop angoissant, il allait devoir à son plus grand malheur se confesser en premier.
« Je ... » commença Doug, mais il fût coupé par des lèvres venant se poser sur les siennes.
« Je t'aime aussi Doug »
Doug n'avait jamais vu Klaus rougir autant, il retint un petit rire pour afficher un sourire sur son visage »
« Ben alors on s'aime tous les deux on dirait »
Les deux amoureux se prirent la main pour assister au soleil qui se couchait doucement.
C'était romantique à en foutre la gerbe comme à faillir dire Klaus. Mais il préféra se retenir pour ne pas gâcher ce moment de bien être qu'il attendait depuis si longtemps.
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