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#journalisme agricole
news24fr · 2 years
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À l'été 1967, Ronald Blythe a pédalé de sa maison dans le hameau Suffolk de Debach au village voisin de Charlsfield. Là, il a écouté les voix des forgerons, des fossoyeurs, des infirmières, des cavaliers et des éleveurs de porcs. Il leur a donné des noms sur des pierres tombales et les a placés dans un village fictif. Akenfield, portrait d'une vie rurale en voie de disparition rapide, a été immédiatement acclamé comme un classique lors de sa publication en 1969.Jamais épuisé et lu et étudié dans le monde entier, Akenfield a rendu Blythe célèbre et a peut-être éclipsé les nombreux autres fruits de ses longues années d'écriture - nouvelles, poèmes, histoires, romans et, plus tard dans la vie, des essais lumineux et un superbe hebdomadaire. journal que le Church Times a publié pendant 25 ans jusqu'en 2017. Blythe, décédé à l'âge de 100 ans, est considéré par ses pairs et de nombreux lecteurs comme le meilleur écrivain contemporain de la campagne anglaise.Aînée de six enfants, Blythe est née à Acton, près de Lavenham, dans une famille d'ouvriers agricoles enracinée dans le Suffolk rural. Son nom de famille vient de la Blyth, une petite rivière du Suffolk, mais sa mère et sa famille étaient londoniennes. Sa mère, Matilda (née Elkins), infirmière, lui a transmis son amour des livres. Bien que Blythe ait quitté l'école à 14 ans, il avait déjà établi une habitude de lecture vorace - "jamais à l'intérieur, où l'on pourrait avoir quelque chose à faire", se souvient-il - qui est devenue son éducation.Son père, Albert, avait servi dans le Suffolk Regiment et combattu à Gallipoli et Blythe fut enrôlé pendant la seconde guerre mondiale. Au début de sa formation, ses supérieurs ont décidé qu'il était inapte au service - des amis disaient qu'il était incapable de blesser une mouche - et il est retourné à East Anglia pour travailler, tranquillement, comme bibliothécaire de référence à la bibliothèque de Colchester.Il s'est lié d'amitié avec des écrivains locaux, dont le poète James Turner, qui a contribué à son passage dans un cercle bohème et créatif du Suffolk qui comprenait Sir Cedric Morris, qui a enseigné à Lucian Freud et Maggi Hambling et a vécu à proximité avec son partenaire, Arthur Lett-Haines. Blythe "aspirait à être écrivain", a-t-il dit, et il a écouté et appris - inspiré par l'exemple d'amis poètes, dont Turner (le poète anonyme d'Akenfield) et WR Rodgers, sur la façon de vivre avec très peu d'argent. "C'était une sorte d'apprentissage", se souvient-il un jour.Surtout, en 1951, il rencontre l'artiste Christine Kühlenthal, épouse du peintre John Nash. Kühlenthal a encouragé son écriture et l'a défendu : Blythe a édité les programmes du festival d'Aldeburgh pour Benjamin Britten et a même fait des courses pour EM Forster, qui a fait briller le jeune homme timide. Blythe a aidé Forster à compiler un index pour la biographie de Forster de 1956 sur sa grand-tante, Marianne Thornton.Le premier roman de Blythe, inspiré de Forster, A Treasonable Growth, a été publié en 1960. Il l'a suivi en 1963 avec The Age of Illusion, une histoire sociale de la vie en Angleterre entre les deux guerres. Il gagnait de l'argent grâce au journalisme, étant « lecteur » d'éditeurs et éditant une série de classiques – dont l'un de ses héros, l'essayiste William Hazlitt – pour la Penguin English Library.Ronald Blythe chez lui dans le Suffolk en 2010. Photographie: Eamonn McCabe / The GuardianAprès un passage à Aldeburgh, rappelé dans un mémoire élégiaque et typiquement discret, The Time by the Sea (2013), il s'installe dans un cottage à Debach. Au milieu des années 1960, il se lie d'amitié avec la romancière américaine Patricia Highsmith. "Je l'admirais énormément. C'était une femme très étrange et mystérieuse. Elle était lesbienne mais en même temps elle trouvait les corps des hommes beaux », se souvient-il. Un soir, après une soirée littéraire parisienne, ils couchèrent ensemble ; il a dit à un ami qu'ils étaient tous les deux curieux "de voir comment l'autre moitié l'a fait".
Blythe a déclaré que l'idée d'Akenfield (il a pris le nom du vieil anglais "acen" pour gland) est arrivée alors qu'il parcourait les champs du Suffolk en pensant à l'anonymat de la vie de la plupart des ouvriers agricoles. Son ami Richard Mabey se souvient qu'il a été commandé par Viking comme titre principal d'une série éphémère sur la vie des villages à travers le monde.Au cours de 1967 et 1968, il a écouté les citoyens de Charsfield, recréant des voix country authentiques tout en y ajoutant sa propre poésie. Il en résulte un portrait de la « gloire et de l'amertume » de la campagne : la misère et pourtant la fierté profonde de l'ancienne vie paysanne quasi féodale, et son effacement dans les années 1960 par une seconde révolution agricole parallèlement à l'arrivée de la voiture et de la voiture. télévision.Les voix du village n'ont jamais été sentimentales à propos de la vie à la campagne, et Blythe non plus : en plus des histoires sur la fabrication de chariots de maïs, il y a eu des révélations discrètes d'inceste, et l'infirmière du district a raconté l'ancien temps où les personnes âgées étaient entassées dans des placards. Les vieux ouvriers se souvenaient de la « méchanceté » des agriculteurs qui avaient traité leurs ouvriers comme des machines parce que les grandes familles rurales livraient une quantité apparemment inépuisable de fourrage agricole.Akenfield de Ronald Blythe a été publié en 1969Les critiques enthousiastes de ce livre « exceptionnel » et « délicieux » en Grande-Bretagne se sont répandues en Amérique du Nord, où Time l'a loué, John Updike l'a adoré et Paul Newman a voulu le filmer. Mais certains historiens oraux se méfiaient du fait que Blythe n'avait pas enregistré ses conversations.Blythe a refusé une offre de film de la BBC mais a finalement accepté un pitch du directeur de théâtre Peter Hall, un autre homme du Suffolk. Blythe a écrit un nouveau synopsis inspiré du livre infilmable, et Hall a demandé aux ruraux ordinaires d'improviser des scènes sans scénario. Blythe a supervisé chaque jour le tournage et a joué un camée approprié en tant que vicaire. Près de 15 millions de personnes ont regardé Akenfield lors de sa diffusion sur London Weekend Television au début de 1975.Le prochain livre de Blythe, The View in Winter (1979), était un examen prémonitoire de la vieillesse dans une société qui ne la valorisait pas, à une époque où plus de gens que jamais l'atteignaient. Le "désastre" subi par les anciens, écrit-il, c'est que "personne ne les voit plus comme ils se voient eux-mêmes". Blythe le considérait comme son meilleur livre. Pendant qu'il l'écrivait, Kühlenthal mourut et Blythe emménagea dans l'ancienne ferme des Nash, Bottengoms, pour s'occuper du vieux Nash. Lorsque Nash mourut un an plus tard, il laissa la maison à Blythe. Là, Blythe a vécu pour le reste de sa vie, écrivant magnifiquement sur sa maison dans At the Yeoman's House (2011).Plus tard, Blythe a attiré des éloges pour ses nouvelles et ses essais, y compris une série de méditations sur le poète rural du XIXe siècle John Clare. De nombreux écrivains regroupés plus tard sous le nom d'« écrivains de la nature » devinrent ses amis, dont Mabey, Robert Macfarlane et Roger Deakin.Blythe ne s'est jamais marié, n'a jamais vécu avec personne et a gardé sa vie personnelle voilée. Interrogé par The Observer en novembre 1969, il est jugé « intensément privé ». Il n'a rien révélé dans ses écrits publiés sur ses amours avec les hommes, ni même sur son aventure d'un soir avec Highsmith.Une image tirée du film de Peter Hall sur Akenfield. Blythe a supervisé chaque jour de tournage et a joué un camée en tant que vicaire. Photographie: BFIIl était presque aussi réticent à propos de sa foi, mais son écriture était profondément imprégnée de ses croyances chrétiennes et de sa connaissance des Écritures. Il était un lecteur laïc - remplaçant les vicaires dans plusieurs paroisses - et est devenu chanoine laïc de la cathédrale St Edmundsbury, mais a refusé la possibilité de devenir prêtre.
Rowan Williams, l'ancien archevêque de Cantorbéry et admirateur de l'écriture de Blythe, pensait que Blythe utilisait l'année chrétienne des festivals comme «une toile de fond stable» pour son écriture et sa pensée, libérées par sa foi. L'écrivain Ian Collins, un bon ami de Blythe dans ses dernières années, a estimé que c'était le manque d'éducation formelle ou de «formation» de Blythe qui avait libéré sa pensée originale et son style de prose élégant.Blythe a été politiquement radical tout au long de sa vie, un électeur travailliste qui a rejoint les vigiles pour la paix à l'extérieur de St-Martin-in-the-Fields à Londres. Des amis ont été surpris lorsqu'il a accepté un CBE en 2017, à peu près au moment où il a été doucement «retraité» de la parole et de l'écriture en public alors que sa mémoire à court terme s'estompait. Lorsqu'il a atteint 100 ans, il était encore assez bien pour signer 1 500 exemplaires d'une nouvelle compilation de ses meilleures chroniques du Church Times.Les personnes âgées qui ont prospéré dans The View in Winter étaient celles, a conclu Blythe, qui ont pu préserver leur « vitalité spirituelle, une vivacité, une sorte d'énergie imaginative ». Ce credo lui a bien servi en vieillissant, bien qu'il se soit trompé sur un autre point. Les anciens, écrit-il, sont « soignés, entourés de bienveillance, et les gens s'intéressent souvent à ce qu'ils disent ; mais ils ne sont pas vraiment aimés et ils le savent ».Blythe était très aimé plus tard dans la vie. Une liste d'amis dévoués qu'il appelait ses « êtres chers » lui rendait visite quotidiennement, lui fournissait des repas chauds et s'assurait qu'il puisse vivre ses années à Bottengoms. Ronald George Blythe, écrivain, né le 6 novembre 1922 ; décédé le 14 janvier 2023
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esidwaya · 2 years
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Paténéma Oumar Ouédraogo des Editions Sidwaya : a été désigné lauréat du "Prix de la meilleure production" de la 6ème édition du Prix OFAB .
Paténéma Oumar Ouédraogo des Editions Sidwaya : a été désigné lauréat du “Prix de la meilleure production” de la 6ème édition du Prix OFAB .
Le journaliste Paténéma Oumar Ouédraogo a remporté le prix OFAB hier vendredi 21 octobre 2022. Il a été désigné lauréat du “Prix de la meilleure production” de la 6ème édition du Prix OFAB de l’excellence en journalisme sur les biotechnologies agricoles et environnementales. Patenema Oumar Ouédraogo a été distinguée grâce à son article « Insécurité alimentaire : Le niébé Bt, une alternative ».…
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citeradio-blog · 7 years
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Énergies renouvelables et journalisme agricole, entretien avec Juliette Talpin
Énergies renouvelables et journalisme agricole, entretien avec Juliette Talpin
Pendant les Assises du journalisme 2018, le Magazine des assises revient sur les thématiques des éditions précédentes et interroge les médias, en recevant des journalistes et communicants membres du club de la presse Centre-Val de Loire. 
Dans ce numéro du Magazine des Assises, nous avons reçu la directrice de l’agence Watts-New, Juliette Talpin. Nous avons débuté l’entretien en évoquant la…
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reseau-actu · 5 years
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Accusée sur Twitter par plusieurs de ses confrères d'être rémunérée par des groupes issus de l'agroalimentaire, la journaliste Emmanuelle Ducros, qui couvre le secteur agricole pour «l'Opinion», assure que c'est faux. Notre enquête montre le contraire.
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Question posée par Jean le 16/06/2019
Bonjour,
Vous posez cette question alors que la journaliste de l’Opinion, Emmanuelle Ducros, est accusée sur Twitter de faire des «ménages» pour des lobbys de l’industrie agroalimentaire, et s’en défend. Les «ménages» sont ces prestations rémunérées où les journalistes mettent le temps d’une heure ou d’une journée leur notoriété, ou leur expertise, au service d’une marque ou d’une association. Plus précisément : Emmanuelle Ducros, qui couvre notamment le secteur de l’agriculture, est accusée ici de faire des ménages pour des groupes de l’industrie agroalimentaire. Elle est, également, et ce depuis plusieurs mois au cœur d’une vive bataille sur la question du glyphosate, sur laquelle s’opposent publiquement, sur Twitter, plusieurs journalistes.
Pour résumer sommairement cet affrontement, nous avons d’un côté Elise Lucet (France 2), Tristan Waleckx (France 2) et Stéphane Foucart (le Monde) qui alertent, à travers leur travail, sur les dangers du glyphosate. Et de l’autre, Emmanuelle Ducros et Géraldine Woessner (Europe 1), qui dénoncent ces discours alarmistes sur le même sujet, alimentant selon elles une psychose irrationnelle.
Les deux camps se livrent, depuis des mois, une guerre acharnée sur Twitter. Ils s’étaient déjà affrontés en ligne après la diffusion, en janvier dernier, d’une enquête d’Envoyé spécial sur le glyphosate (CheckNews avait alors tenté de départager les deux parties). Pour illustrer cet affrontement, le Point a d’ailleurs publié la semaine dernière un article intitulé «Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros : le cauchemar d’Elise Lucet».
C’est ce papier qui a mis le feu aux poudres. Qualifiant l’article du Point de «papier dithyrambique sur le fact-checking pro-glyphosate», le journaliste de Mediapart, Karl Laske, a listé les conférences et tables rondes auxquelles la journaliste de l’Opinion a participé ces dernières années. S’étonnant que le Point n’y fasse pas référence dans son article, et affirmant que la journaliste aurait ainsi été payée par au moins un lobby pro-pesticide. Son message a, notamment, été relayé par Elise Lucet.
Une simple recherche Google permet, en effet, de constater que depuis 2016, Emmanuelle Ducros – qui a une société enregistrée à son nom depuis juin 2016 ayant pour activité le «conseil pour les affaires et autres conseils de gestion» – n’est pas seulement journaliste. Elle anime ou participe aussi à des débats, le plus souvent sur des thèmes agroalimentaires.
En octobre 2016, elle était par exemple invitée par le think tank Synopia pour modérer un débat intitulé «La dynamique citoyenne à travers la civic tech».
Le mouvement s’est, semble-t-il, accéléré ces deux dernières années. En juin 2018, la journaliste participait à une table ronde organisée à Vienne (Autriche) par la Fédération des entreprises de boulangerie. Quelques jours plus tard, Emmanuelle Ducros animait une conférence sur la protection des vignobles, intitulée : «Comment conjuguer science, conscience et efficience». Enfin, en novembre 2018, elle animait un débat sur l’exploration des politiques maritimes et littorales, organisé notamment par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Même chose en 2019 : le 5 février, elle animait la réunion annuelle de l’UIPP, le lobby national des pesticides. Treize jours plus tard, on retrouve Emmanuelle Ducros dans le Maine-et-Loire modératrice d’un débat sur la meilleure façon de rapprocher les agriculteurs des consommateurs.
La journaliste de l’Opinion a-t-elle été rémunérée pour animer certains de ces débats ? Alors qu’elle soutient que non sur les réseaux sociaux, notre enquête montre le contraire, au moins pour l’une de ses interventions. Si certaines organisations ont assuré que la journaliste avait simplement été défrayée pour animer leur débat, et que plusieurs ont refusé de répondre à nos questions, d’autres se sont montrées plus transparentes.
Un ménage pour la FEB en 2018
C’est le cas notamment de la Fédération des entreprises de boulangerie (FEB), qui organisait en Autriche en juin 2018 une table ronde intitulée «Adapter la boulangerie-pâtisserie aux attentes des consommateurs», à laquelle Emmanuelle Ducros a participé. A-t-elle été rémunérée pour cela ? Sur Twitter, la journaliste de l’Opinion a nié avec ironie : «Cocasse ! Ce n’était pas un ménage mais une participation à une table ronde. Les entreprises du secteur, lassées du journalisme de caniveau que vous incarnez, voulaient rencontrer un journaliste honnête !», a-t-elle répondu à ses accusateurs.
Contacté par CheckNews, le délégué général de la FEB, Matthieu Labbé, assure pourtant qu’il s’agissait bel et bien d’un ménage. «Si on veut faire venir les gens, il faut les payer. Elle a été défrayée pour l’avion et pour l’hôtel, et sa prestation a été rémunérée.» Également présent autour de la table ce jour-là, le journaliste spécialisé en gastronomie Franck Pinay-Rabaroust, contacté par CheckNews, assure avoir été rémunéré 1 000 euros pour ce débat, où il a pris la parole une quinzaine de minutes. Même chose pour Ducros ? «Oui, dans ces eaux-là», assure le délégué général de la FEB, qui ne se rappelait plus du montant exact au moment de notre entretien téléphonique.
Une somme confirmée par Emmanuelle Ducros, contactée par CheckNews. «J’ai été rémunérée 1 000 euros parce que c’était un week-end». Elle justifie sa présence à cette table ronde ainsi : «Le thème, c’était la transparence. On m’a demandé de m’exprimer sur ce sujet-là. Mon propos était justement d’inciter les entreprises du secteur à ouvrir leur porte, à recevoir les journalistes, à expliquer comment elles travaillent.»
Sur Twitter, le journaliste de France 2 Tristan Waleckx a également relevé que quelques mois après ce ménage, la journaliste avait reçu, à deux reprises, le président de la FEB sur le plateau de l’Opinion.
De fait, Sébastien Touflet, président de la FEB, a bien été interviewé à deux reprises par Emmanuelle Ducros, le 28 septembre et le 1er octobre 2018. Echange de bons procédés ? Ducros se défend en affirmant qu’elle n’est pas à l’origine de ces invitations. «C’était dans le cadre d’un partenariat avec l’Opinion [avec Passions Céréales, collectif d’information sur les céréales, ndlr]. Ce n’est pas moi qui ai calé l’interview, la FEB figurait simplement dans la liste de nos partenaires.» Des propos confirmés par Anne Bidoli, responsable de la communication externe de l’Opinion, en charge notamment de ce genre de partenariat pensé pour faire connaître la marque de son journal auprès des différents influenceurs ou leaders d’opinions. Elle ignorait, en revanche, qu’Emmanuelle Ducros avait été rémunérée par la FEB.
«Elle nous a bien transmis un devis»
Mais sur Twitter, la journaliste a dû se justifier de sa participation à un autre évènement, plus directement lié à la querelle qui l’oppose à ses détracteurs au sujet du glyphosate. En février 2019, la journaliste animait en effet  la réunion annuelle de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), le lobby national des pesticides. Au menu de cette journée : trois tables rondes et diverses interventions sur la question des pesticides. «Cette prestation n’a pas été rémunérée. […] Et cela n’a jamais signifié que j’adhérais à des thèses soutenues par l’organisation», se défend la journaliste de l’Opinion, en réponse aux critiques émises par plusieurs de ses confrères, estimant compliqué d’un point de vue déontologique d’écrire sur ces questions-là, tout en animant la réunion annuelle du principal lobby.
Emmanuelle Ducros a-t-elle été payée pour cette prestation ? Non, assure-t-elle. Un élément évoqué par la journaliste dans une série de tweets postée à la suite de notre entretien téléphonique mercredi, fragilise, en apparence, sa version des faits. Un enregistrement, réalisé début mars par une personne qui s’est fait passer pour Emmanuelle Ducros auprès d’un employé de l’UIPP, atteste d’un devis adressé par la journaliste. Laquelle a porté plainte pour usurpation d’identité. Contrairement à ce qu’a affirmé Emmanuelle Ducros dans son tweet, CheckNews ne s’est pas prévalu d’être en possession de cet enregistrement (et ne l’a jamais été). En revanche, le contenu de l’échange a bien été raconté à CheckNews par trois sources différentes.
Qu’entend-on dans cet enregistrement ? Une personne du service comptabilité de l’UIPP affirme qu’Emmanuelle Ducros avait fait parvenir un devis à l’entreprise suite à sa prestation lors de la réunion annuelle. Un devis d’un montant compris entre 2 000 et 3 000 euros. Soit une somme très proche de celle touchée deux ans plus tôt par Pascal Berthelot, ex-journaliste à Europe 1 et aujourd’hui animateur de débat agricole. Ce dernier avait été rémunéré 2 000 euros par l’UIPP pour animer leur réunion annuelle de 2017, comme il l’a confirmé à CheckNews.
La journaliste a-t-elle transmis un devis à l’UIPP suite à sa prestation, alors qu’elle affirme publiquement ne pas avoir touché un seul centime pour animer cette réunion ? Contactée par CheckNews, elle assure : «Je n’ai jamais envoyé de devis à l’UIPP». Mais, comme pour la FEB, Sylvain Camus, responsable de la communication de l’UIPP, dit le contraire : «Elle nous a bien transmis un devis. Puis elle a fait marche arrière, ne souhaitant plus être rémunérée. Elle n’a donc jamais été réglée.» Pourquoi avoir changé d’avis ? Relancée par CheckNews, la journaliste n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations. Mais cette «marche arrière» pourrait être liée avec le fait que plusieurs journalistes, de presse écrite ou de télé, se sont penchés sur ce sujet ces derniers mois, en contactant à chaque fois l’UIPP.
Contacté par CheckNews au sujet de la politique de l’Opinion au sujet des ménages, Nicolas Beytout, fondateur du titre, nous a répondu ceci : «Moi, j’ai une règle simple : quand je fais des ménages, je le fais pour le bénéfice exclusif de l’Opinion. Si rémunération il y a, elles vont au journal. C’est une règle qu’on essaye de faire partager au sein de notre rédaction.» Beytout estime que la participation de sa journaliste à la réunion annuelle de l’UIPP ne pose pas de problème, à partir du moment où celle-ci n’a pas été rémunérée (quand bien même elle aurait voulu l’être au départ). En revanche, le fondateur de l’Opinion affirme ne pas avoir été mis au courant concernant le ménage effectué par Emmanuel Ducros pour la FEB. En dérogation, donc, des «bonnes pratiques» du journal qu’il dit promouvoir.
Pour résumer : alors que la journaliste spécialisée sur les questions agricoles affirme publiquement n’avoir jamais réalisé de ménage pour l’agroalimentaire, notre enquête montre qu’elle a bien été rémunérée par la Fédération des entreprises de boulangerie lors d’une table ronde organisée en 2018. De plus, alors qu’elle affirmait là aussi le contraire, le responsable de la communication de l’UIPP, le lobby national des pesticides, assure que la journaliste avait bien envoyé un devis (estimé entre 2 000 et 3 000 euros) à cette organisation après avoir animé leur réunion annuelle de 2019. L’UIPP affirme qu’elle n’a finalement pas été payée pour cette prestation, à sa demande.
Robin Andraca
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campusagricolevire · 3 years
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Une évènement au Campus Agricole Tracy Vire avec la création et la parution du nouveau journal "La Minute Tracy" par la classe de 4EA. Des infos, des reportages et des jeux voila pour la ligne éditoriale Une parution mensuelle pour l instant, une édition papier disponible dans tous les lieux stratégiques du Campus et une version "en ligne" : https://www.calameo.com/read/0067097948c9ccfa75f6b Les créateurs ont donc innovés et ont répondus aux attentes de tous les lecteurs. Le prochain numéro de Janvier (N°2) est déjà en cours de rédaction nous ne manquerons pas de le partager sur nos réseaux sociaux Merci à la rédaction de la classe de 4EA et aux encadrants Madame Chuppé et Mme Vivier. Pour encourager la rédaction, il vous est possible de participer financièrement à la version papier au montant qu' il vous plaira (voir avec Mme Chuppé ou Mme Jacquelin) Merci de vos retours de lecteurs et pour vos suggestions d articles ou de reportages. Chers confrères de Ouest-France Vire, La Voix Le Bocage, La Manche Libre, L'agriculteur normand , et autre Le Monde : attention ! la concurrence arrive ;-) #laminutetracy Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation École de Journalisme Commune de Vire Normandie Vire Normandie TV Calvados Tourisme - Normandie Ouest-France Vire La Voix Le Bocage La Manche Libre (à Les Champs de Tracy) https://www.instagram.com/p/CY9rYZLrU5b/?utm_medium=tumblr
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eglise22 · 4 years
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les « Petites béatitudes » de Joseph Folliet
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Vous connaissez Les Béatitudes, une partie du Sermon sur la montagne dans l'Évangile de Matthieu (Mt 5, 3-12), on y trouve 8 Béatitudes et aussi 4 Béatitudes dans l'Évangile de Luc (Lc 6, 20-23).
Mais connaissez-vous les « Petites béatitudes » de Joseph Folliet, lyonnais devenu prêtre du Prado, bâties sur le modèle des Béatitudes des Évangiles ?
« Petites béatitudes »
Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses : ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.
Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.
Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.
Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsque on vous coupe la parole, lorsque on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre cœur.
Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.
Petite biographie de Joseph Folliet (1903-1972)
Joseph Folliet est né en 1903, à la Croix-Rousse. Son père est fabriquant de soierie. A 20 ans, il s'oriente dans ce milieu. Il est en effet reçu premier à l'Ecole de tissage. Mais sa vie bascule au même moment et prend une toute autre direction, car c'est l'époque où il s'initie à l'apostolat social avec son ami Marcel Gonin, fondateur de La Chronique sociale et l'un des promoteurs des Semaines Sociales. La politique l'intéresse tout autant que la question sociale : il s'intéresse à La Jeune République de Marc Sangnier. En 1926, il passe une licence d'histoire.
Cet homme, physiquement imposant, l'éternelle pipe à la bouche, est d'une grande activité. Il possède la rare capacité à s'interroger sur la marche du monde. C'est aussi un grand spirituel. Lors d'un voyage à Assise, il découvre le message franciscain et fonde en 1927 Les Compagnons de Saint François. Il y noue de solides amitiés notamment avec Eugène Pons. On retrouve ensuite Joseph Folliet dans les commencements de la J.O.C (Jeunesse ouvrière chrétienne), de la J.E.C (Jeunesse étudiante chrétienne) et de la J.A.C (Jeunesse agricole chrétienne). On sait aussi qu'il compose à cette époque pour ces différents mouvements de nombreuses chansons. Joseph Folliet à cette époque souhaite devenir prêtre. Il entre au séminaire de l'Institut catholique, mais Mgr Verdier le persuade de rester dans la vie laïque. Joseph Folliet effectue alors son service militaire en Tunisie où il se sensibilise aux questions de la décolonisation. Il approfondira ensuite sa réflexion en faisant des recherches théologiques sur ces questions mais aussi sur le travail forcé. Homme engagé dans la vie de la Cité au sens plein du mot, il n'est pas étonnant alors de le retrouver dans le journalisme comme rédacteur en chef de l'hebdomadaire Temps Présent. Il dirigera la Chronique Sociale de France de 1937 à 1964.
Survient la guerre. Il est fait prisonnier en 1940 mais il aura la chance d'être libéré deux ans plus tard pour raisons de santé. Il met alors sa liberté au service de la Résistance. Il participe à l'action de « Témoignage Chrétien » et s'engage dans le réseau Mitterrand des prisonniers de guerre.
Après la guerre, il fonde avec Georges Hourdin l'hebdomadaire « La Vie catholique illustrée ». Il relance les Semaines sociales de France. Cette manifestation mobilise du monde car on y aborde des sujets qui font débat à l'époque : « L'avènement des masses et les révolutions du XXe siècle » (1947) ; « Du colonialisme à la communauté humaine » (1948). Joseph Folliet coopère activement à la naissance du mouvement « Pax Christi » dont il sera le vice-président. Pendant la guerre d'Algérie, il milite pour le respect de la personne humaine. En 1962, il est nommé expert auprès du Concile Vatican II.
En 1968, son souhait de devenir prêtre se réalise, il reçoit l'ordination sacerdotale des mains de Mgr Ancel, supérieur de l'Institut du Prado auquel il appartiendra jusqu'à la fin de sa vie.
Joseph Folliet est l'auteur de 65 ouvrages dont son autobiographie « Ferme propos », publié en 1955. Il a également publié des chroniques régulières pour le quotidien La Croix.
Cet article doit tout à la documentation des dominicains.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/2XW6LIX
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1001orientations · 5 years
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[ARTICLE] Les études en Bretagne
Avec 259 lycées, 4 universités, 8 IUT et 26 grandes écoles, la Bretagne est une région où l’offre de formation foisonne ! Les lycées et les établissements d’enseignement supérieur bretons proposent une offre de formation riche, répartie sur l’ensemble du territoire régional afin de répondre aux attentes des étudiant.e.s et de leur proposer des filières de formation facilitant leur insertion professionnelle dans de nombreux domaines. Lycées, universités, IUT, grandes écoles : pour chacun, voici les liens à consulter pour t’informer !
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135 lycées accueillent près de 19 300 étudiants en BTS et CPGE (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles) dans les 4 départements bretons.  
Le site Nadoz recense quelques BTS “rares” et quelques diplômes méconnus proposés par des lycées publics et privés de la région académique Bretagne :
BTS design de produits : de l'idée à l'objet
Éolien. Un BTS dans le vent en Centre Bretagne
Un BTS Maintenance des systèmes électro-navals à     Saint-Malo
Matériels agricoles : technique et conseil dans un seul     BTS
Audiovisuel. Image et son dans le Finistère
Coiffure. Formation bac+2 “new look” à Guingamp
Le DSAA Design à bac + 4. Esthétique et fonctionnalité
Horlogerie. Le DMA ouvre en Bretagne
Mécatronique navale. Spécialisation “navire” post bac pro     dans le Finistère
Soudage. Une spécialisation niveau bac à Guingamp
La Bretagne compte également 4 campus des métiers et des qualifications (CMQ) Les CMQ sont des pôles d’excellence qui offrent à une large gamme de formations professionnelles, technologiques et générales dans un champ d’activité correspondant à un enjeu économique national ou régional soutenu par la collectivité et les entreprises. Leur objectif ? Associer un réseau de partenaires comprenant lycées, centres de formation d’apprentis, établissements d’enseignement supérieur, centres de formation continue, entreprises et laboratoires de recherche. Plus d’informations ici.
Campus des métiers et des qualifications Industries de la mer
Campus des métiers et des qualifications des technologies et usages numériques
Campus des métiers et des qualifications des techniques et technologies alimentaires
Campus bâtiment durable
A LIRE ÉGALEMENT :
Tous les BTS bretons
Les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE)
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La Bretagne compte 4 universités réparties sur plusieurs sites en Bretagne. Chacune d’elle dispose de services, d’actions ou d’informations dédiées à ton orientation. Pour chacune d’elles, voici LE lien qui te renseignera :
 Rennes 1 > L’Université de Rennes 1 compte 11 sites en Bretagne, 3 campus à Rennes et accueillent près de 30 000 étudiant.es. Cité d'art et d'histoire, réputée pour son dynamisme culturel, Rennes a misé avec succès sur le meilleur gisement d'avenir : la matière grise, dont elle a fait sa devise : “Rennes, vivre en intelligence”. Service orientation insertion entreprise de Rennes 1 (SOIE)
Rennes 2 > L’Université Rennes 2 est le plus important centre de recherche et d’enseignement supérieur en arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales de l’Ouest de la France. L’Université Rennes 2 réunit 24 000 étudiant.es, dont 3 000 en formation continue, au sein de 5 unités de formation et de recherche, en arts, lettres et communication, en langues, en sciences humaines et sociales et en activités physiques et sportives. Service universitaire d'information et d'orientation - Insertion professionnelle (SUIO-IP)
Université de Bretagne Sud (UBS) > Plurielle, entreprenante et citoyenne, l’Université Bretagne Sud rassemble 3 campus : Lorient, Vannes et Pontivy. Professionnalisante et à taille humaine, elle s’appuie sur la compétence de ses 900 personnels dont 500 enseignants et enseignants-chercheurs pour former chaque année ses membres : 9 400 étudiants. « Orientation & Insertion professionnelle » de l’UBS
Université de Bretagne Occidentale  (UBO) > Le site principal de l’UBO est à Brest, les villes de Quimper et Morlaix accueillant respectivement un pôle universitaire et un IUT. À l’UBO, il existe 131 spécialités de licences et masters, 42 licences professionnelles et 16 DUT qui accueillent près de 21000 étudiant.es. 5 écoles doctorales développent les axes de recherche suivants : Mer, Maths-STIC, Santé-agro-matière et Sciences de l'homme et de la Société. Choisir l'UBO, c'est aussi évoluer dans un environnement maritime qui offre un cadre de vie d'une grande qualité. « Liaison lycées universités » de l’UBO
A LIRE ÉGALEMENT : Toutes les Licences en Bretagne
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La Bretagne compte 8 IUT (et deux antennes)  proposant 35 DUT avec 22 spécialités portées dans les domaines dits tertiaires (gestion, commerce, logistique, carrières sociales, information) et les domaines dits secondaires (biologie, réseaux et télécommunication, mécanique, maintenance, électronique, génie civil, …).
Le site des IUT de Bretagne
Tous les DUT bretons
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Les Grandes Écoles en Bretagne ont l’ambition de contribuer au développement socio-économique de la région. Ces établissements ont des statuts très divers : des écoles internes aux universités, des écoles et instituts autonomes ou relevant de groupes nationaux implantés en Bretagne, publiques ou privées, dépendant de différents ministères. Ils accueillent près de 20 000 étudiant.es. Toutes ces écoles ont le souci de former les cadres indispensables aux entreprises et aux institutions du 21ème siècle.
Site de La Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne qui comporte une liste de toutes les grandes écoles bretonnes.
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Zoom sur les formations en environnement en Bretagne
Zoom sur les formations en journalisme en Bretagne
Les sites à consulter
Les études supérieures en Bretagne bac par bac sur Nadoz.org
Recherche thématique par formation de l’ONISEP Bretagne
La recherche avancée par type de formation, secteur ou lieu sur Nadoz.org
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antoineone · 5 years
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Au coeur de Napa Valley
Par où commencer, où finira-t-il? On m'a demandé de revoir le livre de James Conaway, Napa at Last Light. Comme un cerf dans les phares, je suis entré dans le sentier. C'est, sans aucun doute, le livre le plus controversé que j'ai jamais lu sur notre entreprise de vin bien-aimée. Parce que cette entreprise est basée sur l'agriculture et que je suis personnellement impliqué dans toute la préservation de l'agriculture depuis les années 60, ce livre compte beaucoup pour moi. Et cela nous donne encore plus d'informations sur ce que nous faisons tous dans le domaine du vin. Napa at Last Light vous fera vraiment réfléchir. James Conaway a retiré tous les arrêts, je crois, pour empêcher un éventuel train de destruction de marchandises à venir, dans cette vallée de 25 miles de long qui diminue la capacité de croissance continue expansive. Fondamentalement, il n'y a que deux façons de faire croître le tourisme agricole ... Soit arracher des vignobles pour construire plus d'éblouissement sur le fond de la vallée, soit monter les coteaux et éliminer Mère Nature de cette façon. Cependant, il faut accorder un plus grand respect à la croissance agricole de Mère Nature, dans les deux sens, afin que l'eau ne soit pas affectée négativement dans ce processus. Et ceci, mes amis, est le noeud de l'angoisse de Conaway… Assez d'angoisse, qu'il se mit à écrire cette œuvre historique très importante. Ancien boursier de Wallace Stegner à l'Université de Stanford et boursier en journalisme d'Alicia Patterson, James Conaway est l'auteur de 13 livres, dont la trilogie: Napa: The Story of an American Eden »(1990); The Far Side of Eden: New Money, Old Land, and the Battle for Napa Valley »(2002); et maintenant Napa at Last Light: America's Eden in an Age of Calamity. »2018 Frank Prial, écrit dans le New York Times, a déclaré que Conaway était un journaliste avec un sens de l'humour semblable à Saroyan et un sens du détail semblable à Balzac », ce qui l'a rendu très heureux. Ce livre est imprimé en continu depuis 1990 et les gens disent toujours à Conaway qu'ils aiment et apprennent de lui. La suite de Napa est apparue en 2002. The Far Side of Eden: Old Land, New Money and the Battle for Napa Valley était le meilleur livre de l'année du Washington Post et décrit dans la New York Times Book Review comme une histoire importante, emblématique de notre époque . " … Conaway a également écrit pour plusieurs magazines au fil des ans, dont The New York Times Magazine, Atlantic, Harper's, The New Republic, Gourmet, Smithsonian et Nat Geographic Traveler. Donc, cela prend soin de la crédibilité de James Conaway, mais pas l'épée à double tranchant, pourtant Il existe une épée à double tranchant. Laissez-moi vous expliquer… Cette épée est composée des préoccupations agricoles d'un côté et du tourisme agricole de l'autre. Le manche de cette épée est de l'eau… Tout (des gens, à la terre, aux droits d'eau, etc.) autour de cette controverse est basé de chaque côté de cette épée. L'eau est le sang de la vie et des moyens de subsistance… la poignée. L'eau est-elle vraiment si importante? Nos corps sont constitués d'eau, avec un homme adulte moyen composé d'environ 60 pour cent; les femmes adultes, en revanche, sont constituées à 55% d'eau. (Nous, les femmes, avons plus de tissus adipeux que les hommes, donc un peu moins.) L'eau est la vie, pas d'eau stérile et appelée désert. DEVIS - Page 219 L'élément commun à tous les conflits de Napa n'a été ni l'industrialisme ni le tourisme, mais l'eau. Parfois, un joueur mineur, généralement un joueur majeur, les chiens d'eau presque toutes les discussions. Ce sont les eaux de ruissellement qui ont d'abord attiré… les gens dans le monde les uns des autres, et l'utilisation de l'eau de la ville qui a accru les conflits entre plus de gens. S'enfuir d'un vignoble proposé… sur la montagne Howell a également amené Sainte-Hélène dans une mêlée, ainsi que les mécanismes réglementaires étatiques et fédéraux. Et dans… une autre épopée, l'eau a joué le rôle principal sous toutes ses formes; pureté, potentiel destructeur en cas d'inondation, ruine totale en l'absence. J'ai tellement de réflexions sur ce livre… Je veux vous laisser non seulement vous faire votre propre opinion - à cause des deux côtés présentés - mais, je ne veux pas non plus pointer du doigt dans les deux sens. Il y a des gens très crédibles (à part entière) des deux côtés de cette épée. Et même les gens du milieu, étant des organisations locales… Certains veulent le tourisme, certains veulent la préservation, certains protègent la rivière Napa. Ce que je veux, c'est simplement vous faire réfléchir sur les effets à long terme; c'est-à-dire, voulez-vous que Napa Valley devienne un Disneyland complet des vins, car il commence à être proclamé; ou, voulez-vous travailler et visiter la Napa Valley, et continuer à vous retrouver parmi les séquoias et les conifères, au-dessus du fond de la vallée et des vignes au fond de la vallée, d'une manière évolutive consciencieuse et gardée? Y aura-t-il un Kenopsia Les agriculteurs veulent garder les flancs des montagnes en parfait état, car c'est le sang vital de cette vallée; c'est-à-dire que les séquoias sont profondément enracinés et empêchent les sols de couler le long des flancs de la montagne, comme ce que nous venons de voir dans le comté de Ventura, lorsque des pluies sont arrivées et que des incendies ont laissé les sols assez lâches pour devenir des coulées de boue. Cela a eu un impact sur la qualité de l'eau. Si vous n'y croyez pas, demandez simplement à toute personne qui vit et travaille dans le comté de Ventura. La Napa Valley aura-t-elle jamais cette atmosphère effrayante et désespérée d'un endroit, qui était généralement plein de monde, mais qui est ensuite devenu abandonné et silencieux ... comme les ciné-parcs d'il y a tant d'années? Il faut environ 50 ans pour se reconstituer, une fois dépouillé.En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de ce cours d'oenologie à Dijon.
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rentscoot · 5 years
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Banyuls-sur-Mer : Emmanuelle Fradet candidate aux municipales
Une 3e liste s’est déclarée pour les élections municipales : « Ensemble autrement ! » sera conduite par Emmanuelle Fradet et son binôme Marc Marti.
« Le nom de notre liste a été mûrement réfléchi, explique Emmanuelle Fradet. Les femmes et hommes de notre groupe sont dotés de compétences et de profils différents : au final, ils représentent la diversité de Banyuls. Le mot «  ensemble  » prend donc tous son sens. Et ce d’autant plus que nous mettrons en place des mécanismes de participation citoyenne ! « . Le mot « autrement » fait, lui, référence au chemin choisi par cette liste : « Nous souhaitons engager notre village dans la voie du développement durable. Autrement dit, nous travaillerons à développer Banyuls selon les besoins présents, mais en ayant toujours à l’esprit les questions environnementales et humaines« . Situation viticole et agricole, économie, tourisme, soutien aux aînés et aux jeunes, sécurisation du village… figurent au cœur des préoccupations de la liste.
Âgés respectivement de 54 ans et 51 ans, Emmanuelle Fradet et Marc Marti sont tous deux conseillers municipaux dans l’opposition depuis 2014. Après des études supérieures et 20 ans de journalisme, Emmanuelle Fradet est aujourd’hui chargée de communication pour un syndicat au niveau national. Investie au sein d’associations culturelles et avec les parents d’élèves, elle a participé au combat pour la création du lycée d’Argelès-sur-Mer.
Marc Marti, natif de Banyuls-sur-Mer, est sous-officier du corps des sapeurs-pompiers professionnels au Service départemental d’incendie et de secours 66 : spécialisé en sécurité, sûreté publique, prévention des risques et diplômé en gestion, il aime pratiquer divers sports.
Tous deux s’engagent à être disponibles pour la ville de Banyuls : « À tout instant, un élu sera présent « .
Article Originale : Source
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https://rentscoot.fr/banyuls-sur-mer-emmanuelle-fradet-candidate-aux-municipales/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=banyuls-sur-mer-emmanuelle-fradet-candidate-aux-municipales
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bspolink1348 · 6 years
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Nouvelles lectures en BSPO (16/07/18)
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À la une : Communicator : toute la communication à l'ère digitale ! / Assaël Adary, Céline Mas et Marie-Hélène Westphalen
Cote de rangement : HD 30 .3 A 256004 / Communication
« Le livre de référence depuis plus de 20 ans pour comprendre et pratiquer la communication. Repérez les auteurs à connaître, comprenez les techniques à mettre en œuvre, découvrez les tendances à la pointe. Ce livre complet et pratique vous fournit les outils des meilleurs professionnels du secteur. Cette 8e édition évolue encore pour vous proposer des contenus inédits : les innovations technologiques et sociétales fortes qui impactent déjà les stratégies de communication de demain ; plus d'une centaine de 'case studies' récents ; l'expertise des plus talentueux professionnels et chercheurs du secteur ; des rubriques 'Focus', 'Méthode', 'Notre conseil' pour les astuces et bonnes pratiques ; des fiches métiers pour dénicher le job de vos rêves. Les + 'Communicator' : un livre connecté qui donne les clés d'un secteur en transformation : la marque, le digital, l'organisation des équipes, l'intelligence artificielle, la data... ; un partenariat avec le média online 'We are COM' pour des contenus et des cas (im)pertinents sur des sujets d'actualité ; des interviews vidéos de grands Dircom. Que vous soyez étudiant ou professionnel, vous recherchez efficacité et pertinence dans votre (futur) métier ? Le 'Communicator' vous accompagne ! » - Quatrième de couverture
Économie
Dynamic models for volatility and heavy tails : with applications to financial and economic time series / Andrew C. Harvey
Cote de rangement : HB 139 H 256005
Advances in economics and econometrics / edited by Daron Acemoglu, Manuel Arellano, Eddie Dekel
Cote de rangement : HB 139 A 256006/8 (3 vol)
General equilibrium and game theory : ten papers / Andreu Mas-Colell
Cote de rangement : HB 145 M 256011
Transitions économiques : en finir avec les alternatives dérisoires / Philippe De Leener & Marc Totté
Cote de rangement : HB 501 D 255994
Households as corporate firms : an analysis of household finance using integrated household surveys and corporate financial accounting / Krislert Samphantharak, Robert M. Townsend
Cote de rangement : HB 820 S 256009
After the crisis : reform, recovery, and growth in Europe / edited by Francesco Caselli, Mário Centeno, and José Tavares
Cote de rangement : HC 241 A 256012
Philosophie
Philosophical introductions : five approaches to communicative reason / Jürgen Habermas
Cote de rangement : B 3258 H 256003
Finance
Bitcoin and beyond : cryptocurrencies, blockchains and global governance / edited by Malcolm Campbell-Verduyn
Cote de rangement : HG 1710 B 256010
Sociologie
Œuvres / Émile Durkheim
Cote de rangement : HM 465 D 255991
Cultural studies : théories et méthodes / Maxime Cervulle, Nelly Quemener
Cote de rangement : HM 623 C 256000
Social network analysis : a handbook / John Scott
Cote de rangement : HM 741 S 256002
Éducation
Faire et dire l'évaluation : l'enseignement supérieur et la recherche conquis par la performance / sous la direction de Christine Barats, Julie Bouchard et Arielle Haakenstad
Cote de rangement : LB 14 .7 F 255993
Democracy, education, and equality : Graz-Schumpeter lectures / John E. Roemer
Cote de rangement : LC 71 R 256001
Religion
Aspects du mythe / Mircea Eliade
Cote de rangement : BL 304 E 255999
Le mythe et l'homme / Roger Caillois
Cote de rangement : BL 304 C 255998
Agriculture
La plaine : récits de travailleurs du productivisme agricole / Gatien Élie
Cote de rangement : HD 1947 E 255997
Linguistique
Correspondance, 1942-1982 / Roman Jakobson, Claude Lévi-Strauss
Cote de rangement : P 85 J 255996
Sciences politiques
Le marché de la démocratie participative / Alice Mazeaud, Magali Nonjon
Cote de rangement : JN 2916 M 255995
Sciences sociales
En immersion : pratiques intensives du terrain en journalisme, littérature et sciences sociales / sous la direction de Pierre Leroux et Erik Neveu
Cote de rangement : H 61 E 255992
Tous ces ouvrages sont exposés sur le présentoir des nouveautés de la BSPO. Ceux-ci pourront être empruntés à domicile à partir du 30 juillet 2018.
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jeanpauldenanot · 6 years
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Solidarité totale avec les journalistes
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Le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution ferme sur la protection des journalistes en Europe, ce dont les membres de la délégation socialiste française se félicitent. Cinq journalistes ont été assassinés en Europe ces dix dernières années. C’est une menace dangereuse pour nos démocraties, car le travail de la presse est indispensable, d’autant plus quand il s’agit d’enquêter sur les scandales de fraude fiscale et de corruption.
Qu’il s’agisse des journalistes d’investigation Jan Kuciak en Slovaquie ou Daphne Caruana Galizia à Malte, l’Europe doit agir contre les forces, mafieuses et politiques, qui menacent la liberté de la presse, en garantissant la protection des journalistes et des lanceurs d’alerte.
Notre résolution demande à la Commission européenne une Directive horizontale pour une protection efficace et complète de ces derniers ainsi qu’un dispositif de soutien financier au journalisme d’investigation indépendant. Si l’Union européenne veut être crédible quand elle dénonce le traitement des journalistes à l’extérieur de l’Union européenne, et notamment en Turquie, elle se doit d’être irréprochable en son sein.
Avant sa mort, Jan Kuciak travaillait à un article sur un possible détournement des subventions agricoles européennes par un groupe mafieux italien. Des responsables gouvernementaux, proches de politiciens slovaques, étaient cités. Au vu de ces allégations, nous demandons une enquête approfondie, avec le concours d’Europol. La lutte contre la corruption et la fraude en Europe est une absolue priorité. L’OLAF, la Cour des comptes européenne et la commission spéciale TAX 3 doivent se saisir de cette situation.
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aurialiej · 6 years
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Compte-rendu des interventions de la conférence Data Literacy 2017
(Compte-rendu établi à partir des notes collaboratives)
Résumé : 
Emmanuel Didier, sociologue, chercheur à l'EHESS et professeur à l'ENSAE a fait un rappel historique de la récolte des données et de la façon dont la population non experte a pris part à cette collecte, demandée par l’État, mais l’a ensuite utilisé à ses propres fins. 
Amelia McNamara, professeure assistante de statistiques et science des données au Smith College de Northampton (Etats-Unis), s'est intéressée à la façon dont nous nous référons aux données (rôle du logiciel, expérience d'enseignement) et comment nous pouvons mettre en capacité les non-experts dans le domaine des statistiques. 
Heather Krause, Data-Scientist et fondatrice de Datassist (un service pour aider à mettre en histoire des données), pense que pour rendre utiles et accessibles à divers publics des analyses de données qui peuvent être complexes, il faut qu’elles soient exprimées en termes simples et compréhensibles et qu’elles soient visuellement attractives. 
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La récolte de données en très grand nombre (ce que l’on appelle le « big data » de nos jours) n’est pas une nouveauté, elle existe depuis le début du XIXe siècle, a rappelé Emmanuel Didier. Elle n’est pas sans lien avec l’apparition du rôle prévisionnel des statistiques, arrivée à la fin du XVIIIe siècle. L'argument "avalanche de données" est même un argument récurrent dans l'histoire : on entendait déjà cette expression au XIXème siècle, lorsque l'on a automatisé la lecture des cartes perforées. De tout temps, la donnée a été partout, seul le référentiel propre à chaque époque a changé. C’est pourquoi, l’articulation entre savoirs experts et savoirs profanes a toujours été essentielle : on ne peut pas limiter le travail de ces données à un petit nombre d'experts. 
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Par exemple, dans le milieu rural des Etats-Unis du XIXe siècle, un journaliste a demandé aux fermiers de faire une estimation de la production agricole autour d'eux, afin d'avoir des arguments pour pouvoir vendre au plus juste prix leur production (évaluation de la production moyenne globale). Les fermiers ont mené eux-mêmes une enquête d'estimation, qui a ensuite été publiée dans le journal. Les fermiers ont donc produit des données pour l'État, mais aussi pour eux-mêmes. Un siècle plus tard en 1929, au moment du New Deal, alors que les Etats-Unis avaient la volonté de relancer l'économie via l’investissement étatique, les ministères ont eu besoin de statisticiens pour analyser la société. Le gouvernement a financé des projets statistiques et embauché deux types de personnes : des enquêteurs (personnes qui savaient lire et qui connaissaient les questions booléennes (O/N) et des tabulateurs (pour compiler les donner sous forme de tableau et agréger les statistiques). Au minimum 2.500.000 emplois ont été créés à cette époque, dont de nombreuses femmes pour les postes de tabulateurs. Plus près de chez nous, est apparue dans les années 90 en France, la "politique du chiffre", notamment dans la police. En fixant des objectifs à atteindre, a débuté la statistisation de la police. 
Dans chacun des cas, l’articulation de la participation profane avec l'expertise se pose et à chaque époque, ces deux mondes s'articulent de façon différente. La participation profane a en tout cas toujours des compétences utiles, réparties dans la population, autres que celles des experts. 
Par ailleurs, ces données et statistiques peuvent être également utiliser par les citoyens à d’autres fins, c’est ce qu’Emmanuel Didier, Isabelle Bruno et Julien Prévieux, ont appelé le statactivisme, mot valise formé de « stat » pour statistique et « activisme ». En partant du constat que les « statistiques nous gouvernent, qu’elles mettent en nombres le réel et maquillent les choix politiques en vérités nimbées d’une aura mathématique » (tableaux chiffrés, courbes, diagrammes et autres camemberts), ils ont rassemblé les contributions de sociologues, de journalistes, d’artistes et de militants, qui ont repris le principe du judo : prolonger le mouvement de l’adversaire afin de détourner sa force et la lui renvoyer en pleine face. En d’autres termes, faire de la statistique, instrument du gouvernement des grands nombres, une arme critique. Militer avec des chiffres, voilà ce qu’est le statactivisme. Mais pour cela, il est nécessaire d'avoir un objectif concret, une cause à défendre. "No issue, no data" : si il n'y a pas de problème, difficile de générer l'énergie pour avoir de la donnée. (Cette expression reprend l’expression de Noortje Suzanne Marres « No issue, no public » au sujet des déficits démocratiques après le déplacement de la politique). 
Par exemple, sur l’expulsion des personnes sans papier, le sociologue Damien de Blic a pensé qu’une façon efficace de lutter contre cette politique était d’utiliser des chiffres, notamment de connaître le cout des reconduites, chiffre qui n'avait jamais été calculé avant 2003 par les services de police, alors même qu’une « culture du résultat » était fortement mise en avant pour les justifier. Il a été cherché des données auprès de la Cour des Comptes, la police, etc. et il a estimé que le cout global de cette politique était en moyenne de 26.000€ par reconduite à la frontière (pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire cet article « Quantifier contre les chiffres ? Une estimation du coût des expulsions des sans-papiers ».) 
Le statactivisme, ce sont donc des individus concernés, des militants, qui, pour défendre leur cause, ont besoin de data et s'allient souvent à des experts pour les appuyer dans leur démarche. Cela permet de faire 2 choses : 1) amasser et centraliser des data existantes ; 2) en produire de nouvelles. La plupart du temps, ces chiffres permettent de s'opposer à d'autres données (souvent élaborées par des institutionnels). 
Amelia McNamara, professeure assistante de statistiques et science des données au Smith College de Northampton (Etats-Unis), s'intéresse à la façon dont nous nous référons aux données (rôle du logiciel, expérience d'enseignement) et comment nous pouvons habiliter les novices dans les statistiques. Elle regrette le manque de recherche sur la science des données en tant que science. Elle pense que nous devrions étudier ce qui fonctionne pour les statistiques et pour la science des données (pour les personnes qui apprennent et les personnes qui font de la science des données). Elle a créé une formation intitulée « Introduction à la science des données », qui a donné lieu à la publication d’un document de 400 pages. 
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Le Smith College, où elle enseigne, offre par ailleurs de nombreux cours liés aux données : communiquer avec des données, analyse visuelle, journalisme de données, apprentissage automatique. 
Elle focalise ses recherches sur les moyens de faciliter l'analyse des données par les gens, et en particulier les enseignants et les étudiants, et la compréhension des résultats de ces analyses. Selon elle, cela doit être à la fois accessible (sur de nombreux systèmes d'exploitation), facile à démarrer, flexible et interactif. Elle cite par exemple le projet CODAP, un outil d’analyse des données gratuit, conçu comme une plateforme Web pour les développeurs et comme une application pour les élèves du collège et du lycée. 
Elle cite également l'initiative DataFest, une sorte de hackathon pendant lequel des groupes d'étudiants de premier cycle travaillent sur un ensemble de données qu'ils n'ont jamais vu auparavant, pour trouver et partager un sens dans un ensemble de données volumineux, riche et complexe. Le ASA DataFest (événement organisé par l’American Statistical Association) est de plus en plus populaire et se répand dans tous les Etats-Unis et même en Allemagne. 
Il faut toujours garder à l'esprit que le choix que nous faisons dans la façon dont nous concevons les outils et la façon dont nous enseignons aux étudiants a un impact réel. Il faut donc comprendre comment les gens pensent et conceptualisent les données, et avoir à l’esprit l'impact que les outils et les programmes peuvent avoir sur les étudiants. Amelia McNamara a également écrit avec Aran Lunzer un essai sur les histogrammes, en voyant l’énorme fossé entre l’apprentissage des outils et leur utilisation. 
Dans le prolongement, Heather Krause, Data-Scientist et fondatrice de Datassist (un service pour aider à mettre en histoire des données), pense que pour rendre utiles et accessibles à divers publics des analyses de données qui peuvent être complexes, il faut qu’elles soient exprimées en termes simples et compréhensibles et qu’elles soient visuellement belles. 
Mais la première chose à faire est de rendre les gens vraiment excités par l’utilisation des données et donc créer des endorphines (comme lorsqu’on le fait du sport). Ensuite, il faut créer des gains immédiats pour les gens. La raison d’utiliser des données est essentielle et une fois de plus, nous retrouvons l’idée de « No issue, no Data ». Mais rendre les données intéressantes à ceux qui ont en besoin est aussi un des vrais enjeux de l’utilisation des données. Par ailleurs, être à l’aise avec les données, savoir les utiliser peut donner un vrai sentiment de puissance ! C’est pourquoi la question de l’empowerment est également importante quand il est question de manipuler des données. 
Mais il faut avoir un point de vue éthique et critique. Il y a une grande recherche de certitude à travers les données, mais les données ne peuvent pas la fournir. Le travail d’Heather Krause n'est pas de fournir une certitude, mais d’aider les gens à comprendre les types de données avec lesquelles ils travaillent.
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reseau-actu · 6 years
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Le 21 mars 2018, Nature a publié une lettre des journalistes français Stéphane Foucart et Stéphane Horel, « Risks associated with glyphosate weedkiller resurface » (les risques associés à l’herbicide glyphosate refont surface » (Nature 555, 443). Cela s’est produit peu après la session inaugurale d’une Commission spéciale du Parlement Européen sur la procédure d’autorisation de l’Union pour les pesticides. Simple coïncidence ou coïncidence planifiée ?
DES JOURNALISTES NOTOIREMENT ACTIVISTES
Les auteurs sont connus pour leurs reportages activistes dans Le Monde contre, en particulier, les OGM et les pesticides ; ils ont acquis une certaine notoriété pour une série d’articles sur les « Monsanto Papers » – en bref, l’importation en France et dans l’Union Européenne des « articles d’investigation » de l’US Right to Know [une entité qui milite en principe pour l’étiquetage des OGM et fonctionne en pratique comme porte-voix et porte-flingue du biobusiness]. Ils ont en fait eu beaucoup de succès dans la mesure où le Parlement Européen a décidé, en grande partie sur la base de leurs écrits, de créer une commission spéciale sur la procédure d’autorisation de l’Union pour les pesticides (toujours en cours) ; et le débat sur le glyphosate est fortement pollué par ce qui équivaut à de fausses nouvelles.
Ils ont également remporté deux prix, le Grand Prix Varenne en décembre 2017 et le Prix de la Presse Européenne dans la catégorie journalisme d’enquête en mars 2018. Il y a une triste ironie dans tout cela. Tous deux sont friands des arguments les mieux illustrés par Stéphane Horel – une ancienne collaboratrice de Corporate Europe Observatory – sur son compte Twitter : « lobbywatcher for Le Monde, chasseuse de conflits d’intérêts… » Les deux jurys de prix (7 et 5 membres, respectivement) comprenaient un membre du personnel du Monde. Foucart et Horel ont accepté avec reconnaissance les prix… Personne n’est parfait…
NOTRE LETTRE N’EST PAS ACCEPTÉE
Nature n’est pas parfait non plus. La pertinence de la lettre de Foucart-Horel dans Nature est au mieux discutable. Marcel Kuntz et moi avons donc proposé une autre lettre au journal :
« La lettre de Foucart-Horel n’apporte aucune preuve de risque.
Lors de la dernière série d’évaluations, il a été établi que le glyphosate ne présentait aucun risque pour la santé à des doses pertinentes pour l’homme par : la réunion conjointe FAO/OMS sur les résidus de pesticides (présentation) ; dans l’Union européenne, l’EFSA et l’EChA (qui évalue le danger) ; et diverses institutions en Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis d’Amérique, en France, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en République de Corée et en Suisse.
Le 9 mai 2018, le Conseil Fédéral Suisse a adopté un rapport de l’Office Fédéral de la Sécurité Alimentaire et des Affaires Vétérinaires (OSAV) et conclu que « aucune action n’est requise en matière de santé », notant que « [c]es résidus seraient dangereux pour la santé si l’on consommait par exemple 72 kg de pâtes, 655 kg de pain, 10 kg de pois chiches ou 1600 litres de vin par personne et par jour« .
La décision du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de classer le glyphosate en « cancérogène probable », comme l’acrylamide présent dans de nombreux aliments, la viande rouge ou les boissons très chaudes, est un cas unique. Bien que cela puisse être vrai, en principe, en tant qu’avertissement de danger (à distinguer du risque), il y a maintenant des preuves hors de tout doute raisonnable que la décision est truffée de conflits d’intérêts et d’inconduites.
Ironiquement, ces preuves ressortent des documents que Foucart et Horel ont lus et utilisés de manière sélective. Tout aussi ironiquement, le juge en charge des procès a estimé que les témoignages d’experts contre le Roundup (glyphosate), en particulier ceux fondés sur la détermination du CIRC, sont « fragiles » et que « la preuve que le glyphosate cause actuellement des lymphomes non hodgkiniens chez les humains aux niveaux d’exposition qu’ils connaissent actuellement est assez mince. » [Voir aussi ici.]
La science dit que le glyphosate est sûr, s’il est utilisé conformément aux instructions. Le contester exige plus que des théories chancelantes : des faits (nouveaux). »
Notre lettre a essuyé un refus poli :
« […] La concurrence pour notre espace limité est sévère, nous ne sommes donc en mesure de publier qu’un très petit nombre des nombreuses propositions que nous recevons.
Les lettres sélectionnées pour publication dépendent d’un large éventail de facteurs éditoriaux subjectifs. Ceux-ci comprennent : l’intérêt probable pour un lectorat informel et multidisciplinaire ; actualité ; la variété des champs récemment représentés dans nos colonnes ; si nous avons déjà couvert des aspects similaires d’un sujet particulier ; la nouveauté du point de vue exprimé ; chevauchement avec d’autres propositions ; et longueur de la proposition […] »
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?
Bon, d’accord…
Mais cette réponse standard soulève une question importante sur les « facteurs éditoriaux subjectifs ». Serait-ce qu’il y avait un « intérêt probable » dans une pièce de désinformation (décodée ci-dessous) et qu’il n’y en aurait pas eu, ou peu, dans une réfutation ? Serait-ce qu’une revue scientifique prestigieuse contribue activement à l’hystérie anti-glyphosate en Europe et à la guérilla contre le système réglementaire européen ?
INSINUATIONS ET RÉFÉRENCE NON PERTINENTE
Foucart et Horel ont écrit après un renvoi vers les « Monsanto Papers » agrémenté d’un lien vers le site web de l’USRTK :
« […] Nous estimons que nos découvertes et celles d’autres (N. Ghisi et al., Chemosphere 145, 42-54; 2016) justifient des inquiétudes quant à l’expertise utilisée par les organismes de réglementation pour évaluer l’innocuité du glyphosate. »
C’est une insinuation. Une insinuation absurde : la référence Ghisi,« Does exposure to glyphosate lead to an increase in the micronuclei frequency? A systematic and meta-analytic review » (l’exposition au glyphosate conduit-elle à une augmentation de la fréquence des micronoyaux ? Une revue systématique et méta-analytique) n’étaye pas l’affirmation.
En outre, elle passe en revue la recherche, en grande partie de la littérature grise, qui a utilisé des doses de glyphosate aussi élevées que 19.800 mg/L ou mg/kg sur des mammifères, des non mammifères et même des plantes. La dose la plus faible sur des mammifères (6 + 6 Swiss mice) était de 30 mg/kg, c’est-à-dire 60 fois la dose journalière admissible européenne (DJA) révisée.
LA PLANIFICATION D’UNE RÉPONSE ÉVENTUELLE EST UNE ADMISSION DE FAUTE ET DE CULPABILITÉ
Foucart et Horel ont en outre écrit :
« De ces documents, nous avons eu l’impression que les toxicologues internes de Monsanto étaient préoccupés par l’évaluation à venir de leur produit phare par le Centre International de Recherche sur le Cancer, et qu’ils avaient anticipé le résultat avant que l’agence classe le produit en « cancérogène probable pour l’homme » en mars 2015. En 1999, la société avait commandé une expertise externe confidentielle de la preuve, qui suggérait que le glyphosate était mutagène. »
Monsanto avait en effet « anticipé le résultat »… avec un plan de communication pour parer à l’éventualité, comme toute entreprise responsable le ferait, particulièrement dans un contexte d’hostilité envers elle-même et ses produits. Mais du point de vue des activistes, c’est une preuve d’admission d’une faute faute et de la culpabilité. Les lecteurs sont même incités à croire que Monsanto a anticipé le fiasco du CIRC 16 ans à l’avance (en bref, qu’il savait depuis toujours qu’il y avait des préoccupations relatives à la santé).
Cette suggestion tordue n’est bien sûr pas nouvelle. Mais il est étrange de la trouver dans une revue scientifique.
De plus, il n’y a pas d’« expertise externe confidentielle… ». Un relecteur expérimenté et impartial aurait sans doute remarqué que cette affirmation n’est étayée par aucune référence. Le fait est que James M. Parry, professeur à l’Université de Swansea (Pays de Galles), a été invité à évaluer un ensemble d’études fournies par Monsanto. Ses deux papiers étaient confus et de piètre qualité.
Ils n’ont certainement pas « suggér[é] que le glyphosate était mutagène ». Le « meilleur » passage à picorer serait : « Sur la base de l’étude de Lioi et al (1998a, 1998b), je conclus que le glyphosate est un clastogène potentiel in vitro. » Mais les « questions clés » posées par Parry dans son deuxième document commencent par :« Le glyphosate est-il un clastogène in vitro ? Les études positives de Lioi et al (1998a, 1998b) peuvent-elles être reproduites ? »
TENTATIVE DE DISCRÉDITER L’ÉTUDE AHS (ANDREOTTI ET AL.)
Qui a ajouté les références dans le dernier paragraphe ?
« En 2016, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a déclaré que les preuves sur la cancérogénicité du glyphosate chez l’homme étaient « très limitées »(voir go.nature.com/2tjuq1i), en partie sur la base d’une vaste étude prospective, l’étude sur la santé en milieu agricole (AHS [Agricultural Health Study]; voir aussi G. Andreotti et al., J. Natl Cancer Inst., http ://dx.doi.org/10.1093/jnci/djx233, 2017). Pourtant, l’épidémiologiste en chef de Monsanto a écrit dans un rapport interne en 1997 que le protocole de l’AHS rendait inexactes les estimations de l’exposition aux pesticides, masquant potentiellement les associations entre l’exposition et la maladie. »
Le premier lien mène à une lettre datée du 13 janvier 2016 du directeur exécutif de l’EFSA, Bernhard Url ; c’est la réponse à la lettre grotesque du 27 novembre 2015, par laquelle Christopher Portier et plus de 90 autres signataires – y compris, incidemment, la prochaine directrice du CIRC, Elisabete Weiderpass – ont exhorté le Commissaire Européen Vytenis Andriukaitis à rejeter l’évaluation du glyphosate de l’EFSA. Il est plutôt surprenant qu’une revue scientifique de haut niveau accepte une référence secondaire au lieu d’un lien vers le document princeps.
En outre, la citation pertinente complète est la suivante :
« Contrairement à l’évaluation par le CIRC des études épidémiologiques comme étant des preuves limitées, les experts de l’UE ont conclu que les preuves humaines sont très limitées et, par conséquent, insuffisantes pour le classement selon les critères CLP. Il y a une opinion minoritaire (un État membre de l’UE) […] »
Foucart et Horel n’ont pas choisi de picorer « insuffisantes pour le classement selon les critères CLP », ou d’ailleurs un libellé plus fort encore du rapport d’évaluation de l’EFSA comme : « le glyphosate est peu susceptible [unlikely to] de présenter un danger cancérogène pour les humains et les preuves n’étayent pas un classement s’agissant de son potentiel cancérogène conformément au règlement (CE) n ° 1272/2008. »
Qu’est-ce qu’un lecteur peu familier avec la question retirera de leur texte ? Que l’article d’Andreotti et al., 2017, fournit des preuves « très limitées », en d’autres termes qu’il ne vaut rien. Ceci est clairement suggéré par la dernière phrase.
Encore une fois Monsanto aurait condamné l’article d’Andreotti et al. 20 ans à l’avance !
Notez également que l’article d’Andreotti et al. est postérieur à l’évaluation de l’EFSA et que les résultats antérieurs de l’étude AHS (De Roos et al., 2005) n’étaient qu’un élément parmi des dizaines, voire des centaines, utilisés par l’EFSA. Et aussi par le CIRC… Par conséquent, si l’évaluation de l’EFSA devait être jugée non valable en raison d’une déclaration de Monsanto de 1997, le classement du CIRC devrait l’être également  !
Et, bien sûr, il n’y a encore une fois aucune référence. Ce que l’on appelle ici un « rapport interne » est une pièce jointe à un courriel interne, qui donne quelques « réflexions préliminaires » à un sous-comité des communications :
« Lors de votre dernière réunion, vous m’avez demand�� de fournir quelques réflexions sur l’épidémiologie et l’étude sur la santé en milieu agricole (AHS) que vous pourriez utiliser pour créer des messages positifs. Veuillez trouver ci-joint quelques réflexions préliminaires. »
En outre, ce document est clairement marqué comme un « projet ». La simple honnêteté intellectuelle exigerait que l’on reconnaisse qu’un tel document n’apporte aucune preuve au-delà de sa simple existence.
Ce projet a été produit à un moment où les organismes de recherche en santé étaient encore en train de recruter pour l’AHS. En bref, il est tout simplement présomptueux d’affirmer que John Acquavella aurait fait des déclarations accablantes sur un protocole qui était alors en grande partie inconnu, en exposant les limites de l’AHS « par comparaison avec l’étude hypothétique idéale ».
Et, plutôt que de signaler le risque de « masqu[er] potentiellement les associations entre l’exposition et la maladie», il était évidemment préoccupé par les éventuels faux positifs :
« Une classification de l’exposition inexacte […] peut également créer des associations de maladies et d’expositions erronées. Dans une étude de cette taille, il y aura des constatations erronées d’exposition-maladie, peut-être beaucoup, dues à une mauvaise classification de l’exposition. »
NOUS SOMMES MENÉS EN BATEAU
Avec la publication de la lettre de Foucart-Horel, Nature a exposé la quantité de désinformation et le niveau de distorsion des faits qui peuvent se retrouver dans trois paragraphes de texte activiste. Sa non-acceptation de notre lettre, à son tour, aura permis un décodage au-delà des six paragraphes que nous avons proposés à la revue.
Le verdict est cinglant, en particulier pour le Parlement Européen qui a agi et agit encore en grande partie sur la base de telles fausses nouvelles, bien qu’elles aient été décodées auparavant.
Comprendra-t-il qu’il a été mené en bateau ?
Ce texte a paru, en anglais, sur Genetic Literacy Project sous le titre : « Viewpoint: Questioning Nature’s publication of anti-glyphosate letter ».
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christec · 7 years
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Congrès Big Data Paris 2018 : en route vers la 4ème dimension ! #ChrisTec #Paris Le sommet le plus influent de la scène Big Data hexagonale invitera les figures les plus emblématiques de la filière pour 2 jours d’immersion dans le futur de l’entreprise data-driven ! Au programme : des talks inspirants, des ateliers et retours d’expérience inédits d’hommes et de femmes visionnaires, fleurons de l’économie internationale, qui réinventent jour après jour les codes et usages de la data au sein de leurs organisations. 7ème édition :  vers une culture de la donnée partagée pour tous De la construction d’une architecture solide et agile, au déploiement d’une culture data partagée par tous, la révolution data pousse les organisations à se réinventer dans une logique de Test & Learn permanente en investissant massivement dans les plateformes self-service ! Les thématiques phares du congrès Fast Data : l’organisation à l’heure du temps réel ! Comment Kafka apporte le streaming au Big Data Comment Alstom tire parti du cognitive search pour extraire la valeur des données de l’entreprise en temps réel Connaissance client 360° et proposition d’offres en temps réel pour revaloriser les ventes de voiture Prédiction du rendement et de la qualité du blé : valorisation du Big Data agricole Les technologies de l’Intelligence Artificielle & du Machine Learning appliquées au Big Data IA et Machine Learning appliqués au Big Data Mise en qualité de la donnée grâce au Machine Learning Tour d’horizon des technologies disponibles en open source Big Data, Data science et Machine Learning au service du Crowdlending Data Literacy : vers une démocratisation des données au service des métiers Gouvernance des données pour la fiabilité du Big Data Démocratiser l’accès à la donnée et faciliter les échanges IT/Métiers Fin de l’usine à POCs : l’avènement de l’approche use-case driven ? Quand les Big Data transforment le journalisme ; plongez au cœur des technologies derrière les Paradise Papers Évolution règlementaire : RGPD : DERNIÈRE LIGNE DROITE ! Le pré-programme peut être consulté ici. 12 & 13 mars 2018, Palais des Congrès, PARIS Catégorie actualité:  Conférences - Salons big data Image actualité AMP:  #Paris
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eglise22 · 4 years
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les « Petites béatitudes » de Joseph Folliet
Vous connaissez Les Béatitudes, une partie du Sermon sur la montagne dans l'Évangile de Matthieu (Mt 5, 3-12), on y trouve 8 Béatitudes et aussi 4 Béatitudes dans l'Évangile de Luc (Lc 6, 20-23).
Mais connaissez-vous les « Petites béatitudes » de Joseph Folliet, lyonnais devenu prêtre du Prado, bâties sur le modèle des Béatitudes des Évangiles ?
« Petites béatitudes »
Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes : ils n'ont pas fini de s'amuser.
Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d'une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.
Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d'excuses : ils deviendront sages.
Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.
Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.
Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.
Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d'autrui même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.
Bienheureux ceux qui pensent avant d'agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.
Heureux êtes-vous si vous savez vous taire et sourire même lorsque on vous coupe la parole, lorsque on vous contredit ou qu'on vous marche sur les pieds : l'Evangile commence à pénétrer votre cœur.
Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.
Petite biographie de Joseph Folliet (1903-1972)
Joseph Folliet est né en 1903, à la Croix-Rousse. Son père est fabriquant de soierie. A 20 ans, il s'oriente dans ce milieu. Il est en effet reçu premier à l'Ecole de tissage. Mais sa vie bascule au même moment et prend une toute autre direction, car c'est l'époque où il s'initie à l'apostolat social avec son ami Marcel Gonin, fondateur de La Chronique sociale et l'un des promoteurs des Semaines Sociales. La politique l'intéresse tout autant que la question sociale : il s'intéresse à La Jeune République de Marc Sangnier. En 1926, il passe une licence d'histoire.
Cet homme, physiquement imposant, l'éternelle pipe à la bouche, est d'une grande activité. Il possède la rare capacité à s'interroger sur la marche du monde. C'est aussi un grand spirituel. Lors d'un voyage à Assise, il découvre le message franciscain et fonde en 1927 Les Compagnons de Saint François. Il y noue de solides amitiés notamment avec Eugène Pons. On retrouve ensuite Joseph Folliet dans les commencements de la J.O.C (Jeunesse ouvrière chrétienne), de la J.E.C (Jeunesse étudiante chrétienne) et de la J.A.C (Jeunesse agricole chrétienne). On sait aussi qu'il compose à cette époque pour ces différents mouvements de nombreuses chansons. Joseph Folliet à cette époque souhaite devenir prêtre. Il entre au séminaire de l'Institut catholique, mais Mgr Verdier le persuade de rester dans la vie laïque. Joseph Folliet effectue alors son service militaire en Tunisie où il se sensibilise aux questions de la décolonisation. Il approfondira ensuite sa réflexion en faisant des recherches théologiques sur ces questions mais aussi sur le travail forcé. Homme engagé dans la vie de la Cité au sens plein du mot, il n'est pas étonnant alors de le retrouver dans le journalisme comme rédacteur en chef de l'hebdomadaire Temps Présent. Il dirigera la Chronique Sociale de France de 1937 à 1964.
Survient la guerre. Il est fait prisonnier en 1940 mais il aura la chance d'être libéré deux ans plus tard pour raisons de santé. Il met alors sa liberté au service de la Résistance. Il participe à l'action de « Témoignage Chrétien » et s'engage dans le réseau Mitterrand des prisonniers de guerre.
Après la guerre, il fonde avec Georges Hourdin l'hebdomadaire « La Vie catholique illustrée ». Il relance les Semaines sociales de France. Cette manifestation mobilise du monde car on y aborde des sujets qui font débat à l'époque : « L'avènement des masses et les révolutions du XXe siècle » (1947) ; « Du colonialisme à la communauté humaine » (1948). Joseph Folliet coopère activement à la naissance du mouvement « Pax Christi » dont il sera le vice-président. Pendant la guerre d'Algérie, il milite pour le respect de la personne humaine. En 1962, il est nommé expert auprès du Concile Vatican II.
En 1968, son souhait de devenir prêtre se réalise, il reçoit l'ordination sacerdotale des mains de Mgr Ancel, supérieur de l'Institut du Prado auquel il appartiendra jusqu'à la fin de sa vie.
Joseph Folliet est l'auteur de 65 ouvrages dont son autobiographie « Ferme propos », publié en 1955. Il a également publié des chroniques régulières pour le quotidien La Croix.
Cet article doit tout à la documentation des dominicains.
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