#jeune homme en pull
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petitmonsieur1 · 9 months ago
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Damoiseau
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aiglesperch · 8 months ago
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French from Interview with the Vampire - Part I
I binged the series a week before, and to practice my French I decided to figure out the French sentences spoken in it.
If I missed anything, let me know in comments / reposts
"Seul l'impossible peut faire l'impossible" - Only the impossible can do the impossible (Lestat)
"Je suis désolé. Je m'amuse trope en privé" - I am sorry. I am having too much fun in private (Lestat)
"Ils sont toujours oublié" - They are always forgotten (Lestat)
PS - He actually says it like " Ils sont toujours..."
"Quand j'ai regardé un homme sortir un couteau de sa canne...et à pressé la lame contre le sternum de son frÚre" - When I watched a man pull a knife out of his walking stick...and pressed the blade to his brother's breast-bone. (Lestat)
PS - "Le sternum de son frĂšre" => The brother's sternum / breast-bone
"J'espùre que cela satisfait les oiseaux qui se perchent au cƓur de votre esprit" - I hope that satisfies the birds perching in your mind's core. (Lestat)
PS - "Au cƓur de votre esprit" can also mean the heart of your mind
"Fuck de mĂšre du toi aussi!" - Fuck the mother of yours (Lestat)
"Est-ce que tu lui as fait faire ça?" - Did you put her up to this? (Lestat)
"C'est une fille curieuse" - She is a curious girl (Louis)
"Quelle jeune de quatorze ans remet en question son existence?" - What fourteen-year old questions her existence? (Lestat)
"As-tu déjà recontré un adolescent?" - You ever met a teenager before? (Louis)
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alexar60 · 2 years ago
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Le musicien fantĂŽme
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L’averse me rĂ©veilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissĂšrent plutĂŽt Ă  penser qu’elle somnolait. Soudain, je rĂ©alisai une chose importante. Elle leva la tĂȘte en mĂȘme temps que moi.
Merde, le coffre !
AussitĂŽt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oubliĂ© la bĂąche de la petite carriole attachĂ©e Ă  mon vĂ©lo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idĂ©e de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris
à bicyclette. C’était aussi son idĂ©e du camping sauvage. Surtout que nous Ă©tions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut dĂ©jĂ  rempli et nos affaires trempĂ©es, je m’acharnai Ă  recouvrir la carriole. Karen rĂ©cupĂ©ra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida Ă  y voir mieux. Tout-Ă -coup un Ă©clair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanĂ©ment. En dessous, notre tente n’échappa Ă  l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  plusieurs kilomĂštres.
PĂ©trifiĂ©s par cet accident naturel, trempĂ©s, fatiguĂ©s, nous restĂąmes Ă  regarder la tente se rĂ©duire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son tĂ©lĂ©phone, il n’y avait pas de rĂ©seau. Le mien Ă©tait restĂ© Ă  cĂŽtĂ© de mon sac de couchage
dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille
 Bref, je me retrouvai perdu dans un pays Ă©tranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivĂ©s, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les Ă©paules. C’est Ă©vident !
Nous partĂźmes Ă©clairĂ©s par les lampes de nos vĂ©los. La charrette que je tirai parut lourde Ă  cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai Ă  aller moins vite que mon amie. AprĂšs quelques kilomĂštres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrĂ©e. La chance fut de notre cĂŽtĂ© car la grille n’était pas fermĂ©e.
DĂšs lors, nous pĂ©nĂ©trĂąmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires Ă©clairaient la route amenant Ă  un grand manoir. Avec ses tours sur le cĂŽtĂ©, il aurait eu sa place parmi les chĂąteaux de la Loire. Nous descendĂźmes et posĂąmes nos vĂ©los contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale Ă©tait grande ouverte. Le hall Ă©clairĂ© par un lustre semblait vide si ce n’est cet Ă©trange personnage habillĂ© d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos dĂ©boires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et rĂ©pondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hĂŽtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientĂŽt commencer.
Il nous pria de le suivre. AussitĂŽt nous entrĂąmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous Ă©tions en plein contraste avec eux. Nous Ă©tions trempĂ©s, les cheveux dĂ©goulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt Ă  capuche, Karen Ă©tait habillĂ©e d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vĂȘtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vĂȘtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hĂŽte Ă©tait dĂ©jĂ  parti. Alors, nous avançùmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pĂąleur extrĂȘme. Tout leur corps parut voilĂ©. De mĂȘme, un lĂ©ger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchĂąmes dans un silence glacial. HĂ©las, les deux seules places disponibles Ă©taient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chĂ©rie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut rĂ©primandĂ©e par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est Ă  ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffĂ©s en arriĂšre, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se dĂ©plaça en mĂȘme temps que lui. Je remarquai la prĂ©sence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son Ă©paule, et Ă  l’aide son archet, il commença Ă  jouer. DĂšs les premiĂšres notes, je fus subjuguĂ© par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, TchaĂŻkovski
Chaque mouvement Ă©tait juste et touchait le cƓur. Chaque note reflĂ©tait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tĂȘte sur mon Ă©paule tout en serrant mon bras. Elle Ă©tait fascinĂ©e par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensĂ© Ă©couter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensĂ© ressentir autant d’émotion en Ă©coutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-ĂȘtre par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les Ăąmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne rĂ©alisai pas que personne ne jouait au piano. Il Ă©tait seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrĂȘta subitement. Il Ă©carta les bras en croix avant de baisser la tĂȘte en signe de remerciement et de salut. Je me mis Ă  applaudir, accompagnĂ© par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de mĂȘme, je tournai la tĂȘte et fus stupĂ©fait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
OĂč sont-ils passĂ©s ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restĂąmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-Ă -coup immense.
Soudain, trois gros coups rĂ©sonnĂšrent, puis un rire
un rire glacial
un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla Ă  moi. Nous regardĂąmes les portes mais personne n’entra. Nous restĂąmes un long moment dans le silence Ă  attendre sans savoir quoi faire. Nous entendĂźmes un oiseau piailler. DĂšs lors, nous comprĂźmes que le jour se levait. Nous profitĂąmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les Ă©normes toiles d’araignĂ©es un peu partout dans la salle et le hall. Je dĂ©couvris la porte Ă  moitiĂ© abimĂ©e, Nous quittĂąmes le lieu qui paraissait abandonnĂ©e. D’ailleurs la majeure partie des fenĂȘtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessĂ©, nous pĂ»mes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de dĂ©clarer la perte de mes papiers suite Ă  l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda Ă  mon amie, ensuite Ă  un traducteur leur version. Il semblait horriblement embĂȘtĂ©. Il se leva discuta avec un collĂšgue, prit ma dĂ©position, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hĂŽtel restaurant.
AprÚs une douche, un peu de repos, nous descendßmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passĂ© la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller lĂ -bas. Il parait qu’il est hantĂ©.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restùmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriĂ©taire Ă©tait si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un dĂ©fi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son Ăąme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagnĂ©, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une Ăąme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son chĂąteau chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je prĂ©fĂ©rais laisser cette histoire aux lĂ©gendes du coin. D’ailleurs, Karen Ă©tait d’accord : Confirmer une histoire de fantĂŽme pouvait nous ĂȘtre nuisible ainsi qu’au fantĂŽme. DĂšs lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle Ă©tait succulente.
Alex@r60 – aoĂ»t 2023
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halebop-c-est-moi · 1 year ago
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- Dites, docteur, vous savez pourquoi l'autre il m'a chouré mon pull ? demanda Raph en entrant dans la piece.
Il s'assis à la table et passa une main dans ses cheveux; Il accrocha ses chausettes derriere les pieds de chaise. Il posa ses joues mal reveillées dans ses mains et regarda Henry, au dessus de l'evier, en train de nettoyer une de ses tasses à thé.
- Tu veux dire mon pull ? demanda-t-il en se retournant, torchon a la main.
- Ouais, ça, dit Raph se grattant la joue. Il l'a pris et il s'est enfermé dans sa chambre, elle est fermée et tout. Chuis presque sur qu'il a chourave ma couette de rechange.
- Oh c'est trĂšs probable, c'est une des couvertures les plus confortables.
- Mais pourquoi il me la prend, lĂ  ?
Henry s'intrrompis dans son geste et se retourna, sourcils froncé l'air de se demander si Raph se payait sa tete. Le jeune homme en fut un poil vexé.
- ...Eh bien pour son nid, annonça-t-il comme si c'Ă©tait l'Ă©vidence mĂȘme.
- Son nid?
- Eh bien oui.
Henry posa doucement son torchon sur son Ă©paule.
-Mais euh... C'est un Renard, pas un oiseau hein, tenta Raph avec un sourire.
Henry semblait commencer à réaliser qu'il ne se foutait pas de sa gueule.
- Tiens, nous ne t'avons jamais parlé des mutations de troisiÚme millénaire ? demanda-t-il.
Il se caressa la moustache et s'assis doucement Ă  la table, en face de Raph. Celui-ci se redressa legerement.
- Le troisiÚme millénaire c'est à partir de trois-mille, non ?
- Non, Ă  partir de deux-mille, soupira Henry.
- Et il s'est passé quoi, du coup ?
Henry plissa les yeux, et se gratta le menton. Raph s'appuya contre le dossier de son siege et tendit la main vers le paquet de pretzel de petit dejeuner : Ca, c'était sa tete de quand le docteur se préparait à se lancer dans des grandes explications, et Raph ferait mieux mettre d'etre confortable. Il enfourna un gateau dans sa bouche tandis que Henry posait ses mains sur la table.
- Alors. Dans le courant du troisieme millenaire, une mutation fut découverte chez les humains. Il est difficile de poser une date précise, car bien évidement, la science est un actes communautaire.
- Ouais, dit Raph qui ne savais pas ce que ça voulait dire.
- Elle se caractérise, vois-tu, par des facteurs d'un coté, disons, génériques, innés, et de l'autre coté comportomentals. Il existe trois classifications caractéristiques possibles, qui peuvent atteindre les humains. Les scientifiques, mes collÚgues, en ont bien évidement nommé au fur et à mesure qu'ils les ont identifié. Tu suis jusqu'ici ?
- Ouais, les humains peuvent etre séparés en trois groupe, répondit Raph en hochant la tete.
- Tout à fait. Le premier groupe, qui fut bien évidement nommé Alpha. Le second, Beta, et le troisiÚme ...
- Gamma ? sourit Raph qui avait fait grec LV3.
- Non, Omega. C'Ă©tait le dernier groupe, Raph.
- Ah d'accord.
- Ces mutations ammÚnent des... disons, des mutation physique, dit Henry en se caressant la moustache. Qui furent détaillées, et quelque peu inquiétantes quand elles ont commencé à s'exprimer dans lapopulation.
- Ah ouais ? Genre quoi, des troisieme bras ?
- Non, le coupa Henry avec une mine de daron. Encore que... Mais non. Ces mutations... disons....
- Y a vos ventilateurs qui se mettent en route, docteur.
- Je sais, Raph ! Ces mutations sont... euh... Ah, tiens : une de ces mutations a a voir avec l'emission d'odeur particulieres. L'apparition d'une glande à parfum, entre le cou et l'épaule, vois-tu. Et les odeurs sont différentes entre les trois groupes, et evidement avec ça s'est développé une sensibilité particuliere pour pouvoir identifier les odeur émises par les autres humains, ne serait-ce que pour pouvoir savoir dans quels groupe l'interlocuteur se place.
- Ouais c'est cool, mais y a quoi d'autre comme différence entre les groupes ? genre des odeurs, ça va c'est pas mega chelou, si ?
- Bon. Une des mutations les plus importantes fut la création d'une maniere alternative de se reproduire. Notamment, les individus appartenant au groupe Omega, qu'ils soient homme ou femme...
- Ou autre, fit Raph en hochant la tete.
- Ou autre, tres juste, eh bien ils peuvent tomber enceint. Par une voix alternative, parallele à la classique mais complémentaire.
Raph se releva sur son siege et ouvrit des yeux ronds.
- Ah ouais ?
- Oui. Mais , fait interessant, les Omega ne peuvent etre... euh... parents que avec des Alphas.
- Mais c'est ouf !
- Tout à fait, sourit Henry en s'appuyant contre son dossier. AprÚs, des différences comportementales ont été mises à jour : les individus alpha avaient plus tendance à deveopper des problemes de gestion des émotions, d'impulsivité, et les omega des sur-empathie. Bien sur, ce ne sont que des tendances, soyons clairs.
Raph hocha la tete, préssé d'entendre Henry continuer tout ça.
- Les individu Beta - appellation qui a fait débat en France, comme tu peux t'en douter- ont des capacité de resolutions de conflit, et de cohesion de groupe. Voilà, ce sont les différences majeurs entre les trois
- C'est ouf !
- Je ne te le fais pas dire, sourit Henry avec un sourire satisfait. Ce fut une révolution scientifique, à l'époque.
Il hocha la tete d'un air philosophe, et Raph se passa la main dans les cheveux.
- Mais du coup tout le monde dans le futur a ça ?
- Mais tout à fait ! A des degrÚs différents selon l'époque, soyons réaliste : notre ami Mattéo viens d'une époque ou ces mutations commençaient juste à se répendre dans la population, elles n'etaient pas... elles n'etaient pas puissament exprimée, dirons-nous. Alors que en 2550, tu peux etre sur que tout le monde fait parti d'un de ces groupe, sans probleme. Il est meme probable que toi- meme tu ais des tendances d'appartenance dans ton ADN.
- Wow... Mais du coup, vous vous l'etes pas ?
- Eh bien figure toi que c'est fascinant, sourit HEnry en se penchant vers lui. Je le suis, car mon créateur, mon Daddy, comme tu connais...
- Ouais je connais ouais.
- ...eh bien il était trÚs au fait des découvertes scientifiques. Il a fait des tests et s'est découvert omega. Il ne pouvait pas rendre ses créations oméga, evidement, et il a préféré, peut-etre par sentimatalise, nous donner des caractéristiques physique des alphas. Donc, malgrÚs le fait que je sois un robot, j'appartient à un de ces groupes d'humain.
- Ouais, genre un Alpha synthétique ? sourit Raph en recommencant à manger son pretzel.
- Tres exactememnt, approuva Henry avec bonhommie. Je suis affublé de chemo-senseur d'une précision atomique, par exemple.
Il s'inclina contre le dossier de sa chaise, alors que Raph machouillait son pretzel. Mains dans les cheveux, il essayait de realiser tout ce que ca voulait dire pour cette epoque deja incroyable. Puis il releva la tete d'un coup.
- Mais pourquoi il m'a piqué mon pull, du coup?
- Bah pour son nid, dit Henry comme si ca devait tout expliquer.
- Mais quoi, "son nid" ?
- Mais parce que il oublie la moitié du temps les bloqueurs que je me casse le cul à lui faire, donc apres oui, faut pas s'ettonner qu'il doivent se faire chier à construire un nid une fois tous les deux mois ! gromela Henry en indiquant la chambre de leur ami de la main.
- Des bloqueurs, mais des bloqueurs de quoi ?
- Des bloqueurs de chaleur, Raph.
Son habitude Ă  dire des choses comme si elles Ă©taient evidentes commencait Ă  bien taper sur les nerfs du jeune homme.
- Mais ca veut dire quoi , ses chaleurs ? Des chaleurs comme des chats et des chien ?! s'ecria-t-il en sortant le truc le plus con auquel il pouvait penser.
- Eh bien oui.
Le ton direct d'Henry le coupa dans son elan d'energie.
- Euh... Pardon ?
- Eh bien oui, comme les animaux. Les humains sont des animaux, Raph.
- Non mais du coup ça veut dire que là... dans sa chambre... il est...
Il savait pas trop quoi dire, alors il fit un vague geste d'aller-retours de la main. Un geste tout de meme assez facile Ă  comprendre. Henry leva les yeux au ciel.
- Oh mais qu'est ce que j'en sais, moi, oui, probablement !
- Mais mon pull !
- C'est mon pull, Raph.
- Pourquoi il le veut dans sa chambre ?!
- Parce que que c'est mon pull, il est confortable, et vu l'etat dans lequel notre ami est actuellement, il a bien le droit d'etre entouré de choses comfort.
- Mais quoi, son etat ?
- Quoi, Raph, tu penses que c'est facile de vivre des chaleurs ? D'avoir une hypersensibilité tactile pendant une semaine par moi, qui fait que la moindre texture désagréable peut l'envoyer en crise se spasme ? La physiologie de son cerveau change, Raph, ses hormones - et sa glande à odeur- font n'importe quoi, et combiné à sa fatigue extreme, car oui son corps prend l'energie de quelque part pour la transformer en chaleur, eh bien il est completement à fleur de peau ! paranoia, comportement d'auto apaisement, il est dans un état sauvage qui est extenuant ! Alors il merite bien la converture confortable de la cave, Raph.
- Ah merde... je... je savais pas...
- Oui, hein. VoilĂ .
Henry attrappa un pretzel d'un mouvement un peu trop brusque et le fourra dans sa bouche. Raph regarda ses mains. Il ne savait pas si il avait le droit de parler.
- Mais euh... y a rien pour lempecher ca ?
- Ah bah si, evidement, y a des bloqueurs ! des pillules simples, il a qu'a en prendre une par semaine ! Mais non, ce con il oublie ! Et a cause de lui, la cave est inondéee d'odeur d'Omega, et moi gmpf mpf...
La fin de sa phrase se fini en en gromellement autour d'un nouveau pretzel.
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arypurple · 2 years ago
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Yuma Mukami
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Nom: Mukami.
Prénom: Yuma.
Parents: ???
Âge: 17 ans (physiquement)
Race: Vampire (humain de naissance)
Taille: 1m90
Date de naissance: 23 juillet.
Signe astrologique: Lion.
Nourriture favorite: Cubes de sucre.
Hobbie(s): Le jardinage.
Physique: Yuma est un trÚs grand jeune homme aux cheveux marron clair. Il a habituellement les cheveux attachés dans un chignon avec une frange et quelques mÚches qui traßnent à l'arriÚre. Yuma porte habituellement une chemise blanche à col en V à manches longues avec une bordure noire vers le haut avec un pull noir. Il le porte avec un pantalon marron. Il porte également un collier et un bracelet sur son bras gauche.
CaractĂšre: La voix, le corps et l'attitude de ce Do-S rebelle sont tous grands. Il fait souvent des saccages, mais il s'endort aprĂšs s'ĂȘtre ennuyĂ©. Yuma peut toujours ĂȘtre trouvĂ© grignotant bruyamment ses cubes de sucre. Il est trĂšs sadique et brutal, et aussi trĂšs perverti et colĂ©rique. Enfant, il Ă©tait trĂšs vivant et joyeux. Parfois trop rebelle Ă  ses parents qui Ă©taient des gens religieux alors que lui ne croyait pas en Dieu. AprĂšs l'incident et son amnĂ©sie, Yuma devait devenir encore plus dur s'il voulait survivre dans la rue avec les autres membres de son gang de rĂ©bellion. Il est devenu violent, brutal et dominant avec le temps. Yuma ne se gĂȘne pas de consommer le corps complet de sa victime en mĂȘme temps que le sang et cela a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© comme la principale raison de sa force physique supĂ©rieure Ă  la moyenne des vampires impurs.
Histoire: Enfant, Yuma a vĂ©cu dans un petit village avec ses parents. Ses parents Ă©taient des villageois pauvres et travaillant, mais aussi trĂšs stricts et religieux qui traitaient Yuma plutĂŽt durement (comme le battre pour avoir refusĂ© de prier Dieu). Cependant, il les aimait toujours et savait qu'ils Ă©taient de bonnes personnes. En rĂ©alitĂ©, il est l'ami d'enfance de Shuu, Edgar. Il a rencontrĂ© Shuu alors qu'il Ă©tait encore humain dans une forĂȘt en pleine nuit. Ils sont vite devenus les meilleurs amis et il a enseignĂ© Ă  Shuu comment chasser, faire pousser des pommes et passer une nuit sans feu. Shuu Ă©vitait de dire Ă  Edgar qu'il Ă©tait un vampire. Quand Reiji a dĂ©couvert leur relation, il a dĂ©truit le village dans un incendie. Voulant sauver ses parents, malgrĂ© les protestations de son ami, il alla dans le feu et "mourut". Il aura cependant survĂ©cu avant de se rĂ©veiller avec ses blessures sans aucun souvenir de son passĂ©. Il est ensuite devenu disciple d'un gang de rue et leva les yeux vers le chef, Lucks. Sous un nouveau nom, Bear, Yuma vit dans la rue avec les autres. Lucks fouillait et volait de la nourriture Ă  donner Ă  tous ses partisans. Il a Ă©galement travaillĂ© comme esclave, ou ce qu'il appelle "le bĂ©tail", afin d'obtenir de l'argent pour payer la nourriture aussi. Son rĂȘve principal, dont hĂ©ritera Bear, est d'avoir un monde oĂč tout le monde est libre et Ă©gal, sans classes sociales ni lacunes. Il voulait dĂ©pouiller les politiciens corrompus et les aristocrates de leur statut afin de purifier ce monde de sa saletĂ©. Cependant, une guerre se dĂ©roulait dans le temps et des soldats ont attaquĂ© les rebelles, le groupe de Lucks. Ils ont tirĂ© sur eux et Bear / Yuma s'Ă©vanouit avant de se rĂ©veiller Ă  l'orphelinat. Il fera ensuite la connaissance de Ruki, Kou et Azusa avec qui il se lia d'amitiĂ©. Ruki, chef de la bande, dĂ©cida d'un plan pour fuir l'orphelinat. Kou dĂ©clencha un incendie pour distraire les gardes. Ils ont rĂ©ussis Ă  s'Ă©chapper, mais ont Ă©tĂ© rattrapĂ©s par les autoritĂ©s avant de se faire abattre et ramenĂ©s Ă  l'orphelinat. Karlheinz est alors apparu et a offert Ă  chacun d'entre eux, individuellement, de leur donner une seconde chance Ă  la vie en tant que vampires qui le serviront. Tous sont d'accord. Plus tard, Karlheinz donne un nouveau nom Ă  Bear. "Yuma" et lui prĂ©sente le sucre.
Bonus:
Il aime l'agriculture.
Sa nourriture détestée est le curry.
Il a sa propre ferme oĂč il cultive des carottes et des citrouilles.
Il est droitier.
Sa taille de pied est de quarante-cinq.
Ses trésors sont ses morceaux de sucre.
Chanson thĂšme: đŸŽ”
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nihiliste2 · 3 months ago
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Talking about my generation (2/2)
VoilĂ  pour nous, ĂŽ Juges TrĂšs SĂ©vĂšres, dis-je en saluant les grands arbres nus et solennels. J’explorai la maison, ce n’était pas dĂ©sagrĂ©able de m’y retrouver tout seul. L’intĂ©rieur Ă©tait dĂ©corĂ© selon les principes d’une rusticitĂ© Ă©tudiĂ©e : poutres apparentes et tomettes Ă  l’ancienne, sauf dans le salon oĂč l’on avait restaurĂ© un parquet d’époque, en chĂȘne massif. J’avais Ă©tĂ© un peu dur avec Marc. Il n’était peut-ĂȘtre pas l’ami le plus dĂ©monstratif quand le temps virait Ă  l’orage, mais si l’amitiĂ© devait ĂȘtre mesurĂ©e Ă  l’aune d’actes concrets il fallait reconnaĂźtre qu’il avait bien fait les choses. Je m’installai dans une chambre d’ami qui sentait le miel et le vernis Ă  bois. La femme de Marc avait fait installer des petits ballotins de lavande dans la salle de bain, c’était une attention vraiment louable, elle ne m’était pas destinĂ©e mais je l’accueillais comme un cadeau personnel. J’avais besoin de rĂ©confort. Une bouteille de chablis Ă©tait posĂ©e sur la table de la cuisine. Je me souvenais que Marc m’avait dit avec une certaine tension dans la voix qu’il avait quelques grands crus de bourgogne Ă  la cave, et d’autres bouteilles qui appartenaient Ă  son fils, si jamais je voulais ouvrir une bouteille c’était bien sĂ»r possible mais je devais l’appeler avant, pour ne pas descendre le stock de sa progĂ©niture, et Ă©pargner certaines pĂ©pites qu’il rĂ©servait pour des occasions spĂ©ciales. Je dĂ©cidai de respecter cette volontĂ©, par Ă©gard pour mon ami (je n’aurais eu aucun scrupule Ă  taper une bouteille au fils, un jeune branleur qui portait un pull nouĂ© autour des Ă©paules et affectait des airs de capitaine d’industrie pour la seule raison que son pĂšre lui avait trouvĂ© un emploi Ă  la direction juridique de Lafarge, au prix de supplications auprĂšs d’un ancien client qui siĂ©geait au conseil de direction du cimentier français). Je me contentai de prĂ©lever une bouteille de vin de table qui traĂźnait dans la cuisine. Puis j’ouvris le congĂ©lo et je bĂ©nis Marc : le mastodonte Braun Ă©tait plein comme un Ɠuf, il y avait mĂȘme de la truite d’Alaska et des langoustines. C’était cela la vie, un environnement conçu exclusivement pour l’homme, comme une cotte parfaitement taillĂ©e. Le confort qui n’est pas une cerise sur le gĂąteau mais le principe qui prĂ©side Ă  la conception de chaque objet manufacturĂ©, de chaque meuble, rĂ©duisant Ă  sa part incompressible le nombre des mouvements qu’il devait accomplir pour assouvir ses besoins. La nature ne devait pas se mettre en travers des aspirations de l’homme moderne. La chair ferme d’un morceau de truite d’Alaska, c’était tout ce que je voulais connaĂźtre du monde sauvage. Il n’y avait rien Ă  faire : j’étais un indĂ©crottable, un irrĂ©cupĂ©rable fils des annĂ©es 80. À la demande de Marc, j’avais aĂ©rĂ© le premier Ă©tage. Dehors, un oiseau s’envola dans un fracas d’ailes et de branches froissĂ©es. Je dĂźnai de langoustines sautĂ©es Ă  l’ail, que je faisais descendre avec le rouge. J’avais l’impression d’ĂȘtre un palefrenier profitant des vacances de ses maĂźtres pour se vautrer dans leur lit. Ici personne ne pourrait m’emmerder, et c’était quelque chose de rassurant de savoir que je disposais Ă  Paris d’un congĂ©lo, moi aussi, et de vin de table, moi aussi, que je touchais une pension de retraite, pas mirobolante mais pas ridicule non plus. Je pouvais parfaitement dĂ©cider de laisser le monde Ă  la porte de chez moi, je ne serais blessĂ© par le monde des Hommes que dans la mesure oĂč je la laisserais entrouverte. Il fallait, en d’autres termes, relativiser. Je m’endormis.
A. Quentin, Le Voyant d'Étampes (p. 268)
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actu-juridique · 3 months ago
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Assassinat de Samuel Paty : Portrait des auteurs des vidĂ©os contre l’enseignant
https://justifiable.fr/?p=65 https://justifiable.fr/?p=65 #Assassinat #auteurs #contre #des #lenseignant #Paty #Portrait #Samuel #vidĂ©os La prĂ©sentation des accusĂ©s au travers des rapports des enquĂȘteurs de personnalitĂ© permet de se pencher sur le parcours des intĂ©ressĂ©s, en mettant de cĂŽtĂ© le fond du dossier qui sera abordĂ© plus tard. AprĂšs les amis du terroriste (notre article), voici le portrait des deux hommes accusĂ©s d’avoir diffusĂ© des vidĂ©os mettant en cause Samuel Paty sur les rĂ©seaux sociaux (2/3).   EntrĂ©e de la salle des grands procĂšs (Photo : ©P. Cabaret) Brahim Chnina est ĂągĂ© de 52 ans, mais il en parait 20 de plus lorsqu’il se lĂšve dans le box, mercredi novembre, pour parler de sa vie. C’est le pĂšre de la collĂ©gienne qui a accusĂ© Ă  tort Samuel Paty. La justice lui reproche d’avoir diffusĂ© sur les rĂ©seaux sociaux des informations et des vidĂ©os, avec Abdelhakim Sefrioui, stigmatisant le professeur et le dĂ©signant comme une cible, ainsi que d’avoir publiĂ© des renseignements prĂ©cis sur l’identitĂ© de celui-ci et son lieu d’exercice du professeur. Le pĂšre de substitution de sa fratrie En prison depuis un peu plus de quatre ans, il est atteint de multiples pathologies plus frĂ©quentes Ă  70 ans qu’à son Ăąge. Cheveux gris, barbe grise, chemise parme et pull en V gris, son allure est soignĂ©e et il se prĂȘte de bonne volontĂ© Ă  l’exercice judiciaire. L’enquĂȘtrice de personnalitĂ©, qui l’a rencontrĂ© en dĂ©tention en 2021, dĂ©crit un homme « respectueux et prolixe ». Brahim Chnina, nĂ© en 1972 Ă  Oran, est le cadet d’une famille de cinq enfants. Il a six ans lorsque sa famille est obligĂ©e de quitter en urgence l’AlgĂ©rie pour le Maroc, pays d’origine de son pĂšre, en raison de la crise du Sahara occidental. À 10 ans, sa famille arrive en France et s’installe Ă  Melun. Il dĂ©crit un pĂšre travailleur, une mĂšre aimante, musulmans non pratiquants, qui lui ont enseignĂ© une double culture française et marocaine dans le respect de quelques principes, comme la laĂŻcitĂ©.  En 1984, c’est le drame, son plus jeune frĂšre est atteint d’une maladie orpheline nĂ©cessitant de longues hospitalisations. Brahim Chnina est traumatisĂ© par la situation. Est-ce cela qui le poussera ensuite Ă  travailler pour les personnes ayant des problĂšmes de santé ? Sa mĂšre repart au Maroc, il reste en France avec son pĂšre. Peu Ă  peu, il devient le pĂšre de substitution, au dĂ©triment de ses Ă©tudes. Bien que bon en maths, il met un terme Ă  sa scolaritĂ© Ă  l’ñge de 20 ans sans avoir dĂ©crochĂ© le bac. La suite est une longue sĂ©rie de formations, de pĂ©riodes de chĂŽmage, de congĂ©s maladie, entrecoupĂ©es de courtes expĂ©riences professionnelles. En 2008, il devient l’aidant de son frĂšre handicapĂ©, rĂ©munĂ©rĂ© en chĂšques-service. Mais celui-ci meurt en 2012. Un traumatisme terrible pour Brahim Chnina.  Ce n’est qu’en  2015, qu’il retrouve un travail dans le transport Ă  la personne, puis monte l’association Aide-moi dont il est salariĂ©. Lors de son arrestation, il exerçait dans l’aide Ă  domicile. Jusqu’à son arrestation. « L’homme l’a sĂ©duite en lui promettant le paradis et il l’a emmenĂ©e en enfer » CĂŽtĂ© vie privĂ©e, il se marie religieusement avec sa femme qui a dĂ©jĂ  un fils et avec laquelle il aura six filles. L’épouse a un caractĂšre assez fort, ce qui gĂ©nĂšre des crises au sein du couple durant lesquelles Brahim, pour Ă©pargner un divorce Ă  ses enfants, se rĂ©fugie chez sa mĂšre ou ses sƓurs. Cela lui a mĂȘme valu une tentative de suicide, et un internement en psychiatrie lorsqu’il s’est fait battre par un proche de son Ă©pouse. Celle-ci lui reproche de s’occuper trop des autres et pas assez de sa famille. Il confie volontiers que c’est sa passion, aider les autres, en particulier les malades. Ça n’a jamais enrichi personne.  Au titre de ses revenus, il dĂ©clare le SMIC mais, hĂ©bergĂ© Ă  titre gratuit, ses seules dĂ©penses consistent Ă  rĂ©gler chaque mois 500 euros de frais de nourriture de la famille. Sur le terrain religieux, il se dĂ©crit « pratiquant, classique, modĂ©ré » : il lit le Coran en arabe, se rend de temps en temps Ă  la mosquĂ©e, ne boit pas d’alcool et pratique le ramadan. Il n’a jamais eu de comportement prosĂ©lyte. On souligne mĂȘme son cĂŽtĂ© festif, dĂ©vouĂ© aux autres, sa gĂ©nĂ©rositĂ©. C’est un affectif, un peu naĂŻf, parfois timide.  L’autre drame qui a frappĂ© cette famille, c’est le dĂ©part d’une des sƓurs, handicapĂ©e psychiatrique, en Syrie. Brahim Chnina raconte qu’elle a fait une mauvaise rencontre sur Internet. « L’homme l’a sĂ©duite au tĂ©lĂ©phone en lui promettant le paradis, et puis il l’a envoyĂ©e en enfer » confie-t-il. ArrivĂ©e sur place, sa sƓur appelle au secours, elle veut rentrer. La famille prĂ©vient la DGSI et demande du secours. Elle finit par rentrer en France. L’homme qui l’a attirĂ©e lĂ -bas a Ă©tĂ© condamnĂ©. Quant Ă  sa sƓur,  elle attend son procĂšs en prison. « Vous ĂȘtes dĂ©crit comme un « papa poule » mais au collĂšge, on ne vous connait pas
 Brahim Chnina s’estime victime du terrorisme, ce qui fait bondir sur les bancs des parties civiles. Sur une question de la dĂ©fense, l’enquĂȘteur de personnalitĂ© raconte les confidences de l’intĂ©ressĂ© lors de leur rencontre : « j’ai vu quelqu’un de trĂšs touchĂ©, qui a fait un malaise au milieu de l’entretien et avait du mal Ă  tenir sur sa chaise. Il Ă©tait submergĂ© par l’émotion Ă  l’évocation de l’affaire ». Brahim Chnina confie encore « « J’ai du mal Ă  me concentrer, je suis gentil j’ai toujours fait du bien et je suis lĂ  pour une chose tellement grave. J’ai voulu quitter cette vie avec une belle fin, c’est raté ».  Lorsque le prĂ©sident lui pose la traditionnelle question « reconnaissez-vous les faits reprochĂ©s ? », il rĂ©pond « non, pas du tout ». Un avocat des parties civiles l’interroge pour savoir pourquoi il ne s’est pas mariĂ© civilement. — On reportait Ă  chaque fois. — C’est la seule raison ? — Oui ». Un autre : « Vous ĂȘtes dĂ©crit comme un papa poule, mais au collĂšge, on ne vous connait pas.  Pourquoi ? — C’est ma femme qui s’en occupait. — Donc, avant octobre, vous n’y Ă©tiez jamais allĂ©. Non ». « Lever cette injustice implacable »  Il est 16h30 le lendemain jeudi, lorsque dĂ©bute l’interrogatoire de personnalité  d’Abdelhakim Sefrioui. La justice lui reproche d’avoir Ă©laborĂ© et diffusĂ© des vidĂ©os comportant des informations fausses destinĂ©es Ă  dĂ©clencher la haine contre Samuel Paty, faisant de lui une cible, et d’avoir publiĂ© des renseignements prĂ©cis sur son lieu d’exercice professionnel. Si l’on n’entend pas d’enquĂȘteur de personnalitĂ© avant de l’interroger, c’est qu’il a refusĂ© de se prĂȘter Ă  l’exercice.  Son visiteur note, en 2021 « aprĂšs avoir dĂ©clinĂ© son identitĂ©, il refuse catĂ©goriquement de rĂ©pondre Ă  nos questions, estimant que toutes les informations le concernant sont au dossier ». Cheveux blancs, barbe blanche, lunettes fines en demi-lune et chemise bleue Ă©lĂ©gante, l’intĂ©ressĂ© debout dans le box commence par une dĂ©claration aux victimes « Je tiens Ă  prĂ©senter mes condolĂ©ances Ă  la famille avec qui je partage la peine. Ça fait 4 ans que j’attends ce moment pour lever cette injustice implacable qui s’est abattue sur moi et, avant tout, pour laver mon honneur de ce crime barbare.  Je fais confiance Ă  la cour pour qu’elle puisse dĂ©montrer mon innocence. Je n’ai aucun lien avec ce crime et son environnement ».  Il s’explique ensuite sur son refus de rĂ©pondre Ă  l’enquĂȘteur « je n’arrivais jamais Ă  croire que j’allais rester en prison, puisque je n’avais rien fait ». Depuis le dĂ©but du procĂšs, il a entendu tĂ©moigner les enquĂȘteurs des autres accusĂ©s et convient qu’il a fait une « bĂȘtise » parce que « ça facilite les choses ». « Nous avions l’interdiction totale d’insulter les gens » Les informations qui suivent sont donc issues des rĂ©ponses aux questions posĂ©es par le prĂ©sident de la cour sur le fondement des Ă©lĂ©ments contenus dans le dossier. Abdelhakim Sefrioui est nĂ© en avril 1958, au Maroc. Son pĂšre tenait un magasin de tissu en gros, sa mĂšre s’occupait de leurs neuf enfants.  De son enfance, il garde de « trĂšs bons souvenirs », auprĂšs d’un pĂšre trĂšs strict sur les valeurs. « Nous avions l’interdiction totale d’insulter les gens et de commettre des injustices ». Il a Ă©tĂ© scolarisĂ© d’abord Ă  l’école coranique, puis au collĂšge et au lycĂ©e. « L’école Ă©tait une obligation, pas un plaisir, c’était pour moi une perte de temps, car je lisais beaucoup. À la fin de la 3e, il finit quand mĂȘme par prendre conscience de son intĂ©rĂȘt, ce d’autant plus qu’il est brillant, en particulier en mathĂ©matiques et en Ă©conomie. Il obtient le Bac et s’inscrit Ă  la facultĂ© au Maroc mais ambitionne d’étudier en France. En 1982, Ă  l’ñge de 23 ans,  il intĂšgre la facultĂ© Jean Moulin de Lyon. A l’époque, il veut devenir expert-comptable, mais renonce et se lance   l’enseignement, profession qu’il exercera environ 13 ans. « Tout est en lien avec la radicalisation dans le CV » Puis il se lance dans l’édition et la librairie.  Les livres arabes reprĂ©sentent 70% de sa production, dont beaucoup de poĂ©sie, «  les plus grands sont antĂ©islamiques », prĂ©cise-t-il.  La librairie marchait trĂšs bien jusqu’au 11 septembre 200. En 2005,  il vend la librairie parisienne situĂ©e dans le 11e, mais conserve ses locaux de Montreuil et continue d’écouler ses stocks, ce qui assure sa subsistance. Il lui faut toutefois un nouveau projet. Il pense rentrer au Maroc pour crĂ©er un commerce d’huiles essentielles. L’affaire s’avĂšre plus compliquĂ©e  que prĂ©vu. AprĂšs d’autres projets inaboutis, il revient aux livres et lance le projet de librairie La force des mots. En 2020, il arrĂȘte et entreprend de faire des travaux pour louer des locaux. Mais la covid a compliquĂ© les choses, puis » le jour malheureux », comprendre le 16 octobre, date de l’assassinat de Samuel Paty. InterrogĂ© sur la vie privĂ©e, il indique qu’il s’est mariĂ© en 1985 et a eu trois enfants. Il les a Ă©duquĂ©s Ă  domicile. Certains y voient un rejet de l’école rĂ©publicaine, il rĂ©pond qu’aux Ulis (Essonne) oĂč il habite alors, le niveau Ă©tait insuffisant, et le taux de dĂ©linquance Ă©levĂ©. Il a appliquĂ© le programme chez lui, comme en tĂ©moignent les inspecteurs venus le contrĂŽler et qui ont tous saluĂ© la qualitĂ© de son enseignement. En 2020, d’Abdelhakim Sefrioui divorce et vit dĂ©sormais avec une nouvelle compagne. Il a subi quelques condamnations pour travail dissimulĂ© et organisation de manifestation non dĂ©clarĂ©e en 2014 : 100 euros avec sursis. Quand vient le moment des questions des parties civiles, « c’est une situation rare oĂč tout est en lien avec la radicalisation dans le CV » observe Me Thibault de Montbrial, avocat d’une association et de MickaĂ«lle Paty. TollĂ© sur les bancs de la dĂ©fense qui proteste contre un dĂ©but de plaidoirie quand seules sont autorisĂ©es les questions Ă  ce stade. L’intĂ©ressĂ© a, en effet, de nombreuses activitĂ©s militantes et il est considĂ©rĂ© par les services d’enquĂȘte comme appartenant Ă  la mouvance islamiste radicale. Le dossier mentionne aussi qu’il a Ă©tĂ© imam. Il affirme que tout ceci est mensonger et il a prĂ©cisĂ© jeudi Ă  la barre, en rĂ©ponse Ă  une question de ses avocats, qu’il n’avait jamais Ă©tĂ© imam. Les deux hommes sont poursuivis pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Ils encourent trente ans de rĂ©clusion criminelle.    
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catherine-geoffray · 1 year ago
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12–02–24 Dans une ville du Moyen-Orient, je marche dans une petite ruelle commerçante. Je suis avec mes frĂšres. Je porte des babouches pailletĂ©es qui ne me tiennent pas bien aux pieds et freinent ma progression. Un jeune homme du pays nous accompagne. Il fume en cachette en remettant aprĂšs chaque bouffĂ©e sa cigarette dans un Ă©tui qu’il glisse au fond de sa poche. Tandis qu’un filet de fumĂ©e s’échappe de sa poche, je le fixe du regard pour lui montrer que je ne suis pas dupe de son petit manĂšge. L’aĂźnĂ© de mes frĂšres nous offre Ă  chacun des boucles d’oreilles, de minuscules triangles argentĂ©s que mon autre frĂšre a dĂ©jĂ  placĂ©s sur ses lobes. J’essaye de faire rentrer le picot dans mes oreilles percĂ©es dont les conduits se sont rebouchĂ©s avec le temps. Nous entrons dans une boulangerie dont l’étal est rempli de gigantesques pains de mie. DĂ©coupĂ©e en tranches Ă©paisses, la mie trĂšs blanche et si aĂ©rĂ©e qu’on dirait des flocons de neige, est trĂšs appĂ©tissante. Rien Ă  voir avec les pains amĂ©ricains sous-vide. Nous traversons ainsi la ville pour nous retrouver en pleine campagne. Mes babouches me ralentissent considĂ©rablement et je suis vite distancĂ©e. Je m’assois sur un muret pour dĂ©tailler le contenu de mon sac Ă  dos qui pĂšse sur mes Ă©paules : deux parapluies inutiles, un pull-over et une paire de sandales que j’échange contre mes babouches. Le jeune homme est Ă  mes cĂŽtĂ©s. Il a arrĂȘtĂ© de fumer. J’aimerais rattraper mes frĂšres. Tandis que les autres ont grimpĂ© tout droit dans la montagne, le cadet moins sportif a pris un chemin de traverse. Je lui fais signe et cours pour le rejoindre.
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vava1701 · 1 year ago
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Passages mercredi 4 octobre- 8h
Un peu froid Seulement 1 Ă©tudiant cafĂ© + gourde eau Ă©coute musique en attendant d’aller prendre son vĂ©lo (jeune blond grand) 8h15 : personne 8h22 : Ă©tudiant casque vĂ©lo cafĂ© dans sa gourde (chemise fleurs, brun, lunettes, sac dure pour vĂ©lo) est parti direct
MUSIQUE Apprendre Ă  aimer - Ambiance calme matinale nostalgique
8h34 : 1 H 50 ans badge epfl, lunettes, cheveux noirs courts café + croissant fourré au chocolat table 11 - sur son téléphone 8h36 : 1 F 35 ans chignons gros pull et pantalon large tout noir café repart direct 8h38: 3 H 30 ans (1 chauve, 1 cheveux noirs, 1 brun) croissant et 2 tresse repartent direct
MUSIQUE Tout savoir ,AdĂ© - joyeux mais ambiance ‘essaie de se rĂ©veiller’ ,
8h44 : 1 ET petite sweat noir jean cheveux bruns moyen longs libres, sac de rands, croissant petit cafĂ© table 10 - travail sur ordi 8h47 : 1 H 30 ans longue barbe foncĂ©e et chauve, boucle d’oreille pantalon ouvrier et teeshirt brun, cafĂ© pain au chocolat table 1 au bout (attend des gens?) 8h50 : 1 H pantalon ouvrier rejoint le premier cheveux noirs bouclĂ©s polaire sans rien prendre 1 H lunette petite polaire noire jean barbe blanche taillĂ©e longue, boucle d’oreille cafĂ© trĂšs sucrĂ© 40 ans les rejoint 1 H pantalon ouvrier cheveux bouclĂ©s pain au chocolat les rejoint 8h59 : 1 homme 50 ans cheveux longs blanc frisĂ©s en queue de cheval basse, petit cafĂ©, polaire grise ouverte tee shirt noir et jean va dehors 1 H 30 ans lunettes, cafĂ©, gros sac noir + banane, verte brune, jean, cheveux courts bouclĂ©s et barbe assez courte + pain au chocolat table 13 et finalement table 5 avec + H 40 ans petit, polaire en tricot? Croissant et cafĂ©, sac Ă  a dos bleu 1 H croissant, casque de vĂ©lo, parti direct, lunettes de soleil 2 ET H tresse, sweat jean petite moustache pr 1 1 ET F pain au choc part direct tresse tee shirt blanc jean 1 H grand 30 and chauve cafĂ© pantalon ouvrier croissant et collier de barbe 9h04 : 2 ET F pull jean, CafĂ© chignon bas brun basket blanche, et l’autre cheveux un peu longs libres lunettes tee shirt jean large mais serrĂ© en bas, chocolat chaud 2 H 30 ans lunettes vertes fluo, cafĂ©s et l,’autre chemise bleue serrĂ©e table 5 1 H 55 ans chauve, salopette ouvrier, cafĂ©, rejoint les autres 2 ouvriers de plus, 1 grand casquette croissant, autre petite cheveux bouclĂ©s croissant table 18 3 ET F 1 tresse blonde arriĂšre, 1 bouclĂ© brun, 1 carrĂ© court, toutes jeans, polaire teee shirt, croissant 2 H presque chauve polaire bleue pantalon large cafĂ©, autre lunettes pull rouge pantalon en toile noir Ă  motifs carrĂ©s repart direct 1H 45 ans chemise bleue, croisant lunettes, cafĂ© + 1 F 55 ans petite ronde gilet et chĂąle, pantacourt cafĂ© dans sa propre tasse + muffin nature, table 13 1 H 40 ans, viennoiseries dans un sac, gros ac a dos rose, gilet jean lunette, cheveux courts, petite moustache table 11 1 H cafĂ© pain au chocolat sweat bleu rejoint table 13 1 F cheveux mi longs polaire jean large cafĂ© et pain au chocolat, badge epflr rejoint table 13 1H 45 ans, chauve lunette de vue sur la tĂȘte, pantacourt polaire ouverte tee shirt rouge cafĂ© sucrĂ© 2 H 30 ans cheveux longs blonds en chignon les deux, 1 pantacourt et polaire, l,’autre tee shirt rose et jean, cafĂ© + 1 H roux lunettes polaire pantalon brun rejoignent table 13 SONNERIE 9h15 - plus calme 9h19: 1 H 55ans lunettes polo bleu jean, pain au chocolat, petit cafĂ© table 5 9h22 : 1 F 50 ans chignon bas tee shirt rose rentrĂ© dans pantalon beige, pain au chocolat et bouteille d’eau, rejoint table 13 1 F ET sac a dos gros turquoise blonde court en demi queue de cheval, pull et salopette, polaire dans les bras, lunettes rondes, Ă©clair au cafĂ© repart direct 2 H 55 ans, prof Signals , polaire bordeaux et pull noir, jeans, petit cafĂ©s, table 3 1 H 30 ans k way vert, tarte et cafĂ© rejoint table 13 1 ET H grand pantacourt orange veste bleu cheveux bouclĂ©s rejoint une fille pr bosser table 10 9h35 : 2 H 35 ans table 1 cafĂ© et pomme 1 rond polaire grise l’autre tee shirt gris foncĂ©+ 1 F 50 ans jus d’orange et croissante + 1 H 30 ans cafĂ© croissant + 1 H 50 ans chemise verre d’eau + 1 F 30 ans blonde pull verte jus d’orange + 1 H 50 ans chauve pull bleu 2 F 45 ans, 1 cheveux courts bruns pull bleu, autre blonde queue de cheval basse , chocolat chaud et cafĂ© rejoignent table 1 2 H ET ont dĂ©jĂ  des bouteilles d’eau aromatisĂ©es fraises, tee shirt et casque musique au cou, table 19 1 H 50 ans petit cafĂ© polo gris rouge lunettes paye avec un bon?? Rejoint table 1 1 ET H prend rien et vient lire un manga sur tablette table 11 9h43: 1 ET H Master SV cheveux long brun en chignon veste noir sur sweat violet cafĂ© matte industriel et brownie repart direct 2 H 35 ans sac jaune veste beige et jean, cafĂ©, autre cheveux long bouclĂ©s libres sac a bandouliĂšre , tarte
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christophe76460 · 2 years ago
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250.Le vieil homme abandonné de tous !
Il s'agit d'un vieil homme SDF qui passait ses jours dans la rue. Sans famille, il mendiait pour manger chaque jour, vu qu'il n'avait pas de travail.
Un jour, en plein harmattan(L'harmattan est, au Sahara et en Afrique Centrale et en Afrique de l'Ouest, un vent du nord-est, trÚs chaud le jour, plus froid la nuit, il est aussi trÚs sec et le plus souvent chargé de poussiÚre)
alors qu'il dormait sur un banc public
Une jeune femme trĂšs riche passait par lĂ .
TrĂšs triste de voir le vieux dans un tel Ă©tat, elle s'approche de lui, dĂ©pose une somme de 4350.000 francs CFA prĂšs de sa tĂȘte
et va se mettre de l'autre cÎté pour voir la réaction du vieux lorsqu'il verra cet argent.
AprÚs une heure, le vieux se réveille et voit l'argent.
Il sursaute, remercie Dieu pour ce don et va vite dans une boutique Ă  cĂŽtĂ© pour acheter un drap de couverture vu que c'est l’arrivĂ©e de L'Harmattan.
A sa sortie de la boutique le vieux aperçoit une femme qui pleurait en marchand, attirer par cette triste scÚne, le vieil homme s'approche de la dame et hui demande ce qui ne va pas.
La femme lui répond que son unique fils est sérieusement malade et il lui faut 350.000frcs pour le faire soigner.
Le vieil homme trÚs touché par cette histoire demande à la femme de l'attendre un moment. Il fait demi-tour, rentre dans la boutique puis se fait rembourser de ses achats.
Il s'approche de la femme et lui tend les 350.000 frcs.
La femme surprise, lui demande oĂč il a eu cet argent ?
L'homme lui répond qu'il est sans famille, et qu'il s'est réveillé et a vu 350.000frcs à cÎté de lui. Il ne savait pas qui l'avait mis là et pourquoi cet argent est arrivé là. Il avait juste acheté des pulls, draps, et quelques oreillers et provisions pour la semaine, mais maintenant il sait que Dieu lui avait fait don de cet argent pour qu'à son tour, il lui sauve une vie.
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semena--mertvykh · 2 years ago
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Le blues de l'astéroïde
Pelotonnée devant la télé en marche
Somnoler sans prévenir dans la piÚce obscure
Somnoler suspendue dans le faisceau lumineux
(une intention sortie de son axe, croisant au large d'une nébuleuse)
Glisser lentement au fond de la nuit sans poids des abysses
Laisser le bruissement des conversations brasser l'hypnagogie comme les sons sous l'eau
Laisser l'ombre progresser encore et tout recouvrir doucement
Entendre son nom prononcé par le présentateur
Sourire tout au fond, sourire avec lassitude
(tellement obsédée par lui que j'entends son nom à la télé maintenant)
Je me redresse d'un coup et Sexy est lĂ , sur mon Ă©cran : encore mieux que dans mon souvenir, exactement comme dans mon rĂȘve, plus prĂ©cis que dans mon dĂ©sir, exactement le mĂȘme ; avec la mĂȘme petite bouche de travers, les mĂȘmes joues pleines, le mĂȘme sourire qui provoque le mien en miroir, les mĂȘmes yeux obliques de flamme froide, des yeux qui donnent envie de s'enfoncer aprĂšs lui dans la fumĂ©e des marais.
Il parle dans une piĂšce. C'est tout ce que j'enregistre les premiers instants. Il parle, son pull est de la mĂȘme couleur que ses yeux et il ne se trouve pas sur le plateau de l'Ă©mission. La sĂ©quence a Ă©tĂ© filmĂ©e en intĂ©rieur, dans un salon privĂ© - je le dĂ©duis briĂšvement des touches personnelles disposĂ©es autour de lui : bibliothĂšque, tableau, dossier d'un canapĂ©.
Le bandeau Ă  l'Ă©cran indique que la sĂ©quence date du jour mĂȘme, qu'elle a Ă©tĂ© filmĂ©e Ă  Paris.
Ahurie, dressĂ©e sur un coude, je le dĂ©vore des yeux dans l'obscuritĂ©, assaillie par un flot de sentiments mĂȘlĂ©s : chagrin bien sĂ»r ; fascination ; certitude, s'il m'en fallait encore une, qu'on vit vraiment sur deux planĂštes diffĂ©rentes. Je dĂ©taille avidement ce qu'on voit derriĂšre lui, ce que je suppose ĂȘtre son salon : Ă©tagĂšres pleines de livres, poteries de facture ethnique, lumiĂšre de verdure Ă  sa gauche. J'ai passĂ© tellement de temps, ces derniĂšres semaines, Ă  imaginer l'endroit oĂč il vit, la vie qu'il y mĂšne ; en avoir un aperçu, maintenant, c'est ĂȘtre en train de rĂȘver : je rĂȘve que je pĂ©nĂštre chez lui pendant son sommeil pour caresser les livres qu'il a lus, toucher les vĂȘtements qu'il a portĂ©s, m'asseoir Ă  sa place et demander aux objets qu'ils me parlent de lui.
Le son de la télé est trop faible pour que je comprenne sans effort le contenu de son intervention ; mais en tendant l'oreille, je finis par attraper quelques mots.
Il parle - çà ne s'invente pas - de femmes jeunes qui vont avec des hommes ùgés
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Et puis on revient sur les invitĂ©s en plateau et je me rallonge, bien rĂ©veillĂ©e cette fois, prĂȘte Ă  traverser l'insomnie.
Tranquille, je laisse venir les constats en percutant la nuit :
ne pas l'avoir vu depuis une Ă©ternitĂ© ne change rien Ă  l'intensitĂ© de mon dĂ©sir ; j'en perçois mĂȘme maintenant des nuances nouvelles - m'apercevoir, par exemple (mais avec quel dĂ©chirement subtil, quel profond venin que l'absence aurait mis Ă  jour, au fil des semaines) que les marques de l'Ăąge commencent Ă  se voir sur son visage et sur son cou ; et qu'en le rendant plus humain, plus fragile, moins absurdement beau, en lui donnant une Ă©paisseur supplĂ©mentaire, ces marques me le rendent aussi, Ă  mon muet dĂ©sarroi, encore plus dĂ©sirable ;
le revoir sans avoir l'espoir qu'il soit à moi, un jour, est toujours aussi douloureux ; en revanche, à cÎté de la ruine de mes projets et de ce que je suis en train de traverser, c'est une douleur presque rassurante, contrÎlable, familiÚre ; exactement comme, il y a quelques années, la lutte syndicale et ce qui l'accompagne - les pressions, les mesquineries, les convocations injustifiées de la hiérarchie et tous ces épouvantails qu'on m'a agités devant les yeux en croyant sérieusement que cela suffirait à m'effrayer - formaient un dérivatif presque distrayant au vide de ma vie.
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havaforever · 2 years ago
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FRANCOISE PETROVITCH - Aimer, Rompre.
Le musĂ©e de la Vie romantique Ă  Paris (IXe) consacre une superbe exposition Ă  une peintre contemporaine qui manie avec grĂące les couleurs faussement acidulĂ©es de l’adolescence.
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Certains peintres ont la grĂące de venir vous chercher lĂ  oĂč vous ĂȘtes, comme vous ĂȘtes, sans bagage culturel particulier. Sans bagage et plus lĂ©ger. Comme sur ces tableaux d’adolescents qui marchent, parfois cigarette aux lĂšvres, couples dont le regardeur ne sait si leur histoire commence ou se termine.
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Françoise PĂ©trovitch, nĂ©e en 1964, aime les peindre parce que, « loin d’ĂȘtre dans un engouement bĂ©at, les adolescents sont plutĂŽt conscients de la difficultĂ© Ă  vivre », explique l’artiste dans le catalogue de son exposition.
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Les tableaux assez pop de Françoise PĂ©trovitch y font l’effet d’un sorbet acidulĂ©, mais c’est une fausse piste, car si elle a un lien avec le romantisme, c’est l’inquiĂ©tude, cette intensitĂ© et cette incertitude, toujours sur le qui-vive.
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Un ensemble de grands tableaux parmi ce qu’il y a de plus beau Ă  voir actuellement. Cinquante nuances de bleus, Ă©lectrique, vibrant, rĂ©el ou imaginaire. Celui d’un pull qui irradie une peinture, du bermuda d’un jeune homme qui fume — encore —, d’un fond profond sur lequel se dessine un couple silencieux, les cheveux d’une femme Ă  cĂŽtĂ© de son compagnon.
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Peindre un visage clope au bec, ou une main tenant un mĂ©got, presque une provocation aujourd’hui. Mais c’est la vie, et souvent celle des ados. Techniquement, c’est splendide : des huiles sur toile ou lavis sur encre, oĂč la couleur boit tout, prend la confiance comme on dit, touche directement les zones les plus sensibles du cerveau.
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Plaisir de peintures Ă  la fois trĂšs quotidiennes, d’une figuration proche du roman graphique, mais qui laisse une grande place Ă  l’imagination, comme ces ĂȘtres qui nous intriguent dans la rue. Françoise PĂ©trovitch a croisĂ© dans le mĂ©tro une adolescente et son petit chien. Sur le tableau, trĂšs rose du fond au tee-shirt, il ne reste que cette position assise et l’abandon confiant de l’animal.
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Aimer ou rompre ? Les deux verbes du titre de l’exposition oscillent entre la vie en rose et les bleus Ă  l’ñme, ou plutĂŽt un lavis, une maniĂšre de mĂ©langer les couleurs comme aspirĂ©es par un buvard. 
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Pas de frontiĂšre nette. Vivre sa vie, aimer au risque du point de rupture. Et tenir. Tenir debout, tenir tĂȘte, tenir la distance. La couleur et le dessin l’expriment parfois bien mieux que les mots.
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northernmariette · 4 years ago
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Countess Potocka Visits the Davouts
The moment is drawing near when I will say goodbye to Countess Potocka. In my next post she will share the scene with another memoir-writer, both of them describing the same person in quite contrasting ways. For now, the Countess is still starring on her own, compelled by good manners to accept an invitation to a meal she would have given her left arm to be able to refuse. Marie-Louise being absent, the Countess finds another handy target for her barbs.  
The Countess, having ascertained whether her visit will be more convenient in the daytime or in the evening (daytime), gets dressed in new, fashionable and expensive attire, though she is much bothered by her shoes (too small?). I can't help but think that this outfit was meant to impress the Davouts with her superior status and unimpeachable pedigree - something simpler would have been preferable, as we shall see. Since it's already three in the afternoon when she appears at her hosts' door, maybe they were not expecting her anymore, even if we assume she had advised them this was the day of her visit. At least the Countess is honest enough to state Madame Davout had treated her well in the past.
C'est ainsi que j'allai chez la marĂ©chale Davout, qui m'avait comblĂ©e de prĂ©venances pendant son sĂ©jour Ă  Varsovie, du temps oĂč son mari commandait en Pologne. Comme elle passait les Ă©tĂ©s Ă  Savigny (1), c'est lĂ  qu'il fallut aller la chercher. J'envoyai Ă  son hĂŽtel en ville quelle serait l'heure la plus convenable pour faire ma visite, - on me rĂ©pondit que ce serait dans la matinĂ©e. Je me rendis donc Ă  Savigny par un soleil brĂ»lant, mal garantie par un trĂšs petit chapeau ornĂ© de violettes, et trĂšs gĂȘnĂ©e dans mes brodequins lilas parfaitement assortis Ă  une robe montante en gros de Naples de mĂȘme couleur ; - madame Germont, oracle de la mode, avait elle-mĂȘme combinĂ© toute ma toilette.
[...]
[J]e me promettais une visite agrĂ©able. L'hĂŽtel de la marĂ©chale, Ă  Paris, m'avait donnĂ© une grande idĂ©e de son goĂ»t et de son opulence, et je pensais la trouver luxueusement Ă©tablie Ă  Savigny. J'arrivai vers trois heures. Le chĂąteau, entourĂ© d'un fossĂ© et d'un mur, avait pour entrĂ©e une porte hermĂ©tiquement fermĂ©e. L'herbe croissait dans les fossĂ©s ; - on eĂ»t dit une habitation abandonnĂ©e depuis maintes annĂ©es. Mon laquais, ayant enfin trouvĂ© le cordon de la sonnette, une petite fille assez mal vĂȘtue vint, au bout de quelques minutes, demander ce qu'on dĂ©sirait.
- Madame la maréchale est-elle à la maison?
- Oh ! pardonnez-moi, qu'ils y sont, et M. le maréchal aussi, répondit la fillette.
Et vite elle accourut appeler un des hommes du chùteau, qui se mit à la suivre sans se presser et tout en ajustant sa livrée.
Je me fis annoncer, et blottie dans la voiture, j'attendis encore assez longtemps, ne sachant trop si je devais insister ou simplement laisser une carte.  
Au bout d'un petit quart d'heure un valet de chambre se prĂ©senta enfin Ă  la portiĂšre du carrosse et me fit entrer dans une vaste cour ; il s'excusa des lenteurs du service, m'avouant sans façons qu'Ă  l'instant oĂč j'Ă©tais arrivĂ©e, les gens travaillaient au jardin, et que lui-mĂȘme Ă©tait occupĂ© Ă  nettoyer le verger.
On me fit traverser plusieurs salons complĂštement dĂ©meublĂ©s ; la piĂšce oĂč l'on m'introduisit n'Ă©tait guĂšre plus ornĂ©e que les prĂ©cĂ©dentes, mais au moins il y avait un canapĂ© et des chaises ! La marĂ©chale ne tarda pas Ă  apparaĂźtre. Je m'aperçus aisĂ©ment qu'elle avait fait toilette pour moi, car elle attachait encore quelques Ă©pingles Ă  son corsage. AprĂšs quelques minutes d'une conversation languissante, elle sonna pour faire prĂ©venir son mari. Puis nous reprĂźmes notre entretien pĂ©nible. Ce n'est pas que madame Davout manquĂąt d'usage ou fĂ»t dĂ©pourvue de cette sorte d'esprit qui facilite les rapports entre deux personnes du mĂȘme monde, mais il y avait en elle une certaine roideur qui pouvait ĂȘtre prise pour de la morgue. Elle ne perdait jamais de vue le marĂ©chalat ; jamais un sourire gracieux ne venait animer les traits de sa beautĂ© sĂ©vĂšre. [...]
Le marĂ©chal arriva enfin dans un Ă©tat de transpiration qui attestait son empressement ; il s'assit tout essoufflĂ©, et, tenant son mouchoir de poche pour s'essuyer le front, il eut soin de le mouiller de salive afin d'enlever plus sĂ»rement la poussiĂšre dont sa figure Ă©tait couverte. Cet abandon un peu soldatesque cadrait mal avec les maniĂšres empesĂ©es de son Ă©pouse ; elle en fut visiblement contrariĂ©e. Me trouvant de trop dans cette scĂšne muette, je me levai et voulus prendre congĂ©, mais on me pria de rester Ă  dĂ©jeuner. En attendant que le repas fĂ»t servi, nous fĂźmes une promenade dans le parc... Il n'y avait aucun chemin tracĂ©, les gazons Ă©taient de hautes herbes toutes prĂȘtes Ă  devenir des meules de foin, les arbres coupĂ©s pendant la RĂ©volution repoussaient en maniĂšre de broussaille ; je laissais Ă  chaque buisson des fragments de mes volants, et mes brodequins lilas avaient pris une teinte verdĂątre. Le marĂ©chal nous encourageait de la voix et du geste, nous promettant une surprise charmante !... Quel ne fut pas mon dĂ©sappointement lorsque, au dĂ©tour d'un massif de chĂȘnes adolescents, nous nous trouvĂąmes en face de trois petites huttes en osier ! Le duc mit un genou en terre et s'Ă©cria :
- Ah! les voilĂ ... les voilĂ  !...
Puis, modulant sa voix :
- Pi... pi... pi...
AussitĂŽt une nuĂ©e de perdreaux se mit Ă  voltiger autour de la tĂȘte du marĂ©chal.
- Ne laissez sortir les autres qu'au moment oĂč les plus jeunes seront rentrĂ©s, et donnez du pain Ă  ces dames... Elles vont s'amuser comme des reines, dit-il Ă  un rustre qui remplissait les fonctions de garde-chasse.
Et nous voilà, par un soleil brûlant, donnant la becquée aux perdreaux !
La duchesse vida, avec un calme et une dignité imperturbable, le panier qu'on lui avait présenté. Quant à moi, je faillis me trouver mal, et, n'y tenant plus, je fis observer que le ciel se couvrait et que nous étions menacés d'un orage.
[...]
Le déjeuner fini, je m'esquivai en toute hùte, jurant, mais un peu tard, qu'on ne m'y prendrait plus.
Thus I went to the home of Maréchale Davout, who had showered me with courtesies during her stay in Warsaw, when her husband was in command in Poland. As she spent the summers in Savigny (1), it is there that I had to go and find her. I wrote to her Paris house to find out the most convenient time to visit her, and was told that it would be in the daytime. So I went to Savigny on a broiling hot day, little protected from the sun by a very small hat adorned with violets, and very uncomfortable in my lilac booties perfectly matched with a high dress in taffeta in the same color; - Madame Germont, the oracle of fashion, had herself arranged my costume.
[...]
I had promised myself this would be a pleasant visit. The Maréchale's Paris residence had much impressed me with her taste and love of fashion, and I thought I would find her luxuriously settled in Savigny. I arrived at about three o'clock. The door of the chateau, which was encircled by a moat and an enclosure, was hermetically sealed. Tall grasses were growing in the moat; the chateau had the appearance of having been deserted for many years. My footman having finally found the doorbell, a little girl, rather ill-dressed, appeared, after a few minutes, to ask what was wanted.
- "Is Madame la Maréchale at home?"
- "Oh, but yes, they are there, and so is the Marshal," answered the little girl.
And she hurried to summon one of the servants of the chateau, who proceeded to follow her at a leisurely pace, adjusting his livery as he went.
I had myself announced, and huddling in the carriage, I waited for quite a while, wondering whether I should insist or whether I ought to simply leave a visiting card.
After a mere quarter of an hour, a manservant finally appeared at the door of my carriage and led me into a vast courtyard; he apologized for the slowness of the service, informing me without particular deference that at the moment I arrived, the household staff was working in the garden, and that he himself had been engaged in tidying the orchard.
I was led through several completely unfurnished salons; the room into which I was ushered was hardly more ornate than the previous ones, but at least it had a sofa and chairs! The Maréchale presently appeared. I could easily perceive that she had just dressed up for me, because she was still busy fastening some pins to her bodice. After a few minutes of languishing conversation, she pulled the bellcord so her husband could be apprised of my presence. She and I then resumed our awkward conversation. It is not that Madame Davout's manners were lacking, or that she was deprived of that sort of wit which facilitates exchages between people of similar backgrounds, but there was in her manner a kind of stiffness which might be mistaken for arrogance. She never forgot about the marshalate; never did a gracious smile enliven the features of her austerely beautiful face. [...]
The Marshal finally arrived, his haste reflected in his heavy perspiration; out of breath, he sat down and, using his pocket handkerchief to wipe his forehead, he moistened it with saliva in order to more efficiently remove the dust from his face. This casualness, a bit too soldierly, contrasted sharply with the starchy demeanor of his wife; she was noticeably annoyed about it. Finding myself de trop in this silent scene, I rose and tried to take my leave, but I was enjoined to stay for a mid-day meal. While waiting for this to be served, we went a walk in the grounds... There were no paths, the lawn was covered with high grass ready to be turned into haystacks, the trees, cut down during the Revolution, were growing back as scrub; I left shreds of my dress's ruffles on each bush, and my lilac booties had taken on a greenish tinge. The Marshal encouraged us by voice and by gesture with the promise of a charming surprise!... What disappointment when, at the bend of a clump of stripling oaks, we finally stood in front of three small wicker huts! The Duke went down on one knee and exclaimed:
- "Ah! here they are... here they are!..."
Then, modulating his voice:
- "Pi... pi... pi..."
And at once a swarm of partridges began to flutter around the Marshal’s head.
- "Don't let the others go out until the youngest have returned, and give the ladies some bread... They are going to enjoy themselves like queens", he said to a roughneck who was the gamekeeper.
And there we were, under scorching sunshine, feeding partridges!
With unruffled and imperturbable dignity, the Duchess emptied the basket of bread she had been given. I, on the other hand, came close to fainting, and this being beyond my endurance, I pointed out that clouds were moving in and that a storm threatened.
[...]
Once we had finished eating, I left in greatest haste, swearing to myself that this visit would not be repeated.
(1) Savigny-sur-Orge [this note appears in the original text]
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5463019n/f278.item  pp. 229-234.
So there went the Countess’s pleasant visit, just not quite as pleasant as foreseen. I confess that I share her feelings about the spit-moistened handkerchief. And I too have been in the excruciating position of trying to make conversation when there is nothing to converse about. But she did not expect  to have her fancy dress shredded by unkempt scrub. All this while traipsing in uncomfortable booties ruined by grass stains, the reward for this being to witness Davout calling his partridges in a falsetto voice, and a final indignity, bringing her close to fainting (or was it the foot-pinching booties?): having to feed breadcrumbs to partridges, while being expected to have fun doing it. Pass the smelling salts.
The food must have been good, because she does not have a word of criticism about it. No word whatsoever about it, in fact. I suppose no artichokes were served.
My little finger tells me the Davouts were not sorry to see the back of her, unless her manners were so exquisite that she was able to feign delight through her visit. But then again there was this laboured conversation, so... no. They were glad she left.
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avlewis · 3 years ago
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Oh c'est vraie x) j'ai encore eu une discussion lunaire. On voit une jeune femme habillĂ©e pour sortir, honnĂȘtement y avait aucun problĂšme avec ses vĂȘtements.
Je vois pas ce qu'il y a de choquant Ă  un pull qui montre un peu une Ă©paule et un short?
Et on me sort littéralement.
"Pas Ă©tonnant que ces filles se fasse violer avec de tel tenue."
Moi choquée je par au quart de tour. J'explique avec force que bon.
J'estime que TOUTES les femmes on le droit de s'habiller comme elles veulent. C'est clairement pas leurs fautes si les hommes ne savent pas tenir leur bites, pardon c'est crus, attention grosse généralité évidemment ce n'est pas tout les hommes, bien heureusement. Mais merde quoi c'est incroyable de penser ça en 2022! C'est quoi cette pensé complÚtement archaïque?
Allo faudrait penser à faire la mise à jour du cerveau là ça devient urgent.
Et dire que c'est dans ma propre famille, j'ai une famille de vieux, aidez moi xox
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l-ame-de-cat · 3 years ago
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En fin d'adolescence, j'avais 17 ans et demi, j'ai vĂ©cu un Ă©vĂ©nement qui m'a pas mal traumatisĂ©, je sortais depuis peu avec Benjamin, un jeune homme gĂ©nial, beau et intelligent, qui n'avait pas encore eu de rapport sexuel avec qui se soit, on avait prĂ©vu de faire notre premiĂšre fois ensemble. Je l' aimais tellement, j'Ă©tais si bien avec lui. Le soir de son anniversaire, il est arrivĂ© Ă  la pĂ©niche oĂč on sortait le week-end, mais totalement fracassĂ©, il Ă©tait bourrĂ©. Il est allĂ© se poser dans la voiture de son meilleur pote Pedro. Je buvais peu d'alcool en soirĂ©e Ă  l'Ă©poque car je n'aimais pas ĂȘtre dans un mauvais Ă©tat. Ce soir-lĂ  Pedro en a profitĂ© pour me faire boire beaucoup, je n'ai pas compris ce soir-lĂ  mes amies Ă©taient trop dans leurs soirĂ©es pour faire attention Ă  ce qu'il se passait et au bout d'un moment j'ai commencĂ© Ă  avoir froid. Pedro m'a proposĂ© d'aller dans sa voiture, chercher un pull, j'ai acceptĂ© sans me douter du traquenard. Benjamin Ă©tait dans la voiture de Pedro et il lui a demandĂ© d'aller se mettre dans la voiture d'un autre de ses potes. Benjamin n'a pas calculĂ© que c'Ă©tait moi qui Ă©tait lĂ . Pedro m'a dit finalement jai pas de pull dans la voiture mais on peut aller en chercher un chez moi. Étant fracassĂ©e, par l'alcool, j'ai acceptĂ© gentiment, ne me doutant vraiment de rien. Nous sommes arrivĂ©s chez lui, il m'a dit de ne pas faire de bruit car ses parents dormaient. Puis il m'a poussĂ© sur le lit et s'est mis au-dessus de moi, je ne pouvais plus bouger et j'Ă©tais paralysĂ©e par la peur, la suite vous vous en douterez, il m'a violĂ©. Je n'ai rien pu faire, le peu que j'ai essayĂ© de bouger, n'a servi Ă  rien, il avait trop de force. J'ai pleurĂ© toutes les larmes de mon corps et je suis tombĂ©e de fatigue. Le lendemain matin j'ouvre les yeux, je ne comprend pas trop et ne rĂ©alise pas totalement ce qui s'est passĂ©, je sais juste que je me sens souillĂ©e et sale. Benjamin appelle Pedro et lui dit, c'Ă©tait bien ma copine qui est parti avec toi hier, il lui a rĂ©pondu oui et Benjamin lui a dit : "J'espĂšre qu'elle Ă©tait bonne, parce que tu peux lui dire qu'elle est cĂ©libataire". J'ai de nouveau pleurĂ© toutes les larmes de mon corps, Pedro m'a dĂ©posĂ© devant la pĂ©niche et ayant retrouvĂ© mes esprits, j'ai commencĂ© Ă  revoir tout ce qu'il s'Ă©teint passĂ© cette nuit-lĂ , j'ai pleurĂ© pendant tout le chemin du retour Ă  pied vers chez moi, je n'ai pas rĂ©ussi Ă  le dire totalement Ă  ma mĂšre. Encore aujourd'hui, je ne sais mĂȘme pas si elle a compris ce qu'il c'Ă©tait passĂ© Ă  l'Ă©poque. J'ai recroisĂ© Benjamin et Pedro, j'ai essayĂ© de parler Ă  Benjamin mais il ne voulait rien savoir, il prĂ©fĂ©rait croire son meilleur pote. Chaque annĂ©e aprĂšs Ă  la mĂȘme date, je fesais des cauchemars puis Avec les annĂ©es, c'est passĂ© et j'ai fait mon deuil. Je me rappelle encore du visage de cette ordure mais ça ne me fait plus mal. (La suite de mon histoire sera dans un autre post)
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abridurif · 4 years ago
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Vider penderie
Aujourd’hui, j’ai entrepris de ranger ma penderie. Jour de pluie. Depuis le temps que je voulais le faire. Des annĂ©es. Comme si j’apprĂ©hendais de remuer toutes ces enveloppes usagĂ©es – vieux vĂȘtements dont je n’arrive pas Ă  me sĂ©parer. Sont suspendus les costumes de mes annĂ©es pompes funĂšbres, ainsi que toutes les chemises au col usĂ©. À l’époque, j’étais obligĂ© de porter chaque jour des chemises repassĂ©es, cinq Ă  six par semaine. Le dimanche, jour de lessive, le lendemain repassage. Une vie d’employĂ©. Alors qu’aujourd’hui, en l’absence de sollicitations extĂ©rieures, ma vie me semble toute dĂ©glinguĂ©e. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, je porte toujours les mĂȘmes fringues, jean et pull marin, caleçon de vieux garçon et chaussettes trouĂ©es. Comme si je ne tenais pas plus que ça Ă  me parer pour affronter les regards de mes congĂ©nĂšres. Toucher Ă  ces strates de temps serrĂ©es les unes contre les autres me rendrait-il superstitieux ? Comme si j’avais peur d’y trouver une image de moi gelĂ©e, telle une momie. Donc je commence Ă  quatre pattes Ă  l’intĂ©rieur de ma penderie, Ă©vacue tout ce qui en obstrue l’entrĂ©e, dĂ©blaie. Éponge en main, j’îte ensuite une Ă©paisse couche de poussiĂšre noire sur le plancher, vide une Ă  une les Ă©tagĂšres, dĂ©pose en vrac sur le lit tous ces chiffons, tente de faire des tas distincts : pulls avec pulls, pantalons avec pantalons, chaussettes dĂ©pareillĂ©es, slips Ă©triquĂ©s, vestes dĂ©faites – chacune me rappelant une Ă©poque prĂ©cise de ma vie, heureuse ou malheureuse, comme autant de carapaces, de coquilles vides. Ça sent le corps, la poussiĂšre, le produit antimite, la vie d’un jeune homme devenu sec et vieux, ça sent le vieux garçon, le vieux pĂ©dĂ©. J’arrive Ă  jeter deux vestes, mon blouson de cuir vintage, quelques Ă©charpes toutes peluchĂ©es, des chaussettes Ă©limĂ©es – pas autant que je voudrais. Parmi les chemises que je ne porte quasiment plus, je n’arrive pas Ă  faire le tri, comme si j’entretenais lĂ  l’espoir de reprendre du service...  C’est fou comme on se raconte des histoires, on se croit immortel ou quoi ? Alors que son tour est passĂ© depuis longtemps, les occasions de se faire beau sont devenues rares ; dorĂ©navant, les tenues sombres dominent. GuĂšre de place pour la fantaisie dans ta penderie. Ça fait combien de temps que tu n’as pas fait l’amour ? Depuis combien de temps quelqu’un n’a pas Ă©tĂ© fouillĂ© dans ta penderie ? Tu ne cherches donc plus Ă  plaire. PlutĂŽt l’envie de passer inaperçu. Tu ne te vois plus vraiment. Autant enfant tu Ă©tais coquet, autant en vieillissant, tu te moques bien de l’apparence que tu offres Ă  tes contemporains. Tu n’as pas non plus cherchĂ© Ă  te styliser, tu te vĂȘts comme un Ă©tudiant attardĂ©. Et le jour de ta mort, tu ne sais pas qui se chargera de vider l’appartement, la penderie. Qui choisira tes habits, quand, dans la biĂšre Ă©troite, ton corps sera glissĂ©?
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