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Damoiseau
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French from Interview with the Vampire - Part I
I binged the series a week before, and to practice my French I decided to figure out the French sentences spoken in it.
If I missed anything, let me know in comments / reposts
"Seul l'impossible peut faire l'impossible" - Only the impossible can do the impossible (Lestat)
"Je suis désolé. Je m'amuse trope en privé" - I am sorry. I am having too much fun in private (Lestat)
"Ils sont toujours oublié" - They are always forgotten (Lestat)
PS - He actually says it like " Ils sont toujours..."
"Quand j'ai regardé un homme sortir un couteau de sa canne...et à pressé la lame contre le sternum de son frère" - When I watched a man pull a knife out of his walking stick...and pressed the blade to his brother's breast-bone. (Lestat)
PS - "Le sternum de son frère" => The brother's sternum / breast-bone
"J'espère que cela satisfait les oiseaux qui se perchent au cœur de votre esprit" - I hope that satisfies the birds perching in your mind's core. (Lestat)
PS - "Au cœur de votre esprit" can also mean the heart of your mind
"Fuck de mère du toi aussi!" - Fuck the mother of yours (Lestat)
"Est-ce que tu lui as fait faire ça?" - Did you put her up to this? (Lestat)
"C'est une fille curieuse" - She is a curious girl (Louis)
"Quelle jeune de quatorze ans remet en question son existence?" - What fourteen-year old questions her existence? (Lestat)
"As-tu déjà recontré un adolescent?" - You ever met a teenager before? (Louis)
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Le musicien fantôme
L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
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- Dites, docteur, vous savez pourquoi l'autre il m'a chouré mon pull ? demanda Raph en entrant dans la piece.
Il s'assis à la table et passa une main dans ses cheveux; Il accrocha ses chausettes derriere les pieds de chaise. Il posa ses joues mal reveillées dans ses mains et regarda Henry, au dessus de l'evier, en train de nettoyer une de ses tasses à thé.
- Tu veux dire mon pull ? demanda-t-il en se retournant, torchon a la main.
- Ouais, ça, dit Raph se grattant la joue. Il l'a pris et il s'est enfermé dans sa chambre, elle est fermée et tout. Chuis presque sur qu'il a chourave ma couette de rechange.
- Oh c'est très probable, c'est une des couvertures les plus confortables.
- Mais pourquoi il me la prend, là ?
Henry s'intrrompis dans son geste et se retourna, sourcils froncé l'air de se demander si Raph se payait sa tete. Le jeune homme en fut un poil vexé.
- ...Eh bien pour son nid, annonça-t-il comme si c'était l'évidence même.
- Son nid?
- Eh bien oui.
Henry posa doucement son torchon sur son épaule.
-Mais euh... C'est un Renard, pas un oiseau hein, tenta Raph avec un sourire.
Henry semblait commencer à réaliser qu'il ne se foutait pas de sa gueule.
- Tiens, nous ne t'avons jamais parlé des mutations de troisième millénaire ? demanda-t-il.
Il se caressa la moustache et s'assis doucement à la table, en face de Raph. Celui-ci se redressa legerement.
- Le troisième millénaire c'est à partir de trois-mille, non ?
- Non, à partir de deux-mille, soupira Henry.
- Et il s'est passé quoi, du coup ?
Henry plissa les yeux, et se gratta le menton. Raph s'appuya contre le dossier de son siege et tendit la main vers le paquet de pretzel de petit dejeuner : Ca, c'était sa tete de quand le docteur se préparait à se lancer dans des grandes explications, et Raph ferait mieux mettre d'etre confortable. Il enfourna un gateau dans sa bouche tandis que Henry posait ses mains sur la table.
- Alors. Dans le courant du troisieme millenaire, une mutation fut découverte chez les humains. Il est difficile de poser une date précise, car bien évidement, la science est un actes communautaire.
- Ouais, dit Raph qui ne savais pas ce que ça voulait dire.
- Elle se caractérise, vois-tu, par des facteurs d'un coté, disons, génériques, innés, et de l'autre coté comportomentals. Il existe trois classifications caractéristiques possibles, qui peuvent atteindre les humains. Les scientifiques, mes collègues, en ont bien évidement nommé au fur et à mesure qu'ils les ont identifié. Tu suis jusqu'ici ?
- Ouais, les humains peuvent etre séparés en trois groupe, répondit Raph en hochant la tete.
- Tout à fait. Le premier groupe, qui fut bien évidement nommé Alpha. Le second, Beta, et le troisième ...
- Gamma ? sourit Raph qui avait fait grec LV3.
- Non, Omega. C'était le dernier groupe, Raph.
- Ah d'accord.
- Ces mutations ammènent des... disons, des mutation physique, dit Henry en se caressant la moustache. Qui furent détaillées, et quelque peu inquiétantes quand elles ont commencé à s'exprimer dans lapopulation.
- Ah ouais ? Genre quoi, des troisieme bras ?
- Non, le coupa Henry avec une mine de daron. Encore que... Mais non. Ces mutations... disons....
- Y a vos ventilateurs qui se mettent en route, docteur.
- Je sais, Raph ! Ces mutations sont... euh... Ah, tiens : une de ces mutations a a voir avec l'emission d'odeur particulieres. L'apparition d'une glande à parfum, entre le cou et l'épaule, vois-tu. Et les odeurs sont différentes entre les trois groupes, et evidement avec ça s'est développé une sensibilité particuliere pour pouvoir identifier les odeur émises par les autres humains, ne serait-ce que pour pouvoir savoir dans quels groupe l'interlocuteur se place.
- Ouais c'est cool, mais y a quoi d'autre comme différence entre les groupes ? genre des odeurs, ça va c'est pas mega chelou, si ?
- Bon. Une des mutations les plus importantes fut la création d'une maniere alternative de se reproduire. Notamment, les individus appartenant au groupe Omega, qu'ils soient homme ou femme...
- Ou autre, fit Raph en hochant la tete.
- Ou autre, tres juste, eh bien ils peuvent tomber enceint. Par une voix alternative, parallele à la classique mais complémentaire.
Raph se releva sur son siege et ouvrit des yeux ronds.
- Ah ouais ?
- Oui. Mais , fait interessant, les Omega ne peuvent etre... euh... parents que avec des Alphas.
- Mais c'est ouf !
- Tout à fait, sourit Henry en s'appuyant contre son dossier. Après, des différences comportementales ont été mises à jour : les individus alpha avaient plus tendance à deveopper des problemes de gestion des émotions, d'impulsivité, et les omega des sur-empathie. Bien sur, ce ne sont que des tendances, soyons clairs.
Raph hocha la tete, préssé d'entendre Henry continuer tout ça.
- Les individu Beta - appellation qui a fait débat en France, comme tu peux t'en douter- ont des capacité de resolutions de conflit, et de cohesion de groupe. Voilà, ce sont les différences majeurs entre les trois
- C'est ouf !
- Je ne te le fais pas dire, sourit Henry avec un sourire satisfait. Ce fut une révolution scientifique, à l'époque.
Il hocha la tete d'un air philosophe, et Raph se passa la main dans les cheveux.
- Mais du coup tout le monde dans le futur a ça ?
- Mais tout à fait ! A des degrès différents selon l'époque, soyons réaliste : notre ami Mattéo viens d'une époque ou ces mutations commençaient juste à se répendre dans la population, elles n'etaient pas... elles n'etaient pas puissament exprimée, dirons-nous. Alors que en 2550, tu peux etre sur que tout le monde fait parti d'un de ces groupe, sans probleme. Il est meme probable que toi- meme tu ais des tendances d'appartenance dans ton ADN.
- Wow... Mais du coup, vous vous l'etes pas ?
- Eh bien figure toi que c'est fascinant, sourit HEnry en se penchant vers lui. Je le suis, car mon créateur, mon Daddy, comme tu connais...
- Ouais je connais ouais.
- ...eh bien il était très au fait des découvertes scientifiques. Il a fait des tests et s'est découvert omega. Il ne pouvait pas rendre ses créations oméga, evidement, et il a préféré, peut-etre par sentimatalise, nous donner des caractéristiques physique des alphas. Donc, malgrès le fait que je sois un robot, j'appartient à un de ces groupes d'humain.
- Ouais, genre un Alpha synthétique ? sourit Raph en recommencant à manger son pretzel.
- Tres exactememnt, approuva Henry avec bonhommie. Je suis affublé de chemo-senseur d'une précision atomique, par exemple.
Il s'inclina contre le dossier de sa chaise, alors que Raph machouillait son pretzel. Mains dans les cheveux, il essayait de realiser tout ce que ca voulait dire pour cette epoque deja incroyable. Puis il releva la tete d'un coup.
- Mais pourquoi il m'a piqué mon pull, du coup?
- Bah pour son nid, dit Henry comme si ca devait tout expliquer.
- Mais quoi, "son nid" ?
- Mais parce que il oublie la moitié du temps les bloqueurs que je me casse le cul à lui faire, donc apres oui, faut pas s'ettonner qu'il doivent se faire chier à construire un nid une fois tous les deux mois ! gromela Henry en indiquant la chambre de leur ami de la main.
- Des bloqueurs, mais des bloqueurs de quoi ?
- Des bloqueurs de chaleur, Raph.
Son habitude à dire des choses comme si elles étaient evidentes commencait à bien taper sur les nerfs du jeune homme.
- Mais ca veut dire quoi , ses chaleurs ? Des chaleurs comme des chats et des chien ?! s'ecria-t-il en sortant le truc le plus con auquel il pouvait penser.
- Eh bien oui.
Le ton direct d'Henry le coupa dans son elan d'energie.
- Euh... Pardon ?
- Eh bien oui, comme les animaux. Les humains sont des animaux, Raph.
- Non mais du coup ça veut dire que là... dans sa chambre... il est...
Il savait pas trop quoi dire, alors il fit un vague geste d'aller-retours de la main. Un geste tout de meme assez facile à comprendre. Henry leva les yeux au ciel.
- Oh mais qu'est ce que j'en sais, moi, oui, probablement !
- Mais mon pull !
- C'est mon pull, Raph.
- Pourquoi il le veut dans sa chambre ?!
- Parce que que c'est mon pull, il est confortable, et vu l'etat dans lequel notre ami est actuellement, il a bien le droit d'etre entouré de choses comfort.
- Mais quoi, son etat ?
- Quoi, Raph, tu penses que c'est facile de vivre des chaleurs ? D'avoir une hypersensibilité tactile pendant une semaine par moi, qui fait que la moindre texture désagréable peut l'envoyer en crise se spasme ? La physiologie de son cerveau change, Raph, ses hormones - et sa glande à odeur- font n'importe quoi, et combiné à sa fatigue extreme, car oui son corps prend l'energie de quelque part pour la transformer en chaleur, eh bien il est completement à fleur de peau ! paranoia, comportement d'auto apaisement, il est dans un état sauvage qui est extenuant ! Alors il merite bien la converture confortable de la cave, Raph.
- Ah merde... je... je savais pas...
- Oui, hein. Voilà.
Henry attrappa un pretzel d'un mouvement un peu trop brusque et le fourra dans sa bouche. Raph regarda ses mains. Il ne savait pas si il avait le droit de parler.
- Mais euh... y a rien pour lempecher ca ?
- Ah bah si, evidement, y a des bloqueurs ! des pillules simples, il a qu'a en prendre une par semaine ! Mais non, ce con il oublie ! Et a cause de lui, la cave est inondéee d'odeur d'Omega, et moi gmpf mpf...
La fin de sa phrase se fini en en gromellement autour d'un nouveau pretzel.
#wip#ficlet#vdf#ceci est du abo dans le vdf wassup#une idee que j'ai eu en debut d'annee mais j'avais pas de blog a l'epoque so oupsi
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Yuma Mukami
Nom: Mukami.
Prénom: Yuma.
Parents: ???
Âge: 17 ans (physiquement)
Race: Vampire (humain de naissance)
Taille: 1m90
Date de naissance: 23 juillet.
Signe astrologique: Lion.
Nourriture favorite: Cubes de sucre.
Hobbie(s): Le jardinage.
Physique: Yuma est un très grand jeune homme aux cheveux marron clair. Il a habituellement les cheveux attachés dans un chignon avec une frange et quelques mèches qui traînent à l'arrière. Yuma porte habituellement une chemise blanche à col en V à manches longues avec une bordure noire vers le haut avec un pull noir. Il le porte avec un pantalon marron. Il porte également un collier et un bracelet sur son bras gauche.
Caractère: La voix, le corps et l'attitude de ce Do-S rebelle sont tous grands. Il fait souvent des saccages, mais il s'endort après s'être ennuyé. Yuma peut toujours être trouvé grignotant bruyamment ses cubes de sucre. Il est très sadique et brutal, et aussi très perverti et colérique. Enfant, il était très vivant et joyeux. Parfois trop rebelle à ses parents qui étaient des gens religieux alors que lui ne croyait pas en Dieu. Après l'incident et son amnésie, Yuma devait devenir encore plus dur s'il voulait survivre dans la rue avec les autres membres de son gang de rébellion. Il est devenu violent, brutal et dominant avec le temps. Yuma ne se gêne pas de consommer le corps complet de sa victime en même temps que le sang et cela a été suggéré comme la principale raison de sa force physique supérieure à la moyenne des vampires impurs.
Histoire: Enfant, Yuma a vécu dans un petit village avec ses parents. Ses parents étaient des villageois pauvres et travaillant, mais aussi très stricts et religieux qui traitaient Yuma plutôt durement (comme le battre pour avoir refusé de prier Dieu). Cependant, il les aimait toujours et savait qu'ils étaient de bonnes personnes. En réalité, il est l'ami d'enfance de Shuu, Edgar. Il a rencontré Shuu alors qu'il était encore humain dans une forêt en pleine nuit. Ils sont vite devenus les meilleurs amis et il a enseigné à Shuu comment chasser, faire pousser des pommes et passer une nuit sans feu. Shuu évitait de dire à Edgar qu'il était un vampire. Quand Reiji a découvert leur relation, il a détruit le village dans un incendie. Voulant sauver ses parents, malgré les protestations de son ami, il alla dans le feu et "mourut". Il aura cependant survécu avant de se réveiller avec ses blessures sans aucun souvenir de son passé. Il est ensuite devenu disciple d'un gang de rue et leva les yeux vers le chef, Lucks. Sous un nouveau nom, Bear, Yuma vit dans la rue avec les autres. Lucks fouillait et volait de la nourriture à donner à tous ses partisans. Il a également travaillé comme esclave, ou ce qu'il appelle "le bétail", afin d'obtenir de l'argent pour payer la nourriture aussi. Son rêve principal, dont héritera Bear, est d'avoir un monde où tout le monde est libre et égal, sans classes sociales ni lacunes. Il voulait dépouiller les politiciens corrompus et les aristocrates de leur statut afin de purifier ce monde de sa saleté. Cependant, une guerre se déroulait dans le temps et des soldats ont attaqué les rebelles, le groupe de Lucks. Ils ont tiré sur eux et Bear / Yuma s'évanouit avant de se réveiller à l'orphelinat. Il fera ensuite la connaissance de Ruki, Kou et Azusa avec qui il se lia d'amitié. Ruki, chef de la bande, décida d'un plan pour fuir l'orphelinat. Kou déclencha un incendie pour distraire les gardes. Ils ont réussis à s'échapper, mais ont été rattrapés par les autorités avant de se faire abattre et ramenés à l'orphelinat. Karlheinz est alors apparu et a offert à chacun d'entre eux, individuellement, de leur donner une seconde chance à la vie en tant que vampires qui le serviront. Tous sont d'accord. Plus tard, Karlheinz donne un nouveau nom à Bear. "Yuma" et lui présente le sucre.
Bonus:
Il aime l'agriculture.
Sa nourriture détestée est le curry.
Il a sa propre ferme où il cultive des carottes et des citrouilles.
Il est droitier.
Sa taille de pied est de quarante-cinq.
Ses trésors sont ses morceaux de sucre.
Chanson thème: 🎵
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Talking about my generation (2/2)
Voilà pour nous, ô Juges Très Sévères, dis-je en saluant les grands arbres nus et solennels. J’explorai la maison, ce n’était pas désagréable de m’y retrouver tout seul. L’intérieur était décoré selon les principes d’une rusticité étudiée : poutres apparentes et tomettes à l’ancienne, sauf dans le salon où l’on avait restauré un parquet d’époque, en chêne massif. J’avais été un peu dur avec Marc. Il n’était peut-être pas l’ami le plus démonstratif quand le temps virait à l’orage, mais si l’amitié devait être mesurée à l’aune d’actes concrets il fallait reconnaître qu’il avait bien fait les choses. Je m’installai dans une chambre d’ami qui sentait le miel et le vernis à bois. La femme de Marc avait fait installer des petits ballotins de lavande dans la salle de bain, c’était une attention vraiment louable, elle ne m’était pas destinée mais je l’accueillais comme un cadeau personnel. J’avais besoin de réconfort. Une bouteille de chablis était posée sur la table de la cuisine. Je me souvenais que Marc m’avait dit avec une certaine tension dans la voix qu’il avait quelques grands crus de bourgogne à la cave, et d’autres bouteilles qui appartenaient à son fils, si jamais je voulais ouvrir une bouteille c’était bien sûr possible mais je devais l’appeler avant, pour ne pas descendre le stock de sa progéniture, et épargner certaines pépites qu’il réservait pour des occasions spéciales. Je décidai de respecter cette volonté, par égard pour mon ami (je n’aurais eu aucun scrupule à taper une bouteille au fils, un jeune branleur qui portait un pull noué autour des épaules et affectait des airs de capitaine d’industrie pour la seule raison que son père lui avait trouvé un emploi à la direction juridique de Lafarge, au prix de supplications auprès d’un ancien client qui siégeait au conseil de direction du cimentier français). Je me contentai de prélever une bouteille de vin de table qui traînait dans la cuisine. Puis j’ouvris le congélo et je bénis Marc : le mastodonte Braun était plein comme un œuf, il y avait même de la truite d’Alaska et des langoustines. C’était cela la vie, un environnement conçu exclusivement pour l’homme, comme une cotte parfaitement taillée. Le confort qui n’est pas une cerise sur le gâteau mais le principe qui préside à la conception de chaque objet manufacturé, de chaque meuble, réduisant à sa part incompressible le nombre des mouvements qu’il devait accomplir pour assouvir ses besoins. La nature ne devait pas se mettre en travers des aspirations de l’homme moderne. La chair ferme d’un morceau de truite d’Alaska, c’était tout ce que je voulais connaître du monde sauvage. Il n’y avait rien à faire : j’étais un indécrottable, un irrécupérable fils des années 80. À la demande de Marc, j’avais aéré le premier étage. Dehors, un oiseau s’envola dans un fracas d’ailes et de branches froissées. Je dînai de langoustines sautées à l’ail, que je faisais descendre avec le rouge. J’avais l’impression d’être un palefrenier profitant des vacances de ses maîtres pour se vautrer dans leur lit. Ici personne ne pourrait m’emmerder, et c’était quelque chose de rassurant de savoir que je disposais à Paris d’un congélo, moi aussi, et de vin de table, moi aussi, que je touchais une pension de retraite, pas mirobolante mais pas ridicule non plus. Je pouvais parfaitement décider de laisser le monde à la porte de chez moi, je ne serais blessé par le monde des Hommes que dans la mesure où je la laisserais entrouverte. Il fallait, en d’autres termes, relativiser. Je m’endormis.
A. Quentin, Le Voyant d'Étampes (p. 268)
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Assassinat de Samuel Paty : Portrait des auteurs des vidéos contre l’enseignant
https://justifiable.fr/?p=65 https://justifiable.fr/?p=65 #Assassinat #auteurs #contre #des #lenseignant #Paty #Portrait #Samuel #vidéos La présentation des accusés au travers des rapports des enquêteurs de personnalité permet de se pencher sur le parcours des intéressés, en mettant de côté le fond du dossier qui sera abordé plus tard. Après les amis du terroriste (notre article), voici le portrait des deux hommes accusés d’avoir diffusé des vidéos mettant en cause Samuel Paty sur les réseaux sociaux (2/3). Entrée de la salle des grands procès (Photo : ©P. Cabaret) Brahim Chnina est âgé de 52 ans, mais il en parait 20 de plus lorsqu’il se lève dans le box, mercredi novembre, pour parler de sa vie. C’est le père de la collégienne qui a accusé à tort Samuel Paty. La justice lui reproche d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux des informations et des vidéos, avec Abdelhakim Sefrioui, stigmatisant le professeur et le désignant comme une cible, ainsi que d’avoir publié des renseignements précis sur l’identité de celui-ci et son lieu d’exercice du professeur. Le père de substitution de sa fratrie En prison depuis un peu plus de quatre ans, il est atteint de multiples pathologies plus fréquentes à 70 ans qu’à son âge. Cheveux gris, barbe grise, chemise parme et pull en V gris, son allure est soignée et il se prête de bonne volonté à l’exercice judiciaire. L’enquêtrice de personnalité, qui l’a rencontré en détention en 2021, décrit un homme « respectueux et prolixe ». Brahim Chnina, né en 1972 à Oran, est le cadet d’une famille de cinq enfants. Il a six ans lorsque sa famille est obligée de quitter en urgence l’Algérie pour le Maroc, pays d’origine de son père, en raison de la crise du Sahara occidental. À 10 ans, sa famille arrive en France et s’installe à Melun. Il décrit un père travailleur, une mère aimante, musulmans non pratiquants, qui lui ont enseigné une double culture française et marocaine dans le respect de quelques principes, comme la laïcité. En 1984, c’est le drame, son plus jeune frère est atteint d’une maladie orpheline nécessitant de longues hospitalisations. Brahim Chnina est traumatisé par la situation. Est-ce cela qui le poussera ensuite à travailler pour les personnes ayant des problèmes de santé ? Sa mère repart au Maroc, il reste en France avec son père. Peu à peu, il devient le père de substitution, au détriment de ses études. Bien que bon en maths, il met un terme à sa scolarité à l’âge de 20 ans sans avoir décroché le bac. La suite est une longue série de formations, de périodes de chômage, de congés maladie, entrecoupées de courtes expériences professionnelles. En 2008, il devient l’aidant de son frère handicapé, rémunéré en chèques-service. Mais celui-ci meurt en 2012. Un traumatisme terrible pour Brahim Chnina. Ce n’est qu’en 2015, qu’il retrouve un travail dans le transport à la personne, puis monte l’association Aide-moi dont il est salarié. Lors de son arrestation, il exerçait dans l’aide à domicile. Jusqu’à son arrestation. « L’homme l’a séduite en lui promettant le paradis et il l’a emmenée en enfer » Côté vie privée, il se marie religieusement avec sa femme qui a déjà un fils et avec laquelle il aura six filles. L’épouse a un caractère assez fort, ce qui génère des crises au sein du couple durant lesquelles Brahim, pour épargner un divorce à ses enfants, se réfugie chez sa mère ou ses sœurs. Cela lui a même valu une tentative de suicide, et un internement en psychiatrie lorsqu’il s’est fait battre par un proche de son épouse. Celle-ci lui reproche de s’occuper trop des autres et pas assez de sa famille. Il confie volontiers que c’est sa passion, aider les autres, en particulier les malades. Ça n’a jamais enrichi personne. Au titre de ses revenus, il déclare le SMIC mais, hébergé à titre gratuit, ses seules dépenses consistent à régler chaque mois 500 euros de frais de nourriture de la famille. Sur le terrain religieux, il se décrit « pratiquant, classique, modéré » : il lit le Coran en arabe, se rend de temps en temps à la mosquée, ne boit pas d’alcool et pratique le ramadan. Il n’a jamais eu de comportement prosélyte. On souligne même son côté festif, dévoué aux autres, sa générosité. C’est un affectif, un peu naïf, parfois timide. L’autre drame qui a frappé cette famille, c’est le départ d’une des sœurs, handicapée psychiatrique, en Syrie. Brahim Chnina raconte qu’elle a fait une mauvaise rencontre sur Internet. « L’homme l’a séduite au téléphone en lui promettant le paradis, et puis il l’a envoyée en enfer » confie-t-il. Arrivée sur place, sa sœur appelle au secours, elle veut rentrer. La famille prévient la DGSI et demande du secours. Elle finit par rentrer en France. L’homme qui l’a attirée là-bas a été condamné. Quant à sa sœur, elle attend son procès en prison. « Vous êtes décrit comme un « papa poule » mais au collège, on ne vous connait pas… Brahim Chnina s’estime victime du terrorisme, ce qui fait bondir sur les bancs des parties civiles. Sur une question de la défense, l’enquêteur de personnalité raconte les confidences de l’intéressé lors de leur rencontre : « j’ai vu quelqu’un de très touché, qui a fait un malaise au milieu de l’entretien et avait du mal à tenir sur sa chaise. Il était submergé par l’émotion à l’évocation de l’affaire ». Brahim Chnina confie encore « « J’ai du mal à me concentrer, je suis gentil j’ai toujours fait du bien et je suis là pour une chose tellement grave. J’ai voulu quitter cette vie avec une belle fin, c’est raté ». Lorsque le président lui pose la traditionnelle question « reconnaissez-vous les faits reprochés ? », il répond « non, pas du tout ». Un avocat des parties civiles l’interroge pour savoir pourquoi il ne s’est pas marié civilement. — On reportait à chaque fois. — C’est la seule raison ? — Oui ». Un autre : « Vous êtes décrit comme un papa poule, mais au collège, on ne vous connait pas. Pourquoi ? — C’est ma femme qui s’en occupait. — Donc, avant octobre, vous n’y étiez jamais allé. Non ». « Lever cette injustice implacable » Il est 16h30 le lendemain jeudi, lorsque débute l’interrogatoire de personnalité d’Abdelhakim Sefrioui. La justice lui reproche d’avoir élaboré et diffusé des vidéos comportant des informations fausses destinées à déclencher la haine contre Samuel Paty, faisant de lui une cible, et d’avoir publié des renseignements précis sur son lieu d’exercice professionnel. Si l’on n’entend pas d’enquêteur de personnalité avant de l’interroger, c’est qu’il a refusé de se prêter à l’exercice. Son visiteur note, en 2021 « après avoir décliné son identité, il refuse catégoriquement de répondre à nos questions, estimant que toutes les informations le concernant sont au dossier ». Cheveux blancs, barbe blanche, lunettes fines en demi-lune et chemise bleue élégante, l’intéressé debout dans le box commence par une déclaration aux victimes « Je tiens à présenter mes condoléances à la famille avec qui je partage la peine. Ça fait 4 ans que j’attends ce moment pour lever cette injustice implacable qui s’est abattue sur moi et, avant tout, pour laver mon honneur de ce crime barbare. Je fais confiance à la cour pour qu’elle puisse démontrer mon innocence. Je n’ai aucun lien avec ce crime et son environnement ». Il s’explique ensuite sur son refus de répondre à l’enquêteur « je n’arrivais jamais à croire que j’allais rester en prison, puisque je n’avais rien fait ». Depuis le début du procès, il a entendu témoigner les enquêteurs des autres accusés et convient qu’il a fait une « bêtise » parce que « ça facilite les choses ». « Nous avions l’interdiction totale d’insulter les gens » Les informations qui suivent sont donc issues des réponses aux questions posées par le président de la cour sur le fondement des éléments contenus dans le dossier. Abdelhakim Sefrioui est né en avril 1958, au Maroc. Son père tenait un magasin de tissu en gros, sa mère s’occupait de leurs neuf enfants. De son enfance, il garde de « très bons souvenirs », auprès d’un père très strict sur les valeurs. « Nous avions l’interdiction totale d’insulter les gens et de commettre des injustices ». Il a été scolarisé d’abord à l’école coranique, puis au collège et au lycée. « L’école était une obligation, pas un plaisir, c’était pour moi une perte de temps, car je lisais beaucoup. À la fin de la 3e, il finit quand même par prendre conscience de son intérêt, ce d’autant plus qu’il est brillant, en particulier en mathématiques et en économie. Il obtient le Bac et s’inscrit à la faculté au Maroc mais ambitionne d’étudier en France. En 1982, à l’âge de 23 ans, il intègre la faculté Jean Moulin de Lyon. A l’époque, il veut devenir expert-comptable, mais renonce et se lance l’enseignement, profession qu’il exercera environ 13 ans. « Tout est en lien avec la radicalisation dans le CV » Puis il se lance dans l’édition et la librairie. Les livres arabes représentent 70% de sa production, dont beaucoup de poésie, « les plus grands sont antéislamiques », précise-t-il. La librairie marchait très bien jusqu’au 11 septembre 200. En 2005, il vend la librairie parisienne située dans le 11e, mais conserve ses locaux de Montreuil et continue d’écouler ses stocks, ce qui assure sa subsistance. Il lui faut toutefois un nouveau projet. Il pense rentrer au Maroc pour créer un commerce d’huiles essentielles. L’affaire s’avère plus compliquée que prévu. Après d’autres projets inaboutis, il revient aux livres et lance le projet de librairie La force des mots. En 2020, il arrête et entreprend de faire des travaux pour louer des locaux. Mais la covid a compliqué les choses, puis » le jour malheureux », comprendre le 16 octobre, date de l’assassinat de Samuel Paty. Interrogé sur la vie privée, il indique qu’il s’est marié en 1985 et a eu trois enfants. Il les a éduqués à domicile. Certains y voient un rejet de l’école républicaine, il répond qu’aux Ulis (Essonne) où il habite alors, le niveau était insuffisant, et le taux de délinquance élevé. Il a appliqué le programme chez lui, comme en témoignent les inspecteurs venus le contrôler et qui ont tous salué la qualité de son enseignement. En 2020, d’Abdelhakim Sefrioui divorce et vit désormais avec une nouvelle compagne. Il a subi quelques condamnations pour travail dissimulé et organisation de manifestation non déclarée en 2014 : 100 euros avec sursis. Quand vient le moment des questions des parties civiles, « c’est une situation rare où tout est en lien avec la radicalisation dans le CV » observe Me Thibault de Montbrial, avocat d’une association et de Mickaëlle Paty. Tollé sur les bancs de la défense qui proteste contre un début de plaidoirie quand seules sont autorisées les questions à ce stade. L’intéressé a, en effet, de nombreuses activités militantes et il est considéré par les services d’enquête comme appartenant à la mouvance islamiste radicale. Le dossier mentionne aussi qu’il a été imam. Il affirme que tout ceci est mensonger et il a précisé jeudi à la barre, en réponse à une question de ses avocats, qu’il n’avait jamais été imam. Les deux hommes sont poursuivis pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Ils encourent trente ans de réclusion criminelle.
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12–02–24 Dans une ville du Moyen-Orient, je marche dans une petite ruelle commerçante. Je suis avec mes frères. Je porte des babouches pailletées qui ne me tiennent pas bien aux pieds et freinent ma progression. Un jeune homme du pays nous accompagne. Il fume en cachette en remettant après chaque bouffée sa cigarette dans un étui qu’il glisse au fond de sa poche. Tandis qu’un filet de fumée s’échappe de sa poche, je le fixe du regard pour lui montrer que je ne suis pas dupe de son petit manège. L’aîné de mes frères nous offre à chacun des boucles d’oreilles, de minuscules triangles argentés que mon autre frère a déjà placés sur ses lobes. J’essaye de faire rentrer le picot dans mes oreilles percées dont les conduits se sont rebouchés avec le temps. Nous entrons dans une boulangerie dont l’étal est rempli de gigantesques pains de mie. Découpée en tranches épaisses, la mie très blanche et si aérée qu’on dirait des flocons de neige, est très appétissante. Rien à voir avec les pains américains sous-vide. Nous traversons ainsi la ville pour nous retrouver en pleine campagne. Mes babouches me ralentissent considérablement et je suis vite distancée. Je m’assois sur un muret pour détailler le contenu de mon sac à dos qui pèse sur mes épaules : deux parapluies inutiles, un pull-over et une paire de sandales que j’échange contre mes babouches. Le jeune homme est à mes côtés. Il a arrêté de fumer. J’aimerais rattraper mes frères. Tandis que les autres ont grimpé tout droit dans la montagne, le cadet moins sportif a pris un chemin de traverse. Je lui fais signe et cours pour le rejoindre.
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Passages mercredi 4 octobre- 8h
Un peu froid Seulement 1 étudiant café + gourde eau écoute musique en attendant d’aller prendre son vélo (jeune blond grand) 8h15 : personne 8h22 : étudiant casque vélo café dans sa gourde (chemise fleurs, brun, lunettes, sac dure pour vélo) est parti direct
MUSIQUE Apprendre à aimer - Ambiance calme matinale nostalgique
8h34 : 1 H 50 ans badge epfl, lunettes, cheveux noirs courts café + croissant fourré au chocolat table 11 - sur son téléphone 8h36 : 1 F 35 ans chignons gros pull et pantalon large tout noir café repart direct 8h38: 3 H 30 ans (1 chauve, 1 cheveux noirs, 1 brun) croissant et 2 tresse repartent direct
MUSIQUE Tout savoir ,Adé - joyeux mais ambiance ‘essaie de se réveiller’ ,
8h44 : 1 ET petite sweat noir jean cheveux bruns moyen longs libres, sac de rands, croissant petit café table 10 - travail sur ordi 8h47 : 1 H 30 ans longue barbe foncée et chauve, boucle d’oreille pantalon ouvrier et teeshirt brun, café pain au chocolat table 1 au bout (attend des gens?) 8h50 : 1 H pantalon ouvrier rejoint le premier cheveux noirs bouclés polaire sans rien prendre 1 H lunette petite polaire noire jean barbe blanche taillée longue, boucle d’oreille café très sucré 40 ans les rejoint 1 H pantalon ouvrier cheveux bouclés pain au chocolat les rejoint 8h59 : 1 homme 50 ans cheveux longs blanc frisés en queue de cheval basse, petit café, polaire grise ouverte tee shirt noir et jean va dehors 1 H 30 ans lunettes, café, gros sac noir + banane, verte brune, jean, cheveux courts bouclés et barbe assez courte + pain au chocolat table 13 et finalement table 5 avec + H 40 ans petit, polaire en tricot? Croissant et café, sac à a dos bleu 1 H croissant, casque de vélo, parti direct, lunettes de soleil 2 ET H tresse, sweat jean petite moustache pr 1 1 ET F pain au choc part direct tresse tee shirt blanc jean 1 H grand 30 and chauve café pantalon ouvrier croissant et collier de barbe 9h04 : 2 ET F pull jean, Café chignon bas brun basket blanche, et l’autre cheveux un peu longs libres lunettes tee shirt jean large mais serré en bas, chocolat chaud 2 H 30 ans lunettes vertes fluo, cafés et l,’autre chemise bleue serrée table 5 1 H 55 ans chauve, salopette ouvrier, café, rejoint les autres 2 ouvriers de plus, 1 grand casquette croissant, autre petite cheveux bouclés croissant table 18 3 ET F 1 tresse blonde arrière, 1 bouclé brun, 1 carré court, toutes jeans, polaire teee shirt, croissant 2 H presque chauve polaire bleue pantalon large café, autre lunettes pull rouge pantalon en toile noir à motifs carrés repart direct 1H 45 ans chemise bleue, croisant lunettes, café + 1 F 55 ans petite ronde gilet et châle, pantacourt café dans sa propre tasse + muffin nature, table 13 1 H 40 ans, viennoiseries dans un sac, gros ac a dos rose, gilet jean lunette, cheveux courts, petite moustache table 11 1 H café pain au chocolat sweat bleu rejoint table 13 1 F cheveux mi longs polaire jean large café et pain au chocolat, badge epflr rejoint table 13 1H 45 ans, chauve lunette de vue sur la tête, pantacourt polaire ouverte tee shirt rouge café sucré 2 H 30 ans cheveux longs blonds en chignon les deux, 1 pantacourt et polaire, l,’autre tee shirt rose et jean, café + 1 H roux lunettes polaire pantalon brun rejoignent table 13 SONNERIE 9h15 - plus calme 9h19: 1 H 55ans lunettes polo bleu jean, pain au chocolat, petit café table 5 9h22 : 1 F 50 ans chignon bas tee shirt rose rentré dans pantalon beige, pain au chocolat et bouteille d’eau, rejoint table 13 1 F ET sac a dos gros turquoise blonde court en demi queue de cheval, pull et salopette, polaire dans les bras, lunettes rondes, éclair au café repart direct 2 H 55 ans, prof Signals , polaire bordeaux et pull noir, jeans, petit cafés, table 3 1 H 30 ans k way vert, tarte et café rejoint table 13 1 ET H grand pantacourt orange veste bleu cheveux bouclés rejoint une fille pr bosser table 10 9h35 : 2 H 35 ans table 1 café et pomme 1 rond polaire grise l’autre tee shirt gris foncé+ 1 F 50 ans jus d’orange et croissante + 1 H 30 ans café croissant + 1 H 50 ans chemise verre d’eau + 1 F 30 ans blonde pull verte jus d’orange + 1 H 50 ans chauve pull bleu 2 F 45 ans, 1 cheveux courts bruns pull bleu, autre blonde queue de cheval basse , chocolat chaud et café rejoignent table 1 2 H ET ont déjà des bouteilles d’eau aromatisées fraises, tee shirt et casque musique au cou, table 19 1 H 50 ans petit café polo gris rouge lunettes paye avec un bon?? Rejoint table 1 1 ET H prend rien et vient lire un manga sur tablette table 11 9h43: 1 ET H Master SV cheveux long brun en chignon veste noir sur sweat violet café matte industriel et brownie repart direct 2 H 35 ans sac jaune veste beige et jean, café, autre cheveux long bouclés libres sac a bandoulière , tarte
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250.Le vieil homme abandonné de tous !
Il s'agit d'un vieil homme SDF qui passait ses jours dans la rue. Sans famille, il mendiait pour manger chaque jour, vu qu'il n'avait pas de travail.
Un jour, en plein harmattan(L'harmattan est, au Sahara et en Afrique Centrale et en Afrique de l'Ouest, un vent du nord-est, très chaud le jour, plus froid la nuit, il est aussi très sec et le plus souvent chargé de poussière)
alors qu'il dormait sur un banc public
Une jeune femme très riche passait par là.
Très triste de voir le vieux dans un tel état, elle s'approche de lui, dépose une somme de 4350.000 francs CFA près de sa tête
et va se mettre de l'autre côté pour voir la réaction du vieux lorsqu'il verra cet argent.
Après une heure, le vieux se réveille et voit l'argent.
Il sursaute, remercie Dieu pour ce don et va vite dans une boutique à côté pour acheter un drap de couverture vu que c'est l’arrivée de L'Harmattan.
A sa sortie de la boutique le vieux aperçoit une femme qui pleurait en marchand, attirer par cette triste scène, le vieil homme s'approche de la dame et hui demande ce qui ne va pas.
La femme lui répond que son unique fils est sérieusement malade et il lui faut 350.000frcs pour le faire soigner.
Le vieil homme très touché par cette histoire demande à la femme de l'attendre un moment. Il fait demi-tour, rentre dans la boutique puis se fait rembourser de ses achats.
Il s'approche de la femme et lui tend les 350.000 frcs.
La femme surprise, lui demande où il a eu cet argent ?
L'homme lui répond qu'il est sans famille, et qu'il s'est réveillé et a vu 350.000frcs à côté de lui. Il ne savait pas qui l'avait mis là et pourquoi cet argent est arrivé là. Il avait juste acheté des pulls, draps, et quelques oreillers et provisions pour la semaine, mais maintenant il sait que Dieu lui avait fait don de cet argent pour qu'à son tour, il lui sauve une vie.
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Léna n'est pas une jeune fille comme les autres. Elle est la fille de la Reine Juliette Finz d'Acosta et du Roi Philip Finz d'Acosta. Depuis des générations, sa famille incarne la royauté de ce pays. Depuis le décès de ses parents, Léna se retrouve orpheline. Elle est sur le point de devenir Reine depuis que ses parents sont morts dans un accident de voiture. Enfin... Accident c'est ce qu'ils disent. La Princesse refuse le titre de reine, car elle refuse de prendre la place de sa mère dont elle n'arrive pas à faire son deuil. Son tuteur légal est son major d'homme qui la protège et s'assure de son bien-être.
Cependant, Léna, en refusant de se faire couronner malgré son devoir, risque de se faire remplacer et pas nécessairement par une bonne personne. En plus de se battre pour sa liberté qu'on lui refuse. Léna veut découvrir ce qui est vraiment arrivé à ses parents. Cependant, voilà, la jeune femme découvre avec le temps que sa famille est loin d'être celle qu'elle connaissait et y trouve de nombreux ennemis inconnus.
Au fond d'elle, la jeune Léna veut trouver une vie normale. Sortant le soir en douce pour découvrir la liberté, elle essaye cependant de rester la plus discrète possible, troquant ses belles tenues par un simple pantalon et un pull à capuche. Si on venait à reconnaître la Princesse en ville, rien ne pourrait garantir sa sécurité et surtout, mettre probablement un certain nombre de personnes en danger. Cependant, son rêve et ses désirs sont de découvrir le monde normal, loin des bons hommes bien placés.
Je ne précise pas la ville dans laquelle elle habite pour faciliter les jeux. Cependant, elle se joue bien à l'époque d'aujourd'hui et non pour des jeux médiévaux.
Je ne fais aucun jeu avec le contexte surnaturel pour Léna inutile de demander. Pour ce qui est arrivé à ses parents, je laisse le choix, un membre de la famille éloigné pour que leurs enfants prennent la place de Léna sur le trône ou simplement des gens pas recommandable comme la mafia par exemple qui aurait voulu faire un coup dur peu importe tant que l'idée est originale. La cause de décès n'est pas obligée d'être la même dans tous mes jeux.
Côté caractère rien de bien particuliers à signaler. Elle est plutôt du genre naïf. Elle croit en l'amour bien que sa condition ne lui permet pas d'aimer n'importe qui. Sensible et attachante, elle est également d'une grande curiosité et à soif de vérité. Surtout en ce qui concerne l'accident qui est arrivé à ses parents. Elle sait que c'est quelqu'un à qui on peut souhaiter le mal et qui peut rapporter beaucoup d'argents, mais pourtant, elle n'hésite pas à se mettre en danger pour découvrir la vérité.
Joue avec : Liam Henstridge
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Le blues de l'astéroïde
Pelotonnée devant la télé en marche
Somnoler sans prévenir dans la pièce obscure
Somnoler suspendue dans le faisceau lumineux
(une intention sortie de son axe, croisant au large d'une nébuleuse)
Glisser lentement au fond de la nuit sans poids des abysses
Laisser le bruissement des conversations brasser l'hypnagogie comme les sons sous l'eau
Laisser l'ombre progresser encore et tout recouvrir doucement
Entendre son nom prononcé par le présentateur
Sourire tout au fond, sourire avec lassitude
(tellement obsédée par lui que j'entends son nom à la télé maintenant)
Je me redresse d'un coup et Sexy est là, sur mon écran : encore mieux que dans mon souvenir, exactement comme dans mon rêve, plus précis que dans mon désir, exactement le même ; avec la même petite bouche de travers, les mêmes joues pleines, le même sourire qui provoque le mien en miroir, les mêmes yeux obliques de flamme froide, des yeux qui donnent envie de s'enfoncer après lui dans la fumée des marais.
Il parle dans une pièce. C'est tout ce que j'enregistre les premiers instants. Il parle, son pull est de la même couleur que ses yeux et il ne se trouve pas sur le plateau de l'émission. La séquence a été filmée en intérieur, dans un salon privé - je le déduis brièvement des touches personnelles disposées autour de lui : bibliothèque, tableau, dossier d'un canapé.
Le bandeau à l'écran indique que la séquence date du jour même, qu'elle a été filmée à Paris.
Ahurie, dressée sur un coude, je le dévore des yeux dans l'obscurité, assaillie par un flot de sentiments mêlés : chagrin bien sûr ; fascination ; certitude, s'il m'en fallait encore une, qu'on vit vraiment sur deux planètes différentes. Je détaille avidement ce qu'on voit derrière lui, ce que je suppose être son salon : étagères pleines de livres, poteries de facture ethnique, lumière de verdure à sa gauche. J'ai passé tellement de temps, ces dernières semaines, à imaginer l'endroit où il vit, la vie qu'il y mène ; en avoir un aperçu, maintenant, c'est être en train de rêver : je rêve que je pénètre chez lui pendant son sommeil pour caresser les livres qu'il a lus, toucher les vêtements qu'il a portés, m'asseoir à sa place et demander aux objets qu'ils me parlent de lui.
Le son de la télé est trop faible pour que je comprenne sans effort le contenu de son intervention ; mais en tendant l'oreille, je finis par attraper quelques mots.
Il parle - çà ne s'invente pas - de femmes jeunes qui vont avec des hommes âgés
Et puis on revient sur les invités en plateau et je me rallonge, bien réveillée cette fois, prête à traverser l'insomnie.
Tranquille, je laisse venir les constats en percutant la nuit :
ne pas l'avoir vu depuis une éternité ne change rien à l'intensité de mon désir ; j'en perçois même maintenant des nuances nouvelles - m'apercevoir, par exemple (mais avec quel déchirement subtil, quel profond venin que l'absence aurait mis à jour, au fil des semaines) que les marques de l'âge commencent à se voir sur son visage et sur son cou ; et qu'en le rendant plus humain, plus fragile, moins absurdement beau, en lui donnant une épaisseur supplémentaire, ces marques me le rendent aussi, à mon muet désarroi, encore plus désirable ;
le revoir sans avoir l'espoir qu'il soit à moi, un jour, est toujours aussi douloureux ; en revanche, à côté de la ruine de mes projets et de ce que je suis en train de traverser, c'est une douleur presque rassurante, contrôlable, familière ; exactement comme, il y a quelques années, la lutte syndicale et ce qui l'accompagne - les pressions, les mesquineries, les convocations injustifiées de la hiérarchie et tous ces épouvantails qu'on m'a agités devant les yeux en croyant sérieusement que cela suffirait à m'effrayer - formaient un dérivatif presque distrayant au vide de ma vie.
#vie sentimentale année zéro#le printemps des cendres#il fait froid#mad men#joan holloway#secret crush on you
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FRANCOISE PETROVITCH - Aimer, Rompre.
Le musée de la Vie romantique à Paris (IXe) consacre une superbe exposition à une peintre contemporaine qui manie avec grâce les couleurs faussement acidulées de l’adolescence.
Certains peintres ont la grâce de venir vous chercher là où vous êtes, comme vous êtes, sans bagage culturel particulier. Sans bagage et plus léger. Comme sur ces tableaux d’adolescents qui marchent, parfois cigarette aux lèvres, couples dont le regardeur ne sait si leur histoire commence ou se termine.
Françoise Pétrovitch, née en 1964, aime les peindre parce que, « loin d’être dans un engouement béat, les adolescents sont plutôt conscients de la difficulté à vivre », explique l’artiste dans le catalogue de son exposition.
Les tableaux assez pop de Françoise Pétrovitch y font l’effet d’un sorbet acidulé, mais c’est une fausse piste, car si elle a un lien avec le romantisme, c’est l’inquiétude, cette intensité et cette incertitude, toujours sur le qui-vive.
Un ensemble de grands tableaux parmi ce qu’il y a de plus beau à voir actuellement. Cinquante nuances de bleus, électrique, vibrant, réel ou imaginaire. Celui d’un pull qui irradie une peinture, du bermuda d’un jeune homme qui fume — encore —, d’un fond profond sur lequel se dessine un couple silencieux, les cheveux d’une femme à côté de son compagnon.
Peindre un visage clope au bec, ou une main tenant un mégot, presque une provocation aujourd’hui. Mais c’est la vie, et souvent celle des ados. Techniquement, c’est splendide : des huiles sur toile ou lavis sur encre, où la couleur boit tout, prend la confiance comme on dit, touche directement les zones les plus sensibles du cerveau.
Plaisir de peintures à la fois très quotidiennes, d’une figuration proche du roman graphique, mais qui laisse une grande place à l’imagination, comme ces êtres qui nous intriguent dans la rue. Françoise Pétrovitch a croisé dans le métro une adolescente et son petit chien. Sur le tableau, très rose du fond au tee-shirt, il ne reste que cette position assise et l’abandon confiant de l’animal.
Aimer ou rompre ? Les deux verbes du titre de l’exposition oscillent entre la vie en rose et les bleus à l’âme, ou plutôt un lavis, une manière de mélanger les couleurs comme aspirées par un buvard.
Pas de frontière nette. Vivre sa vie, aimer au risque du point de rupture. Et tenir. Tenir debout, tenir tête, tenir la distance. La couleur et le dessin l’expriment parfois bien mieux que les mots.
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Countess Potocka Visits the Davouts
The moment is drawing near when I will say goodbye to Countess Potocka. In my next post she will share the scene with another memoir-writer, both of them describing the same person in quite contrasting ways. For now, the Countess is still starring on her own, compelled by good manners to accept an invitation to a meal she would have given her left arm to be able to refuse. Marie-Louise being absent, the Countess finds another handy target for her barbs.
The Countess, having ascertained whether her visit will be more convenient in the daytime or in the evening (daytime), gets dressed in new, fashionable and expensive attire, though she is much bothered by her shoes (too small?). I can't help but think that this outfit was meant to impress the Davouts with her superior status and unimpeachable pedigree - something simpler would have been preferable, as we shall see. Since it's already three in the afternoon when she appears at her hosts' door, maybe they were not expecting her anymore, even if we assume she had advised them this was the day of her visit. At least the Countess is honest enough to state Madame Davout had treated her well in the past.
C'est ainsi que j'allai chez la maréchale Davout, qui m'avait comblée de prévenances pendant son séjour à Varsovie, du temps où son mari commandait en Pologne. Comme elle passait les étés à Savigny (1), c'est là qu'il fallut aller la chercher. J'envoyai à son hôtel en ville quelle serait l'heure la plus convenable pour faire ma visite, - on me répondit que ce serait dans la matinée. Je me rendis donc à Savigny par un soleil brûlant, mal garantie par un très petit chapeau orné de violettes, et très gênée dans mes brodequins lilas parfaitement assortis à une robe montante en gros de Naples de même couleur ; - madame Germont, oracle de la mode, avait elle-même combiné toute ma toilette.
[...]
[J]e me promettais une visite agréable. L'hôtel de la maréchale, à Paris, m'avait donné une grande idée de son goût et de son opulence, et je pensais la trouver luxueusement établie à Savigny. J'arrivai vers trois heures. Le château, entouré d'un fossé et d'un mur, avait pour entrée une porte hermétiquement fermée. L'herbe croissait dans les fossés ; - on eût dit une habitation abandonnée depuis maintes années. Mon laquais, ayant enfin trouvé le cordon de la sonnette, une petite fille assez mal vêtue vint, au bout de quelques minutes, demander ce qu'on désirait.
- Madame la maréchale est-elle à la maison?
- Oh ! pardonnez-moi, qu'ils y sont, et M. le maréchal aussi, répondit la fillette.
Et vite elle accourut appeler un des hommes du château, qui se mit à la suivre sans se presser et tout en ajustant sa livrée.
Je me fis annoncer, et blottie dans la voiture, j'attendis encore assez longtemps, ne sachant trop si je devais insister ou simplement laisser une carte.
Au bout d'un petit quart d'heure un valet de chambre se présenta enfin à la portière du carrosse et me fit entrer dans une vaste cour ; il s'excusa des lenteurs du service, m'avouant sans façons qu'à l'instant où j'étais arrivée, les gens travaillaient au jardin, et que lui-même était occupé à nettoyer le verger.
On me fit traverser plusieurs salons complètement démeublés ; la pièce où l'on m'introduisit n'était guère plus ornée que les précédentes, mais au moins il y avait un canapé et des chaises ! La maréchale ne tarda pas à apparaître. Je m'aperçus aisément qu'elle avait fait toilette pour moi, car elle attachait encore quelques épingles à son corsage. Après quelques minutes d'une conversation languissante, elle sonna pour faire prévenir son mari. Puis nous reprîmes notre entretien pénible. Ce n'est pas que madame Davout manquât d'usage ou fût dépourvue de cette sorte d'esprit qui facilite les rapports entre deux personnes du même monde, mais il y avait en elle une certaine roideur qui pouvait être prise pour de la morgue. Elle ne perdait jamais de vue le maréchalat ; jamais un sourire gracieux ne venait animer les traits de sa beauté sévère. [...]
Le maréchal arriva enfin dans un état de transpiration qui attestait son empressement ; il s'assit tout essoufflé, et, tenant son mouchoir de poche pour s'essuyer le front, il eut soin de le mouiller de salive afin d'enlever plus sûrement la poussière dont sa figure était couverte. Cet abandon un peu soldatesque cadrait mal avec les manières empesées de son épouse ; elle en fut visiblement contrariée. Me trouvant de trop dans cette scène muette, je me levai et voulus prendre congé, mais on me pria de rester à déjeuner. En attendant que le repas fût servi, nous fîmes une promenade dans le parc... Il n'y avait aucun chemin tracé, les gazons étaient de hautes herbes toutes prêtes à devenir des meules de foin, les arbres coupés pendant la Révolution repoussaient en manière de broussaille ; je laissais à chaque buisson des fragments de mes volants, et mes brodequins lilas avaient pris une teinte verdâtre. Le maréchal nous encourageait de la voix et du geste, nous promettant une surprise charmante !... Quel ne fut pas mon désappointement lorsque, au détour d'un massif de chênes adolescents, nous nous trouvâmes en face de trois petites huttes en osier ! Le duc mit un genou en terre et s'écria :
- Ah! les voilà... les voilà !...
Puis, modulant sa voix :
- Pi... pi... pi...
Aussitôt une nuée de perdreaux se mit à voltiger autour de la tête du maréchal.
- Ne laissez sortir les autres qu'au moment où les plus jeunes seront rentrés, et donnez du pain à ces dames... Elles vont s'amuser comme des reines, dit-il à un rustre qui remplissait les fonctions de garde-chasse.
Et nous voilà, par un soleil brûlant, donnant la becquée aux perdreaux !
La duchesse vida, avec un calme et une dignité imperturbable, le panier qu'on lui avait présenté. Quant à moi, je faillis me trouver mal, et, n'y tenant plus, je fis observer que le ciel se couvrait et que nous étions menacés d'un orage.
[...]
Le déjeuner fini, je m'esquivai en toute hâte, jurant, mais un peu tard, qu'on ne m'y prendrait plus.
Thus I went to the home of Maréchale Davout, who had showered me with courtesies during her stay in Warsaw, when her husband was in command in Poland. As she spent the summers in Savigny (1), it is there that I had to go and find her. I wrote to her Paris house to find out the most convenient time to visit her, and was told that it would be in the daytime. So I went to Savigny on a broiling hot day, little protected from the sun by a very small hat adorned with violets, and very uncomfortable in my lilac booties perfectly matched with a high dress in taffeta in the same color; - Madame Germont, the oracle of fashion, had herself arranged my costume.
[...]
I had promised myself this would be a pleasant visit. The Maréchale's Paris residence had much impressed me with her taste and love of fashion, and I thought I would find her luxuriously settled in Savigny. I arrived at about three o'clock. The door of the chateau, which was encircled by a moat and an enclosure, was hermetically sealed. Tall grasses were growing in the moat; the chateau had the appearance of having been deserted for many years. My footman having finally found the doorbell, a little girl, rather ill-dressed, appeared, after a few minutes, to ask what was wanted.
- "Is Madame la Maréchale at home?"
- "Oh, but yes, they are there, and so is the Marshal," answered the little girl.
And she hurried to summon one of the servants of the chateau, who proceeded to follow her at a leisurely pace, adjusting his livery as he went.
I had myself announced, and huddling in the carriage, I waited for quite a while, wondering whether I should insist or whether I ought to simply leave a visiting card.
After a mere quarter of an hour, a manservant finally appeared at the door of my carriage and led me into a vast courtyard; he apologized for the slowness of the service, informing me without particular deference that at the moment I arrived, the household staff was working in the garden, and that he himself had been engaged in tidying the orchard.
I was led through several completely unfurnished salons; the room into which I was ushered was hardly more ornate than the previous ones, but at least it had a sofa and chairs! The Maréchale presently appeared. I could easily perceive that she had just dressed up for me, because she was still busy fastening some pins to her bodice. After a few minutes of languishing conversation, she pulled the bellcord so her husband could be apprised of my presence. She and I then resumed our awkward conversation. It is not that Madame Davout's manners were lacking, or that she was deprived of that sort of wit which facilitates exchages between people of similar backgrounds, but there was in her manner a kind of stiffness which might be mistaken for arrogance. She never forgot about the marshalate; never did a gracious smile enliven the features of her austerely beautiful face. [...]
The Marshal finally arrived, his haste reflected in his heavy perspiration; out of breath, he sat down and, using his pocket handkerchief to wipe his forehead, he moistened it with saliva in order to more efficiently remove the dust from his face. This casualness, a bit too soldierly, contrasted sharply with the starchy demeanor of his wife; she was noticeably annoyed about it. Finding myself de trop in this silent scene, I rose and tried to take my leave, but I was enjoined to stay for a mid-day meal. While waiting for this to be served, we went a walk in the grounds... There were no paths, the lawn was covered with high grass ready to be turned into haystacks, the trees, cut down during the Revolution, were growing back as scrub; I left shreds of my dress's ruffles on each bush, and my lilac booties had taken on a greenish tinge. The Marshal encouraged us by voice and by gesture with the promise of a charming surprise!... What disappointment when, at the bend of a clump of stripling oaks, we finally stood in front of three small wicker huts! The Duke went down on one knee and exclaimed:
- "Ah! here they are... here they are!..."
Then, modulating his voice:
- "Pi... pi... pi..."
And at once a swarm of partridges began to flutter around the Marshal’s head.
- "Don't let the others go out until the youngest have returned, and give the ladies some bread... They are going to enjoy themselves like queens", he said to a roughneck who was the gamekeeper.
And there we were, under scorching sunshine, feeding partridges!
With unruffled and imperturbable dignity, the Duchess emptied the basket of bread she had been given. I, on the other hand, came close to fainting, and this being beyond my endurance, I pointed out that clouds were moving in and that a storm threatened.
[...]
Once we had finished eating, I left in greatest haste, swearing to myself that this visit would not be repeated.
(1) Savigny-sur-Orge [this note appears in the original text]
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5463019n/f278.item pp. 229-234.
So there went the Countess’s pleasant visit, just not quite as pleasant as foreseen. I confess that I share her feelings about the spit-moistened handkerchief. And I too have been in the excruciating position of trying to make conversation when there is nothing to converse about. But she did not expect to have her fancy dress shredded by unkempt scrub. All this while traipsing in uncomfortable booties ruined by grass stains, the reward for this being to witness Davout calling his partridges in a falsetto voice, and a final indignity, bringing her close to fainting (or was it the foot-pinching booties?): having to feed breadcrumbs to partridges, while being expected to have fun doing it. Pass the smelling salts.
The food must have been good, because she does not have a word of criticism about it. No word whatsoever about it, in fact. I suppose no artichokes were served.
My little finger tells me the Davouts were not sorry to see the back of her, unless her manners were so exquisite that she was able to feign delight through her visit. But then again there was this laboured conversation, so... no. They were glad she left.
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Oh c'est vraie x) j'ai encore eu une discussion lunaire. On voit une jeune femme habillée pour sortir, honnêtement y avait aucun problème avec ses vêtements.
Je vois pas ce qu'il y a de choquant à un pull qui montre un peu une épaule et un short?
Et on me sort littéralement.
"Pas étonnant que ces filles se fasse violer avec de tel tenue."
Moi choquée je par au quart de tour. J'explique avec force que bon.
J'estime que TOUTES les femmes on le droit de s'habiller comme elles veulent. C'est clairement pas leurs fautes si les hommes ne savent pas tenir leur bites, pardon c'est crus, attention grosse généralité évidemment ce n'est pas tout les hommes, bien heureusement. Mais merde quoi c'est incroyable de penser ça en 2022! C'est quoi cette pensé complètement archaïque?
Allo faudrait penser à faire la mise à jour du cerveau là ça devient urgent.
Et dire que c'est dans ma propre famille, j'ai une famille de vieux, aidez moi xox
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Lieber Hochalemannisch [Fiction - Canon]
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Disclaimer : Il s’agit d’un texte qui, contrairement à la plupart de ce qui est posté par ici, est complètement canon- et ce, sans qu’il ne soit nécessaire d’avoir lu le livre avant. On quitte les personnages principaux du roman, et on s’attache un peu aux personnages principaux de l’univers étendu : nos dialectes révolutionnaires. Et ce cher Haut-Alémanique, qui est p a r t o u t. Le texte commence à être un peu vieux, puisqu’il a presque deux ans, maintenant, et si mon style d’écriture a probablement évolué depuis, j’espère qu’il vous plaira tout de même. De même, le dessin est fait par @mimmixerenard (on ne change pas une équipe qui gagne !) et s’il y a un nombre phénoménal d’incroyables fanarts qu’iel a fait autour de ces deux personnages, j’ai dû me restreindre à un seul- et j’ai choisi l’un de mes favoris. Enjoie !
Pairings : Heinrich Attinger / Haut-Alémanique x Carwyn Gibson / Gallois (Dumbasses Boyfriends)
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C’est un gamin. Il a l’air de l’être. Son visage ne s’est pas encore débarrassé de la rondeur enfantine qu’on voit chez les tout jeunes adultes. Sa peau est lisse, est tout juste rosée. Son sourire est large, est plein de petites dents bien blanches. Il creuse une fossette dans sa joue droite. Son regard est sombre. Il semble être noir. Il est plissé par des petites rides d’amusement, de celle qu’on voit souvent ourler les yeux des gens qui ont coutumes de beaucoup sourire. Il est empli de petites bulles de lumière. Il est noir, mais ce n’est pas un noir qui semble agressif, ni même tranchant. C’est un noir mélancolique et doux, comme une encre qui se déverse sur une feuille blanche. Il a l’air innocent. Son visage d’enfant est couronné de boucles blondes, tout à fait dorées, sous la lumière ocre du repère de Catalan. Il a un air d’innocence frappant. L’un de ces airs qu’on trouve chez ces vieux poètes romantiques allemands. Qui se promènent dans les bois, foulard autour du cou, et qui contemplent les feuilles qui tombent avec la morgue nostalgie mélancolique d’un homme qui pense à la mort. Il n’a pas de foulard autour du cou, lui. Mais son pull est bien trop grand pour lui. Les mailles, mal tricotés, lui avalent les mains, englobent sa silhouette. Il a l’air jeune, il a l’air innocent. Pourtant, Haut-Alémanique sait qu’il est plus âgé que lui. Qu’il est plus important que lui. Mais il l’a, cet air-là. Cet air angélique.
Cet air d’abruti profond.
Et c’est à lui qu’il sourit, l’abruti profond. Il a, autour de lui, pléthore d’autres dialectes qu’il aurait tout aussi bien pu aller déranger. Il aurait pu décocher son sourire d’angelot ignare à Catalan, qui, visiblement, est ravie de voir cette nouvelle recrue parmi eux. Il aurait pu aller tendre sa main toute lisse, toute fragile, toute délicate, à Sicilien, qui se serait fait un plaisir de la broyer sous sa poigne. Il aurait même pu, vraiment, aller se taper la discute avec sa geignarde de sœur, pour ce qui lui en coûtait.
Mais non. C’est lui qu’il est venu voir. Avec son sourire de con et sa main de fillette. C’est lui qu’il était venu déranger, alors qu’il lisait sur sa caisse, dans son coin, sans rien demander à personne. C’est à lui qu’il avait eu la brillante idée de venir baragouiner ses mots dans sa langue, à lui tout seul, gamin à la tronche d’ange qu’il était. Dans sa langue à lui, oui. Parce que lui était une langue. Haut-Alémanique, non.
« Helo, dwi’n Cymraeg ! Braf cwrdd â chi ! »
Un baragouinage, vraiment. Une suite de syllabe qui ne veut strictement rien dire. Haut-Alémanique prend quelques secondes pour le toiser, tout simplement, du regard. Observant, tour à tour, la main tendue, le sourire, le regard doux sous les boucles blondes. Puis, lentement, prenant grand soin de conserver un regard aussi méprisant qu’impassible, il tourne la tête. Comme prévu, Traducteur Automatique s’est matérialisé, à l’instant même où l’autre abruti avait décidé de lui vomir ses consonnes au visage. Et il a l’immense amabilité de lui brandir, juste sous le nez, un panneau comportant la traduction- à savoir : « Bonjour, je suis Gallois ! Ravi de faire ta connaissance ! »
Mais quel con.
Lorsqu’il reporte, de nouveau, son attention sur le dénommé Gallois, il s’est déjà écoulé plusieurs secondes. Plusieurs secondes de silence complet, pendant lesquelles il sent très bien les regards de tout ces pseudo-révolutionnaires qui se pensent tous malheureux et misérables, alors qu’ils ont, à eux seuls, bien plus de reconnaissance qu’Haut-Alémanique n’en aurait jamais.
Il admet qu’il veut bien reconnaître à la langue intrusive une certaine forme d’abnégation. La main tendue ne vacille même pas ; et son sourire reste vaillant, malgré la tornade qui s’annonce chaque seconde plus violente.
Il voit, du coin de l’œil, Catalan qui a l’air de le supplier du regard. Sois gentil, lui hurle-t-elle mentalement. C’est notre nouvelle recrue. C’est un soutien précieux.
Sa mâchoire se crispe. Le regard de Gallois ne le quitte pas une seconde. Il devine qu’il doit commencer à avoir des crampes. Alors, il prend le temps de se relever. De déposer le livre qu’il lisait sur le bois de cette caisse qui lui sert de trône. De le toiser, encore une seconde ou deux. Il est bien plus grand que la langue. Gallois semble minuscule, à flotter dans son grand pull. Un gosse, en tout point.
« Tu n’as rien à faire ici. Dégage. »
Le sourire ne tombe toujours pas. Agaçante constatation. Maigre consolation, la main s’abaisse enfin. Elle se plante sur la hanche de son vis-à-vis, qui dresse, fièrement, le menton. Haut-Alémanique éprouve, juste un instant, le besoin fugace de lui arracher ce fichu sourire, et de le lui faire bouffer. Lui qui est tellement plus que lui. Et qui, pourtant, ne semble rien avoir d’exceptionnel.
La vue de la gueule souriante l’horripile. Il sent qu’il ne peut la supporter une seconde de plus. Alors, il se détourne, et, sans un mot de plus, il sort de la pièce. Il sent le regard déçu de Catalan qui le suit. Celui, hilare, de Sicilien, qui, comme toujours, se paye sa tête. Il brûle de leur hurler dessus. De les attaquer, peut-être. Qu’ils cessent de le contempler comme une bête nuisible.
« Je crois que je l’aime bien, » fait, soudainement, Gallois, juste au moment où il claque la porte derrière lui.
Mais quel abruti… !
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« Mais tu es complètement con, bordel ! Complètement con ! Tu crois quoi ? tu crois que ton fichu statut de langue te donne le droit de faire les pires conneries possibles et de t’en sortir sans la moindre anicroche ? Merde ! Tu aurais pu tout faire foirer ! Certains d’entre nous ne sont pas juste ici pour se divertir, ou pour se donner bonne conscience ! Certains d’entre nous essaye de prouver leur importance ! De prouver qu’ils ont une place au milieu, peut-être même au-dessus, de tous ces abrutis bouffis ! Alors, pour l’amour d’Elle, cesses de te conduire comme le dernier des abrutis, et agis comme la putain de langue centenaire que tu es supposé être ! »
Il se tait. Il est à bout de souffle. Son coup d’éclat lui a fait monter le rouge aux joues ; il se sent qui halète. Il se sent ridicule, également, maintenant que le sac est vidé et que les griefs sont crachés. Il remonte, fébrilement, les manches de sa chemise, comme pour se donner contenance. Il sent l’une de ses mèches de cheveux qui pend, mollement, sur son front, qui s’est couvert de gouttelette de sueur. Il a presque honte, en fait. Il sait que sa voix avait fini dans un aiguë peu glorieux. Qu’il avait été, sans doute, incompréhensible tout du long de sa diatribe, avec son fichu accent dont même Traducteur Automatique semblait incapable de le débarrasser.
Face à lui, Gallois est muet. Ses yeux sont écarquillés. Il ne bouge pas, il est figé. Et, pendant quelques instants, Haut-Alémanique a la certitude qu’il a, enfin, réussi à le blesser, à le toucher, à l’atteindre. Après toutes ces semaines, tout ces mois, passés à lui cracher à la gueule à la moindre occasion. Pourquoi ? Il n’en était même pas sûr. Parce qu’il avait l’air désespérément stupide ? Parce qu’il était ridiculement bienveillant ? Ou, tout simplement, parce qu’il cherchait, maladroitement, à se prouver qu’un dialecte aussi insignifiant que lui pouvait avoir suffisamment d’importance pour avoir un impact, quel qu’il soit, sur une langue. Et que, les jours passant, et le sourire persistant, il avait fini par nourrir l’amère constatation que ce n’était pas le cas. Qu’il avait fini par sentir grandir en lui une véritable rancœur envers Gallois.
Mais non. Une nouvelle fois, c’est un échec. Le sourire est plus doux, plus timide, mais le sourire est toujours là. Il doit le savoir, pourtant. Gallois. Que l’erreur qu’il avait commise n’est pas si grave. En vérité, ce n’est rien du tout. C’est juste l’accumulation de toute la frustration de Haut-Alémanique qui lui a explosé en pleine figure.
Et pourtant, il sourit. Comme s’il était vraiment en faute, et comme si Haut-Alémanique n’avait rien dit d’autre que la plus pure des vérités.
« Tu as raison, » fait-il, le timbre insupportablement doux. « Je suis désolé. »
C’est au tour du dialecte de ne plus trouver les mots. D’en rester coi, encore haletant, mains sur les hanches, et cheveux en pagaille. Personne ne dit rien, de toute façon. Tout les regards sont fixés sur eux, et il se sent comme une bête acculée. Il aurait certainement montré les crocs, tenté de se défendre, s’il ne venait pas, à l’instant, d’éclater.
« Mais, tu sais, » reprend Gallois, si plein de compassion et d’empathie qu’Haut-Alémanique sent qu’il ne va apprécier ce qui va suivre, « Tu ne pourras établir ton importance que si toi, tu y crois. Et j’ai l’impression que ce n’est pas le cas. »
C’est tellement vrai, tellement profondément vrai, que les mots qu’il aurait pu vouloir prononcer se font ravaler tout net. Il les sent qui s’absorbent dans sa propre gorge, qui se coincent, qui s’effritent et se retiennent, comme s’il s’étouffait, au passage, avec. Il s’efforce de rester impassible. C’est difficile. C’est affreusement difficile.
Et puis, Gallois se hausse sur la pointe de ses pieds, et pose sa main droite sur l’épaule d’Haut-Alémanique. Il n’a pas l’air d’avoir conscience qu’il est le premier membre du groupe à le toucher.
Qu’il est le premier membre du groupe à le regarder, comme ça. Avec ses grands yeux noirs dans lesquels il lui semble se noyer. Comme s’il était son égal. Lui, qui est une langue. Et ce, peu importe ce que pouvait lui dire le dialecte.
« Alors, je sais que ce n’est sans doute pas grand-chose, venant de moi, et que tu pourrais même trouver ça ridicule. Ou, je ne sais pas, méprisant, peut-être. Ou condescendant. Mais je pense que tu es important, Haut-Alémanique. Et que, peu importe ce que peuvent en dire tous ces vieux abrutis bouffis, comme tu dis, tu es déjà une langue. »
Haut-Alémanique ne répond toujours rien. De toute façon, il n’en aurait pas eu le temps. Il y a déjà Breton qui interrompe, tout net, la conversation. Il ne sait pas pourquoi. Sûrement qu’elle a quelque chose à dire à son frère. C’est comme s’il était plongé dans un épais brouillard. Les mots tournent en boucle. Il se dit que c’est rare, que les mots ne fassent pas mal. Que c’est rare, que les mots le fassent se sentir… presque plus léger.
Qu’importe. Breton traîne son petit frère derrière elle. Et celui-ci, pour changer, lui décoche son éblouissant sourire de gosse. Le salut joyeusement de la main, comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde.
… Quel abruti.
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« Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch ! »
Haut-Alémanique s’est raidit, dès les premières syllabes de cette étrange imprécation. Il sent, sur ses épaules, les deux mains fines qui viennent de s’y poser, et qui, manifestement, avait eu pour but de le prendre par surprise. Ça avait été réussi. Il avait sursauté. Reste à savoir s’il s’agissait d’un effet de ce contact impromptu, où s’il s’agissait d’une conséquence directe au borborygme que venait de vomir Gallois.
Une fois absolument certain qu’il a finit de lui cracher toutes ses consonnes à la tronche, il tourne la tête. Croise le regard étrangement malicieux de la langue, dont l’inévitable sourire est, très manifestement, tout à fait fier de lui.
Gallois aurait été toute autre personne, qu’Haut-Alémanique aurait certainement réagit avec la sécheresse sévère qui s’imposait. Peut-être même qu’il se serait autorisé de briser un nez, au passage.
Mais il s’agit de Gallois. Et il ne l’apprécie pas, bien sûr. Il reste une langue. Il reste un être insupportable et plein d’un entrain tout à fait désagréable. Cependant, il doit bien admettre que leur relation s’était quelque peu calmée, ces derniers temps. Et, étrangement, il se sent presque prêt à tenter de faire un effort.
« Est-ce que tu viens de me maudire… ? » articule-t-il, d’un ton qu’il prend grand soin de garder calme, impassible.
Il n’aurait pas cru ça possible. Mais le sourire de Gallois s’étire encore, tant et si bien qu’il est tout bonnement certain qu’il allait jaillir hors de son visage pour prendre sa brillante et complète indépendance. Il a l’outrecuidance de lui administrer une tape sur l’épaule gauche.
« Pas du tout ! » s’exclame-t-il, et c’est qu’il a l’air fier de lui, le couillon. « C’est tout simplement le nom d’une des villes du Pays de Galle ! »
Haut-Alémanique plisse les yeux. Il sait qu’il doit avoir l’air vaguement suspicieux. Et il a beau repasser les quelques syllabes qu’il arrive vaguement à reconstruire dans son esprit, il est incapable de voir en quoi cette incantation maléfique peut s’apparenter, de près ou de loin, à un nom de ville.
Et voilà Gallois qui lui passe un bras autour du cou, et qui s’attribue, d’autorité, une place sur sa caisse. C’est ridicule. Haut-Alémanique le fait savoir en poussant le plus long et le plus profond des soupirs possibles.
« En fait, tu vois, c’est absolument brillant, parce que le nom du village, c’est sa situation géographique, » continue Gallois, comme si Haut-Alémanique en avait quelque chose à taper. « Ça veut dire, « l'église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près du tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge, go go go ! » Tu vois ? Même plus besoin de carte pour s’y retrouver. »
Le regard de complet jugement que lui jette Haut-Alémanique, étonnamment, le faire rire. Il prend conscience que c’est la première fois qu’il fait ça. Rire Gallois. Et il rit comme il sourit. Comme un gosse. Comme quelqu’un qui n’a jamais eu mal de sa vie. Il sait pourtant que c’est faux. Il voit la mélancolie et l’émeraude, derrière le soleil.
Mais il rit. Il est fier de son nom de ville à dormir debout. Il est fier de l’avoir hurlé aux oreilles du dialecte. Il est fier d’être là, sur cette caisse, parce que c’est, sans le moindre doute, une place de privilégié.
Quel abruti.
Pourtant, Haut-Alémanique se sent presque sourire.
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« Eh, Haut-Alémanique ! »
« … Oui, Gallois… ? »
« Quel est le sport le plus silencieux ? »
« … Je ne sais pas, Gallois. »
« Le parachuuuuut ! »
« … »
« Eheh ! »
« Par pitié, ferme ta gueule. »
« Attah, attah ! Que crie un donut sur la plage ? »
« Misère. »
« Je vais me beignet !! »
« Abruti. »
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« Hochalemannisch. »
Des nouveaux borborygmes. C’est une chose complètement habituelle à entendre. Lorsque la nuit commence à tomber, que la réunion s’est étirée, et que Gallois a envie de jouer les imbéciles. C’en est un différent, cette fois, pourtant. Ce n’est pas une exclamation. C’est un murmure. Ce n’est pas une tentative de le surprendre en lui bondissant sur le dos. C’est, simplement, Gallois qui s’est assis à côté de lui, et qui a sorti ça, tout bas, comme s’il avait peur qu’on l’entende.
Et, surtout, ce n’est pas… ce n’est pas Gallois. La langue employée. Ce sont des consonnances différentes. Des consonnances mal articulées, un peu mangées, déformées, par une bouche qui n’avait pas l’habitude de les prononcer. Des consonnances qu’Haut-Alémanique reconnait très bien. Elles sont germaniques.
Et elles le prennent tant par surprise qu’il tourne, immédiatement, la tête vers Gallois, sans même prendre la peine de chercher à se donner un air impassible. Leurs regards se croisent, immédiatement. Gallois a sa petite fossette. Son petit sourire. Son doux regard. Ses boucles blondes. Son pull trop grand. Haut-Alémanique prend conscience que ça faisait bien longtemps qu’il ne l’avait plus trouvé agaçant.
« Was… ? »
Gallois lève immédiatement son index vers ses lèvres, vers son sourire mutin. Le message est très clair- il faut se taire. Ou, tout du moins, se montrer plus discret. Un autre petit signe lui permet très vite de comprendre pourquoi ; Gallois pointe, silencieusement, le doigt vers Traducteur Automatique, qui oscille entre Breton, Catalan, et Sicilien.
Et puis, enfin, il reprend, très lentement, tâtonnant, balbutiant presque les mots qu’il s’efforce de prononcer.
« Wir sollten nicht… auffallen. Hochalemannish. »
Et ça le frappe. Enfin. Gallois est, littéralement… en train de le parler. Lui. Un simple dialecte. Il est une langue, une vraie, une véritable langue… et il articule, comme si cela lui apportait tout le putain de bonheur du monde… des mots qui lui appartenaient, à lui. Et il prononçait son nom. Son vrai nom. Celui qui n’était pas déformé par la traduction. Lui que si peu de locuteurs semblaient adopter. Lui qui semblait n’avoir que si peu d’importance.
Et il en est si fier, Gallois. Et ses yeux en sont si lumineux, si scintillants. Et son sourire en est si large.
Un véritable gamin.
Haut-Alémanique cligne des yeux. Il prend conscience qu’à son insu, rebelles elles-aussi, quelques larmes y ont pointé. C’est ridicule, sans doute. Parce que ces larmes sont là, mais il le sent aussi. Ce sourire qui est venu se poser sur ses lèvres, à lui.
Et c’est la première fois que Gallois parvient à lui en soutirer un. De sourire. Il ne sait pas si c’était le but. Il voit, simplement, l’encre du regard de la langue qui fond. Un lac chocolat. Douceur, mélancolie, anciens voiles émeraudes, et joie pure.
Il ne proteste pas quand il se sent, sans préavis, attiré dans une étreinte qu’il n’aurait sans doute, en temps normal, jamais autorisée.
« Hochalemannisch, » répète Gallois, tout bas, comme un mantra, comme une putain de prière, une fichue révélation, un secret qu’il ne devrait pas partager. « Lieber Hochalemannisch. »
Il n’y a pas besoin de traduction. Il n’y a que les syllabes que la langue s’approprie, comme si elles étaient siennes. Des mots, un nom. Le sien.
C’était ridicule.
Et Gallois est un abruti, un abruti profond.
Pour la première fois, Haut-Alémanique se prend à penser que ce n’est sans doute pas si grave.
FIN
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