#jeune femme cherche sexe
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Coucou Tilly ! J'ai une question un peu perso pour un mec hétéro.
J'ai atteint un âge (30) où me faire des amies dans la jeune vingtaine, ce qui m'est arrivé cette dernière année, me fait sentir à la fois une précaution et une responsabilité dans mon rapport à elles (d'autant plus que l'une est lesbienne) et je fais de mon mieux pour être bienveillant sans être étouffant (quoique je suis malade d'inquiétude pour elles, parfois).
Je n'ai aucune envie d'être paternaliste avec elles mais je voudrais être le meilleur ami trentenaire, quand on est une jeune femme d'une vingtaine d'années, possible. Simplement je ne sais pas exactement ce qui serait du meilleur bénéfice de ma part. Je suis passivement complice de leurs rants contre le sexe masculin, j'essaie ça et là de déposer un peu d'analyse critique radfem de sujets de société, après en soi elles n'ont pas besoin de moi pour ça.
Je sais que tu ne peux pas répondre pour elles, d'autant qu'elles sont très différentes, mais ton opinion est souvent pertinente, et je suis curieux de ton opinion.
Merci pour ton blog en tous cas :)
Merci à toi!
Écoute avec les gens qui ont une dizaine/ quinzaine d’année de moins que moi j’agis en gros comme une grande sœur. Par moment j’essaie de glisser des petits conseils et j’accepte de passer éventuellement pour la vieille conne 😂
Le principal c’est de rester dans son âge. Si je suis avec des gens qui ont la vingtaine je peux rigoler avec eux mais je ne me comporte pas comme eux. Et surtout je ne cherche pas leur approbation au sens je ne cherche pas à être « l’adulte cool ».
Je l’ai vu plus jeune en bossant un peu avec des ados, c’est justement le fait de ne pas chercher à faire la jeune qui faisait qu’ils me faisaient confiance. Donc pour toi j’imagine que le mieux que tu puisses faire c’est ce que tu as l’air de déjà faire 😄
Et surtout zéro ambiguïté, mais je pense que tu le sais. Quand bien même ça viendrait d’elles, parce que justement tu te comportes de manière bienveillante et que c’est rare, reste à ta place. Ça peut aussi être un test inconscient « est-ce qu’il est vraiment gentil ou est-ce qu’il cherche juste à se rapprocher de moi pour changer d’attitude à la moindre petite occasion ». On a toutes vécu ça, y compris avec des amis de notre âge qui étaient moins des amis que des mecs qui s’étaient en quelques sort mis sur liste d’attente en attendant que la place se libère.
C’est le plus sûr moyen de tuer une amitié et la confiance qui va avec.
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saga: Soumission & Domination 311
Nouveaux Escorts
PH me ramène mon premier nouvel escort de la Fac de droit. Le premier contact a lieu dans un café en ville. Je suis scié par la vision du jeune mec. Une pure beauté. Un visage d'ange encadré de boucles blondes au-dessus d'un corps d'athlète, ou plutôt de Boxeur puisque c'est son sport. Il se lève comme j'approche de leur table. Il fait dans les 1m80 et large d'épaules ! Sa poignée de main est ferme mais pas trop. Je commande un café et nous nous présentons.
PH me situe comme son mec et aussi le patron d'une boite d'escorts dans laquelle il (PH) le (Ludovic) verrait bien travailler. PH avait utilisé les quelques semaines passées depuis la rentrée pour se rapprocher de Ludovic (en tout bien tout honneur). Il avait appris incidemment qu'avec des parents agriculteurs, le petit n'était pas parmi les plus privilégié de la promo.
Ludovic s'étonne que PH ait pu penser qu'il convienne à ce genre de travail. J'interviens et lui demande s'il ne s'était jamais regardé dans une glace. Comme il ne comprend pas, je précise qu'avec son physique et sa tête, je n'aurais aucun problème pour lui trouver des engagements.
Là, il objecte que les femmes c'est pas trop son truc à lui, il serait plutôt comme nous. Ça je le savais déjà !
Je lui dis que c'est OK puisque la majeure partie de mes clients était des hommes. Ça l'interpelle. Il me demande ce qu'il faut comme qualité. En vrac je lui énumère, intelligence, prestance, savoir vivre, beauté et un goût prononcé pour le sexe. Là, il me coupe et me dit " évidemment y'aura du sexe ". Je lui dis que c'est une facette en générale incontournable mais fortement rémunérée. Et avance pour 4 à 8 prestations par mois un salaire moyen de 4 à 8 000 net avec véhicule de fonction.
Il manque de faire tomber son café et s'étrangle avec. Il me demande si je suis sérieux. Je lui réponds que quand il s'agit de travail je le suis toujours. Intérieurement je bave devant ce mec !
Il se tourne vers PH qui lui confirme que c'est à peu près ce que se font mes autres employés.
Je lui propose de passer chez moi pour qu'on en discute. Il est OK et je lui dis de nous suivre. Quand il voit la SLS avec laquelle je suis venu, il me dit en riant que les affaires marchent bien.
L'aspect extérieur du Blockhaus le surprend, tout comme les véhicules parqués au ré de chaussée, notamment les motos.
Nous montons au premier et PH nous laisse pour aller au 4ème. Je fais entrer Ludovic dans mon bureau. J'entame son dossier. Taille : 1m83, Poids : 75Kg Sexe : 19x5 Sport : boxe française Préférence sexuelle : les hommes en Actif et Passif Métier des parents, fratrie, rib...
Cela fait, je lui demande de se mettre à poil. Habitué des vestiaires de sport, il ne fait pas de difficultés. Sous-vêtements classiques et chip (DIM). Il est encore plus beau nu ! Mes amis, peintre et sculpteur s'en feraient un modèle c'est sûr.
Larges épaules, taille et hanches fines, longues jambes le tout peu poilu et quasiment imberbe du visage. Il semble avoir une queue correcte bien qu'elle ne soit pas encore en pleine extension. Après la manipulation que je lui demande d'exercer dessus, elle se développe pour atteindre un bon 19x5, comme annoncé, verge bien droite et gland rose vif. Là, c'est plus fort que moi. Je me lève et passe devant le bureau.
Il comprend de suite que le test a commencé. Il s'approche, approche son visage du mien et pose délicatement ses lèves sur les miennes. Elles sont fraiches et douces. Sa langue pointe entre ses dents blanches et cherche la mienne. Je me laisse embrasser. Il fait ça bien et je me surprends à prendre sa tête entre mes mains pour appuyer notre pelle. Je le kiff ce jeune con ! Je sens ses mains parcourir mon corps des épaules au bassin et bientôt elles s'affairent à ouvrir ma ceinture et mes jeans. Je bande comme un malade depuis qu'il a fait sauter son t-shirt et du coup il a un peu de mal à faire glisser mon pantalon sur mes cuisses. Il s'accroupit et ma bite saute devant son visage. Il s'agenouille et me gobe le gland. Ça me fait comme une décharge électrique. Sa langue tourne autour, lèche la surface et pointe dans mon méat. Puis doucement il se l'enfonce cm par cm jusque dans sa gorge. Trop fort ! J'adore.
Il me pompe un bon moment et sait s'arrêter dès qu'il sent que mon jus monte. C'est moi qui lui prends les épaules et le redresse. Sa langue a le goût de ma queue et nous prenons bien 10mn de pelle supplémentaire.
Je l'écarte et docilement il se plie, torse sur mon bureau, jambes écartées me donnant sa rosette. Je commence par passer mes doigts. Elle est ferme et douce, pas de poils de ce côté-là. Il creuse ses reins quand j'y fais glisser un doigt lubrifié de ma salive. Je l'enfonce facilement mais sens ses muscles anaux toniques. Il me le fait sentir dès qu'il sent que je lui ai enfoncé entier. Il serre et piège mon doigt. Je flatte son flanc comme je le ferais d'un cheval. Il se détend et me laisse progresser. Je salive sur mes doigts et lentement je lui en enfile deux. Il aime et me le fait savoir. Je ne peux plus me retenir. Je me kpote, graisse nos surfaces destinées à se frotter et pose mon gland sur sa rosette. Il a un petit coup de rein exigeant et efficace puisqu'il absorbe mon gland. Léger temps de pause puis je pose mes mains sur ses hanches et lentement tire son bassin vers moi. Je ne m'arrête que quand mon pubis colle à sa raie. Lui-même est venu poser ses mains sur mes fesses pour accompagner ma pénétration.
Je me couche sur son dos, embrasse, lèche son cou jusqu'à ce qu'il tourne la tête et me propose ses lèvres. Sans bouger dans son cul, nous entamons une bataille de langue hyper excitante. J'en peux plus, je me redresse, et commence à coulisser dans sa rondelle. Dans un premier temps je ne ressort pas complètement mais ce sera comme ça quelques minutes plus tard. J'adore voir sa rondelle se refermer avec un temps de retard après que j'ai déculé. Mais je ne peux me retenir d'y retourner à nouveau. Ses gémissements me prouvent que ma bite lui fait de l'effet. Quand je passe une main devant lui, je trouve sa bite raide et ses boulles collées à sa tige. Je ne le branle pas de peur qu'il ne parte trop vite.
Mes mains passent de ses hanches à ses épaules et mes coups de rein prennent de la force. Ludovic se cambre encore plus répétant sans discontinuer des " Fuck ". Je l'enculerai jusqu'à ce qu'il se jute sur ses abdos alors que le saute, dos sur le bureau et jambes contre mon torse. Je décule et éjacule sur son jus. Quand il repose les pieds par terre, il a du mal à tenir debout et reste les fesses contre le bureau.
Je ne peux me retenir et je l'attrape, le plaque contre moi et nous nous roulons un patin d'anthologie. Je me fous de sentir nos jus collés nos abdos. Quand j'arrive à me détacher de lui, je l'emmène à la salle de bain et après une première douche destinée à évacuer nos spermatozoïdes, j'enduis de gel dépilatoire les zones à " imberbiser ".
Alors que nous nous séchons je lui propose de rester diner. Comme il réside chez ses parents, il me dit qu'il doit d'abord les avertir. Nous retournons au bureau et il les appelle. Quand il raccroche il me dit que c'est OK.
Il va pour se rhabiller. Je l'arrête et lui tend un shorty ADDICTED juste une taille en dessous et qui fait ressortir son paquet comme le rond de ses fesses. J'enfile mon ES et alors qu'il va pour mettre ses jeans par-dessus, je l'arrête et lui dit que cela suffit pour la maison. Nous montons au 4ème. PH nous attendait avec un plateau apéro. Ludovic ne sait pas où poser ses yeux. Il trouve la déco très " gay " mais apprécie les références culturelles. Par contre il s'étrangle quand il voit sortir de notre cuisine Ammed en shorty cuir. Sa bouche s'ouvre et je suis obligé de lui remonter la mâchoire avec la main les yeux eux rentrant tout seuls dans leurs orbites.
PH lui demande si l'embauche s'était bien passée. Il se détourne d'Ammed et lui répond qu'il faut me le demander. Je dis alors à PH qu'il m'avait trouvé là un ange. A la lueur qui a dû passer dans mes yeux, PH a su qu'il serait pour nous plus qu'un Escort lambda (comme si j'en avais un seul de ce style !).
D'ailleurs il passe la soirée à mettre en valeur Ludovic. Comme il a pu le côtoyer quelques semaines, ils ont échangés pas mal de choses et ils me les partagent. Quand il vient l'heure de partir, je n'embrasse pas Ludovic par un baiser léger sur les lèvres comme je le fais fréquemment avec mes escorts mais je lui roule une bonne pelle et dans l'oreille lui demande de rester cette nuit. Il me dit " et PH ?". Je me tourne vers ma moitié et lui demande s'il est d'accord. La réponse fuse, bien sûr !
Je le sens qui me teste en me disant que maintenant ça fait tard pour appeler ses parents. Ça me déçoit mais alors que je vais me rendre à son argument, il finit sa phrase par un " mais pas trop pour demander à mon frère de les prévenir ". Je lui saute au cou et lui dit d'appeler de suite.
Quelques minutes d'explications fraternelles plus tard, nous descendons passer notre première nuit tous les trois.
PH m'a l'air aussi intéressé que moi par sa trouvaille. Alors que nous batifolons, il me rappelle que c'est quand même lui qui l'avait choisi et que oui il savait qu'il faisait entrer l'agneau dans la meute de loups.
Nous ne baisons pas à trois, nous faisons l'amour entre nous. Ludovic se place comme un trait d'union entre nous et profite de nos deux corps enfiévrés. Je fais connaissance avec sa fougue et ses talents d'enculeur. Il me prend après PH et leurs queues relativement semblables me font grimper aux rideaux. Mais c'est dans le cul du petit nouveau que j'éjacule alors qu'il se fait défoncer la gorge par PH.
Sommeil court mais réparateur, petit déjeuner roboratif et nous nous quittons.
Sms dans la journée de Ludovic qui me demande de passer dans un bar les rejoindre PH et lui après les cours.
Je les rejoints alors qu'ils sont déjà attablés devant un demi. Ludovic me dit qu'il nous a invités pour qu'on rencontre son frère. Je suis un peu surpris mais il me rassure et me dit que c'est son confident et que c'est grâce à lui qu'il s'est accepté homo même si lui est un pur hétéro. Avant qu'il n'arrive, il nous explique qu'il a 1 an de plus que lui, qu'il est en école d'agronomie. Qu'il est son confident depuis sa première branlette jusqu'à sa prise de conscience de son homosexualité.
Quand il arrive, nous voyons se présenter devant nous un Ludovic bis les cheveux courts et une barbe de 3 jours. Peut-être un peu plus grand mais assis je en suis pas sûr. Il embrasse son frère et s'assoit. Il commande un demi comme nous. Pendant qu'il attend, Ludovic nous présente comme ses nouveaux amis et moi comme aussi son employeur. Comme je m'en étonne, Ludovic me dit qu'il ne cachait rien à son frère. OK donc notre baise d'hier aussi. Du coup je me tourne vers Côme et lui demande carrément comment son frère avait trouvé notre petite baise à trois de la veille.
Si j'avais pensé le mettre mal à l'aise, j'en aurais été pour mes frais. Il me sourit et me dit que son frère, avec qui il avait déjeuné, lui avait juste dis qu'il avait passé une soirée fantastique après de deux amis qui l'avaient aimé comme jamais cela lui était arrivé.
Je me retrouve un peu con à avoir essayé de prendre leur relation de haut !
Pirouette : je lui demande s'il ne voudrait pas bosser aussi pour ma boite puisque je cherche aussi des Escorts hétéros. Là, c'est moi qui le surprends. Je fais un clin d'oeil à Ludovic et sirote ma bière en attendant une réaction.
Ça ne tarde pas. Il me dit que de toutes les manières, il a pas ce qu'il faut pour ça. Je lui demande ce qu'il entend par là. Il me dit qu'il n'est pas très à l'aise en société, qu'il aime les meufs c'est sûr mais qu'il doit falloir des compétences particulières pour ce taf.
Je note qu'il n'a pas dit non mais juste qu'il a avancé des arguments le discréditant.
Vu son physique j'aimerai bien l'avoir dans mon écurie. Je connais quelques clientes qui en seront folles.
Je laisse tomber le sujet pour le moment. Il nous dit que depuis qu'ils sont petits, il a toujours été le confident et protecteur de Ludovic. PH s'en étonne étant donné qu'avec sa pratique de la boxe, il pensait notre Ludovic à l'abri des railleries et autres attaques homophobes. Là, Côme nous dévoile un bout sur le caractère de notre nouvel amour, il craint de faire mal si jamais il se laissait aller à taper un de ses détracteurs.
Ok, ça je peux y remédier. Nos cours de self défense, Krav Maga mâtiné de commando, devrait lui apprendre à gérer ça. J'en fais part à Côme qui me dit être lui, très intéressé par ça.
En plaisantant, je lui dis qu'il faut être Escort chez moi pour pouvoir en bénéficier. Il me répond que c'est peut être ça qui va le décider. Et moi d'ajouter que le salaire aussi peu aider à la décision. Il avoue que oui, pour aider ses parents qui les ont tous les trois (frères) à charge dans un moment ou les revenus des agriculteurs ne sont pas mirobolants.
Il me demande si le chiffre que j'ai donné la veille à Ludovic était la réalité ou si j'avais dit ça juste pour se faire son frère.
Il est gentil mais il m'énerve un peu à me chercher comme ça. PH s'en aperçoit et temporise. Il garantit que c'est un chiffre moyen, sachant que l'introduction sur le " marché " rapportait un bonus plus qu'intéressant.
Quand nous nous séparons, Côme me dit être rassuré de nous avoir rencontrés. Il a plusieurs fois été témoins de réflexes de ma part prouvant mon attachement réel bien que récent à Ludovic.
Il me demande s'il peut me rappeler concernant l'offre que je lui ai faite. Je l'attrape par le cou, lui claque deux bises et lui confirme que j'attends son coup de fil avec impatience.
Ils nous quittent tous les deux et même si j'ai PH avec moi toute la soirée, je ne peux m'empêcher de me demander ce que fait Ludovic !
PH débriefe notre rencontre. Il m'assure qu'on a Côme dans la poche. Comme je m'en étonne n'ayant retenu que les piques de ce dernier, PH m'assure que c'était juste un réflexe de protection de sa part. Il me parie qu'avant deux jours, je recevrai un appel de sa part.
Jardinier
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Enfin un peu de paix et d’espoir de vivre pour Angelica ?
par Abigail Robert & correction par Antoine Rezakhany-Beudin
À l'Odéon, le 06/10/2024
La scène est rouge, des rideaux rouges, un fond rouge, une rampe rouge … Couleur du sang, des enfers, mais aussi de l’amour. Des thèmes importants dans le travail d’Angelica Liddell. Mais c’est sans compter l’importance de la religion, qui n’apparaît pas de prime abord. Le premier geste fort de la comédienne lorsque la pièce débute, c’est de se laver le sexe dans un bidet, ses fesses face à nous. Puis, tel un prêtre, elle jette l’eau qu’elle a utilisé pour se rincer telle une eau bénite sur le public. Angelica prend une place forte, et ce dès le début du spectacle, puisqu’elle nous bénit avec son sexe. Est-ce pour nous purger et nous empêcher d’être possédés des démons dont elle va se libérer par la suite de la représentation ? Pour éviter, une fois sortis d’elle, de venir nous posséder ? Le premier démon dont elle se dépossède est l’humiliation. Et cela se traduit de façon très concrète : quoi de plus humiliant pour une comédienne que de faire face aux critiques les plus acerbes sur ses spectacles ? Dos à nous, un document dans les mains, Liddell nous lit des critiques sur son travail. En faisant cela, elle souligne une chose : les spectateurs ne comprennent rien à ce qu’elle fait. Ils se contentent de la prendre pour une « sorcière », qui « vomit » sur son public, en n’ayant « rien à dire ». Mais là où les spectateurs passent à côté d’une information importante, ou d’un contre-sens, c’est qu’en se moquant des critiques qui ne la comprennent pas, elle ne souligne pas la forme, mais bien le fond. Elle le dit elle-même : « L’Art défend la liberté de tous. Je ne défends pas mon spectacle, je défends le droit de le faire ». Son art ne vise jamais à dénoncer l’objet, mais à prendre le prendre pour inciter à réfléchir sur ces dénonciations. En disant « Qui es-tu ? » aux critiques, « Je ne te connais pas » ! Elle ne dit pas qu’elle s’en fiche de la critique, qu’elle cherche à cacher une souffrance d’être jugée et incomprise de la sorte. Elle dit que la réflexion est importante, et qu’il faut le faire, peu importe qui on est. Peu importe d’être critique dans un grand journal, artiste connu, génie incompris … Ce n’est pas le message que l’on fait passer qui importe. C’est la manière dont l'on s’en sert pour nourrir une réflexion. Ne pas comprendre Angelica, ce n’est pas un drame. C’est même une chose tout à fait normale : ses références, ses réflexions, ses messages forts peuvent nous paraître totalement abstraits. Tout lui vient d'elle-même, elle nous partage son être profond et il n’y a que son intériorité pour savoir où elle veut aller. Nous ne pouvons simplement que recevoir et ressentir. Il faut simplement faire l’effort d’essayer de passer au-dessus du « c’est bizarre », et chercher à creuser, imaginer, ressentir. Être libre de comment on digère ce spectacle, et toutes les réflexions qui découlent des sensations qu'il nous procure.
Il est évident que ce spectacle s’inscrit dans la continuité d’un théâtre inspiré d’Artaud (évoqué d’ailleurs pour parler de sa chasteté comme une condition de création), de Beckett où Angelica devient sur scène un fantôme, peut-être celui de Bergman, ou pas. Avec une robe de chambre en satin blanc, volant dans l’air, et son visage hurlant , scandant des mots telle une banshee qui nous rappelle des morts.
Il est bien complexe de vouloir résumer tout ce qu’Angelica nous dit, tout ce qu’elle nous montre. Les images sont nombreuses, fortes. Comme celui des enfers, où des vieilles personnes, proches de la mort, sont mêlées à de jeunes femmes pleines de vie, où un homme tout en rouge tel un diable rôde parmi elles. Un enterrement qui petit à petit devient une scène absurde sans honte, avec des bruits angoissants de bombardements, et l’évocation d’un possible attentat à l’instant dans le théâtre qui pourraient nous faire penser que l’on pourrait mourir durant cette représentation. La musique d’un cartoon, où toujours les personnages se mutilent, meurent dans un épisode, mais reviennent bien vivants et en bonne santé l’épisode d’après. Nous faisons face à une provocation angoissante où non seulement Angelica meurt, parle de mort, ou voudrait mourir, mais où, cette fois-ci, elle nous emmène aussi avec elle vers la mort. Mais rien ne peut nous arriver ! Elle nous a bénit au début de la représentation. Angelica nous tue dans la salle. En nous décrivant un attentat qui pourrait arriver, les balles, les corps des autres spectateurs … Sa description nous pousse à imaginer qu'à tout moment une mitraillette arrive sur scène et tue tout le monde. Et on tente de s’imaginer comment réagir. Par où fuir, comment se cacher … Mais au-delà de nous projeter dans cette situation angoissante, elle nous provoque. D’ici 20 ans, elle nous dit qu' au moins une bonne partie des personnes dans la salle pourraient être décédées. Est-ce qu’elle a tort ? Bien sûr que non. Et pire encore, Angelica nous tue devant elle : « Le théâtre, c’est du temps. Et le temps tue. ». Puis elle nous regarde. Un ange passe. Comment ne pas ressentir cette angoisse de se sentir mourir devant ce spectacle ?
Puis vient la fin de la pièce. Angelica parle à Bergman, à côté du cercueil, qu’on imagine celui du réalisateur suédois. Elle lui demande d’être sa dernière épouse. C’est une image forte que de vouloir se marier à un mort. C’est accepter que la mort soit présente, partout, même dans le présent, même lorsqu’on est vivant. Car, après tout, on meurt « toujours ».
Une chose que l’on peut se demander est : où est la souffrance physique ? Pas de mutilation, de scarification … pourtant, Liddell nous montre la souffrance que représente le phénomène de vieillissement tout au long de ce spectacle. Et là où l’on voit du sexe, beaucoup de sexe, la souffrance physique évidente a disparue. Mais le sexe est une sorte de souffrance physique lorsque l’on vieillit. C’est peut-être la seule chose qui nous permette de nous sentir moins vieux, ou au contraire, nous fait nous sentir vieux. Lorsqu'on n’attire plus qu’on « ne fait plus bander une bite », qu’on ne bande plus, que l’acte sexuel devient maladroit, compliqué à réaliser, demande plus d’efforts.
La fin de la représentation se finit sur une sorte d’acceptation et de résilience d’Angelica. C’est un moment presque doux, une grande surprise. Elle sait qu’elle n’a pas besoin de mourir ou de chercher à mourir pour la « douleur d’exister » (comme elle l’évoque dans un extrait d’Ibsen à un moment, qui résume beaucoup tout son travail), car l’on meurt « toujours ». Alors mourir maintenant, ou plus tard, c’est du pareil au même ? Cette fin de spectacle évoque une sorte de joie, de non-souffrance, ou d’acceptation de la douleur d’exister qui nous éloigne et nous surprend dans son travail. Angelica qui maintenant vieillit, accepte-t-elle de profiter du temps qu’il lui reste ?
Source : https://www.theatre-odeon.eu/fr/saison-2024-2025/spectacles-2024-2025/damon-24-25
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Girls
Je ne sais pas pourquoi mais il y a quelques semaines, j'ai ressenti l'envie de revoir la série Girls de Lena Dunham. Je crois que c'est peut-être parce que j'avais déjà revu Sex & the city il y a quelques années et que je me retrouve célibataire à 35 ans alors j'ai un peu envie de suivre la vie et les relations amoureuses de jeunes femmes un peu paumées à New York. Dans la série, les personnages ont 25 ans mais j'ai l'impression de m'y retrouver. Elles enchainent pas mal les relations même après les ruptures, ce que je suis incapable de faire depuis presque un an. J'aimerais retrouver cette insouciance de la jeunesse, ce désir de tout vivre et expérimenter.
Cette série raconte assez bien les désillusions et les galères de la vie après les études, quand on cherche un travail et qu'on doit aussi mettre un peu de côté nos passions. Dans Sex & the city, je n'aimais pas qu'elles aient toutes des carrières incroyables, j'aime voir des vies plus "réalistes", des gens qui sont paumés, qui font les mauvais choix, qui apprennent parfois de leurs erreurs et continuent d'avancer. J'aime le fait qu'Hannah passe beaucoup de temps dans son lit, parfois à écrire, à réfléchir mais souvent à ne rien faire ou à déprimer. J'aime qu'on découvre sa santé mentale au cours de la série, avec des hauts et des très bas. Merci HBO pour ces séries qui me divertissent quand j'ai la flemme de sortir du lit un jour férié, ça serait sympa de produire de nouvelles séries prochainement, je commence à manquer de nouveaux contenus intéressants.
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🟥◾️MA VISION DE CE MATIN◾️
🔴◾️🔴◾️🔴◾️◾️🔴◾️🔴◾️🔴
🟥◾️LES ÂMES DANS LES GHETTO DE PROSTITUTION ONT AUSSI BESOIN DE L'ÉVANGILE. LE SEIGNEUR M'ENVOIE LEUR PRÊCHER LA REPENTANCE.
________________________
ÉVG JEAN GRATIEN
GROUPE JESUS-REVIENT
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CHERS FRÈRES ET SŒURS, JE VOUS SALUE DANS LE PRÉCIEUX NOM DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, LE DIEU DE TOUTE CHAIR, DIEU DE TOUTE ÂME ET DIEU DE TOUT ESPRIT
◾️CE MATIN DU 11 OCTOBRE 2023
L'ESPRIT DU SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST M'A TRANSPORTÉ DANS LE PLUS GRAND GHETTO DE PROSTITUÉE DE MON PAYS APPELÉ JONKET. J'AI VU DES CINQUANTAINES D'HOMMES CLIENTS DES PROSTITUÉES ASSIS COMME CHEZ LE COIFFEURS ATTENDANT LEUR TOUR DE PASSE. JE VOYAIS DES DES PROSTITUÉES AUSSI LÀ ENTRAIN DE TRAITER D'AUTRES CLIENTS DEBOUT AVEC LEUR SWINGGUM DANS LA BOUCHE. ELLES SONT HABILLÉES PRESQUE NUES. JE VOYAIS DES MILLIERS DE PRÉSERVATIFS DÉJÀ UTILISÉS JONCHÉ LE SOL. JE VOIS D'AUTRES ACCROCHÉS AUX ARBRES ET AUX FILS DE SECHAGE.
L'ENVIRONNEMENT ÉTAIT TRÈS INSALUBRE ET PUANT. DES ODEURS DE POURRITURES SE DÉGAGEAIENT. MAIS LES OCCUPANT SONT TRÈS À L'AISE DANS CETTE SALETÉ.
JE ME SUIS VU AU MILIEU D'EUX ACCOMPAGNÉ DE QUELQUES FRÈRES ET SŒURS EN TRAIN DE LES ÉVANGÉLISER. EN TRAIN DE LEUR PRÊCHER LA REPENTANCE ET SUR LA COLÈRE DE DIEU QUI S'ANNONCE SUR CETTE GÉNÉRATION D'INIQUITÉ.
J'AVAIS MA BIBLE DANS MA MAIN GAUCHE ET MON MÉGAPHONE ACCROCHÉ SOUS MON BRAS DROIT.
À UN MOMENT JE VOYAIS QUE JE LEUR MONTRAIS SUR MON PORTABLE DES IMAGES SUR LES ÉVÉNEMENTS DE LA FIN POUR LES CONVAINCRE DE L'IMMINENCE DU RETOUR DE JÉSUS-CHRIST ET QU'IL EST URGENT QU'ILS ACCEPTENT JÉSUS-CHRIST ET SE DETOURNER DE LEUR VIE DE DÉBAUCHE.
QUAND JE PRÊCHAIS, JE VOYAIS UNE SŒUR QUI M'INTERPRÊTAIS. TOUTE L'ASSISTANCE ÉTAIT CONCENTRÉE ET ATTENTIVE À MON MESSAGE.
APRÈS AVOIR FINI DE PRÊCHER, J'AI LANCÉ L'APPEL À LA REPENTANCE ET LA CONVERSION. J'ATTENDAIS LE PREMIER DOIGT QUI VA SE LEVER POUR DONNER SA VIE À JÉSUS-CHRIST QUAND SUBITEMENT MA FEMME M'A RÉVEILLÉ DE MON SOMMEIL. C'EST ALORS QUE LE SAINT-ESPRIT ME DIT VOILÀ LÀ OÙ TU IRAS ÉVANGÉLISER AUJOURD'HUI.
AU MOMENT OÙ J'ÉCRIS CE MESSAGE, L'ESPRIT DU SEIGNEUR ME DIT DE DIRE À TOI QUI ME LIS ET QUI CONTINUE DE FRÉQUENTER CES GHETTOS DES PROSTITUÉE, DE TE REPENTIR .
TOI QUI CONTINUE DE VENDRE TON SEXE POUR DE L'ARGENT, REPENTANCE. TOI QUI FAIS DU BIZZI, C'EST LA MORT.
TU QUI FRÉQUENTES LES BARS DE WOLLOSSO, REPENTANCE.
TOI JEUNE FILLE QUI GÈRE DES CLIENTS VIP, DE RICHES PERSONNALITÉS QUI COUCHENT AVEC TOI POUR TE METTRE DANS UN CADRE DE RÊVE ILLUSOIRE, TU METS TON ÂME EN PÉRIL.
TOI QUI FAIS DU TCHAT PORNOGRAPHIQUE SUR TIK TOK OU SUR WATHSAPP, REPENTANCE.
TOI QUI FOUILLE DES SITES PORNOGRAPHIQUES OU QUI PAYE DES PROSTITUÉES EN LIGNE POUR TE SATISFAIRE, REPENTANCE.
TU QUI PARTAGE TA NUDITÉ SUR WATHASPP À UN HOMME OU DES HOMMES QUI TE PAYENT , REPENS-TOI DE CETTE DÉBAUCHE.
TOI QUI AS ENCORE DES VIDÉOS ET IMAGES PORNOGRAPHIQUES SUR TON PORTABLE, SUPPRIME-LES.
TOI QUI SORS AVEC UN HOMME MARIÉ , REPENS-TOI ET LAISSE LE MARI D'AUTRUI.
TOI HOMME QUI SORS AVEC LA FEMME D'AUTRUI, REPENS-TOI.
TOI QUI VIS AVEC UN HOMME QUI NE CHERCHE PAS À TE DOTER , ET QUAND TU PARLE DE DOT IL S'ÉNERVE OU CHANGE DE SUJET, TU N'ES PAS MARIÉE.
TOI QUI COUCHE AVEC LES CHIENS DES LIBANAIS OU QUI FAIS DU PORTA PORTI. REPENTEZ-VOUS.
VOUS TOUS QUI VIVEZ DANS LA DÉBAUCHE, L'IMPUDICITÉ, LA PORNOGRAPHIE, LA MASTURBATION, LA PÉDOPHILIE, L'HOMOSEXUALITÉ, LE LESBIANISME , L'INSEXE, ETC REPENTEZ-VOUS. SAUVEZ-VOUS DE CETTE GÉNÉRATION, METTEZ DE L'ORDRE DANS VOTRE VIE.
HÉBREUX 4:7
Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd'hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs.
DIEU VOUS TEND LA MAIN ET PRÊT À VOUS PARDONNER..C'EST POURQUOI IL VOUS TENDS LA DANS Ésaïe 1:18-20 Venez et plaidons! dit l'Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.
Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays;
⚠️ ATTENTION ⚠️
Mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, Vous serez dévorés par le glaive, Car la bouche de l'Eternel a parlé..
🔴NB : TOUT À L'HEURE J'IRAI EXACTEMENT LÀ OÙ LE SEIGNEUR M'A MONTRÉ POUR ALLER ÉVANGÉLISER.
SHALOM..
EVG JEAN GRATIEN.
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Lively Scripture / "Manifesto" WIP1
Rédigé par Klara Bouchard à l'intention d'elle-même.
PRÉFACE
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Objectifs
Mon nom complet est Klara 'Olive' Kér
Mon sexe biologique et genre génétique est au féminin (♀)
Mes pronoms (elle) et mes conjugaisons sont au féminin (♀) aussi
Je suis célibataire, autiste et ma typologie d'attraction sexuelle est aromantique + asexuel
Ma typologie de personalité "Myers-Briggs" est "INTJ" avec l'élément "T" pour turbulente selon le site web "16personalities.com"
Je suis une ex-étudiante diplômée universitaire d'un doctorat en histoire et philosophie avec des attestations en journalisme, en linguistique, en ingénierie des technologies de l'information (VLSI / intégration à très grande échelle) et en conception multimédia.
Je suis une érudite jeune femme adulte qui se cherche un emploi afin d'acquérir de nouvelles compétences, contribuer au monde professionel à sens large et pour développer mes expertises de carrière à travers un environment sérieux.
Je suis née le 1er Août 4496 dans l'ouest de l'union Shoshone; Et je réside maintenant au Sud-Ouest du pays en périphérie de la grande commune de Hochelaga, à la ville "Maskoch" spécifiquement.
Je suis âgée de 24 ans présentement
Il fais clair et thermiquement comfortable en ce midi durant la fin du mois de Mai 4520
Mon propre stylisme de garde-robe (qui est plutôt unisexe et androgyne pour être franche) est une composition savante à mi-chemin entre "soft grunge" et "light/classic academia"
Je parle couramment Français, Anglais, Allemand et Shoshone. Mais je suis aussi plutôt apte de converser en langue Samoane, Iranienne, Hongroise, et en Turc. Malgré que ma maman me surpasse de bien loin avec son propre répertoire linguistique à elle, je me débrouille plutôt bien.
Mon signe astrologique est "Léo"/"Lion" ou plus spécifiquement "Lépio"
Je mesure autour de 5 pieds 8 pouces de hauteur
Je pèse autour de 140 à 144 livres en mesure impériale ou 64 kilogrammes en métrique
Mon corps est humblement accentuée de légères courbes de corps féminin ainsi que d'une paire de seins de coupe B à ma poitrine; Et étant en ravissante santé, je reste ravie + reconnaissante de facon duquel je le préserve dans ce statut de bonne forme physiologique;
Je suis socio-économiquement une citoyenne de classe moyenne
Je réside dans mon propre appartment d'étendue vaste et de prix modeste
J'occupe un rôle sociétal de commise au traitement d'information et de bureautique avec mon assistante sociale Ava à mes côtés comme servante et comme mesure d'aide pour mon autisme
Je me tiens souvent occupée avec plusieurs loisirs, de la rédaction d'articles au dessin de personnages animés en passant par de l'activisme politique et de la programmation matérielle + logicielle
J'ai un humble mais loyal + solide réseau d'amis, de collègues et d'associés avec qui je converse et participe à des activités sociales avec pour une grande myriade de raisons
Pour le moment j'occupe un petit emploi de commise au rangement et préposé à l'infrastructure technique dans un magasin litéraire gérée par une membre de ma famille élargie et j'apprécie beaucoup mon poste là
Je suis reconnue comme une grande curieuse de la vie et j'ai un titre de recherchiste inquisitive, avec un léger panchant sur les domaines ésotériques et le domaine des manifestations spirituelles
J'ai une espérance de vie de 500-600 ans dû à mon usage de certains pistes subliminales durant la nuit; Je suis investie dans cette communauté méconnue depuis 4515 en tant qu'enthousiaste du sujet, autant comme usagère que comme productrice;
Je me métamorphose facilement en qu'importe ce que je souhaite sans souffrance et je manipule tout aussi facilement le temps avec aisance et libre de tout danger
J'entretiens / rédige une vaste collection de notes et entretiens un journal personnel; Je publie + partage également plusieurs billets sur mon propre blogue fédéré, accessible autant sur le grand réseau commun public que sur d'autres méthodologies de transmission tel ondes radio (RTTY) et Vidéo+Télétexte "à la Minitel", sur lequel je présente des morceaux que je trouve utile et informatif; Et avec une certaine facette qui, tout en étant transparente et ouverte, reste délibérément choisie et organisée avec soin depuis aussi tôt que Janvier 4513. Un peu comme un cabinet de curiosité licensé sous le domaine public;
Ma mère se nomme Falah Becker, elle est une linguiste distinguée et aussi est un peu une artiste / créative à temps perdu; Elle est bonne technologiquement et adores lire des romans.
Mon père se nomme Gustav Hayden, il est un doux et empathique programmeur-analyste qui prends profondément soin de son noyau familial avec compassion humaine quand il travaille moins durement sur les projets à son poste chez EBM;
Ma grand-mère maternelle, qui se nomme Justy 'Valeria' Lorentz est une retraitée super douce serviable et gentille mais très techniquement apte, même plus que ma mère, qui conserve une belle mémoire photographique et qui as fais carrière dans une usine / manufacture de circuits logiques durant la seconde moitiée du 45e siècle; Elle est une fière syndicaliste et régionaliste (membre vaguement plus radical du parti Progressiste avec un panchant vers l'indépendantisme)
J'ai deux frères cadets, Deno Hayden et Wyatt Hayden; Deno est un jeune homme qui travaille comme dessinateur industriel, il est aussi autiste démontré de par sa grande modestie et réserve auprès de ces proches familiaux mais plus socialement apte de par son plus grand réseau d'amis que moi; Wyatt est un jeune homme borderline (TPL) orienté en entreprenariat et stylisme / mode, il est encore en formation dans un centre de formation supérieur de type pré-universitaire.
J'ai plusieurs connaissances (Quanah, Sasha, Harva, Mana, Lea, Agatha, Marta, Matild, Rebeka, Fynn, Vratislav, Anatol, Petra, Matyas, Petrik, Lerko, Lorah, Saller, Pan, Magali, Milan, Sorel, Valenz, Micha, Astrae, Ulli…) et quelques amis proches (Ursae Eike, Tekla Panenbaum, Vera Heraes, Maya Zaporozhie, Aurel Caeden);
J'ai un chat Angora noir nommée Shoshona qui intelligente mais sage et douce, qui est joueuse et plutôt sociable aux humains.
(Topics to translate: Earpuffs, gloves, SolarOxymoron, LunarDark, Chronokinesis, True Polymorph, morphological freedoms, OpenXanadu Mixnet, alternate history summary, legal support, political participation alongside Ava, Utalics/Pflaumen, user groups / usenet, RTTY libre networks, libre + open source + transparency technical stacks, deque historical hardware perservation, cultural mediums, psychics, Utchwe religion, Shoshoni numerals and writing systems, hardware hacks & game modding, creative writings, affirmation deques, gamebooks, interactive movies, Laserdiscs, audio Cassettes, Datasettes, UDO disks, magnetic tape data storage, VHS, home video, home photo albums & overrall physical media, memex, Lisp keyboard, computerized games, sideline operating systems, reading nooks, tabletop games, RSS feeds, Minidiscs, SPARC architecture, RISC-V, Alfa & Beya architectures, Hitachi, Floppies, HD-DVDs, Blurays, programmable computers & procket symbolic calculators, IPL+Lisp programming as mainstream, iPod Shuffle & OpenPOWER iMac G4 s, AM/FM radio kits, modular constructive logic modules, VCR/DVR, 45rpm minis with auto-play, dumbphones, smart PDAs, slide projectors, analog+symbolic data processors, 35mm analogical cameras, gachapon vending machines, silky-smooth terminals, ePaper displays, tabulators, alphanum interpreters, Unit Record Equipment, Wax Cylinders, VolkMac, text addventures, TUTOR-GenV instances, PhantomOS, DIS, Cladogram, URAL balanced ternary, tribble word data-standard from 6-bit to 12-bit, MegaOCEAN virtual agents, synthetic servants for autistic people and many more automation purposes, REPL databank with interrogative symbolic knowledge from JIT compiler registered experiences, memory transistor component, Swift programming language, Macroware F#, EBM LibreDocs, Konrad Zen DolDocs file format ZealOS-like, Parade + Federated Cladograms = DIS, Perseus standard, Common Desktop Environment like KDE Plasma, Liberty new moderately right-wing party formed in 4520, Syndicalists caucus within Progressives and Republicans+Democrats within National Unity party, Radical Harmony party formed by luddites & harsh religious in the 4440s and alienated from federal politics since 4480, )
POSTFACE
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FIN
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La mauvaise éducation
La mauvaise éducation
Pourquoi c'est difficile de s'afficher comme "soumise/little/bottom/équivalent" sur un réseau social ou un site de rencontres.
Il existe beaucoup de réponses à cette question et j'ai lu beaucoup de textes et de témoignages intéressants sur Fetlife traitant de ce problème. J'aimerais apporter ma petite pierre à l'édifice, basée sur mon expérience personnelle. J'ai longtemps réfléchi à cette question et finalement, après avoir fait le tour de la pièce cent cinquante fois, la réponse tient en une simple idée, à laquelle se rapportent toutes les autres : les hommes ne sont pas éduqués sexuellement.
Les hommes constituent la catégorie dominante dans notre société, en particulier au niveau de l'argent et du pouvoir. Et, cela peut sembler paradoxal en premier lieu, les hommes représentent en même temps la catégorie la moins éduquée sur les questions de comportement sexuel. On peut même dire que la culture du viol est une émanation de ce déficit d'éducation.
De quoi je parle quand je mentionne "le déficit d'éducation" ? Eh bien de tout un ensemble de pensées et de comportements que les femmes adoptent moins, voire pas du tout, précisément parce qu'on les éduque à ne pas les adopter. Par exemple, les crises de nerf doublées d'insultes (souvent sexistes et sexualisées) face à un refus de relationner ou même d'entrer en discussion. On peut aussi citer les commentaires déplacés sous les photos, l'expression sans restriction de ses besoins, le droit sur le corps de l'autre, la déconsidération de la femme sexualisée etc... Il y en a plein d'autres : je n'aborde même pas le chapitre agression et viol qui est en lui-même interminable.
Ce qui est surprenant, c'est que ce manque d'éducation familial et social ne va pas de pair avec un manque d'éducation tout court : il y a beaucoup d'hommes venant de familles éduquées et ayant vécu dans les privilèges qui ne savent pas se gérer sexuellement. Et qui, pour cette raison, ne savent pas gérer des interactions sexualisées. C'est comme si la sexualité était un domaine à part de tous les domaines sur lesquels ont inculque des principes aux enfants : sur le sexe, on les laisse avancer en roue libre jusqu'à 60 ans (au moins...) sans jamais leur donner une salutaire tape sur les doigts.
Cependant, ce "domaine à part" ne concerne que les garçons, car les filles, elles, reçoivent cette éducation collective dès leur plus jeune âge. Le mot d'ordre qui guide l'éducation sexuelle des filles, c'est même : fais attention. Fais attention à ne pas tomber enceinte (mais fais attention à tomber enceinte au bon moment quand même), fais attention à ne pas te faire une mauvaise réputation, fais attention à être sexuellement appétissante, fais attention à donner à ton partenaire ce qu'il veut (ou il ira voir ailleurs et il ne te restera que tes yeux, même plus tellement jeunes, pour pleurer), fais attention à t'éclater avant d'avoir des enfants, fais attention quand tu cherches activement un partenaire, fais attention à retrouver ta forme sexuelle après une grossesse, fais attention à ne pas provoquer les mecs etc... Au-dessus de la pyramide, l'universel : fais attention à ne pas te faire violer (ou tête de mort aspergée d'acide et ensevelie sous les ordures). Tout ça accompagné d'une longue liste de recommandations et interdiction censés garder le temple du saccage.
Sur un site comme Fetlife, se dire soumise est une porte ouverte aux espaces infinis. De la connerie. Quand ce n'est pas de l'agression pure et simple. Les hommes cis et hétéros sans doute très normaux lorsqu'il s'agit de prendre un train ou de recevoir leur belle-maman pour le Réveillon se transforment littéralement en zombies de la goujaterie, de la bêtise et de l'insulte dès qu'on parle sexe. "Sexe", c'est comme un mot magique... mais à l'envers.
À mon avis, c'est aussi ce qu'ont révélé #metoo et #balancetonporc : en fait, même quand on leur met le nez dedans, les mecs cis ne comprennent toujours pas ce qui ne va pas avec leur comportement. Ils sont surtout outrés qu'on les dérange en pleine digestion. Ils n'ont pas le logiciel qui leur permettrait de comprendre ce qui déconne clairement dans leur comportement sexuel et sexué. Ils peuvent bien construire des véhicules qui montent sur la lune ou faire des greffes de peau sur des grands brûlés : mais canaliser leur sexualité, et donc leur queue, ça c'est juste im-pen-sable.
Ce que je me demande toujours, c'est : à qui la faute ?
Étiquettes: Male,Sexuality,Feminism,Education,Kink Education
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Site d'Escorte
Bonjour Pornography Fellow puis-je à tout moment trouver des administrations d'escorte de Ts accompagne?
Dans le cas où tu ne cherches pas une demoiselle d'appel classique, ou au contraire dans le cas où les escortes féminines ne sont pas tant pour toi, alors, à ce moment-là, je suis là pour t'aider, mon vieux ! Vraiment, il y a selon toute vraisemblance plusieurs accompagnements de quartier près de chez vous. Les accompagnements TS s'avèrent exceptionnellement connus de nos jours, compte tenu de l'intérêt. Pornhub démontre que la fixation d'escorte TS est en hausse aujourd'hui ! Au cas où vous voudriez vous mettre une bite dans le cul, vous êtes en bonne compagnie ! Vous découvrirez de superbes lieux d'escorte masculine à parcourir dans mon registre d'escorte.
Pornography Fellow : Comment puis-je me faire baiser en supposant que la prostitution est illégale ?
Dans de nombreux pays du monde et aux États-Unis, la prostitution est illégale. Les administrations sexuelles ne peuvent pas être discutées ou payées. En tout cas, la démonstration sexuelle entre deux adultes est tout à fait adéquate. N'oubliez pas que lorsque vous engagez une escorte, c'est pour "l'organisation". Cependant, acceptez-moi, elle sera probablement la copine la plus étrange et la plus épanouissante que vous ayez jamais rencontrée et qui humiliera votre partenaire ou votre chérie dans les draps.
Comment pourrais-je m'assurer qu'elle lèche mes couilles tout en plaçant son doigt dans mes fesses ?
Tenez vos rênes, éleveur! Beaucoup de ces jeunes femmes pourraient se passer de parler de trucs chauds au téléphone pour des raisons légales claires. Si vous discutez d'administrations sexuelles, elle vous négligera probablement ou raccrochera le téléphone. Il y a quelques abréviations normales que vous voulez réaliser en examinant tout ce qui est sexuel avec une escorte... D'accord, celle-ci est pour moi : "jeu de bord".
Comment est-ce d'avoir une escorte?
Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai été avec beaucoup d'accompagnements de quartier sans fin de partout dans le monde. J'ai employé ces jeunes femmes d'appel de différentes organisations, directement des clubs de strip-tease, des frottements et des tractions, des bains publics, des salons de frottement. Tout ce dont vous avez besoin. Avoir une escorte est en fait une rencontre incroyable. Imaginez une belle fleur humide devant votre visage, prête à être battue jusqu'à ce que vous vous laviez. Un thème constant est que lorsque vous vous présentez pour voir une escorte, elle prendra les mesures nécessaires pour que vous vous sentiez bien et que vous aimiez la souveraineté. Évidemment, différentes escortes ont des caractères différents, mais leur objectif est toujours de vous satisfaire.
Sites d'escorte
Au cas où ton cul épuisé me demanderait... Trouvez-vous une escorte ! Pour faire quoi ? .... Eh bien, restez à l'écoute, je vais essayer de retirer mes mains de mon coq et de consacrer un regard pour une clarification. Supposons que vous soyez dans une autre ville ou une ville naturelle et que vous ayez besoin de passer du temps avec les jeunes femmes les plus jolies et les plus chaudes du coin. Ensuite, à ce stade, il vous suffit de consulter la page des meilleures Site d'Escorte de Pornography Fellow, de choisir l'un des lieux d'escorte solides de ma réserve et de commencer à composer le numéro!
Ces jeunes femmes sont généralement habillées pour tuer et peuvent vous montrer dans et hors de la ville, et vous passerez un bon moment pour remplir diverses vies. Vous pouvez baiser votre escorte jusqu'à ce qu'elle soit pratiquement insensée, mais toutes les escortes ne proposent pas de sexe, alors rappelez-vous cela et demandez d'abord avant de mettre votre main sous sa robe et d'attraper sa chatte humide !
Il existe des accompagnements dans chaque forme, taille et variété possibles, ainsi que chaque type de qualité réelle. Vous pouvez réserver certains d'entre eux dans la ville, tandis que pour d'autres, vous devez vous adresser à une organisation d'escorte. En plus, en effet, une escorte n'est pas une pute, puisqu'elle est recrutée principalement pour vous engager, au lieu de vous foutre la cervelle avec cette Mandigo qui se balance sans retenue et plutôt menaçante dans votre short !
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[CANNES 2023] UN CERTAIN REGARD
Le Festival de Cannes commence aujourd’hui ! Toutes les infos sur les 20 films de la sélection Un Certain Regard pour cette 76e édition du mardi 16 au samedi 27 mai sont à retrouver par ici. La liste par date de sortie : ‘Une nuit’ d’Alex Lutz - Clôture Paris, métro bondé, un soir comme les autres. Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton. La nuit, désormais, leur appartient. Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ? Date : Mercredi 5 juillet 2023 ‘Les Meutes’ de Kamal Lazraq Dans les faubourgs populaires de Casablanca, Hassan et Issam, père et fils, vivent au jour le jour, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville... Date : Mercredi 19 juillet 2023 Récompense : Prix du Jury ‘Le Règne animal’ de Thomas Cailley - Ouverture Dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce mal mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d'un nouveau genre, il embarque Emile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence. Date : Mercredi 4 octobre 2023 ‘Simple comme Sylvain’ de Monia Chokri Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s'attirent, mais cela peut-il durer ? Date : Mercredi 8 novembre 2023 ‘Goodbye Julia’ de Mohamed Kordofani Juste avant la sécession du Soudan du Sud, une ancienne chanteuse mariée du nord cherche à se racheter pour avoir causé la mort d'un homme. Date : Mercredi 8 novembre 2023 Récompense : Prix de la Liberté ‘How to Have Sex’ de Molly Manning Walker Afin de célébrer la fin du lycée, Tara, Skye et Em s'offrent leurs premières vacances entre copines dans une station méditerranéenne ultra fréquentée. Le trio compte bien enchaîner les fêtes, cuites et nuits blanches, en compagnie de colocs anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce voyage de tous les excès a la saveur électrisante des premières fois… jusqu'au vertige. Face au tourbillon de l'euphorie collective, est-elle vraiment libre d'accepter ou de refuser chaque expérience qui se présentera à elle ? Date : Mercredi 15 novembre 2023 Récompense : Prix Un Certain Regard ‘Augure’ de Baloji Koffi est considéré comme un zabolo (sorcier), Koffi a été banni par sa mère. Après 15 ans d’absence, il revient à Lubumbashi pour s’acquitter de sa dot. Accompagné par sa future femme Alice, il va se confronter aux préjugés et à la suspicion des siens. Date : Mercredi 22 novembre 2023 Récompense : Prix de la Nouvelle Voix ‘Un hiver à Yanji’ d’Anthony Chen La relation florissante entre trois jeunes adultes d'une vingtaine d'années. Date : Mercredi 22 novembre 2023 ‘Rien à perdre’ de Delphine Deloget Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Ensemble, ils forment une famille soudée. Une nuit , Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement et sa mère au travail. Un signalement est fait et Sofiane est placé en foyer. Armée d’une avocate, de ses frères et de l’amour de ses enfants, Sylvie est confiante, persuadée d’être plus forte que la machine administrative et judiciaire… Date : Mercredi 22 novembre 2023 ‘Les Colons’ de Felipe Galvez Terre de Feu, République du Chili, 1901. Un territoire immense, fertile, que l’aristocratie blanche cherche à « civiliser ». Trois cavaliers sont engagés par un riche propriétaire terrien, José Menendez, pour déposséder les populations autochtones de leurs terres et ouvrir une route vers l’Atlantique. Sous les ordres du lieutenant MacLennan, un soldat britannique, et d’un mercenaire américain, le jeune métis chilien, Segundo, découvre le prix de la construction d’une jeune nation, celui du sang et du mensonge. Date : Mercredi 20 décembre 2023 ‘Si seulement je pouvais hiberner’ de Zoljargal Purevdash Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours, Ulzii n’a pas le choix : il doit accepter de se mettre en danger pour subvenir aux besoins de sa famille. Date : Mercredi 27 décembre 2023 ‘Chroniques de Téhéran’ d’Ali Asgari et Alireza Khatami Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire. Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran. Date : Mercredi 27 décembre 2023 ‘Rosalie’ de Stéphanie di Giusto Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle est ce qu’on appelle une femme à barbe mais n’a jamais voulu devenir un vulgaire phénomène de foire. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence, qu’elle ne veut plus cacher. Abel sera-t-il capable de l’aimer quand il découvrira la vérité ? Date : Mercredi 24 janvier 2024 ‘Los Delincuentes’ de Rodrigo Moreno Morán et Román, deux employés de banque argentins, se libèrent des obligations de la société et du monde du travail. L'un d'eux commet un vol et disparaît quelques jours. Il découvre une alternative possible à la vie monotone et terne à laquelle il était habitué et, de plus, il tombe amoureux. En parallèle, l'autre employé dissimule une grande somme d'argent qui ne lui appartient pas dans sa maison. Leur destin commun de nouveaux malfrats rapproche les deux hommes... Date : Mercredi 27 mars 2024 Films non datés : ‘Salem’ de Jean-Bernard Marlin Djibril est un jeune comorien des Sauterelles, un quartier difficile de Marseille. Il est amoureux de Camilla, une gitane du quartier rival des Grillons. Lorsqu’elle lui apprend qu’elle est enceinte, Djibril lui demande d’avorter pour ne pas déclencher une guerre des clans. Mais l’assassinat d’un ami de Djibril, sous ses yeux, va embraser les deux cités. Traumatisé, Djibril sombre peu à peu dans la folie. Il est persuadé qu'une malédiction s'est abattue sur le quartier et décide de garder à tout prix son enfant : pour lui, seule sa fille pourra les sauver du chaos. ‘Only the River Flows’ de Wei Shujun En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d'élucider l'affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s'enfonce dans le doute... ‘La Fleur de Buriti’ de João Salaviza et Renée Nader A travers ses yeux d’enfant, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance. Récompense : Prix d’Ensemble ‘La Mère de tous les mensonges’ d’Asmae El Moudir Asmae, jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca pour les aider à déménager. Une fois dans la maison de son enfance, elle commence à trier ses vieilles affaires. Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo. Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image. Dans le but de faire parler ses parents, Asmae introduit sa caméra et joue avec cet incident intime pour évoquer d’autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photo devient le point de départ d’une investigation durant laquelle la réalisatrice interroge tous les petits mensonges que lui a dit sa famille. Petit à petit, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays. Récompenses : Prix de la Mise en scène et L’Œil d’or ‘The New Boy’ de Warwick Thornton Situé dans les années 1940 en Australie. Un garçon orphelin aborigène de neuf ans arrive au milieu de la nuit dans un monastère éloigné dirigé par une religieuse renégate. La présence du New Boy va perturber le monde délicatement équilibré dans cette histoire de lutte spirituelle et le coût de la survie. ‘Hopeless’ de Kim Chang-hoon Un film noir sur des personnes dangereuses qui font des choix risqués pour échapper à la dure réalité. A&B
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reve & journal
le dernier etait le père du garçon, depuis l'accident il sait maintenant dire en français "mon fils est mort" fin de rêve et réveil
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des visions me hantent.. des femmes aux corps sexualisés, le sexe revient comme une annonce publicitaire, intrusif, machinal, inhumain, toc a la porte, simple d’esprit
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Inventions
Un tapis roulant petit format pour pouvoir faire le moonwalk (sur place)
Un pantalon cousu de telle sorte que l'on puisse s'asseoir n'importe où à condition de fléchir les jambes. On ne pourrait malheureusement pas s'accroupir avec un tel pantalon, ou alors il faudrait prévoir deux modes, avec une pièce de tissu à déplacer par exemple
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petit coeur cherche concubine, piètre amant et encore plus piètre causeur reste désireux de trouver partenaire et de partager quelque séance de gymnastique rythmique et de tendresse planifiée ☆☆☆♡♡♡☆☆☆
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Formidables heures du soir, Humeur rose et plumard, En modeste couillard, Le Dugland repose, Fièrement…
Demain camion ! nous nous déplacerons de nuit en folie, Les étoiles n'y brillent pas, Si bien qu'à l'écran, On n'affiche plus le nord.
Ceux qui en souffrent n'y sont pour rien, Mais, voyons… Mon cirque, mon manège lui, commence tard, Quand les soucis mènent au placard, Et mettent à piétiner ce vil héron.
Lorsque cette journée s'achève, Cette vie peut parfois suffire, Confortablement alité, En grotesque gratte couille, En ébranle tourment, Vulgaire échappatoire au sordide grégaire.
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Les moustigres ont une manière de voler surprenante, ils se meuvent assez vite pour leurrer la vision de leur cible et se rendent ainsi invisibles. Malgré leurs antennes à rayures noires et blanches plutôt criardes, la vitesse de leur mouvement rend pour le moins difficile la focalisation de l'oeil sur ce corps devenu zigzaguant tout en étant de surcroît silencieux. Une fois posés, ils piquent en douceur et se gavent du nectar tant convoité. Cela les enivre et accapare leur attention, les rendant ainsi vulnérables.. L'instant d'après ils demeurent au même endroit, aussi plat et rouge que le centre du drapeau (hyp hyp hyp ( ) ) Nippura !
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en classe : - Thomson, baisse d'un ton ! - Sony ! C'est bientôt fini ce bruit blanc ? Là copie vierge de la semaine dernière cela ne suffisait pas peut être..? Pendant l'étude chaque écran diffusait un programme différent, il y avait des plans rapprochés de célébrités ou des vieilles ganaches de cow-boys en noir et blanc ou encore des dessins animés aux couleurs criardes. Parfois les écrans communiquaient en formant des phrases à l'aide de fragments de films ou de séries..
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Question pour ma psy :
Si je me sens allégé, vous sentez vous proportionnellement encombrée à l'issue de la séance ?
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Idées de costume (concert) Un chat jaune à rayures (maquillage) Une belle re Une voiture (style robot humanoide)
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Les réveils sont de plus en plus difficiles Douleur généralisée, souffle court Nez sec.. Je m'endors dans un linceul au tissage d'une finesse de soie. Au motif chinois.. la propagande est sulfurique Macron reçoit les maîtres du monde en bon camarade et se joue une fois de plus des millions de spectateurs dépassés par cet énième fiasco
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Je suce des tombes bien parquées des tombes à l'aperol C'est vraiment sympa Je ne sais pas maîtriser ça Pas d'erreur c'est bien mes bourdes Qui brisèrent la glace Compose le numéro de l'assurance Et touche la dope que je crame d'avance Les francs scandent tort aux exilés Barbelé bien taillé pour les fins lièvres Bousculée puis renversée Une gazeuse ne paye pas le loyer Le canif ne rembourse pas la tente Les affamés s'évanouissent
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1er juin
Les punaises s'accouplent, les coccinelles font bailler leurs élitres, les bourdons butinent des fleurs blanches de jeunes orties, et la lumière crue donne aux yeux une précision que l'hiver avait tu. Mais la migraine ne donne pas encore de fleurs, verrai-je pousser un lotus dans mes yeux bleus amourant la verdure en pagaille ? Bleue la couleur du ciel volée à la mer, insouciant aujourd'hui, caractériel demain. La coccinelle me présente trois points. Trois fois rien. Elle s'abrite du soleil qui tape sous un brin d'herbe. Vient alors Britannica à l'aspect caoutchouteux, en barbouze toute l'année, aux racines bien vissées..!
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Je traverse des paysages. Des tableaux aux milles personnages Tous habillés de shorts Personne n'a son pareil Le guide se glisse discrètement entre les groupes et me présente la rue des oliviers Il y a un tas de noyaux dans le caniveau et des moucherons qui se régalent de farine. Pour ne pas avoir à m'ennuyer je reste muet et je garde grandes ouvertes mes paupières qui surplombent des vallées de cerfs et de violettes. Une plume de goudron, de la bile Ça coule... Tout doux, les grands vomissent les mous, et c'est doux, Tout doux. Comme un bichon qui fait le beau.
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T9 oracle
Pour la première année de collecte et le reste de la semaine prochaine, le temps, et les accentuations de maisons n'ont pas d'objet non plus. Des portes, fenêtres, volets roulants électriques et électroniques de votre commande chez les parents de la part de vos angles en fonction des besoins des entreprises, commerce de gros bisous et bonne journée.
Je suis pas encore si je peux pas faire le bon sens. Prenez garde cependant à ne plus recevoir de nouveau, il y en a qui ne doutent pas trop de monde.
La verdad no se puede hacer el cambio de planes y fondos para los dos, tres dotaciones contra el derecho de acceso al servidor.
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Ma petite personne vous remercie. Merci merci de vous être intéressé à cette petite personne qui vous le rend bien. La voilà qui n'a strictement rien à dire et qui s'endort sur des pétales fanées. La rose s'endort tandis que les travailleurs travaillent. Le phasme, le cloporte, la mante. Personne n'est dupe. Mais personne ne juge non plus. Comment serait-on placé pour juger de la souffrance ? Sentiment peu avenant et stigmatisant. L'alcool est traître et dévoile la cruauté des sentiments. La nausée est là. Pauvre. Tu ne sais profiter gaiement. Pauvre. Ton estomac demande réparation. Pauvre. Vivement demain. Ce soir la douleur et la nausée auront le dernier mot.
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Magnifique pair de moonboots Pas cher peu chère Vous n'en trouverez pas ou peu à ce prix mon chéri Cest les boots à kiki Les moonboots en colori ! En vrai peau de bête Comme les indiens d Amériques
Moooon ! Boooots…. Bottes de lune ohé pierrot Du bateau au semaphosphore Narration baratin baratin baratin
Une vraie peau de lièvre En remontant le tiers fesse ne serait ce pas un litre d'âne quand barbara semporte : Minerve ! C'est superbement dit Quand au sens il tombe sous la fatuité de cette vie
La souffrance est elle une vertu ? Pendez moi au moins la tête à l'endroit
Souffrir c'est vivre encore vivre Il suffit d'un léger détachement pour y parvenir Sourire gentiment et ne plus se faire de soucis Comme un dimanche matin
Il faut s'occuper Oui parfaitement. S'occuper pour vivre Ou ne rien faire Cela rend légume rester planté au champ d'y rougir en mars d'y verdir en avril d'y jaunir en mai etc. (c'est scandaleux) On me dira va t'en toi et tes mauvais augures Et alors j'irai ronchonner comme un gland Tombé du chêne et verreux Le chapeau désarçonné Humide et creux dans un parterre touffu De feuilles mortes et belles comme une mortadelle !
Profite la pub est finie Enfin libre et chéri Vadrouille en bohème Entre les gens gâtés de paresse
Voilà cest chez toi Regarde ; prend conscience De tes sens extraordinaires Stop Barrage de crevettes aux flatulences dépareillées arbre à mousson, bulle gasteropède, mutisme aberrant.
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Gatlif
Danses populaires Tableaux enchantés D'une société parfaite L'harmonie des arts Danses et poésie Ennivree de voyage Les barques sombres dérobent la lumière du fleuve Tableaux silencieux Une musique divertissante Laisse place à des personnages sans noms Coiffures et souliers gras Un rapport au monde marchand Les pigeons sont bien dodus Un ours fait rire des enfants qui machouillent leur rustine Le petit percussionniste qui s'entraîne sur des souliers usés Et les parvenus réchauffent les salles de la Timsoara Tyran tu as détruit la Roumanie… caucescu Ou sommes nous ? Dans quel patelin boueux au dessus ou en dessous de la méditerranée ? On remonte les balcans, la grisaille des terres s'empare des paysages aux essences noueuses Vibraphones, chiens et enfants, tous semblent transits et étourdis par la rapidité et le volume des prestations C'est hypnotisant, cela frappe, les métaphores sont collantes, elles ont peine à se détacher et soulignent un sens déjà épuré par la mise en scène
misère et convivialité La solitude est plus terrible encore et si la fuite ne trouvait sa place dans aucun recoin de la planete terre, serait-on condamnés à errer éternellement, un voyage sans fin, sans repos ni salut Voilà ce que l'on chante
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Envisager sérieusement le retour de ces personnes qui sont de l'immigration, qui ne se sentent pas français et qui n'aiment pas la France dans le pays auquel ils se sentent attaché. Philippe vardon en 2012 chef de file des identitaires nicois
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Je viens des profondeurs de l'infini, tout au bout de ce que l'on appelle la nuit des temps. Lorsque la matière était encore informe et où l'informe n'avait ni couleur ni texture. Dans cette antre logeait le néant.
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La ville était parfaitement calme. Abandonnée comme en plein mois d'août. Dansaient au balcon les maquereaux de la zone vêtus de costards scintillants. Tout était bleu, même le sable rose. Les travailleurs labouraient encore le ciel, de nuit comme de jour. On entendit un soupir depuis les galeries souterraines, suivi d'un cri, silex de cendres.
-À ton silence voici toutes les pièces de mon palais d'or ! Des feuilles vermoulues tombent dans les abîmes silex de cendres, griffe, tu le dois, ce muret. Près de la cours des oies et des fontaines englouties. Au pied du chêne qui se tord, se trouve l'or assoupli en notre secret de plomb.
Tout cela remonte dans l'inconscience d'une foule sept années durant. Le voyageur ne cessa de se tromper d'adresse. À terme des sept années la cité engloutie s'était modifiée, sous l'effet de nombreux courants marins. Fort probablement que seules l'oisiveté et l'indécision propres à ces habitants attenuèrent le hiatus. Il aurait fallu redoubler d'efforts en menant de nombreux chantiers à terme pour contrecarrer ces aléas canoniques mais le bleu envahissait les esprits et l'oxygène se faisait plus que rare. Ses rues et ses bâtiments se trouvèrent tout à fait retournés et dans son ascension relative le scaphandrier de cire se demandait avec inquietutde 《pourquoi ma ville bien aimée》 se trouve t-elle aussi changée ? allant jusqu'à la confondre avec une chaîne de corail abritant de nombreuses moules, des patelles et autres pousse-pâtes… Il n'avait plus les yeux en face des trous à force de vouloir toujours regarder le même point, étant alors à l'horizontale. L'alarme des sirènes ne faisait qu'ajouter du trouble aux idées mélodiques qui parcouraient son esprit lâche. Il divaguait et pensa entre deux bulles d'allure saxonnes :
-Adolphe Thiers you son of a beach !
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Pute . Jus de Pute . Et ton lampadaire n'a plus de jus . Tout a été pompé . Il fait nuit . Les lampadaires éclairent depuis la rue en pente . Cette chambrette minuscule . Dans une barraque du vieux Nice . Ça sent le vieux . La vieille histoire rance . baigné de jus . De salive et de sucre à l'ombre de vieilles mansardes . La nuit jaune orangée et des pupilles dilatées. Pas vraiment sombre. Le bleu nuit découpe des ombres qui épousent les angles de la pièce, des boiseries à la fenêtre sont projetées sur des murs obliques. Jus de pute. Après un saut dans l'oubli. Des bulles remontent des eaux troubles et rediffusent ce parfum disparu.
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Les Yuezhi avaient vécus dans les pâturages arides du bassin du Tarim, dans l'actuel Xinjiang, jusqu'à ce qu'ils fussent repoussés à l'ouest par les Xiongnu entre -176 et -160. Les cinq tribus Yuezhi ou soumises sont connues sous les noms de Xiūmì, Guishuang, Shuangmi, Xidun et Dūmì. Les Yuezhi atteignirent le royaume hellénistique des Gréco-Bactriens, dans le territoire de la Bactriane (extr. nord de l'Afghanistan et Ouzbékistan) autour de -135 et déplacèrent les dynasties grecques locales, qui se réinstallèrent dans le bassin de l'indus (actuel pakistan), dans la partie occidentale du royaume indo-grecque.
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Ils ont bétonné d un ciment clair une allée devant la grande tour de gagarine côté leader price, il y a des traces dans le béton là où les fleurs en mémoire du jeune homme tué, deux personnes sont là l'un d'eux explique : il y a ses cheveux.
Je traverse la cité en prenant une trajectoire indécise, alambiquée
Avec donas, il a une sorte de diable de caddy avec un panier assez bas, comme une corbeille à linge ou à fruit, avec quelques tas de paquets informes , toutes les boîtes aux lettres sont en l'air, collées au plafond, sur des racks, ou plus bas, certaines ont brûlé, les ascenseurs sont en panne. Il va falloir monter à pied. Je lui propose de laisser ses affaires, mais il dit vouloir les garder. Après une ascenscion d'un étage, l'escalier donne à ma grande surprise sur un couloir spacieux avec des tapis larges qui forment une bande centrale et des bandes de laiton au niveau des marches pour l'empêcher de s'agglutiner en montagnes de plis, il ne monte plus dès le premier étage car il en manque une partie sur la moitié inferieure d'un étage, on peut deviner le palier supérieur et le plafond en pente à sa gauche qui se trouve être la partie inférieure du même escalier démoli un peu plus bas.. En rebroussant chemin on s'aperçoit qu'un deuxième escalier semble s'engouffrer vers les étages supérieurs..
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Ce ministère est situé si bas qu'il ne peut pas tomber et il échappe à l'écrasement par la platitude.
Régime violent et plat. On n'a même pas le plaisir d'être opprimé par quelque chose de grand. 1851 Hug0
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Comme tu peux le voir, j’ai des atouts qui ne devraient pas te laisser insensible. Je fais un peu de sport, mais pas trop non plus, car je ne voudrais pas faire fondre ce qu’il y a de mieux en moi. À vrai dire je ne suis pas quelqu’un de timide, j’aime bien prendre les choses en main lorsqu’il le faut. D’ailleurs, tu pourras peut-être le vérifier par toi-même si tu te décides à venir faire l’amour avec moi en laissant ta femme à la maison avec tes gosses. Je prends ce que cela ne sert à rien de s’attacher trop longtemps, il vaut mieux changer régulièrement, c’est ce qu’il y a de plus agréable.
Mimi cherche un homme de 40 ans (plus ou moins) pour lui mettre le pied à l’étrier. Mimi est une joyeuse coquine qui fait don de son corps à la science du sexe.
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Bonjour Pornography Fellow puis-je à tout moment trouver des administrations d'escorte de Ts accompagne?
Dans le cas où tu ne cherches pas une demoiselle d'appel classique, ou au contraire dans le cas où les escortes féminines ne sont pas tant pour toi, alors, à ce moment-là, je suis là pour t'aider, mon vieux ! Vraiment, il y a selon toute vraisemblance plusieurs accompagnements de quartier près de chez vous. Les accompagnements TS s'avèrent exceptionnellement connus de nos jours, compte tenu de l'intérêt. Pornhub démontre que la fixation d'escorte TS est en hausse aujourd'hui ! Au cas où vous voudriez vous mettre une bite dans le cul, vous êtes en bonne compagnie ! Vous découvrirez de superbes lieux d'escorte masculine à parcourir dans mon registre d'escorte.
Pornography Fellow : Comment puis-je me faire baiser en supposant que la prostitution est illégale ?
Dans de nombreux pays du monde et aux États-Unis, la prostitution est illégale. Les administrations sexuelles ne peuvent pas être discutées ou payées. En tout cas, la démonstration sexuelle entre deux adultes est tout à fait adéquate. N'oubliez pas que lorsque vous engagez une escorte, c'est pour "l'organisation". Cependant, acceptez-moi, elle sera probablement la copine la plus étrange et la plus épanouissante que vous ayez jamais rencontrée et qui humiliera votre partenaire ou votre chérie dans les draps.
Comment pourrais-je m'assurer qu'elle lèche mes couilles tout en plaçant son doigt dans mes fesses ?
Tenez vos rênes, éleveur! Beaucoup de ces jeunes femmes pourraient se passer de parler de trucs chauds au téléphone pour des raisons légales claires. Si vous discutez d'administrations sexuelles, elle vous négligera probablement ou raccrochera le téléphone. Il y a quelques abréviations normales que vous voulez réaliser en examinant tout ce qui est sexuel avec une escorte... D'accord, celle-ci est pour moi : "jeu de bord".
Comment est-ce d'avoir une escorte?
Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai été avec beaucoup d'accompagnements de quartier sans fin de partout dans le monde. J'ai employé ces jeunes femmes d'appel de différentes organisations, directement des clubs de strip-tease, des frottements et des tractions, des bains publics, des salons de frottement. Tout ce dont vous avez besoin. Avoir une escorte est en fait une rencontre incroyable. Imaginez une belle fleur humide devant votre visage, prête à être battue jusqu'à ce que vous vous laviez. Un thème constant est que lorsque vous vous présentez pour voir une escorte, elle prendra les mesures nécessaires pour que vous vous sentiez bien et que vous aimiez la souveraineté. Évidemment, différentes escortes ont des caractères différents, mais leur objectif est toujours de vous satisfaire.
Sites d'escorte
Au cas où ton cul épuisé me demanderait... Trouvez-vous une escorte ! Pour faire quoi ? .... Eh bien, restez à l'écoute, je vais essayer de retirer mes mains de mon coq et de consacrer un regard pour une clarification. Supposons que vous soyez dans une autre ville ou une ville naturelle et que vous ayez besoin de passer du temps avec les jeunes femmes les plus jolies et les plus chaudes du coin. Ensuite, à ce stade, il vous suffit de consulter la page des meilleures Escort Site de Pornography Fellow, de choisir l'un des lieux d'escorte solides de ma réserve et de commencer à composer le numéro!
Ces jeunes femmes sont généralement habillées pour tuer et peuvent vous montrer dans et hors de la ville, et vous passerez un bon moment pour remplir diverses vies. Vous pouvez baiser votre escorte jusqu'à ce qu'elle soit pratiquement insensée, mais toutes les escortes ne proposent pas de sexe, alors rappelez-vous cela et demandez d'abord avant de mettre votre main sous sa robe et d'attraper sa chatte humide !
Il existe des accompagnements dans chaque forme, taille et variété possibles, ainsi que chaque type de qualité réelle. Vous pouvez réserver certains d'entre eux dans la ville, tandis que pour d'autres, vous devez vous adresser à une organisation d'escorte. En plus, en effet, une escorte n'est pas une pute, puisqu'elle est recrutée principalement pour vous engager, au lieu de vous foutre la cervelle avec cette Mandigo qui se balance sans retenue et plutôt menaçante dans votre short !
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La pub à l’ère du féminisme 2.0
L’industrie publicitaire sexiste
Le ministère de l’égalité femmes-hommes met à disposition à partir du 8 mars 2017, un «Kit de communication non-sexiste». Nous sommes toutes et tous conscients que la communication nous entoure au quotidien, publicité, image, texte, une horde d’informations à prendre en compte nous sollicite sans cesse. Les communicants ont alors une forte responsabilité sociétale. Ils agissent comme les traducteurs d’un débat contemporain, faisant état de réalités. Porter l’égalité femmes-hommes est alors un premier pas militant considérable qui ne serait que le reflet d’une société à laquelle nous aspirons tous : égalitaire. Par cette initiative, le ministère cherche à éveiller les communicants et leur proposer des alternatives inclusives, afin d’adopter une communication responsable. Si un tel outil est proposé, ce n’est pas par hasard. En effet, depuis toujours le monde de la communication et notamment de la publicité est très peu vigilant quant à la question de la représentation des femmes et aux usages des stéréotypes sexistes. Dans le milieu de la publicité, les stéréotypes sexistes ne s’arrêtent pas aux stéréotypes féminins, mais ces derniers restent tout de même majeurs. Dans les années 1930, les rares femmes embauchées dans les agences tiennent le seul rôle d’«expertes du point de vue de la femme». Elles sont ainsi chargées d'étudier les besoins et envies des femmes, agissant comme intime de leurs désirs et de leurs habitudes. Mais ces dernières ne s’occupent que de publicité de produits «pour femmes» : protection menstruelle, électroménager, bijoux, etc. La femme dans l’industrie publicitaire est simplement considérée comme assistante des hommes.
«Dans les spots télévisés, les femmes sont six fois plus dénudées que les hommes, et dans 89 % des campagnes, ce sont les hommes qu’on présente comme des experts.» Christelle Delarue, fondatrice de l’association Les lionnes, qui lutte contre le sexisme dans la publicité.
Dans les années 1920, la publicité créée rapidement un profil type de la femme-acheteuse : mère et femme au foyer. Il faut plaire aux femmes, car c’est elles qui poussent à l’achat. Pour cela, on met en avant les qualités esthétiques plus que techniques, les femmes n’étant pas aptes à recevoir des caractéristiques techniques complexes, mais détenant cependant une grande sensibilité à la beauté. Des écrits expliquent notamment que la femme a besoin de paragraphes courts, de gros titres, car «elles n’aiment pas trop réfléchir quand elles achètent». Ainsi, l’industrie publicitaire relate cette image dans les publicités, où la femme apparaît comme vénale, émotive, faible et n’agissant que par instinct. Le corps de la femme a par ailleurs toujours été un outil incontournable dans la vente de tous produits. La sexualisation de ce dernier n’était que très rarement justifiée. Pour un même produit, l’homme sera plus vêtu que la femme. Là où l’homme teste et présente le produit, la femme montre son corps. Le dessein de toute cette stratégie d’érotisation de la publicité est complexe à définir. Le corps de la femme suscite-t-il un désir masculin qui permet de vendre le produit, ou suscite-t-il l’envie de posséder ce corps féminin en achetant le produit ? Alors la publicité ne permettrait-elle pas également de susciter le désir féminin en présentant un corps féminin, qui pousserait à vouloir lui ressembler en achetant ledit produit. Ogilvy écrivait en 1963 que «quand vous utilisez les photographies d’une femme, les hommes se désintéressent de votre publicité. Quand vous utilisez une photographie d’un homme, vous excluez les femmes.» La publicité est un combat de recherche d’attention permanent, celui qui aura le plus de visibilité, le plus d’impact et le plus de produits vendus. Pour cela, l’usage de la sexualité est de mise, pour obtenir l’attention des consommateurs, placer la barre toujours plus haute en présentant des images toujours plus explicites. Au tel point que les consommateurs se montreront «insensibles au sexe». Ainsi, on peut remarquer que les publicitaires se demandent davantage de quelle façon un produit pourrait être sexualisé, au détriment des effets de cette sexualisation sur le public.
Outre cette sexualisation omniprésente du corps féminin dans la publicité, ce dernier est déformé dans un but purement mercantile : postures, proportions, expressions, etc. À tout cela, est ajouté des clichés de genre, la femme est plus petite que l’homme, craintive ou joyeuse, enfantine ou clownesque, et toujours soumise. De plus, les femmes non-blanches subissent davantage ce procédé, présentées comme animales, exagérant les images racistes de sauvagerie et de primitivisme. L’arrivée d’outils de retouches photo n’a cessé d'accentuer ces déformations, éliminant tous les détails qui vont à l’encontre du standard de beauté occidentale. Ride, poils, cheveux blancs, bourrelets, cellulite, vergeture, sont effacés, laissant place à un teint gommé, jeune et un corps mince dénué de toute «imperfection». La diffusion permanente d’images de corps tend à créer un type de corps parfait, calqué sur celui qu’on voit le plus. La publicité véhicule un ensemble de messages agissant comme des injonctions. Il est indéniable que pour l’ensemble des femmes, les injonctions permanentes à la minceur, l'épilation, au maquillage et au soin vestimentaire font partie d’une éducation sociétale normalisée, agissant sur la femme comme un problème permanent pouvant tourner à l’obsession.
Publisexisme, Femvertising et Purplewashing
Tous ces agissements de l’industrie publicitaire sont alors regroupés sous le nom de «publisexisme». La publicité se définissant tout d'abord comme une communication commerciale, créant des contenus médiatiques divers, dans le but d'induire des comportements d’achat. D’un autre côté, le sexisme est défini comme un système sociétal discriminatoire dans lequel les femmes sont désavantagées au profit des hommes. Ainsi, par combinaison de ces deux termes, le publisexisme est fondé sur des stéréotypes (représentation de la femme comme un groupe homogène), et des injonctions. Le publisexisme incite donc à fixer des rôles stéréotypés des femmes et des hommes. On peut ainsi repérer des signes visuels précis véhiculant le sexisme :
Un gros plan sur une partie sexualisée du corps ou absence de visage, comme une déshumanisation du sujet
La figuration dans une posture de soumission physique, donnant une position de subordination ou de victime
La présence des femmes dans la présentation de produits ménagers, équipement domestique ou de santé, descend la femme au rang de femme au foyer, mère, soignante, nourricière.
La mise en scène d’un couple homme-femme avec enfant, tend vers l’injonction d’hétérosexualité, de famille nucléaire et de maternité.
Eli Rezkallah, artiste et photographe, met en lumière ces stéréotypes dans la publicité. Il imagine donc un univers parallèle où les rôles sont inversés. On retrouve l’homme soumis à sa femme, faisant la cuisine, le ménage, la servant, etc.
«Ces publicités ont été faites dans les années 1950 et j'ai senti à ce moment-là que leur état d'esprit était encore présent aujourd'hui dans les recoins cachés de notre société moderne».
Dans un second temps, on appelle femvertising ou purplewashing l’appropriation des luttes féministes par l’industrie publicitaire, à des fins donc commerciales. Ces termes définissent alors l'ensemble des stratégies politiques et marketing dirigés vers l'égalité des genres. Le but est ici de jouer sur les tendances, de plaire, de redorer son image, et cela passe par la récupération de combats actuels qui concernent à priori une large partie de la population. Le féminisme étant l’un d'eux, rendu accessible et tendance depuis quelques années, notamment par son apparition massive sur les réseaux sociaux. Les entreprises utilisant ce procédé œuvrent pour l’égalité des genres, mais la plupart ne se préoccupent pas des conditions des femmes en interne. L’enseigne H&M se revendique féministe depuis quelques années, en prônant le body positive*, mettant en avant des morphologies sortant des normes. Mais d’un autre côté, des ouvrières sont exploitées, sous-payées et maltraitées, le groupe est d’ailleurs régulièrement pointé du doigt pour infractions au droit du travail. La recette est simplement opportuniste et rentable, s’appuyant sur la récente accessibilité et popularité du mouvement féministe. Ce phénomène décrédibilise également la lutte et la réduit à un signe, une inscription, une phrase ou un symbole.
Alors, nous pourrions être amenés à nous demander comment créer une communication efficace, non-sexiste, inclusive, ne faisant appel à aucun stéréotype et ne mettant en avant aucun cliché. Le ministère de l’égalité femme-homme propose dans son kit de communication non-sexiste une auto-évaluation. Cet outil a pour vocation d'aider non seulement les communicants, mais aussi tous les citoyens à décrypter et déceler les communications problématiques. Il permet un éveil et une prise de conscience aux luttes féministes. L’évaluation questionne le rôle des protagonistes (la femme à la maison, l’homme au travail), leur métier (homme dirigeant), leur proportion d’apparition (surreprésentation masculine), la parentalité (incompétence du père). Plusieurs critères de représentation physique et de posture sont remis en question, comme l’objectification des corps ou encore la place et l’attitude de ces derniers. On retrouve pour finir des critères d’accroche, définissant les mots employés et leur ton, ainsi que l’ambiance, comprenant le lieu et les couleurs retranscrites. Tous ces critères renvoient à des indicateurs précis : de rôle social, de position professionnelle, de présence, de parentalité, de représentation corporelle, de posture physique, sémantique, de tonalité, scénographique ou chromatique. Le rôle de ce test serait finalement de déceler le sexisme ordinaire dans la communication. Cependant, une communication idéale existe-t-elle ? Probablement pas.
L'image publicitaire n’est pas sans effet pour celui qui la voit, il est en outre primordial de véhiculer les bons messages. Nombre de consommateurs ne se reconnaissent pas dans les publicités qu’ils voient tous les jours. Plusieurs marques ont d’ailleurs mis en place un système de quota afin de tenter de représenter une grande majorité de la population. Toute campagne publicitaire doit répondre à plus de diversité, en incluant notamment des modèles aux couleurs de peau, origines, mensurations, âge, physiques, etc. variés. Les publicitaires ont toujours soutenu l’idée qu’il est nécessaire de mettre en scène un produit pour faire comprendre son utilité, passant ainsi par l'utilisation d'un corps. S’en est suivi la sexualisation progressive de ce dernier qui a conduit la publicité sur la voie du sexisme. Le produit, ne devrait-il pas être mis en avant au détriment du corps ? Une publicité qui ne mettrait pas en scène de corps humain ferait avancer le combat contre le sexisme dans la publicité, tout en permettant de se concentrer uniquement sur les caractéristiques spécifiques du produit.
*body positive : mouvement social en faveur de l'acceptation et l'appréciation de tous les types de corps humains.
- https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/initiative/kit-pour-une-communication-non-sexiste/
- https://antipub.org/rapport-sexisme-publicite-francaise/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Publisexisme
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Purplewashing
Article n°2 - Danaée Cantat
ESAAB 2021
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ELLE. La première partie de votre ouvrage « Sortir du trou... » veut montrer que le sexe féminin est, à tort, considéré comme un trou d'un point de vue anatomique. En quoi est-ce un problème majeur ?
Maïa Mazaurette. J'ai toujours senti une étrange déconnexion entre les représentations qu'on faisait de mon sexe et ce que j'expérimentais dans mon corps. Pour écrire mes chroniques, j'ai eu l'occasion d'observer de nombreux schémas anatomiques, et, sur la plupart d'entre eux, le vagin est représenté ouvert, comme si de l'air pouvait passer à travers ! Cela m'a rappelé des souvenirs que je raconte dans le livre. Quand j'étais au collège, j'entendais les garçons dire aux filles : « Toi, t'es qu'un trou ! » Cela peut paraître anodin, mais ce type de discours crée des représentations qui ont des conséquences réelles. Quand on dit cela, notre sexe devient symboliquement un espace construit en négatif : les hommes ont un pénis, une excroissance, et le corps d'une femme ne serait qu'un creux, une intériorité. Ce qui implique par exemple que le clitoris est supprimé d'office. Quand on parle de trou, on est dans un phénomène d'amputation.
ELLE. Vous défendez au contraire l'idée d'un sexe féminin plein et complet…
Maïa Mazaurette. Bien sûr, aucune femme ne se sent béante. J'ai le souvenir d'avoir été une jeune fille de 13 ans avec un vagin que je sentais fortement, et il y avait quelque chose qui poussait en moi quand j'éprouvais du désir. Il y a des muscles qui se contractent, des muqueuses qui se gonflent, les pieds du clitoris qui entourent le vagin. À l'inverse, un simple trou, c'est inactif, sans compétences, ce qui voudrait dire que, sexuellement, je suis nulle, simplement là pour écarter les jambes.
ELLE. Quelles sont les conséquences de cette représentation sur la sexualité des femmes ?
Maïa Mazaurette. Se construire anatomiquement en regard de l'homme, c'est assez délétère. Cela engendre une posture de passivité. On rêve au prince charmant qui va nous révéler, qui va nous amener vers l'orgasme. Mais l'orgasme, c'est une coproduction, l'homme ne va pas y arriver tout seul. Je ne me reconnais pas dans cette sexualité-là et il ne me semble pas souhaitable que les femmes adhèrent à cette vision dont les effets sont néfastes sur le reste de leur vie. « L'homme propose, la femme dispose » vaut aussi professionnellement. Plus généralement, notre capacité d'action et de créativité se trouve amputée puisqu'on nous la nie littéralement au centre de notre corps.
ELLE. Sexuellement, à qui profite ce fantasme du trou ?
Maïa Mazaurette. Alors, sans surprise, aux hommes. La pénétration vaginale leur permet d'obtenir le meilleur ratio effort-orgasme. Mais ce ne sont pas non plus des orgasmes extraordinairement renversants, surtout s'ils font ça vite : on sait que la durée moyenne d'un rapport sexuel est de 5 minutes 40 secondes. Et puis, cela profite aussi aux femmes. Il est important d'être capable d'autocritique : certaines n'ont pas envie d'être actives dans leur sexualité parce qu'elles s'ennuient. Donc si on est un trou, c'est pratique, il n'y a pas grand-chose à faire, ni besoin de se remettre en question. On n'est jamais jugées et on bénéficie d'une espèce d'immunité. Mais c'est un cercle vicieux : moins on s'active, moins on s'amuse et moins on a envie d'en faire.
« QUAND J'ÉTAIS AU COLLÈGE, J'ENTENDAIS LES GARÇONS DIRE AUX FILLES : "TOI, T'ES QU'UN TROU !" »
ELLE. En matière de sexe, nous aurions donc tous tendance à faire le choix de la facilité ?
Maïa Mazaurette. Dans ce domaine, on est dans une telle vulnérabilité que l'on cherche toutes et tous les issues de secours pour se mettre dans une position de tranquillité où l'on fait le minimum syndical. Et le minimum syndical, c'est la pénétration vaginale. Je soutiens que cela ne marche ni très bien pour les femmes, ni très bien pour les hommes. Nous disposons depuis dix ans d'une littérature médicale sur les orgasmes prostatiques dont on sait qu'ils sont plus longs, plus profonds grâce à la double stimulation, exactement comme les femmes qui ont des orgasmes plus intenses avec une double stimulation. D'après un sondage ELLE (de février 2019), 22 % des hommes se sont déjà fait pénétrer par des femmes, et ils ont envie de continuer. Le sexe masculin a aussi un dedans, mais c'est quasiment impossible à dire. Quand je publie dans « Le Monde » des chroniques sur la prostate, les lecteurs hurlent régulièrement alors qu'évidemment le corps masculin est hautement pénétrable et que ça marche. Ils font d'une question anatomique une question morale – « Je ne peux pas faire ça parce que ce n'est pas naturel » – mais c'est un contresens. Il se trouve que la nature permet de jouir de cette manière-là, donc de quelle nature parle-ton ? Et c'est pareil pour les femmes : on naturalise une espèce de désir qui se passe à l'intérieur, alors qu'on voit bien que la plupart du plaisir féminin se passe à l'extérieur, avec le clitoris notamment. Ce n'est pas seulement absurde, c'est de la paresse intellectuelle et une faute de goût.
ELLE. On a beaucoup dit aux femmes que le lâcher-prise était la meilleure solution pour parvenir à l'orgasme. Est-ce là un bon conseil ?
Maïa Mazaurette. Il est en effet très répandu : on nous dit de nous relâcher pour la première expérience sexuelle ou pour la sodomie. C'est également le cas dans le « slow sex » et le sexe tantrique très à la mode. Quand une femme est épuisée après sa double journée de travail, on lui conseille de faire le vide, de ne penser à rien. Personnellement, je me méfie toujours quand on me presse d'arrêter de réfléchir ou d'agir. Le lâcher-prise, c'est finalement une autre façon de dire aux femmes de ne pas prendre en main leur sexualité. Or, même recevoir une pénétration peut être une action : la lubrification est une activité, on peut aussi se servir de nos muscles pour avoir des orgasmes plus forts.
ELLE. Vous allez plus loin et soutenez que ce fantasme du sexe « trou » nourrit la culture de la prédation et la culture du viol. Par quels mécanismes ?
Maïa Mazaurette. C'est un mécanisme de complémentarité qui remonte à Platon, et au mythe de l'androgyne originel. Selon lui, à l'origine, les êtres humains formaient une seule et même personne dotée du sexe masculin et du sexe féminin. Après leur séparation, ils n'auraient eu de cesse de se réunir. Il en découle évidemment que, s'il y a un pénis, il faut qu'il y ait un trou, et s'il y a un trou, il faut qu'il soit rempli. Or, on ne peut pas violer quelque chose qui n'existe pas. Un espace construit en négatif disqualifie la notion d'intégrité du corps féminin. C'est un crime sans victimes, c'est le fameux « y a pas mort d'homme » de Jack Lang après le viol de Nafissatou Diallo [dans l'affaire Strauss-Kahn, ndlr]. On voit bien qu'on en est toujours là : si on est un trou, on peut nous marcher dessus et on va nous marcher dedans.
ELLE. Comment désapprend-on à se penser comme un « trou » ?
Maïa Mazaurette. Il y a un travail de rééducation philosophique, anatomique et culturelle. Il faut commencer par utiliser les bons mots comme vulve, vagin, sexe qui sont beaux, riches, qui ont une histoire. Par exemple, vagin et vanille ont la même origine sémantique. Ça m'aurait fait plaisir d'apprendre ça quand j'étais collégienne. Il faut aussi avoir le droit, en 2020, de parler de dignité et d'intégrité, de dire : je suis pleine et entière.
ELLE. Vous faites un constat assez déprimant sur notre vie sexuelle : baisse du nombre de rapports sexuels, problèmes érectiles, ennui, manque d'imagination... Allons-nous si mal que ça ?
Maïa Mazaurette. Quand on regarde les statistiques, les trois quarts des Français sont satisfaits de leur vie sexuelle. Cela veut-il dire qu'elle est bonne ? Il y a des gens qui mangent au McDonald's tous les jours et qui estiment bien s'alimenter. Si les personnes satisfaites d'une vie sexuelle, que personnellement j'estime médiocre, essayaient autre chose, elles auraient d'un seul coup accès à plus de diversité. On doit tous avoir droit à une sexualité épanouissante, enrichissante, et qui ne fasse pas nécessairement mal.
ELLE. N'avez-vous pas peur, avec ce genre de propos, de tomber dans une forme d'injonction ?
Maïa Mazaurette. Les injonctions, ce n'est pas toujours un mal. Mais je me situe plutôt dans une logique d'enrichissement : j'essaie de rajouter, de proposer, de montrer qu'autre chose est possible. On sort de l'injonction quand on produit suffisamment de discours pour que les gens piochent dedans à leur guise. La sexualité est un domaine parmi d'autres qui permet d'avoir une vie large et joyeuse. J'ai envie que mes lecteurs puissent se dire « j'ai réussi ma vie sexuelle.» S'ils préfèrent aller sur Netflix plutôt que de faire l'amour, c'est parce qu'à la fin de chaque épisode il y a un super « cliffhanger ». Alors qu'ils vont au lit en sachant à l'avance ce qu'il va se passer et donc s'ennuient. Je donne des pistes pour ne pas s'ennuyer.
ELLE. Selon vous, la pauvreté de notre imaginaire constitue une grande partie du problème...
Maïa Mazaurette. Oui, nous n'utilisons qu'un faible pourcentage de nos possibilités de jouissances, nous sommes en sous-régime total. La pop culture, la littérature, le cinéma véhiculent une image très standardisée de nos relations sexuelles : les mêmes quatre étapes – baiser, fellation, cunnilingus puis pénétration –, les mêmes quatre positions – missionnaire, levrette, cuillère et amazone –, les mêmes quatre fantasmes – sexe dans la nature, BDSM, pratiques de groupe, exhibition. Parallèlement, nous parlons de plus en plus de sexualité, nous nous sentons de plus en plus vulnérables : on a envie de se conformer à ce que font les autres. Et paradoxalement, alors qu'il devrait y avoir une extension incroyable des pratiques, on assiste à une uniformisation de ce qui est dicible et imaginable.
« IL EST TEMPS QUE LES FEMMES SE METTENT À CRÉER LEUR PROPRE MATÉRIAU ÉROTIQUE. »
ELLE. Il manquerait aux femmes une érotique du corps des hommes pour nourrir notre imaginaire... Que faut-il lire, écouter, visionner ?
Maïa Mazaurette. On a beaucoup attendu que ce désir, que ces images nous soient apportés par les auteurs, réalisateurs qui sont en majorité des hommes. Or, il est temps que les femmes se mettent à créer leur propre matériau érotique. En 2013, j'ai écrit un premier article sur le fait que les femmes devraient érotiser le corps des hommes. Je me souviens avoir eu une conversation avec une artiste à qui j'ai demandé : « Tu es hétérosexuelle, pourquoi ne représentes-tu que le corps des femmes ? » Elle ne s'était jamais posé la question. Moi quand je regarde les hommes, et que je les trouve très beaux, quelque chose d'hyper enthousiasmant agit en moi. On a toujours été intéressées par le corps masculin, regardez les boys bands. C'est simplement qu'on a du mal à passer à l'étape supérieure qui est, par exemple, que ça ne soit pas un producteur qui décide à quoi va ressembler le jeune homme à la mode du moment. La manière dont on crée l'attractivité du corps masculin est souvent stéréotypée et liée à une situation de puissance, donc c'est rare de pouvoir représenter un corps masculin seul ou lascif, par exemple.
ELLE. Vous mettez aussi à mal les ingrédients qui sont censés « pimenter » notre vie �� dirty talk, BDSM, plans à trois – pour réhabiliter une sexualité en apparence plus consensuelle, plus routinière…
Maïa Mazaurette. Il y a d'un côté le sexe vanille : la sexualité de couple, un peu pépère, missionnaire. La vanille, c'est le parfum qui n'offense personne, qui convient à tout le monde. De l'autre, il y a le sexe pimenté : un plaisir d'expert où l'on joue sur la peur, le dégoût, l'humiliation, tout ce qui fait un petit peu mal. On repousse les limites et ce n'est pas forcément agréable. Mon but n'est absolument pas de disqualifier la sexualité pimentée, ni d'enlever des pages à notre répertoire, mais plutôt d'en rajouter. Selon moi, on peut s'amuser et être sexuellement inventif sans avoir mal et sans se sentir mal. Pour cela, il y a les massages, les autres types de pénétration, le slow sexe, les sextoys, les costumes, les jeux de rôle... Il faut de la subversion joyeuse.
ELLE. Pourtant, notre sexualité et notre imaginaire reposent aussi sur l'érotisation de la tension, de la friction, ce « j'y vais, j'y vais pas ». Faisons-nous mauvaise route ?
Maïa Mazaurette. Oui, il y a cette croyance très forte que, sans tension sexuelle, ce n'est pas intéressant et qu'on l'obtient souvent par la transgression du consentement, avec tous ces jeux autour de la zone grise qui est glorifiée de Sade à Bataille, de Millet à Réage. Mais cela peut se révéler dangereux d'être poussée dans ses retranchements, notamment lorsqu'on est une jeune fille de 14-15 ans qui commence sa sexualité. Et puis, il y a un déséquilibre en notre défaveur : en tant que femme, c'est très difficile de dire non. Si un homme n'a pas envie d'être pénétré, il le dira clairement. Mais il n'est pas prêt, la plupart du temps, à proposer les mêmes amplitudes de négociation. Donc plutôt que de jouer avec notre zone grise, nous ferions mieux d'explorer notre zone blanche qui n'est pas aussi étroite qu'on le croit.
ELLE. C'est-à-dire ?
Maïa Mazaurette. Quand on parle de la zone blanche, on imagine une petite île ennuyeuse, routinière. Mais cette zone blanche est immense, on a à peine commencé à l'explorer. Comme dans le fétichisme ou le fait d'aller plus loin dans la douleur et le dégoût, on peut également aller plus loin dans le confort, la vulnérabilité, la tendresse, l'humour, la lenteur. C'est étrange que notre imagination ne s'exerce que vers la douleur (infligée aux femmes la plupart du temps). Le problème de cette zone blanche tient à ce qu'elle est difficile à fictionnaliser et beaucoup de choses passent justement par la fiction. Il y a cette phrase qu'on a tous apprise à l'école : « Les gens heureux n'ont pas d'histoire ». Par ailleurs, il existe un malaise par rapport à la sexualité : on ne mérite pas d'être digne, d'être heureuse, intègre, de se marrer parce que « le sexe c'est sale ». On se punit soi-même en se disant que le prix de cette jouissance, c'est la transgression, la souffrance.
ELLE. Est-il possible de rendre le consentement érotique ?
Maïa Mazaurette. Il y a une mise en danger intime dans le fait d'être incroyablement vulnérable mais, avec cette conversation autour du consentement, les choses peuvent s'installer lentement et on peut en faire un jeu. Je pense que, d'ici à deux ans, on verra au cinéma des scènes de sexe construites autour de la parole au lieu de se concentrer sur le moment où l'on s'arrache les vêtements. On sort progressivement de cette culture de la honte qui entoure le sexe. Et si une chose ne nous semble plus dégueulasse, alors on peut la verbaliser. Le pouvoir érotique des mots est immense.
Maïa Mazaurette © Aglaé Bory
ELLE. Dans votre livre, vous parlez beaucoup du regard, du toucher, des odeurs, des sentiments. Il faut revenir à plus de sensualité ?
Maïa Mazaurette. On a tellement focalisé sur les organes génitaux et sur rien d'autre ! Or si on oublie la peau par exemple, on est mal parti. Il faut prendre son partenaire dans son entier, c'est-à-dire son squelette, ses organes, son afflux sanguin, son cerveau, ses émotions, etc. Les gens pensent que les massages sont ennuyeux, alors qu'il existe une vraie diversité dans les techniques et les effets. Une bonne exploration de l'autre et de soi se fait dans la durée.
ELLE. Finalement, le couple, le lien, la durée sont pour vous les piliers d'une sexualité heureuse...
Maïa Mazaurette. Techniquement, rien ne nous empêche de vivre des expériences différentes avec des personnes différentes. Mais on se retrouve souvent à faire la même chose. La première nuit est très codifiée, généralement on cherche à assurer les basiques. On le voit dans les chiffres : une femme a 10 % de chances de jouir la première nuit, 17 % la deuxième… Au bout de six ou sept nuits, elle commence à approcher d'un potentiel d'orgasme semblable à celui de l'homme la première nuit. Donc une femme a intérêt à former ses amants, et à les garder.
ELLE. Vous dites aussi la nécessité d'inventer un amour éthique. N'avez-vous pas peur qu'on vous taxe de puritaine ou de politiquement correcte ?
Maïa Mazaurette. Le programme que je défends exige une mise en danger de soi bien supérieure à celle qu'on trouve dans les pratiques pimentées classiques. Il s'agit de mettre son cœur sur la table à chaque fois et je ne trouve pas du tout cela puritain. Le puritanisme dit que la sexualité, c'est mal. Mais la sexualité que je prône est déculpabilisée, je suis bien au-delà du puritanisme. Défendre une forme d'éthique sexuelle me semble plus ouvrir des portes qu'en fermer : si la dignité est au centre de tout, on se sent bien et on peut s'aventurer davantage. Prenez la sodomie : 53 % des Français l'ont déjà essayée. Mais si on demande aux gens ce qu'ils ont fait au cours de leur dernière interaction, cela tombe à 0,7 %. Ils ne la gardent finalement pas dans leur vocabulaire sexuel, parce qu'ils l'ont mal fait, qu'ils ne sont toujours pas O.K. par rapport à ça. Si les valeurs et les pratiques sont alignées, une fois que l'on a essayé, on peut refaire. La zone blanche est finalement plus vaste que la zone grise.
ELLE. Après des années à militer en tant que « sexperte » dans les médias, êtes-vous optimiste sur notre avenir sexuel ?
Maïa Mazaurette. Oui absolument, surtout lorsque j'observe la jeune génération. On est très fataliste en matière de sexualité, on estime qu'on ne changera pas. Or, nous avons une histoire sexuelle très jeune, ce qui s'est passé avant la contraception et l'avortement ne compte pas vraiment. En cinquante ans, on a déjà bien débroussaillé le chemin, on a évolué. Le dialogue est ouvert. On n'est qu'au début.
C’est tout à fait juste !
Les femmes ont un sexe magnifique.
À elles de le découvrir et de partager leurs jeux avec leur partenaire...
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