iscambe
2K posts
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
9K notes
·
View notes
Text
Passer la porte ? Mais elle ne sâouvrira jamais plus⊠elle ne peut plus sâouvrir pour moi. Et câest sĂ»rement mieux comme ça, que je sois exclue, remisĂ©e dehors, interdite dâentrer.
0 notes
Text
Tu remplis mes rĂȘves, tu remplis mes cauchemars. Toutes mes nuits sont habillĂ©es de toi. Plus jâessaie de te libĂ©rer de moi, plus je suis prise dans tes filetsâŠ
1 note
·
View note
Text
Je me rends la vie difficile et je ne sais pas pourquoi. Jâaimerais disparaĂźtre sous Terre. Jâaimerais nâavoir jamais existĂ©.
Jâaimerais que les choses soient autrement et je ne peux blĂąmer personne. Ă part moi.
Je ne demande pas de pardon. MĂȘme si on me le donnait, je ne le prendrais pas. Câest au-delĂ du pardonnable.
Jâai toujours tout gĂąchĂ©.
1 note
·
View note
Text
Hier, il m'est arrivé une interaction qui m'a amÚrement fait regretter Clément...
On Ă©tait au centre commercial, A. et moi sirotions nos chocolats chauds en flĂąnant devant les vitrines. Je m'arrĂȘte devant une robe quelconque, rien de particuliĂšrement raffinĂ©, joli ou qualitatif. Je remarque son prix : 195âŹ.
Je me fais un commentaire Ă moi-mĂȘme : "200 balles pour une simple robe ? n'importe quoi..." et un groupe de jeunes femmes passe Ă ce moment-lĂ Ă cĂŽtĂ© de moi et glousse moqueusement "on n'a pas tous les moyens de se la payer..." puis elles continuent leur chemin. Je n'ai Ă©videmment rien dit parce que je n'ai Ă me justifier de mes moyens auprĂšs de personne, je n'ai rien Ă prouver, et ceux qui savent savent (je sais ce que je peux ou ne peux pas acheter, ça me suffit amplement).
Mais j'aurais aimé que Clément soit vivant pour que l'on puisse décortiquer des heures le sous-jacent de cette interaction : se sentir valorisé quand on est moins pauvre qu'un autre (ou qu'on se perçoit comme moins pauvre qu'un autre), la société de consommation qui nous a poussé à quantifier notre valeur et uniquement, en plus, en fonction de ce que l'on peut ou pas acheter, la comparaison malsaine, etc, etc...
Du coup, j'ai décortiqué seule et j'ai l'impression de n'avoir fait que gratter la surface...
1 note
·
View note
Text
J'en peux plus d'entendre parler d'argent, de prix, de travaux, de fenĂȘtres, de portes, de salle de bains. MATIN MIDI ET SOIR. TOUS LES PUTAINS DE JOURS. Merde, quoi. Je n'en peux plus. Au tĂ©lĂ©phone, dĂšs que je rentre du boulot, aux repas, aprĂšs les repas. Que ça !
J'en peux plus d'entendre soupirer dĂšs que je fais un peu de bruit. Notamment ce soir avec le scotch pour emballer mes colis. Ou maintenant, parce que je tape sur mon clavier.
J'en peux plus des petites remarques sournoises. "J'ai acheté au fait le couscoussier. 50 balles sur Amazon. Ouais je savais que tu mettrais jamais 50 balles donc comme j'en ai besoin pour l'anniversaire de ton pÚre, je l'ai pris."
Je voudrais crier, hurler, mais je ne peux pas. Ces cris, ces hurlements retenus me bouffent de l'intérieur.
1 note
·
View note
Text
Je suis le genre d'adulte maintenant qui aime trouver ses affaires lĂ oĂč elle les avait rangĂ©es, avoir des crĂšmes pour le visage efficaces et tant pis si c'est cher. Je suis le genre d'adulte maintenant qui se hĂ©risse vraiment quand les chaussures traĂźnent, quand la chambre des enfants n'est pas rangĂ©e (ça rend la chasse aux araignĂ©es plus compliquĂ©e aussi... aura la rĂ©fĂ©rence qui peut), quand la chasse des toilettes n'est pas tirĂ©e. Le genre d'adulte qui se dit : oh tiens c'est vraiment classe cette tenue. "Classe, cette tenue" ?? Je ne supporte plus de porter un dĂ©colletĂ©, ou quelque chose de court. Avant, je me souviens que j'essayais toujours d'avoir un voire deux Ă©lĂ©ments sexy parmi les suivants : presque transparent, trĂšs court, trĂšs moulant, dĂ©colletĂ©... Je ne cherchais pas Ă ĂȘtre dĂ©vergondĂ©e non plus, mais clairement le "classe" n'Ă©tait pas ma prioritĂ© du tout. Maintenant, je veux ĂȘtre soit confort, soit classe. Bizarre. Bon, honnĂȘtement, je suis plus souvent confort qu'autre chose mais c'est compliquĂ© de faire mieux avec une vieille garde-robe qui a entre 7 et 15 ans et qui avait d'autres prioritĂ©s, n'est-ce pas...
Je vieillis, et une partie de moi déteste ça, autant que l'autre partie adore. Mes crÚmes sentent bon, le rangement ça me clarifie l'esprit, mon gras je fais la paix avec petit à petit, je me sens mûrir de l'esprit comme mon corps qui s'avance dans l'ùge, peu à peu. Je ne suis pas vieille, mais je vieillis. Je pensais que ce serait à la fois plus doux et plus violent.
0 notes
Text
0 notes
Text
Jâai rĂȘvĂ© que tu Ă©tais toujours vivant. Jâai rĂȘvĂ© que tu dĂ©barquais Ă Toulouse sans prĂ©venir, et que câĂ©tait le choc le plus violent de ma vie. Tu avais beaucoup maigri, tu rayonnais, et tu Ă©tais couturĂ© de partout. Mais je reconnaissais ta tignasse noire, tes lunettes rondes, ta voix grave. Je te voyais devant moi et je nây croyais pas. Essayer de me rĂ©veiller ou te sauter dans les bras ? Te sauter dans les bras. Tu mâexpliquais des procĂ©dures et des opĂ©rations mĂ©dicales complexes qui tâavaient retenu 3 ans et demi. Sans donner de nouvelles, faisant croire que tu Ă©tais mort. Et câĂ©tait tellement cohĂ©rent ! Mais dans ce rĂȘve, tu Ă©tais lĂ et câĂ©tait si bon⊠Si naturel, si rĂ©aliste, si agrĂ©able. Jâavais rĂ©cupĂ©rĂ© mon meilleur ami et je me faisais la promesse que je nâallais plus jamais te quitter des yeux, te surveiller pour que tu ne disparaisses plus jamais. Jâai mis du temps au rĂ©veil Ă rĂ©aliser que ce nâĂ©tait pas rĂ©el. Je nâai mĂȘme pas pleurĂ©. JusquâĂ maintenant. Est-ce que je peux Ă©cumer les hĂŽpitaux pour vĂ©rifier ? Un vain espoirâŠ
0 notes
Text
Le piratage continue. C'Ă©tait Facebook hier. 2h pour tout rĂ©cupĂ©rer. Et ma seule obsession c'Ă©tait mes conversations avec ClĂ©ment. Je ne pouvais pas me rĂ©soudre Ă les perdre pour toujours. C'est tout ce qu'il me reste de lui et c'est peut-ĂȘtre nul, c'est peut-ĂȘtre minable, c'est peut-ĂȘtre triste, mais c'est la rĂ©alitĂ© et j'y tiens. J'y tiens comme pas possible. Alors quand j'ai rĂ©cupĂ©rĂ© mon compte, j'ai versĂ© d'autres larmes. De soulagement, cette fois.
0 notes
Text
C'est Ă©trange les sentiments. Hier jâai Ă©tĂ© tellement happĂ©e par la situation que je nâai pas rĂ©flĂ©chi. Je jonglais entre mes rendez-vous de boulot, les appels Ă lâhĂŽpital pour avoir des informations, les appels Ă K. et Ă papa pour les tenir informĂ©s, la petite qui mâinterrompait.
Aujourdâhui tout remonte. Je culpabilise parce que jâai utilisĂ© Netflix comme baby-sitter au lieu dâaccorder ne serait-ce quâune demi-heure Ă ma fille. Je me sens mal et vide et sombre Ă lâintĂ©rieur parce que depuis hier une voix me chuchote que je me suis dĂ©menĂ©e pour rien, parce que mes parents nâauraient jamais fait tout ça pour moi. Ils ne lâont pas fait quand jâen avais besoin.
Jâessaie de me dire que je lâai fait parce que câest ma mĂšre et que câest ce quâon fait pour les gens quâon aime. On leur laisse un petit message sur un bout de papier dans leur chambre dâhĂŽpital pour leur dire quâon tient Ă eux et quâon leur a prĂ©parĂ© un sac dâaffaires pendant quâils se font opĂ©rer. Pour finalement recevoir un simple sms de quelquâun dâautre qui dit quâils ont eu des nouvelles et que tout va bien. Moi jâai pas eu de nouvelles.
On ne fait pas les choses comme il faut pour ĂȘtre aimĂ© en retour, mais parce que câest la bonne chose Ă faire. On les fait parce que câest bien, parce que câest normal, parce quâon aime aussi. Mais quâest-ce que ça fait mal de constater que ça passe inaperçu, que câest pris pour acquis, que câest mĂ©prisĂ©.
Je nâaurais rien dĂ» attendre ni espĂ©rer. Mais je lâai fait et depuis hier soir en me couchant, et ce matin en me levant, je ressens ce petit creux au fond du ventre qui grandit.
Ce petit creux que je nâavais pas ressenti depuis un moment, que jâarrivais Ă repousser. Ce creux de la culpabilitĂ© dâĂȘtre une mauvaise mĂšre pour ma fille, dâĂȘtre une mauvaise fille pour mes parents. DâĂȘtre une mauvaise personne malgrĂ© mes efforts. De ne pas savoir mâamĂ©liorer plus, plus vite. Cette culpabilitĂ© qui devient du vide.
0 notes
Text
La loi des séries continue. AprÚs le conseil disciplinaire au boulot, le portable, les piratages, maintenant c'est ma mÚre.
Appel. Messages. Ambulance. Appel. Messages. HÎpital. Appel. Messages. Rentrer. Appel. Messages. Le chat. Appel. Messages. Clés. Appel. Messages. Urgences. Appel. Messages. Nuit hachée.
0 notes
Text
Anecdote improbable et pourtant... Je la note ici pour la postérité...
Gros problÚmes de train ce matin, j'ai dû aller au boulot en voiture. Cet aprÚs-midi, au moment de repartir, la température affichée sur le tableau de bord était de 44°, sachant que ma voiture était garée à l'ombre. Je mets le GPS sur mon portable, le portable sur le petit bras sur le tableau de bord pour que je puisse voir l'écran. Et en avant Ginette !
Dans un virage, Ă mi-chemin, le petit bras se dĂ©croche et valdingue sur le tableau de bord. C'est la troisiĂšme fois en deux jours, Ă cause de la chaleur. L'adhĂ©sif ne tient pas. De justesse, je rattrape le petit bras que je balance sur le siĂšge Ă cĂŽtĂ© de moi. La musique en Bluetooth se coupe, mon instinct tilte mais moi je l'Ă©coute pas et je continue ma route. DĂšs que j'ai pu, donc Ă 5 minutes de la maison, je m'arrĂȘte pour rĂ©cupĂ©rer mon portable. Introuvable. En plein cagnard, il fait trop chaud donc je ne poursuis pas mes recherches.
Je rentre en trombe à la maison. Je retourne la voiture. Pas de portable. Avec Chéri, on fait demi-tour et on trouve le portable, éclaté, dans le virage en sortie de l'autoroute. Il le récupÚre. L'écran ne s'allume pas.
L'écran est mort mais il vibre toutes les deux secondes à cause des notifications QUE JE NE PEUX PAS VOIR et ça me rend DINGUE. Facebook ? Sms ? Banque ? Mail ? Vinted ?
J'avais tellement pas prévu de changer de téléphone... Celui d'avant avait été éclaté par Reese qui m'avait fait tomber alors que je l'avais dans la main. Celui d'avant, JE l'avais éclaté parce que j'étais malade comme un chien, 40° de fiÚvre, et j'étais persuadée de l'avoir lùché dans ma poche mais non j'avais raté la poche (...).
Celui-lĂ , c'est Ă©pique : Ă©jectĂ© par la fenĂȘtre conducteur Ă 70km/heure dans un virage en sortie d'autoroute... et j'ai rien vu...
Bref, j'ai plus de portable, Ă part celui du boulot.
1 note
·
View note