#jeune barreau
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16–02–23 J’escalade barreau après barreau, l’échelle d’un échafaudage de la taille d’un gratte-ciel. Les voitures garées dans la rue rapetissent à mesure que je m’élève. Des jeunes ont déjà atteint la plate-forme supérieure. Je demande à l’un d’eux, assis les jambes pendantes sur l’échelle, de se pousser pour me laisser passer. C’est à ce moment que ma bague glisse de mon doigt pour chuter dans le vide. En voulant la rattraper, mes clés tombent à leur tour. Je les entends siffler dans l’air, puis je crois même percevoir le choc métallique à l’instant où elles rebondissent sur le sol. Des gens se précipitent pour les ramasser, alors qu’un car s’apprêtait à redémarrer en les écrasant. Ils agitent leur prise au-dessus de leur tête à mon intention. Je leur fais des grands signes, puis je glisse par une sorte d’échelle de pompier avec une rapidité et une aisance qui me surprennent. Je récupère la bague à peine rayée et mes clés. Je n’ai pas le cœur à remonter là-haut.
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saga: Soumission & Domination 306
Petit rappel, tous les protagonistes de l'histoire sont bien sûr majeurs !
Eté 2014-1
L'été s'organise un peu comme l'an dernier. 4 semaines en Espagne avec mes hommes à baiser et bronzer (et non je ne me suis pas trompé d'ordre de priorité).
Emma part trois semaines avec Jona et François en Grèce pour changer ! D'après ce que j'ai compris elle va aussi de son coté se faire un séjour bronzage et sexe. C'est pour cela que mes deux escorts sont avec elle. Pour des plans à 4 ou plus mais aussi pour sa sécurité. Après cette prestation, comme l'année dernière, ils rejoindront leur " engagement " pour entrainement.
Seul événement notable de notre séjour en Espagne, la venue pendant les 3 semaines où Emma était en Grèce de Pablo. Et avec lui, ses 24x6 et ses contacts dans la région. Du coup il a rameut�� pour nos touzes une bonne douzaine de ses potes quasiment tous bâtis dans le même moule que lui et, tous accompagnés de leurs petits mecs, locaux ou touristes. En plus de ce que nous avions nous même accroché sur la plage, la plus notable des touzes a réuni plus de 40 mecs dont une bonne moitié de petits passifs avides. La touze a durée 3 jours. Du vendredi soir au lundi soir il ne s'est pas passé une heure sans que ça baise dans un coin ou un autre de la villa. Et, bien qu'accaparé à préparer à manger pour tous (et le sexe ça creuse !!), Paco n'a pas été en reste coté enculage. Plus d'une fois je l'ai vu dans sa cuisine à enculer un petit mec attiré par ses 23.5x7. Quand ils n'étaient pas deux après lui !
De mon coté, en trois jours je crois bien avoir baisé tout les petits culs de nos jeunes invités, certains même plusieurs fois. Je me suis fait aussi plaisir avec les bites de tous les actifs présents, même Ernesto dont je connais pourtant très bien l'outil. C'est avec Paco que j'ai eu le plus de mal. Non pas à accepter sa bite dans mon cul mais à l'avoir pour moi ! Je ne compte pas les nombreuses fois où nous avons baisé à trois, un petit mec enfilé sur ma queue alors que celle d'un des actifs me défonçait le mien. Ou bien une bite dans le cul et un gland au fond de ma gorge.
Je crois quand même avoir eu un faible pour un des petits mecs que j'avais levé sur la plage. Bien qu'âgé de 18 ans, son petit gabarit et sa peau imberbe lui en faisait paraitre 16 quand même (car au niveau du slip de bain on devinait bien un beau service trois pièces). Dans l'équipe de volley où il jouait (avec son frère, je le saurais plus tard), il était partout, vif comme l'éclair. Sa musculature, sans être hypertrophiée lui donnait un attrait supplémentaire. Et le maillot ES recouvrait juste comme il faut son superbe petit cul rond. C'est PH qui s'est aperçu de l'effet qu'il me faisait en me demandant de fermer la bouche et d'arrêter de baver. A la faveur de désistements, nous nous sommes invités dans l'équipe. A la fin de la partie, nous sommes tous partis nous baigner. Chahut, empoignades, plongeons et éclaboussures, nous étions intégrés à la petite bande.
Au cours de la baignade, j'en ai profité pour coller de plus près ma cible et j'ai pu voir que je ne le laissais pas indifférent moi non plus. Histoire qu'il comprenne à quel point il m'intéressait, je l'ai carrément pris par les hanches et j'ai plaqué son cul contre ma bite. Là, vu la fermeté du barreau, c'était ok ou je me prenais un pain. Heureusement pour moi, il est resté contre moi et a même roulé du cul pour le placer dans son sillon. Il m'a juste refroidis quand, tournant la tête, et me déposant un baiser furtif sur les lèvres, il m'a annoncé qu'il devait d'abord en parler avec son frère !
Tout en l'écartant brusquement, je lui demande qui c'est. Il me montre un des autres jeunes du groupe. Ok il lui ressemble version plus grand dans les 1m80 alors que ma proie doit faire dans les 1m70 maxi. Il (le mien) me dit de ne pas m'en faire, qu'il (le frère) est gay comme lui et moi d'après ce qu'il a senti dans mon maillot. Rassuré ! Je lui demande de quel prénom est le diminutif " Baz " avec lequel j'ai entendu les autres l'appeler. Il me dit que cela vient de Basile. Je comprends mieux la réduction. Son frère s'appelle Gaston mais tout le monde l'appel Gaz. Je lui dis qu'ils doivent bien remercier leurs parents de leur avoir donné des prénoms pareils !
Il rit et me dit que depuis le temps ils s'y sont fait. Avec dans ma tête l'idée de les inviter à la villa, je lui demande si ses parents sont avec eux. Ouf, ils les ont laissé tous les 2 seuls dans leur appartement après 15 jours de vacances ensemble.
Je provoque un regroupement, les deux frères, mon PH et moi. Ils ramènent leurs serviettes près des nôtres et nous discutons pour faire mieux connaissance. Ils sont de Paris, parents cadres supérieurs, Baz vient de passer son bac S et entre à la rentré en prépa grandes écoles alors que Gaz a déjà intégré HEC. Ok nous avons décrochés deux " têtes ". A la faveur du déplacement de Baz pour s'installer entre mes jambes et bien coller son dos contre mon torse, la conversation prend un tour plus " personnel ". Baz avoue a son frère qu'il l'a outer auprès de moi mais que c'est pas grave puisque je suis comme eux. Gaz accuse un peu le coup mais PH se charge de lui faire accepter la chose en lui disant que si ça l'intéresse, lui-même lui plait assez (à lui, à PH... enfin suivez un peu mince !).
Je le regarde mieux. Il est vraiment pas mal non plus le frère. Pour des " têtes " je les trouve plutôt bien fait. On en parle et ils nous disent que leurs parents les avaient très tôt inscrits dans des clubs de sport. Baz ajoute que c'est même là qu'ils avaient fait leurs premières armes, sexuellement parlant.
Gaz fait du handball alors que Baz s'était orienté gymnastique. Ce qui explique son torse plus développé que le bas de son corps.
Gaz est plutôt Actif/Passif alors que Baz est l'inverse, plus intéressé par ce qui peut lui remplir le cul que par les trous à boucher. Moi, quelque part ça me va bien !
PH à l'air de plaire à Gaz, au moins pour le cul ! Comme il sent que ça peut vraiment le faire, PH décide d'en dire un peu plus sur nos " conditions de vacances ". PH leur demande même si baiser en groupe cela les dérangeait. Gaz est ok avec les touzes, il a déjà participé à quelques unes sur Paris (ce qui fait ouvrir de grands yeux à Baz qui n'était pas au courant). Par contre, avec autant de participant, ce sera une première. Baz quand à lui nous avoue n'avoir que baisé à 2. Déjà la conversation entre nous quatre c'était une première pour lui. Même s'il n'était plus puceau depuis quelques années (merci les coachs), il n'avait fait qu'avec un seul mec à la fois. Son frère lui pousse l'épaule et lui dit qu'il est temps d'entrer dans le grand bain.
Du coup je les invite à passer la soirée avec nous à la villa bien que la touze ne soit prévue que 2 jours plus tard.
Notre arrivée accompagnée ne nous vaut que des remarques positives à la vue de ce que nous ramenons. Les 2 frères sont un peu intimidés par Marc (nu sur le bord de la piscine) et Hervé, comme par le fait que nous ayons un cuisinier. L'arrivée d'Ernesto détend l'atmosphère ou plutôt la rend encore plus chaude. Faut dire qu'il arrive, beau comme un dieu, avec sur le cul un maillot Aussiebum au lacet relâché et dont le paquet (plutôt lourd) tire le tissu vers le bas laissant apparaitre les quelques poils pubiens taillés et le début de sa queue.
Je regarde Baz et vois ses yeux sortir de ses orbites. Je l'attire vers moi et lui dit qu'il avait intérêt à se mettre à niveau car il en verra plus d'un comme ça lors de la touze. Son frère que je devine beaucoup plus " aguerri " qu'il ne le laisse penser, la taquine et lui dit qu'il entre enfin dans la cours de grands.
Comme c'est l'heure de l'apéro, Baz obtient un répit. Nous nous détendons et nos invités se dévoilent un eu plus. On apprend que s'ils se savent Homosexuels tous les deux, ils n'ont jamais rien fait ensemble, même pas une branlette. Que Gaz accumule quand même une bonne expérience malgré ses tout justes 20ans et qu'ils ont été dépucelés par le même entraineur sportif à 1 an près. Ce qu'ils ne savaient pas eux même n'en n'ayant jamais discutés ensemble. Mais, alors que Gaz est sorti très vite dans le milieu gay et qu'il a accumulé des plans divers jusqu'à tester le SM, Baz s'est contenté de baiser gentiment avec quelques collègues de son âge en plus de contenter le coach de temps en temps.
Vu la chaleur estivale mais pas que, j'attrape Baz et le balance dans l'eau avant de sauter le rejoindre. Nous sommes vite rejoints par les autres. Ernesto kiffe aussi ma conquête et n'hésite pas à le lui prouver en le collant contre ses 24cm. Je vois Baz chercher du regard une approbation de ma part. Je vois là une confirmation de son " innocence ". Je crawl le temps de les rejoindre et, le plaçant au centre du sandwich, me presse contre lui pour lui rouler un patin. Comme ça il peut sentir qu'il n'y a pas qu'Ernesto qui bande pour lui. Quand je m'écarte il est tout rouge et ce n'est pas dû à un manque d'oxygène !
Nous sommes les premiers à sortir de l'eau. Dans le même mouvement qui me fait placer Baz sur un des lits de la terrasse, je lui ôte son maillot. Ernesto l'enjambe pour lui présenter son beau gland violacé devant la bouche alors que je m'occupe de sa rondelle. Il ne se démonte par et entreprend de sucer Ernesto. De mon coté, je lui tiens les jambes à la verticale et enfoui mon nez entre ses fesses jusqu'à sentir sa rondelle sous ma langue. J'aime ! Elle est bien serrée. Je m'occupe de la détendre en alternant les passages de ma langue à plat dessus avec des pointages perforants. Malgré la présence de la bite d'Ernesto dans sa bouche il laisse échapper des gémissements révélateurs.
Comme je me relève et me kpote deux doigts pour bénéficier de l'effet du lubrifiant, je note que les autres sont aussi sortis de l'eau et que le frère est déjà planté sur Marc. Il ne perd pas de temps celui-là !
J'enfonce assez facilement mes deux doigts au fond de Baz. Ernesto progresse lentement vers les profondeurs des sa gorge. Je me redresse, kpote ma bite, ajoute quand même une bonne dose de gel et pénètre ma conquête. Je prends mon temps, pas question d'abimer au aussi joli petit cul. Il tète d'autant mieux Ernesto que je m'enfonce en lui. Quand je suis totalement entré et que j'écrase mon pubis contre son périnée, il a réussi à faire passer son gland dans sa gorge. A coté de nous Gaz alterne les bites de nos Hommes dans son cul. Et il y prend du plaisir c'est sûr. Je l'appelle pour qu'il mate son petit frère. Il lève le pouce en me disant d'y aller franchement pour lui apprendre ce que c'est qu'une vraie baise de mecs en rut. Je ressors, ajoute une nouvelle couche de gel et ça rentre plus facile. Je peux donc commencer à lui limer la rondelle. Sa bite est bien raide contre ses abdos et je vois ses petites couilles remonter à coller sa bite. Ernesto lui tient la tête pour améliorer la pipe. Quand je commence à le secouer plus violamment. Il se retire et je peux voir l'effet que je fais à Baz. Il m'appelle et alors que je me penche entre ses cuisses, il les serre autour de ma taille et m'attrape par le cou pour me rouler une pelle. Sa langue a encore le goût d'Ernesto et c'est trop bon. Cela ne m'empêche nullement de continuer à l'enculer. Sa rondelle alterne les moments de relâchement avec de petites contractions nerveuses. J'aime beaucoup et en fait part à Ernesto qui attend son tour en me caressant le dos. Il sait que de me faire ça m'excite un max. Au bout d'un moment c'est moi qui lui demande de m'enculer. Il ne se le fait pas dire deux fois et avec juste un peu de salive sur son bout, commence à me pénétrer. Le temps qu'il s'enfonce à fond, je cesse mes va et vient dans Baz. Cela le surprend et il regarde par-dessus mon épaule pour deviner la cause. Ce n'est pas sorcier à deviner. Il s'étonne quand même de la chose me pensant exclusivement actif. Je laisse Ernesto mener le bal. Ses grands (24cm) coups de bite me propulse tout au fond du cul de Baz qui ne demande pas mieux maintenant. Je me laisse enculer un bon 1/4 d'heure avant de provoquer le désaccouplement pour qu'Ernesto et moi puissions intervertir nos positions.
A nos coté, Gaz est en tyrain d'enfoncer son 18x5 entre les fesses de PH alors que lui-même se fait démonter la rondelle par Hervé qui à pris le relais de Marc. Ce dernier se faisant tailler une pipe alternativement par PH et Gaz. Plutôt, il s'enfonce dans leurs gorges en leur tenant bien les oreilles !
Pour aider notre partenaire à accepter les 24x6 d'Ernesto, je le dose gentiment au poppers. Il ne connaissait pas encore. Après ça, il en a bien vu l'utilité ! J'avais pas encore mis le flacon sous sa 2ème narine qu'il chauffait un max et que sa rondelle aspirait el gland de mon comparse. A la deuxième prise, il laissait passer le reste de la bite ! Bel exploit quand même. Je n'encule pas de suite Ernesto, qu'il puisse bien profiter de notre petit Baz et jouer avec son corps léger. Il soulève les 55Kg tout mouillés pour le planter debout, en le tenant serré contre lui. D'instinct, Baz a ceinturé Ernesto et s'est accroché à son cou. J'aide un peu en me collant dans son dos et, mes mains sous ses fesses, j'aide Ernesto à le soulever. Pour la descente, je fais confiance à la gravité et c'est avec de grandes expulsions d'air qu'il tape les couilles d'Ernesto. J'ai très envie d'y ajouter ma bite mais je me retiens, c'est encore trop tôt pour ça et je le tenterais peut être avec PH l'ensemble de nos 2 bites sera moins conséquent.
Quand Ernesto commence à fatiguer, je m'carte et il choisit de le mettre en levrette. Ça me va bien pour pouvoir l'enculer à son tour. Je m'enfonce préalablement plusieurs minutes au fond de la gorge de Baz histoire d'enduire copieusement mon gland de sa salive. Il m'avale sans prémisse de renvois, bien le petit !
Je me place dernière Ernesto et à mon tour je lui fais jouer à la tranche de jambon (ou de gruyère pour ceux qui ne mangent pas de porc). Son cul m'accueille avec toujours autant de plaisir que la première fois (réalisée sur cette même terrasse il y a trois ans déjà !).
Ses 24cm sont plus efficaces ou c'est la répétition des va et vient mais toujours est il que Baz se met à juter. J'ai juste le temps d'en recueillir un peu dans ma main pour lui faire lécher. Il lape bien ce petit cochon ! Je sens Ernesto se vider au fond de sa kpote. Il strangule ma bite à chaque éjaculation. Evidemment ça me fait jouir ! Moi je le dose en direct et je lui refais l'intérieur.
Je m'écroule sur son dos et Baz doit supporter nos deux poids réunis. Heureusement pour lui la gymnastique lui a forgé un beau petit torse musclé.
A nos cotés, ils ont déjà tous fini de jouir et, après passage sous la douche, sont dans la piscine à se détendre.
Jardinier
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Virginie Delalande (1980 - )
Ou celle qui a décidé de dire merde à la surdité !
Virginie Delalande est née le 18 août 1980. Dès la naissance, on lui diagnostique une surdité profonde et on annonce à ses parents que leur petite fille va avoir une vie plus limitée et surtout que jamais elle n’entendra et jamais elle ne parlera.
Les Delalande n’en croient pas un mot et c’est ainsi que Virginie suivra, tout au long de son enfance et de son adolescence, des cours d’orthophonie. Elle apprend également à lire sur les lèvres.
Oui, Virginie est une badass.
L’adolescente a également la chance de bénéficier d’un codeur pour suivre ses cours : cette personne code ce que disent les professeurs en Langue Française Parlée Complétée. La LFPC se basant sur le code manuel autour du visage et de la lecture labiale, cela semble parfaitement adapté pour la jeune fille.
A 18 ans, elle sait également parler la langue des signes.
18 ans, majorité… et tentative d’une pose d’un implant pour essayer de lui permettre d’entendre un peu. Vont s’en suivre quatre ans de tentative de réglages, de migraines, qui vont se solder par la perte définitive d’une des oreilles. Désormais, elle n’a plus qu’un implant qui lui permet de déterminer son environnement.
Après ses années lycées, Virginie entre en droit à l'Université Panthéon-Assas et malgré les difficultés liées à son handicap, elle valide chaque année, passe l’examen du Barreau…
Et devient la première femme sourde de France à devenir avocate.
Oui, je vous l’avais dit, Virginie est une badass !
Cependant, la jeune femme décide de ne pas se tourner vers les plaidoiries dans les tribunaux ou les cours et devient juriste avant de développer son activité et de devenir également coach en 2019.
L’histoire de Virginie est terriblement inspirante, au point qu’avant qu’elle ne développe son activité de coaching, elle est approchée par la réalisatrice Laëtitia Moreaux. Ainsi naît le documentaire L’Eloquence des Sourds dans lequel l’avocate explique son parcours, ses difficultés, et aussi les préjugés qu’elle a à subir au quotidien.
Rien n’arrête notre Virginie nationale puisqu’en 2019, elle participe au concours d’éloquence organisé par Laurent Ruquier : Le Grand Oral, où elle arrive deuxième derrière Bill François !
En juillet 2020, elle est sélectionnée parmi les 40 femmes inspirantes en France selon Forbes11 et en novembre, parmi les 25 Linkedin Top Voices 2020 France D’ailleurs, elle fera la une de Forbes en 2022.
Virginie écrit aussi un livre dont le titre la définit si bien : Abandonner ? Jamais ! Cette biographie retrace son parcours et donne des pistes de développement personnel.
Elle anime une émission de télévision depuis 2022 : B-Inspired, sur la chaîne Bsmart, un talk show où elle reçoit des personnes au parcours aussi inspirant que le sien.
Enfin, toujours en 2022, elle est faire Chevalière de l’Ordre National du Mérite.
A côté de ça, Virginie a aussi sa vie de femme : elle est la mère de deux enfants, sourds eux aussi et gageons qu’avec une mère comme elle, eux non plus ne se sentiront jamais limités par leur handicap !
Quelques citations de Virginie :
Sourde profonde de naissance, je me plais à dépasser les barrières que la société dresse régulièrement devant moi.
Mon credo : Différents ou non, nous avons tous en nous des trésors que nous pouvons mettre au service de chacun.
Arrêtez de me mettre des barrières que je ne me mets pas moi-même !
Virginie Delalande est une véritable battante et à elle, rien ne lui semble impossible ! Quel dommage qu’elle ne soit pas plus connue, que ce soit dans notre hexagone comme à l’étranger !
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Virginie, tu peux aller regarder ces sources :
Le site internet de Virginie : https://www.handicapower.com/
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Il devient tétraplégique après avoir squatté une piscine privée et poursuit les propriétaires
En 2022, un jeune homme de 18 ans est devenu tétraplégique après une chute dans une piscine, occupée illégalement à Toulouse (Haute-Garonne). En juillet 2024, il a décidé de porter plainte contre les copropriétaires pour négligence autour du bassin. Des dommages et intérêts ? Reste que, selon un avocat au barreau de Paris et spécialiste en droit immobilier, « lorsqu’un dommage survient sur leur…
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𝑻𝑯𝑬 𝑺𝑻𝑶𝑹𝒀 𝑶𝑭 𝑬𝑵𝑬𝑲𝑶 𝑺𝑾𝑨𝑵.
Eneko Swan est né le 29 avril 2000 sur l'île d'Hawaï. Fils d'une mère coréenne et japonaise, et d'un père polynésien, Eneko grandit entouré de paysages à couper le souffle, bercé par la douceur du Pacifique. Ses racines mêlaient les cultures ancestrales du Japon et des îles polynésiennes, créant en lui un équilibre unique entre deux mondes, qu'il porta avec fierté tout au long de sa jeunesse.
JEUNESSE.
Dès son plus jeune âge, Eneko se laissait guider par la main de son père jusqu’aux vagues qui bordaient leur île tout les matins pour surfer. Le surf n'était pas qu'un simple passe-temps du week-end pour le jeune garçon ; c'était une communion avec la mer, une danse harmonieuse entre l'eau et l'âme. Ce rituel dominical se transforma rapidement en une passion dévorante et naturellement, il avait commencé à enchaîner les compétitions de surf et sans surprise, arrivait toujours en tête. C'est bien malheureusement, que cette obsession vira de manière brutale au cauchemar. Le jeune homme n’oubliera jamais le jour de son seizième anniversaire, un dimanche ensoleillé qui aurait dû être un moment de bonheur partagé avec son père. Ce jour-là, en début d'après-midi, ils partirent ensemble affronter les vagues, comme tant de fois auparavant. Mais cette fois, la mer, qui jusque-là avait été leur alliée, devint leur pire ennemi. Les souvenirs d’Eneko sont flous, fragmentés, réduits à des éclats de peur et de douleur. Il se souvient des cris déchirants des baigneurs, du chaos soudain, et surtout du corps inerte de son père, gisant sur le sable, victime d'une morsure mortelle infligée par un grand requin blanc. Ce drame a laissé une cicatrice profonde dans le cœur du jeune homme, qui, depuis, porte le poids de cette perte avec lui. L'adolescence, déjà tumultueuse, devint pour lui un désert de solitude et de chagrin. Malgré l’avenir prometteur qui s’ouvrait devant lui, Eneko n'a pas pu atteindre son rêve de devenir surfeur professionnel, la mer lui ayant pris bien plus que son innocence ce jour-là.
COMING OF AGE.
Dès qu'il atteignit sa majorité, sa mère, cherchant à offrir à son fils un nouveau départ, l'emmena avec elle pour s'installer au cœur de la trépidante capitale sud-coréenne. Séoul, avec ses gratte-ciels et son énergie bouillonnante, devint le théâtre de la renaissance d'Eneko. Là-bas, il s'inscrivit à l'Université Nationale de Séoul, où il poursuivit avec détermination des études de droit, obtenant brillamment son master. Fort de ce succès, il intégra ensuite l'École d'Avocat, qu'il acheva sans difficulté, porté par une volonté de fer. Aujourd'hui, Eneko exerce fièrement en tant qu'avocat au Barreau de Séoul, s'étant spécialisé dans le droit des affaires. Il s'est forgé une carrière respectée, loin des vagues d’Hawaï, mais avec la même passion et détermination qui l'avaient autrefois conduit au sommet des compétitions de surf.
Pendant ses études, Eneko eut la chance de quitter le cocon familial et de goûter à l’indépendance en emménageant dans son premier appartement, situé dans une grande résidence du quartier animé de Gangnam. Là, au milieu des gratte-ciels scintillants et des rues toujours en effervescence, il découvrit avec enthousiasme la vie d’étudiant. Grâce à son charisme naturel et sa facilité à se faire des amis, Eneko s’intégra rapidement à ce nouveau milieu. Les soirées ne tardaient pas à s’enchaîner : il n’était pas rare de le voir arpenter les boîtes de nuit, danser jusqu’à l’aube dans les bars, ou encore organiser des fêtes mémorables chez lui. Les conquêtes faisaient aussi partie de son quotidien, mais Eneko, malgré cette vie intense, savait toujours où fixer les limites. Jamais il ne se laissa emporter au-delà du simple plaisir ; sa capacité à se maîtriser et à garder les pieds sur terre fit de lui un étudiant respecté autant pour ses qualités humaines que pour ses réussites académiques.
Au cours de sa troisième année d’études, Eneko croisa le chemin d’Inseo, une Coréenne de deux ans son aînée, dont la beauté et la vivacité d’esprit l’envoûtèrent dès le premier regard. Ce qui commença comme une simple rencontre se transforma rapidement en une histoire d’amour intense, où chaque moment partagé semblait brûler d’une passion dévorante. Pendant près de dix mois, ils vécurent une romance enflammée, chaque instant passé ensemble nourrissant les rêves d’Eneko. Mais un jour, cette belle illusion se brisa. Il découvrit, par le plus cruel des hasards, la tromperie d’Inseo. La trahison lui infligea une douleur profonde, brisant le cœur du jeune homme qui, par nature, donnait sa confiance avec une désarmante facilité. Cette amère révélation laissa une autre cicatrice indélébile en lui.
TODAY.
Aujourd'hui, malgré les cicatrices du passé, Eneko a trouvé un certain épanouissement dans sa vie d'adulte et de célibataire. Sa carrière d'avocat, qu'il exerce avec une passion et une persévérance inébranlables, absorbe une grande partie de son temps, laissant peu de place pour le repos. Pourtant, Eneko ne se laisse pas enfermer dans la routine. Il reste actif, veillant à préserver des moments pour ses hobbies, ces petites échappatoires qui nourrissent son esprit et lui rappellent les plaisirs simples de la vie. Toujours entouré de ses amis fidèles, il cultive des liens sincères et profonds, et reste particulièrement proche de sa mère, envers qui il garde une affection indéfectible. Même si son emploi du temps est chargé, Eneko a appris à jongler avec ses responsabilités, trouvant dans cet équilibre une forme de sérénité.
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Congrès du quarantième anniversaire des jeunes avocats de Côte d’Ivoire.
L’Association des Jeunes Avocats de Côte d’Ivoire • AJA-CI témoigne à l’endroit du confrère Président de l’Union des jeunes avocats du Barreau de Kinshasa/ Matete, le confrère Francis KITENGE, l’élève au rang des membres d’honneur de l’AJA-CI. Ce fut le 04/05/2024 à la clôture du quarantenaire du jeune avocat ivoirien, à Abidjan. Bravo, une fois à l’association, au comité d’organisation et à…
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La déconnexion devrait être (aussi) un droit
« Un groupe de jeunes avocats du Québec ont demandé au gouvernement provincial pour que les Québécois puissent avoir le droit de se déconnecter des outils de communication en dehors des heures de travail. Ils veulent une déconnexion pour favoriser la santé mentale des employés.
Suite à un sondage mené auprès de presque 900 avocats de la province de Québec, l’organisme le Jeune Barreau de Québec décide de faire sa demande au ministre du Travail, Jean Boulet.
« Depuis la pandémie, il n’y a plus que les courriels à gérer. Il y a en plus les messages textes et le clavardage sur les plateformes collaboratives comme Teams. Avec les notifications qui s’accumulent, il est de plus en plus difficile de décrocher », déclare Chloé Fauchon, présidente du Jeune Barreau de Québec.
Pour avoir une réelle journée de congé, les avocats ne peuvent pas rester connectés sur les outils numériques. Ils iront forcément répondre à leurs courriels, à leurs clients, rédiger des décisions, etc.
Une confusion entre le travail et la vie privée est possible avec le télétravail et l’utilisation des outils numériques du travail, lors des jours de congé.
Le ministre du Travail, Jean Boulet, ne compte cependant pas « légiférer afin d’obliger l’adoption d’une politique sur le droit à la déconnexion ».
Il recommande plutôt des discussions au cœur même des entreprises sur la déconnexion.
Selon moi, il faut qu’il y ait une distinction claire entre le travail et la vie privée. Un individu ne peut pas être sur appel sept jours sur sept, 24h sur 24. La santé mentale des individus est en jeu. »
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PRIMA FACIE
Jusqu'au 06 Avril
Au Théâtre du petit Montparnasse
Tessa est une jeune et remarquable avocate, un ténor du barreau dont la spécialité est de défendre des hommes accusés de viols et d’agressions sexuelles. Après avoir gravi tous les échelons, malgré ses origines ouvrières, elle atteint le sommet des prétoires : elle gagne ses affaires en défendant la meilleure version de ses clients et en pointant les failles ou les contradictions des victimes.
Brillante et très sollicitée, elle est en pleine ascension, jusqu’au jour où sa vie va basculer ...
N'attendez plus, prenez votre billet:
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Twain Mark - Le Prétendant américain
Twain Mark - Le Prétendant américain: Dans leur château de Cholmondeley en Angleterre, le vieux duc de Rossmore et son fils unique, le vicomte Sellers, apprennent le décès de Simon Lathers, lord Rossmore, illustre et puissant chef de famille, dans l’état d’Arkansas en Amérique. Leur lointain cousin, le colonel Mulberry Sellers, avocat au barreau à Washington, s’estime de ce fait l’unique héritier légitime et leur réclame les titres, biens et propriétés de la famille. Ce parcours initiatique, où l’on rencontre des personnages plus ou moins farfelus, permet au jeune homme de se rendre compte que personne ne se déposséderait volontairement de ses biens s'il en avait et qu'il y a de bonnes façons d’employer les richesses dont on dispose. Et il rencontre aussi Sally, la fille du colonel et en tombe amoureux. Mark Twain est le nom de plume de Samuel Langhorne Clemens (1835-1910), est un écrivain américains aux livres plein d’humour et de sagesse pragmatique, auteur notamment des célèbres personnages de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. François de Gaïl (1874-1947) n’a eu une activité de traducteur que pour quelques ouvrages de Mark Twain. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Causerie éducative
Brisons les tabous.
Une conférence sous le thème « Brisons les tabous » s’est tenue Samedi 16 décembre 2023 à Akwa dans l’arrondissement de Douala 1er dans l’optique de ressortir des stratégies pouvant aider à mieux sensibiliser les populations sur toutes les formes de violences faites sur la jeune fille.
C’est avec beaucoup d’engagement et d’abnégation que le projet initié par l’écrivaine et coach Lisa Prudy, une camerounaise de la diaspora, revenue des États-Unis d’Amérique a été accepté par une grande majorité de camerounais. Des spécialistes de la santé, des ingénieurs et juristes étaient présents dans la salle Keywords 4 Success Coworking Space à Akwa pour poser les jalons du gigantesque projet consistant à faire le tour du Cameroun pour rencontrer les populations, même dans les zones les plus reculées pour toucher du doigts leurs réalités, les souffrances des jeunes filles souvent abandonnées à elles-mêmes, pourtant victimes de violence par des personnes les plus insoupçonnées. La réunion a débuté par l’intervention de l’écrivaine engagée Lisa Prudy qui a manifesté sa gratitude vis- à -vis de ses convives. Me Mafetgo Clémence, avocate au barreau du Cameroun, à la cour pénale internationale et à la cour africaine des droits de l’homme, présente à cette rencontre a fait savoir son attachement à cette initiative qui, dit-elle, la touche profondément. « Brisons le silence » elle pense que ce phénomène part de nos cultures.
À l’extrême nord par exemple, qui est une zone suffisamment retirée et qui applique encore les coutumes ancestrales, on voit des filles qui vont en mariage à 13 ans, parfois même à 10 ans et les parents acceptent cela, ils cautionnent cela, parfois pour des besoins économiques. Nous avons également des zones comme Kribi où on rencontre des filles qui font des enfants très tôt et ces sujets ne sont pas dénoncés peut-être parce que les parents se payent le prix des abus que subissent leurs enfants. L’enfant est également sous crainte révérencielle et ne dénonce pas parce que non seulement on va arrêter les subsides et on peut même aller jusqu’à menacer l’enfant de mort. Elle pense que la première chose, c’est une forte vulgarisation sur tout le territoire. Il faut transformer les mentalités, il faut que les parents changent, il faut également faire comprendre aux enfants que s’il y a un cas, il faut dénoncer. Mais est ce que les cellules écoutent ? Il faut l’existence de plusieurs cellules d’écoute, parce qu’un enfant qui est victime d’une situation pareille a peur d’être réprimé par le parent. Est-ce qu’il existe même une structure d’accueil en dehors de la structure d’écoute ? Nous n’avons pas assez de structures d’accueil. Nous avons eu des cas où des femmes victimes de violence n’ont pas su où aller parce que lorsque vous voyez avec le Minproff, nos textes ne sont pas améliorés parce qu’ils n’ont pas des mesures d’éloignement comme aux Etats-Unis ou en France où lorsqu’une femme est victime, on interdit à son bourreau de pouvoir franchir un périmètre carré de la zone dans laquelle se trouve son auteur.
L’avocate pense qu’il y a un travail énorme à faire par l’Etat, par l’assemblée nationale, même sur les mesures de protection des femmes. Vous avez des femmes dans leurs foyers qui sont victimes de violence. Elles saisissent le juge en séparation de corps, ce dernier prend la décision six mois après. Il faudrait qu’il y ait une amélioration, qu’il y ait une procédure urgente de référé.
Une femme qui est en difficulté, on impose au juge deux, trois jours, au trop une semaine pour rendre la décision et ordonner la séparation de corps entre les époux. Ici au Cameroun, vous engagez une procédure de séparation de corps, vous pouvez attendre trois ans ou quatre ans, entre temps qu’est-ce que la femme devient, voilà autant de défaillances que je soulève, elle pense qu’avec beaucoup d’engagement, nous allons aboutir à quelque chose, en se mettant ensemble, on se fera entendre. Il faut un facilitateur sociologique pour pouvoir se retrouver partout sur le territoire. Une approche sociologique. Une campagne de sensibilisation. Il faut se déployer à travers les différents points focaux.
Panisse Istral FOTSO
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BIOGRAPHIE DE FRANÇOIS DU JON
François du Jon l’ancien, en latin Franciscus Junius, né le 1er mai 1545 à Bourges et mort le 13 octobre 1602 à Leyde, est un linguiste, exégète et professeur de théologie réformée, disciple de Calvin et de Théodore de Bèze.
Il fut pasteur à Anvers, d’où il dut fuir devant les persécutions, puis à Heidelberg. Il est l’auteur, en collaboration avec Emmanuel Tremellius, d’une traduction majeure de la Bible en latin et son ouvrage théologique, De Vera Theologia, est une œuvre essentielle de la dogmatique réformée. Une partie de l’œuvre de du Jon fut publiée en 1882 par Abraham Kuyper dans son ouvrage Bibliotheca Reformata, où, en raison de sa vaste influence sur les théologiens réformés contemporains et postérieurs, du Jon a l’honneur d’occuper la première place du premier volume de cette encyclopédie. Ce polyglotte fut aussi à l’occasion diplomate. Son fils François du Jon le jeune, sera le fondateur de la philologie germanique.
Né de parents protestants, Du Jon, chétif et maladif dès sa naissance, a été élevé avec beaucoup de peine, et plus d’une fois ses parents désespérèrent de lui conserver la vie. À peine eut-il atteint l’âge de cinq ans, que son père commença de le mettre à l’étude mais bientôt, se sentant peu de vocation pour l’enseignement, il lui donna un précepteur. À douze ans, il l’envoya aux écoles publiques de sa ville natale, où il tomba sous la férule de maitres barbares qui le maltraitèrent cruellement, sans qu’il lui échappât une plainte, tant il craignait que ses parents ne s’alarment et qu’on ne le retire de l’école. Il suivit néanmoins, dès cet âge, les cours de droit François Douaren et de Hugues Doneau, tous deux protestants et faisant autorité dans leur domaine. Ses études préparatoires terminées, il s’appliqua, pendant deux ans, à la jurisprudence mais, désireux de se faire remarquer, bien que, d’un autre côté, il fut si timide, que même à l’âge mûr il ne pouvait parler à sa femme sans rougir, et qu’il n’osait presque commander à ses domestiques, il résolut de prendre une voie plus courte que le barreau pour arriver aux honneurs. Étant donné ses capacités en droit et en grec, et ayant appris le départ d’un ambassadeur de France à la cour de Soliman le Magnifique à Constantinople, il se rendit à Lyon dans l’intention de se mettre à sa suite. Lorsqu’il arriva, l’ambassadeur était parti.
Il resta donc à Lyon et poursuivit alors des études de lettres classiques au Gymnase de Lyon pendant deux ans, vivant dans l’intimité de son compatriote Barthélemy Aneau, qui lui donna les meilleurs conseils sur la direction de ses études, en lui représentant que dévorer toutes sortes de livres sans choix et sans méthode était le moyen de ne jamais rien savoir à fond. Du Jon profita de l’avis, et n’eut qu’à s’en féliciter. L’étude des auteurs grecs et latins, notamment de Cicéron et d'Épicure, fit de lui un agnostique, avant que la lecture du premier chapitre de l'évangile de Jean ne le convainque de redevenir chrétien ; il s’affilia alors à l'Église réformée. En 1562, il partit poursuivre ses études à l’Académie de Genève auprès de Jean Calvin et de Théodore de Bèze. Là, il sombra dans une pauvreté extrême en raison du début des guerres de religion, en 1562-1563, qui interrompirent l’arrivée des subsides familiaux dont il vivait jusque-là. Sa santé en fut durablement ébranlée. Il n’acceptait que les secours très modestes d’un ancien protégé de sa famille. L’argent si longtemps attendu sera rapidement suivi par la terrible nouvelle du meurtre de son père à Issoudun, sans doute par un catholique fanatique dans le cadre des troubles religieux. Du Jon décide alors de rester à Genève, où il peut vivre de son enseignement.
En 1565, il accepte de devenir pasteur de l’Église wallonne d’Anvers. Il est chargé, peu après, de faire quelques amendements à la Confessio belgica composée par Guy de Brès en 1561, notamment en en simplifiant l’article 16. Il fait circuler à Genève pour recueillir un consensus. La Confessio Belgica est ensuite adoptée sans coup férir par le synode d’Anvers en 1566 puis par les synodes de Wesel (1568) et d’Emden (1571). En 1566, l’inquisition est lancée aux Provinces-Unies par le roi Philippe II d’Espagne. En réaction, la crise iconoclaste se déclenche dans l’ensemble des Provinces-Unies, mais du Jon n’y participe pas. Il s’oppose, au contraire, de manière non violente à l’Inquisition. L’accord de 1566 entre Guillaume d’Orange et Philippe II d’Espagne ne protégeant que les pasteurs et prédicateurs protestants natifs des Provinces-Unies, du Jon était menacé à Anvers. Ayant échappé à l’arrestation à plusieurs reprises, il se réfugia, entre août 1566 et mars 1567, au duché de Limbourg, qui était une petite république réformée. Du Jon y prêche dans l'église Saint-Georges pendant plusieurs mois avant la reconquête espagnole, d’où il dut s’exiler à nouveau pour gagner Heidelberg en 1567. L’électeur palatin Frédéric II l’y accueille et lui confie la charge de la paroisse réformée de Schönau. En 1568, ce même prince l’envoya se joindre en tant qu’aumônier à l’expédition malheureuse de Guillaume d’Orange aux Pays-Bas. Du Jon revient ensuite dans sa paroisse et y reste jusqu’en 1573.
De 1573 à 1578, il habite Heidelberg où il assiste Emmanuel Tremellius, dont il a épousé la fille, dans sa nouvelle traduction latine de la Bible, qui produit une version distinctement réformée qui paraît en 1579 et sera rééditée trente-trois fois entre 1579 et 1764. Cette version Tremellius-Junius exercera une forte influence sur la dogmatique réformée ; elle a souvent été associée avec la traduction du Nouveau Testament par Théodore de Bèze. Le successeur de Frédéric III, à partir de 1576, Louis IV, luthérien convaincu, expulse de l’université de Heidelberg tous les professeurs qui refusent de signer la Formule de Concorde. En 1579, Jean-Casimir, le propre frère de ce prince, lui-même devenu réformé après une étude personnelle de la Bible, et qui règne sur le Palatinat, fonde une université réformée à Neustadt, le Casimirianum, précisément pour accueillir les professeurs chassés d’Heidelberg et leur permettre d’enseigner à nouveau. Il fut, avec Zacharias Ursinus, l’auteur du Catéchisme de Heidelberg, l’un des premiers à rejoindre cette nouvelle université. Du Jon devint l’ami d’Ursinus, et prononcera son oraison funèbre en 1583. Cette même année, Jean Casimir ayant hérité de la couronne ducale, de Jon put réintégrer l’université d’Heidelberg, où il enseigna la théologie. Le Casimirianum, qui a rempli son office, est bientôt fermé. À la fin des années 1580 et jusqu’en 1592, du Jon participe à des missions diplomatiques pour le duc de Bouillon en France et en Allemagne. En 1592, il est nommé professeur de théologie à l’université de Leyde. Il y écrit De Vera Theologia, un ouvrage qui devient un des fondements de la dogmatique réformée. Sa mort l’empêcha d’accepter l'invitation de Philippe Duplessis-Mornay à se joindre au corps professoral de l'Académie de Saumur, qu’il était sur le point d’accepter. C’est Jacobus Arminius qui lui succède dans la chaire de théologie de l’université de Leyde.
Il succombe à 57 ans de la peste. La date exacte de sa mort n’est pas absolument claire. Il y a une incohérence dans la chronologie d'Abraham Kuyper, qui dans le premier volume de sa « Bibliotheca Reformata », D. Francisci Junii Opuscula Theologia Selecta, attribue comme date de décès à du Jon le 26 octobre 1602. C’est cette date qui avait été mentionnée dans l’oraison funèbre prononcée par Franciscus Gomarus à l’université de Leyde. Mais Gomarus donne aussi les dates du 13 octobre et du 20 octobre. La plupart des ouvrages de référence donnent le 13 octobre.
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Accessibilité à la justice gratuite : Participez aux cliniques juridiques téléphoniques
Dans cette vidéo, Guylaine a rencontré Me Alexandra Paquette, présidente du Jeune Barreau de Montréal. Elle nous a expliquer en quoi consiste la Clinique juridique téléphonique qui aura lieu le 22 et 23 avril 2023 pour sa 40e édition. Vous en saurez davantage sur les avantages que les avocats et notaires vous offriront gratuitement ces deux journées, ainsi que le numéro de téléphone à composer.
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LE TRÈS BALÈZE ABÉCÉDAIRE D'ARNOLD SCHWARZENEGGER
A comme Autriche
Là où tout a commencé pour Arnold Alois Schwarzenegger.
Né le 30 juillet 1947 à Thal bei Graz, un village de 800 habitants situé au sud-est du pays, il est élevé par son père Gustav, policier, et sa mère Aurélia, femme au foyer – veuve de guerre, elle a également eu un fils issu de son précédent mariage, Meinhard, dont le couple s’occupe sans faire de différence.
Dans un pays accablé par son alliance avec l’Allemagne nazie lors de la Seconde guerre mondiale et dévasté par la crise économique, la famille Schwarzenegger vit très chichement (pas de téléphone, pas de chauffage, pas d’eau courante).
Très vite, le jeune Arnold ne se sent « pas à sa place ».
Et puis à 15 ans, c’est la révélation. Lui qui depuis quelque temps déjà rêve les yeux grands ouverts de l’Amérique des films tombe sur la couverture d’un magazine de culturisme sur laquelle pose Reg Park. Grimé en Hercules, il y fait la promotion de son prochain film.
Son sang ne fait alors qu’un tour : comme son nouveau héros, il sera lui aussi bodybuildeur, acteur et américain.
C’est ainsi que l’année de ses 21 ans, il quitte « sans se retourner » sa terre natale avec pour seul bagage un sac de sport.
B comme Biographie(s)
Homme tout sauf ordinaire, Arnold Schwarzenegger est de ceux qui dans leur vie ont écrit, non pas une fois, mais deux fois leurs mémoires : Arnold: The Education of a Bodybuilder en 1977, puis, 35 ans plus tard, Total Recall��: My Unbelievably True Life Story en 2012.
Pour qui toutefois souhaiterait une version abrégée, voici comment il résume son passage sur Terre sur ses comptes Twitter et Instagram : « Ancien Mister Olympia, Conan, Terminator et Gouverneur de Californie. J’ai tué le Predator. Je vous ai dit que je reviendrais. »
Légendaire.
C comme Cigares
Son plaisir coupable. Et pas qu’un peu.
Consommateur occasionnel de cigarillos du temps où il était culturiste, Arnold se découvre une passion pour les « stogies » en 1977, lorsque celle qui deviendra sa femme, Maria Shriver, le présente à son père. Histoire de sympathiser, ce dernier lui offre son premier barreau de chaise.
De là, Arnold va non seulement prendre l’habitude d’en fumer « un ou deux par jour », mais il va également insister pour que sur grand écran ses personnages soient vus fumer Punch et Cohiba, ses marques préférées.
Cf. Le Contrat, Running Man, Predator, Last Action Hero, et même Batman & Robin où Mister Freeze est pourtant censé mourir s’il est exposé à la moindre hausse de température.
Particulièrement accroc, une fois gouverneur de Californie, il avait fait installer une tente à l’extérieur du bâtiment officiel non-fumeur pour pouvoir organiser ses réunions cigare au bec.
D comme Daniel Beretta
Sa voix française depuis Double Détente en 1988.
Recruté sur un coup du sort par l’amie d’un ami, il l’a doublé dans une trentaine de films.
Le CV de Daniel Beretta ne se résume cependant pas à Schwarzy. Artiste complet, il a joué la comédie aussi bien au théâtre qu’au cinéma (l’opéra rock Jesus Christ Superstar, Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau...), tandis qu’il a enregistré en parallèle une vingtaine de disques en tant qu’auteur, compositeur ou interprète (le standard La Rua Madureira de Nino Ferrer, la chanson My Love que lui a écrit le Beatle Paul McCartney en 1973...).
E comme Écologie
Arnold Schwarzenegger en héraut de la cause environnementale, celle-là personne ne l’avait vu venir.
Ex-ambassadeur de la très carbonée American way of life, celui qui au début des années 90 avait reçu un jet privé en guise de salaire pour Terminator 2 et qui paradait dans les rues en Hummer, un tout-terrain militaire pesant près de 3 000 kilos, lutte pourtant avec ardeur contre le réchauffement climatique.
De son propre aveu, sa conversion date du milieu des années 2000, quand, gouverneur de Californie, il cherche un thème de campagne porteur afin de se faire réélire.
Si de nombreux observateurs n’y voyaient qu’une grosse ficelle (rappelons-nous qu’au même moment l’establishment républicain soutenait que le réchauffement climatique n’était qu’un « mythe »), Arnold fait passer en 2006 la loi AB32 qui impose au douzième état le plus pollueur de la planète (!) de diminuer d’un quart ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.
La mesure est exceptionnelle, et demeure à ce jour la première action d’envergure de la première puissance mondiale en faveur de l’écologie.
Alors certes, à rentrer dans le détail de son engagement, Arnold récite peut-être parfois un peu trop benoîtement le catéchisme sur les énergies « propres » et l’économie « verte », mais il n’est pas impossible que les livres d’histoires se souviennent de lui avant tout pour cela.
F comme Franco Columbu
Son meilleur ami.
Les deux hommes se sont rencontrés dans les années 60 lors d’une compétition de bodybuilding, et ont ensuite vécu une bromance des plus exaltées jusqu’au décès de Columbu en 2019, à l’âge de 78 ans.
« Dévasté », Arnold lui avait alors rendu un hommage sincère.
« Nos parties d’échecs, nos journées sur le chantier, nos repas partagés, les blagues que nous nous faisions, les leçons que la vie nous a apprises (...) Grâce à toi et nos 54 années d’amitiés, ma vie a été plus fun, plus colorée et plus complète. »
Né en Italie, Franco Columbu a remporté à deux reprise le titre de Mister Olympia (en 1976 et 1981), a participé au premier concours de Strongest Man en 1977 (il s’est classé cinquième), est apparu comme figurant fans Terminator 1, The Running Man et Predator, et a écrit de nombreux livres sur la musculation et la nutrition.
G comme Governator
Arnold Schwarzenegger a-t-il été le pire gouverneur de l’histoire de la Californie ?
Avec seulement 23% d’opinions favorables (un record) lorsqu’il a quitté ses fonctions le 3 janvier 2010 après sept ans passés à la tête de l’État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis, la question se pose.
Il faut dire qu’entre le déficit de 25 milliards de dollars laissé à son successeur (lui qui avait pourtant promis haut et fort « de ne pas dépenser l’argent que la Californie n’a pas ») et un taux de chômage monté à 12,5% (lui qui s’était en campagne autoproclamé « champion de l’emploi »), les chiffres ne plaident pas en sa faveur.
À sa décharge, à son arrivée au pouvoir en 2003, la situation était encore pire (la banqueroute menaçait, les coupures d’électricités étaient monnaie courante, la qualité de l’eau était désastreuse...), puis la crise économique de 2008 est passée par là.
Malgré tout, Schwarzenegger a entamé une série de réformes profondes dont les effets bénéfiques se feront sentir sur le long terme – l’écologie bien sûr, mais aussi la rénovation du réseau routier, la réorganisation du système de retraites au profit des contribuables, la fin de l'arbitraire en matière de découpage électoral...
H comme Hamlet
Oui, Arnold Schwarzenegger a joué Shakespeare.
C’était en 1993, dans Last Action Hero où, le temps d’une scène culte, il refaisait la déco du royaume du Danemark au pistolet mitrailleur, non sans profiter pour clore quatre siècles de débats philosophiques sur l’être et le non-être.
La dramaturgie du 16ème siècle à son meilleur.
I comme « I’ll be back »
Sa réplique la plus célèbre. Celle qu’il prononce dans une quinzaine de ses films et dont il s’est même servi pour ses discours de campagne.
Entendue pour la première fois dans Terminator 1 avant que le T-800 ne décime tout un commissariat, elle avait à l’époque provoquée une vive discussion entre Schwarzenegger et James Cameron.
L’acteur avait en effet insisté pour que son personnage ne contracte pas la phrase et lance un plus robotique « I will be back ». Pas d’accord du tout, le réalisateur lui avait répondu furax : « Je ne te donne pas de leçon pour jouer, ne me donne pas de leçon pour écrire ».
Pragmatique, Cameron a néanmoins tourné deux fois la séquence avec les deux répliques différentes afin de choisir laquelle fonctionnait le mieux.
J comme Jumeaux
L’un des coups de génie de sa carrière.
En 1988, Arnold Schwarzenegger est à la croisée des chemins : action hero confirmé, s’il est une star montante du box-office, il n’est pas encore la star numéro une.
C’est alors que plutôt que la jouer placé en acceptant un Commando 2 ou Predator 2, il opte pour un total contre-pied en faisant le pari de la comédie familiale avec Jumeaux d’Ivan Reitman.
Bien lui en a pris, puisque ce film à petit budget dans lequel il s’amuse de son antagonisme avec Danny DeVito (le futur Pingouin de Tim Burton) cartonne au-delà de toute espérance, dépassant, et de loin, les scores de tous ses précédents succès.
À partir de là, Arnie exploitera comme il se doit le filon, pour le meilleur (le gentillet Un flic à la maternelle en 1990, le parodique True Lies en 1994) et pour le pire (Junior en 1994 où il retrouve Reitman et DeVito dans le rôle d’un homme enceint, la bousasse de Noël La Course au jouet en 1996).
K comme Kill Count
1985. Sur le tournage de Commando, le réalisateur Mark L. Lester l’a mauvaise, il vient d’avoir eu vent des rushs de Rambo 2 : La Mission où Sylvester Stallone est vu regagner la guerre du Vietnam à lui tout seul.
Déterminé à ne pas passer pour celui des deux qui a la plus petite, il charge le scénariste Steven E. de Souza (Die Hard, Street Fighter...) de réécrire la fin du film en augmentant significativement le nombre de cadavres.
Résultat, John Matrix/Arnold zigouille par tous les moyens (lance-roquettes, fusils d’assaut, bêche de jardinage, conduit de canalisation...) plus de 80 méchants en 128 minutes de film (contre 51 pour Rambo), décrochant la palme de l’action hero le plus meurtrier de l’histoire du septième art.
Si surenchère hollywoodienne oblige le record a fini par tomber (Milla Jovovich dans Resident Evil, Rambo 4, John Wick...), Commando a accouché d’un concept décliné depuis à l’infini : celui du « one-man army », l’homme-armée à lui tout seul.
L comme Limites
Ce n’est faire injure à personne de dire de Schwarzy qu’il n’est ni Denzel Washington, ni Daniel Day Lewis.
Conscient de ne pas être un acteur franchement exceptionnel, il a néanmoins eu l’intelligence (et la modestie) de s’entourer de réalisateur de talent pour palier ses lacunes, que ce soit James Cameron (Terminator 1/Terminator 2/True Lies), John McTiernan (Predator/Last Action Hero) ou Paul Verhoeven (Total Recall).
Ainsi, loin de se résumer à une suite d'actionners ras du bulbe, sa filmographie compte son lot de succès critique.
M comme Mister Freeze
25 millions de dollars ! C’est ce qu’Arnold Schwarzenegger a encaissé pour interpréter le grand méchant dans le Batman & Robin de Joel Shumacher, soit à l’instant T le plus gros cachet net jamais touché par un acteur – six ans plus tard, il fera à nouveau grimper les enchères en négociant 30 millions de dollars pour Terminator 3.
Sur le papier, la décision n’était pas délirante : en 1997, Arnold était au top, et le faire revenir dans un rôle de villain, qui plus est dans le blockbuster le plus attendu de l’année, a vraiment hypé les foules.
Sauf que bon, 25 foutus millions de billets verts, pour débiter des blagues flirtant avec le degré zéro et enfiler un costume dégotté dans un Happy Meal, cela faisait quand même beaucoup.
Arnold n'a cependant jamais vu le souci, lui qui, contrairement à George Clooney qui s’est publiquement excusé de la nullité du film, « ne regrette rien ».
Il est vrai que George n’avait reçu pour sa part qu’un petit million...
N comme Nanny
En 2011, lors d’une session de thérapie de couple, Arnold avoue à sa femme qu’il l’a trompée quinze ans plus tôt avec leur gouvernante, Mildred Baena.
De cette union est né un fils, Joseph, dont il a caché l’existence à sa famille et dont il a subvenu en cachette à ses besoins.
Quelques semaines plus tard, l’affaire est rendue publique. Maria Shriver le quitte et demande le divorce – divorce qui ne sera finalisé qu’en 2021 pour des questions d’ordre légal.
Entre nous, si à l’époque l’épisode a tant couru la gazette, c’est principalement pour le physique de Baena, plus proche de celui d’un batteur de groupe de hardos que d’une sauveteuse à Malibu.
O comme Olympia
La toute première fois où Arnold participe à la plus prestigieuse compétition de bodybuilding au monde, en 1969, le prix attribué au vainqueur n’est que de 1 000 petits dollars.
Onze plus tard, en 1980, lorsqu’il effectue son retour après avoir été sacré six fois d’affilée Mister Olympia de 1970 à 1975, ce même prix s’élève désormais à 25 000 dollars.
Est-il vraiment besoin d’en écrire plus sur son influence sur la discipline ?
P comme Pumping Iron
Plus encore que le documentaire le docudrama qui a donné ses lettres de noblesse au bodybuilding, une sous-culture alors perçue comme un concours de bêtes de foire, Pumping Iron de George Butler et Robert Fiore se regarde comme l’acte de naissance d’une superstar.
Suivi lors de sa préparation pour le Mister Olympia de 1975, Arnold y est montré en train d’écraser la concurrence avec la même assurance qu’il dégage dans ses films.
Dominateur, jamais timide quand il s’agit de déstabiliser son prochain, il y apparaît aussi et surtout immensément charismatique.
Voir cette scène en coulisses, où, le soir de sa victoire, vêtu d’un t-shirt « Arnold is numero uno », allongé sur un canapé, un oinj' dans une main, un verre de vin dans l’autre, il entonne un cruel « Joyeux anniversaire » à destination de son dauphin,
Culte.
Q comme « QWIJOULAOHAAA !!! »
Dans Commando, le cri inoubliable que pousse le bégé Sully après qu'Arnie lui a fait une ultime blague – « J't'avais dit que je te tuerais en dernier, mais j'tai menti ;) ».
Débat sur son orthographe mis à part, il résonne depuis 1985 dans le cœur de tout nanardeur qui se respecte.
R comme Rêve américain
« Quand je suis arrivé dans ce pays, je n'avais pas d’argent. Je n’avais rien. Une demi-douzaine de personnes de la salle de sport sont venues me voir dans mon tout petit appartement pour m’apporter des draps, des couverts, des assiettes et une télé en noir et blanc. J’avais du mal à croire à tant de générosité. L’un d’elles m’a alors expliqué que c’était Thanksgiving et m'a invité à dîner chez ses parents pour partager une dinde. Ce jour-là, j’ai pris conscience que l’Amérique avait un cœur énorme. »
« Jusqu’à mon dernier souffle, je me souviendrais du jour où j’ai levé ma main pour prêter allégeance aux États-Unis d’Amérique. Je suis fier d’être citoyen de ce grand pays. »
Arnold Schwarzenegger, le 4 juillet 2020, jour de la fête nationale américaine.
S comme Strong
Arnold Shwouarzzenager ? Schoarzeneguere ? Chwarzenneger ?
Avec un patronyme aussi compliqué à lire qu’à écrire, Arnold Schwarzenegger s’est très rapidement fait expliquer que s’il voulait avoir la moindre chance de se faire engager dans un film, il lui fallait simplifier tout ça.
C’est ainsi que pour son tout premier long métrage, Hercules à New-York en 1970, il est crédité en tant qu’Arnold Strong. Comble de l’infamie, son accent autrichien est cette époque tellement prononcé que sa voix est doublée en postproduction.
Pas franchement ravi, convaincu au fond de lui que s’il doit réussir c’est pour qui il est, il s’astreint trois ans durant à des centaines d’heures de cours de diction, avant de reprendre son nom à l’état civil.
T comme Terminator 2
Le second opus de la saga initiée par James Cameron est-il haut la main le meilleur film de tous les temps ?
Parmi les pelletées d'arguments qui appuient cette thèse (on vous laisse cliquer ici), il en est un qui tranche avec tous les autres : T2 n’est pas juste un blockbuster, c’est un méta blockbuster.
Le rôle du père, le destin qui échoue à chacun, le libre arbitre, la part d’humanité en nous... mine de rien, entre deux scènes d’action virtuoses, ça philosophe à tous les étages.
Et puis, quand vient le moment pour le T-800 de débarrasser le plancher, c’est un peu tout cela qui remonte à la surface et rend cette fin si émouvante.
U comme U.R.S.S.
Tandis que dans les dernières mètre de la Guerre froide, Hollywood jette toutes ses forces pour venir à bout de l'engeance communiste (Rambo 2, Rocky IV, Chuck Norris et tous les films de la Cannon), en 1988, un an avant la chute mur de Berlin, Arnold interprète dans Double Détente de Walter Hill, Ivan Danko, un capitaine de police moscovite.
Le film n'est pas impérissable, mais il témoigne à la manière d'un document historique de l'apaisement en cours entre les deux blocs.
Bon après, de là à confondre Arnold avec un sympathisant de la cause marxiste-léniniste, il y a un fossé : Ronald Reagan reste pour lui le plus grand président des États-Unis (justement pour avoir précipité la chute de l'U.R.S.S.), Mikhail Gorbachev un héros, et, sitôt la Russie ouverte au libre-échange, il s'en est allé ouvrir un restaurant Planet Hollywood sur la Place Rouge.
V comme Vision
Son conseil numéro 1 pour réussir sa vie ? « Trouvez votre vision et suivez-la. »
« Sans vision, vous errerez sans but. Sans vision, vous ne serez jamais heureux. Asseyez-vous et prenez le temps d’imaginer quelle personne vous voulez être et pourquoi vous voulez être cette personne – ne vous contentez pas de vous demander ce que vous voulez faire dans la vie. »
« Tous les jours efforcez-vous de consacrer deux heures de votre temps libre à travailler sur vous-même. Lisez des livres, regardez des films, essayez-vous à différentes activités. Trouvez ce qui vous anime au plus profond de vous, que ce soit être un artiste ou avoir un job normal et une vie de famille. »
« Je vous garantis qu’à compter du moment où vous aurez trouvé votre vision, votre vie ne sera plus jamais ennuyeuse : vous serez le capitaine de votre propre navire. »
W comme Warhol (Andy)
La connexion que l’on ne soupçonnait pas.
En 1977, Arnold rencontre un peu par hasard l’icône du pop art. « Fasciné par sa force et son énergie », il lui propose de poser pour lui.
Warhol le présentera dans la foulée au petit monde du show business (Woody Allen, James Caan, Jackie Kennedy…).
X comme Xérophagie
Un mot qui désigne à la base une tradition de l'église primitive consistant à s'alimenter exclusivement de pain et de fruits secs pendant le carême. Transposé au bodybuilding, il renvoie à ce qu'on appelle la diète (perdre de la graisse, sans perdre de muscle).
Dans sa biographie de 1977, Schwarzenegger écrit noir sur blanc avoir utilisé des stéroïdes anabolisants pour sécher plus efficacement.
« Les stéroïdes m'ont aidé à maintenir ma masse musculaire quand j'étais en période de diète. Je n'en prenais pas pour augmenter ma masse musculaire, j'en prenais pour ne pas perdre du muscle quand je séchais. »
Trois décennies plus tard, lors d'un entretien donné à ABC, il a confié n'avoir sur ce point « aucun regret ».
« À l'époque, c'était légal. C'était quelque chose de nouveau sur le marché. Nous nous les faisions prescrire chez le docteur. »
Y comme « You sooon of a bitch »
Quand dans Predator le major Alan ‘Dutch’ Schaffer tombe sur son vieux pote Dylan (Carl Weathers alias Apollo Creed) au beau milieu d’une base militaire d’Amazonie, les deux hommes se saluent comme tout bon mâle alpha des années 80 : le premier traite le second « d’enfant de put*in » en guise de préliminaires, puis ils s'envoient une poignée de main qui vire au bras de fer.
Une scène qui rien qu’à la regarder fait bouger les plaques tectoniques et pousser la moustache.
Z comme Zeus
Après avoir fait ses premiers pas au cinéma sous les traits du héros de l’antiquité Hercules, quoi de plus logique pour Arnold Schwarzenegger que d’avoir endossé 52 ans plus tard les habits du dieu des dieux ?
Alors certes, il s’agissait d’une publicité diffusée lors de la mi-temps du Super Bowl (pour la voiture électrique de BMW), mais il y avait Salma Hayek dans le rôle d’Hera, et c’était tout de même mieux que Russell Crowe dans Thor: Love and Thunder.
Les mortels réclament le film !
Publié initialement sur Booska-p.com le 18 janvier 2023.
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Alexandre Bien-Aimé est devenu le plus jeune juge nommé par Ottawa à un tribunal québécois, de même que le premier homme noir nommé à la Cour supérieure du Québec.Membre du barreau du Québec depuis 2010, il est également membre du barreau de New York et du barreau de Trinité-et-Tobago. Il a été auxiliaire juridique auprès du juge Thomas A. Cromwell à la Cour suprême du Canada.Alexandre Bien-Aimé Bastien a ensuite exercé en droit criminel et pénal comme associé chez Shadley Bien-Aimé. Il a représenté des clients accusés de crimes économiques et financiers, en matière de fraude, de corruption de fonctionnaires publics, de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Il a aussi représenté des clients accusés de trafic de stupéfiants, de complot, d’agression sexuelle, et d’autres crimes contre la personne.L’Association des avocats de la défense de Montréal lui a décerné le prix Gabriel Lapointe en 2017, pour souligner le potentiel exceptionnel qu’il a démontré au cours de sa carrière.Le nouveau juge a enseigné en droit criminel à la faculté de droit de l’Université McGill. Il est coauteur de l’ouvrage Criminal Procedure: Cases and Materials. Alexandre Bien-Aimé Bastien a agi comme formateur pour l’Institut national de la magistrature et pour l’Association des avocats de la défense de Montréal (AADM).Il a été membre du conseil d’administration du Centre d’accès à l’information juridique (CAIJ) et de la section québécoise de l’Association des avocats noirs du Canada. Il a aussi siégé au conseil d’administration de Pour 3 Points, un organisme voué à la formation d’entraîneurs sportifs afin qu’ils puissent jouer un rôle transformateur dans la vie des jeunes.Alexandre Bien-Aimé Bastien détient un baccalauréat en droit civil et en common law de la faculté de droit de l’Université McGill. Il possède aussi un certificat en éducation juridique de la faculté de droit Hugh Wooding, ainsi qu’une maîtrise en droit de l’Université Harvard. Durant ses études, il a reçu le prix John E. Crankshaw soulignant l’excellence de ses performances académiques en droit criminel.Le juge Bien-Aimé Bastien, qui parle couramment l’anglais, le français et le créole Haïtien (at Québec) https://www.instagram.com/p/CoaZthoO1G3/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Projet d’une fiction biographique et biographie fictionnelle
Première partie
Mosaïques
Récits mêlant souvenirs personnels depuis l’enfance avec la mémoire collective. Témoignage d’un jeune homme, né fin des années 1960 à Bonsaiville, village-capitale peuplé de nazis convertis en patriotes constitutionnels, immergé dans la culture française sous influence d’un père allemand, rouage de l’état, haut fonctionnaire politique à la chancellerie. Adolescent ayant grandi sur les terres battues de la montagne de Vénus pour finir sa scolarité à Paris dans les cinémas et musées. Seul avec Bowie, Baudelaire et Manet, et la pornographie. Le grand départ, Gare de l’Est-Bahnhof Tegel. Bidasse au QG. Berlin, le mur, éclipse urbaine, sans limite. La véritable découverte du fatum germanicum. Le droit et l’histoire, enfin. Fribourg-en-Brisgau-Berlin-Munich-Paris. Le Barreau. Exploration brésilienne, la séparation de G. et l’étrange beauté de la Rua Augusta. Higienópolis, mon amour. Narration traitent de la situation politique des deux pays, de l’immersion tacite de la mondialisation dans la vie, description des fragments sociétals;. récits de la vie universitaire allemande et française, entre creux et épiphanie intellectuelle sous l’emprise du sexe. J‘ai vu mourir la gauche. Témoignage sur la reproduction soudaine d’hommes qui se prenait pour Napoléon.
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Le Concours d’art oratoire, édition 2019, et son prestigieux personnel, sont en effet contraints cette année de déménager. Exil de proximité; on ne quitte pas vraiment la ville haute, on s’installe à ses pieds, dans le parc des Bastions.
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