#jeanne de flandre
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roehenstart · 2 years ago
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Joanna of Constantinople and her husband Thomas of Savoy by Edmond de Busscher.
The eldest daughter of Emperor Baldwin of Constantinople and Mary of Champagne, her parents died in the Crusades in 1205. She was raised in Paris under the guardianship of King Philip Augustus, who married her to Ferrand of Portugal in 1212. The latter soon turned against his French suzerain, provoking a war that ended in the defeat of Bouvines and the imprisonment of the young count. Jeanne then governs Flanders and Hainaut alone. She had to face the rivalry of her sister Marguerite, then the sedition of her counties led by an impostor who claimed to be her father. At the end of this civil war, her husband Ferrand is released, but dies shortly afterwards. She married Thomas of Savoy in her second marriage.
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wonder-worker · 6 months ago
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would you recommend erika graham-goering's book on joan of penthievre to try and understand her life? i am debating buying it but am unsure...
Hi! Yes, I would definitely recommend Princely Power in Late Medieval France: Jeanne de Penthièvre and the War for Brittany. It’s not a biography in the traditional sense at all (though it does provide a sketch of Jehanne’s life, both in general and in terms of the war, in the first chapter), but more so an exploration of Jehanne’s role as a female prince and claimant of the Duchy, which ties into a broader discussion about the power and authority women were capable of wielding in the late medieval world.
I’ve posted 5-6 long excepts from the book in my “Jeanne de Penthievre” tag, which you can go through if you want a clearer idea about what it’s like before buying it!
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detournementsmineurs · 4 months ago
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Musée de l'Hospice Comtesse, ancien hôpital fondé par Jeanne de Hainaut ou de Constantinople, Comtesse de Flandre (1237), Lille, octobre 2024.
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ltalaynareor · 9 months ago
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Petites Histoires du Monde
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Listes des personnes et des OC pour l'instant :
- Baudouin IV de Jérusalem (5 histoires). (Plus à venir. )
Il est souvent associé à Alix de Tripoli, personnage fictif qui est la fille unique de Raymond III de Tripoli et qui a grandi à Jérusalem. Alix est douce, gentille, mais aussi intrépide et courageuse. Baudouin et Alix s'aiment infiniment, mais ils savent tous les deux que leur amour est impossible.
Mini-série : Guérison. Baudouin est guéri de la lèpre et décide quoi faire de sa vie. (À venir)
- Édouard Ier d'Angleterre (3 histoires) (Plus à venir. )
Il est souvent associé à sa femme Éléonore de Castille. Leur amour est inspirant et unique. Un OC peut apparaître également sous la forme d'Aliénor de Mercoeur, qui est la dame de compagnie et meilleure amie de la reine d'Angleterre.
Mini-série : Seconde Guerre des Barons avec le point de vue d'Henry III, Éléonore de Provence, Éléonore de Castille, Richard de Cornouailles et lord Édouard sur la bataille de Lewes de 1264. (Publié)
- Bohémond de Tarente (3 histoires) (Plus à venir. )
Bohémond est souvent associé à Alix de Sicile, une OC fictive qui est son épouse. Ils mettent du temps à se cerner l'un l'autre, mais après avoir découvert que sa femme n'est pas qu'une jolie chose à son bras, il est son plus fervent admirateur.
Mini-série : Chefs de la première croisade avec Godefroy de Bouillon, Baudouin de Boulogne, Hugues de Vermandois, Raymond de Saint-Gilles, Etienne de Blois, Robert de Flandres, Robert de Normandie, Adhémar de Monteil, Tancrède de Hauteville et bien sûr Bohémond. (En cours)
Personnages sans lien avec Bohémond de Tarente, Édouard Ier et Baudouin IV ou une mini-série.
- Louis IX de France, Saint-Louis (1 histoire)
- Édouard II d'Angleterre (À venir)
- Alphonse de Poitiers et sa femme Jeanne de Toulouse (À venir)
- Sybille de Jerusalem et Guy de Lusignan (À venir)
- Agnès de Courtenay (À venir)
- Amaury II de Jérusalem ( À venir)
- Aliénor d'Aquitaine ( À venir)
- Henry II d'Angleterre ( À venir)
- Richard cœur de Lion (À venir)
- Jean Sans Terre ( À venir)
Et bien d'autres....
Si vous voulez en voir plus n'hésitez pas à proposer des personnes ou des événements.
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unarbreenflandres · 11 months ago
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Des tombes de cinq générations d’ancêtres dans la famille DEQUIDT
Mon habitude de visiter les cimetières
Je n’ai jamais eu de réticence à visiter les cimetières parce que, lorsque j’étais enfant, chaque été mes grands-parents maternels nous emmenaient rendre visite aux morts. Le cimetière était un peu comme une petite ville dont nous parcourions les rues et je me souviens que sur la future tombe de mes grands-parents, il y avait deux niches remplies de petits cailloux blancs et nous disions que c’étaient des bonbons pour eux quand ils occuperaient les lieux car mon grand-père, Paul DEHAENE,  était très friand de sucre et de chocolat.
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photo M.N. Salvetti
Cela se fait beaucoup, dans ma famille et certainement en Flandres et même ailleurs, d’acheter son caveau bien en avance et d’y faire ériger un monument funéraire. C’est bien quand on est implanté dans une région depuis toujours et qu’on sait qu’il y aura de la famille pour entretenir et visiter la tombe. Mais de plus en plus, maintenant et surtout dans les grandes villes on recourt à la crémation.
Dans mon enfance, je n’ai été confrontée à la mort qu’une seule fois par la perte de mon grand-père paternel, Cyr DEQUIDT, lorsque j’avais neuf ans. Je me souviens de quelqu’un d’un peu distant, sans doute à cause de l’âge. Mes grands-parents paternels avaient soixante-neuf et soixante-deux ans lorsque je suis née et ils n’ont pas voulu être parrain ou marraine parce qu’ils s’estimaient trop vieux.
 Je ne les voyais pas très souvent. Nous étions invités chaque année chez mes grands-parents paternels le lendemain de Noël, à l’occasion de la saint Etienne. Ce n’était pas à proprement parler un jour férié mais il était de coutume, dans les Flandres, de ne pas travailler le 26 décembre dans le monde agricole. Nous devions y retourner quelques jours plus tard pour présenter nos vœux de nouvel an mais c’était de façon tout à fait informelle.
Je me souviens, aussi, que mes grands-parents maternels nous emmenaient, ma sœur et moi, rendre visite à nos grands-parents paternels, à l’occasion de notre séjour d’été dans les Flandres. Nous restions assises sur notre chaise et nous écoutions ce que racontaient les « grandes personnes ». J’aimais bien quand on faisait le tour de leur grand jardin.
Nous allions plus souvent voir mes grands-parents paternels lorsque mon grand-père est tombé malade. Je me souviens lui avoir rendu visite alors qu’il était alité et très maigre. Je ne sais pas si c’est le même jour mais j’ai vu mon père pleurer en rentrant à la maison et dire à ma mère « Ҫa ne va plus aller ».
Je me vois encore à l'enterrement de mon grand-père dans mon manteau bleu-marine. Il y avait un peu de neige et le sol était si glissant que je suis tombée devant l'église. Après l'enterrement, nous avons pris un repas dans une auberge à proximité. Il y avait beaucoup de monde. Il nous a été servi du pot au feu et du fromage. Ce qui m'a fortement marquée c'est qu'il n'y avait pas de dessert, en signe de deuil. C'est le seul repas d'enterrement auquel j'ai assisté. Maintenant, on sert seulement des boissons et des brioches.
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les communes où se trouvent les tombes de mes ancêtres Dequidt sont marquées d'un point rouge (capture Google Maps avec l'aide de Gemini)
L’opération « Sauvons nos tombes » de Généanet
Récemment, Généanet, dans le cadre de son opération « Sauvons nos tombes » a mis en ligne des relevés photographiques du cimetière de Cassel et cela m’a permis de revoir la tombe de mes arrière-arrière-arrière-grands-parents, Jean François DEQUIDT et Marie Jeanne TRASSAERT. Malheureusement, les dates inscrites sur la tombe ne sont pas correctes. Jean François DEQUIDT est né le 15 janvier 1765 à Cassel et non en 1785 et il est décédé, à Cassel, le 10 avril 1849 et non en 1840, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. La pierre tombale était sans doute usée et les chiffres ont été gravés de nouveau  mais sans vérifier les dates exactes. Pour son épouse, Marie Jeanne TRASSAERT, les dates sont exactes mais il manque un E à son nom. Elle est née le 25 février 1770 à Steenvoorde et elle est décédée le 26 juillet 1857 à Cassel, à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Ils ont eu douze enfants.
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photos laboyeur sur Geneanet
Au cimetière de Cassel, se trouve également la tombe de mes arrière-arrière-grands-parents, Alexis DEQUIDT et Reine AMMEUX. Alexis DEQUIDT est né le 25 juillet 1802 à Cassel et il est décédé le 15 février 1885 à Cassel, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Reine AMMEUX est née le 17 août 1814 à Hardifort et elle est décédée le 14 févier 1886 à Cassel, elle avait soixante et onze ans. Ils ont eu onze enfants.
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photos sebadera sur Geneanet
Il faut aller au cimetière de Steenvoorde pour trouver la tombe de mon arrière-grand-père Emile DEQUIDT. Cette tombe était très imposante dans sa version d’origine mais la stèle menaçait de tomber. Une nouvelle tombe a pris la place de l’ancienne en 2016, soit cent ans après la mort de mon arrière-grand-père. Emile DEQUIDT est né le 19 août 1851 à Cassel et il est décédé le 23 juin 1916 à Steenvoorde. Il avait soixante-quatre ans.
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photo bmarcant sur Geneanet
Il avait perdu sa première épouse Adeline VITTU (qui était mon arrière-grand-mère) le 10 février 1891 à Winnezeele. Elle n’avait que trente-quatre ans et avait mis au monde huit enfants. Elle était née le 16 avril 1856 à Winnezeele.
Vingt mois après le décès d’Adeline, Emile se remariait avec Eléonore DESCHODT. Il a encore eu six enfants de sa deuxième épouse.
J’ignore pourquoi, à l’occasion de son remariage, Emile a quitté la ferme de Winnezeele qui avait été reprise aux parents d’Adeline et s’est installé sur une autre ferme à Steenvoorde. Les enfants du premier mariage d’Emile dont mon grand-père Cyr DEQUIDT, ont été placés dans la famille pendant son veuvage.
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photo Martine Ryckebusch
Mes grands-parents, Cyr DEQUIDT et Irma DENAES ont leur tombe à Bavinchove puisque c’est là qu’ils se sont retirés après avoir laissé leur ferme de Wormhout à leur fils Cyr. Mon grand-père Cyr DEQUIDT est né le 8 décembre 1883 à Winnezeele et il est décédé le 4 décembre 1962 à Bavinchove. Il était à la veille de ses soixante-dix neuf ans. Ma grand-mère, Irma DENAES est née le 27 avril 1890 à Cassel et elle est décédée le 11 mars 1978 à l’hôpital d’Hazebrouck, à l’âge de quatre-vingt-sept ans.
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photo M.N. Salvetti
Bien que demeurant à Coulogne, mes parents avaient choisi, dans les années soixante-dix, d’être enterrés à Ledringhem, suite à une demande de Marie-Louise, la sœur de mon père, de partager à quatre un emplacement double. C’est ainsi qu’ils ont longtemps eu leur nom gravé sur leur tombe, sans date.
Mon père, Michel DEQUIDT est né le 5 mai 1914 à Wormhout et il est décédé le 30 août 2005 à Coulogne. Il avait quatre-vingt-onze ans. Ma mère, Marie-Paule DEHAENE est née le 2 février 1922 à Zermezeele et elle est décédée  le 25 novembre 2014 à Embrun. Elle avait quatre-vingt-douze ans.
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photo M.N. Salvetti
Il est plutôt exceptionnel de retrouver les tombes de cinq générations d’ancêtres, à moins de faire partie de la noblesse. Du côté DENAES, je ne connais que la tombe de mes arrière-grands-parents à Cassel. Du côté DEHAENE, les tombes de mes grands-parents et de mes arrière-grands-parents se trouvent au cimetière de Wormhout et du côté VANBREMEERSCH, la tombe de mes arrière-grands-parents est visible dans le cimetière d’Arnèke.
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photo bboidin sur Geneanet
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nomaxart · 2 years ago
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Jeanne de Flandre , character made for Airlea on FA
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ardenrosegarden · 3 years ago
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Was tagged by the lovely @lesbianedmund top post my top 9 books of the year (so far), sorted in very rough order of preference:
Arthur de Bretagne (1187-1203): L'espoir breton assassiné by Eric Desbordes
I got this one after reading Desbordes’ biography on Constance of Brittany, and while many parts overlap pretty heavily, it is nice to have a large book fully centered on Breton politics and culture during the last decades of the 12th century. Breton historiography has kind of skipped over the late 12th century and English/French historians understandably only turn their attention that way when it intersects with what kings are doing, so it is nice to have a much more substantial book on Arthur and Brittany than its usual afterthought status. Understandably, a lot of the book also focuses on Arthurian legend and belief in Wales and Brittany, and its last chapter looks at Arthur’s impact on literature.
Duchesses: Histoire d'un pouvoir au féminin en Bretagne by Laurence Moal
One of the comments Moal got from a Breton news station was about how many pictures there are in this book, and they were not kidding, there are a lot of HQ images to look at. The book focuses on the office of Duchess of Brittany: what we know of how they lived, how they exercised power, how that changed through time, and finally how posthumously they have passed into myth and symbolism in the common imagination (the last part focusing on the 5 probably most well-known duchesses: Ermengarde d’Anjou, Jeanne de Penthièvre, Jeanne de Flandre, Françoise d’Ambroise, and Anne).
Trilobite: Eyewitness to Evolution by Richard Fortey
Richard Fortey is one of the big names in trilobite paleontology, so he’s very knowledgeable and someone I consider reliable about the topic, I love the way Fortey writes. His book roughly follows the development of trilobite paleontology and how our perceptions of them have changed and become more clear through time. I’ve posted a snippet on my blog before; I’d post the entire thing if I could, but I can’t- and I won’t- because I think you should read it for yourself.
Henry the Young King (1155-1183) by Matthew Strickland
Henry the Young King, perhaps partly due to his premature death in 1183 is commonly written off as a frivolous and “less serious” candidate for the status of Henry II’s heir than his brothers. Strickland’s biography I think rounds out and fleshes out his character and sheds light on his surrounding context and why he chose to do the things he did.
Berengaria: In Search of Richard the Lionheart’s Queen by Ann Trindade
Berengaria of Navarre is a shadowy figure in both Navarrese and English sources, and paradoxically is much more visible in the record after Richard I’s death. Its in this period that she’s attracted criticism from English historians for fighting for her dower rights. Given the limited information we have on Berengaria, much of the book looks at those in her sphere (her father, siblings, Richard, Joan of Sicily etc.) to reconstruct her life as a young girl and married woman. There is much more information on her period of widowhood, and this is where Trindade challenges the view that Berengaria was overly selfish in her dealings with her in-laws after Richard I’s death.
The Last Days of the Dinosaurs: An Asteroid, Extinction, and the Beginning of Our World by Riley Black
Riley Black seeks to reconstruct the last days of the dinosaurs, from the moments before and after the asteroid seen through the eyes of chosen organisms. The book continues to look through the eyes of surviving organisms in the succeeding months and years after impact, using current science to write a narrative that allows us to “see” what life would have looked like then. This book is written with a more narrative storyline rather than like a textbook, so it’s very digestible and to me feels something similar to a paleontology documentary.
Henry II, New Interpretations edited by Christopher Harper-Hill and Nicholas Vincent
This book was written to coincide with the 850th anniversary of Henry II’s coronation and is less of a biography as it is a collection of essays on different aspects of Henry II, his rule, and important people he interacted with. As pointed out in Vincent’s introduction, our view of Henry II is constantly being reviewed and modified, and this book in another one in a long line of studies challenging how we see Henry II and the surrounding context he lived in.
Power and Pleasure: Court Life Under King John, 1199-1216 by Hugh Thomas
John’s rule is very well-studied due to the well-kept records of the time, which allows us to look at more aspects of his leadership in greater detail. This book looks at John’s court life in detail, with a focus on how court life was both an opportunity to exercise power as well as a means for pleasure. It also studies how John himself succeeded or failed at handling the soft power in court life.
Chivalry and Violence in Medieval Europe by Richard Kaeuper
In the high middle ages, violence between lords (and especially the effects on churches and monasteries) often clashed with the ideology with the Church, then undergoing the Peace Movement which sought, among other things, to decrease local violence. The book records the discourse between clergy, kings, and knights themselves on their construction of chivalry through the middle ages.
tagging @heartofstanding, @lady-plantagenet, and anyone who would like to <3
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human-interest · 5 years ago
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Blaise Cendrars et Sonia Delaunay,  La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France (1913)
Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France
Dédiée aux Musiciens
En ce temps-là j’étais en mon adolescence
J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance
J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance
J’étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares
Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours
Car mon adolescence était si ardente et si folle
Que mon cœur, tour à tour, brûlait comme le temple
D’Éphèse ou comme la Place Rouge de Moscou
Quand le soleil se couche.
Et mes yeux éclairaient des voies anciennes.
Et j’étais déjà si mauvais poète
Que je ne savais pas aller jusqu’au bout.
Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare
Croustillé d’or,
Avec les grandes amandes des cathédrales toutes blanches
Et l’or mielleux des cloches…
Un vieux moine me lisait la légende de Novgorod
J’avais soif
Et je déchiffrais des caractères cunéiformes
Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place
Et mes mains s’envolaient aussi, avec des bruissements d’albatros
Et ceci, c’était les dernières réminiscences du dernier jour
Du tout dernier voyage
Et de la mer.
Pourtant, j’étais fort mauvais poète.
Je ne savais pas aller jusqu’au bout.
J’avais faim
Et tous les jours et toutes les femmes dans les cafés et tous les verres
J’aurais voulu les boire et les casser
Et toutes les vitrines et toutes les rues
Et toutes les maisons et toutes les vies
Et toutes les roues des fiacres qui tournaient en tourbillon sur les mauvais pavés
J’aurais voulu les plonger dans une fournaise de glaives
Et j’aurais voulu broyer tous les os
Et arracher toutes les langues
Et liquéfier tous ces grands corps étranges et nus sous les vêtements qui m’affolent…
Je pressentais la venue du grand Christ rouge de la révolution russe…
Et le soleil était une mauvaise plaie
Qui s’ouvrait comme un brasier.
En ce temps-là j’étais en mon adolescence
J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de ma naissance
J’étais à Moscou, où je voulais me nourrir de flammes
Et je n’avais pas assez des tours et des gares que constellaient mes yeux
En Sibérie tonnait le canon, c’était la guerre
La faim le froid la peste le choléra
Et les eaux limoneuses de l’Amour charriaient des millions de charognes.
Dans toutes les gares je voyais partir tous les derniers trains
Personne ne pouvait plus partir car on ne délivrait plus de billets
Et les soldats qui s’en allaient auraient bien voulu rester…
Un vieux moine me chantait la légende de Novgorod.
Moi, le mauvais poète qui ne voulait aller nulle part, je pouvais aller partout
Et aussi les marchands avaient encore assez d’argent
Pour aller tenter faire fortune.
Leur train partait tous les vendredis matin.
On disait qu’il y avait beaucoup de morts.
L’un emportait cent caisses de réveils et de coucous de la Forêt-Noire
Un autre, des boîtes à chapeaux, des cylindres et un assortiment de tire-bouchons de Sheffield
Un autre, des cercueils de Malmoë remplis de boîtes de conserve et de sardines à l’huile
Puis il y avait beaucoup de femmes
Des femmes, des entre-jambes à louer qui pouvaient aussi servir
De cercueils
Elles étaient toutes patentées
On disait qu’il y avait beaucoup de morts là-bas
Elles voyageaient à prix réduits
Et avaient toutes un compte-courant à la banque.
Or, un vendredi matin, ce fut enfin mon tour
On était en décembre
Et je partis moi aussi pour accompagner le voyageur en bijouterie qui se rendait à Kharbine
Nous avions deux coupés dans l’express et 34 coffres de joaillerie de Pforzheim
De la camelote allemande “Made in Germany”
Il m’avait habillé de neuf, et en montant dans le train j’avais perdu un bouton
- Je m’en souviens, je m’en souviens, j’y ai souvent pensé depuis -
Je couchais sur les coffres et j’étais tout heureux de pouvoir jouer avec le browning nickelé qu’il m’avait aussi donné
J’étais très heureux insouciant
Je croyais jouer aux brigands
Nous avions volé le trésor de Golconde
Et nous allions, grâce au transsibérien, le cacher de l’autre côté du monde
Je devais le défendre contre les voleurs de l’Oural qui avaient attaqué les saltimbanques de Jules Verne
Contre les khoungouzes, les boxers de la Chine
Et les enragés petits mongols du Grand Lama
Alibaba et les quarante voleurs
Et les fidèles du terrible Vieux de la montagne
Et surtout, contre les plus modernes
Les rats d’hôtel
Et les spécialistes des express internationaux.
Et pourtant, et pourtant
J’étais triste comme un enfant.
Les rythmes du train
La “moelle chemin-de-fer” des psychiatres américains
Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés
Le ferlin d’or de mon avenir
Mon browning le piano et les jurons des joueurs de cartes dans le compartiment d’à côté
L’épatante présence de Jeanne
L’homme aux lunettes bleues qui se promenait nerveusement dans le couloir et qui me regardait en passant
Froissis de femmes
Et le sifflement de la vapeur
Et le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel
Les vitres sont givrées
Pas de nature!
Et derrière les plaines sibériennes, le ciel bas et les grandes ombres des Taciturnes qui montent et qui descendent
Je suis couché dans un plaid
Bariolé
Comme ma vie
Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle Écossais
Et l’Europe tout entière aperçue au coupe-vent d’un express à toute vapeur
N’est pas plus riche que ma vie
Ma pauvre vie
Ce châle
Effiloché sur des coffres remplis d’or
Avec lesquels je roule
Que je rêve
Que je fume
Et la seule flamme de l’univers
Est une pauvre pensée…
Du fond de mon cœur des larmes me viennent
Si je pense, Amour, à ma maîtresse;
Elle n’est qu’une enfant, que je trouvai ainsi
Pâle, immaculée, au fond d’un bordel.
Ce n’est qu’une enfant, blonde, rieuse et triste,
Elle ne sourit pas et ne pleure jamais;
Mais au fond de ses yeux, quand elle vous y laisse boire,
Tremble un doux lys d’argent, la fleur du poète.
Elle est douce et muette, sans aucun reproche,
Avec un long tressaillement à votre approche;
Mais quand moi je lui viens, de-ci, de-là, de fête,
Elle fait un pas, puis ferme les yeux – et fait un pas.
Car elle est mon amour, et les autres femmes
N’ont que des robes d’or sur de grands corps de flammes,
Ma pauvre amie est si esseulée,
Elle est toute nue, n’a pas de corps – elle est trop pauvre.
Elle n’est qu’une fleur candide, fluette,
La fleur du poète, un pauvre lys d’argent,
Tout froid, tout seul, et déjà si fané
Que les larmes me viennent si je pense à son cœur.
Et cette nuit est pareille à cent mille autres quand un train file dans la nuit
- Les comètes tombent -
Et que l’homme et la femme, mêmes jeunes, s’amusent à faire l’amour.
Le ciel est comme la tente déchirée d’un cirque pauvre dans un petit village de pêcheurs
En Flandres
Le soleil est un fumeux quinquet
Et tout au haut d’un trapèze une femme fait la lune.
La clarinette le piston une flûte aigre et un mauvais tambour
Et voici mon berceau
Mon berceau
Il était toujours près du piano quand ma mère comme Madame Bovary jouait les sonates de Beethoven
J’ai passé mon enfance dans les jardins suspendus de Babylone
Et l’école buissonnière, dans les gares devant les trains en partance
Maintenant, j’ai fait courir tous les trains derrière moi
Bâle-Tombouctou
J’ai aussi joué aux courses à Auteuil et à Longchamp
Paris-New York
Maintenant, j’ai fait courir tous les trains tout le long de ma vie
Madrid-Stockholm
Et j’ai perdu tous mes paris
Il n’y a plus que la Patagonie, la Patagonie, qui convienne à mon immense tristesse, la Patagonie, et un voyage dans les mers du Sud
Je suis en route
J’ai toujours été en route
Je suis en route avec la petite Jehanne de France.
Le train fait un saut périlleux et retombe sur toutes ses roues
Le train retombe sur ses roues
Le train retombe toujours sur toutes ses roues.
“Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Nous sommes loin, Jeanne, tu roules depuis sept jours
Tu es loin de Montmartre, de la Butte qui t’a nourrie, du Sacré-Cœur contre lequel tu t’es blottie
Paris a disparu et son énorme flambée
Il n’y a plus que les cendres continues
La pluie qui tombe
La tourbe qui se gonfle
La Sibérie qui tourne
Les lourdes nappes de neige qui remontent
Et le grelot de la folie qui grelotte comme un dernier désir dans l’air bleui
Le train palpite au cœur des horizons plombés
Et ton chagrin ricane…
“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Les inquiétudes
Oublie les inquiétudes
Toutes les gares lézardées obliques sur la route
Les fils télégraphiques auxquels elles pendent
Les poteaux grimaçants qui gesticulent et les étranglent
Le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordéon qu’une main sadique tourmente
Dans les déchirures du ciel, les locomotives en furie
S’enfuient
Et dans les trous,
Les roues vertigineuses les bouches les voix
Et les chiens du malheur qui aboient à nos trousses
Les démons sont déchaînés
Ferrailles
Tout est un faux accord
Le broun-roun-roun des roues
Chocs
Rebondissements
Nous sommes un orage sous le crâne d’un sourd…
“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Mais oui, tu m’énerves, tu le sais bien, nous sommes bien loin
La folie surchauffée beugle dans la locomotive
La peste le choléra se lèvent comme des braises ardentes sur notre route
Nous disparaissons dans la guerre en plein dans un tunnel
La faim, la putain, se cramponne aux nuages en débandade
Et fiente des batailles en tas puants de morts
Fais comme elle, fais ton métier…
“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Oui, nous le sommes, nous le sommes
Tous les boucs émissaires ont crevé dans ce désert
Entends les sonnailles de ce troupeau galeux
Tomsk Tchéliabinsk Kainsk Obi Taïchet Verkné Oudinsk Kourgane Samara Pensa-Touloune
La mort en Mandchourie
Est notre débarcadère est notre dernier repaire
Ce voyage est terrible
Hier matin
Ivan Oulitch avait les cheveux blancs
Et Kolia Nicolaï Ivanovitch se ronge les doigts depuis quinze jours…
Fais comme elles la Mort la Famine fais ton métier
Ça coûte cent sous, en transsibérien, ça coûte cent roubles
Enfièvre les banquettes et rougeoie sous la table
Le diable est au piano
Ses doigts noueux excitent toutes les femmes
La Nature
Les Gouges
Fais ton métier
Jusqu’à Kharbine…
“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Non mais… fiche-moi la paix… laisse-moi tranquille
Tu as les hanches angulaires
Ton ventre est aigre et tu as la chaude-pisse
C’est tout ce que Paris a mis dans ton giron
C’est aussi un peu d’âme… car tu es malheureuse
J’ai pitié j’ai pitié viens vers moi sur mon cœur
Les roues sont les moulins à vent du pays de Cocagne
Et les moulins à vent sont les béquilles qu’un mendiant fait tournoyer
Nous sommes les culs-de-jatte de l’espace
Nous roulons sur nos quatre plaies
On nous a rogné les ailes
Les ailes de nos sept péchés
Et tous les trains sont les bilboquets du diable
Basse-cour
Le monde moderne
La vitesse n’y peut mais
Le monde moderne
Les lointains sont par trop loin
Et au bout du voyage c’est terrible d’être un homme avec une femme…
“Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
J’ai pitié j’ai pitié viens vers moi je vais te conter une histoire
Viens dans mon lit
Viens sur mon cœur
Je vais te conter une histoire…
Oh viens! Viens!
Aux Fidji règne l’éternel printemps
La paresse
L’amour pâme les couples dans l’herbe haute et la chaude syphilis rôde sous les bananiers
Viens dans les îles perdues du Pacifique!
Elles ont nom du Phénix, des Marquises
Bornéo et Java
Et Célèbes a la forme d’un chat.
Nous ne pouvons pas aller au Japon
Viens au Mexique!
Sur ses hauts plateaux les tulipiers fleurissent
Les lianes tentaculaires sont la chevelure du soleil
On dirait la palette et les pinceaux d’un peintre
Des couleurs étourdissantes comme des gongs,
Rousseau y a été
Il y a ébloui sa vie
C’est le pays des oiseaux
L’oiseau du paradis, l’oiseau-lyre
Le toucan, l’oiseau moqueur
Et le colibri niche au cœur des lys noirs
Viens!
Nous nous aimerons dans les ruines majestueuses d’un temple aztèque
Tu seras mon idole
Une idole bariolée enfantine un peu laide et bizarrement étrange
Oh viens!
Si tu veux nous irons en aéroplane et nous survolerons le pays des mille lacs,
Les nuits y sont démesurément longues
L’ancêtre préhistorique aura peur de mon moteur
J’atterrirai
Et je construirai un hangar pour mon avion avec les os fossiles de mammouth
Le feu primitif réchauffera notre pauvre amour
Samowar
Et nous nous aimerons bien bourgeoisement près du pôle
Oh viens!
Jeanne Jeannette Ninette nini ninon nichon
Mimi mamour ma poupoule mon Pérou
Dodo dondon
Carotte ma crotte
Chouchou p’tit-cœur
Cocotte
Chérie p’tite chèvre
Mon p’tit-péché mignon
Concon
Coucou
Elle dort.
Elle dort
Et de toutes les heures du monde elle n’en a pas gobé une seule
Tous les visages entrevus dans les gares
Toutes les horloges
L’heure de Paris l’heure de Berlin l’heure de Saint-Pétersbourg et l’heure de toutes les gares
Et à Oufa, le visage ensanglanté du canonnier
Et le cadran bêtement lumineux de Grodno
Et l’avance perpétuelle du train
Tous les matins on met les montres à l’heure
Le train avance et le soleil retarde
Rien n’y fait, j’entends les cloches sonores
Le gros bourdon de Notre-Dame
La cloche aigrelette du Louvre qui sonna la Barthélemy
Les carillons rouillés de Bruges-la-Morte
Les sonneries électriques de la bibliothèque de New-York
Les campanes de Venise
Et les cloches de Moscou, l’horloge de la Porte-Rouge qui me comptait les heures quand j’étais dans un bureau
Et mes souvenirs
Le train tonne sur les plaques tournantes
Le train roule
Un gramophone grasseye une marche tzigane
Et le monde, comme l’horloge du quartier juif de Prague, tourne éperdument à rebours.
Effeuille la rose des vents
Voici que bruissent les orages déchaînés
Les trains roulent en tourbillon sur les réseaux enchevêtrés
Bilboquets diaboliques
Il y a des trains qui ne se rencontrent jamais
D’autres se perdent en route
Les chefs de gare jouent aux échecs
Tric-trac
Billard
Caramboles
Paraboles
La voie ferrée est une nouvelle géométrie
Syracuse
Archimède
Et les soldats qui l’égorgèrent
Et les galères
Et les vaisseaux
Et les engins prodigieux qu’il inventa
Et toutes les tueries
L’histoire antique
L’histoire moderne
Les tourbillons
Les naufrages
Même celui du Titanic que j’ai lu dans le journal
Autant d’images-associations que je ne peux pas développer dans mes vers
Car je suis encore fort mauvais poète
Car l’univers me déborde
Car j’ai négligé de m’assurer contre les accidents de chemin de fer
Car je ne sais pas aller jusqu’au bout
Et j’ai peur.
J’ai peur
Je ne sais pas aller jusqu’au bout
Comme mon ami Chagall je pourrais faire une série de tableaux déments
Mais je n’ai pas pris de notes en voyage
“Pardonnez-moi mon ignorance
“Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers”
Comme dit Guillaume Apollinaire
Tout ce qui concerne la guerre on peut le lire dans les Mémoires de Kouropatkine
Ou dans les journaux japonais qui sont aussi cruellement illustrés
À quoi bon me documenter
Je m’abandonne
Aux sursauts de ma mémoire…
À partir d’Irkoutsk le voyage devint beaucoup trop lent
Beaucoup trop long
Nous étions dans le premier train qui contournait le lac Baïkal
On avait orné la locomotive de drapeaux et de lampions
Et nous avions quitté la gare aux accents tristes de l’hymne au Tzar.
Si j’étais peintre je déverserais beaucoup de rouge, beaucoup de jaune sur la fin de ce voyage
Car je crois bien que nous étions tous un peu fous
Et qu’un délire immense ensanglantait les faces énervées de mes compagnons de voyage.
Comme nous approchions de la Mongolie
Qui ronflait comme un incendie
Le train avait ralenti son allure
Et je percevais dans le grincement perpétuel des roues
Les accents fous et les sanglots
D’une éternelle liturgie
J’ai vu
J’ai vu les trains silencieux les trains noirs qui revenaient de l’Extrême-Orient et qui passaient en fantômes
Et mon œil, comme le fanal d’arrière, court encore derrière ces trains
A Talga 100.000 blessés agonisaient faute de soins
J’ai visité les hôpitaux de Krasnoïarsk
Et à Khilok nous avons croisé un long convoi de soldats fous
J’ai vu, dans les lazarets, des plaies béantes, des blessures qui saignaient à pleines orgues
Et les membres amputés dansaient autour ou s’envolaient dans l’air rauque
L’incendie était sur toutes les faces, dans tous les cœurs
Des doigts idiots tambourinaient sur toutes les vitres
Et sous la pression de la peur, les regards crevaient comme des abcès
Dans toutes les gares on brûlait tous les wagons
Et j’ai vu
J’ai vu des trains de 60 locomotives qui s’enfuyaient à toute vapeur pourchassées par les horizons en rut et des bandes de corbeaux qui s’envolaient désespérément après
Disparaître
Dans la direction de Port-Arthur.
À Tchita nous eûmes quelques jours de répit
Arrêt de cinq jours vu l’encombrement de la voie
Nous le passâmes chez Monsieur Iankéléwitch qui voulait me donner sa fille unique en mariage
Puis le train repartit.
Maintenant c’était moi qui avais pris place au piano et j’avais mal aux dents
Je revois quand je veux cet intérieur si calme, le magasin du père et les yeux de la fille qui venait le soir dans mon lit
Moussorgsky
Et les lieder de Hugo Wolf
Et les sables du Gobi
Et à Khaïlar une caravane de chameaux blancs
Je crois bien que j’étais ivre durant plus de 500 kilomètres
Mais j’étais au piano et c’est tout ce que je vis
Quand on voyage on devrait fermer les yeux
Dormir
J’aurais tant voulu dormir
Je reconnais tous les pays les yeux fermés à leur odeur
Et je reconnais tous les trains au bruit qu’ils font
Les trains d’Europe sont à quatre temps tandis que ceux d’Asie sont à cinq ou sept temps
D’autres vont en sourdine, sont des berceuses
Et il y en a qui dans le bruit monotone des roues me rappelle la prose lourde de Maeterlinck
J’ai déchiffré tous les textes confus des roues et j’ai rassemblé les éléments épars d’une violente beauté
Que je possède
Et qui me force.
Tsitsika et Kharbine
Je ne vais pas plus loin
C’est la dernière station
Je débarquai à Kharbine comme on venait de mettre le feu aux bureaux de la Croix-Rouge.
Ô Paris
Grand foyer chaleureux avec les tisons entrecroisés de tes rues
Et tes vieilles maisons qui se penchent au-dessus et se réchauffent
Comme des aïeules
Et voici des affiches, du rouge du vert multicolore comme mon passé bref du jaune
Jaune la fière couleur des romans de la France à l’étranger.
J’aime me frotter dans les grandes villes aux autobus en marche
Ceux de la ligne Saint-Germain-Montmartre m’emportent à l’assaut de la Butte
Les moteurs beuglent comme les taureaux d’or
Les vaches du crépuscule broutent le Sacré-Cœur
Ô Paris
Gare centrale débarcadère des volontés carrefour des inquiétudes
Seuls les marchands de couleur ont encore un peu de lumière sur leur porte
La Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens m’a envoyé son prospectus
C’est la plus belle église du monde
J’ai des amis qui m’entourent comme des garde-fous
Ils ont peur quand je pars que je ne revienne plus
Toutes les femmes que j’ai rencontrées se dressent aux horizons
Avec les gestes piteux et les regards tristes des sémaphores sous la pluie
Bella, Agnès, Catherine et la mère de mon fils en Italie
Et celle, la mère de mon amour en Amérique
Il y a des cris de sirène qui me déchirent l’âme
Là-bas en Mandchourie un ventre tressaille encore comme dans un accouchement
Je voudrais
Je voudrais n’avoir jamais fait mes voyages
Ce soir un grand amour me tourmente
Et malgré moi je pense à la petite Jehanne de France.
C’est par un soir de tristesse que j’ai écrit ce poème en son honneur
Jeanne
La petite prostituée
Je suis triste je suis triste
J’irai au Lapin Agile me ressouvenir de ma jeunesse perdue
Et boire des petits verres
Puis je rentrerai seul
Paris
Ville de la Tour unique du grand Gibet et de la Roue.
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lillemaville · 3 years ago
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Au cœur du Vieux-Lille, le musée prend place dans l’hôpital fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre et dont l’activité ne cessa qu’en 1939. Ils se composent d’une salle des malades voûtée d’un berceau lambrissé, d’une chapelle décorée des armoiries des principaux bienfaiteurs de l’hôpital, et des bâtiments de la communauté des sœurs augustines organisés autour de deux cours et d’un jardin médicinal. Depuis 1962, ils servent d’écrin à la présentation de tableaux, tapisseries, bois sculptés, meubles et faïences de la région, pour évoquer l’intérieur d’une maison religieuse flamande du XVIIème siècle. Le musée est ouvert le lundi de 14h à 18h, du mercredi au dimanche de 10h à 18h. Fermé le mardi et certains jours fériés (01/01, 01/05, 14/07, 01/11 et 25/12) www.lillemaville.fr _______________________________________ 🏙Lieu :32 Rue de la Monnaie, Lille - France 📸: @arnaudvanmullem Suivez @lillemaville.fr des photos qui reflètent la beauté de la métrople #lille Hashtag ta photo de Lille avec : #lillemavillefr ___________________________________ #lillemaville #lille #nord #tourisme #hautsdefrance #nordpasdecalais #travel #lillefrance #lillephotography #lillephoto #grandlille #vieuxlille #france #lilleinsolitefr #museelille #lilleflandres #lilloisestyle #chtitephoto #chtiteselection #Lillemaville☑️ #europestyle_ #frenchvisuals #alcidelille #vieuxlilleinstagram #lille🇨🇵 #belgique #lillegirl #lechti #hellolille (à Musée de l'Hospice Comtesse de Lille) https://www.instagram.com/p/Ca65cFoMrFh/?utm_medium=tumblr
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jarsene · 7 years ago
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Bruno Dumont
We can’t speak about films and Northern France without saying few words about Bruno Dumont. He has a special connection with the North of France.
He has shot almost all his films in north of France, eight films in total (La vie de Jésus, Humanités, Flandres, Hadewijch, Hors Satan, Slack Bayand Jeannette: The childhood of Jeanne d’Arc) and one mini-series (P’tit Quinquin).
Bruno Dumont comes from Bailleul, a little town near to Lille, the main city of Northern France.
He has a fascination for this area. Landscapes and people which can be found in the North of France are Bruno Dumont’s material to practice his art of transfiguring reality. He sais that “the North is a wonderful theater to represent the whole of humanity”. For him north of France is one of the few places that has retained its character in the face of globalization which unifies everything.
Often in Bruno Dumont’s movies, actors aren’t professional. They are some amateurs, spotted on the site.
With Bruno Dumont’s cinema we see Northern landscapes differently.  We discover again this area. Unlike Dany Boon, Bruno Dumont doesn’t shoot these landscapes like postcard landscape in order to promote his area.
I hope you will enjoy discovering the North of France with the burlesque extravagance of Bruno Dumont.
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roehenstart · 2 years ago
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Jean IV of Brittany, also known as Jean III de Montfort, Jean le Conqueror or Jean le Vaillant was born on 12 April 1339 and died on 1 November 1399 in Nantes. He was the first child of Jean de Montfort and Jeanne de Flandre. On the death of his father in 1345, in the middle of the war of succession, he became Count of Richmond and Montfort and Duke of Brittany in competition with Charles de Blois until 1364. Following the final victory of the Anglo-Breton party over the Blois party in 1364 at the Battle of Auray, he was recognised by the Treaty of Guérande signed on 12 April 1365 as the sole Duke of Brittany.  
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les-sept-couleurs · 7 years ago
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Le P. Jules POUCHARD est né le 14 février 1879 à Bais (Ille et Vilaine). Il deviendra « l’aumônier du 1erRégiment de Fusiliers Marins »
Jules POUCHARD, prêtre du diocèse de Rennes, après ses études au grand séminaire, enseigna à Bordeaux et fut précepteur à Paris (précepteur des enfants du Prince et de la Princesse de Bourbon-Parme).
En août 1914 est créée la Brigade des Fusiliers marins : 2 régiments et une section de mitrailleuse soit 6000 hommes environ.
Le P. Jules POUCHARD devient aumônier volontaire du 1er régiment de Fusiliers Marins.
En décembre 1915 la Brigade est dissoute.   En décembre 1915 il est alors nommé aumônier des Canonniers Marins puis du bataillon des Fusiliers marins.
Durant ces années de guerre il prend part à la bataille des Flandres (Gand, Dixmude, Steentracte, Nieuport) ; il sera à Verdun de février à juin 1916, puis dans la Somme ; en 1917 il est au Chemin des Dames ; en 1918 il se retrouve en Argonne, à Montdidier, au Chemin des Dames. A partir de 1919 il est l’aumônier de la Mission navale de Syrie.
Les citations et décorations :
Ordre de l’Armée, 1er février 1915 : « Resté seul aumônier de la brigade, a toujours montré le plus grand courage et le plus grand dévouement à secourir les blessés jusque sous le feu de l’ennemi »
Chevalier de la Légion d’Honneur le 17 décembre 1915 : « aumônier du 1errégiment de fusiliers-marins pendant toute la campagne ; a fait preuve dans l’accomplissement de son ministère, d’un dévouement, d’une activité, d’un mépris du danger qui ont été, pour les hommes, un précieux réconfort. Cité à l’ordre de l’armée pour sa conduite pendant la journée du 17 décembre 1914 »
Ordre des canonniers-marins, 4 octobre 1917 : « N’a cessé de faire preuve du plus bel esprit de devoir dans l’exercice de ses fonctions, séjournant toujours au milieu des unités les plus exposées, notamment à Verdun de février à juin 1916, sur la Somme de juillet à décembre 1916, en Champagne d’avril à juin 1917, en Belgique de juillet à octobre 1917 »
Chevalier de l’ordre de la Couronne de Belgique, 1919
Croix de guerre belge, 1919
Officier de la Légion d’Honneur, 30 avril 1920
Plus tard il est aumônier sur la « Jeanne d’Arc » où il achève en 1924 sa carrière d’aumônier de la Marine.
En 1926 il créé, à Rouen, l’Amicale des Fusiliers Marins.
En 1930 il devient aumônier de l’hôpital militaire Bégin à St Mandé (94).
Durant la seconde guerre mondiale il est en Bretagne ; et entre en Résistance. Revenu pour quelques semaines à Paris en janvier 1944 il est arrêté par la Gestapo à la fin du mois ; il est libéré quelques jours plus tard mais décède le 7 février 1944 à St Mandé.
Source: Site du Diocèse aux Armées
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detournementsmineurs · 4 months ago
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"Cuisine" du Musée de l'Hospice Comtesse, ancien hôpital fondé par Jeanne de Hainaut ou de Constantinople, Comtesse de Flandre (1237), Lille, octobre 2024.
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ssiap22013 · 5 years ago
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Ce Que J’Aimes Dans Mon Métier C’est Que L’On Peux Faire De Merveilleuses Rencontres. (à Hôpital Jeanne De Flandre Lille) https://www.instagram.com/p/B6_o1utKt0p/?igshid=1pc4tthxs7q5c
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unarbreenflandres · 4 years ago
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Bienvenue à Suzanne
Ma deuxième petite-fille, Suzanne, est née à Paris, hier, le 6 février. Léonie est son deuxième prénom parce que si ses parents avaient eu un garçon, ils l’auraient appelé Léon.
Nous n’avons connu ses prénoms seulement une fois qu’elle est née. Seuls ses deux parents étaient dans le secret et je dois dire qu’il a été bien gardé. Quand sa grande sœur Lou en parlait, c’était « petite sœur » ou « Myrtille », nom de code qui lui avait été donné.
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Suzanne alors qu’elle n’a que quelques heures d’existence
J’ai voulu savoir si ces prénoms avaient été utilisés dans la famille. Il n’en est rien dans les lignées SOSA, tant du côté du papa que de celui de la maman.
  Une autre Suzanne Léonie dans la famille…
J’ai tout de même trouvé une petite cousine de mon père qui porte les prénoms de Suzanne Léonie auxquels il a été adjoint celui de Cornélie. Ce prénom que ma fille et moi portons est donné, dans les Flandres, pour préserver les enfants des convulsions.
Suzanne Léonie Cornélie WINCKEL a vu le jour le 27 juin 1914 à Cassel, soit un peu plus de sept semaines après mon père. Ils sont nés tous les deux juste avant le déclenchement de la Première Guerre Mondiale. Ses parents s’étaient mariés l’année précédente, le 15 juillet 1913, à Steenvoorde, juste avant la moisson. Angèle DEGROOTE, la mère de Suzanne, était une cousine germaine de ma grand-mère Irma DENAES.
Suzanne a épousé, en 1939, un autre de ses petits-cousins, Maurice TRASSAERT, né également en 1914, un jour après mon père. Ils ont eu trois enfants: deux filles et un garçon.
  Existe-t-il également une Lou Jeanne ?
Ma première petite-fille a été prénommée Lou et Jeanne de son deuxième prénom. J’ai aussi trouvé une tante de son arrière-grand-père, du côté paternel, Louis MONFOURNY qui portait les prénoms de Louise (Lou étant le diminutif de Louise) et de Jeanne.
Louise Jeanne Zoé Vénérante MONFOURNY est née le 18 février 1895 à Montbrehain, dans l’Aisne.
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 merci à cathmenu d’avoir publié cette photo de  Louise Jeanne Zoé Vénérante MONFOURNY sur Généanet.
On voit qu’il y a un éternel recommencement dans l’attribution des prénoms. Sans reprendre systématiquement les prénoms des parents ou des grands-parents comme nous l’avons fait nous-mêmes, il est possible de remettre au goût du jour d’anciens prénoms ou des combinaisons d’anciens prénoms de personnes dont les liens familiaux sont un peu plus éloignés.
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aristide-france · 5 years ago
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Quelques extraits des rois maudits (la loi des mâles) - Maurice Druon
« A la mort de Philippe le Bel, la trésorerie française était gênée, mais non obérée ; en 18 mois, par l’expédition de la Flandre, la sédition de l’Artois, les privilèges consenties aux ligues baronniales, Louis X et Valois avaient réussi à endetter le royaume pour plusieurs années.
Le trésor pontifical après deux ans de conclave errant, ne montrait pas un meilleur état ; et si les cardinaux se vendaient si chers aux princes de ce monde, c’est qu’ils n’avaient plus, pour nombre d’entre eux, pour moyen de subsistance que le négoce de leur voix.
« Les amendes, Monseigneur, les amendes conseilla Du��ze au jeune régent. Frappez d’amendes ceux qui auront méfait ; et plus ils seront riches, plus fortement les frappez. Si celui qui manque à la loi possède 20 livres, exigez qu’il en verse une. Mais s’il en possède mille, prenez-lui en cinq cents, et s’il est riche de cent mille, ôtez-lui tout. Vous y trouverez 3 avantages : d’abord le rapport sera plus gris, ensuite, le malfaiteur, privé de sa puissance n’en pourra plus faire abus ; enfin les pauvres, qui sont le grand nombre, seront de votre côté et auront confiance en votre justice. »
Philippe de Poitiers sourit.
« Ce que vous préconisez là fort sagement, Monseigneur, fort sagement, peut convenir à la justice royale qui agit par bras temporel, répondit-il. Mais pour restaurer les finances de l’Eglise, je ne vois guère…
- Les amendes, les amendes, répéta Duèze. Mettons l’impôt sur les péchés ; ce sera source intarissable. L’homme est pécheur par nature, mais plus disposé à faire pénitence de cœur qu’à faire pénitence de bourse. Il éprouvera plus vivement le regret de ses fautes et hésitera davantage à retomber dans ses errements si une taxe accompagne nos absolutions. Qui tient à s’amender doit s’acquitter amende. »
¤¤¤
« Alors, dit Gaucher de Châtillon, décrétons tout bonnement que les filles sont écartées de la couronne. Il doit bien y avoir quelque coutume sur laquelle on puisse s’appuyer.
- Hélas ! répondit Miles de Noyers, j’ai déjà fait chercher, car votre idée m’était aussi venue, mais l’on ne trouve rien.
- Qu’on cherche davantage ! Mettez à ce soin vos amis, les Maîtres de l’Université et du Parlement. Ces gens-là dénichent coutume pour tout, et dans le sens qu’on veut, s’ils s’en donnent la peine. Ils remontent à Clovis pour vous prouver qu’on doit fendre la tête, ou rôtir les pieds, ou trancher le meilleur. »
¤¤¤
« Ma mie murmura Philippe dans les cheveux de Jeanne, ma mie, réponds-moi, m’as-tu trompé ? Réponds sans crainte, car même si tu m’as trahi naguère, sache-toi pardonnée. »
Jeanne étreignit les longs flancs, secs et robustes, où l’ossature était sensible sous ses doigts.
« Jamais, Phillipe, je le jure, répondit-elle. J’ai été tenté de le faire, je te le confesse, mais je ‘nai point cédé.
- Merci, ma mie, chuchota Philippe. Rien ne manque donc à ma royauté.
Il ne manquait plus rien à sa royauté parce qu’il était en vérité pareil à tous les hommes de son royaume ; il lui fallait une femme, et qu’elle fût bien à lui. »
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