#jeanne de flandre
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roehenstart · 2 years ago
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Joanna of Constantinople and her husband Thomas of Savoy by Edmond de Busscher.
The eldest daughter of Emperor Baldwin of Constantinople and Mary of Champagne, her parents died in the Crusades in 1205. She was raised in Paris under the guardianship of King Philip Augustus, who married her to Ferrand of Portugal in 1212. The latter soon turned against his French suzerain, provoking a war that ended in the defeat of Bouvines and the imprisonment of the young count. Jeanne then governs Flanders and Hainaut alone. She had to face the rivalry of her sister Marguerite, then the sedition of her counties led by an impostor who claimed to be her father. At the end of this civil war, her husband Ferrand is released, but dies shortly afterwards. She married Thomas of Savoy in her second marriage.
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wonder-worker · 3 months ago
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would you recommend erika graham-goering's book on joan of penthievre to try and understand her life? i am debating buying it but am unsure...
Hi! Yes, I would definitely recommend "Princely Power in Late Medieval France: Jeanne de Penthiùvre and the War for Brittany". It’s not a biography in the traditional sense at all (though it does provide a sketch of Jehanne’s life, both in general and in terms of the war, in the first chapter), but more so an exploration of Jehanne’s role as a female prince and claimant of the Duchy, which ties into a broader discussion about the power and authority women were capable of wielding in the late medieval world.
I’ve posted 5-6 long excepts from the book in my “Jeanne de Penthievre” tag, which you can go through if you want a clearer idea about what it’s like before buying it!
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detournementsmineurs · 1 month ago
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Musée de l'Hospice Comtesse, ancien hÎpital fondé par Jeanne de Hainaut ou de Constantinople, Comtesse de Flandre (1237), Lille, octobre 2024.
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ltalaynareor · 6 months ago
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Petites Histoires du Monde
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Listes des personnes et des OC pour l'instant :
- Baudouin IV de JĂ©rusalem (5 histoires). (Plus Ă  venir. )
Il est souvent associé à Alix de Tripoli, personnage fictif qui est la fille unique de Raymond III de Tripoli et qui a grandi à Jérusalem. Alix est douce, gentille, mais aussi intrépide et courageuse. Baudouin et Alix s'aiment infiniment, mais ils savent tous les deux que leur amour est impossible.
Mini-sĂ©rie : GuĂ©rison. Baudouin est guĂ©ri de la lĂšpre et dĂ©cide quoi faire de sa vie. (À venir)
- Édouard Ier d'Angleterre (3 histoires) (Plus à venir. )
Il est souvent associĂ© Ă  sa femme ÉlĂ©onore de Castille. Leur amour est inspirant et unique. Un OC peut apparaĂźtre Ă©galement sous la forme d'AliĂ©nor de Mercoeur, qui est la dame de compagnie et meilleure amie de la reine d'Angleterre.
Mini-sĂ©rie : Seconde Guerre des Barons avec le point de vue d'Henry III, ÉlĂ©onore de Provence, ÉlĂ©onore de Castille, Richard de Cornouailles et lord Édouard sur la bataille de Lewes de 1264. (PubliĂ©)
- Bohémond de Tarente (3 histoires) (Plus à venir. )
Bohémond est souvent associé à Alix de Sicile, une OC fictive qui est son épouse. Ils mettent du temps à se cerner l'un l'autre, mais aprÚs avoir découvert que sa femme n'est pas qu'une jolie chose à son bras, il est son plus fervent admirateur.
Mini-série : Chefs de la premiÚre croisade avec Godefroy de Bouillon, Baudouin de Boulogne, Hugues de Vermandois, Raymond de Saint-Gilles, Etienne de Blois, Robert de Flandres, Robert de Normandie, Adhémar de Monteil, TancrÚde de Hauteville et bien sûr Bohémond. (En cours)
Personnages sans lien avec BohĂ©mond de Tarente, Édouard Ier et Baudouin IV ou une mini-sĂ©rie.
- Louis IX de France, Saint-Louis (1 histoire)
- Édouard II d'Angleterre (À venir)
- Alphonse de Poitiers et sa femme Jeanne de Toulouse (À venir)
- Sybille de Jerusalem et Guy de Lusignan (À venir)
- Agnùs de Courtenay (À venir)
- Amaury II de JĂ©rusalem ( À venir)
- AliĂ©nor d'Aquitaine ( À venir)
- Henry II d'Angleterre ( À venir)
- Richard cƓur de Lion (À venir)
- Jean Sans Terre ( À venir)
Et bien d'autres....
Si vous voulez en voir plus n'hésitez pas à proposer des personnes ou des événements.
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unarbreenflandres · 8 months ago
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Des tombes de cinq gĂ©nĂ©rations d’ancĂȘtres dans la famille DEQUIDT
Mon habitude de visiter les cimetiĂšres
Je n’ai jamais eu de rĂ©ticence Ă  visiter les cimetiĂšres parce que, lorsque j’étais enfant, chaque Ă©tĂ© mes grands-parents maternels nous emmenaient rendre visite aux morts. Le cimetiĂšre Ă©tait un peu comme une petite ville dont nous parcourions les rues et je me souviens que sur la future tombe de mes grands-parents, il y avait deux niches remplies de petits cailloux blancs et nous disions que c’étaient des bonbons pour eux quand ils occuperaient les lieux car mon grand-pĂšre, Paul DEHAENE,  Ă©tait trĂšs friand de sucre et de chocolat.
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photo M.N. Salvetti
Cela se fait beaucoup, dans ma famille et certainement en Flandres et mĂȘme ailleurs, d’acheter son caveau bien en avance et d’y faire Ă©riger un monument funĂ©raire. C’est bien quand on est implantĂ© dans une rĂ©gion depuis toujours et qu’on sait qu’il y aura de la famille pour entretenir et visiter la tombe. Mais de plus en plus, maintenant et surtout dans les grandes villes on recourt Ă  la crĂ©mation.
Dans mon enfance, je n’ai Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  la mort qu’une seule fois par la perte de mon grand-pĂšre paternel, Cyr DEQUIDT, lorsque j’avais neuf ans. Je me souviens de quelqu’un d’un peu distant, sans doute Ă  cause de l’ñge. Mes grands-parents paternels avaient soixante-neuf et soixante-deux ans lorsque je suis nĂ©e et ils n’ont pas voulu ĂȘtre parrain ou marraine parce qu’ils s’estimaient trop vieux.
 Je ne les voyais pas trĂšs souvent. Nous Ă©tions invitĂ©s chaque annĂ©e chez mes grands-parents paternels le lendemain de NoĂ«l, Ă  l’occasion de la saint Etienne. Ce n’était pas Ă  proprement parler un jour fĂ©riĂ© mais il Ă©tait de coutume, dans les Flandres, de ne pas travailler le 26 dĂ©cembre dans le monde agricole. Nous devions y retourner quelques jours plus tard pour prĂ©senter nos vƓux de nouvel an mais c’était de façon tout Ă  fait informelle.
Je me souviens, aussi, que mes grands-parents maternels nous emmenaient, ma sƓur et moi, rendre visite Ă  nos grands-parents paternels, Ă  l’occasion de notre sĂ©jour d’étĂ© dans les Flandres. Nous restions assises sur notre chaise et nous Ă©coutions ce que racontaient les « grandes personnes ». J’aimais bien quand on faisait le tour de leur grand jardin.
Nous allions plus souvent voir mes grands-parents paternels lorsque mon grand-pĂšre est tombĂ© malade. Je me souviens lui avoir rendu visite alors qu’il Ă©tait alitĂ© et trĂšs maigre. Je ne sais pas si c’est le mĂȘme jour mais j’ai vu mon pĂšre pleurer en rentrant Ă  la maison et dire Ă  ma mĂšre « ÒȘa ne va plus aller ».
Je me vois encore à l'enterrement de mon grand-pÚre dans mon manteau bleu-marine. Il y avait un peu de neige et le sol était si glissant que je suis tombée devant l'église. AprÚs l'enterrement, nous avons pris un repas dans une auberge à proximité. Il y avait beaucoup de monde. Il nous a été servi du pot au feu et du fromage. Ce qui m'a fortement marquée c'est qu'il n'y avait pas de dessert, en signe de deuil. C'est le seul repas d'enterrement auquel j'ai assisté. Maintenant, on sert seulement des boissons et des brioches.
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les communes oĂč se trouvent les tombes de mes ancĂȘtres Dequidt sont marquĂ©es d'un point rouge (capture Google Maps avec l'aide de Gemini)
L’opĂ©ration « Sauvons nos tombes » de GĂ©nĂ©anet
RĂ©cemment, GĂ©nĂ©anet, dans le cadre de son opĂ©ration « Sauvons nos tombes » a mis en ligne des relevĂ©s photographiques du cimetiĂšre de Cassel et cela m’a permis de revoir la tombe de mes arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre-grands-parents, Jean François DEQUIDT et Marie Jeanne TRASSAERT. Malheureusement, les dates inscrites sur la tombe ne sont pas correctes. Jean François DEQUIDT est nĂ© le 15 janvier 1765 Ă  Cassel et non en 1785 et il est dĂ©cĂ©dĂ©, Ă  Cassel, le 10 avril 1849 et non en 1840, Ă  l’ñge de quatre-vingt-quatre ans. La pierre tombale Ă©tait sans doute usĂ©e et les chiffres ont Ă©tĂ© gravĂ©s de nouveau  mais sans vĂ©rifier les dates exactes. Pour son Ă©pouse, Marie Jeanne TRASSAERT, les dates sont exactes mais il manque un E Ă  son nom. Elle est nĂ©e le 25 fĂ©vrier 1770 Ă  Steenvoorde et elle est dĂ©cĂ©dĂ©e le 26 juillet 1857 Ă  Cassel, Ă  l’ñge de quatre-vingt-sept ans. Ils ont eu douze enfants.
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photos laboyeur sur Geneanet
Au cimetiĂšre de Cassel, se trouve Ă©galement la tombe de mes arriĂšre-arriĂšre-grands-parents, Alexis DEQUIDT et Reine AMMEUX. Alexis DEQUIDT est nĂ© le 25 juillet 1802 Ă  Cassel et il est dĂ©cĂ©dĂ© le 15 fĂ©vrier 1885 Ă  Cassel, Ă  l’ñge de quatre-vingt-deux ans. Reine AMMEUX est nĂ©e le 17 aoĂ»t 1814 Ă  Hardifort et elle est dĂ©cĂ©dĂ©e le 14 fĂ©vier 1886 Ă  Cassel, elle avait soixante et onze ans. Ils ont eu onze enfants.
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photos sebadera sur Geneanet
Il faut aller au cimetiĂšre de Steenvoorde pour trouver la tombe de mon arriĂšre-grand-pĂšre Emile DEQUIDT. Cette tombe Ă©tait trĂšs imposante dans sa version d’origine mais la stĂšle menaçait de tomber. Une nouvelle tombe a pris la place de l’ancienne en 2016, soit cent ans aprĂšs la mort de mon arriĂšre-grand-pĂšre. Emile DEQUIDT est nĂ© le 19 aoĂ»t 1851 Ă  Cassel et il est dĂ©cĂ©dĂ© le 23 juin 1916 Ă  Steenvoorde. Il avait soixante-quatre ans.
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photo bmarcant sur Geneanet
Il avait perdu sa premiĂšre Ă©pouse Adeline VITTU (qui Ă©tait mon arriĂšre-grand-mĂšre) le 10 fĂ©vrier 1891 Ă  Winnezeele. Elle n’avait que trente-quatre ans et avait mis au monde huit enfants. Elle Ă©tait nĂ©e le 16 avril 1856 Ă  Winnezeele.
Vingt mois aprĂšs le dĂ©cĂšs d’Adeline, Emile se remariait avec ElĂ©onore DESCHODT. Il a encore eu six enfants de sa deuxiĂšme Ă©pouse.
J’ignore pourquoi, Ă  l’occasion de son remariage, Emile a quittĂ© la ferme de Winnezeele qui avait Ă©tĂ© reprise aux parents d’Adeline et s’est installĂ© sur une autre ferme Ă  Steenvoorde. Les enfants du premier mariage d’Emile dont mon grand-pĂšre Cyr DEQUIDT, ont Ă©tĂ© placĂ©s dans la famille pendant son veuvage.
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photo Martine Ryckebusch
Mes grands-parents, Cyr DEQUIDT et Irma DENAES ont leur tombe Ă  Bavinchove puisque c’est lĂ  qu’ils se sont retirĂ©s aprĂšs avoir laissĂ© leur ferme de Wormhout Ă  leur fils Cyr. Mon grand-pĂšre Cyr DEQUIDT est nĂ© le 8 dĂ©cembre 1883 Ă  Winnezeele et il est dĂ©cĂ©dĂ© le 4 dĂ©cembre 1962 Ă  Bavinchove. Il Ă©tait Ă  la veille de ses soixante-dix neuf ans. Ma grand-mĂšre, Irma DENAES est nĂ©e le 27 avril 1890 Ă  Cassel et elle est dĂ©cĂ©dĂ©e le 11 mars 1978 Ă  l’hĂŽpital d’Hazebrouck, Ă  l’ñge de quatre-vingt-sept ans.
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photo M.N. Salvetti
Bien que demeurant Ă  Coulogne, mes parents avaient choisi, dans les annĂ©es soixante-dix, d’ĂȘtre enterrĂ©s Ă  Ledringhem, suite Ă  une demande de Marie-Louise, la sƓur de mon pĂšre, de partager Ă  quatre un emplacement double. C’est ainsi qu’ils ont longtemps eu leur nom gravĂ© sur leur tombe, sans date.
Mon pÚre, Michel DEQUIDT est né le 5 mai 1914 à Wormhout et il est décédé le 30 août 2005 à Coulogne. Il avait quatre-vingt-onze ans. Ma mÚre, Marie-Paule DEHAENE est née le 2 février 1922 à Zermezeele et elle est décédée  le 25 novembre 2014 à Embrun. Elle avait quatre-vingt-douze ans.
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photo M.N. Salvetti
Il est plutĂŽt exceptionnel de retrouver les tombes de cinq gĂ©nĂ©rations d’ancĂȘtres, Ă  moins de faire partie de la noblesse. Du cĂŽtĂ© DENAES, je ne connais que la tombe de mes arriĂšre-grands-parents Ă  Cassel. Du cĂŽtĂ© DEHAENE, les tombes de mes grands-parents et de mes arriĂšre-grands-parents se trouvent au cimetiĂšre de Wormhout et du cĂŽtĂ© VANBREMEERSCH, la tombe de mes arriĂšre-grands-parents est visible dans le cimetiĂšre d’ArnĂške.
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photo bboidin sur Geneanet
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nomaxart · 2 years ago
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Jeanne de Flandre , character made for Airlea on FA
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ardenrosegarden · 2 years ago
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Was tagged by the lovely @lesbianedmund top post my top 9 books of the year (so far), sorted in very rough order of preference:
Arthur de Bretagne (1187-1203): L'espoir breton assassiné by Eric Desbordes
I got this one after reading Desbordes’ biography on Constance of Brittany, and while many parts overlap pretty heavily, it is nice to have a large book fully centered on Breton politics and culture during the last decades of the 12th century. Breton historiography has kind of skipped over the late 12th century and English/French historians understandably only turn their attention that way when it intersects with what kings are doing, so it is nice to have a much more substantial book on Arthur and Brittany than its usual afterthought status. Understandably, a lot of the book also focuses on Arthurian legend and belief in Wales and Brittany, and its last chapter looks at Arthur’s impact on literature.
Duchesses: Histoire d'un pouvoir au féminin en Bretagne by Laurence Moal
One of the comments Moal got from a Breton news station was about how many pictures there are in this book, and they were not kidding, there are a lot of HQ images to look at. The book focuses on the office of Duchess of Brittany: what we know of how they lived, how they exercised power, how that changed through time, and finally how posthumously they have passed into myth and symbolism in the common imagination (the last part focusing on the 5 probably most well-known duchesses: Ermengarde d’Anjou, Jeanne de Penthiùvre, Jeanne de Flandre, Françoise d’Ambroise, and Anne).
Trilobite: Eyewitness to Evolution by Richard Fortey
Richard Fortey is one of the big names in trilobite paleontology, so he’s very knowledgeable and someone I consider reliable about the topic, I love the way Fortey writes. His book roughly follows the development of trilobite paleontology and how our perceptions of them have changed and become more clear through time. I’ve posted a snippet on my blog before; I’d post the entire thing if I could, but I can’t- and I won’t- because I think you should read it for yourself.
Henry the Young King (1155-1183) by Matthew Strickland
Henry the Young King, perhaps partly due to his premature death in 1183 is commonly written off as a frivolous and “less serious” candidate for the status of Henry II’s heir than his brothers. Strickland’s biography I think rounds out and fleshes out his character and sheds light on his surrounding context and why he chose to do the things he did.
Berengaria: In Search of Richard the Lionheart’s Queen by Ann Trindade
Berengaria of Navarre is a shadowy figure in both Navarrese and English sources, and paradoxically is much more visible in the record after Richard I’s death. Its in this period that she’s attracted criticism from English historians for fighting for her dower rights. Given the limited information we have on Berengaria, much of the book looks at those in her sphere (her father, siblings, Richard, Joan of Sicily etc.) to reconstruct her life as a young girl and married woman. There is much more information on her period of widowhood, and this is where Trindade challenges the view that Berengaria was overly selfish in her dealings with her in-laws after Richard I’s death.
The Last Days of the Dinosaurs: An Asteroid, Extinction, and the Beginning of Our World by Riley Black
Riley Black seeks to reconstruct the last days of the dinosaurs, from the moments before and after the asteroid seen through the eyes of chosen organisms. The book continues to look through the eyes of surviving organisms in the succeeding months and years after impact, using current science to write a narrative that allows us to “see” what life would have looked like then. This book is written with a more narrative storyline rather than like a textbook, so it’s very digestible and to me feels something similar to a paleontology documentary.
Henry II, New Interpretations edited by Christopher Harper-Hill and Nicholas Vincent
This book was written to coincide with the 850th anniversary of Henry II’s coronation and is less of a biography as it is a collection of essays on different aspects of Henry II, his rule, and important people he interacted with. As pointed out in Vincent’s introduction, our view of Henry II is constantly being reviewed and modified, and this book in another one in a long line of studies challenging how we see Henry II and the surrounding context he lived in.
Power and Pleasure: Court Life Under King John, 1199-1216 by Hugh Thomas
John’s rule is very well-studied due to the well-kept records of the time, which allows us to look at more aspects of his leadership in greater detail. This book looks at John’s court life in detail, with a focus on how court life was both an opportunity to exercise power as well as a means for pleasure. It also studies how John himself succeeded or failed at handling the soft power in court life.
Chivalry and Violence in Medieval Europe by Richard Kaeuper
In the high middle ages, violence between lords (and especially the effects on churches and monasteries) often clashed with the ideology with the Church, then undergoing the Peace Movement which sought, among other things, to decrease local violence. The book records the discourse between clergy, kings, and knights themselves on their construction of chivalry through the middle ages.
tagging @heartofstanding, @lady-plantagenet, and anyone who would like to <3
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human-interest · 5 years ago
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Blaise Cendrars et Sonia Delaunay,  La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France (1913)
Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France
Dédiée aux Musiciens
En ce temps-lĂ  j’étais en mon adolescence
J’avais Ă  peine seize ans et je ne me souvenais dĂ©jĂ  plus de mon enfance
J’étais Ă  16.000 lieues du lieu de ma naissance
J’étais Ă  Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares
Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours
Car mon adolescence Ă©tait si ardente et si folle
Que mon cƓur, tour Ă  tour, brĂ»lait comme le temple
D’Éphùse ou comme la Place Rouge de Moscou
Quand le soleil se couche.
Et mes yeux Ă©clairaient des voies anciennes.
Et j’étais dĂ©jĂ  si mauvais poĂšte
Que je ne savais pas aller jusqu’au bout.
Le Kremlin Ă©tait comme un immense gĂąteau tartare
CroustillĂ© d’or,
Avec les grandes amandes des cathédrales toutes blanches
Et l’or mielleux des cloches

Un vieux moine me lisait la légende de Novgorod
J’avais soif
Et je déchiffrais des caractÚres cunéiformes
Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place
Et mes mains s’envolaient aussi, avec des bruissements d’albatros
Et ceci, c’était les derniĂšres rĂ©miniscences du dernier jour
Du tout dernier voyage
Et de la mer.
Pourtant, j’étais fort mauvais poĂšte.
Je ne savais pas aller jusqu’au bout.
J’avais faim
Et tous les jours et toutes les femmes dans les cafés et tous les verres
J’aurais voulu les boire et les casser
Et toutes les vitrines et toutes les rues
Et toutes les maisons et toutes les vies
Et toutes les roues des fiacres qui tournaient en tourbillon sur les mauvais pavés
J’aurais voulu les plonger dans une fournaise de glaives
Et j’aurais voulu broyer tous les os
Et arracher toutes les langues
Et liquĂ©fier tous ces grands corps Ă©tranges et nus sous les vĂȘtements qui m’affolent

Je pressentais la venue du grand Christ rouge de la révolution russe

Et le soleil Ă©tait une mauvaise plaie
Qui s’ouvrait comme un brasier.
En ce temps-lĂ  j’étais en mon adolescence
J’avais Ă  peine seize ans et je ne me souvenais dĂ©jĂ  plus de ma naissance
J’étais Ă  Moscou, oĂč je voulais me nourrir de flammes
Et je n’avais pas assez des tours et des gares que constellaient mes yeux
En SibĂ©rie tonnait le canon, c’était la guerre
La faim le froid la peste le choléra
Et les eaux limoneuses de l’Amour charriaient des millions de charognes.
Dans toutes les gares je voyais partir tous les derniers trains
Personne ne pouvait plus partir car on ne délivrait plus de billets
Et les soldats qui s’en allaient auraient bien voulu rester

Un vieux moine me chantait la légende de Novgorod.
Moi, le mauvais poĂšte qui ne voulait aller nulle part, je pouvais aller partout
Et aussi les marchands avaient encore assez d’argent
Pour aller tenter faire fortune.
Leur train partait tous les vendredis matin.
On disait qu’il y avait beaucoup de morts.
L’un emportait cent caisses de rĂ©veils et de coucous de la ForĂȘt-Noire
Un autre, des boĂźtes Ă  chapeaux, des cylindres et un assortiment de tire-bouchons de Sheffield
Un autre, des cercueils de MalmoĂ« remplis de boĂźtes de conserve et de sardines Ă  l’huile
Puis il y avait beaucoup de femmes
Des femmes, des entre-jambes Ă  louer qui pouvaient aussi servir
De cercueils
Elles étaient toutes patentées
On disait qu’il y avait beaucoup de morts là-bas
Elles voyageaient à prix réduits
Et avaient toutes un compte-courant Ă  la banque.
Or, un vendredi matin, ce fut enfin mon tour
On était en décembre
Et je partis moi aussi pour accompagner le voyageur en bijouterie qui se rendait Ă  Kharbine
Nous avions deux coupĂ©s dans l’express et 34 coffres de joaillerie de Pforzheim
De la camelote allemande “Made in Germany”
Il m’avait habillĂ© de neuf, et en montant dans le train j’avais perdu un bouton
- Je m’en souviens, je m’en souviens, j’y ai souvent pensĂ© depuis -
Je couchais sur les coffres et j’étais tout heureux de pouvoir jouer avec le browning nickelĂ© qu’il m’avait aussi donnĂ©
J’étais trĂšs heureux insouciant
Je croyais jouer aux brigands
Nous avions volé le trésor de Golconde
Et nous allions, grĂące au transsibĂ©rien, le cacher de l’autre cĂŽtĂ© du monde
Je devais le dĂ©fendre contre les voleurs de l’Oural qui avaient attaquĂ© les saltimbanques de Jules Verne
Contre les khoungouzes, les boxers de la Chine
Et les enragés petits mongols du Grand Lama
Alibaba et les quarante voleurs
Et les fidĂšles du terrible Vieux de la montagne
Et surtout, contre les plus modernes
Les rats d’hîtel
Et les spécialistes des express internationaux.
Et pourtant, et pourtant
J’étais triste comme un enfant.
Les rythmes du train
La “moelle chemin-de-fer” des psychiatres amĂ©ricains
Le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés
Le ferlin d’or de mon avenir
Mon browning le piano et les jurons des joueurs de cartes dans le compartiment d’à cĂŽtĂ©
L’épatante prĂ©sence de Jeanne
L’homme aux lunettes bleues qui se promenait nerveusement dans le couloir et qui me regardait en passant
Froissis de femmes
Et le sifflement de la vapeur
Et le bruit Ă©ternel des roues en folie dans les orniĂšres du ciel
Les vitres sont givrées
Pas de nature!
Et derriÚre les plaines sibériennes, le ciel bas et les grandes ombres des Taciturnes qui montent et qui descendent
Je suis couché dans un plaid
Bariolé
Comme ma vie
Et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce chñle Écossais
Et l’Europe tout entiùre aperçue au coupe-vent d’un express à toute vapeur
N’est pas plus riche que ma vie
Ma pauvre vie
Ce chĂąle
EffilochĂ© sur des coffres remplis d’or
Avec lesquels je roule
Que je rĂȘve
Que je fume
Et la seule flamme de l’univers
Est une pauvre pensée

Du fond de mon cƓur des larmes me viennent
Si je pense, Amour, Ă  ma maĂźtresse;
Elle n’est qu’une enfant, que je trouvai ainsi
PĂąle, immaculĂ©e, au fond d’un bordel.
Ce n’est qu’une enfant, blonde, rieuse et triste,
Elle ne sourit pas et ne pleure jamais;
Mais au fond de ses yeux, quand elle vous y laisse boire,
Tremble un doux lys d’argent, la fleur du poùte.
Elle est douce et muette, sans aucun reproche,
Avec un long tressaillement Ă  votre approche;
Mais quand moi je lui viens, de-ci, de-lĂ , de fĂȘte,
Elle fait un pas, puis ferme les yeux – et fait un pas.
Car elle est mon amour, et les autres femmes
N’ont que des robes d’or sur de grands corps de flammes,
Ma pauvre amie est si esseulée,
Elle est toute nue, n’a pas de corps – elle est trop pauvre.
Elle n’est qu’une fleur candide, fluette,
La fleur du poùte, un pauvre lys d’argent,
Tout froid, tout seul, et déjà si fané
Que les larmes me viennent si je pense à son cƓur.
Et cette nuit est pareille Ă  cent mille autres quand un train file dans la nuit
- Les comĂštes tombent -
Et que l’homme et la femme, mĂȘmes jeunes, s’amusent Ă  faire l’amour.
Le ciel est comme la tente dĂ©chirĂ©e d’un cirque pauvre dans un petit village de pĂȘcheurs
En Flandres
Le soleil est un fumeux quinquet
Et tout au haut d’un trapùze une femme fait la lune.
La clarinette le piston une flûte aigre et un mauvais tambour
Et voici mon berceau
Mon berceau
Il Ă©tait toujours prĂšs du piano quand ma mĂšre comme Madame Bovary jouait les sonates de Beethoven
J’ai passĂ© mon enfance dans les jardins suspendus de Babylone
Et l’école buissonniĂšre, dans les gares devant les trains en partance
Maintenant, j’ai fait courir tous les trains derriùre moi
BĂąle-Tombouctou
J’ai aussi jouĂ© aux courses Ă  Auteuil et Ă  Longchamp
Paris-New York
Maintenant, j’ai fait courir tous les trains tout le long de ma vie
Madrid-Stockholm
Et j’ai perdu tous mes paris
Il n’y a plus que la Patagonie, la Patagonie, qui convienne à mon immense tristesse, la Patagonie, et un voyage dans les mers du Sud
Je suis en route
J’ai toujours Ă©tĂ© en route
Je suis en route avec la petite Jehanne de France.
Le train fait un saut périlleux et retombe sur toutes ses roues
Le train retombe sur ses roues
Le train retombe toujours sur toutes ses roues.
“Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Nous sommes loin, Jeanne, tu roules depuis sept jours
Tu es loin de Montmartre, de la Butte qui t’a nourrie, du SacrĂ©-CƓur contre lequel tu t’es blottie
Paris a disparu et son énorme flambée
Il n’y a plus que les cendres continues
La pluie qui tombe
La tourbe qui se gonfle
La Sibérie qui tourne
Les lourdes nappes de neige qui remontent
Et le grelot de la folie qui grelotte comme un dernier dĂ©sir dans l’air bleui
Le train palpite au cƓur des horizons plombĂ©s
Et ton chagrin ricane

“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Les inquiétudes
Oublie les inquiétudes
Toutes les gares lézardées obliques sur la route
Les fils télégraphiques auxquels elles pendent
Les poteaux grimaçants qui gesticulent et les étranglent
Le monde s’étire s’allonge et se retire comme un accordĂ©on qu’une main sadique tourmente
Dans les déchirures du ciel, les locomotives en furie
S’enfuient
Et dans les trous,
Les roues vertigineuses les bouches les voix
Et les chiens du malheur qui aboient Ă  nos trousses
Les démons sont déchaßnés
Ferrailles
Tout est un faux accord
Le broun-roun-roun des roues
Chocs
Rebondissements
Nous sommes un orage sous le crñne d’un sourd

“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Mais oui, tu m’énerves, tu le sais bien, nous sommes bien loin
La folie surchauffée beugle dans la locomotive
La peste le choléra se lÚvent comme des braises ardentes sur notre route
Nous disparaissons dans la guerre en plein dans un tunnel
La faim, la putain, se cramponne aux nuages en débandade
Et fiente des batailles en tas puants de morts
Fais comme elle, fais ton métier

“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Oui, nous le sommes, nous le sommes
Tous les boucs émissaires ont crevé dans ce désert
Entends les sonnailles de ce troupeau galeux
Tomsk Tchéliabinsk Kainsk Obi Taïchet Verkné Oudinsk Kourgane Samara Pensa-Touloune
La mort en Mandchourie
Est notre débarcadÚre est notre dernier repaire
Ce voyage est terrible
Hier matin
Ivan Oulitch avait les cheveux blancs
Et Kolia Nicolaï Ivanovitch se ronge les doigts depuis quinze jours

Fais comme elles la Mort la Famine fais ton métier
Ça coĂ»te cent sous, en transsibĂ©rien, ça coĂ»te cent roubles
EnfiĂšvre les banquettes et rougeoie sous la table
Le diable est au piano
Ses doigts noueux excitent toutes les femmes
La Nature
Les Gouges
Fais ton métier
Jusqu’à Kharbine

“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
Non mais
 fiche-moi la paix
 laisse-moi tranquille
Tu as les hanches angulaires
Ton ventre est aigre et tu as la chaude-pisse
C’est tout ce que Paris a mis dans ton giron
C’est aussi un peu d’ñme
 car tu es malheureuse
J’ai pitiĂ© j’ai pitiĂ© viens vers moi sur mon cƓur
Les roues sont les moulins Ă  vent du pays de Cocagne
Et les moulins Ă  vent sont les bĂ©quilles qu’un mendiant fait tournoyer
Nous sommes les culs-de-jatte de l’espace
Nous roulons sur nos quatre plaies
On nous a rogné les ailes
Les ailes de nos sept péchés
Et tous les trains sont les bilboquets du diable
Basse-cour
Le monde moderne
La vitesse n’y peut mais
Le monde moderne
Les lointains sont par trop loin
Et au bout du voyage c’est terrible d’ĂȘtre un homme avec une femme

“Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre?”
J’ai pitiĂ© j’ai pitiĂ© viens vers moi je vais te conter une histoire
Viens dans mon lit
Viens sur mon cƓur
Je vais te conter une histoire

Oh viens! Viens!
Aux Fidji rĂšgne l’éternel printemps
La paresse
L’amour pñme les couples dans l’herbe haute et la chaude syphilis rîde sous les bananiers
Viens dans les Ăźles perdues du Pacifique!
Elles ont nom du Phénix, des Marquises
Bornéo et Java
Et CĂ©lĂšbes a la forme d’un chat.
Nous ne pouvons pas aller au Japon
Viens au Mexique!
Sur ses hauts plateaux les tulipiers fleurissent
Les lianes tentaculaires sont la chevelure du soleil
On dirait la palette et les pinceaux d’un peintre
Des couleurs Ă©tourdissantes comme des gongs,
Rousseau y a été
Il y a Ă©bloui sa vie
C’est le pays des oiseaux
L’oiseau du paradis, l’oiseau-lyre
Le toucan, l’oiseau moqueur
Et le colibri niche au cƓur des lys noirs
Viens!
Nous nous aimerons dans les ruines majestueuses d’un temple aztùque
Tu seras mon idole
Une idole bariolée enfantine un peu laide et bizarrement étrange
Oh viens!
Si tu veux nous irons en aéroplane et nous survolerons le pays des mille lacs,
Les nuits y sont démesurément longues
L’ancĂȘtre prĂ©historique aura peur de mon moteur
J’atterrirai
Et je construirai un hangar pour mon avion avec les os fossiles de mammouth
Le feu primitif réchauffera notre pauvre amour
Samowar
Et nous nous aimerons bien bourgeoisement prĂšs du pĂŽle
Oh viens!
Jeanne Jeannette Ninette nini ninon nichon
Mimi mamour ma poupoule mon PĂ©rou
Dodo dondon
Carotte ma crotte
Chouchou p’tit-cƓur
Cocotte
ChĂ©rie p’tite chĂšvre
Mon p’tit-pĂ©chĂ© mignon
Concon
Coucou
Elle dort.
Elle dort
Et de toutes les heures du monde elle n’en a pas gobĂ© une seule
Tous les visages entrevus dans les gares
Toutes les horloges
L’heure de Paris l’heure de Berlin l’heure de Saint-PĂ©tersbourg et l’heure de toutes les gares
Et à Oufa, le visage ensanglanté du canonnier
Et le cadran bĂȘtement lumineux de Grodno
Et l’avance perpĂ©tuelle du train
Tous les matins on met les montres à l’heure
Le train avance et le soleil retarde
Rien n’y fait, j’entends les cloches sonores
Le gros bourdon de Notre-Dame
La cloche aigrelette du Louvre qui sonna la Barthélemy
Les carillons rouillés de Bruges-la-Morte
Les sonneries Ă©lectriques de la bibliothĂšque de New-York
Les campanes de Venise
Et les cloches de Moscou, l’horloge de la Porte-Rouge qui me comptait les heures quand j’étais dans un bureau
Et mes souvenirs
Le train tonne sur les plaques tournantes
Le train roule
Un gramophone grasseye une marche tzigane
Et le monde, comme l’horloge du quartier juif de Prague, tourne Ă©perdument Ă  rebours.
Effeuille la rose des vents
Voici que bruissent les orages déchaßnés
Les trains roulent en tourbillon sur les rĂ©seaux enchevĂȘtrĂ©s
Bilboquets diaboliques
Il y a des trains qui ne se rencontrent jamais
D’autres se perdent en route
Les chefs de gare jouent aux Ă©checs
Tric-trac
Billard
Caramboles
Paraboles
La voie ferrée est une nouvelle géométrie
Syracuse
ArchimĂšde
Et les soldats qui l’égorgĂšrent
Et les galĂšres
Et les vaisseaux
Et les engins prodigieux qu’il inventa
Et toutes les tueries
L’histoire antique
L’histoire moderne
Les tourbillons
Les naufrages
MĂȘme celui du Titanic que j’ai lu dans le journal
Autant d’images-associations que je ne peux pas dĂ©velopper dans mes vers
Car je suis encore fort mauvais poĂšte
Car l’univers me dĂ©borde
Car j’ai nĂ©gligĂ© de m’assurer contre les accidents de chemin de fer
Car je ne sais pas aller jusqu’au bout
Et j’ai peur.
J’ai peur
Je ne sais pas aller jusqu’au bout
Comme mon ami Chagall je pourrais faire une série de tableaux déments
Mais je n’ai pas pris de notes en voyage
“Pardonnez-moi mon ignorance
“Pardonnez-moi de ne plus connaütre l’ancien jeu des vers”
Comme dit Guillaume Apollinaire
Tout ce qui concerne la guerre on peut le lire dans les MĂ©moires de Kouropatkine
Ou dans les journaux japonais qui sont aussi cruellement illustrés
À quoi bon me documenter
Je m’abandonne
Aux sursauts de ma mémoire

À partir d’Irkoutsk le voyage devint beaucoup trop lent
Beaucoup trop long
Nous Ă©tions dans le premier train qui contournait le lac BaĂŻkal
On avait orné la locomotive de drapeaux et de lampions
Et nous avions quittĂ© la gare aux accents tristes de l’hymne au Tzar.
Si j’étais peintre je dĂ©verserais beaucoup de rouge, beaucoup de jaune sur la fin de ce voyage
Car je crois bien que nous Ă©tions tous un peu fous
Et qu’un dĂ©lire immense ensanglantait les faces Ă©nervĂ©es de mes compagnons de voyage.
Comme nous approchions de la Mongolie
Qui ronflait comme un incendie
Le train avait ralenti son allure
Et je percevais dans le grincement perpétuel des roues
Les accents fous et les sanglots
D’une Ă©ternelle liturgie
J’ai vu
J’ai vu les trains silencieux les trains noirs qui revenaient de l’ExtrĂȘme-Orient et qui passaient en fantĂŽmes
Et mon Ɠil, comme le fanal d’arriùre, court encore derriùre ces trains
A Talga 100.000 blessés agonisaient faute de soins
J’ai visitĂ© les hĂŽpitaux de KrasnoĂŻarsk
Et à Khilok nous avons croisé un long convoi de soldats fous
J’ai vu, dans les lazarets, des plaies bĂ©antes, des blessures qui saignaient Ă  pleines orgues
Et les membres amputĂ©s dansaient autour ou s’envolaient dans l’air rauque
L’incendie Ă©tait sur toutes les faces, dans tous les cƓurs
Des doigts idiots tambourinaient sur toutes les vitres
Et sous la pression de la peur, les regards crevaient comme des abcĂšs
Dans toutes les gares on brûlait tous les wagons
Et j’ai vu
J’ai vu des trains de 60 locomotives qui s’enfuyaient Ă  toute vapeur pourchassĂ©es par les horizons en rut et des bandes de corbeaux qui s’envolaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment aprĂšs
DisparaĂźtre
Dans la direction de Port-Arthur.
À Tchita nous eĂ»mes quelques jours de rĂ©pit
ArrĂȘt de cinq jours vu l’encombrement de la voie
Nous le passùmes chez Monsieur Iankéléwitch qui voulait me donner sa fille unique en mariage
Puis le train repartit.
Maintenant c’était moi qui avais pris place au piano et j’avais mal aux dents
Je revois quand je veux cet intérieur si calme, le magasin du pÚre et les yeux de la fille qui venait le soir dans mon lit
Moussorgsky
Et les lieder de Hugo Wolf
Et les sables du Gobi
Et Ă  KhaĂŻlar une caravane de chameaux blancs
Je crois bien que j’étais ivre durant plus de 500 kilomĂštres
Mais j’étais au piano et c’est tout ce que je vis
Quand on voyage on devrait fermer les yeux
Dormir
J’aurais tant voulu dormir
Je reconnais tous les pays les yeux fermés à leur odeur
Et je reconnais tous les trains au bruit qu’ils font
Les trains d’Europe sont à quatre temps tandis que ceux d’Asie sont à cinq ou sept temps
D’autres vont en sourdine, sont des berceuses
Et il y en a qui dans le bruit monotone des roues me rappelle la prose lourde de Maeterlinck
J’ai dĂ©chiffrĂ© tous les textes confus des roues et j’ai rassemblĂ© les Ă©lĂ©ments Ă©pars d’une violente beautĂ©
Que je possĂšde
Et qui me force.
Tsitsika et Kharbine
Je ne vais pas plus loin
C’est la derniùre station
Je débarquai à Kharbine comme on venait de mettre le feu aux bureaux de la Croix-Rouge.
Ô Paris
Grand foyer chaleureux avec les tisons entrecroisés de tes rues
Et tes vieilles maisons qui se penchent au-dessus et se réchauffent
Comme des aĂŻeules
Et voici des affiches, du rouge du vert multicolore comme mon passé bref du jaune
Jaune la fiĂšre couleur des romans de la France Ă  l’étranger.
J’aime me frotter dans les grandes villes aux autobus en marche
Ceux de la ligne Saint-Germain-Montmartre m’emportent à l’assaut de la Butte
Les moteurs beuglent comme les taureaux d’or
Les vaches du crĂ©puscule broutent le SacrĂ©-CƓur
Ô Paris
Gare centrale débarcadÚre des volontés carrefour des inquiétudes
Seuls les marchands de couleur ont encore un peu de lumiĂšre sur leur porte
La Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express EuropĂ©ens m’a envoyĂ© son prospectus
C’est la plus belle Ă©glise du monde
J’ai des amis qui m’entourent comme des garde-fous
Ils ont peur quand je pars que je ne revienne plus
Toutes les femmes que j’ai rencontrĂ©es se dressent aux horizons
Avec les gestes piteux et les regards tristes des sémaphores sous la pluie
Bella, AgnĂšs, Catherine et la mĂšre de mon fils en Italie
Et celle, la mÚre de mon amour en Amérique
Il y a des cris de sirĂšne qui me dĂ©chirent l’ñme
LĂ -bas en Mandchourie un ventre tressaille encore comme dans un accouchement
Je voudrais
Je voudrais n’avoir jamais fait mes voyages
Ce soir un grand amour me tourmente
Et malgré moi je pense à la petite Jehanne de France.
C’est par un soir de tristesse que j’ai Ă©crit ce poĂšme en son honneur
Jeanne
La petite prostituée
Je suis triste je suis triste
J’irai au Lapin Agile me ressouvenir de ma jeunesse perdue
Et boire des petits verres
Puis je rentrerai seul
Paris
Ville de la Tour unique du grand Gibet et de la Roue.
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lillemaville · 3 years ago
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Au cƓur du Vieux-Lille, le musĂ©e prend place dans l’hĂŽpital fondĂ© en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre et dont l’activitĂ© ne cessa qu’en 1939. Ils se composent d’une salle des malades voĂ»tĂ©e d’un berceau lambrissĂ©, d’une chapelle dĂ©corĂ©e des armoiries des principaux bienfaiteurs de l’hĂŽpital, et des bĂątiments de la communautĂ© des sƓurs augustines organisĂ©s autour de deux cours et d’un jardin mĂ©dicinal. Depuis 1962, ils servent d’écrin Ă  la prĂ©sentation de tableaux, tapisseries, bois sculptĂ©s, meubles et faĂŻences de la rĂ©gion, pour Ă©voquer l’intĂ©rieur d’une maison religieuse flamande du XVIIĂšme siĂšcle. Le musĂ©e est ouvert le lundi de 14h Ă  18h, du mercredi au dimanche de 10h Ă  18h. FermĂ© le mardi et certains jours fĂ©riĂ©s (01/01, 01/05, 14/07, 01/11 et 25/12) www.lillemaville.fr _______________________________________ 🏙Lieu :32 Rue de la Monnaie, Lille - France 📾: @arnaudvanmullem Suivez @lillemaville.fr des photos qui reflĂštent la beautĂ© de la mĂ©trople #lille Hashtag ta photo de Lille avec : #lillemavillefr ___________________________________ #lillemaville #lille #nord #tourisme #hautsdefrance #nordpasdecalais #travel #lillefrance #lillephotography #lillephoto #grandlille #vieuxlille #france #lilleinsolitefr #museelille #lilleflandres #lilloisestyle #chtitephoto #chtiteselection #Lillemaville☑ #europestyle_ #frenchvisuals #alcidelille #vieuxlilleinstagram #lilleđŸ‡šđŸ‡” #belgique #lillegirl #lechti #hellolille (Ă  MusĂ©e de l'Hospice Comtesse de Lille) https://www.instagram.com/p/Ca65cFoMrFh/?utm_medium=tumblr
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jarsene · 7 years ago
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Bruno Dumont
We can’t speak about films and Northern France without saying few words about Bruno Dumont. He has a special connection with the North of France.
He has shot almost all his films in north of France, eight films in total (La vie de JĂ©sus, HumanitĂ©s, Flandres, Hadewijch, Hors Satan, Slack Bayand Jeannette: The childhood of Jeanne d’Arc) and one mini-series (P’tit Quinquin).
Bruno Dumont comes from Bailleul, a little town near to Lille, the main city of Northern France.
He has a fascination for this area. Landscapes and people which can be found in the North of France are Bruno Dumont’s material to practice his art of transfiguring reality. He sais that “the North is a wonderful theater to represent the whole of humanity”. For him north of France is one of the few places that has retained its character in the face of globalization which unifies everything.
Often in Bruno Dumont’s movies, actors aren’t professional. They are some amateurs, spotted on the site.
With Bruno Dumont’s cinema we see Northern landscapes differently.  We discover again this area. Unlike Dany Boon, Bruno Dumont doesn’t shoot these landscapes like postcard landscape in order to promote his area.
I hope you will enjoy discovering the North of France with the burlesque extravagance of Bruno Dumont.
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roehenstart · 2 years ago
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Jean IV of Brittany, also known as Jean III de Montfort, Jean le Conqueror or Jean le Vaillant was born on 12 April 1339 and died on 1 November 1399 in Nantes. He was the first child of Jean de Montfort and Jeanne de Flandre. On the death of his father in 1345, in the middle of the war of succession, he became Count of Richmond and Montfort and Duke of Brittany in competition with Charles de Blois until 1364. Following the final victory of the Anglo-Breton party over the Blois party in 1364 at the Battle of Auray, he was recognised by the Treaty of Guérande signed on 12 April 1365 as the sole Duke of Brittany.  
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ssiap22013 · 5 years ago
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Ce Que J’Aimes Dans Mon MĂ©tier C’est Que L’On Peux Faire De Merveilleuses Rencontres. (Ă  HĂŽpital Jeanne De Flandre Lille) https://www.instagram.com/p/B6_o1utKt0p/?igshid=1pc4tthxs7q5c
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detournementsmineurs · 1 month ago
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"Cuisine" du Musée de l'Hospice Comtesse, ancien hÎpital fondé par Jeanne de Hainaut ou de Constantinople, Comtesse de Flandre (1237), Lille, octobre 2024.
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les-sept-couleurs · 7 years ago
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Le P. Jules POUCHARD est nĂ© le 14 fĂ©vrier 1879 Ă  Bais (Ille et Vilaine). Il deviendra « l’aumĂŽnier du 1erRĂ©giment de Fusiliers Marins »
Jules POUCHARD, prĂȘtre du diocĂšse de Rennes, aprĂšs ses Ă©tudes au grand sĂ©minaire, enseigna Ă  Bordeaux et fut prĂ©cepteur Ă  Paris (prĂ©cepteur des enfants du Prince et de la Princesse de Bourbon-Parme).
En août 1914 est créée la Brigade des Fusiliers marins : 2 régiments et une section de mitrailleuse soit 6000 hommes environ.
Le P. Jules POUCHARD devient aumÎnier volontaire du 1er régiment de Fusiliers Marins.
En décembre 1915 la Brigade est dissoute.   En décembre 1915 il est alors nommé aumÎnier des Canonniers Marins puis du bataillon des Fusiliers marins.
Durant ces annĂ©es de guerre il prend part Ă  la bataille des Flandres (Gand, Dixmude, Steentracte, Nieuport) ; il sera Ă  Verdun de fĂ©vrier Ă  juin 1916, puis dans la Somme ; en 1917 il est au Chemin des Dames ; en 1918 il se retrouve en Argonne, Ă  Montdidier, au Chemin des Dames. A partir de 1919 il est l’aumĂŽnier de la Mission navale de Syrie.
Les citations et décorations :
Ordre de l’ArmĂ©e, 1er fĂ©vrier 1915 : « RestĂ© seul aumĂŽnier de la brigade, a toujours montrĂ© le plus grand courage et le plus grand dĂ©vouement Ă  secourir les blessĂ©s jusque sous le feu de l’ennemi »
Chevalier de la LĂ©gion d’Honneur le 17 dĂ©cembre 1915 : « aumĂŽnier du 1errĂ©giment de fusiliers-marins pendant toute la campagne ; a fait preuve dans l’accomplissement de son ministĂšre, d’un dĂ©vouement, d’une activitĂ©, d’un mĂ©pris du danger qui ont Ă©tĂ©, pour les hommes, un prĂ©cieux rĂ©confort. CitĂ© Ă  l’ordre de l’armĂ©e pour sa conduite pendant la journĂ©e du 17 dĂ©cembre 1914 »
Ordre des canonniers-marins, 4 octobre 1917 : « N’a cessĂ© de faire preuve du plus bel esprit de devoir dans l’exercice de ses fonctions, sĂ©journant toujours au milieu des unitĂ©s les plus exposĂ©es, notamment Ă  Verdun de fĂ©vrier Ă  juin 1916, sur la Somme de juillet Ă  dĂ©cembre 1916, en Champagne d’avril Ă  juin 1917, en Belgique de juillet Ă  octobre 1917 »
Chevalier de l’ordre de la Couronne de Belgique, 1919
Croix de guerre belge, 1919
Officier de la LĂ©gion d’Honneur, 30 avril 1920
Plus tard il est aumĂŽnier sur la « Jeanne d’Arc » oĂč il achĂšve en 1924 sa carriĂšre d’aumĂŽnier de la Marine.
En 1926 il crĂ©Ă©, Ă  Rouen, l’Amicale des Fusiliers Marins.
En 1930 il devient aumĂŽnier de l’hĂŽpital militaire BĂ©gin Ă  St MandĂ© (94).
Durant la seconde guerre mondiale il est en Bretagne ; et entre en RĂ©sistance. Revenu pour quelques semaines Ă  Paris en janvier 1944 il est arrĂȘtĂ© par la Gestapo Ă  la fin du mois ; il est libĂ©rĂ© quelques jours plus tard mais dĂ©cĂšde le 7 fĂ©vrier 1944 Ă  St MandĂ©.
Source: Site du DiocÚse aux Armées
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unarbreenflandres · 4 years ago
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Bienvenue Ă  Suzanne
Ma deuxiĂšme petite-fille, Suzanne, est nĂ©e Ă  Paris, hier, le 6 fĂ©vrier. LĂ©onie est son deuxiĂšme prĂ©nom parce que si ses parents avaient eu un garçon, ils l’auraient appelĂ© LĂ©on.
Nous n’avons connu ses prĂ©noms seulement une fois qu’elle est nĂ©e. Seuls ses deux parents Ă©taient dans le secret et je dois dire qu’il a Ă©tĂ© bien gardĂ©. Quand sa grande sƓur Lou en parlait, c’était « petite sƓur » ou « Myrtille », nom de code qui lui avait Ă©tĂ© donnĂ©.
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Suzanne alors qu’elle n’a que quelques heures d’existence
J’ai voulu savoir si ces prĂ©noms avaient Ă©tĂ© utilisĂ©s dans la famille. Il n’en est rien dans les lignĂ©es SOSA, tant du cĂŽtĂ© du papa que de celui de la maman.
  Une autre Suzanne LĂ©onie dans la famille

J’ai tout de mĂȘme trouvĂ© une petite cousine de mon pĂšre qui porte les prĂ©noms de Suzanne LĂ©onie auxquels il a Ă©tĂ© adjoint celui de CornĂ©lie. Ce prĂ©nom que ma fille et moi portons est donnĂ©, dans les Flandres, pour prĂ©server les enfants des convulsions.
Suzanne LĂ©onie CornĂ©lie WINCKEL a vu le jour le 27 juin 1914 Ă  Cassel, soit un peu plus de sept semaines aprĂšs mon pĂšre. Ils sont nĂ©s tous les deux juste avant le dĂ©clenchement de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Ses parents s’étaient mariĂ©s l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, le 15 juillet 1913, Ă  Steenvoorde, juste avant la moisson. AngĂšle DEGROOTE, la mĂšre de Suzanne, Ă©tait une cousine germaine de ma grand-mĂšre Irma DENAES.
Suzanne a épousé, en 1939, un autre de ses petits-cousins, Maurice TRASSAERT, né également en 1914, un jour aprÚs mon pÚre. Ils ont eu trois enfants: deux filles et un garçon.
  Existe-t-il également une Lou Jeanne ?
Ma premiĂšre petite-fille a Ă©tĂ© prĂ©nommĂ©e Lou et Jeanne de son deuxiĂšme prĂ©nom. J’ai aussi trouvĂ© une tante de son arriĂšre-grand-pĂšre, du cĂŽtĂ© paternel, Louis MONFOURNY qui portait les prĂ©noms de Louise (Lou Ă©tant le diminutif de Louise) et de Jeanne.
Louise Jeanne ZoĂ© VĂ©nĂ©rante MONFOURNY est nĂ©e le 18 fĂ©vrier 1895 Ă  Montbrehain, dans l’Aisne.
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 merci Ă  cathmenu d’avoir publiĂ© cette photo de  Louise Jeanne ZoĂ© VĂ©nĂ©rante MONFOURNY sur GĂ©nĂ©anet.
On voit qu’il y a un Ă©ternel recommencement dans l’attribution des prĂ©noms. Sans reprendre systĂ©matiquement les prĂ©noms des parents ou des grands-parents comme nous l’avons fait nous-mĂȘmes, il est possible de remettre au goĂ»t du jour d’anciens prĂ©noms ou des combinaisons d’anciens prĂ©noms de personnes dont les liens familiaux sont un peu plus Ă©loignĂ©s.
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uhz-us · 6 years ago
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Best Hospitals – Top Specialized
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ï»żHospital Country City Specialty Peter MacCallum Cancer Centre, Melbourne Australia Melbourne Cancer Princess Margaret Cancer Centre Canada Toronto, ON Cancer Centre EugĂšne Marquis France Rennes Cancer Centre Georges-François Leclerc France Dijon Cancer Centre Jean-Perrin France Clermont-Ferrand Cancer Centre LĂ©on-BĂ©rard France Lyon Cancer Centre Oscar Lambret France Lille Cancer CRLCC François Baclesse - Caen (Caen) France Caen Cancer Institut BergoniĂ© France Bordeaux Cancer Institut Curie France Paris Cancer Institut de CancĂ©rologie de Lorraine France Vandoeuvre-lĂšs-Nancy Cancer Institut de CancĂ©rologie de l'Ouest Paul Papin France Angers Cancer Institut de CancĂ©rologie de l'Ouest RenĂ© Gauducheau France Saint-Herblain Cancer Institut Gustave Roussy France Villejuif Cancer Institut Paoli-Calmettes France Marseille Cancer Institut RĂ©gional du Cancer (Montpellier) France Montpellier Cancer Shizuoka Prefectural Shizuoka Gan Center Japan Nagaizumi Cancer National Cancer Center South Korea Goyang Cancer Korea Cancer Center Hospital, Korea Institute Of Radiological & Medical Sciences South Korea Seoul Cancer Churchill Hospital UK Oxford Cancer The Christie UK Manchester Cancer The Royal Marsden Hospital UK London Cancer The Royal Marsden Hospital UK Sutton Cancer City of Hope Helford Clinical Research Hospital USA Duarte, CA Cancer Fox Chase Cancer Center USA Philadelphia, PA Cancer H. Lee Moffitt Cancer Center and Research Institute USA Tampa, FL Cancer MD Anderson Cancer Center USA Houston, TX Cancer Memorial Sloan Kettering Cancer Center USA New York, NY Cancer Tokyo Metropolitan Cancer and Infectious Diseases Center Komagome Hospital Japan Tokyo Cancer / Infections Mazankowski Alberta Heart Institute Canada Edmonton, AB Cardiology Montreal Heart Institute Canada MontrĂ©al, QC Cardiology HĂŽpital Haut-LĂ©vĂȘque France Pessac Cardiology HĂŽpital Institut Coeur Poumon France Lille Cardiology HĂŽpital Marie Lannelongue France Le Plessis-Robinson Cardiology Deutsches Herzzentrum Berlin Germany Berlin Cardiology Deutsches Herzzentrum MĂŒnchen Germany Munich Cardiology Herz- und Diabeteszentrum NRW Germany Bad Oeynhausen Cardiology Herzzentrum Dresden Germany Dresden Cardiology Herzzentrum Leipzig Germany Leipzig Cardiology Kerckhoff-Klinik Germany Bad Nauheim Cardiology SchĂŒchtermann-Klinik Germany Bad Rothenfelde Cardiology UniversitĂ€res Herzzentrum Hamburg (UHZ) Germany Hamburg Cardiology National Cerebral and Cardiovascular Center Japan Suita Cardiology Sakakibara Heart Institute Japan Tokyo Cardiology National Heart Centre Singapore (NHCS) Singapore Singapore Cardiology Liverpool Heart and Chest Hospital UK Liverpool Cardiology Arkansas Heart Hospital USA Little Rock, AR Cardiology Banner Heart Hospital USA Mesa, AZ Cardiology Baylor Scott and White The Heart Hospital Plano USA Plano, TX Cardiology Oklahoma Heart Hospital USA Oklahoma City, OK Cardiology St Vincent Heart Center Of Indiana USA Indianapolis, IN Cardiology Royal Brompton Hospital UK London Cardiology / Pulmonology Royal Papworth Hospital UK Cambridge Cardiology / Pulmonology Shouldice Hernia Hospital Canada Thornhill, ON Gastroenterology Baycrest Health Sciences Canada North York, ON Geriatrics Élisabeth BruyĂšre Hospital Canada Ottawa, ON Geriatrics Armed Forces Capital Hospital South Korea Seongnam Military National Hospital For Neurology and Neurosurgery UK London Neurology Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts France Paris Ophthalmology Fondation Rothschild France Paris Ophthalmology Manchester Royal Eye Hospital UK Manchester Ophthalmology Centre chirurgical Emile-GallĂ© France Nancy Orthopedics Institut Calot de Berck-sur-mer France Berck Orthopedics Asklepios Klinikum Bad Abbach Germany Bad Abbach Orthopedics Helios ENDO-Klinik Hamburg Germany Hamburg Orthopedics OrthopĂ€dische Fachklinik der Hessing Stiftung Germany Augsburg Orthopedics OrthopĂ€dische Klinik Markgröningen Germany Markgröningen Orthopedics Schön Klinik MĂŒnchen Harlaching Germany Munich Orthopedics Schön Klinik Vogtareuth Germany Vogtareuth Orthopedics Merian Iselin Switzerland Basel Orthopedics Schulthess Klinik Switzerland Zurich Orthopedics UniversitĂ€tsklinik Balgrist Switzerland Zurich Orthopedics The Royal National Orthopaedic Hospital UK Stanmore Orthopedics Wrightington Hospital UK Wigan Orthopedics Hospital For Special Surgery USA New York, NY Orthopedics New England Baptist Hospital USA Boston, MA Orthopedics Queensland Children’s hospital, South Brisbane Australia Brisbane Pediatrics Sydney Children's Hospital, Randwick Australia Sydney Pediatrics The Children's Hospital at Westmead, Westmead Australia Sydney Pediatrics The Royal Children's Hospital, Parkville Australia Melbourne Pediatrics Alberta Children's Hospital Canada Calgary, AB Pediatrics BC Children's Hospital Canada Vancouver, BC Pediatrics Children's Hospital of Eastern Ontario (CHEO) Canada Ottawa, ON Pediatrics CHU Sainte-Justine Canada MontrĂ©al, QC Pediatrics IWK Health Centre Canada Halifax, NS Pediatrics Stollery Children's Hospital Canada Edmonton, AB Pediatrics The Hospital for Sick Children Canada Toronto, ON Pediatrics ESPIC HĂŽpitaux pĂ©diatriques de Nice France Nice Pediatrics HĂŽpital Necker-Enfants malades France Paris Pediatrics HĂŽpital universitaire Robert-DebrĂ© France Paris Pediatrics Kinderspital ZĂŒrich - Eleonorenstiftung Switzerland Zurich Pediatrics UniversitĂ€ts-Kinderspital beider Basel (UKBB) Switzerland Basel Pediatrics Alder Hey Children's Hospital UK Liverpool Pediatrics Birmingham Children's Hospital UK Birmingham Pediatrics Great Ormond Street Hospital UK London Pediatrics Royal Belfast Hospital for Sick Children UK Belfast Pediatrics Boston Children's Hospital USA Boston, MA Pediatrics C.S. Mott Children's Hospital USA Ann Arbor, MI Pediatrics Children's Hospital Colorado Anschutz Medical Campus USA Aurora, CO Pediatrics Children's Hospital Los Angeles USA Los Angeles, CA Pediatrics Children's Hospital Of Philadelphia USA Philadelphia, PA Pediatrics Children's Hospital of Wisconsin USA Milwaukee, WI Pediatrics Cincinnati Children's Hospital Medical Center USA Cincinnati, OH Pediatrics Nationwide children’s hospital USA Columbus, OH Pediatrics Riley Hospital for Children at IU Health USA Indianapolis, IN Pediatrics St Louis Children's Hospital USA Saint Louis, MO Pediatrics Texas Children's Hospital USA Houston, TX Pediatrics UPMC Children's Hospital of Pittsburgh USA Pittsburgh, PA Pediatrics Montreal Chest Institute (McGill University Health Centre) Canada Montreal, QC Pulmonology Thoraxklinik Heidelberg Germany Heidelberg Pulmonology University College Hospital at Westmoreland Street UK London Thoracic surgery / Urology BG Klinik Ludwigshafen Germany Ludwighafen Traumatology BG Klinik TĂŒbingen Germany TĂŒbingen Traumatology BG Klinikum Bergmannstrost Halle Germany Halle (Saale) Traumatology BG Klinikum Hamburg Germany Hamburg Traumatology BG Unfallklinik Frankfurt am Main Germany Frankfurt am Main Traumatology BG Unfallklinik Murnau Germany Murnau Traumatology King Edward Memorial Hospital for Women, Subiaco Australia Perth Women / Maternity The Royal Women's Hospital, Parkville Australia Melbourne Women / Maternity Women's and Children's Hospital, North Adelaide Australia Adelaide Women / Maternity BC Women’s Hospital + Health Centre  Canada Vancouver, BC Women / Maternity HĂŽpital femme-enfant-adolescent France Nantes Women / Maternity HĂŽpital Jeanne-de-Flandre France Lille Women / Maternity Tokyo Women's Medical University Hospital Japan Tokyo Women / Maternity KK Women's and Children's Hospital Singapore Singapore Women / Maternity Portland Hospital UK Portland Women / Maternity Princess Anne Hospital UK Southampton Women / Maternity Queen Charlotte's Hospital UK London Women / Maternity Rosie Hospital UK Cambridge Women / Maternity ANE Anesthesiology, Perioperative and Pain Medicine NEU Neurology / Neurosurgery PSY Psychiatry CAR Cardiology ONC Radiation Oncology PUL Pulmonology CHI Child and adolescent psychiatry OPH Ophthalmology RAD Radiology DER Dermatology ORA Oral and Maxillofacial Surgery RHE Rheumatology DIA Diabetes and endocrinology OTO Otolaryngology TRA Traumatology, Orthopedics and spine surgery GAS Gastroenterology PAL Palliative Care URO Urology GYN Gynecology and Obstetrics PED Pediatrics, Pediatric surgery and Neonatology VIS General and Visceral Surgery MEM Memory Care (Geriatrics) PLA Plastic Surgery Footnotes: The Johns Hopkins Hospital - This hospital reported discrepancies in the medical KPI data that was used to determine scores, so no medical KPI was used to determine the score for this hospital. This score relies only results from patient surverys and recommendations from medical experts. Glasglow Royal Infirmary - Medical KPI data that was used for evaluation of hospital in the UK was not available for this hospital, so no medical KPI was used to determine the score for this hospital. This score relies only on results from patient surveys and recommendations from medical experts. Royal Infirmary of Edinburgh at Little France - Medical KPI data that was used for evaluation of hospitals in the UK was not available for this hospital, so no medical KPI was used to determine the score for this hospital. This score relies only on results from patient surveys and recommendations from medical experts. Royal Victoria Hospital - Medical KPI data that was used for evaluation of hospitals in the UK was not available for this hospitals, so no medical KPI was used to determine the score for this hospital. This score relies only on results from patient surveys and recommendations from medical experts.
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