#je suis le petit chevalier
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petite-madame · 8 months ago
Note
Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai déjà expliqué en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. 🇫🇷
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la réponse va donc être longue. Alors, « comment on commence à dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’être une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matériel sophistiqué et onéreux, j'ai commencé avec le crayon et le carnet à la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment très bien pour s'exercer/démarrer. Après, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien évidemment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais très honnêtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme à la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matériel et de se répéter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'échéance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au début, ça va être tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal réel mais arriver à l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au début, je dis bien au début, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste à faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit à petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu à dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal à gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
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Le Chevalier du Poisson après s’être pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas être gérable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence à aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est là, qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumières, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidéo est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidéos comme "apprendre à dessiner" ou "perspective pour débutant", "la théorie des couleurs pour les nuls", etc...C'est là que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des règles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la même main ou la même sphère éclairée différemment mais ça sert. Bref, commencer à dessiner, ça va être commencer à comprendre comment transposer la réalité en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, décomposer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetière, bouquin, chaussures, prise électrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les défis techniques ne sont pas toujours là où on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la décomposition des formes ainsi que de la façon dont la lumière frappe les objets.
5 - Utiliser des références. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des références n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmés comme Alex Ross ont un studio où ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mêmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tête ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler régulièrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu régulièrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se décourager. Je me répète mais les artistes étant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va être long. Tu vas commencer par copier tes artistes préférés et ta tête va exploser car un jour tes dessins vont ressembler à Mucha et le lendemain ça sera à One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic coréen. C'est encore plus dur pour les artistes débutants aujourd'hui car ils sont confrontés, Tiktok après Tiktok, tableau Pinterest après tableau Pinterest, à un déluge constant d'influences, à une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicité. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands défis des artistes débutants en 2024.
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C'était joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que débutant que quand tu vas commencer, tes progrès vont être proche de ça :
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Ils ne seront pas linéaires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du découragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessiné quelque chose qui te tiens à cœur pour la première fois, même si tu détesteras ce même dessin deux mois plus tard, c'est ça être un artiste, félicitations!
8 - Ne pas se comparer à des illustrateurs de folie. Paix à son âme mais si tu vois une vidéo du regretté Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entières sans traits de construction, à main levée, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, à ton rythme. Pareil avec les gens de ton âge. Ne te compare pas à un mec de 13 ans à Singapour qui dessine déjà comme un artiste confirmé. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cœur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois à la mairie, à la médiathèque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie Geneviève, retraité de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chères comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-être augmenté depuis le temps où je l'ai acheté) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donné. Moins connue mais également gratuite, Fire Alpaca, très honorable aussi!
Clip Studio Paint est également très bien. Tu peux l'avoir soit avec un système d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des références et ne pas se décourager.
J’espère avoir répondu à ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
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"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (même si personne ne m’a demandé de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la réf, demandez à vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
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philoursmars · 1 year ago
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Il y a une petite quinzaine, je suis allé avec Julien et Katie, au Louvre-Lens pour une expo temporaire : “Animaux Fantastiques”. Une très belle expo ! Ici des griffons :
Martin Schongauer - "Le Griffon"- Alsace, 1490
Philippe Druillet - "Le Chevalier Aurore"
Gustave Moreau - étude de griffon pour ''Oreste et les Erinyes"
Gustave Moreau - '"Fée au griffon"
Arthur Rackham, illustration pour le livre de Lewis Caroll - "Alice au Pays des Merveilles"
les 2 dernières : Claire Fanjul - "sphère céleste en calice"
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sloubs · 1 year ago
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les gars....le rêve de zinzin que j'ai fait encore là....j'ai rêvé qu'il y avait une saison 7 de kaamelott et que je faisais partie du tournage, qu'on tournait ça chez la mère astier genre dans un palais IMMENSE, avec des colonnes dorées, des escaliers en colimaçon, des moucharabieh et des plafonds peints style chapelle sixtine, vraiment je me revois lever les yeux au ciel si fort parce que je trouvais ça tellement too much djfkdn
et puis je me souviens qu'il y avait surtout loic varraut avec moi qui était un peu perdu, et on avait fait une table ronde pour discuter de nos dialogues et de ce qui allait se passer dans cette nouvelle saison, et là aa commence à expliquer que ce sera hyper dark et qu'on parlera d'une prophétie, comme quoi arthur mourra et que tout le monde se retournera contre lui, et que guenièvre se laissera lentement mourir de chagrin et de douleur vraiment un PLAISIR
après je sais pas pourquoi mais y avait des enfants, dont une gamine qui était devenue ma super copine, si bien que j'avais l'impression que mon amitié avec cette petite fille me permettait d'être hyper bien vue par tout le monde et d'avoir droit à plein de trucs cools (par exemple ma présence sur le tournage mdr littéralement qu'est-ce que je fous là sinon)
et not to be biased mais aa était trop beau. vraiment le gars était trop frais, il avait les cheveux un peu mi-longs, poivre et sel, bouclés, une barbiche impeccable, une armure brillante et tout. chef's kiss. et puis après y a eu une scène de guerre civile un peu ??? genre tous les chevaliers (dont moi) en haut d'une tourelle, et le peuple en bas qui veut renverser le roi, alors ça jetait des bombes??? des bombes toutes rondes qui pétaient comme des gros pétards de forain, et c'était le bordel absolu, arthur avait trop peur pour lui etc et à un moment, on a vu yvain, en train d'allumer lui même des bombes, et là PLOT TWIST on comprend qu'il est du côté des méchants depuis le début parce qu'il s'est fait embrigadé par les saxons etc, alors arthur le chope et dans un coup de folie lui tranche la gorge et le fait tomber par dessus le bord. évidemment gauvain et léodagan voient ça et sautent sur arthur...et je me suis réveillée 🙃
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alexar60 · 1 year ago
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Souvenirs d'autres vies
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Depuis ma plus jeune enfance, la réincarnation m’a toujours fasciné. J’avais 10 ans quand je m’y suis intéressé après avoir vu le film « Audrey Rose » avec Anthony Hopkins. C’était l’histoire d’une fille qui faisait le même cauchemar, celui de mourir brulée vive dans une voiture. Un jour, un homme prend contact avec ses parents et annonce que leur fille était la réincarnation de la sienne morte dans un accident de voiture. Comme il passait dans les dossiers de l’écran, j’avais regardé le débat qui suivit et fut fasciné d’entendre des gens parler de leur vie antérieure. Je me souviens entre autre de l’acteur Jean Le Poulain (pour ceux qui regardaient ‘au théâtre ce soir’).
J’avais une vingtaine d’années lorsqu’un ami proposa qu’on fasse une séance de régression. Nous partîmes rencontrer une de ses connaissances ayant quelques talents. Ce fut intéressant car cela marcha pour mes potes. L’un s’est vu en grognard pendant une bataille, l’autre en paysan vivant près d’un volcan en activité. Quant à moi, le médium (je ne sais pas si on les appelle comme ça) m’a prévenu que ce serait impossible. Parce qu’il sentait un blocage en mon esprit. D’après lui, j’aurais vécu quelque-chose de terrible. Il avait ajouté que je faisais partie de « ceux qui meurent dans la misère et sont reconnu tardivement pour leur œuvre »
Enfin, il me donna conseil pour essayer une pratique seule et régulière. Alors, chaque soir, je me couchais dans les meilleures conditions pour faire des régressions. Je m’allongeai sur le dos dans le noir complet. Je devais me détendre et me concentrer sur une lumière dans mon esprit, puis j’avançais vers cette lumière et je devais ouvrir une porte difficilement visible. En fait je ne me souviens pas l’avoir ouverte une fois.
Je ne sais pas si cela a réellement marché. Par contre, je me réveillais avec de sacrés rêves semblables à des épisodes de vies antérieures.
J’ai souvenir d’être à table dans une taverne. Je bois un verre avec un homme. Il sourit, il porte des cheveux longs et une petite moustache. Je ne sais pas à quelle période exactement, mais je sais que c’est un mousquetaire.
J’ai été quelqu’un sans importance, un bourgeois ou un paysan et j’ai assisté à un combat entre chevaliers en armure. Etait-ce un duel ou un tournoi ? Je ne sais pas. Ils se battaient à pieds et à l’épée.
La dernière expérience qui est apparue date d’il y a une dizaine d’années. J’étais un européen en plein XVIIIe siècle à la recherche d’une jeune femme dans un village japonais. Chose étonnante, car il me semble que le Japon était interdit aux européens durant ce siècle.
Mais celui qui m’a le plus marqué fut le souvenir d’une bataille. J’étais sur un chariot à me défendre lorsque je reçus un coup violent derrière la tête me faisant tomber au sol. Dès lors, je m’envolais et vis mon corps étendu au milieu d’autres. Je me suis senti voler au-dessus d’une forêt et j’ai vu des centaines de personnes courir et fuir la bataille. C’étaient principalement des femmes et des enfants. J’ai vu une jeune femme portant un bébé dans ses bras. En la voyant, je me suis dit qu’elle avait de l’importance pour moi.
Vingt ans plus tard, je rencontrais et sympathisais avec une femme pour qui j’eus un coup de foudre. Durant une discussion, alors que je n’avais jamais parlé de mes pseudos régressions, nous parlâmes de la réincarnation. Elle expliqua qu’une de ses amies avait des dons et lui avait racontée qu’elle était une amazone dans sa première vie. Dans sa seconde vie, elle était mariée avec son âme-sœur qui eut une mort violente. Son amie dit l’avoir vu fuir à travers une forêt en tenant sa fille dans ses bras (qui serait dans sa vie actuelle, une de ses sœurs). Son amie ajouta qu’elle louperait son âme-sœur à chaque fois qu’elle le rencontrera et qu’il finira très pauvre dans cette vie.
Son histoire me fit froid dans le dos. D’abord parce qu’entre elle et moi, l’idylle est impossible. D’ailleurs, nous ne vivons plus dans la même région. Mais aussi parce que la fin de son âme-sœur rappelle ce que m’avait dit le médium. Enfin, tout ceci n’est peut-être qu’une coïncidence, tout comme le nombre de fois que nos chemins se sont croisés. Mais là, c’est un autre sujet.
Après réflexion, j’aurais dû vous raconter que j’étais un homme préhistorique. Un jour, un extra-terrestre nous a appris à faire du feu. Pour le remercier, nous l’avons mangé. C’est pour cela que les extra-terrestres ne veulent plus se montrer. Ils ont peur qu’on recommence.  
Alex@r60 – août 2023
Photo de Philip McKay
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mucillo · 2 months ago
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Nico - Le petit chevalier
youtube
...Je suis le petit chevalier
Avec le ciel dessus mes yeux
Je ne peux pas me effroyer
Je suis le petit chevalier
Avec la terre dessous mes pieds
J'irai te visiter
J'irai te visiter.....
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de-gueules-au-lion-d-or · 8 months ago
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« Quand j’étais petit je n’étais pas grand. Avec les copains, nous jouions dehors toutes les fois que c’était possible. Dès avril, les culottes courtes étaient de rigueur et les genoux s’ornaient de belles plaques rouges artistement badigeonnées sur des écorchures d’anthologie par des mamans attentionnées. Normal, nous courions comme des dératés. Nous jouions aux cow-boys et aux Indiens, à Thibaud ou les croisades ou à la petite guerre sur tous les thèmes. Mais ça courait dans tous les cas.
Nous grimpions dans les arbres. Nous nous battions à l’occasion, d’homme à homme, entourés d’un cercle de témoins. Les billes en terre coûtaient un centime pièce. Les malabars se partageaient en quatre et les autos étaient à pédales. Ma famille n’avait pas de télévision et les kangourous n’avaient pas d’arêtes, mais j’ai quand même vu Zorro et Kit Carson et surtout Saturnin le canard et La
Maison de Toutou (nos vieilles voisines étaient tellement gentilles et les tartines pain- beurre-confiture-de-fraise tellement bonnes, j’ai souvent une pensée pour elles).
Les filles restaient d’étranges créatures qui jouaient à la dînette. L’école était publique mais pas mixte. Nous y allions à pied, seuls ou en groupes bruyants. Nos instituteurs étaient des demi-dieux omniscients qui n’hésitaient pas à sortir la règle ou à ouvrir la boîte à torgnoles pour nous remettre les idées en place. Nous apprenions l’histoire avec les planches pédagogiques Vidal-Lablache. Les Gaulois n’avaient pas grand chose à part un trou pour laisser passer la fumée et les seigneurs du moyen âge piétinaient les récoltes (ma première incursion dans le scepticisme historique et j’en suis très fier).
Les fables venaient de chez La Fontaine et les dictées de chez Alphonse Daudet. Une faute, un point. Il y avait encore des baignoires qui partaient à l’heure et des trains qui fuyaient devant des cyclistes dégonflés, et il était interdit de compter sur ses doigts. Tout ça rédigé au porte-plume à l’encre violette.
Il y avait aussi des ardoises et d’horribles crayons grinçants à vous déchausser les molaires. Avec dix bons-points on avait une image. L’instruction civique s’appelait cours de morale, il fallait céder sa place aux vieilles dames et aider les aveugles à traverser. Il y avait des notes et un classement (je ne dirai pas quelle était ma place habituelle par simple pudeur).
Nous lisions des livres de la bibliothèque de la classe, des histoires d’aventures en Afrique ou dans la pampa, de chevaliers héroïques ou de corsaires fougueux. Collection verte pour les garçons et rose pour les filles, il y avait aussi des Rouge et Or, mais sans la jaquette, j’y ai découvert Garneray, Vercel et Jack London, merci l’Instruction Publique. Chez moi, les bandes dessinées étaient interdites sauf pendant les vacances, avec une dérogation pour Tintin, Astérix et L’homme qui tire plus vite que son ombre (le reste : «c’est plein de fautes d’orthographe !»).
À la kermesse de fin d’année à l’école il y avait deux buvettes (ça biberonnait ferme au gros plant je ne dis que ça) et un stand de tir à la bosquette, et la semaine suivante une hécatombe de poissons rouges intoxiqués par l’ozone municipal. Nous avons tous survécu.
Nous habitions une ZUP. En 1968 notre immeuble ressemblait à un premier mai sur la Place Rouge, mais tout le monde partait faire bronzette sur les plages franquistes. Mon père préférait le camping sauvage du côté de Narbonne-Plage. L’esprit de contradiction, ça s’apprend jeune et c’est de famille, c’est comme ça, merci papa et maman. Dans le fond, je m’en suis sorti à temps. Ça m’a épargné le casque obligatoire pour faire du patin à roulettes, les pompiers au moindre bobo dans la cour de récré, les maths modernes, la notation sur cinq lettres et la méthode globale, les cours de repentance et de recyclage, le référant bondissant et les géniteurs d’apprenants, et la visite scolaire de l’expo sur les cultures du monde à la médiathèque municipale.
C’était mieux avant ? Je ne suis pas convaincu, mais là, j’évoque, c’est tout… non, non, juste j’évoque …. »
(Marc Vidal)
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frisquette27 · 1 year ago
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Ben j'y crois pas j'ai fini une histoire qui aurait cru. Je partage le dernier chapitre d'UN PHILTRE SANS PHILTRE et du coup cela me rend un peu triste
UN PHILTRE SANS PHILTRE
Chapitre 5
La sécurité du château était un véritable désastre, la Reine avait pu se rendre aux écuries, emprunter un cheval et sortir du château sans croiser le moindre garde. D’habitude elle rencontrait des difficultés d’orientation pourtant cette fois elle arriva rapidement à se repérer et se rendit à la taverne sans le moindre encombre. Dans la précipitation elle n’avait pas pensé à prendre avec elle une cape pour dissimuler son identité, tant pis si on la reconnaissait, elle rentra la tête haute au culot. Toutes les têtes se retournèrent à son entrée, certains hommes se permirent même de la siffler cependant personne ne semblait la reconnaitre.
« Ben c’est pas commun ça, qu’est-ce que je lui sers à la petite demoiselle ? »
« La petite demoiselle ? » répondit la Reine légèrement choquée par la désinvolture du tavernier
« Pardon, la jolie petite demoiselle ! »
« Jolie ? Bah vous m’avez bien regardé ? »
« Alors ça oui je vous regarde et vous êtes sacrement jolie, ma mignonne »
«Vous allez pas bien, vous voyez pas que c’est la Reine » dit le seigneur Perceval depuis la table derrière Guenièvre « Qu’est ce vous faites là ma Reine ? C’est pas vraiment un lieu pour vous »
« La Reine ? Mais non c’est pas possible tout le monde sait qu’elle est moche comme un poux la Reine et la p’tite là, elle est à croquer »
Le tavernier fixa Guenièvre, il vit son petit sourire et il comprit
« Oh mon dieu vous êtes vraiment la Reine, je suis désolé votre altesse »
« Non mais laissez tomber c’est pas grave » dit-elle tout en s’installant à la table des deux chevaliers « Je veux bien un lait de chèvre s’il vous plait »
« Oui, oui tout de suite ma Reine, je suis navré, je … »
Le tavernier apporta rapidement la boisson à la table tout en continuant à s’excuser platement.
« Seigneur Perceval, j’aimerais m’entretenir avec vous. Pourrait-on s’isoler afin que je puisse vous exposer ma problématique »
A la vue du regard hébété du chevalier, la Reine reformula.
« Je voudrais vous parler seul à seul, allons sur une table à part. Si cela ne vous gêne pas seigneur Karadoc ? »
« Non, moi tant que je mange tranquille mais vous allez lui faire le coup de la cuisine ? Parce que moi je suis dispo pour un autre baiser si vous voulez »
« Non c’est bon ! NON MERCI »
Arthur cherchait désespérément sa femme dans tout le château, il était arrivé à se débarrasser de sa tante et de sa mère, les laissant à la charge de ses beaux-parents. Il retourna au laboratoire ou il trouvât les deux enchanteurs encore en pleine dispute.
« Je vous dis qu’il fallait mettre plus de camomille dedans ! »
« Mais j’en ai mis ! et ça c’est quoi ? »
« Ce n’est pas de la camomille, bon sang vous êtes sensé être un druide non et vous ne savez pas reconnaitre une plante »
Les deux enchanteurs n’avaient pas entendu le Roi rentrait dans le laboratoire. Arthur était agacé, il n’avait pas trouvé Guenièvre et avait espéré qu’elle était retournée auprès des deux imbéciles.
« Avez-vous vu ma femme ? »
Les deux hommes sursautèrent, surpris de voir le Roi à côté d’eux et surtout par le ton rude qu’il avait employé.
« Alors ! »
« On l’a vu plusieurs fois aujourd’hui »
« Mais non espèce de grande courgette, il veut savoir si on sait où elle est maintenant. Désolé sire, elle nous a dit qu’elle partait se reposer après avoir pris la tisane »
« Ce n’est pas ce qu’elle a fait puisqu’elle est venue nous rejoindre dans la salle à manger pour le repas mais depuis je ne la trouve plus »
 « Houlà comment s’est passé votre déjeuner » demanda Elias refrénant un fou rire.
« Disons que cela restera dans les mémoires de certaines » répondit le Roi avec un sourire qu’il ne pût cacher.
« Si elle revient, prévenez-moi »
En se dirigeant vers leur chambre, le Roi croisa des dames de la cour, elles étaient toutes en chemises de nuit, dans tout le château les bourgeoises étaient en tenue de nuit. Ils sont tous devenus fou dans ce château pensa le Roi. Arrivé dans sa chambre, Arthur tomba sur une servante figer au milieu de la pièce avec un plateau dans les mains.
« Qu’êtes-vous fichez ici vous ! »
« J’attends Monsieur ! »
« Quoi ! Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous attendez quel Monsieur ! »
« Le Roi ! »
« Vous m’attendiez ? »
Le roi trépignait sur place, il n’avait pas le temps avec les imbéciles aujourd’hui, pourtant le sort s’acharnait sur lui.
« Ah oui ! C’est vous Monsieur. Bonjour ! Petit déjeuner ! »
Elle posa le plateau sur le lit puis se dirigea vers la porte.
« Machine attendez ! Vous n’auriez pas vu ma femme ? »
« Laquelle ? »
« Comment ça laquelle ? Ma femme bon sang ! »
« Vous avez plein des femmes, non ? »
« Ma femme ! La reine Guenièvre ! »
« Ah Madame du coup ! »
« Oui si vous voulez. Alors vous l’avez vu ma femme ? »
« Oui »
« Alors, où est-elle ? »
La servante tourna sur elle-même tout en scrutant la pièce.
« Elle n’est pas ici ! »
« Non mais ça je le vois ! Vous avez dit que vous aviez vu ma femme et je vous demande où est ce qu’elle se trouve maintenant »
« Ah mais ça je sais pas. Je l’ai vu ce matin »
« Ok laissez tomber, dégagez »
« Angharad doit savoir »
« Oui vous avez surement raison. Et où se trouve Angharad ? »
Nessa se tourna à nouveau sur elle-même, allant regarder jusque sous le lit
« Elle n’est pas ici, non plus ! »
Furieux le Roi repartit en grommelant qu’il était entouré d’une bande de taré plus stupide les uns que les autres.
Par chance il ne mit pas longtemps a retrouvé la suivante de la Reine.
« Vous tombez bien vous ! Où est ma femme ! »
La suivante encore émue fût surprise par l’arrivé du Roi, elle ne lui répondit pas immédiatement ce qui agaça encore plus le Roi.
« Ne me dites pas une connerie du genre que vous n’êtes pas tombé. Où est ma femme ? »
« Veuillez m’excuser Sire, j’avais parfaitement compris votre question, la Reine est partie rejoindre mon fiancé »
« Votre fiancé ! Qu’est ce vous me baragouinez encore ! Vous êtes fiancé, maintenant ! C’est qui votre fiancé et pourquoi MA femme irait voir votre fiancé »
Arthur eut un coup de chaud, la jalousie lui tordit le ventre, pourquoi SA femme irait voir un autre homme.
« C’est le seigneur Perceval »
Arthur se détendit légèrement, ce n’était que le seigneur Perceval, il savait qu’il ne risquait rien, son chevalier lui était fidèle mais en y repensant le seigneur Lancelot avait été le plus fidèle fût un temps.
« Elle m’a dit qu’elle devait absolument lui parler après que je lui ai annoncé que nous nous étions fiancés »
« Et où se trouve votre fiancé ? »
« Il est parti en mission avec le seigneur Karadoc »
« D’accord à la Taverne du coup. QUOI !!ATTENDEZ ELLE EST QUAND MEME PAS PARTIE A LA TAVERNE TOUTE SEULE !! Oh mais c’est pas possible elle va me rendre chèvre celle-là. Elle va m’entendre !!! »
Et sans plus d’explication, Arthur planta la suivante dans le couloir partant comme une furie.
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« Vous avez raison ma Reine, je ne peux pas laisser le Roi comme ça, je suis un chevalier »
Le seigneur Perceval laissa la Reine seule à sa table, il devait discuter avec son acolyte. La Reine observait de loin les deux chevaliers discutaient, discussion qui semblait houleuse. La première étape de son plan se mettait en marche en espérant que la suite tournerait à son avantage. Elle n’avait pas l’habitude de faire des plans, elle n’aimait surtout pas manipuler les gens, d’habitude elle laissait les choses arrivait mais là c’était trop important pour qu’elle ne puisse pas intervenir.
La porte s’ouvrit dans un grand fracas, toute l’assemblée sursauta. Guenièvre fût choquée en voyant son mari débouler dans la taverne, les joues rouges et surtout avec son air renfrogné qui ne présageait rien de bon. Elle comprit tout de suite qu’elle avait des ennuis, elle se glissa discrètement sous la table espérant qu’il ne la verrait pas.  Arthur avait repéré immédiatement sa femme, en quelques enjambés il la rejoignit.
« Vous vous foutez de ma gueule ! Sortez de moi de là ! Ne me prenez pas pour un idiot !»
 Elle sortit toute penaude, et se plaça devant son mari avec un petit sourire mutin
« Qu’est ce vous faite ici ? »
« Non mais carrément ! C’est plutôt à moi de vous demander ce que vous fichez ici ! Dans une taverne pleine de soulard ! Mais vous avez tourné totalement de la carte ! Vous allez pas bien ma pauvre fille ! »
« Ne criez pas ! Je suis juste venu voir le seigneur Perceval »
« Et vous êtes dit tiens si j’allais à la taverne ! Et comment vous avez pu sortir du château sans que personne ne vous voit ? »
La Reine se rapprocha de son mari, s’arrêtant à quelque centimètre de lui. Ils étaient tellement proche que le roi sentait le souffle de sa femme sur son visage, la colère redescendit immédiatement laissant le trouble s’instaurer entre eux. Elle se rapprocha de son oreille et lui murmura :
« Je veux pas dire mais votre château c’est un moulin. Vous êtes ici parce que vous êtes inquiet pour moi. C’est trop mignon »
Elle lui sourit tendrement, Arthur rougit.
« NON, non pas du tout … »
Guenièvre parut déçue.
« Bon d’accord ! OUI j’étais inquiet »
Elle lui sourit posant sa main sur son bras, il lui rendit son sourire. Le cœur de Guenièvre rata un battement, que le sourire de son mari était beau, qu’elle était heureuse de voir ce sourire. Il ne souriait pas beaucoup et c’était vraiment du gâchis.
« Pourquoi vous vouliez absolument parler avec l’autre idiot, cela ne pouvait pas attendre qu’il rentre au château ? » 
« Désolé je me suis laissé emporter, je n’ai pas pu attendre, mais le seigneur Perceval a quelle que chose à vous dire. N’est-ce pas Seigneur Perceval ? »
« Hein ! Ah ouais je reste chevalier, Sire, avec tout le truc de la destinée, je peux pas vous laisser tomber »
« Oui mais moi je préférais que l’on fasse notre clan autonome ! »
«Mais c’est pas vrai vous ne comprenez rien c’est important de servir le Roi Arthur »
« Je suis pas trop chaud pour rester chevalier »
« Faite comme vous voulez mais moi je continu la quête du Graal ! »
« Justement c’est chiant ! Je crois que je vais quand même laisser tomber. Oh ça va ! Ne faites pas cette tête ! »
« Quand on est chevalier, on est chevalier ! »
Le seigneur Karadoc boudait, les deux hommes se toisaient du regard.
« Vous pouvez faire ce qu’il vous plait seigneur Karadoc » dit la Reine « Vous n’êtes pas chevalier »
« Ben si quand même ! »
Le Roi ne comprenait pas la conversation à laquelle il assistait mais il était touché que le seigneur Perceval reste à la table ronde. Il ne l’avouerait à personne mais il avait beaucoup de tendresse pour son chevalier même si parfois il était la raison principale de ses plus grosses migraines.
« Non vous n’êtes pas chevalier, Karadoc » dit la Reine en insistant sur son nom et ne le nommant pas volontairement Seigneur. « Vous n’êtes pas adoubé, vous n’êtes pas dans le registre »
« Hein comment ça adoubé ? »
« Oui c’est le nom de la chevalierisation ! » répondit son compère
« Comment ça il n’est pas adoubé ? Vous êtes sûre Guenièvre ? Vous avez pu louper son nom. »
« Je suis parfaitement sûre. Karadoc, Avez-vous eu une cérémonie avec mon mari ou un autre Roi du royaume de Bretagne ? »
« Le truc avec l’épée ? Ah ben non. Du coup je ne suis pas chevalier c’est ça ? »
« Donc vous pouvez rester à la taverne si vous voulez » insista Guenièvre.
L’homme parut réfléchir intensément, laissant un suspense si intense que toute l’assemblée se figea. En effet, toute la taverne avait suivi l’échange avec grand intérêt.
« Ok. Moi ça me va. En plus on pourra toujours se revoir ici »
« Attendez ! Si vous n’êtes pas chevalier, pourquoi on a fait l’échange d’épouse »
« Parce que vous vouliez épouser Dame Mevanwi » dit la Reine
« Mais NON ! Je ne voulais juste pas le tuer l’autre tâche » répondit le Roi en s’agitant et en pointant du doigt le non chevalier.
« Mais vous l’aimez ! »
« NON, enfin j’ai cru mais non je ne l’aimais pas vraiment »
« Ah donc elle peut donc quitter le château sans que cela vous peine »
« Mais bien sûr ! Je m’en contrefiche, elle peut aller où elle veut ! »
Sa femme se rapprocha à nouveau d’Arthur, elle passa une main dans ses cheveux le faisant soupirer.
« Plus problème alors ? »
« Non plus problème »
Guenièvre passa son bras sous celui de son mari, qui rougit immédiatement.
« On rentre ? »
« Oui on rentre »
De retour au château, Arthur prit la main de sa femme pour rentrer dans l’édifice.
« Que faite vous ? » demanda-t-elle surprise
« Je vous prend la main. Pourquoi je n’ai pas le droit ? »
« Si, si mais c’est que … »
« C’est que quoi ? ça vous gêne ? »
Il allait retirer sa main quand sa femme la lui rattrapa plus fermement.
« Non, non surtout pas »
Elle lui souriait, et quel sourire, il pourrait se damner pour son sourire. Ils se regardaient tendrement, perdu dans le regard de l’autre, ils n’entendirent pas la femme de Karadoc arrivait près d’eux.
« Sire vous êtes là » dit-elle presque affolée, elle fit semblant de fondre en larme
« Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » dit Arthur en lâchant la main de sa femme
Elle lui tendit le mot que Guenièvre lui avait écrit, le Roi ne put réprimer un sourire en lisant le contenu de cette lettre, elle était définitivement très drôle sa femme. Il reprit la main de sa femme qui avait déjà reculait prête à partir. Il se tourna vers cette dernière.
« Qu’est ce qu’elle doit se mettre… hum enfin, qu’est-ce que vous lui avait rendu pour reprendre vos termes »
« Le jasmin jaune du jardin » répondit toute penaude sa femme
« Il a été déversé dans mes appartements, il y a des fleurs partout c’est un véritable cauchemar »
Le Roi comprit tout de suite pourquoi sa femme avait fait enlever tout le jasmin, il était d’ailleurs un peu honteux de repenser à la période où il avait fait planter ces fleurs. Il resserra la main de sa femme et répondit de façon désinvolte à la femme de l’ex-chevalier.
« Demander de l’aide auprès des serviteurs pour tout ranger. De toute façon, il faut que vous fassiez vos bagages pour rejoindre votre mari à la taverne »
« Comment …. »
« Votre mari n’est plus chevalier, il ne l’a jamais été d’ailleurs, sur ce, bonne journée et avec ma femme on vous dit aurevoir »
Sur ces mots Arthur entraina sa femme avec lui dans les couloirs, sans un regard envers son ex-amante. Laissé seule, Dame Mevanwi fulminait, elle aurait sa vengeance, elle ne laisserait jamais un tel affront sans conséquence.
Arthur avançait rapidement, toujours la main de sa femme dans la sienne, la trainant un peu. Il voulait s’éloigner au plus vite car il essayait tant bien que mal de retenir le fou rire qui était pratiquement impossible à réfréner.
« Vous marchez trop vite, j’ai dû mal à suivre »
Il l’entraina dans une alcôve, se retourna vivement et spontanément la prit dans ses bras. Choqué par leur proximité, Guenièvre vira au rouge. Son mari lui caressa doucement la joue.
« Vous êtes décidément bien impertinente aujourd’hui, vous lui avait carrément dit de se mettre ses fleurs où vous pensiez » dit-il en lui souriant franchement « D’ailleurs je serais très curieux de savoir à quel lieu vous pensiez »
« Ah mais vous savez parfaitement où ! …dans un vase voyons » répondit elle avec sourire coquin.
« Ah mais oui ! Suis-je bête. C’est comme mon éventuel complexe… »
Elle leva les yeux vers lui, un regard plein de désir, était-ce l’effet de la potion qui la troublait, non bien sûr que non c’était son mari. Elle n’avait pas attendu de prendre une potion pour réaliser que son mari était beau, désirable, au-delà de l’époux qu’elle aimait secrètement, elle le désirait mais avait bien conscience depuis longtemps qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Pourtant son amour perdurait et se renforçait avec le temps.
« Finalement vous en avez un de complexe ou pas » lui murmura-t-elle de peur de gâcher la magie qui s’était installé entre eux.
Il la rapprocha de son corps jusqu’à être collé l’un à l’autre, se pencha pour humer le parfum de ses cheveux et tout doucement lui murmura à l’oreille.
« Vous voulez vraiment connaitre la réponse à votre question ? »
Elle trembla légèrement contre lui, posant sa tête sur son épaule.
« Disons que si cela vous intéresse je suis tout à fait dispo à vous montrer que je n’ai pas … »
« Ah mais vous êtes là, qu’est-ce que vous fichez tous les deux, trois plombes que je vous cherche ! Va falloir penser à récupérer votre charmante famille parce que les deux sœurs tape dure j’en ai plein le casque »
Surpris par l’arrivée de Dame Séli, ils avaient reculé vivement, les joues aussi rouges l’un que l’autre.
« Bon vous venez ou je vous fais envoyer une invitation par pigeon ! »
Arthur se ressaisit, se redressant prêt à suivre sa belle-mère.
« Et vous c’est quoi ce cirque aujourd’hui, alors le coup de la bouffe sur l‘autre tartignolle je dis pas, mais alors que vous vous déguisiez et que vous m’envoyer bouler c’est moyen moyen. Et Ah oui c’est quoi cette histoire que sur ordre de la Reine les femmes du château ne sont autorisées à ne porter que des tenues de nuit !!! »
« Ah parce que c’est vous ça aussi ?» demanda son mari en souriant 
La Reine leur fit un sourire à éclairer une pièce dans le noir, leur passant devant la tête haute et tout en partant.
« Et alors, je lance une nouvelle mode, je fais donc participer tout le château, d’ailleurs mère vous n’avez pas respecté le dress code et n’oubliez pas c’est un ORDRE de la REINE »
Cette fois Arthur ne put se retenir, il éclata de rire. Depuis quelques temps il était plus déprimé que d’habitude, aujourd’hui toute cette pression lui paraissait si futile. La potion avait eu un effet révélateur sur sa femme même si elle était totalement désinhibée, incontrôlable, elle montrait sa vraie personnalité, ce qu’elle avait toujours voulu faire ou dire. Ce qu’il voyait lui plaisait beaucoup, sa femme en plus d’être sacrement jolie, était drôle, spontané et surtout elle restait gentille, adorable même. Plus de doute, il décida de tourner définitivement la page de sa vie à Rome et de ce fait il renonçait définitivement au serment qu’il avait pu faire. Le poids lourd qu’il portait sur ses épaules s’envola à l’instant même où il avait formulé dans sa tête sa prise de sa décision.
« Et en plus cela vous fait rire, elle est incontrôlable ! Alors je dis pas, qu’elle s’affirme un peu la gamine c’est pas plus mal mais vous auriez dû voir la tête de votre mère quand elle a découvert les dames en chemises de nuit et surtout par ordre de la Reine. Je pense même qu’elles ont eu peur qu’on les oblige aussi à porter ce genre de tenue »
« Oh Belle maman vous venez de me donner la solution pour les renvoyer gentiment à Tintagel »
« Ah ! Vous devenez intéressant ! Je ne peux pas rater ça ! Monsieur Pendragon qui défi ENFIN sa mère, je ne sais pas qu’elle mouche vous a piqué à tous les deux mais c’est la journée des surprises »
« Allons-y rapidement ! Après je dois retrouver ma femme avant la prochaine catastrophe »
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Guenièvre avait rejoint Angharad, elle lui avait raconté toute sa journée, la prise de la potion et toutes les actions qui en avait découlé.  
« Très honnêtement, Madame, sans vouloir vous vexer mais vous devriez prendre cette potion plus souvent si elle vous libère à ce point »
« Je vais quand même éviter, je pense que le cœur d’Arthur n’y survivrait pas »
Les deux femmes partagèrent un fou rire en imaginant le Roi s’affairait à réparer les bêtises de sa femme.
« Cela a eu du bon cette histoire. Je suis fiancée, l’autre morue dégage du château et à priori d’après ce que vous me racontez, vous vous êtes rapproché de votre époux »
« Je me suis amusée comme une petite folle, mais nous devons nous concentrer sur l’organisation de votre mariage et surtout votre remplacement »
« Mon remplacement, que cela me semble étrange. Vous m’avez dit voir déjà une idée sur la question »
« Oui je pense que Nessa fera parfaitement l’affaire »
« Nessa ! Vous voulez vraiment dire Nessa, celle qui attendez bêtement dans votre chambre. Votre mari va s’arracher les cheveux »
« Oui je sais ! Disons que c’est un petit bonus »
**********************************************************************************
La journée s’achevait, enfin diraient certaines personnes. Mais pour Elias, quant à lui, il aurait voulu qu’elle dure éternellement, cette journée avait été magique jamais il n’avait autant ri. La Reine avait chamboulé tout le château, pourtant ce qui l’avait plus marqué c’était la réaction du Roi. Il avait quand même foutu dehors sa mère, en fin de journée il avait l’air de s’amuser de la situation. Il fallait absolument qu’il demande à Merlin sa « recette ».
« Dites ! Vous sauriez , comment vous l’avez faite votre potion »
« Laquelle ? »
« Ben voyons celle pour se changer en pigeon ! »
« Ah mais je ne sais pas la faire celle là »
« Mais non gros Dindon, la potion que la Reine à prise »
« Parce que ça intéresse Mooossieur Elias maintenant »
« Disons que cela pourrait être intéressant !!»
« Non mais, c’est que moi, j’ai rien noté »
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EPILOGUE
Dans la chambre royale.
« Je suis vraiment désolé pour aujourd’hui, je crois que je me suis un peu laché »
« Un peu c’est un euphémisme ! »
« Rho..ça vas !Il  y a pas mort d’homme quand même »
« Non mais vous êtes passez à ça de l’incident diplomatique »
Malgré son ton, le Roi ne pouvait réprimer un sourire. Elle lui rendit tendrement. Il pris sa main dans la sienne, le geste la fit immédiatement rougir. Il avait retrouvé sa femme, si timide, mais il sentait bien que la journée avait changé sa femme malgré tout. D’ailleurs cela avait clairement changé leur relation, il avait pris une décision qu’il était prêt à assumer.
« Vous avez vraiment mis votre mère dehors ? »
« Ouais ..mais ça aussi cela risque d’avoir certaines répercussions »
« Oh vous savez depuis le temps qu’elles sont méchantes avec vous, je pense que cela ne peut que leur faire du bien. Et de toute façon finalement qu’est-ce qu’elles voulaient ? »
« Comme d’habitude me faire des reproches mais je vais accéder à une de leur demande et cela vous concerne aussi »
«Moi ! Et en quoi je peux leur être utile ? »
« Disons que nous pourrions continuer ce que vous avez commencé dans le laboratoire »
« Comment ça dans le laboratoire…….Ah oui dans le laboratoire, je vois mais vous savez je connais pas vraiment la suite »
« Cela tombe bien, moi je la connais »
Il se pencha vers elle doucement, posant sa main sur joue tendrement, encore un peu rougissante Guenièvre se laissa guider par son mari, elle ferma les yeux. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, il lui murmura.
« Vous me faites confiance ? »
« Plus que jamais »
Et c’est avec un sourire qu’il fondit sur ses lèvres avec l’intention de briser son serment à tout jamais.
FIN
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isat-valid-sadness-names · 7 months ago
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Il était une fois une charmante princesse. Mais elle était ensorcelée d'une manière effrayante, qui ne pouvait être rompue que par le premier baiser de l'amour. Elle était enfermée dans un château gardé par un terrible dragon cracheur de feu. De nombreux chevaliers courageux avaient tenté de la libérer de cette terrible prison, mais aucun n'y était parvenu. Elle attendait dans le donjon du dragon, dans la plus haute pièce de la plus haute tour, son véritable amour et le premier baiser de son véritable amour. Comme si cela allait arriver un jour. Quelle cinglée. Shrek Beware Reste dehors Je pense qu'il est ici. D'accord. On y va ! Attendez. Tu sais ce que cette chose peut te faire ? Oui. Il gémira dans tes os pour te donner son cerveau. En fait, c'est un géant. Les ogres, eux, sont bien pires. Ils feront une soupe avec votre peau fraîchement pelée. Ils mâchent vos foies, pressent la gelée de vos yeux. En fait, c'est très bon sur des toasts. Reculez, reculez bête, reculez ! Je t'avais prévenu ! C'est vrai. C'est le moment où vous vous enfuyez. C'est le moment où vous vous enfuyez. Et rester dehors. Recherchés. Créatures de contes de fées. Bien, celui-ci est plein. Enlevez-le. Donnez-moi ça. Vos beaux jours sont terminés. -25 pièces d'argent pour la sorcière. Suivant. -Allez, viens. Asseyez-vous là ! Et taisez-vous ! Cette cage est si petite. Vous n'avez pas voulu me livrer. Je ne serai plus jamais têtue. Je peux changer. S'il vous plaît, donnez-moi une autre chance. Oh, fermez-la ! Suivant. Qu'est-ce qu'on a ? Cette petite marionnette en bois. Je ne suis pas une marionnette, je suis un vrai garçon. Cinq shillings pour le jouet possédé. Emmenez-le. Non ! S'il vous plaît, ne les laissez pas faire ! Suivant. Qu'est-ce que vous avez ? Nous
is this the fucking shrek script
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kamomille9 · 2 years ago
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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likielandco · 2 years ago
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Hello hello, tout le monde 😊❤️👋🏽
En anticipation du nouveau chapitre (OS 11 - 1er partie) des Pétales de Guenièvre, je me suis finalement hypé à mettre quelques ressources en ligne, rien d’extraordinaire, juste les timeline de LPDG et les fameuses doctrines de Guenièvre (celles qui ont déjà été révélées).
Comme ça, en plus du partage et du fin, j’ai des liens pour imbriquer ça sur archives 🙌🏽😅
Les documents sont spoiler free et je compte les mettre à jour, au fur et mesure que l’histoire avance! #committed 😂
Je peux les mettre en fin de chapitre si besoin.
• Les chronologies:
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⏳Il y’a celle des 10 ans à la tour, de la première année chez les saltimbanques jusqu’à la libération de Guenièvre et Nessa.
⌛️ Il y’a celle de LPDG, c’est à dire tout ce qui se passe après cette libération.
• Les doctrines de Guenièvre:
Normalement c’est un format PDF mais on peut pas poster ça ici 😭
Du coup voila les pages. La version gif était pas folle. Pour la petite description: Les numéros en rouge sont les doctrines non dévoilées et la photo à côté de chaque doctrine indique à qui Guenièvre pensait en la créant. Attention c’est pas tout à fait correct 😅 elle a pouvait penser à plusieurs personnes. Disons que c’est en majorité à qui elle a pensé. Le design est un mood qui reflète le contenu destructeur du document…. du noir, du bleu, du mauve: couleurs des ecchymoses… des cendres, des pétales, une tâche de sang… et la forêt sombre, ça représente son année en fuite qui a un quand même un impact massif sur elle. Bref, c’est les doctrines. Ok c’est tout pour l’instant! ☺️
À toutes mes reines et mes chevaliers J’espère que vous allez aimer cette suite et passez un bon moment ❤️
Bises,
Lily
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jananabananawithnopeel · 1 year ago
Note
Bonjour 🎅
Ton Santa attend la neige en prenant des notes.
En attendant, il se demande :
Quels sont tes ships exotiques préférés ?
Coucou 👋
J’ai l’impression que ça fait des années que j’ai pas vues de noël blanc. En même temps où j'habite, y’a pas trop de neige sauf parfois en février. En tout cas, je te souhaite de jolies matins plein de flocons !
Pour répondre à ta question, je vais considérer qu’exotique, c’est tout ce qui n’est pas canon ?
J’adore Guenièvre vraiment très beaucoup, c’est une cutie I mean just look at her 🥰
Dans ma tête, j’essaie toujours de lui donner un peu d’amour et de bonheur. Donc je pars du principe que tout le monde tombe plus ou moins amoureux d’elle 😌
J’ai un faible pour Guenièvre/Demetra (another cutie). Je partage d’ailleurs un headcanon/AU avec yumeka où Demetra est en fait la maîtresse de Guenièvre et pas celle d’Arthur.
Guenièvre/Edern friendship et/ou romance. J’ai plusieurs headcanons où Guenièvre et Edern se connaissent depuis qu’elles sont nées/petites puisqu'elles viennent toutes les deux de Carmélide et que Léodagan connaît assez son père pour la recommander à Arthur. Aussi, le trope du chevalier avec sa princesse toussa 👉👈 [insert le clip de “Cup Runneth Over” by Kiki Rockwell here]
Guenièvre/Alzagar un autre ship que je dois à Yumeka ❤️
Guenièvre/Attila (vous avez dit exotique ???) Celui là ca vient de l’episode 317
Arthur a ramené Grüdü, déguisé en femme. Attila : C'est la plus belle femme de Kaamelott ? Arthur : La plus belle. Attila : C'est Guenièvre ?
Et du coup la première fois qu’Attila voit Guenièvre pour de vrai c’est le coup de foudre (pour lui en tout cas).
Léodagan/Séli/Lancelot Bon, je dis pas ça que parce que j’ai co-écrit la seule fic avec ce ship mais listen si on prend le mec le plus puceau de Kaamelott et qu’on le met avec le vieux couple qui n’a aucun scrupule, aucune gêne et qui a probablement déjà tout essayé bin ça donne ce ship et c’est bien
Mevanwi/Lancelot listen LISTEN. EUX. Juste. Two vilain bitches. Ils se détestent, ils sont toxiques et ça me suffit.
Nessa/Kolaig Les deux disparaissent dans KV1 au même moment et on entend plus jamais parler d’eux
Le headcanon ici, c’est que Nessa non plus elle était pas complètement insensible au brun à bouclette qui écrit de la poésie en secret à sa maîtresse et vient de temps en temps leur parler à la fenêtre. Après sa chute, Kolaig n’est pas mort, mais il a quand même pris cher et n’est pas en état d’aller au rocher avec Arthur pour retirer Excalibur. Heureusement, sa sœur (celle dont le pâtissier de Kaamelott est amoureux) habite pas loin. Le choc initial passé d’avoir le roi et la reine de Bretagne (tous les deux présumés morts), ainsi que deux illustres chevaliers (c’est comme ça qu'ils se sont présentés) et son frère à moitié mort chez elle, elle accepte de garder son frère jusqu’à son rétablissement. Le problème ? C’est qu’elle doit aller chercher quelques herbes pour soigner son frère, mais Kolaig ne peut pas rester seul. Nessa, restée silencieuse jusque-là, saute sur l’occasion et se propose de rester et veiller sur lui. Arthur, Guenièvre, Perceval et Karadoc (enfin surtout Guenièvre) finissent par reprendre la route avec la conscience tranquille, Kolaig est entre de bonnes mains.
Uther!Yvain/Ygerne  Je suis tellement désolé de ressortir des trucs du fin fond de Tumblr mais ce crackship ne m’a jamais quitté depuis qu’il est discuté dans ce post. Je n’ai rien a dire pour ma défense I’d still read this ship.
Capito/Sallustius Je trouve qu'ils agissent comme un vieux couple marié. Ils me rappellent des gens que je connais.
Très curieuse de savoir ce qu'il leur est arrivé après qu’Arthur les ai viré de Bretagne et de l’ambiance sur le bateau pendant le voyage du retour.
La Dame du Lac/La Dame du Feu Je sais qu’elles ont genre 2 répliques, mais c’est pas ça qui va m'arrêter. Si elles sont pas besties elles sont soulmate, l’un comme l’autre ca me va.
J’ai beaucoup d’autre ship bizarre mais je me suis retenu et j’en ai mis que 10 voilà 😊
Et bientôt et passe une bonne fin de semaine petit Santa 💖
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solhrafn · 11 months ago
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Réveillé 2h du mat par gamin qui vient chopper la cartouche mario, ne pas percuter et se rendormir mais avec un doute.
Réveillé 4h du mat par gamin qui rode autour du frigo. "J'peux avoir un yogurt?" "oui mais UN" se rendormir avec un doute. Réveillé à 6h du mat par gamin qui quiche au pied du lit (et sur le lit aussi évidemment).
Le mec a butté 6 yogurts et tout un carton de lait et bien sûr était debout tout ce temps.
Il a fichu notre journée par terre.
J'arrive à 11h00 au taf (la honte), la tête dans le luc. Je me traine et doit me battre contre l'endormissement intempestif. Je marche 30 minutes dans l'air frais à 13h00 pour la pause midi.
Je pars plus tôt parce que faut chopper la petite à la garderie, vu que monsieur est à la maison, personne pour récupérer la cadette.
J'arrive à l'école, tous les mouflets jouent dehors. Fille est contente et s'est bien amusée. Il y a eu un spectacle sur les chevaliers, elle s'empresse de me raconter avec le peu de mots qu'elle manie. J'ai compris qu'il y avait une princesse et que des chevaliers s'étaient battus. On rentre, tout le monde est de bonne humeur.
Je fais 30 minutes de marche forcée sur le tapis. L'eau chaude a été réparée. Je prends donc une douche brûlante.
Il est 21h21 et je suis le dernier éveillé dans ce petit cirque.
Viceky-miel-coca? Viceky-miel-coca.
On the rocks.
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paulysson1 · 7 months ago
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Fête des mères
Une chanson ne suffirait pas malgré son refrain,
De tous les amours que j'ai pour toi,
Maman,
Je t'aime et je te donnerais ma vie pour toi,
Ou pour autrui,
Je suis ce que tu m'as appris.
Je suis ton petit chevalier, ton preux,
Je te le rendrais par deux, comme la chimère des dragons qu'ils n'ont qu'une pulsion dans leur cœur ==> celui des leurs, Être en Or.
J'écrirais de nouveau chaques années,
Pour te dire merci de m'avoir donné la vie, les bons souvenirs et que s'enivre en étant plus grand les bons instants,
L'espace d'un enfant en plus qui te rendrait grand-mère,
Te donner le plaisir de donner sans recevoir et de partager le destin de donner sans tous savoir.
Et gloire !
Et gloire à la sœur que tu es, la mère et la fille fidèle de ta maman à toi,
C'est beau,
Il faut y croire pour que l'oiseau ne s'égare en chemin du chemin de ceux qui n'en ont plus.
Mère, merci pour tout, effacé la pluie dans mon pluissement du soleil.
P.amis
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corinneecrivaine · 2 years ago
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Willow - Starwars
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Hi everyone,
For fun and pleasure, I’ve compared the Willow characters with those of Star Wars.
Willow : Yoda (He teaches magic to Elora just like Yoda teaches magic to Luke)
Elora : Luke Skywalker (She learns that she is the chosen one just like Luke learns that he is a Jedi)
Kit: Rey (Rey has both good and evil inside her. Granddaughter of Palpatine. Just like Kit whose grandmother is Bavmorda)
Jade: Ashoka Tanos (she is brought to Coruscant as a child to be trained as a Jedi. Jade is taken from her family to be raised as a knight)
Airk: Kylo Ren (turned to the dark side of the force and acting for the First Order. Until the day of his redemption when he saves Rey. Airk, goes to the dark side and acts for The Crone. Saved by Kit)
Sorsha : Leia Organa (Leia is a brave and strong woman, general of the Resistance, fighting against the First Order
Madmartigan : Han Solo (charming, brave, excellent leader of men but often arrogant, cynical. But he is a man with a great heart, who despite his way of being ends up joining the Resistance. Madmartigan will end up protecting Elora and Willow)
Boorman: Lando (smuggler who will join the Resistance. Boorman, a grave robber will help protect Kit, Jade, Elora, Willow)
Graydon: Finn (He is just trying to escape the First Order out of fear, but finds himself involved with the Resistance and will become an important figure in the Resistance. Graydon refuses to participate in the quest to save Airk. He is forced to by his father and becomes a great sorcerer)
General Kael: Darth Vader (Will turn to the dark side of the Force and become Palpatine's strong arm. His only reason is to save Padmé. Gael will become Bavmorda's weapon of choice to free his people from slavery. Bavmorda's Promise)
Bavmorda : Palpatine (Rey's grandfather. Trained on the dark side, his reason is to destroy all Jedi. Bavmorda, Kit's grandmother, acting for The Wyrm, her reason to destroy Elora)
Hi everyone,
Je me suis amusée, pour le plaisir, à comparer les personnages Willow avec Star Wars.
Willow : Yoda (Il enseigne la magie à Elora tout comme Yoda enseigne aux à Luke)
Elora : Luke Skywalker (Elle apprend qu’elle est l’élu tout comme Luke apprend qu’il est un Jedi)
Kit : Rey (Rey possède en elle le bien et le mal. Petite fille de Palpatine. Tout comme Kit dont sa grand-mère est devil)
Jade : Ashoka Tanos (elle est amenée dès l'enfance sur Coruscant afin d'être formée en tant que Jedi. Jade est enlevée à sa famille afin d’être élevée en tant que chevalier)
Airk : Kylo Ren (passé du côté obscur de la force et agissant pour le Premier Ordre. Jusqu’au jour de sa rédemption ou il sauvera Rey. Airk, sombre du côté obscur et agit pour The Crone. Sauvé par Kit)
Sorsha : Leia Organa (Leia est une femme courageuse et forte, générale de la résistance, luttant contre le Premier Ordre
Madmartigan : Han Solo (charmeur, courageux, excellent meneur d’hommes mais se montrant souvent arrogant, cynique. Mais c’est un homme au grand coeur, qui malgré sa façon d’être finit par rejoindre la résistance. Madmartigan finira par protéger Elora et Willow)
Boorman : Lando (contrebandier qui rejoindra la Résistance. Boorman, voleur de trésor aidera protégera Kit, Jade, Elora, Willow)
Graydon : Finn (Il cherche juste à fuir le Premier Ordre par peur, mais se retrouve impliqué malgré lui dans la Résistance et deviendra un personnage important pour la Résistance. Graydon refuse de participer à la quête pour sauver Airk. Il s’y voit obligé par son père et deviendra un grand sorcier)
Général Kael : Darth Vader ( Basculera du côté obscure de la Force et deviendra la bras armé de Palpatine. Son unique but étant de sauver Padmé. Gael deviendra la bras armé de Bavmorda dans l’unique but de libérer son peuple de l’esclavage. Promesse de Bavmorda)
Bavmorda : Palpatine (Grand père de Rey. Formé au côté obscure son but détruire tous les Jedis. Bavmorda, grand-mère de Kit, agissant pour The Wyrm, son but détruire Elora)
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sergent-razor · 2 years ago
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Bon les gens, je vous livre ma première étude psychologique. Ça vole pas haut, c'est limite, voir carrément graveleux, mais je pense que c'est présentable. Bonne lecture à celles et ceux qui liront jusqu'au bout. Et puis pour une fois, donnez votre avis, ça me fera plaisir (si si la famille) et ça me guidera peut-être pour celles en cours qui attendent patiemment que je me décide à les terminer. Ah bah oui, j'en ai d'autres en préparation. Merci la foule.
L’IVRESSE DES BAS-FONDS
Les femmes ivres ont quelque chose d’excitant. Enfin moi je trouve. Peut-être suis-je le seul être
assez dépravé pour avouer leur trouver du charme, ou du moins, quelque chose qui me fait de l’effet dans le bas-ventre. Est-ce parce qu’elles deviennent des proies faciles? Sûrement.
Parce que je sais qu’une fois leurs esprits retrouvés, car j’aime les imaginer se passant de l’eau froide sur le visage et rougir les yeux au bord des larmes de la pitoyable et calamiteuse image que reflète le miroir crasseux et fissuré des chiottes d'un bar miteux, vérifiant fiévreusement l’intérieur de leur sac à main pour voir si en plus elles n’avaient pas été victimes de larcin, des fois le sort s'acharne, elles tentent en vain de se redonner un peu de contenance à grand renfort de rouge à lèvres et de mascara qui leur donnera de toute façon un air encore plus prononcé de fille facile qui s’allonge pour quelques rasades. Je les vois bien sortir de ce lieu, encore titubantes, le pas mal assuré à cause de ces maudites et pourtant très jolies chaussures à talon, leur donnant définitivement une allure de putain à crédit de début de siècle. Si je sais et me délecte du fait qu’elles regretteront honteusement d’avoir laissé le premier venu souiller leur intimité?
Certainement.
Ou alors encore que je vais pouvoir mettre en oeuvre sans honte, sans gêne plus exactement,
quelques pratiques sexuelles inavouables pêchées ça et là à force de centaines
d’heures de visionnage et contemplation de porno gratuit? Oh oui absolument!!
Peut-être aussi parce que je sais bien qu’elles ne se souviendront pas de mon visage, heureusement j'ai bien envie d'ajouter, encore moins de mon nom ou de mon corps pas vraiment athlétique suintant l’alcool frelaté par
tout les pores? C'est dégueulasse mais ca fait parti du plaisir, je l’avoue.
Ou enfin, de pouvoir garder le souvenir de chaque seconde de cet accouplement bestial à peine consenti pour que je puisse un jour, quand mon tour viendra, me vanter auprès
d’autres dégénérés de mon espèce lors d’une
bien graveleuse beuverie, d’avoir chahuté, baisé, déshonoré, humilié, tringlé, démonté, défoncé, enculé, dépravé, salis une pute dans l'âme qui ne sait pas boire et se tenir correctement en société après trois ou quatre vodkas? Ma fierté et mon égo vont bien mieux là non?
Moi, ça me donne envie de me servir un verre. Ou mieux, d’aller dans un bar et d’en offrir
quelques uns à une âme désoeuvrée, entre deux shots bien tassés lui dire en affichant mon plus beau sourire qu’elle sait bien mettre en valeur sa jolie petite robe achetée la veille, même si souvent c’est pas vrai, vanter la beauté et la grâce de ses magnifiques escarpins à talon haut qui lui donnent de belles courbes, ce qui est toujours vrai ça par contre, et une fois que l’alcool m’aura donné assez de courage, lui demander discrètement au creux de l’oreille si elle porte des bas et/ou une
culotte tout en m’en remettant à ma bonne étoile pour ne pas m’en prendre une au cas où le cerveau de cette connasse ne soit pas encore assez anesthésié. On ne mise, hélas, pas toujours sur la bonne jument.
J’ajouterai pour conclure que derrière chaque homme bien intentionné, tout gentleman bien
éduqué, porte parole du savoir vivre et se conduire, donneur de leçon de morale, chevalier servant respectueux de la pudeur de chacune, sous le couvert du mâle dominant des plus distingué, et c’est à la mode, se cache le charognard, enfant de hyène prêt à tout pour voir grandir son tableau de chasse. À la hyène, il préfère se définir comme le loup, animal à la noblesse douteuse à mon avis mais malgré cela, j’admets qu’il dégage un très utile coté mystérieux dont sont friandes ces rêveuses naïves.
La galanterie est un artifice qui n’a plus lieu d’être quand la chair est à moitié nue.
Je suis un charognard. Je le vis aisément. Sans honte. Sans fierté. Je me suis même souvent auto-condamné pour ce fait. Et de mon vivant j’aurai déjà été châtié plusieurs fois, la vie sachant parfois très bien me rendre les coups. J’aurai au moins cette circonstance atténuante au moment de mon ultime jugement devant je ne sais quel ange ou apôtre du bien ou du mal, horrifié, voir désapointé devant tant d’abus, d’excès et de manquements à la bienséance, quand celui ci donc aura fait tomber son verdict, me condamnant à son tour à une pénitence éternelle d’avoir eu si peu de morale et de respect envers la faiblesse de ces pauvres filles abusées, si il me donne la parole pour un dernier mot, ou un improbable repentir, juste avant de traverser le Styx, je lui dirai sûrement: “Il me reste un peu de monnaie, tu connais un endroit sympa pour que je t’offre un dernier verre?”.
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oneiric-misfit · 1 year ago
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Master list / Série Master list
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Résumé : "Et quand il posa son regard sur elle, il sut. Inévitablement, indéniablement, il sut. Comme il savait que le soleil se levait chaque matin, comme il savait que la lune brillait chaque et que le printemps succédait à l'hiver. Il sut, qu'il mourrait pour elle. Et quand elle le regarda, elle sut. Indubitablement, incontestablement. Jusqu'à ce que le soleil ne se lève plus sur leur monde, jusqu'à ce que les étoiles se meurent et que l'hiver soit éternel. Elle sut, qu'elle vivrait pour lui."
Mots : 3k
TW : Violence, sang, combat.
Tags : Soulmate, enemy to lovers, second chance, smut.
La main du chevalier se crispa sur le pommeau de son épée à l'approche de Lancehélion, le palais vieux. Leur périple à bord du Véloce s'était déroulé sans encombre, au grand bonheur de Septa Églantine. L'air lourd de la journée laissait peu à peu place à une brise plus fraîche, mais respirer était toujours laborieux pour l'Ouestien. Il était clair que son armure n'était pas adaptée à une atmosphère aussi lourde. Cette pensée lui fit presque regretter d'être bouclier lige, il lui serait impossible de la troquer contre une tenue plus favorable aux lourdes températures de Dorne sans être accusé de trahison. La pression d'une main sur son poignet lui fit baisser la tête. Myrcella se tenait à ses côtés, le regard anxieux, fermement agrippée à son bras. L'homme caressa ses cheveux et lui chuchota que tout irait bien pour elle. 
Cela ne lui fit pas pour autant desserrer la mâchoire, tout ici était hostile. La chaleur étouffante, la végétation, les animaux... Les dorniens. Leur haine à l’égard des Lannister ne rendait pas les regards qui se posaient sur leur assemblée des plus amicaux. Arrivés au centre de la cours intérieur, ils furent accueillis par Arianne Martell, qui serra Myrcella dans ses bras, et fit un clin d'œil suggestif au chevalier qui fit mine de ne pas le remarquer. Derrière elle se trouvait Trystan Martell, le promit de Myrcella. Cette dernière lâcha bien rapidement sa main pour s'avancer vers lui, ses joues rosis montrant qu'elle avait déjà oubliées ses craintes et ses angoisses. Le chevalier les regarda se présenter tandis qu'une voix s'élevait derrière lui. 
- J'imagine que vous avez été recruté pour votre capacité à rester discret et non pour votre force Ser ? 
Il se força à se retourner, un homme se tenait derrière lui, l'œil moqueur, le menton levé. Avant même qu'il ne pose le regard sur lui, il sut qu'il s'agissait du prince Oberyn Martell, la vipère rouge.
Que ce soit son attitude arrogante et séductrice, sa manière de dire des choses sans les prononcer, sa tenue allègrement ouverte sur son torse nu ou son charisme étouffant, tout se prêtait à le nommer comme tel. Il plissa le nez et ignora la douleur sourde qui s'empara de son cœur à l'instant où il croisa le regard du prince. 
- Inan Stoneheart. Je ne suis pas sûr de comprendre votre remarque... Vous connaîtrais je ?
- Oberyn Martell. Stoneheart... Commenta Oberyn en marquant une pause. Je soulève simplement le fait que vous semblez bien frêle pour un chevalier, Bouclier Lige de surcroît. Quel piètre choix pour une si noble maison. 
Il n'avait pas prononcé le nom des Lannister, il n'avait pas attaqué frontalement, se contentant de décrire une vérité physique, Inan était, de fait, petit pour un chevalier et d'une stature qui semblait frêle. Il n'avait pas insinué que la Maison Lannister n'avait pas bien choisit Inan, il avait insinué qu'Inan n'était pas digne de son poste. Cet homme maniait les mots comme du poison, bien dosé, ils pouvaient se montrer létales. Inan le jaugea du regard, puis se mit à sourire. 
- Peut être qu'en vous battant contre moi vous comprendriez pour quelles raisons, j'ai été sacré Bouclier Lige. 
Un silence palpable s'abattit sur la cour, l'atmosphère se fit pesant, de gêne, d'appréhension de stupéfaction. Chacun savait ici, que s’il y avait bien une personne qu’il ne valait mieux pas défier en duel, il s’agissait d’Oberyn Martell. 
- Ser Inan je ne... Commença la voix d'Arianne. 
- Vous ne devriez pas jouer à ce genre de jeu. Le coupa Oberyn. 
Arianne continua de parler, des personnes s'agitèrent, d'autres s'approchèrent mais Inan, tout comme Oberyn, ne détourna à aucun moment son regard. Le reste du monde disparu un instant, ne laissant que cette promesse de se battre l'un contre l'autre. Les prochaines paroles qui sortiraient de la bouche d'Inan seraient déterminantes pour la suite des évènements. Il pourrait s'excuser, rire, faire demi-tour. Inan était bien de choses, mais il n'était pas un lâche. Encore moins une personne sage. Il posa sa paume le pommeau de son épée.
- Je ne joue pas. 
- Comme vous voudrez. 
Oberyn tira son sabre de son fourreau et se recula d'un pas. Inan avait encore le choix, il pouvait ne pas dégainer son épée, s'avouer vaincu par avance. Il poussa doucement Myrcella ; qui s'était rapproché de lui en voyant la scène ; en arrière et tira sur son épée, faisant un pas de côté. La foule s’éloigna, créant un cercle autour des duellistes. 
La vipère rouge frappa en premier, un coup rapide, difficile à prévoir qu'Inan para tout de même sans difficulté. L'homme se déplaçait vite, semblant insaisissable, son surnom de vipère prit rapidement son sens dans l'esprit d'Inan quand il fut pris au dépourvu par ses assaut fluides et précis. 
- Tu ne cesses de parer, un enfant en serait capable ! 
Le prince fit suivre sa phrase d'une attaque haute, les deux mains sur la garde de son sabre, il ne laissa pas d'autres choix à Inan que de contre attaquer. Ce dernier para et assena un coup de pied au prince qui recula de deux pas, un sourire aux lèvres, reprenant aussitôt le combat. Les forces s'équilibrèrent mais bientôt, le prince sembla moins concentré, une lueur de rage dans les yeux. Inan comprit instantanément d'où elle venait et son cœur se serra. 
- Vous êtes tous les mêmes, à cacher votre jeu ! 
Inan contra une attaque qui aurait pu lui être létal, le prince avait visé son cou, puis son ventre sans lui laisser de répit. Ses attaques étaient moins précises, plus directes, il ne prenait plus la peine de rester sur ses gardes. Il devenait dangereux. 
- Des menteurs ! Tu n'as rien à répondre ! 
Inan resta silencieux, concentré sur les attaques du prince, cherchant une faille. Au vu de l'ardeur de son adversaire, il ne pouvait pas se permettre de se déconcentrer au risque de finir ce combat sans sa tête. Son silence semblait rendre Oberyn plus rageur qu'il ne l'était déjà. 
- N'as-tu donc pas d'honneur ? 
La colère fit faire une erreur à Oberyn, il ne prit pas son appui de manière correcte et Inan eu une occasion de lui porter un coup à la jambe. Coup que le prince para instantanément, à la surprise d'Inan. Il n'était peut-être pas si déconcentré que cela par sa colère, en fin de compte. 
- Évite de t'approcher autant, tu n'as pas envie de vérifier si ma lame est empoisonnée. 
Inan se recula brusquement, s'éloignant de la lame. Il croisa le regard d'Oberyn, et le méprit qu'il y vit le révulsa. Cela n'avait que trop duré. Il laissa le Dornien s'approcher et quand il porta un coup vers son flan, Inan ne contra pas, mais élança sa lame vers le cou du prince. 
L'ambiance se glaça, le silence retomba de nouveau. Pendant un instant, Inan eut la sensation de n'entendre que le bruit du sang goûtant sur le sol. Sa lame s'était arrêtée contre le cou du prince, l'éraflant légèrement. La lame d'Oberyn s'était enfoncée dans son flan, entre deux plaques d'armure. Sa visée était impeccable. 
De ce qu'Inan sentait, il avait arrêté son geste avant d'enfoncer trop en avant sa lame. Son contrôle l'était également, c'était un guerrier hors pair. Ils restèrent un instant dans cette position, Inan légèrement penché en avant, son épée contre le cou d'Oberyn, son autre main lui retenant le poignet, Oberyn sa main ne lâchant pas son sabre, le regard rivé sur celui de son adversaire. 
- Et si la lame est empoisonnée ? 
- J'aurais vaincu mon adversaire. 
- N'as-tu aucun instinct de survie ? 
- Qu'en savez-vous ? 
Oberyn plongea un regard indéchiffrable dans celui du chevalier. 
- Je te connais, n'est-ce pas ? 
Interceptant du mouvement de la part des gardes princiers Inan laissa tomber son épée, mais ne lâcha ni sa prise sur le poignet du prince, ni son regard rivé sur ses yeux sombres. Ce dernier leva la main et les gardes se figèrent. 
- Il ne me semble pas vous avoir déjà rencontré, je m'en serais souvenu. 
- Tu as été sélectionné pour ton imprudence alors ? 
- Ce n'est pas moi, qui me suis laissé toucher à un endroit potentiellement mortel. 
Oberyn se mit à sourire et pivota son poignet, tournant sa lame dans sa blessure. Inan ne broncha pas pendant de longues secondes, maintenant le regard du prince. Il serra sa prise sur le poignet de ce dernier. Quand la douleur fut insupportable il lâcha sa prise, posa un genou à terre et le prince retira sa lame. 
Inan voulu se relever seul mais il fut surpris de voir le prince lui proposer son aide, qu'il accepta, plus pour des raisons politique que par choix. Se retrouvant en face du prince il le jaugea sévèrement, sa main fermement appuyé sur sa blessure. 
- Pour ton obstination. 
Seul le silence lui répondit, avant que la voix d’Arianne ne dérange cet échange informel. 
- Oberyn ! Est-ce donc de cette manière que l'on accueil des invités, et de surcroît le Bouclier Lige de la princesse royale ! 
- Un combat de bienvenue, rien de dangereux, une simple démonstration d'amitié entre nos deux peuples, n'est-ce pas, Ser Inan ? 
- Je vous remercie pour votre accueil, Princesse Arianne. Le Prince Oberyn dit vrai, un simple combat amical, j'ai fait preuve de maladresse et suis seul responsable de ma blessure. 
Arianne leva un sourcil de surprise, et Myrcella croisa les bras sur son torse, visiblement contrarié. Inan sentit du sang couler entre ses doigts mais ne regarda pas sa blessure. 
- Faites venir un mestre dans les quartiers de Ser Inan je vous prie. 
- Je vous remercie, mais cela ne sera pas nécessaire, je m'occuperais moi-même de ma blessure, je vous serais reconnaissant d'avoir simplement accès à du matériel pour ce faire. 
Arianne sembla hésiter un instant puis acquiesça, Myrcella accompagnée de Septa églantine se rendit dans ses appartements de la magnifique tour Soleil, et Inan fut accompagné dans sa chambre. Quand il fut seul il lâcha un soupir de douleur et de frustration, et s'attela à détacher les pièces hautes de son armure. Il déchira le bas de son haut de lin et regarda la plaie. Les bords étaient inégaux à cause de la torsion qu'avait exercé le prince avec sa lame, elle en serait bien plus compliquée à recoudre. Ses doigts se refermèrent sur une bouteille de vin dont il but une gorgée avant d'en déverser le contenue sur la plaie, crispant son autre main contre le matelas sur lequel il s'était assis. Il commença à recoudre minutieusement, point par point la plaie qui avait eu la délicatesse d'arrêter de saigner. Une pause fut nécessaire quand il sentit une intense nausée le prendre, nausée qu'il attribua à la sensation de tiraillement ainsi qu'à la douleur de la suture. Qu'importe le nombre de fois qu'il avait dû endurer ces soins, il ne s'y faisait jamais. 
Ce soir-là, l'odeur de la viande rôtie fit gargouiller le ventre d'Inan, elle le faisant presque saliver. S'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'habituerait jamais en tant que Chevalier Lige, c'était de manger après les nobles. Il avait d'ailleurs toujours trouvé cela absurde, les chevaliers n'avaient-ils pas besoin de toute leur force en cas de conflit ? Les personnes qu'ils étaient sensée protéger n'apprécieraient certainement pas qu'ils hésitent entre prendre leur défense et voler un morceau de venaison fumante sur la table. Des rires et des éclats de voix résonnaient dans la grande salle au plafond peint et aux faïences colorés. La musique dornienne était, il fallait l'admettre, agréable. Myrcella se tenait à ses côtés. 
- Je ne suis pas d'accord, avec ce que tu as fait quand tu t'es battu contre le prince Oberyn. 
- Avec quoi n'êtes-vous pas d'accord ? 
- Ce n'était pas un combat de bienvenue, c'était dangereux, tu aurais pu être gravement blessé. 
- Et vous savez tout autant que moi que je ne pouvais pas me permettre de remettre en question la parole du prince, certainement pas à Dorne alors que nous venions d'arriver. 
- Peut-être n'aurais tu simplement pas dû accepter ce duel ? Comment comptes-tu me protéger si tu meurs à cause de ton égo ? 
Inan se retint de rire, du haut de ses dix ans la jeune fille n'en était pas moins une véritable princesse, assurée dans ses paroles et dans ses actes. Il s'inclina. 
- Effectivement, je vous prie de m'en excuser, je tacherais de me tenir à carreaux. 
- Vous savez tout autant que moi que cela ne se produira pas. Se moqua l'enfant. 
- Vous devriez rejoindre votre promit, je crois qu'il a quelque chose à vous montrer.
Il la regarda s'éloigner et d'installer sur un pouf de couleur soutenu, elle se mit rapidement à rire en discutant avec Trystan. Les deux enfants se mirent à jouer à un jeu de plateau qu'Inan ne connaissait pas. La princesse royale était tellement absorbée par la compréhension du jeu qu'une ride de concentration s'était formé entre ses deux sourcils. Inan poussa un rire discret et détourna le regard. Il scruta un instant la table princière. 
Les yeux d'Inan poursuivirent leur chemin jusqu'à ce qu'il rencontre ceux d'Oberyn. Son amante de cœur, s'il avait bien compris, était assise à ses côtés, lui offrant des fruits de ses doigts. Le prince lécha les doigts de cette dernière de manière subjective en appuyant son regard sur celui d'Inan. Ce dernier leva les yeux au ciel et dirigea son attention vers quelqu'un d'autre. 
- Bonsoir, Ser Inan Stoneheart, c'est bien cela ? 
Arianne Martell s'était approché de lui, elle posa une main sur son armure, au niveau de son torse et le regarda intensément derrière ses cils noirs. 
- C'est bien cela, votre altesse. 
- Oh voyont, nous ne sommes pas à la capitale ! Appelez-moi Arianne, je vous en prie. 
- Bien, comme vous voudrez, Arianne. 
- Dites-moi, est ce que tous les hommes de l'ouest sont aussi séduisant, ou il ne s'agit que de vous. 
Inan resta silencieux un instant, fixant le mur devant lui, puis adressa un sourire courtois à Arianne. 
- Je vous remercie, j'imagine que cela dépend. Toutes les femmes sont aussi honnêtes dans le sud, ou ce n'est que vous ? 
Un rire franc sortie des lèvres de la jeune femme. 
- Nous sommes bien plus franc que dans l'ouest, je dois l'admettre. J'ai assisté au combat tout à l'heure, vous semblez être un combattant hors pair. 
- Je ne rivalise pas avec le prince, en témoigne mon flanc gauche. 
- Moi, je vous ai trouvé fantastique. 
Inan plongea son regard dans celui de la princesse, était-elle en train d'essayer de le séduire, ou était-elle seulement polie ? 
- Peut être que vous pourriez m'apprendre quelques mouvements... En privé ? 
Inan se mordit l'intérieur de la joue et inspira profondément. Ce n'était visiblement pas de la politesse. 
- Peut être une autre fois.
- J'espère bien en avoir l'occasion, je vous laisse, passez une bonne soirée !
La jeune femme le gratifia d'un clin d'œil avant de s'éloigner en balançant ses hanches. Il la regarda s’éloigner un instant puis croisa une nouvelle fois le regard du prince Oberyn. Ce dernier se leva et se dirigea vers lui. Inan se retint avec force de ne pas pousser un long soupir de résignation, il l’avait assez vu pour aujourd’hui. 
- Pour quelles raisons refuses-tu nos mestres ? As-tu peur d'être empoisonné ? 
- Il est vrai que les dorniens ne s’encombres pas du superflue. J'ai simplement l'habitude de me soigner seul. 
- Pourquoi passer par des détours quand on peut aller droit au but ?  
- Si vous êtes simplement venu vous moquer de moi je vais vous décevoir, je dois me rendre aux côtés de la princesse. 
- Je suis venu te féliciter pour ton combat. Tu as une analyse visuelle et une rapidité de compréhension et d'anticipation incroyable. Cela comble à merveille ton manque de force physique, dommage que tu sois si imprudent. 
- Et vous une agilité, une force et une précision sans égale. Dommage que vous vous laissiez dominer par vos émotions. 
Oberyn poussa un rire sincère. 
- Je crois que je t'apprécie. Tu n'as pas ta langue dans ta poche, et elle est bien affuté, c'est plutôt rare chez ceux qui viennent de Port Réal.
- Cela dépend desquels vous parler. Je dois rejoindre la princesse. 
Oberyn attrapa son poignet quand Inan le dépassa. 
- Fais tout de même attention à ton comportement, il serait dommage de te faire tuer dès ton premier jour à Dorne, il y a tant de belles choses à découvrir ici. 
- Je ne manquerais pas de faire attention, mais je ne suis pas ici pour des raisons touristiques, si vous voulez bien m'excuser. 
Chapitre 2 : Appelle moi Oberyn
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