#je sais pas pourquoi je bloque toujours tout le temps à faire ça
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je viens d'écrire 4 réponses en une matinée holy shit
#ça m'était pas arrivé depuis 2016 je crois bien#blabla#je vais essayer de remplir un peu mes fiches de liens#je sais pas pourquoi je bloque toujours tout le temps à faire ça
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Je me demande souvent ce que je fais avec lui. Dès le début, j'ai su qu'on n'avait pas les mêmes accointances, les mêmes sensibilités, les mêmes avis sur des choses importantes, les mêmes conceptions du couple, de l'amour ou encore de l'exclusivité. Je ne sais pas ce qu'il y aura à retenir de cette relation si ce n'est une sexualité épanouie. J'essaie de trouver des raisons de pourquoi je reste mais ça ressemble à des excuses. J'ai l'impression de me confondre en excuses parce que j'ai pas le courage. Alors si je dois être honnête je pense directement à la peur d'être seule, au manque du corps, des bras autour de moi, d'un fil conducteur de ma journée, d'une présence qui prétend m'aimer... Pourtant, j'avais la sensation que j'avais avancé sur ça et que j'avais compris qu'on ne quémandait pas l'amour de l'autre, ni qu'on pouvait y changer quelque chose. J'écris à contre coeur parce que je croyais en être sortie mais peut-être pas finalement. Il n'y a pas que ça, il y a ce sentiment d'avoir abusé de lui dans le sens relationnel, d'avoir poussé la plaisanterie trop loin pour qu'il y ait une possibilité de retour douce. Tout va devoir se faire dans le fracas, dans ma responsabilité, je vais peut-être devoir causer de la souffrance et je ne comprends pas pourquoi cela me bloque autant. Les fins m'ont toujours plus effrayée que les débuts parce qu'au moins une personne -dans le meilleur des cas- n'en ressortira pas indemne. Pour beaucoup de choses je préférerai subir que faire subir, qu'on me le fasse plutôt que je le fasse, qu'on me le dise plutot que je le dise. C'est sûrement une manière de me déresponsabiliser et être certaine de ne pas amener une douleur de plus. Je ne dis pas que je mérite plus que l'autre d'avoir mal seulement je crois que ça m'arrange, pas pour me mettre en position de victime mais parce que je me sais calme et assez grande pour que tout cesse du jour au lendemain. C'est peut-être encore une excuse. J'ai du mal à me cerner pour ça. J'aurais tellement aimé l'aimer et sans doute que je l'aime mais ça me fait du mal de réaliser que je lui donne ça, cette précieuse énergie sentimentale parce que ce n'est pas possible que ce soit réciproque. J'ai "le temps fera les choses" facile parce que d'un côté c'est véridique, le temps se charge de tout mais d'un autre je sais que j'ai une action -avec ses limites- sur ça. Je me sens fanée, coupable, en colère de ma propre inactivité. C'est bête mais j'avais juste besoin qu'on m'aime, qu'on s'intéresse à moi et qu'on me respecte profondément, j'avais envie de pouvoir partager un peu de moi. Le sentiment de solitude est plus difficile à vivre quand en réalité on ne l'est pas mais qu'on est forcé de constater que ça y ressemble beaucoup. Ça me paralyse cette situation parce que c'est plus aisé que je ne l'aurais pensé de s'enfermer dans le mauvais chemin de vie sans que personne d'autre que nous, nous ait forcé la main. Je l'ai, à la fois, tellement fait entrer dans ma vie et à la fois il est toujours devant la porte à cause de son manque d'intérêt criant à mon égard. Comment claquer la porte à une personne qui à un pied dans l'entrée et un pied sur le paillasson ? Si je m'accommode de sa passivité c'est parce que j'ai fait le deuil d'être importante ou intéressante, d'être une plus value c'est aussi pour ça que ne je ressens plus le besoin de parler à personne ou de donner des nouvelles. J'ai le coeur qui pèse lourd, qui appuie sur mes côtes parce que je pense au terme depuis que ça a commencé et c'est anormal. C'est très inconfortable de reconnaître que quelqu'un n'est pas fait pour nous, enfin, personne n'est fait pour nous mais de reconnaitre cette sorte d'incompatibilité presque organique et surtout intime. Intime dans le sens où mon corps m'a déjà crié qu'il fallait que ça cesse et qu'il ne se fatigue plus à le faire. Les choses les plus torturantes sont celles qu'on sait.
Mon monde ne s'écroule pas, simplement il m'apparait être comme un grand bout de terre inconstructible. Ça fait longtemps que je n'ai rien construit de nouveau, ou rien autre que sur des ruines et je sens que c'est ce qui me manque: arrêter de croire qu'on peut construire sans avoir détruit au préalable. J'espère qu'un jour je serai enfin une version aboutie et accomplie de moi, ça fait longtemps que je n'ai pas été fière de moi et ça se ressent dans la l'insatisfaction que j'ai de me vivre, me ressentir, me percevoir, me respecter. Des années que j'attend d'être meilleure pour moi et ça n'arrive pas. Il y a juste des restes de haine et de déception qui stagne au fond de moi, qui donne un goût particulièrement nauséabond à chacun de mes choix et des mes réflexions.
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Bon là on est clairement sur le début de la fin, aka l'épisode où j'ai commencé à perdre toute santé mentale.
Déjà la gêne COLOSSALE de la scène d'introduction je meurs
eLLe a dEmaNDé à dOrMiR chEz lUi... 🥹
IL LUI A TENU LES CHEVEUX 😭😭😭
Non mais je sais pas si vous vous rendez bien compte, là. Il lui a tenu les cheveux pendant qu'elle vomissait. A deux heures du mat. Après avoir été la chercher au poste ou on ne sait où alors qu'il avait sûrement mieux à faire. Mr. "C'est SALE" qui se lave les mains dix fois par jour a tenu les cheveux de Morgane bourrée. C'est -- j'ai même plus les mots, à ce stade c'est une déclaration d'amour et c'est la chose la plus romantique qu'il ait jamais faite pour elle 😱
NON je m'en suis toujours pas remise
"Vous m'avez tenu les cheveux, c'était gentil..." je la vois TELLEMENT lui sortir ça bourrée, retenez-moi... 😩
Pour rappel, c'est littéralement et uniquement cette phrase qui est à l'origine de Show you where it's dark. Just saying.
LE FICUS 🪴🪴🪴
Morgane qui bloque en boucle sur Karadec à poil c'est beaucoup trop drôle, girl, your obsession is showing
"Vous et moi on a mis un peu de temps avant de trouver une manière de travailler ensemble, je voudrais pas que cet incident vienne tout gâcher..." vous croyez que c'est aussi ce qu'il lui a dit dans la voiture entre Calais et Lille ? 😢
"On attend la PTS" suivi de Morgane qui déchiquète le punching ball, elle n'essaye même pas, je l'adore
"Vous allez faire la gueule toute la semaine ?" "Ouais" La synchronisation de Gilles et Daphné est absolument parfaite 😂
Bon par contre c'est quand-même la troisième enquête de la saison avec une mère qui a perdu son fils, faudrait se renouveler un peu, là...
"Non mais sérieux vous avez cinq ans, quoi.." Morgane ? Morgane ?! Heu, hôpital, charité, tout ça, ça te dit quelque chose ?
On a le droit de prendre sa voiture en Ehpad ? Non parce que là Henri nous apprend que sa mère est morte au volant, mais dans l'épisode suivant il nous dit qu'elle était en Ehpad depuis des années, I'm confused.
Morgane qui vit dans sa voiture et qui se fait virer du parking tout en mentant à Théa, c'est quand-même un des trucs les plus déprimants du monde 💔 ...
... Par contre Morgane qui s'incruste au dîner en tête-à-tête d'Adam et Roxane, c'est hilarant.
J'ADORE la subtilité de Roxane qui sort "Non mais y'a vraiment des gens sans gêne" en parlant totalement de Morgane sans que Morgane s'en rende compte, en vrai elle est beaucoup trop cool pour Adam 😅
Et puis ça me fait mourir de rire que globalement Roxane soit plus amusée qu'autre chose par le débarquement de Morgane, alors que Adam est au bout de sa vie
Et c'est LUI qui passe son temps à s'excuser, comme s'il était responsable du fait que sa collègue s'incruste, this speaks volumes about him tbh 😆
"C'est délicieux, mais c'est vrai que c'est un petit peu fade" Pahahaha, cette femme manie l'oxymore d'un façon magistrale 🤣 mais du coup est-ce que ça veut dire que sans Morgane elle aurait subi en silence ? Donc au fond, elle la remercie pour son initiative ketchup-mayo ?
Allez, rien que pour le plaisir, je vous mets petit goret Morgane qui s'en fout partout en imax
"Je le trouve vraiment craquant quand il s'énerve" et bah NOUS AUSSI
Bon, j'le dis ou j'le dis pas ? Karadec is officially a slut, c’est juste dommage que pour une fois qu’on a l’occasion de voir cet aspect de sa personnalité, ça soit pas avec Morgane... 😏
Mais sinon c'est juste adorable que ce soit lui qui décide de rogner sur les horaires pour prolonger les câlins, Mr. “le meilleur moyen d'être à l'heure c'est d'être en avance” ? 🥰
Morgane qui débarque à littéralement une seconde et demie d'une scène de sexe explicite 🤭😘
Roxane qui est morte de rire pendant l'intervention de Morgane, j'arrive pas à savoir si c'est Clotilde qui a pas gardé son sang-froid ou pas, mais elle est tellement plus chill qu'Adam, good for her
Et aussi, pourquoi Adam est aussi stressé à l'idée que Morgane fouille dans son pantalon ? Elle risque d'y trouver quoi, des capotes ?
HPI 🤝 Kaamelott => grumpy trouple energy
Vous pariez que Karadec les reverra jamais ses vingt balles ?
"J'étais jalouse des autres femmes, j'ai compris que j'étais en train de m'attacher, etc..." non non non, c'est pas DU TOUT on the nose haha
Céline et Daphné qui veulent aller draguer en mode non mais c'est un super plan et on y va absolument pour le boulot... LOL
Le "Pardon !" vénère de Daphné quand elle se casse après avoir suggéré à Morgane de s'excuser me fait toujours autant rire 😅
PAR CONTRE
Le fait que ça catalyse Morgane qui va s'excuser auprès de Ludo parce qu'elle réalise qu'elle va le perdre comme elle a perdu tout le monde dans sa vie, ça me 😭
Les explications sur la piste de danse... Encore une occasion manquée de voir Céline sortir à Morgane qu'Adam a failli démissionner pour elle 😢 Sinon vous avez remarqué que Céline danse la macarena ?
Le CHAOS absolu de cette sortie, quand-même, entre Céline et Morgane qui sont passées à ça 🤏 de se pécho sur un suspect pendant que Daphné vit sa meilleure vie sur la piste de danse 😅
La voix de Morgane qui déraille quand elle s'excuse auprès de Ludo gets me every fucking time 💔😰 Audrey Fleurot sait tellement bien jouer quand elle veut...
J'y crois pas, elle continue à sortir des bobards à Adam sur son soi-disant hôtel, et lui pas dupe il dit rien mais il sait très bien qu'elle ment c'est TELLEMENT mignon
Il lui a gardé une assiette, hello 😍
"Vous vous brossez réellement trois minutes ?" oh putain je commence à faire des palpitations 🙊
POURQUOI ils se brossent les dents ensemble comme un vieux couple, d'abord ??? Qui fait ça ? Vous faites ça quand vous hébergez un collègue en galère, vous ? Genre Adam était TELLEMENT pressé d'aller se coucher, il a pas pu attendre trois minutes ? Mais enfin 😆
Et Morgane qui remet sur le tapis le fait qu'elle l'a vu à poil
LE BROSSAGE DE LANGUE 😱😱😱
Sérieusement, si on m'avait dit qu'un jour je shipperais des gens qui se brossent la langue je l'aurais pas cru
La naissance de 💫 Brosse Adam 💫 , ladies and gentlemen
"Vous vous lavez la langue ?"
Le SOURIRE de Morgane
Elle se fout de sa gueule mais en même temps on voit la vulnérabilité et l’attirance qui percent sous le masque, et je --- 😩😩😩
la GÊNE ABSOLUE
Adam qui sait plus où se mettre 🤣
"Vous avez des projets, ou...?" c'est pas DU TOUT parce qu'elle l'a vu sur le point de mettre lesdits projets à exécution avec Roxane, non non non
LA TENSION 🥹🥹🥹
Ce moment où ils n’ont PAS PU ne pas penser à s’embrasser
On ne m’ôtera pas de l’esprit qu’ils en mouraient tous les deux d’envie 🫠
Leurs regards dans le miroir, ils peuvent même plus se regarder en face oh my god 😩
Morgane qui geint "éteindre la lumière" comme si elle était au bout de sa vie (she probably is)
(Local Woman Just Hit On Her Very Not Single Boss, etc)
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Hold on I need a minute
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J'adore, parce que l’argument massue de Morgane c’est "le mec a réservé ses billets d'avion vachement à l'avance et il choisit la place à côté des toilettes", heu, deux semaines avant pour un vol international, vous appelez ça à l'avance, vous ?
"Au début il m'agaçait mais petit à petit... [...] c'était plus fort que nous" La façon dont Adam regarde Morgane pendant tout ce passage me tue. C’est l’épisode où elle réalise qu’elle est amoureuse, mais on dirait que c’est LUI qui se sent concerné, j’en peux plus 🥵
"Je tombe enceinte à chaque fois que je suis amoureuse" Ah non, hors de question. Leave Morgane’s uterus alone 2k23
Je rêve, ils ont même pas pris la peine de créer un fil WhatsApp crédible, là on dirait que la conversation vient de démarrer avec Ophélie alors que c'est sa cliente depuis trois mois 😅 l’amateurisme technologique de TF1 me surprendra toujours
"Et Gilles qui a fait... sans doute un tas de trucs" 😂😂😂
La façon dont Adam est complètement obsédé par Morgane dès qu'elle ne vit plus chez lui ça me rend dingue. Je le vois. Roxane le voit. Les acariens dans sa moquette le voient. Lui, non, il voit pas.
Tu m’étonnes que Roxane fasse des recherches sur Morgane, après...
Morgane qui hallucine Adam en train de se brosser la langue dans la cellule du commissariat -> poetic cinema 😍
ELLE LUI A PIQUE SA BROSSE A DENTS EN BAMBOU
La révélation finale de Morgane est absolument magique, pas parce qu’elle prend conscience de ses sentiments, mais parce que ce show s'auto-fanvid c'est extraordinaire 😅
Ce montage de tous leurs petits moments 😘😘😘 Les moments où elle fait rire Adam... leurs câlins... leur complicité 🥹🥹🥹
Et mention spéciale aux petits bébés chats qui se font des léchouilles, ça me fait mourir de rire à chaque fois et c’est exactement comme ça que je veux les voir en saison 3 (ouais je sais c’est mal barré, BUT STILL, gimme my kittys 😻😽)
Oh ! Pour une fois je finis pas un épisode avec le cœur en miettes dis-donc !
M’enfin c’est juste histoire de reprendre des forces avant la suite, hein... 😏
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S.
Il y a ce profil sur lequel je tombe un jour. Des profils, sur les applis de rencontre il y en a des centaines, voire plus. Alors on espère toujours tomber sur le profil qui vous fera chavirer, mais la vérité c’est qu’à force de « swiper » on se fait anesthésier. Les profils semblent être tous les mêmes.
Et donc il y a ce profil un jour. Une fille brune, jolie. Elle s’appelle S.. Un sourire discret mais franc. Et surtout il y a ce truc en plus, ce truc que je vois et qui me parle. Ce truc qui me plait. C’est quelque chose que je n’explique pas. Même en y réfléchissant je n’ai pas la réponse. J’ai rencontré une autre fille il y a quelques mois de ça, qui physiquement lui ressemblait un peu et avec qui j’avais eu des échanges très agréables. Mais après deux rencontres j’ai réalisé qu’il n’y aurait rien de plus. En tout cas rien qui puisse venir de moi, aussi sympathique qu’elle fut, il n’y avait aucune alchimie. Je le lui ai expliqué et elle n’a pas insisté, semblant même touchée par ma sincérité.
S. donc. Il y a « match » et nos échanges débutent. Ils sont fluides et faciles. Elle s’exprime bien et sans faute, c’est toujours appréciable.
Je ne sais plus trop comment nous basculons sur WhatsApp. Elle m'explique qu’elle a deux enfants et qu’elle n’a eu depuis sa séparation qu’une relation « non exclusive ». Un plan cul quoi. Je me dis que si elle est encore sur ce type d’appli c’est peut-être qu’elle cherche autre chose. Je lui explique que pour ma part, je ne suis pas à l’aise dans ce type de relation. Elle me rétorque qu’elle en a un peu fait le tour et qu’elle ne serait pas forcément contre une vraie relation. Et d’ailleurs ma façon de voir les choses l’interpelle.
Problème : nous avons des enfants et nos emplois du temps ne coïncident pas du tout. Nous envisageons de nous voir mais il y a toujours quelque chose qui bloque. Et puis elle est en train de changer de travail et cela l’accapare pas mal. Nos échanges s’espacent puis cessent totalement. Je tente de temps en temps de la relancer. Sans réponse. Ce que j’ignore à ce moment-là c'est qu’elle a changé de numéro.
C’est des mois plus tard que je la retrouve sur la même appli. Je me dis qu’elle va probablement me ghoster et que si elle a cessé de me parler c’est que je ne l’intéresse tout simplement pas. Mais il n’en est rien. La conversation reprend et elle semble enthousiaste de me « retrouver ». Elle me demande de lui envoyer de nouvelles photos de moi, ce que je fais. Elle me dit les apprécier. Ça me surprend toujours mais je commence à accepter l’idée que je puisse plaire à une femme. A. me répétait sans cesse à quel point elle me trouvait beau. P. me l’avait dit aussi, de façon plus clinique. Un constat objectif que j’avais trouvé amusant. Elle m’avait même plusieurs fois expliqué que je pouvais me montrer beaucoup plus entreprenant. Avec elle mais avec les filles en général.
S. et moi n’avons toujours pas d’emplois du temps qui coïncident mais nous percevons quelques jours en semaine qui nous autoriseraient à boire un verre. Nous fixons donc une date et un rdv dans un bar.
Nous sommes donc en semaine, j’ai travaillé, je dors mal, il fait froid, il pleut et ressortir ce soir là est à la limite de la torture. Mais cela fait des mois maintenant que nous discutons (malgré une longue coupure) et je perçois sans savoir vraiment pourquoi, qu‘il y a quelque chose à creuser. Alors je me mets un coup de pied aux fesses et je me rend à ce rendez-vous.
« On part du principe qu’on aura mangé ? Me dit-elle ». Je trouve ça prudent de sa part. Si ça ne le fait pas, inutile que ça se prolonge de trop. Va donc pour un verre.
Nous nous retrouvons donc peu après 21h dans un pub (après sa séance de sport qu’elle ne louperait pour rien au monde).
J’arrive le premier et l’attend à l’extérieur. Quand elle arrive, je la vois se garer sur le parking et je me demande quelle sera la première impression. Si ça ne doit pas le faire, on le sent tout de suite et s’en suit au minimum une heure de souffrance. Plus si on est poli. Et je suis poli.
S. s’avance vers moi, et je sais à ce moment-là que je n’aurai même pas besoin d’être poli. Elle est souriante, élancée, discrète mais avec une présence évidente. Plus jolie que sur les photos où elle ne semblait pas très à l’aise. C’est ce qu’elle dégage qui me plait. Nos premiers échanges sont timides et hésitants. Nous entrons dans le pub, il y a du monde, Nous nous installons au bar et commandons deux bières qui vont nous durer presque 3 heures.
Notre conversation est d’abord banale. Je pense que nous parlons de nos emplois respectifs puis peu à peu nous dévions sur des sujets plus intimes : nos vies, nos séparations, nos enfants, nos histoires depuis que nous sommes séparés. Je me sens à l’aise à son contact, j’aime sa façon de parler. Par moment elle a des tournures de phrase qui pourraient être les miennes et ça me surprend autant que cela me rassure. Je pense que je me livre pas mal. Peut-être trop. Elle me dira plus tard qu’elle m’a trouvé intéressant et touchant. Je ne sais pas dans quelle mesure c’est un compliment. Je pense que c’en est un mais ça résonne en moi comme une mise en garde que je me fais à moi-même de ne pas être cette personne trop sensible qui pourrait agacer à la longue.
La soirée s’étire jusqu’à presque minuit. Autour de nous, les derniers clients quittent le pub et les serveuses s’agitent ostensiblement comme pour nous indiquer qu’il est l’heure de rentrer chez nous. Je paie les bières et me demande si je ne fais pas une bêtise. Mais S. ne m’a pas paru outrageusement féministe et je me dis qu’elle ne prendra pas mal que je m’acquitte de la note. Elle me remercie même.
Je la raccompagne à sa voiture. Moment gênant. Que doit-il se passer à ce moment-là ? Elle me propose de monter dans sa voiture et de me conduire à la mienne qui est garée plus loin. J’y vois une invitation mais je ne suis pas garé assez loin pour justifier qu’on m’y conduise. On fait encore un peu traîner la conversation, j’ai du mal à la laisser. J’ai envie que cette soirée continue. On se dit qu’on va se revoir. « Oui, vraiment ! » je dis, parce que j’en ai vraiment envie et je crois percevoir qu’elle aussi. Mais pour ce soir nous nous laissons. J’approche mon visage du sien pour lui faire la bise et elle pivote légèrement ce qui fait que les commissures de nos lèvres se touchent presque.
*
« Vas-y on s’en fout, on se voit quand même ! »
Notre première rencontre remonte à des semaines. Il ne fait plus aucun doute que nous nous plaisons et que nous voulons nous revoir. Une date a été fixée mais finalement annulée pour une raison qu’elle ne me donne pas tout de suite (un bouton de fièvre).
La fenêtre pour nous revoir entre ce souci et les possibilités suivantes (10 jours plus tard) est étroite, d’où ma proposition de nous voir quand même.
S. accepte. Nous nous verrons le lendemain, un lundi, chez elle comme elle me l’avait déjà proposé.
Elle a même annulé son sport quotidien pour que nous puissions nous voir sans être pressés par le temps. Je note l’effort.
Une fois chez elle, nous nous installons sur son canapé et reprenons notre conversation de l’autre soir. Je la trouve très belle. Et plus que ça elle me plait vraiment énormément. Je regarde ses lèvres et je sens que je la désire. Il est déjà minuit quand je lui dis : « J’ai un problème, tu vois comme je te disais tout à l’heure j’ai encore le sentiment d’être en lutte permanente contre moi-même. Tu vois bien que je ne suis pas le garçon le plus entreprenant du monde, mais l’envie est là même si je me retiens ». Quelques minutes plus tôt, quand je lui ai fait remarquer qu’il était déjà tard elle m’a dit : « Oui, il va falloir faire quelque chose. »
Maintenant elle me sourit : « Et il se passe quoi si tu ne te retiens pas ? »
C’est là qu’on s’est embrassés. Sa bouche a immédiatement été entreprenante. Sa langue de suite présente. Ses lèvres sont charnues et délicieuses. Nous nous sommes longuement embrassés. Elle est venue sur moi, m’a dit que si elle guérie, en revanche c’était la mauvaise semaine du mois. Cela ne m’a pas paru être un problème dans la mesure où le moment était déjà délicieux et plein de promesses.
Elle a commencé à appuyer son entrejambe contre moi. Les soupirs ont fait place aux gémissements. Nos mains sont parties à la découverte de nos corps en glissant sous nos vêtements. J’ai découvert sa poitrine, j’ai sucé ses seins, elle a défait mon pantalon et a caressé mon sexe d’abord à travers mon caleçon. Je ne sais plus dans quel ordre. Je sais qu’elle m’a sucé et qu’elle m’a fait assez confiance pour laisser mes doigts s’aventurer dans sa culotte puis à l’entrée de son sexe. Elle a répété « Putain ! » plusieurs fois en soupirant. « C’est terrible… ». J’ai pincé ses tétons : « Je ne te fais pas mal ? - Non j’aime quand c’est fort… »
Elle m’embrasse et me dit que je suis beau.
Tout cela a duré jusqu’à plus de 2h du matin. A chaque fois que nous faisions une pause, tout repartait dans un baiser. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de ses lèvres.
« Tu peux rester si tu veux… »
Bien sûr que j’aurais voulu, mais nous travaillions tous les deux le lendemain, il était déjà plus de 2h et il était clair que tous les deux dans le même lit, nous n’allions pas dormir.
Sur le pas de sa porte, elle me rend ma veste en jean. « Elle a l’air chaude, je pourrais te la voler. » Je l’enfile et elle vient se blottir contre moi. Elle me serre contre elle. L’espace d’un instant je me dis que la vie n’est pas si compliquée, que c’est ça que je veux : quelqu’un qui a envie de se blottir contre moi. Je glisse mes mains dans son dos pour toucher encore une fois la délicatesse de sa peau si fine. Je sens les muscles tendus de part et d’autre de sa colonne vertébrale et je me dis que je veux rester là.
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8 octobre 2024, Paris
Cet été au cours d'une conversation avec une amie, je me suis surprise à dire tout haut quelque chose que je n'avais jamais vraiment réalisée... pendant mes années collège et lycée, je n'avais qu'une obsession: être aimée et amoureuse. La preuve en est, je n'ai pas été seule entre le 5 novembre 2005 et ce jusqu'à 5 jours avant le bac. J'ai enchaîné les relations avec trois garçons, aussi tumultueuses les unes que les autres. J'ai même connu un pervers narcissique au milieu de tout ça. La pire période de ma vie. Je pourrais dire l'une des pires périodes, mais en y voyant clair, c'était bien la pire. Autant dire que je n'existais qu'au travers du regard de ces garçons et de ces relations. Je me souviens même de ce que m'avait dit la psy à l'hôpital, préalablement à mon rdv pour l'avortement avec ma mère... cette grossesse n'était qu'un symptôme d'un problème vis-à-vis de mon père. Mais était-ce vraiment ça? En y réfléchissant un peu, c'est effectivement une période qui a commencé à partir du divorce de mes parents et qui a couru pendant toute cette période sombre au cours de laquelle je me suis sentie terriblement seule, incomprise, inconsidérée et livrée à moi-même. Mon père d'une part qui se murait dans le silence, obnubilé par ses entreprises de remise en couple et la réussite de sa relation, et ma mère d'autre part, bien occupée par le renouveau que lui offrait son célibat et/ou ses nouvelles relations naissantes... une absence marquante de ma mère... un silence de plomb de la part de mon père. L'autre jour j'ai même dit à quelqu'un, et je crois que c'était la première fois que je le disais haut et fort, et donc que je le réalisais: on ne m'a jamais demandé comment j'allais dans ma famille. On ne m'a jamais demandé de parler de ce qui me traversait. On ne s'est jamais dit que potentiellement j'allais mal et qu'il fallait faire quelque chose. Tout était toujours tu. Les tentatives d'approche étaient maladroites, malvenues et agressives. J'ai été murée dans une solitude et une urgence à quitter ce quotidien étouffant. De ce divorce jusqu'à il y a quelques années, jamais je ne me suis retournée pour me demander comment j'allais et s'il n'y avait pas eu des manquements quelque part. J'ai foncé. Tête baissée. Sans rechigner. Il n'en était pas question. De toute façon à quoi bon, personne n'était là pour écouter. Aujourd'hui me voilà donc à agir envers moi-même de la même manière que tout le monde a toujours agi avec moi: on fait mine de rien, on avance sans trop s'écouter, se questionner et on se dit que ça va aller. Mais en octobre dernier, soit il y a quasi un an, tout a fini par me rattraper. J'ai été au bout de la mascarade. J'ai atteint le point de non retour. Ca m'a pris du temps pour réaliser que j'étais dans le déni et qu'il fallait que je commence à me pencher sur le passé et les possibles couacs. J'aime bien la métaphore des kaplas. Quels sont les kaplas qu'on m'a ou que j'ai mis de travers ? qu'on m'a enlevés ? qu'est-ce qui a ébranlé l'équilibre ? aussi loin que je me souvienne, tout allait plutôt bien en dehors du manque affectif voire même du rejet de ma mère. Elle n'a jamais fait preuve d'une grande affection envers moi. Je crois que je me suis toujours sentie un peu rejetée, ou bien mal aimée. Mal aimée les mots sont bien choisis. Aimée, mais mal. J'ai une rancoeur folle quand j'y pense et en même temps une peine immense à la voir encore plus névrosée que moi. J'ai du mal à être emphatique avec elle tout de même. Pourquoi ? Elle me bloque. L'idée d'être dans la compassion vis-à-vis d'elle me provoque un rejet. C'est comme si je ne voulais rien lui donner. Elle ne sait même pas le recevoir, ni le percevoir correctement. Je pense qu'il y a donc de ça. Concernant mon père, j'ai l'impression d'avoir fait un processus. Je ne sais pas si je suis allée au terme, mais j'ai l'impression d'être tout de même en paix et aujourd'hui de savoir comment parler et me faire entendre. Finalement est-ce que cette grossesse n'était pas un problème aussi vis-à-vis de ma mère ? Voire que vis-à-vis d'elle ?
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Démystifier l’affiliation : Les Vérités Qui Dérangent, Emma dit tout
Lors d’une invitation pour une interview, on m'a demandé si je serais d'accord pour dévoiler le montant total des commissions gagnées depuis que je me suis lancée dans l'affiliation...
Et là, je me suis rendue compte que je ne m'étais jamais posé la question
Alors j'ai pris un thé, une calculette et je me suis mise à éplucher tous les comptes affiliés chez mes différents partenaires
C'est ainsi que je me suis aperçue que je venais de dépasser les 50 000€ de commissions en 3 ans
2 ans plus tard, j'ai même dépassé les 100 000€ de commissions.
Rien que sur 2 plateformes, voici ce que ça donne :
Le reste est dispersé sur plein de petits comptes affiliés,
mais rien que ces chiffres te permettent de visualiser le potentiel de l'affiliation.
Alors pourquoi je te raconte tout ça ?
Pas pour me faire mousser, au contraire je suis plutôt de nature discrète, dans la "vraie vie" tu ne me verras jamais brandir mes chiffres ou autre signe extérieur de "richesse".
Mais premièrement, il me semble normal de montrer que ce que j'enseigne fonctionne.
Combien de personnes proposent des formations sans avoir l'expérience, les résultats et les compétences requises ?
D'ailleurs récemment on me demandait si je continuais à faire de l'affiliation, ou si je vendais seulement ma formation ?
Car effectivement, beaucoup de formateurs ne pratiquent plus ce qu'ils enseignent et gagnent uniquement leur vie avec la vente de leur formation, ce qui peut mettre le doute sur la réelle opportunité de leur méthode
(même si en soi ce n'est pas quelque chose qui me choque personnellement,
un boulanger peut très bien vendre sa boulangerie et devenir prof sans un centre de formation,
cela ne remet en cause ni ses compétences, ni l'avenir du métier.
Mais sur internet, avec toutes les arnaques qui circulent, je comprends que certaines personnes se posent la question)
Pour ma part, il me semblait important de te rappeler que je pratique toujours l'affiliation et que mes résultats ne cessent d'augmenter.
Et comme j'ai mis en place des process bien rodés, j'y passe de moins en moins de temps.
Travailler moins, pour gagner plus... je dois bien reconnaître que c'est agréable.
Et ça me permet de me consacrer à de nouveaux projets, avec toujours cette soupape de sécurité pour mes revenus.
C'est justement tout ce que j'enseigne dans ma formation Les Reines de l'Affiliation.
Je donne l'intégralité du process que j'ai mis en place depuis mes débuts, jusqu'à aujourd'hui.
Pour toi c'est un gain de temps énorme, cela t'évitera de tomber dans certains pièges que j'ai pu rencontrer, et de mettre tout de suite les bonnes actions en place.
La 2ème raison pour laquelle je tenais à te partager mes résultats, c'est pour te montrer que partir de zéro, ne pas se montrer, ne sont pas des freins à ta réussite.
Quand j'ai commencé l'affiliation :
j'étais maman au foyer,
je ne connaissais rien au business en ligne,
allergique à la technique
et je n'avais même pas de compte Instagram.
Bref, quand je dis que je suis partie de zéro ce n'est pas pour faire genre, j'étais vraiment madame tout le monde.
Et en plus de ça, j'ai pris le parti de ne JAMAIS me montrer, ni mes enfants ou ma famille d'ailleurs (pas même mon chat),
je ne montre pas non plus mon intérieur ou autre éléments de ma vie privée.
On m'avait dit qu'il serait impossible de décoller dans ces conditions, que les gens ne me feraient pas confiance.
Et bien en te montrant mes chiffres aujourd'hui j'espère bien te prouver que c'est faux et que si toi aussi tu n'as pas envie de te montrer, alors ne le fais pas.
Quoi que tu fasses, sois toujours en accord avec tes valeurs, tes envies.
Sois toi-même, sans chercher à rentrer dans un moule.
Je suis fière et heureuse de pouvoir montrer par l'exemple que c'est possible,
ainsi j'espère que si tu as envie de te lancer mais que tu bloques en te disant que tu as peur de te montrer,
alors tu sais désormais que ce n'est pas un passage obligé.
Et tout ce que j'enseigne dans ma formation Les Reines de l'Affiliation est applicable :
que tu souhaites te montrer ou non
que tu sois expérimentée ou que le monde du web te soit encore totalement inconnu.
D'ailleurs, il ne reste plus que quelques jours pour nous rejoindre avant l'augmentation du prix.
Ensuite ce sera trop tard...
Si tu n'es pas disponible pour suivre la formation actuellement, sache que tu as accès à vie à la formation.
Tu peux donc profiter du prix actuel pour y revenir plus tard sans problème.
Pour découvrir l'intégralité du programme de formation et réserver ta place, il suffit de cliquer ici
Si tu as la moindre question, il te suffit de nous adresser un message, nous te répondrons sous 24h.
Belle journée et à bientôt
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Chroniques des Invisibles - 2.6 - Validation
8h samedi matin. Tout le monde est dans le car. Alix est à l'arrière du bus, avec Noah et sa clique. Il fait les présentations officielles avec les autres filles. Méline, elle, est à l'avant. Ludivine est juste à côté d'Eloïse, apparemment la conductrice attitrée du véhicule, avec Anastasia. Alix baîlle.
- Pourquoi on part si tôt?
- On est resté trop longtemps sur place. Méline aime pas quand on fait ça.
- Et elle est toujours comme ça? A l'écart?
- Toujours. Et c'est là que tu entres en jeu?
- Quoi?
- A toi d'aller lier contact.
- ...maintenant?
Noah sourit. Il se lève et saisit le poignet d'Alix, le forçant à se lever. Un pas en avant. L'instant d'après, ils sont à l'avant du bus. Alix est assit par terre, l'air hagard, aussi surpris qu'effrayé. Méline relève la tête de son livre pour l'observer. Elle hausse un sourcil en regardant Noah.
- Si tu commences à lui faire peur maintenant, je suis pas sûre qu'il reste.
Il passe devant elle en marchant calmement, un sourire satisfait sur son visage.
- Tu l'intimides. Je lui donne un simple coup de pouce.
Il va se rasseoir à l'arrière, tranquillement, et fier de lui. Méline soupire, avant de replonger dans son livre. Alix, lui, essaie de retrouver une respiration calme. Ludivine s'accroupi devant lui, tenant la barre métallique pour garder l'équilibre. Elle a un petit carnet à la main.
- ça va?
Il ouvre la bouche et la referme, comme un poisson hors de l'eau.
- Prends une grande inspiration. Et bloque.
Il suit les conseils de la jeune femme. Quelques secondes plus tard, sa respiration est moins saccadée.
- T'en fais pas. C'est toujours comme ça. Y'en a même une qui a vomi la première fois. La surprise.
Il hoche la tête. Son coeur bat encore trop vite à son goût.
- Tu peux te relever?
- Je...je vais rester là une minute encore.
Lulu sourit.
- C'est bien de faire attention. Prends ton temps.
Elle s'assied à son tour, en tailleur, devant lui, et ouvre son carnet. Son regard a changé.
- T'as vu quelque chose?
- Hein?
- Une couleur, une lumière?
- Ce...non, ça a été trop vite.
- Un son?
- Non.
Elle lui attrape le poignet, compte ses pulsations.
- T'as eu une accélération de tes pulsations, t'as hyperventilé.
Elle le lâche et se met à noircir son carnet.
- Et t'es assez malin pour pas essayer de te relever de suite.
Elle le fixe. Ses yeux bleus perçants semblent le sonder.
- Je...je sentais plus mes jambes.
- T'es le premier à pas le faire. T'as déjà vécu un truc du genre?
Il secoue la tête. Lulu referme son carnet avec un grand sourire.
- Ok. Merci.
Elle s'éloigne pour rejoindre Eloïse. Méline et elles se jettent un regard. Ce garçon a une façon d'agir très réfléchie. C'est autant un atout pour Méline que pour les recherches de Ludivine. Alix, lui, se redresse doucement, s'accrochant à la barre pour être sûr de ne pas perdre l'équilibre. Dans le car, personne n'a l'air surpris. Ludivine a délaissé Alix pour s'occuper de ses notes, et Anastasia le fixe, sans doute depuis un moment. Il avance et s'assied à côté de Méline, de l'autre côté de la rangée.
- C'est...c'est perturbant ce...ce saut? C'est comme ça qu'on dit?
- On dit pas. C'est une mauvaise idée d'en parler.
- Pourquoi?
Elle tourne une page de son livre.
- T'as déjà entendu parler de ça?
- Non.
- C'est parce qu'on en parle pas. Alors continue.
- T'as peur qu'on veuille l'étudier?
Elle réprime un frisson. Il s'en aperçoit. Elle remonte son livre, pour qu'il arrête de la fixer.
- Tu penses qu'on devrais le disséquer, c'est ça?
- Non! Pas du tout! Je...je voulais juste me faire une idée de ce qui te faisait peur...désolé.
Elle hausse les épaules.
- Il est impulsif. Il fait les choses sans réfléchir. Il a pas de mauvaises intentions de base. Mais il a fait des conneries. Maintenant, on a les Elites au cul.
- Pour un vol?
- Un vol impossible sans aptitude. Je sais pas ce qu'ils ont l'intention de lui faire. Et j'ai pas envie de le découvrir.
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« - Il est quand-même super efféminé, tu trouves pas ?
- Hmm ? »
Charles s’est éloigné de nous pour arranger quelques boîtes en carton. Je le regarde un peu mieux… Pas que ça m’aide énormément. C’est vrai que j’aurais déjà pu le remarquer, il y a quelque-chose d’assez efféminé dans la façon dont il parle, et dont il se tient en général.
« - Euh, oui, mais c’est pas grave…
- Nan, mais… »
Michu* se rapproche de moi pour parler encore plus bas. On dirait que quelque-chose l’embête.
« - On aurait peut-être dû lui demander quels pronoms il utilise, non ?
- Euh, sérieux ? Tu penses que ce n’est pas un homme, du coup ? »
Il grimace.
« - Bah, j’en sais rien, en fait. C’est probablement un homme, mais puisqu’il y a une raison d’hésiter, c’est peut-être qu’il faut demander, non ?
- Ouais…
- Sauf que… »
Il attrape brusquement la mèche qui pend sur le côté droit de son front, comme il le fait toujours quand il a l’impression de faire quelque-chose de trop embarrassant.
« - Sauf que ?
- C’est trop la honte de demander ses pronoms à quelqu’un juste parce que je juge qu’il est efféminé ou quoi, je devrais le demander à tout le monde d’office, en fait…
- Tout le monde ?! »
J’essaie de ne pas trop hausser le ton. Je jette à coup d’œil à Charles, qui n’a pas l’air de se soucier de nous. Il range avec le même sourire un peu trop large sur les lèvres que quand il s’est présenté…
Pendant ce temps, je réfléchis à ce que me dit Michu*, mais je sais pas pourquoi, je bloque un peu.
« - Enfin, oui, c’est vrai… Techniquement, on devrait…
- On devrait totalement, mais on est juste pas assez courageux… Non ? »
Il me regarde en grimaçant. Je soupire.
« - Ouais, c’est vrai… »
Il hoche la tête en détournant le regard. Il devait savoir que je serais d’accord avec lui. Je pense vraiment qu’il a raison à ce sujet… Mais à la base, j’ai la flemme d’y penser.
« - Alors, qu’est-ce que cet air sombre ? Vous seriez-vous disputés ?
- Aaah ! »
Merde, j’ai poussé un cri. Il s’est déplacé super rapidement, non ? J’ai regardé ailleurs pendant quelques secondes, et tout à coup, il est apparu devant nous. Malgré la question qu’il nous pose, il a l’air content, et penche légèrement la tête sur le côté comme un chien qui essaie de comprendre son maître.
« - Mince, je ne voulais pas vous faire peur.
- Non, c’est bon, t’inquiète… »
Je dis ça, mais… Continuer à sourire quand il dit ça lui donne un air un peu sinistre.
« - Hmm… »
Je retourne rapidement mon attention vers Michu*. Il me lance un regard hésitant avant de se reconcentrer sur l’adulte face à nous.
Sérieux ? Alors il va vraiment lui demander ?
« - En fait, c’est juste que… J’ai réalisé qu’on ne t’avait pas, euh… Qu’on avait oublié de te demander un truc… »
Il avait fichu la paix à ses cheveux, mais il rattrape la même mèche dans son poing.
« - Quoi donc ? »
Heureusement, le calme à toute épreuve de Charles doit l’encourager à continuer.
En effet, il se racle la gorge.
« - Oh, euh, c’est tout bête. Je ne t’ai pas demandé quels pronoms tu utilises.
- Pronoms ?
- Bah… Oui. »
Rien qu’à le voir fixer Michu* comme ça, je me sens nerveux.
« - En linguistique ? Comme « je », « mon », « ma ».. ?
- Sérieux ? »
J’ai réagi sur un ton légèrement trop sec, je m’en rends compte, mais c’est une réponse tellement… relou.. ! J’ai envie de le… J’ai envie de le mordre. Je sais pas. Un truc comme ça.
Il prend l’air encore plus confus… C’est super énervant.. !
« - Non, c’est pas ce que je veux dire… »
… Waouh. Michu* est beaucoup plus patient que moi.
Bon… Au moins, ça m’encourage à rester calme. Il s’explique…
« - Plutôt « il » ou « elle », ou d’autres comme ça… Je veux savoir si tu utilises le masculin, ou quoi… »
« - Ah ! »
Charles semble avoir compris. Il hoche d’abord la tête, mais d’un coup… Son regard se vide complètement.
« - Euh… »
Pour une fois, c’est Michu* qui réagit.
L’homme… Au final, je suppose que je ne sais pas encore, donc la personne… Même si à sa réaction, j’ai comme une idée. La personne aux cheveux blonds ébouriffés fixe Michu* d’un air vacant.
On échange un regard. Il a l’air paniqué, et je le comprends bien, justement, je ne sais pas quoi dire moi-même.
« - Pourquoi ? »
Après quelques secondes de silence, iel communique enfin quelque-chose. Ceci-dit, il y a quelque-chose de bizarre avec sa voix…
Elle est anormalement douce. Ou, maintenant que j’y pense, particulièrement vide d’émotion.
« - Parce que… Tu sais… »
Quant à la voix de mon meilleur ami, elle est petite, mais ça, je n’en suis pas surpris.
« - Tu sais, pour les personnes qui n’utilisent pas exclusivement les pronoms féminins ou masculins… Comme on ne sait pas comment une personne peut s’identifier… Le mieux c’est de demander d’abord… »
Dans ces moments-là, moi, je trouve qu’il est vraiment courageux.
Est-ce que Charles va lui rendre son effort ? Sur le coup, on ne dirait pas. Iel ne bouge pas du tout…
Mais au bout de quelques secondes, iel entre-ouvre la bouche.
« - Ah… »
Iel hoche lentement la tête.
« - Je vois… »
Iel ne s’arrête pas de la hocher… de plus en plus vite.
« - Oui, oui, pardonne-moi, maintenant que tu le dis, je vois bien. »
Tout à coup, iel retrouve sa voix habituelle. Iel se redresse, retrouvant rapidement son sourire.
Du coin de l’œil, j’aperçois Michu* regarder dans ma direction, mais je ne peux pas m’empêcher de fixer Charles. Il… Iel est trop bizarre…
« - J’ai un très bon ami que j’ai rencontré le jour même où commençait sa transition. Si je l’avais croisé la veille, sans demander, j’aurais peut-être utilisé le féminin, à tort, puisqu’il était déjà un homme alors, bien qu’on ne puisse pas le voir.
- A-ah… Bah oui, voilà… »
Encore une fois, Michu* répond patiemment, mais je ne peux pas m’empêcher de me demander… Sérieusement, est-ce qu’iel est vraiment ami.e avec ce mec, s’iel ne comprend même pas ce qu’on veut dire quand on demande quels pronoms iel utilise ?
« - Vu comme ça, c’est une très belle idée de poser cette question à chaque nouvel interlocuteur. Je note… »
Iel accentue son sourire. Le pire, c’est qu’après même sa réaction bizarre, iel n’en a pas l’air moins sincère. Iel nous regarde tour à tour.
« - Ah, mais je n’ai pas encore répondu à ta question, alors.
- O-oui… »
Je peux déjà l’entendre se plaindre qu’il n’adressera plus jamais la parole à qui que ce soit après ça.
Charles hausse exagérément les épaules, plaçant ses mains en l’air au niveau de ses bras.
« - Je suis un homme, alors ce serait très gentil si vous pouviez ne parler de moi qu’au masculin, s’il-vous-plaît. »
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Je ne suis pas triste ce soir. Pas heureuse non plus. Je n'arrive pas à dormir, comme à peu près tous les soirs. Je profite d'être seule dans mon lit. Le fait de côtoyer quelqu'un ne m'aura pas voler le plaisir d'être seule et ça me rassure. J'ai toujours tendance à penser que lorsqu'on dédie un peu de notre temps, de soi, de notre safe place à quelqu'un plus qu'aux autres, notre confort se déplace. On choisit l'option de facilité que constitue l'autre car l'autre comble, l'autre colle, l'autre colmate les bribes de moments vacantes, l'autre réconforte aussi. Avec l'autre on se laisse distraire, la plupart du temps, on oublie pourquoi on travaille d'arrache-pied à se satisfaire de nous. Nous comme un je, pas nous comme toi et moi. Le fait que je préfère toujours autant ma présence à celle des autres est d'un réconfort innommable pour moi. Le fait de ne pas aimer aussi. En fréquentant ce garçon, j'ai eu peur de réaliser que des efforts qui se chiffrent en année pouvaient voler en éclat. Or non. Peut-être aussi que tous ses manquements me permettent de voir que c'est une énième interaction absolument pas rentable d'un point de vue richesse. Mais à vrai dire, je n'ai pas l'impression qu'il y ait grand monde qui m'apporte quoique ce soit. L'amitié est une notion qui m'apparaît de plus en plus floue. Je ne sais pas vraiment si j'ai d'amis ni ce que c'est d'en être un. Est-ce que c'est quelqu'un que l'on voit souvent ? Ou plutôt quelqu'un à qui parler ? Ou alors quelqu'un avec qui on rigole ? Ou quelqu'un avec qui on ne se prend pas la tête ? Un mélange certainement, c'est la réponse logique. Je n'ai pas cette déclinaison auprès de moi cependant, c'est ce qui me pousse à me questionner. Sans doute que, comme pour l'amour, je bloque l'amitié. Ne me découvrant pas d'un souvenir ou d'une douleur. Comme toujours, j'apprécie presque de manière malsaine entretenir des relations qui pourraient s'arrêter du jour au lendemain sans que cela ne me crée ne serait-ce qu'une grimace. Je ne veux pas nécessairement de mes études supérieures à venir, en revanche, j'ai envie de partir loin. Peut-être que j'ai envie de provoquer le manque en perdant ce que j'ai actuellement. Me prouver que tout n'est peut-être pas si insipide et délavé. Je ne sais pas. J'ai la crainte enfouie de découvrir que je peux très bien vivre sans personne que je connais. Que le manque de l'autre ne se fera sentir qu'en tant que politesse pour assurer les liens et non en tant que réelle douleur due à la prise de conscience. Au fond, j'ai envie de savoir si je suis une enfant pourrie gâtée, je ne sais pas me satisfaire de ce que j'ai parce que j'ai trop ou parce que je n'ai pas assez ? Il n'y a qu'en m'échappant que je le saurai. J'aime à me dire que je peux être personne aux yeux de personne. Que c'est possible. Qu'il y a bien un jour où je ne croiserai nul visage familier. Où je devrais faire l'effort d'aller vers l'autre. Où je serai confrontée à ce que les autres sont confrontés avec moi: l'inconnue.
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💕 Screen Queen Unexpected Season, Épisode 5 :
Cendrillon & son manque d’Amûûûr propre.
Oui, je sais bien que t’en as marre de relire ça encore et toujours, mais j’en ai rien à foutre. Tu m’as gâché Noël, donc voilà ce que ça en coûte au sens littéral comme figuré d’être une Connasse dans ton genre qui s’est cru incontestable mais qui n’a clairement rien à faire dans la Modération d’un Forum tenu par une supposée entreprise microscopique qui semble assumer ta présence illégitime parmi eux et donc TES Conneries - au pluriel - en plus des leurs, les enfonçant ainsi dans la merde dans laquelle ils étaient déjà ET que j’illumine donc encore et toujours !
Mais reprenons depuis le début…de Décembre :
Décembre est censé être le mois le plus Joyeux de l’Année. Et moi j’adorais ce mois justement pour ça ~le Mood de Noël~ ainsi Décembre est clairement le mois où je suis le plus Joyeux - en temps normal - car je pense déjà au joli sapin synthétique qui décorera mon Salon, au Centre Ville et aux Boutiques joliment décorées plus que d’habitude, avec les jolies guirlandes lumineuses s’éclairant le soir et tout le tralala de l’Esthétique de Noël…
On pourrait croire que ma vie est un “Conte de Fées” car c’est clairement ce que je dégage et ce que je fais en sorte que ma vie soit - aussi dure la vie étant - et ce, peu importe que j’ai ensuite l’air “perchée” (je vous emmerde :D .!.) : Je venais de perdre ma Meilleure Amie je n’avais clairement pas envie de me rajouter des problèmes et des Connasses à combattre - à Noël.
DONC, pour me changer les idées j'ai fais ce que je fais de mieux : Être moi même, mais doublement plus Joyeuse* que d’habitude en véhiculant que des bonnes ondes sur le forum Eldarya !
Ça faisait un moment que je ne faisais plus les épisodes car ils m’ont trop traumatisé (je dois avoir abandonné à l’épisode 24 il me semble..) et je savais que je n’étais pas la seule traumatisée par les épisodes, je me suis donc dis que c’était le Meilleur Moment de l’Année de faire sourire plus que d’habitude les Habitants d’Eldarya !
…mais, malheureusement, tout le monde n’a pas “l’Esprit de Noël”, certains détestent au plus haut point Noël car selon eux c’est une “Fête Commerciale remplie uniquement d’Hypocrisie”. Ainsi, lorsque ce genre d’individus voient des gens comme moi, trop “hype” pour citer justement Togame, eh bien ça les dérange plus que d’habitude ! Et ce n’est pas qu’une impression. A tel point que j’ai été banni une première fois justement parce que ma personnalité dérangeait trop Togame, et il a donc fallu qu’on prenne le thé convivialement dans le Château de Cendrillon~
A mon retour je reste dans mon Mood de Noël, je fais donc un petit Coucou aux Découvertes du Jour en rajoutant plus de $ucres que d’habitude, mais mes découvertes sur mon Premier Bannissement font chier Loplo. Et seulement Loplo. A ce moment là, précisément, Togame c’est de l’histoire ancienne ! De l’histoire ancienne car malgré tout notre petite Tea Party m’a permis d’avoir confirmation que c’était bien ma personnalité qui la dérangeait. Et vous savez quoi ? *sort son mégaphone rose bonbon à paillettes*
📣 Quand je vois clairement qu’on cherche à me pourrir la vie parce que je suis “trop Joyeuse”, eh bien j’applique le pouvoir du BIG BIGGER 🎵 THAT’S BETTER 🎶
Je l’avais dit en rigolant en plus sur le topic “Qu’est-ce que j’ignore chez toi” de la section de Synder (on l’oublierait presque !) :
…Oups ! Mauvais Screen ! Olala… (hum hum. Honnêtement je sais pas qui vous êtes, et j’ai pas envie de le savoir, mais vous valez pas mieux que Synder clairement x’) …je parlais de ça :
Le problème c’est que, moi, je débarquais sur la Section de Synder car la section du Jeu Eldarya devenait moins active (retenez car c’est Hyper Important à retenir) ce qui fait que… vous vous en doutez, il y a toujours des Habitués et des Délires Habituels, Togame en faisait partie. Et moi débarquant avec ma personnalité trop “hype” cela dérangeait certaines. Elles n’étaient pas habituées. Moi ça me blessait parce que comme je l’ai dis je sais plus où, quand je me connecte sur Eldarya c’est pour me DÉTENDRE, donc je n’ai pas clairement pas envie de “faire la coincée parce que c’est à la mode” autrement dit, je suis pas du genre à me donner un “style” pour “faire comme tout le monde”, j’essaye toujours de rajouter mon petit grain de folie - surtout - en cette période.
Puis je découvre le Fameux Topic de Synder~
“[JEU] De l'amûûûr dans vos post !” …un topic qui fait référence à mon valuret ? Et qui consiste à donner de l’Amour ? C’était TOTALEMENT pour moi ! Vraiment ! Absolument ! …parce que je suis quelqu’un de très Reconnaissant. Et vous savez pourquoi ? Parce que peu de gens savent être reconnaissants. (et c’est clairement LE problème que j’ai rencontré !) C’est à dire que dans une journée on retient plus le Négatif que le Positif, on retient plus nos fréquentations habituelles mais pas forcément les autres qui ont apporté quelque chose à notre journée OU qui ont clairement besoin qu’on leur apporte quelque chose. Ce topic c’était donc pour moi le Meilleur Endroit du Forum pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à ma journée !
…Autant en bien qu’en mal. Et c’est là qu’on en vient !
Voyez, il y a une gardienne - que je ne nommerai pas - qui a la même date d’inscription que moi, et étant donné que je la trouvais jolie, je l’ai ajouté, et je l’ai appelé amicalement “jumelle”. On sympathise normalement tout va bien à mon sens…et puis, elle me bloque. Sans explications. Moi quand on me bloque sans explications ça me frustre énormément… alors j’ai décidé de lui donner de l’Amûûûr :
…c’est en retournant ainsi sur le topic “Qu’est-ce que j’ignore chez toi” que j’ai compris qu’en fait elle était très proche de Togame. En soit, ça je m’en fout un peu, mais j’aurai quand même tellement voulu qu’elle me dise clairement qu’elle ne m’appréciait pas. A mon sens, lui envoyer de l’Amûûûr était donc le meilleur moyen que j’ai trouvé pour espérer…enterrer la hache de guerre ?
Et ce qui est fée est fée. Je partais du principe qu’elle vu mon post et que peut être elle se rendrait compte que je cherchais pas à paraître “toxique” comme elle me l’a dit plus tard - sur Tumblr.
Ah oui il faut savoir aussi que j’avais aussi envoyé de l’Amûûûr à Togame bien évidemment ! Et ce, suite (ou avant je sais plus) à mon Post des Découvertes du Jour. Je disais un truc du genre :
“Je t’offre de l’Amûûûr car grâce à toi je suis plus forte !”
Je ne nie pas le fait que ça peut passer pour de la provocation dans un certain sens, mais y voir de la provocation serait un avis Subjectif, car Objectivement ce n’est pas totalement le cas.
Comme dit je suis quelqu’un de très Reconnaissant, et je pars du Principe que : “Ce qui ne te tue pas te rend plus forte !” donc vu que ma Personnalité dérangeait Togame, je voulais que Togame sache que je la remercie car grâce à sa Négativité je suis devenue deux fois plus “Hype” ! Donc deux fois plus Positive ! Il n’y avait donc rien de Négatif sauf si on veut y voir du Négatif !
📣 Et donc @Cendrillon je te Balance encore que : NON.
Et que tu ferais mieux de revoir certaines définitions dans le dictionnaire parce que NON ça veut dire NON, surtout si je te prouve que NON ! Et ce sera justement le Prochain épisode vu que t’as aggravé ta Connerie plutôt que de l’arranger.
Ça, et aussi que tu devrais sérieusement changer ta Triste Mentalité parce que tu es Désespérante. Et tu n’es pas la seule vu que LOPLO justement est la Raison pour laquelle je fais ce Post :
TOUTES les personnes à qui j’ai informé de mon départ ont vu la conversation entière que j’ai eu avec Loplo (message de départ qui est justement le message qui suit ce screen, vu que j’ai aussi informé Loplo et c’est comme ça que je l’ai démasqué !) …ce qui fait que “normalement” j’ai plein de témoins ! Et dans tous les cas, vu que parmi mes témoins il y a aussi des Hypocrites, je rendrais publique - encore une fois - cette fameuse conversation, ainsi que la suite dans laquelle Loplo devient beaucoup plus virulente ! …elle m’a reproché de ne pas tout poster (parce que je lui avais confié un secret me concernant qu’elle a détourné en me faisant passé pour une Raciste) donc vu que ça ne semble pas la déranger, je vais exaucer son $ouhait ! Et ça sera un épisode de Screen Queen donc ! En tout cas ce qu’il faut retenir surtout, c’est que :
Dans les conversations entières que j’ai eu avec Loplo JAMAIS à AUCUN MOMENT elle ne m’a dit que lui offrir de l’Amûûûr la dérangeait !
…ni Togame ! Ni ma “jumelle” ! Ce qui fait que, si personne ne m’informe je ne peux pas deviner. Je ne suis pas assez Magical Girl pour ça ! Juste constater que mon Noël a été gâché parce que me montrer gentille à l’égard de Loplo la dérangeait !
Sachant que JE NE SAVAIS PAS que c’était à cause de Loplo ! Parce que comme vous pouvez le lire tout en haut, j’ai offert de l’Amûûûr a énormément de personnes ! Et vu que Synder a supprimé tous mes posts où elle y a vu ce qu’elle a voulu voir uniquement : Je ne savais pas QUI cela avait dérangé !
Comme vous pouvez le lire - indigo sur blanc - je pensais premièrement que c’était parce que j’ai offert de l’Amûûûr à mes Haters. Ceux dont ma personnalité “Hype” dérangeait tellement.
Plus je parle avec Synder, plus je me dis que c’est surement Togame ! Après tout c’est avec elle que j’ai été bannie ! A mes yeux ça ne pouvait PAS être Loplo, parce que dans la première conversation que j’ai eu avec Loplo, elle a certes été froide mais pas au point de vouloir ma mort que je pensais.
Donc la conversation que j’ai avec Synder ne sert à RIEN, vu qu’elle ne veut rien savoir ! Et rien comprendre ! Et me déçois plus que jamais ! (ou plutôt c’est ce que je pensais puisque ça s’empire après !) Je la considérais comme une amie de base. C’était même pas une Modératrice avec qui j’ai jamais parlé ou parlé juste pour des modalités sur le jeu, c’était une Gardienne que j’ai connu AVANT qu’elle devienne Modératrice et avec qui je discutais amicalement sur le jeu et ses nouveautés de temps en temps. Et ce n’était pas la première fois qu’elle supprime mes posts SANS me laisser la possibilité d’éditer ! (alors que c’était possible avec Adzriel !) Mais là c’était donc la fois de trop ! Là elle m’a saoulé comme jamais !
Au final “la personne que ça dérangeait” ce n’était absolument pas ça le problème ! Loplo peut voir le Mal et la Provocation autant qu’elle veut, c’est son problème, ce n’était pas censé me condamner à mort ! Je dis ce que je dis, ça plait ou ça plait pas mais me cassez pas les bonbons comme Synder qui n’a aucune objectivité :
Le problème c’était donc clairement que Synder supprime ENCORE mes Posts SANS me laisser éditer ! Et ensuite me sort un “Bonne Soirée” alors que j’ai pris sur mon temps pour rédiger un énorme Post pour donner de l’Amûûûr à plein de personnes dont UNE qui n’en voulait pas MAIS qui ne me l’a pas dit directement.
Quelqu’un qui laisse NI le temps de s’expliquer, NI la possibilité d’éditer ses posts, et qui n’est NI Objective, n’a RIEN à faire dans la Modération d’un Forum !
Donc elle devait dégager.
…Parce qu’en plus d’être Incompétence et s’être changé en robot Synder est une Connasse Confirmée qui n’a rien de mieux à faire de son temps libre que de se foutre “joyeusement” de la gueule des Joueuses de l’Entreprise qu’elle est censé représenter - et ce, sans salaire ! C’est pire donc. (parce qu’avec un salaire je suis pas sûr qu’elle se croirait tout permis justement !)
J’aimerai dire que “je regrette d’être passé sur sa Section” mais je ne trouve absolument pas normal que d’une Section à une autre les fonctionnements soient complètement différents.
Et vu que moi je me fais punir par ce Genre précis d'Individu Malfaisant Incompétent et Hypocrite qui n’a que son tas de jolis pixels blancs comme neige pour plaire ET que “apparemment” ça semble l’excuser si j’en crois la majorité des gens qui la soutiennent malgré toutes les preuves contre elle, alors qu’elle est trop incompétente en comparaison avec d’autres Modérateurs, bah au final, vu que Bee’tch’moov trouve ça normal “apparemment” bah du coup : C’est pas elle qui dégage. C’est Bee’tch’moov tout entier :
Vous êtes clairement trop incompétents et vous avez trop de torts, donc je vous fait dégager.
Votre entreprise est microscopique et vous êtes clairement en faillite par VOTRE faute, notamment en recrutant ce genre de personnes.
Une entreprise qui préfère patauger dans la merde plutôt qu'écouter ses Clients Fidèles ET s’excuser qu’importe le tort subit n’a AUCUNE raison d’être.
Je n’ai jamais reçu d’excuses, à AUCUN MOMENT, même pas de façon courtoise dans une phrase m’informant d’une erreur que j’ai fais nécessitant une intervention de ma part, ce que autant Synder, autant Mrzelis, autant le Support ET autant les Représentants de Bee’tch’moov que j’ai vu en face à face n’ont jamais dénié faire à mon égard. Donc : Thank U Next ! S’excuser c’est la base de la Communication lors d’un litige dans une Entreprise, peu importe que le Client soit en tort ou non, et la Communication est justement la BASE du Commerce. Chaque Chef d’Entreprise vous le dira ! Donc en fait c’est simple, à mes yeux si vous n’avez pas cette Notion Capitale qu’est la Communication : Vous changez de métier !
Mais vu qu’apparemment… vous m’avez pris pour un “bonbon rose” parce que je crois que vous pensez trop que vos clients ce sont les même que ceux d’Amour Sucré au départ, donc toujours des adolescents sans compétences professionnelles qui ne peuvent rien faire contre vous, mais au final peut être plus qualifiés que vous même (parce que nope, savoir faire de jolis pixels et de jolis mini jeux ça ne fait pas tout !) moi, comme j’ai repéré un peu trop de cadavres dans vos placards, que je me suis TROP investi pour vous et être si ingratement remerciée, ET que vous semblez vous considérer TROP comme intouchables alors que vous ne l’êtes clairement PAS : Bah vous allez devoir Payer. Comme vous le méritez.
Car comme dit, gâcher Noël devrait être un Crime.
J’étais hyper Joyeuse maintenant je suis hyper Haineux.
Synder n’était que la Cerise qui a fait déborder le vase. Bref :
“Merci de bien prendre en compte ce message. Bonne soirée !”
Dans le Prochain Épisode, découvrez les Préparatifs de la “Black Flowers Garden Party” que $ugariel a réservé pour remercier comme elle le mérite, Cendrillon, de lui avoir gâché Noël !
En deux semaines de préparatifs - sans Noël - il y avait de quoi faire quelque chose de vraiment… Mémorable.
La Suite au Prochain Épisode. 💕💥
#Screen Queen#Unexpected Season#Épisode 5#ft.#$ugariel#Togame#Loplo#&#Synder#bien sûr !#💜💗🖤💙💚🖤💙💞💕💝💖💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💀🕷👄
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Bonjour!
J'ai commencé une histoire il y a des mois de ça et je voulais vraiment la finir d'autant qu'il ne me restait plus grand chose à écrire donc voilà, je suis contente que ce soit fait. Elle prend place pendant CL quand Nath et Su sont déjà en couple mais elle comporte un grand flash back sur Highschool. Merci à celles qui ont le courage de me lire! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
A bientôt!
***
J'ouvre la porte de mon appartement et j'entre, ma petite-amie sur mes talons.
-T'as fait aucun effort Nath!
-Je me suis déplacé jusqu'au ciné, j'ai regardé ce satané film, je ne me suis même pas endormi et je suis encore debout. Je pense avoir fourni plein d'efforts!
On se chamaille depuis qu'on est sortis du cinéma qui passe des films rétro. Su' a insisté pour aller voir "Pretty Woman" et j'ai cédé. Mais ce classique n'est absolument pas fait pour moi. Ça se regarde oui mais pas de là à en faire des caisses.
Su' enlève sa veste et pose son sac avant de se diriger vers moi, les mains sur les hanches.
-Je t'ai entendu soupirer toutes les 2 minutes.
-Qu'y-a-t-il de mal à ça?
Elle se hisse sur la pointe des pieds et nous sommes presque nez à nez.
-C'est une jolie histoire d'amour, j'ai jamais dit que c'était un chef-d'oeuvre mais ça reste beau de voir comment leurs vies changent quand ils se trouvent et que malgré leurs différences ils veulent être ensemble.
Je vois qu'elle est sérieuse et je me retiens de rire. Elle n'a pas tout à fait tort mais surtout je la trouve adorable de vouloir défendre ce film qu'elle apprécie même si c'est peine perdue pour moi. Je l'attire contre moi.
-D'accord Su' tu as gagné, ils font un beau couple et tout finit bien pour eux. On peut même refaire quelques scènes du film si tu veux.
Mes intentions sont très claires et elle me sourit légèrement. Je me penche un peu pour l'embrasser mais elle pose un doigt sur mes lèvres.
-Hum... Et si tu allais nous faire un café? Je t'ai vu bailler pendant le film. Comme ça on pourra discuter de nos passages favoris... Et on verra après si j'ai envie d'être ta Julia Roberts...
Je ne réalise que trop bien que je me suis fait avoir par mon attitude mais qu'importe, autant répondre positivement à sa requête. Je la vois se diriger vers le canapé pour rejoindre Blanche alors que je vais dans la cuisine faire du café.
Seul l'affreux bruit de la machine à café résonne dans l'appartement. Bien vite, les cafés sont préparés.
-Ooooh mais moi aussi je t'aime!
Je manque de renverser les tasses par terre mais je parviens in extremis à les stabiliser même si cela me brûle les doigts. Je ne comprends pas du tout ce qui a pu déclencher cette phrase. à QUI parle-t-elle? Je déboule dans le salon et observe Su' en train de câliner Blanche. Je m'approche pour déposer les cafés et j'observe la scène. Blanche ronronne et Su' affiche un énorme sourire. Elle finit par relever la tête et la confusion doit se lire sur mon visage.
-Un problème?
-...C'est à Blanche que tu parlais à l'instant?
-Bah oui, à qui d'autre?
-Tu as dit à Blanche que toi aussi tu l'aimes?
Elle fronce les sourcils.
-Et? Toi aussi tu lui parles!
-Oui mais...
-Elle m'a dit qu'elle m'aime alors je lui ai répondu, c'est tout.
Je ne sais pas quoi répondre à ça... Il y a clairement quelque chose qui m'échappe.
-Elle t'a... enfin... Tu as entendu Blanche te dire qu'elle t'aime, c'est bien ça? C'est le film qu'on a vu qui t'a perturbée à ce point?
Elle me regarde avec des yeux ronds comme si j'étais un extra-terrestre.
-Nathaniel, j'ai du mal à croire qu'un amoureux des chats comme toi ne sait pas qu'un chat sait dire quand il aime quelqu'un! Tu n'as jamais lu de bouquins sur la communication avec les animaux?
-Je communique très bien avec Blanche, merci, on se comprend pas mal. Mais pas de là à se faire des déclarations.
-Et bien je vais t'apprendre quelque chose. Quand un chat te regarde et cligne lentement des yeux, il te dit qu'il t'aime. Il ferme les yeux devant toi, il sait qu'il peut se rendre vulnérable devant toi car tu ne lui feras pas de mal. Il relâche son attention en ta présence. C'est une preuve d'amour. C'est beau, non?
Quelques secondes de silence passent et elle soupire.
-Ma pauvre Blanche, ton maître ne te dit jamais qu'il t'aime?
-Je la nourris bien, je la câline, je la laisse dormir sur mon lit, je brosse sa fourrure, je la fais jouer et j'ai même investi dans un grand arbre à chat. C'est pas par amour tout ça tu crois?
-Pffff! C'est bien beau tout ça mais...
Elle ne finit pas sa phrase et elle se contente de caresser Blanche. Elle semble soudainement perdue dans ses pensées alors que sa main passe machinalement dans le même mouvement à répétition sur la fourrure du chat.
Je regarde les tasses de café qui dégagent encore de la chaleur mais les volutes ne me donnent aucun indice sur ce qui rend ma petite-amie si pensive.
Je promène mes doigts sur ses cheveux et elle sursaute, comme si elle avait oublié ma présence.
- Je donnerais cher pour savoir lire dans tes pensées, tu sais...
- Et moi je paierais encore plus cher pour que ça n'arrive pas!
Blanche se lève de sur ses genoux et va faire sa toilette plus loin. Su reste silencieuse et attrape sa tasse de café.
-Su'... ne m'oblige pas à te chatouiller jusqu'à ce que capitules et que tu me dises à quoi tu penses.
-Je pense que je veux du lait dans mon café.
Elle se lève en me souriant avec un air espiègle et disparaît dans la cuisine. Elle revient quelques instants plus tard et se dirige vers la fenêtre mais son regard se pose sur une petite balle au sol, qu'elle lance à Blanche. Celle-ci galope après le jouet. La balle rebondit jusqu'à ma chambre et Blanche y court en manquant de se cogner contre un mur. Je vais sûrement retrouver cette balle sous mon lit.
Je me lève et prends Su dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je la sens encore pensive.
Elle se retourne pour me faire face, toujours légèrement souriante.
-Tout va bien, Nath, je me remémorais juste certaines choses.
-Dont tu n'as pas envie de parler?
- Hum... c'est juste un souvenir... une journée qu'on avait passée ensemble à la fin des vacances après le lycée.
-On a passé pas mal de journées ensemble à ce moment-là...
-Oui mais là je parle d'une de nos premières fois. Une première fois... spéciale.
-Une première fois spéciale?
Elle fronce les sourcils et rapproche son visage du mien.
-Je parle bien d'une fois où on était dans ton lit mais pas de la première fois où on a fait l'amour. Je suis juste un peu nostalgique de cette époque, j'imagine...
Je me fige totalement et tout me revient comme si un mur de briques me tombait dessus. Ma réaction la fait rire. Elle m'embrasse rapidement mais je suis toujours immobile.
-Pas la peine d'en faire tout une histoire Nath, j'avais juste ce souvenir en tête, rien de plus.
Elle se libère de mon étreinte et se dirige vers ma chambre.
- Je vais voir si Blanche n'a pas mis le bordel dans ta chambre pendant qu'elle jouait.
Ses derniers mots m'atteignent à peine. Me voilà à mon tour plongé dans les souvenirs que j'avais pris soin de ranger bien loin dans ma tête pour oublier. Mais tout parait encore frais dans mon esprit. Cette journée en particulier où je lui ai dit pour la première fois que je l'aimais.
*** 4 ans plus tôt ***
-Je t'aime bébé... Oui moi aussi... bisous!
Enfin elle raccroche. Je suis dans le bus et une fille qui doit sûrement être au collège était pendue au téléphone à balancer des "je t'aime", faisant profiter tous les voyageurs de sa conversation qui pourtant n'intéresse personne. Elle se retourne vers ses copines qui sont en train de glousser.
-Ça se passe trop bien entre vous!
-La chance!
-Oui ça fait déjà trois semaines qu'on est ensemble!
Heureusement, je descends au prochain arrêt pour aller à la librairie. J'ai assisté à ce genre de scènes assez souvent, au lycée ou dans les transports. Je reste toujours perplexe. Tout le monde semble se balancer des "je t'aime" comme si c'était facile et sans importance. N'y-t-il que ça qui intéresse les gens? Cela dit... Je ne suis sûrement pas le mieux placé pour en parler. Je n'ai jamais prononcé ces mots et dans ma famille ça ne s'est jamais dit non plus. Je vois mal mes parents dire ce genre de choses d'ailleurs.
Je réalise que je suis planté devant la librairie depuis un petit moment. Inutile de penser davantage à tout ça, je dois rendre des livres et en prendre des nouveaux.
***
L'horloge du centre commercial sonne 16h. Il y a toujours autant de monde ici. Mais ma petite-amie a envie de tester un café qui vient d'ouvrir et je ne peux rien lui refuser. Je vois d'autres mecs beaucoup moins enthousiastes à l'idée d'être là avec leurs copines. Il y en a même une qui traîne littéralement son copain en le tirant par le bras.
-Alleeeeez encore une dernière boutique!
-J'en ai un peu marre tu sais, ça fait des heures qu'on marche!
-Je te promets je fais vite! J'ai besoin de chaussures!
-Tu as un million de chaussures.
La demoiselle se pend au cou de son copain.
-Allez, si tu m'aimes tu peux bien faire un tout petit effort!
-Je t'ai acheté une robe qui te plait, c'est pas assez comme effort?
-Hmmm dis-moi que tu m'aimes alors...
-Quoi, ici comme ça ???
-Bah pourquoi pas?
-C'est pas le bon moment ni même l'endroit!
Je ne sais pas comment ce type va s'en sortir mais... Il est grand temps pour moi d'arrêter de suivre la discussion.
Mon cerveau bloque cependant sur quelque chose... J'aime ma petite-amie, je n'ai aucun doute à ce sujet mais je ne lui ai jamais dit. On parle de tout, je ne pense pas qu'il y ait de réels tabous entre nous... Mais je n'ai jamais vraiment pensé à lui dire et... Quand ces mots se disent-ils? Et où? Est-ce si important? Toutes les filles ont l'air totalement obnubilées par ça. Je commence à avoir des sueurs froides alors qu'une main s'agite devant mes yeux.
-Naaath! Tu peux redescendre sur Terre!
Je réalise que Su se tient devant moi. Je ne l'avais pas vue arriver.
-B-Bonjour Su, je... enfin, désolé, je ne t'ai pas entendue arriver.
Elle m'embrasse et m'observe.
-Tu vas bien? Tu as l'air un peu pâle... Et tu étais complètement dans tes pensées, quelque chose ne va pas?
Je ne me vois pas lui dire que je me pose des questions sur la façon d'exprimer mes sentiments correctement parce que je vois trop de couples autour de moi qui en parlent.
-Je vais bien, ne t'en fais pas. On devrait aller au café, il doit déjà y avoir du monde.
-Oui je suis un peu en retard en plus. Le bus a fait une déviation. Pour m'excuser du retard je t'invite! Le café est au premier étage.
Je prends sa main et essaie de me concentrer sur ce qu'elle dit mais mon esprit refuse de penser à autre chose... aurais-je déjà dû lui dire que je l'aime ? Est-ce que c'est ce qu'elle attend? Je doute de plus en plus mais je me dois de faire bonne figure pour ne pas éveiller ses soupçons.
Le café est bien rempli quand nous nous installons. Des filles venues passer un moment entre copines et beaucoup de couples. Su regarde la carte.
-Il paraît que tout est bon et fait sur place! Je ne sais pas quoi choisir...
-Je choisis pour toi?
Elle lève les yeux du menu pour me regarder et un petit sourire apparaît sur ses lèvres. Elle pose le menu et je vois le challenge dans son regard.
-D'accord, je suis sûre que tu sauras choisir ce qu'il y a de mieux pour moi!
Une serveuse s'approche et je lui montre discrètement ce que j'ai choisi sous le regard amusé de Su.
-Tu veux faire les boutiques après ça?
Elle secoue la tête.
-J'ai déjà assez de fringues. Et je préfère ne pas dépenser trop d'argent. Comme ça on pourra faire d'autres sorties. Peut-être même un week-end ?
-Tes parents accepteraient?
-Je passe déjà des nuits chez toi. Et je suis majeure maintenant même si c'est récent. Mon père ne se fera jamais l'idée de ne plus être le seul homme de ma vie mais ça ira. Et puis c'est pas comme si on irait loin. Quoique... une escapade aux Etats-Unis ça me dirait bien.
J'aime beaucoup l'entendre se projeter. J'ai encore parfois du mal à le faire mais rien que de m'imaginer avec elle, que ce soit pour un week-end dans la ville d'à côté ou pour planifier un voyage très loin, je me sens déjà impatient comme un gamin. Et savoir qu elle économise de l'argent pour qu on puisse s évader un peu tous les deux... Ça me rend si heureux que je dois me retenir de lui dire que je prendrais l avion dans une heure si elle me le demandait. Je me sens bien bête... Je ne sais pas comment lui dire que je l'aime mais je suis prêt à la suivre n'importe où...
La serveuse arrive et dépose ce que j'ai commandé devant nous. Su regarde le tout avec de grands yeux ronds.
-Wouah c'est super beau! J'adore!
Je lui ai commandé un cupcake et un chocolat chaud. Le tout est décoré de morceaux de fruits joliment coupés, de chamallows et autres petites décorations.
-Il faut que je prenne une photo pour Rosa, elle va saliver en voyant ça! Et toi tu as pris quoi?
-Un thé et un tiramisu aux framboises.
-Oh ça a l'air super aussi!
-On peut partager si tu veux.
Nous profitons de notre pause sucrée. Su semble ravie d'être la. Elle soupire de contentement alors que je lui donne une cuillère de mon dessert.
-Tout est trop bon, les framboises sont excellentes! Merci d'avoir accepté de venir ici avec moi!
-De rien! Il y a pas mal de monde mais c'est vrai que c'est bon.
Du bruit vient d'une table un peu plus loin, attirant notre attention. La serveuse apporte un gâteau a un couple. Des cœurs en chocolats décorent le tout et une bougie trône sur le gâteau. Tout le monde chuchote autour. Su attrape ma main.
-C'est chouette, ils fêtent leur premier anniversaire ensemble! J'avais vu que le café pouvait faire des petites prestations pour les anniversaires et autres fêtes.
La jeune fille et son copain soufflent la bougie en même temps. Ils ont l'air bien heureux même si lui paraît gêné. Je serre la main de Su dans la mienne et je ne peux m'empêcher de m'imaginer avec elle ici, fêtant notre anniversaire de rencontre ou une autre date importante pour nous. Est-ce que c'est cela qu'attend? Est-ce que c'est ce genre de choses que je dois organiser pour lui montrer mes sentiments?
Je suis sorti de mes interrogations par Su qui me tend un petit cœur en chocolat qui se trouvait sur son cupcake. Elle le glisse entre mes lèvres. Se pose-t-elle parfois les mêmes questions? Je sais qu'il serait sage de lui parler de tout ça mais je ne suis pas sûr d'en avoir le courage pour l'instant.
***
Nous sommes heureusement bien couverts quand nous descendons du bus car il y a pas mal de vent sur la plage, même si le soleil arrive à se montrer.
Su et moi marchons tranquillement à quelques mètres de l'eau. Seules quelques rares personnes se promènent avec leurs chiens ou s'essaient au surf.
-Regarde, un bateau de croisière là-bas! Il y en a de plus en plus qui passent dans le coin.
-Oui il y a pas mal de publicités pour ces voyages. Ma sœur voulait que mes parents lui paient un tour du monde sur un bateau de luxe. Ils n'ont pas du tout aimé cette idée.
-Tu m'étonnes!
-Et toi Su, ça te tente?
-Disons que j aimerais bien voyager. Je suis assez curieuse de découvrir d'autres pays. J'ai un peu voyagé à cause du travail de mon père mais j'aimerais aller un peu plus loin. Cela dit...
Elle se tait et son regard troublé se perd sur les vagues. Je m'arrête et serre sa main pour l'encourager à parler.
-L'avenir me fait encore un peu peur. Tout me paraît si... incertain.
-On a que 18 ans Su, c'est normal. Ça reste grisant de m'imaginer avec toi, partant pour l'autre bout du monde.
Elle détache son regard de l'eau et me sourit.
-J'ai pas mal d'incertitudes mais il y a bien une chose dont je suis sûre. Nous. Notre relation. Ça m'aide beaucoup à appréhender l'avenir avec plus de sérénité.
Je lui ai déjà dit à quel point être avec elle m'a sauvé et que je lui dois mon bonheur actuel. Je ressens aussi que je peux affronter mon avenir plus sereinement avec elle à mes côtés.
Elle m’entraîne sur un banc de sable et s’assoit. J'allais m’asseoir à mon tour quand elle me tire pour que ma tête atterrisse sur ses cuisses. Elle se met à caresser ma chevelure. J'accepterais volontiers de rester comme ça pendant des heures.
Je ferme les yeux pour me concentrer sur ses mains qui se perdent dans mes cheveux ou sur mon visage, l'océan en bruit de fond. Et si c'était le moment opportun pour lui dire mes sentiments? J'ouvre les yeux pour l'observer. Elle semble totalement détendue. Mais les mots restent bloqués dans ma gorge. Peut-être parce que je me pose trop de questions?
Je me redresse, ce qui la surprend et sans lui laisser le temps de réagir je l'embrasse avec avidité. Sa surprise ne dure qu'une seconde. Elle m'entoure de ses bras. Nos lèvres se rencontrent encore et encore. Je la mordille et un petit gémissement lui échappe et j'adore ça. Elle en redemande, me laissant approfondir le baiser autant que je le souhaite.
Notre éteinte se termine plus langoureusement et je consens à quitter ses lèvres. Nous sommes presque à bout de souffle. Ses joues sont roses et le regard plein d'envie quelle m'offre quand elle ouvre les yeux reflète très certainement le mien. L'océan serait un excellent spectateur d'une déclaration mais les mots me paraissent inutiles à cet instant.
***
-Ambre tu commences à sérieusement m'ennuyer... commence par enlever tes chaussures du canapé, veux-tu?
Elle se contente de grogner. Elle est avachie sur le canapé et essaie de caresser Blanche mais celle-ci refuse de se laisser approcher. Elle connaît bien ma sœur mais elle n'arrive pas à vraiment lui faire confiance.
-Pffffff... il est difficile ton chat. Je vais bouquiner un peu. Tu m'apportes des snacks?
Bouquiner? C'est nouveau ça... Je vais dans la cuisine et lui ramène du chocolat et un jus d'orange. Elle boude.
-T'as pas des bonbons?
-...
- Oui je sais tu n'aimes pas ça mais tu pourrais en avoir pour moi !
Je fais mine de repartir dans la cuisine et elle m'attrape par le bras.
-C'est bon c'est bon je prends!
Elle sort un livre de son sac et j'en aperçois le titre.
-L'étoile de Beverly Hills?
-C'est l'histoire d'une fille qui part faire carrière aux États-Unis et elle devient célèbre petit à petit et se fait remarquer par le meilleur parti du coin. Elle va devoir se faire accepter dans un monde sans pitié pour vivre son histoire avec lui.
Je n'ai même pas fait un effort pour étouffer un rire.
-Y a quoi de drôle ?
-Déjà si elle est aux États-Unis c'est qu'elle parle anglais... Tu me rappelles ton niveau d'anglais ?
-Quel rapport avec moi ?
-C'est ce que tu veux il me semble. Être célèbre et rencontrer un homme riche. Mais ton livre ça reste de la fiction.
-Et toi tes bouquins y a que des meurtres !
-Ça malheureusement, c'est réaliste.
Elle n'a pas le temps de répondre, son téléphone sonne.
-Hum... Maman a une audition pour moi. Je dois filer.
Elle regarde les carrés de chocolat posés devant elle, soupire et se lève.
-Tu peux prendre le chocolat si tu veux, j'en ai encore.
-Non, ça va, une autre fois. Je file sinon maman va être de mauvaise humeur. Essaie de faire comprendre à ton chat que je suis une fille super d'ici ma prochaine visite!
Elle passe la porte en un coup de vent. Je ne sais pas ce que le futur me réserve mais l'avenir d'Ambre me fait assez peur. Je doute même des capacités de ma mère à s'occuper d'elle et sa carrière.
Mon téléphone vibre. Su m'indique qu'elle sera libre d'ici une heure... Parfait, on va pouvoir passer un peu de temps ici. Il commence à faire bien gris dehors, on sera mieux en intérieur.
-Blanche tu peux sortir de ta cachette, Su va arriver!
Elle passe la tête de derrière le canapé avant de se diriger vers ma chambre. Je sais qu'elle viendra demander à Su des caresses ou de jouer avec elle, elles s'entendent bien toutes les deux. Je ne sais pas quoi faire pour qu'elle s'attache aussi un peu à ma sœur. Je vais plutôt la laisser faire comme elle le sent.
Quelques moments de rangement plus tard, Su arrive et se pend à mon cou. Je la serre contre moi alors que je sens quelque chose frôler nos jambes. Blanche est bien sûr venue réclamer de l'attention.
-Bonjour Blanche! Oui je vais te faire des câlins à toi aussi, ne t'en fais pas! Je peux câliner ton maître d'abord?
-Elle risque de bouder mais ça lui passera. Tu as passé la journée avec ta tante comme prévu?
-Oui. Mes parents ont l'air assez occupés, je ne sais pas ce qu'ils ont. Sûrement trop de boulot. Du coup ma tante a proposé qu'on aille chez elle faire du tri pour ensuite donner des affaires à des associations.
-J'ai un peu de mal à imaginer le genre de choses qu'elle a chez elle.
Su secoue la tête et va s'installer sur le canapé.
-Elle a un million de choses. On a littéralement fait des fouilles archéologiques dans ses armoires. On a pu trouver plein de fringues à donner. Je suis contente qu'on ait fini, je n'en voyais pas le bout! Je me suis littéralement enfuie dès que j'ai pu pour venir ici.
-Tu dois avoir soif, je vais te chercher quelque chose...
-C'est gentil!
Je ramène un plateau avec de quoi boire et grignoter et je retrouve Su', un livre à la main.
-L'étoile de Beverly Hills? Ambre est passée te voir?
-Je suis content de voir que tu as deviné que ce livre lui appartient!
-Ça ne ressemble pas à du Agatha Christie donc forcément...
-Je pense qu'on en est même très loin! J'ai même un peu peur du genre d'histoire dont il s'agit mais je me dis qu'au moins c'est positif qu'elle lise un peu.
Su prend une gorgée de jus de fruits alors qu'elle parcourt les pages. Elle repose son verre en gloussant et se met à lire.
-Joshua enlaça Capri, ses mains se promenant sur sa robe à paillettes. Tu as encore des scènes à tourner ce soir demanda-t-il. Oui, répondit-elle, inquiète. Une scène d'amour. J'ai peur de ne pas montrer les bons sentiments à l'écran. Il chuchota à son oreille. Ne t'en fais pas ma chérie, on va répéter cette scène toi et moi.
-Je t'assure que je ne veux pas en savoir plus. Je ne suis même plus sûr d'avoir envie de le rendre à ma sœur ce bouquin mais si je le jette elle va se fâcher.
Hilare, Su referme le livre et le pose sur la table basse.
-Tu n'as qu'à lui dire que Blanche l'a déchiré, elle ne lui dira rien.
-Elle est déjà assez déçue que Blanche ne s'approche pas trop d'elle...
-Ha! Les chats savent qui approcher ou pas!
Je soupire en m'asseyant près de Su.
-Je suis désolée Nath. Je sais que ta sœur n'est pas vraiment mauvaise mais elle est si dure à encaisser et ça ne s'arrange pas avec le temps. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'entendre avec elle un jour. Mais je ferai des efforts.
-Je sais.
Son regard se tourne sur le plateau que j'ai ramené de la cuisine.
-Oh! Des chocolats?
-Ce sont des chocolats italiens.
Elle prend un chocolat et détaille l'emballage.
-Ça s'appelle "baci"? Ça veut dire "des baisers" en italien, non?
-Oui mais je ne sais pas pourquoi ils s'appellent ainsi.
Elle déballe le chocolat et croque dedans.
-Y a une noisette dedans! C'est bon!
-Je ne peux pas les faire goûter à Ambre à cause des noisettes. Mais je me suis dit que ça te plairait.
-Vu que tu es fan de nourriture italienne, c'est un pays qui est direct sur la liste d'endroits à visiter. Y a plein de musées que je veux voir là-bas!
On se met à parler d'éventuelles visites qu'on aimerait faire. Je ne sais pas si on aura l'occasion de voyager avec nos études. Peut-être pendant un été si on ne doit pas faire trop de stages.
Je regarde l'heure sur mon téléphone.
-Tu dois rentrer chez toi bientôt?
-Je n'ai rien de prévu. A part peut-être profiter de tes "baci" pour l'instant.
Elle se rapproche de moi. Les chocolats attendront. Ses lèvres se posent dans mon cou et je me détends pour profiter de ses caresses. J'ai besoin de sentir sa peau. Je passe mes mains sous son haut et j'ai déjà terriblement envie de lui enlever. Ses lèvres glissent de mon cou jusqu'à mon oreille. Elle a vraiment pris de l'assurance depuis notre première fois et ça me fait un effet dingue. Elle se retrouve à califourchon sur moi. Une de mes mains se perd dans sa chevelure. Elle tourne le visage vers moi et nos bouches se rencontrent encore et encore. Je finis par la soulever du canapé pour me diriger vers la chambre. Nous ne prenons que quelques secondes pour laisser nos vêtements tomber au sol avant de continuer nos caresses sur le lit.
Un miaulement me tire de mon court sommeil. Blanche se trouve sur mon bureau. Je ne sais pas quelle heure il est, elle a peut-être faim. Su dort encore, ses cheveux en bataille sur son visage et éparpillés sur son oreiller. Je m'accorde un petit moment pour l'observer en toute tranquillité. Ses gémissements d'il y a peu résonnent encore dans mes oreilles. J'aimerais que l'été ne finisse pas pour que nos journées ne ressemblent qu'à ça tout le temps: des moments rien que nous deux, à parler de tout et de rien, à profiter des regards pétillants qu'elle me lance et de moments tendres ou passionnés. Mes années de solitude me paraissent désormais bien loin.
Juste avant qu'elle ne s'endorme, j'ai eu envie de lui dire que je l'aime. Je ne l'ai pas fait, de peur que ça ne soit trop cliché, comme dans les films que ma sœur affectionne. J'ai même eu envie de chercher dans des livres des conseils mais je ne suis pas sûr que ça soit la bonne approche non plus. J'ai voulu m’entraîner devant mon miroir mais je me suis ravisé très vite. J'ai même pensé en parler à quelqu'un mais même si j'ai pensé à Armin ou même à Kim, je ne me sens pas assez proche d'eux pour le faire.
Me voilà avec ces mots au bord des lèvres et aucune idée de quand les laisser sortir. Quel idiot je fais. Je me sens parfaitement bien dans l'instant présent, pourquoi me compliquer la vie?
-Je t'aime Su...
Je sens mon cœur battre un peu plus vite et mes lèvres s'étirer en un sourire alors que je réalise que c'est aussi simple que ça. Certes, elle dort mais au moins c'est sorti et au final j'avais juste trop réfléchi à la question. Je pose une main sur mon visage, comme pour me cacher. J'aurais déjà pu lui 100 fois au lieu de me casser la tête. Pas grave, je me sens prêt maintenant.
-Tu.. Tu as QUOI?
Je sursaute en entendant sa voix bondir dans les aigus. Je me risque à enlever la main de sur mon visage et voir ses yeux ronds me dévisager. Sa peau se teinte de rose alors que moi je dois être blanc comme un linge. Elle m'a entendu? Qu'est-ce que je peux bien lui dire maintenant pour m'expliquer?
Elle se redresse et se jette sur moi.
-Nath! Tu as parlé, j'ai pas rêvé quand même???
-... Et bien... ça dépend... Tu dormais vraiment ou bien...
-JE DORMAIS! Et j'ai entendu un miaulement je crois? Et TU AS DIT QUELQUE CHOSE!
-... Oui...
-Et tu... tu me dis *CA* pendant que tu penses que je dors? Enfin... Tu as bien dit... tu as dit que........
-Je... C'est sorti tout seul. Je me demande depuis quelques temps quel est le meilleur moment pour te le dire et...
-Mais Nath!!!!!!!
Elle se lève et fait les cents pas à côté du lit. Elle finit par s'arrêter et se tourne vers moi.
-Le meilleur moment... Y en a pas de meilleur moment, ce sont des choses qu'on dit quand on en a envie mais surtout quand la personne à qui on veut le dire est RÉVEILLÉE!!!
Je me mords la lèvre pour éviter de rire. Elle est toujours nue, les mains sur les hanches et de toute évidence elle attend que j'arrange tout ça. Je laisse mon regard se perdre quelques secondes sur son corps, ce qu'elle remarque. Elle arrache la couette du lit et s'enroule dedans.
-Je vais prendre une douche.
Je saute hors du lit et la rattrape avant qu'elle ne passe la porte. J'essaie de la prendre dans mes bras mais la couette ne me rend pas la tache facile. Elle tourne la tête légèrement vers moi et je remarque que ses yeux sont un peu humides.
-Je suis désolé Su. J'aurais dû t'en parler avant mais j'avais envie de trouver les réponses à mes questions moi-même pour que ce soit parfait.
Je me voyais faire une déclaration dans un restaurant sympa ou dans un parc ou même dans la grande roue d'une fête foraine. Certainement pas nu dans ma chambre pendant que Su est à moitié couverte de la couette de mon lit.
Je l'embrasse tendrement et je la sens trembler un peu quand mon regard croise le sien et que ces mots que je me torturais à garder pour moi trouvent enfin leur place au creux de son oreille.
*** 4 ans plus tard ***
Je lui ai dit très souvent que je l'aimais après ça. Et depuis qu'on est de nouveau ensemble aussi. Elle est la seule à qui j'ai dit ces mots d'ailleurs. Il n'y a qu'avec elle qu'ils trouvent tout leur sens.
-J'ai récupéré la balle sous ton lit, y en avait même une autre! Nath?
Je sors brusquement de ma rêverie.
-Ah? OK merci Su.
Elle lance une balle à Blanche et l'autre dans ma direction. Je la rattrape.
-Tu me prends pour un chat?
-Tu as un petit côté félin je trouve. Ne me dis pas que tu étais perdu dans tes pensées pendant tout le temps où je jouais avec Blanche dans la chambre?
-... Je pensais à certains moments de notre passé moi aussi.
-Des bons moments?
-De très bons moments.
Elle sourit et vient se blottir dans mes bras.
-On en aura d'autres.
-Bien sûr. Tu n'as encore rien vu.
Elle me regarde, un énorme sourire en coin.
-Ah oui? Tu as des déclarations à me faire? Tout nu ou bien...
Je l'embrasse pour l'interrompre et je la sens rire contre moi. Elle me lance ce regard que j'adore pendant que je lui dis que je l'aime. J'entends distraitement une balle faire des rebonds contre les murs autour de nous.
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[PC/PS4/Xbox] Un jour je serai la meilleure Slime Rancher !
Nouveau post sur le blog ! https://aucreuxdemoname.fr/blog/pc-ps4-xbox-un-jour-je-serai-la-meilleure-slime-rancher/
[PC/PS4/Xbox] Un jour je serai la meilleure Slime Rancher !
Disclaimer : Ce jeu est un jeu qui vous laisse exploiter la faune sauvage pour votre profit et piller les ressources de toute une planète, j’ai beau ne pas être végane je pense que cette précision sur le spécisme du jeu est nécessaire et je comprends qu’elle puisse rebuter. Peace. Par ailleurs ce jeu nécessite une présence parentale au moins pour les enfants qui ne savent pas encore lire et qui ne maitrisent pas le base jump comme des pros. Je vais appeler ma maman.
Depuis un moment, Piouzilla s’est pris de passion pour un youtuber qui s’appelle Furious Jumper, lequel a 10 ans de moins que moi la fougue de la jeunesse, une belle opportunité de carrière comme DJ de manège et vachement d’abonné-e-s. Et donc Fufu (c’est son surnom, il est pas voleur dans WoW) s’est fait tout un trip sur Slime Rancher. Je trouvais que ça changeait de Roblox et Monsieur Papa avait le jeu sur Epic Games, alors on s’est lancé-e-s en famille. Mec, si jamais tu me lis : tu est beaucoup trop enjoué pour ma touch death metal mais tu nous a fait découvrir un jeu super cool alors je te pardonne d’avoir fait connaitre Roblox a mon enfant de 4 ans. Nan parce que ça c’était pas un cadeau.
Je vous donne le prix directement, cela vous épargnera peut-être une longue lecture et quelques blagues douteuses
Donc quelle que soit la plateforme c’est aux alentours des 20€. Via les plateformes comme Steam ou Epic Games on peut parfois le capturer en soldes.
Il existe un addon qui permet de changer l’apparence de nos slimes, il est à 7,99$ hors promo. C’est un très chouette addon, je n’aurais pas pensé qu’un pack cosmétique pour mes slimes m’aurait autant remplie de joie. Ce petit shot de joie est néanmoins très dispensable.
Slime Rancher.
Le pitch est archi simple : tu t’appelles Beatrix (comme une personne chère à mon cœur, qui me lit et que je salue ici) et tu te dis tiens, je vais aller m’exporter genre loin loin dans l’espace pour capturer, élever des slimes et revendre leur caca (qu’on appelle du plorte). Moi je dis : pourquoi pas ! J’ai bien joué à Goat Simulator et à Hatoful Boyfriends, le jeu où tu dragues des pigeons, rien ne me fait plus peur. ET TU AS UN JETPACK. Importante précision.
Comme elle est belle !
Béatrix laisse son amoureux-se loin là-bas et Casey lui écrit en retour des lettres adorables et poétiques tout au long du mode histoire. Le genre de Casey reste à déterminer et je trouve ça bien qu’on sorte potentiellement de l’hétéronormativité enfin un peu.
Nous avons joué en mode “paisible”, c’est à dire sans les slimes goudrron qui pop pour tout bouffer. Je ne vais pas vous mentir : j’étais bien contente que mon enfant ait peur des méchants méchants slimes. Mais du coup on a un enjeu en moins dans cette review à savoir “protéger ta vie et ta ferme”. Et c’est hors de question que je recommence une partie pour me faire peur pour vous dire que j’ai eu peur.
En guise de compensation, ce très bel artwork (dont je ne parviens pas à déterminer l’auteurice) avec notre Beatrix préférée :
Bon et du coup un autre (lien vers le deviantart de l’auteurice en cliquant sur l’image) :
Ce jeu est très très très joli. Les paysages sont magnifiques et on se retrouve souvent à se perdre juste pour le plaisir de découvrir de nouveaux endroits. Ou juste parce que tu t’es perdue et que tu cherches une excuse du genre “mais non j’me balade !”
Prise en main
Un des gros aspects positifs du jeu est qu’à part deux trois merdouilles l’ergonomie et les commandes sont très simples. Le tutoriel est un peu insistant mais bien foutu, on peut le désactiver dans les options pour les audacieuxses. Nous avons testé clavier+souris et manette Xbox et avons gardé le premier set-up. Autant vous dire que la Razer Naga se languit avec ses mille boutons.
Ça, c’est ta maison
Et ça, c’est la toute première zone. Et c’est relativement grand.
En gros Clic droit – Clic Gauche – molette souris – ZQSD – E- M – barre espace et c’est marre. La torche pour voir la nuit c’est F, sinon, et ça c’est mon enfant qui me l’a dit avec son air dépité par ma bêtise crasse après une énième chute mortelle dans l’eau. Oui, tomber dans l’eau profonde ici c’est la mort ET la perte de ton inventaire.
L’outil principal que vous aurez à utiliser est un aspirateur et je trouve ça bien parce que certains mecs vont peut-être apprendre deux trois trucs sur la vie. Je sais, c’était facile et c’est justement pour ça que je l’ai faite : à force d’aspirer toute forme de vie sur une planète lointaine je suis trop crevée pour vous sortir de la vanne de qualité.
*plonk*
Donc tu aspire slimes, plorte, carottes, fraises, poupoules et tu rejette où tu veux. Par exemple tu aspires une carotte, tu la donnes à ton slime, il le mange et te génère un très beau caca de slime que tu peux aspirer à son tour. Chaque variété de slime a un aliment préféré qui lui fait produire encore plus de plorte.
On capture d’abord de petits slimes qui évoluent en “largo” s’ils mangent le plorte d’une autre espèce de slime. Il y a 16 espèces différentes et je ne vous spoilerai que la première zone, promis. Dans la version pas paisible si un largo mange un plorte n’appartenant pas à une des deux espèces qui le constitue, il se transforme en goudrron.
L’élevage
Comme toute bonne tortionnaire qui se respecte, j’ai collé mes slimes en enclos. On peut les laisser gambader partout mais ça fout un bordel pas possible. Perso j’ai cloîtré tout le monde jusqu’à ce que j’aie débloqué la technologie qui permet d’automatiser la récolte de leur plorte. Maintenant j’ai deux grandes zones “sauvages” et je les laisse s’ébrouer dans mes oignons bizarres pour me donner bonne conscience avant d’aller revendre le fruit de leurs entrailles à la Bourse du Plorte
Hélas, ce n’est pas possible pour tout le monde car certains slimes sont dangereux. Piouzilla a tenté le KO par slime boum : ça marche. Y’en a qui ont des piques, de grandes dents, d’autres qui se rendent invisibles ou qui sont radioactifs. Ne soyez pas comme l’enfant, ne leur faites pas de câlins prolongés.
L’exploration
Je trouvais le jeu assez simple, et puis je suis partie me balader. J’ai beau avoir le même sens de l’orientation qu’un phasme bourré à la bière j’ai toujours adoré les phases d’exploration et me souviens avec émotion mes heures de randonnée sur WoW (“Regarde ton stuff de merde tu fous quoi ?” “Oui mais je suis rentrée à Orgrimmar pour choper l’achievement”).
Dans ce jeu, c’est génial. La seule limite est l’eau profonde qui te fait un bisou et au lit. Mais comme tu as un JETPACK tu te ris du danger, jusqu’au moment où t’as plus de gaz à force de sauter partout et que tu rates ton saut à 20mm avant de faire plotch. Voilà, à force de faire la maline !
Non, vraiment, les phases d’exploration sont top. J’ai récemment récupéré la map de tous les trésors à retrouver, j’ai quasi fini et j’ai fait de la vraie cascade de pro. Et fait peur à Monsieur Papa en couinant “Noooooooooooooon nooooooooooooooooooon allez Georgette tu peux le faire allez !” le soir très tard. On ne se refait pas, tant que je bouge pas en même temps que la manette en conduisant à Mario Kart tout va bien.
Certains sauts sont acrobatiques mais franchement si j’ai réussi à le faire avec mon arthrite des mains, vous pouvez vous aussi.
Et puis si vous êtes une grosse flemasse comme moi vous allez vous téléporter, fastoche (ou pas). Il y a aussi un certain nombre de portes qui vous bloque la progression. On ouvre ces portes avec une “Clé des Slimes” qu’on récupère…ah non en fait je vais vous laissez vous débrouiller.
Les phases d’exploration ne sont pas non plus obligatoirement acrobatiques non plus. Je pense que beaucoup de zones sont même totalement accessibles sans faire la mariole en jetpack. Et les zones sont assez grandes pour se perdre pendant des heures avant le ragequit. Phasme, qu’on vous dit.
Un certain sens du confort
L’univers de Slime Rancher n’est pas vraiment l’équivalent de la ruée vers l’or, dans le sens où on a quand même des gadgets bien pratiques et beaucoup moins de génocide amérindien.
En fait t’as même la planète pour toi toute seule. Au fil du temps on rencontrera des personnages mais jamais physiquement. Ces gens sont comme moi : communiquer à distance leur convient parfaitement et respecte les distances de sécurité. Parfait (et moins chiant à animer vu qu’iels sont affiché-e-s en 2D).
Au fil de nos pérégrinations on débloque plusieurs technologies, donc. Cela va de la lampe lave slime au drone en passant par les extracteurs de ressources et les téléporteurs maison. La découvert des techs n’est pas du tout linéaire, on peut trouver des plans dans des coffres, en accomplissant des trucs et des machins qui me semblent totalement random. Ça apporte un côté “artisanat” plutôt amusant.
Cher, inutile, donc indispensable.
Plan quinquennal
Les personnes qui me connaissent bien savent qu’à défaut d’être une PGM (Pro GaMeuse) j’ai tendance à être extrêmement organisée et à optimiser jusqu’au moindre détail. Or pour ce jeu je n’ai pas fait de tableau Excel (mais juste parce qu’aucun calcul n’était nécessaire). On peut à terme automatiser la plupart des tâches et si le set-up du ranch est bien réfléchi accéder à la richesse est à la portée de tout le monde. Je ne sais pas quel est le message véhiculé ici. Non, en fait je ne veux pas savoir.
Et surtout, en vraie “complétioniste” la multiplicité de succès, trésors et secrets me comble de joie.
Mais…ben si vous avez envie d’une aventure casual (touriste) vous pouvez aussi vous éclater. Il n’y a pas de game over et toutes les bêtises qu’on peut faire sont rattrapables. Le mode histoire est totalement réalisable en en faisant le minimum. La suite aussi mais ça perd un peu de son intérêt de ne pas chasser le trésor sur cette phase de jeu, à mon sens.
Les slimes les plus effrayants, goudrron exceptés, ressemblent à ça.
Jouer en famille
La présence parentale est recommandée, au moins au début. Les contrôles sont très simples et le fait de pouvoir jouer à la manette est un gros avantage pour certain-e-s. Ici, on joue à trois (et je les ai tous éclatés haha). Monsieur Papa a sa partie, j’ai la mienne et l’enfant récupère mes sauvegardes sur un autre poste au fur et à mesure. Oui parce qu’il ne faut pas se leurrer : lui, tout ce qu’il aime c’est de faire évoluer les slimes, les libérer ou tomber dans la mer. 15 mn seul avec mon ranch et c’est la fin du monde. Je vous jure, j’ai même boudé quand il m’a vidé un enclos que j’avais bien galéré à remplir. Faut pas faire ça.
Ce qui est particulièrement sympa c’est de partager nos découvertes : on s’est fait une course à qui ouvre le plus de portes, on s’est vanté-e-s de nos découvertes, on a transmis aussi nos secrets : raccourcis, emplacement de certains éléments, conseils…
Parce que, vous l’aurez compris, Slime Rancher c’est pour les petits, les vieux et tout ce qu’il y a entre les deux. Un gnome trouvera son compte avec les commandes simples, une adulte attardée adorera sur-organiser tout son territoire avant de partir en balade s’éclater contre des rochers.
On a aimé ?
Ouais ! Et on continue à jouer !
J’ai terminé le mode “histoire” et suis sur de l’optimisation pure, vraiment en fin de jeu. Alors je joue un peu moins souvent pour en garder un peu parce que cette expérience adorable, joyeuse et complètement folle m’a fait passer de vrais bons moments.
Le jeu date de 2016 et reçoit encore régulièrement du contenu supplémentaire. Des mods sont possibles mais je n’ai fait que regarder avec envie, mon expérience de moddage avec Skyrim m’a appris à d’abord finir le jeu, ensuite faire n’importe quoi, comme ça tu passes pas 4 jours à galérer pour savoir quel truc est en conflit avec tel autre.
Donc oui, je vous recommande cette expérience toute mignonne, amusante et pleine de défis. Nous avons partagé Slime Rancher en famille, on a ri, ragé, on s’est moqués, on s’est aidé-e-s, et c’était drôlement chouette.
Bonus
Wikia Slime Rancher (EN)
Wikia Slime Rancher mais en (FR)
Supersoluce pour les francophones (en FR donc)
Reddit Slime Rancher (EN)
Screenshots de ma ferme parce que j’ai envie de vous la montrer quand même (mais spoilers du coup alors je vous dis au revoir ici et puisse le Dieu du Slime vous accompagner !
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Semaine 19 : Tout est une histoire de sentiments.
Nous retrouvons donc Becky et sa sororité pour cette nouvelle semaine qui correspondra à sa troisième année à l’université.
On est définitivement tristes du décès de Charlotte, mais la vie doit continuer, et Becky est celle qui fera prospérer la famille, qu’il s’agisse des souvenirs ou de l’héritage génétique ! Lorsqu’elle aura un ou des enfants, elle transmettra un peu de Charlotte à travers eux, et même si ce n’est pas pour tout de suite, j’ai hâte d’y être (même si je dois encore réfléchir à comment lui faire faire un enfant sans toucher le moindre mâle, et sans utiliser de mod pour faire des enfants entre femmes (parce-que je trouve ça super chelou)).
Quoi qu’il en soit, Becky rentre donc de sa semaine de vacances plutôt détendue.
Puisqu’elle a atteint son objectif de vie quand elle n’était pas jouable, le jeu lui en a donné un autre, et il est temps de découvrir lequel !
Erf... ce n’est pas un quartier dans lequel je me vois jouer des commerces.
Je le fais énormément dans mon BaCC (que je ne documente plus) mais c’est parce-que j’interdis dans cet autre quartier d’avoir une carrière standard sans le diplôme universitaire adéquat et je facture 10000$ le droit d’entrer à l’université, ce qui signifie que tous les Sims ne peuvent pas y aller et que certains ne peuvent pas avoir de travail autre que celui d’employé dans le commerce d’un Sim plus riche.
Or là, je joue un peu à l’arrache, et je ne vois pas quel Sim accepterait un boulot moins bien payé sans aucune perspective de retraite, alors non, pas de commerces.
Je crois qu’à la fin de sa troisième ou quatrième année, Becky pourra changer d’aspiration et si je lui en choisis une autre, il se peut que ça reroll son désir à long terme, on verra donc à ce moment-là. Sinon, on fera avec, parce-que je n’ai pas envie de tricher avec la batbox !
De son côté, on peut voir que Céleste est vraiment très en colère contre Becky. Elle sont toujours BFF mais pour le moment, c’est surtout la déception qui règne dans le cœur de notre ex-caissière.
Et à la première interaction entre les deux Simettes, les sentiments de Becky s’envolent. Après tout, c’est logique : elle aussi est déçue que sa coloc ne la laisse pas vivre pleinement les expériences qu’elle souhaite vivre ! Qui veut d’un/e partenaire qui nous enferme dans une vie qui ne nous convient pas ?
Becky reste positive et désire organiser une fête ! C’est donc partiiiii !
AHAHAHAH, ça va être difficile d’inviter du monde avec qui elle n’est pas amoureusement engagée, mais fort heureusement, plus bas dans la liste, il y a sa famille et quelques Sims adultes avec lesquels elle n’a construit que des relations amicales. Ce sera donc eux qu’on invitera ! Avec un peu de chance, notre prédatrice trouvera une nouvelle proie, pas que ça change quoi que ce soit désormais pour son désir à long terme, mais parce-que les Sims romantiques aiment multiplier les conquêtes.
“J’suis sûre que tu as invité plein de filles ! Ne me mens pas ! Tu es comme ça ! Incapable de t’en tenir à une seule conquête !”
Bah oui, en fait, elle est comme ça, et ne l’a jamais caché...
Et alors que les invités arrive, je trouve un barbecue dans le salon. Genre c’est le type d’objet d’intérieur...
Le voilà placé à l’extérieur, à côté de l’autre barbecue. Peut-être va t-on en revendre un ; qui a besoin de deux barbecues à la fois ?
"Hmmm, j’espère trouver de nouveaux œufs au plat à charmer pendant cette fête !”
Becky...
Becky va d’invité en invité pour améliorer ses relations, et devient très proche de certains Sims, comme cette Simette dont j’ai oublié le nom, là.
Pendant ce temps-là, une certaine Jordana s’empiffre d’une pizza moisie...
Sérieusement, qui veut manger ça ?
“Alors y’avait ce type, en vacances, il me courrait après mais il a pas capté que j’étais goudou, tu vois...”
Becky essaye de se rapprocher de Tara Bateau, l’étudiante la plus riche de l’université. De mémoire elle a dans les 20000$, et ça ferait un bel apport pour meubler la sororité ! Et aussi pour se payer des sols convenables, qu’il s’agisse de lino ou de parquet, parce-que le béton partout, ça va cinq minutes...
Ceci est un jeu, il s’agit de taper la main de l’autre avant qu’il ne la retire. Mais j’ai toujours trouvé que ce jeu censé être anodin était une belle façon de commencer un premier contact physique l’air de rien... Du Becky tout craché !
Attendez, je viens d’entendre le petit son qui indique que deux Sims viennent de tomber amoureux !
Boris et Ariel ?
Ouiii, vraiment ! Notre petite coquine d’Ariel n’est donc pas lesbienne, mais bi ! Elle qui veut tout comme Becky s’envoyer 20 Sims différents aura donc beaucoup plus de facilités à le faire. Du coup, il est possible que je me penche sur son cas...
Moooh.
“Mais vos vacances, vous y êtes allés en train ? Je veux dire, rapport à l’écologie, tout ça...”
“Hé, tu ne vas pas commencer à critiquer notre choix de transports, hein !”
“Parce-que c’est ma mère qui a choisi...”
“... et elle est morte, alors critiquer ça, c’est la critiquer elle, et ça ne passera pas !”
Le message est passé, lui.
De son côté, Céleste revient de son examen et rapporte 1200$ de bourse !
Avec cette bourse et la revente de l’un des barbecues, la sororité a pu s’offrir un billard pour des fêtes encore plus réussies et une meilleure image !
Oh, Becky craque pour Jordana, la fille à la pizza moisie.
“Salut beauté, voici pour toi une rose qui te ressemble : d’une couleur éclatante mais aux pics acérés...”
“Oh, elle sent si bon !”
Dis donc, c’était facile, on dirait que le bonus “Je ne sais quoi” du retour de vacances a de réels effets !
La fête terminée, Becky fait un tour au campus et revient avec une table basse qui trouvera sa place dans le coin salon !
Et voilà qu’à peine réveillée, elle a déjà envie d’organiser une autre fête ! Mais il est 4h40 du matin... On va attendre quelques heures, n’est-ce pas ?
Puisqu’elle est seule debout en pleine nuit, Becky s’occupe comme elle peut avec la voiture téléguidée.
Céleste se réveille, et les premières lueurs du jour sont propices à une discussion sérieuse.
“Tu sais, Céleste, ce que tu me demandes d’être, c’est comme être en prison pour moi.”
“Tu aimes menotter les filles, tu devrais être habituée au monde carcéral !”
“J’aime menotter... ahahah Céleste, ton humour m’avait manqué !”
Les filles commencent à se ré apprécier un peu.
Et pendant ce temps, Ariel occupe le billard en nuisette.
Puisqu’elle rêve de se faire 20 Sims et que jusque là elle n’en a eu que deux dans son lit (à savoir, ses colocs), Ariel va inviter Boris pour un Rendez-Vous en espérant conclure !
Super !
À peine arrivé, Boris se remémore à quel point il aime le corps d’Ariel et la siffle sans ménagement.
Alors voyons voir... Oh, pauvre petit Boris, il va être si déçu ! Lui qui s’imagine déjà fiancé avec Ariel ! Je bloque le désir quand même, au cas où plus tard ça serait faisable, mais pour l’instant cher Boris tu n’es à ses yeux que la potentielle troisième conquête sur son objectif de vingt !
Et merde. L’examen final d’Ariel met automatiquement un terme au Rendez-Vous qui venait à peine de débuter. Tant pis ! On réessaiera plus tard !
En tous cas, pendant ce temps, Céleste n’est plus folle furieuse après Becky et semble pouvoir lui pardonner. Ça valait le coup de les forcer à se parler !
Lorsque Ariel revient, c’est avec une bonne bourse ! La sororité s’offre alors un télescope puisque Ariel a besoin de gagner un point de logique pour améliorer ses notes.
Betty organise donc une nouvelle fête. Une fête romaine cette fois-ci ! Et là voilà magnifique dans cette toge !
Ariel, elle aussi dans une jolie toge, commence a préparer des hamburgers pour les invités.
Concernant les invités, ils ont comme qui dirait oublié de se déguiser...
Cette fête n’aura pas eu d’évènements notables, mais Céleste a ramené une deuxième voiture téléguidée du campus et les deux filles jouent ensemble !
Il y a quand même une chose à ne pas oublier, c’est qu’on est à l’université. Il y a donc un peu de temps à passer sur ses cours et ses devoirs si on ne veut pas rater son année. Les filles passent donc une soirée à lourdement améliorer leurs notes. C’est ennuyeux, mais nécessaire.
Et Ariel se met enfin au télescope pour obtenir le point de logique qui lui manque !
YES ! Voilà qui rembourse presque tout le prix d’achat du télescope !
Becky, elle, voudrait organiser une fête par jour. Bon, et bien, pourquoi pas ! Objectif finir au lit avec une nouvelle Simette à chacune des fêtes histoire de se donner un peu de challenge !
Les filles se retrouvent pour le petit déjeuner et alors qu’Ariel n’a clairement pas pris de douche depuis la veille puisqu’elle porte encore sa toge, Céleste, elle, essaie d’être sympa.
“Je voulais te dire que c’est quand même cool d’être ta BFF !”
“Oui, euh, je trouve aussi !”
Avant de rajouter dans sa tête “Si seulement c’était vrai et que tu n’attendais rien de plus...”
Ce petit déjeuner permettra au moins à Céleste et Ariel de devenir meilleures amies ! Ariel semble apprécier la remise en question de Céleste.
Lors d’une énième fête, Ariel fait venir Boris dans sa chambre... et l’attend toute nue !
Évidemment, il se jette sur l’occasion et...
Boris a enfin été dépucelé ! Enfin, je ne sais plus trop si c’est vraiment sa première fois mais il me semble bien.
De son côté, Becky ne perd pas de temps non plus et dans sa chambre, c’est Jordana qu’elle attrape dans ses filets !
“Ariel, ma chère Ariel, tu es si belle, on dirait le soleil.”
AWAWAWAWWWAA RAAOOOOR !
“Mec, tu nous fais quoi, là, un AVC ?”
AH MERCI, il n’y a pas que moi qui trouve ce truc chelou !
“Hey, Boris, regarde-moi ! Je vais d’un coup sec envoyer cette boule dans le gobelet là-bas !”
*tir réussi*
“Ariel, ma chère Ariel, tu es si talentueuse à bien des égards.”
Maintenant que Boris est passé à la casserole, Ariel a envie de se documenter un peu sur le fonctionnement de son corps, et vu que sa jauge d’aspiration n’est pas bien haute, elle va s’y mettre tout de suite !
Ah, apparemment elle avait déjà commencé à apprendre puisqu’elle termine son apprentissage presque immédiatement.
Céleste espère qu’en apportant une offrande à Becky, elles pourront se réconcilier et...
ÇA MARCHE !
Becky en est donc à la moitié de son chapitre et elle ramène encore un max de cash. Le prochain investissement sera de beaux rideaux pour la salle commune, mais ceux que je veux sont à 333$ chacun et il en faut huit au total, ce qui nous fait... 2664$ à économiser.
Et après ce dur examen, il est temps de goûter cette pizza froide qui me donne franchement envie d’en mettre une au four, là tout de suite, dans la vraie vie.
En attendant, on a quand même dépensé un peu d’argent pour installer du parquet dans toute la demeure. Il ne coûtait pas bien cher donc il nous reste encore de l’argent, mais toujours pas assez pour des rideaux.
J’aimerais bien avoir une ou deux autres filles dans la sororité. J’envoie donc Becky dans un terrain communautaire construit par mes petites mains afin d’y rencontrer du monde. Il s’agit d’un centre sportif et nautique qui abrite un grand nombre de tapis roulants, et une piscine extérieure pour se rafraîchir.
La salle de sport est bondée et Becky en profite pour...
... matter des p’tits boules.
Ah, tiens...
Et maintenant, elle a envie d’inviter TOUTE LA SALLE DE SPORT pour un Rendez-Vous ! Mais quelle coquine !
Elle va donc inviter cette fameuse Angélique au moment où cette dernière voit sa morphologie passer de ronde à mince. Comme quoi, le sport, ça marche !
On commence par un câlin et...
MAIS !
Mais le Rendez-Vous a même pas duré 10 secondes ? Pourquoi il se termine ? Évidemment que c’était pas terrible, tu veux faire quoi en dix secondes, allô ?
Becky ira finalement piquer une tête à l’extérieur pour se consoler.
De retour à la maison, on décide d’appeler directement Tara Bateau, puisqu’on la VEUT dans cette sororité (pour son argent, oui, mais ça ne change rien). On va essayer de lui donner envie de nous rejoindre.
Voilà qui commence bien.
“Salut, beauté, ravie que tu sois venue. En fait, je t’ai fait venir pour te proposer de rejoindre la sororité. Comme tu le sais, nous sommes la seule association étudiante du campus et notre réputation n’est plus à faire, TOUT LE MONDE veut nous rejoindre ! Mais on est exigeantes et c’est ton profil qu’on a retenu...”
Blablablabla
“Moi ? Vraiment ? Wahou !”
Et BIM ! Espérons qu’elle se montre digne de la sororité lors de sa période d’essai !
Alors se montrer digne de la sororité, ce n’est pas coucher avec toutes les filles qui la composent, mais bon, ça serait quand même un plus.
Et à ce moment-là, passe... Buffy ! Une ex-conquête de l’époque adolescente de Becky. J’avais complètement oublié que je l’avais faite emménager à l’université !
Allons la saluer.
C’est la cinématique qui indique un tout premier baiser, et comme évidemment ce n’est pas celui de Becky, cela signifie... Qu’elle ont crac-craqué ensemble sans même s’embrasser une seule fois !
Chacun son truc après tout. On va pas en faire un fromage.
En tous cas, j’ai toujours adoré la tête de cette Simette et je la VEUX dans la sororité ! Tentons le même blabla que tout à l’heure...
“Moi ? Ah oui ? Wahou ! J’en serais honorée !”
Yes ! Deux recrues !
On envoie donc Buffy faire les devoir de Becky à sa place...
... et on envoie Tara faire le ménage dans toute la maison.
J’adore avoir des recrues.
Alors qu’Ariel est en cours, Becky organise un petit dîner pour présenter les nouvelles recrues à Céleste.
Mais regardez-moi cette tête ! Si je n’étais pas catégoriquement contre ce mod qui permet aux Sims d’un même sexe de faire des bébés ensemble, j’aurais hâte de voir ce qu’un Buffy x Becky donne !
Ariel rentre finalement des cours et Buffy vient lui faire la conversation.
“Moi, je rêve de vivre en centre-ville ! Pas toi ?”
“En centre-ville ? Laisse-moi réfléchir...”
“Ouais ! Je suis sûre que c’est l’endroit le plus branché avec des concerts de rock !”
“Des concerts avec d’ÉNORMES guitares électriques !”
Le coach sportif vient à se pointer et force Ariel à se mettre au sport !
Il reste là un certain temps et ne la lâche pas d’une semelle. Ariel sue, mais il paraît que c’est pour son bien, alors...
On croit rêver ! Becky voudrait avoir une bonne réputation ! Sans déconner, je suis hilare !
Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle a DÉJÀ une bonne réputation !
“Célébrité bienveillante”. Alors “célébrité” je veux bien, elle a baisé presque la moitié du monde, mais “bienveillante”...
Quant à Ariel, les notes sont encore acceptables mais dégringolent furieusement. Il va falloir que je reprenne ces Simettes en main !
Rien de tel qu’un homme qui vient courir tout nu chez vous pour se souvenir qu’on est à l’université.
Salut, toi.
Enfin un désir intéressant ! Avoir TRENTE liaisons à la fois, ça serait incroyable ! Il faut absolument que j’essaye ! Désir bloqué, donc.
Voyons voir son panneau des relations... Ni Corinne ni Ariel ne sont vraiment en liaison avec Becky. On va donc commencer à améliorer leurs relations à elles.
Tout démarre bien avec Corinne qui accepte de passer un peu de temps à la sororité.
Slurp.
Alors que le repas vient de se terminer, la mascotte se pointe et drague Becky...
(Et vous pouvez constater que j’ai aussi retapé le coin cuisine)
Évidemment, Céleste tourne la tête et fait mine de rien.
Cela dit, grâce au geste autonome de la mascotte, voilà une liaison amoureuse de plus pour Becky ! C’était facile et gratuit !
Retour à notre romance avec Corinne qui continue avec un massage.
“Je te sens anxieuse, bébé. Laisse-toi faire, et...”
Et voilà qui est fait ! Prochaine cible : Ariel...
... Ariel, qui au petit matin est déjà en train de réviser !
Pendant ce temps, Céleste qui croit qu’améliorer son charisme lui permettra de mieux séduire Becky...
Et Ariel qui aimerait devenir l’amie de Buffy ! Elle se la joue fair play, c’est plutôt cool.
“Au fait, y’a un truc que tu sais pas sur Becky, c’est hilarant...”
“Oh ! raconte !”
“Il paraît qu’elle a été enlevée par les extraterrestres !”
Ouais, hi-la-rant.
En attendant, baissez un peu le ton les deux commères, voilà Becky qui revient du campus avec un paquet. Ça pourrait aussi bien être un canapé qu’un bonzaï, mais si c’est un canapé, je me demanderai toujours comment il fait pour tenir là dedans.
C’est un canapé.
Becky a l’air ravie mais moi je trouve ça hyper naze alors je vais le revendre illico presto.
Et pendant ce temps, Buffy est officiellement membre de la sororité !
UN PEU D’ARGENT ! Voilà qui est bien ! On va commencer par lui meubler une chambre, et puis on verra si il reste assez pour les rideaux...
... Il restait assez pour les rideaux.
Apprenons maintenant à connaître Buffy.
Rêve d’une carrière dans la prestidigitation.
N’a pas déclaré sa spécialisation. Bon, faisons ça maintenant.
Voilà qui est parfait !
Avait un point d’aspiration bonus à dépenser. Voilà qui est aussi fait.
Et immédiatement, la studieuse Buffy se met le nez dans les bouquins pour améliorer ses notes.
Mais la tentation est grande et lorsque Becky vient frapper à sa porte, les deux jeunes femmes en profitent pour faire quelques galipettes.
Un peu plus tard, c’est le foutoir. Ça hurle et ça cogne. Buffy va voir et... bagarre de mascottes !
Elle est dépitée.
“Bon, ça suffit les pénibles là ! Vous êtes relous, dégagez !”
Dans sa chambre, Becky charme Ariel...
... et leur relation devient sérieuse ! Bien joué Becky ! Tu seras bientôt la reine du monde avec 30 relations en simultané !
C’est ainsi que se termine la troisième année universitaire de Becky, avec un nouveau 20/20, une belle bourse, et un nouvel objectif en tête !
Parviendra t-elle a avoir trente liaisons amoureuses simultanées ? Les jalousies lui donneront-elles des difficultés à atteindre son but ? Trouvera t-elle quelqu’un avec qui elle pourra construire une relation qui lui convienne, du type, polyamoureuse ? Ou bien trouvera t-elle quelqu’un qui lui donnera envie d’être monogame ?
L’avenir est incertain, mais un jour viendra, nous pourrons répondre à ces questions. En attendant, portez-vous bien !
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J’essaye du mieux que je peux de faire du bien autour de moi, tu sais faire du bien c’est réussir à trouver la force au fond de toi pour comprendre leurs maux et mettre les tiens de coter, tu sais c’est aussi les regarder dans les yeux quand ça va pas et leur dire que même si ça va pas, bah ça passe parce que aucun maux ne dure éternellement et que tu leur promet que personne n’est mort de ça, en fait, peut être que si mais toi tu vas pas mourir parce que bah t’as pas envie de mourir de ça, tu sais moi je veux pas mourir parce que jveux montrer et apprendre encore plein de choses, j’ai soif de vivre tu sais, tu sais pas.
Moi je sais, parce que jpeux pas vivre, et j’ai soif de courir et faire ce que je veux, j’ai l’impression que tout va mal mais en fait tout va bien parce que tout est relatif. Que mes maux ne sont pas les tiens et les tiens ne sont pas les miens, mais quand on était assis dehors et tu me regardais pleurer en te sentant impuissante, jpeux te dire que tu étais la plus utile du monde, parce que je n’ai pas besoin que tu me trouves des solutions parce que y’a pas de solution, j’ai juste besoin de sentir ta présence et ton soutient, pas plus, parce que plus, ça serait surhumain et nous ne sommes que des simples humains.
Et puis tu sais, être prétentieux ça marche bien aussi, moi je suis prétentieuse tu sais, parce que j’ai la prétention de penser que jpeux changer le monde, mais jsuis encore un peu bloquée, mais ça va venir, un jour jvais faire ce que j’ai envie, et là ça ira mieux, toi tu pourras voir l’évolution, parce que tu es là et que t’as pas prévu de partir, parce qu’on est ensemble, pas pour toujours parce que rien ne dure toujours mais on est encore là, ensemble.
Je devrais écrire des mots d’amour à mes amies, plutôt qu’à mes amants, je commence seulement à réaliser certaines choses, je devrais leur écrire des poèmes à la Apollinaire pour leur dire à quel point ils peuvent être aimable, du verbe aimer, parce que je les aime. Tu sais ils sont tellement tout ce dont j’ai besoin, ils m’apportent stabilité, confiance, tendresse, joie, sourire et bien encore tu sais. Ils sont une source de bonheur constant, même quand ça va pas, même quand on va pas, même quand ils vont pas, on est ensemble.
Les amants, eux, ne restent pas, et je ne comprends toujours pas pourquoi je suis bloquée avec eux, je devrais les oublier et ne plus les voir, ni leur parler, mais tu sais, on a tous nos faiblesses. On dit que ce sont les femmes qui font le plus grand mal mais moi ce sont mes messieurs qui m’ont poussé dans les enfers, j’ai mis du temps à en sortir et je n’en suis toujours pas sorti entièrement je crois, parce que parfois, je pense à Thomas, à Arno, à Guillaume et tous les autres, et je me dis que j’ai perdu beaucoup d’énergies, beaucoup d’énervement, de rage, de larmes, de tristesses.
J’ai voulu leur donner ma lumière mais c’était vain, parce que qu’on ne donne pas sa lumière à ses amants. C’est ma faute, c’est moi qui ne savais pas, mais personne ne m’avait dit, j’ai cru que je pourrais être ce que je suis avec eux aussi, que je n’aurai pas besoin de me cacher, de me « protéger » d’eux, je ne savais pas que des inconnus pouvaient être aussi violant, sur tous les plans d’ailleurs, tu sais, j’ai crié. Je ressens une certaine colère contre moi même quand je pense à tout ça. Je suis en colère contre moi parce que quand je pense à eux, je me dis qu’ils me manquent, enfin, qu’il me manque. Les autres n’ont pas au temps compté que lui et c’est tant mieux parce qu’un, c’est déjà beaucoup.
…
Vers la fin, il s’était surnommé, « Monsieur-Pipe-Violente » hahaha, ça m’avait fait sourire, aujourd’hui, y’a une forme de dégoût, il me dégoutte parce que maintenant, je suis plus aussi libre qu’avant, il a créé des blocages chez moi, je peux plus faire, être ce que j’aimais être sans que ça soit associé à des souvenirs négatifs, je ne veux pas me retrouver en pleure devant un autre homme parce que j’arrive plus à faire ce que j’aimerai faire, parce que c’est bloqué, BLOQUE.
T’imagine, juste imagine,
Je ne veux pas imaginer, mais
Je dois y penser, après tout, depuis lui, aucun homme ne m’a vraiment redonné envie, de manière durable, tu vois, genre tu vois, tu vois ?
Après lui, je n’ai pas revu d’autres hommes, quand je suis dans une nouvelle démarche avec un monsieur, j’ai tendance à faire en sorte que ça ne marche pas, soit je le saoule pour qu’il me dégage, ou alors, je le dégage avec une vieille excuse tout simplement. Comme si je ne voulais pas être bien de nouveau, c’est peut-être de la peur. Peur de quoi ? Parce que je sais qu’en soit il ne sera pas comme Thomas, parce que ce que j’ai vécu avec lui est simplement isolé, y’a aucune raison que ça se passe pareil, leur envie et mes envies ne seraient même plus les mêmes mais bloqué, je te dis.
Soit c’est un mécanisme d’autodéfense, soit l’envie d’être encore malheureuse, soit juste, je n’ai pas encore fait mon deuil de cette relation catastrophique. Comment on fait son deuil de « ça », comment on s’en remet, avec du temps je présume. J’en ai marre, d’attendre, d’être comme ça, il compte même plus, il existe plus, je lui ai fait ma lettre d’adieu, elle est dans mon carnet, noyer entre des milliers de mots qui parlent de lui, qui parlent de moi, de nous, de tous ce qui n’allaient pas, de tous ce qui avait de négatif, mauvais, toxique, triste, effrayant, misérable dans nous, surtout misérable. Quand il allait mal, il me disait qu’il était trop misérable pour qu’on se voit, c’était un miséreux et moi je devenais un peu plus comme lui, une miséreuse. Il allait profondément mal, le véritable mal, celui qui te rend vide de sentiment, celui qui t’enlève toutes saveurs, toute odeurs, à tout ce que tu pourrais entreprendre, qui te bloque dans tous, une mélancolie poussée à son extrême. Je crois que personne ne m’a au temps fais de la peine, j’ai pleuré pour sa peine, je la ressentais au plus profond de moi, tu sais la première image que j’ai eu de lui quand je l’ai vu, c’est un petit garçon triste qui pleure dans son lit la nuit, et le pire c’est que cette image était complètement vrai. Tu sais, la seule fois où il m’a fait l’amour, c’est le moment ou j’ai le plus ressentis sa tristesse, il cherchait désespérément le baume pour atténuer sa profonde tristesse, il s’agrippait à moi comme s’il allait mourir, comme si j’allais le sauver, comme si j’étais devenue sa poupée/bouée qui lui ferait du bien.
Quand j’y repense maintenant, je peux encore ressentir tous ça, et me dire qu’il était vraiment cassé et que je n’aurai rien pu faire. Je n’ai pas la force pour te sauver Thomas car il y a trop de choses qui n’allait pas entre nous, je ne veux pas être triste avec toi, je veux te tirer vers le haut, faire en sorte que ça aille mieux, mais moi-même, je suis encore bien fragile, je n’ai pas les épaules pour être avec toi.
Disons simplement, que je ne veux plus te voir, ni te recroiser, ni avoir affaire à toi sous n’importe quelle forme. Je souhaite de tout mon petit cœur qu’on ne se revoit jamais, et que cette histoire s’arrête ici, parce que deux ans c’est suffisant, j’ai eu assez de toi.
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Mathilde
Bonjour, Je m’appelle Mathilde, je suis une petite fille qui vient d’avoir six ans. L’auteur m’a installée dans ce texte parce qu’une petite fille de six ans a ce côté attrayant qui arrive à émouvoir la majorité d’entre nous, avec cette image de l’innocence, de la beauté et de l’enfance. Comme ce texte n’est qu’une fiction, moi, Mathilde, je vais passer ma journée sans aucun accompagnement, ce qui dans la vraie vie n’existe pas, ou plutôt ne devrait pas exister. Lorsque je me réveille ce matin, après avoir eu du mal à me décoller de mon doudou, je vois la lumière du couloir qui passe en dessous de la porte de ma chambre. En me levant, je vois des lumières allumées partout, alors qu’il fait déjà un peu jour dehors et que les volets électriques ne sont pas encore ouverts. Je vois mes parents, chacun à un bout de la table, un café devant leurs nez, il ne se parlent pas, car ils sont occupés sur leurs téléphone portables. La télévision est allumée dans le salon, mais personne ne la regarde ni ne l’écoute, mais il y a aussi l’ordinateur qui n’avait pas été éteint depuis hier soir… Puis mon père va se brosser les dents en laissant couler l’eau en abondance, il regarde même son téléphone pendant le brossage. Maman téléphone à je ne sais qui. La télé crache des publicités à un fort volume. C’est l’heure de partir de l’appartement, nous habitons au troisième, l’ascenseur est toujours occupé, même par les gens pourtant dans la force de l’âge qui n’habitent qu’au deuxième. Dans les espaces communs, je ne sais pas pourquoi, mais la lumière est toujours allumée, même en plein jour. Dans la rue, il y a beaucoup de voitures, des petites et surtout des grosses qui seraient mieux à la campagne. Je suis surprise, car souvent les gens sont seuls dans leur gros 4X4. D’ailleurs, papa a un gros 4X4 Diesel aussi et maman une Mini-Cooper qu’ils utilisent pour aller au travail. Maman achète toujours des plats tout faits en barquette pour manger sur le coin de son bureau au travail. Souvent, on mange les mêmes barquettes le soir, qu’on réchauffe au micro-ondes. Il y a des bouchons, même les bus où il y a pas beaucoup de monde sont pris dedans. Moi, qui suis petite, je suis à la hauteur des pots d’échappements, j’en prends plein les narines, par des voitures qui fument beaucoup, mais aussi par d’autres qui fument moins, mais ça pique les yeux et le nez. Sur les trottoirs, tout le monde regarde son téléphone et personne ne se parle. Dans les voitures, c’est pareil, pourtant c’est dangereux. Si je traverse la route, le conducteur ne me verra pas, donc il faut que je fasse attention, et ne pas faire comme tous les piétons qui traversent alors que le petit bonhomme est rouge. L’odeur n’est pas très agréable dans la rue, c’est normal quand on voit toutes les canettes, boîtes de MacDo, mouchoirs et papiers gras qui traînent partout. Un gros camion tout plein d’huile bloque la circulation. Il fait froid dehors, j’entre dans un magasin ou il fait bien chaud, mais je trouve que c’est assez bête de ne pas fermer la porte d’entrée. J’avais déjà remarqué la même chose en été quand il fait très chaud dehors et qu’il y a de la climatisation à l’intérieur. Les gens achètent beaucoup de choses, il paraît qu’ils les revendent tout de suite après sur internet. A midi, il y a plein de monde dans les fast-food, tout le monde est pressé de manger. Le soir, quand la journée est finie, tout le monde rentre à la maison. Papa et maman ont chacun un compte twitter, un autre compte Facebook, et ils y passent beaucoup de temps en rentrant, ils disent que ça les détend, pourtant ils ont passé tous les deux leur journées sur des ordinateurs. Moi, pour être tranquilles, ils m’ont collée devant un DVD à la télé qui était restée en veille toute la journée. A table, mes parents ont lâché le smartphone, car le dîner en famille, c’est sacré. La discussion tournait autour de Greta Thunberg, l’ado qui se bat pour la planète. Mes parents sont tellement d’accord avec elle. Voilà, mon univers dans lequel je grandis, je crois que n’ai pas envie de vieillir comme ça, mais me laisse-t-on le choix?
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REEQUILIBRAGE ALIMENTAIRE
L’équilibre santé passe par le sommeil, l’alimentation, les activités, il faut prendre soin de tout ça afin d’éviter le désordre physique et mental. Pour cela, on a parfois besoin d’aide, car notre époque est faite pour partir en couille de toutes les manières possibles. Comme tout est lié, faire un effort sur tout ça peut changer votre vie, c’est ce que j’ai décidé de faire depuis 1 an.
Malgré la tonne de recettes disponible sur Internet, pas toujours facile de trouver un plat qui nous inspire (oui parce que sur photo c’est beau mais tu sais pertinemment que chez toi ça va pas faire pareil -_- ).
Et puis il faut que ça corresponde à ton mode de vie (intolérances, éthique, religion, manque de temps, d’argent...).
Plus bas je vous liste des plats que j’ai fais et donc faisables par tout le monde OUI OUI ! Le rééquilibrage alimentaire consiste en fonction de ses besoins à manger ce qu’il faut quand il faut (oui ce qu’on est tous censés faire et toute la vie), le rééquilibrage en lui-même est l’apprentissage des bonnes habitudes accompagné du retour à ton poids de santé. Il agit sur le physique, mais aussi sur le psychologique, il est donc important de se faire suivre par un diététicien qui va aussi calculer les quantités car un déséquilibre peut venir de plusieurs raisons : mauvaises habitudes, éducation, trouble du comportement, génétique, stress important au travail, mauvais sommeil, dérèglement hormonal/thyroïdal...
Les besoins de l’organisme ne sont pas les mêmes le midi et le soir évidemment et le corps élimine différemment le jour et la nuit.
On me demande souvent “C’est quoi comme régime que tu as fait?” Et bien justement, c’est l’inverse d’un régime, car qui dit régime dit restrictions, le truc qui me bloque immédiatement ! “Mais alors tu manges quoi?” Voici des idées omnivores et veggies pour cet automne/hiver (oui c’est mieux de respecter les saisons), et d’éviter les produits déjà préparés et trop transformés.
Menus du midi à préparer la veille au soir ou le dimanche, pour emporter au travail :
Gratin de chou-fleur (béchamel avec maïzena) + sarrasin grillé
Tartes salées (pâte avec le moins d’ingrédients possible)
Protéines de soja ou steak haché 5% MG pour une bolognaise à utiliser dans les Lasagnes, Moussaka...
Bouchées aux oignons et champignons caramélisés sur galettes de polenta
Polenta crémeuse + rôti de porc aux mirabelles surgelées
Curry (légumes, épices, lait/crème de coco, riz, poulet ou non)
Gyozas (pâte à ravioles, chou chinois, porc haché ou tofu, gingembre)
Carbonara crème légère et allumettes de bacon
Tagliatelles au saumon
Sauté de porc ou émincés de soja natures au Satay (lait de coco, beurre d'arachides, piment) + riz et poireau
Fondue de poireau (oignon, pulpe tomate, gingembre) + Ébli
Couscous avec merguez vegan ou non
Quinoa-maïs-fêta
Muffin complet tartiné de fromage frais + saumon grillé ou fumé
Muffin complet tartiné de rillettes de saumon Reflets de France et pousses d'épinards
Kefta
Chili avec protéines de soja ou bœuf 5% MG
Cornets de pâte feuilletée champignons béchamel + mâche
Rougail (saucisses vegan ou non - sauce tomate - piment - riz)
Weekend : Sushis, Burger (sans frites ou alors de patate douce), Pizza, Samoussas, Bruschetta MAISON. Hors de question de se priver d’une vie sociale, mais vous ne contrôlerez pas les doses de sucre sel gras, donc évitez les restaurants “chaines”. Pourquoi ces plats qu’en weekend ? c’est le genre de plat qui perd toute ça consistance le lendemain donc à déguster de suite.
Comme vous le constatez, le midi il n’y a pas vraiment de limites, le tout c’est d’éviter le mauvais gras(1), et mauvais sucre(2). Le soir, c’est là où il faut se creuser un peu plus la tête car on évite les féculents, rien n’est interdit, mais si vous voulez des résultats ^^ :
Céleri rave + tranches de tofu ou jambon blanc avec purée de patates douces
Poulet à la crème légère/champignons
WOK de crevettes/nouilles konjac
Merlu-cabillaud-colin-lieu noir avec julienne de légumes en papillote et jus de citron
Saumon - chèvre - épinards
Dinde/carottes à la crème
Fondue bourguignonne + moutarde
Protéines de soja ou steak haché 5% MG pour une bolognaise à utiliser sur des haricots verts...
Chakchouka : aubergines à la provençale Cassegrain + allumettes de bacon ou simili chorizo + chèvre frais ou vegan + œuf au plat ou 1/2 avocat (on limite la conso d’avocat qui prive des villages entiers d’eau snif) + coriandre fraichement ciselée
Rôti de veau + purée de potiron
Purée de butternut Picard + tofu à l’ail des ours (préalablement rincé pour éviter le surplus d’huile, il est + moelleux au micro-onde qu’à la poêle et ça t’arrange XD)
Courgette farcie aux prot. de soja, parmesan, concassé de tomates et oignon
Courgette farcie au quinoa-oignon-épices
Galettes de courgette râpée-parmesan-œuf-ail-origan-ciboulette
Flan/Tian de légumes
Salade de poulet - kiwi - 1 légume de saison (courge,fenouil,carotte) - crème citronnée - graines de tournesol
Voilà j’espère que cela vous donnera envie, elles sont déclinables à l’infini, perso, je n’aime pas manger les mêmes choses et ça n’aide pas quand on est en plein combat contre des mauvaises habitudes ou un souci de santé. Je ne met pas les liens car je ne ferai pas la promo d’un quelconque site, fouinez sur le net et admirez les couleurs des plats !
(1) Mauvais gras : beurre, margarine, graisses animales dans la viande rouge, charcuterie (sauf jambon blanc mais prenez-le chez le boucher), le lait et fromage de vache, les chips... Prenez des yaourts type fromage blanc max 5%MG, nature à sucrer vous-même, si vous avez un peu d'argent, achetez ceux au soja-amande-avoine/chèvre/brebis.
Bon gras : avocat, huile d’olive, beurre d’amandes ou cacahuètes, noix, noix de pecan, noisettes. Pour le fromage choisissez ceux à pâte dure et de chèvre ou brebis, pour le fauxmage, choisissez-les avec le moins d’ingrédients possible en privilégiez ceux aux noix de cajou par exemple.
(2) Mauvais sucre : TOUS les rayons sucrés des supermarchés. Yaourts, gâteaux, pâtisseries, bonbons, glaces, pâte à tartiner (faites-la maison!), confitures indus.
Bon sucre : sirop d’agave (pour sucrer les yaourts ou tous les desserts), du chocolat noir minimum 75%, des fruits (1 par jour), le “Mangez 5 fruits et légumes par jour” c’est de la connerie pure !
Les desserts ne sont pas obligatoires, c’est juste du plaisir donc si on en a envie on ne se retient pas !
Miel-confiture maison-compotes sans sucre ajouté AVEC PARCIMONIE.
Pensez à saupoudrer vos plats de graines : lin, tournesol, chia... et de baies ! Cela rajoute une jolie touche et pleine de vitamines :-)
Préférez les céréales complètes pour vos pains, riz, pâtes ; ça c’est pas évident car on a pas grandit avec mais ça se fait ! Important, si vous ne souhaitez pas en changer, faites cuire vos pâtes de ferme à al dente PAS PLUS car + elles cuisent longtemps + l’indice glycémique augmente !
Essayez si vous n’aimez pas le sport d'aller marcher tout les jours. TRANSPIRER NE FAIT PAS MAIGRIR. Le sport va sculpter votre silhouette, vous muscler si c’est intense ou à la longue, aérer votre esprit, aider les toxines à s’évacuer.
Buvez 1L de liquide par jour (eau, infusion, café, lait végétal, jus d’orange pressé compris). Ce n’est pas 1,5L qu’il faut boire, c’est 1,5L qu’il faut uriner pour nettoyer les reins. “HHEEEEE mais c’est pas pareil ?” NON ! Si tu bois un thé, t’en pisse 3, si tu bois 2 bières, t’en pisse 12 !
Eh tiens, en parlant d’alcool, c’est bourré de sucre, ça fait gonfler le ventre, si ça te fait pas grossir ça va t’apporter d’autres merdes donc on évite au max !
Allez bisous.
Photo : East Side Burgers
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