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Les Monologues du Matin
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Les Monologues du Matin
Bienvenue sur la page officielle TradeMark tout ça des Monologues du Matin.
Cette page Facebook me sert d’écrivoir depuis octobre 2020, tu peux la retrouver en cliquant sur le lien habilement dissimulé dans le texte juste avant, ou en allant par ici : https://www.facebook.com/shaushkaa ou en cherchant “Les Monologues du Matin” sur Facebook.
Un PDF est disponible pour la période octobre-décembre 2020 :
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Ressources pédagogiques utiles
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Ressources pédagogiques utiles
Hi !
Je fais cette petite page de blog pour rassembler des ressources utiles.
La liste n’est pas super longue pour le moment, je suis un peu dans le speed, mais j’ajouterai tout ce qui me sera suggéré (et utile) au fur et à mesure.
Les bases
Wiki Rouge : Trois vagues du féminisme
Genres Pluriels : terminologies [PDF]
Genres Pluriels : des mots [PDF]
Gazette des Femmes – ABC du féminisme
Urbania – Le petit lexique du féminisme
Utile
Statistiques du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes
Insee – section Égalité femmes-hommes
Les blogs
Le blog de Joao : afroféminisme, décolonialisme, islamophobie
Cases rebelles : PanAfroRévolutionnaires
Crêpe Georgette – le blog de Valérie Rey Robert
Survivre, Écrire, Aider – Santé mentale, déstigmatisation, handicap et justice sociale
En BD
Robot Hugs
Commando Culotte – le blog de Mirion Malle
Pour lire
Editions Zones (la plupart des livres sont accessibles gratuitement sur le site)
Infokiosques : base de données de (milliards de) textes et de brochures
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[PC/PS4/Xbox] Un jour je serai la meilleure Slime Rancher !
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[PC/PS4/Xbox] Un jour je serai la meilleure Slime Rancher !
Disclaimer : Ce jeu est un jeu qui vous laisse exploiter la faune sauvage pour votre profit et piller les ressources de toute une planète, j’ai beau ne pas être végane je pense que cette précision sur le spécisme du jeu est nécessaire et je comprends qu’elle puisse rebuter. Peace. Par ailleurs ce jeu nécessite une présence parentale au moins pour les enfants qui ne savent pas encore lire et qui ne maitrisent pas le base jump comme des pros. Je vais appeler ma maman.
Depuis un moment, Piouzilla s’est pris de passion pour un youtuber qui s’appelle Furious Jumper, lequel a 10 ans de moins que moi la fougue de la jeunesse, une belle opportunité de carrière comme DJ de manège et vachement d’abonné-e-s. Et donc Fufu (c’est son surnom, il est pas voleur dans WoW) s’est fait tout un trip sur Slime Rancher. Je trouvais que ça changeait de Roblox et Monsieur Papa avait le jeu sur Epic Games, alors on s’est lancé-e-s en famille. Mec, si jamais tu me lis : tu est beaucoup trop enjoué pour ma touch death metal mais tu nous a fait découvrir un jeu super cool alors je te pardonne d’avoir fait connaitre Roblox a mon enfant de 4 ans. Nan parce que ça c’était pas un cadeau.
Je vous donne le prix directement, cela vous épargnera peut-être une longue lecture et quelques blagues douteuses
Donc quelle que soit la plateforme c’est aux alentours des 20€. Via les plateformes comme Steam ou Epic Games on peut parfois le capturer en soldes.
Il existe un addon qui permet de changer l’apparence de nos slimes, il est à 7,99$ hors promo. C’est un très chouette addon, je n’aurais pas pensé qu’un pack cosmétique pour mes slimes m’aurait autant remplie de joie. Ce petit shot de joie est néanmoins très dispensable.
Slime Rancher.
Le pitch est archi simple : tu t’appelles Beatrix (comme une personne chère à mon cœur, qui me lit et que je salue ici) et tu te dis tiens, je vais aller m’exporter genre loin loin dans l’espace pour capturer, élever des slimes et revendre leur caca (qu’on appelle du plorte). Moi je dis : pourquoi pas ! J’ai bien joué à Goat Simulator et à Hatoful Boyfriends, le jeu où tu dragues des pigeons, rien ne me fait plus peur. ET TU AS UN JETPACK. Importante précision.
Comme elle est belle !
Béatrix laisse son amoureux-se loin là-bas et Casey lui écrit en retour des lettres adorables et poétiques tout au long du mode histoire. Le genre de Casey reste à déterminer et je trouve ça bien qu’on sorte potentiellement de l’hétéronormativité enfin un peu.
Nous avons joué en mode “paisible”, c’est à dire sans les slimes goudrron qui pop pour tout bouffer. Je ne vais pas vous mentir : j’étais bien contente que mon enfant ait peur des méchants méchants slimes. Mais du coup on a un enjeu en moins dans cette review à savoir “protéger ta vie et ta ferme”. Et c’est hors de question que je recommence une partie pour me faire peur pour vous dire que j’ai eu peur.
En guise de compensation, ce très bel artwork (dont je ne parviens pas à déterminer l’auteurice) avec notre Beatrix préférée :
Bon et du coup un autre (lien vers le deviantart de l’auteurice en cliquant sur l’image) :
Ce jeu est très très très joli. Les paysages sont magnifiques et on se retrouve souvent à se perdre juste pour le plaisir de découvrir de nouveaux endroits. Ou juste parce que tu t’es perdue et que tu cherches une excuse du genre “mais non j’me balade !”
Prise en main
Un des gros aspects positifs du jeu est qu’à part deux trois merdouilles l’ergonomie et les commandes sont très simples. Le tutoriel est un peu insistant mais bien foutu, on peut le désactiver dans les options pour les audacieuxses. Nous avons testé clavier+souris et manette Xbox et avons gardé le premier set-up. Autant vous dire que la Razer Naga se languit avec ses mille boutons.
Ça, c’est ta maison
Et ça, c’est la toute première zone. Et c’est relativement grand.
En gros Clic droit – Clic Gauche – molette souris – ZQSD – E- M – barre espace et c’est marre. La torche pour voir la nuit c’est F, sinon, et ça c’est mon enfant qui me l’a dit avec son air dépité par ma bêtise crasse après une énième chute mortelle dans l’eau. Oui, tomber dans l’eau profonde ici c’est la mort ET la perte de ton inventaire.
L’outil principal que vous aurez à utiliser est un aspirateur et je trouve ça bien parce que certains mecs vont peut-être apprendre deux trois trucs sur la vie. Je sais, c’était facile et c’est justement pour ça que je l’ai faite : à force d’aspirer toute forme de vie sur une planète lointaine je suis trop crevée pour vous sortir de la vanne de qualité.
*plonk*
Donc tu aspire slimes, plorte, carottes, fraises, poupoules et tu rejette où tu veux. Par exemple tu aspires une carotte, tu la donnes à ton slime, il le mange et te génère un très beau caca de slime que tu peux aspirer à son tour. Chaque variété de slime a un aliment préféré qui lui fait produire encore plus de plorte.
On capture d’abord de petits slimes qui évoluent en “largo” s’ils mangent le plorte d’une autre espèce de slime. Il y a 16 espèces différentes et je ne vous spoilerai que la première zone, promis. Dans la version pas paisible si un largo mange un plorte n’appartenant pas à une des deux espèces qui le constitue, il se transforme en goudrron.
L’élevage
Comme toute bonne tortionnaire qui se respecte, j’ai collé mes slimes en enclos. On peut les laisser gambader partout mais ça fout un bordel pas possible. Perso j’ai cloîtré tout le monde jusqu’à ce que j’aie débloqué la technologie qui permet d’automatiser la récolte de leur plorte. Maintenant j’ai deux grandes zones “sauvages” et je les laisse s’ébrouer dans mes oignons bizarres pour me donner bonne conscience avant d’aller revendre le fruit de leurs entrailles à la Bourse du Plorte
Hélas, ce n’est pas possible pour tout le monde car certains slimes sont dangereux. Piouzilla a tenté le KO par slime boum : ça marche. Y’en a qui ont des piques, de grandes dents, d’autres qui se rendent invisibles ou qui sont radioactifs. Ne soyez pas comme l’enfant, ne leur faites pas de câlins prolongés.
L’exploration
Je trouvais le jeu assez simple, et puis je suis partie me balader. J’ai beau avoir le même sens de l’orientation qu’un phasme bourré à la bière j’ai toujours adoré les phases d’exploration et me souviens avec émotion mes heures de randonnée sur WoW (“Regarde ton stuff de merde tu fous quoi ?” “Oui mais je suis rentrée à Orgrimmar pour choper l’achievement”).
Dans ce jeu, c’est génial. La seule limite est l’eau profonde qui te fait un bisou et au lit. Mais comme tu as un JETPACK tu te ris du danger, jusqu’au moment où t’as plus de gaz à force de sauter partout et que tu rates ton saut à 20mm avant de faire plotch. Voilà, à force de faire la maline !
Non, vraiment, les phases d’exploration sont top. J’ai récemment récupéré la map de tous les trésors à retrouver, j’ai quasi fini et j’ai fait de la vraie cascade de pro. Et fait peur à Monsieur Papa en couinant “Noooooooooooooon nooooooooooooooooooon allez Georgette tu peux le faire allez !” le soir très tard. On ne se refait pas, tant que je bouge pas en même temps que la manette en conduisant à Mario Kart tout va bien.
Certains sauts sont acrobatiques mais franchement si j’ai réussi à le faire avec mon arthrite des mains, vous pouvez vous aussi.
Et puis si vous êtes une grosse flemasse comme moi vous allez vous téléporter, fastoche (ou pas). Il y a aussi un certain nombre de portes qui vous bloque la progression. On ouvre ces portes avec une “Clé des Slimes” qu’on récupère…ah non en fait je vais vous laissez vous débrouiller.
Les phases d’exploration ne sont pas non plus obligatoirement acrobatiques non plus. Je pense que beaucoup de zones sont même totalement accessibles sans faire la mariole en jetpack. Et les zones sont assez grandes pour se perdre pendant des heures avant le ragequit. Phasme, qu’on vous dit.
Un certain sens du confort
L’univers de Slime Rancher n’est pas vraiment l’équivalent de la ruée vers l’or, dans le sens où on a quand même des gadgets bien pratiques et beaucoup moins de génocide amérindien.
En fait t’as même la planète pour toi toute seule. Au fil du temps on rencontrera des personnages mais jamais physiquement. Ces gens sont comme moi : communiquer à distance leur convient parfaitement et respecte les distances de sécurité. Parfait (et moins chiant à animer vu qu’iels sont affiché-e-s en 2D).
Au fil de nos pérégrinations on débloque plusieurs technologies, donc. Cela va de la lampe lave slime au drone en passant par les extracteurs de ressources et les téléporteurs maison. La découvert des techs n’est pas du tout linéaire, on peut trouver des plans dans des coffres, en accomplissant des trucs et des machins qui me semblent totalement random. Ça apporte un côté “artisanat” plutôt amusant.
Cher, inutile, donc indispensable.
Plan quinquennal
Les personnes qui me connaissent bien savent qu’à défaut d’être une PGM (Pro GaMeuse) j’ai tendance à être extrêmement organisée et à optimiser jusqu’au moindre détail. Or pour ce jeu je n’ai pas fait de tableau Excel (mais juste parce qu’aucun calcul n’était nécessaire). On peut à terme automatiser la plupart des tâches et si le set-up du ranch est bien réfléchi accéder à la richesse est à la portée de tout le monde. Je ne sais pas quel est le message véhiculé ici. Non, en fait je ne veux pas savoir.
Et surtout, en vraie “complétioniste” la multiplicité de succès, trésors et secrets me comble de joie.
Mais…ben si vous avez envie d’une aventure casual (touriste) vous pouvez aussi vous éclater. Il n’y a pas de game over et toutes les bêtises qu’on peut faire sont rattrapables. Le mode histoire est totalement réalisable en en faisant le minimum. La suite aussi mais ça perd un peu de son intérêt de ne pas chasser le trésor sur cette phase de jeu, à mon sens.
Les slimes les plus effrayants, goudrron exceptés, ressemblent à ça.
Jouer en famille
La présence parentale est recommandée, au moins au début. Les contrôles sont très simples et le fait de pouvoir jouer à la manette est un gros avantage pour certain-e-s. Ici, on joue à trois (et je les ai tous éclatés haha). Monsieur Papa a sa partie, j’ai la mienne et l’enfant récupère mes sauvegardes sur un autre poste au fur et à mesure. Oui parce qu’il ne faut pas se leurrer : lui, tout ce qu’il aime c’est de faire évoluer les slimes, les libérer ou tomber dans la mer. 15 mn seul avec mon ranch et c’est la fin du monde. Je vous jure, j’ai même boudé quand il m’a vidé un enclos que j’avais bien galéré à remplir. Faut pas faire ça.
Ce qui est particulièrement sympa c’est de partager nos découvertes : on s’est fait une course à qui ouvre le plus de portes, on s’est vanté-e-s de nos découvertes, on a transmis aussi nos secrets : raccourcis, emplacement de certains éléments, conseils…
Parce que, vous l’aurez compris, Slime Rancher c’est pour les petits, les vieux et tout ce qu’il y a entre les deux. Un gnome trouvera son compte avec les commandes simples, une adulte attardée adorera sur-organiser tout son territoire avant de partir en balade s’éclater contre des rochers.
On a aimé ?
Ouais ! Et on continue à jouer !
J’ai terminé le mode “histoire” et suis sur de l’optimisation pure, vraiment en fin de jeu. Alors je joue un peu moins souvent pour en garder un peu parce que cette expérience adorable, joyeuse et complètement folle m’a fait passer de vrais bons moments.
Le jeu date de 2016 et reçoit encore régulièrement du contenu supplémentaire. Des mods sont possibles mais je n’ai fait que regarder avec envie, mon expérience de moddage avec Skyrim m’a appris à d’abord finir le jeu, ensuite faire n’importe quoi, comme ça tu passes pas 4 jours à galérer pour savoir quel truc est en conflit avec tel autre.
Donc oui, je vous recommande cette expérience toute mignonne, amusante et pleine de défis. Nous avons partagé Slime Rancher en famille, on a ri, ragé, on s’est moqués, on s’est aidé-e-s, et c’était drôlement chouette.
Bonus
Wikia Slime Rancher (EN)
Wikia Slime Rancher mais en (FR)
Supersoluce pour les francophones (en FR donc)
Reddit Slime Rancher (EN)
Screenshots de ma ferme parce que j’ai envie de vous la montrer quand même (mais spoilers du coup alors je vous dis au revoir ici et puisse le Dieu du Slime vous accompagner !
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Sago Mini : trop mignon pour toi !
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Sago Mini : trop mignon pour toi !
Ce post n’est pas du tout affilié à l’éditeur des jeux cités dans cet article, je gagne que dalle si vous y jouez mais si vous voulez m’envoyer de l’argent c’est avec plaisir que je vous dépannerai.
Sago Mini c’est à ce jour 34 jeux et une série de jouets “physiques” très sympas. J’ai installé ça quand l’enfant avait 2 ans et à presque 5 ans il continue à y jouer.
Pire, des fois je joue avec lui et j’aime ça ! Rep à sa Trotro !
Sago Mini, c’est canadien et vous pouvez en savoir plus ici si vous êtes anglophone.
Contrairement à beaucoup de jeux pour enfant sur smartphone, et c’est super important de le souligner, il n’y a pas d’intrusion de pubs. Dans la série, certains jeux sont gratuits et sans pub, d’autres sont payants. Il y a également une offre abonnement Sago World à 5,90€/mois pour accéder à tous les jeux en un seul portail. Ce qui est vachement moins chiant, surtout si votre petit troll veut absolument avoir l’ensemble des applis. Dans ces cas-là je lui dis qu’il ne peut pas avoir toutes les petites voitures du monde et qu’un écran entier rempli de ces petites icônes mignonnes me semble largement suffisant. Puis j’installe ce qu’il veut car je suis faible et que ouais, je veux savoir ce que va donner l’application “cocktails magiques” (spoiler : elle est très amusante)).
Vu le prix, je n’active l’abo que quand Piouzilla utilise ces applis (en général je suis avertie par des hurlements devant l’écran d’accueil de Sago World). J’aime bien ce modèle économique d’autant plus que j’énonce une évidence mais la pub sur les applis pour enfant est au même niveau que de manger des chatons avec son Ovomaltine : c’est insoutenable, faut pas faire ça. Je sais c’est radical et je me mets en danger en disant ça mais qui mange de l’Ovomaltine ?
Je vais vous présenter quelques jeux sachant que le gameplay sera en général :
– une carte avec un défilement horizontal, beaucoup de personnages et des interactions partout dans le décor
– un jeu centré sur un ou deux personnages qu’on va déguiser, auxquels on va fabriquer des chapeaux ou déguster ces fameux cocktails.
– un jeu centré sur une activité ou un métier : conduire un camion-benne, faire des châteaux de sable, construire un village de lutins
>>> Le lien vers les stores : Android & iOS
Sago Mini Friends
(gratuit)
Le pitch : t’es un animal cute, tu viens frapper chez tes potes parce que t’as plus internet et tu découvres que tu peux faire autre chose de ta vie que de mater des vidéos sur YouTube. N’oublie pas les gestes barrière !
Deux amis qui font la sieste ensemble dans des lits jumeaux, quoi de plus normal ? Faudrait vraiment avoir l’esprit mal tourné pour lire autre chose dans le regard satisfait de Jack le Lapin, vous êtes ignobles.
Gros argument en faveur de ce jeu : votre enfant se découvrira peut-être une passion pour la vaisselle. On ne sait jamais.
L’apprentissage des bons réflexes alimentaires.
Bon et puis je vous épargne trouzmille screenshots en vous spoilant à mort : vous allez arroser des plantes, prendre un bain avec vos amis (sachez que j’ai eu beaucoup de mal à se pas faire de commentaire sur la savonnette rose, trop de blagues, si peu de temps), construire une cabane à oiseaux, vous déguiser…
Oui enfin c’est pas non plus les as du bricolage. Et hum…un marteau, à 4 ans, t’es sûr de toi, jeu ?
Sago Mini : Déguisons-nous !
(gratuit)
Le pitch : on déguise des bébés et ça leur plaît.
Ou pas.
Ou pas.
C’est à la fois complètement inutile mais adorable, chaque bébé a des expressions différentes en fonction de l’envie qu’il a de porter tel ou tel costume.
Et à la fin tu peux faire une photo souvenir pour te féliciter de ces judicieux choix vestimentaires toute ta vie.
Sago Mini : Vole dans la forêt
(2,29€)
Ici on balade Robin dans la forêt. Là dessus le descriptif ne ment pas. Donc t’as un oiseau, tu le balades, et de temps en temps tu as des actions qui pop genre faire un bisou à un autre oiseau qui n’est pas de la même espèce et se faire retourner Darwin dans sa tombe, manger un cupcake ou faire coucou au monstre zarbi qui roule dans le ciel avec sa voiture nuage. Tout va bien.
Et alors ?
Je ne sais pas si ça a beaucoup transparu dans ma review mais j’adore Sago Mini. Genre j’adore tellement que je nous lui ai pris plusieurs coffrets de jouets pour un Noël passé.
A 25€ la maison (dispo chez Oxybul) ça fait cher. Ça fait cher mais c’est super bien pensé. Mais c’est cher.
Genre la ferme à 35€ ça donne ça :
D’un autre côté ces jouets ont survécu à presque 2 ans de pure maltraitance, il y a zéro autocollant, pas de montage à faire, c’est super simple à ranger et assez compact pour le balader avec toi. Quand je vois les circuits automobiles qui pour le même prix ont tenu deux jours avant de finir dans leur boîte ou les conneries en plastique (je pense à vous, les Grungies, et un jour vous ferez faillite et je vous pointerai du doigt en ricanant, rendez-moi ma thune !) je me dis bon. C’est cher mais c’est rentabilisé (mais oui 35 balles ça fait mal au cul).
Et ça coûte combien ?
Plutôt cher si on achète les 34 applis et tous les coffrets. Certaines applications sont gratuites, les autres entre 2,29 et 4,49€ soit le prix d’un Ooshie Marvel que tu trouves en capsule à la caisse de ton Intermarché préféré.
(Les Ooshies existent aussi en version Reine des Neiges. Damnation)
Donc oui, les jouets sont chers, les applis sont quasi toutes payantes. Si l’Enfant adore et veut tout, je conseille viiiivement de prendre l’abonnement à 5,90€/mois, même si c’est juste pour un mois (c’est devenu assez simple de résilier un abonnement sur Google Play. Sur iOS un peu moins mais, hey, sans surprise !).
Gameplay
Au niveau du gameplay, c’est enfantin (haha) : toutes les actions se font d’un seul doigt sans geste un peu technique comme zoomer, maintenir l’appui, etc. J’insiste là dessus parce que pas mal de jeux pour enfants sont ergonomisés avec le cul. Ici, non. Alix arrivait à faire prendre le bain à ses petits animaux déviants à 2 ans sans frustration, c’est même un des seuls jeux sur lequel il n’a pas crié. Je lis d’ici les visages incrédules des ami-e-s qui me liront. Oui, tout arrive.
Il n’y a ni texte à lire ni voix et ça facilite beaucoup l’immersion des petit-e-s à mon avis. Tu as pas ton univers familier tout chamboulé parce que Jack parle soudain avec la voix de Pierre Bellemare ou parce qu’il faut cliquer sur un bouton avec du texte. Je ne sais pas qui s’est dit qu’un bouton avec du texte était une bonne idée pour des enfants de moins de 6 ans mais il faut pas faire ça. C’est pourtant fait. Souvent. Bon, maintenant Alix sait lire “OK” et “ANNULER” vous me direz.
Et ses coffrets sont toujours en bon état, aussi. Pourtant y’a de quoi pas être en bonne santé quand on est le jouet de Piouzilla…
En guise de conclusion
Bon, déjà, voici en exclusivité modiale quelques captures des cocktails réalisables sur “Super Jus (de fruits…mouais)”
Bref, j’ai été obligée d’écrire cet article dans le dos de mon enfant pour qu’il ne voie pas les images et découvre que 1/On peut jouer sur PC avec un émulateur Android 2/Ces persos lui ont trop manqué alors on va repartir dans une obsession Sago, je vais devoir reprendre l’abonnement, j’ai pas de sous à force d’acheter ces maudits coffrets.
Ok je viens de jinxer mon gosse qui a vu une des captures écran des jeux. Adieu !
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Billet temporaire utilisé pour la détection de thème (bcb404ea-6511-45dc-bd5a-6eb965235f01 - 3bfe001a-32de-4114-a6b4-4005b770f6d7)
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Billet temporaire utilisé pour la détection de thème (bcb404ea-6511-45dc-bd5a-6eb965235f01 - 3bfe001a-32de-4114-a6b4-4005b770f6d7)
Il s’agit d’un billet temporaire qui n’a pas été supprimé. Supprimez-le manuellement. (5239e12b-fda7-4277-b241-07fc75bb3d6f – 3bfe001a-32de-4114-a6b4-4005b770f6d7)
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Guide anti-LREM pour les fêtes - "Macron, Président des riches" [Partie 2]
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Guide anti-LREM pour les fêtes - "Macron, Président des riches" [Partie 2]
Il est 1h47, j’ai survécu au réveillon et je suppose que vous aussi, si vous me lisez.
Oh oui ce fut éprouvant, mais mes cartes postales “bon point” ont eu beaucoup de succès. C’est un jeu maison. Quand on te sors une réplique réac tu sors ta carte (le premier c’est René Coty, notre Raïs à toustes)
Contactez moi pour la planche haute def à télécharger, je vous l’enverrai de bon coeur 🙂
“Les impôts ne baissent que pour les riches”
➡️ En 2019, les impôts baissent fortement pour les classes moyennes : en tout, c’est plus de 10 milliards d’euros d’impôts en moins. C’est 3 fois plus que ce que coûte la transformation de l’ISF !
D’où viennent ces baisses d’impôts ? Essentiellement de deux grandes mesures :
✔ La poursuite de la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des Français : après la baisse de 2018, c’est un nouveau gain de 200€ en moyenne l’année prochaine ! Si elle n’a pas baissé pour vous, c’est probablement en raison d’une hausse décidée par votre commune !
✔ La baisse des cotisations sociales pour tous les salariés du privé : regardez en bas à droite de votre fiche de paie ! Cela fait 266€ par an de plus pour un salarié au SMIC. Et si vous faites des heures supplémentaires, ce sera encore plus l’année prochaine : elles seront versées sans impôts ni charges salariales (hors CSG et CRDS). Ça représentera +30€ par mois par salarié en moyenne, pour 9 millions de personnes.
Vous pouvez simuler votre situation sur ce site : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/simulateur-pouvoir-achat
✔ L’ISF ? nous ne l’avons pas supprimé : il a été transformé en impôt sur la fortune immobilière (IFI). L’idée est de taxer de façon plus stricte le patrimoine immobilier (parce qu’il bénéficie aujourd’hui de nombreux avantages fiscaux), et de moins taxer l’argent investi dans les entreprises françaises (pour attirer les fonds vers les entreprises et éviter qu’ils ne partent à l’étranger où ils sont moins taxés). Ce n’est pas pour “faire un cadeau aux plus riches” mais bien pour relancer l’économie française et créer des emplois ! Le dispositif vient d’entrer en vigueur : comme la loi le prévoit, il sera évalué pour s’assurer qu’il porte ses fruits.
[Si on vous parle de la taxation des signes extérieurs de richesse : nous avons également augmenté la taxation des produits de luxe (yachts, voitures, objets précieux).]
Ahhhhh. Bon.
“Les impôts baissent fortement pour les classes moyennes” donc “les cadeaux aux riches, ça va, tsé”.
La suppression de l’ISF c’est 3,2 milliards d’€. Ou plus…
[…]ces dernières années, l’ISF a rapporté chaque année plus de 5 milliards d’euros à l’Etat. Et le budget 2017 prévoyait initialement près de 5,4 milliards d’euros de recettes. En retenant ces références, le coût budgétaire dépasserait plutôt les 4 milliards d’euros.
Voir cet article d’Alternatives Economiques sur le sujet, avec une analyse assez lucide.
Par ailleurs, on en revient à la mascarade de la taxe d’habitation qui est tout de la faute de la commune si ça diminue pas. Joli. Parce que les impôts locaux ça paye quoi ? L’infrastructure, les activités sportives et culturelles, les associations, l’action sociale locale… Je vous dis ça et j’habite dans la principauté de Gilles Carrez, le mec qui a littéralement pillé la réserve parlementaire, hein. Concrètement, ça donne ça en carte : 5800 communes ont augmenté la taxe d’habitation. Bah oui. Faut bien faire vivre sa ville.
En Seine Saint Denis (93), le département le plus pauvre de France, c’est pas fun and games. Obligation de maîtrise des dépenses, suppression de financements, inégalités en pagaille… Et cette baisse entraînera fatalement une baisse des déjà pauvres dispositifs sociaux et culturels…
La baisse des cotisations sociales au prix de la destruction des assurances chômages et maladie, on en a déjà parlé dans le précédent point. 266€ par an, 22€ par mois. Sauf si tu fais des heures sup, jeune fainéant, faut travailler plus pour gagner pl….ooooh…ok.
Note : si vous avez des infos sur l’IFI je prends 🙂
Si on me donne cet argument ?
Demandez si Fillon et Balkany on rendu l’argent ou pas encore.
“Ce sont les grandes entreprises qui profitent de la politique du Gouvernement”
C’est faux !
➡️ Au contraire, ce sont les indépendants et les PME qui profitent en premier lieu de notre action.
✔ La baisse de l’impôt sur les sociétés (de 33% en 2017 à 25% à la fin du quinquennat) se fera plus vite pour les petites entreprises. Dès 2019, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250 millions d’€ verront leur impôt passer à 31% (28% pour celles qui font moins de 500 000€ de bénéfices, et 15% pour les celles qui font moins de 38 000€ de bénéfices). Les plus grandes entreprises devront attendre un an de plus que prévu : c’est un effort qui leur est demandé dans le contexte de crise que nous vivons pour dégager 1,8 milliard d’€ de recettes.
✔ Les charges sur les salaires baissent – or les salaires représentent une très grande partie des dépenses pour les petites entreprises.
✔ La simplification des démarches administratives et la fin du RSI changeront le quotidien des entrepreneurs. Par exemple : aujourd’hui, il existe sept guichets pour monter son entreprise. Bientôt il y aura une plateforme unique pour cela.
✔ Avec les emplois francs, les entreprises embauchant un demandeur d’emploi d’un quartier prioritaire bénéficient d’une aide financière de 5000€ par an sur 3 ans pour un CDI (2500€ par an pour un CDD).
Le dispositif “Emplois francs” ne s’applique pour l’instant que sur une partie du territoire mais toutes les entreprises du territoires peuvent bénéficier de l’aide en recrutant un demandeur d’emploi des zones d’expérimentation. Il suffit que l’employeur fasse une demande à Pôle emploi. Plus de détails : https://travail-emploi.gouv.fr/emploi/emplois-francs/article/vous-souhaitez-embaucher-une-personne-en-emploi-franc
➡️ Et on s’attaque aussi aux gros !
✔ Nous oeuvrons pour plus de justice fiscale. – Nous nous assurons que tous les dirigeants des grandes entreprises françaises payent bien leurs impôts en France. – Les grandes entreprises qui font des profits en France devront payer l’impôt français. Depuis 1 an, nous faisons tout pour que les géants du Numérique (Google, Facebook etc.) soient taxés en Europe. Nous avons obtenu un accord avec l’Allemagne pour proposer une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires tiré des publicités à partir de 2021. Mais en attendant, nous allons taxer ces entreprises en France dès 2019. Ca devrait permettre de générer 500 millions d’euros de recettes, et ce niveau peut être atteint dès 2019. – Enfin nous allons revoir ce qu’on appelle la « niche Copé » sur les opérations intra-groupe des entreprises, qui rapportera de l’ordre de 200 millions d’euros.
✔ Nous luttons contre la fraude fiscale. On a même fait voter une nouvelle loi en octobre, qui est la plus dure de notre histoire, afin de cibler les plus gros fraudeurs : – Le nom des fraudeurs sera rendu public : tout le monde saura qui sont les grands fraudeurs ! Les amendes en cas de refus de communication de documents ont été multipliées par 100. – Une nouvelle police fiscale a été créée, et les réseaux sociaux seront utilisés pour trouver des preuves (par exemple : de multiples photos de voitures de luxe alors que la personne n’a pas déclaré de patrimoine). – Le “verrou de Bercy”, qui donnait le monopole des poursuites judiciaires concernant la fraude fiscale au Ministère de l’Economie a été supprimé pour les gros fraudeurs. Désormais, pour tout cas dépassant les 100 000€ de fraude, un mécanisme de transmission automatique au Parquet des Affaires sera déclenché. Le fraudeur aura non seulement des pénalités administratives à payer mais sera aussi poursuivi au pénal.
Il faut arrêter de parler de “charges” sociales, je répète IL FAUT ARRÊTER DE PARLER DE CHARGES SOCIALES
La fin du salaire brut c’est pas youpi la vie je vais pouvoir claquer mes sous chez Sephora, la fin du salaire brut c’est grave. Très grave.
Sur le RSI je redis ce que je disais déjà par ailleurs. Le déclaratif fait chier les entreprises. Le RSI c’est un gros tracteur asthmatique (peut être parce qu’on “économise les frais de gestion” ?) mais dans le fond, c’est déclarer ses cotisations qui est pénible. Parlez à n’importe quel entrepreneur ou, pire, comptable, de l’arrivée de la DSN. Vous lae verrez se crisper subitement avant de sangloter ou de vous agresser avec une chaise. Un “guichet unique” c’est d’abord faire des économies. J’ai pas un super bon souvenir de la fusion Assedic/Pôle Emploi, perso. Plein de personnes, pas formées, qui font des choses hors de leurs compétences avec les moyens du bord. J’ai un gros gros doute sur la capacité des organismes à faire tout bien. J’ai vu l’impact de la DSN, dire que ça a été apocalyptique est encore en dessous de la vérité (pour les non-initié-e-s, chanceux-ses que vous êtes, la DSN c’est la Déclaration Sociale Nominative. Au lieu de déclarer une fois par an des cotisations différences – salaires, cotisations formation, retraite, prévoyance… – on déclare mensuellement et nominativement pour chaque salarié-e)
Faire payer les GAFA pourquoi pas. Moi j’y crois moyen.
Le fameux “Verrou de Bercy” ? Oui mais…………non.
En bonus, on nous glisse tranquille la surveillance sur les réseaux sociaux. Je me demande bien si ils vont contrôler plutôt les riches ou plutôt les gentes qui touchent la CAF. Le mystère est entier. Ou pas. Parce que vu le flicage sévère des allocataires des minimas sociaux et l’impunité des types à yacht, ça m’étonnerait que le gouvernement fasse un gros gros tableflip d’un coup.
Si on me donne cet argument ?
Non mais, sinon, Fillon, Balkany, ils les ont rendus, les thunes ou pas ?
Vous taxez les automobiles mais pas les avions, ni les bateaux !
C’est vrai que tous les secteurs doivent faire des efforts.
➡️ Cela dit, les transports aériens ne sont responsables que de 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre en Europe et le transport maritime de 1 %. En France, les automobiles et les poids lourds représentent 25% de ces émissions.
➡️ Si le kérosène et le fioul lourd ne sont pour le moment pas taxés en France, c’est parce que des accords internationaux empêchent cela (pour le kérosène, c’est la convention de Chicago de 1944) : nous sommes en train de négocier avec des centaines de pays pour les changer.
Si on me donne cet argument ?
Demandez pourquoi le fret ferroviaire est si minoritaire par rapport aux camions.
[ci-dessous je vous coupe les points déjà abordés]
“Rien n’est fait pour les plus pauvres”
Il y a 9 millions de pauvres en France et cela doit changer. Aucun gouvernement n’en a fait autant pour éradiquer la grande pauvreté.
➡️ On renforce les aides aux plus fragiles.
✔ Le montant des minima sociaux augmente de manière historique : – Hausse de 100€ par mois du minimum vieillesse – Hausse de 90€ par mois de l’allocation adulte handicapé et attribution à vie des principaux droits (AAH, carte mobilité inclusion),
➡️ On investit pour permettre aux gens de sortir de la pauvreté :
✔ Un effort sans précédent est fait pour l’éducation avec un budget en hausse de 1,3 milliard d’€ en 2018, par exemple pour lutter contre les inégalités dès les petites classes (division par deux du nombre d’élèves dans les classes de CP et CE1 là où c’est le plus difficile, distribution de repas à 1€ dans les cantines)
✔ On lutte contre la perpétuation du travail précaire, en particulier le recours abusif aux CDD plutôt qu’aux CDI. Les syndicats négocient en ce moment pour que les employeurs qui abusent de ces contrats paient plus de cotisations que ceux qui embauchent en CDI. Et si ça n’aboutit pas, on passera par la loi !
➡️ On protège également les Français contre les accidents de parcours.
✔ Le Président de la République a demandé aux banques de proposer d’ici le début du mois de mars des mesures pour améliorer la prise en compte des accidents de la vie pour les personnes qui travaillent.
Moi là j’ai envie de poser deux chiffres côte à côte.
46,8 milliardsd’€ de dividendes versées en 2018. 600 000 pauvres de plus en dix ans.
Je pose aussi ça là : Évolution de la dépense et du pouvoir d’achat des ménages jusqu’en 2017
Entre 2003 et 2013, les plus modestes ont gagné en moyenne 2,3 % de pouvoir d’achat alors que sur la même période, les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus augmenter vingt fois plus.
Ah, saviez vous que l’AAH dépend du foyer fiscal ? Connaissez-vous les conditions d’octroi ? Maintenant, oui. Non cumulable avec le RSA, compromis en cas de vie de couple , d’un montant maximum de 860€, c’est loin de pouvoir garantir une vie correcte. Surtout lorqu’on est déjà handicapé-e.
Pour l’école primaire et la diminution des effectifs des classes je me demande comment le gouvernement va sortir de l’argent magique. A moins que le piège se trouve dans la notion de “là où c’est le plus difficile”. Parce que là, ça change pas mal de choses, ça veut dire qu’on le fait juste sur deux classes et juste dans les quartiers les plus défavorisés. Peut-on parler d’effort sans précédent alors qu’on traite les profs comme du bétail ?
Le dernier point me fait marrer. On demande, gentiment, aux banques de proposer des idées pour améliorer la prise en compte des accidents de la vie. Pour les personnes qui travaillent, déjà, pas pour les fainéant-e-s. Déjà on reporte des difficultés structurelles inhérentes à un système injuste sur les entreprises privées, ensuite je présume que ça consistera en des crédits à taux un peu plus avantageux. Faire faire son boulot par les autres, c’est moche mais ça marche on dirait.
Si on me donne cet argument ?
Demandez comment on peut vivre avec 860€ par mois.
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Guide anti-LREM pour les fêtes - "Je ne m'en sors pas" [Partie 1]
Nouveau post sur le blog ! https://aucreuxdemoname.fr/blog/guide-anti-lrem-pour-les-fetes-edition-2018/
Guide anti-LREM pour les fêtes - "Je ne m'en sors pas" [Partie 1]
Oh oh oh !
Et oui c’est bientôt Noël, le réveillon c’est ce soir et je vous sens tendu-e-s. Un peu. En tout cas, je le suis.
Alors j’ai préparé mes munitions de sale gauchiste pour répondre aux inévitables récitations-main-sur-le-coeur de mes proches partisans inébranlables de Manu, Notre Président Adoré à Toustes *keur avec les doigts*
Comme je suis une personne qui ne recule devant rien, je me base sur le guide de LREM pour défendre le gouvernement, je vais tâcher d’y répondre. Je ne garantis ni réponse absolue, ni pureté militante, mais je ferai de mon mieux.
Cet article se veut collaboratif : si vous remarquez une erreur, si vous disposez d’une source de meilleure qualité, si vous souhaitez ajouter un argument, n’hésitez pas à commenter cet article ci-dessous ou sur la page Facebook.
Je n’ai abordé ici que la première section du guide, déjà parce que j’ai pas le temps tout de suite, et parce que j’en suis à 5 boîtes de Xanax pour supporter toutes ces insanités. Il y va de ma santé mentale !
➡️ Nous partageons le constat de l’injustice dans notre pays
Nous trouvons que le travail ne paye pas assez, que les services publics ne sont pas assez efficaces… bref qu’aujourd’hui en France on est trop souvent bloqué dans sa vie : c’est justement pour cela que nous nous sommes engagés au sein d’En Marche. Mais ce n’est pas Emmanuel Macron qui nous a menés à cette situation : on l’a héritée de 40 ans de mauvais choix, d’absence de décision, d’avoir glissé sous le tapis ce qu’il fallait faire. De cette situation, on ne sort pas en un an et demi.
Il y a 40 ans c’est 1978 (fiche Wikipedia de cette année-là en France).
Valéry Giscard d’Estaing est président
Les allocations familiales sont généralisées à l’ensemble de la population française.
10 janvier : Soucieux des rigidités administratives qui freinent, selon lui, la vie économique du pays, le premier ministre Raymond BARRE fait voter une loi d’orientation sur le commerce et l’artisanat, destiné à mieux faire jouer la concurrence sur le marché français. La loi doit améliorer l’information et la protection des emprunteurs, dans le domaine du crédit à la consommation. Création de la commission des clauses abusives.
29 décembre : Le Monde ouvre ses colonnes à Robert Faurisson où il parle des « prétendues chambres à gaz hitlériennes et du prétendu génocide des Juifs ».
13 juillet : Faute d’investissement, le vieillissement de l’appareil productif fran��ais atteint des niveaux préoccupants, ce qui oblige les entreprises à engager des restructurations industrielles coûteuses en emploi et en salaire. René Monory fait voter une loi fiscale facilitant l’orientation de l’épargne et le financement des entreprises pour faire redémarrer les investissements productifs. Des crédits d’impôts sont accordés pour tout achat d’actions par les particuliers.
Mouais, à mon avis, il cible plutôt le tournant de la rigueur de 1983, non ? Dans tous les cas le néolibéralisme ne s’est jamais aussi bien porté et, effectivement, l’austérité tue. Je pensais pas être d’accord un jour avec un argument de LREM mais faut croire que tout arrive. Oui, depuis 40 ans c’est n’importe quoi.
Mauvais choix : offrir nos ressources et nos vies au Capital. Glissé sous le tapis ? Les crimes des entreprises pollueuses, qui ont ruiné des pays et régions entières. On en sort pas en un an et demi, certes non, mais Manu et ses potes ne font que rééditer la même politique mortifère.
Si on me donne cet argument ?
Je demande quelles sont ces “mauvaises décisions”. Je demande de manière un peu sarcastique comment diable les services publics pourraient être efficaces alors qu’on les “dégraisse” depuis des décennies. Pourquoi le travail ne paye pas assez alors que la France est championne du monde de dividendes en 2018 ?
➡️ Après une période de réformes intense, nous avons besoin de prendre du recul et d’entrer dans une phase de dialogue
Le Gouvernement est allé très vite, toutes les réformes n’ont pas encore pu porter leurs fruits. Des erreurs ont pu être faites, aussi : le Président l’a reconnu lui-même. C’est pour ça qu’on va prendre le temps d’organiser un grand débat citoyen sans précédent sur tous les sujets qui intéressent les Français : l’équilibre de notre fiscalité, les questions institutionnelles, le quotidien face à la transition écologique, la question de l’organisation de l’Etat, aujourd’hui trop parisien. Le mouvement des Gilets Jaunes montre que les Français veulent plus de participation, ils veulent plus de considération : c’est votre cas aussi ? Et bien n’attendons pas les prochaines élections, comme on a toujours fait : venez, participez, faites entendre votre voix.
“On agit avant, on explique après”. Trop subtils et intelligents pour nous. Ou alors ils se rendent compte avec horreur que, grisés par leur succès aux législatives, ils avaient oubliés qu’ils ne représentaient en réalité qu’une fraction très limitée des français-e-s ?
Si on me donne cet argument ?
Participez, faites entendre votre voix ? Attendez, on crame les Champs Elysées, ça vous suffit pas ? Je pense qu’on peut difficilement faire plus clair quand les gentes descendent dans la rue pour crier, tous bords confondus, “Macron démission”. On veut les miettes, la baguette et toute la foutue boulangerie, mon bonhomme. Durant la Révolution Française les gentes faisaient pas du macramé en chuchotant doucement que ouais, ça serait bien qu’on arrête de crever de faim, en se faisant des bisoux.
➡️ Il est primordial que le calme revienne pour réfléchir sereinement à des solutions
Le Président a pris des mesures d’urgence économique et sociale : augmentation du revenu d’un travailleur au SMIC, plus d’impôt ni de charge sur les heures sup, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités qui gagnent moins de 2000€/mois, pas d’augmentation de la taxe carbone, annulation de la hausse des prix de l’énergie… C’est un geste très fort : maintenant, il est temps que les violences cessent et que nous tous, citoyens, participions à la construction des solutions.
Augmentation du SMIC ? Non. Augmentation de la prime d’activité, qui ne concerne donc que 2,6 million de salarié-e-s. Impôts et charges sur heures sup ? La mesure a été mise en place par Sarkozy (grand copain de Manu d’ailleurs) puis abrogée par Hollande. Pourquoi abrogée ? Parce qu’elle incite les employeurs à faire cravacher encore plus fort leurs salariés tout en n’embauchant pas plus. Sur la baisse de la CSG je n’ai pour le moment rien à dire (feel free to comment !). Sur les taxes “écolo” je me dis que, vraiment, ces gens sont à côté de la plaque. On fait peser sur l’individu la charge de l’écologie alors qu’on laisse des gens piller la Guyane et la Montagne d’Or.
Si on me donne cet argument ?
Je sais pas pour vous mais moi, là, j’hurle de rire. Franchement.
“Je ne m’en sors pas”
“Mon salaire est trop faible”
C’est vrai que c’est très difficile de s’en sortir avec un petit salaire.
➡️ Nous faisons tout pour que le travail paye mieux.
✔ Par rapport à 2018, un salarié au SMIC gagnera 100 € de plus par mois dès février 2019 ! De quelle façon ?
– La prime d’activité – donnée chaque mois à ceux qui travaillent mais gagnent peu – va augmenter significativement. Pour une personne seule sans enfant qui touche entre le SMIC et 1 565€ net (2 047€ si c’est une mère célibataire d’un enfant), ça représentera 90€ de plus par mois. Le Gouvernement l’a aussi élargie à 1,2 million de ménages supplémentaires : ils seront maintenant 5 millions à la toucher. Selon la composition du foyer, on peut la toucher jusqu’à 2 SMIC. Sans impact sur les impôts : la prime d’activité n’est pas imposable ! – 10€ proviendront de la revalorisation légale du SMIC.
✔ Ceci s’ajoute bien sûr à la hausse de pouvoir d’achat issue de la suppression des cotisations sociales chômage et maladie des salariés en octobre 2018. Pour un salarié au SMIC, ça fait déjà 22€ de plus par mois.
Bon, le SMIC on en parle plus haut. Moi, là, ce qui m’intéresse c’est la dernière phrase.
Que signifie la suppression des cotisations chômage et maladie ? Qu’on va juste diminuer les aides aux chômeur-se-s et moins rembourser les soins. 4000 suppression de postes à Pôle Emploi, réforme de l’assurance chômage, c’est assurer une baisse artificielle du taux de chômage en forçant les travailleur-se-s à accepter des emplois de plus en plus précaires. Quand à l’assurance maladie…c’est vrai qu’en France on est beaucoup trop privilégié-e-s, c’est scandaleux. Vu qu’ailleurs, genre aux états-unis, les gens crèvent la gueule ouverte, merde, on pourrait faire un effort. Notre modèle social est beauuuucoup trop avantageux.
Si on me donne cet argument ?
Demandez à votre interlocuteur-ice de quitter la France et d’aller vivre aux étazunis, si iel est si préssé-e de voir ses acquis réduits à néant. La France, tu l’aimes ou tu la quittes !
➡️ Tout le monde doit participer à cet effort en faveur du pouvoir d’achat de ceux qui gagnent moins.
✔ C’est pourquoi le Gouvernement a aussi demandé aux entreprises qui le peuvent de verser à leurs salariés une prime exceptionnelle de fin d’année. (Les entreprises pourront choisir de la verser en début d’année prochaine, jusqu’au mois de mars). Cette prime sera versée sans charge ni impôts, jusqu’à 1 000€ par salarié (pour les salariés qui gagnent jusqu’à 3 600€ net par mois). En outre, des négociations salariales sont en cours, branche par branche, pour déterminer ce qui peut être fait pour les salariés : augmentations de salaire, renforcement de l’intéressement, etc.
Je dois être tellement privilégiée que dans mon entreprise (de 5000 salarié-e-s) la réponse de notre direction à la demande de prime a été “LOL”. Mieux encore, chez nous l’intéressement sera indéxé au présentéisme et à la “qualité de vie au travail”. En gros si tu es pas content-e de ton cadre de travail tu fais baisser l’index et personne touche l’intéressement. Brillant.
Si on me donne cet argument ?
Demandez 1000€ directement à la personne, ça ira plus vite.
✔ Et pour mettre fin à la “double peine” de devoir payer des agios quand on a du mal à boucler ses fins de mois, le Président a obtenu des banques le plafonnement à 25 €/mois des frais d’incident bancaire pour les plus fragiles. Ça veut dire davantage de pouvoir d’achat – 500 à 600 millions d’€ en tout – pour plus de 3,5 millions de Français ! Il a aussi obtenu que les banques annulent l’augmentation prévue des frais bancaires des Français en 2019.
Ah ouais, l’artillerie l…ah non. La mesure touche 350 000 personnes. Oups. Allez, je vais jusque 375 000, c’est mon dernier mot.
Si on me donne cet argument ?
Demandez la source qui indique que la mesure concerne 3,5 millions de Français ou la subtilité et l’intelligence du calcul sans doute trop complexe pour moi. Je ne l’ai pas trouvée.
➡️ Pourquoi ne pas avoir simplement augmenté le montant du SMIC ? Parce qu’une telle augmentation détruirait des emplois : certaines entreprises seraient en effet contraintes de mettre la clé sous la porte, d’autres renonceraient à embaucher. Par ailleurs, augmenter le SMIC ne bénéficierait qu’aux seuls salariés au SMIC, or d’autres ont aussi des difficultés à la fin du mois. La bonne solution est donc bien la prime d’activité : d’une part parce qu’elle touche tous les travailleurs dont la rémunération est proche du SMIC (salariés à 1500€ net par mois, travailleurs indépendants, fonctionnaires, etc.), et d’autre part parce qu’elle repose sur la solidarité nationale (et non sur les entreprises).
Donc augmenter le SMIC ça détruit des emplois, par contre défiscaliser les heures sup pas de problème. Et ça me semble extrêmement cynique de parler des fonctionnaires alors que le point est gelé depuis les dernières calendes Grecques.
Si on me donne cet argument ?
Demandez pour quelle raison autant de personnes ont des problèmes à la fin du mois, pourquoi des employeurs payent au SMIC. Demandez quel est le problème avec la solidarité nationale qui, hey, a payé ses études, ses soins, ses périodes de chômage, qui permet aux gens de (presque) pas crever ?
“Les impôts sont trop élevés”
✔ La taxe d’habitation a déjà diminué pour 80% des Français et va être supprimée : Pour chaque foyer, c’est un gain de 200€ en moyenne pour l’année 2018 et de 600€ par an à partir de 2020.
…sauf si les mairies augmentent cette taxe, en fait. Puis sauf si vous gagnez trop (là je peux pas vous plaindre, pardon).
✔ Les cotisations sociales ont déjà baissé pour tous les salariés du privé : regardez en bas à droite de votre fiche de paie ! Cela fait 266€ par an de plus pour un salarié au SMIC.
cf. plus haut
➡️ Le niveau des impôts est élevé en France, mais ces impôts financent notre modèle social, nos services publics et notre sécurité. Les impôts, ce sont nos écoles, nos routes, nos hôpitaux, nos gendarmes ! Ils sont indispensables pour faire face aux défis sociaux, économiques, sécuritaires de notre temps !
Certains se demandent où va l’argent ? Par exemple : – un séjour à l’hôpital coûte 3 228€ mais ne revient qu’à 287€ en moyenne au patient, parce que l’État prend en charge les 2 941€ euros restants. – on ne paie que 126€ de médicaments par an parce que les impôts paient les 359€ restants. – une année de collège coûte en moyenne 8 719€, mais vous n’avez rien à payer ! Tout est pris en charge par l’Etat.
Alors là, c’est génial. Fabuleux. La logique en action. On paye des impôts et c’est bien parce que ça finance notre modèle social mais en même temps on ne finance pas assez les hôpitaux. En gros là ils se glorifient de la politique qu’ils critiquent. Magique.
Si on me donne cet argument ?
Demandez si on est d’accord pour ne pas payer son séjour à l’hôpital ou la scolarité de ses enfants. Demandez d’où vient l’argent. Demandez pourquoi Manu casse la fonction et les services publics. Si la réponse a un semblant de logique, écrivez-moi, je suis très curieuse.
“Je ne bénéficie d’aucune aide”
➡️ Il existe beaucoup d’aides qui concernent tout le monde.
Très souvent, on ne sait pas qu’on y a droit. 30% des personnes qui ont le droit à des aides ne les demandent pas. Pour certaines aides, c’est encore plus.
C’est très simple de savoir. Il suffit d’aller sur le site suivant : “https://mes-aides.gouv.fr/”. En moins de 7 minutes, vous connaîtrez vos droits à plus de 28 aides.
On peut regarder ensemble si vous voulez.
✔ Mais vous avez raison, c’est trop complexe de demander ces aides. C’est pourquoi on crée à partir de 2020 un “Revenu universel d’activité” pour fusionner le plus d’aides possible et les rendre automatiques. On y aura accès sans en faire la demande !
Mais attendez une minute, les assisté-e-s c’est pas des flemasses inutiles qui chargent le bateau ? J’y comprends plus rien, moi…
Ce que je comprends, en revanche c’est que le “revenu universel d’activité” pue l’arnaque.
Il sera conditionné à des « devoirs » de la part des allocataires : il y aura une « obligation d’inscription dans un parcours d’insertion, qui empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité figurant dans son contrat », a déclaré le chef de l’Etat.
Ah bah voilà. Obligation de précarité du travail. Je me disais aussi.
Si on me donne cet argument ?
Demandez à votre interlocuteur-ice ce qu’iel pense de l’assistanat, puis demander si le CICE et la suppression de l’ISF rentre dans la case “assistanat”.
“Toutes les aides vont aux migrants”
➡️ De nombreuses idées fausses circulent sur ce sujet. Si la France a une tradition d’ouverture et d’asile à laquelle nous sommes très attachés, l’accès aux aides et prestations sociales des ressortissants étrangers hors UE est encadré.
✔ Pour avoir accès aux principales aides, comme le RSA, la CMU ou les allocations familiales, il faut être Français ou en situation régulière ET résidant en France depuis plusieurs mois.
✔ Les personnes qui attendent la réponse de leur demande d’asile reçoivent tout juste de quoi subvenir aux besoins de base : environ 200€ par mois pour une personne seule.
✔ Les personnes en situation irrégulière ne sont pas éligibles aux allocations familiales, aux APL ou au revenu de solidarité active. Si elles sont sur le territoire depuis plus de 3 mois, elles ne peuvent recevoir que l’aide médicale d’Etat (AME), qui leur permet d’accéder aux soins et ainsi assurer une meilleure santé publique en France.
Attention intox : le Pacte de Marrakech est un texte non contraignant qui vise à renforcer la coopération entre les Etats de l’ONU pour une meilleure gestion des migrations. Il a pour but de faciliter l’échange de données pour mieux comprendre ces phénomènes, de lutter contre le trafic de migrants et les facteurs qui poussent les migrants au départ, ou encore de leur assurer des conditions de vie décentes dans les pays d’accueil. Il ne comprend aucun objectif chiffré en matière d’accueil ou de droits sociaux. Chaque Etat reste pleinement maître de sa politique migratoire. Le texte est disponible en ligne. Vous pouvez vérifier vous-même son contenu ici : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3
J’adore l’hypocrisie de cette droite pseudo humaniste qui laisse crever près de 2000 personnes tentant de traverser la Méditerranée, juste en 2018. Ce même gouvernement qui condamne la solidarité avec les migrants par de la prison et qui détruit les camps de Calais… Pour moi c’est une politique de fachos mais on va encore dire que je suis extrémiste…
Si on me donne cet argument ?
Attention, vous êtes à un réveillon de Noël avec des gentes d’extrême droite, un seul conseil : faites diversion en retournant la table et fuyez, vite !
“Ça devient impossible d’utiliser sa voiture !”
Pour tous ceux qui n’ont pas d’autre solution que d’utiliser leur voiture, la hausse des carburants à l’automne a été brutale.
➡️ D’abord une précision :
✔ Cette augmentation est principalement due à l’augmentation du cours mondial du pétrole (pour les deux tiers) – et seulement un tiers du fait des taxes.
✔ Mais ça n’était pas soutenable pour beaucoup de Français, c’est pourquoi le Président a annulé la hausse des taxes prévue en 2019.
✔ Cela dit, pourquoi avions-nous prévu cette taxe ? Parce que la pollution de l’air liée aux particules fines (émises par le diesel) tue 48 000 personnes par an (selon une enquête de Santé Publique France de 2016). 48 000 morts, c’est juste derrière l’alcool (49 000 morts) et le tabac (78 000). Le réchauffement climatique crée aussi des catastrophes naturelles concrètes : les inondations meurtrières dans l’Aude en octobre en sont un exemple. [Citez les chiffres et données spécifiques à votre département.] Nous ne pouvons pas rester passifs.
Je parlais de “faire peser le poids de la transition écologique sur les particuliers” plus haut, je vais entrer un peu plus dans le détail. Je me demande (c’est une question rhétorique hein) pourquoi on continue de fermer les yeux sur les principaux pollueurs : 100 entreprises sont ainsi responsables de 71 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre.
Alors je veux bien trier mes déchets, ne pas manger de produits animaux, faire pipi sous la douche, ne pas utiliser de sacs en plastique. Mais faut arrêter de prendre les gentes pour des idiot-e-s. Les seuls responsables du désastre écologique c’est le capitalisme et la course au profit.
Si on me donne cet argument ?
Répondez que vous aussi vous aimeriez bien que les lignes de train ne ferment pas, et qu’il y ait plus de bus partout, pour tout le monde, gratuitement. Mais que visiblement c’est pas trop trop la priorité du gouvernement qui tente encore de casser la SNCF.
“Je n’ai pas les moyens de me chauffer”
Effectivement 4 millions de personnes ont du mal à se chauffer (et ça ne date pas d’hier). C’est inadmissible, et le gouvernement veut y remédier.
✔ Le prix de l’électricité n’augmentera pas pendant l’hiver contrairement à ce qui était prévu, et le prix du gaz va même baisser de 2% le mois prochain.
Le prix de l’électricité n’augmentera pas pendant l’hiver. On va attendre le printemps, le temps que tout le monde oublie le truc. Bisou.
✔ Nous aidons déjà 4 millions de Français à se chauffer. C’est l’objectif du chèque énergie qui est envoyé automatiquement chaque année aux foyers modestes pour les aider à payer leurs factures d’énergie (électricité, gaz, de chaleur, de fioul etc.). Le Gouvernement l’a revalorisé de 50€ pour atteindre 200€ en moyenne en 2019. Ce chèque sera élargi en 2019 à 2 millions de foyers supplémentaires, soit toutes les personnes ayant un Revenu Fiscal de Référence inférieur à 10 700 € (16 050 € par an pour un couple).
Quand on le reçoit, il suffit de se rendre sur le site https://www.chequeenergie.gouv.fr/ avec le code reçu par La Poste : ça réduira automatiquement vos prochaines factures. Renseignez-vous au 0805 204 805 (numéro gratuit).
✔ Si vous voulez remplacer votre chaudière au fioul, le gouvernement vous donne un coup de pouce jusqu’à 3 000€, qui peut être cumulé avec d’autres aides (crédits d’impôts, prêt à taux zéro). Le Gouvernement a annoncé vouloir revaloriser le montant de la prime à partir du 1er janvier 2019 et élargir les avantages fiscaux aux frais liés à l’installation de la nouvelle chaudière ou encore la dépose de l’ancienne cuve. Tout ceci pour réduire la facture et moins dépenser ensuite en matière première pour se chauffer !
Pour un logement de 90 m2, l’installation d’une chaudière à gaz revient à 5000€ environ. Celle d’une chaudière à granulés revient à 8 000 à 10 000€ (prix qui comprend l’achat et l’installation de la machine, mais aussi l’aménagement d’un espace de stockage pour les granulés de bois). Vous pouvez réduire nettement ce coût grâce à la prime. Allez consulter le site internet https://www.faire.fr/ ou appelez gratuitement le 0808 800 700 pour prendre un rendez-vous avec un conseiller qui répondra à vos questions. A noter ! Le Président de la République a demandé aux banques de proposer d’ici le début du mois de mars des mesures pour favoriser l’accès aux crédits des particuliers qui souhaitent changer de chaudière.
✔ Savez-vous que l’État peut payer une partie de vos travaux de rénovation (isolation, chauffage etc.) ? Deux exemples : – L’Etat prend en charge 15 à 30% des travaux, via un crédit d’impôt (le “CITE”) que vous touchez même si vous ne payez pas d’impôts sur le revenu – Si vous devez emprunter pour financer les travaux (jusqu’à 30 000€), l’Etat paye les intérêts à votre banque. C’est le système des “prêts à taux zéro pour la rénovation” (éco-PTZ). Il sera simplifié en mars 2019.
Les premières mesures ne concernent qu’une partie de la population, le reste concerne les propriétaires…qui ont les moyens.
Sur l’éligibilité du chèque énergie : le seuil est, pour une personne seule de 891€ et ,pour un couple de 1337,5€ de revenus par mois. Much socialism. Et le ” Nous aidons déjà 4 millions de Français à se chauffer.” c’est joli, mais la création du chèque énergie c’est en mai 2016 et c’est Ségolène Royal…
Si on me donne cet argument ?
Demandez ce qu’une personne seule locataire avec 892€ de revenu mensuel peut faire pour se chauffer.
“J’ai des enfants à charge”
C’est vrai qu’il y a des frais considérables quand on est parent, notamment parent isolé. Il faut soutenir les familles.
C’est pour cela que le gouvernement a décidé de renforcer les mesures qui simplifient le quotidien.
➡️ On facilite la garde d’enfant pour simplifier la vie de ceux qui travaillent :
✔ Les aides à la garde d’enfants ont été augmentées de 30% pour les familles monoparentales. Pour une mère seule au SMIC avec un jeune enfant, ça fait une augmentation de +140€/mois. Pour les familles qui élèvent un enfant handicapé, elles seront également augmentées de 30% en 2019. Par ailleurs, les familles recevront l’aide jusqu’à l’entrée à l’école de leur enfant (aujourd’hui, elle diminue de moitié quand l’enfant atteint l’âge de 3 ans).
Pour les demander, allez sur : https://www.pajemploi.urssaf.fr/ Pour plus d’informations, appelez le 0 820 00 7253 (appel payant)
✔ Les aides à la garde d’enfants seront payées directement par l’État, plus besoin d’avancer l’argent : un “tiers payant” est mis en place pour les familles monoparentales, comme chez le médecin ou une pharmacie.
✔ En lien avec les maires de France, 30 000 places sont créées dans les crèches. Et on met fin au scandale de l’attribution des places, qui se faisait si souvent au piston : les critères seront désormais transparents.
✔ Nous incitons les crèches à accueillir des enfants en situation de handicap (1 300€ de subvention) et à créer des places dans les quartiers prioritaires (1 000€ de subvention par place créée).
➡️ On s’assure que chaque enfant puisse s’alimenter :
✔ par des distributions de petits-déjeuners dans les écoles du Réseau d’Education Prioritaire (regardez quels sont les établissements concernés près de chez vous sur http://cache.media.education.gouv.fr/file/31/73/8/ensel210_annexeV2_988738.pdf)
✔ Par la fixation du prix de la cantine à 1€ dans des petites communes et quartiers prioritaires.
🗣 Question d’ouverture : Vous qui avez des enfants, que pensez-vous de la réforme de l’éducation ? Par exemple la division par 2 du nombre d’enfants en CP et CE1 dans toutes les zones d’éducation prioritaire rurales et de banlieues ? Ça concerne déjà 190 000 enfants, et ce sera 300 000 à la rentrée 2019 ! Le gouvernement a agi d’abord pour les plus précaires et défavorisés, nous voulons confirmer cette priorité.
Vous avez un ou plusieurs enfants ? Alors vous êtes sans doute déjà en train de ricaner. 140€/mois pour les familles monoparentales, je veux dire, faut pas cracher dessus mais vous savez combien coûte une assistante maternelle ? Etes-vous au courant que beaucoup de femmes cessent de travailler pour élever leurs enfants à cause des frais de garde ?
L’aide jusqu’à la rentrée à l’école ? Pour qui ? Où ? En tout cas pajemploi n’en a pas entendu parler, on dirait. Ah, my bad, c’est “pas avant 2020“. Donc en 2020, les prestations s’arrêteront avec l’entrée en maternelle au lieu de s’arrêter aux 3 ans de l’enfant. Bon par contre les allocs vous pouvez toujours rêver, dès 3 ans c’est mort.
Création de places en crèche ? Youpi ! D’ici à 2022. Ouais… Mais pas avec nos impôts locaux hein ?
[Le Monde] L’objectif de 30 000 places est plus modeste que celui fixé par la précédente COG (2013-2017), qui visait les 100 000 places. Finalement, seules 32 500 avaient été créées sous le quinquennat précédent, en raison notamment des marges de manœuvre très réduites des collectivités territoriales, qui cofinancent la construction.
En outre, plus de 500 millions d’euros seront investis pour moderniser le système informatique. En échange, les 101 CAF devront faire des efforts budgétaires, baissant de 5 % par an leurs dépenses de fonctionnement. D’ici à 2022, les postes de 2 100 des 33 000 agents devront avoir été supprimés, notamment par le non-remplacement des départs à la retraite.
Ah bah voilà le jus d’orange !
Si on me donne cet argument ?
Demandez si tous ces enfants seront moins de 58 par classe d’ici à 2022.
“Je n’arrive pas à me soigner”
C’est vrai qu’il est parfois difficile de trouver un médecin, d’aller à l’hôpital ou tout simplement de payer ses soins.
➡️ Les soins dentaires, optiques et auditifs seront entièrement remboursés à partir de 2020 ! Aujourd’hui, il reste à la charge du patient (la part non-remboursée) jusqu’à 1 700 € pour une paire de prothèses auditives et 200 € pour une couronne dentaire. Demain, il n’y aura plus rien à payer. [Si on vous parle du prix des mutuelles : le prix des mutuelles augmente parce que nous vivons plus longtemps et que les soins coûtent de plus en plus cher.]
➡️ Beaucoup de gens ne touchent pas les aides auxquelles ils ont droit pour se faire soigner !
✔ Par exemple, l’aide à la complémentaire santé est demandée par moins de la moitié de ceux qui y ont droit. C’est pourquoi nous allons la fusionner à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), pour un coût d’1€ par jour. Ca va bénéficier à 1,4 millions de personnes, qui pourront mieux se soigner – avec un gain moyen de 600€ pour un couple.
En attendant, vous pouvez regarder sur https://mes-aides.gouv.fr si vous touchez bien les aides auxquelles vous avez droit.
On peut le faire ensemble si vous voulez !
➡️ La lutte contre les déserts médicaux et pour l’accès aux soins a commencé :
✔ D’abord nous supprimons le numerus clausus pour former plus de médecins. Ensuite nous encourageons et aidons les médecins à s’installer dans les déserts médicaux : 200 millions d’€ leur sont attribués ces cinq prochaines années. Enfin, 50 000 étudiants en médecine vont chaque année faire de la prévention partout en France pendant 3 mois.
✔ Nous doublons le nombre de maisons de santé et créons 4 000 postes d’assistants médicaux.
✔ Nous développons des urgences de villes pour les soins non vitaux en encourageant les professionnels de santé d’un territoire à se regrouper, afin de décharger les urgences hospitalières et faciliter l’accès aux soins. L’objectif est de déployer au moins 1 000 “communautés professionnelles territoriales de santé” d’ici 2022.
✔ Le gouvernement s’est engagé : il n’y aura aucune fermeture d’hôpital de proximité. Il y a parfois des services d’urgences que l’on regroupe dans les zones peu peuplées, mais en quelques années, on a créé 78 services d’urgences de plus qu’on en a fermé.
Le “reste à charge zéro” = enfumade du siècle. Genre les mutuelles vont dire ouais, tiens, on va faire un gros gros effort et pas augmenter nos tarifs. Haha. Voyez-vous, je travaille pour un groupe qui fait de la gestion de frais de santé. “Economiser des frais de gestion” ça veut dire que dans mon entreprise, on ne remplace plus les départ en retraite. Que nos salaires ne bougent pas sous prétexte des très généreux coups de pouce de l’État (je vous jure, on a eu un courrier du directeur qui dit ça textuellement), que mes collègues font plus avec moins, que les délais de gestion, mécaniquement, augmentent, que toustes sont en stress et qu’on a plusieurs signalements au CHSCT pour harcèlement au travail. Hey, on profite d’avoir encore un CHSCT.
Et le “on paye plus cher parce qu’on vit plus longtemps”, sans rire. On vit dans de moins bonnes conditions, parce qu’on ne peut plus se soigner. Parce qu’on travaille plus longtemps. Vous connaissez les chiffres de la mort au travail (environ 500 personnes par an) ?
Bon, sinon plus de médecins, cool (dans 10 ans hein, ouhlà). Et puis d’accord, on ne ferme pas les urgences. On ne recrute pas pour autant. Et c’est comme ça qu’on a une femme qui meurt aux urgences 12h après son arrivée. C’est pas pour rien que le SAMU est en grève, que les infirmie-re-s l’ont été aussi et que les médecins n’en peuvent visiblement plus…
Si on me donne cet argument ?
Demandez si c’est parce qu’on vit dans de très bonnes conditions qu’on a supprimé, avec la Loi Travail, le compte pénibilité ?
“Je suis étudiant et j’ai du mal à boucler mes fins de mois”
C’est vrai qu’il est difficile d’étudier sereinement quand on s’inquiète de ses finances ou que l’on vit sans revenus ou avec des revenus partiels. Quand on n’a pas une famille qui a les moyens de subvenir à ses besoins, c’est compliqué.
➡️ Le gouvernement a pris des mesures pour soutenir les étudiants dans leur quotidien.
✔ Pour la première fois depuis des années, être étudiant coûte moins cher. L’inscription en licence est passé de 184 à 170€, et la cotisation d’assurance maladie de 217€ a été intégralement supprimée et remplacée par la Contribution Vie Étudiante et Campus, d’un montant de 90€ (les étudiants boursiers sont exonérés de cette contribution).
✔ Il y aura davantage de bourses étudiantes et leur montant ne baissera pas. Des frais d’inscription qui augmentent ? C’est qu’il s’agit des frais d’inscription des étudiants non européens qui viennent étudier en France. Il faut savoir que les frais de scolarité sont aujourd’hui extrêmement bas dans notre pays, sans commune mesure avec ce qui existe dans le reste du monde. La moitié de ces étudiants vont voir leur frais augmenter pour des raisons de justice sociale, leurs parents ne payant pas l’impôt. Cet argent pourra permettre d’améliorer les conditions d’accueil sur nos campus. Rappelons que cette mesure ne concerne pas les étudiants déjà présents en France. Par ailleurs, des bourses existent pour ceux qui ont peu de moyens.
✔ 500€ seront donnés aux jeunes apprentis de plus de 18 ans qui souhaitent passer leur permis de conduire.
✔ 60 000 places de logements étudiants seront construites d’ici 2022.
✔ 500€ seront donnés à tous les jeunes à leur 18ème anniversaire pour acheter des biens culturels, comme des livres, aller au cinéma ou à des concerts. Cela a déjà commencé dans plusieurs départements et sera étendu à toute la France.
Où va-t-on chercher l’argent ? En faisant payer les étudiants étrangers, bien sûr.
Si on me donne cet argument ?
Demandez si les études en horticulture proposent d’autres débouchés qu’un emploi précaire dans la restauration.
“La réforme du Bac / de l’université est injuste”
Comme vous, nous sommes convaincus que la formation de nos jeunes est la clé de leur avenir.
➡️ Les réformes du gouvernement ont pour objectif de permettre à tous de suivre le parcours qui répond à leurs attentes.
✔ Tous les lycéens qui veulent aller à l’université le peuvent. C’est la loi. Et le tirage au sort a été supprimé car l’orientation ne doit pas être laissée à la chance !
✔ Grâce à Parcoursup, ce sont 27 000 étudiants de plus qui ont été acceptés dans la filière de leur choix en 2018 par rapport à 2017. C’est un progrès notable, que tout le monde reconnaît, par rapport à l’ancien système APB. Et nous continuons à améliorer le système : cette année, Parcoursup s’est ouvert dès le 20 décembre avec des informations concrètes sur l’orientation, pour permettre aux lycéens de mûrir leur choix. Seconde amélioration : la phase d’admission débute maintenant le 15 mai et se termine le 19 juillet pour permettre à tous d’avoir une réponse plus tôt. Par ailleurs, pour les étudiants qui n’ont pas l’affectation de leur choix ou qui changent d’orientation, et doivent de ce fait étudier loin de chez eux, nous avons créé une nouvelle prime de mobilité de 200 à 1 000€. 10 000 jeunes en bénéficient déjà cette année.
✔ Faute d’orientation correcte, 60% des étudiants échouent en première année. Avec la réforme du Bac, on va y mettre un terme. Les lycéens vont construire eux-mêmes un parcours “à la carte” qui leur ressemble, plutôt que selon les critères de filières rigides. Afin de leur permettre de mieux s’orienter, ils pourront s’appuyer sur deux professeurs principaux par classe et bénéficieront de deux semaines d’orientation pour construire leur projet.
✔ Loin d’encourager les inégalités, ce nouveau baccalauréat permet, dès la classe de 1ère d’allier l’apprentissage d’une culture commune, humaniste et scientifique, et les préférences de chaque élève au travers :
– d’un socle commun de 7 matières (français, philosophie, histoire-géographie notamment)
– d’un choix de spécialités parmi un large panel de matières concrètes et adaptées au monde de demain (Arts / Ecologie, agronomie et territoires / Histoire géographie, géopolitique et sciences politiques / Humanités, littérature et philosophie / Langues et littératures étrangères / Mathématiques / Numérique et sciences informatiques / Sciences de la Vie et de la Terre / Sciences de l’ingénieur / Sciences économiques et sociales / Physique Chimie)
A noter ! La procédure classique imposera aux élèves de Terminale la sélection de 2 spécialités parmi les 3 prises en classe de 1ère. Il sera néanmoins possible, exceptionnellement, et après avis du conseil de classe, de choisir une spécialité différente en Terminale.
Je ne suis pas une spécialiste de Parcoursup, alors je vous renvoie vers l’excellent article de Charpi à ce sujet.
Concernant la réforme du bac, je ne suis pas non plus la mieux informée donc je vais publier cet article et j’amenderai le texte avec plus d’infos quand j’en aurai.
[A suivre] (Oui il est super long ce guide LREM, on est le 24 il est midi, je vous donne tout ce que j’ai maintenant)
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Vivent les fainéant-e-s !
Nouveau post sur le blog ! https://aucreuxdemoname.fr/blog/vivent-les-faineant-e-s/
Vivent les fainéant-e-s !
Dans un monde en surproduction, où on aurait pourtant la capacité de nourrir tout le monde, où on consomme des smartphones comme on consomme des vêtements à la mode, on continue à crever de faim.
“On”, vous savez bien de qui il s’agit. Les pauvres. Les pauvres qui sont pauvres soit parce qu’iels ne sont pas né-e-s au bon endroit (pas de bol !) soit parce qu’iels n’ont pas de bol dans la vie (pas de bol !) ou, pire, parce qu’iels n’en rament pas une.
Le gros avantage de la méritocratie c’est que ça explique facilement plein de choses. On est dans un système où les forts gagnent, où les faibles meurent, mais, hé, l’égalité des chances ! Une femme qui fait des enfants au détriment de sa carrière n’avait qu’à se protéger, on est dans un pays où la contraception est accessible (mais où les cours d’éducation sexuelles sont réduits à trois fois rien, où les moyens de contraception sont limités, la responsabilité de celle-ci reposant uniquement sur les femmes). Puis les élèves n’ont qu’à se former aux métiers qui recrutent ! C’est fini, les vocations, faut être rentable. REN-TA-BI-LI-TÉ !
Rentabilité
La formule est simple : plus on produit de la valeur, plus notre propre valeur augmente.
La nuance est cependant majeure : la valeur c’est ce qui permet de faire de la thune. Et ce qui permet de faire de la thune c’est un service, un produit de consommation, une “valeur ajoutée”. Jusqu’ici, pourquoi pas, hein.
Mais qu’est-ce qu’on fait des valeurs qui ne se monnaient pas ?
Même si le système réussit à produire de la valeur sur le non-monnayable (Merci La Poste qui prend 20 balles par mois pour aller voir ta mamie), la valeur reconnue par lui ne peut être que financière. Le capitalisme ne sait pas gérer la joie, l’amour, l’optimisme, la solidarité tant que ces émotions ou ces gestes ne s’inscrivent pas dans un contexte productiviste.
Cela signifie-t-il qu’une solidarité qui ne fait pas gagner d’argent est inutile ? (Dois-je vraiment répondre à cette question ?)
L’art est difficilement rentable pour 95% des artistes, pourtant passer une journée sans musique, sans graphisme, sans art, me donnerait envie de pleurer. Pire, l’idée de ne “consommer” que des produits culturels rentables me donne envie de me pendre avec le cordon de ma souris Bluetooth.
Je suis entourée de personnes qui travaillent pour un salaire confortable ou pour un salaire de merde, les plus heureux n’étant pas obligatoirement les premiers. Et j’ai aussi autour de moi des personnes d’une grande valeur qui ne produisent rien de tangible. Cet article que j’écris en ce moment même ne va pas me rapporter un centime, il va même m’en coûter. Dois-je arrêter de payer mon hébergement ?
Il est temps de reconsidérer la valeur.
La valeur, ça peut être cette amie qui dessine merveilleusement bien, cet ami qui écrit chaque jour un petit billet intéressant, cette personne qui se démène pour loger des réfugié-e-s mineur-e-s isolé-e-s. Ces personnes qui apportent une valeur incalculable à la vie.
Alors vivent les RSAistes, Vivent les chômeur-ses, Vivent les précaires, Vivent les handicapé-e-s, Vivent les parent-e-s au foyer, Vivent les fainéant-e-s !
Si je paye des impôts, c’est pour vous. Je suis heureuse d’être un peu moins riche pour vous permettre de continuer à exister. Vous êtes important-e-s, ne laissez jamais personne vous dire le contraire.
Et même si vous ne “produisez” rien, vous avez de la valeur.
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Réseaux sociaux : bien dans ma bulle
Nouveau post sur le blog ! https://aucreuxdemoname.fr/blog/reseaux-sociaux-bien-dans-ma-bulle/
Réseaux sociaux : bien dans ma bulle
Une des critiques liées à l’utilisation des réseaux sociaux est le phénomène de “bulle”. Chaque individu tend à se rapprocher de ses semblables et, ainsi, les idées ne circulent pas ou de manière biaisée. Ce serait une mauvaise chose car on consolide un système de pensée unique et cela ne nous confronte pas à l’altérité.
Si je peux comprendre cette critique, elle me semble très limitée.
Pour certaines, la “bulle” est un moyen de survie psychologique.
Il ne s’agit pas de ne pas entendre les personnes en désaccord. Pour la simple et bonne raison que dans mon cas ces personnes sont partout.
Prenons un exemple. Michel Onfray. Michel, je l’aime pas trop trop (cette phrase est élue meilleur euphémisme de l’année 2018), il représente à mes yeux la validation par les médias et les politiques d’une pensée néo-réactionnaire nauséabonde sous couvert de “philosophie” au rabais. Du coup je n’ai pas une grande motivation à suivre Michel Onfray sur les réseaux sociaux, vous voyez ? Pour moi Onfray, BHL, Zemmour, Enthoven et compagnie sont des nuisibles qui ont bien trop de visibilité malgré leurs cris d’Onfraie (haha) devant la CENSURE dont ils sont victimes. Censure tellement violente qu’ils s’en indignent régulièrement en couverture du Point, de l’Express ou de Valeurs Actuelles. Tellement insupportable qu’eux et leurs partisans inondent les réseaux sociaux de leur révolte face à cette cruelle injustice : on ne peut plus rien dire (et on le hurle dans les médias, sans trop réaliser la grande contradiction que cela pose).
Ma dose de philo à deux balles, ça va, je l’ai dès que je sors et que je croise leur visage d’ahuris en kiosque. Je suis pas mal au courant de leurs saillies pour pas en plus me les coltiner au premier degré dans ma timeline. Et encore, ça fait 10 ans que nous n’avons plus de télévision, je n’ose pas imaginer les insanités qui passent dans les émissions que je ne regarde donc pas, mais dont j’ai régulièrement des extraits édifiants.
Cela vous semble trivial, mais c’est important de réaliser que ça relève de la survie psychologique, tout comme on obligerait pas son pire ennemi à lire l’ensemble des commentaires des articles du Figaro. Il y a d’ailleurs des gentes qui sont payé-e-s pour ça, et c’est un métier très pénible.
Pour la même raison, il me semble inconcevable de me demander de suivre des frontistes ou du Soral pour préserver “la variété de mes idées” et “ne pas m’enfermer dans mon gauchisme”. Je vous jure, leurs saillies sont physiquement douloureuses à lire, pour moi. Ces personnes nient ou refusent l’identité même de toute une partie de la population. Expliquez-moi l’intérêt de lire des propos racistes ou homophobes, misogynes ou transphobes, à longueur de journée ? Si je veux me punir, je fais mes sols toutes fenêtres ouvertes par 37°C à l’ombre ou je coupe les griffes des chats et de l’enfant, je ne vais pas m’infliger le dernier bouquin de BHL.
Au contraire, c’est selon moi la parole de la controverse qui n’est jamais portée (ou trop peu) à travers les médias. On nous vend une tambouille bi-partiste qui, de toutes façons, pinaille sur la meilleure manière de façonner la pensée dominante. Aucun intérêt. Pire encore, sur des questions telles que l’Islam, les dominants sont tous d’accord pour crier au terrorisme à la moindre vue d’un voile. Je peux me tromper mais je n’ai jusqu’ici aucun, mais alors aucun souvenir d’une seule couverture de magazine ou de journal qui titre “L’Islam n’est pas dangereux en soi” ou “Le voile : c’est pas grave !”.
Jamais.
Jamais. Pas dans la presse classique.
Donc, moi, ça me fait du bien de lire des articles émanant de médias ou de personnes qui me proposent autre chose que ce qui devient malheureusement la culture mainstream. Devant la dérive totalitaire du gouvernement, cette bulle participe à mon bien être psychique.
Cela me fait du bien de lire des articles féministes et militants, des journaux qui critiquent le monde de la finance et le capitalisme, la corruption de nos politiques. Des médias qui proposent d’autres points de vue (le Monde Diplomatique, Alternatives Economiques, et plein de pages Facebook du même tonneau).
D’autant plus qu’au sein même de nos communautés des divergences parfois énormes existent. Croyez pas : on est pas dans un entre-soi chaleureux propice à l’endormissement, on s’engueule, on débat, on argumente ! Durant les présidentielles c’était d’ailleurs assez stimulant de pouvoir débattre sur les programmes, de se confronter avec ses ami-e-s différemment politisé-e-s. Cette bulle n’est certainement pas l’enfermement qu’on me vend comme étant problématique, c’est une bulle d’air frais dans ce monde de merde.
Oui parce que débattre de la meilleure manière d’abolir le patriarcat et le capitalisme, je sais pas pour vous mais moi je trouve ça particulièrement réjouissant !
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Réseaux sociaux : bien dans ma bulle
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Réseaux sociaux : bien dans ma bulle
Une des critiques liées à l’utilisation des réseaux sociaux est le phénomène de “bulle”. Chaque individu tend à se rapprocher de ses semblables et, ainsi, les idées ne circulent pas ou de manière biaisée. Ce serait une mauvaise chose car on consolide un système de pensée unique et cela ne nous confronte pas à l’altérité.
Si je peux comprendre cette critique, elle me semble très limitée.
Pour certaines, la “bulle” est un moyen de survie psychologique.
Il ne s’agit pas de ne pas entendre les personnes en désaccord. Pour la simple et bonne raison que dans mon cas ces personnes sont partout.
Prenons un exemple. Michel Onfray. Michel, je l’aime pas trop trop (cette phrase est élue meilleur euphémisme de l’année 2018), il représente à mes yeux la validation par les médias et les politiques d’une pensée néo-réactionnaire nauséabonde sous couvert de “philosophie” au rabais. Du coup je n’ai pas une grande motivation à suivre Michel Onfray sur les réseaux sociaux, vous voyez ? Pour moi Onfray, BHL, Zemmour, Enthoven et compagnie sont des nuisibles qui ont bien trop de visibilité malgré leurs cris d’Onfraie (haha) devant la CENSURE dont ils sont victimes. Censure tellement violente qu’ils s’en indignent régulièrement en couverture du Point, de l’Express ou de Valeurs Actuelles. Tellement insupportable qu’eux et leurs partisans inondent les réseaux sociaux de leur révolte face à cette cruelle injustice : on ne peut plus rien dire (et on le hurle dans les médias, sans trop réaliser la grande contradiction que cela pose).
Ma dose de philo à deux balles, ça va, je l’ai dès que je sors et que je croise leur visage d’ahuris en kiosque. Je suis pas mal au courant de leurs saillies pour pas en plus me les coltiner au premier degré dans ma timeline. Et encore, ça fait 10 ans que nous n’avons plus de télévision, je n’ose pas imaginer les insanités qui passent dans les émissions que je ne regarde donc pas, mais dont j’ai régulièrement des extraits édifiants.
Cela vous semble trivial, mais c’est important de réaliser que ça relève de la survie psychologique, tout comme on obligerait pas son pire ennemi à lire l’ensemble des commentaires des articles du Figaro. Il y a d’ailleurs des gentes qui sont payé-e-s pour ça, et c’est un métier très pénible.
Pour la même raison, il me semble inconcevable de me demander de suivre des frontistes ou du Soral pour préserver “la variété de mes idées” et “ne pas m’enfermer dans mon gauchisme”. Je vous jure, leurs saillies sont physiquement douloureuses à lire, pour moi. Ces personnes nient ou refusent l’identité même de toute une partie de la population. Expliquez-moi l’intérêt de lire des propos racistes ou homophobes, misogynes ou transphobes, à longueur de journée ? Si je veux me punir, je fais mes sols toutes fenêtres ouvertes par 37°C à l’ombre ou je coupe les griffes des chats et de l’enfant, je ne vais pas m’infliger le dernier bouquin de BHL.
Au contraire, c’est selon moi la parole de la controverse qui n’est jamais portée (ou trop peu) à travers les médias. On nous vend une tambouille bi-partiste qui, de toutes façons, pinaille sur la meilleure manière de façonner la pensée dominante. Aucun intérêt. Pire encore, sur des questions telles que l’Islam, les dominants sont tous d’accord pour crier au terrorisme à la moindre vue d’un voile. Je peux me tromper mais je n’ai jusqu’ici aucun, mais alors aucun souvenir d’une seule couverture de magazine ou de journal qui titre “L’Islam n’est pas dangereux en soi” ou “Le voile : c’est pas grave !”.
Jamais.
Jamais. Pas dans la presse classique.
Donc, moi, ça me fait du bien de lire des articles émanant de médias ou de personnes qui me proposent autre chose que ce qui devient malheureusement la culture mainstream. Devant la dérive totalitaire du gouvernement, cette bulle participe à mon bien être psychique.
Cela me fait du bien de lire des articles féministes et militants, des journaux qui critiquent le monde de la finance et le capitalisme, la corruption de nos politiques. Des médias qui proposent d’autres points de vue (le Monde Diplomatique, Alternatives Economiques, et plein de pages Facebook du même tonneau).
D’autant plus qu’au sein même de nos communautés des divergences parfois énormes existent. Croyez pas : on est pas dans un entre-soi chaleureux propice à l’endormissement, on s’engueule, on débat, on argumente ! Durant les présidentielles c’était d’ailleurs assez stimulant de pouvoir débattre sur les programmes, de se confronter avec ses ami-e-s différemment politisé-e-s. Cette bulle n’est certainement pas l’enfermement qu’on me vend comme étant problématique, c’est une bulle d’air frais dans ce monde de merde.
Oui parce que débattre de la meilleure manière d’abolir le patriarcat et le capitalisme, je sais pas pour vous mais moi je trouve ça particulièrement réjouissant !
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[Photo] Body Positivism et corps imparfaits
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[Photo] Body Positivism et corps imparfaits
Dans mon article “les 10 idées reçues sur les gros-s-es” je vous proposais une galerie photo de mannequins grande taille. J’aime immensément cette galerie. Pour autant, je ne peux pas m’identifier à ces femmes au grain de peau parfait, aux cuisses certes rondes mais toniques et exemptes de cellulite, au ventre doux et soyeux sans vergetures.
Mon corps à moi, il a vécu des phases de prise et perte de poids extrêmes, deux opérations en chirurgie reconstructrice et une grossesse. C’est difficile de s’assumer quand les modèles de “body positivism” qu’on nous présente sont parfaites.
Alors j’ai décidé de vous présenter des oeuvres de photographes qui travaillent avec des corps, tous les corps.
Parce que la représentation est la première étape vers l’acceptation : je ne suis pas seule à être marquée, vous non plus.
PS : merci à toutes les personnes qui m’ont soufflé des idées d’artistes ou de projets à présenter ! Cet article est absolument non exhaustif, alors n’hésitez pas à me contacter pour un ajout !
(Cliquez sur les images pour accéder aux galeries)
Jen Squires
Cette photographe a réalisé une série pour une future maman enceinte et amputée d’une jambe, Christa Couture.
You know the picture: the pregnant woman with one hand on top and one on the bottom of her round belly, eyes gazing either lovingly at the baby bump or straight at the camera, aglow with budding maternal wisdom and happiness.
I have rolled my eyes at the cliche of maternity photos — but, I must admit, I have also longed for the opportunity to have them taken. I’ve viewed that kind of photoshoot as a cultural rite of passage; the opportunity to celebrate a turning point and its anticipation.
The trouble is, I struggled to imagine my own maternity photos when I couldn’t find any examples of them with a body like mine.
I only have one leg. (Christa Couture)
Jen Squires a également réalisé une série sur le Vitiligo.
Jade Beall
JADE BEALL PHOTOGRAPHY / You Are Beautiful
JADE BEALL PHOTOGRAPHY / You Are Beautiful
As we get older, we stray further and further from Hollywood’s photoshopped idea of beautiful — and so we try to hide the signs of age — but WHY? … We are afraid we cannot be loved as we are because we don’t love ourselves as we are. The real truth is that we cannot love or be loved if we try to be anyone ELSE! … We wanted to show that wrinkles and aging, sagging body parts are NOT barriers to love unless you let them be (Voir l’article sur revelist.com)
Rochelle Fatleopard
Rochelle Fatleopard Photography
Rochelle Fatleopard photographie Fatfemme
Voir son compte Instagram par ici !
Francesc Planes
I wanted them to be naked because it’s the purest way of portraying them – stripped of context” – Francesc Planes
Francesc Planes
Cinta Tort Catró
Cinta Tort Catró travaille sur la mise en couleur des traces corporelles
Cinta Tort Catró
It all started as a form of expression, but it quickly turned into social commentary of the male-dominated culture we live in […]
There are many things happening in my town that I couldn’t be silent on, such as the male microaggression toward[s] the female body. I know there are countries that have it worse than here in Spain, but I couldn’t stay silen. (Article de Konbini ici)
Andrew Thomas Clifton
Andrew Thomas Clifton
Son compte Instagram
Quentin Houdas
Quentin a fait une très belle série à propos des personnes LGBT+, je vous invite à découvrir ses photos sur son site.
Quentin Houdas
Philippe du Crest
Photographe, Philippe du Crest, nous offre à regarder ceux/celles qui l’entourent, fasciné comme il le dit lui-même par le corps. Mais dans sa nouvelle série photographique intitulée Trans’Humanité à quelle identité sommes nous confrontés ?
Nous nous posons la question, tout comme le photographe l’a posée face aux trans’ qu’il est allés rencontrer non pas pour éclaircir un soi-disant mystère mais pour mieux comprendre à travers l’image donnée, à voir ce qui fait que pendant des siècles des personnes se sont trouvées seules, stigmatisées, incomprises, malmenées par notre société et les lois du genre binaire qui la régissent.
Philippe du Crest
Lily Hook
“Out There est un projet de photographies et d’entretiens mené par Lily Hook à la rencontre de personnes queer et de leurs vécus. Ce projet est né en 2016 de l’envie de parler des réalités que vivent les personnes queer (désignées ici comme telles sous le terme parapluie non-hétéro et/ou non-cisgenre) et du lien qu’elles font entre leur identité queer, leur (in)visibilité et l’espace public. Je pense qu’il n’existe pas de « style queer » auquel il faille adhérer pour être valide dans son identité dissidente. Chaque stratégie adoptée est légitime et fascinante car elle est ce qui nous permet de tenir le coup et de survivre au sein de sociétés qui nous marginalisent au mieux, nous tuent souvent.”
Noé
Féadaë
Jess T. Dugan et Vanessa Fabbre
“Representations of older transgender people are nearly absent from our culture and those that do exist are often one-dimensional. For over five years, photographer Jess T. Dugan and social worker Vanessa Fabbre traveled throughout the United States creating To Survive on This Shore: Photographs and Interviews with Transgender and Gender Nonconforming Older Adults. Seeking subjects whose lived experiences exist within the complex intersections of gender identity, age, race, ethnicity, sexuality, socioeconomic class, and geographic location, they traveled from coast to coast, to big cities and small towns, documenting the life stories of this important but largely underrepresented group of older adults. The featured individuals share a wide variety of life narratives spanning the last ninety years, offering an important historical record of transgender experience and activism in the United States. The resulting portraits and narratives offer a nuanced view into the struggles and joys of growing older as a transgender person and offer a poignant reflection on what it means to live authentically despite seemingly insurmountable odds. “
SueZie, 51, and Cheryl, 55, Valrico, FL, 2015
Duchess Milan, 69, Los Angeles, CA, 2017
Debbie, 61, and Danny, 66, St. Joseph, MO, 2015
Jezabel Putride
@metauxlourds (à suivre sur Instagram)
metauxlourds My set Daydream in Blue, shot by @_ayahuasca
metauxlourds sur Instagram
L’utoptimiste
Grosse meuf ultra-kistch, militante queerféministe, ancienne anorexique, amoureuse des mots, des “bons sentiments” et des animaux (pas forcément dans cet ordre)… je tente tant bien que mal de partager le bordel éclectique que sont ma tête et mon cœur en ces lieux, en espérant faire avancer un peu le schmilblick à grand coup d’utoptimisme, de tribulations anti-patriarcales et surtout, de bonnes ondes body positive.
A suivre ici sur Instagram ou sur son site !
@theutoptimist_soeurvulverine
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Megan Jayne Crabbe
@bodyposipanda à suivre sur Instagram
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Sugar McD
@shooglet à suivre aussi sur Instagram
@shooglet : “Beautiful collaboration with @sumthin_dope
shooglet #BodiesLikeUniverses
Et en bonus pour se faire du bien
Marie Boiseau
Dont vous trouverez les illustrations sur son site, juste ici !
Marie Boiseau : la plage
Marie Boiseau – Chillin
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La fabrique des monstres
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La fabrique des monstres
@Rakkid http://rakidd.fr/
Vendredi dernier, une jeune femme est décédée, faute de soins. (Un article en parle par ici sur France Info)
Plusieurs autres cas ont été médiatisés :
Mort de Naomi : le même “calvaire” que pour Maxime, décédé en 2008 à Souchez (Pas-de-Calais)
Mort de Naomi : «Le même mépris que dans le cas de Thomas», amputé à 20 ans
“Ma fille de 8 ans est morte parce que le Samu avait décidé qu’elle simulait”
A partir de ça, on peut en tirer deux questions :
Pourquoi certaines opératrices du SAMU sont des monstres
Pourquoi rechigner à envoyer une ambulance ?
La fabrique des monstres
Ces deux opératrices sont ignobles, on est bien d’accord. Le degré de cynisme qu’il faut avoir pour répondre ça est inimaginable. Maintenant, s’arrêter au niveau individuel me semble ne pas aller au fond du problème. Je pense fondamentalement que certaines personnes ne devraient jamais exercer un emploi qui nécessite écoute et empathie. Il y existe des gens cruels et sans coeur, bien sûr, mais est-ce la seule explication ?
Dans le cas qui nous intéresse ici, ces personnes travaillent en call center. C’est un domaine que je connais plutôt bien, je parle ici dans “La petite voix monocorde du samedi matin” de mes années en call center.
Bosser 8h/jour sur un plateau téléphonique ça peut rendre les gens comme ça, ou exacerber les tendances à leur cruauté. Bosser 8h par jour sur un plateau téléphonique, c’est être littéralement enchaîné-e à un poste de travail, avec un flot de paroles en continu. 20% du temps, les échanges sont bons, 20% du temps on se fait engueuler ou insulter, le reste n’est que routine. J’ai connu des collègues ruinées de l’humanité après 10, 15 ans de boulot. Des personnes qui rient de la détresse des autres en hotline, qui se moquent méchamment ou qui font tout pour pousser l’interlocuteur-ice à bout tout en restant dans les limites du script imposé. Ça m’est arrivé.
Le call center c’est le royaume du passif agressif. Tout est cadré, écouté, les rares moments de liberté sont ceux passés aux WC. Zéro latitude, jamais.
Le call center, c’est le bout de chaîne de l’inhumanité.
Hier j’ai attendu 18mn30 pour être mise en relation avec Pôle Emploi. J’imagine n’importe qui après 18mn30 d’attente, l’énervement, l’agacement, les soupirs, le manque de patience. Moi aussi j’ai été agacée, mais dès que j’ai entendu cette voix lasse je me suis souvenue du système qui pressurise tellement qu’on en devient une machine. 50, 100, 150 fois la même question dans la journée, les mêmes phrases, la même intonation, les mêmes règles à suivre.
Comment peut-on devenir ainsi un monstre de cynisme ? J’en ai hélas une petite idée. Des personnes comme ça, il y en a sur tous les plateaux. J’ai vu des personnes foncièrement méchantes, des personnes inexorablement déprimées qui survivaient à coup d’alcool et de médicaments, des personnes qui, soudain, craquent totalement, posent leur casque et se cassent en hurlant. Des moments de craquage en call center, il y en a souvent. Parfois ça se limite à rire entre collègues durant la pause d’un client, parfois ça prend des proportions incroyables.
Le manque de moyen pressurise d’abord les salarié-e-s, contraint-e-s de faire plus avec moins, menacé-e-s en permanence par l’épée de Damoclès du chômage. On force alors des choix individualistes (manger, payer son loyer, finir sa journée sans drame) au détriment d’une quelconque conscience professionnelle. Il faut produire avant tout. Le côté ubuesque de la situation des personnes en call center c’est qu’elles produisent littéralement du vent. Le sentiment du travail accompli est rarissime, l’objectif premier est de limiter le temps d’appel. C’est la règle n°1 : ne pas dépasser un certain temps d’appel moyen par jour. On est noté-e-s là dessus. On développe des stratégies qui vont jusqu’à pousser l’appelant-e à nous raccrocher au nez.
Si les conséquences sont limitées à de l’insatisfaction client dans le monde merveilleux des entreprises privées, il est criminel d’appliquer ces modalités pour un service public. C’est pourtant précisément ce qui se passe ici.
Flexibilité, insécurité, cruauté
Faire appliquer des règles de productivisme à un centre d’appel du SAMU c’est à mon sens la pire chose à faire au monde.
Parce que j’ai du mal à croire qu’en ces temps de réduction budgétaire dans le système de santé en France les plateformes d’appel soient miraculeusement épargnées. Je trouve l’analyse faire sur Le Monde par le Dr Patrick Pelloux assez éclairante. Réduire les budgets dans le domaine social ou sanitaire est d’un cynisme épouvantable. La santé n’est pas un budget, il s’agit là de nos vies. On ne peut pas demander à un hôpital de faire à l’économie en s’attendant à ce que tout le monde rayonne de joie et de bien-être en attendant la retraite à 75 ans.
Alors oui, ce dialogue entre l’opératrice et Naomi est purement insoutenable. Cette personne a la vie d’une autre sur la conscience, elle doit être punie car aucune condition de travail, aussi pénible soit-elle, ne doit jamais primer sur la vie d’une personne. Jamais.
Je visualise leurs conditions de travail, et je me rends compte qu’on fabrique des monstres, tout comme on fabrique des monstres aux urgences quand on laisse crever des personnes, tout comme on fabrique des monstres en EHPAD ou à Pôle Emploi.
Ça, à mon sens, c’est un des visages de la fuite en avant du système, l’incarnation de la déshumanisation et de l’égoïsme exacerbé. Un monde où “finir sa journée” prévaut sur “sauver une vie”.
PS : mon analyse est partielle, incomplète, évidemment. La question du racisme à l’origine de ce défaut de soins est cruciale, j’en parlerai sans doute au cours d’un autre article car le sujet est très très très vaste.
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Le live-tweet de la Méthode : la Délation c'est mal
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Le live-tweet de la Méthode : la Délation c'est mal
S’il y a une chose qui m’émeut, à part la bébée chatoune choupinoute que je viens de voir en bas dans ma cour (elle a environ 3 mois, tricolore rayée avec ventre tout blanc, sa maman est une errante du coin, ça me désole de voir qu’en 2018 des gens abandonnent encore leur chat non stérilisé à la rue…Oui parce que maman chat n’a plus qu’un bébé à elle sur les minimum 3 de sa portée.)
Je disais.
S’il y a une chose qui me désole, c’est qu’on prétende donner des leçons de militantisme à base de bon Godwin du style “la délation c’est mal, shame on you, j’aurais pas aimé être ta voisine en 42”.
Déjà t’en sais rien, si ça se trouve j’aurais organisé de super soirées entre voisins pour jouer au Scrabble, ensuite je suis franco-allemande, assez peu sensible donc aux accusations de nazisme ou de collabo pour en avoir bouffé toute ma vie. Au millionième “sale boche” je pense que j’ai décroché.
J’aime pas super le deux poids deux mesures et je pense qu’on en vient à un moment où la lutte doit passer par des méthodes violentes comme, oui, balancer le CV d’un mec de Génération Identitaire qui prend une photo souvenir de son voyage dans les Alpes se glorifiant d’empêcher des gens qui viennent de passer 3 mois à fuir la mort de trouver asile dans le mal-nommé “Pays des Droits de l’Homme”.
Je sais pas, ça fait un moment que les abrutis du 18/25 de jv.com doxxent ( = donnent les coordonnées) les militant-e-s féministes depuis leur trou à rats et ça ne choque personne. Ça fait un moment que Facebook oblige les gens, sur délation surtout, à envoyer copie de leur CNI afin de prouver leur identité, permettant ainsi des agresseurs et harceleurs, ex violents en tête, de retrouver leurs victimes, obligeant des personnes trans à avoir le choix entre utiliser leur deadname ou bosser leur skill en Photoshop. Que des pages sont supprimées, censurées, parce que des trous du cul (avec tous mon respect pour l’anus, ce précieux orifice sans qui rien ne serait possible) se mettent en tête de défendre leur précieuse liberté d’expression en censurant les méchantes personnes qui leur signalent qu’ils racontent de la merde.
De l’exemplarité
On a essayé d’être exemplaires. De se dire “Merde, la violence c’est pour les autres, soyons au dessus de ça !”. Ce pauvre Gandhi, qui était pas un super mec peacefull non plus, au fait, doit avoir les oreilles qui sifflent assez fort pour fabriquer une éolienne anti jeunes à force de se voir citer au moindre sursaut de rébellion.
On nous renvoie toujours à ça : la violence c’est mal, ça dessert la Cause, ça ne fait pas avancer les choses. Fun fact : la non rébellion n’a pas beaucoup plus fait avancer les choses.
(Comic de Matt Lubchansky : clic sur l’image pour ouvrir l’original sur The Nib / La trad est de moi, elle est donc imparfaite.)
Les dominants sont des types cool, au fond, non ? C’est comme ton mec qui remplit le lave-vaisselle une fois par an “Fallait demander“. C’est bien connu, toutes les grandes avancées sociales ont été obtenues avec des bisoux et des mamours autour d’une bonne tasse de thé.
Donnez-moi UN exemple de demande pacifique non réprimée dans le sang qui a permis d’obtenir des droits supplémentaires. UN. Avec vos sources, bien sûr. A ma charge d’éditer cet article en ajoutant vos exemples.
Edit : Boris me donne un très bon exemple avec les offrandes au MEDEF faites par les gouvernements passés, présent et sans doute à venir. Bien tenté, Boris, mais considères-tu que l’exploitation éhontée de nos camarades soit sujet à plaisanterie ? Dis donc ! Au goulag, mécréant !
Utiliser leurs armes ?
L’exemplarité charge aussi les militant-e-s de nombreux interdits. Si les méthodes des masculinistes sont parfois moches, à nous d’agir de manière plus classieuse.
Pourquoi ? Pour quelle raison concrète ?
Parce qu’on va nous juger sur nos méthodes ? Mais on nous juge déjà parce que nous sommes militant-e-s féministes et plus simplement parce que, féministes ou pas, nous sommes des êtres inférieurs à leurs yeux. Tu ouvres la bouche pour dire que dans l’open space à ton boulot les blagues sur le viol c’est non, tu te prends la déferlante de toute la terre à base de Charlie onpeupuriendire et compagnie. D’un côté tu subis des oppressions constamment par le fait même d’être une personne dominée, de l’autre dès que tu ouvres ta bouche tu t’en prends autant dans les dents.
Franchement, foutu pour foutu…
Quoi qu’on fasse on sera des harpies ou des hystériques. Qu’on se batte pacifiquement (ça manque de testostérone, elles savent pas se battre ces gonzesses) ou violemment (elles sont folles ces pauvres filles), on perd. Et malheureusement (pour eux) la lutte armée (même métaphoriquement) a l’avantage de provoquer des réactions et parfois, scandale, une avancée, une victoire, et là on peut se faire des bisoux et des mamours sans craindre qu’une mamie LMPT vienne nous jeter de l’eau bénite dans les yeux parce que, scoop, l’homophobie ne se combat pas avec des chatons licornes à paillettes.
@AllanBARTHE
Oui mais la délation !
La délation désigne une dénonciation jugée méprisable et honteuse. Elle consiste à fournir des informations concernant un individu, en général à l’insu de ce dernier, souvent inspiré par un motif contraire à la morale ou à l’éthique et donc honteux (subjectif). (Wikipedia)
Vocabulairement parlant, ahem. Sauf si vouloir la paix et l’égalité est un motif “contraire à la morale ou à l’éthique”. Ce qui est sans doute le cas de leur point de vue, je le concède. Par ailleurs, dans le cas qui nous occupe aujourd’hui (l’action de GI dans les Alpes) on est dans le cadre de la dénonciation d’une structure apparentée à une milice. Voilà. Merci Aich pour ces précisions.
Face à mes ennemis, je n’ai pas de pitié. En ont-ils pour moi ? Aucune.
Leurs armes sont efficaces pour semer la peur : utilisons-les !
Doxxer l’identité de la tache de Génération Identitaire avec les coordonnées de son boulot, mais c’est BIEN. Mec, tu t’affiches sur Twitter avec tes gros bras, assume ta virilitay et tes positions politiques de facho dans la vraie vie, maintenant.
Mieux : on sait que Fecebook et Twitter ne nous écoutent pas, la modération de ces réseaux, et des autres, n’est pas de notre côté. C’est rarissime de pouvoir faire supprimer un contenu ou une page : combien d’exemple inverses d’ami-e-s censuré-e-s sur les réseaux sociaux ?
L’éthique : en ont-ils ? Non. Aucune. Sinon ils iraient pas cracher sur des migrants.
OUI MAIS TA VOISINE EN 42 §§§
J’adore cet exemple. En gros, on met les vrais nazis dans la case “résistants/opprimés” et les militant-e-s dans la case “nazis”. Et les gentes qui sortent ça le font sans aucune réflexion, c’est fascinant. Genre eux, à la libération ils vont planquer des SS dans leur grenier, normal, vu qu’on défend quiconque a le droit à sa liberté d’opinion. Non ?
Deux possibilités : soit une réelle méconnaissance de l’histoire (nazis = pas bien, je vous le rappelle à toutes fins utiles) soit une dépolitisation totale (liberté d’expression = liberté de te dire que tu dis de la merde, je vous le rappelle aussi). Quitte à prendre des exemples à la Godwin, autant le faire correctement. Vouloir la mort, oui, la mort, parce que refuser d’accueillir ces personnes ou, pire, les renvoyer en colissimo à leurs bourreaux genre au Soudan, c’est les condamner, de personnes qui fuient la guerre, c’est pas être “un patriote”, c’est être un gros facho de base. C’est pas “défendre nos frontières” c’est assassiner des personnes qui fuient les bombes qu’on vend à leurs dictateurs.
Ne rien dire c’est prendre le parti de l’oppresseur.
NE RIEN DIRE C’EST PRENDRE LE PARTI DE L’OPPRESSEUR
Je ne vous la fais pas en bold 48pts rouge et <blink> par pitié pour vos yeux mais vous avez saisi le principe.
(Désolée)
Leurs armes sont redoutables : utilisons-les
Leur arme, c’est d’abord l’argent.
N’oubliez pas qu’ils font partie des dominants même s’ils veulent vous persuader du contraire.
Taper au portefeuille, c’est marrant, et ça fonctionne. On l’a vu avec TPMP et sa privation de pub par le CSA suite à leur “(mille guillemets)blague” homophobe. Ça a aussi fonctionné avec cette présentatrice de la Fox qui se moquait joyeusement d’un des survivants du massacre qui a eu lieu en Floride le 14 février 2018 :
(Cliquez pour voir l’article, attention c’est en anglais)
Les sponsors aiment pour la plupart moyennement être dénoncés comme soutiens de ces gens-là. Ce qui ne veut certainement pas dire que les sponsors sont choupis, juste qu’ils font gaffe à leur com. C’est particulièrement jouissif de voir les outils de propagande du capitalisme se retourner contre leurs sbires. C’est pas aussi bien que de savoir Sarko en gardav’ mais pas loin dans mon référentiel de la win (Balkany en prison vaut un 8/10 sur cette échelle).
Leur arme, c’est la communication.
Leurs idées puantes ont envahi les médias conventionnels, répondons-leur ! Exposons leurs stratégies, leurs manquements à l’éthique, leurs contradictions.
Et oui, ça fonctionne, parce que le bad buzz va très vite. Une fois suffisamment relayé par les réseaux sociaux, impossible pour les médias de ne pas en parler. Bonus : c’est réalisable depuis chez soi. Relayez, informez, partagez. Vous ne convaincrez pas immédiatement, pas avec un seul post, mais vous utiliserez l’effet de simple exposition dont je parle ici.
Décrit par Robert Zajonc (1968), l’effet de simple exposition est un type de biais cognitif qui se caractérise par une augmentation de la probabilité d’avoir un sentiment positif envers quelqu’un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. En d’autres termes plus nous sommes exposés à un stimulus (personne, produit de consommation, lieu) et plus il est probable que nous l’aimions.
L’application la plus fréquente de cet effet cognitif est la publicité qui procède à la répétition du même message ou à la diffusion des mêmes marques de la manière la plus intensive possible. En France notamment, on a aussi évoqué le rôle des médias dans la popularisation des idées du Front national comme relevant d’un effet de simple exposition. (Wikipedia)
Leur arme, c’est leurs soutiens.
Ces gens sont solidaires entre eux. Nous nous sentons souvent isolé-e-s dans notre militantisme. Mais c’est loin d’être le cas ! Nous sommes très, très nombreux-ses. J’ai souvent l’occasion de le constater quand je rencontre d’autres militant-e-s dans des lieux aussi impromptus qu’une terrasse de café un vendredi soir ou au bureau… Combien de collègues qui n’osent pas parler de peur de se faire encore ramasser ? Plein. Vraiment plein.
Au-delà de l’aspect purement militant, il est bon de se souvenir qu’on est beaucoup à en avoir raz le cul, tout simplement.
Cette liste est bien sûr non exhaustive mais cet article devient beaucoup trop long, même si je me réserve le droit d’ajouter des trucs après.
En conclusion je dirai donc : à la guerre comme à la guerre. Bisou.
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Inspirational Porn
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Inspirational Porn
Si y’a un truc que j’aime encore moins que les films larmoyants sur les pauv’s handicapé-e-s tristes et misérables, c’est les films à propos des pauv’s handicapés misérables qui, à force de volonté, parviennent à faire plein de trucs géniaux (on appelle ça de l’inspiration porn).
Attention, je suis super contente pour ces personnes qui ont suffisamment de ressources pour faire face à l’adversité et faire tous ces trucs géniaux, j’ai jamais dit le contraire. Mais ça me laisse un goût un peu sale au fond de la bouche qu’on en fasse commerce, voyez.
Dans mon esprit radicalisé de gauchiste déviante se fait le lien avec l’imagerie de la motivation et le commerce qui en est fait. Vous savez, ces histoires de pauvre type abattu par la vie qui finit millionnaire ? Les incarnations de l’American Dream, perso, ça me fait pas trop rêver. Non seulement parce que je saurais pas quoi foutre de tout cet argent une fois mis en route mes projets divers mais aussi parce que j’ai pas envie d’être obligée de m’acheter un bateau. Mon podologue m’en a déjà parlé : ça coûte super cher en essence.
Quand on veut on peut
Bah moi je veux vachement être en bonne santé, je vous jure, j’y pense chaque jour, je serre mes petits poings en fermant les yeux et tout, mais ça marche moyen. Pourtant j’ai déjà essayé le yoga et les tisanes. J’ai même arrêté le gluten et le lactose à un moment, je ne recule devant rien ! Mais non. Ma seule satisfaction est d’avoir trouvé la réplique de la canne du Dr House (celle avec les flammes). Ok, elle est super classe. Mais jusqu’à présent elle ne m’a même pas permis d’obtenir une place assise dans les transports en commun, alors gloire, argent et bonheur…….
Et puis quand on veut, on peut, mais on peut quoi ? A en croire toutes ces histoires inspirantes, le but c’est au choix : pécho / avoir un dream job / franchir l’Everest / gagner les JO / devenir millionnaire. Moi, de mon côté, mes objectifs c’est plutôt de l’ordre de : réussir à me lever le matin / aller bosser / survivre à ma journée / ne pas m’endormir à 20h30 devant Gumball. Je ne dois pas viser assez haut pour les standards Hollywoodiens.
A moins que ces standards pour la plupart issus de l’imagerie vendue par la société de consommation ne provoquent pas en moi cette étincelle de désir flamboyant de nature à m’encourager à me surpasser, à surpasser la maladie et…oh wait.
A quoi tu rêves ?
Si je suis peu sensible à tous ces récits glorieux et étincelants de personnes qui soulèvent des montagnes à 50k€ c’est sans doute parce que je n’ai pas envie de soulever ces montagnes-là. Déjà c’est lourd, un Everest, déployer autant d’énergie pour accomplir ses rêves à soi me semble un peu too much. Je suis bien plus touchée par les récits de survivant-e-s quel-les qu’ielles soient, qui font de leur mieux pour aider ceuxlles qui se retrouvent dans une situation similaire. C’est sans doute un problème de conception de l’idéal ou je ne sais pas quoi.
Etre altruiste, bizarrement, ça ne dépend pas de la maladie ou d’un handicap. Ça peut arriver à n’importe qui, naturellement, après un truma, un accident ou une réalisation soudaine. Mais je pense que ça vend un peu moins du rêve (le public préfère les histoires de revanche à la Kill Bill je suppose).
Quand je regarde autour de moi, les personnes “normales”, malades ou accidentées de la vie, je trouve d’une indécence rare qu’on nous projette à la gueule ces récits de réalisations extraordinaires. Genre nous, les autres, on a qu’à se bouger le cul hein, ho. Pourquoi on le fait pas ?
Pourquoi on le fait pas ?
Une des personnes les plus souvent vues comme “inspirantes” est Stephen Hawking (qui est récemment parti dans le Grand Rien, j’avoue que ça nous a tous fichu un coup à la maison).
Je vais passer rapidement sur les réflexions de merde du genre “maintenant qu’il est mort il est libéré de sa maladie ” qui me donnent envie de boire de la colle blanche par les narines.
Mais Stephen Hawking, pas plus qu’Helen Keller (ou que Bruce Wayne), ne sont des héros du prolétariat. Ça n’enlève aucune qualité à leur parcours de vie et à leurs réalisations, il serait toutefois assez hypocrite d’oublier que ces deux personnes ont eu le soutien moral, financier, matériel, pour se réaliser aussi pleinement que possible. En 2018, une personne racisée et pauvre atteinte de sclérose latérale amyotrophique au Royaume-Uni n’a pas exactement les mêmes facilités à se faire soigner et équiper en matériel adapté qu’une personne issue d’une famille plutôt aisée. Pour une Helen Keller, combien d’autres simplement interné-e-s, encore aujourd’hui ?
Pour nombre d’entre nous, le parcours d’accès aux soins est violent.
Pour nombre d’entre nous, la réalisation d’une vie est aussi de rester en vie.
“Tu es tellement courageuse”
Comme je hais cette phrase. Courageuse de quoi ? De ne pas m’être jetée par la fenêtre ? Dans la bouche d’une personne valide je crois entendre “moi à ta place j’aurais pas pu continuer à vivre” et c’est pas un compliment. Ce n’est pas du courage, c’est la vie. On a pas le choix, alors qu’est-ce que tu veux ? On avance. On fait avec, on fait malgré. Le fait de vivre, d’avoir parfois une vie professionnelle, une vie de famille, c’est être dans une forme de “normalité” à laquelle nous avons le droit. Nous dire que c’est courageux est souligner encore plus nos difficultés. Et c’est pas ok.
Et d’un autre côté, il y a ceuxlles qui attendent de nous des réalisations hors du commun, comme ce mec, là, dans le film. Se rendre compte que notre vie peut être aussi morose que n’importe quelle autre vie, que nul destin exceptionnel ne nous attend est sans doute bien déceptif pour ces personnes là. On peut être malade, handicapé-e et être aussi banal-e qu’il est possible de l’être. On peut être handicapé-e ET une personne désagréable voire méchante, oui, aussi. Comme quiconque. Cessez de sacraliser la maladie en voulant nous transformer en ce que nous ne sommes pas : des paratonnerres à malheur.
Parce que c’est vachement rassurant, finalement. Statistiquement, si la personne à côté de toi est atteinte d’une pathologie lourde et compliquée, il y a moins de chances que ça t’atteigne, toi. C’est un effroyable cynisme, mais un effroyable cynisme parfaitement humain.
Pour en revenir à mon propos initial après cette petite envolée dans les contrées du hors sujet.
Je comprends que vous puissiez trouver “inspirantes” des personnes qui surmontent l’adversité. Moi aussi je trouve ces personnes admirables.
A première vue, rien d’offensant, juste du positif et de la bienveillance.
Mais si on creuse un peu on se rend compte que cela signifie à nous autres, les tocards du développement personnel, que non seulement on est défectueuxses, mais qu’en plus on ne fait pas assez d’efforts. Je ne dis pas qu’il faut cesser de présenter des témoignages de survivors qui surmontent des montagnes de linge, ça peut être inspirant. Mais, pitié, que cela ne soit pas la norme attendue de toustes les personnes abîmées. Ça nous fait beaucoup de mal.
Ce n’est pas une question de jalousie, pas plus que j’éprouve de la jalousie envers la réussite financière de Bernard Arnault (au contraire, bâtir des milliards au détriment d’autres personnes, franchement, oui, autant me jeter par la fenêtre direct.) (Bernard, si tu me lis… *wink wink*), mais cela ne doit pas être un standard.
On a le droit à l’échec, on a le droit d’être des personnes qui ratent des trucs, qui désespèrent, qui baissent les bras. Cela ne fait pas de nous des raté-e-s, cela fait de nous des humain-e-s, tout comme vous.
Et lae prochain-e qui me sort une inspirational quote sur Hawking enfin libéré de la maladie, c’est à iel que je fais boire de la colle blanche par les narines. Non mais.
En lire plus sur le sujet
En anglais :
Sur The Mighty
Sur le Huffington Post
Sur Everyday Feminism
En français :
Sur Themetis
Sur PositivR
Sur La Petite Souris Autiste
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SJW en carton
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SJW en carton
[Cet article contient essentiellement des ressources en anglais, si une personne plus douée que moi se sent de traduire certains passages, j’éditerai le texte <3 ]
Pour les non-anglophones et selon Wikipedia, un-e Social Justice Warrior (qui sera abrégé en SJW ensuite parce que c’est super long à écrire avec les capitales et tout) c’est ça :
Social justice warrior (couramment abrégé SJW, et que l’on peut traduire littéralement par guerrier de la justice sociale) est un terme péjoratif désignant un individu défendant d’une manière parfois violente et réactionnelle des causes sociales jugées progressistes (comme le féminisme, la lutte pour les droits civiques, le multiculturalisme, etc.), et dont l’attitude constituerait un biais de validation personnelle et une recherche d’augmentation de sa réputation personnelle plutôt qu’une véritable défense des causes en question.
Wikipedia propose en lien annexe la page qui explicite la notion de “Droit-de-l’hommisme”.
Quant à moi, je retrouve ce mot utilisé dans son sens péjoratif au sein de la communauté féminisme.
D’où vient cette expression ?
Wikipedia nous indique que le mot est utilisé sur Twitter à partir de 2011, avant de prendre un sens péjoratif durant le Gamergate. Comme Wikipedia n’est à mon sens pas des plus fiables concernant le féminisme (notamment à cause du ban de certaines contributrices sur ces questions), je vais pousser un peu plus loin la recherche jusqu’à trouver la première occurrence du terme.
Comment rechercher un terme sur une plage de dates
Je suis assez surprise de voir que ce terme est plutôt ancien :
The phrase originated in the late 20th century as a neutral or positive term for people engaged in social justice activism. In 2011, when the term first appeared on Twitter, it changed from a primarily positive term to an overwhelmingly negative one. During the Gamergate controversy, the negative connotation gained increased use, and was particularly aimed at those espousing views adhering to social liberalism, cultural inclusiveness, or feminism, as well as views deemed to be politically correct.
The term has entered popular culture, including a parody role-playing video game, Social Justice Warriors, released in 2014.
Origin
Dating back to 1824, the term “social justice” refers to justice on a societal level. Abby Ohlheiser wrote in The Washington Post that “social-justice warrior” or variations thereof had been used as a laudatory phrase in the past, and provided an example dating to 1991. She quoted Katherine Martin, the head of U.S. dictionaries at Oxford University Press, who said, “All of the examples I’ve seen until quite recently are lionizing the person.” According to The Washington Post, use of the phrase in a positive manner continued from the 1990s through the 2000s. At the time of the article’s publication in October 2015, Martin said “lexicographers there haven’t done a full search for its earliest citation” of the term.
La définition de SJW dans Urban Dictionnary (avril 2011)
L’article du Washington Post mentionné ci-dessus (octobre 2015)
En résumé pour les personnes qui ne lisent pas l’anglais, le terme date des années 90 et avait à l’époque un sens positif. Repris sur Twitter et durant le Gamergate il a pris un sens péjoratif. La notion de “justice sociale”, elle, est beaucoup plus ancienne et remonterait au XIXème siècle.
Est-ce que le mot “Social Justice Warrior” est une insulte ?
Techniquement, le fait de se battre pour la justice sociale est plutôt une bonne chose. Ce sont les abrutis finis du Gamergate qui ont commencé à utiliser cette expression pour dénigrer les féministes. Alors que, littéralement, l’appellation est correcte : on se bat pour plus de justice et d’égalité.
Pendant un moment, l’expression a été reprise par certain-e-s militant-e-s féministes avec fierté, moi y compris. C’est une manière de se réapproprier ce mot, de le vider de son sens négatif.
Pourtant, je commence à voir de plus en plus de personnes de mon bord utiliser ce mot, de nouveau de manière négative. Je ne saurais expliquer ça précisément mais ça me chagrine. Si le sens donné par les mascus se rapproche plutôt de l’idée de personnes complètement hystériques assoiffées de sang, celui donné dans nos rangs est à mon sens plus pervers. Ainsi, un-e SJW est un-e militant-e relou, qui va sans arrêt chercher l’oppression, y compris dans les blagues les plus basiques. Un peu comme si on parlait de radicalisation pour lea définir. Comme s’il y avait une gradation dans le militantisme, une ligne blanche à ne pas franchir pour ne pas être “trop” féministe.
On se rapproche dangereusement de la silenciation ou du tone policing, qu’on connaît bien quand on expose des idées féministes ou anti-racistes.
En même temps je dois avouer que oui, des fois certaines réactions me font lever les yeux au ciel. Je sais que les blagues misandres sont oppressives à un certain niveau (pour les personnes trans notamment) mais c’est une parade que j’utilise régulièrement dans un cadre non-militant (lorsque mon chef me fait une blague sexiste par exemple, je retourne le truc ça le fait nettement moins rire). Est-ce oppressif ? Sans doute. Est-ce oppressif dans le contexte de la blague ? Non. Quand je ne prends pas de précautions oratoires (“toutes les personnes cis” ou “j’exclus telle personne de mon raisonnement”) lors d’une discussion avec mes proches militant-e-s, je sais qu’ielles savent ce que je veux dire. Le contexte est important, et oui, quand je vois dans des groupes militants des personnes qui relèvent la moindre virgule ça m’agace. Même si elles ont fondamentalement raison.
Bref. Vous m’avez comprise je pense.
Pour autant, ces réactions sont-elles invalides ? Pas forcément. Je pense qu’on chemine tous-tes, on se déconstruit brique par brique. Une fois qu’on a ôté le filtre à sexisme, qu’on réalise que les oppressions sont réellement partout, on traverse une phase où on relève tout, tout le temps. C’est une étape dans le cheminement, une étape qu’on a tous-tes connue. La réalisation est souvent violente, c’est sain de vouloir crier la violence à la face du monde.
Je ne suis pas sûre que nous traiter de SJW entre nous soit productif. Au contraire, j’aimerais bien qu’on se réapproprie réellement cette appellation, qu’on se rappelle que de se battre pour la justice sociale, c’est fondamentalement bien.
Articles sur le sujet :
“La face obscure des Social Justice Warrior” sur Slate
Le social justice warrior est-il ce militant bien-pensant et agressif qu’on l’accuse d’être ? sur Mashable
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100 femmes pour la liberté de harceler
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100 femmes pour la liberté de harceler
Des fois il y a des choses qui tombent à pic.
En ce moment, je finis ma lecture de “Les Femmes de Droite” d’Andrea Dworkin. Si je ne conseillerais pas forcément ce livre avec chaleur et enthousiasme à toutes les féministes de la troisième vague (le texte, publié en 1983, est très radical de la deuxième vague) il a le mérite de m’avoir apporté un éclairage passionnant sur les motivations de ces femmes qui se rangent du côté des agresseurs et du patriarcat.
Je trouvais ça assez difficile d’aborder ces notions de but en blanc, et là, paf, je vois ça dans le Monde :
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » Dans une tribune au « Monde », un collectif de 100 femmes, dont Catherine Millet, Ingrid Caven et Catherine Deneuve, affirme son rejet d’un certain féminisme qui exprime une « haine des hommes ».
Alors bon, du coup je sors de ma léthargie pour vous en parler parce que si c’est pas un cas d’école alors moi je ne suis pas en train de manger des biscuits miel châtaigne avec un latte (oui j’ai appris à faire de la mousse de lait cet été, si j’avais un blog cuisine je vous en parlerais des heures et des heures).
Avant tout, voici la liste des signataires du texte :
Rédactrices :
Sarah Chiche (écrivaine, psychologue clinicienne et psychanalyste), Catherine Millet (critique d’art, écrivaine), Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivaine), Peggy Sastre (auteure, journaliste et traductrice), Abnousse Shalmani (écrivaine et journaliste).
Adhèrent également à cette tribune :
Kathy Alliou (curatrice), Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire), Stéphanie Blake (auteure de livres pour enfants), Ingrid Caven (actrice et chanteuse), Catherine Deneuve (actrice), Gloria Friedmann (artiste plasticienne), Cécile Guilbert (écrivain), Brigitte Jaques-Wajeman (metteuse en scène), Claudine Junien (généticienne), Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio), Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur), Joëlle Losfeld (éditrice), Sophie de Menthon (présidente du mouvement ETHIC), Marie Sellier (auteure, présidente de la Société des gens de lettres).
Catherine Millet, c’est une personne qui a dit ceci :
Peggy Sastre, oh, Peggy. Psycho-évolutionniste, qui défend ici et là les arguments évolutionnistes qui avancent entres autres que les violeurs ont juste plus de testostérone. Valérie Crèpe Georgette fait une bonne critique d’un de ses livres avec l’angle féministe, Charpi fait une très bonne critique sur sa sortie appuyant l’auteur du Google Memo (et je dis pas ça parce que c’est un copain mais il écrit super bien, Charpi), Kumokun en parle également ici sur l’angle spécifique de la scientificité appliquée au féminisme, thèmes que j’aborde entres autres ici dans mon article sur la zététique et le féminisme.
Brigitte Lahaie, que je ne connais qu’à travers sa filmographie (que je n’ai pas vue, évidemment, jamais JAMAIS je ne regarde de films pornos, je suis chas…et merde) et plusieurs saillies anti-haine-anti-hommes (“Le féminisme a-t-il encore du sens aujourd’hui ?”)
Elisabeth Lévy, dont Usul fait un portrait assez complet en vidéo, qui bosse chez Causeur, pas trop un magazine d’extrême gauche on va dire.
Sophie de Menthon, qui “trouve plutôt sympa de se faire siffler dans la rue“
(Ce sont celles qui m’ont sauté aux yeux immédiatement, si vous avez d’autres liens à partager ici, j’éditerai l’article en conséquence)
On a donc un panel de femmes de droite. Qu’elles soient conservatrices, anti-féministes ou “féministes oui mais”, cela rejoint sur les faits le portrait qu’en fait Dworkin.
Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
On va faire un petit point rapide dès à présent. Si vous pensez que le patriarcat n’existe pas, que le féminisme n’est qu’un moyen commercial de rester dans le système ou de diviser la révolution prolétarienne, vous pouvez directement cesser de lire cet article. Faites moi plaisir. Fermez cette page, parce que déjà je ne répondrai pas à vos commentaires ou, pire, j’y répondrai. Gagnons du temps toi et moi, la vie est courte et j’ai pas des masses de temps dans ma vie.
Je pars de quelques principes simples sur lesquels je ne reviens pas ici, soit car j’en ai déjà parlé (dans ce blog, dans la catégorie féminisme, j’vous jure c’est pas dur à trouver) soit j’en parlerai plus tard soit ce sont des concepts assez évidents à mon sens unilatéral et arbitraire.
La domination masculine existe, est systémique et organisée : nous vivons dans un système où le patriarcat fait en sorte de donner le pouvoir aux hommes au détriment des femmes, que ce soit par la discrimination au travail (embauche, salaire, précarité), par les contraintes liées à la parentalité (contrôle de l’IVG, de la contraception, violences obstétricales, injonctions faites aux mères),par la dissymétrie au sein du couple (précarité financière, partage des tâches, charge mentale), par le contrôle de l’espace public (harcèlement de rue, agressions), par le contrôle de l’intégrité physique des femmes (viol, violences conjugales, féminicide).
L’intérêt du patriarcat est, tout comme celui du capitalisme (qui sont très intimement liés) de s’auto-entretenir grâce aux éléments cités dans le point 1. On crée une domination et un système pour que cette domination dure dans le temps. Dans les faits, elle dure depuis le néolithique, ce qui est un score que je qualifierait de “plutôt pas mal”.
Les femmes qui se révoltent sont réduites au silence. Que ce soit physiquement dans la sphère privée (meurtres conjugaux), politiquement (discrédit, travail de sape) ou médiatiquement (écrire des tribunes dans le Monde pour hurler à la misandrie).
Dès lors, les femmes ont trois possibilités :
Se soumettre dans le silence et la rage
Se révolter, au risque d’être victimes de violence
Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :
Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.
[Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille. Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
[Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.
Aussi il n’est pas étonnant du tout que le backlash (c’es à dire les stratégies visant à faire taire les féministes) survienne de la part même de personnes victimes de cette domination. Parce qu’elles, elles ont décidé de ne pas être victimes. Ce genre de décision à mon sens est identique au gimmick “faut de la volonté pour perdre du poids”. Non. On peut choisir de décider de ne pas être victime, pourquoi pas. Mais dans les faits, on reste victime. Choisir d’ignorer ce statut pour ne pas se “victimiser” est aussi efficace que les incantations chamaniques contre les piqûres de moustique en été ou pour faire dormir un enfant qui sort de sa sieste.
Se déclarer “non victime” n’est pas cesser la souffrance. Je me déclare toujours victime ou survivante, les années et les soins ont fait en sorte que cette souffrance soit apaisée, je vis avec et plus malgré, je peux parler de viol ou de violences avec d’autres victimes, envisager même de les écouter, de les aider avec mes moyens. Concrètement, je vis ce statut de victime plutôt sereinement, mais cela ne fait pas de moi une non-victime. La marque, le traumatisme, n’ont pas soudainement disparus par magie. La subtilité me semble ici essentielle.
On va donc dépiauter un peu cette tribune si vous le voulez bien. Je vais tenter de faire en sorte que la lecture soit la moins désagréable possible en ajoutant des images amusantes comme ce charmant petit lapin :
Pour cette réponse, je mets le texte original en citation et mes commentaires en violet. Vous avez de la chance que la balise <blink> ait disparu en 2013.
Let’s pwn
Tribune. Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.
A la suite de l’affaire Weinstein a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel, où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices !
Or c’est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d’éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l’emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie.
J’ai bien suivi le mouvement #metoo et je suis assez étonnée de voir qu’on accuse des femmes de traîtrise. Soit. Pareil pour “taire ce qui fâche”, je ne vois pas trop. J’ai dû rater un train ou deux.
On retrouve ici l’argument du “puritanisme” si cher à nos amis masculinistes ou aux fervents défenseurs de la liberté d’oppr…d’expression. On peut plus rien dire, on peut plus harceler tranquille, le monde va mal. Si t’aime pas le sexe au point de ne pas voir d’inconvénient à ce que je te tripote un peu le cul, tu es une sale prude (mais si tu te laisses tripoter tu es une salope). Jusqu’ici on est dans du classique backlash.
Edit : Emi a trouvé un article très juste de Clémentine Autain que je vous livre ici sur l’emploi du mot puritainisme.
Délations et mises en accusation
De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délations et de mises en accusation publiques d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque.
Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées.
La revue The Nib a un excellent comic sur la prétendue “Chasse aux Sorcières” qu’on a dénoncée lors du mouvement.
Si elle meurt, elle est innocente, si elle survit c’est une sorcière.
Si elle semble aller bien, rien ne s’est passé, si elle déclare avoir été agressée, c’est juste qu’elle cherche à attirer l’attention.
Le triste constat que nous avons pu faire avec “me too” et “#balancetonporc” c’est surtout que la parole des victimes a été remise en doute. Souvent. On leur a demandé de nommer leurs agresseurs, on les a enjoint à porter plainte. Lorsqu’elles nommaient, c’était de la délation, lorsqu’elles ne nommaient pas, de la lâcheté.
Je vous en parlais dans un article sur les fausses accusations de viol, porter plainte c’est la croix et la bannière. Je l’ai fait. Je ne le referai pas. Un article de France Inter en parle, et vous pourrez trouver pléthore d’autres articles sur le sujet.
La chasse aux sorcières s’est, encore une fois, faite au détriment des victimes.
Dénoncer, selon cette tribune, c’est donc “loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées.”
Je pense nécessiter très prochainement l’image d’un bébé chat, je vous préviens.
On peut dénoncer, mais pas comme ça. Mais pas non plus comme avant, mais autrement, mais genre, en silence. Le passage sur les ennemis de la liberté sexuelle et des extrémistes religieux me ferait beaucoup rire si je n’étais présentement en train de me retenir de retourner mon bureau. On retrouve ici l’idée que Dworkin développe sur l’image de la baise telle qu’elle est voulue par le patriarcat.
[Dworkin] Norman Mailer a noté, durant les années soixante, que le problème de la révolution sexuelle était d’être tombée entre les mauvaises mains. Il avait raison. Elle était entre les mains des hommes.
[Dworkin] L’idée à la mode était que la baise était une bonne chose, tellement bonne que plus il y en avait, mieux c’était. L’idée à la mode était que les gens devaient baiser qui ils voulaient : traduite à l’intention des filles, cela signifiait qu’elles devaient vouloir être baisées – aussi continuellement qu’il était humainement possible. Pour les femmes, hélas, continuellement s’avère humainement possible s’il y a suffisamment de nouveaux partenaires. Les hommes pensent la fréquence en fonction de leurs propres rythmes d’érection et d’éjaculation. Les femmes se firent baiser bien plus que les hommes ne baisèrent.
[…]L’idéologie de la libération sexuelle, dans sa version populaire ou de gauche intello traditionnelle, n’a formulé aucune critique, analyse ou rejet du sexe forcé, ni revendiqué la fin de la subordination sexuelle et sociale des femmes aux hommes : ces deux réalités lui demeuraient étrangères. Elle postulait plutôt que la liberté pour les femmes consistait à être baisée plus souvent et par plus d’hommes, une sorte de mobilité latérale au sein de la même sphère inférieure. Personne n’était tenu responsable du sexe imposé, des viols, des raclées infligées aux femmes, sauf quand on en blâmait les femmes elles-mêmes – habituellement pour leur manque de soumission. En général, les femmes voulaient se soumettre – elles voulaient la terre promise de la liberté sexuelle –, mais elles avaient tout de même des limites, des préférences, des goûts, des désirs d’intimité avec certains hommes et pas d’autres, des humeurs pas nécessairement liées à leurs règles ou aux quartiers de la Lune, il y avait des journées où elles préféraient travailler ou lire ; et elles étaient punies pour tous ces épisodes de répression puritaine, ces accès petit-bourgeois, ces minuscules exercices de volonté encore plus minuscule qui n’étaient pas conformes aux volontés de leurs frères-amants : souvent la force était exercée contre elles, ou elles étaient menacées ou humiliées ou jetées à la porte. Les valeurs du flower power, de paix, de liberté, de rectitude politique ou de justice n’ont jamais semblé contredites par l’usage de la contrainte, sous une forme ou une autre, pour imposer la soumission sexuelle.
Liberté sexuelle, c’est à dire liberté de SE faire baiser. Si la personne dit non, elle est prude ou intégriste. L’exercice du consentement est ici complètement oblitéré. On aime le sexe ou ou est puritaine. Ce qui est notable c’est qu’on retrouve, 35 ans après, une espèce de glissement entre les valeurs de droite et de gauche autres que celles qu’admises en 1983. La liberté sexuelle défendue dans le contexte d’objectification n’est désormais plus l’apanage des gauchistes, au sens où les gauchistes de 83 sont devenus les Macronistes d’aujourd’hui. C’en serait presque drôle (non).
En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.
Au contraire. J’ai vu plusieurs agresseurs se faire recadrer lorsqu’ils se sont accusés. Ce qui a explicitement été demandé, c’est de nous laisser parler sans remettre notre parole en doute. Pas d’obliger de pauvres mâles effarés de se dénoncer pour éviter la vindicte populaire de féministes hystériques, couteau entre les dents. Certains se sont sentis obligés de le faire, certains l’ont fait avec pudeur et respect sans confisquer la parole aux victimes. Pour une fois, je vais dire “not all men”. Non, on a pas demandé leur intervention, ça va.
La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow-Up, de Michelangelo Antonioni, « misogyne » et « inacceptable ». A la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert) et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large.
OH MON DIEU Jésus Marie José Pérec, leave Polanski alone ! *facepalm*
Confusion homme/oeuvre. C’est tellement le cas pour ces pauvres hommes victimes que Bertrand Cantat faisait récemment la couv des Inrock.
@Charlotte de Bruges <3
Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « appli » de leur téléphone un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.
Par la Sainte Crèpe, on voudrait…oh je n’ose le dire…on voudrait faire en sorte que les œuvres culturelles diffusent un peu moins de clichés sexistes qui contribuent à perpétuer la culture du viol ? Le cinéma serait, par exemple…politique ? Afficher sans cesse les mêmes clichés sensibiliserait donc le public à des rôles sociaux formatés au bon plaisir des producteurs de contenu qui sont en majorité des hommes blancs ? </sarcasm>
Je vous recommande ici cet article de Mirion Malle (et tous les autres, et le livre qui va avec, allez) qui explique cette impunité des hommes celèbres, et celui sur les personnages féminins dans la pop culture. Moi en tout cas je le relis maintenant histoire de faire une pause dans ce panier de bullshit, faites-en de même, il y va de notre santé mentale.
Edit : j’ajoute ici une partie de ma réponse à une personne qui parle de “révisionnisme culturel”
Le problème de fond n’est pas l’atteinte à la liberté de création. Le problème de fond c’est que des femmes défendent une vision patriarcale de la création. Elles font perdurer les clichés. “On” leur demande d’altérer leurs personnages ? Qui ? Quand ? Comment ? On oserait demander à Catherine Millet de cesser de dire qu’elle regrette de ne pas avoir été violée “pour voir ce que ça fait” ? Franchement, qu’elles continuent à écrire leurs trucs, j’en ai rien à faire. Mais à un moment, forcément, ça se vendra moins. “On” leur demande ça parce qu’à un moment, la violence à l’encontre des femmes fera moins vendre. Qu’elles continuent à produire leurs créations sexistes si elles le souhaitent, personne ne les en empêche. La société évoluera sans elles, j’ai pas besoin d’une Deneuve pour continuer à me cultiver, merci.
Je pense que ce “cri du cœur” pour la liberté d’expression et de création est du même tonneau que les mecs du KKK qui chouinent parce qu’on leur dit qu’ils sont un gros tas de fiente de pigeon nourri au KFC. Ils disposent de leur liberté de dire de la merde, nous disposons à notre tour de notre liberté de leur dire qu’ils disent de la merde.
Indispensable liberté d’offenser
Le philosophe Ruwen Ogien défendait une liberté d’offenser indispensable à la création artistique. De même, nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle.
C’est moi où on nage dans l’essentialisme le plus basique ? Alors quoi ? “C’est comme ça life is life les hommes sont des agresseurs en puissance faut t’y faire ma fille”. Agresseur puni par la loi lorsqu’il viole en privé, agresseur oscarisé lorsqu’il utilise des moyens de coercition et d’humiliation pour diriger ses actrices.
“La pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage” Ah là je reconnais Peggy. Cette même Peggy qui affirmait récemment que le viol était une stratégie évolutionniste. Tout. Va. Bien.
Les hommes sont des animaux en rut permanent incapables de se contrôler. Mais attention, des fois ils essayent de te baiser sans ton consentement mais gentiment. What the fuck ? Ok, je fais une autre pause sinon je vais réellement retourner mon bureau. On respire.
Bon.
Il y a une toute petite différence en effet entre la “drague maladroite” et l’agression sexuelle. Cela n’a strictement aucun rapport dans le cadre du débat sur le “me too” mais bon.
Un soir, un type bégayant et rouge pivoine me tend un petit mot avant de s’enfuir. Sur ce mot “je vous ai trouvé très belle, voici mon numéro”. Il ne m’a pas agressée, n’a pas envahi ma sphère privée de personne-crevée-qui-rentre-du-boulot et n’a pas fait le gros relou. On va catégoriser ça dans “drague maladroite”. Un autre jour comme des centaines d’autres, un type vient s’asseoir à côté de moi, m’oblige à retirer mes écouteurs et fermer mon livre, pour me faire le plan du “vous habitez chez vos parents”. Techniquement, ce n’est pas une agression car il n’y a pas eu contact physique. Mais cet événement m’a suivie toute la journée.
C’est marrant mais le mec pivoine, en 35 ans de vie, j’en ai connu un seul. Des mecs intrusifs voire violents tellement que je ne sais même plus les compter.
Me dire que je confond tout et que je prend chaque mec pour un agresseur me fait aussi penser à cette métaphore du bol de M&M’s. Ça n’a toujours rien à voir avec le propos, mais je me permets aussi une digression.
Vous dites que tous les hommes ne sont pas des monstre ? Imaginez un bol de M&M’s 10% d’entre eux sont empoisonnés Allez, vas-y, manges-en une poignée. Tous les M&M’s ne sont pas empoisonnés
Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle, voire comme un non-événement.
Je ne vois pas le rapport entre les deux situations données. De nombreuses féministes ont des fantasmes de soumission qui leur appartiennent, c’est assez grave d’ignorer à ce point la notion de CONSENTEMENT en bold italique blink bon sang.
On en revient à ce que je disais plus haut sur le statut de “non-victime”.
En tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d’importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie.
On en arrive donc au credo masculiniste sur “la haine des hommes”. Ce n’est pas franchement une surprise après tout ce pavé de merde. Encore une fois on confond tout. Pire, on reste dans cette posture du mâle en rut, son sexe turgescent dressé à la face du monde, toujours en demande, initiateur de la relation sexuelle.
Et on nie la réalité de la culture du viol en considérant cet enfermement dans le rôle de la proie. Bravo.
Pour celles d’entre nous qui ont choisi d’avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser.
Culture du viol encore. Apprendre aux filles à se défendre, pas aux garçons à ne pas devenir des violeurs. Le sens de ce qui est dit ici, ce qui est gravissime, c’est qu’on reporte la faute du viol sur la victime. Elle ne s’est pas suffisamment défendue. Elle était habillée. Lui n’est qu’un animal, il répond à l’appel de la nature.
Quelle horreur.
Les accidents qui peuvent toucher le corps d’une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.
Un viol, une agression, un accident ? Un accident, nous dit le Larousse c’est ça :
accident. Événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses : Accident de la route. Événement inattendu, non conforme à ce qu’on pouvait raisonnablement prévoir, mais qui ne le modifie pas fondamentalement : Un échec qui n’est qu’un accident dans une brillante carrière.
Un accident est un événement fortuit. Excusez-moi, mais pour moi une agression sexuelle c’est pas “oups j’ai glissé hihihi”. Une agression, un viol, c’est une relation de domination dans son sens le plus brutal. Violer une personne c’est lui ôter son consentement, sa volonté, son être même. Violer, c’est nier à la personne une existence propre pour son propre plaisir sadique. C’est pas “juste” une intrusion dans le physique, c’est également un désir d’anihilation.
Cela ne signifie pas forcément qu’une victime est monolitique, pour reprendre vos mots, mesdames. Une victime peut garder une trace indélébile de cette agression et ne jamais réussir à surmonter ce traumatisme, tout comme elle peut y répondre différemment. Ce petit paragraphe de la perfidie nous dit à nous, victimes “ta gueule et continue à vivre avec, n’en fais pas tout un plat”.
Conclusion
La culture du viol, c’est ça. Ce texte dans son ensemble valide les comportements des agresseurs. On nous dit ici qu’être victime, c’est la vie. Les mâles sont comme ça, on ne peut pas les changer, jamais (même en faisant évoluer la culture, puisqu’on vous dit que ça sert à rien !). Le viol, l’agression, est un risque, tout comme celui de se péter une jambe en descendant les escaliers. Ça va t’arriver, alors prépare-toi et ferme ton clapet.
La subtilité, ici, c’est que ce sont des femmes qui nous posent ce discours de victimes consentantes. C’est gravissime. Et en même temps, on est en plein dans les femmes de droite.
La misogynie intériorisée à de beaux jours devant elle.
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