#je ne sais pas s'il peut le ressentir
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clementine-circaetis · 6 months ago
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- - technically limited. infinity in the mind
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©Clémentine Circaetis
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mrsines · 2 months ago
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Jalousie
À la demande de @harknessshi en espérant que ça va te plaire.
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde"
Agatha x Lecteur
Reader, membre du Coven d'Agatha, se tenait là, entourée par ses anciennes amies et nouvelles compagnes d'aventure. Leurs regards se croisaient dans une ambiance chargée d'électricité, alors qu'elles se préparaient à affronter la nouvelle épreuve, celle d'Alice. L'air était saturé d'excitation et d'anticipation, chaque sorcière arborant un style rock qui tranchait avec le passé traditionnel de leur magie. Reader, avec son jean similicuir noir qui brillait légèrement sous les lumières, dégageait une aura de confiance. Son t-shirt en col en V noir, ajusté à sa silhouette, ajoutait une touche de mystère, tandis que sa veste rouge flamboyante, presque comme une armure, attirait tous les regards.
Agatha, bien qu'elle se tenait parmi elles en tant que leader, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil vers Reader. Les souvenirs de leur amitié à Salem, teintés de rires et de secrets partagés, s'entrelaçaient avec le ressentiment causé par la quête insatiable de pouvoir d'Agatha. La tension entre elles était palpable, un mélange de nostalgie et de rivalité, comme une danse délicate entre le passé et le présent. Reader, consciente de ce regard insistant, ressentait un frisson parcourir son corps , à la fois intriguée et méfiante.
Autour d'elles, Jen, Alice et Lilia, et l'adolescent pleine de fougue, semblaient prêtes à plonger dans l'inconnu. Les éclats de rire et les murmures enthousiastes résonnaient, mais pour Reader, tout cela était assourdi par le poids de son histoire avec Agatha.
Dans l'atmosphère électrique de la salle, Jen ne pouvait s'empêcher de contempler Reader, son regard captivé par sa beauté saisissante. La façon dont Reader ajustait sa veste rouge, les mouvements fluides de ses bras, la manière dont ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, tout cela faisait battre son cœur un peu plus vite. Jen, déterminée à ne pas laisser passer sa chance, prit une profonde inspiration et s'approcha de Reader.
« Hé, tu sais que cette veste te va à merveille ? » lança Jen avec un sourire charmeur, sa voix douce mais pleine de confiance.
Reader tourna la tête, surprise, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. « Merci, Jen. »
« Tu es absolument incroyable, » répondit Jen, s'approchant un peu plus, ses yeux pétillants d'admiration. « Je veux dire, qui d'autre pourrait porter du similicuir et du rouge avec autant de classe ? »
Agatha, observant la scène de loin, plissa les yeux, un regard noir et méfiant s'installant sur son visage. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de jalousie en voyant Jen flirter avec Reader sous son nez.
« Jen, tu devrais peut-être te concentrer sur l'épreuve plutôt que sur… disons, des distractions, » intervint-elle d'une voix glaciale, le ton chargé de menace.
Reader, consciente de la tension qui montait, essaya de garder son calme. « Je pense que nous avons tous besoin d'un peu de distraction avant de plonger dans ce qui nous attend, tu ne pense pas Agatha ? » dit-elle, lançant un regard complice à Agatha
« Exactement ! » s'exclama Jen, ignorant délibérément le ton d'Agatha. « Et puis, je suis sûre que nous allons toutes briller. Mais je dois admettre, Reader, que c'est toi qui voles la vedette. »
Le regard d'Agatha se durcit encore plus, mais elle ne pouvait pas s'opposer à l'énergie qui émanait de Jen et Reader. La tension était palpable, une bataille silencieuse entre l'amitié, la rivalité et l'attirance.
~oOo~
Agatha était assise dans la cabine de son, le regard perdu dans le vide, la tension palpable dans l'air. Chaque fois qu'elle voyait Jen s'approcher de Reader, une vague d'irritation l'envahissait. Elle levait les yeux au ciel, sa frustration se manifestant par un léger soupir.
Reader, qui avait remarqué l'humeur d'Agatha, décida de la suivre. Elle entra dans la cabine et ferma doucement la porte derrière elle.
"Peux-tu s'il te plaît arrêter d'être si jalouse pendant une seconde ?" demanda Reader, son ton léger mais direct.
Agatha éclata de rire, un son qui trahissait une nervosité sous-jacente. "Je ne suis pas du tout jalouse," répondit-elle, feignant l'indifférence.
Reader croisa les bras, un sourire amusé sur le visage. "Ah, donc je peux passer tout mon temps avec Jen, ça ne te dérange pas ?"
Agatha leva à nouveau les yeux au ciel, silencieuse, son expression trahissant son malaise. Reader s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bord de la chaise.
"J'aime bien te voir jalouse, mais ce n'est pas ce qui te va le mieux," ajouta-t-elle, son regard perçant cherchant à capter l'attention d'Agatha.
Agatha détourna le regard, mais un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Tu sais que je préfère quand tu es avec moi," murmura-t-elle finalement, la jalousie se mêlant à une affection indéniable.
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e642 · 4 days ago
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De l'émoussement affectif, voilà ce que je ressens à son égard. Le temps passant, les miettes de sentiments qui pouvaient exister commencent à s'avarier. Je le vois à l'impact ridicule que chacun de ses mots ou actes me procure. Là où je pouvais ressentir de la frustration ou de la colère, de la hâte ou de l'envie, maintenant, ça a fait place à de l'indifférence. Il n'y a toujours pas de motif défini qui rendra ma décision légitime mais je crois que je perds mon temps à essayer de chercher la faute. La faute est dans chaque infime chose qui a pu me déranger, puis me laisser si vide. Rien n'a changé, ça ne s'est pas empiré pour autant mais ça ne s'est pas amélioré. Ça fait bien longtemps que cette relation ne m'apporte plus grand-chose, même du négatif. Je suis la seule responsable et décisionnaire de cet enfermement avec lui. Il ne se rend pas compte de son insuffisance, ou peut-être que si, je dois dire qu'il est plutôt indéchiffrable. Je ne sais pas s'il en joue ou s'il en est victime. Ce sera le schéma classique, il sera surpris si j'annonce une séparation. Il n'y a que les hommes pour être étonné de la décision qu'ils nous forcent à prendre. Il n'y a que eux pour avoir le culot de faire culpabiliser quand ils n'ont rien fait d'autre à aucun moment. Je n'attends plus rien de lui et je pense que c'est sûrement la chose la plus terrible qu'on puisse penser de quelqu'un. En tout cas, j'aurais dû mal à entendre que quelqu'un de proche de moi n'attend plus rien de moi, n'a plus d'attente, de projection, d'espoir. Parce qu'au final, c'est ça, c'est la lente perte d'espoir. Les gens ne changent pas, mais le temps qu'on prend à le réaliser varie tellement d'une personne à l'autre, d'un déni à l'autre. Je vais avoir beaucoup de mal à m'en remettre mais pas sur le plan affectif en réalité, sur tous les autres points qui enveloppent un couple. La confiance qui a fait défaut. Le temps que j'ai mis pour ne rien construire avec lui. L'Indépendance que j'ai perdu. Le respect que j'ai renié. Le fait qu'il ait rencontré mes parents, ma famille. Je suis quelqu'un de très sélectif quand il s'agit de partager les choses les plus proches de moi, celles qui ont des impacts sur moi, je ne fais pas rencontrer mes parents, ni ma famille, ni mes potes, pas rentrer dans mon appartement non plus. Je considère que ce sont des repères qui vont durer plus longtemps qu'un couple, de ce fait, les imprégner d'une relation est quelque chose de sérieux et de réglementé. Je regrette de l'avoir présenté à tout le monde et qu'il m'ait présenté à tout le monde car on a fait entrer d'autres acteurs silencieux dans ces liens. J'ai dénaturé mon environnement. Je suis de plus en plus déterminée et sûre de ce choix futur. Le temps finira son travail d'alerte, je le sais. Jusqu'à mars je vais être bien trop occupée pour me séparer je pense, mais après.. J'aurai réellement eu envie d'écrire d'autres issues, retenir d'autres souvenirs, être épanouie, mais ce n'est pas le cas, après deux ans, il faut maintenant penser à l'avenir. Un vrai avenir, du moins, celui qui me rendra le moins triste.
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mister-snake · 6 months ago
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En vrai, je me sens grave vide.
Quand je suis avec lui, je sens son jugement, son incompréhension, sa colère.
Je me sens seul.
Je déteste la façon dont il rejette tout sur moi, mais qu'il attend à la dernière seconde pour tout mettre sur la table.
J'ai horreur de la manière dont il essaie de me contrôler, comme s'il savais mieux que moi-même ce qui est bon pour moi.
Il me manques. Il est passé où le gars avec qui je partageais tout, avec qui tout était si facile, fluide, réconfortant? Bordel.
Je me sens si seul.
Quand je suis avec elle, je sens sa distance, son indifférence, sa déception.
J'ai l'impression que je ne peux pas la comprendre, rentrer dans son univers, que je ne serai jamais assez.
Quand elle s'apprête à partir, j'ai juste envie de lui supplier de rester, de partager avec moi un de ces moments de complicité qu'on a perdu.
Je ne sais pas comment m'exprimer, comment lui partager à quel point je tiens à elle et que j'aimerais qu'elle me voit.
Je me sens tellement vide.
D'une certaine façon, j'ai l'impression de perdre les personnes les plus importantes pour moi.
Cette froideur me bouffe. Tout est devenu si dénudé de chaleur, de complicité, de compréhension, de simplicité.
Je me sens impuissante. J'ai besoin de ces personnes, je les aime profondément, elles font partie de ma vie, de qui je suis, de ce qui fait sens, ce qui me rendait heureux et vivant.
Je me sens si seul bordel.
Et quand ça ne va pas, je ne dis plus rien à aucun d'entre eux. Comment le pourrais-je?
Peut-être qu'un jour, le vide se dissipera de ma poitrine. Peut-être qu'à force, j'arrêterai de ressentir mon cœur qui se tord et ce nœud dans mon ventre.
How do I tell someone I need them without making things about me? How do I make us be us again, the us in which I could be me, be okay, feel seen, feel whole, feel not alone even when I was? Please.
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La mort
Je vis avec l'idée de la mort tout le temps. C'est quelque chose qui est arrivé sans véritable raison, probablement avec l'âge qui avance et les années de vie qui diminuent. Oui, je sais, c'est comme ça depuis le jour de notre naissance. Mais j'ai 56 ans, mes parents ont 76 et 79 ans. Mes beaux-parents sont déjà partis durant les 6 dernières années mais ils étaient plus âgés que mes parents.
Ma mort m'angoisse certes, mais elle ne m'effraie pas. En fait, j'ai peur de la souffrance que mes enfants vont ressentir, surtout ma fille, qui est vraiment très proche de moi. J'ai peur du vide que je vais laisser dans sa vie, peur qu'elle sombre dans la dépression à "cause" de moi. Comme je suis obèse, je sais que mon espérance de vie est réduite, enfin c'est ce que me répète les docteurs. Mais il faudrait que je perde la moitié de mon poids pour que cela ait un réel impacte sur ma sante et c'est impossible ! Surtout que je refuse de vivre sans avoir le plaisir de manger ce que j'ai envie. Je ne parle pas de me goinfrer, je parle de manger ! Eliminer ceci, me priver de cela, ce n'est pas vivre pour moi. Car en fait, je peux aussi mourir de bien d'autre chose que du fait d'être en surpoids !
Et puis ce qui m'angoisse le plus, c'est de perdre mes parents. L'absence sera gérable après une période de deuil, du moins je pense, car depuis près de 30 ans, je vis à 1200 km de chez eux et je les vois seulement quelques jours par an. Mais la distance fait que lorsqu'ils auront besoin de moi, s'ils ne sont plus autonomes, ce sera une organisation de dingue de m'en occuper. Il faudra probablement que j'aille m'installer chez eux. Mes parents étant divorcés, le problème sera double. Et comme ils sont en couple avec des personnes que je connais depuis plus de 20 ans, qui n'ont pas vraiment de famille proche qui pourrait s'en occuper, cela reposera également sur mes épaules. Ma mère et moi nous sommes en froid avec ma sœur depuis des années. Le mari de ma mère ne parle plus à sa fille, qui de toute façon vit aux USA. La femme de mon père est fâchée avec son fils et il n'y a que sa petite fille qui serait susceptible de s'en occuper. Mon père a encore ma sœur mais je sais qu'il n'a pas envie d'aller vivre chez elle, perdu dans un minuscule village loin de tout. A cela ajoutons l'héritage que ma mère va nous laisser et qui s'annonce compliqué au vu de la situation avec ma sœur. Je sais que maman a prit bon nombre de disposition en ce sens mais je suis certaine qu'il y aura quand même des difficultés.
Mais revenons à moi. J'espère vivre encore 20 ans. J'aimerai assister au 20em anniversaire de mon petit fils et lui laisser des tas de bons souvenirs. Mon plus jeune fils aura alors 37 ans. C'est jeune pour perdre sa maman mais il sait depuis toujours que l'ayant eut tard, il ne profitera pas de moi autant que ses frères et sa sœur. Personne ne connait l'avenir et on ne peut pas non plus anticiper les reactions des uns et des autres. Malheureusement, j'ai toujours fait parti de ceux qui anticipe des problèmes qui la plupart du temps, n'arrivent jamais. Sauf que là, forcément, je sais que la mort va frapper, c'est inéluctable. J'espère juste que tout ce passera en douceur pour tout le monde. Le départ, comme l'après, pour ceux qui reste.
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unjourdemai · 1 year ago
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Je ressens cette émotion qui éclot en moi, vibrant dans le silence de mon cœur. Je t'aime, mais je sais aussi que tu ne ressens pas de la même manière. Nos chemins se croisent, mais nos sentiments tracent des trajectoires différentes.
C'est comme contempler une étoile depuis la terre, son éclat éblouissant, mais si lointain. Je t'aime, mais je ne peux te forcer à ressentir de la même manière. C'est une vérité que je dois accepter, aussi douloureuse soit-elle.
Chaque mot que je te dis, chaque regard que je pose sur toi, est teinté de cette réalité. Je t'aime, mais je respecte aussi ta liberté, ton droit de choisir où ton cœur trouvera son élan.
C'est peut-être là la plus grande preuve d'amour que je puisse te donner : te laisser libre de suivre ton propre chemin, même s'il me mène à l'écart. Mon amour restera, discret et silencieux, un feu qui brûle en moi, attendant peut-être un jour où nos chemins se croiseront d'une manière différente.
Ainsi, je t'aime, mais pas toi. Et dans cette contradiction, je trouve la force de continuer à t'aimer, même de loin, même sans retour. C'est une douce douleur que je porte, une douleur qui me rappelle que l'amour est parfois simplement un cadeau que l'on offre, sans attente, sans exigence.
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ltalaynareor · 20 days ago
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Le portrait magique
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Le Chemin de Traverse était en effervescence, les vitrines scintillantes attirant les regards des passants. Les sorciers et sorcières se pressaient dans les boutiques, échangeant des rires et des plaisanteries, tandis que l'air frais de l'hiver apportait une touche de magie à l'atmosphère. Au milieu de cette agitation, Tom Jedusor et Alys Yaxley se tenaient devant une boutique de portraits magiques, leurs mains entrelacées.
Alys, avec ses cheveux blonds et ses yeux pétillants, était l'incarnation de la grâce et de la beauté. En tant que sang pur, elle avait toujours été entourée de richesses et de privilèges mais c'était sa force intérieure qui captivait vraiment Tom. À ses côtés, il se sentait à la fois puissant et vulnérable, un mélange d'ambition et de tendresse qu'il ne montrait qu'à elle.
« Tu es prête ? » demanda Tom, un sourire énigmatique sur les lèvres. Il avait toujours eu cette manière de se comporter avec assurance, comme un véritable héritier de Serpentard.
« Prête comme jamais, » répondit Alys, son regard brillant d'excitation. « Je veux capturer ce moment avec toi. »
Ils entrèrent dans la boutique, une cloche tintant au-dessus de la porte. L'intérieur était rempli de portraits animés, chacun capturant des instants de vie, des sourires et des rires. Un sorcier au visage jovial les accueillit derrière le comptoir.
« Bonjour, jeunes amoureux ! Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ? » demanda-t-il avec un sourire chaleureux.
« Nous aimerions faire un portrait, » répondit Alys, son enthousiasme palpable.
Le sorcier hocha la tête, les yeux brillants d'intérêt. « Très bien ! Suivez-moi. » Il les conduisit vers une petite salle à l'arrière, où un fond de velours rouge était tendu, prêt à accueillir leur image.
Tom se tenait droit, son regard intense fixé sur Alys. Elle était belle, et il ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague de tendresse pour elle. « Prends une pose, » lui murmura-t-elle, un sourire malicieux sur les lèvres.
Il se tourna légèrement, adoptant une posture qui reflétait à la fois sa confiance et son charme. Alys se plaça à ses côtés, sa main effleurant la sienne. Le sorcier les observa, prêt à capturer l'instant.
« Un sourire, s'il vous plaît ! » demanda-t-il, et Alys éclata de rire, ce qui fit sourire Tom de manière authentique. C'était un moment simple, mais pour lui, c'était tout.
« Tu sais, » commença Alys, sa voix douce, « peu importe ce que tu deviens, je serai toujours là pour toi. »
Tom tourna la tête vers elle, son expression se faisant plus sérieuse. « Je ne suis pas sûr que tu comprennes vraiment ce que cela signifie, Alys. Je ne suis pas un homme gentil. »
« Peut-être, mais avec moi, tu es différent, » répondit-elle, son regard plein de confiance. « Je crois en toi, Tom. »
Le sorcier derrière le comptoir les observa avec un sourire. « Prêts ? » demanda-t-il.
Tom hocha la tête, et Alys se rapprocha un peu plus de lui. Ils prirent une profonde inspiration, et le sorcier lança le sort. Les couleurs prirent vie sur la toile, capturant non seulement leurs visages, mais aussi l'essence de leur amour.
Lorsque le portrait fut terminé, Alys s'éloigna légèrement pour admirer le résultat. « C'est magnifique ! » s'exclama-t-elle, les yeux brillants d'émotion.
Tom, cependant, ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère mélancolie. « C'est un beau souvenir, mais l'avenir s'annonce sombre. »
« Peut-être, mais je crois que même dans l'obscurité, il y a de la lumière, » répondit-elle, prenant sa main dans la sienne. « Et cette lumière, c'est nous. »
Il la regarda, son cœur se serrant à l'idée de ce qu'il pourrait devenir. Mais pour l'instant, il était simplement Tom, un jeune homme amoureux, et Alys était la seule qui pouvait voir au-delà des ombres qui l'entouraient.
« Merci, Alys, » murmura-t-il, sa voix douce. « Pour croire en moi. »
Ils quittèrent la boutique, main dans la main, le portrait magique en tête, un symbole de leur amour dans un monde qui ne comprenait pas la profondeur de leur connexion. Dans ce moment, ils étaient simplement Tom et Alys, deux âmes entrelacées, défiant le destin qui les attendait.
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mavieaujourlejour · 3 months ago
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C'est probablement l'approche du 8e anniversaire du commencement de notre amour qui fait qu'en ce moment, j'ai une envie folle de lui écrire que je l'aime toujours. Je sais que ce serait inutile, qu'il a fait sa vie qu'il est heureux et qu'il me garde de loin, comme une amie sans réellement en être une, comme une ex pour le peu que j'ai été réellement avec lui. Mais entre nous le lien n'a jamais été vraiment rompu. Je ne comprends toujours pas pourquoi mes sentiments refusent de mourir. La seule explication valable, c'est que depuis lui, personne n'a réussi à me faire vibrer, à me donner envie de passer la barrière et de commencer une relation. Pourtant, il m'en a fait voir et il n'a pas été très honnête mais comment puis-je lui reprocher ? nous vivons dans deux pays séparés et il avait seulement 23 ans quand tout a commencé et 25 ans lors de la première rencontre réelle. Soit la moitié de mon âge. Comment ai-je pu croire qu'un amour sincère et durable pouvait exister entre nous ? peut-être parce que pour moi, c'est toujours le cas. J'ai idéalisé cet homme parce qu'il m'a dit toutes les choses que je souhaitais entendre. Mais aujourd'hui, je sais qu'il les a dites justement pour cette raison. Je ne dis pas que tout était faux mais beaucoup de choses l'étaient . Malgré tout, je continue de ressentir des choses très fortes pour lui et je pense sérieusement et en ayant bien conscience à quel point je suis stupide, que s'il revenait vers moi, je l'accueillerai à bras ouvert.
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tournesolaire · 5 months ago
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J'ai fini par m'habituer à son absence
Pour être tout à fait honnête j'ai même commencé à éprouver une sorte de mépris envers lui
Ce soir je compte sortir à la barge alors c'est prévu que je reste peut-être dormir à l'appartement mais j'ai quand même pris les clés de chez mamie au cas où
Quand je suis arrivée à l'appartement tout à l'heure j'ai pleuré
C'était un genre de craquage, pas de la tristesse
Je suis arrivée dans cet appartement, il n'y avait qu'Anubis et moi, et j'ai laissé toute la négativité accumulée de la journée monter en moi
J'ai vu une bêtise dans la salle bain, l'état de l'appartement et ça a été la goutte de trop, j'ai craqué et j'ai pleuré
Je me suis rendu compte aussi qu'il n'y avait plus rien à fumer et étrangement, ce sentiment de la dernière fois est réapparu
Je n'ai pas vu l'intérêt de rester ici si je ne pouvais même pas m'envoler
Je sais que ce n'est pas sain, mais j'ai remarqué cette pensée
Finalement est-ce qu'un jour je me suis sentie vraiment bien ici ? Sans substances je veux dire, est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir "à la maison", à l'aise et libre d'être moi même sans prendre de drogue dans cet appartement et avec lui ?
Est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir suffisamment à l'aise et en confiance sans substances pour lui montrer qui je suis vraiment ? Pour vivre et ressentir mes émotions sincères au lieu de les ignorer et de les apaiser synthétiquement ?
La réponse est non
Je n'ai même pas hâte qu'il rentre
Peut-être bien pas même envie de le voir
J'ai encore pas mal d'affaires à récupérer ; d'ailleurs après avoir discuté avec Loane j'ai réfléchi un peu et décidé qu'elle avait raison: je vais récupérer la télé parce qu'après tout c'est moi qui l'ai acheté, j'ai sacrifié une part énorme de mes économies alors que je ne voulais pas le faire, j'ai dépensé cet argent qui ne m'a jamais été remboursé alors jusqu'à preuve du contraire cette télé m'appartient
Je dois aussi récupérer mes vinyles, ma platine, mon électroménager, du linge de maison (serviette, draps etc), des ustensiles de cuisine etc, ça va prendre beaucoup de place dans ma voiture j'espère que je pourrai le fait en 1 seul aller-retour (Loane veut aussi que je récupère sa veste)
Demain ou après demain il faut que j'appelle EDF pour résilier le contrat, j'en ai marre d'attendre désespérément "le bon moment" parce qu'il n'arrivera jamais
Et une fois que tout ça sera fait
Une fois que je n'aurai plus aucun lien qui m'attache à lui (j'aurais bien aimé récupérer les quasi 1100€ qu'il me doit mais je doute que ça arrive un jour alors tant pis)
Alors
Je le confronterai
J'attends vraiment d'avoir tout récupéré parce que je sais ce qu'il va se passer ensuite
Il va avoir peur
Il va se sentir piégé alors il va fuir
Peut-être qu'il déménagera chez sa mère, et si ce n'est pas le cas alors ce sera une autre ville, peut-être Perpignan
Il va partir vite pour ne pas avoir à affronter la réalité
Il va avoir l'impression que "le monde se ligue contre lui" comme ça s'est passé avec les histoires avec Lilou, Sacha, etc (je pense que je vais chercher le fin mot de l'histoire d'ailleurs)
Mais j'ai envie de le faire, j'ai envie de le mettre face à ses mensonges
J'ai tellement hâte de voir son visage quand je lui dirai que je sais pour l'histoire des loyers impayés de Sens, que je sais que l'histoire du tribunal pour "entrée par effraction" et le reste c'est un mensonge pour couvrir la vraie raison qui paraît si nulle, des putains de loyers impayés
J'ai hâte de voir sa réaction quand je lui expliquerais ma "théorie", quand je lui dirai que je suis sûre qu'il a dit ça parce que c'était le justificatif parfait pour expliquer que "non impossible que j'ai pu faire ça, regardez je m'implique dans la lutte contre ça au risque de faire de la prison"
J'ai hâte mais j'ai peut-être un peu peur aussi
Je crois que je sais pas comment il peut vraiment réagir s'il s'énerve et ça me fait un peu peur
J'ai hâte que tout ça soit terminé
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asphodelyn · 9 months ago
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comme des ricochets dans l'eau
J'ai parfois l'impression d'être absolument étranger au flot d'émotions qui parcourt le monde et, en même temps, d'en faire si profondément partie moi-même que je pourrais facilement m'y noyer. Tout est comme si je n'y étais ni totalement familier, ni totalement étranger ; comme s'il suffisait que je fasse un pas de côté, que je rejoigne une autre rive pour m'en distancier, en manquant d'y retomber. C'est assez drôle de vivre, en fait. Dans un monde qui nous dépasse et qui, exprimé au singulier, semble aussi nous effacer nous-mêmes, on n'en fait pas moins partie intégrante. Il faudrait en réalité des centaines, des milliers, des myriades de mondes pour exprimer un seul monde dans sa totalité. Alors on avance, on ne prête pas attention à la marée : qu'elle soit basse ou haute, qu'importe. On avance, parce que c'est tout ce que nous pouvons faire sur l'instant. Mes pieds se prennent dans l'écume, ou plutôt dans les coquillages. Je me baisse et j'en ramasse un. J'en apprécie aveuglément la beauté quand, soudainement, une vague l'emporte. Les vagues m'emportent aussi avec elles, par moments. Pourtant, par la force d'un je-ne-sais-quoi, la houle n'a jamais raison de moi. Je ne coïncide jamais avec elle.
C'est, sans doute, là qu'on en vient à se retrouver soi-même. Quand tu es enfant, le monde entier se présente à toi dans sa grandeur. Il pourrait ne jamais finir, ne jamais avoir commencé. Tu es là, mais pourquoi ? Il n'y a pas d'autre réponse à cette question que le fait d'essayer, de rencontrer d'autres vaguelettes d'émotions, de saluer d'autres phares à sentiments qui, eux aussi, partagent tes interrogations. Et puis, quand tu grandis, beaucoup de ces phares s'éteignent. Leurs questionnements les ont abandonnés, ce qui n'est pas le cas de la mer. Elle porte toujours les bateaux, ses vagues se fracassent toujours contre les mêmes rochers. Tu les ressens, toujours, au plus profond de toi. Il arrive que cette méphistophélie prenne le nom de colère, d'amour, de joie, de tristesse. Mais tu ne sais pas mettre de mot dessus. Parce que le monde, en voulant préserver sa singularité, a fait se dissoudre dans le sable toutes leurs nuances. Alors, on essaie de s'accrocher à quelque chose. On ramasse des galets, on collectionne ces coquillages dans nos boîtes à souvenirs, de peur de les perdre. On collectionne chez nous toutes sortes d'objets qui, au final, nous servent à nous rappeler cette sincérité d'être, dans la multitude, dans le fracas, dans l'ailleurs On s'essaie à comprendre d'autres phares, même s'ils semblent parfois inaccessibles. Parce qu'on ne peut rien ressentir par soi-même, parce qu'il nous faut toujours revenir à nos vaguelettes, essayer d'abolir cette distance qui ne peut plus l'être... Parce qu'on existe toujours sous forme de fragments. Et on est tellement effrayés, face aux éclats du monde, aux éclats de soi, des autres. On voudrait tout embrasser à la fois, sans qu'il ne soit possible de contenir tout un océan à l'intérieur de soi.
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deepthinker-society · 10 months ago
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Stress. C'est quand même un drôle d'indicateur le stress. Il est censé indiquer quoi au juste par rapport aux autres ? À la fois motivateur et alerte, on ne peut pas dire qu'il soit simple à comprendre. À quel moment doit-on décider qu'il s'agit de "bon" stress nous incitant à surmonter tous les défis ou de "mauvais stress" qui nous indique que la situation est préoccupante et qu'il serait plus que bienvenue de changer. La frontière n'est pas explicite. Le bon peut se transformer en mauvais. L'intensité n'est pas un indicateur non plus. Et puis, quand on y pense, à quel moment c'est censé être une bonne idée de ressentir du stress avant un moment important ? C'est un coup à transformer ça en peur et à perdre tous ses moyens. C'est un coup à faire marche arrière et à fuir parce que l'intensité du ressenti rend la situation ingérable. C'est un coup à voir survenir tout un tas de pensées qu'on préfèrerait éviter alors qu'il serait plus judicieux d'avoir, je ne sais pas, une surdose de concentration, d'énergie, de joie. Bref, un truc plutôt positif plutôt que cette espèce d'inquiétude qui n'en est pas vraiment. Je me demande s'il serait possible de nous conditionner à ressentir le stress différemment. Autant, il est possible de se conditionner à ressentir du stress dans certaines situations. Cela arrive même parfois sans que ce soit voulu. Il suffit d'un micro traumatisme, disons qu'un voyage se passe mal, pour que les futurs voyages en avion deviennent source de stress. Pour autant, je ne sais pas s'il est possible de changer notre ressenti. Savoir s'il est possible de ressentir autre chose que du stress quand on est stressé. Garder la palpitation du stress pour transformer l'ensemble en une excitation d'enfant par exemple. Il est sûrement possible de changer notre rapport au stress. De pouvoir écouter notre ressenti sans que celui-ci affecte notre prochaine action. Ressentir du stress sans en subir les affres. Prendre du recul sur ce qu'on ressent au même titre qu'il est possible de le faire sur les autres affects. Est-il possible de modifier le ressenti lui-même ? Est-il possible que le stress puisse être modulé au point d'être transformé ? #stress #ressenti
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e642 · 8 months ago
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Lors de ma première relation j'ai pensé -à tort avec du recul- que l'amour c'était la démesure. Que la passion, l'intérêt, l'appréciation, l'envie, les sentiments ne pouvaient exister que par le prisme de l'immodération. Je devais avoir mal au ventre d'amour, la gorge nouée à l'idée incessante de perdre l'objet de mon désir. Que si je n'étais pas amoureuse à m'en rendre malade c'est qu'alors je ne l'étais pas. Ça m'a poursuivie longtemps et ça m'a même peut-être gâché des occasions. J'ai cru qu'il fallait que je sois à bout de souffle. Que je me sente sur le file pour ressentir vraiment. Je me suis épuisée à aimer, c'était pas trop, on aime jamais trop, c'était mal, je ne comprenais pas où mettre le surplus. C'était comme nager à contre courant, possible mais pas durable. Aujourd'hui, je suis plus nuancée. Je ne sais pas si je suis amoureuse de mon copain actuel, ce qui peut biaiser mon propos, mais je ne ressens pas cette outrance. Cette urgence d'aimer et d'être submergée par tout cet amour. C'est tellement plus apaisant quand c'est calme. Quand on se rend compte que c'est là mais que ce n'est pas douloureux. Que la douleur ne fait pas vraiment partie de l'amour. Que pour aimer, il ne faut pas impérativement souffrir. J'ai cru qu'il le fallait car c'était mon seul moyen de vérifier l'authenticité de mes sentiments. Le fait est que maintenant, je connais les enjeux mais je sais que c'est plus sain et positif pour moi si je n'aime qu'à hauteur de ce que je peux aimer. En effet, ça peut faire peur. Qu'est ce qui me permet de dire que j'aime si je ne ressens pas les extrêmes ? Comment graduer des émotions qui ne me compressent pas le coeur ? Sont-elles là s'ils sont à peine audible ? Le silence est la paix ou l'absence ? Le silence prend toutes les voix, tous les tons, exprime toutes les émotions, c'est le contexte qui permet de trancher. Je me sens tellement mieux de n'être qu'exposer qu'à des douches tièdes et plus froides. Souvent je me dis que c'est peut-être parce que je n'aime pas à nouveau, puis, plus rarement, je me dis qu'il serait temps d'accepter qu'aucun amour ne se ressemble et que c'est sûrement l'expression différente de mes sentiments. Je me dis aussi qu'il y a des gens qui nous intéressent et d'autres qui nous obsèdent, je suis peut-être dans l'autre camp et c'est pas plus mal. Un jour je saurai ce que ça veut dire cette façon d'aimer mais là, je ne me pose pas plus de questions. C'est juste tellement plus reposant de ne pas être profondément amoureux.
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mipaoconference · 1 year ago
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Rubrique enseigne-moi Seigneur !
VOICI CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS SUR LE SAINT-ESPRIT. Par Pasteur Benny Hinn.
Lors d'un temps d'étude de la Parole, j'ai dit à ma femme : "Tu sais, je sens la présence de Dieu sur moi". Voici ce qui m'a touché ce soir-là, alors que je cherchais le sens des mots et leur lien avec l'Esprit.
Je me demandais ce que signifiait vraiment "attrister" l'Esprit.
Ce que j'ai appris, c'est que le Saint-Esprit n'est pas simplement un esprit qui peut avoir une forme. Il est si réel qu'on peut lui résister.
Beaucoup de gens pensent que le Saint-Esprit est un vent. Mais ce n'est pas le cas. Ce n'est qu'un symbole de plus dans la longue liste des symboles descriptifs utilisés pour communiquer l'Esprit - l'huile, l'eau, une colombe, un nuage, la lumière, et bien d'autres encore. Cela ne signifie certainement pas qu'il ressemble à ses symboles.
Le vent est invisible à l'œil, mais on ne peut pas lui résister.
Le mot résister signifie s'opposer. Vous ne pouvez pas vous opposer au vent.
Essayez de vous opposer au vent et il passera à côté de vous. Mais vous pouvez vous opposer au Saint-Esprit. Vous pouvez l'empêcher de travailler. Étienne, dans son discours au Sanhédrin, a cité Moïse : "Vous avez le cou raide et vous êtes incirconcis de cœur et d'oreilles. Vous résistez toujours à l'Esprit Saint, comme vos pères l'ont fait, et vous aussi" (Actes 7:51).
Ils se sont opposés à lui et, malheureusement, ils ont réussi. Rappelez-vous ceci : vous ne pouvez pas résister au vent, à l'huile, ou même à une colombe qui s'envole, mais vous pouvez résister à une personne - et c'est ce qu'est le Saint-Esprit.
J'ai ensuite recherché les mots chagrin et affligé dans le grec original. La racine du mot est loopa. Et voici ce qu'il signifie : ressentir une douleur dans le corps et l'esprit. Cela signifie souffrir d'une angoisse mentale et physique.
Le Saint-Esprit est une personne, sinon Paul n'aurait pas dit : "N'attristez pas le Saint-Esprit" (Eph. 4:30). Le Saint-Esprit ne fait pas que blesser. La blessure opère au niveau des émotions. Il attriste, et cela va beaucoup plus loin.
Non seulement cela, mais le Saint-Esprit peut être éteint.
Paul a averti l'église de Thessalonique : "N'éteignez pas l'Esprit" (1 Thess. 5:19).
Vous ne pouvez pas éteindre le vent ou d'autres symboles. Mais on peut arrêter une personne. Et c'est ce qu'est le Saint-Esprit.
Vous devez également comprendre que le Saint-Esprit peut être affligé et tourmenté. Il peut être contrarié. Ésaïe a parlé de la bonté du Seigneur et de sa miséricorde envers Israël : "Mais ils se sont rebellés et ont contrarié son Saint-Esprit ; c'est pourquoi il est devenu leur ennemi, et il a combattu contre eux" (Ésaïe 63:10 KJV). C'est difficile à imaginer, mais c'est vrai. Le Saint-Esprit peut être tourmenté par des êtres humains.
Dans la langue originale, vexer signifie user, troubler, voire affliger. Seule une personne peut devenir la cible de tels tourments.
Un vent violent ne peut être calmé, mais le Saint-Esprit peut l'être : Il m'appela et me parla en ces termes : Voici, ceux qui ont donné du repos à mon Esprit" (Zacharie 6:8). Le Saint-Esprit est une personne qui répond à vos souhaits. Vous pouvez lui dire de se taire et il le fera. Mais vous courez alors le risque de l'attrister.
Tant de fois, dans des réunions publiques, j'ai vu le Saint-Esprit sur le point de parler, puis se calmé par une manifestation charnelle.
Le Saint-Esprit n'est pas un combattant, c'est un amoureux. Si vous lui résistez, il s'en ira. Il n'est pas comme Satan, dont la Bible dit qu'il "s'enfuira" de vous si vous lui résistez. Le Saint-Esprit ne s'enfuira pas dans la peur, mais il quittera votre présence avec un cœur blessé. S'il est affligé, il se retire doucement. S'il est éteint, il partira tranquillement.
Il est tragique de penser que les gens vexeraient ou tenteraient de calmer une personne aussi charmante. Mais ils le font. Les enfants d'Israël l'ont fait. Et aujourd'hui, alors qu'il aspire toujours à notre amour et à notre communion, nous le blessons par notre ignorance et notre rébellion.
J'entends encore Kathryn Kuhlman, à Pittsburgh, sangloter d'agonie : "S'il vous plaît ! Ne le blessez pas. Il est tout ce que j'ai.
Que Dieu vous bénisse !
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yumeka-chan · 3 years ago
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Coucou coucou ! J'ai vu que tu prenais des requêtes pour des short fics, pourrais-tu s'il te plaît écrire un petit quelque chose sur Arthur et Guenièvre qui discutent au lit, après leur première fois ensemble ? (genre le ressenti de la reine après un tel événement ? ^w^)
Coucou Anon! Voici le short que tu attendais! J'ai peut-être légèrement remanié le sujet, mais je pense que l'idée est là <3 J'espère que ça te plaira ^^
Guenièvre Regardait le plafond, en sueur. Elle avait attendu toute sa vie pour cet instant. Elle était à présent une femme, comme dirait sa mère. Mieux vaut tard que jamais.
- Vous voulez qu'on discute un peu? Elle tourne la tête vers Arthur. Il est tourné vers elle, avec un petit sourire. - Quoi? - Je sais pas, je me disais, peut-être, vous auriez envie de discuter. Ou alors vous voulez dormir? Elle lui jette un regard, avant se se tourner à son tour vers lui. - ça vous fait quel effet? - Quoi? - Est-ce que ça vous... ça vous envahi, comme ça, d'un coup? Vous savez, vous sentez le truc monter, et puis d'un coup ça explose? - Oui. - Et les sensations? Quand on vous touche... - Quand vous me touchez. Je ressens pas ça avec Perceval, ou avec Karadoc. Elle lui jette un petit regard surpris, puis esquisse un petit rire en imaginant Arthur ressentir ce genre de choses en étant frôlé par un de ses chevaliers. Rire qui se transforme rapidement en fou rire. Elle n'arrivait pas à s'arrêter, et Arthur se colla contre elle avec un petit sourire. - Vous vous moquez de moi ma tendre épouse? - Non, je... Elle essuya les larmes qui perlaient au bord de ses yeux. - J'ai juste imaginé vos réactions avec d'autres personnes. Il fait la moue, avant d'enfoncer son visage contre son cou, pour l'embrasser. Pour la chatouiller. - Vous vous moquez de moi. Vous êtes une bourrique. Elle se met à rire, un peu plus, jusqu'à ce que les baisers d'Arthur ne fassent leur effet. Il recule, pour pouvoir la regarder droit dans les yeux. - C'est moi qui vous fait cet effet ma chère? Elle le fixe, longuement. - La première fois, il paraît qu'on est tout tourneboulé, tout excité. Demetra me disait que la première fois, on est tellement sous le coup des émotions qu'on a envie de bouger dans tous les sens, de rire, de recommencer...de tout sauf de dormir. Elle rougit doucement. - ça vous gêne que j'évoque son nom peut-être. - Non. Démetra était une amie. Parfois. - J'ai été con de vous délaisser aussi longtemps. Si vous voulez recommencer, si vous voulez quoi que ce soit, vous pouvez m'en parler. - Mettre mes pieds glacés sur les vôtres? Arthur esquisse un sourire. Qu'il était beau quand il souriait, comme ça. Pour elle. - Je ferai un effort, mais vous me laissez râler. Elle l'embrasse doucement, avant de le fixer. - Vous m'avez toujours fait cet effet, vous savez. Cette vague, quand on sent qu'on va se faire happer, juste avant les baisers, quand on fait que se frôler... ça m'arrivait toujours. Quand vous me frôliez, quand vous me teniez contre vous, quand on devait danser. Quand vous me regardiez. Je chavirais à chaque fois. Je pensais que c'était moi qui avait un soucis, à force. J'ai même consulté Merlin à une époque? Arthur l'embrasse à son tour. - J'ai eu de la chance que vous ne m'abandonniez pas. Que vous m'en donniez une autre, de chance. - Et moi j'ai de la chance que vous vous soyez entraîné pendant des années avec toutes sortes de femmes. Arthur s'était attendu à ce que ça sonne comme un reproche. Mais Guenièvre souriait malicieusement. Il se mordit la lèvre. - Si vous voulez, on peut tester autre chose... Elle se met à rire alors qu'il écrase ses lèvres contre les siennes. Elle nage dans le bonheur.
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stancella · 3 years ago
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Attaque et découverte
Arthur et Guenièvre se promenaient en forêt. C'était une habitude qu'ils avaient prise ces trois derniers mois. Tous les jours, en fin d'après-midi, ils allaient se promener et revenaient pour le diner. Après avoir passé dix ans enfermée dans une tour, Guenièvre avait envie de profiter de sa liberté et voir autant de paysages que possible. Arthur insistait toujours pour l'accompagner. Il disait que c'était pour qu'elle ne soit pas seule sans défense si elle tombait sur Lancelot ou un membre de sa clique. Mais, bien que ce soit en partie vrai, c'était surtout une excuse pour passer du temps ensemble sans être dérangés toutes les trente secondes. Il appréciait ces moments. Ils parlaient de tout et de rien, du moment que le sujet n'avait aucun rapport avec Lancelot ou la quête du Graal. Tous deux avaient été très clairs là-dessus : interdiction d'évoquer des sujets stressants. C'était avant tout un moment de détente. Guenièvre était en train de lui raconter une anecdote sur son enfance lorsqu'elle fut tout à coup prise de haut-le-cœurs.
"-Hou là ! Tout va bien ? Demanda Arthur.
-Oui, oui. Je sais pas ce que j'ai, depuis ce matin, ça n'arrête pas. Si demain ça continue, j'irai voir Merlin.
-Ça vaut peut-être mieux. Vous voulez qu'on rentre ?
-Non, c'est bon. Si vraiment ça va pas, je vous dirai. J'espère juste que c'est pas une épidémie ou quelque chose dans ce goût-là, parce que j'ai entendu Angharad se plaindre de nausées à Nessa, ce matin."
Sur ces mots, elle s'éloigna pour observer un oisillon qui essayait de s'envoler. Soudainement, elle se mit à vaciller et commença à s'affaisser. Pris de panique, Arthur se précipita vers elle, la rattrapa et s'agenouilla.
"-Guenièvre ! Qu'est-ce qui vous arrive ?
-Je... Je me sens fatiguée, tout à coup...
-Hé bien, Sire, vous appréciez ma petite surprise ? Fit une voix familière."
Arthur leva la tête et vit Mevanwi surgir de derrière un arbre.
"-Vous ! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?!
-Oh, rien de bien folichon. Juste un petit sort d'épuisement. Estimez-vous heureux, j'aurai pu être bien plus sadique."
Arthur sentit une rage sans nom s'emparer de lui. Il se leva, dégaina Excalibur et s'avança vers Mevanwi, prêt à en découdre. Mais avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, elle claqua des doigts et se volatilisa. Il poussa un juron et rengaina son épée. Il se précipita vers Guenièvre et s'agenouilla près d'elle.
"-Vous vous sentez capable de marcher ?"
Elle secoua négativement la tête.
"-C'est pas grave, je vous porterai."
Il la hissa dans ses bras tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Le seule autre fois qu'il l'avait portée ainsi, c'était le jour de leur mariage... Il avait espéré pouvoir la reporter comme ça, mais pas dans ce genre de situation. Tandis qu'il marchait vers Kaamelott, un tourbillon de pensées lui traversa l'esprit. Tout était de sa faute ! Il aurait dû être plus attentif ! S'il avait repéré Mevanwi plus tôt, Guenièvre ne serait pas dans cet état ! Il fut tiré de ses réflexions par la voix de Guenièvre :
"-Arthur ?
-Oui ?
-Vous... Vous n'avez pas à vous en vouloir. Ce n'est pas de votre faute.
-Mais...
-Mais rien du tout ! Si vous devez blâmer quelqu'un, blâmez Mevanwi. C'est elle qui a lancé ce sort, après tout."
Là, elle ferma les yeux et ses bras tombèrent mollement. Il sentit la panique l'envahir.
"-Non, non, non ! Guenièvre !"
Il accéléra le pas. Au bout d'un temps bien trop long à ses yeux, il atteignit enfin Kaamelott. Il remercia intérieurement tous les dieux auxquels il pouvait penser que Léodagan et Séli soient en Carmélide. Il se sentait déjà suffisamment coupable sans en plus devoir supporter leurs reproches. Quand il entra dans leur chambre, il y trouva Nessa.
"-Vous, allez vite chercher Merlin !"
Tandis que la servante sortait de la pièce, il allongea Guenièvre sur le lit. Au bout de quelques minutes, Merlin entra.
"-Sire ? Il est arrivé quelque chose à la reine ?
-On a croisé Mevanwi. Elle lui a jeté un sort.
-Vous savez quel genre de sort ?
-Un sort d'épuisement. Enfin, si elle a bien dit la vérité. Avec elle, on ne sait jamais. Je veux que vous l’examiniez pour savoir si elle va s'en sortir."
Il se souvint alors de ce dont ils parlaient avant que Mevanwi ne se pointe.
"-Ha, aussi, elle m'a dit souffrir de nausées depuis ce matin. Si vous pouviez faire quelque chose pour ça...
-Bien sûr, pas de problème ! Attendez dehors."
Arthur leva les yeux au ciel mais obéit. Il n'était vraiment pas d'humeur à se disputer. Il fit les cent pas devant la porte. Au bout d'un moment, il vit Perceval s'approcher.
"-Ça va, Sire ?
-Guenièvre s'est fait attaquer par Mevanwi et je ne sais pas si elle va s'en sortir où pas. Alors, non, ça ne va pas !
-A... Attaquer ?! Comment ça ?!
-Elle lui a jeté un sort ! Alors même que je l'accompagnais spécifiquement pour la protéger ! Et je n'ai rien pu faire !"
Bon sang, voilà qu'il pleurait à présent ! Il comprenait maintenant ce qu'avait bien pu ressentir Guenièvre lorsqu'il s'était tranché les veines. Mevanwi avait beau prétendre qu'elle aurait pu faire pire, il savait bien, pour l'avoir vu de nombreuse fois chez ses collègues esclaves de ces dix dernière années, que "mourir d'épuisement" n'était pas qu'une expression. Ne pas savoir était pire que tout. Si elle mourrait... Non, il ne voulait même pas songer à cette éventualité ! Il sentit une main se poser sur son épaule. Il leva la tête et vit que Perceval le regardait d'un air plein de compassion.
"-Vous en faites pas, Sire. Elle est forte, la reine. Elle s'en sortira forcément !"
Il força un sourire et essuya ses larmes. A ce moment-là, la porte de la chambre s'ouvrit et Merlin en sortit.
"-Alors ?
-J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première, c'est qu'elle va s'en sortir."
Sentant ses jambes trembler, Arthur s'assit par terre en poussant un soupir de soulagement.
"-Merci, Merlin ! Vraiment, merci !
-Y'a pas de quoi, Sire ! Bon, par contre elle restera inconsciente pendant deux ou trois jours. Et même après son réveil, il vaudra mieux qu'elle reste alitée jusqu'à la fin de la semaine. Surtout au vu de la deuxième bonne nouvelle.
-Et quelle est-elle, cette nouvelle ?"
Un grand sourire s'afficha sur le visage du druide.
"-Et bien... Mes félicitations au futur papa !"
Arthur cligna des yeux en entendant ça, le temps que la phrase s'enregistre dans son cerveau.
"-Vous... Vous en êtes sûr ?
-Absolument certain ! J'ai vérifié trois fois.
-Pourquoi trois fois ?
-Bah, déjà, pour être sûr de pas m'être gouré. Depuis le temps que vous voulez des enfants, ça serait con que je vous donne des faux espoirs. Et aussi pour m'assurer que les bébés ne souffrirons pas de répercussions à cause du sort. Je peux affirmer que ça ne sera pas le cas.
-Vous avez bien fait. Mais... Attendez une seconde ! "Les" bébés ?!
-Ouais ! C'est des jumeaux ! Bon, je peux retourner à mon laboratoire ?
-Ouais, c'est bon. Merci encore.
-De rien !"
Merlin se retira. Perceval s'assit à côté d'Arthur, mais il n'y prêta pas attention. Une myriade de pensées lui traversait l'esprit. Il allait être père. Enfin, après toutes ces années ! Fera-t-il un bon père ? Il l'espérait. Il fera tout pour, en tous cas.
"-Tout va bien, Sire ? Fit Perceval, le tirant de ses interrogations.
-Ouais, ouais. Je me demandais juste si je ferai un bon père.
-Soyez pas ridicule, Sire ! Bien sûr que oui ! Un mauvais père se poserait même pas la question."
Arthur secoua la tête en souriant. Des fois, il enviait la capacité de Perceval à rester positif.
"-En tout cas, on dirait que c'est la journée des grossesses. Angharad aussi est enceinte.
-Non ?! Elle aussi ?!
-Ouais ! Elle l'a apprit ce matin.
-Mais c'est super, Perceval ! Mes félicitations !
-Merci, Sire ! Et mes félicitations, à vous aussi ! Bon, faut que je vous laisse. Karadoc m'a demandé de l'aider à trouver un cadeau d'anniversaire pour Meghan. A plus tard !"
Arthur regarda son chevalier s'éloigner en souriant. Il avait été ravi quand Perceval lui avait annoncé son mariage avec Angharad. Il n'avait aucun doute sur le fait que Perceval ferait un excellent père. Après tout, il avait aidé Karadoc à élever ses filles, et vu comment les deux jeunes femmes avaient tourné, il avait fait du très bon boulot. Il entra dans la chambre, s'assit au bord du lit et prit la main de Guenièvre.
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Les sensations revenaient petit à petit à Guenièvre. Elle sentait qu'elle était dans un lit, ce qui était étrange, car elle ne se rappelait pas être allée se coucher. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Sa promenade quotidienne avec Arthur, la soudaine sensation de fatigue qu'elle avait ressentie, Mevanwi... Quelqu'un lui tenait la main. Péniblement, elle ouvrit les yeux. Quand sa vision se fut réajustée, elle reconnut le décor de leur chambre, à Arthur et elle. Elle tourna la tête pour voir qui lui tenait la main. C'était Arthur, agenouillé par terre, l'air inquiet. Tout se passa alors très vite. Un moment, l'expression de son visage passait de l'inquiétude à un soulagement profond. L'autre, il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait.
"-Ne me faites plus jamais une peur pareille ! J'ai cru que vous alliez... que vous... Ne me faites plus peur comme ça !"
Il tremblait... Elle avait vraiment dû lui faire une belle frayeur pour qu'il soit aussi agité. Au bout d'un moment, il finit par la relâcher.
"-J'ai... j'ai été inconsciente combien de temps ?
-Trois jours. Et il faudra que vous restiez au lit jusqu'à la fin de la semaine, surtout au vu de ce que Merlin a découvert.
-Qu'est-ce que qu'il a découvert ? C'est en rapport avec mes nausées ?"
Sans mot dire, Arthur lui reprit la main et la posa sur son ventre. Elle le regarda un moment avant de comprendre ce que cela signifiait.
"-C'est... C'est certain ?
-Merlin a été catégorique. Il dit que c'est des jumeaux."
Ils se regardèrent sans rien dire pendant quelques instants. Puis, il éclatèrent de rire. Guenièvre avait l'impression qu'un poids lui avait été enlevé des épaules et nul doute que c'était aussi le cas pour Arthur.
"-J'espère qu'au moins l'un des deux est garçon.
-Moi, je serai pas mécontent d'avoir une fille. Mais honnêtement, tout ce que je veux, c'est qu'ils naissent en bonne santé. Au fait, quand vous disiez espérer qu'il n'y avait pas d'épidémie, vous n'étiez pas si loin du compte.
-Comment ça ?
-Angharad est également enceinte.
-Oh, c'est génial ! C'est le seigneur Perceval qui doit être content !
-Il est ravi. Angharad a proposé hier de servir de nourrice si vous n'avez pas assez de lait pour les deux bébés.
-Oh, je veux bien, oui."
Guenièvre sentit soudain son ventre gargouiller. Arthur eu un petit rire.
"-Je vais vous faire apporter à manger."
Et il quitta la pièce. Guenièvre commença à réfléchir à des idées de nom pour les bébés.
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xjoyce66 · 4 years ago
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La “trop” Femme
Elle est là. . . La "trop" femme.
Celle qui aime trop fort, sent trop profondément, demande trop souvent, désire trop.
Là, elle prend beaucoup d'espace, avec son rire, ses courbes, son honnêteté, sa sexualité.
Sa présence est aussi grande qu'un arbre, aussi large qu'une montagne.
Son énergie occupe chaque crevasse de la pièce.
Trop d'espace qu'elle prend...
Là, elle gêne avec son désir persistant, trop envie.
Elle désire beaucoup , veut tout, trop de bonheur,
trop de temps seule, trop de plaisir.
Elle traversera le soufre, la rivière trouble et le feu de l'enfer pour l'obtenir.
Elle risque tout pour étouffer les angoisses de son cœur et de son corps.
Cela la rend dangereuse.
Elle est dangereuse.
Et là-bas, cette «trop» femme, qui fait réfléchir trop, ressent trop, s'abandonne trop.
Elle avec sa pose authentique et sa confiance en soi comme elle se porte.
Elle avec ses rires du ventre et son insatiable appétit et sa propension à la passion ardente.
Tous les yeux sur elle, pensant qu'elle fait toujours trop, qu'elle en fait "des caisses"....
Oh, cette "trop" femme. . .
Trop forte, trop dynamique, trop honnête, trop émotive, trop intelligente, trop intense, trop jolie, trop grosse ou trop mince, trop difficile, trop sensible, trop sauvage, trop intimidante, trop réussie, trop joyeuse,
trop nécessiteuse,- trop .
Elle devrait se calmer un peu, être abaissée quelques fois.
Quelqu'un devrait la remettre dans un endroit plus respectable.
Quelqu'un devrait lui dire.
Je suis ici. . . La trop de femme, avec mon cœur trop tendre et mes trop d'émotions.
Je veux beaucoup de justice, de sincérité, d'espace, de facilité, d'intimité, de respect, d'être vue d'être comprise, de votre attention et de vos promesses à garder.
J'ai été appelée très exigeante parce que je veux ce que je veux, et intimidante à cause de l'espace que j'occupais.
J'ai été appelée égoïste parce que je suis auto-aimante .
J'ai été appelée une sorcière parce que je sais comment me guérir.
Et encore. . . Je me lève.
Pourtant, je veux encore ressentir, je demande,
je risque et je m'occupe de l' espace .
Trop de femmes ont été confrontées à l'extermination depuis des siècles, nous avons tellement peur d'elles, terrifiées par leur grande présence, de la manière dont elles commandent le respect et brandissent la vérité de leurs sentiments.
Nous avons essayé de l'étouffer chez nos soeurs,
chez nos femmes, chez nos filles.
Et même maintenant, même aujourd'hui,
dans un certain sens, nous continuons...
Si vous avez déjà été appelée «trop» ou «excessivement émotive» ou encore trop «coincée», vous êtes probablement une femme trop forte.
Et si vous l'êtes. . .
Je vous implore d'embrasser tout ce que vous êtes, de toute votre profondeur, de toute votre immensité.
De conserver votre dignité et de ne jamais vous abandonner, d'irradier de montrer tout votre rayonnement.
Oubliez tout ce que vous avez entendu, votre trop-née est un cadeau.
Oh oui, celui qui peut guérir, inciter, libérer et couper directement au cœur des choses.
Ne craignez pas ce cadeau, et ne laissez personne vous en démunir.
Votre trop-née est magique, c'est la médecine.
Cela peut changer le monde.
Tu ne me crois pas?
Vérifie ceci:
Toutes vos femmes préférées, celles qui ont fait de l'histoire, celles qui ont prêté leur voix pour changer et se sont courageusement autorisées à être exactement ce qu'elles sont, sont ou ont toutes été des "trop" Femmes !
Alors s'il te plait soit trop Femme.
Demande.
Cherche.
Développe tes envies.
Bouge.
Ressens.
Sois Toi.
Fais des vagues.
Améliore tes flammes.
Donne des frissons.
S'il te plait, lève-toi.
Nous avons besoin de toi.
—     Ev'Yan Whitney
Photo @ammasoul
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