#je n’arrive pas à croire que j’ai réussi le challenge cette année !

[luma-az]

Des milliers de bouteilles à la mer

Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 30 août 

Thème : au revoir/écrire

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Chaque jour, elle allait jeter une bouteille à la mer. Une bouteille en verre, soigneusement scellée, contenant une feuille de papier chargée de mots.

Personne n’était censé les lire.

Ecrire, pour elle, c’était une décharge. Un moyen de se défouler, de se sortir de la tête des idées qui y trainaient trop, des pensées qui sentaient le rance, des rancunes et des regrets. C’était aussi un moyen de parler sans être interrompue. Et même si au final elle les destinait au grand large, elle se sentait écoutée, en écrivant ses messages, comme jamais elle ne l’était dans sa vie de tous les jours.

Au quotidien, c’était une gentille fille. Toujours positive. Toujours prête à aider. Un soutien, une oreille, une main secourable, un pilier.

Et elle aimait ça. Elle n’avait pas envie de le gâcher. Elle parlait, oui, et elle était même sincère, parfois. Mais elle ne disait jamais tout. Le reste, elle le gardait pour elle, dans un coin de sa tête, au fond de son cœur, elle le ruminait, le ressassait, avant de le régurgiter sur la feuille. L’acte d’écrire lui a toujours paru salutaire, jamais élégant. Peu importe. Les vagues ne s’en sont jamais plaintes.

Aujourd’hui, elle n’a écrit que deux mots sur sa feuille : Au revoir.

Je sais que personne n’était censé lire. Sauf que depuis tout ce temps, moi j’ai lu. Et j’hésite. J’angoisse. Que faire ? En réalité, je n’ai aucune idée de ce qu’elle compte faire, de ce que veulent vraiment dire ces mots. Sauf qu’au fond de moi, après avoir dévoré tous ses messages, je sais très bien ce qu’ils veulent dire. Je sais ce que voulait dire le geste, depuis le début, de jeter une bouteille à la mer. Ça a toujours été un appel à l’aide désespéré.

Ça me terrifie, mais j’ai pris ma décision. Tant pis pour elle, je suis trop inquiet pour ne pas m’en mêler.

Par contre, me rencontrer risque de lui faire un sacré choc.

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[benni-aux-philippines]

The end has no end !

-Old & New boys-

Que le temps passe vite,

Je ne sais pas vraiment pas par ou commencer. 
Ma mission se termine dans 1 mois… et pourtant j’ai l’impression que c’est bientôt la fin (oui, en fait c’est la fin quoi). Que j’aimerais retourner au premier jour ou je comptais les jours avec la sensation d’avoir été lâché à l’autre bout du monde (en fait j’étais lâché à l’autre bout du monde...).

Aujourd’hui, après plus de 11 mois de mission, je me suis adapté, j’ai trouvé mes marques et à certains moments j’ai pu me sentir chez moi (dans la mission hein, pas à Manille).

     Il m’est difficile de récapituler tout ce que j’ai vécu ici. De mon arrivée sur la pointe des pieds, à la découverte des bénéficiaires et des staffs, de la culture philippines, au moment de joie, en passant par les grandes phases de doutes, de peurs et de questionnements pour vivre des moments de paix intérieur. Cette année aura été un concentré d’émotions énormes.

Par péché d’honnêteté, je dois également dire que j’ai également vécu des journées totalement banales, haha, ou rien d’incroyable ne se passait. Tellement de gens cherche à les nier et à faire de leur vie un compte “réseau social” ou tout est beau, mais il n’y a rien de tel. Ces journées “banales” font partie d’un ensemble et malgré leur aspect commun je ne peux les oublier. Ce sont elles qui permettent de chérir les moments d’émotions et de bonheur.

Pour ne pas t’effrayer totalement, je vais commencer par mon évolution personnelle, la vie à manille, et la fin de mission. Ma deuxième lettre sera plus sur l’évolution de ma vie spirituelle, même si les deux se mêles l’une à l’autre

1. L’évolution personnelle. 



- Chez les “Aetas”, les premiers philippins, qui sont maintenant ostracisés et moqués -

Je pense que depuis le temps, tu as appris à me connaître, et nombreux sont ceux d’entre vous qui n’ont eu de cesse de me répéter “Mais tu te poses trop de questions”… Si cette année à été aussi significative pour moi, ce n’est pas parce que j’ai arrêté de me poser des questions, au contraire … Mais c’est surtout, car j’ai enfin réussi à trouver des réponses personnelles. 
En arrivant à l’EDHEC, beaucoup de gens me félicitaient et me disait combien j’étais chanceux d’être dans cette école. Personnellement, je n’arrivais pas vraiment à être fière de moi, je sentais simplement que je n’étais toujours pas à la bonne place. Alors, je ne vais pas cracher dans la soupe, cette année à l’échec fut top, et un tournant pour moi en ce qu’elle me permit de partir réaliser cette mission d’un an, mais toujours est-il qu’il me manquait quelque chose.


Au cours de cette mission, je pense avoir découvert ce qui m’anime vraiment, ce que j’ai envie de faire. Ce fut la première fois de ma vie que je me sentais réellement à ma place et fière de moi pour ce que j’étais en train de réaliser.

Même si je me sens partir, je n’arrive pas vraiment à le conscientiser, je n’arrive pas à me dire que je ne verrais plus les filles et les garçons du programme chaque week-end. Sans m’en rendre compte, je me suis immiscé dans la famille ACAY jusqu’à en faire partie, tout du moins je l’espère. Et l’ironie dans tout cela c’est que les bénéficiaires n’ont aucune idée du chemin que j’ai pu parcourir en leur présence !!! Comme je te le disais dans ma précédente lettre, une mission nous apporte bien plus que ce qu’on l’on pense. Tout ce qu’on attend du bénéficiaire, on se rend compte, que finalement, on est pas au top à ce niveau la non plus (prendre des décisions, apprendre à communiquer, résister à la pression des pairs, développer une pensée indépendante). J’aimerais pouvoir leur exprimer toute ma gratitude. Le grand challenge pour moi aujourd’hui, c’est de continuer sur cette dynamique. L’année prochaine, je n’aurai pas la mission pour me pousser à grandir, pour venir répondre à mes questions, pour me faire sentir bien. Je vais devoir décider pour moi-même ce que je souhaite faire au quotidien pour me sentir bien. J’adore être dans l’action mais je suis à la fois un grand fainéant qui à un mal fou à trouver ce qu’il veut. 
Du coup l’année prochaine, j’aurai pour nouvelle mission, d’appliquer tout ce que j’ai appris et de ne pas repartir dans un cycle de laisser aller.

2. La vie à Manille :

- Un couple, en pleine lune de miel -

     Vivre à Manille, là ou j’ai vécu (Quezon city), c’est croisé, au quotidien, des gens qui ont eu moins de chance que toi dans la vie. Même la personne la plus commune à bord d’un jeepney à surement vécu un trauma ou autre étant plus jeune. La misère ou la pauvreté ne sont jamais très loin (tout en sachant que je suis loin de vivre dans le pire quartier) et je n’ai jamais pu m’empêcher de me sentir coupable, de me demander quel était le sens de la vie quand pour certains, elle consiste à vivre sous un pont en plein milieu de la plus grande avenue pollué de Manille, à pousser une charrette sous une chaleur étouffante pour vendre des bananes, ou à vendre des chewing-gums et des cigarettes. Tu leur dis quoi à ces gens ? Épanouissez vous ou survivez ?

-Maison familiale devant notre arrêt de bus-

     J’ai tellement ressenti un monde de différence entre eux et moi, entre ma conception du monde et la leur. Je comprends maintenant pourquoi tant de gens fui la misère ou ne cherche pas à savoir qu’elle existe, elle est trop dur à supporter et elle ne peut se conscientiser en lisant un article de journal ou sur internet, comme essaient de nous le faire croire nos gouvernements. La misère et la pauvreté sont des choses extrêmement violentes. Qui regarde le SDF de sa rue, dans les yeux, avec bienveillance ? C’est dur, peut être parce que nous nous sentons coupables.. surement parce que l’on pense ne rien pouvoir faire… Mais l’on peut : Un sourire. Je pense qu’un sourire leur fait plaisir la plupart du temps.


Un sourire, le sourire… Finalement, c’est bien l’une des seules choses sur laquelle on se ressemble, et surement l’une des plus importante. Ces sourires respectifs lorsque l’on se salue.

Les “Garbages Man”, je n’oublierais jamais leur grand sourire du haut de leur camion poubelle en t’interpellant à coup de “Hey man”.

Ces mecs qui vivent dans la “merde”, littéralement en train de rôtir au soleil, m’auront rendu le sourire plus d’une fois. Les Philippins les plus pauvres sont ceux qui ont le plus grand sourire..

“A la fin de la journée, tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un sourire pour réchauffer nos coeurs”.


Je ne veux plus me sentir coupable de cette différence et je veux à mon tour donner après avoir tant reçu par ma famille et les gens autour de moi. L’être humain est fait pour communiquer, partager, être écouté et compris, tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. J’espère donc pouvoir à mon tour donner aux gens dans le besoin, car il n’y a pas de plus belles sensations.

Au moment où j’écris ses lignes, je me retourne et je peux lire sur le mur de ma chambre une phrase que j’ai écrite au cours de ma mission : “Donner c’est s’ouvrir à de merveilleuses surprises”. Et je ne peux m’empêcher de sourire.

3. La fin de mission : 

- Les boys -

L’année de mission touche à sa fin, et forcément, j’y pense. C’est au moment ou, tu crées de vrais liens avec les boys, que ton rapport devient celui que tu souhaitais depuis le début (être le grand frère), que l’aventure prend fin.  Ahhh la vie !!! Un peu de frustration et une envie de rester, car je sens que je pourrais faire bien plus avec une année de plus ! Mais je pense que c’est le fait de rester un an qui m’a, et me permet d’apprécier chaque moment.

Tous les boys que j’ai suivis en prison pendant 6 mois sont maintenant libres et plus de 10 sont suivies par Acay. Quel bonheur de les voir enfin sorti et de reprendre leur vie en main petit à petit.


De façon positive, fin de mission veut aussi dire, profiter de chaque instant. Fini l’appréhension, le dernier mois doit laisser place à la satisfaction, à la récolte. C’est comme la première gorgée de bière (on ne sait jamais vraiment si il y’en aura une dernière), le dernier croc dans un Royal Cheese ou un baiser d’en revoir, on le savoure bien plus. Et bien, j’ai décidé qu’il en serait autant pour moi et ma fin de mission.

4. News aléatoire :

- Mariel devant un “boodle fight”. Le concept : tu recouvres une table de feuilles de bananes, tu recouvres ces feuilles de riz, poulet, légumes, fruits. Ensuite, chacun sa merde !!!

Une des filles de SOL (Angela) que je coachais pour qu’elle ait un travail a été engagé dans une bonne compagnie. Quand j’ai vu son sourire sur son visage, cela valait toutes les difficultés des trainings qu’elle quittait en plein milieu sans un mot, car trouvant cela trop dur.

- Angela le jour de sa graduation -

Je continue également mes trainings avec les filles le mardi soir (gérer son temps intelligemment, apprendre à communiquer, se fixer des objectifs) . C’est génial de pouvoir essayer de leur apprendre des choses, et j’en apprends beaucoup au passage !.

-Les filles après un training-

L’école de vie à fait l’acquisition d’une vraie maison qui appartiendra à ACAY, grâce à de généreux donateurs (notamment la princesse ou le prince de Monaco je ne sais plus très bien haha).

Sister Sophie a reçu la Légion d’honneur.

Louis, l’un des volontaires français, est rentré en France et à sonné le glas du groupe des volontaires qui, petit à petit, va venir s’amoindrir.

Il fait une chaleur à crever (je sais, je sais, en France aussi. Mais imagine toi en Pantalon-Polo marchant sur une plage en plein été, et tu pourras imaginer ce qu’il se passe ici haha) et il y a des fruits à foison (1 euros les 5 mangues !).

- Sacred hart Novitiate, spiritual center -

Au moment ou j’écris ça, je me trouve à “Sacred heart Novitiate” qui est un centre spirituelle. Les boys ont passé la journée la bas en compagnie de Brother Bock. L’endroit est silencieux, paisible, et sans polution (AMEN). 
Dans deux semaines nous partons pour 3 jours de vacances avec tous les staffs !!


Pour ce qui est du mois de juillet, je ne sais pas encore ce qu’il me réserve et je n’ai rien de prévu !

Voilà, tu en sais un peu plus maintenant et il te reste d’autres articles si tu veux en savoir encore plus !!!

[mybeautymess]

❤️ Résolutions 2017 : Let’s write them down !

Holà Chicas ! (Qu’est ce que ça ma manqué d’écrire ça !!!!)

C’est la nouvelle année, le seul moment de l’année où certains sont positifs et optimistes (Ce n’est pas mon cas je le suis tout le temps :3 ... enfin presque ) donc autant profiter de ce moment de faiblesse pour écrire ce que tu veux accomplir durant l’année à venir et le partager avec quelqu’un, parce que l’échec ne se ressent que lorsque une tierce personne est au courant, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de partager avec toi mes résolutions (et  pourquoi pas te retrouver chaque trimestre avec mon évolution dans cet axe)

Trêve de blablatage (j’invente des mots oui et alors ?) let’s go :

❤️ Résolution n°01 : Boire de l’eau.

Hello I’m Thiziri and i drink one glass of water a day ... des fois c’est 0 glass of water et je ne suis pas en train d’éxagérer, je me demande d’ailleurs comment ça se fait que je sois toujours vivante. Donc en 2017 je boirais de l’eau, 1.5 litre par jour s’il vous plait !

❤️ Résolution n°02 : Reprendre le blog.

On peut dire que j’ai réussi :p enfin le plus dur est encore à venir, vu que je dois être régulière. On se donne rendez-vous chaque Samedi à 18h ici et s’il n y a pas de nouvel article c’est que je suis une looseuse !

❤️ Résolution n°03 : Économiser pour un acheter un téléphone.

L’expression “3endi tou9ba fi djibi” est celle qui me va le mieux ! Je n’arrive jamais à mettre 2 sous de coté, mais ça c’était avant en 2017 j’économiserais et j’achèterais le téléphone de mes rêves ! ( Fais au moins semblant de me croire)

❤️ Résolution n°04 : Apprendre l’espagnol.

Oui parce que le Holà chicas du début est la seule phrase que je sais dire :p 

J’avais essayer d’apprendre l’allemand il y a quelques années et c’était une catastrophe donc je me rabats sur l’espagnol qui m’a l’air d’être une langue plus à ma portée. Je ne dis pas que d’ici décembre je dois être “fluent” mais au moins avoir la base et me développer avec le temps.

❤️ Résolution n°05 : Lire 40 livres.  

Les gens qui me connaissent pourront vous dire à quel point j’aime la lecture donc je triche un peu là. Mais je compte lire 40 livres d’ici le 31 décembre, il faut donc que je lises plus de 3 livres par mois (je suis mal barrée vu que je n’ai pas encore fini le premier :p ) Challenge accepted !

❤️ Résolution n°06 : Prendre de vraies vacances.

Elles étaient prévues pour ce début d’année mais “shit happens”, donc si ça n’arrive pas d’ici la fin de cette année je démissionne de ma vie !

❤️ Résolution n°07 : Conduire.

Quand tu as ton permis de conduire depuis 4 ans, que tu “sais” conduire mais que tu as besoin de tes parents pour aller voir une copine qui habite à 20 minutes de chez toi, il y a un problème ! Un problème qu’il me faudra régler cette année !

❤️ Résolution n°08 : Faire du sport 

Quelle originalité !!! Non plus sérieusement je ne cesse de grossir et je sens que si je continue comme ça je vais me détester et donc j’essayerais cette année de perdre ces fameux 8 kilos qui me dérangent, en faisant du sport et en mangeant un peu mieux. 

❤️ Résolution n°09 : Réduire mes déchets

Je sais que tout le monde parle de l’environnement et que ça commence peut être à vous soûler mais c’est important et le changement commence avec sois même donc cette année je réduirais mes déchets ! 

❤️ Résolution n°10 : Découvrir une nouvelle ville algérienne 

Ou redécouvrir Oran (Parce que c’est ma ville de cœur) ... We’ll see ;)

On se retrouve donc ici samedi prochain à 18h, Besos ! (Oui je vais genre je connais l’espagnol :p)