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#je lui ai expliqué 10 fois que c'était pas possible
olympic-paris · 2 days
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saga: Soumission & Domination 280
Les motards/gendarmes (suite 2 : jeudi)
Il est déjà 11h quand nous ressortons des douches du 3ème étage. Je propose alors une visite du Blockhaus. Ric qui le connait déjà nous informe qu'il monte sur la terrasse peaufiner son bronzage.
Le 4ème est vite passé en revu étant donné que du monte charge à la cuisine pas un mur ne coupe les 20m x 10 du plateau.
Le 3ème et ses différentes chambres les amusent. Surtout celle destinée au couchage de masse (équipée façon refuge de montagne avec 3 châssis superposés de presque 8m de long).
Le 2ème avec sa salle de sport et sa piscine les bluffent. Ils aiment bien la salle d'eau intercalée entre. Ils me demandent si nous y avons organisé des touzes. Réponse de PH, tous les étages et toutes les pièces ont vu passer bon nombre de culs, de bites et d'emboitement singuliers et pluriels ! Mes deux G me demandent alors s'ils pourront s'y entrainer. C'est une évidence !
J'escamote le premier leur expliquant que c'est l'étage réservé à ma société.
Au ré de chaussée nous sinuons entre les voitures et motos pour accéder à l'atelier qui nous sert (enfin surtout à Cédric qui assure l'entretien courant de nos véhicules : mises à niveau des fluides, graissages divers...) et la partie lingerie. Ils trouvent ingénieux les systèmes " vides ordures ", qui servent au dégagement des linges sales des différents niveaux. Nous faisons un tour dans la cour transformée en jardin exotique avant de descendre au sous sol.
Je la joue théâtral. Nous laissons la cave et entrons dans le sas de notre donjon personnel. J'y fais le noir avant d'ouvrir sur l'antre de la perdition. Avec la télécommande, j'allume les différents éclairages qui dans un premier temps spottent les postes de " travail ". Le final vient avec la mise en évidence de la partie sanitaire. Les reflets de lumière sur le carrelage noir et les robinetteries inox rendent l'ensemble intrigant surtout les anneaux fixés aux murs à intervalles réguliers. Les flexibles/canules qui doublent les douches amène Jules à me demander ce que c'est. Je lui explique en deux mots. Il me dit que c'était bien ce qu'il avait imaginé.
G22 lui est plus intéressé par les postes de baises et les entraves possibles. Le cheval d'arçon et les slings lui rappellent certains clubs allemands dans lesquels avec G21, il avait osé pousser un peu leur sexualité.
Quand nous remontons directement sur la terrasse, les bites ont repris de l'ampleur et les shorts ont du mal à tout contenir. On peut voir les glands sortir le long de leurs cuisses, probablement à la recherche d'une langue et d'une bouche avide. Mais il est déjà midi et nous reportons nos ébats à l'après midi. Je ne leur ai pas encore dit mais j'ai convoqué les jumeaux (Tic et Tac) ainsi que Théo le petit frère d'Ed dont la fraicheur devrait les faire craquer.
Pendant le déjeuner, ils nous parlent de leurs collègues et nous font bander rien qu'à la description de certains qu'eux même mettraient bien dans leur lit ! Leur compagnie est assez jeune, la une moyenne d'âge est d'à peine plus de 30ans avec un bon nombre de célibataires. Ils nous disent que certains entrainements sont plutôt chauds pour eux. Surtout pendant les séances de combat au corps à corps où il est parfois difficile de ne pas bander. Ils ont remarqué qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir ce genre de mésaventures vu les sexes un peu gonflés qu'ils ont pu mater après sous les douches. La vie de caserne, même si elle n'interdit pas les sorties, réduit quand même les possibilités de rencontre et la veuve-poignet est très souvent le seul moyen de faire sortir la pression, surtout chez les plus jeunes. Eux connaissent bien les bâtiments et les caches possibles pour baiser relativement tranquille.
Au café, ils me font raconter par le menu les deux fois où j'ai du donner mon cul pour ne pas perdre mes permis auto et moto (cf. les deux récits s'y rapportant 2008). Ils ont halluciné quand je leur ai expliqué mon mode opératoire. Le coup des billets de 50€ pliés dans le permis et de la kpote glissée entre, les a amusés et rappelés certains automobilistes qui n'hésitaient pas à leur proposer du liquide pour ne pas avoir d'amende mais surtout de suspension de permis. Moi je leur dis que je n'ai jamais rien demandé. J'ai juste mis en évidence des possibilités qui d'elles même ont entrainé un " oubli " de ma faute ! J'ajoute que j'avais alors kiffer grave de sucer leurs belles bites et me souvient très bien de la grosse qui m'avait défoncé la rondelle, plié sur la selle du X11 de Marc.
Ils me disent que leurs collègues avaient pris de sacrés risque à me baiser comme ça.
Ça sonne et Samir se charge de faire monter mes trois invités supplémentaires. Ils sont encore tout bronzés de leurs vacances d'été. Leurs gueules d'anges sous lesquelles se devine une perversité certaine nous font rebander direct. Bien que Théo soit maintenant majeur sexuellement parlant, il a gardé un air juvénile que la blondeur de sa tignasse en désordre accentue.
Avant même qu'ils nous rejoignent au centre de la pièce ils se sont mis à poil. Là nous pouvons admirer l'absence de marques de maillot tout comme celle de la moindre pilosité. Ils se jettent dan les bras de ceux qu'ils connaissent. Je récupère Tac comme Tic se love dans les bras de PH et Théo de rouler une pelle à Ric en frottant son bassin contre son jock.
Cela fait, je les présente à nos invités. Leurs yeux grands comme des soucoupes confirment la surprise qu'ils ont eue. Leurs bites sortent carrément de leurs shorts, preuve que cela ne les a pas laissés indifférent non plus de ce coté là.
Ils éclatent de rire quand nous entendons Tac demander très sérieusement où allait se passer la touze.
Tic n'attend pas la réponse et des genoux de PH se penche sur G22et lui englouti la queue. Bon suceur, il se carre le gland derrière les amygdales et l'avale au maximum. Les 22x6 d'Igor, leur père, a bien formaté sa gorge ! Surpris par " l'attaque ", G22 pose ses mains sur sa tête et de façon reflexe l'empêche de ressortir aussitôt. Tac, d'un claquement de doigts, envoi Théo s'occuper de G21 qui tient aussi la forme. Devant l'air effaré de notre motard, je l'assure que s'il fait encore jeune homme (surtout épilé intégralement " Théo a bien passé l'âge minimum légal au-delà duquel il peut baiser avec qui il veut. Il ne peut d'ailleurs plus réagir alors qu'il se fait sucer la bite aussi bien que son partenaire. Tac me rejoint et il nous raconte les vacances avec son frère et Théo et comment ils s'étaient bien envoyés en l'air avec les GO et quelques clients du club de vacances dans lequel son père les avaient envoyé. Ils avaient même réussi à se faire les employés locaux les mieux montés et de nous assurer que la légende des blacks à grosse bite n'en était justement pas une, de légende.
Il est reparti vers ses vêtements jetés sur le sol pour en revenir avec deux paquets plats pour PH et moi. Alors que Tic et Théo s'occupaient toujours de nos deux G, et que Jules commence son apprentissage auprès de Ric, je déballe mon cadeau. Un superbe anneau en ivoire sculpté de 3 corps de mecs se pipant ou se bouffant le cul. Même chose pour PH. Tac nous dit qu'ils les avaient fait sculpter pour nous servir de cockring. Aussitôt nous échangeons nos lourds anneaux en or pour enfiler leurs cadeaux. Ils sont à la même taille et la surface interne arrondie glisse bien contre la peau délicate. Pour le remercier nous lui roulons de gros patins. Théo se dégage la gorge quelques instants pour me dire qu'il avait lui aussi participé aux cadeaux et que c'était dans son slip qu'ils avaient passé la douane. Tic d'ajouter que c'était surtout avec son cul qu'ils avaient pu réunir la somme nécessaire, l'ivoire se négociant cher sous le manteau même là bas. Mes deux Gendarmes tiquent un peu mais la maestria des bouches sur leurs bites détourne aussitôt leur attention.
Tous biens raides et les rondelles des passifs palpitantes, nous descendons au sous sol. Passage aux douches et, pour certains, nettoyage en profondeur. Jules pour qui se genre de pratique est assez nouveau se laisse guidé par Ric et Théo. Nous les laissons faire avec Tic et PH. Avec Tac et les deux G, j'approfondi la visite avec notamment le passage en revu des accessoires : les godes de 20x4,5 au monstre de 28x7, les plugs tous avec un rétrécissement réduit, les gels et graisses spéciales godages. Les ballstrechers et les cockring inox sont placés à coté des menottes typée police, métalliques ou SM en cuir large avec anneaux de fixation pour nos différents agrès. Ils kiffent la barre d'écartement des pieds. Je leur explique que combinée au treuil situé sur leur droite, cela permet de pendre un mec la tête en bas en laissant un accès idéal à sa rondelle. Comme nos passifs reviennent vers nous, ils attrapent Jules et l'équipent. Menottes cuir, barre d'écartement aux chevilles, nous l'amenons au treuil. Ric à ses cotés lui dit de nous faire confiance, que cela ne fera que kiffer d'avantage sa position de soumis. Nous le suspendons. G21 le monte jusqu'à ce que sa tête soit au bon niveau pour nous sucer (enfin ceux qui font dans les 1,80/1,85). Du coup sa rondelle est juste sous nos yeux. Ric nous apporte les godes alors que les jumeaux nous regardent faire. G21 et G22 les utilisent par taille croissante. Le petit jules bloque après celui de 22x6, en fait celui qui a les mêmes dimensions que G22. Ric lui fait un peu peur en lui disant que c'est pas avec ça qu'il va pouvoir passer direct à la double sodo. Théo le rassure et ajoute que l'entrainement est assez rapide pour y arriver. Lui c'est souvent qu'il se fait prendre par Tac et Igor (le père) ou Tic quand ils ne sont que tous les trois. Pour le prouver, il demande à Tac de se coucher avant de s'enfoncer sans mal sa bite dans le cul. Puis il m'appelle pour que je rejoigne son mec attitré. Moi, Kpoté, je glisse mon gland derrière celui de Tac et, forçant quand même un peu, je m'enfonce le long de la queue de Tac. Jules n'en revient pas. Ric ajoute que Théo n'est pas le seul à cultiver cette capacité et propose aux deux G de faire pareil dans sa rondelle. Il les place couchés en opposition, les jambes emmêlées afin que les deux bites soient collées verticalement. Avant de s'assoir sur la mégabite ainsi formée, PH et Tic descendent et détachent notre apprenti pour lui permettre de voir de près les deux doubles sodos.
Ric attend que Jules soit couché, les yeux au niveau des couilles de ses mecs, pour s'assoir sur nos gendarmes. Bien vertical, il pli les cuisses et descend sur leurs cuisses. Jules a les yeux grands ouverts et n'arrête pas de dire " c'est pas possible ". Mais il doit se rendre à l'évidence quand les fesses musclées de Ric reposent sur les pubis de nos deux G. Théo qui voit ça, appelle Jules pour se faire admirer à son tour. Quand il nous a rejoints, Théo joue du bassin sur nos deux bites réunies pour lui en mettre plein la vue. Il s'avance lentement pour bien lui laisser voir sa rondelle rougie par les frottements.ses reculades rapides nous font plonger dans son cul jusqu'aux couilles. Il laisse alors échapper un feulement de plaisir. Jules est très excité et veut pareil.
Comme les 4 actifs sont bien engagés, je demande à PH et Tic de le préparer. Alors qu'on continue tous à baiser les deux culs accueillants de Théo et Ric, nous voyons les doigts de PH et ceux de Tic s'évertuer à élargir le cercle de notre ami. Graisse, doigts, graisse, godes, sous nos yeux la rondelle de Jules s'ouvre toujours un peu plus. Sa position : levrette écroulée (le torse plaqué conte le tatami) avec les reins bien cambrés le ferait passer pour une salope en manque dans n'importe quelle back room. Cette position a le mérite qu'il ne voit pas ce qu'il se prend dans le cul. Comme ça il n'a pas de crainte alors que bientôt sous l'effet conjugué des massages, de la graisse et du poppers, il se prends le gode de 24 x 7 sans trop grimacer. A ce stade, la fine main de Tic remplace le gode et quand PH lui annonce qu'il se fait fister, Jules en manque de jouir.
Ric propose alors à ses deux enculeurs de céder la place à leur apprenti. Il se relève complètement et je ne peux m'empêcher de noter la vitesse à laquelle sa rondelle se referme. C'est correct même si elle reste un peu ovale. Il remplace les kpotes.
Les deux préparateurs, PH et Tic, portent alors Jules au dessus des bites jointes et chacun une main sous un bras et l'autre à la pliure du genou, ils le posent sur les glands avant de le laisser tomber de tout son poids. Avec un grand cri, plus de surprise que de douleur, Jules explose et jute les litres de sperme que son excitation avait produit. Sous lui, nos deux G explosent à leur tour, trop stimulés sexuellement et intellectuellement par leur situation.
Ave Tac, nous faisons jouir Théo sous nos coups doubles et, cela fait, nous nous occupons de Tic et PH, échangeant nos habitudes (Tac enculant PH et moi son jumeaux).
Cela fait, Ric est le seul à ne pas avoir encore jouit. Il commence par s'installer sur notre plus gros gode et a se pincer les tétons. Je laisse les deux G aller vers lui pour l'aider. G22 se place devant lui et le laisse sucer sa bite mole. G21 se colle à son dos et ses mains viennent remplacer les siennes sur ses tétons. Il les pinces bien lui aussi. Comme il voit que ça fait de l'effet, il augmente les pressions et ajoute des torsions qui font décoller Ric. Jules remis de ses émotions n'en perds pas une miette et remarque qu'un peu de douleur peut amener aussi beaucoup de plaisir. En cercle autour, nous assistons au spectacle. La bite de G22 a repris un coup de sang et est de nouveau bien raide, même si les boules associées restent bien pendantes.
Ric, les deux mains sur les fesses de G22, nous montre tout l'intérêt d'être bon en apnée ! C'est un véritable " homme orchestre " que nous avons sous les yeux. Le cul défoncé par un méga gode, la gorge par une vraie belle bite qui lui râpe les amygdales et ses tétons martyrisés alors qu'une seconde bite se frotte contre sa colonne vertébrale.
Ça fini en véritables feux d'artifices ! G22 se recule juste à temps pour exploser et couvrir le crane de Ric avec son sperme. G21 jute à son tour et, le sien, coule sur le cou et les pecs. Sous une dernière et non des moindres torsions de ses tétons, Ric éjacule et s'enfonçant le gode au maximum. Nous le voyons ses traits de spermes, pulser, pour ceux les plus sous pression, jusque sur G21 encore derrière lui.
Avec PH je vais relever notre ami. Les deux G sont morts d'avoir juté deux fois en aussi peu de temps et Ric à les jambes coupées après le nombre de va et vient verticaux qu'il a fait pendant cette dernière baise. Nous le couchons dos sur le tatami et je garde sa tête sur mes genoux. Je me penche et lui roule une pelle de compétition pour le remercier d'un tel don de soi.
Alors que nous reprenons tous notre souffle, nous entendons G22 dire à Jules que ce serait bien qu'il arrive à ça. Réponse à demi craintive de l'intéressé comme quoi Ric avait quand même plus d'année que lui dans ce trip Sado/Maso.
Jardinier
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Quand ma grand-mère alias Tatie Danielle pense que des gens volent des cartes postales et des assiettes chez elle alors qu’elle a un sas de sécurité en bas de son immeuble, une porte blindée et un système de sécurité avec alarme et caméra intégrées.
When my grandmother aka Aunt Danielle thinks people are stealing postcards and plates from her house when she has a security airlock at the bottom of her building, an armoured door and a security system with integrated alarm and camera.
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realpancaf · 3 years
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Les Péchés des Mère Witches et du Fort
Je connais leurs noms de sorcières Je peux t'apprendre à allumer un feu. Je t'ai appris à allumer un feu, qu'as-tu brûlé ? 
Tu n'as pas appris à arrêter le feu, raconte-moi l'histoire des cendres qu'il te reste. Je lance un sort et nous plongeons profondément dans ce qui ne peut être défait. Les choses que j'ai déclenchées au ralenti. Ces gens m'ennuient. Les plus brillants d'entre eux se sont lentement éloignés. Pas à cause de moi, ils ne savent pas que j'existe. Les sorcières ont pris ce pour quoi elles étaient venues, et c'était la ruine. C'est triste que The Loud One soit tombé dans leur piège, ils n'ont jamais pu être combattus à quelque niveau qu'il comprenne. Des heures et des heures d'enregistrements, un seul Aîné honnête qui ne comprend pas. Le Loud One veut punir les innocents pour trahison, non ? Ce qu'il ne comprend pas, ce sont ses trahisons envers son groupe dans son combat pour être un martyr, non ? 10 et 11 ont été mis en place et jamais protégés, non ? J'étais le seul à essayer, non ? Ils sont parmi les noms des ruinés. 11 ont disparu de ces médias sociaux il y a six mois après que les sorcières ont jeté leurs sorts. 11 est revenu si brièvement, si blessé. J'ai trouvé des erreurs qui ont été placées soigneusement, non ? 11 juste un pas hors de la course, juste assez pour éloigner un prédateur, et il y en avait deux, Let's rock Slim Man. J'ai été dans le portefeuille de 11 avec sa permission. 11 était traqué, non ? Le Loud aurait pu empêcher cela, non ? Le Loud One m'a utilisé, il a exigé ces enregistrements qui se déroulent lentement à travers le monde. 10 a refusé de me parler à cause du bouleversement de The Loud One. Ce que je n'ai pas fait, c'est de regarder en arrière à l'endroit évident. 10 a écrit que lui et 11 étaient à Londres depuis plus d'un mois. C'était sur leur site, si vous faites défiler vers le bas. C'est de là que le 10 et le 11 communiquent, non ? 10 ne sait même pas si le site a été lancé, il est en cours de reconstruction, non ? Il semblerait que 10 a beaucoup de choses qu'il va dire, non? 
Les sorcières brûlent toutes seules, le feu que tu as allumé fait rage
I Oughta Know Ngo, no?
Je peux vous apprendre comment allumer un feu. 
Moi, comme les sorcières, j'ai jeté un sort. Sauf que ce que j'ai mis en mouvement ne sera pas défait par de simples mortels, je peux seulement l'arrêter, Ces sorcières ne sont pas aussi entraînées aux arts sombres, non? Si je vous apprends comment allumer un feu, que ferez-vous avec? The Loud One ne connaît pas la magie et joue à des jeux dangereux avec des pouvoirs qu'il ne comprend pas encore, non? Il m’envoie un e-mail, je ne réponds pas, j’ai déjà tout expliqué, non? J'ai déjà mis les choses en mouvement. Le Bruyant concerné par le fascisme qui ne peut pas voir les fascistes dans son propre monde, non? Les sorcières ont remué le chaudron avec eux, non? Mon seul intérêt était les dangers à 10 et 11 que The Loud One mettait davantage en danger, non? C'était la cause de la coupure de tout contact avec moi il y a des mois. Ce n'était pas une trahison, 10 n'avaient pas d'autre option, non? 11 n'était pas protégé par le Loud One. Les sorcières, leurs malédictions et leurs rumeurs ont planté les pires idées possibles dans l’esprit des gens de ce «groupe», un empoisonnement des esprits qui était faux et impensable. Est-ce de l'ironie que le fasciste Slim Man fait le toilettage de ceux qu'il jette de côté puis tente de sauver? Mais oui. Il est plus important pour The Loud One que sa couronne lui soit rendue, il ne se soucie pas des innocents endommagés pour arriver à ses fins, non? Permettez-moi de clarifier une chose, les choses sont inachevées entre 10 et 11 et moi, personne ne décide de ce qui est entre nous. Si l'on pense que Cameron The Great était la vraie raison de notre séparation, il faut savoir que 10 était plus une raison, et 11 voulaient sortir des griffes de ce harceleur fasciste, non? Qui s'attend à ce que les fluides échangés entre I et 11 se soient arrêtés à cause de Cameron The Great? Personne. 10 et 11 s'entremêlent créant de la magie. Les sorcières n'aiment pas The Loud One, je suis indifférent à cela. Ce que je ne comprends pas, ce sont les menaces et les dommages infligés aux innocents au moment où The Loud One vient à moi, non? Il veut que j'ouvre la boîte de Pandore, il veut que les enregistrements pour lui-même punissent les autres. The Loud One ne sait pas que ces enregistrements ont été publiés, et à la sortie, les dégâts ont commencé, non? J'ai repensé cette stratégie de sortie et l'ai remise en mouvement d'une manière que The Loud One ne pouvait pas les utiliser pour punir qui que ce soit, non? The Loud One est un punisseur, non? Il essaie de me punir, non? C'est moi qui décide de ma volonté. Je peux vous apprendre comment allumer un feu. Apprenez-vous à l'éteindre?
 Ce silence est étrange n'est-ce pas? Pas de mots, quand ils viennent, quoi alors? Cela n'est jamais arrivé avant, n'est-ce pas? Y a-t-il des choses qui sont rejouées dans l'esprit, qu'est-ce qui a été dit?, Que s'est-il réellement passé? cela ne peut pas être votre faute? à quoi pensent-ils? Qui étiez-vous ce jour-là? qui es-tu devenu? pourquoi as-tu fait cela? Quoi que ce soit, je dois le cacher, non? J'avais le contrôle, où ai-je perdu ça? Je ne peux pas être à blâmer, n'est-ce pas?, Ça doit être sa faute? la perception défaillante le rend-il ainsi?, et puis-je m'en convaincre moi-même? On me dit des choses, qui écoutais-je ?, Cela ne correspond pas à ce que j'ai vécu avec eux, non? Vous comprenez, je ne sais pas comment vous dire ce qui s'est passé. C'était votre rêve lucide, et au réveil, le rêve est la réalité, cet amour, cette sécurité, tout cela était réel, souvenez-vous. Saigner, pleurer, crier, prier, plaider pour quelque chose ou quelqu'un d'autre, ce sera la dernière fois, non ?. Qui appelez-vous quand vous avez peur? Je ne sais pas comment vous faire savoir qu'ils sont morts.
I Oughta Know, Ngo?
J’ai jetè un Sort
Je prends dans moi son sang. Je ne dois pas être le même, je suis empoisonné par sa maladieL'invocation : Je place son signe et une essence à lui dans cette boîte noire, avec l'essence de la mort il apporte et ils sont brûlés, la mesure est extrémité préparée sur la quinzieme.  Le Slim Man m'a emmené jouer avec mon cœur et mon corps que j'ai sauvé pour 10 et 11, non?  Je porte le bout de son signe et essence dans mon corps, graine et sang malades je suis hôte au le fantôme du fantôme  enlevé de la lumière sur la forêt noire, sa maladie est une extrémité mortelle que ce vampire doit pour souffrir les 10 + 10 + 1 + 9 plus la torture il causent à 11 le nombre de mots perdus Oe/\nux, Oeagma, atann. Les menteurs, emprisonnés de leurs propres se trouve, leur propre caste creuse des tombes l'un pour l'autre, ils tracent les uns contre les autres, chaos, tout semble tranquille. Je b��nis son signe et l'essence dans le cristal pour le Christ torturé silencieux, la seule vérité, le serment ne peut pas être négociée, il existent par ma volonté, la volonté de cette essence et le signe dans moi indiquent sa fatalité sans sauveur,"LAShTAL" & "AGape" - "Sht n'est pas destiné à errer 31 + 31 + 31 Volonté sous Will, c'est Serment. Ce Vrai Serment ne peut pas être rompu: vous pensez que c'est possible, mais ce n'est pas le cas. La tentative d'interférer avec le serment voulu d'une autre personne serait mauvaise, si elle était autorisée. X + X + I + X + IX (X) = 7 indivisibles, tous les autres noms immatériels, il y aura des mensonges, il y aura des luttes pour le pouvoir parmi les mensonges, et tous perdront, gardez à l'esprit, la vraie promesse X + I = 11 est réel est l'union Balance en Saturne est 11 la maison indivisible. FFRXIHXNSXS + SHFPXYXIM = XYXPMX c'est Oath, tous les autres faux, tous les interféreurs faux et condamnés par Liber AL vel Legis CCXX et ils apparaîtront et seront bannis à tout prix sauf celui d'APIVZ avec une extrême prudence ". J'ai jeté ces êtres visibles pour la réalisation de ce qui est ma volonté,  Ne franchissez pas ce que j'ai mis en mouvement, contribuez à mon travail tel qu'il est.
8 X Y X P M x POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT CELA QUAND VOUS EN SAVEZ LE COÛT? POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT CELA QUAND VOUS EN SAVEZ LE COÛT? Pourquoi? "Je vis en morceaux dans ce jeu infernal Je tiens les honneurs à porter le blâme solitaire" Oui c'est vrai "Si ce n'est pas mon ange alors qui me sauvera de sa grâce Sera-t-il trop tard pour moi mon ange? Pouvez-vous me rattraper avant Je t'aime alors promets-moi que je suis lié au paradis. Attrape-moi, attrape-moi Mon amour, attrape-moi alors que j'ai besoin de toi maintenant“ ”Je souhaite seulement savoir alors ce que je sais maintenant 'Alors je, Je t'aurais arrêté, et je ne t'aurais jamais cru BASTARD! «Je ne suis pas un criminel ou une poubelle blanche. La réalité suggère autre chose. Ah comme tu m'as aussi donné ton amour, no?
Vrai
Le menteur sont vous rien mais un menteur?  Ma conscience n'avait aucune patience pour l'hystérie qui m'a englouti. La folie de ceux qui l'entourent soit en brèche, soit engloutis dans leur propre déni. Il voulait être en mesure d'être impliqué dans un casting annulé et parti monter mais malheureusement il n'a aucun contact dans ce cercle, non? Il n'a rencontré que 10 & 11, j'ai peur qu'il ne rentre pas du tout dans cette boucle, il n'a pas les connexions, non? Il est impitoyable dans sa quête de perfection, c'est dommage que je ne le sois pas. Il sera impitoyable dans la poursuite de la perfection avec moi, dans toutes les autres questions profondément impitoyable, non ?. il m'amènera à un niveau que je ne pourrai pas. Je crains que leurs mensonges ne fassent partie de notre avenir, car quelque chose est passé dans le présent qui m'a choqué. Comme il a seduite en orgasme mes ennemis alors que je protège l'un d'eux sous la menace d'une promesse, non? Et Slim Man me laisse dire ce que je souhaite. Sauf ça, non?. Je ne serai pas longtemps pour ce monde avec lui, j'avais le seul toucher à donner, ça ne ramène qu'à la source de l’jeune homme un privé, loin de son amant qui ne le saura pas, non? C'est mon secret aussi comme un amant secret qu'il était cet été-là alors que 11 avale mes cordes et que nous pressons nos membres les uns contre les autres et lâchons des cordes de blanc alors que 10 nous maintiennent ensemble, non? 10 + 11 se sont fait la boucle de rétroaction parfaite car tout passe par un intermédiaire, personne ne parle à personne à moins que cela ne passe par 10 + 11 alors qu'un de ses alliés est contacté l'inquiétant sans savoir qu'ils parlent à un Catholique, une boucle de rétroaction 10 conçoit avec gravité je n'échapperai pas, son amant inconscient de rien, ne sachant jamais, et ils sont partis, non? 10 + 11? Le Catholique, un esprit de maître construisant un empire, non? Ils ignorent que ce Catholique secret s'échappe, non? Comme seuls les acteurs le remettraient en question, ils ont rompu avec l'insistance de 10, non? Comme ces choses sont liées à la volonté de puissance et à des choses qui ne peuvent être dites. Loudmouth amène Satan à me chasser, non? J'ai besoin de l'amour de mes frères, des amants, des cérémonies de sang, non? Devraient-ils revenir d'entre les morts où ils ont été envoyés, non?
Ce silence est étrange n'est-ce pas? Pas de mots, quand ils viennent, quoi alors? Cela n'est jamais arrivé avant, n'est-ce pas? Y a-t-il des choses qui sont rejouées dans l'esprit, qu'est-ce qui a été dit?, Que s'est-il réellement passé? cela ne peut pas être votre faute? à quoi pensent-ils? Qui étiez-vous ce jour-là? qui es-tu devenu? pourquoi as-tu fait cela? Quoi que ce soit, je dois le cacher, non? J'avais le contrôle, où ai-je perdu ça? Je ne peux pas être à blâmer, n'est-ce pas?, Ça doit être sa faute? la perception défaillante le rend-il ainsi?, et puis-je m'en convaincre moi-même? On me dit des choses, qui écoutais-je ?, Cela ne correspond pas à ce que j'ai vécu avec eux, non? Vous comprenez, je ne sais pas comment vous dire ce qui s'est passé. C'était votre rêve lucide, et au réveil, le rêve est la réalité, cet amour, cette sécurité, tout cela était réel, souvenez-vous. Saigner, pleurer, crier, prier, plaider pour quelque chose ou quelqu'un d'autre, ce sera la dernière fois, non ?. Qui appelez-vous quand vous avez peur? Je ne sais pas comment vous faire savoir qu'ils sont morts.
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The Witches coven, we dive deep. Like Brujas before the New Internet HausFrau Syl.  Syl et Brujas s'est déplacée sur sa proie avec les compétences d'un manipulateur qui a une vie de crime. Elle a diverti les fascistes en sachant ce qu'ils étaient, non? Loudmouth voulait m'utiliser, il voulait punir les Elders, non? Uniquement intéressé par lui-même, il ne voit pas son propre règne de terreur, non? Loudmouth veut seulement blesser les gens avec ce qu'il pense être la justice.  Comme nous le voyons, Brujas la regarde pendant qu'elle publie quelque chose sur son blog après des années d'absence, non? La Witch Brujas attend et regarde, non? Ce n'était que moi que le nouveau Brujas était sur ce flux de médias sociaux, ce que je ne savais pas, c'était comment ces chemins se croisent avec Syl et Brujas. Notre histoire devient plus importante maintenant, non? Cela serpente dans les vagues où une victime innocente et loyale ferme une porte tandis que les mots qui l'offensent sonnent et trouvent leur chemin vers les sorcières Syl et Brujas, non?   Une personne disparue a encore été jetée sous un bus, mais oui, non? C’est suis arrivé à Satan en quelques secondes, Satan a du tempérament, non? Alors que nous plongeons plus profondément, nous voyons que le motif de la honte de l'argent par le chantage est devenu une attaque de tous côtés contre quelqu'un qui n'est pas là, non? C'est ce que fait Loudmouth dans sa folie de convoitise pour une justice qui confond l'avidité d'attention qu'il a reçue à travers un autre, un innocent, et d'autres qu'il a damné à ridiculiser dans sa quête de vengeance, non? Le Slim Man me rejoint pour les plaisirs qu'il attend de quelqu'un qui a évolué. Le Slim Man me dit beaucoup de choses, car nous savons que le Slim Man n'est pas de bonne santé mentale ou de sexualité, non?  Le Slim Man me parle du secret masculin blanc avec des hommes blancs qui ne peuvent pas être nommés, celui qu'il voulait comme son amant, il aspire toujours plus profondément que son désir de son argent. Il me remplace comme cet amant pour nos moments, non? Le Slim Man a lu ceci avec intérêt. Le Slim Man imagine que je mur apporte des nouvelles d'un autre que je n'ai pas vu depuis trois ans, le Slim Man sait que j'ai eu des contacts avec Satan, car nous savons que Satan m'a fermé la porte à cause des péchés de Loudmouth. Je sais seulement que Satan a entendu les mêmes nouvelles que moi. Satan protège son Monsieur. J'ai protesté contre Satan mais je veux Satan plus, avec le Monsieur, non? Au fur et à mesure que nous plongeons plus profondément, nous voyons que ces portes se sont fermées mais ma fidélité ne l'a pas été, non?  Ils ont eu raison de partir, non? Ces potins sur les réseaux sociaux deviennent un tourbillon de non-évasion, Loudmouth est coupable comme les aînés de cela, non? Au moment où je me lance dans cette plongée à la demande de Loudmouth, nous voyons des événements se dérouler qui prouvent que des innocents sont blessés, non? On voit des propriétés dégradées, on voit des gens dégradés et ce n'est pas fini. J'ai supprimé trois des quatre dossiers, le seul dossier que je trouve intéressant est définitivement copié ailleurs. Un dossier que je laisserai voir ce qu'il en résultera, non? Loudmouth a dit qu'il était de mon côté, ce n'est pas vrai, non?  Loudmouth est de son côté, il veut punir des innocents. Loudmouth veut que les enregistrements des conversations tiennent au-dessus de la tête des aînés, dont seulement quatre avaient des motifs de le retirer, non? Il n'arrive pas à plonger plus profondément pour découvrir que les Elders étaient des pions, non? Je sortirai un album de ces matériaux à mon rythme, je le fais toujours, non? Alors que nous plongeons plus profondément, nous découvrons que la sortie d'un album comme celui-là découvrira que Loudmouth a commis de nombreux péchés, non? 
I Oughta Know, Ngo?
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bornutyboisson · 6 years
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SANTÉ !
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1)Une belle, horrible ville
La soirée était excellente. Trois  groupes de rock locaux  jouaient à l'extérieur de Popayan, dans une clairière en pleine campagne à vingt minutes de notre hôtel. Pour éviter tout traquenard, nous étions partis au concert à pied en bande, une douzaine de personnes. Vers la fin de la soirée, nous rentrions  chacun de notre côté comme on le pouvait, derrière une moto, en taxi, ou à pied. Il était trois heures du matin quand Miguel le gardien de nuit m'ouvrit la porte de l’hôtel en me disant, va voir ton copain. Il n'est pas bien.
Mais qu’est-qu'il t'es arrivé j'ai demandé à Nico quand je l'ai vu pleurant de douleur, allongé sur son lit.
Marianne à ses côté, tentait de lui enlever une chaussure avec beaucoup de prudence. Il hurlait à chaque  tentative.
Je me suis cassé quelques chose, le pied, la cheville je ne sais pas grimaça-t-il. J'ai voulu rejoindre Marianne. Elle était partie cinq minutes avant moi. Il regarda Marianne avec des yeux plein de larmes.
Et ?
J'ai pris un raccourci. J'ai cru que c'était un petit muret. J'ai mal vu les distances, je suis tombé en glissant sur 3 mètres et j'ai atterri sur mon pied.  Je me suis évanoui.
ha oui quand-même!
Je ne pouvais plus marcher. En me réveillant, j'ai rampé dans le noir jusqu'à la route et heureusement une bagnole de flic passait. Ils m'ont ramené à l’hôtel.
Je crois que c'est grave Nico fit  Marianne, inquiète. J'appelle un taxi. On va aux urgences tout de suite, mon chéri.
Nico acquieca et Miguel   nous indiqua la meilleure clinique de la ville.
N'allez pas à l’hôpital publique dit-il. Ils n'ont que des médicaments de base et les meilleurs médecins et chirurgiens de la ville travaillent dans cette clinique.
Dix minutes plus tard un vendredi à 3h du matin, Nico et Marianne,   partaient aux  urgences de la meilleur clinique de la ville...
Si j'avais un mot pour parler de cette clinique je dirais l' horreur, dit Nico tout en buvant une gorgée de son café que le serveur venait d'apporter.
Tout à fait d'accord mon chéri, une l'horreur cette clinique, continua Marianne  en reprenant les mots de Nico. Ils n'ont aucun respect pour les droits humains les plus élémentaires. On peut même dire que c'est pire que la prison cette clinique.
Cela faisait 8 jours que Nico était  de retour à l'hôtel et il commençait  juste à souffler. Marianne aussi. Nous étions tous les trois assis à cette table  de café  de la seule terrasse de la ville de Popayan, département du Cauca.
Un petit moment avant qu'ils arrivent, j'étais assis seul, en les attendant et j'étais en train de penser au poète Dylan Thomas. Quand il parlait de sa ville de naissance Swansea, au Pays de Galles, il disait,  c'est une "beautefull, hugly city" , une belle, horrible ville. Ca collait parfaitement avec Popayan. Ville  de bâtiments religieux anciens et  de demeures de type  coloniale espagnol, d'un blanc parfait. En effet, on pouvait dire  que cette ville  était belle, d'autant plus que la journée, elle était égayée  par  de nombreux étudiants qui déambulaient joyeusement  en couple ou par petits groupes au milieu de ses rues blanches.
Je ne peux m'empêcher de faire une  digression. Je suis très étonné. Je me demande encore comment peut-on étudier dans cette ville  de 250 000 habitants dont 50 000 étudiants?  En faisant le tour de  Popayan pendant plusieurs heures je n'avais découvert aucune librairie digne de ce nom.  Il y avait juste quelques magasins assez minables qui prétendaient être des librairies religieuses dont une qui, bizarrement,  ne vendait strictement aucun livre. On y trouvait des tee-shirts  I love Jésus et à love  Maria, des chapelets, des croix,  des crucifies, d'horribles statuettes de saint en plastique made china, bref des tas de bondieuseries comme dirait mon père et , il aurait ajouté, ce n'est pas un bon signe  dans le coin, ça pue le curé.
La ville était donc belle même sans librairie, jusqu'au moment où la nuit tombait et alors on se rendait compte qu'elle était aussi horrible. Non parce que cela sentait  le curé. Ca ne sentait simplement rien, il n'y avait plus aucune vie.  A partir de 21 heures, Popayan n'est plus qu'un fantôme,  les seuls maîtres des lieux étant  le silence et l'ennui. Pour trouver un bar un peu animé , j'avais passé au tamis toutes les  rues du centre avant de trouver un bar rock dans lequel il y avait 2 autres clients. J'étais rentré une heure plus tard en baillant, et bien décidé à continuer ma route le plus tôt possible.  Le lendemain arrivaient Nico et Maryame. Un ,voire deux jours de plus, c'était largement suffisant pour que nous visitions Popayan et sa région. Or ce  matin j'en suis au quatorzième jour. Et mes amis aussi, hélas.
"Beautefull ugly city", J'ai donc écrit ces mots de Dylan Thomas dans mon carnet de notes quand, en reposant mon crayon à côté de mon café, j'ai vu Nico et Marianne sur le trottoir. Enfin il me rejoignait. Nico leva le bras.
Salut Bornu dit-il tandis que Marianne poussait le fauteuil roulant à côté de la table .Elle contourna le fauteuil pour m'embrasser.
Comment vas-tu ?
Bien. Mais c'est plutôt à vous de demander ça.
On a pris nos billets dit-elle, on rentre  en France dans quinze jours, après les derniers examens. On en a marre d'être ici, et elle joint les mains, merci, merci Bornu.
Pour être honnête je n'étais pas resté 14 jours à Popayan comme Nico et Marianne. Une fois Nico sorti de l’hôpital j''avais encore attendu un jour que son état s’améliore , puis j'étais parti voir les sites archéologiques d'une des plus vieilles civilisations d’Amérique du Sud, à  San Augustin,   tout près de l’Amazonie, à 5 heures de chemin de terre de Popayan, au milieu du paramo,  cette incroyable plateau situé autour de 3000mètres d'altitude au milieu de la Cordillère des Andes. Ca m'avait fait du bien d'aller loin. J''étais rentré la veille au soir et je passais 2 jours avec mes amis avant de continuer mon voyage vers l’équateur.
J'ai haussé les épaules et j'ai répondu, s'il m'était arrivé la même chose qu'à Nico, j'aurai aimé que quelqu'un soit à côté de moi pour me soutenir.
Merci quand-même a fait Nico en se grattant les doigts de pieds qui dépassaient de la bande recouvrant pied et cheville.
Il avait une multiple fracture du talon. On lui avait ouvert tout le dessous et le côté du pied, mis des plaques en métal et recousu . Nico était passé par tous les états de la douleur.
Avec Marianne ajouta-t-il ça nous empêchait de péter les plombs quand tu venais nous voir à la clinique. Bon le plus dur est fait  maintenant il n'y a plus qu'à prendre notre mal en patience.
Dites tous les deux j'ai fait, je ne sais pas comment écrire ce qui vous aient arrivé. Pour mon blog, ça vous dirait de vous lâcher et de dire tous ce qui vous passe par la tête ?
Je les ai vus se regarder l'un et l'autre, en faisant une drôle de mou.  Heureusement  un serveur est venu prendre commande.
J'avais vraiment  besoin de leur aide. Je ne savais pas comment écrire cette histoire et pourtant à mes yeux  il n'y avait rien de plus important que de l'écrire. A trois, j'étais certain qu'on aurait plus de chance de réussir.
Une fois pris la commande, ils se sont tourné vers moi.
D'accord à dit Marianne mais tu sais bien, je ne suis pas une littéraire.
Aucune importance et toi Nico ?
Si mi amor est d'accord alors... Il se mit à sourire et il lança à Marianne un baisé a la volée.
2) de la douleur lâchée
Oui exacte reprit Nico pour confirmer ce que Sarah avait dit, que cette clinique était pire qu'une prison. Interdit de sortir de cette taule même pour voir le jour, ils ont sans doute  trop peur qu'on quitte cette clinique de malheur sans payer . Tu as des gardiens partout. je n'ai pas vu le soleil pendant 90 heures, quatre jours entier, tout le temps assis sur une chaise aux urgences. j'ai réussi à fumer 2 cigarettes en tout et pour tout.
Tu oublies Nico, un des gardiens était sympa. Un soir il nous a conduit dans une petite cour, il a soulevé le fauteuil pour qu'on passe et il nous a laissé 10 minutes pour fumer.  
Oui c'est vrai, sympa ce gardien et c'est la première cigarette que je fumais en 48 heures.
Bon commençons par le premier jour j'ai dit. Comment ça c'est passé quand vous êtes arrivé ?
D'abord dit  Marianne ils nous ont demandé combien j'avais d'argent en liquide. Je leur ai donner tout ce que j'avais.  Un million de pesos colombien (300 euros).
On  nous a expliqué que c'était normal pour des étranger en Colombie. Normalement on aurait dû donner deux millions avant même de rentrer aux urgences. Je leur ai dit que j'irai chercher de l'argent demain. Sympa la clinique. Ils nous ont quand-même autorisé à rentrer
Quand je suis arrivé aux urgences fit Nico, L'infirmier était heu... On va dire qu'il était compatissant avec moi. Il m'a enlevé la chaussure, j'ai hurlé, il m'a mis une bande et donner des antidouleurs. Un point c’est tout. Merde ce n'était pas assez fort. Je n'ai vu le traumatologue que  7 heures plus tard, à 11heures du matin. Je suis resté tout ce temps aux urgences éveillé sur ma chaise car j'avais trop mal. Marianne, sur le sol, était allongée à coté de la chaise et elle tentait de prendre un peu de repos.
Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit précisa-t-elle. J'ai été dans ce fauteuil inclinable 4 satanés  jours dit Nico sans avoir écouté Marianne.  Je le connais par cœur ce putain de fauteuil.
Mais tu n'as pas passé de radio tout de suite j'ai demandé ?
Si, je crois que si.
Oui a dit Marianne quand même il lui on fait une radio dès qu'on est arrivé avec notre million de pesos.
Mais ça n'a rien changé s'est énervé Nico en buvant une gorgée de son café. Ils m’ont mis dans ce fauteuil dans la nuit de vendredi à samedi. Après la radio, l'infirmier m'a bandé le pied en serrant la bande comme un malade et ils m'ont opéré le  mardi matin 4 jours plus tard. Tu imagines la douleur. Et moi qui suis douillet, je m’évanouie tout le temps. Le pire c'est l'attente, l'attente et la douleur. On te dit que tu vas être opéré le samedi soir puis le traumatologue te dit que le chirurgien à besoin de plaques de métal pour mon talon et qu'il faut les commander. Ca prendra 2 jours. En attendant on nous a fait savoir que si on donnait 4 millions  tout de suite peut-être que je pourrais me faire opérer plus rapidement.
Oui oui je me rappelle c'est le  samedi après midi quand je suis venir vous voir,
j'ai dit. Et ensuite. Vous vous n’êtes pas senti trop seul ?
Je me suis senti déprimée a dit Marianne . Tu attends pendant des heures et les médecins, le personnel en général n'a aucune considération pour toi. Ici le seul maître c'est le chirurgien. C'est lui qui décide de tout. S'il est fatigué ou s'il lui prend l’envie d’aller voir sa maîtresse ou d'aller à la pêche alors que tu dois être  opéré une heure plus tard, on te ramène aussitôt aux urgences et tu attends à nouveau. Et il va de soi que si tu as beaucoup d'argent tu passes avant les autres. Personne ne dit rien . La question politique n'est pas pourquoi il y des  guérilleros a L'ELN et aux FARCS. Mais pourquoi, n'y a-t il pas plus de guérilleros  dans ce pays avec ce qu'y s'y passe comme injustice. La réponse est que tout le monde est soumis et a peur en Colombie. Il suffit d'aller dans une clinique pour s'en rendre compte.
Tu exagères ma chérie  a fait Nico. dans l'ensemble les infirmières et infirmiers faisaient des efforts pour  nous aider.
N'empêche a dit Marianne quand je t'ai emmené aux toilettes le troisième jour pour fumer une cigarette, c'est un connard d'infirmier qui est venu en trombe  et nous a menacé d'appeler la police  car ça sentait la fumée. Tu n'avais même pas tiré trois taffes. Le con.
C'est vrai, il en tenait une couche celui là. Quand je lui ai dit que j'avais pas fumé depuis un jour et demi. Il répondit. Si vous  n'avez pas fumé depuis  un jour c'est que vous pouvez encore tenir un jour de plus. Je l'aurais giflé cette tête à claque. tu attends une opération assis en permanence depuis plusieurs jours, tu ne peux en aucun cas sortir en plein jour, et n'as même pas le droit le plus élémentaire de fumer. Cerise sur le gâteau tu ne sais pas quand tu seras opéré.
Oui je me rappelle, j'ai dit. Au bout de la salle d'urgence, il y avait un homme qui souffrait du dos. J'ai vu sa femme dans les couloirs . Son mari était aux urgences depuis le lundi précédent m'a t-elle dit. Il était rentré dans la clinique pour être opéré des vertèbres le jour même. L’opération a été remise. Il ne lui ont même pas donné d'explications. Dans ce siège inclinable, cela faisait 8 jours qu'il attendait en souffrant en silence, le bon vouloir du chirurgien avec son compte-goutte anti-douleur au bras, assis en permanence. Tu n'as même pas un lit pour toi quand tu restes dans cette clinique 8 jours. Rester 8 jours en permanence sur une chaise, surtout avec une hernie discale, je ne peux même pas imaginer la souffrance, j'ai dit. Vous savez s'il est toujours aux urgences  ou si enfin il s'est fait opéré ?
Il s’est fait opéré le même jour que Nico  a dit Marianne.
Soit 9 jours plus tard, j'ai calculé !Enfin j'ai repris, lui et sa femme  doivent être soulagés au jour d'aujourd'hui.  Bon et vous qu'est-ce que vous diriez encore ?
La liste était longue. Il y en avait des choses à dire. Nico et Marianne ne pouvaient plus s'arrêter de parler.  Cette clinique était un lieu de torture, un moyen policier  comme un autre , peut-être plus qu'un autre, de signifier  à ceux qui n'avaient pas d'argent ou peu d'argent, qu'ils n'avaient qu'à s'écraser et attendre le bon vouloir de leurs maître. C'est tout à fait dans la nature de la classe dirigeante et de l'oligarchie Colombienne. Ils ont une volonté absolue de maintenir ceux qui sont en dessous d'eux dans un état de peur, de dépendance, de douleur et d'esclavage. La Colombie est un état moderne de la domination humaine associant torture et dépendance moyenâgeuse à des méthodes modernes de contrôle et de peur. A TOUT MOMENT, TU PEUX ÊTRE TORTURE ou ASSASSINE PAR UN PARAMILITAIRE OU PAR UN DIRECTEUR DE CLINIQUE ET SES ASSOCIES. De toute façon, ni les uns ni les autres n'auront de compte à rendre à personne puisque ce sont les mêmes qui rendent  justice.
Nico et Marianne  ne pouvait plus s’empêcher de lâcher des flots de mots  les leurs et par la même occasion, les mots de  ceux et celles qui étaient dans l'obligation de baisser la tête en silence et en permanence . C'était significatif ce qu'un moment donné  a dit Marianne. Tu sais Bornu, il y avait aussi de la solidarité dans cette clinique, en tout cas envers nous. Certains essayaient de nous remonter le moral. Dès qu'il n'y avait plus de personnel hospitalier, ils venaient nous voir. Vous avez raison de vous plaindre. Il faut le faire disaient-ils, n'hésitez pas. Ne vous laissez pas faire. C'était assez bizarre car c'est vrai nous étions les seuls à  ne pas nous taire. Et il nous faisaient des clins d’œil de sympathie. Ils nous souriaient et dès qu'un médecin, un administratif passait. Silence, ils redevaient des êtres sans paroles a dit Marianne.
J’adore ce pays  a-t-elle repris. Malgré tout ce qu'on te dit, j'adore la  Colombie et sois sûr, on y reviendra. N'est-ce pas  chéri ?
Oui oui amor dit Nico dès que mon pied ira mieux, on prend un billet et on revient.
Tu vois Bornu on adore ce pays repris Marianne. Raison de plus pour hurler sur cette politique de la santé de pourris et de corrompus. Ces actionnaires, ces chefs de clinique s'en mettent plein les poches et pendant ce temps, les colombiens s'entassent dans les couloirs de leurs cliniques dans des conditions d'hygiène indigne du XXIème siècle. Je déteste les cliniques colombiennes. Caca dit-elle en faisant des grimaces. Et ils se sont mis tout les deux à rire.
Ha ça fait du bien de rire dit Nico. et de nouveau il rit tandis que Marianne se pencha sur son pied et l'embrassa avec délicatesse.
Chéri tu as le plus beau pied de la Colombie.
3) De la douleur  lâchée à la revendication de la santé
Marianne avait payé nos verres et on s’apprêtait à partir. Il était temps. Les nuages, comme chaque jour, commençaient à s'amonceler au dessus des montagnes et autour de la ville. Nous n'avions pas besoin de demander  l'heure. Il devait être aux environs de 4 heures. Il pleuvait chaque jour depuis qu'on était à Popayan. La pluie arrivait entre 4 et 5.  Il pleuvait deux heures parfois plus. On est donc rentré à l’hôtel, lire, boire des bières et discuter avec Miguel et les patrons . Tout le monde était sympa et aux petits soins avec Nico et Marianne. On se sentait bien dans cet hôtel tenu par deux écossais dont le personnel était une infirmière qui avait arrêté son boulot car en Colombie après 4 ans d'études une infirmière gagne à peine plus que le salaire minimum, c'est  à dire l'équivalent de 250 euros par mois et dans cette hôtel elle gagnait le double. Il y avait aussi Miguel qui avait fait les beaux-arts et était peintre, et une autre jeune femme très timide et très polie, elle souriait en permanence, et,  un sourire comme le sien, me semblait-il,  valait bien les quelques mots qu'elle ne  nous disait pas.  Je suis allé dans mon dortoir ou j'étais seul car on était en basse saison. J'avais beaucoup trop de tension dans le dos. J'ai fait une petite sieste. Ensuite  j'ai été écrire quelques mots sur mon ordinateur  car je commençais à avoir une petite idée de l'histoire que je voulais envoyer à  mes amis  et parents en Europe. Bien sûr je voulais aussi rendre un hommage à mes  amis Nico et Marianne. Pour eux je voulais écrire une histoire qui soit classe, qui soit à leur hauteur. Un beau texte, une grande revendication. La santé.
Le lendemain on s'est retrouvé à la même terrasse de bar. Toute la matinée et donc jusqu'à 4 heures, le soleil resplendissait et les murs de la ville répandaient une lumière agréable et une chaleur douce. C'est moi qui poussait le fauteuil roulant de Nico. Ses deux cannes étaient posées sur ces genoux.Marianne étaient partie acheter des chocolats et des bonbons. Comme on avançait lentement, on est arrivé en même temps qu'elle a la terrasse de ce bar. Marianne avait parfois un sourire de Madone et dans ce cas là, Nico la regardait avec des yeux d'un chien fou amoureux et sans doute le savait-elle car elle lui caressa la joue doucement, quasi en cachette, du bout d'un doigt, et, même en les surprenant ainsi,  je me me sentais pas voyeur, je voyais bien que c'était une belle histoire d'amour. On a commandé  trois cafés et Marianne a posé les chocolats et les bonbons sur la table.
Tiens dit Nico regarde ça. Il poussa du doigt un papier qui m'avait tout l'air d'une facture.
J'ai regardé. Je ne comprends rien.  Quel charabia j'ai dit.
Je t'explique c'est assez simple.
Il prit un chocolat.
Je ne mange jamais de dessert ni de sucrerie, mais depuis que je suis passé par cette clinique je m'avale des quantités de glaces, de bonbons, de chocolats. J'ai même commandé un milk-shake à la fraise. Je ne mange jamais de fraise d'habitude. Je dois être en train d'accoucher de quelque chose, non ?
De cette facture j'ai dit pour revenir au sujet.
Oui exacte. Les salauds. Marianne a souligné une ligne au stabylo. Regarde bien.
J'ai essayé de traduire mais je ne voyais pas bien.
Qu'est-ce que c'est exactement cette ligne je vois lit : chambre 6 personnes. Vous étiez aux urgences  Qu'est-ce que ça vient faire sur cette facture?
Précisément. Demande à Marianne c'est elle qui s'est occupée de régler les factures. Et il ajouta. Elle est géniale ma chérie.
Marianne lui fit une légère grimace en tirant un petit bout de sa langue. Elle  me tendis un sac de bonbon. Merci j'ai dit en mettant ma main dans le sac et en en sortant quelque chose qui ressemblait à un bonbon Aribo, rose, au goût acidulé de  citron vert et de  banane et plus sucré que du sucre. C'est celui que je préférais. Ca veut dire quoi alors ?
C'est assez simple Bornu m'a-t-elle dit en souriant. C'est juste une arnaque. Chaque journée que Nico a passé sur ce satané siège aux urgences est facturée comme un lit dans une chambre de 6 personnes. C'est l'équivalent de 30 euros par jour. Tu peux imaginer 30 euros pour 2 petits repas et une chaise par jour. C'est énorme pour des Colombiens. Quand j'ai été pour payer cette facture, ils m'ont dit de ne pas m'inquiéter. C'était juste une démarche administrative. L'ordinateur, soi disant,  ne prend pas en compte les sièges des urgences.
En faite a repris Nico, ils surfacturent chaque journée passée aux urgences. D'ailleurs il est possible qu'une partie soit prise en charge par l'état. Jackpot !On peut donc se demander, n'est-ce pas chérie et il fit un geste de sa main disant que Marianne pouvait finir sa phrase.
On peut donc  se demander, s'ils nous gardent pas quasiment de force aux urgences afin de remplir leur jolie tire-lire. Bref dit Marianne devenu aussi sérieuse qu'un croque-mort. C'est juste du vol organisé par des escrocs ayant pignon sur rue. Ce qui est incroyable c'est qu'il n'y a pas un journaliste pour dénoncer cette escroquerie. Pas besoin d'investir dans le narco-trafic pour devenir riche. Une petite clinique et passez donc à la caisse mesdames messieurs.
Tu crois j'ai dit, l'air sceptique.
Sois pas naïf Bornu, la démocratie colombienne, tu sais aussi bien que moi que c'est une funeste pitrerie. La démocratie colombienne  est cliniquement morte  prophétisa Nico en levant le poing vers le ciel.
Et Nico est resté bouche bée, le poing toujours tendu vers le ciel. Un  homme au grand sourire était à côté de lui et lui tendait la main.
Vous vous rappelez de moi dit-il. Mais bien sur répondit Nico en baissant son bras et en saisissant cette main. Juan. Juan Carlos comme le  roi d'Espagne, n'est-ce pas  ? Et il secoua cette main avec enthousiasme.
Oui et vous c'est monsieur Nico et madame Marianne et il y  aussi votre ami.  monsieur Bornu je crois.
Oui c'est ça j'ai dit. Mais je ne voyais pas bien qui  il était. Aux urgences ils y avaient beaucoup de monde et nous parlions avec  tout ce monde. On interrogeait, on s'énervait, on se préoccupait d'eux, on rigolait, on faisait les pitres. S'en doute nous prenait-on pour des phénomènes de foire tout droit sortis d'un roman de Gabriel  Garcia Marquez. N'empêche, nous avions besoin de cette activité clownesque pour ne pas sentir en permanence toute cette douleur autour et avec nous.
Ca m'est revenu. C'était le premier jour ou je suis allé à la clinique, le samedi donc. Je me rappelle bien sa tête d'un seul coup. Il avait l'air tellement malheureux  et il était dans le fauteuil  juste à la gauche de Nico quand on  apporta le repas du midi. Tout le monde était servi sauf lui. Nico avait ouvert  le couvert de son plateau en polystyrène et humecta son repas. Une odeur agréable de coriandre et de viande en sauce se répandit jusqu'à moi. J'ai pas faim dit-il et il me tendit son repas pour que je le pose au sol. Je mangerais peut-être plus tard précisa-t-il en faisant des grimaces de douleur - ah oui, j'oubliais une chose importante à mes yeux dont je n'ai pas encore parlé. Il était interdit d'être deux personnes auprès des malades aux urgences. Quand j'étais avec Nico, Marianne était obligé de sortir au soleil . Si je voulais rentrer,  je montais donc  sur un petit muret  situé derrière les urgences et faisant des grands signes à travers la baie vitré qui était teinté que sur les deux premiers mètres et, je criais à Nico et Marianne que j'étais dehors.  Marianne sortait et je pouvais rentrer. Si Marianne ne m'entendait pas, le gardien/maton refusait que je rentre. Elle devait sortir d'abord. Bien sûr, pas question qu'il la prévienne. Je n'avais qu'à l'appeler au téléphone et le téléphone cela va de soi, ne passait pas. C'était Kafka aux pays des Escobars en blouses blanches. Comment les colombiens de bonne volonté pouvait-il accepter  une telle bureaucratie punitive et infantilisante ? Il est vrai que  de toute leur histoire, ils n'ont fait  aucune révolution sociale.  Ca se voit ! Le riche en Colombie est arrogant et roi . Les pauvres ? Ce sont des invisibles, et même si c'est la grande majorité, n'en parlons pas - Juan Carlos, en effet, quelle tête il avait fait en voyant le repas de Nico !
Je lui avait demandé, ça va Monsieur ? Et il m'avait lancé un laconique j'ai faim. Ces yeux étaient embués de larmes. Il tenta de me sourire quand je lui demandait pourquoi lui n'avait pas de repas.
Il m'expliqua qu'il devait se faire opérer la veille au matin. Il n'avait pas mangé comme on lui avait indiqué avant de rentrer dans la clinique. Une heure après son arrivée, on lui annonça  que son opération était reportée à l’après midi puis une nouvelle fois elle avait été reportée dans la soirée  et plus tard encore on lui confirma que ce ne serait que pour le lendemain . En fin de compte, il ne s'était fait opéré que le lendemain après midi. Cela faisait presque deux  jours qu'il n'avait rien dans le ventre. Il  regardait les autres manger avec des yeux qui lui sortaient de la tête et la langue pendante. Je ne sais plus de quoi il avait été opéré. Nico trouvait qu'il avait de la chance. Il était enfin passé sur le billard vers 18 heures.
Il est donc resté seulement 2 jours dans cette prison de la santé m'avait dit Nico en me  faisant un clin d’œil.
En tout cas, Juan Carlos était le ventre vide depuis 2 jours quand il est allé sur la table d’opération.
Juan Carlos demanda à Nico des nouvelles de sa santé et en donna de la sienne. Gracias a Dios, l'opération c’était bien déroulé dit-il, j'ai eu de la chance. et il fit un signe de croix et embrassa le dos de sa main.
On lui proposa de s’asseoir à notre table mais il m'avait pas le temps. Puis un moment il m'a regardé et il m'a dit vous vous rappelez cette dame et ce monsieur qui attendaient depuis des jours  son opération pour une hernie discale?
Oui oui on s'en rappelait bien tous les trois.  C'était le plus ancien aux urgences. 9 longues journées d'attente.
Et bien il s'est pendu  dans les toilettes en fin de matinée.
Non a dit Marianne , mon dieu. Et il est mort?
C'est assez confus. Mais je suis sûr que non. Ils l'ont détaché à temps. Ca a fait du bruit ce matin. Je directeur, le chirurgien qui l'avait opéré, la police et même un journaliste, peut-être deux étaient présent à la clinique. Quand je suis passé chercher des papiers pour des remboursements, ça courait dans tous les sens. En faite,ce monsieur en ce moment, il ne peut rien dire car ils l'ont endormi.
Comment ça ils l'ont endormi, a fait Nico ?
Pardon, je m'explique mal.Excusez moi messieurs-dame dit-il en baissant la tête. J'ai appris que la première opération de son hernie s'était mal passé. Il devait être opéré de nouveau. Il l'avait donc remis aux urgences  et le comble dans le même siège que la semaine précédente.Une fois de plus, sans lui dire quand il allait se faire opérer. Donc quelques heures après être retourné aux urgences, il est allé aux toilettes et il est passé à l'acte. Voilà. Conclusion dit-il, si je peux me permettre. Dans cette clinique il faut se pendre si on veut se faire opérer rapidement.
Hélas ça en a tout l'air, dit Nico, les salauds.  C'est un massacre cette clinique.
Juan Carlos n'a rien répondu aux dernières paroles de Nico.  Les colombiens  dit-on, n'aiment pas parler de politique. Il est parti en nous saluant poliment, sa tête rentré dans les épaules.
Tu crois qu'il va se passer quelque chose j'ai demandé ?
Non a  dit Marianne, tu paries. Et elle me  tendit  la main.
D'accord, j'ai fait, même si j'ai peu de chances de gagner, je parie que toute la ville va être au courant dans les 24 heures.Et j'avais tapé dans sa main.
Le lendemain,  ils étaient retournés à la clinique voir le chirurgien, pour faire le point de l'état du talon de Nico et ils en avaient profité pour glaner quelques infos.
Tout est rentré dans l'ordre me dit Marianne de retour à l'hôtel.  Ils ont réveillé le monsieur à l'hernie discale.  La direction les a convoqué, lui et sa gentille femme, avec qui tu avais parlé dans le couloir. Ils leur ont d’abord fait un sermon comme si c'était des gosses. Quand on est un bon citoyen colombien et un bon catholique on ne se suicide pas. La dame avait hurlé contre leur inhumanité. Elle avait fait un début de crise, il l'on calmé - on m'a même dit que c'était de force, mais je ne le crois pas - Je crois surtout qu'il lui on donné un puissant calmant et l'on gardé à l’hôpital 24 heures.Très généreux  ou plutôt par discrétion. Ils leur ont trouvé une chambre pour deux, leur promettant qu'ils n'auraient rien à payer. La deuxième opération et les  9 nuits précédents aux urgences étaient aussi pris en charge.  puis Marianne usa de la voix douce et calculée d'une parte-parole des ressources humaines.Vous voyez nous faisons  en permanence des efforts. Nous ne sommes pas inhumains, mesdames messieurs. D'ailleurs la deuxième opération s'est très bien déroulé. Une parfaite réussite.
Bien sûr !   Et Marianne changea de voix, ce n'est pas gratuit. En échange, interdiction de parler aux journalistes. Ils  auraient  aussi signé un papier comme quoi ils s'engageaient à ne pas  poursuivre l’établissement. Je ne sais pas si cela tiendrait devant un tribunal continua Marianne. de toute façon ce monsieur est maçon . J'imagine mal un maçon avec son salaire, qui doit être dérisoire, s'attaquer à une grosse clinique dont les actionnaires doivent être les puissants de la ville. Elle se tut un bon moment. Et puis son visage devint joyeux, les yeux pétillants.
Je prendrai  bien une bonne petite bière artisanale du pays dit-elle , hilare. Et toi mon chéri, ça te dirait ?
Volontiers amor ?
Tu as lu les journaux de la ville  ce matin Bornu ,me demanda  Marianne?
Oui.
Et alors  a fait Nico en rigolant
Alors rien. Vous vous en doutez, pas un mot.  On va au bar. Je vous  paye ma tournée.
Santé ! a dit Nico en levant sa canne.
Cette petite histoire clinique est théoriquement terminée. Nous devons passer à l'étape suivante, le voyage continuant.  Si vous avez lu le récit précédent envoyer sur mon blog, vous devez savoir que j'ai quitté, à contre-cœur mes amis de Popayan afin de prendre un bus vers l’Équateur ou je suis resté 15 jours. Ensuite j'ai continué vers le Pérou et c'est d'une petite station Balnéaire du nord du pays que je vous écris. Demain je prend un bus de nuit pour Lima. Je veux terminer ce texte avant d'arriver dans la capitale.
Je ne sais pas si je vous enverrai ce récit de la clinique de Popayan dans l'état actuel de sa réalisation. Je ne l'aime pas beaucoup. Il est trop bavard et bien souvent il s'éloigne de l'essentiel. Plus que tout j'ai peur que mes amis s'ennuient à le lire.  J'avais un parti pris dès le départ. Ne pas faire beau, ne pas jouer  littéraire. Je voulais dénoncer une situation sanitaire et  sociale colombienne et  au delà,  d'une grande partie de la population. La médecine Colombienne obéi au doigt et à l’œil  aux concepts économiques ultra libéraux de ce qu'on appelle "l’École de Chicago". Ce sont les experts de cette "École" américaine qui furent pendant des années sous toutes les dictatures sud-américaines aux commandes de ces économies.  Aujourd'hui ces maîtres penseurs ont gagnés. Des libéraux au centristes et socialistes européens, comme partout dans le monde, appliquent les méthodes libérales. Elles consistent pour aller très vite  à laisser faire le marché et à supprimer tous les services publiques des pays. Ce qui est le cas de la santé. Bien sur en échange, dans les pays ou il y a un peu de résistance, il propose aussi un filet minimal de protection. Petite retraite, petite sécurité sociale, petit chômage pourrait-on dire. Tout le reste doit être l’œuvre d'assurances, de fonds de pension et d'entreprises privées comme les cliniques. Bref, si vous n’êtes pas riche. On vous dit que vous pouvez quand-même être soigné mais comme cette histoire nous le montre, vous passerez après ceux qui ont des moyens. Et bien sûr vous n'aurez pas la même qualité de soin. J'ai vu à Popayan , ce que concrètement veux dire le libéralisme économique dans la santé. C'est une horreur pour la grande majorité des gens.  Une horreur  et de nombreuses douleurs.
C'est ce modèle qu'on met en place eu Europe, gouvernement après gouvernement. Je n'aimerais pas que cela arrive.  Malgré leurs imperfections, nos modèles étaient fondés sur des solidarités générationnelles et sociales, une partie de la richesse nationale produite revenant à l'ensemble des citoyennes et citoyens du pays quelques soit leurs revenus. Pendant des années avec beaucoup d'autres, je m'étais battu pour que ces droits sociaux élémentaires que nos aînées avait obtenus à travers leurs luttes , ne soient pas réduit à néant? Nous avons gagné peu de combats , hélas. Mais nous avons résisté et ces droits, même rognés, existent toujours. J'ai écrit ce texte comme si j'écrivais un tract syndicale ou politique d'appel à la résistance contre la casse de nos hôpitaux et sont remplacement par une santé libérale sources de très gros profits pour quelques uns et de beaucoup de désillusions pour les autres.
Je ne sais pas si j'ai eu raison. Si vous vous ennuyez à lire cette histoire, c'est que j'ai mal choisi mon optique.
Une histoire  courte, moins "politique" et  plus esthétique, peut  marquer les esprits avec efficacité. Certaines nouvelles émotions changent aussi notre perception du monde.  Et n'est-ce pas ce qu'il  faut au sujet de la santé comme du reste d'ailleurs, une perception différente de ce monde ?
Donc quand nos médias annoncent une  nouvelle grande et nécessaire réforme de la santé, "par une plus grand ouverture au marché privé"(même si ce n'est jamais dit aussi directement), ouvrez grand vos oreilles. Percevez ce qu'il y a derrière  cet appel à la réforme. Demandez-vous, si demain, vous aussi,   vous devrez attendre 9 jours sur un fauteuil d'urgence avant de vous faire soigner ?
Je vous fais une petit recommandation, n'hésitez jamais à descendre dans la rue et à levez le poing. Votre santé est souvent  à ce prix !
Tout comme la lutte, ce voyage continue.
Bonne lecture, j'espère !!!
Et plus que jamais, prenez soin de vous.
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