Tumgik
#jaune en avant brun en arrière
lemondeabicyclette · 7 months
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Si Emmanuelle elle-même toute qu'elle est dans ses louboutins doit s'abaisser à pelleter du crotin, où s'en va notre Paris des JO 2024 ? Aura-t-elle terminé à temps pour la c'est gay money d'ouf air dur ? Abonnez-vous et restez à l'écoute.
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laimelady · 11 months
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Pouillot véloce ( Explore n 18 ) by Martine Berry Via Flickr: le Pouillot véloce est un tout petit passereau. Il fait 11-12 cm de longueur pour un poids de moins de 10 g en moyenne (6 à 11,5 suivant l'embonpoint). Son plumage brun-verdâtre est fait pour passer inaperçu dans la végétation qu'il ne quitte que rarement. Il passerait volontiers inaperçu sans son cri, un "huit" interrrogatif, qu'il débite à tout bout de champ et qui permet de le repérer facilement. Les deux sexes sont semblables. Dans la sous-espèce type d'Europe de l'Ouest, les parties supérieures (corps et couvertures alaires) sont d'un brun olive terne. Les ailes et la queue sont brun sombre avec toutes les pennes (rémiges et rectrices) finement liserées de jaune verdâtre, ce qui rehausse un peu la livrée. Les parties inférieures sont chamois clair et striées de flammèches grisâtres et jaunâtres de façon plus ou moins visibles selon les conditions de lumière. La teinte jaune est souvent évidente au niveau du poignet de l'aile. Les sous-caudales sont blanches. La tête paraît volumineuse par rapport au corps. La calotte est de la couleur du manteau, mais plus sombre et un peu plus brune. Elle est soulignée par un sourcil discret et assez mal défini (beaucoup moins net que celui du fitis), chamois clair parfois teinté de jaune. L'oeil sombre est entouré d'un net cercle oculaire blanc qui domine nettement sur le sourcil. Ce cercle oculaire est interrompu en avant par un petit trait loral sombre qui va de l'oeil au bec et en arrière par une petite tache sombre post-oculaire. Les couvertures auriculaires (joues) sont chamois et contrastent avec la gorge plus claire. Le bec est très fin, brun sombre à noir, parfois jaune à la commissure. Les pattes sont brun sombre à noir avec les ongles sombres. Les adultes subissent une mue estivale complète qui donne lieu à des plumages déroutants pour le novice. Le juvénile se caractérise à son plumage neuf, plus chaud que celui de l'adulte. Les parties inférieures sont nettement chamois et lavées de jaunâtre de façon discrète, avec un peu de roussâtre à la gorge et à la poitrine. Ses rectrices sont pointues à leur extrémité. Merci à toutes et à tous pour vos visites, favoris et agréables commentaires que j’apprécie beaucoup !
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alexar60 · 4 years
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A l’arrière du métro
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C’était la première fois qu’il rentrait seul de vacances. Du haut de ses quatorze ans, Antoine avait quitté ses grands-parents pour retourner chez ses parents. Avec sa grosse valise, il traversa donc Paris en métro afin de se diriger de Montparnasse vers la gare du Nord. Il savait que le trajet était direct mais légèrement long. Malgré sa grande taille et son physique large, il demeura encore un môme et s’installa timidement au fond du dernier wagon. Il n’y avait pas grand monde dans le métro. La chaleur incitait plutôt les gens à marcher, de plus, en dehors des touristes, il y avait très peu de citadins dans les rues de Paris. Antoine patienta en regardant parfois à travers la fenêtre de la porte arrière qui donnait accès sur la voie. Il regarda bêtement les rails à peine visible dans ce tunnel sans fin. A cette époque, aucune voix ne signalait le nom des stations parcourues. En arrivant à une station en plein air, il réalisa s’être trompé. Une erreur logique pour un jeune provincial dans ce labyrinthe de lignes ; il y avait de quoi se perdre. Le métro partit subitement, sans laisser le temps à Antoine de descendre. Dès lors, il décida d’attendre la prochaine station et retrouver la bonne ligne, enfin un métro qui passe par la gare du nord.
A peine avait-il regardé par la vitre qu’il aperçut un gars qui courait sur le quai. Il faisait de grands gestes, il avait un étrange regard inquiétant. Tout-à-coup, il sauta sur les rails et entra dans le tunnel tout en poursuivant le métro. Le jeune ado pensa voir un fou ou un dépressif suicidaire. Il regarda dans le wagon mais personne n’avait remarqué ce type en train de courir. Alors, il signala cet incident à un autre passager assis. Ce dernier puait le mauvais after-shave, son odeur montait aux narines. Etonné par les propos d’Antoine, il se leva, colla la figure contre le carreau mais ne constata rien avant de se rassoir en marmonnant. Il retourna dans la lecture de son journal local. Pendant ce temps, le garçon chercha à voir s’il n’avait pas rêvé. Le train ralentit et s’arrêta à une station. Dès lors, il regarda en direction du tunnel après être descendu du wagon,  mais il n’y avait rien ! Personne sur les rails ! De toute façon, le type devait être loin.
Sur le quai, Antoine chercha sur un plan comment faire pour rejoindre son objectif. Il prit la station en sens inverse, et entra dans le dernier wagon du métro qui venait juste d’arriver afin de retourner et changer à la station précédente. Il n’y a avait pratiquement personne dans le wagon, en dehors d’une vieille dame et d’un homme à l’air triste. Le train démarra, l’adolescent voulut regarder par la vitre au cas où il verrait le fou. A peine trente secondes de trajet, il aperçut de grands yeux jaunes derrière le métro. Il devina que le type venait de faire demi-tour  Encore une fois, il ne courait pas assez vite pour rejoindre le métro, sautillant maladroitement sur la voie. Antoine le perdit très vite de vue. Quand le train arriva à la station, il descendit et retrouva enfin le bon quai après avoir exploré les couloirs en long et en large.
C’était devenu une habitude, de monter dans le dernier wagon et de s’assoir près de la porte arrière. Le jeune garçon repensa à ce type, espérant qu’il ne lui ait rien arrivé. Après le premier arrêt, il regarda par la vitre de cette porte, les lumières des quais s’éloigner pendant que le train s’enfonçait dans le tunnel en direction de la prochaine station. Il avait six stations avant d’atteindre la gare du nord. Il s’amusa à comprendre ce dédale qu’est le métro en voyant des voies voisines partir vers la gauche ou la droite. Il se dit que Paris était un gruyère. Soudain, un visage cogna contre la vitre arrière faisant reculer Antoine. C’était le visage d’un homme furieux ! Ses yeux étaient injectés de sang, affichant des petits vaisseaux dans leur blanc. Une grimace difforme élargissait sa bouche sans lèvre. Il montra des dents de carnassier, puis après un bref regard dans le wagon, il s’énerva en cognant le front contre la vitre. Antoine recula, apeuré par la terrible vision de ce fou. Il tourna la tête pour constater qu’il n’y avait personne d’autre dans le compartiment. Aussi, il s’éloigna  de la porte arrière, attendant, espérant pouvoir descendre à la prochaine station. Quand le train s’arrêta, il vit à travers les fenêtres qu’il n’y avait personne sur le quai. Dès lors, il préféra ne pas bouger et rester en sécurité. Même quand le métro fut à quai, le gars continuait de fracasser sa tête contre la vitre.
Le métro repartit juste après une sonnerie annonçant la fermeture des portes. Antoine était toujours seul et  le dingue continuait à taper le carreau avec la tête. Parfois, il grognait, semblait hurler de rage. Avec l’obscurité, le garçon ne voyait ni son cou ni aucune autre partie de son corps  en dehors de la tête qui bleutait de plus en plus. Son nez semblait être fracturé. Entrant dans une angoisse indescriptible, Antoine n’osa pas tirer la sonnette d’alarme. Il avait peur que les portes ne s’ouvrent permettant au fou d’entrer pour s’en prendre physiquement à lui. Du coup, il resta assis au milieu du wagon à la fois suffisamment proche pour surveiller la porte arrière du coin de l’œil. Le métro entra rapidement dans une nouvelle gare… une nouvelle station vide de gens.
Il attendit la peur au ventre et les poings serrés que le train reparte. Il voyait encore l’homme en train de se mutiler. La vitre prit une couleur rouge brun inquiétante, Le jeune garçon eut de plus en plus de mal à supporter le contact du front sur cette vitre. Il tapait toujours en grommelant. Il n’arrêtait pas de taper. Le métro reprit sa route. Antoine regarda le panneau au-dessus des portes, il restait quatre stations. Il croisa les doigts, espérant que le malade relâche la poignée en forme de barre mais il continuait à éclater la vitre avec sa tête. Un bruit de verre cassé retentit, elle commençait à se fissurer, dessinant une toile d’araignée colorée de rouge  à cause du sang qui coulait de son front ouvert. Le bruit terrifia Antoine, il ressemblait à ces gâteaux-secs ou à un gros insecte qu’on écrase en un instant à coup de talon. Le train entra dans une nouvelle station. Antoine souffla, il y avait du monde qui attendait pour prendre le métro.
Cependant, il fut surpris par la soudaine disparition du gars. Antoine se leva mais ne remarqua pas sa présence sur les quais. Si la vitre n’était pas taché de sang ni abimé, il aurait pensé avoir fait  un cauchemar. Il resta debout, gardant sa valise à ses pieds. Il attendit tout en écoutant un groupe de hollandais ou d’allemands. Il passa le trajet à chercher l’origine des touristes présents dans le compartiment. Chaque fois que le métro s’arrêtait à une station, l’adolescent avait un pincement au cœur de peur de se retrouver de nouveau seul. Mais chaque fois, il fut rassuré par le monde toujours présent autour de lui. Enfin, il arriva à la gare du nord.
Il n’y avait pas d’horaire particulier pour son train. Il prit le premier qui se présentait à destination de chez lui. Il attendit sans pouvoir s’assoir. Il traversa la gare à plusieurs reprises croisant des passagers qui faisaient la même chose jusqu’à l’affichage de son train. Dès lors, Antoine se précipita et monta s’assoir dans un wagon du milieu. Encore effrayé par le type du métro, il préféra un wagon déjà occupé. Fatigué, sentant la sueur à cause du voyage, il s’endormit pour se réveiller deux gares avant la sienne. Quand le train arriva à destination, il fut content de voir ses parents qui l’attendaient à l’entrée de la gare. Soulagé d’être rentré, il passa le reste de la journée à parler avec eux, expliquant ses vacances ou donnant des nouvelles des autres membres de la famille. Le soir, après le repas, il préféra lire dans sa chambre plutôt que de regarder la télévision avec ses parents. Il entamait sa seconde bande dessinée lorsqu’il entendit un étrange coup contre la fenêtre de sa chambre. Instinctivement, il se retourna. Il n’arriva pas à hurler, paralysé par la peur et l’horreur de voir une tête…un visage…celui du gars du métro. Son front cognait le carreau laissant une trainée de sang à chaque coup. Un immense fracas retentit, suffisant pour faire sursauter ses parents hors du canapé. Ils grimpèrent les marches deux par deux, inquiets de ne pas entendre leur fils. Quand le père ouvrit la porte, il constata que le carreau de la fenêtre était brisé, des morceaux gisaient au sol et sous les pieds d’Antoine. Il était debout, le regard foncièrement mauvais. Il ne parla pas ; il ignora la présence de ses parents, se limitant à mordre ses lèvres jusqu’au sang et à cogner le front en cadence contre un mur de sa chambre.
Alex@r60 – avril 2020
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gedjub · 4 years
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141120
Manteufelstraße
161120
Je ne fais pas trop claquer ma langue
Quand j'imite le rythme d'une chanson
De peur que mon cœur
Ne se sente en concurrence
Chanson hypocondriaque
171120
Mona Tskarte
191120
Je ne pousse plus quand je pisse. Je me calme sans me camer
211120
Foetus à nouveau, foetus à moitié dépassant de l'eau, une jambe, une main, une épaule, une hanche, a perdu une manche, mais la laisse couler, partir avec l'eau du bain.
Pour se relever, il laisse le temps passer entre son corps allongé et son corps debout.
241120
L'art de deviner, en faisant la vaisselle, le contenu passé des assiettes.
+
Casus belly
251120
Déjà la vie
Life already
301120
Effacer le point noir sur le visage de ma vie. Quitter le mode survie.
- réagir immédiatement aux urgences
- m'autoriser tout confort
-
+
Idée de la mère bouffant les années : enfant qui ne fait que vieillir à sa suite. (Seulement une histoire !)
031220
J'adore faire mes besoins.
+
Cihan : "I have to start stuDYING again..."
041220
Un pied dans l'eau pour la goûter, la constante inconnue qui se ressemble, un frisson de bas en haut qui me jette en avant, je nage, je nage, je fais le poisson, je suis le poisson; arrivé un peu loin, je reste, j'ai pied.
J'ai pieds, phare stable balayant les horizons, jouant à me couper les yeux sur la ligne claire, en avant et en arrière, zippant dézippant, pendant qu'un saxophone entêtant commente ces mouvements.
Les mouvements des poissons sous l'eau se jouent des contretemps, mes bras créent des mini-contrevagues qui se percutent sans cadence. Le ciel à nappes calme l'enjeu, je respire, j'ai froid en bas et chaud en haut.
Une île isolé ne peut être humaine que si elle peut ne plus l'être.
+
Il croque des pépites avec une grande avidité contre le flanc du bus, refusant de monter avant le dernier des derniers pour cracher encore quelques peaux, il se cache et se courbe dans un grand manteau jaune à capuche de lion, l'oeil rond il observe qui l'observe, sa main est sortie une fois de sa manche pour toucher le haut sa tête, sa massive main bien brun clair aux ongles faits blanc brillant.
Il n'est resté dans que le temps qu'une station, le lion grignoteur.
051220
Arrêtez de pousser des cris de haine
Les cris de haine ne vous ont rien fait
Ils dorment paisibles dans votre gosier
En attendant que la mort leur survienne
Et vous les brusquez, les forcez à sortir
À communiquer, à produire
Aux coups de fouet de votre langue
Eux qui ne veulent rien dire
Chérissez vos cris de haine
Laissez-les dormir
Donnez-vous la peine de les laisser mourir.
+
Very fion.
071220
Theme: recherche des lieux
081220
Sandur.
Auf Deutsch Marcel, auf iranisch Marsu.
+
Deux façons de doubler les mots : leur rouler dessus, ou leur accoudre une épaisseur.
+
Sept comme nom d'artiste, de chanteur. Les têtes du sept très serifé donnant plusieurs humeurs.
En laisser prononcer le p?
+
Manette me dit qu'elle aimait les Beatles. Je lui demande si leur musique a choqué, au début, elle me répond : "Oh, non, parce qu'il y a eu, avant eux, des existentialistes... Si, si, moi, je les trouvais sympa !"
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Lindedans.
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shermann-isaak · 6 years
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blood brothers against the wind || Connor&Isaak
Personnages» Connor et Isaak Shermann.
Où» Chez eux.
Quand» Quelques heures après le retour de Connor.
Notes» On a mit beaucoup trop de temps pour le finir (sorry) mais Shermann power quand même.
Connor: L'ambiance à la maison depuis ces quelques heures qu'avaient suivi le retour de Connor était sûrement encore plus tendue qu'à son départ. Son père qui lui hurle dessus pour avoir agit de façon immature et irresponsable. Sa mère qui essaie de le défendre tout en rajoutant une couche parce qu'il ne lui avait pas mentionné, après s'être réfugié, qu'il manquait les cours... Bref. Tout pour le remettre en forme. Tout pour le faire péter les plombs un peu plus et lui donner envie de repartir. Mais bon, il savait qu'à un moment donné il allait être obligé de se confronter à ça si il devait rentrer chez lui. Et il avait voulu rentrer chez lui. Non pas que l’accueil d'Aidan n'était pas bien. Il avait été très bien là-bas, il avait pu se détendre un peu, et rien faire à part boire et manger. Mais il avait aussi sa petite vie chez lui qui commençait à lui manquer. Sa mère, son chien, ses affaires et ses chemises à prix excessif. Et quelques besoins plus charnels qu'il ne pouvait pas vraiment assouvir chez le vampire. Alors son chez-lui était plutôt agréable à retrouver, si on ne comptait pas les nouvelles raisons de casser des meubles que lui imposait son retour à la vie normale. Ses parents donc. Et puis cette foutue Alexis. Puis Ephram, qui lui cassait bien les couilles lui aussi. Qui pouvait bien en rajouter encore une couche ? Pourquoi pas son frère. Le loup-garou entend le crissement de ses pneus alors qu'il se gare dans la cour. Évidemment qu'il allait se rappliquer. Il n'avait pas l'air d'avoir compris le message. Connor n'avait juste aucune envie de le voir, il avait quand même tâché d'être assez clair, non ? Le jeune homme ne bouge cependant pas de sa chaise, il reste là à fumer sa cigarette dans le jardin en envoyant de l'autre main sa balle à son chien. De l'autre côté, Isaak passe la porte d'entrée et pose ses clés avant d'avancer pour le rejoindre. « T'étais pas obligé de repasser me voir, Isaak. » Lui balance le plus jeune avec fermeté, en décrochant ses yeux d'Olko pour les poser sur son frère. Connor est fatigué, il sait que ça se voit sur sa tête. Rien foutre c'était pas non plus de tout repos quand on accumule tellement de colère qu'on a du mal à en dormir. « Qu'est-ce-que tu veux ? » 
Isaak: La semaine avait été particulièrement longue pour Isaak. Il n’aimait pas vivre dans cette grande maison sans son frère. Il n’aimait pas particulièrement cette maison tout court, en fait. En général il était seulement content d’y retourner pour retrouver Connor et à la place, il n’avait fait que le chercher pendant plusieurs jours. Avec en prime leur père qui s’énervait toujours un peu plus à chaque fois qu’il rentrait sans l’avoir trouvé. Le retour d’Alexis en ville avait au moins pu lui changer les idées le temps d’une soirée, même si il se doutait que l’arrivée de cette dernière ne faciliterait pas les choses avec son frère. Il y avait eu comme une rupture entre les deux cousins il y a quelques années de ça sans que Isaak ne sache vraiment pourquoi. Mais à l’heure actuelle c’est plutôt entre son frère et lui même que le jeune homme ressent un fossé, tandis qu’il s’avance vers lui dans le jardin. D’un côté il a envie de l’étrangler. Il supporte difficilement de le voir là, le derrière nonchalamment enfoncé sur la chaise alors que lui s’est inquiété toute la semaine. Pour autant il n’a pas attendu pour venir le voir, prenant sur lui pour ne pas remettre de l’huile sur le feu. Même si au regard de la réaction de Connor les tensions sont loin d’avoir disparues. « Ouais, tu m’as manqué aussi. » Répond il finalement tout en se baissant pour caresser le chien qui vient l’accueillir joyeusement. Et après on se demande encore pourquoi il préfère Olko. Il lance à son tour la balle puis se retourne vers son frère, les sourcils froncés devant les marques des cernes sous ses yeux. Il se demande bien où est-ce-qu’il a pu passer la semaine pour revenir encore plus fatigué qu’avant. « Où t’étais passé? » La question est posée sans animosité, l’aîné étant décidé à essayer de calmer le jeu. Mais Connor ne lui relance qu’une pique et déjà, ses bonnes résolutions commencent à partir avec le vent. Ok. Il peut comprendre qu’il ait les nerfs à vif mais chose incroyable, c’est loin d’être le seul. Isaak fait alors un pas de plus en sa direction, jetant un regard sur la cigarette auquel Connor avait l’air de se rattacher. « T’aurais au moins pu laisser un message pour prévenir. Au moins ça. »
Connor: Définitivement, Isaak n'avait pas l'air de comprendre qu'essayer de parler avec lui, maintenant, ça ne mènerait à rien de bon. Il n'aurait juste pas du venir, et lui laisser encore une semaine pour se calmer dans son coin. Pour qu'Isaak commence à lui manquer et que quand il rentre il n'ait pas d'autre solution que de laisser tout ça de côté. C'était déjà bien parti, de base. Connor passait peu de temps séparé de son frère. Même quand ce dernier était chez sa mère, ils trouvaient toujours le moyen de se voir. Là il avait vraiment senti une coupure, et elle avait été nécessaire pour qu'il entretienne sa santé mentale mais quand même il l'avait senti, la séparation. Encore un peu plus de temps et peut-être qu'il aurait finalement voulu oublier l'affaire. Mais non, Isaak s'était jeté sur l'occasion de le voir et ce n'était juste pas une bonne idée en l'état de la chose, d'avoir une discussion. Mais en réalité, peut-être qu'elle devait avoir lieu, et peut-être que peu importe le moment que le joueur choisissait pour revenir, ça aurait quand même été comme ça. Connor pousse un profond soupir, et laisse sa tête tomber en arrière. « Quoi ? Tu comptes me faire un interrogatoire en plus ? » Il lui répond d'un air plutôt tranquille, mais toujours un peu plus amer. « Je pensais que tu serais bien tout seul avec papa. » Il lui lance l'air de rien, alors qu'il est en train de rentrer doucement dans le vif du sujet. C'est un terrain peut-être un peu dangereux dans lequel il s'enfonce mais dans l'état où il est, il n'en a plus rien à faire. Il est fatigué et très tendu. Les deux ensemble font une sorte de combinaison méchante qui fait qu'il peut craquer à tout moment pour balancer le pire de ce qu'il a dans la tête tout comme décider de se taire et de se casser. Là, pour le meilleur ou pour le pire, si son frère le pousse sur sa lancée, il partira probablement sur la première option. Il se relève légèrement pour écraser sa cigarette dans le cendrier à ses pieds. Il s'étire un peu en même temps. Il a l'air parfaitement nonchalant. « J'en ai laissé un à ma mère. Elle était au courant, ça suffisait. » Le loup annonce en reposant son dos sur la chaise, offrant un faux sourire à son frère au passage.
Isaak: Les mots de Connor sont en parfaite adéquation avec son attitude et l’aîné comprend vite que les choses vont être encore plus compliquées que prévues. Isaak est prêt à faire des concessions et à essayer de se mettre à la place de son frère. Mais c’est hors de question pour autant qu’il encaisse tout sans rien dire. Et le ton employé par son frère n’a rien d’encourageant. Aussi il se laisse répondre d’un ton sec, agacé par le comportement de l’idiot en face de lui. « J’en ai rien à foutre de rester seul avec papa. » Le brun retient néanmoins un soupir, pour calmer la situation autant que lui même. Les deux n’ont jamais été connu pour leurs qualités en communication. A vrai dire elles s’expriment souvent à travers leurs poings. Et il a conscience que bon, c’est pas ce qui se fait de mieux. De toute manière Isaak n’a aucune envie de se battre avec son frère à cet instant. Au contraire. Il a surtout envie de lui faire comprendre que non, sa famille n’en est pas une si il ne peut pas le compter dedans. Il aimerait insuffler cette idée dans ses paroles mais la réponse de Connor le coupe dans cet élan. De manière assez brutale, même. Et soudainement se battre ne parait pas être un concept si idiot. Ses yeux ne quittent pas le sourire hypocrite de son frère et il attrape violemment l’accoudoir de la chaise pour la tourner vers lui. Penché vers Connor, il bloque son regard pour pouvoir exprimer toute la colère que sa réflexion fait remonter en lui. « Ça suffisait? » Le jeune homme ne bronche pas. Il ne sait pas si c’est de la fatigue ou un manque total d’intérêt mais dans les deux cas, ça le rend dingue. « J’méritais pas d’être au courant, peut être. Ça devait être la barre du siècle de m’imaginer en train de te chercher partout. T’as du te marrer. » Un sourire. C’est ce qu’il se dessine à présent sur le visage de Connor et mon dieu, il ne sait même pas comment c’est possible qu’il ne lui ait pas encore éclaté le crâne sur le sol. « Bravo, Connor. J’suis ravi d’avoir fait parti de ton putain de spectacle! » Cette fois il a un mouvement de recul tandis qu’il donne une impulsion dans les accoudoirs de la chaise, projetant son frère en arrière. Et honnêtement, c’est le mieux qu’il pouvait faire pour se contenir. 
Connor: Le loup laisse échapper un rire jaune alors que la réponse de son frère remet un ton encore plus froid à la conversation. « Si t'en as rien à foutre, tu te rends bien compte quand même que c'est pas son cas. » Cette fois-ci, Connor est honnêtement sec. Et honnête tout court à vrai dire, sur sa vision de la situation. Il n'a pas vraiment le temps d'en dire plus parce qu'ensuite Isaak vient à le retourner vers lui avec une certaine brutalité qui donne au plus jeune quelques envies de meurtre. Il se retrouve nez-à-nez avec son frère et son regard plein de colère. Celui de Connor a la même. Il sent bien par ailleurs que c'est ce qu'il vient de dire qui a mis Isaak dans cet état. Il l'avait cherché après tout. Si il ne voulait pas entendre ses réponses, il n'avait qu'à pas continuer la conversation. Maintenant son frère vient à lui dire qu'il avait essayé de le retrouver, exprimant un peu de l'inquiétude qu'il avait pu ressentir. Même ça, ça ne réveille pas Connor. Rien ne le sort de son foutu comportement d'imbécile borné et vexé. Alors, bien provoquant, il lui sourit, avec un de ses sourires en coin un peu moqueur. Et ce sourire lui n'aide pas à calmer le joueur. Le loup-garou est en train d'enfoncer cette situation. Cette fois Isaak est à deux doigts d'exploser, et c'est son geste qui pousse Connor vers le même état. Là il y a bien quelque chose qui se réveille. Quand la force du joueur propulse sa chaise en arrière, il l'arrête, et dans une impulsion rapide se relève pour rejoindre son frère. Et dans un élan, il s'en va pour le pousser à tour : il saisit son tee-shirt de ses deux mains avant de le repousser un peu plus loin. Sa force bouscule Isaak, le provoque, et il a l'air prêt à se battre mais les mots de Connor vont l'arrêter avant. « Parce que tu crois que c'est ça que c'est ? Un spectacle ? » Le loup parle plus haut, et sa voix vient résonner bien fort alors qu'il se tient à quelques centimètres de son frère. « Tu crois que moi j'étais plus tranquille enfermé chez Aidan ? A passer mes journées à essayer de pas péter les plombs quand je repensais à ce que papa a dit ? » Et rien qu'en en parlant, il y a quelques mots qui passent par l'esprit de Connor pour accroître sa haine. Il ne parle pas que de ce repas d'il y a quelques jours, parce que ça c'était juste la goûte d'eau pour faire déborder le vase. Il parle de toutes ces autres fois où il a été confronté à la préférence injuste de son père. A son quotidien, en fait.
Isaak: Le reproche du cadet frappe Isaak en pleine face tant il le sent brut d'honnêteté. Ce n'est pas la première fois que ce sujet arrive sur la table mais c'est comme si il résonnait encore plus cette fois ci. La relation entre le père et les deux fils avaient toujours été particulière. Et ce que dit Connor n'est pas faux. Isaak le sait bien, même si il préférerait pouvoir nier. Mais il n'y est pour rien. Il n'a jamais rien demandé à son père, et surtout pas une quelconque préférence. Ce genre de pensées tourne en boucle dans sa tête, dans un sale mélange de colère et de désespoir. Cette situation ne va qu'en empirant. Surtout qu'il sait qu'elle est lourde de sens et reflète un problème installé et conforté depuis des années. Le brun accuse le coup péniblement lorsqu'il se retrouve à son tour projeté en arrière, il s'attendait à une réponse mais la force de son frère le surprend pendant quelques secondes. Mais pourtant pas autant que ses paroles. Il ne s'attendait pas à le voir exprimer clairement ses ressentis. Finalement, dit une voix dans sa tête. C'est en passant par là que les choses vont peut être pouvoir se dérouiller. Mais la majorité de son esprit est toujours embrumé par la colère et c'est ce qu'il projette dans sa voix. « Alors règle ça avec Papa! Va lui balancer tout ce que t'as à vomir mais me punis pas moi! » Il en veut à Connor de l'avoir mis de côté de cette manière. Même si à ses mots il comprend mieux pourquoi. Il comprend mieux que lui aussi a du passer une semaine de merde mais putain, il aurait voulu qu'ils passent cette merde ensemble. Mais il se rend bien compte que ça n'aurait pas été possible, parce que d'une manière lui aussi a participé à ça. Il aurait du mal à ne pas avouer sa responsabilité là dedans. Seulement il n'a jamais voulu de ça, et à vrai dire lui non plus ne se retrouve pas dans l'image que leur père a de lui. Sa respiration est un poil haletante tandis qu'il pense à tout ça. Il passe nerveusement une main dans ses cheveux en fuyant le regard de son frère quelques secondes. Mais l'heure n'est plus à la fuite pour aucun des deux. « Ce que pense Papa ne reflète ni toi ni moi. »
Connor: Connor entrevoit l'effet de ses paroles sur son frère. Et lui-même en les disant se bouscule tout autant. Il aimerait bien ne pas en vouloir à Isaak, et n'en vouloir qu'à leur père. Mais il était jaloux en réalité, de ces privilèges qu'accordait le papa tout simplement parce qu'Isaak était ce qu'il était. Parce qu'il correspondait mieux à l'image que le chef de famille se faisait d'un fils et d'une descendance qui réussit. La jalousie conduisait à la colère. Et le loup était réellement en colère contre son frère d'être aussi... impeccable, et par dessus tout de ne rien faire pour révéler l'injustice de ce traitement de faveur. Il aimerait juste des fois que son frère le défende, ou qu'au moins il reconnaisse tout ça. Comme il était en train de le faire, et peut-être que c'était déjà un premier pas. Peut-être que pour une fois ils allaient avancer sans se tabasser. En étant honnête l'un envers l'autre, comme Connor l'est maintenant que tout ce qu'il avait enfoui sort de sa bouche sans même qu'il le contrôle. « Tu veux que je lui dise quoi à papa, hein ? 'Depuis que t'as retrouvé ton autre fils, je suis devenu un échec' ? Pour qu'il me dise encore une fois que je suis immature et centré sur ma personne ? » Connor laisse échapper un rire plein d'ironie. Il est toujours en colère mais son ton devient plus calme parce qu'en réalité il se moque de lui-même. Toute cette situation est ridicule et il se sent con d'être autant affecté par tout ça, d'autant plus que c'est quelque chose d'installé depuis des années. Que ça n'avait pas changé et que ça ne changerait peut-être jamais, et qu'il se mettait dans des états pareils sûrement pour rien. Mais ce n'était pas comme si il pouvait vraiment s'empêcher d'y réagir quand ce décalage entre les deux frères était aussi évident. « Ça nous reflète pas mais c'est quand même ce qu'il pense. Que t'es le fils parfait. » Connor soupire, et lui aussi se met à éviter le regard de son frère alors qu'il fait quelques pas dans le jardin. Les mains dans les poches de son jean et les yeux rivés devant lui, il tente de se donner un air détaché.
Isaak: Isaak essaye de dépeindre le tableau de leur situation et honnêtement, ils doivent avoir l'air assez cons. Les deux frères perdent vite de leur superbe quand ils ne se crient plus dessus. Mais il sent que tout ce qui ressort de cette conversation est primordial pour leur relation. Déjà parce qu'il réalise peut être pour la première fois combien les comportements de leur père pouvaient affecter Connor. Bien sur il se doutait que cela avait forcément un impact. Mais pas aussi violent. Peut être qu'il n'avait jamais voulu le voir aussi. Et ne pas avouer que peut être il n'en avait pas fait assez pour que cela cesse. Peut être pas assez payé attention à des détails qui avaient de l'importance pour son frère. Un soupir se libère de ses lèvres alors qu'il relève doucement les yeux. « Avoir une vraie discussion avec lui pourrait aider. » Il a envie de rajouter que ce serait plus efficace que se barrer pendant une semaine mais cette pique n'aiderait en rien. C'est pas comme si il ne lui a pas déjà dit en plus. Mais le terme choisi par son frère ne le lâche pas. Un échec. Il a du mal à se dire que c'est à cause de lui qu'il se voit comme ça vis à vis de leur père. Surtout quand il le désigne lui comme le fils parfait. Lui. Le mec qui frappait un mur à la moindre contrariété il y a quelques années. C'est d'un ridicule incroyable même si malheureusement, il sait que d'après leur père ce n'est peut être pas si loin de la réalité. « C'est totalement con. Il a pas raison pour autant." Mais Connor ne réagit pas et ses croyances ont l'air bien ancrées en lui. Le genre qui ne s'efface pas en quelques jours, ni en quelques mots. Il espère seulement qu'au moins il n'a pas fait de raccourci entre ce que pense leur père et ce qu'Isaak pense, lui. Parce qu'en revanche malgré tout ce qu'ils ont pu se balancer dans leur vie il n'y a personne qui croit plus en son frère que lui. Il est sa famille, et c'est surement pour ça que leur relation peut être aussi compliquée parfois.
Connor: « Une vraie discussion, hein ? » Connor répond avec un sourire ironique, se faisant le schéma dans sa tête de ce que ça pourrait donner. Il ne saurait même pas par où commencer si il devait s'exprimer face à leur père. Tout remonte à trop loin, tout s'est normalisé au fil des années et le père Shermann ne doit même pas avoir conscience de la force avec laquelle il pousse son cadet à se sentir inférieur dans son estime. Le loup soupire. Les secondes s'écoulent pendant qu'il remonte dans le temps mentalement pour revenir à l'arrivée d'Isaak dans sa vie. Tout se dessine de manière assez flou, parce qu'ils n'avaient que quatre ans, mais il a quand même cette image d'eux qui le traverse. Ce moment où ils se sont vus pour la première fois, les deux inconnus qu'on déclarait maintenant 'frères'. Peut-être que le favoritisme du père et la jalousie de Connor sont nés dès ce moment-là, en fait. A partir du moment où justement, Isaak rentrait dans l'image et qu'il y avait quelque chose à comparer. « Ça mènera à rien, Isaak. Ça changera jamais. » Il le pense vraiment. Parler serait complètement vain. Déjà, c'était bien connu, mais les Shermann manquaient de pratique en communication. Et parce que le loup-garou savait très précisément ce que son père pensait. Il l'avait vu dans ses yeux au moment où il lui avait dit qu'il arrêtait de faire la boxe parce qu'il était plus intéressé par le piano. Il l'avait vu au moment où Isaak avait ramené Athéa. Et même mieux, son ouïe de loup-garou lui avait permis de l'entendre de sa chambre après qu'il ait annoncé à son père qu'il était gay. ''Heureusement que j'ai deux fils''. Et ça voulait tout dire. Rien à rattraper pour lui, il y avait Isaak. Et d'accord, il n'y pouvait rien, mais comment ne pas en vouloir Isaak d'être le meilleur ? Cependant Connor avait arrêté de faire les choses pour essayer d'être mieux aux yeux de son père. Il se contentait d'être lui, de se féliciter lui-même de faire ce qu'il faisait et de ne chercher aucune approbation de qui que ce soit d'autre. Ça n'empêchait pas pour autant que ces histoires le touchent et lui donnent envie de taper dans n'importe quoi qui se présente devant lui. Alors il était parti tenter de se calmer. Pour seulement retrouver son calme maintenant, alors qu'il parle avec son frère. La solution était quand même plus simple qu'un squat chez Aidan. « Mais j'ai jamais dit qu'il avait raison. » Dit maintenant le loup en haussant les épaules. « Personnellement je me trouve beaucoup mieux que toi. Mais c'est comme ça qu'il te voit, c'est tout. » Il ajoute d'un ton un peu plus moqueur mais pas méchant pour autant. Il est plus en train de chercher un équilibre pour parler sans trop en dire. Parce qu'y aller de son cœur ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple pour lui. Connor passe un peu nerveusement sa main dans l'arrière de ses cheveux, le geste parfait pour indiquer qu'il n'est pas à l'aise. Il sent jaillir un peu de culpabilité de faire payer son frère pour des choses dont il n'est pas responsable, et encore un peu plus du fait que malgré ça il lui en veuille encore. « Je sais que c'est pas de ta faute si c'est comme ça, Isaak. » Connor ajoute plus sérieusement, et il sait qu'en plus de n'y être pour rien, son frère n'est pas parfait, qu'il n'a jamais essayé d'être préféré par leur père et qu'il ne l'estime pas inférieur à lui. Mais dans toute cette innocence il y a aussi une part de passivité chez Isaak. Le loup-garou aurait juste aimé que son frère prenne sa défense, peu importe ce que ça aurait changé ou pas. Il avait besoin de son soutien, comme il en aurait toujours besoin dans tous les moments plus chaotiques de sa vie. Parce que son frère, c'était son allié avant toute chose. Il aurait aimé pouvoir compter sur lui pour ça autant que pour tout le reste.
Isaak: Le calme qui règne désormais entre les deux frères est aussi apaisant qu’inattendu. Il y a cinq minutes à peine Isaak se demandait qui des deux allaient commencer à frapper en premier. Et les voilà en train de se parler, de se dire les choses, celles qui pèsent depuis trop longtemps. L'image de la mère de Connor lui traverse rapidement l'esprit à ce constat. Elle était toujours désespérée de les voir se battre quand ils étaient plus petits - même plus grands). Il revoit son regard réprobateur tandis qu'elle les somme de 'régler les problèmes par la parole'. C'est comme si ils avaient finalement décidé de l'écouter, même si c'est des années plus tard. Mais cette pensée positive est rapidement ternie par les paroles de Connor. Non pas parce qu'elles sont blessantes, pour une fois, mais parce qu'il sait qu'elles sont vraies. Leur père ne changera pas. Il pourrait à la limite apprendre à la fermer un peu plus souvent. Mais il ne changera pas d'avis, il est bien trop borné pour ça. Au moins ils savent tous les deux de qui ils tiennent ce trait de caractère. Pas leur meilleur, d'ailleurs. Alors pendant quelques instants le brun ne dit rien, se contentant de prendre une grande inspiration tandis qu'il commence à se détendre un peu pour la première fois depuis des jours. Et il est alors d'autant plus heureux d'entendre une note d'humour dans la voix de son frère, preuve qu'il se détend lui aussi. Ça lui arrache un léger sourire et il ose finalement relever franchement les yeux sur lui. Il sait que cet humour doit aussi agir comme une protection pour lui, parce que c'est un sujet qui le touche et que c'est la première fois qu'il en parle aussi ouvertement. Mais c'est rassurant de le revoir tel qu'il est habituellement. Cette semaine de squat intensif ne l'aura pas trop abîmé de ce côté là. « Content de te revoir, ego de Connor.» Finit-il par lâcher en croisant un peu les bras sur son torse. Il aurait presque envie de terminer cette conversation là dessus, d'attraper son frère par les épaules et l'emmener voler une nouvelle bouteille de whisky. Mais il reste des choses non dites dans l'air et elles retombent avec un peu plus de sérieux. Ça le fait énormément réfléchir. Il sait que Connor le pense. Mais le penser et ne ressentir aucune colère, aucun ressentiment sont deux choses bien différentes. Isaak sait ça, aussi. Et ça prendra du temps, et du travail des deux côtés, pour effacer ce genre de sentiments entre eux. « J'aurais quand même dû faire quelque chose. » Il espère que le fait qu'il reconnaisse ses torts apaisera son frère dans un sens. Qu'il sache que oui, il a tout de même des raisons de lui en vouloir parce qu'il n'est pas blanc comme neige. En ne disant rien, il a participé. La relation qu'entretient Isaak avec son père est toujours difficile à aborder, lui même ne sait pas toujours comment agir avec lui quand bien même il le connait depuis ses quatre ans. Mais il y a quelque chose qui n'a jamais fonctionné. Une rancœur, un manque non comblé, il n'en sait rien. Mais d'un côté il aime la fierté qu'il a toujours vu dans son regard et de l'autre, il ne s'y retrouve pas et il essaye de s'en émanciper d'années en d'années. Le seul avec qui les choses avaient toujours parues évidentes, c'est Connor. Ça ne signifie pas qu'il n'aime pas son père ou sa belle mère pour autant. Mais avec l'espèce d'idiot qui se trouve en face de lui, ça a toujours été deux pièces de puzzle qui fonctionnaient ensemble. «Tu seras plus seul là dedans, Connor.»
Connor: L'absence de réponse de la part d'Isaak n'offre à Connor qu'une simple confirmation de qu'il venait d'avancer. Ce rapport installé n'allait pas changer. Il en avait l'idée depuis longtemps, mais s'y faire était plus compliqué que prévu pour le loup-garou. Peut-être bien qu'il ne s'y ferait jamais complètement, à dire vrai. Connor profite de cet instant de silence entre eux pour finalement se rendre compte de ce qui venait de se passer : il avait communiqué. C'était donc de ça que sa mère parlait ! Incroyable. Finalement, c'était pas si inefficace. Le loup sent que la tempête qui grondait en lui trois heures plus tôt s'est brillamment apaisée. Il y a encore quelques nuages, parce que tout ne peut pas être réglé en un instant, évidemment, mais le plus gros du travail est fait. Parce qu'il a parlé. C'est ridicule. Mais bon... c'est vrai. Son regard se fixe finalement sur son frère, qui réagit à son trait d'humour par un petit sourire. Connor lui en renvoie un en coin. « Il était pas parti bien loin, mon égo. » Il répond tout naturellement avant d'être de nouveau embarqué par le sérieux de la discussion. Cette fois, c'est son frère qui reconnaît ses torts. Le simple fait qu'Isaak admette qu'il aurait pu faire plus gomme un peu la rancœur du cadet. Sans que ce soit réellement une excuse (et tant mieux, parce que le loup avait horreur de ça), cette affirmation vient confirmer la légitimité de sa colère et c'est encore un apaisement supplémentaire. « T'auras d'autres occasions, pour te rattraper. » Connor annonce, ironique sur la situation mais pas l'air plus triste que ça d'annoncer la répétition de ce schéma avec son père. C'était la simple vérité. Mais elle n'était pas si grave, puisqu'il avait son frère pour assurer ses arrières. C'était bien ce que l'aîné venait de lui promettre. Et le moins qu'il puisse dire, c'est que ça faisait plaisir à entendre. C'était tout ce dont il avait besoin : de savoir qu'il était avec lui. Il laisse un sourire un peu plus franc s'étaler sur son visage. « J'espère bien, gros con. » Le loup lui répond avec un air légèrement condescendant pour cacher la tendresse dans sa voix. Il se laisse aller à un geste affectif version Connor, et le plus jeune vient donner une tape bien masculine dans le dos de son frère. Un peu forte et qui résonne bien. Impeccable. Connor jette à Isaak un regard qu'il dirige ensuite vers l'intérieur de la maison, prévoyant l'annonce d'une idée qui avait dû germer également dans l'esprit des deux frères. « Si on allait fêter ces chaleureuses retrouvailles avec un whisky ? » Bien sûr, tout n'est pas réglé pour autant. Il y a encore des choses qui pèsent sur les deux, puis une liste d'autres choses qui pèsent sur lui tout seul. Elles sont toujours là, à tirer dans un coin de son esprit, et il sait qu'elles finiront par ressortir à un moment donné, pour une raison ou pour autre. Mais elles n'ont pas d'importance maintenant qu'il peut juste prendre Isaak par les épaules pour l'emmener voler une bouteille de whisky, et être simplement bien avec son frère.
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LoveLisa
CHAPITRE 1
Lisa se réveilla en sursaut. Elle était étendue sur son lit, les cheveux emmêlés et regarda son oreiller humide.
Elle avait pleuré toute la nuit. En entendant son téléphone sonner When the days are cold, la jeune fille sentit son cœur se serrer, cette chanson lui rappelait de bien mauvais souvenirs celui de son ex Alex. Il faudrait vraiment qu’elle pense à la changer, elle le nota dans un coin de sa mémoire.
Elle se leva péniblement de son lit, mis ses chaussons et gravit les quelques marches qui la séparait de la cuisine. Une odeur de caramel fondu flottait dans l’air et elle sourit en regardant sa mère qui n’avait pas encore remarqué sa présence, s’affairer autour du poêle. Elle en profita pour se sécher les joues. Elle ne voulait que personne ne s’inquiète à son sujet , surtout pas sa mère qui avait déjà suffisamment de soucis.
Sa mère se retourna avec une assiette de gaufres au caramel. Un grand sourire illumina son visage lorsqu’elle aperçut sa fille.
- Bonjour ma chérie bien dormi ?
- Comme un bébé bailla- t -elle en serrant sa mère dans ses bras et s’attaquant aussitôt à l’assiette que sa mère avait gentiment posée devant elle
- Hum c’est délicieux, merci maman tu es la meilleure des cuisinières fit- t -elle la bouche pleine,
Sa mère réprima un sourire :
- Ne parle pas la bouche pleine c’est mal élevé. Elle désigna d’ un air pincé la tache jaune proche de son assiette.
- Mais ce n’est qu’une tache protesta-t-elle, comprenant où sa mère voulait en venir.
Une sonnerie retentit, sa mère se précipita et Lisa se dépêcha de finir son assiette, qu’elle rangeât rapidement dans le lave-vaisselle.
Puis, elle prit sa douche, enfila la tenue qu’elle avait préparée la veille et noua son ruban vert dans ses cheveux ; se considérant quelques instants dans le miroir : elle avait des cheveux bruns et de jolis yeux noisettes, et la peau mate comme pratiquement toutes les filles de son ancien collège.
Son alarme sonna lui rappelant qu’il était déjà 7h et qu’elle devait se dépêcher car le bus passait toujours à 7h30 précises. Aujourd’hui était un jour important ; elle débarquait dans son nouveau lycée et ne connaissait personne. Il fallait qu’elle se fasse au moins un ami et elle savait que ce ne serait pas facile.
Elle soupira, peut-être que cette fois-ci serait différente. Les autres fois n’avaient été pas très commodes.
Elle en avait parlé avec la psy tout l’été sur le fait d’essayer et d’avoir confiance en elle. Malheureusement, sa confiance en elle s’évanouissait dès qu’elle rencontrait un inconnu, elle se renfermait et devenait asociale même si elle avait un caractère impétueux.
Ça aussi elle en avait parlé avec la psy. Elle soupira, il fallait qu’elle essaie… Elle l’avait promis à sa mère lorsqu’elles avaient aménagé, trois mois plus tôt avec sa petite sœur qui dormait encore pour l’instant.
La seconde sonnerie retentit : 7h25 trop tard ! Lui, était toujours ponctuel. Elle n’avait plus le temps. Elle sortit, prit une profonde inspiration, elle allait devoir l’affronter de nouveau…
Elle ouvrit la porte et se retrouva face-à-face avec lui. Si elle avait espéré une seconde plus tôt qu’il l’attendrait à l’arrêt de bus, c’était raté. Elle ne pourrait pas s’échapper. Le sweat-shirt négligemment posé sur ses épaules, ses yeux bleus pétillants, ses cheveux blonds et le sourire narquois.
Il n’avait pas changé depuis l’été dernier songea-t-elle, c’est comme si rien n’avait changé pour lui. Son cœur manqua un battement mais soudain elle se rappela qu’il l’avait trompée et un gout de bile monta dans sa gorge. Pas possible, il me fait  toujours cet effet songea de nouveau Lisa  agacée.
- Salu…. commença Alex
- Ne te fatigue pas le coupa- t -elle violemment je ne te pardonnerai jamais. L’étonnement apparut sur son visage mais il se ressaisit aussitôt.
- Quoi ? Mais je sais que tu m’aimes toujours persifla -t- il
- Toujours aussi arrogant ! pensa -t- elle dans son for intérieur, ça oui, il n’avait pas changé.
- Non, répliqua- t -elle sèchement le cœur battant un peu trop vite, beaucoup trop vite. Elle était sensée le détester. Elle devait se reprendre.
- Si ajouta- t -il d’un air si sûr de lui qu’elle eut envie de l’étrangler.
- Non. Bon, je dois y aller je vais être en retard dit- t-elle en l’écartant.
Alors qu’elle s’éloignait d’un bon pas, il lui lança :
-Tu montes avec moi ? désignant une Toyota grise , garée tout juste en face de  sa maison .
Elle lui jeta un regard noir.
- Non je prends le bus et je dois ME dépêcher articula -t -elle de façon à ce qu’il comprenne bien qu’elle n’avait pas l’intention de monter avec lui .
- Allez … lui sourit-t-il
- Non, tu peux toujours courir et elle continua de marcher sans se retourner
-S’il te plait …. insista-t-il
Elle ne répondit pas. Il s’apprêtait à insister lorsqu’elle en eu assez et relâcha toute sa colère.
- NON - hurla-t-elle je refuse de te voir j’en ai assez de toi on n’est PLUS ensemble tu ne comprends pas ?!. Elle marqua une pause le temps de respirer. Elle vit qu’Alex lui adressait un regard suppliant ce qui ne fit que l’énerver davantage. Elle avait le droit de s’énerver, après tout ce qui lui avait fait subir, pour qui se prenait -il ????? S’il s’attendait à ce qu’elle le préserve de sa propre colère il pouvait toujours se taire.
- Tu m’as trompée explosa -t -elle avec MA meilleure amie et tu oses venir me voir comme si de rien n’était ???Comme si rien n’avait changé ??? Sa voix résonnait dans tout l’arrêt de bus, mais elle s’en fichait. Désormais, elle se sentait mieux .
Elle l’observa pendant qu’elle respirait bruyamment. Que va-t-il répondre ? Rien ?
Il y eut un silence durant lequel ils se dévisagèrent. Alex resta interloqué et ne dit mot jusqu’à ce que le bus arrive. Elle monta sans regarder en arrière, marmonna un bonjour au chauffeur et s’assit à sa place habituelle celle contre la vitre, alluma son téléphone et lança une playlist. Les garçons sont de vrais imbéciles se dit-elle. Elle en était certaine maintenant. Elle préférait être une romantique célibataire plutôt qu’être avec des imbéciles. Il valait mieux.
Le bus s’arrêta soudainement. Devant elle se dressait une bâtisse grise qui semblait vielle mais néanmoins moderne. Il y avait une cour brune et quelques bancs sur lesquels des jeunes étaient assis. Elle descendit du bus son cœur battant intensément jusque dans ses tempes. Elle traversa la cour où personne ne fit attention à elle et remarqua quelques pancartes : BDI , salle de cours , administration.
Hum, il fallait qu’elle aille à la réception c’était ce que sa mère lui avait indiqué hier. Elle ferma les yeux et pu presque entendre le ton sérieux que sa mère employait sur tout ce qui s’apparentait à l’école, résultats scolaires, ou devoirs. Elle chaussait alors ses lunettes ce qui lui donnait un air d’institutrice et toute son attention était alors concentrée sur ses notes. Jamais moyen d’y couper.
-Une fois arrivée à l’école, tu devras trouver l’administration qui te donnera ta carte et ton emploi du temps, ainsi que tes livres , tu devras y être au plus tard  à 9h sinon tu seras en retard et ne saura pas ou aller
-TU ne veux quand même pas être en retard pour ton premier cours ? ajouta- t -elle en scrutant sa fille.
Lisa s’apprêtait à dire quelque chose, mais elle savait que ça ne servirait à rien de discuter pour de telles futilités : sa mère était lancée, il valait mieux ne pas faire d’objection…..
- D’accord maman ….
-Hum ça va ? dit une voix claire et un peu grave derrière elle, ce qui la fit sursauter et revenir à la réalité.
Un jeune garçon la regardait. Yeux verts cheveux noirs et quelques taches de rousseurs constellaient ses joues , il était beau remarqua- t -elle.
Ressentant tout à coup, une grande chaleur elle vit qu’il l’a dévisageait. Elle en avait l’habitude mais là c’était troublant.
- Oui je vais bien tenta- t- elle de répondre sans bégayer pendant que son embarras augmentait à mesure qu’il continuait de poser les yeux sur elle ainsi…
Il me prend pour une folle c’est sûr pensa- t -elle, pas étonnant qu’il m’ait demandé si j’allais bien. Après tout, si j’avais vu quelqu’un les yeux fermés, debout, devant une pancarte, moi aussi je me serais poser des questions.
-Tu cherches l’administration ? demanda-t-il en remarquant la pancarte devant laquelle elle était debout.
- Je peux te montrer ou c’est si tu veux  -et voyant qu’ elle hochait la tête- il ajouta tu es nouvelle ?
Du calme se disait- t- elle ce n’est qu’un regard et surtout sa réaction était stupide par rapport à d’habitude. Elle ne se troublait pas aussi facilement.
- Euh oui dit- t -elle en regardant droit devant elle et serrant son sac. Elle se calma.
- Tu étais dans quel lycée avant ?
Qu’ est ce que ça peut te faire avait envie de répondre Lisa pendant qu’ ils traversaient les bâtiments.
-Au Cours Perrault.
Il ne répondit pas. Ca l’agaçait mais bon c’était son problème après tout elle ne le connaissait pas et elle ne le reverrait peut être jamais .
Et toi dit- t -elle brusquement comment tu t’appelles ?
Il se retourna, ne répondit pas et partit sous les yeux interloqués de Lisa . Elle le regarda s’éloigner jusqu’à que la colère prenne le dessus. Il n’était pas censé me montrer où était l’administration ? fulmina t-elle.
Tandis que sa colère augmentait elle réalisa que c’était bientôt l’heure des cours et qu’ elle n’avait encore trouvé ni sa classe ni l’administration ou elle devait récupérer son emploi du temps et ses livres. Son cœur se serra elle sentit une boule dans sa gorge se former et les larmes monter dans ses yeux. Non je ne dois pas pleurer pas mon premier jour songea-t-elle en s’essuyant les yeux.
Tout à coup, elle vit l’administration ca y est je l’ai trouvée hurla t elle de soulagement. Quelques groupes d’ados la regardaient bizarrement mais elle n’eut pas le temps de s’inquiéter sur les rumeurs qu’ils pourraient lancer. Elle entra dans l’administration et tout de suite elle vit un bureau couleur acajou rempli de feuilles et de tracts où,une petite dame était assise. Elle portait une robe rose, des fleurs dans ses cheveux gris et avait des traits doux qui donnaient envie de lui faire confiance. Lisa se sentit aussitôt soulagée et elle expliqua à la dame qui se prénommait Anne qu’elle était nouvelle dans ce lycée et qu’elle venait chercher son emploi du temps car elle ne connaissait pas sa classe. Anne sourit et demanda doucement son nom.
-Lisa Fullheart.
Anne se leva et fouilla dans quelques tiroirs de l’armoire puis elle prit un gros dossier marron, l’ouvrit et consulta une liste de noms :
- Voilà je t’ai trouvée tu es en 4ième 5. Ton emploi du temps dit- t-elle en tendant une feuille
Lisa le prit et le fourra dans son sac à dos, ne prenant pas le temps de le regarder, elle devait se dépêcher. Elle tortilla ses doigts dans  son t-shirt elle était mal à l’aise
- Excusez moi mais je ne sais pas où c’est.
- Effectivement, dit précipitamment Anne, son regard se posant sur Lisa j’ai oublié de te le dire tu vois le bâtiment D ? elle pointa du doigt le bâtiment d’à côté il était d’un blanc cassé et une grosse lettre D était peinte en bleue .
- Oui
-Eh bien c’est à l’intérieur, premier couloir à gauche. Lisa n’osait pas dire qu’elle avait du mal à se repérer.
- Merci.
- Pas de quoi, ne t’inquiète pas tout va bien se passer sourit doucement Anne.
Elle sortit et se dépêcha, la cour était bondée et plusieurs fois elle trébucha. Elle arriva enfin mais après s’être trompée quatre fois de place et elle était de mauvaise humeur lorsqu’elle entra dans sa salle de cours. Arrivée en retard elle n’eut d’autre choix que de s’assoir sur la première chaise vide qu’elle trouva.
Elle poussa un soupir de soulagement, enfin...
Sauf que le garçon était là, celui qui l’avait plantée et laissée seule à ses tourments. Il l’a dévisagea de nouveau de ses yeux verts. Une colère froide, puissante, d’abord imperceptible mais qui grandissait à chaque instant alors qu’elle marmonnait des propos incohérents. Alors une fille s’assit à cote d’elle. Elle était blonde aux yeux bleus très jolie et elle avait une queue de cheval qui bondissait à chacun de ses mouvements.
-Salut dit -t- elle moi c’est Émilie et toi ?
-Salut lui répondit -t- elle moi c’est Lisa et elle ajouta prenant une grande inspiration ça te dirait d’être mon amie ?
OUPS ! j’ai gaffé et si elle refusait pensa Lisa en sentant ses joues s’empourprer. Elle s’attendait à ce qu’elle refuse.
-Oui, je suis d’accord dit Émilie le regard rempli de gentillesse.
Soulagée, Lisa lui sourit. Il se pourrait que cette année se passe mieux qu’elle ne l’avait espérée. Le garçon l’observait toujours.
-Oh, fit Émilie en suivant de regard de Lisa . C’est Jérémy. Mon Ex petit ami…
Quoi ?! Lisa parut s’étouffer et Émilie s’empressa de lui taper le dos.
-Ça va ? dit -t- elle l’air soucieuse.
- Oui dit Lisa Merci. Elle remarqua le regard amusé de Jérémy et elle lui lança un regard glacial.
Mais soudain la porte s’ouvrit et une jeune femme apparut. Brune mince une fine pochette rose dans une main et une paire de lunettes de soleil assortie et un petit sac à main pour compléter le tout. Elle portait de jolis talons. Rien à voir avec les portraits austères de prof que sa mère lui décrivait. Elle a la classe songea Lisa admirative.
- Bonjour Madame Roselith dit toute la classe sauf Lisa
-Bonjour à tous . Appelez moi Rose ça suffira  .Elle posa son sac à main sur son bureau.
-Oui Madame Rose répondit toute la classe cette fois ci avec Lisa.
-Bon, alors faisons l’appel.
  A SUIVRE
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plumeofacat · 4 years
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Chapitre 1
Error grogne, alors qu'il vérifie l'état de Lanna qui a laissé son chandail sur ses genoux pour recevoir les soins. Ink, quant à lui, range les courses que sa sœur a eu la gentillesse de ramener.
Error : ̷c̷'̷e̷s̷t̷ ̷q̷u̷o̷i̷ ̷c̷e̷t̷t̷e̷ ̷i̷d̷é̷e̷ ̷d̷e̷ ̷d̷é̷f̷i̷e̷r̷ ̷l̷e̷ ̷m̷u̷r̷ ̷d̷u̷ ̷s̷o̷n̷ ̷a̷u̷ ̷b̷o̷u̷t̷ ̷d̷'̷u̷n̷ ̷p̷a̷n̷i̷e̷r̷ ̷d̷'̷é̷p̷i̷c̷e̷r̷i̷e̷ ̷c̷o̷n̷t̷r̷e̷ ̷u̷n̷e̷ ̷é̷t̷a̷g̷è̷r̷e̷ ? ̷ ! ̷
Lanna : ce n'est pas mon idée ! C'est Blueberry !
Ink : j'en parlerais avec Swapy... Il fera la leçon à son frère.
Lanna : sûre... Même si ce voleur de pollen transformé risque plus d'être fier de ce que son frère a fait...
Error : ̷t̷a̷ ̷m̷a̷l̷é̷d̷i̷c̷t̷i̷o̷n̷ ̷n̷e̷ ̷t̷o̷u̷c̷h̷e̷ ̷p̷a̷s̷ ̷l̷e̷s̷ ̷g̷e̷n̷s̷ ̷q̷u̷a̷n̷d̷ ̷t̷u̷ ̷e̷s̷ ̷l̷o̷i̷n̷ ̷d̷'̷e̷u̷x̷...̷ ̷
La rouge soupire et regarde son masque au sol. Elle sent la douleur partir complètement, ce qui lui donne le signal pour couvrir les cicatrices dans son dos et son ventre avec son t-shirt habituel.
Ink : hey, Lanna, ça fait combien de temps que tu n'as pas été voir Sans ?
Lanna : lequel ?
Ink : classique...
Lanna : ho... ça fait longtemps... Je devrais retourner le voir un peu.
Error : ̷é̷v̷i̷t̷e̷ ̷d̷e̷ ̷l̷u̷i̷ ̷m̷o̷n̷t̷r̷e̷r̷ ̷t̷e̷s̷ ̷c̷i̷c̷a̷t̷r̷i̷c̷e̷s̷ ̷e̷n̷c̷o̷r̷e̷...̷ ̷ ̷L̷a̷ ̷d̷e̷r̷n̷i̷è̷r̷e̷ ̷f̷o̷i̷s̷,̷ ̷i̷l̷ ̷n̷o̷u̷s̷ ̷a̷ ̷a̷c̷c̷u̷s̷é̷s̷ ̷d̷e̷ ̷n̷e̷ ̷p̷a̷s̷ ̷t̷e̷ ̷p̷r̷o̷t̷é̷g̷e̷r̷.̷ ̷
Lanna : et avec mes bleus il va encore vous disputer...
Elle glousse, sachant très bien que les deux squelettes pestent sur le fait que le corps de Lanna ne peut être totalement soigné, ils ne peuvent qu'amoindrir la douleur. L'humaine sourit à son frère et celui qui fait battre l'âme de son frère, avant de se relever doucement, vérifiant que ses bracelets tiennent toujours.
Lanna : je vais aller voir Sans ! Nettoyez après avoir utilisé les fils de Error dans la cuisine !
Ink et Error : LA̷N̷N̷A̷ ̷!̷!̷!̷!!!
Elle glousse et court à l'extérieur, prenant son crayon distraitement pour rapidement faire un portail pour Undertale. Elle marche dans la rue printanière, mettant son masque correctement, puis elle regarde les monstres qui l'entourent en souriant. Plusieurs de ses amis d'enfance et de ses ennemis d'enfance profitent du dimanche pour sortir s'amuser ou simplement marcher. Elle revoit la dame lapin, Cassy. Elle revoit Sparkles, une monstre fait de flamme du même âge qu'elle. Elle revoit Frisk, une ado qui l'a aidé à sauver les monstres presque 10 ans plus tôt.
Frisk a des cheveux bruns mi-longs et des yeux dorés. Au lieu de son vieux t-shirt rayé, elle porte une veste en jeans sur un t-shirt violet avec des jeans et des bottes. Dans ses mains, trois gros livres l'épuisent, mais Chara l'aide à transporter trois autres gros livres. Chara est une adolescente du même âge que Frisk avec des cheveux bruns, courts et décoiffés et ses yeux rouges semblent agressifs, mais ils cachent la gentillesse dont elle fait preuve constamment envers les monstres. Avant, Chara n'était qu'un fantôme qui hantait Frisk, étant une humaine morte il y a longtemps, mais depuis près de 10 ans, Lanna a réussi à redonner un corps à l'enfant de 10 ans qu'était le fantôme.
Une énorme envie d'enlever son masque démange la sœur du créateur, alors qu'elle s'approche de la maison du premier des Sans. Jouant nerveusement avec son crayon, Lanna s'arrête devant la porte de son ami, se rappelant de quelques mauvais souvenirs, avant de secouer la tête pour se concentrer sur les bons souvenirs. Les doigts presque blancs rangent le crayon, alors que l'autre main forme un poing devant la structure en bois, puis elle donne deux petits coups à la porte.
Sans : qui est là ?
Lanna : Unevi
Sans : Unevi qui ?
Lanna : Une vieille amie !
Lanna sourit en retirant son masque, alors que la porte ouvre sur un squelette comme Blueberry, mais qui porte une veste bleu foncé sur un t-shirt blanc avec des shorts noirs et des pantoufles roses. Il fait signe à la jeune femme d'entrer, puis il marche nonchalamment jusqu'au divan. La rouge ferme la porte derrière elle, puis elle lance son masque sur la table du salon en allant s'asseoir sur le divan.
Lanna : Quoi de neuf ? La vie à la surface est toujours aussi bien ou je dois aller faire la leçon à ces humains ?
Sans : Ne te fais pas de sang d'encre, ton frère le fait assez pour nous tous...
Lanna : *glousse* Je vois ! ... *soupire* sinon... Tu as des nouvelles de... LUI..?
Sans : Hmm ? ... Tu n'aimeras pas ce que je vais dire...
Lanna : Dis-le quand même... je dois savoir...
Sans : Il est sorti de prison pour bonne conduite...
Lanna : *soupire* Bordel...
Sans : Tu crois que ça ira ou tu préfères qu'on se revoie dans le multiverse ?
Lanna :... Ça ira, je suis capable de me défendre, ne t'en fais pas... *nonchalante* Sinon, où est Papyrus ?
Sans : En entraînement avec Undyne... ils devraient arriver d'une minute à l'autre...
Justement quand Sans finit sa phrase, la porte se fait défoncer par un coup de pied de Undyne et la fenêtre est traversée par Papyrus. Undyne est une femme poisson bleue avec des cheveux rouges et un cache-œil sur son œil droit. Elle porte un jeans avec une chemise bleu pâle, ses bottines noires laissant une traînée de terre mouillée derrière elle. Papyrus est comme Swapy, mais il porte un haut d'armure blanc avec les rebords jaunes et avec des manches noires qui descendent jusqu'à ses gants rouges. Comme bas, il ne porte qu'un slip avec des bottes comme celles de Blue, mais rouge. Un foulard de la même couleur orne son cou.
Papyrus : LANNA !! Tu es de retour !!
Lanna : *glousse* je suis venue vous rendre visite...
Undyne : Big punk ! Tu nous as manqué !
Lanna : désolé, j'avais beaucoup de boulot !
Papyrus : *serre fortement Lanna dans ses bras* NYHE HE HE HE ! Comment vas-tu, très chère ?!
Lanna : *glousse* je vais bien... si tu pouvais me lâcher pour ne pas me tuer, though...
Undyne : *sert Lanna et Papyrus super fort* Tu devrais trouver du temps pour nous voir plus souvent !
Lanna : *perd son air dans un gémissement de douleur* guys...
Sans : Je n'ai pas envie de manger du Lanna-ghetti ce soir, si on pouvait éviter d'en faire de la viande hachée...
Les deux monstres relâchent l'humaine qui se retrouve en boule sur le sol, geignant de douleur et pestant contre les sorts de soin « qui ne servent foutrement à rien ». Celui évaché sur le divan regarde son frère et la femme poisson qui paniquent. Il finit par soulever le t-shirt de la jeune femme et ses pupilles normalement blanches disparaissent sous la colère.
Sans : Lanna... Tu as fait quoi encore ?
Lanna :... juste les courses...
Sans : Sans mentir...
Lanna : *grogne* vraiment... J'ai été acheter de la peinture magique et du lait et Blue m'a foncé dessus avec un chariot et j'ai fini contre une étagère qui m'est tombée dessus... Donc j'ai juste été faire les courses... promis !
Papyrus : D-donc ce n'est pas de ma faute ?
Lanna : non non, Paps...
Sans se lève d'un coup et se dirige vers la porte de sortie qui se trouve en arrière, alors que Papyrus et Undyne aident la rouge à se relever. En remarquant ce que fait le plus petit des squelettes de la maison, la blessée le regarde, inquiète, alors que le frère fait de même.
Papyrus : où vas-tu, Sans ?
Sans : Dire deux ou trois trucs a Blueberry...
Lanna : Non, Sans ! Ça ira !!! Il s'est excusé, promis !
Sans : tu es déjà sur le point de casser au moindre choc...
Lanna : Non, Sans, je ne suis pas SI fragile que ça ! Tu le sais très bien ! C'est gentil de vouloir me protéger, mais je te promets que ça va ! Ce n'est que des ecchymoses !
Sans : La dernière fois que tu m'as sorti ces mots, tu étais en sang dans mon salon...
Lanna : j'étais juste nulle au volley-ball !
Sans : *fixe Lanna, en colère* Tu sais de quelle fois je parle...
Lanna : *soupire* je sais, Sans... Mais je te promets, c'est juste des ecchymoses, rien de plus ! Et en plus, c'était un accident, je n'étais pas visé !
Sans :... Tu me le promets ?
Lanna : Sur ta vie...
Sans :... D'accord.
Il pose son dos contre la porte en croisant les bras, mais il ne peut garder son regard agacé face au sourire rassurant et amusé de la rouge. Ces actes rassurent les deux autres monstres qui finissent par proposer de faire du spaghetti. Ils n'attendent pas la réponse et courent directement dans la cuisine.
Lanna :... C'est moi ou il jouait simplement l'innocent...
Sans : de quoi tu parles ?
Lanna : il était là quand... la dernière fois que je t'ai dit que ce n'est que des ecchymoses, que ce n'est rien... pourtant, il fait comme si de rien n'était et nous savons tous les deux que Paps a beau être innocent, il n'est pas idiot.
Sans : il fait tout pour que tu te sentes heureuse et confortable avec nous, c'est pour ça... il ne voulait même pas que je t'informe de la sortie de prison de...
Lanna : je vois... Merci de me l'avoir dit quand même, je vais pouvoir faire attention maintenant...
Sans : Il faudra que tu masques ta présence ?
Il fait son sourire de blagueur en pointant du regard le masque de Lanna qui se met à glousser en hochant de la tête, puis elle sourit en fermant les yeux, se couchant soudainement sur le divan, ce qui surprend son ami. Il prend quelques secondes à comprendre, puis il soupire.
Sans : Tu veux dormir sur moi, comme quand tu étais gamine ?
Lanna : Je ne suis plus une enfant, Sans... et un osreillé aussi bossé n'est pas toujours confortable !
Sans : *pouffe* pourtant, je suis coccyx-fortable
Lanna : *rigole* bone-head!
Sans : allez ! tu sais que je suis confortable !
Lanna rigole et baille, avant de fermer les yeux et de s'endormir sur l'épaule de Sans. L'oreiller sourit tendrement et utilise sa télékinésie pour emmener une veste qui trainait au sol pour la poser sur les épaules de l'endormie. Elle bouge un peu pour s'installer plus confortablement, alors que la main osseuse se pose dans la chevelure de rubis, peignant involontairement la crinière.
Un peu plus tard, Papyrus entre dans le salon et trouve les deux endormis sur le divan, ce qui le fait soupirer doucement. Il décide de manger seul avec Undyne, et ce malgré la soudaine arrivée d'un portail entre un univers détruit dans les flammes apparaît dans la maison de classique Sans. Le frère de la jeune femme endormie entre passes en trombe dans le portail, habillé normalement, c'est à dire : un parero brun fermé dont le rebord en avant est doré sur unchandail aux manches ¾ blanc, avec des gants pour utilisateur de tablette graphique dont le petit doigt est la partie de la paume dessous est d'un vert pâle pour contraster avec le reste du gant brun. Pour couvrir ses jambes, il porte un pantalon inspiré de l'ère Edo au Japon, Brun, avec des bas qui ne couvrent pas le talon, ni les orteils. Des bretelles de salopette verte pendent derrière lui, alors que sa ceinture passant de l'épaule gauche à la hanche droite tenant des petits pots de peinture vient empêcher les cordes vertes de passer en avant. Les yeux changeants de formes et de couleurs se posent sur sa sœur, alors qu'il tient son pinceau géant en respirant erratiquement.
Ink : Faut réveiller Lanna de toute urgence !
Papyrus : Qu'est-ce qui se passe ?
Ink : quelqu'un a décidé d'attaquer les habitants de Horrortale...
Lanna : *se réveil doucement* hmm ? Il y a un problème, Inky ?
Ink : OUI ! Viens immédiatement et n'oublie pas ton masque !
Lanna : oui, Inky !
La rouge saute et attrape son crayon qu'elle transforme immédiatement en épée, puis elle vourt à travers le portail. Autour d'elle, les maisons qui tenaient déjà que très peu debout sont pris aux flammes et les monstres qui sont déjà tellement en mauvais états qu'ils se confondent presque tous avec des zombies paniquent et certains tentent de fuir tandis que les autres veulent manger un jeune homme qui tient deux épées entourées de feu. Celui-ci a des cheveux noirs dépeignés comme sa barbe débutante qui se fondent presque dans son chandail à manches longues qui s'attache aux majeurs du jeune homme... du moins, vu de loin. Une veste bleu nuit est attachée à ses hanches et des pantalons bleu ciel sont couverts de suie, tout comme ses bottes noires. Dès que ses yeux bleus se posent sur Lanna, un sourire sardonique apparaît sur ses lèvres.
?? : Ho <3 Lanna <3
Lanna : *frissonne de dégoût* Arrête ce que tu fais et rentres chez toi !
?? : Tu ne veux même pas apprendre à me connaître ? <3 Pourtant, je fais tout ça pour toi ! <3
Dès que le nom a traversé les lèvres masculines, un frisson de dégoût s'est partagé parmi tous ceux qui l'ont entendu, sans que personne ne sache pourquoi. L'homme approche de Lanna en laissant ses lames de feu traîner dans le sol, faisant fondre la neige sur son chemin. Ink utilise son pinceau pour créer un mur devant l'homme, puis il attrape sa sœur par le bras.
Ink : Je ne pensais pas qu'il en voulait après toi en particulier...
Lanna : T'inquiète pas, ce n'est pas le premier qui en veut à ma vie en particulier... Et ce ne sera pas le dernier.
?? : ho <3 Un simple mur magique ? Comme c'est stupide... <3
Le mur prend feu en deux secondes, puis il tombe en cendre. Sous le choc, le frère et la sœur peinent à bouger, mais les instincts étant plus forts que le mental, la rouge se retrouve vite entre le squelette et l'autre humain.
Lanna : Ink, rentre ! Tu n'as pas à être blessé pour moi !
Ink : Et te laisser face à quelqu'un qui veut te tuer ?!
Lanna : Ce truc n'en veut qu'à moi ! Je vais éviter qu'il détruise ou ne blesse quiconque de plus !
Ink : Lanna...
Ink essaie de bouger pour protéger sa sœur, mais celle-ci le pousse vers l'arrière, ne remarquant pas que l'humain s'approche dangereusement d'elle.
?? : Ce truc a nom, ma chère Lanna <3
Lanna : Si tu me le dis, tu rentres chez toi et tu laisses les univers tranquilles ?
?? : Non !
Lanna : Alors je ne veux pas savoir...
?? : RUDE ! Je vais quand te faire la faveur de savoir qui va tellement te détruire que tu auras souhaité que je t'aie tué aujourd'hui <3 Appelle moi Loucas <3
Ink : Lanna, viens avec moi !
Lanna : Je sais me défendre Inky... rentre voir Error...
Ink hésite, mais Lanna le pousse loin en se tournant vers le susnommé Loucas. Une épée entre les mains, la rouge tente de désarmer celui tenant deux épées, mais il ne lui laisse pas le temps de bouger qu'une des lames de feu vient couper profondément le bras non armé. Un léger cri s'échappe des lèvres de la femme, alors que les bottines tenant des pieds couverts de cicatrices reculent. Une seconde n'a pas le temps de passer que la masquée donne un coup sur la main gauche de son adversaire. Il recule en sursautant, sa lame tombant au sol, puis il vise la tête de Lanna sans perdre son sourire sadique.
Ink a disparu, probablement rentré chez lui, alors que la rouge tente de faire reculer son adversaire, en vain. Il a presque tranché la jambe de Lanna ainsi que son dos et pourtant, la demoiselle tient toujours debout, haletante et tenant faiblement son arme. Pourtant, Lanna n'arrête pas d'attaquer Loucas, pratiquement en vain. Il n'a que quelques égratignures et ecchymoses qu'autre chose.
Loucas : Tu tiens plutôt bien pour une anomalie, Lanna <3
Lanna : Tu veux bien arrêter de dire mon nom ? C'est dégoûtant !
Loucas : jamais, Lanna <3
En disant sa dernière phrase, Loucas utilise ses lames pour brûler une maison d'où un enfant regardait le combat. La rouge remarque ce fait et sursaute en courant vers la maison. Malheureusement, Loucas en pense autrement, puisqu'il décide de planter sa lame dans la jambe encore vide de blessure. Remarquant que sa blessure saigne lorsque la lame est enlevée, Lanna hausse les sourcils, puis elle serre les dents en restant debout grâce à l'adrénaline. Surpris, le sourire de l'homme s'agrandit, alors qu'il recule de deux pas. Il commence à manquer de magie et il sait qu'elle l'a remarqué.
Lanna : Sale humain de merde ! Part !
Loucas : Je n'en ai pas envie, mais le devoir m'appelle dans un autre univers... pourquoi pas Underswap ?
Lanna : Tu...
Un cri de peur coupe la phrase de la sœur du créateur. Un cri d'enfant. Lanna n'écoute plus rien autour d'elle, puis elle boite difficilement jusqu'à la maison en flamme, cherchant l'enfant. En entendant les pleurs continuer, la rouge cherche la source en évitant les flammes le plus possible. Elle voit un enfant qui pleure, entouré de flammes. La panique s'emparant d'elle, la jeune femme court sans se rendre compte que son masque est quelque part dans la neige, en miette sous la lame de Loucas. Ce dernier s'assure de bien détruire le masque, avant de trancher le vide, créant un portail pour une maison dans les bois dans le multivers. Dès qu'il passe dans l'ouverture, il entend les poutres de la maison tomber, suivi d'un cri de douleur.
Loucas : Évite de mourir tout de suite ou ça ne sera pas amusant, Lanna <3
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vg11k · 5 years
Text
Doebroksh
Description physique
Doebroksh est un minotaure dans la moyenne de ceux de sa race avec une carrure d'approximativement 2m20 pour 700kg. Approximativement car en effet, comme beaucoup de sa race, il est généralement vouté en avant en raison de sa morphologie naturelle. Mais lorsqu'il se redresse, il dépasse les 2m35 et se révèle bien plus intimidant que la créature placide qu'il semble être à première vue. Doté de membres massifs, il présente en effet une nonchalance trompeuse et pourrait paraître pataud pour un observateur peu attentif.
Son cuir présente des nuances de noir et de blanc réparties sur son corps : ses épaules, l'intérieur de ses coudes et de ses genoux sont clairs tandis que son mufle tends vers le gris clair. Le crin épais qui lui court du front jusqu'aux hanches ainsi que le reste de son anatomie sont en revanche d'un noir parsemé de discrètes nuances plus claire en formes de taches. De même, la paume de ses mains est blanche. Ses sabots en revanche sont d'un brun plus commun, tirant sur le jaune pâle.
Plusieurs mèches de jais viennent encadrer ses yeux gris toujours attentifs à son environnement. Son mufle est encadré par ses deux cornes d'ébène et étonnamment peu rayées par ses trentaines d'années. Mufle dont le museau est percé d'un anneau doré, héritage d'une erreur de jeunesse qu'il a préféré conserver en leçon de vie. Son menton est garni d'un modeste bouc qu'il préfère tailler que faire tresser. De multiples colifichets pendent à son cou épais, composés de perles d'os ou bois, de plumes et coquillages.
Seul, Doebroksh se contente généralement de porter un pagne, sa fourrure lui conférant une protection naturelle contre les éléments. Toutefois en société il s'efforce de porter également une tunique composée de plusieurs plaques de cuir dont les jonctions sont agrémentées de fourrure jaune-orange lui arrivant jusqu'à l'abdomen. Il s'habille également d'une ceinture épaisse à laquelle sont reliés des plaques de cuir épais protégeant l'extérieur de ses cuisses et des mélanges confus de tissus et cuir de lapin délavés en vrac, afin de cacher son arrière-train. Ces derniers sont fendus afin de ne pas nuire à la liberté de mouvement de sa queue noire, terminée par un panache de crin sombre.
Au poignet gauche, il porte également un brassard particulier : de légers outils sont glissés dans le cuir de la protection, côté intérieur de son bras. Des aiguilles, un hameçon et une fine lame entre autre. Par-dessus ces ustensiles il peut enrouler un rabat solide dont une boucle grossière assure le maintien et lui protégeant la peau lorsqu'il tire à l'arc.
Pour chasser il a justement recourt à l’arc de préférence, qu’il porte en bandoulière comme son carquois de flèches que des humains pourraient qualifier de harpons tant elles sont grandes. A ce même carquois il porte une lance pour les proies trop coriaces – tels les lapins cornus si par mégarde il rate son tir – rattachée par un nœud prévu pour se défaire lorsqu’il se saisit de l’arme en urgence. Il envisage également de s’offrir une hache de combat afin d’enrichir ce modeste arsenal. Cependant et c’est un détail qui le surprit lors de ses premières traques, ses proies sont à la fois plus souvent et plus facilement attrapées par un collet bien placé que par une flèche bien ajustée. A noter que, comme la quasi-totalité des minotaures, Doebroksh répugne à chasser le bison, l’auroch ou toute autre forme de bovin.
Il est doté d'une voix grumeleuse dont l'articulé est généralement étrange aux yeux des races dotées d'un visage plutôt que d'un mufle. Toutefois, ayant passé plus de temps ces dernières années à commercer dans les villages d'autres races, son phrasé s'est amélioré. A présent se sont les siens qui lui signalent avec humour qu'il a un accent "civilisé".
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Description mentale
En raison de ses origines tourmentées, Doebroksh est un individu renfermé sur lui-même. Il est réticent à se confier à autrui, quand bien même celui-ci a déjà sa confiance. C'est toutefois quelque chose qui n'est pas vrai avec les animaux avec lesquels il a beaucoup plus de facilité à se confier. Et pour cause, un compagnon animal est le confident idéal : il est toujours à l'écoute, ne juge pas, ne répète pas les peines et secrets qui lui sont confiés.
En dehors de sa tribu natale, il se présente et est connu sous le diminutif de Doe [prononcer DO], plus facile à prononcer pour les races dites civilisées sans écorcher son nom.
Le minotaure se révèle être un intermédiaire et représentant de circonstance pour sa tribu natale, généralement apprécié pour sa tolérance et son ouverture d'esprit.
Il éprouve un profond respect pour ses ancêtres et les esprits de la nature, visitant régulièrement les sépultures des siens et ne prélevant pas plus de vies que nécessaire au sein du royaume animal. Et même en ce cas, il prend soin de remercier les forces invisibles pour lui accorder ses proies.
Même pour un minotaure, Doebroksh se révèle avoir des plaisirs simple : voyager et découvrir de nouveaux paysages, faire la rencontre de nouvelles créatures, somnoler devant une canne à pêche qu'il ne surveille pas vraiment, se prélasser à l'ombre de quelques arbre, l'excitation liée à la traque d'une proie digne, prendre soin de ses protégés et des siens.
Ce caractère solitaire et pacifique dissimule toutefois une plaie béante dans le cœur du minotaure : les années ont passées mais jamais le traumatisme vécu alors qu'il n'était qu'un taurillon n'a cicatrisé. Et la disparition récente de son compagnon ne fait que raviver les braises de cette ancienne blessure. Il ignore tout des responsables lui ayant volé son enfance, jusqu'à la raison les ayant poussés en avant, et sa soif de vengeance ne pourra jamais réellement s'épancher.
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Origines
La famille de Doebroksh lui a été arrachée dans sa jeunesse, trop tôt pour qu'il n'en ai de vrai souvenir. Et aucun témoin de l'époque n'a pu lui indiquer qui ou pourquoi. L'orphelin fut élevé par sa tribu, les Moj'Hauk, avec autant d'attention que ses membres purent lui en offrir. Toutefois ce n'est que lorsqu'il sympathisa avec un loup des plaines qu'on lui confia que sa vie commença réellement. Nommé Greywol, l'animal devint son confident silencieux et aida le minotaure à trouver sa voie. Confident que ne pouvait être les autres hybrides de sa génération, même s'il se lia d'amitié un temps avec deux d'entre eux en particulier.
Il ne faut cependant pas s’imaginer que sa jeunesse ne fut que chagrin et solitude en dehors de son animal de compagnie. Comme tout enfant, il eut ses jeux et moments de joie avec les autres taurillons. Il apprécia notamment ce qu’ils nomment le « jeu du labyrinthe », lorsque les peaux stockées tout l’hiver sont sorties et aérées au printemps. Chaque années elles sont suspendues et réparties par les adultes de façon à générer des couloirs et cul-de-sac. Néanmoins, les minotaures gagnant vite en stature dans leurs premières années, Doebroksh dépassa rapidement d’une tête les peaux et fourrures suspendues. Signe qu’à son grand désarroi il était suffisamment grand pour aider les adultes aux cultures ou à meuler les récoltes. Mais pour l’hybride encore rêveur et turbulent comme ses ainés, il fut vite évident qu’il encombrait davantage les adultes qu’il ne les assistait dans ce genre de tâches.
Grandissant, il développa un talent inné à lire dans les empreintes et suivre des pistes, ce qui le conduisit naturellement à devenir chasseur pour les siens. Il mit un temps à maitriser l'arc et la flèche, mais désormais il est un archer suffisamment compétent pour fournir les Moj'Hauk en nourriture et en cuirs. Ses principales proies sont les désormais célèbres lapins d’Aràn dont la chair savoureuse est appréciée par tous. Cependant, lorsqu’il parvient à attraper dans ses collets de jeunes spécimens, il les ramène aux Moj’Hauk avec grand soin. Un lapin d’Aràn dressé correctement peut être une formidable bête de trait pour les traineaux des prairies. Qui plus est, les Fjordistes au Nord comme les Orques au Sud reconnaissent volontiers le talent des minotaures à dompter ces étranges mammifères cornus.
Même s'il passe désormais plus de temps en-dehors du camp, il n'oublie pas que c'est toutefois grâce aux conseils des siens qu'il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. L'ensemble de la tribu l'a adopté, mais c'est Meela - la guide spirituelle des Moj'Hauk - qui devint en quelque sorte sa mère adoptive. Si elle n'eut que rarement le loisir d'entendre le jeune hybride se confier à elle, sa présence et son soutien silencieux furent précieux à Doebroksh. Elle tenta bien d’initier le taurillon aux préceptes de Magnésie. Mais si celui-ci développa une forte affinité pour leurs traditions, il était évident qu’elle ne ferait pas de lui son successeur.
Lorsqu'adolescent il éprouva les limites de ce qu'il pouvait apprendre par lui-même, c'est auprès du vieux chasseur Orekary qu'il alla quérir ses conseils. C'est celui-ci qui lui confia Greywol bien des années auparavant. Il lui enseigna ce qu'il n’avait pas appris en auto-didacte et finalement, ce fut Orekary qui confia un vrai rôle au minotaure. En devenant l'un des intermédiaires avec les autres races de ce monde, il donna un sens à la vie de Doebroksh. Même si ce dernier l'ignore encore, c'est Meela qui souffla cette idée au vénérable minotaure.
Doebroksh passe rarement la nuit avec les siens. A l'écart du camp et non loin dans les bois, il a découvert une petite clairière qu'il s'est depuis longtemps approprié. Retraite personnelle où il peut passer du temps avec son compagnon à quatre pattes, seuls Meela et ses deux compagnons d'enfances en connaissent la location exacte. Il s'y trouve un cercle de pierre et il veille à toujours laisser une réserve de bois sec lorsqu'il quitte son sanctuaire. La toile d'un tipi et ses effets personnels sont habilement dissimulés non loin, la première n'attendant que son retour pour être dressée.
A plus d’une reprise, en compagnie des autres chasseurs et guerriers de la région, il a participé à ce qu’ils nomment « la chasse au ver ». Si les étrangers que les clans nordiques payent pour effectuer cette tache ou se joindre à eux trouvent cette activité amusante et lucrative, ce n’est pas le cas du minotaure. Les guivres sont de vraies menaces pour les camps minotaures éparpillés à travers les plaines d’Aràn. Elles réduisent les récoltes à néant, détruisent leurs infrastructures, ravagent les tipis et les modestes palissades prévues pour empêcher des ours curieux d’approcher, quand elles ne s’attaquent pas simplement à leurs taurillons ou leurs mères. Les gouivres font partie intégrante du cycle de la vie. Mais elles sont une menace permanente à la pérennité de leur espèce qui en retour ne les tue pas plus que nécessaire. Cependant, jamais il n’en a affronté seul ou au sein d’un groupe fort de moins d’une dizaine d’individu.
Lors de ses voyages, il vend généralement sa viande et ses fourrures aux artisans locaux. Les bénéfices obtenus sont alors principalement dépensés auprès des forgerons. En effet, s’il est indéniable que leur force physique serait un atout au fourneau, les minotaure n’apprécient généralement pas le travail de la forge – en plus d’être souvent trop maladroits pour certains travaux de précision. En vérité, cela est plus dû aux dégradations engendrées par les travaux miniers qu’à ce domaine en soit. Mais la conséquence est que les campements minotaure ne sont pas équipés pour travailler le métal et, reconnaissant malgré tout le confort d’œuvrer avec de l’équipement constitué de métal, se retrouvent dépendant des forgerons des autres races. Quant aux rares mino’s intéressés par ce domaine, ils sont mal vus par les leurs et migrent généralement au sein des villages de fjordiens, nains ou orques proches. Au sein de sa tribu, Doebroksh est le minotaure effectuant le principal de ces commissions de métallurgie.
S’il a déjà collaboré avec telle ou telle faction, Doebroksh n’est pour le moment réputé au sein d’aucune d’entre elle. Dans le cadre de ses déplacements dans les villages d’autres races, il envisage toutefois de travailler plus sérieusement pour quelques-unes. Mais la politique des civilisations étrangères lui est parfois étrange et il hésite quant à laquelle offrir ses services par crainte de s’aliéner d’éventuelles factions rivales.
Hier, ayant depuis longtemps dépassé l'espérance de vie de son espèce à l'état sauvage, Greywol a fini par rejoindre les siens pour la chasse éternelle. Même s'il sait que celui-ci a retrouvé sa meute dans l'autre monde et ne peut être qu'heureux parmi les siens, le minotaure est contraint de retenir ses larmes. Alors qu'il contemple les flammes dévorer le bûcher mortuaire de son compagnon de toujours, il sait au fond de lui qu'il lui faudra trouver un nouveau confident. Un parent de celui-ci de préférence, si les anciens le lui permettent.
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Rêves, ambitions & destin
Dans l’immédiat, il aimerait trouver un nouveau camarade. Non pas pour remplacer Greywol mais pour simplement… ne plus être seul. Ironie qu’il n’ose reconnaître en se tenant à l’écart de sa tribu natale.
Concernant les auteurs du drame de son enfance, il a depuis longtemps perdu espoir de les retrouver. Toutefois, si par miracle…. Il en découle que Doebroksh est tiraillé entre le souhait de protéger les siens, d’empêcher sa tragédie de se reproduire, et son besoin d’aller explorer le vaste monde. Il est deux contrées lointaines en particulier qu'il aimerait découvrir.
Au Nord glacé il a déjà été contemplé la mer blanche et éprouvé la morsure du vent malgré sa fourrure. Mais jamais il n’a vu de ses propres yeux l’autre océan au sud où nul iceberg ne pourrait venir ponctuer le paysage.
Également, un minotaure d’une autre tribu de passage a mentionné un groupe des leurs ayant voyagé loin à l’Ouest, de l’autre côté des terres humides. Ils auraient retrouvés un site original de leur espèce et seraient tombés amoureux de ces forets, après une banale mission d’escorte de voyageurs vers la capitale elfique. Ensemble ils commenceraient même à fonder un nouveau camp permanent sur les terres de leurs ancêtres. Il rêverait de découvrir ce qui a charmé les siens si loin de leurs propres tribus et fouler les mêmes plaines que les premiers hybrides il y a bien longtemps.
Il a commencé à mettre de côté une partie des gains de ses chasses dans l'optique de s'offrir une hache et étoffer son équipement. De plus, il réfléchit à s'investir davantage dans une faction locale pour améliorer les relations inter-raciales des minotaures.
Enfin à la différence des minotaures ayant rejoint les villes des races dites "civilisées", Doebroksh tends à s’aligner sur les préceptes des anciens. Il préfèrerait que leurs habitants respectent davantage leur environnement et cessent de le ravager pour un confort et une sécurité à la fois relative et éphémère. Si d’avenir il peut œuvrer pour décourager pacifiquement les hommes ou les nains d’ériger davantage de tas de pierre, il le fera.
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cequilaimait · 7 years
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Les Chroniques de Vojolakta – 7ème Aar’on (le Fondateur) – À l’aube de la Fédération, ou la quête du légendaire septième Aar’on. – 1. La chute du sixième Aar’on
Aujourd’hui, alors que je dormais, une sorte de flash lumineux a ébloui le ciel. Un Vortico venait de s’ouvrir. Cela n’était pas arrivé depuis des années. Seul, je suis allé à la rencontre des visiteurs. Il y avait un brun et un châtain. Ils avaient l’air assez classes. Le brun semblait plutôt gêné, mal à l’aise, comme s’il cherchait quelque chose. Pour rire, j’ai lancé un caillou en direction du châtain. Il l’a dévié, puis m’a regardé. C’est ainsi que commença ma fabuleuse aventure dans Vojolakta.
Extrait tiré du journal intime d’un enfant-soldat au service de sa magnificence l’Aar’on
*****
Comme tous les matins, alors que le soleil Amaterasu ne ressemblait qu’à un petit point à l’horizon, l’air de Tsukiyomi était froid et sec. Huitième planète du système Solsiméo, la grosse tellurique n’avait pas la chance de sa voisine Susanoo de pouvoir accueillir de l’eau liquide à sa surface. Et pourtant, de la flotte, ce n’était pas ce qui manquait sur ce foutu rocher dont la température moyenne approchait les moins quarante degrés. Il y en avait partout, sous forme de glace. Malgré que l’endroit fût peu propice à la vie, l’Humanité y avait envoyé quelques missions scientifiques, histoire d’étudier sa formation ainsi que la faisabilité de l’extraction de quelques matériaux précieux, présents en nombre sous sa surface. En dehors des quelques zones habitables transformées en colonie précaires, il n’y avait pas âme qui pouvait y vivre. Dans ses hautes montagnes balayées de vents violents et glacés, en tout cas, on n’estimait pas qu’un être Humain, même vêtu des plus chauds habits, puisse y survivre plus de quelques heures. Alors deux Humains, et avec des animaux, en plus…
– J’ai froid, tonton Gabri’el… Et puis j’ai faim aussi ! J’en ai assez de bouffer des glaces tous les jours. Et puis, t’es vraiment un cuisinier de merde ! On te l’a déjà dit, ça ? Tu vaux à peine mieux derrière les fourneaux qu’en nourrice, c’est dire…
Grimaçant, l’Humain dévisagea son très jeune compagnon d’exil. Et il avait envie de lui foutre des baffes. Mais vraiment. Des grosses. Pour faire son éducation. Et lui apprendre la vie.
– Tais-toi et bouffe, Aar’on ! Et si t’as froid, t’as qu’à t’enfermer dans ta sphère focale, ça te réchauffera ! Tu sais comment faire, maintenant, je t’ai appris, tu n’as plus besoin de squatter la mienne ! Vas promener les chats pendant que je dessine le plat de ce midi. Et arrête de croire que c’est facile de cuisiner avec des pinceaux. Tu sais bien que, si mon Regard Particulier « Âme » me permet de donner une existence réelle à ce que je peins, je ne contrôle que l’apparence, pas le goût !
Franchement, ce garçon brun avait beau être d’un naturel plutôt doux et porter en lui les derniers espoirs de l’Humanité, Gabri’el se demandait parfois pourquoi il l’avait sauvé bébé pour venir s’installer avec sur ce stupide caillou glacé. L’avantage, certes, c’était que les Kémèts ne viendraient jamais les chercher ici. À leurs yeux, les fuyards avaient forcément dû se faire exterminer avec quatre-vingt-dix pourcents de l’Humanité lors de la chute du sixième Aar’on. Il fallait être complétement fou pour trouver refuge sur Tsukiomi ! Ce qui correspondait plutôt bien au tempérament du châtain. Cela faisait maintenant dix ans qu’ils vivaient avec l’enfant sur cette triste planète. Un battement de cil à son échelle, certes, mais un battement de cil dans un frigo sans gonzesse pour se réchauffer, ça restait plutôt long. Gabri’el n’attendait qu’une seule chose : que son protégé fête son quatorzième anniversaire et soit enfin en âge de s’éveiller à sa nature, pour aller exiger le match retour. Laisser les Kémèts réduire son espèce en esclavage l’avait un peu peiné. Ce n’était pas qu’il ressentait une grande affection pour ses semblables, mais quand-même. Cette fin n’était pas celle qu’il avait espérée lorsqu’il s’était engagé dans cette très longue aventure. Lui qui ne vieillissait plus depuis qu’il en avait fait le choix, il s’était retrouvé condamné à vivre une longue éternité. Il la souhaitait quand même assez cool.
Jouer les nounous d’un petit brun n’était pas son activité préférée, mais elle restait nécessaire pour que l’Humanité puisse un jour reprendre son extension. Et puis, à part quand il se plaignait pour rien ou quand il critiquait sa bouffe, le gamin était plutôt adorable. Après ses devoirs et son entrainement physique, il pouvait passer des heures à s’amuser avec ses deux chatons. Kémi avait des yeux plissés et de longues plumes douces et noires. Il adorait jouer et sauter partout. Stin, avec son doux pelage bleu, était plus calme, mais non moins espiègle. Ses ronronnements permettaient au très jeune orphelin de s’endormir paisiblement. Gabri’el ne regrettait pas du tout de les avoir sauvés eux aussi. Ils représentaient beaucoup. Leurs pouvoirs semblaient infinis. S’ils étaient tombés dans les mains de leurs ennemis, l’espoir serait sans doute mort avec eux. Là, il en restait un soupçon. Ainsi que la curiosité d’un petit brun un peu câlin.
– Tonton Gaby, tu peux me raconter encore l’histoire de mes ancêtres ? Des fois, j’ai du mal à comprendre ce que je suis vraiment, et pourquoi j’existe…
À chaque fois que l’enfant lui posait cette question, le regard de Gabri’el se voilait d’une étrange pâleur. C’était le signe qu’il replongeait dans sa mémoire. L’époque où il discutait avec le premier membre de la lignée était bien lointaine. Y penser l’emplissait toujours de la même nostalgie. Même s’il n’était pas exempt de tous reproches, ce jeune homme avait marqué son temps et, parfois, leurs débats et prises de tête lui manquaient. C’était un fier brun, qui dormait à présent d’un long sommeil éternel.
– Il est un peu en toi… – s’amusait à répéter l’éternel adolescent à son jeune camarade en lui souriant et caressant la tête. Un jour, tu le verras de tes propres yeux, et tu comprendras beaucoup de choses.
Gabri’el parlait assez peu des bruns suivants, mais il ne manquait pas de décrire comment, sous leurs règnes, l’Humanité avait conquis les étoiles, s’était coupée de ses origines, avait commencé à commercer avec les Kémèts puis était entrée en guerre avec eux pour une sombre histoire de taxe sur de la nourriture. Tout cela menait inexorablement jusqu’au sixième de la lignée. Intrigué, le jeune Aar’on s’amusa à leur donner des surnoms pour mieux les différencier les uns des autres. L’amoureux, le sensuel, le protecteur, l’isolateur, l’Âminateur et enfin, le Déchu. Son propre arrière-grand-père. Sa chute était de loin ce qui l’intriguait le plus. En parler angoissait Gabri’el. Cette nuit, cette fameuse nuit dont il n’avait parlé à personne, cela faisait dix ans qu’il la regrettait.
– Allez Tonton, raconte-moi…
*****
Tout semblait avoir mené à cette fin, comme si elle était inéluctable. Le premier Aar’on, s’éveillant au Regard dans les bras de son Kili’an, avait permis à l’Humanité de s’envoler vers les étoiles et de quitter sa planète nourricière. Afin d’assurer à son espèce tout le temps nécessaire à son expansion, et désireux de vivre un amour éternel, il se sacrifia et se scella dans les bras de son bien aimé. Deux systèmes stellaires viables furent visités dès cette époque. Le premier possédait une planète peuplée d’une espèce intelligente, les Kémèts, avec qui le commerce fut facile. Les Humains la nommèrent Horus, car, recouverte d’une tendre lumière jaune, elle brillait comme une petite étoile. Le deuxième système était lui aussi plutôt accueillant. Les explorateurs y distinguèrent un minuscule astre dont la civilisation la plus intelligente et avancée semblait éteinte. Cette découverte fut capitale pour leur extension et l’endroit fut choisi pour y abriter la toute première colonie, qui serait aussi le point de départ de nombreuses autres expéditions.
Afin d’éviter les luttes intestines entre peuples, après une guerre civile désastreuse, il fut décidé d’en confier le gouvernement au fils du premier Aar’on, obtenu avec une femelle porteuse. Une lignée était née. Sa tendresse, son amour et ses nombreux ébats dans les bras de son destiné permirent au Regard de se diffuser partout dans l’univers et de toucher d’autres espèces.
En charge des affaires, le deuxième prit comme première décision d’explorer plus loin encore l’espace qu’il adorait observer au-dessus de sa tête. Soljude était peuplée de nombreuses espèces, dont la plus intelligente se nommait Galos. Solissacar était le royaume d’une toute autre civilisation, presque aussi avancée que l’Humanité, les Avs. L’amitié entre les deux mondes fut immédiate et de nombreux accords commerciaux furent ainsi décrétés. Jaloux de cette bonne entente, les Kémèts se firent plus distants. Ces êtres grands, sombres, raffinés et dotés d’un fort nez en forme de bec n’aimaient pas la tournure que prenaient les choses. Ils étaient fiers et intolérants, pourris de certitudes et d’amour propre. Leur espèce était la plus importante, les autres leur importaient peu. Et surtout, ils avaient peur, du futur, de l’inconnu, de la différence et même de leurs ombres. Peu à peu, cette peur se changea en haine. Simple réaction chimique des plus naturelles. Dans le plus grand des secrets, ils se constituèrent une armée. Au cas où les Humains ne soient pas dotés d’aussi bonnes intentions qu’ils ne le prétendaient.
Leurs armes, les Kémèts purent les tester dès la génération suivante. Une sombre histoire de taxe sur un élément de première nécessité avait poussé les peuples à la pire des éventualités : la guerre. Frileuse, l’Humanité décida de confier les pleins pouvoir au jeune Aar’on qui venait de prendre le contrôle de Susanoo. Tâche à lui, en plus de gérer l’expansion spatiale des siens, de veillez à protéger son espèce contre ses ennemis. Il mourut bien avant la fin du conflit et son successeur fut doté des mêmes prérogatives.
Ce dernier, conscient des risques que courraient les Hommes et convaincu qu’aucune paix ne pourrait survenir avant plusieurs générations, décida d’isoler leur terre nourricière du reste de l’univers en fermant les Vorticos y donnant accès. Cette décision, temporaire, devait durer tant que durerait la guerre. Susanoo devint le berceau de la nouvelle Humanité. Immédiatement s’y organisa un véritable culte dont le dogme était le retour à la maison. L’Humanité devait vivre et survivre pour, un jour, pouvoir retrouver sa planète mère, renommée Canaan. En attendant, les batailles succédaient aux désastres.
Pour marquer l’alliance entre Humains et Avs dans le marbre, l’Aar’on suivant, désormais tout puissant, décida de créer l’Âmination. Ce processus symbolique visait à indiquer à ses alliés que, malgré leurs espèces différentes, ils formaient un tout indissociable et égal : la catégorie des Âminêtres. Ensemble, ils prirent le contrôle du système Soljude afin d’en piller les richesses nécessaires à l’effort de guerre. Elle était longue. Trop. Le cinquième mourut à son tour avant d’en connaître la fin. Le sixième régna de longues années sans que l’espoir ne revienne. Jusqu’à la défaite finale.
La bataille, monstrueuse, avait duré des années. Les Kémèts avaient progressé jusqu’au système Solsiméo et étaient aux portes de Susanoo. Pour défendre leur base, les Humains avaient jeté toutes leurs forces dans la bataille. Quatre-vingt-dix pourcents de l’espèce y laissa la vie. De son palais, l’Aar’on vieillissant avait vu les siens se faire massacrer sans ne rien pouvoir y faire. Il n’avait jamais trouvé son Kili’an. Cela l’avait rendu impuissant. Alors, de dépit, il avait forniqué ici et là, engendrant une nombreuse descendance, produisant elle-même un certain nombre d’enfants, allant eux-mêmes jusqu’à donner la vie à leur tour. À l’heure où le sixième mourut, le septième, son arrière-petit-fils, vit le jour.
Gabri’el avait toujours du mal à parler de cet instant. Ce n’était pas que sa mémoire lui jouait des tours, mais simplement qu’il détestait s’en rappeler. Lui, l’expansion spatiale de l’Humanité, il l’avait vécue plutôt au calme, souvent dans l’entourage direct des bruns, parfois seul dans son coin. À ses yeux, les étoiles étaient faites pour être dessinées. Sa promesse faite au premier, sans l’oublier, il l’avait un peu mise de côté. Plus que de veiller, il observait et menait une vie de pacha dans un magnifique palais, entouré de femmes, d’artistes et de nourriture. Parfois, il conseillait de manière avisé les puissants et s’occupait de protéger les arrières du Kili’an de l’époque, ce qui justifiait qu’on lui offre tant de richesses. Malgré son apparence éternellement juvénile, il était considéré comme sage. Sa longue expérience parlait pour lui.
Quand la guerre s’était déclarée, il avait tout fait pour prôner la paix, sans forcément y croire. Malgré son immense pouvoir, il ne voulait pas se battre. Il se considérait bien plus comme un témoin de cette histoire que comme le principal acteur. Lui-même le savait. Même si son Regard possédait une profondeur presque infinie, seule l’alliance charnelle d’un Aar’on et d’un Kili’an pouvait mettre fin au conflit. Mais ni le cinquième, ni le sixième n’avaient trouvé leur douce flavescence.
Les défaites s’étaient faites de plus en plus lourdes et violentes. Chez les survivants, la peur avait commencé à chasser la raison. De nombreuses voix s’étaient élevées pour réclamer un armistice. Mieux valait perdre que de disparaître. Le sixième n’eut cure des cris. Lui voulait croire en la victoire. L’amour que sa lignée avait porté aux petits blonds ne pouvait pas n’avoir servi à rien. Il devait guider l’Humanité pour des siècles et des siècles. La défaite n’était pas une option. Même lorsque l’armée Kémètienne toucha le sol de Susanoo, il refusa d’admettre la réalité et de négocier. Enfermé dans son palais, il dirigea jusqu’au bout les opérations, jusqu’à ce qu’un de ses plus fameux généraux ne le trahisse.
Il se nommait Aki’to. Il avait mené de nombreuses batailles. Il croyait aussi que l’Humanité pouvait l’emporter, mais que si elle se passait d’Aar’on.
À ses yeux, la lignée brune était plus une épine dans le pied de son espèce qu’une chance. Les Aar���ons ne servaient à rien. Ils n’étaient que des imposteurs de la pire espèce, utilisant leur Regard pour soumettre leurs semblables. L’alliance d’un brun et d’un blond n’était qu’une fable. Pour gagner, il fallait miser sur un pouvoir bien plus puissant que cela, celui que renfermait Kémi, l’un des trois Nékos – avec Stin et Ukas – gardés jalousement par l’Aar’on. Libérer la force de cet animal au pelage et plumage gris-noir pouvait faire basculer le conflit. Pour arriver à son but, il créa une nouvelle faction dont les membres se drapèrent d’un rouge censé rappeler le sang de leurs frères tombés au combat. L’Aar’on proclamait être le représentant légitime de l’Humanité ? Eux ne voulaient plus en faire partie. Pas de celle-là, en tout cas. Ils se proclamèrent « Anti-Humanité ». Ainsi naquit la secte la plus violente de Vojolakta, destinée à survivre à ses créateurs et à servir les intérêts de tous ceux qui refusaient de se soumettre au brun.
À la tête de ses fidèles les plus acharnés, prêts à mourir pour lui, Aki’to avait profité du trouble causé par l’attaque des Kémèts pour prendre d’assaut le Grand Palais d’Heian-kyo. Trois ordres furent donnés aux soldats : trouver Kémi, capturer l’Aar’on vivant et passer par les armes toute sa descendance mâle. Les autres membres de la cour pouvaient aussi être tués. Ils ne représentaient qu’une gêne aux yeux des conjurés.
Le signal fut donné avant l’aube. Tout le monde dormait encore. Ce fut un véritable massacre. Réveillé en sursaut par une lame sous son cou, Gabri’el mit à lui-seul hors combat plus de la moitié des assaillants. Ils étaient trop nombreux. Courant à moitié nu dans les couloirs du palais, il chercha à sauver ce qui le pouvait, à commencer par les femmes et les enfants. Organisant leur fuite, il en oublia le donjon principal, où vivaient toute la famille de l’Aar’on. Quand enfin il arriva sur place, c’était trop tard. Le sang avait recouvert les murs. Les cadavres jonchaient le sol et empêchait sa progression. C’était un véritable massacre. Tous ses amis avec qui il avait vécu étaient morts. Leur faiblesse leur avait été fatale. Même le successeur désigné, un jeune homme vaillant avec qui il avait sympathisé, il le retrouva dans un état plus déstructuré que n’importe laquelle de ses toiles. Aux têtes arrachées succédaient les corps nus, démembrés et émasculés. Certains petits garçons avaient été pendus après avoir été abusés. Un semblait même avoir directement succombé aux offenses qu’il avait subies. Les flaques d’hémoglobines symbolisaient la fin d’une ère. Le jeune châtain tomba à genoux. N’avait-il donc tant vécu que pour ce sinistre résultat ? Cette ignoble fin ? Il était au bord des larmes. Il se passa la main sur le nombril, prêt à faire exploser cette stupide planète avec lui. Au moins emporterait-il les traîtres qui avaient mis un terme à ce long rêve. Un cri le retint. Un cri d’enfant, fait de pleurs et de larmes. Se jetant sur une pile de cadavres, il creusa et creusa encore jusqu’à découvrir sous le corps d’une femme un tout jeune garçon recouvert d’une minuscule mèche brune et qui pleurait et pleurait encore. La mère, venant d’accoucher, avait donné sa vie pour protéger son fils. Hurlant de rage, Gabri’el le serra contre lui.
La suite, il s’en rappelait encore mal. Tout ce qui était clair, c’était que la colère s’était emparée de son esprit. Le bébé dans les bras, il avait parcouru le palais tout entier pour chasser jusqu’au dernier assassin. Dans son court périple, il était tombé sur la pièce réservée aux animaux de la famille aaronesque. Plusieurs soldats essayaient d’approcher et de maîtriser le petit Kémi. Toutes plumes dehors, protégeant le timide Stin qui se cachait derrière-lui, le Néko avait électrocuté d’une foudre noire issues de sa fourure tous ceux qui s’étaient approchés trop près. En quelques secondes, le châtain nettoya la salle, ce qui causa l’étonnement des deux félins, qui sautèrent naturellement sur sa poitrine et se mirent à lécher le visage de l’enfant nouveau-né. Le soleil était levé. Il était temps de fuir. Se déguisant en simple soldat et cachant ses petits compagnons dans un sac, Gabri’el rejoignit le gros des troupes et prit le commandement d’un petit croiseur. Profitant de l’agitation, il faussa compagnie à l’armée régulière à la première occasion et mit le cap sur la première planète visible devant lui. Elle se nommait Tsukiyomi. Elle serait sa nouvelle maison. Le temps, tout du moins, que le très jeune brun qu’il venait de sauver et dont il s’occuperait comme un père atteigne ses quatorze ans et puisse opérer le grand voyage vers ses origines afin de s’éveiller à sa nature d’Aar’on.
Sur Susanoo, lorsqu’il découvrit que le petit Kémi avait disparu, Akita laissa éclater sa colère la plus totale. Sa réaction fut immédiate. Puisqu’il ne pouvait pas sauver l’Humanité en comptant sur les pouvoirs du petit félidé, il n’y avait plus qu’une seule chose à faire : se rendre aux Kémèts en espérant calmer leur fureur.
Au terme d’un procès expéditif, le sixième Aar’on, couvert de chaînes, fut conduit sur la grande place publique jouxtant son propre château. Là, d’un coup de sabre, Aki’o le décapita lui-même, puis offrit en signe de soumission sa tête aux Kémèts. Ainsi se termina la guerre.
Enfin…
La reddition de l’Humanité ne fut pas sans coût. Les vainqueurs exigèrent des vaincus de lourds sacrifices : pour chacun des leurs tombés au combat, trois hommes devaient mourir. C’était le prix du sang. Décimée, l’espèce se retrouva réduite à seulement quelques têtes. En plus de cela fut proclamée une amende record de cent milliards de tonne de Nutella, mettant à mal le peu d’économie qui restait de Susanoo. La planète passa sous le contrôle des Kémèts qui y imposèrent la pire dictature. Aki’to et ses antihumains, eux, prirent la tangente. Malgré leur aide bienvenue, les nouveaux maîtres des lieux ne voulurent pas traiter avec. Ils furent ainsi nombreux à fuir sur Lug, dans le système Soljude, afin d’y établir une république indépendante sous la domination du leader de leur secte ignoble. De ce lieu, Aki’to officialisa son union charnelle avec une Humaine, qui prit le titre de princesse de l’anti-humanité et qui avait pour seule mission de s’assurer que leur rêve ne meurt jamais.
Pour les quelques survivants des massacres, il n’y avait plus qu’un seul espoir. Que les alliés Avs, qui avaient continué le combat de leur côté, finissent par l’emporter et sauvent ce qui restait de l’Humanité. La lignée brune venait de s’éteindre comme un phare dans la nuit lors d’une tempête déchaînée.
Seul un éternel jeune châtain, sur son caillou gelé, connaissait la vérité. Et tous les jours, il pouvait poser ses tendres yeux bleus sur le visage de l’héritier.
*****
– C’est quoi, un Kili’an ? Tu en parles tout le temps, mais moi, je n’en ai jamais vu…
Si le jeune Aar’on écoutait toujours attentivement les histoires de son « oncle Gabri’el », c’était souvent sur des détails qu’il tiquait. Certes, il avait bien compris qu’il était le seul survivant d’un massacre qui avait coûté la vie à toute sa famille et que son rôle serait sans doute de poutrer des gueules afin de rétablir un semblant d’ordre dans tout ce merdier – oui, Gabri’el lui avait malencontreusement transmis un langage pas très châtié –, mais ces blonds dont il était toujours question, c’était quoi, exactement ? Amusé, son tuteur lui caressa la tête et s’excusa. Le temps n’était pas encore venu de lui raconter toute la vérité.
« Il existe dans ce monde un être qui t’es destiné et qui possède un pouvoir infini, ne pouvant être déclenché que par ton amour. C’est ton Kili’an. Promis Aar’on, dès que tu auras quatorze ans, je te révélerai tout. »
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journaljunkpage · 6 years
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MAGIQUE CACAO
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Joëlle DUBOIS / D.R
XOCOLATL
Croquer dans un morceau de chocolat, c’est encore plus que ça. C’est faire partie d’une cosmogonie, de l’histoire de l’humanité. C’est goûter à la nourriture des dieux, entrer dans une histoire plus grande que nous.
À Kribi, dans la cour de ma grand-mère Mémé, à l’ombre du manguier, à côté de la maison de mon arrière-grand-mère, il y avait un cacaoyer. Il marquait le début du jardin du fond de la propriété, juste avant le poulailler. Lorsque j’allais jouer dans le jardin de Mémé, je passais toujours juste à côté de ce cacaoyer. J’aimais cet arbre, ses petites fleurs blanches délicates, ses cabosses qui changeaient de couleur, passant du vert au jaune, rouge marron. Lorsqu’elles étaient trop lourdes, elles s’écrasaient par terre. Les fèves fraîches et leur pulpe blanche étaient pour nous comme des bonbons frais acidulés. Du continent américain aux Indes, jusqu’aux côtes africaines, de l’île de Sao Tomé au Ghana et Côte d’Ivoire, de celle de Fernando Pó au Nigeria, Gabon et Cameroun, telle est l’histoire du cacaoyer de mon enfance.
L’histoire du cacao est fascinante. Elle est liée à l’histoire de l’humanité. Il y a dans un carré de chocolat les mythes incas et mayas, les croyances et vertus médicinales, le pouvoir économique, les conquistadors, la chute d’un empire, la cour du roi d’Espagne ou de France, le luxe, la colonisation, la traite négrière, la lutte des classes sociales. Le pire de l’humanité s’est aussi révélé au rythme du commerce du cacao. Oui, il y a tout ça dans un carré de chocolat, et il y a encore, le travail forcé et la déforestation massive.
Sous l’impulsion d’artisans maîtres-chocolatiers, depuis les années 1980, la consommation de chocolat en France change. Après le règne du chocolat au lait, les Français renouent avec le chocolat noir. Nous consommons 50 % de chocolat noir pour 5 % dans le reste du monde. Tout comme le vin, les arômes dépendent de plusieurs critères : la variété (Criollo, Forastero et Trinitario), puis l’origine régionale (Madagascar, Caraïbes, Équateur, Afrique centrale…), le terroir (le lieu de la plantation), la teneur en cacao et pour finir le travail et le savoir-faire des hommes : dans les plantations et chez le chocolatier. Il y a aussi tout cela dans un carré de chocolat.
Nous avons la chance à Bordeaux d’avoir une artisan chocolatière éthique, responsable et passionnée. Hasnaâ Ferreira a su suivre son envie et sa vision pure et rigoureuse de la création en revenant aux sources mêmes du métier de maître-chocolatier. Une sélection soignée de fèves issues de plantations sourcées, le choix du planteur et du soin donné au travail de récoltant, et le refus d’utiliser ni conservateurs, ni arômes artificiels l’ont imposée en moins de 5 ans sur la scène internationale des meilleurs chocolatiers-artisans.
Hasnaâ est en passe de révolutionner notre goût du chocolat avec les « Bean to Bar », composée uniquement de fèves et de sucre de canne. En replongeant à la source même du chocolat, la fève de cacao, elle redonne au chocolat sa puissance et sa magie originelles.
La Fèverie Hasnaâ – chocolats grands crus 192, rue Fondaudège 05 24 61 58 03 Du mardi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 16 h à 19 h, samedi de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h.
Boutique Hasnaâ – chocolats grands crus 4, rue de la Vieille Tour 05 56 81 11 40 Du lundi au samedi, de 10 h à 19 h 30.
Mousses & Chocolats by Hasnaâ Les Halles de Bacalan 10, esplanade de Pontac 07 69 55 36 63 www.boutique-hasnaa-chocolats.fr
La recette facile
Pudding au chocolat et aux poirespour 6/8 personnesIngrédients- 150 g de farine- 140 g de sucre cristallisé- 1 sachet de sucre vanillé- 1 sachet de levure- 50 g de cacao en poudre- 25 g de beurre doux- 100 g de chocolat noir (70 % minimum)- 150 ml de lait demi-écrémé- 2 poires- 50 g de sucre brun- eau- sucre glace pour décorerPréparation1 – Préchauffez votre four à 180 °C.2 –Mélangez la farine, le sucre cristallisé, le sucre vanillé, la levure et 2 cuillères à soupe du cacao en poudre dans un saladier.3 – Faites fondre au bain-marie (ou à feu très doux) le beurre et le chocolat.4 – Versez le mélange beurre-chocolat fondu dans la préparation et ajoutez le lait. Mélangez. Vous devez obtenir une préparation homogène.5 – Versez cette préparation dans un plat allant au four (le choisir assez haut pour éviter que la préparation ne déborde).6 – Coupez les poires en petits morceaux et parsemez-en la préparation.7 – Dans un petit bol, mélangez le sucre brun et le reste de cacao en poudre – saupoudrez ce mélange sur les poires.8 – Faites bouillir 400 ml d’eau, arrêtez l’ébullition et versez doucement sur la préparation (c’est un peu curieux comme procédé, mais lors de la cuisson, la pâte va lever et traverser la sauce chocolatée, et donnera au gâteau une consistance très coulante, un peu comme un fondant).9 – Enfournez le plat 35-40 minutes.10 – Sortir du four et laisser refroidir 30 minutes. Saupoudrer de sucre glace avant de servir.
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lemondeabicyclette · 7 months
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Il est sûr que la vérité sur - Epstein maussade WEF de phoque - Les piquouzes de cas vides - Les vax d'enfants à n'en pu finir - Le transgenrisme he/she - Jaune en avant, brun en arrière - Les pédophilos omnipatentés - L'immigration incontrôlée/lable - Le fentanyl prescrit par nos bons docs - Les 125 députés "tous vaccinés".
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Entékâ, aussi sûr que le soleil se lève chaque jour, comme disait Bouddha. Rien ni personne ne peut l'empêcher. NI OUBLI NI PARDON.
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crazyhairclub · 8 years
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Tribune : Blan_dinde
Le Crazy Hair Club, ce ne sont pas que des mots ! Nous sommes bel et bien un club de passionné-es, et j’avais pour ambition de donner la parole à certain-es d’entre eux-elles pour enrichir cet espace d’autres visions, conseils et expériences avec les cheveux colorés.
La toute première invitée (et je n’en suis pas peu fière) est Blandine, alias @blan_dinde sur Twitter, frappée du virus “crazy hair” il y a un peu plus d’un an. Elle nous raconte son histoire, sa progression dans le pigment et ses meilleurs trucs pour entretenir sa tignasse... <3
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Un peu plus d'un an après ma première décoloration, jetons un regard en arrière !
Pour commencer un point sur mes cheveux naturels : bruns foncés, plutôt fins mais une masse importante, pousse très rapide. Tellement rapide qu'ils se fatiguent très vite et qu'ils refusent obstinément de dépasser mes épaules…
Il y a un peu plus d'un an je troquais une partie de ma chevelure brune pour de jolies pointes violettes. Eh oui, j'étais un peu frileuse, je voulais pouvoir y remédier facilement si ça ne me plaisait pas. Doublement frileuse puisque je suis allée chez le coiffeur pour faire ça (spoiler : ça coûte un bras !).
C'était très joli, jusqu'au premier shampooing : je me suis retrouvée avec les pointes lilas par endroits, bleues à d'autres, vaguement vertes ailleurs… Je ne remets pas en cause les qualités de mon coiffeur, je pense juste que la marque de coloration qu'il a utilisé a très mal tenue sur mes cheveux. Marque dont le nom m'échappe totalement aujourd'hui. 
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J'ai donc pris les choses en main : j'ai fait dégorger ma couleur avec un masque maison (argile + lait de coco + huile d'olive), ai refait un bout de décoloration (je me suis retrouvée avec les pointes menthes, petite frayeur) et ai appliqué le très joli rose Cerise de la marque La Riché Directions. Et c'est là que je suis tombée amoureuse de mes cheveux colorés. Et que j'ai eu envie de passer à l'étape au-dessus : me faire toute la tête. 
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Mais mes pointes ayant déjà été accueillies avec un haussement de sourcil à mon job, j’hésitais grandement à franchir ce pas. Et puis j'ai quitté le job en question, et un soir d'ennui j'ai attrapé le kit de décoloration acheté un mois plus tôt et hop ! Petite erreur de débutante : j'ai beau ne pas avoir les cheveux longs, un kit n'est pas suffisant. Et ça coûte cher. Donc un conseil : investissez dès le début dans des gros volumes de décolorant, ça vous évitera d'aller chez le grossiste avec seulement la moitié de la tête blonde…
De retour chez moi, je finis ma décoloration avec un peu d'aide, et me voilà blonde ! Blonde un peu poussin quand même… Je suis assez brune et j'ai eu besoin de faire 2 décolorations avec du volume 30 pour obtenir un blond à peu près platine et exploitable. Je voulais attendre une semaine avant de poser ma couleur histoire de soigner un peu mes cheveux, maiiiis je me suis détestée en blonde et j'ai craqué 48h plus tard pour me retrouver la tête entièrement rose. Le Cerise tire très légèrement vers le violet ce qui lui donne un peu de profondeur et il vieillit extrêmement bien : 3 shampooings plus tard, il n'est toujours pas pastel, contrairement au Flamingo Pink de la même marque par exemple. À ce jour, ça reste une de mes colorations préférée. 
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Arrive le mois d'août et le mariage de mon frère où je devais respecter un certain code couleur, donc changement de tête obligé ! Je passe sur un corail/feu grâce à un savant mélange de Flamingo Pink et Apricot (toujours Lariche Directions). Malheureusement mes cheveux commençaient à être longs et mes pointes très abîmées, les pauvres, du coup la couleur n’a pas pris uniformément… Les cheveux tressés ça allait, mais détachés… Et comme mentionné plus haut, le Flamingo vire très vite pastel, quand à l’Apricot il ne tient pas des masses sur moi.
Cependant tout ceci vire sur un très joli pêche pastel que j'ai entretenu et gardé pendant un moment tellement ça m’allait bien. Petite leçon s'il en est qu'avec les colorations on a jamais l'exact résultat recherché, mais on peut avoir de belles surprises !
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Arrive le mois d'octobre, je commence à me lasser de mon pêche que je trouve trop estival. Je le fais dégorger à l'aide d'un bleach bath (décolorant + shampoing). Puis je craque pour le Plum de La Riché Directions, et je tente de me faire un “gradient” : longueurs violettes, pointes plus roses. Encore une fois je n'ai pas eu le résultat que je cherchais, mais mon violet était magnifique. Il m'a fallu un temps d'adaptation (je passais d'une couleur très claire à quelque chose d'assez foncé), mais que ça m’allait bien ! Et puis, petit avantage, on voyait assez peu mes racines qui commençaient à être importantes mais que j'avais la flemme de décolorer (oui je suis une flemmarde…)
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Quand le violet a commencé à pâlir, j'ai décidé de m'occuper de mes racines (avec un peu d'aide) et de retourner à un rose. J'ai galéré pour ôter les pigments de mes cheveux et plus exactement le bleu qui composait mon Plum. Quand vous faites de la peinture on vous répète de faire attention au rouge, que c'est les pigments qui partent le moins au lavage ? Pour les colorations, oubliez cette idée. Le pigment dont il est le plus difficile de se débarrasser c'est : le bleu. J'ai donc eu quelques jours avec des cheveux relativement menthe. On m'a bizarrement fait plein de compliments sur cette couleur qui n'en était pas vraiment une et que personnellement j’ai détesté.
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Bref, retour au rose vu qu’il me restait du Flamingo Pink de mes précédentes expérimentations. Et… déception. Il manque au Flamingo la profondeur qu'a le Cerise, et il pâlit très vite. Je décide d'appliquer un peu d’Apricot juste sur les pointes et me retrouve alors avec un magnifique effet “sunset” que j'ai encore aujourd'hui.
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Après un peu plus d'un an, petit bilan : j'adore avoir les cheveux colorés et je reste amoureuse et nostalgique de mon pêche et de mon violet. Attendez vous à les revoir sous peu. D'un autre côté j'ai les cheveux assez abîmés, surtout les pointes, je les perds beaucoup plus qu’avant (surtout quand je me les lave, c'est effrayant) et je dois régulièrement leur faire des traitements de choc ultra nourrissants pour qu'ils tiennent le coup. Mais je ne regrette absolument pas d'avoir sauté le pas, et d'avoir osé le faire ! Et en plus de me trouver belle chaque fois que je me croise dans le miroir (ou presque) ça m'a permis de faire de jolies rencontres avec des personnes passionnées. Je suis aujourd'hui une membre fière du Crazy Hair Club ! 
Ma routine cheveux
La partie technique : comment est-ce que j'entretiens mes cheveux pour qu'ils restent beaux et soyeux !
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la partie la plus longue et la plus contraignante quand on se colore les cheveux c'est : le soin.
Après les recommandations d'une copine coiffeuse, j'utilise les shampoing, après-shampoing, et masque de Wella. Ils coûtent un peu cher mais ils sont vraiment top !
J'essaye de me laver les cheveux seulement une fois par semaine (en ce moment je tiens 8 à 10 jours entre chaque shampoing) et je me fais :
un shampoing neutre
un shampoing Wella
un après-shampoing Wella
Tous les 3 shampoings je remplace l'après-shampoing par le masque dans lequel je met un peu de ma couleur, que j'applique comme une coloration, et que je laisse poser 1h.
Avant de me sécher les cheveux, j'applique le masque R&B de chez Lush sur mes pointes et je l'utilise également entre 2 shampoings si je vois que mes pointes sont trop sèches. Il est ultra nourrissant, et il sent extrêmement bon ! Grâce à lui, l'odeur de ma nuque est devenue légendaire (c’est ce qu’on m’a dit) !
Quand je veux me débarrasser d'une couleur je privilégie le bleach bath. Je ne suis pas assez patiente pour la méthode du masque argile/lait de coco qui demande plusieurs applications, et comme je n'ai porté quasiment que des roses, ça a toujours bien marché ! Pour la “recette” vous pouvez consulter l’excellent article du Crazy Hair Club : c’est là que j'ai pompé toutes mes astuces !
Quand je veux me faire un masque ultra-nourrissant, je mixe ensemble :
un demi avocat
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 œuf entier
2 cuillères à soupe de miel
Ce masque sent ultra-bon, est crémeux à souhait donc ultra facile à appliquer, et on peut se lécher les doigts de façon réflexe sans problème puisqu’il est 100% comestible (et de façon surprenante plutôt bon) ! Détail important quand c’est quelque chose qu’on a tendance à faire très régulièrement comme moi.
Pour mes décolorations j’utilise du volume 30 et je fais en général 2 applications successives. J’utilise parfois un toner pour qu’ils ne soient pas trop jaunes, mais je n’ai pas trouvé ça très efficace pour l’instant… Il faudra que je teste une patine un jour !
Quand à mes couleurs, je n'ai utilisé jusque là que les colorations La Riché Directions que j'achète sur internet. Ils ont une bonne gamme de couleur (34 coloris différents). Les pots sont petits et j'utilise la couleur sans la diluer (sauf lors de mon épisode pêche) donc il me faut 2 à 2,5 pots de coloration selon la longueur de mes cheveux.
Retour sur les coloris que j'ai utilisé jusque là (toutes chez La Riché Directions) :
Cerise : ⭐⭐⭐⭐⭐
Flamingo Pink : ⭐⭐
Apricot : ⭐⭐
Plum : ⭐⭐⭐⭐
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davioliveirainside · 5 years
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Pourquoi j’aime l’Italie
Deux animaux de compagnie jaillissent sur les bords du tracteur pendant que Mario Machetti se faufile sur un sentier poussiéreux, envahi par la vigne. «C'est Bart et donc le premier est Lola», suggère-t-il, descendant de son coursier pour nous présenter à ses partisans à trois jambes. «Je l'ai appelée tout de suite après mon premier partenaire.» La ferme de Machetti, située au sommet d'une colline, est tout ce qui est fantastique à Sienne, une des régions les plus importantes de la Toscane, et c'est vrai. Sa résidence est un paysage de collines qui se croisent pour former une campagne qui semble généralement bien se rétracter par elle-même. De temps en temps, l'environnement est endommagé par des taches de terre cuite - le toit de votre ferme ou de votre chapelle, peut-être un groupe minimal de n'importe quelle ville. C'est certainement jusqu'à ce que votre attention se transforme en ville de Sienne, sur une longue distance; une combinaison de bruns, de jaunes et de rouges transformant la lumière du soleil, s'élevant au-dessus du tapis naturel. Même de là où nous nous tenons, à un très bon trajet de 30 minutes, la tour de marbre gris Torre del Mangia de 102 m est visiblement témoin, réduisant élégamment à travers les masses de carreaux de sol pour augmenter plus tôt mentionné tout cela. Issu d'une jardinière à bacs changés, Machetti cueille des baies lorsqu'il nous parle. Sa parcelle compacte de Sienne peut sembler délabrée des manières les plus pittoresques et les plus antiques, mais il en utilise presque tout pour la cultiver, la cultiver et cultiver de quoi boire et manger. Promenade de la volaille grassouillet récente, une fois que nous nous dirigeons vers un tel chef contacterait une arrière-cour de zone de cuisson. L'ail, les tomates, les légumes de base, chaque feuille à laquelle vous pouvez penser - il n'est pas facile de voir exactement où l'une se termine et où l'autre commence. "Nous avons reçu presque tout ce qui est crucial pour la vie sur ce site", suggère-t-il. «Le vin, les olives, les viandes et les légumes - les quatre bases de la vie quotidienne.» Près de sa zone de légumes peut être l'oliveraie, entre les deux produits de récolte assortis de votre antiquité qui localisent toujours une maison dans le musée. «Mon père a utilisé des vaches pour tirer sa charrue», souligne Machetti, car il détaille les reliques. En marchant le long de la ruelle, nous marchons avant un enchevêtrement de raisins de sangiovese (il a deux hectares de vignes sur une parcelle de 24 hectares). Il prunit quand il procède, jusqu'à ce qu'il ait de la verdure, qu'il nourrit à un autre bon ami que nous rencontrons. "Beau, n'est-ce pas?", Annonce-t-il avec une grande fierté alors que nous remplissons son troupeau de Chianina et son cours de cuisine.
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lapalettedecouleurs · 6 years
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Dessin et peinture - vidéo 2694 : Comment peindre des citrons avec des pastels ?
Photo de référence
La référence de photo à partir de laquelle nous travaillons provient de pixabay.com . Ceci est un site merveilleux pour trouver des références de photo. Trouver des références de photos appropriées a toujours été difficile dans le passé. Mais avec de nouveaux sites Web comme pixabay.com, il devient beaucoup plus facile de trouver de superbes images qui conviennent à la pratique.
  Dessiner ou peindre un citron avec des pastels
 Nous allons créer la représentation d'un citron avec des pastels, En travaillant rapidement et le plus fidèlement possible, le dessin dans un délai de 30 minutes. Même si nous ne consacrons que quelques minutes à cet exercice, nous exerçons toujours les mêmes «muscles» visuels que lorsque nous créons un dessin.
La clé pour développer vos compétences en dessin réside dans la répétition et la pratique. Quelques minutes par jour de pratique permettront d’acquérir de meilleures compétences en dessin. Prenez vos pastels et place à l’exécution.
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        Un des aspects intéressants des pastels est que nous pouvons superposer les couleurs rapidement. Cela signifie que nous pouvons construire une image en peu de temps. Bien que le travail avec les pastels soit clairement un travail de dessin , le processus de pensée est plus étroitement lié à celui de la peinture.
Lorsque nous peignons avec un support de peinture opaque comme les acryliques ou les huiles, nous travaillons les formes avec une couleur de base. Nous pouvons ensuite développer les valeurs et les textures sur cette forme, ce qui conduit à une illusion de représentation. Les pastels fonctionnent de la même manière. Nous allons commencer par des blocs de couleur et les développer avec des applications supplémentaires pour développer la forme et la texture du sujet.
Matériaux pour cet exercice de dessin
Dans ce dessin, nous n'utiliserons que quelques couleurs de base et une surface de support pastel adaptée à de multiples applications en couches successives. Toutes les marques de pastels tendres conviennent - vous pouvez même utiliser des crayons pastel si vous préférez. Dans cette leçon, les pastels Rembrandt sont utilisés. Ils sont considérés comme des pastels de qualité professionnelle et sont très riches en pigmentation. Ayant utilisé de nombreuses marques différentes au fil des ans, ces pastels sont mes préférés.
La surface est en papier pastel Mi-Teintes. Un gris plus chaud est choisi car la plupart des couleurs du citron et des zones environnantes sont plus chaudes. Cependant, vous pouvez choisir une surface plus froide pour produire un contraste si vous le souhaitez. Le papier est principalement recouvert d'applications pastel dans ce cas, de sorte que le papier a un effet minimal sur l'image finale.
Le papier pastel Mi-Teintes est un papier de haute qualité pour les pastels, mais son prix est relativement bas. Il comporte deux côtés distincts. Un côté du papier est grossier et fortement texturé. L’autre face est plus lisse, Nous travaillons sur le côté plus lisse du papier
    Comment dessiner un citron avec des pastels - étape par étape
Divisons maintenant le processus en éléments faciles à comprendre. Nous allons commencer par un croquis simple utilisant un crayon de couleur pastel brun clair. Nous éviterons d'utiliser le noir, car sa couleur est si forte et il l'emporterait sans aucun doute sur les jaunes que nous ajouterons plus tard. Vous pouvez utiliser n'importe quelle couleur plus chaude que vous le souhaitez ici, mais je vous conseillerais d'éviter les couleurs plus froides, comme le bleu.
Étant donné que les pastels peuvent être appliqués de manière opaque, nous allons d'abord commencer à nous intéresser à l'arrière-plan, puis au milieu et enfin au premier plan.
Le fond semble être noir dans notre référence. Le noir est une couleur incroyablement forte, souvent délaissée par les peintres "impressionnistes". À lui seul, le noir peut donner une image d'une apparence plate et non naturelle. Pour cette raison, nous allons ajouter un peu de couleur. Comme la plupart des couleurs au premier plan sont chaudes, nous pouvons utiliser une couleur plus froide pour créer un contraste subtil en température. Nous allons d'abord déposer du bleu et le répartir avec notre doigt. Au-dessus, nous ajouterons du noir et continuerons à étaler les pastels. Cela produira un arrière-plan très sombre, mais légèrement teinté de couleur bleutée. Cela évite que l’arrière-plan «noir» sombre submerger le dessin.
 N'oubliez pas que le citron recouvre également la table, il est donc logique de la traiter avant de peindre le citron. Une terre de Sienne brun-rougeâtre ou brûlée est utilisée pour esquisser la forme de base.
Des ombres portées sont ensuite ajoutées sur le dessus de la table et sous le citron avec un crayon de couleur pastel noir. Cette couleur se mélangera naturellement avec la couleur ajoutée pour la table, atténuant la force du noir.
Avec le fond en place, nous pouvons nous concentrer sur le citron. Nous allons commencer par un jaune moyen, qui sert de couleur de base. Le citron est couvert entièrement de cette couleur.
Nous pouvons maintenant commencer à ajuster les teintes successives pour développer le volume, la forme et la texture du citron. Nous allons commencer par les tons les plus sombres dans la zone d' ombre, sur le corps du citron. Un brun moyen est appliqué en premier. Le marron est utilisé car il est chaud comme la couleur de base de l'agrume, mais plus foncé. Au fur et à mesure que ce brun est ajouté, il est mélangé avec le jaune déjà en place.
Un peu de teinte est également ajoutée dans l'ombre. Tout d'abord, une touche de rouge est appliquée, suivie d'un peu d'orange. Cela ajoute un peu plus de profondeur à la couleur et un intérêt supplémentaire.
Pour traiter les zones d'ombre les plus sombres, situées près de la base du citron, un brun plus foncé est utilisé. Encore une fois, cette couleur est mélangée pour créer une gradation.
Nous allons maintenant commencer à développer certaines des valeurs les plus légères. Étant donné que la source de lumière provient du coin supérieur droit, la plupart de ces tons plus clairs existeront dans la partie supérieure droite du citron. Nous allons commencer avec un jaune légèrement plus clair que notre couleur de base. Les marques sont faites avec une touche légère par des touches circulaires pour imiter la texture grossière du fruit.
Ensuite, nous allons ajouter une forte lumière dans le quadrant supérieur droit du citron, avec un jaune très clair, en utilisant à nouveau des traits circulaires. Cette couleur peut paraître blanche mais il y a, en réalité, une légère teinte de jaune.
Nous allons ajouter du jaune-vert pour la tige. Ensuite, comme nous l'avons fait avec l'agrume, nous commencerons à développer les valeurs plus claires et plus sombres. Un brun foncé est utilisé pour l'ombre sur le dessous de la tige et un gris est appliqué sur la pointe.
Un jaune-vert plus clair est déposé sur la tige pour agir comme point dominant. Étant donné que cette zone est relativement petite, un mélange est utilisé pour sa réalisation.
À ce stade, une grande partie du dessin est terminée. Nous allons maintenant améliorer l'illusion de lumière et nettoyer le dessin.
Une touche de jaune-orange clair est ajoutée à la table pour augmenter le jeu de lumière. De plus, l'ajout de cette couleur augmente le contraste entre l'ombre portée produite par le citron et la lumière sur la table.
Les pastels produisent naturellement des poussières colorées. Pendant le processus de dessin, cette poussière pénètre dans des zones inattendues. Périodiquement, nous allons nettoyer ces morceaux de poussière en les mélangeant. Maintenant que nous sommes à la fin du dessin, nous devrons procéder à un dernier "nettoyage" de cette poussière qui reste encore à la surface. Dans ce cas, nous utiliserons simplement notre doigt pour faire entrer la poussière colorée dans le papier, en restaurant l’intensité de la couleur et en complétant le dessin.
Peindre les citrons en vidéo. par laurentsaintgermain
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coiffuresb-blog · 7 years
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Meilleur Top 20 à la mode Ressemble avec caisse Longue Tresses - de Nouvelles Coiffures
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Top 20 Tous la Rage Regarde avec de Longues Boîte de Tresses
Les femmes avec les cheveux longs sont une “faiblesse” de beaucoup d’hommes. Pas étonnant, longues et belles écluses sont un signe de bonne gènes. Cependant, la croissance de vos cheveux “long” n’est pas possible pour certains d’entre nous ou trop laborieux pour les autres. Avec de longues tresses de la boîte, vous pouvez faire votre longue chevelure de rêve viennent vrai, au moins pour un couple de mois. Ils sont, en effet, beau, fun et tout simplement “wow!”
Si vous optez pour les atteindre gracieusement à votre tour de taille ou même plus longtemps, disons-le, la crosse, la longueur, le long de la zone de tresses offrons une gamme complète de superbes coiffures, les montrer à vos “extended trésor”. Même le port de vos longues boîte de tresses lâches sur les Deux Côtés sur vos épaules avec un élégant chapeau ou un foulard imprimé de tête va faire de vous démarquer de la foule.
L’attraction principale de caisse longue tresses est sa longueur, j’essaie d’être ouverte à la variété des styles où vos magnifiques tresses sont portés en vrac. Les rebondissements de l’avant tresses et queues de cheval haute créés cool sans effort semble, n’en surbrillance la boîte de tresses, si vous n’avez pas l’esprit un pop de couleur dans votre crinière tressée. Seul au chocolat ou à la cerise tresses en général un aspect tout à fait intéressant. Simple moyen de parted la moitié de la moitié vers le bas de styles, drapé d’un côté, Apparaissent Également très accrocheur.
Styles de cheveux pour une Longue Boîte de Tresses
La plupart des filles portent des tresses de Leur boîte, il suffit de l’épinglage de l’avant sur le côté. Ce style est très ordinaire, mais ça reste le plus préféré façon de repérer long de la boîte de tresses. Voir notre galerie pour plus d’idées sur la façon de rock de longues tresses de la boîte.
# 1: Blanc Crinière Boîte De Tresses
De très longues tresses sont un excellent moyen d’ajouter une tonne de flair, sans avoir à sortir de votre cheveux. Ces galons blancs créé une température contraste avec la teinte de la peau, et nous aimons l’effort de torsion du côté de la tresse, car il montre un peu de unbraided cheveux en dessous!
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# 2: Chignon Tressé et Longue Queue Tordue
Cette coiffure avec de longues tresses box propose un joli combinaison d’un noeud haut de la page, à côté de torsion et en queue de poisson. Le chignon donne de la hauteur vers le haut, tandis que les tordus à côté de la tresse qui tombe sur l’épaule. Rattaché au cuir chevelu, des tresses de Ces ne vous donnera pas les frisottis ou des cheveux indisciplinés, facile, rapide et de style créatif!
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# 3: l’Ambre et le bois d’Ébène Large Zone de Tresses avec Bun
Cette sur le chignon haut est vraiment un spectacle à voir! La combinaison de couleurs et de morceaux de tresses en fait un one-of-a-kind style, vous n’en verrez pas tous les jours. Cela commence avec l’installation de la des tresses, puis tordre le haut de la moitié en un chignon, tout en l’insérant dans le cadre de toutes les extrémités. Juste attendre pour les photos!
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# 4: Couronne Rouge Chunky Boîte De Tresses
Grande boîte tresses sont le plus souvent de style à mi-chemin . Nous aimons ces de cuivre rouge tresses Qui forment une sorte de couronne-comme le style, ressemblant à de la Reine Amidala dans Star Wars. Regal et complet, le top tresses sont tirés en arrière en deux parties, et attaché à l’arrière de la tête, avec quelques librement suspendus tresses d’être jeté sur les épaules.
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# 5: Prune Boîte de Tresses en Elrgant Demi-Chignon
Prêt à prendre une plus audacieuse déclaration? Ces longs de la boîte de tresses dans deep purple, un exploit exceptionnel! Avec le front s’est abattu à travers et tordu sur le côté, c’est vraiment intéressant et unique asymétrique look. Correspondance des lèvres et des yeux d’aide pour terminer le travail.
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# 6: Violet Bleu Boîte De Tresse Chignon
Suis vraiment long de la boîte de tresses? Vous pouvez simplement les faire tourner dans un plus grand chignon comme ça. Toutes les tresses sont Réunis droit à la couronne et sécurisé. Et puis ils sont tout simplement enroulé autour, avec les extrémités caché à l’intérieur. Facile, mais assez impressionnant!
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# 7: Les Ombres De La Boîte De Tresses
Ces très long, maigre boîte de tresses fondu au blanc, donnant un deux tons, Qui n’est pas vu souvent. Le tressage serré en fines tresses résultats dans une texture plus douce, bien que le peu de blanc brins Plus haut dans les tresses de détail donner un bonus supplémentaire!
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# 8: Kentucky Blue Box Tresses Avec La Surface De La Tresse
Pas tout au long de la tresse styles sont créés égaux … et ne sont ni collège équipes de basket-ball! C’est VRAI Kentucky blue! Le porter à l’appui de votre équipe ou tout simplement Parce qu’il est votre couleur préférée. Un côté est fait dans une très large surface de la tresse, Qui s’enroule vers le bas et sur l’oreille.
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# 9: Nacho Ordinaire De Fil
Ces intéressantes et très longue zone de tresses constituée autant de couleurs que possible pour créer une mûres raffiné hommage au Maître du Funk, George Clinton. De nombreux brins de différentes couleurs et textures sont ajoutés à la des tresses, et on adore le résultat!
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# 10: Élégante Boîte Tresse Chignon Bun
Prêt pour les photos? Vous serez avec Ces box tresses! Ce chignon chignon Crée un beau et le plus délicat de style Qui peut être porté pour une soirée ou pour un gala. Paire avec une robe glamour, sexy talons, et votre favori embrayage.
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# 11: La Boîte Noire De La Tresse Chignon Demi-Chignon
Portant de longues tresses signifie qu’ils parfois obtenir de la manière. Mais ce style s’Assure que votre visage est libre de sourire et d’être vu! Yep … il a travaillé. Vous avez souri, aussi! Organiser les avant de s’asseoir à l’horizontale dans une sorte de frange, et de travailler le reste des tresses de la partie supérieure en un simple chignon Qui fièrement se trouve sur la couronne.
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# 12: Ensoleillé Boîte Jaune Tresse En Queue De Cochon Petits Pains
Ces grands boîte de tresses sont les plus farfelues dans notre collection ici. Le monde des boucles d’oreilles de la “double soleils” semblent oh-so-approprié, et nous aimons les tressé-et-puis-twisted look Obtenue ici!
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# 13: Cône De Hauteur De La Boîte De Tresse Petits Pains
Le port de grosse boîte tresses est un test de votre cou de la force. Ils peuvent vraiment ajouter un peu de poids, ce Qui Explique le passage à chignons. Ces rouge tresses sont séparés de la moitié et la moitié, puis se séparèrent pour créer deux grands, compact petits pains jusqu’en haut. S’habiller de façon décontractée, ou les porter comme une robe accessoire!
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# 14: Tourbillonnaient Devant Bun Boîte De Tresses
Ces longues tresses sont tourbillonnaient dans un front enroulés en chignon poussé sur le front . Le reste de la chevelure est balayé sur une épaule, créant ainsi un effet visuel dynamique Réalisé avec des rebondissements, des courbes et des lignes droites.
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# 15: la Couronne de Tresses
Une couronne de très longues tresses est justement ce que la reine a besoin pour un look d’hiver (ou toute la saison d’ailleurs)! Ces blonde et black tresses se mélangent pour créer un style unique. L’avant est tiré vers l’arrière autour de la couronne, et puis un petit chignon est en forme à l’équilibre de ce style.
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# 16: Janet Revival
Souvenez-vous des photos de Janet Jackson dans les années 80? C’est une excellente nouvelle torsion sur sa coiffure. Dans ce dernier, le bronze foncé couleur des cheveux se démarque un peu des mûres que d’un brun plus foncé que la teinte. Tirer le tout vers le haut de la tête, et envelopper la queue de cheval avec une poignée de tresses, en rabattant les extrémités pour une surface lisse, impeccable envelopper.
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# 17: la Moitié et la Moitié de la Bourgogne et Noir Longues Tresses
Le rouge et le noir long de la boîte de tresses avec quelques perles créé à chercher le détail Qui est plus proche de l’effroi de verrous que les tresses de la boîte. Si vous le souhaitez, il suffit de les tresses Essayer ces sur pour la taille! Tirer un peu en arrière du front, et fixez-le avec une cravate de cheveux.
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# 18: Le Basket-Ball Bun
Si vous en voulez vraiment, vraiment long de la boîte de tresses, mais besoin de sortir de votre visage , c’est le style pour vous! Il y a tellement de galons Que le style ressemble à de basket-ball! Toutes les tresses sont emportés, tordu et caché jusqu’à ce que complètement sécurisé.
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# 19: La Boîte De Tresse Mohawk Avec Contre-Dépouille
Veulent une alternative à la traditionnelle styles pour les grands boîte de tresses? Ce faux hawk est un bon moyen de se démarquer de la tradition de la foule et de vraiment faire une déclaration. Ajouter de nombreuses tresses à la section du haut, puis tirez-les tous vers l’arrière en une queue de cheval haute. Fait … et belle!
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# 20: contre-Dépouille et Accentués Boîte de Tresses
Pour une autre dépouille style, mettant en vedette long de la boîte de tresses, ici est un peu quelque chose de mûres aventureux. Quelques mèches blonde sont tressés sur le côté, la création de trois unique accent tresses Qui se démarquent vraiment contre les cheveux plus foncés. Cravate un poney avec une pellicule de les garder et montrer votre autre attraction – la dépouille à la!
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Si vous n’êtes pas sûr que vous ‘ ll profiter de leur très longue, petite case à cocher tresses et grosse boîte tresses de la galerie, avec des longueurs plus courtes et plus les variations de coiffures avec des tresses de la boîte. Et notez qu’un kaléidoscope de tressé coiffures Aussi est en attente pour vous dans la catégorie Correspondante.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 2. you’re an idiot Kurosaki
Le lendemain après-midi alors qu'elle était assise sur son canapé, ordinateur portable sur ses genoux, Rukia se rendit compte qu'elle n'avait pas fait part de ses impressions à Orihime. Elle avait donc saisi son téléphone et avait composé le numéro de son amie. Elle le tenait près de son oreille et espérait qu'Orihime réponde, elle avait pleins de choses à lui dire.
Au bout d'une minute, les 'bips' incessants s'arrêtèrent. « Allô ? Orihime, tu es là ? » Demanda la jeune femme. « Oui oui, je suis là Rukia. Alors raconte moi tout, vous avez finalement passé la nuit ensemble ? - Nous l'avons passé chacun de notre côté... Cette nuit. » Répondit aussitôt la brune avec un certain dégoût. « Ah... ? Pourquoi donc ? Que s'est-il passé ? » Demanda Orihime surprise. « Je n'ai pas supporté le fait qu'il soit arrivé en retard. Je préfère les hommes ponctuels. - Je le sais bien, mais ce n'est pas une raison valable Rukia. Il faut savoir donner une chance. - Sa chance, il l'a eu en obtenant un rendez-vous avez moi. J'ai un emploi du temps chargé, je te rappelle. - Donne lui une seconde chance alors... Vous ne vous connaissez pas, tu ne peux pas le juger comme ça. - Je sais qu'il n'est pas ponctuel donc pas sérieux et ça me suffit amplement. - Non Rukia ! Tu ne sais rien de lui, on ne peut pas se permettre de se baser sur de tels faits. Les premiers rendez-vous sont souvent comme ça. Oh ! Je te laisse ma belle, je dois allez faire les courses sinon, je serais en retard bisous ! Ah, et réfléchit. Donne-lui une seconde chance, s'il te plaît. » Orihime raccrocha tandis que Rukia garda son téléphone à l'oreille réfléchissant un instant. Que devait-elle faire maintenant ? Elle ne savait pas. Elle n'était pas décidée à faire le premier pas et à lui accorder une seconde chance. Après tout, s'était un homme. S'était lui le fautif dans cette histoire. S'était lui qui devait se faire pardonner en premier. À cette pensée, Rukia se mit à sourire et se concentra de nouveau sur ce qu'elle faisait sur son ordinateur.
« Je n'arrive pas à y croire ! Tu n'es qu'un imbécile, Kurosaki. » Cria Ishida. « Comme si c'était de ma faute ! » Gueula l'intéressé. « Oui ça l'est. Que vas-tu faire maintenant ? » Le roux roula des yeux avant de répondre bêtement en souriant. « Bah... J'vais m'foutre devant un bon film. Tu sais celui que Keigo m'a pa— - Assez ! coupa le brun en lui donnant un coup sur la tête. Mais quel âge as-tu bon sang ? Deviens responsable. Je me demande vraiment comment tu vas finir... Enfin pour le moment, la question ne se pose même pas. - Arrête ça, tu veux ? Y'a d'autres filles bien mieux qu'elle, j'en suis persuadé et j'ai encore le temps. - Le temps, le temps... Mais il va à une allure qui te dépasse complètement. Le temps, tu ne l'as plus. Ton porte-monnaie est vide et il l'a toujours été. Je t'ai donné une pièce, une chance et tu l'as perdu. » Il lui tendit un petit papier jaune dont des coordonnées y étaient inscrites. « Récupère là. Si tu n'en es pas capable maintenant alors tu ne le seras jamais. » Ichigo attrapa le morceau de papier et lit l'inscription. Il passa sa main libre dans ses cheveux et soupira. « Que dois-je faire avec "ça" ? - Bon sang, Kurosaki ... Tu ne comprends vraiment rien.. » Ishida se retenu de soupirer et remit ses lunettes correctement sur son nez avant de reprendre : « je te donne un mois. Tu as un mois pour aller la voir, arranger les choses et te comporter en tant qu'homme. - Et si j'y vais pas ? - Si tu n'y vas pas, je ferai en sorte que toutes les filles de Tokyo sachent que tu es toujours puceau à vingt-cinq ans. » Kurosaki se leva du canapé sur lequel il était assis, prit sa veste et s'en alla sans piper un mot.
Il se tenait à une barre, debout au milieu du wagon. Le métro était toujours bondé lorsqu'il s'agissait de se rendre à Shinjuku. S'était l'un des plus grands quartiers du Japon ainsi que l'un des plus animé de la métropole. C'était un centre d'affaires important, un quartier remplit de gratte-ciels, de grands magasins, de cinémas, de grands hôtels, de bars, de cafés et de restaurants.  En bref, Shinjuku offrait plusieurs visages. Ichigo se rendait dans la zone résidentielle de cet endroit. S'était sans doute la première fois qu'il y mettait les pieds. Ichigo ne sortait pas tous les soirs dans ce genre d'endroit. De plus, ce quartier avait l'air d'être rempli de riches. Cela faisait un mois aujourd'hui depuis qu'il avait eu cette 'discussion' avec Uryuu. Il avait eu le temps de réfléchir à un plan depuis ce jour. S'était pour cela qu'il s'était rendu à Shinjuku. C'était parce qu'elle y habitait. Le métro numéro 4 vient d'arriver à Shinjuku, le terminus. Tout le monde descend ! Ichigo descendit, s'étira et bailla avant de se diriger vers une carte affichée sur le mur. Cette carte était grande, coloré et très explicite. C'était la première fois qu'Ichigo arrivait à savoir où il voulait allez rien qu'en lisant une carte. Fier de lui, il afficha un sourire de vainqueur sur ses lèvres, enfonça ses mains dans ses poches et se mit à marcher pour sortir de la station de métro afin de regagner les grandes rues. Il avait hâte de la revoir. 
Elle était partie courir ce matin, comme à son habitude. Rukia avait des journées bien remplies, même le dimanche. Ses amies avaient même l'impression qu'elle passait sa vie au travail ou à courir. Rukia le savait bien mais n'en prenait pas compte. Et elle savait qu'elle devait penser plus à elle qu'aux autres. Elle était habillée d'un sweat-shirt violet à capuche avec des oreilles de lapin et d'un legging gris, Rukia avait l'habitude de courir dans un grand parc, près de chez elle. C'était un très beau parc très fleuri et très animé. Il y avait beaucoup d'enfants, de vieux et de jeunes, en couples. Rukia avait toujours voulu faire le tour du parc accompagnée de son âme soeur. Alors en attendant que son homme vienne un jour, elle avait décidé de se rendre tous les jours dans ce parc et de regarder les gens heureux avec leurs moitiés en attendant de trouver la sienne. Parfois, on ne se rend pas compte que le bonheur est juste devant nos yeux...
Il passait son temps à regarder les noms des avenues, cherchant désespérément celle qui le guiderait jusqu'à la rue que lui avait indiquées de morceau de papier d'Ishida. Il se demanda même si elle y habitait toujours. Après tout, en un mois, il peut s'être passé beaucoup de choses. Il s'arrêta devant un fleuriste, un instant et regarda les fleurs. Elles étaient colorés et vraiment belles. Certaines fleurs composés un bouquet, d'autres étaient vendues seules. Ichigo décida d'entrer dans la boutique pour choisir des fleurs. Et pourquoi pas créer un bouquet juste pour elle ? Au même moment, alors qu'il entrait dans la boutique, Rukia passa sur le trottoir d'en face. Elle ne l'avait pas vue, regardant devant elle et l'avait encore moins entendu. Écouteurs dans les oreilles, elle se préoccupait plus des notes de musique que de ce qui se passait autour d'elle. Trente minutes plus tard, Ichigo ressorti de la boutique avec son bouquet dans les mains. Il en avait même profité pour demander son chemin à la vendeuse. Il regarda autour de lui et reprit son chemin marchant assez lentement pour avoir le temps de regarder partout autour de lui. Il n'était plus très loin. Seulement, elle était partie. Si près et pourtant si loin... 
Entre temps, elle était arrivée chez elle. Elle avait eu le temps de prendre une bonne douche ainsi que de sécher ses cheveux noir. Rukia avait coupé ses cheveux il y a quelques jours, lui arrivant maintenant à un centimètre sous ses oreilles. Quand la brunette fut prête, elle alla dans sa belle cuisine et mit la cafetière en route pour se préparer un café. Elle alluma ensuite la télévision, un grand écran plat et tomba nez à nez sur un feuilleton à l'eau de rose ce qui exaspéra la jeune femme. Quand son café fut prêt, elle le prit et s'assit sur son canapé en lâchant un soupire et regarda la télé. Elle zappa les chaînes, mais elles étaient aussi nulles les unes que les autres. Elle souffla sur la tasse en agitant calmement la cuillère pour mélanger le liquide et le sucre. Elle l'a porta ensuite à ses lèvres quand sa sonnette retenti. Elle ne bougea pas pendant un instant. Qui pouvait bien être devant sa porte d'entrer ? Elle n'avait pourtant invité personne. 
Ring Ring On sonna une seconde fois. Cette fois-ci, la jeune femme réagit. Elle posa sa tasse sur la table basse et se leva doucement et passa une main dans ses cheveux pour les mettre en arrière. Rukia marcha jusqu'à sa porte d'entrer, tourna deux fois la clé dans la serrure sur la droite et ouvrit enfin la porte. Elle l'ouvrit doucement en passant son visage sur le côté, impatiente de connaître le visage de celui qui était venu chez elle. Quand elle l'aperçut, elle écarquilla les yeux et ouvrit la porte en grand. « ... Toi ?! » S'écria-t-elle. « Je vois que tu es heureuse de me voir... » Soupira Ichigo. Elle fronça les sourcils. « Q-que fais-tu ici ? Comment as-tu eu mon adresse ? Pourquoi es-tu là ? » Lança-t-elle rapidement. « Eeeeh, une question à la fois...! » Elle roula des yeux avant d'entrer ses mains dans ses poches de pantalon. « Que veux-tu ? Te venger pour le verre d'eau ? N'est-il pas un peu tard ? » Demanda-t-elle en haussa un sourcil. « Je m'en tape de ça. » Il soupira. « J'suis juste venu pour te parler. - De quoi veux-tu me parler ? Nous n'avons rien à nous dire. Nous nous sommes quittés sur un bon terme, nous pouvons donc poursuivre nos vies sans se croiser. Alors rentre chez toi. » Rukia commença à fermer la porte quand Ichigo repoussa la porte avec sa main. Avec l'autre main, il tendit le somptueux bouquet de fleurs à la petite femme. Ce bouquet était vraiment joli. Des fleurs violettes qui rappelaient les yeux de la belle, elle fut surprise de ce geste qui ne la laissa pas indifférente. S'était la première fois qu'un homme avait ce genre d'attention vis-à-vis elle. « Des fleurs... Elles sont... - Ouais. Elles sont pour toi. De la même couleur que tes yeux... C'est la seule chose de bien que je garde de notre rendez-vous. Se sont les seules choses de toi que j'ai eu le temps de voir. » Rukia rougit légèrement et attrapa rapidement le bouquet. L'intention était là, en effet, mais la dernière phrase du jeune homme l'étonna. Que voulait-il dire par là ? Se serait-il servit d'elle comme d'un jouet si le rendez-vous s'était bien passé ? Préoccupée par ce genre de pensées négatives, elle renvoya le bouquet dans la figure du roux et tenta à nouveau de referma la porte. « Je n'en veux pas. Tu n'obtiendras rien de plus, pervers. - Non mais attend, Rukia ! Ce n'est pas ce que tu crois ! » S'écria le roux en poussant la porte. « Attend, à quoi penses-tu d'ailleurs ? » Elle s'arrêta restant un moment sans bouger. Elle croisa le regard du roux puis détourna rapidement le regard, gêner. « À-à... À rien du tout ! Que vas-tu t'imaginer ? » Ichigo se mit à rire en poussant tranquillement la porte pour entrer pendant que la petite femme était chamboulée. « Aha. N'inverse pas les rôles, c'est toi qui t'fais des films, petite perverse.~ » Rukia lâcha un grand soupire avant de le suivre du regard. Ichigo s'installa tranquillement dans le canapé après avoir déposer le bouquet (enfin, ce qu'il en reste) dans un vase. « Il faudra remplir le vase avec de l'eau si tu ne veux pas que les fleures sèc— - Stop ! Je ne t'ai pas autorisé à entrer chez moi. Non mais pour qui te prends-tu ? » Ichigo se leva et plaqua tranquillement la brune contre le mur sans lui faire mal. « Pour Ichigo Kurosaki très chère, un mec qui à un pacte à conclure » Annonça-t-il sur un ton grave. « Un pacte ? Le diable n'est point ici, veuillez sortir immédiatement de chez moi. » Grinça Rukia, les sourcils froncés. Le roux se leva et alla approcher son visage vers celui de Rukia qui se posait de nombreuses questions à son égard. Il posa une main dans ses cheveux noirs et colla sa bouche contre son oreille avant de lui murmurer une dernière phrase. « Je ne sortirais pas d'ici avant d'avoir conclut un pacte avec toi, Rukia. »
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