Tumgik
#MYTSTC
hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 13
La journée prenait fin, Rukia était entrain de préparer le dîner. Elle suivait une recette sur son Ipad tout en sifflant un air. Elle râpait les pommes de terres quand une porte claqua. Elle s'arrêta puis se retourna, balayant le salon du regard. Elle fronça les sourcils quand elle entendue de nouveau du bruit dans l'entrée. Elle pouvait entendre des chaussures frotter contre le tapis de l'entrée, des tissus glisser entre eux et un souffle, le souffle d'une personne.
C'est alors qu'elle se rendit compte que l'on était entré par effraction chez elle.
Qui était-ce ?
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 10. mother fucking party of the year
Las Noches à 23h était une boite de nuit vide, il fallait attendre 0h-1h pour voir la piste de danse bondée. Mais cela ne dérangeait pas Tatsuki qui voulait profiter de se vide pour discuter avec Rukia. Les quatre jeunes adultes se sont installés sur une table de bar ronde avec quatre chaises. Rukia et Ichigo se retrouvaient face à face ce qui avait don de rappeler un mauvais souvenir à la jeune femme. La noiraude essayer de ne pas penser a cette funeste soirée et balaya la salle du regard. Il y avait beaucoup d'espace pour danser, il y avait une piste de danse ronde qui tournait dans le sens des aiguilles d'une montre, il y avait des miroirs immenses sur le mur et un podium sur lequel on pouvait également danser. De l'autre côté de la piste de danse se trouvait un DJ en hauteur et derrière lui on y trouvait le bar, un très grand bar avec trois serveurs déjà réquisitionnés par le peu de clients qu'il y avait.
« On commandera des boissons plus tard Rukia. » Annonça Renji après avoir remarqué la direction du regard de Rukia.
« Je ne demandais pas à boire tu sais.
– De toute façon tu ne bois pas. » Lança Ichigo en croisant les bras, évaluant la jeune femme.
A-t-elle bu beaucoup de café dans la journée ? Pensa le roux.
« Qu'est-ce que t'en sais ? » Répondit sournoisement Rukia. « Tu ne me connais pas.
– Plus que tu ne le crois. »
Rukia se mit à rire alors que Tatsuki s'éclaircit la voix pour prendre la parole.
« Alors Rukia, comment as-tu rencontré Ichigo ? »
La jeune femme réfléchit un instant, lui dire qu'elle l'a rencontré lors d'un dîner arranger par deux de leurs amis ? Cette idée ne lui plaisait pas.
« On travaille ensemble, il est le médecin et je suis l'infirmière, il a rejoint mon service il y a quelques semaines.
– Mmh... Un médecin et une infirmière... Ça donne de sacrées images... » Songea la petite amie de Renji.
Rukia se mit subitement à rougir et a regarder ses mains. Heureusement le pourpre de ses joues ne se remarquait pas avec les différentes couleurs lumineuses qui illuminaient tour après tour la pièce. Malheureusement pour elle, son regard à trahit ses pensées. La jeune femme avait l'impression que Tatsuki avait réussi à trouvé un point sensible de son passé : ce n'est pas comme si elle ne l'avait jamais fait auparavant avec un médecin. De son côté, Ichigo était aussi gêné qu'elle et même si ses rougeurs sur ses joues n'était pas percevable, il sentait la chaleur monter dans la pièce et ne pouvait s’empêcher de déboutonner un bouton de sa chemise.
« Wow .. Je ne voulais pas vous gêner .. Enfin peut-être un peu Ichigo mais je ne pensais pas te gêner Rukia. » Tatsuki regarda Renji d'un air accusateur. « Ta pote n'est pas si insensible que ça. »
Renji roula des yeux. Il n'avait pas dit a sa petite amie actuelle qu'il avait eu le béguin pour sa meilleure maie quand ils étaient plus jeune et que Rukia ne lui montrait aucun intérêt de ce point de vue là, se montrant totalement désintéressées par Renji. Mais ça, Tatsuki l'avait très rapidement comprit.
« Rukia, que penses-tu de Las Noches ? »
La noiraude sourit de la question. « Ça m'a l'air chouette ! »
Mais ce n'est pas du tout le genre d'endroit que je fréquente habituellement.
(♫ - Black Object – From the Sky)
Minuit tout juste passé, la boite de nuit commençait à se remplir rapidement. Depuis une dizaine de minute on pouvait apercevoir de jeunes adultes et adolescents danser sur la piste au rythme de la musique que le DJ avait choisit de mettre.
Depuis le début de la soirée, Rukia, Tatsuki, Ichigo et Renji étaient toujours installé a leur table. Il y a juste Renji qui venait de quitter ses amis pour commander des boissons. Il fut revenu deux minutes après avec quatre flûtes en plastique, une bouteille de Rebull blanche et une petite bouteille de vodka.
« Qui veut une vodka tonique ? »
Tout le monde, quelle question !
Rukia le regarda servir les verres dont le contenu devenait bleu au mélange des deux liquides, elle était absorbée par ce changement magique de couleur.
Lorsque Renji eut fini de remplir les verres, ils trinquèrent tous puis on prit une gorgée de la vodka tonique. Même Rukia qui, après avoir trempé sa langue dans le verre – s'était sa première vodka tonique – trouva le cocktail pas mauvais, bien au contraire.
« Fini ton verre cul sec Rukia.
– Hein ? Pourquoi ? Il y en a beaucoup..
– Fini le, tu pourras t'amuser sérieusement après avoir tout bu. »
Tatsuki et Ichigo fusillèrent Renji du regard ne comprenant pas pourquoi il l'avait forcé comme ça à tout boire d'un coup. Le rouge connaissait bien sa meilleure amie, il savait très bien qu'elle était coincée et que les boites de nuit ce n'était pas trop son truc. Il savait donc que, pour qu'elle puisse s'amuser, il fallait qu'elle avale tout le contenue du verre. Ce qu'elle fit immédiatement.
« Putain Renji mais t'es taré pourquoi tu lui fais faire ça ?
– Tu me remercieras plus tard Ichigo. » Répondit Renji. « Comment te sens-tu Rukia ? »
La jeune femme posa son verre sur la table et sourit a son ami.
« Je me sens parfaitement bien. 
– Parfait, maintenant nous pouvons allez nous amuser. Qui veut allez danser ?
– Ne compte pas sur moi. » Grogna Ichigo avant de boire un peu.
Tatsuki tourna la tête négativement mais accepta pour qu'il aille danser avec Rukia.
« Et toi Rukia ?
– Bien sur que je veux ! » S'exclama-t-elle en se levant de la chaise.
Ichigo regarda avec amertume sa colocataire et son meilleur ami partir en direction de la piste de danse. Il ne pouvait s’empêcher de serrer ses poings posés sur la table, ce que Tatsuki remarqua.
« Tu n'as pas à t'en faire, il ne se passera rien entre eux.
– Qu'est-ce que t'en sais ? Si j'étais toi je ferais plus gaffe à mon mec. » S’énerva le roux.
Le jeune médecin ne pouvait s’empêcher de regarder Rukia danser. Elle avait le sourire pendu à ses lèvres ce qui était assez - pour ne pas dire très- rare. S'était peut-être du a son verre qu'elle avait bu comme du lait. Il comprenait maintenant pourquoi Renji l'avait pousser a boire la totalité de sa Vodka tonique : s'était pour qu'elle s'amuse pleinement. Mais cela avait aussi pour effet d'irriter Ichigo.
« Ce que tu peux être jaloux Ichigo !
– Quoi ? Moi jaloux ? N'importe quoi ! »
Bon ok. Peut-être que je le suis un peu.
« Ton regards trahis tes pensées Ichigo. Mais si tu veux savoir, j'ai l'impression que tu ne l'as laisse pas non plus indifférente.
– Ça c'est a cause du verre qu'elle s'est bu !
– Non. Je parle d'avant ça, idiot ! » Acheva Tatsuki.
(♫ - Million Dollar Life - Wizardz Of Oz)
Le temps défilait tandis que Rukia dansait en rythme avec la musique face à Renji qui se déhanchait de la même manière. Ils était sur la piste ronde tournant doucement sur la plateforme avec un jeu de lumière exercé sur eux. La piste de danse était tellement bondée qu'on ne pouvait même pas circuler, tous dansaient en étant serré les uns contre les autres. Par moment Rukia imitait les autres jeunes femmes présentes sur la piste ce qui n'était pas les types de danse les plus sains mais les plus provocateurs.
Ichigo ne l'avait pas quitter des yeux depuis le début de la soirée, il la regardait et plusieurs fois il fut prit d'une bouffer d’adrénaline pour aller les rejoindre, frapper un bon coup sur Renji et danser avec Rukia. Mais Tatsuki - qui sentait qu'Ichigo était entrain de bouillir intérieurement -  le retenait a chaque fois.
« Laisse-les, ils ont bu. » Lui répétait-elle à chaque fois pour le calmer.
Renji se trémoussait et faisait tourner Rukia sur elle-même dans le peu d'espace qu'ils avaient pour bouger sur la piste. Puis doucement, Renji venu coller sa bouche contre son oreille.
« Je reviens je vais voir Tatsuki, tu veux rester ou venir ? » S'écria-t-il pour qu'elle puisse l'entendre.
Rukia continuait de danser, elle ne voulait pas s'arrêter.
« Je reste là ! » Lui répondit-elle. « Demande à Ichigo de nous rejoindre, je le vois depuis tout à l'heure il en meurt d'envie ! »
Le rouge acquiesça à sa demande puis quitta la piste de danse pour rejoindre sa petite amie et son meilleur ami.
(♫ - Celldweller – End of an Empire)
La brunette se trémoussait bougeant son petit corps dans tout les sens. Lorsque Rukia dansait, elle ne faisait pas attention à tous ses gens qui dansaient autour d'elle. Elle ne se doutait pas que les autres, eux, faisait bien attention à elle.
Ce fut le cas d'un jeune homme qui devait avoir dans ses âges. Dès qu'il la vit seul, il décida de traverser la piste en bousculant les danseurs pour aller danser avec elle. Rukia ne le remarqua pas tout de suite mais l'homme se mit derrière elle et qui s'était mit à danser coller-serrer avec elle. La musique tapait fort dans sa tête, elle se sentait bien grâce à l'alcool et cela lui faisait faire des choses dont elle n'aurait même pas l'idée.
Se souviendra-t-elle de cette soirée ?
L'alcool dans ses veines étant toujours omniprésent, la brune pensait qu'Ichigo était derrière lui et posa sa tête contre lui. L'homme se baissa à sa hauteur, tête contre son oreille.
« Hey bébé, tu danses drôlement bien. » Lui fit-il remarquer.
Cette voix .. n'était pas celle d'Ichigo.
« C'est quoi ton petit nom ?
– Rukia. » Lui répondit-elle en tournant doucement la tête pour voir son visage.
Il a les cheveux en arrière avec une petite mèche de cheveux rebelle et des cheveux bleu …
« Moi c'est Grimmjow, t'es drôlement mignonne, tu sais. » Dit-il dans le creux de son oreille d'une voix enjôleuse. « Viens, j'aimerais te montrer quelque chose. »
« Oi les gars ! Vous ne vous emmerdez pas trop ? » S'exclama Renji en arrivant à la table.
Ichigo ne prêta pas attention au rouge, il était plus tôt entrain de chercher Rukia des yeux car il l'avait perdu quand Renji fut apparu.
« Elle est où Rukia ? » Finit-il par lui demander.
Le rouge montra la piste de danse au roux. « En parlant de Rukia, elle veut que tu viennes avec elle pour danser et elle a aussi dit qu—
– Abrutit, elle n'y est pas ! » S'écria Ichigo en se levant de son siège.
Tatsuki le tira vers le bas pour le calmer ne voulant pas attirer l'attention.
« Calme toi Ichigo j'ai pas envie que tu te fasses viré par les videurs !
– Quand je suis partis elle était sur la piste.
– Ouais bah là, elle n'y est plus. Putain, elle a du se faire embarquer par un bâtard. »
Ichigo se leva soudainement, son sang brûlait dans ses veines. Il s'inquiétait pour Rukia.
Si quelque chose lui arrive je ne me le pardonnerais jamais !
Rukia était sortie de la piste dans les bras de Grimmjow qui l'emmenait dans un coin plus tranquille. Il s'arrêta et posa la brune dans le couloir qui séparait la salle d'où ils venaient, la salle des années 80 et la salle fumeur. Peut de gens s'arrêtaient là et l'endroit était assez sombre pour qu'on puisse leur prêter attention.
« Nous y voilà. »
Le bleuté la poussa doucement pour la coincer contre le coin, entre deux murs puis caressa son visages du bout de ses doigts. Il remit une mèche de cheveux derrière son oreille puis descendit sa main dans sa nuque pour venir s'arrêter sur le début de sa poitrine qui était découverte. Grimmjow colla son bassin contre le sien, à l'aide de ses mains. Il les abaissa, tout en douceur, sur ses jambes qu'il attrapa pour les enrouler autour de sa taille. Le bleu déposa enfin ses lèvres sur la nuque de Rukia, l'embrassant en serrant ses jambes contre lui.
« Hey toi ! »S'écria-t-on.
Rukia reconnue la voix, elle l'aurait reconnue entre milles.
« Ichigo ? »
Grimmjow se redressa et scruta sévèrement l'homme qui venait de l'interpeller.
« Dégage de là. Avant que je ne te foute mon poing dans ta gueule. »
Le bleuté se mit à rire la gorge déployée. « Ce que tu peux être drôle m—
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que le roux lui asséna  son point dans la tête.
« P'tain ! T'as osé .. Tu vas mourir !
– Tu ne pourras pas me toucher. » le provoqua Ichigo.
Grimmjow eut juste le temps de préparer son poing pour le frapper que deux vigiles arrivèrent et l'interceptèrent.
« Si jamais je te retrouve mon gars, je te ferais la peau ! » Grogna le bleu avant de partir, pousser par les deux gros bras des vigiles.
Ichigo s'approcha de Rukia lui offrant un sourire rassurant ce qui fit sourire la petite femme heureuse de le voir.
« Merci Ichigo ... J'arrive pas a savoir si les attentions des gens sont bonnes ou si elles sont mauvaises ..
– C'est l'alcool, tu a bien bu en début de soirée. » Avoua le roux.
La noiraude se décolla du mur et attrapa le bras de son colocataire tout en évaluant sa réaction du regard. Sans surprise, Ichigo fixa le bras qu'elle tenait sans bouger, il ne savait pas comment réagir bien qu'au fond de lui, sans trop comprendre pourquoi, son coeur battait fort rien qu'à ce contact.
« Tu viens danser avec moi ? » Lui demanda-t-elle avec douceur.
Ichigo fut surprit de voir à quel point l'alcool pouvait la rendre si douce et si vulnérable. Il ne pouvait qu'accepter de danser avec elle même si il n'aimait pas. Il n'avait pas envie qu'un autre taré s'approche d'elle de la même façon que l'autre aux cheveux bleu. Et il ne pouvait pas totalement le nier mais danser avec elle le démangeait.
(♫ - DJ Corbett - Save Me)
Rukia l'amena sur le podium pour avoir plus de place pour danser que sur la piste de danse. Elle ne le quitta pas un instant des yeux, même lorsqu'Ichigo attrapa ses mains pour les mettre dans les siennes. Ils se laissèrent tout les deux guider par la musique, tournant tout les deux sans se préoccuper du reste.
La noiraude fit un pas en avant, s'approchant ainsi de son partenaire de danse alors qu'Ichigo la regardait simplement faire. Il était actuellement préoccupé par ses pensées, hésitant a chaque mouvement qu'il avait envie de faire . Il avait peur de faire un mauvais mouvement ou de le regretter. Il n'avait jamais danser avec une fille, il n'avait jamais eu envie de la prendre dans ses bras ou de descendre ses mains sur ses hanches ni même de caresser son visage mais là, il mourait d'envie de le faire à Rukia à cet instant.
Se souviendra-t-elle de cette soirée ?
Son coeur battait si fort qu'il ne savait pas comment il faisait pour se retenir. Il y aura bien un moment où il ne pourra plus se retenir. Rien n'est éternel.
Rukia, qui était toujours sous l'effet de l'alcool, détacha ses mains de celles d'Ichigo et les passa au cou de son partenaire sous son regard surprit. Le roux finit par exploser et prit sur lui. Peut-être qu'elle ne se souviendra de rien, idée qu'il espérait du fond de son être. Tout en dansant, le jeune homme passa doucement ses mains sur ses hanches ce qui fit sourire Rukia, qui semblait sourire pour le rassurer de son geste : elle savait à quel point il était timide avec les filles. La brune arrivait - même en étant sous l'emprise de l'alcool - à apaiser le jeune homme.
Le regard ambré de l'un trouva le regard améthyste de l'autre alors que leurs corps bougeaient en rythme avec la musique et en coordination entre eux. Pour eux, le temps s'est arrêté. Leurs visages s'approche doucement, leurs mains se rapproche du visage de l'autre, leurs yeux papillonnent puis se ferment. Avec lenteur, leur nez s'entrechoque, caresse tendrement l'autre puis se sépare pour que leurs bouche puissent se rencontrer...
« Rukia, Ichigo il est temps d'y aller, il se fait tard ! » Leur cria-t-on.
Et leurs visages se sont rapidement éloignés avant que leurs douces bouches puissent échanger un doux baiser sucré.
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 9
Elle était partie courir ce matin, comme à son habitude. Rukia avait des journées bien remplies, même le dimanche. Ses amies avaient même l'impression qu'elle passait sa vie au travail ou à courir. Rukia le savait bien mais n'en prenait pas compte. Et elle savait qu'elle devait penser plus à elle qu'aux autres.
Elle était habillée d'un sweat-shirt violet à capuche avec des oreilles de lapin et d'un legging gris, Rukia avait l'habitude de courir dans un grand parc, près de chez elle. C'était un très beau parc très fleuri et très animé. Il y avait beaucoup d'enfants, de vieux et de jeunes, en couples. Rukia avait toujours voulu faire le tour du parc accompagnée de son âme soeur. Alors en attendant que son homme vienne un jour, elle avait décidé de se rendre tous les jours dans ce parc et de regarder les gens heureux avec leurs moitiés en attendant de trouver la sienne.
Parfois, on ne se rend pas compte que le bonheur est juste devant nos yeux...
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 1
Tout avait commencé autour d'une table ronde, pour deux personnes. Le restaurant était chic et romantique, il avait vraiment tout son charme. C'était là que se retrouvaient les couples pour les joies de la Saint-Valentin, pour les demandes en mariages réussies ou encore pour faire des rencontres organisées. La troisième option fut celle qui avait réuni deux jeunes gens du même âge ayant deux amis communs.
Il était vingt heure, l'heure à laquelle on avait organisé leur rendez-vous. On ouvrit la porte du restaurant avec douceur, une charmante petite femme entra. Elle semblait être un peu perdu et surtout seule. Elle se pencha légèrement à gauche, puis à droite, elle semblait chercher quelqu'un. Jusqu'à ce qu'une serveuse vienne à sa rencontre.
« Bonjour, vous avez réservé ? » Demanda-t-elle à la jeune femme. - Oui, au nom de Ishida, s'il vous plaît. »
La serveuse vérifia dans le registre si le nom y figurait et lorsqu'elle l'aperçut, elle releva la tête et sourit à sa cliente.
« En effet, suivez-moi madame, je vais vous conduire à votre table. »
La serveuse accompagna la demoiselle jusqu'au fond du restaurant. Elle s'arrêta devant une table et fit signe à la petite femme de s'asseoir. Se doutant qu'elle attendait quelqu'un, la serveuse posa deux menus sur la table dont un devant la cliente, puis elle partit pour aller s'occuper des autres clients, avec le sourire.
En attendant l'inconnu qui mangera avec elle, la jeune femme décida de prendre connaissance du menu que proposait la maison.
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 12
Rukia avala difficilement sa salive. Un pacte ? Mais pourquoi ? Qu'avait-il en tête celui-là ? Elle ne comprenait pas. Ce mec qu'elle avait rencontré un mois plus tôt et qui arrivait à l'improviste chez elle voulait conclure un pacte ? C'était quoi ce truc ? Elle pensait qu'il se foutait d'elle.
Quoi qu'il en soit, les paroles du roux étaient douces et sa voix était telle qu'elle ressentit des frissons. Elle n'arrivait pas à contrôler ce qu'elle ressentait, s'était la première fois qu'elle était confrontée à ce genre de situation.
Elle détourna le visage, ferma les yeux et retira le bras du grand méchant roux avant de soupirer, lassée.
« J'espère que ton "pacte" est quelque chose d'important pour venir le déranger de la sorte.
- Dis-toi que c'est pour la bonne cause. » Répondit-il de suite.
Elle s'éloigna de lui et alla dans sa cuisine. Une belle cuisine américaine sur-mesure, immaculée de blanc. Elle alluma sa machine à café, prépara les dosettes puis elle se retourna vers Ichigo en lui proposant un café. Il hocha la tête en guise de réponse.
En attendant son hôte, Ichigo faisait le tour du propriétaire. Il jeta un rapide coup d'oeil dans toutes les pièces puis entra de nouveau dans le salon qu'il trouvait mignon. Il regardait le canapé, il était blanc virant légèrement sur du beige avec des coussins rose clair, gris et blanc. Le canapé avait l'air moelleux et Ichigo avait hâte de s'asseoir dessus. Il contourna la table basse en continuant son petit tour en se hâtant vers des photos poser sur le bureau de la jeune femme. Il y avait trois photos encadrées : 1 en poster accroché sur le mur et les deux autres étaient installées sur le bureau de telles sortes à être visible. Le rouquin se pencha sur les photos et les contempla.
La première qui vit était ressente. Elle devait être datée d'il y a 2 mois, voir plus, voir moins. Il n'en savait rien. Sur la photo, il semblait neiger : le paysage était blanc et il y avait des petits points blancs un peu partout. Quant aux personnes qui posaient dessus, s'étaient la très chère Orihime Inoue, une jeune femme qu'il connaissait particulièrement bien et une autre jeune femme, plus petite, toute mignonne avec les cheveux mi-longs, noirs : s'était Rukia. Puis Ichigo remarqua qu'elle portait une sorte de casque sur ses oreilles. Un truc hideux, rose avec des oreilles de lapin... Cela ressemblait à un truc pour protéger ses oreilles du froid...
« Nan, c'est pas vrai ? » Cria-t-il avant de rire.
Rukia se retourna aussitôtet fronça les sourcils en imaginant le roux dans son salon.
« Pourquoi ris-tu ? » Demanda-t-elle, perplexe en revenant de la cuisine. « T'es vraiment rigolote sur la photo, tu portes un truc d'enfant sur la tête ! » S'exclama-t-il entre deux rires. « T'es une vraie gamine toi en fait sous tes petits airs ! »
Une veine sur la tempe de la petite femme apparue. Elle n'appréciait pas que l'on se moque d'elle. Surtout pour des trucs mignons. Elle se baissa, retira un de ses chaussons aussi rapidement que possible et lui lança à la figure. Ichigo ne l'avait pas vu venir.
« Arrête de rire, crétin. Ce n'est pas drôle du tout ! » Grommela Rukia, les joues rougissant légèrement, embarrassée.
Ichigo prit une grande inspiration et s'arrêta aussitôt en attrapant le chausson dans ses mains. Il le retourna et remarqua qu'elle avait des petits pieds, 34 de pointures, des pieds d'enfants.
« En fait ... T'as des petits pieds. Tout est petit chez toi. - Imbécile ! » souffla-t-elle « Tu n'as donc pas remarqué que j'étais de petite envergure, encore heureuse que mes pieds ne soient pas aussi grand que les tiens !Ichigo afficha un sourire d'idiot et retourna aux photos.
Il y en avait une qui n'avait pas trop d'importance selon lui... En effet, elle avait mis dans un cadre la photo d'un lapin. Ichigo se mit une claque mentale et cligna plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas le fait que cette photo soit là. Surtout qu'elle avait été coupé dans un magazine. Pourquoi ? Un lapin dans un cadre... C'était nul, inutile, aucun internet, franchement...
Puis il fixa une très jolie photo, selon lui, s'était une très belle photo qu'une jeune femme et d'une enfant. Ichigo était un peu nostalgique en la regardant. Il y avait cette enfant qui souriait et qui tenait dans ses petites mains, un bouquet de fleurs de cerisier. Ce bouquet était minuscule, mais l'intention était là. Quant à la jeune femme, elle ressemblait très fortement à la petite fille, elle était assise dans l'herbe aux côtés de l'enfant, souriant elle aussi. L'enfant était brune et ses yeux étaient bleus nuit, il semblait reconnaître cette petite.
Ichigo prit la photo dans ses mains et interpella son hôte, buvait son café, assise sur le canapé.
« C'est ta mère et toi sur la photo ? ... Vous êtes belle... - Non, ce n'était point ma mère, Ichigo. C'était ma grande soeur, Hisana. » Avoua Rukia, avec une pointe de nostalgie. « Était ? Tu veux dire que..— - Elle est morte. Coupa la jeune femme en posant sa tasse sur la table basse. « Elle avait un cancer des poumons diagnostiqué trop tard .. Nous n'avons pas pu la sauvé ... Elle est morte peut de temps après la prise de cette photo. »
Ichigo posa le cadre et passa une main dans ses cheveux sans rien dire. Cette situation gênante lui rappeler sa mère qui n'était plus de ce monde non plus. Le roux regardait Rukia se resservir du café et se rasseoir, elle ne se préoccupait pas de Ichigo qui fouillait dans sa vie privée, la brune était tout simplement perdue dans ses pensées jusqu'à ce que Ichigo l'en sorte.
« Je suis désolé... Je n— - Oh, ça va. Garde ta pitié veux-tu ? Tu ne pouvais pas le savoir vu que tu ne sais rien de moi, baka. Tu n'as pas à être désolé, j'ai fait le deuil il y a bien longtemps. » Répliqua-t-elle presque aussitôt en s'asseyant convenablement sur le canapé.
Le roux s'assit lui aussi sur le somptueux canapé, à l'autre extrémité, face au bureau. Il était vraiment confortable. Ichigo regarda le plateau sur la table basse puis posa son regard sur la jeune femme qui venait de croiser ses petites jambes, blanches et fines. Il tenait à la remercier, mais Rukia ne semblait pas s'attarder sur ce genre de chose, pas avec lui. Ayant remarqué cela, Ichigo soupira, prit la tasse que Rukia lui avait préparé et y ajouta un sucre. Avec la cuillère, il remua le liquide et lorsqu'il s'apprêta à mettre la tasse à ses lèvres, il s'arrêta en fixant le poster devant lui. Il fallait impérativement qu'il change de sujet pour apaiser la pièce de la tristesse qui rodait au dessus de leurs têtes.
Alors quand il vu le poster du plus grand PDG du Japon : monsieur Byakuya, accrocher sur le mur de la jeune femme juste au dessus de la télévision, Ichigo posa sa tasse sur la table et regarda la petite femme en montrant grossièrement l'image du doigt.
« C'est pas possible Rukia, t'es parano ou quoi ? »
Ne comprenant pas la réaction du jeune homme, Rukia cligna des yeux sans bouger. Elle arqua ensuite un sourcil en fixant les yeux de celui-ci, exorbités.
« Eh bien quoi ? Qu'est-ce que tu as encore ? En quoi cela te dérange ? - Il faut vraiment être tarée pour mettre un poster d'un mec que l'on ne connaît pas dans son salon ! Encore, quand on est ado, dans sa chambre c'est normal, mais là... C'est abuser, t'as quel âg— »
Elle le coupa en lui lançant les deux oreillers qu'elle avait sous la main. Il avait l'art de l'énerver, c'était quelque chose. Personne n'avait fait cela avant lui. Elle allait avoir du fil à retordre avec lui, elle en était persuadée.
« Pauvre sot ! Ceci est le portrait de Byakuya Kuchiki, mon grand frère, il est donc normal qu'il ait une place dans cette pièce ! Tu ne réfléchis jamais ? Et puis, quel est donc ton problème à la fin, que me veux-tu ? Tu m'irrites au plus au point ! » S'écria-t-elle. « Comme si je le savais ! Y'en a pleins des Kuchiki, c'est comme les Kurosaki, t'en a par poignet sans pour autant que ce soit des gens de ta famille. Je n'ai donc pas fait le rapprochement ce n'est pas la peine de crier, idiote ! - Tu ne vois donc pas de trait de ressemblance ? » Insista Rukia. - Hmm... » Il se tourna et regard le portrait une seconde fois... « Seulement la couleur des cheveux. - N'est-ce pas suffisant ? - Non, pas selon moi. C'est comme si tu voyais un autre roux tel que moi et que tu disais que nous étions frères, alors la couleur des cheveux ne veut rien dire. - Ne prends pas ton cas pour une généralité. Tu dois être le seul avec des cheveux comme cela. » Rit-elle. « Je n'ai pas précisé que se n'était que mon frère adoptif, c'est une histoire compliquée, ne nous attardons plus sur cela. Passons et revenons-en à ta venue chez moi, veux-tu ? Quel est donc "ce pacte", Ichigo Kurosaki ? »
Le jeune homme soupira vaguement en prenant sa tasse dans ses mains. Il regardait maintenant le liquide noir avant de le porter dans la bouche. Il but une gorgée puis se retourna vers elle.
« C'est à propos de l'arrangement qu'Uryuu et Orihime essayent de mettre en place. Or, tu sais aussi bien que moi qu'entre nous, le feeling ne marche pas. Encore aujourd'hui, au moindre truc que je dis, tu m'cries dessus et tu me lances des trucs dans la gueule. - Ça, c'est normal. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Ce n'est pas de ma faute si tu m'irrites. » Déclara la petite brune avant de boire son café.
Ichigo roula des yeux puis reprit.« Je me disais donc que pourrions leur faire croire que nous sommes en couple. Comme ça, ils nous lâcheront la grappe. »
Rukia cracha le liquide sur Ichigo qui râla aussitôt. S'était une blague, n'est-ce pas ? Une mauvaise blague, mais une blague quand même, hein ? Elle toussota puis regarda le roux, les yeux écarquillés.
« ... Tu plaisantes là ? » S'exclama-t-elle. « J'ai l'air de rire, débile ? » Grinça le roux. « Cause moi propre, veux-tu ? C'est toi qui sors des bêtises à chaque fois que tu ouvres la bouche. - Mon idée est très bien, c'est toi qui prends tout de haut. Descends un peu de ton nuage, princesse microbe ! La vie n'est pas toute belle ni rose !
Il venait de la traiter de quoi ? De microbe ? Il n'aurait pas du. S'était le comble du comble. Rukia s'énerva sur le coup, elle avait envie de le frapper, lui tirer les cheveux, les couper, lui envoyer tout ce qui pouvait bien lui tomber dans la main... Elle n'en pouvait plus, s'était le petit mot de trop. Mais, elle eut soudainement une idée, une idée qui ne lui déplut pas, au contraire. Elle se mit à sourire avec un petit rire sadique et regarda son invité avec un regard suspect.
« ... C'est d'accord, j'accepte de jouer. - Parfait. » Dit Ichigo en se levant et en s'étirant « Alors prépare tes affaires, et viens chez moi, je vais te laisser mon ad— - Hors de question. Je ne bougerais pas d'ici. Cela ne fait pas partit du pacte ! » Rouspéta Rukia. « Mais un couple est censé vivre ensemble, non ? »
Rukia détourna une nouvelle fois le regard puis justifia sa réponse.
« Tu as oublié un mot Ichigo... Nous ne sommes pas en couple, c'est juste une couverture. »
Ichigo ne fit pas vraiment attention à ce que venait de dire Rukia et marcha jusqu'à la porte d'entrer. Il ouvrit la porte, sortit de l'appartement :
« Dans ce cas, si nous voulons que la couverture marche, nous devons nous comporter comme un vrai couple, tu ne crois pas ? Je te laisse réfléchir, je repasserais dans la semaine. À la prochaine, mon coeur? » Ajouta-t-il ironiquement en insistant bien sur les deux derniers mots avant de fermer rapidement la porte.
Il avait bien fait de la fermer aussitôt, car Rukia balança son deuxième et dernier chausson qu'elle avait au pied en insultant le roux. Il s'était bien foutu de sa gueule celui-là, mais il ne perdait rien pour attendre.
Il ne fallait jamais sous-estimer Rukia Kuchiki, surtout quand elle avait un plan derrière la tête.
Le pacte était en exécution et Rukia était prête à attaquer son prochain. C'est ainsi que l'histoire débuta, que la guerre commença.
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 7
« Je n'arrive pas à y croire ! Tu n'es qu'un imbécile, Kurosaki. » Cria Ishida.
« Comme si c'était de ma faute ! » Gueula l'intéressé.
« Oui ça l'est. Que vas-tu faire maintenant ? »
Le roux roula des yeux avant de répondre bêtement en souriant.
« Bah... J'vais m'foutre devant un bon film. Tu sais celui que Keigo m'a pa— - Assez ! coupa le brun en lui donnant un coup sur la tête. Mais quel âge as-tu bon sang ? Deviens responsable. Je me demande vraiment comment tu vas finir... Enfin pour le moment, la question ne se pose même pas. - Arrête ça, tu veux ? Y'a d'autres filles bien mieux qu'elle, j'en suis persuadé et j'ai encore le temps. - Le temps, le temps... Mais il va à une allure qui te dépasse complètement. Le temps, tu ne l'as plus. Ton porte-monnaie est vide et il l'a toujours été. Je t'ai donné une pièce, une chance et tu l'as perdu. » Il lui tendit un petit papier jaune dont des coordonnées y étaient inscrites. « Récupère là. Si tu n'en es pas capable maintenant alors tu ne le seras jamais. »
Ichigo attrapa le morceau de papier et lit l'inscription. Il passa sa main libre dans ses cheveux et soupira.
« Que dois-je faire avec "ça" ? - Bon sang, Kurosaki ... Tu ne comprends vraiment rien.. » Ishida se retenu de soupirer et remit ses lunettes correctement sur son nez avant de reprendre : « je te donne un mois. Tu as un mois pour aller la voir, arranger les choses et te comporter en tant qu'homme.- Et si j'y vais pas ? - Si tu n'y vas pas, je ferai en sorte que toutes les filles de Tokyo sachent que tu es toujours puceau à vingt-cinq ans. »
Kurosaki se leva du canapé sur lequel il était assis, prit sa veste et s'en alla sans piper un mot.
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 6
Le lendemain après-midi alors qu'elle ��tait assise sur son canapé, ordinateur portable sur ses genoux, Rukia se rendit compte qu'elle n'avait pas fait part de ses impressions à Orihime. Elle avait donc saisi son téléphone et avait composé le numéro de son amie. Elle le tenait près de son oreille et espérait qu'Orihime réponde, elle avait pleins de choses à lui dire.
Au bout d'une minute, les 'bips' incessants s'arrêtèrent.
« Allô ? Orihime, tu es là ? » Demanda la jeune femme. « Oui oui, je suis là Rukia. Alors raconte moi tout, vous avez finalement passé la nuit ensemble ? - Nous l'avons passé chacun de notre côté... Cette nuit. » Répondit aussitôt la brune avec un certain dégoût. « Ah... ? Pourquoi donc ? Que s'est-il passé ? » Demanda Orihime surprise. « Je n'ai pas supporté le fait qu'il soit arrivé en retard. Je préfère les hommes ponctuels. - Je le sais bien, mais ce n'est pas une raison valable Rukia. Il faut savoir donner une chance. - Sa chance, il l'a eu en obtenant un rendez-vous avez moi. J'ai un emploi du temps chargé, je te rappelle. - Donne lui une seconde chance alors... Vous ne vous connaissez pas, tu ne peux pas le juger comme ça. - Je sais qu'il n'est pas ponctuel donc pas sérieux et ça me suffit amplement. - Non Rukia ! Tu ne sais rien de lui, on ne peut pas se permettre de se baser sur de tels faits. Les premiers rendez-vous sont souvent comme ça. Oh ! Je te laisse ma belle, je dois allez faire les courses sinon, je serais en retard bisous ! Ah, et réfléchit. Donne-lui une seconde chance, s'il te plaît. »
Orihime raccrocha tandis que Rukia garda son téléphone à l'oreille réfléchissant un instant. Que devait-elle faire maintenant ? Elle ne savait pas. Elle n'était pas décidée à faire le premier pas et à lui accorder une seconde chance. Après tout, s'était un homme. S'était lui le fautif dans cette histoire. S'était lui qui devait se faire pardonner en premier. À cette pensée, Rukia se mit à sourire et se concentra de nouveau sur ce qu'elle faisait sur son ordinateur.
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hyemin-a · 6 years
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꒰ me. you. the sky. the clouds @ichiruki꒱ ₊˚.༄ – 4
« Quoi ? » S'écria-t-on. « Comment ça Kurosaki n'y est pas ? Attend, je vais vérifier s'il... »
Téléphone dans la main, posé contre l'oreille, le grand brun longea le couloir et passa sa tête à travers la porte-fenêtre pour regarder dans le salon. Il entra ensuite dans la salle en tapant du pied, pour annoncer son entrer à une personne en particulier. Uryuu était énervé.
« ... Il est bien là ... Je vais m'occuper de son cas, je te laisse ma puce. » Dit-il en restant calme malgré son agacement.
Les quatre hommes ne l'avaient pas vu arriver sauf peut-être Chad qui ne dit rien, ne voulant pas se mêler de leur histoire. Ishida raccrocha et fit glisser son portable dans sa poche avant de crier.
« Kurosaki, que fais-tu encore ici ? »
L'homme en question avait rebranché sa manette et avait recommencé à jouer. Quand il entendu Uryuu, il devenu blanc et tourna la tête lentement vers lui, grimaçant. Il savait qu'il allait passer un très mauvais quart d'heure.
« Eh merde. » Murmura le roux.
« Ça, tu l'as dit... Maintenant file, je ne veux plus te voir ici. Il serait temps de prendre ta vie en main Kurosaki, je ne serais pas toujours là pour te pousser. - Depuis quand parlons-nous de ma vie ? C'est juste avec les meufs que je galère rien de plus. - Non Ichigo, sans meuf il n'y a pas de vie. Allez, file. » Conclu Keigo.
Ichigo se leva et attrapa sa veste qui était pendue sur une chaise. Il l'enfila et se dirigea vers la porte d'entrer en faisant un signe de la main à ses amis.
« Ja nee. » S'exclama-t-il en sortant.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 9. the gossip
Les portes de l'hôpital Gotei 13 s'ouvrèrent lorsqu'un charmant jeune homme s'en approcha. Il portait une grande veste à col noir et un jean avec des chaussures noir, un classique des médecins. L'homme tenant dans sa main droite une petite sacoche en cuir et de l'autre un café tout droit sorti de Starbuck.
« Bonjour Rangiku ! » Salua-t-il à la belle femme qui se trouvait à l'accueil avec un signe de la main.
La belle blonde lui répondit avec un sourire et un signe de main énergique, elle le suivait du regard jusqu'à ce qu'elle le perde de vu quand il entra dans l'ascenseur et que les portes de la cabine se référèrent sur lui. Rangiku s'empressa de prendre le téléphone sans fil et composa rapidement un numéro.
« Service de pédiatrie, Rukia à l'appareil j'écoute. » Dit-on machinalement.
Rangiku surveilla ses arrières que son supérieur ne soit pas là à la surveiller – comme il avait l'habitude de le faire.
« Le beau gosse, Ichigo Kurosaki vient d'arrivé !
– Ah ! Enfin le voilà, c'est pas trop tôt. » Rangiku l'entendit soupirer contre le combiner. « Merci de m'avoir avertie, je vais m'occuper de son cas.
– Oh Oh ! Je vois que miss Kuchiki se dévergonde avec le beau gosse, mmmh … Je meurs d'envie de vous rejoindre tout d'un coup.
– C-ce .. Ce n'est pas ce que tu crois ! Nous n'allons pas faire ça ici et puis nous ne le ferons jamais ! Je ne sis pas ce que vous lui trouver a cette asperge grincheuse ! On voit bien que vous ne le connaissez pas !
– Ah parce que tu le connais bien ? »
Il y eu un blanc, Rangiku sentait la jeune femme devenir rigide, elle sentait qu'elle lui cachait quelque chose. Et cela excita davantage la blonde qui mourrait d'envie de tout savoir sur la noiraude et sur Ichigo.
« O-oui .. Enfin non, non je ne le connais pas en dehors du travail ! Bref je te laisse, Ichigo vient d'arriver. Oublie tout ce que nous venons de nous dire. A plus tard. » Et elle raccrocha.
Tout oublier ? Mais Rangiku Matsumoto n'oublie jamais ce genre de détail et compte bien utiliser ses indics pour obtenir plus d'informations.
« Tu es en retard ! C'est inacceptable d'être en retard quand on est médecin ! Une honte ! » S'écria Rukia après lui avoir asséné un coup de pied dans les côtes.
Ichigo plissa des yeux en massant ses côtes douloureuses. Que répondre lui répondre ? Quoi qu'il puisse lui dire elle sera toujours autant énervée contre lui.Il fallait plutôt la laisser dire. Enfin, c'est ce qu'il devrait faire.
« Ehh, mais calme toi, je n'ai pas de consultation ce matin !
– Ce n'est pas une raison ! Si tu n'en as pas c'est parce que nous avons d'autre trucs à faire, comme par exemple prendre des nouvelles des enfants dans leurs chambres, c'est aussi notre travail Ichigo !
– Rooh ça va ! Je n'ai que trente minutes de retard. » Soupira-t-il en passant une main dans ses cheveux roux hérissés.
Rukia regarda sa montre, excédée par la désinvolture du pédiatre. « Il est 10h passé, tu commençais le service à 8h. »
« J'ai eu un empêchement, c'est tout. » Grogna-t-il en posant ses affaires sur son bureau. « Arrête de me chercher des poux et travail, tu perds ton temps à essayer de me mettre en tords, bien que je le suis en effet. »
Rukia roula des yeux, il avait complètement raison sur ce point. Elle faisait du surplace à lui en vouloir pour un retard – ce qui peut arriver à tout le monde, sauf à elle. Ils avaient du travail et puis, c'est son supérieur hierarchique quelque part, elle ne devrait pas avoir à lui passer un interrogatoire et lui demander des justifications. Elle le savait. Pourtant…
« Je suis désolée monsieur Kurosaki, cela ne se reproduira plus. »
Ichigo cligna des yeux, surprit. Elle ne l'avait jamais appelé comme ça avant. Il n comprenait pas ce changement d'attitude et n'aimait pas les formalités alors il n'avait jamais rien dit à propos de son comportement déplacé.
Il fronça les sourcils. « C'est qu'il y a plusieurs Rukia Kuchiki qui séjourne dans ce petit corps, ou ..?
– Non monsieur, je vous dois juste respect et obéissance. » Reprit-elle gênée.
Dieu qu'il détestait ça. Le roux se mit à rire.
« C'est bon Rukia arrête tout ça. J'aime bien que tu pètes les plombs pour pas grand choses et que tu soit familière – ce qui est normal était donné que nous vivons ensemble. Je ne veux pas te forcer à te conduire d'une façon qui te dérange et je dois avouer que je supporte pas les formalités ! »
Oh, il déteste les formalités, c'est bon de le savoir, pensa-t-elle.
« Très bien monsieur Kurosaki. »
Ichigo se raidit. « Qu'est-ce que je viens de dire ?
– Quelque chose qui m'est très utile pour te rendre la vie impossible au travail, monsieur. »
Un petit sourire plein d'amusement et de taquinerie s'afficha sur ses lèvres quand elle vit Ichigo bouillir d'agacement.
« Vous voulez que j'arrête monsieur ?
– Oh que oui, arrête ça tout de suite. » Ordonna-t-il derechef.
Elle garda son sourire. « Vos désirs ne serons pas respectés, Kurosaki. J'aime ce que vous détestez. »
Il était midi et demi lorsque Ichigo s'assit à une table avec son plateau repas pour déjeuner, seul à première vue. Il s'était assit dans un coin du grand self là où il pourrait regarder la petite brune sans se faire remarquer. Ou presque. Trois hommes de trois différents services s'installèrent à sa table sans lui demander l'autorisation, Ichigo retira ses yeux de Rukia pour regarder les trois individus s'asseoir à sa gauche. Encore heureux qu'il ne plus cache pas la vue.
« Hey ! » S'exclama l'un d'entre eux. « T'es le nouveau pédiatre, n'est-ce pas ? »
C'est un bonheur de voir qu'après une semaine et demi de travail on vous remarque enfin !
« Ouais, je suis Kurosaki Ichigo.
– Moi c'est Shuhei Hisagi, cancerologue, dans le secteur 9. » Reprit l'homme qui avait entamé la discussion.
Ichigo le fixa, puis posa son regard sur les deux autres hommes attendant qu'ils se présentent à leur tour.
« Ikkaku Madarame ambulancier, le troisième meilleur du Gotei 13 et à côté c'est Izuru Kira du bloc opératoire, on est ravi de pouvoir enfin te rencontrer jeune diplômé !
– Tu travailles avec miss Kuchiki, non ? »
En entendant son nom, le roux tourna doucement la tête en sa direction, il fut soulagé de voir qu'elle était encore là. Jusqu'à ce que les trois hommes – qui semblaient être très bon amis – regardèrent dans la même direction qu'Ichigo. Ils ont tout de suite compris ce qu'il regardait.
« Ohh, je vois que Kurosaki a le béguin pour miss Kuchiki ! » Ricana Ikkaku.
Eh merde.
Le pédiatre rougit et leva les yeux au ciel, hébété que des collègues – qu'il connaissait à peine – puis savoir cela.
« Je ne suis pas amoureux d'elle ! Je réfléchis, j'arrive pas à la cerner, c'est tout !
– À d'autre, hein ! Nous savons ce que vous avez fait ce matin dans le bureau.
– Quoi ?! Mais on a rien fait ! Qui vous à dis ça ? » S'écria Ichigo.
Kira montra Rangiku du doigt, s'était elle la coupable après tout. La jeune femme pulpeuse se trouvait de l'autre côté de la salle et semblait être occupée au téléphone.
« M'enfin, si tu veux savoir des petits trucs sur elle, demande nous, on en sait quelque chose !
– Très bien. Hisagi, Ikkaku, Kira .. J'ai besoin de savoir tout ce que vous savez sur Rukia.
Un vendredi.
Ichigo était arrivée  devant une petite maison résidentielle. Il appuya doucement sur la sonnette puis attendit quelques secondes avant que l'on vienne lui ouvrir la porte.
« Salut Ichigo ! Tu es en retard, comme d'habitude. » S'exclama-t-on.
Le roux soupira face à la remarque désobligeant de sa meilleure amie à laquelle il ne répondit étrangement pas.
« Moi aussi je suis ravi de te voir Tatsuki ! » Ironisa-t-il.
Ichigo entra dans la maison et s'essuya les pieds quand Renji, le petit ami de sa meilleure amie venu pour le saluer faussement. Ichigo aurait bien ajouter quelque chose mais il voulait passer une bonne soirée et se contenta simplement de prendre sur lui et de penser très fort a ce qu'il avait envie de lui dire.
« Ma pote nous rejoindra directement à la boite, elle a un petit contre temps. On peut donc y aller maintenant.
– Très bien. Allons-y. » Répondit la brune en attrapant une veste.
Ichigo sortit dehors le temps que Renji sorte leur voiture, une 206 et que Tatsuki ferme la porte d'entrer à clé. Quand soudain il sentit son téléphone vibrer. Il mit une bonne minute à sortir son iPhone de sa poche – une poche bien trop petite pour cet petite merveille, bien que ce ne soit que le 4s.
Yuzu   • Il y a une minute
Appel manqué
Bzzzz Bzzzz
Yuzu    • Maintenant
Appelle moi vite, Nous avons besoin de parler.
Le roux soupira après avoir regarder sur l'écran encore verrouillé le message venant de sa sœur.
S'était le 32ème.
Merde, qu'est-ce-qu'elle me veut ?
« Ichigo, on peut y aller ? » Appela Tatsuki.
Le jeune homme rangea son téléphone puis rejoint son amie aux abords de la voiture. « Ouais. »
Tatsuki, Renji et Ichigo se trouvait devant les portes métalliques de la boîte de nuit Las Noches, attendant la quatrième personne qui les accompagnerait. Ils venait d'arrivés et s'étaient donnés rendez vous devant l'entrer ce qui était plus évidement que de se retrouver sur une piste de danse bondée de personnes entrain de se trémousser. Ichigo regardait sa montre et ne pu s’empêcher de faire un commentaire.
« Bah dit-donc, il y en a qui ne manque pas de culot pour arriver en retard.
– Ta gueule, c'est parce qu'on t'a emmené que t'es en avance sinon tu serais arrivée dans une trentaine de minutes ! » Grinça Tatsuki « Et puis de toute façon on lui a dit de venir à 23h, on a encore 5 minutes avant qu'elle arrive..
– La voilà ! » S'exclama avec joie Renji qui aperçu sa meilleure amie dans un taxi, côté passager.
Tatsuki regarda Ichigo avec un petit sourire en coin expression faciale qui avait tendance à énerver le roux.
Tu vois, elle est à l'heure, ELLE !
Sa pensée était bien trop forte qu'Ichigo l'a compris facilement.
Une fois que te taxi fut garé, le rouge alla ouvrir la porte de son amie et la salua avec un sourire. Une petite jeune femme sortie doucement du taxi tout en tenant la main de Renji pour ne pas tombé sur le gravier avec ses talons d'une dizaine de centimètre dont elle n'avait pas l'habitude de porter. Renji la regarda de la tête aux pieds. Elle avait deux barrettes dans ses cheveux ébènes afin de les mettre en arrière. La jeune femme portait un chemisier en satin jaune doré avec des motifs bleu marine avec les deux premiers boutons déboutonné afin de laisser apparaître sa nuque, son cou ainsi que le haut de sa poitrine. Sa chemise était rentré dans un mini-short en cuir noir.
« On a finalement accepté mon invitation à ce que je vois. » La taquina-t-il.
La jeune femme grimaça. « Figure toi que j'ai fait un caprice pour ne pas venir ! ... Mais Momo a encore eut le dernier mot...
FLASHBACK—
« Momo je n'irais pas à cette foutue invitation !
– Et pourquoi Madamej'aimerien ne veut pas y aller ? » Se moqua sa meilleure amie.
Vêtue d'une robe de chambre et d'une serviette humide sur la tête, Rukia parcourait rapidement sa penderie à la recherche de jolis vêtements pour ce soir. Enfin, c'était ce qu'elle essayer de faire croire à sa collègue, recruté par Renji pour dissuader mademoiselle Kuchiki a venir s'amuser avec lui et ses amis.
« Parce que Madamejen'aimerien a d'autre chose à fai—
– Du travail, du travail et encore du travail. » Ironisa Momo. « Je crois que tu n'as riend 'autre à faire que d'aller t'amuser ma grande, je t'assure !
– Tu sais très bien que les boites de nuits ne sont pas mes tasses de thé. » S'écria la brunette en portant une tasse de café à ses lèvres tandis que Hinamori jetait un oeil dans ses vêtements.
« Ah oui, t'es plutôt dopée au café... » Momo posa un short sur le lit et aperçu Rukia avec son café, elle lui arracha des mains. « On va éviter ce genre de boisson ce soir ou Renji va me tirer les oreilles ! J'ai très mal quand il me tire les oreilles tu sais ? »
Rukia soupira. « Non, je ne sais pas et je m'en fous. Je vais me mettre en pyjama et m'enrouler dans ma couette et peut-être que je regarder—
– Et TU vas aller a cette boite de nuit ! » Coupa Momo en lui tendant un chemisier.  « Met ça et ce n'est pas discutable, j'ai appelé un taxi qui t'amènera à Las Noches et si jamais Renji me dit que tu n'es pas venue je te tirerais les oreilles aussi ! Compris ?
– Ew. » Rukia marmonna. « J'ai compris, je vais y aller... »
FIN DU FLASHBACK—
Ichigo avait du mal à voir le visage de la jeune femme qui les avait rejoint et regarda Tatsuki qui avait autant de mal que lui à reconnaître cette fille que son petit ami avait invité.
« T'sais qui c'est ?
– Eh, à vrai dire, j'suis comme toi, j'en ai aucune idée. » Répondit Tatsuki en haussant les épaules.
La musique qui résonnait dans la boîte de nuit était légèrement audible depuis l’extérieur ce qui faisait peur à Rukia, toujours réticente à l'idée de devoir y entrer.
« Putain Renji, tu sais très bien que ce n'est pas un endroit fait pour moi !
– Cet endroit est fait pour tout le monde, même les gens comme toi qui ne savent pas s'amuser, tu vas voir ! » Le rouge attrapa le bras de son amie. « Allez vient je vais te présenter. »
Les deux amis s'approchèrent de Tatsuki et de Ichigo lentement. Le regard meurtrier de Tatsuki rencontra celui innocent de Rukia qui s'empressa – après avoir comprit le message silencieux de Tatsuki – de retirer le bras de Renji qu'il avait juste avant entrelacé avec le sien.
« Je te présente Tatsuki, ma petite amie et l'autre énergumène à côté d'elle, je crois qu'il s'appelle..
– Ichigo Kurosaki. » Grinça Rukia entre ses dents.
Le monde a arrêté de tourner au moment même ou les regards se sont croisés. D'un côté il y avait Ichigo qui semblait surprit de la voir mais qui semblait aussi être absorbé par le style vestimentaire de la jeune femme qui, selon lui, était parfait pour elle. Et de l'autre il y avait la dite Rukia Kuchiki, cette femme au regard froid à vous donner la chair de poule, elle envoyait un message subliminale a son collègue et colocataire qui ne semblait pas comprendre.
Mais qu'est-ce qu'il fous ici lui ? Putain c'est décidé, je rentre chez moi !
« Vous vous connaissez ? Bah dit donc, le monde est petit ! » s'amusa Tatsuki. « Maintenant que les présentations sont faites je proposes que l'on rentre à l’intérieur. J'ai pas envie de m’éterniser ici. » La brune attrapa le bras de Rukia qui ne lui donner pas d'autre possibilité que de la suivre. « Let's go ! Allons apprendre à se connaitre et danser jusqu'au bout de la night ! Yeah ! »
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 8. everything is ok
« Tu vas bien Rukia ? » Demanda Ichigo.
La jeune femme soupira sans pour autant lui répondre. La noiraude préférait l'ignorer tout en enfilant ses baskets.
« Hey Rukia, je t'ai posé une question ! » Insista-t-il.
Elle se leva et jura intérieurement quand elle se rendit compte que son colocataire était posté devant la porte. Il ne semblait pas vouloir la laisser passer. Elle fronça les sourcils et resta un petit moment face à lui sans rien faire. Elle pensait qu'il finirait par s'en aller mais Ichigo était aussi têtu qu'elle.
Bon dieu, c'est quoi son problème ?
« Et toi, pourquoi es-tu déjà réveillé ? » Lança-t-elle.
Il fallait être fou pour être réveillé un dimanche matin à 6h et de faire une scène de ménage et pourtant, cela ne semblait pas déranger Ichigo qui semblait être aussi bien réveillé qu'elle. Il croisa les bras sous sa poitrine, il portait un pantalon noir avec un tee-shirt de la même couleur et cela avait surprit Rukia qui ne s'était pas attendu à le voir habiller.
Ichigo savait que pour obtenir une réponse à sa première question il devait coopérer avec la brunette. C'était toujours comme ça que ça fonctionnait avec elle. Toujours dans un sens, jamais dans l'autre.
J'emmerde la noblesse, pensa-t-il.
« Tu ne veux pas répondre ? Ok. » Excédé, il soupira. « Tu n'iras nul part ce matin.
- Pardon ? » S'écria-t-elle effarée. « Mais je fais ce que je veux, dégage ! »
Rukia essaya de pousser Ichigo mais en vain, il était bien plus costaud qu'elle. Le roux attrapa doucement son poignet et la poussa contre le mur sans pour autant lui faire de mal. Ichigo la regarda de bas en haut et constata sa maigreur. Ichigo était médecin et très soucieux de la santé de son entourage. Le médecin avait pu en peu de temps analyser les habitude de Rukia qui étaient malsaines.
La jeune femme avait la faucheuse manie de courir tout les matins pendant une heure voir deux quand elle n'arrive plus a dormir. D'après le prognostique de Ichigo, elle avale plus de 5 cafés long en une journée ce qui provoque chez la jeune femme un agacement hors paire. Mais ce qui lui fit mal au cœur s'était de voir qu'elle ne mangeait presque rien. Elle ne prenait qu'une salade ou une soupe, rien de plus.
Et Ichigo ne supportait pas de la voir se détruire ainsi.
« Tu en fais trop Rukia, il faut que tu arrêtes de courir tout les matins comme tu le fais. Trois matins seront suffisant. Et puis il faut que tu manges quelque chose de plus constituant et que tu dormes beaucoup plus !
- Non, non Ichigo. Je ne peux pas me le permettre ! »
Rukia essaya de se retirer de son étreinte et en réussi en lui donna un coup de genoux dans le ventre. Ichigo se recroquevilla sur le sol, murmurant des insultes envers la jeune femme.
« Je vais bien. Je ne vois pas pourquoi un mec comme toi devrait s'inquiéter pour moi. »
Sur ces mots, elle partie. Elle devait rejoindre Momo à l'entrer de son immeuble qui l'attendait déjà depuis 10 minutes.
Trente minutes plus tard, Rukia et Momo courraient dans Shinjuku Central Park. Rukia portait un tee-shirt moulant violet avec un legging et pour que ses cheveux courts n'aillent pas en travers de sa vue, elle avait mit des pinces plates sur les côtés. Quant à Momo, elle avait tiré ses cheveux en arrière dans une queue de cheval haute et avait mit un tee-shirt amble gris et un jogging qui était amble lui aussi. Dans le parc, il était trop tôt pour y voir du monde, il n'y avait que les coureurs courageux à cet heure ci. Rukia ne connaissait pas les autres personnes présente dans le parc et n'y faisait pas attention. Elle était trop concentrée à écouter son amie pour ça.
« Hier soir, Toshiro a amené sa nouvelle petite copine chez nous. Je me sentais mal.
- Il ne faut plus que tu penses à lui, il est con. Comme les autres. » Conclu la noiraude aux iris violet.
Hinamori haussa simplement les épaules et tourna a sa gauche pour prendre une autre direction.
« Tu trouveras quelqu'un d'autre, quelqu'un qui te méritera, je ne me fait pas de soucis pour toi. »
Momo était fragile sentimentalement parlant et Rukia le savait. Depuis qu'elles se connaissaient, Kuchiki avait remarqué qu'elle trouvait des hommes avec une grande facilité – des hommes beau et instruit – mais instable. Leurs désirs de sexe reprenait toujours le dessus et après avoir eu ce qu'ils voulaient ils finissaient tous par la jeter lamentablement. Et la petite Momo finissait toujours par déprimer jusqu'à ce faire arrêter par le travail pour quelques jours de repos pour qu'elle soit de nouveau en pleine forme.
Toshiro est comme les autres. Il a juste voulu faire une partie de jambe en l'air avec, conclu Rukia dans sa tête.
Les deux jeunes femmes étaient toujours entrain de courir de manière silencieuse cette fois-ci jusqu'à ce que Momo remarque quelque chose – ou quelqu'un – de l'autre côté de la rue.
« On dirait que ton charmant médecin et colocataire soit aussi sportif que toi ! » Remarqua-t-elle.
« Il n'est pas charmant ! » 
Rukia dévisagea son amie car elle ne comprenait pas pourquoi elle lui avait dit ça jusqu'à ce qu'elle lui montre la salle de sport qui se trouvait juste en face du parc.
« Je l'ai vu entrer dans le bâtiment avec un autre gars.
- Et ? » Laissa échapper Rukia en se montrant totalement désintéressée.
Momo fronça les sourcils.
« Bah quoi ? T'as pas envie de voir ce qu'il y fait ? » S'agaça-t-elle.
« Euh… Il fait simplement du sport, non ? », éluda la noiraude tout en roulant des yeux pour montrer son désintérêt sur la question.
- Chut. Ne fait pas celle qui s'en fou, je te connais mieux que ça. » Rouspéta Momo. « Je sais que tu adores les mecs sportifs alors on y va !
- Bémol Momo, je n'aime pas ce type. » Grogna Rukia.
La jeune femme à la queue de cheval ne se préoccupait pas de la remarque de l'autre brune, elle l'a prit par le bras et la tira vers la salle de sport.
« Lâche moi Momo ! Je n'ai pas envie e voir sa tête de carotte décervelée !
- Pense un peu à son corps que tu vas pouvoir découvrir derrière la vitre ! » S'enthousiasma-t-elle.
Chiotte !
Après être entré dans la salle de sport et avoir validé son badge d’adhérent, Ichigo entra dans le vestiaire homme pour se changer au même titre que son meilleur ami qui l'accompagnait. Le roux portait un short moulant et resta torse nu, n'aimant pas avoir des auréoles de sueurs visibles sous les bras.
« T'es prêt Ishida ? » Appela-t-il.
Ishida rangea ses affaires dans un casier avant de rejoindre son partenaire, il avait mit un tee-shirt simple, noir avec un short large. Et sans attendre plus longtemps ils pénétrèrent une grande salle visible de l’extérieur et qui contenait une multitudes pour différents types de sport. On pouvait y faire du fitness, de la gymnastique, de la danse, le l'aérobic et bien évidement de la musculation.
Ichigo opta pour le banc de musculation tandis que Ishida se mit sur le tapis roulant.
« Alors raconte moi, comment ça se passe avec Rukia ? » Commença Ishida qui débuta sa course sur le tapis.
Ichigo ajouta des disques de fonte de 2 kilogrammes au banc puis attaqua l'effort.
« C'est... Assez explosif..
- Hein ? Vous l'avez déjà fait ? Je te croyais pr-
- On a rien fait ! » Coupa le roux en grognant tandis qu’il virait au rouge. « Je vis chez elle et on apprend à se connaître, c'est tout. »
Ishida toussota et replaça correctement ses lunettes sur son nez.
« Donc vous êtes ensemble ? »
Ichigo réfléchit puis sourit légèrement.
« Ouais. » Mentit le roux.
« Il est hors de question que je le regarde ! » Répliqua Rukia sèchement avec les yeux fermés.
« Arrête dont de faire ta sainte ! »
Momo regarda à travers la vitre, cherchant Ichigo du regard et quand elle le trouva sa bouche s'ouvrit toute seule. Rukia ouvrit ses yeux et regarda de manière perplexe la brune à la queue de cheval qui semblait être ébahie.
« … Oh mon dieu !
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es déçue c'est ça ? » Demanda Rukia avec une pointe d’ironie.
Hinamori fit des signes de la tête sans quitter l'autre côté de la vitre des yeux.
« Faut que tu regardes par toi même Rukia, il est … Whaaa ! »
L'amie de Rukia n'arrivait même pas à finir ses phrases, elle était trop en transe face à Ichigo pour pouvoir mettre des mots sur ce qu'elle voyait. Kuchiki soupira en voyant son amie comme ça, s'était première fois qu'elle la voyait s'exciter de la sorte sur un mec.
Soncrétindecolocatairepuceauauxcheveuxcarottes pour être exacte.
Momo n'arrivait pas à quitter ses yeux de la vitre et contraint Rukia à faire la même chose après s'être rendu compte qu'elle avait envie de voir sa constitution.
Juste quelques secondes.
La naine aux iris bleu nuit planta ses yeux sur la vitre et balaya la grande salle de sport du regard. Elle trouva Ichigo sur le côté de la salle, disposé de façon a ce qu'elle puisse voir son corps et quand Ichigo s'assit sur le banc de musculation Rukia sentit son cœur battre à vive allure.
« Chiotte … Il est vraiment bien bâti ! » S'étonna-t-elle.
Ichigo avait une silhouette fine et mince qui poussait à croire qu'il avait la peau sur les os. C'est justement pour ça que Rukia était étonnée. Elle ne l'imaginait pas être musclé des bras, elle ne s'attendait pas à voir un torse musclé contracté par l'effort avec de belles tablettes de chocolats dessinées à la perfection. Et ses jambes, fines et longues … Il était parfait. Rukia s'en mordait les lèvres et avait malgré elle des pensées coquines en le voyant ainsi.
« Oh non j'arrête, c'est malsain ce que je fais ! » S'écria-t-elle. « Imagine il nous voit, j'aurais l'air de quoi ?
- D'une femme amoureuse ? » Siffla Momo à son amie d'une façon séduisante.
Rukia soupira.
« Non Momo, je ne suis pas amoureuse de lui. »
Ichigo avait beau être séduisant, elle ne l'aimait pas, elle en était persuiader et puis même si elle l'était elle se voyait mal sortir avec lui parce qu'elle ne pourrait pas attendre qu'il soit prêt. La noiraude frotta ses yeux et regarda autour d'elle. La rue était vide il fallait partir. Elle réfléchit un instant puis embarqua Hinamori par le bras sachant pertinemment qu'elle ne la suivra pas de son plein gré.
De l'autre côté de la vitre, Ichigo s'arrêta et regarda la vitre, il était en pleine réfection.
« Tout vas bien Ichigo ?
- Ouais, j'ai juste eu le sentiment d'être épié... »
Quelques jours plus tard, lors d'un dîner avec sa bien aimée, Ishida avait raconté tout ce que Ichigo lui avait dit et Orihime fut heureuse de savoir que Rukia et Ichigo s'entendaient à merveille. Elle fut si contente pour eux qu'elle ne pu se résoudre à partager son bonheur avec quelques personnes qui lui tenaient à cœur.
Toc. Toc. Toc.
« J'arrive ! » S'écria une voix féminine depuis l'intérieur de la maison.
On attendit une dizaine de minutes avant qu'on puisse entendre la porte être déverrouillée de l'intérieur. Elle ouvrit cette porte en vitesse pour ce retrouver face à face avec …
« Oh quelle bonne surprise ! Bienvenue Orihime-chan, ça fait plaisir de te revoir parmi nous. » Déclara la jeune fille à l'entrer de la maison, joyeuse. « Entre donc !
- Merci Yuzu-chan. »
La jolie rousse était proche de la famille d'Ichigo et c'est avant tout grâce à sa meilleure amie qu'elle ait pu s'approcher du roux et de sa famille. Elle avait repéré le rouquin au collège et en était directement tombée amoureuse mais n'avait trouvé le courage de se confesser qu'à l'âge de 17 ans, malheureusement, ce fut un échec. Mais cela ne les empêcha pas de rester proche, Ichigo n'était pas comme tout les autres garçons à éviter les filles qui se confessaient à lui – parce qu'il oubliait leurs prénoms la plupart du temps – au contraire, il avait tout fait pour rester proche d'Orihime car à ses yeux, elle était comme une sœur. Il éprouvait le devoir de la protéger.
Aujourd'hui, cela faisait environ dix ans qu'elle côtoyait cette famille et qu'elle l'adulait. Avoir une famille, lui manquait et elle aimait leur rendre visite pour ne pas oublier la définition de ce mot.
La cadette de la famille accueilli la jeune femme dans le salon puis s'absenta quelques minutes dans la cuisine puis revenue vers son invitée avec du thé et des gâteaux qu'elle lui proposa.
Yuzu était la plus jeune de la famille et avait vingt-et-un an. Elle était devenue une très belle jeune femme qui ressemblait plus à sa mère qu'à son père que se soit au niveau du caractère ou du physique. Elle était assez grande – mais moins grande que sa jumelle – et avait les cheveux longs, lisse et châtain clair qui s'arrêtaient à ses seins qui s'était développé bien qu'ils ne soit pas aussi impressionnant que ceux de Orihime. La jeune fille était très souriante et disposée pour son amie.
« Je passais dans le coin alors je me suis dis que ce serait une bonne idée de venir vous saluer ! » S’enthousiasma Inoue.
« Et tu as bien fait ! Karin ne devrait plus tarder, elle nous rejoindra d'ici quelques minutes, je suppose. » l'informa la jeune fille aux cheveux châtains.
« Oh oui, j'ai hâte de la revoir parce qu'Ichigo ne me donne pas beaucoup de nouvelle de vous...
- Ce crétin de frère... » Murmura une nouvelle voix qui arrivait dans le salon. « Il doit être trop occuper à jouer pour penser à nous !
- Karin ! » Reprit la plus jeune.
Karin aussi était devenue une jeune fille belle et épanouie. Du haut de ses vingts-et-un an, la jolie brune aux cheveux longs, tressés sur le côté droit, était sortie du cocoon familial – tout comme Ichigo – pour poursuivre ses études et vivre une vie tranquille avec son petit ami mais revenait le week-end pour passer du temps avec sa sœur.
« Ichigo n'est pas comme ça ! » Gronda Yuzu.
« Ah oui ? Alors à quand remonte les derniers signes de vies de Ichi-nii ? Hein ? »
Sa jumelle hésita.
« Depuis mi-juillet ? ..
- Exactement ! Et nous sommes en novembre et nous n'avons plus rien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Si ça ce trouve il est mort depuis quelques semaines mais nous ne le savons pas.
- Euuh... » Interrompit Orihime « Ichigo n'est pas mort.. hein. Il ne vous a vraiment pas appelé depuis ? »
Les deux jeunes sœurs se regardèrent silencieusement, se sentant un peut idiotes d'avoir tiré des conclusions hâtives.  Quant à la rousse, elle gloussa doucement, comme si elle était gênée par cette situation, elle riait fréquemment comme ça.
« Je suis étonnée qu'il ne vous ait rien dit...
- Nous dire quoi ? » Demanda Yuzu qui devenait de plus en plus soucieuse pour son frère.
Orihime mourrait d'envie de leur dire que …
« Ichigo est en couple avec Rukia Kuchiki ! »
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 7. bad boy & good girl
Après sa première journée de boulot, Ichigo rentrait chez Rukia, fatigué. Il fallait dire que le jeune adulte n'avait pas l'habitude de travailler autant, surtout avec une naine énervée. Il du supporter ses commentaires incessant sur la façon dont il travaillait durant toute la journée. Et il avait eu beau la supplier pour qu'elle arrête, madame n'en faisait qu'à sa tête.
Rukia était partie depuis quelques minutes et l'avait laissé seul, en paix.
Le jeune médecin put donc quitter sa blouse blanche en toute tranquillité, montrant un tee-shirt manche longue noir avec un jean slim de la même couleur. Il attrapa sa veste grise anthracite qui avait été accroché sur le porte manteau de son cabiné toute la journée et sortit sans plus tarder de son cabiné.
Il était impatient de pouvoir s'asseoir sur le bon canapé de Rukia avec une bonne bière en main et un bon programme à la télévision. Il adorait flemmarder ainsi – surtout quand se comportement avait l'art et la manière d’énerver une certaine naine. Il avait aussi envie de passer du temps dans l'eau chaude et mousseuse de la grande baignoire de la noiraude, juste pour se détendre. Et puis pourquoi pas prendre une pizza quatre fromage à manger devant un bon film bien au chaud ?
Alors qu'Ichigo marchait rapidement dans la rue par ce froid de décembre pour rejoindre le parking de l'hôpital où il avait garé sa voiture, il aperçu sa meilleure amie, une brune de taille moyenne, les cheveux longs et noir. Elle était accompagnée d'un homme. Ils étaient juste en face de lui à quelques mètres d'écarts.
« Hey Tatsuki, mais quelques tu fais ici ? » Lui demanda-t-il, surpris.
Sa meilleure amie n'habitait pas du tout dans le quartier huppé de Tokyo – comme y habitait Rukia – elle vivait plutôt sur la périphérie de la capital, avec un homme que son meilleur ami ne connaissait pas.
« Je te retourne la question. » s'étonna-t-elle. « Je ne savais pas que tu côtoyais ce genre de quartier.
- C'est compliqué .. » Répondit Ichigo pour éviter d'y répondre.
Ichigo fronça les sourcils et examina l'homme qui était avec Tatsuki. Il était un peu plus grand que lui, un peu plus gros mais par sa taille il était fin. Il était vêtu d'une doudoune noir ouverte montrant un tee-shirt blanc. Il avait une écharpe noir serrée autour de son cou et portait un jean bleu foncé avec des troues sur les genoux. Son expression facial était ténébreuse : il avait des tatouages sur le front et le regard dur.
« C'est qui ? » Fini par demander le rouquin d'un ton froid et tranchant.
« C'est mon petit copain, Renji Abarai. » Le présenta-t-elle aussitôt en soupirant suite au ton qu'il avait employé pour soutirer l'information. « Renji je te présente mon meilleur ami, Ichigo Kurosaki. »
Renji dévisageait Ichigo qui le dévisageait aussi, se prenant pour des chiens qui voulaient montrer à leurs égos qu'ils étaient plus fort que l'autre. Ils avaient trop de fierté en eux.
Jusqu'à ce que Tatsuki les interpelle.
« Eh oh ! C'est quoi le problème entre vous deux ?
- Ses tatouages. » Répondit l'un.
« Ses cheveux. » Répondit l'autre.
La brune soupira, désespérée. Elle ne pensait pas qu'ils pouvaient tout les deux agir avec une telle stupidités. Elle décida de mettre leurs différents sous le compte du froid et sur l'agacement d'une dure journée.
« Bref. » Lança-t-elle. « Tu tombes à pic Ichigo, j'ai justement à te parler.
- Ah ?
- J'aimerais que tu viennes dîner chez nous un soir, histoire de faire plus amples connaissance entre vous deux. Je veux faire ça avant noël, es-tu disponible la semaine prochaine ? »
Le jeune homme réfléchit un instant avant de lui répondre.
« Ouais, je suis disponible toute la semaine.
- Dans ce cas, vendredi prochain, 22h30 chez moi pour aller à Las Noches la nouvelle boite de nuit.
- Compte sur moi. »
Tatsuki sourit, elle avait prévu une petite soirée entre amis avec ses meilleurs amis et elle espérait que tout se passe pour le mieux. Commençant à avoir froid, elle coupa court sa rencontre avec Ichigo.
« Bon nous allons te laisser nous avons encore un truc à faire. Je suis ravie de t'avoir vu Ichi' on se voit vendredi. Bisou.
- Salut ! » Répondit-il simplement avant de reprendre sa route vers le parking.
Sa voiture se repérait de loin, elle n'était pourtant pas toute neuve mais elle était maintenant toute seule sur le parking – mis à part deux ou trois autres voitures un peu plus loin. Ichigo possédait une Volkswagen, une Golf grise plus précisément, qu'il avait obtenue dans un petit garage d'occasion. S'était la voiture de ses rêves, une petite merveille qu'il avait toujours désiré.
A proximité de sa merveille, il sortit les clés de la poche interne droite de sa veste pour déverrouiller le véhicule. Il entra ensuite dedans, la démarra et s'empressa de sortir.
Il avait roulé pendant une heure avant d'atteindre le parking souterrain de l'immeuble de Rukia – dont il avait eu du mal à soutirer la carte magnétique – afin d'y garer sa voiture. Il prit un ascenseur, seul, se rendant au cinquième étage, appartement numéro deux sur la gauche.
Et quand il pénétra dans l'appartement, il remarqua que Rukia n'était pas encore arrivée.
Ichigo fut étonné de voir qu'elle n'était toujours pas arrivé et se montra inquiet. C'est vrai. Elle était partie trente minute avant lui, il avait rencontré Tatsuki entre temps et avait passé une heure sur la route dont trente minutes dans un bouchon. Et malgré ce qu'elle pouvait penser de lui, Ichigo était loin d'être un connard, égoïste et tyrannique. S'était le genre d'homme à être protecteur, soucieux et attentionné – du moins, quand il le voulait. Alors oui, il pensait à elle et s'inquiétait. Le jeune homme avait peur qu'elle soit tombé entre les mains d'un violeur ou d'un autre taré..
Et puis non. Rukia ne peut pas rester avec un homme comme ça. Il ne l'a connaissait pas mais elle avait du cran et malgré son petit gabarit elle avait le talent de vous frappé avec une force surhumaine. Donc ce n'est pas elle qui aurait peur d'un tel type mais lui.
Et il eut finalement raison de penser comme ça. Parce qu'il sentait l'orage approcher.
Il l'entend, elle arrive.
Son pas était lourd et fort dans les escaliers de l'immeuble dans lequel ils habitaient, il pouvait entendre sa colère et ses jurons faire échos dans les murs froids de leur couloir.
Il décompte les secondes, elle se prépare.
Parce qu'elle était amorcée, prête à vous exploser à la gueule, comme une bombe.
Elle ouvrit la porte avec violence, accompagné d'une rage florissante. Elle laissa échapper des jurons tout en lançant ses chaussures contre le mur pour s'en débarrasser le plus vite possible.
Elle avait les pieds qui brûlaient, comme sa colère.
Ichigo souriait, il sentait la bombe qui s'approchait. Elle était dangereuse et violente. Il savait que le cœur de Rukia cœur palpitait de colère et qu'elle avait envie de le tuer. Le jeune médecin arrivait à le lire très clairement sur son beau visage de porcelaine quand elle se dressa face à lui.
Les poings serrés, les sourcils plus froncé que jamais et les lèvres pincées comme si elle allait exploser. Mais vas-y, explose. C'est ça que j’attends très chère.
Elle s'élance.
« Espèce de goujat ! De connard, de sale roux de merde ! » S'écria-t-elle finalement en insistant bien sur le mot merde.
La noiraude laissa sa colère s'échapper dans ses mots et dans ses mouvements, en lui lançant ses coussins a plusieurs reprise.
« Je te hais ! Je te hais ! Tu n'imagines pas à quel point ! » Poursuivit-elle.
« Ouais c'est bien, continue, laisse ta rage sortir ! » l’incita Ichigo.
Elle passa les dix minutes qui suivirent à le frapper avec les oreillers jusqu'à ne plus en pouvoir, essoufflé d'avoir mit tant d’énergie dans ses gestes. Ichigo n'avait pas bougé ou presque, il avait mit une main devant son visage pour se protéger.
« Respire profondément Rukia, t'as besoin d'air maintenant. »
La jeune femme inspira et expira l'air ambiante rapidement et avec profondeur s'asseyant face à Ichigo sur la table basse.
« T'es calmée ? »
La brune hocha la tête.
« Bien. » Il racla le fond de sa gorge. « Tu peux m'expliquer ce que tu m'fais depuis ce matin ?
Elle ne répondit pas.
- T'es en constamment en colère contre moi comme si je t'avais trompé avec Rangiku ! » S’énerva Ichigo.
Rukia gloussa. « Ce qui ne risque pas d'arriver. » Ironisa-t-elle.
« Peut-être, quoi qu'il en soit il faut que tu m'expliques ton comportement. C'est exagéré et encore, le mot n'est pas assez fort !
- Tu veux que je te dise ? » Explosa la noiraude de nouveau. « J'ai été contrainte d'accepter de vivre avec toi, de partager toute les pièces de cet appartement – hormis ma chambre – et maintenant je dois aussi te supporter au travail ? Ou est mon intimité dans tout ça ?
- Dans ta chambre ?
- Bref. Quoi qu'il en soit tu t’émisses dans ma vie professionnelle et ça, ça ne me plaît pas !
- .. Il n'y a vraiment que ça qui ne te plaît pas ? Va jusqu'au fond de ton problème Rukia.
- Ce qui ne va pas ? Mais c'est ce putain de rendez vous où tu es venu en retard qui ne va pas !
- Nous y sommes, ce fameux rendez vous qui date du mois dernier … » Il soupira. « Tu ne t'y es toujours pas remise ?
- Tant que je verrais ta touffe de cheveux orange où que je sois je ne m'en remettrais pas ! »
Ichigo soupira et éteignit la télévision. Il avait besoin de prendre l'air alors il attrapa son blouson sans rien dire ni regarder Rukia et sortit de son appartement rapidement. Il en avait marre qu'elle lui reproche encore le rendez vous qu'il avait loupé. Il savait qu'il avait fait une belle erreur, il le regrettait suffisamment mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Si il avait pu faire machine arrière il l'aurait fait et serait arrivé en avance à se rendez vous, ils auraient partagés leurs passions, leurs goûts et leurs tue-l'amour et ils se serais amusé toute la nuit parce qu'Ichigo l'aurait voulu et il savait que s'était se qu'avait attendu Rukia. Dès la seconde ou il croisa son regard ce soir là – et ce, même si elle fronçait les sourcils et que son regard était glacial – Ichigo s'était remit en question parce qu'il l'avait trouvé belle.
Le jeune médecin avait réfléchit en un mois, Ishida lui avait mit le couteau sous la gorge pour qu'il essaye de la faire changer d'avis mais au fond de lui, il l'avait voulu lui aussi. Rukia était chiante mais pour une raison qu'il ignorait encore …
Il était prêt à tout lui pardonner.
Tout pouvait lui être pardonné si elle faisait l'effort de se montrer plus aimable. Le problème selon son colocataire s'était le café, où plutôt les cinq ou six cafés longs qu'elle buvaient tout les jours. Elle était toujours d'humeur à vous faire la peau ou a vous torturer avec ça. Ichigo aussi partait au quart de tour avec elle mais seulement parce qu'il était impulsif. Il avait beau fumer, se n'était que trois cigarettes par jour. Malgré qu'aujourd'hui, il en était déjà à sa sixième et le roux faisait des écarts seulement quand il était stressé ou vraiment, vraiment agacé – comme il l'était aujourd'hui.
Et se n'était pas de sa faute mais de la sienne.
Rukia était fière et l'était toujours qu'elle soit fatiguée ou en colère, comme aujourd'hui. Cette histoire lui avait donné des maux de tête et elle aurait été tenté de boire un nouveau café si l'idée d'un bon bain chaud et mousseux ne lui avait pas traversé l'esprit plus tôt.
Elle profita donc de l'absence du rouquin pour se faire couler un bon bain chaud. Une fois l'eau arrivée à la moitié de sa grande baignoire, Rukia prit un gel douche parfum fraise sauvage – son préféré – et versa la moitié du flacon dans l'eau qui moussait au fur et à meure que le niveau montait. Une fois la baignoire remplis et que l'eau soit entièrement recouverte de dix centimètre de mousse, la jeune femme ferma le robinet et retira avec délicatesse son petit pull gris, sa chemise blanche, sa jupe grise et ses sous-vêtements avant d'entrer dans son bain. La brune lâcha un long soupire d'aise en y entrant. Elle mit la tête sous l'eau pendant quelques secondes puis se redressa en allant coller son dos contre la paroi de la baignoire en céramique. Elle délectait le plaisir de la mousse sur son corps et se lavait doucement en humant le délicieux parfum de son gel douche.
Elle ne se lassait jamais de se petit délice parfumé.
Une heure après son bain, Rukia sortie enfin de la salle de bain et alla dans sa cuisine pour y préparer son repas quand elle s’aperçut qu'Ichigo n'était toujours pas remonté. Au premier abord, la petite femme faisait celle qui n'y portait pas un grand intérêt mais très vite elle se heurtait à l'envie de voir ce qu'il était entrain de faire et cette idée la mettait mal à l'aise.
Pourquoi ai-je soudainement l'envie de le voir ?
Elle haussa les épaules, s'arrêta et posa le bol qu'elle avait entre ses doigts. Elle sortie de sa cuisine et changea de chaussures pour de simples baskets blanches et mit une veste en cuir sur ses épaules. Rukia avait toujours une serviette sur la tête quand elle sortit de son appartement.
Après avoir dévalé les escaliers elle surprit Ichigo de l'autre coté de la porte vitrée de l'immeuble avec une cigarette entre ses longs doigts fins. Elle fixait l'objet dans ses doigts et remarqua qu'il venait de l'entamer. Ichigo porta l'objet de sa convoitise à sa bouche et le fuma, la brunette voyait les cendres s'accumuler puis tomber peu à peu. Elle le regarda un long moment, en transe devant sa cigarette : elle n'en ayant jamais fumé. Elle était obnubilée par l'homme qui ne semblait pas l'avoir vu. Non. Ichigo était de profil et avait le regard ailleurs, il devait être perdu dans ses pensées et fumait machinalement sa cigarette.
Par curiosité pour mieux le voir, elle s'approcha puis fini par sortir de l'enceinte du bâtiment, se faisant remarquer par Ichigo qui l'a dévisagea.
« Quoi ?!
- C'est quoi ce que tu as sur la tête Rukia ? » Demanda Ichigo interloqué.
Ayant oublié, la jeune femme passa ses mains sur sa tête et y découvrit une serviette humide.
« Chiotte ! Je n'y pensais même plus ! » S'écria-t-elle surprise et gênée. La noiraude se cacha entre la vitre et Ichigo.
Ichigo sourit puis fini par rire légèrement.
« Rukia … Ce n'est qu'une simple serviette .. Ce n'est pas grand-chose et puis tu n'as pas besoin de te cacher, il n'y a personne mis à part nous.. » Lui avoua-t-il d'une voix qui se voulait douce.
La petite Kuchiki trouvait que la cigarette lui donnait déjà un air de badboy plutôt cool et sexy – elle le pensait vraiment mais avait beaucoup de mal à se l'avouer. Cette facette ne lui déplaisait pas mais Ichigo ne lui plaisait pas pour autant bien qu'elle l'admirait, ce que Ichigo remarqua.
« Ehm. Tu veux goutter ? » Ichigo lui tendit sa cigarette juste après avoir tiré un coup dessus.
La jeune femme acquiesça et attrapa l'objet qu'elle ne connaissait pas vraiment, l'ayant toujours renié par principe. Elle le coinça entre ses lèvres rosés et imita Ichigo après l'avoir regardé se servir de l'objet pendant vingt bonnes minutes. Mais elle finit par expulser la fumer en toussant.
« Arf. On voit bien que tu n'as pas l'habitude de ce genre de chose. » Remarqua-t-il en reprenant sa cigarette pour la finir.
« Je .. ehh... » Essaya-t-elle en regardant ses pieds. « Pourquoi t'es si … gentil avec moi tout d'un coup ? »
Elle roula des yeux pour ne pas avoir à croiser son regard mais ne put s’empêcher de reposer ses yeux sur son visage, juste pour voir de ses yeux si, ce qu'il allait dire serait un mensonge ou juste la vérité. À son étonnement, Ichigo réagit le plus naturellement possible mais ne fronça pas ses sourcils, au contraire il semblait être détendu. Par habitude – où peut-être pour ce donner un style – il  porta une énième fois sa cigarette à la bouche tout en émettant un petit sourire.
Son regard chocolaté semblait être ailleurs, perdu. Peut-être qu'il cherchait du plus profond de son être une réponse pour sa demoiselle.
Mais que répondre à une femme qui ne veut pas vous comprendre ? Rien.
Le silence était sa réponse.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 6. troublemaker
Rukia rentra de nouveau dans l'hôpital. Elle traversa les étages en ascenseurs – cafés entre ses mains – pour rejoindre la salle des infirmiers. Elle passa encore devant le bureau de Ukitake qui était maintenant vide : il avait rejoint son cabinet et Ichigo le sien, sans doute. La noiraude soupira. Elle était déjà lassée par cette journée qui s'offrait à elle comme un vulgaire cadeau empoisonné.
Après avoir déposé ses affaires, elle rejoignit le cabiner de son nouveau médecin et y entra sans prendre la peine de le chercher du regard. Elle savait qu'il était là rien qu'à l'entendre respirer et rien que l'idée qu'il soit ici avec elle et qu'il respire lui donnait des nausées.
Elle savait qu'elle n'était qu'au début de ses peines.
« Toi.
- Ah ! Enfin te voilà .. t'en a mis du temps pour te prendre un café. Il se retourna pour se retrouver face à elle quand il remarqua par la même occasion le second café. Celui-ci est pour moi ? Fallait pas t'en donner la peine !»
Ichigo était déjà entrain de s'occuper d'un enfant. C'était un petit garçon qui était sagement assit sur le divan d'examen tout en dévisageant le médecin sûrement à cause de sa couleur de cheveux très flamboyante – chose que Rukia ne manqua pas.
« Les deux cafés sont pour moi, compris ? Répondit-elle sèchement. Ici c'est chacun pour soi, il n'y a pas de pacte ou de couverture qui tienne. Ici on travaille, on est efficace et on ne s'amuse pas, ai-je été assez clair ? » S'exclama-t-elle d'un ton dur qui surprit le petit garçon.
Ichigo fixait toujours le deuxième café, il semblait un peu ennuyé par la brune qu'il n'avait pas du tout écouté.
« Mmh, de toute façon je préfère le décaféiné ! » Lui déclara-t-il un peu amusé.
Rukia le regarda, clignant des yeux tout en essayant de contrôler sa rage qui montait à chacun des mots qu'il osait prononcer. Elle le détestait et il s'en amusait.
« Huh ? Eh.. Tu m'écoutes quand je te parles ?
- Ouais, ouais. T'inquiète pas très chère, je t'appellerais mon amour devant tout nos collègues.
- Justement idiot il est HORS DE QUESTION QUE TU M'APPELLES COMME CA ! TU NE DOIS PAS LE FAIRE ! S'écria la jolie brune avant de mettre son café sous son nez.
Ichigo poussa le café pour le mettre hors de sa vu et continua d’ausculter l'enfant. Il retira son pull, prit son poul et une fois terminé il lui demanda de se mettre dos au mur pour qu'il puisse le mesurer. Puis le médecin fronça les sourcils et grogna légèrement à l'égard de Rukia qui sirotait son café, assise dans son fauteuil.
« Bordel mais tu peux arrêter de crier oui ? Je rigolais ! Je rigolais bon sang ! C'est une petite blague ! Une simple blague putain ! Insista-t-il.
- Mais qu'est-ce que vous avez tous avec vos blagues pourrit ce matin ? Non, non je ne rigole pas à tes merdes ! Pour qui te prends-tu ? »
Pour ton prince charmant, peut-être ?
Le roux mesura l'enfant puis le pesa. Il regardait la scène qui se produisait devant lu et se croyait dans un film avec deux acteurs très talentueux. Il eu envie de rire.
Et il ne fut pas le seul.
Bien que la porte du cabinet soit fermée a cause de la consultation en cours, une belle blonde aux yeux gris qui portait une blouse blanche – déboutonnée de deux boutons pour laisser apparaître ses seins – et un beau gosse au carré, brun    entendirent les meuglement provenant de cette mystérieuse pièce fermée et curieux, ils tendirent l'oreille contre la porte.
« Mon dieu .. Qui met Rukia dans cet état ? Demanda la blonde.
- Eh bien, j'ai entendu dire qu'il y avait un nouveau médecin sortant de l'institue qui avait rejoint leur service ce matin.
- Ah oui, j'en ai vaguement entendu parler par le médecin Hitsugaya tout à l'heure...
La jolie blonde s’interrompit quand elle entendit Rukia ouvrir une porte et parler d'une voix douce a quelqu'un puis quand elle l'a referma, la blonde entendit des injures.
- … Je crois que Rukia n'a pas envie de partager ses affaires ! Annonça la jeune femme tout en écoutant à la porte.
- Tu penses ? On dirait plutôt une dispute de couple qui piaille pour un rien ! »
La blonde à la blouse blanche tandis de nouveau l'oreille, se concentrant sur les paroles de Rukia et de l'inconnu.
Répond moi, qu'est-ce que tu fous là ? Je ne veux pas te voir ici, compris ? Dégage, démissionne on était très efficace sans toi !
« Ah oui.. Tu as raison ! Je ne savais pas que Rukia av-
La porte s'ouvrit brusquement sans que la belle blonde et le beau gosse brun ne s'y attendent, ils reculèrent rapidement tout en essayant de faire profil bas . Mais Ichigo qui venait d'ouvrir la porte les regardait d'un air suspect . Il savait qu'ils avait entendu quelque chose. Il était gêner de se retrouver dans une telle situation et ne savait pas quoi leur dire. Peut-être fallait-il commencer par une formule de politesse ?
« Eh … Bonjour ? » Dit-il doucement pour briser la glace.
- Bonjour, je suis Yumichika Ayasegawa et la grande blonde à mes côté c'est ...
La jeune femme qui se trouvait à ses côtés resta bouche bée devant ce « beau gosse ». Elle était déjà entrain de s'imaginer ce beau roux étendu sur un grand lit en Italie sous une douce musique italienne à demi nu, cacahnt sa virilité sous un drap …
« Je m'appelle Rangiku Matsumoto, célibataire et libre pour la soirée, enchantée ! ♥
Ichigo rougi hébété alors que Yumichika donna un coup dans la jambe de sa compère en lui murmurant quelques mots. Le roux décida de changer de sujet avant que l'ambiance soit plus embarrassante.
« Moi c'est Ichigo Kurosaki .. Pardon pour se dérangement, Rukia perd un peu les pédales voyez vous ..
- Reviens ici j'en ai pas fini avec toi sale type ! » S'écria la petite brune depuis la salle.
Dos à la petite femme, Ichigo soupira et Rangiku cligna des yeux plusieurs fois choquée de voir la jeune femme autant énervée par un homme. D'ailleurs, tout ça l'a rendait curieuse, elle voulait savoir ce qu'avait fait le bel homme roux à la charmante petite Kuchiki.
« Oh t'en fait pas, tu ne nous dérangeais pas ! On est venu pour prendre des boissons chaudes mais la machine est en panne … » Expliqua Yumichika.
« Sinon, Yumichika est ambulancier, ce qui correspond au secteur 11 et moi je suis dans la paperasse, dans le secteur 10 on s'occupe de tout les papiers de tout les secteurs, comme les admissions et tout le tralala .. Toute la merde quoi.
- Je croyais que s'était le secteur 1 qui s'en occupait avec l’accueil ..
- Non, le secteur 1 est spécial, c'est le directeur et son directeur adjoint. Ils s'occupent de l'institue et gère l'hôpital. Nous on donne les rendez-vous, on prend les appels on organise l'hôpital en faite. Notre section a été créé pour facilité l'agencement des sections et pour pas qu'elles soient submergées. En clair j'ai le travail le plus chiant du monde donc si t'as du temps entre deux enfants  tu pourrais venir me voir histoire qu'on fasse plus ample connaissance (je pourrais bien aménager un temps libre sur ton planning pour que t'y sois obligé).
- Ouais, je passerais un de ces jours ! Quand cette folle arrêtera de me pourrir l'existence.» Répondit Ichigo avec un sourire forcé pour se montrer amical.
Malheureusement pour lui, Rukia revenait à la charge. Elle ne supportait pas être ignorée comme il le faisait ou entendre parler d'elle – surtout quand il s'agit d'Ichigo – elle voulait lui montrer qu'elle pouvait être très chiante quand on décider de lui pourrir sa vie (ce qu'il avait fait en envahissant sa maison et son travail).
« Reviens ici espèce de rouquin sans cervelle ou je te jure que je t'emmène en enfer ! »
Rukia l'attrapa par le col après avoir crier et le tira jusqu'à l’intérieur du cabiné. Ichigo était obligé d'affronter le petit singe grandement contrarier. Il referma la porte derrière lui sous les regards surpris des deux infirmiers.
« 'Spèce de sale gamine, c'est toi qui va y aller ! » S'écria-t-il.
« Dans ce cas on sera deux ! Et je te rendrais la mort aussi dure que je t'aurais rendu ta vie ! » Dit-elle plus fort que lui.
De l'autre côté de la porte il y avait Rankigu et Yumichika qui se regardaient, complice de la même pensée qui traversa leurs esprits, ils repartirent tout content.
Il se passe quelque chose entre ses deux là.
Après avoir passé une matinée explosive, Rukia rejoignit Momo dans la cafétéria de l'hôpital. Momo Hinamori était sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis dix ans et elles se racontaient out ce qui se passait dans leurs vies. Momo était brune et avait les cheveux court elle aussi , ajoutant des pinces dans ses cheveux en forme d'étoile. Ses yeux étaient grands et marron, ils ressortaient avec son beau petit visage pâle.
Elle semblait fragile – tout comme on le pensait de Rukia – par son petit gabarit et sa sa minceur mais l'était réellement contrairement à Rukia qui  cachait bien son caractère trempé. D'ailleurs, la petite Kuchiki passait son temps à rassurer sa meilleure amie et a lui donner des conseils sur sa vie sentimentale car Momo Hinamori était dépressive, émotive et névrosée. Elle avait du mal à tourner la page dans une relation quel soit courte ou longue. Et quand elle se retrouvait seule et qu'elle ne savait pas quoi faire, tout ses malheurs enfouit lui revenait en pleine face comme un boum-rang alors elle finissait toujours par pleurer jusqu'à ce qu'elle s'écroule de fatigue ou que Rukia arrive à la consoler. Mis à part ça, s'était une femme douce et très gentille qui travaillait avec Sosuke Aizen, un anesthésiste du secteur 5.  
Momo avait réservé une table, comme à son habitude car Rukia finissait toujours un peu plus tard qu'elle. Quand cette dernière l'a rejoignit, elle fut agacée et s'assit en grognant, posant son plateau sur la table.
« Oh toi, laisse moi deviner. La machine à café à encore fait des siennes, c'est ça ? » Commença Hinamori en la regardant couper nerveusement sa viande.
« Et encore... » Répondit son amie tout en regardant Ichigo avec les sourcils froncés qui était assit deux tables plus loin sur le côté. « Si ce n'était que ça ! »
Momo tourna son buste et son visage pour suivre son regard dirigé sur le nouveau.
«… Ah ! C'est le nouveau beau gosse dont tout le monde parle, Ichimachintrucbidule Machinchose ?
- Ichigo Kurosaki. » Corrigea aussitôt la brune « La plus horrible personne née sur Terre. »
Alors que Rukia avait commencé à manger sa côte d'agneau avec détermination en se répétant inlassablement que rien ne lui résistait – même pas Ichigo –, Momo toussota après avoir bu une gorgée de son verre d'eau.
« Quoi ? T'es sérieuse là ? On parle bien du même mec là ? » Chuchota la névrosée pour que personne ne les entende.
« Ouais, du roux à ma gauche – ou à ta droite. C'est un salop. »
Alors que Rukia mangeait à sa fin pour combler son envie de meurtre, sa copine était subjuguée et ne cessait de tourner la tête pour le regarder. Elle trouvait qu'il n'avait pas tellement l'air d'être un salop.
« Oh mon Dieu .. Rukia ..
- Quoi ?
- Mais c'est un Dieu ce mec. Il a suffit d'une mâtiné pour qu'il fasse parler de lui dans tout le bâtiment ! » Avoua Momo
Rangiku était bien la meilleure pour faire le tour des sections accompagnée de ses ragots (comme un vrai marchant de poisson). Qui veut de mes ragots ? Ils sont frais mes ragots !
Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour ne pas avoir a remplir toutes les paperasses ?
Momo ne pouvait plus s’empêcher de jeter des furtifs coups d'oeil ici et là en direction du médecin que lui avait indiqué Rukia. Elle ne comprenait pas pourquoi sa meilleure amie pouvait être en colère contre lui, pourquoi elle ne l'aimait pas alors qu'il était beau. Hinamori ne pouvait s'empêcher de l'imaginer sans sa blouse avec de somptueux muscle … Puis elle se rendit compte qu'il ressemblait fortement à quelqu'un. Elle fut troublée en remarquant ce fait.
« … Il lui ressemble, n'est-ce-pas ? En plus il a prit sa place .. C'est une drôle de coïncidence ! » Fit Momo en guettant la réaction de sa copine.
Rukia serra fort ses couverts dans ses mains et ne releva pas la tête. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Oui ? Non ? Et puis qu'est-ce que ça change ? Elle ne voulait pas parler de lui. Elle ne voulait pas se repenser de son ancien collègue.
« C'est pour ça que tu fais celle qui n'est pas intéressée ? Qui ne l'aime pas ?
- Je ne fais pas semblant de l'être. Je le suis réellement. Je n'aime pas Ichigo. » Coupa t-elle d'un ton sec.
« Avoue que tu en pinces pour lui ! »
Rukia roula des yeux.
« Pas du tout. Et puis je ne vois pas pourquoi on parle encore de Ichigo, il ne mérite pas toute cette intention. Il est loin d'être un Dieu ...
- Mais .. Mais ouvre les yeux ! Bien sûr qu'il l'est. Il pourrait être mannequin sans problème s'il le voulait ! Et puis je suis sûre qu'il a toutes les nanas à ses pieds ce mec. Et qu'il les sautes toutes. Il doit en avoir une grosse, il doit être une vrai bête au lit ! » S'extasia Momo.
Rukia lâcha un petit rit, elle savait à quel point sa meilleure amie était loin de la vérité au sujet du roux.
« Ew. Pourquoi ris-tu Ru' ?
- Parce que je t'ai déjà parlé de lui hier Momo. Il est puceau. »
Et là, elle tilta. Elle lui avait déjà parlé de lui ! Le fameux voleur et parasite qui s'invite chez Rukia pour vivre. S'était donc lui ? Ce beau gosse ? Et il était puceau ? Momo qui s'était attaqué à la viande recracha le morceau qu'elle avait dans sa bouche.
« Pardon ? » S'écria-t-elle devenant ainsi la cible de tout les regards présent dans la cafétéria pendant une seconde.
Rukia se pinça les lèvres.
« Oui, c'est bien le petit con qui a gâché une soirée de ma vie – et qui gâchera les prochains mois de ma vie.» lança la petite Kuchiki à voix basse. « Il ne s'imagine même pas dans quelle merde il s'est foutu. »
Elle non plus.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 5. dirty job
Rukia dévalait les rues unes à unes d'un pas pressé tout en jetant un furtif coup d’œil à sa montre toutes les dix secondes, en répétant machinalement des mots murmurés si bas, qu'ils étaient – même pour elle – incompréhensible. La brunette était stressée et farouchement en colère contre elle, s'agaçant sur le simple fait qu'elle avait oublié d'appuyer sur le tout petit bouton de son réveil hier soir.
Elle était en retard et s'était la première fois. Et certainement la dernière.
Les aiguilles de sa montre – une montre hors de prix, un cadeau de son frère pour noël dernier – ne l'attendaient pas pour faire le tour complet du cadrant, l'affolant un peu plus à chaque instant (maudites aiguilles perverses !) alors qu'elle s'approchait de l'enseigne « Hôpital Gotei 13 » l'endroit où elle travaillait depuis quelques temps.
Tout le monde le savait. On pouvait être admis dans cet hôpital sans avoir passer 12 ans le nez dans les bouquins – 7 années maximum étaient suffisantes. Bien sûr, il a fallut travailler durement afin d'y gagner sa place et Rukia l'avait fait. La noiraude avait eu les meilleurs résultats à l'examen d'entrée. C'était un très grand hôpital très populaire (il était composé de 13 sections toutes réparties dans 13 domaines différents) qui avait sauvé plus de vies qu'il n'en avait perdus. S'était un endroit ou on exerçait la médecine moderne, des méthodes inconnues à ce jour dans les autres hôpitaux – trop retissant et contre les méthodes de Gotei 13. Pourtant, ils avaient permit la réduction des années d'études en médecine – à condition d'entrer à l'institut Genriyusai – et d'avoir un très grand mental – du a de nombreux testes tels qu'ils soient. Le Gotei 13 était le plus grand et le plus prestigieux des hôpitaux mais aussi le plus réglementé et le plus stricte. En clair, si vous n'avez pas les qualifications requises vous serez jugé et bannit.
Face à l’immense bâtiment, la noiraude ne perdit pas plus de temps et s'engouffra dans le rez-de-chausser de l'entreprise où se trouvait l'accueil (dirigé par la section 1), les ascenseurs, l'équipe de nettoyage et de maintenance (section 4) ainsi que l'équipe de sécurité (désignée par la section 2). Il y avait déjà du monde qui venait pour rendre visite à des patients ou pour aller à un rendez vous, il y en avait de tout âge. Rukia salua l'homme qui se trouvait à l'accueil tout en appuyant énergiquement sur le bouton de la machine qui prenait tout son temps pour répondre à l'appel de la petite femme.
« Ce n'est pas la peine de s'exciter sur le bouton, l'ascenseur ne descendra pas plus vite vous savez mademoiselle Kuchiki.»
Chiotte.
Elle se contenta de sourire au jeune homme qui ne voulait pas l’énervé mais qui l'avait finalement fait. Quand la cage arriva, Rukia se faufila à l’intérieur de l’appareil – qui n'avait pas fini d'ouvrir entièrement ses portes – et appuya sur un nouveau bouton, désignant l'étage ou elle voulait que la machine la conduise : le 3° étage.
Kuchiki faisait partie de la section 13°, le service de pédiatrie qu'elle avait rejoint il y a trois ans. Elle y était infirmière et très adorée par les enfants car elle était toujours là pour eux. La brunette aimait se sentir utile et être auprès les enfants plus que tout. D'ailleurs, elle envisageait d'en avoir mais elle n'avait pas encore trouvé le père idéal.
Rukia descendit de l'ascenseur comme si de rien été, faisant le moins de bruit possible pour atteindre la salle des infirmières qui se trouvait sur le chemin du bureau de son très cher supérieur (et médecin au grand coeur), monsieur Ukitake. Malheureusement pour elle, elle avait beau avoir fait le moins de bruit possible, éviter les chariots sur son passage et avoir traversé le couloir à quatre pâtes, après avoir baissé sa garde en se remettant sur ses deux jambes et après lâché un soupire de soulagement, la porte du bureau fini par s'ouvrir. Rien n'échappait à Juishiro Ukitake.
« Hé Rukia ! Je croyais que tu commençais à 9h aujourd'hui... » Commença son supérieur, surprit de la voir déjà dans les locaux de son service.
Rukia lui sourit doucement afin de le rassurer et bredouilla quelques mots sans avoir à réfléchir.
« Oh bonjour monsieur Ukitake. » Le salua-t-elle d'une voix chaleureuse. « Disons que ... Que … (allez trouve une bonne excuse !) .. Que je voulais aider les autres infirmières, hier elles étaient débordées car il y avait beaucoup d'enfants à s'occuper en l'absence de médecins disponibles … Étant donné que l'on vient d'en perdre un.. » Elle regarda rapidement sa montre et grimaça. « .. J'ai déjà du retard sur mon planning du matin, je vais devoir y aller, je vous demande de m'excuser monsieur. »
Juishiro soupira tout en prenant conscience de l'heure. Un vrai bourreau cette femme, pensait-il.
« Tu n'as pas à t'excuser voyons ! Je comprend que tu veuilles travailler et nous aider mais s'il-te-plait Rukia, ne te surmène pas trop .. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, tu es une infirmière très importante dans mon service.
– Ne vous en faite pas monsieur, tout ira bien. » Elle lui offrit un sourire pour le rassurer. « Vous désirez quelque chose ? Je vais me chercher un café avant de travailler.
– Non merci. » Il marqua une pose avant de reprendre quelques secondes après. « Dis moi Rukia, as-tu fait le nécessaire pour l'appartement du nouveau médecin ? »
Rukia avait complètement oublié qu'elle allait de nouveau devoir faire équipe avec un médecin. Elle avait adoré travailler avec l'ancien médecin, le docteur Kaien Shiba, un très grand homme qu'elle avait admiré depuis son arrivé ici. Il avait était très gentil avec elle et lui avait apprit quelque petits trucs sur les enfants que l'institue n'apprenait pas. Le départ du docteur Shiba l'avait anéantie et elle ne se sentait pas prête à travailler avec quelqu'un d'autre.
« Oui, oui. J'en ai parlé à Kyone et à Sentaro, ils m'ont dit qu'ils allaient s'en occuper. Si vous voulez je peux aller les voir pour savoir ou en est la procédure... » Commença la brune chaleureusement.
« C'est pas la peine laisse tomber … » Coupa une voix masculine dans le bureau de Ukitake qui lui semblait familière.
Cette voix, elle l'avait déjà entendu, plusieurs fois même mais il lui était impossible d'y mettre un nom ou un visage. Et elle avait beau se pencher sur le côté afin de voir qui s'y trouver, elle n'en avait aucune idée. Il fallut attendre que l'homme se lève de sa chaise pour rejoindre son nouveau supérieur pour qu'elle le remette à sa place.
« Parce qu'après tout ... » reprit cette même voix. « … J'ai déjà un logement à proximité. N'est-ce pas, Rukia ? »
Rukia tomba de haut en se retrouvant face à Ichigo souriant plus que jamais face à la réaction de sa futur collègue qui avait la mâchoire qui touchait le sol – ou presque – tellement elle était subjuguée.
C'est une blague, non ?
« Oh ! Donc vous vous connaissez ? C'est une excellente nouvelle, vous travaillerez bien mieux si vous vous entendez bien. » S'exclama l'homme au cheveux blanc en liant ses mains entre-elles. « Si vous me le permettez encore monsieur Kurosaki, j'ai encore quelques papiers à vous faire signer. Si vous voulez bien reprendre votre place. »
Rukia se retrouva de nouveau seule dans le couloir du troisième étage sans quelle puisse répliquer.
Mais merde ! Pourquoi je tombe sur ce connard ?
Vivre avec cet énergumène passait encore (rapidement serte, mais ça passait) mais travailler avec lui – où pour lui, en quelque sorte – se n'était pas possible, pas du tout envisageable.
Pourtant, leur vie commune se passait bien .. Il avait le salon. Elle le reste. Et la brune lui avait quand même permit d'utiliser sa salle de bain (après une dispute très sévère) mais il n'eut le droit de l'utilisé qu'une heure maximum le soir et dix minutes le matin – en le  menaçant de couper l'eau chaude s'il utilisait une minute supplémentaire. Il était donc obligé de finir de se rasé dans la cuisine. Il avait l'interdiction d'entrer dans sa chambre et devait entretenir le salon. Mais étant un mauvais garçon et rien que pour l'entendre gueuler – il adorait la voir sur les nerfs –, il avait pour plaisir de laisser traîner des caleçons par ci, par là. S'était la seule chose qu'elle ne supportait pas, pour le moment.
Après avoir passer deux petites minutes à se remettre en question, à se demander ce qui avait foiré dans sa vie – mais surtout à quel moment – pour que le destin s'acharne ainsi sur son sort, Rukia se dirigea vers la machine à café (sa grande amie depuis qu'elle travaillait ici) y inséra deux pièces et tapota sur un bouton pour que la machine puisse préparer non pas un mais deux cafés. Ne voyant aucun café de fait, la noiraude commença à s'acharner et à s'énerver contre la machine et fini par lui donner un coup de pied pour la remuer un peu mais rien ne se produit. Elle se fit juste mal au pied.
Chiotte ! Ma machine à café se met elle aussi contre moi !
Après s'être agacé sur cette foutu machine, elle vit Hisagi sortir de son bureau avec une pancarte « en panne », il avait du voir – ou plus probablement – entendu la jeune femme s'agiter.
« Merci Kuchiki ! J'avais oublié de la mettre ce matin ! Cette fichue pancarte. » Lui avoua-t-il avec un petit rire nerveux.
Pourquoi a-t-on décidé de me pourrir la journée ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?
Rukia ne pouvait passer une journée sans sa dose de caféine et quand elle vit que l'heure passait et qu'elle n'avait toujours pas eu ses cafés, elle râla et utilisa un ascenseur pour aller acheter ses deux cafés au Starbuck d'à côté. Pour une fois, il y avait personne et ce fut un grand bonheur pour la petite femme qui perdait patience. Elle se dépêcha de sortir son porte feuille et commanda rapidement mais ne fut soulagée que lorsqu'elle eut sa dose de caféine entre ses mains.
« Eh bah ! T'y vas fort ! Deux cafés dès le matin … C'est que t'es pas assez réveillée ? »
Rukia sursauta et se retourna, elle aurait reconnu la voix entre mille individus du même sexe.
« Renji ! Appela-t-elle, surprise et ravie.
– Oh, je vois que je t'ai fait de l'effet, hein ?
Le jeune homme – qui était un peu plus âgé qu'elle – lui donna de petits coups de coudes afin de s'amuser un peu avec elle sans savoir qu'elle était de mauvaise humeur. Elle soupira et lui écrasa sans remord le pied en appuyant doucement dessus.
« Crétin ! S'écria-t-elle. « Je croyais qu'entre nous s'était clair comme de l'eau de source !
– Aïe ! Mais ça l'est Rukia ! Je plaisantais juste … Tu prends tout au sérieux bordel ! »
Elle s'arrêta.
« C'est vrai quoi .. » reprit-il aussitôt. « On ne peut même plus plaisanter .. Et je pari que la caféine y fait quelque chose.
– Mais non ! C'est pas vrai ! La caféine n'a rien à voir avec mon manque d'humour ! J'y peux rien si tes blagues ne sont même pas drôle ! » Renchérit-elle.
– M'ouais, m'ouais.. Enfin .. Ça ne te rend pas … Plus agréable pour autant ! Tu devrais sérieusement réduire la dose Rukia. »
La caféine était une affaire très sérieuse chez Rukia que tout le monde prenait très a cœur, sauf elle. Elle en était droguée mais ne voulait pas se l'admettre. S'était ce qui l'aidait à tenir durant des jours de fatigues, quand elle ne trouvait pas le sommeil la nuit ainsi que ce qui lui permettait de travailler non-stop pendant des heures, à mener les choses bien quand elle faisait des heures supplémentaire (tous les jours) et a les terminer dans le temps imparti sans une seule petite erreur. Son travail était toujours formidable et toujours à la pointe de la perfection. C'est bien pour ça qu'elle avait pleins de primes à la fin du mois, s'était la manifestation de la reconnaissance d'un travail irréprochable de la part du grand patron.
« Ouais, ouais. J'prends note, je réduirais à la retraite. » Déclara-t-elle avait un petit sourire sur le coin de ses lèvres du style jemefousdetagueuletrèscher. Chose qui ne pouvait qu'agacer le rouge.
– Te fous pas de moi Rukia, je suis sérieux ! Deux cafés long, c'est trop !
– Oh ça va, hein ! J'ai une longue et dure journée qui m'attend, j'en ai besoin pour tenir le coup !
– Tu dis ça mais dans deux heure t'en reprendra deux autres ! »
Elle ne l'écoutait plus, elle s'en foutait bien de ce qu'il pouvait en penser. Il fumait tout un tas de truc illicite quand ils étaient adolescents et elle ne le lui avait jamais reproché, alors elle en avait marre qu'il soit toujours sur son dos comme si s'était son frère. La jeune femme prit une gorgée de son café puis regarda sa montre, encore une fois.
« Navrée mais il faut que je te laisse, je dois allez préparer un plan pour massacrer quelqu'un intelligemment. »
Renji la regarda, incrédule parce qu'elle venait de dire.
« Euuh.. Rukia, faut absolument que t'arrête de boire du café. Ça te monte à la tête ma parole ! T'entends ce que tu viens de dire ?
– Je viens de dire que  je dois préparer le massacre du tout nouveau médecin dont nous avons hérité aujourd'hui.
– C'est pas vrai … J'pari que tu l'as vu quoi .. deux minutes même pas ?
– Ouais. Et c'était largement suffisant pour voir la tronche de ce numéro. Un vrai imbécile. »
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 4. treaty for u & me 2
Rukia ne connaissait personne qui pouvait lui en vouloir. S'était une jeune femme qui savait ce faire respecter et qui évitait du mieux qu'elle pouvait toute sorte de conflit. Ou si elle en avait, elle les réglait directement avec la personne concernée.
Le seul ennemi qu'elle pouvait avoir était une sorte d'adversaire. Le seul adversaire qu'elle s'autorisait à avoir, s'était son ego. Quoi qu'il en soit, la petite brune devait faire quelque chose et vite. Elle posa sa pomme de terre qu'elle venait d'éplucher dans un saladier rempli d'eau, prévu à cet effet pour éviter qu'elle ne noircisse et attrapa un gros couteau de cuisine affûté. elle se dirigea silencieusement vers l'entrée de son appartement, plongé dans le noir, elle se cacha derrière le mur qui séparait les deux pièces pour qu'elle soit invisible aux yeux de l'intrus. CRUSH. CRUSH. CRUSH.   On continuait à faire du bruit dans l'entrer, à essuyer ses chaussures sur le paillasson sans se soucier du bruit que l'on émettait. Se n'était donc pas un voleur. Non, bien sûr que non. Un voleur ne ferait pas autant de brut, il aurait fait le minimum de bruit pour ne pas être repéré, voyons. Elle était sûre d'elle, sûre de sa déduction primaire qui la rassura. La noiraude pensa à une petite farce de ses voisins, elle savait qu'ils avaient des enfants farceurs et joueur alors Rukia fini par se dire que s'était sûrement ça, peut-être même qu'ils rentraient chez eux. Elle se faisait trop de film. La brune soupira et retourna dans la cuisine et rangea le couteau. Elle se senti d'un seul coup apaisée et hors de danger. C'est pour cela qu'elle décida d'aller à la rencontre des enfants qui semblait être dans son entrée. Elle souriait en quittant la cuisine, contournant le plan de travail qui séparait sa cuisine américaine et son salon pour se retrouver une deuxième fois devant sa porte d'entrée. Rukia inspira et expira profondément avant d'ouvrir la porte en grand avec un immense sourire. Cependant, son sourire s'estompa à la vue des deux grandes paires de pieds cachés dans des vans noir qui se frottaient toujours contre son tapis d'entrée. Ses jambes se stoppèrent aussitôt et son regard s'assombrit quand elle détailla l'individu de bas en haut. Elle sut immédiatement à qui elle avait à faire.
Il n'y avait pas d'enfant. Pas de voisin, pas de voleur, pas de... Mais lui. Grand. Cheveux roux. Yeux marrons. Aucuns doutes, s'était bien lui. Il était là avec une dizaine de cartons à ses pieds. Quand il l'aperçut, il arrêta tout mouvement et la regarda avec un petit sourire, il la sentait arriver et il semblait déjà vouloir se faire pardonner … En prévision de la tempête pour sûr. Il avait ouvert son parapluies avant les premiers gouttes de pluies. Avant que la tempête ne le frappe. C'est fout comment il arrivait a sentir ses émotions sans même la connaître réellement. Disons que le peut de fois qu'il l'avait vu, il avait tout de suite cerné son personnage. Rukia balaya la pièce du regarda essayant de répondre à ses propres questions sans demander à Ichigo mais en vain, elle n'arrivait pas à savoir ce qu'il se passait dans la tête de cette personne... Ou presque.
Disons qu'elle n'osait pas approuver ses pensées. - En fait, j'aurais jamais du ranger mon couteau de cuisine. Grinça la jeune femme à l'encontre du roux. Il aurait était parfait pour te coupé les jambes. - Ah ? T'aurais du, en effet. Il se pencha vers elle en souriant sournoisement. Comme ça, nous aurions été de la même taille, cela nous aurait fait au moins un point commun. La jeune fille serra ses points et soupira, essayant de se contrôler pour ne pas l'envoyer dans le décor. - Puis-je savoir ce que tu fais devant chez moi ? ... Avec ces cartons ? Lança la brunette en les pointant du doigt. - B'un ça ne se voit pas ? J'emménage. Répondit le roux attrapant un carton dans ses bras et en déplaçant les autres cartons avec l'aide de ses pieds vers la petite femme qui faisait office de barrage entre l'extérieur et l'intérieur de l'appartement. Tu gènes là.. Tu peux te pousser ? Rukia tapa son pied contre le carton pour exprimer son mécontentement avant d'hausser le ton. - Je rêve là. Dis moi que je rêve ! S'écria-t-elle. Non mais qu'est-ce qui te prend ? Je ne t'ai pas invité à venir vivre chez moi tout à l'heure alors sort d'ici et en vitesse avant que... ! - Avant que quoi ? Coupa-t-il d'un ton neutre qui énerva facilement Rukia. - … Avant que je ne retourne chercher l'instrument qui me servira de mobile pour le crime que je m'apprête à commettre. Répondit celle-ci, sèchement. - Ah ouais? T'oserais faire ça ? Ajouta l’intéressé pour la provoquer.
- Sans aucune hésitation ni le moindre remord.
C'est pas comme s'il pouvait être une grosse perte voyons. Alors que Rukia commença à faire demi-tour pour récupérer son couteau, Ichigo lâcha les cartons et attrapa Rukia par la taille pour la porter. La jeune femme s'énerva et donna des coups de pieds dans le vide, voulant être relâcher. Mais Ichigo ne le voulait surtout pas et ignora tout les coups que lui offrait la jeune femme et il alla la poser un peu plus loin pour qu'il puisse reprendre son déménagement et une fois lâché, Rukia l'insulta de tout les noms. Il savait qu'il pouvait faire se qu'il voulait car elle était minuscule. Du moins, s'était ce qu'il pensait. - Espèce de... Je t'ai demandé de sortir de chez moi, es-tu sourds ? Ronchonna la brune. - Nan, je le fais exprès. Renchérit le roux. - Tu ne paies rien pour attendre, t'aurais pas dû me toucher. - Ohh .. Dois-je avoir peur ? Oui. Il devrait. La jeune femme fronça les sourcils et façonna son poing. Ichigo n'avait pas peur, pour lui elle n'était pas forte du tout. Seulement le coup que lui élaborait Kuchiki était loin d'être riquiqui. En effet, quand elle porta son coup dans son ventre, Ichigo plissa les yeux et se plia en deux à cause de la douleur. Il l'avait sous-estimé et ne s'était pas du tout préparer à ça. - Putain mais t'es tarée. A quoi joue-tu bon sang? meugla le jeune adulte en passant ses mains sur son ventre. - Ce n'était qu'un avertissement. Tu ferrais mieux de reprendre tes cartons et de repartir chez toi si tu n'en veux pas un autre. Ichigo frotta rapidement son ventre comme s'il voulait effacer la douleur puis, il se redressa lentement et soupira. Le roux n'était pas décidé à rentrer chez lui et n'était pas non plus le genre de mec à lâcher l'affaire. Non, Ichigo Kurosaki était têtu et elle allait devoir s'y faire. Il fit deux grands pas en direction de la petite femme et posa sa grande main sur sa tête qu'elle recouvrait entièrement puis il s'abaissa à sa taille pour la regarder dans les yeux tout en lui rappelant quelques petites choses. Des trucs qu'ils avaient dits et redits un peu plus tôt. - Écoute Rukia, toi et moi on sait très bien que ça ce marchera pas. - Et comment que j'le sais ! Maintenant part, je veux plus te voir ici. - Mais bon sang, est-ce que tu vas m'laisser finir, oui ? Râla le roux en se redressant. J'aimerais moi aussi que tout ça se termine et plus vite que c'que tu n'crois. Alors tais-toi, ouvre grand tes oreilles et enregistre un peu ce que j'ai à te dire pour une fois.  Non mais ! .. T'es pas ma mère, t'as pas à me donner des ordres et ... - Minute. Juste pour information et aux dernières nouvelles, ici c'est chez moi alors c'est moi qui pose mes règles et qui décide des gens qui entre et qui sortent de chez moi, t'as compris ou c'est trop dure pour qu'un homme de vingt-cinq ans au cerveau d'une buse comprenne ? Un grand silence remplis l'appartement avant qu'Ichigo ne daigne se mouvoir de nouveau. Il ébouriffa les cheveux de la belle petite brune qui n'avait émit qu'un petit « hé » inspiré. - En toute honnêteté, j'en ai strictement rien à foutre de tes règles à la con et de tout ce que tu peux bien me dire. Je te demande simplement de m'écouter. Et même si tu n'es pas prête à l'entendre, je t'en ferais part quand même. Ichigo s'éclaircit la voix avant de reprendre. Je t'avais demandé de venir vivre chez moi, t'as refusé alors je suis venu à toi que ça te plaise ou non.
Rukia écarquilla les yeux sans dire un mot. Elle resta comme ça un petit moment sans même se rendre compte que sa bouche s'était ouverte ce qui fit sourire le rouquin, fier de lui pour l'effet qu'il venait de produire.
- J-je .. J-je refuse ! Bégaya-t-elle encore sous le coup de la mauvaise surprise. Je ne veux pas de toi en ces lieux. Il est hors de question, tu m'entends ?! Il lui sourit doucement avec une once de moquerie. - Navré mais t'as pas le choix. Un couple ça marche par deux et ça partage tout. On doit réagir et fonctionner de la même façon pour paraître plus vrai, t'es pas d'accord avec ça ? Et puis .. Ne crois pas qu'Uryuu gobera quelque chose si nous ne sommes jamais ensemble. Il est plus intelligent qu'il en a l'air ..
Bien qu'il me donne l'air d'être intelligent rien qu'en le regardant. Shit.
- Eh bien .. Si.. Si. Mais ..
- Quoi encore ? T'as pas le choix Rukia donc n'en parlons plus et puis .. je ne resterais pas si longtemps. - Ah oui tient en parlant de ça. Combien de temps comptes-tu rester chez moi au juste... ? Parce que je veux bien jouer le rôle de la fausse petite amie pendant une durée qui me dépasse mais t'héberger, c'est pas la même affaire, vois-tu !
Ichigo croisa ses bras sur sa poitrine et leva ses yeux au plafond faisant mine de réfléchir. Il se donnait beaucoup de mal pour se donner cet air. Puis il plongea ses iris couleur chocolat dans ceux de la noiraude, avec un léger sourire, sûr de lui.
- Ah ça, ça dépendra de nous. Si on arrive à se supporter jour et nuit. C'est pour ça qu'il faut que t'y mette du tiens, c'est pour notre bien. La brunette retira la main de son interlocuteur de sur sa tête et fit un demi tour sur elle-même avant de se diriger vers le salon. Elle ne prêta plus attention à Ichigo qui resta dans l'entrée. La brunette prit place sur son canapé d'angle en cuir bordeaux et plongea son regard à travers la grande baie vitré qui lui offrait une vue panoramique sur toute la ville. Elle semblait perdu, tout comme son regard qui fixait un point inconnu à élucider. Rukia voulait réfléchir mais elle n'y arrivait pas. A chaque fois qu'elle essayer de confronter ses idées à la réalité, le choc était terrible et le souvenir de leur premier rendez vous revenait dans sa tête et se présentait comme solution à son problème. Qu'est-ce que cela voulait dire ? La conscience n'était décidément pas la meilleure aide qui soit. Elle se retrouvait seule face à un problème de taille puisse qu'elle ne pouvait même pas en parler a sa meilleure amie dans la mesure ou elle s’apprêtait à lui mentir.
Pourquoi devrais-je mentir pour cet idiot ?
Elle savait pourquoi elle devait mentir. Elle avait sa raison et le monde l'ignorait. Et a cette raison s'ajoutait la vengeance qu'elle aimerait affliger a cet ordure.
Alors, elle n'avait pas le choix, n'est-ce pas ? Très bien. C'était une bonne chose en soit de ne pas pouvoir choisir une autre issue.
Elle fuyait son destin. Arbitrée par la peur, elle souffre mais ça, tout le monde l'ignore.
Le  destin ... toujours cruel, toujours juste. Une fois les dés jetés, plus rien n'est pareil. Il provoque toujours une petite étincelle quand vous touchez le fond, dans l'unique but de vous réveiller. Alors, si elle devait vivre avec un tel individu et tout partager avec lui, si s'était ça la petite étincelle qu'elle attendait depuis quelques mois alors …
- Qu'il en soit ainsi, je relève le défi.
Ichigo qui était resté à l'entrée s'enfonça dans le salon et s'appuya contre le mur, regardant intensément le dos de la petite femme qui était recroquevillée contre le dossier du canapé. Il afficha un sourire victorieux.
Une fois les dés jetés, il n'y a plus de place pour les remords.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 3. treaty for u & me
Rukia avala difficilement sa salive. Un pacte ? Mais pourquoi ? Qu'avait-il en tête celui-là ? Elle ne comprenait pas. Ce mec qu'elle avait rencontré un mois plus tôt et qui arrivait à l'improviste chez elle voulait conclure un pacte ? C'était quoi ce truc ? Elle pensait qu'il se foutait d'elle.
Quoi qu'il en soit, les paroles du roux étaient douces et sa voix était telle qu'elle ressentit des frissons. Elle n'arrivait pas à contrôler ce qu'elle ressentait, s'était la première fois qu'elle était confrontée à ce genre de situation. Elle détourna le visage, ferma les yeux et retira le bras du grand méchant roux avant de soupirer, lassée. « J'espère que ton "pacte" est quelque chose d'important pour venir le déranger de la sorte. - Dis-toi que c'est pour la bonne cause. » Répondit-il de suite. Elle s'éloigna de lui et alla dans sa cuisine. Une belle cuisine américaine sur-mesure, immaculée de blanc. Elle alluma sa machine à café, prépara les dosettes puis elle se retourna vers Ichigo en lui proposant un café. Il hocha la tête en guise de réponse. En attendant son hôte, Ichigo faisait le tour du propriétaire. Il jeta un rapide coup d'oeil dans toutes les pièces puis entra de nouveau dans le salon qu'il trouvait mignon. Il regardait le canapé, il était blanc virant légèrement sur du beige avec des coussins rose clair, gris et blanc. Le canapé avait l'air moelleux et Ichigo avait hâte de s'asseoir dessus. Il contourna la table basse en continuant son petit tour en se hâtant vers des photos poser sur le bureau de la jeune femme. Il y avait trois photos encadrées : 1 en poster accroché sur le mur et les deux autres étaient installées sur le bureau de telles sortes à être visible. Le rouquin se pencha sur les photos et les contempla.
La première qui vit était ressente. Elle devait être datée d'il y a 2 mois, voir plus, voir moins. Il n'en savait rien. Sur la photo, il semblait neiger : le paysage était blanc et il y avait des petits points blancs un peu partout. Quant aux personnes qui posaient dessus, s'étaient la très chère Orihime Inoue, une jeune femme qu'il connaissait particulièrement bien et une autre jeune femme, plus petite, toute mignonne avec les cheveux mi-longs, noirs : s'était Rukia. Puis Ichigo remarqua qu'elle portait une sorte de casque sur ses oreilles. Un truc hideux, rose avec des oreilles de lapin... Cela ressemblait à un truc pour protéger ses oreilles du froid... « Nan, c'est pas vrai ? » Cria-t-il avant de rire. Rukia se retourna aussitôtet fronça les sourcils en imaginant le roux dans son salon. « Pourquoi ris-tu ? » Demanda-t-elle, perplexe en revenant de la cuisine. « T'es vraiment rigolote sur la photo, tu portes un truc d'enfant sur la tête ! » S'exclama-t-il entre deux rires. « T'es une vraie gamine toi en fait sous tes petits airs ! » Une veine sur la tempe de la petite femme apparue. Elle n'appréciait pas que l'on se moque d'elle. Surtout pour des trucs mignons. Elle se baissa, retira un de ses chaussons aussi rapidement que possible et lui lança à la figure. Ichigo ne l'avait pas vu venir. « Arrête de rire, crétin. Ce n'est pas drôle du tout ! » Grommela Rukia, les joues rougissant légèrement, embarrassée. Ichigo prit une grande inspiration et s'arrêta aussitôt en attrapant le chausson dans ses mains. Il le retourna et remarqua qu'elle avait des petits pieds, 34 de pointures, des pieds d'enfants. « En fait ... T'as des petits pieds. Tout est petit chez toi. - Imbécile ! » souffla-t-elle « Tu n'as donc pas remarqué que j'étais de petite envergure, encore heureuse que mes pieds ne soient pas aussi grand que les tiens !
Ichigo afficha un sourire d'idiot et retourna aux photos. Il y en avait une qui n'avait pas trop d'importance selon lui... En effet, elle avait mis dans un cadre la photo d'un lapin. Ichigo se mit une claque mentale et cligna plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas le fait que cette photo soit là. Surtout qu'elle avait été coupé dans un magazine. Pourquoi ? Un lapin dans un cadre... C'était nul, inutile, aucun internet, franchement... Puis il fixa une très jolie photo, selon lui, s'était une très belle photo qu'une jeune femme et d'une enfant. Ichigo était un peu nostalgique en la regardant. Il y avait cette enfant qui souriait et qui tenait dans ses petites mains, un bouquet de fleurs de cerisier. Ce bouquet était minuscule, mais l'intention était là. Quant à la jeune femme, elle ressemblait très fortement à la petite fille, elle était assise dans l'herbe aux côtés de l'enfant, souriant elle aussi. L'enfant était brune et ses yeux étaient bleus nuit, il semblait reconnaître cette petite. Ichigo prit la photo dans ses mains et interpella son hôte, buvait son café, assise sur le canapé. « C'est ta mère et toi sur la photo ? ... Vous êtes belle... - Non, ce n'était point ma mère, Ichigo. C'était ma grande soeur, Hisana. » Avoua Rukia, avec une pointe de nostalgie. « Était ? Tu veux dire que..— - Elle est morte. Coupa la jeune femme en posant sa tasse sur la table basse. « Elle avait un cancer des poumons diagnostiqué trop tard .. Nous n'avons pas pu la sauvé ... Elle est morte peut de temps après la prise de cette photo. »
Ichigo posa le cadre et passa une main dans ses cheveux sans rien dire. Cette situation gênante lui rappeler sa mère qui n'était plus de ce monde non plus. Le roux regardait Rukia se resservir du café et se rasseoir, elle ne se préoccupait pas de Ichigo qui fouillait dans sa vie privée, la brune était tout simplement perdue dans ses pensées jusqu'à ce que Ichigo l'en sorte.
« Je suis désolé... Je n— - Oh, ça va. Garde ta pitié veux-tu ? Tu ne pouvais pas le savoir vu que tu ne sais rien de moi, baka. Tu n'as pas à être désolé, j'ai fait le deuil il y a bien longtemps. » Répliqua-t-elle presque aussitôt en s'asseyant convenablement sur le canapé.
Le roux s'assit lui aussi sur le somptueux canapé, à l'autre extrémité, face au bureau. Il était vraiment confortable. Ichigo regarda le plateau sur la table basse puis posa son regard sur la jeune femme qui venait de croiser ses petites jambes, blanches et fines. Il tenait à la remercier, mais Rukia ne semblait pas s'attarder sur ce genre de chose, pas avec lui. Ayant remarqué cela, Ichigo soupira, prit la tasse que Rukia lui avait préparé et y ajouta un sucre. Avec la cuillère, il remua le liquide et lorsqu'il s'apprêta à mettre la tasse à ses lèvres, il s'arrêta en fixant le poster devant lui. Il fallait impérativement qu'il change de sujet pour apaiser la pièce de la tristesse qui rodait au dessus de leurs têtes.
Alors quand il vu le poster du plus grand PDG du Japon : monsieur Byakuya, accrocher sur le mur de la jeune femme juste au dessus de la télévision, Ichigo posa sa tasse sur la table et regarda la petite femme en montrant grossièrement l'image du doigt.
« C'est pas possible Rukia, t'es parano ou quoi ? »
Ne comprenant pas la réaction du jeune homme, Rukia cligna des yeux sans bouger. Elle arqua ensuite un sourcil en fixant les yeux de celui-ci, exorbités.
« Eh bien quoi ? Qu'est-ce que tu as encore ? En quoi cela te dérange ? - Il faut vraiment être tarée pour mettre un poster d'un mec que l'on ne connaît pas dans son salon ! Encore, quand on est ado, dans sa chambre c'est normal, mais là... C'est abuser, t'as quel âg— »
Elle le coupa en lui lançant les deux oreillers qu'elle avait sous la main. Il avait l'art de l'énerver, c'était quelque chose. Personne n'avait fait cela avant lui. Elle allait avoir du fil à retordre avec lui, elle en était persuadée.
« Pauvre sot ! Ceci est le portrait de Byakuya Kuchiki, mon grand frère, il est donc normal qu'il ait une place dans cette pièce ! Tu ne réfléchis jamais ? Et puis, quel est donc ton problème à la fin, que me veux-tu ? Tu m'irrites au plus au point ! » S'écria-t-elle.
« Comme si je le savais ! Y'en a pleins des Kuchiki, c'est comme les Kurosaki, t'en a par poignet sans pour autant que ce soit des gens de ta famille. Je n'ai donc pas fait le rapprochement ce n'est pas la peine de crier, idiote ! - Tu ne vois donc pas de trait de ressemblance ? » Insista Rukia. - Hmm... » Il se tourna et regard le portrait une seconde fois... « Seulement la couleur des cheveux. - N'est-ce pas suffisant ? - Non, pas selon moi. C'est comme si tu voyais un autre roux tel que moi et que tu disais que nous étions frères, alors la couleur des cheveux ne veut rien dire. - Ne prends pas ton cas pour une généralité. Tu dois être le seul avec des cheveux comme cela. » Rit-elle. « Je n'ai pas précisé que se n'était que mon frère adoptif, c'est une histoire compliquée, ne nous attardons plus sur cela. Passons et revenons-en à ta venue chez moi, veux-tu ? Quel est donc "ce pacte", Ichigo Kurosaki ? » Le jeune homme soupira vaguement en prenant sa tasse dans ses mains. Il regardait maintenant le liquide noir avant de le porter dans la bouche. Il but une gorgée puis se retourna vers elle. « C'est à propos de l'arrangement qu'Uryuu et Orihime essayent de mettre en place. Or, tu sais aussi bien que moi qu'entre nous, le feeling ne marche pas. Encore aujourd'hui, au moindre truc que je dis, tu m'cries dessus et tu me lances des trucs dans la gueule. - Ça, c'est normal. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Ce n'est pas de ma faute si tu m'irrites. » Déclara la petite brune avant de boire son café. Ichigo roula des yeux puis reprit.
« Je me disais donc que pourrions leur faire croire que nous sommes en couple. Comme ça, ils nous lâcheront la grappe. »
Rukia cracha le liquide sur Ichigo qui râla aussitôt. S'était une blague, n'est-ce pas ? Une mauvaise blague, mais une blague quand même, hein ? Elle toussota puis regarda le roux, les yeux écarquillés. « ... Tu plaisantes là ? » S'exclama-t-elle. « J'ai l'air de rire, débile ? » Grinça le roux. « Cause moi propre, veux-tu ? C'est toi qui sors des bêtises à chaque fois que tu ouvres la bouche. - Mon idée est très bien, c'est toi qui prends tout de haut. Descends un peu de ton nuage, princesse microbe ! La vie n'est pas toute belle ni rose ! Il venait de la traiter de quoi ? De microbe ? Il n'aurait pas du. S'était le comble du comble. Rukia s'énerva sur le coup, elle avait envie de le frapper, lui tirer les cheveux, les couper, lui envoyer tout ce qui pouvait bien lui tomber dans la main... Elle n'en pouvait plus, s'était le petit mot de trop. Mais, elle eut soudainement une idée, une idée qui ne lui déplut pas, au contraire. Elle se mit à sourire avec un petit rire sadique et regarda son invité avec un regard suspect.
« ... C'est d'accord, j'accepte de jouer. - Parfait. » Dit Ichigo en se levant et en s'étirant « Alors prépare tes affaires, et viens chez moi, je vais te laisser mon ad— - Hors de question. Je ne bougerais pas d'ici. Cela ne fait pas partit du pacte ! » Rouspéta Rukia. « Mais un couple est censé vivre ensemble, non ? »
Rukia détourna une nouvelle fois le regard puis justifia sa réponse.
« Tu as oublié un mot Ichigo... Nous ne sommes pas en couple, c'est juste une couverture. » Ichigo ne fit pas vraiment attention à ce que venait de dire Rukia et marcha jusqu'à la porte d'entrer. Il ouvrit la porte, sortit de l'appartement : « Dans ce cas, si nous voulons que la couverture marche, nous devons nous comporter comme un vrai couple, tu ne crois pas ? Je te laisse réfléchir, je repasserais dans la semaine. À la prochaine, mon coeur ? » Ajouta-t-il ironiquement en insistant bien sur les deux derniers mots avant de fermer rapidement la porte. Il avait bien fait de la fermer aussitôt, car Rukia balança son deuxième et dernier chausson qu'elle avait au pied en insultant le roux. Il s'était bien foutu de sa gueule celui-là, mais il ne perdait rien pour attendre. Il ne fallait jamais sous-estimer Rukia Kuchiki, surtout quand elle avait un plan derrière la tête. Le pacte était en exécution et Rukia était prête à attaquer son prochain. C'est ainsi que l'histoire débuta, que la guerre commença.
La journée prenait fin, Rukia était entrain de préparer le dîner. Elle suivait une recette sur son Ipad tout en sifflant un air. Elle râpait les pommes de terres quand une porte claqua. Elle s'arrêta puis se retourna, balayant le salon du regard. Elle fronça les sourcils quand elle entendue de nouveau du bruit dans l'entrée. Elle pouvait entendre des chaussures frotter contre le tapis de l'entrée, des tissus glisser entre eux et un souffle, le souffle d'une personne. C'est alors qu'elle se rendit compte que l'on était entré par effraction chez elle. Qui était-ce ?
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 2. you’re an idiot Kurosaki
Le lendemain après-midi alors qu'elle était assise sur son canapé, ordinateur portable sur ses genoux, Rukia se rendit compte qu'elle n'avait pas fait part de ses impressions à Orihime. Elle avait donc saisi son téléphone et avait composé le numéro de son amie. Elle le tenait près de son oreille et espérait qu'Orihime réponde, elle avait pleins de choses à lui dire.
Au bout d'une minute, les 'bips' incessants s'arrêtèrent. « Allô ? Orihime, tu es là ? » Demanda la jeune femme. « Oui oui, je suis là Rukia. Alors raconte moi tout, vous avez finalement passé la nuit ensemble ? - Nous l'avons passé chacun de notre côté... Cette nuit. » Répondit aussitôt la brune avec un certain dégoût. « Ah... ? Pourquoi donc ? Que s'est-il passé ? » Demanda Orihime surprise. « Je n'ai pas supporté le fait qu'il soit arrivé en retard. Je préfère les hommes ponctuels. - Je le sais bien, mais ce n'est pas une raison valable Rukia. Il faut savoir donner une chance. - Sa chance, il l'a eu en obtenant un rendez-vous avez moi. J'ai un emploi du temps chargé, je te rappelle. - Donne lui une seconde chance alors... Vous ne vous connaissez pas, tu ne peux pas le juger comme ça. - Je sais qu'il n'est pas ponctuel donc pas sérieux et ça me suffit amplement. - Non Rukia ! Tu ne sais rien de lui, on ne peut pas se permettre de se baser sur de tels faits. Les premiers rendez-vous sont souvent comme ça. Oh ! Je te laisse ma belle, je dois allez faire les courses sinon, je serais en retard bisous ! Ah, et réfléchit. Donne-lui une seconde chance, s'il te plaît. » Orihime raccrocha tandis que Rukia garda son téléphone à l'oreille réfléchissant un instant. Que devait-elle faire maintenant ? Elle ne savait pas. Elle n'était pas décidée à faire le premier pas et à lui accorder une seconde chance. Après tout, s'était un homme. S'était lui le fautif dans cette histoire. S'était lui qui devait se faire pardonner en premier. À cette pensée, Rukia se mit à sourire et se concentra de nouveau sur ce qu'elle faisait sur son ordinateur.
« Je n'arrive pas à y croire ! Tu n'es qu'un imbécile, Kurosaki. » Cria Ishida. « Comme si c'était de ma faute ! » Gueula l'intéressé. « Oui ça l'est. Que vas-tu faire maintenant ? » Le roux roula des yeux avant de répondre bêtement en souriant. « Bah... J'vais m'foutre devant un bon film. Tu sais celui que Keigo m'a pa— - Assez ! coupa le brun en lui donnant un coup sur la tête. Mais quel âge as-tu bon sang ? Deviens responsable. Je me demande vraiment comment tu vas finir... Enfin pour le moment, la question ne se pose même pas. - Arrête ça, tu veux ? Y'a d'autres filles bien mieux qu'elle, j'en suis persuadé et j'ai encore le temps. - Le temps, le temps... Mais il va à une allure qui te dépasse complètement. Le temps, tu ne l'as plus. Ton porte-monnaie est vide et il l'a toujours été. Je t'ai donné une pièce, une chance et tu l'as perdu. » Il lui tendit un petit papier jaune dont des coordonnées y étaient inscrites. « Récupère là. Si tu n'en es pas capable maintenant alors tu ne le seras jamais. » Ichigo attrapa le morceau de papier et lit l'inscription. Il passa sa main libre dans ses cheveux et soupira. « Que dois-je faire avec "ça" ? - Bon sang, Kurosaki ... Tu ne comprends vraiment rien.. » Ishida se retenu de soupirer et remit ses lunettes correctement sur son nez avant de reprendre : « je te donne un mois. Tu as un mois pour aller la voir, arranger les choses et te comporter en tant qu'homme. - Et si j'y vais pas ? - Si tu n'y vas pas, je ferai en sorte que toutes les filles de Tokyo sachent que tu es toujours puceau à vingt-cinq ans. » Kurosaki se leva du canapé sur lequel il était assis, prit sa veste et s'en alla sans piper un mot.
Il se tenait à une barre, debout au milieu du wagon. Le métro était toujours bondé lorsqu'il s'agissait de se rendre à Shinjuku. S'était l'un des plus grands quartiers du Japon ainsi que l'un des plus animé de la métropole. C'était un centre d'affaires important, un quartier remplit de gratte-ciels, de grands magasins, de cinémas, de grands hôtels, de bars, de cafés et de restaurants.  En bref, Shinjuku offrait plusieurs visages. Ichigo se rendait dans la zone résidentielle de cet endroit. S'était sans doute la première fois qu'il y mettait les pieds. Ichigo ne sortait pas tous les soirs dans ce genre d'endroit. De plus, ce quartier avait l'air d'être rempli de riches. Cela faisait un mois aujourd'hui depuis qu'il avait eu cette 'discussion' avec Uryuu. Il avait eu le temps de réfléchir à un plan depuis ce jour. S'était pour cela qu'il s'était rendu à Shinjuku. C'était parce qu'elle y habitait. Le métro numéro 4 vient d'arriver à Shinjuku, le terminus. Tout le monde descend ! Ichigo descendit, s'étira et bailla avant de se diriger vers une carte affichée sur le mur. Cette carte était grande, coloré et très explicite. C'était la première fois qu'Ichigo arrivait à savoir où il voulait allez rien qu'en lisant une carte. Fier de lui, il afficha un sourire de vainqueur sur ses lèvres, enfonça ses mains dans ses poches et se mit à marcher pour sortir de la station de métro afin de regagner les grandes rues. Il avait hâte de la revoir. 
Elle était partie courir ce matin, comme à son habitude. Rukia avait des journées bien remplies, même le dimanche. Ses amies avaient même l'impression qu'elle passait sa vie au travail ou à courir. Rukia le savait bien mais n'en prenait pas compte. Et elle savait qu'elle devait penser plus à elle qu'aux autres. Elle était habillée d'un sweat-shirt violet à capuche avec des oreilles de lapin et d'un legging gris, Rukia avait l'habitude de courir dans un grand parc, près de chez elle. C'était un très beau parc très fleuri et très animé. Il y avait beaucoup d'enfants, de vieux et de jeunes, en couples. Rukia avait toujours voulu faire le tour du parc accompagnée de son âme soeur. Alors en attendant que son homme vienne un jour, elle avait décidé de se rendre tous les jours dans ce parc et de regarder les gens heureux avec leurs moitiés en attendant de trouver la sienne. Parfois, on ne se rend pas compte que le bonheur est juste devant nos yeux...
Il passait son temps à regarder les noms des avenues, cherchant désespérément celle qui le guiderait jusqu'à la rue que lui avait indiquées de morceau de papier d'Ishida. Il se demanda même si elle y habitait toujours. Après tout, en un mois, il peut s'être passé beaucoup de choses. Il s'arrêta devant un fleuriste, un instant et regarda les fleurs. Elles étaient colorés et vraiment belles. Certaines fleurs composés un bouquet, d'autres étaient vendues seules. Ichigo décida d'entrer dans la boutique pour choisir des fleurs. Et pourquoi pas créer un bouquet juste pour elle ? Au même moment, alors qu'il entrait dans la boutique, Rukia passa sur le trottoir d'en face. Elle ne l'avait pas vue, regardant devant elle et l'avait encore moins entendu. Écouteurs dans les oreilles, elle se préoccupait plus des notes de musique que de ce qui se passait autour d'elle. Trente minutes plus tard, Ichigo ressorti de la boutique avec son bouquet dans les mains. Il en avait même profité pour demander son chemin à la vendeuse. Il regarda autour de lui et reprit son chemin marchant assez lentement pour avoir le temps de regarder partout autour de lui. Il n'était plus très loin. Seulement, elle était partie. Si près et pourtant si loin... 
Entre temps, elle était arrivée chez elle. Elle avait eu le temps de prendre une bonne douche ainsi que de sécher ses cheveux noir. Rukia avait coupé ses cheveux il y a quelques jours, lui arrivant maintenant à un centimètre sous ses oreilles. Quand la brunette fut prête, elle alla dans sa belle cuisine et mit la cafetière en route pour se préparer un café. Elle alluma ensuite la télévision, un grand écran plat et tomba nez à nez sur un feuilleton à l'eau de rose ce qui exaspéra la jeune femme. Quand son café fut prêt, elle le prit et s'assit sur son canapé en lâchant un soupire et regarda la télé. Elle zappa les chaînes, mais elles étaient aussi nulles les unes que les autres. Elle souffla sur la tasse en agitant calmement la cuillère pour mélanger le liquide et le sucre. Elle l'a porta ensuite à ses lèvres quand sa sonnette retenti. Elle ne bougea pas pendant un instant. Qui pouvait bien être devant sa porte d'entrer ? Elle n'avait pourtant invité personne. 
Ring Ring On sonna une seconde fois. Cette fois-ci, la jeune femme réagit. Elle posa sa tasse sur la table basse et se leva doucement et passa une main dans ses cheveux pour les mettre en arrière. Rukia marcha jusqu'à sa porte d'entrer, tourna deux fois la clé dans la serrure sur la droite et ouvrit enfin la porte. Elle l'ouvrit doucement en passant son visage sur le côté, impatiente de connaître le visage de celui qui était venu chez elle. Quand elle l'aperçut, elle écarquilla les yeux et ouvrit la porte en grand. « ... Toi ?! » S'écria-t-elle. « Je vois que tu es heureuse de me voir... » Soupira Ichigo. Elle fronça les sourcils. « Q-que fais-tu ici ? Comment as-tu eu mon adresse ? Pourquoi es-tu là ? » Lança-t-elle rapidement. « Eeeeh, une question à la fois...! » Elle roula des yeux avant d'entrer ses mains dans ses poches de pantalon. « Que veux-tu ? Te venger pour le verre d'eau ? N'est-il pas un peu tard ? » Demanda-t-elle en haussa un sourcil. « Je m'en tape de ça. » Il soupira. « J'suis juste venu pour te parler. - De quoi veux-tu me parler ? Nous n'avons rien à nous dire. Nous nous sommes quittés sur un bon terme, nous pouvons donc poursuivre nos vies sans se croiser. Alors rentre chez toi. » Rukia commença à fermer la porte quand Ichigo repoussa la porte avec sa main. Avec l'autre main, il tendit le somptueux bouquet de fleurs à la petite femme. Ce bouquet était vraiment joli. Des fleurs violettes qui rappelaient les yeux de la belle, elle fut surprise de ce geste qui ne la laissa pas indifférente. S'était la première fois qu'un homme avait ce genre d'attention vis-à-vis elle. « Des fleurs... Elles sont... - Ouais. Elles sont pour toi. De la même couleur que tes yeux... C'est la seule chose de bien que je garde de notre rendez-vous. Se sont les seules choses de toi que j'ai eu le temps de voir. » Rukia rougit légèrement et attrapa rapidement le bouquet. L'intention était là, en effet, mais la dernière phrase du jeune homme l'étonna. Que voulait-il dire par là ? Se serait-il servit d'elle comme d'un jouet si le rendez-vous s'était bien passé ? Préoccupée par ce genre de pensées négatives, elle renvoya le bouquet dans la figure du roux et tenta à nouveau de referma la porte. « Je n'en veux pas. Tu n'obtiendras rien de plus, pervers. - Non mais attend, Rukia ! Ce n'est pas ce que tu crois ! » S'écria le roux en poussant la porte. « Attend, à quoi penses-tu d'ailleurs ? » Elle s'arrêta restant un moment sans bouger. Elle croisa le regard du roux puis détourna rapidement le regard, gêner. « À-à... À rien du tout ! Que vas-tu t'imaginer ? » Ichigo se mit à rire en poussant tranquillement la porte pour entrer pendant que la petite femme était chamboulée. « Aha. N'inverse pas les rôles, c'est toi qui t'fais des films, petite perverse.~ » Rukia lâcha un grand soupire avant de le suivre du regard. Ichigo s'installa tranquillement dans le canapé après avoir déposer le bouquet (enfin, ce qu'il en reste) dans un vase. « Il faudra remplir le vase avec de l'eau si tu ne veux pas que les fleures sèc— - Stop ! Je ne t'ai pas autorisé à entrer chez moi. Non mais pour qui te prends-tu ? » Ichigo se leva et plaqua tranquillement la brune contre le mur sans lui faire mal. « Pour Ichigo Kurosaki très chère, un mec qui à un pacte à conclure » Annonça-t-il sur un ton grave. « Un pacte ? Le diable n'est point ici, veuillez sortir immédiatement de chez moi. » Grinça Rukia, les sourcils froncés. Le roux se leva et alla approcher son visage vers celui de Rukia qui se posait de nombreuses questions à son égard. Il posa une main dans ses cheveux noirs et colla sa bouche contre son oreille avant de lui murmurer une dernière phrase. « Je ne sortirais pas d'ici avant d'avoir conclut un pacte avec toi, Rukia. »
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