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ê° me. you. the sky. the clouds @ichirukiê± âË.àŒ â 13
La journĂ©e prenait fin, Rukia Ă©tait entrain de prĂ©parer le dĂźner. Elle suivait une recette sur son Ipad tout en sifflant un air. Elle rĂąpait les pommes de terres quand une porte claqua. Elle s'arrĂȘta puis se retourna, balayant le salon du regard. Elle fronça les sourcils quand elle entendue de nouveau du bruit dans l'entrĂ©e. Elle pouvait entendre des chaussures frotter contre le tapis de l'entrĂ©e, des tissus glisser entre eux et un souffle, le souffle d'une personne.
C'est alors qu'elle se rendit compte que l'on était entré par effraction chez elle.
Qui Ă©tait-ce ?
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MYTSTC | 10. mother fucking party of the year
Las Noches à 23h était une boite de nuit vide, il fallait attendre 0h-1h pour voir la piste de danse bondée. Mais cela ne dérangeait pas Tatsuki qui voulait profiter de se vide pour discuter avec Rukia. Les quatre jeunes adultes se sont installés sur une table de bar ronde avec quatre chaises. Rukia et Ichigo se retrouvaient face à face ce qui avait don de rappeler un mauvais souvenir à la jeune femme. La noiraude essayer de ne pas penser a cette funeste soirée et balaya la salle du regard. Il y avait beaucoup d'espace pour danser, il y avait une piste de danse ronde qui tournait dans le sens des aiguilles d'une montre, il y avait des miroirs immenses sur le mur et un podium sur lequel on pouvait également danser. De l'autre cÎté de la piste de danse se trouvait un DJ en hauteur et derriÚre lui on y trouvait le bar, un trÚs grand bar avec trois serveurs déjà réquisitionnés par le peu de clients qu'il y avait.
« On commandera des boissons plus tard Rukia. » Annonça Renji aprÚs avoir remarqué la direction du regard de Rukia.
« Je ne demandais pas à boire tu sais.
â De toute façon tu ne bois pas. » Lança Ichigo en croisant les bras, Ă©valuant la jeune femme.
A-t-elle bu beaucoup de café dans la journée ? Pensa le roux.
« Qu'est-ce que t'en sais ? » Répondit sournoisement Rukia. « Tu ne me connais pas.
â Plus que tu ne le crois. »
Rukia se mit Ă rire alors que Tatsuki s'Ă©claircit la voix pour prendre la parole.
ïżœïżœ Alors Rukia, comment as-tu rencontrĂ© Ichigo ? »
La jeune femme réfléchit un instant, lui dire qu'elle l'a rencontré lors d'un dßner arranger par deux de leurs amis ? Cette idée ne lui plaisait pas.
« On travaille ensemble, il est le médecin et je suis l'infirmiÚre, il a rejoint mon service il y a quelques semaines.
â Mmh... Un mĂ©decin et une infirmiĂšre... Ăa donne de sacrĂ©es images... » Songea la petite amie de Renji.
Rukia se mit subitement Ă rougir et a regarder ses mains. Heureusement le pourpre de ses joues ne se remarquait pas avec les diffĂ©rentes couleurs lumineuses qui illuminaient tour aprĂšs tour la piĂšce. Malheureusement pour elle, son regard Ă trahit ses pensĂ©es. La jeune femme avait l'impression que Tatsuki avait rĂ©ussi Ă trouvĂ© un point sensible de son passĂ© : ce n'est pas comme si elle ne l'avait jamais fait auparavant avec un mĂ©decin. De son cĂŽtĂ©, Ichigo Ă©tait aussi gĂȘnĂ© qu'elle et mĂȘme si ses rougeurs sur ses joues n'Ă©tait pas percevable, il sentait la chaleur monter dans la piĂšce et ne pouvait sâempĂȘcher de dĂ©boutonner un bouton de sa chemise.
« Wow .. Je ne voulais pas vous gĂȘner .. Enfin peut-ĂȘtre un peu Ichigo mais je ne pensais pas te gĂȘner Rukia. » Tatsuki regarda Renji d'un air accusateur. « Ta pote n'est pas si insensible que ça. »
Renji roula des yeux. Il n'avait pas dit a sa petite amie actuelle qu'il avait eu le bĂ©guin pour sa meilleure maie quand ils Ă©taient plus jeune et que Rukia ne lui montrait aucun intĂ©rĂȘt de ce point de vue lĂ , se montrant totalement dĂ©sintĂ©ressĂ©es par Renji. Mais ça, Tatsuki l'avait trĂšs rapidement comprit.
« Rukia, que penses-tu de Las Noches ? »
La noiraude sourit de la question. « Ăa m'a l'air chouette ! »
Mais ce n'est pas du tout le genre d'endroit que je fréquente habituellement.
(â« - Black Object â From the Sky)
Minuit tout juste passé, la boite de nuit commençait à se remplir rapidement. Depuis une dizaine de minute on pouvait apercevoir de jeunes adultes et adolescents danser sur la piste au rythme de la musique que le DJ avait choisit de mettre.
Depuis le début de la soirée, Rukia, Tatsuki, Ichigo et Renji étaient toujours installé a leur table. Il y a juste Renji qui venait de quitter ses amis pour commander des boissons. Il fut revenu deux minutes aprÚs avec quatre flûtes en plastique, une bouteille de Rebull blanche et une petite bouteille de vodka.
« Qui veut une vodka tonique ? »
Tout le monde, quelle question !
Rukia le regarda servir les verres dont le contenu devenait bleu au mélange des deux liquides, elle était absorbée par ce changement magique de couleur.
Lorsque Renji eut fini de remplir les verres, ils trinquĂšrent tous puis on prit une gorgĂ©e de la vodka tonique. MĂȘme Rukia qui, aprĂšs avoir trempĂ© sa langue dans le verre â s'Ă©tait sa premiĂšre vodka tonique â trouva le cocktail pas mauvais, bien au contraire.
« Fini ton verre cul sec Rukia.
â Hein ? Pourquoi ? Il y en a beaucoup..
â Fini le, tu pourras t'amuser sĂ©rieusement aprĂšs avoir tout bu. »
Tatsuki et Ichigo fusillÚrent Renji du regard ne comprenant pas pourquoi il l'avait forcé comme ça à tout boire d'un coup. Le rouge connaissait bien sa meilleure amie, il savait trÚs bien qu'elle était coincée et que les boites de nuit ce n'était pas trop son truc. Il savait donc que, pour qu'elle puisse s'amuser, il fallait qu'elle avale tout le contenue du verre. Ce qu'elle fit immédiatement.
« Putain Renji mais t'es taré pourquoi tu lui fais faire ça ?
â Tu me remercieras plus tard Ichigo. » RĂ©pondit Renji. « Comment te sens-tu Rukia ? »
La jeune femme posa son verre sur la table et sourit a son ami.
« Je me sens parfaitement bien.Â
â Parfait, maintenant nous pouvons allez nous amuser. Qui veut allez danser ?
â Ne compte pas sur moi. » Grogna Ichigo avant de boire un peu.
Tatsuki tourna la tĂȘte nĂ©gativement mais accepta pour qu'il aille danser avec Rukia.
« Et toi Rukia ?
â Bien sur que je veux ! » S'exclama-t-elle en se levant de la chaise.
Ichigo regarda avec amertume sa colocataire et son meilleur ami partir en direction de la piste de danse. Il ne pouvait sâempĂȘcher de serrer ses poings posĂ©s sur la table, ce que Tatsuki remarqua.
« Tu n'as pas à t'en faire, il ne se passera rien entre eux.
â Qu'est-ce que t'en sais ? Si j'Ă©tais toi je ferais plus gaffe Ă mon mec. » SâĂ©nerva le roux.
Le jeune mĂ©decin ne pouvait sâempĂȘcher de regarder Rukia danser. Elle avait le sourire pendu Ă ses lĂšvres ce qui Ă©tait assez - pour ne pas dire trĂšs- rare. S'Ă©tait peut-ĂȘtre du a son verre qu'elle avait bu comme du lait. Il comprenait maintenant pourquoi Renji l'avait pousser a boire la totalitĂ© de sa Vodka tonique : s'Ă©tait pour qu'elle s'amuse pleinement. Mais cela avait aussi pour effet d'irriter Ichigo.
« Ce que tu peux ĂȘtre jaloux Ichigo !
â Quoi ? Moi jaloux ? N'importe quoi ! »
Bon ok. Peut-ĂȘtre que je le suis un peu.
« Ton regards trahis tes pensées Ichigo. Mais si tu veux savoir, j'ai l'impression que tu ne l'as laisse pas non plus indifférente.
â Ăa c'est a cause du verre qu'elle s'est bu !
â Non. Je parle d'avant ça, idiot ! » Acheva Tatsuki.
(â« - Million Dollar Life - Wizardz Of Oz)
Le temps dĂ©filait tandis que Rukia dansait en rythme avec la musique face Ă Renji qui se dĂ©hanchait de la mĂȘme maniĂšre. Ils Ă©tait sur la piste ronde tournant doucement sur la plateforme avec un jeu de lumiĂšre exercĂ© sur eux. La piste de danse Ă©tait tellement bondĂ©e qu'on ne pouvait mĂȘme pas circuler, tous dansaient en Ă©tant serrĂ© les uns contre les autres. Par moment Rukia imitait les autres jeunes femmes prĂ©sentes sur la piste ce qui n'Ă©tait pas les types de danse les plus sains mais les plus provocateurs.
Ichigo ne l'avait pas quitter des yeux depuis le dĂ©but de la soirĂ©e, il la regardait et plusieurs fois il fut prit d'une bouffer dâadrĂ©naline pour aller les rejoindre, frapper un bon coup sur Renji et danser avec Rukia. Mais Tatsuki - qui sentait qu'Ichigo Ă©tait entrain de bouillir intĂ©rieurement -  le retenait a chaque fois.
« Laisse-les, ils ont bu. » Lui répétait-elle à chaque fois pour le calmer.
Renji se trĂ©moussait et faisait tourner Rukia sur elle-mĂȘme dans le peu d'espace qu'ils avaient pour bouger sur la piste. Puis doucement, Renji venu coller sa bouche contre son oreille.
« Je reviens je vais voir Tatsuki, tu veux rester ou venir ? » S'écria-t-il pour qu'elle puisse l'entendre.
Rukia continuait de danser, elle ne voulait pas s'arrĂȘter.
« Je reste là ! » Lui répondit-elle. « Demande à Ichigo de nous rejoindre, je le vois depuis tout à l'heure il en meurt d'envie ! »
Le rouge acquiesça à sa demande puis quitta la piste de danse pour rejoindre sa petite amie et son meilleur ami.
(â« - Celldweller â End of an Empire)
La brunette se trémoussait bougeant son petit corps dans tout les sens. Lorsque Rukia dansait, elle ne faisait pas attention à tous ses gens qui dansaient autour d'elle. Elle ne se doutait pas que les autres, eux, faisait bien attention à elle.
Ce fut le cas d'un jeune homme qui devait avoir dans ses Ăąges. DĂšs qu'il la vit seul, il dĂ©cida de traverser la piste en bousculant les danseurs pour aller danser avec elle. Rukia ne le remarqua pas tout de suite mais l'homme se mit derriĂšre elle et qui s'Ă©tait mit Ă danser coller-serrer avec elle. La musique tapait fort dans sa tĂȘte, elle se sentait bien grĂące Ă l'alcool et cela lui faisait faire des choses dont elle n'aurait mĂȘme pas l'idĂ©e.
Se souviendra-t-elle de cette soirée ?
L'alcool dans ses veines Ă©tant toujours omniprĂ©sent, la brune pensait qu'Ichigo Ă©tait derriĂšre lui et posa sa tĂȘte contre lui. L'homme se baissa Ă sa hauteur, tĂȘte contre son oreille.
« Hey bébé, tu danses drÎlement bien. » Lui fit-il remarquer.
Cette voix .. n'Ă©tait pas celle d'Ichigo.
« C'est quoi ton petit nom ?
â Rukia. » Lui rĂ©pondit-elle en tournant doucement la tĂȘte pour voir son visage.
Il a les cheveux en arriĂšre avec une petite mĂšche de cheveux rebelle et des cheveux bleu âŠ
« Moi c'est Grimmjow, t'es drÎlement mignonne, tu sais. » Dit-il dans le creux de son oreille d'une voix enjÎleuse. « Viens, j'aimerais te montrer quelque chose. »
« Oi les gars ! Vous ne vous emmerdez pas trop ? » S'exclama Renji en arrivant à la table.
Ichigo ne prĂȘta pas attention au rouge, il Ă©tait plus tĂŽt entrain de chercher Rukia des yeux car il l'avait perdu quand Renji fut apparu.
« Elle est oĂč Rukia ? » Finit-il par lui demander.
Le rouge montra la piste de danse au roux. « En parlant de Rukia, elle veut que tu viennes avec elle pour danser et elle a aussi dit quâ
â Abrutit, elle n'y est pas ! » S'Ă©cria Ichigo en se levant de son siĂšge.
Tatsuki le tira vers le bas pour le calmer ne voulant pas attirer l'attention.
« Calme toi Ichigo j'ai pas envie que tu te fasses viré par les videurs !
â Quand je suis partis elle Ă©tait sur la piste.
â Ouais bah lĂ , elle n'y est plus. Putain, elle a du se faire embarquer par un bĂątard. »
Ichigo se leva soudainement, son sang brûlait dans ses veines. Il s'inquiétait pour Rukia.
Si quelque chose lui arrive je ne me le pardonnerais jamais !
Rukia Ă©tait sortie de la piste dans les bras de Grimmjow qui l'emmenait dans un coin plus tranquille. Il s'arrĂȘta et posa la brune dans le couloir qui sĂ©parait la salle d'oĂč ils venaient, la salle des annĂ©es 80 et la salle fumeur. Peut de gens s'arrĂȘtaient lĂ et l'endroit Ă©tait assez sombre pour qu'on puisse leur prĂȘter attention.
« Nous y voilà . »
Le bleutĂ© la poussa doucement pour la coincer contre le coin, entre deux murs puis caressa son visages du bout de ses doigts. Il remit une mĂšche de cheveux derriĂšre son oreille puis descendit sa main dans sa nuque pour venir s'arrĂȘter sur le dĂ©but de sa poitrine qui Ă©tait dĂ©couverte. Grimmjow colla son bassin contre le sien, Ă l'aide de ses mains. Il les abaissa, tout en douceur, sur ses jambes qu'il attrapa pour les enrouler autour de sa taille. Le bleu dĂ©posa enfin ses lĂšvres sur la nuque de Rukia, l'embrassant en serrant ses jambes contre lui.
« Hey toi ! »S'écria-t-on.
Rukia reconnue la voix, elle l'aurait reconnue entre milles.
« Ichigo ? »
Grimmjow se redressa et scruta sévÚrement l'homme qui venait de l'interpeller.
« Dégage de là . Avant que je ne te foute mon poing dans ta gueule. »
Le bleutĂ© se mit Ă rire la gorge dĂ©ployĂ©e. « Ce que tu peux ĂȘtre drĂŽle mâ
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que le roux lui assĂ©na  son point dans la tĂȘte.
« P'tain ! T'as osé .. Tu vas mourir !
â Tu ne pourras pas me toucher. » le provoqua Ichigo.
Grimmjow eut juste le temps de préparer son poing pour le frapper que deux vigiles arrivÚrent et l'interceptÚrent.
« Si jamais je te retrouve mon gars, je te ferais la peau ! » Grogna le bleu avant de partir, pousser par les deux gros bras des vigiles.
Ichigo s'approcha de Rukia lui offrant un sourire rassurant ce qui fit sourire la petite femme heureuse de le voir.
« Merci Ichigo ... J'arrive pas a savoir si les attentions des gens sont bonnes ou si elles sont mauvaises ..
â C'est l'alcool, tu a bien bu en dĂ©but de soirĂ©e. » Avoua le roux.
La noiraude se décolla du mur et attrapa le bras de son colocataire tout en évaluant sa réaction du regard. Sans surprise, Ichigo fixa le bras qu'elle tenait sans bouger, il ne savait pas comment réagir bien qu'au fond de lui, sans trop comprendre pourquoi, son coeur battait fort rien qu'à ce contact.
« Tu viens danser avec moi ? » Lui demanda-t-elle avec douceur.
Ichigo fut surprit de voir Ă quel point l'alcool pouvait la rendre si douce et si vulnĂ©rable. Il ne pouvait qu'accepter de danser avec elle mĂȘme si il n'aimait pas. Il n'avait pas envie qu'un autre tarĂ© s'approche d'elle de la mĂȘme façon que l'autre aux cheveux bleu. Et il ne pouvait pas totalement le nier mais danser avec elle le dĂ©mangeait.
(â« - DJ Corbett - Save Me)
Rukia l'amena sur le podium pour avoir plus de place pour danser que sur la piste de danse. Elle ne le quitta pas un instant des yeux, mĂȘme lorsqu'Ichigo attrapa ses mains pour les mettre dans les siennes. Ils se laissĂšrent tout les deux guider par la musique, tournant tout les deux sans se prĂ©occuper du reste.
La noiraude fit un pas en avant, s'approchant ainsi de son partenaire de danse alors qu'Ichigo la regardait simplement faire. Il Ă©tait actuellement prĂ©occupĂ© par ses pensĂ©es, hĂ©sitant a chaque mouvement qu'il avait envie de faire . Il avait peur de faire un mauvais mouvement ou de le regretter. Il n'avait jamais danser avec une fille, il n'avait jamais eu envie de la prendre dans ses bras ou de descendre ses mains sur ses hanches ni mĂȘme de caresser son visage mais lĂ , il mourait d'envie de le faire Ă Rukia Ă cet instant.
Se souviendra-t-elle de cette soirée ?
Son coeur battait si fort qu'il ne savait pas comment il faisait pour se retenir. Il y aura bien un moment oĂč il ne pourra plus se retenir. Rien n'est Ă©ternel.
Rukia, qui Ă©tait toujours sous l'effet de l'alcool, dĂ©tacha ses mains de celles d'Ichigo et les passa au cou de son partenaire sous son regard surprit. Le roux finit par exploser et prit sur lui. Peut-ĂȘtre qu'elle ne se souviendra de rien, idĂ©e qu'il espĂ©rait du fond de son ĂȘtre. Tout en dansant, le jeune homme passa doucement ses mains sur ses hanches ce qui fit sourire Rukia, qui semblait sourire pour le rassurer de son geste : elle savait Ă quel point il Ă©tait timide avec les filles. La brune arrivait - mĂȘme en Ă©tant sous l'emprise de l'alcool - Ă apaiser le jeune homme.
Le regard ambrĂ© de l'un trouva le regard amĂ©thyste de l'autre alors que leurs corps bougeaient en rythme avec la musique et en coordination entre eux. Pour eux, le temps s'est arrĂȘtĂ©. Leurs visages s'approche doucement, leurs mains se rapproche du visage de l'autre, leurs yeux papillonnent puis se ferment. Avec lenteur, leur nez s'entrechoque, caresse tendrement l'autre puis se sĂ©pare pour que leurs bouche puissent se rencontrer...
« Rukia, Ichigo il est temps d'y aller, il se fait tard ! » Leur cria-t-on.
Et leurs visages se sont rapidement éloignés avant que leurs douces bouches puissent échanger un doux baiser sucré.
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ê° me. you. the sky. the clouds @ichirukiê± âË.àŒ â 9
Elle Ă©tait partie courir ce matin, comme Ă son habitude. Rukia avait des journĂ©es bien remplies, mĂȘme le dimanche. Ses amies avaient mĂȘme l'impression qu'elle passait sa vie au travail ou Ă courir. Rukia le savait bien mais n'en prenait pas compte. Et elle savait qu'elle devait penser plus Ă elle qu'aux autres.
Elle était habillée d'un sweat-shirt violet à capuche avec des oreilles de lapin et d'un legging gris, Rukia avait l'habitude de courir dans un grand parc, prÚs de chez elle. C'était un trÚs beau parc trÚs fleuri et trÚs animé. Il y avait beaucoup d'enfants, de vieux et de jeunes, en couples. Rukia avait toujours voulu faire le tour du parc accompagnée de son ùme soeur. Alors en attendant que son homme vienne un jour, elle avait décidé de se rendre tous les jours dans ce parc et de regarder les gens heureux avec leurs moitiés en attendant de trouver la sienne.
Parfois, on ne se rend pas compte que le bonheur est juste devant nos yeux...
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ê° me. you. the sky. the clouds @ichirukiê± âË.àŒ â 1
Tout avait commencĂ© autour d'une table ronde, pour deux personnes. Le restaurant Ă©tait chic et romantique, il avait vraiment tout son charme. C'Ă©tait lĂ que se retrouvaient les couples pour les joies de la Saint-Valentin, pour les demandes en mariages rĂ©ussies ou encore pour faire des rencontres organisĂ©es. La troisiĂšme option fut celle qui avait rĂ©uni deux jeunes gens du mĂȘme Ăąge ayant deux amis communs.
Il Ă©tait vingt heure, l'heure Ă laquelle on avait organisĂ© leur rendez-vous. On ouvrit la porte du restaurant avec douceur, une charmante petite femme entra. Elle semblait ĂȘtre un peu perdu et surtout seule. Elle se pencha lĂ©gĂšrement Ă gauche, puis Ă droite, elle semblait chercher quelqu'un. Jusqu'Ă ce qu'une serveuse vienne Ă sa rencontre.
« Bonjour, vous avez réservé ? » Demanda-t-elle à la jeune femme. - Oui, au nom de Ishida, s'il vous plaßt. »
La serveuse vĂ©rifia dans le registre si le nom y figurait et lorsqu'elle l'aperçut, elle releva la tĂȘte et sourit Ă sa cliente.
« En effet, suivez-moi madame, je vais vous conduire à votre table. »
La serveuse accompagna la demoiselle jusqu'au fond du restaurant. Elle s'arrĂȘta devant une table et fit signe Ă la petite femme de s'asseoir. Se doutant qu'elle attendait quelqu'un, la serveuse posa deux menus sur la table dont un devant la cliente, puis elle partit pour aller s'occuper des autres clients, avec le sourire.
En attendant l'inconnu qui mangera avec elle, la jeune femme décida de prendre connaissance du menu que proposait la maison.
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ê° me. you. the sky. the clouds @ichirukiê± âË.àŒ â 12
Rukia avala difficilement sa salive. Un pacte ? Mais pourquoi ? Qu'avait-il en tĂȘte celui-lĂ ? Elle ne comprenait pas. Ce mec qu'elle avait rencontrĂ© un mois plus tĂŽt et qui arrivait Ă l'improviste chez elle voulait conclure un pacte ? C'Ă©tait quoi ce truc ? Elle pensait qu'il se foutait d'elle.
Quoi qu'il en soit, les paroles du roux étaient douces et sa voix était telle qu'elle ressentit des frissons. Elle n'arrivait pas à contrÎler ce qu'elle ressentait, s'était la premiÚre fois qu'elle était confrontée à ce genre de situation.
Elle détourna le visage, ferma les yeux et retira le bras du grand méchant roux avant de soupirer, lassée.
« J'espÚre que ton "pacte" est quelque chose d'important pour venir le déranger de la sorte.
- Dis-toi que c'est pour la bonne cause. » Répondit-il de suite.
Elle s'Ă©loigna de lui et alla dans sa cuisine. Une belle cuisine amĂ©ricaine sur-mesure, immaculĂ©e de blanc. Elle alluma sa machine Ă cafĂ©, prĂ©para les dosettes puis elle se retourna vers Ichigo en lui proposant un cafĂ©. Il hocha la tĂȘte en guise de rĂ©ponse.
En attendant son hĂŽte, Ichigo faisait le tour du propriĂ©taire. Il jeta un rapide coup d'oeil dans toutes les piĂšces puis entra de nouveau dans le salon qu'il trouvait mignon. Il regardait le canapĂ©, il Ă©tait blanc virant lĂ©gĂšrement sur du beige avec des coussins rose clair, gris et blanc. Le canapĂ© avait l'air moelleux et Ichigo avait hĂąte de s'asseoir dessus. Il contourna la table basse en continuant son petit tour en se hĂątant vers des photos poser sur le bureau de la jeune femme. Il y avait trois photos encadrĂ©es : 1 en poster accrochĂ© sur le mur et les deux autres Ă©taient installĂ©es sur le bureau de telles sortes Ă ĂȘtre visible. Le rouquin se pencha sur les photos et les contempla.
La premiĂšre qui vit Ă©tait ressente. Elle devait ĂȘtre datĂ©e d'il y a 2 mois, voir plus, voir moins. Il n'en savait rien. Sur la photo, il semblait neiger : le paysage Ă©tait blanc et il y avait des petits points blancs un peu partout. Quant aux personnes qui posaient dessus, s'Ă©taient la trĂšs chĂšre Orihime Inoue, une jeune femme qu'il connaissait particuliĂšrement bien et une autre jeune femme, plus petite, toute mignonne avec les cheveux mi-longs, noirs : s'Ă©tait Rukia. Puis Ichigo remarqua qu'elle portait une sorte de casque sur ses oreilles. Un truc hideux, rose avec des oreilles de lapin... Cela ressemblait Ă un truc pour protĂ©ger ses oreilles du froid...
« Nan, c'est pas vrai ? » Cria-t-il avant de rire.
Rukia se retourna aussitÎtet fronça les sourcils en imaginant le roux dans son salon.
« Pourquoi ris-tu ? » Demanda-t-elle, perplexe en revenant de la cuisine. « T'es vraiment rigolote sur la photo, tu portes un truc d'enfant sur la tĂȘte ! » S'exclama-t-il entre deux rires. « T'es une vraie gamine toi en fait sous tes petits airs ! »
Une veine sur la tempe de la petite femme apparue. Elle n'appréciait pas que l'on se moque d'elle. Surtout pour des trucs mignons. Elle se baissa, retira un de ses chaussons aussi rapidement que possible et lui lança à la figure. Ichigo ne l'avait pas vu venir.
« ArrĂȘte de rire, crĂ©tin. Ce n'est pas drĂŽle du tout ! » Grommela Rukia, les joues rougissant lĂ©gĂšrement, embarrassĂ©e.
Ichigo prit une grande inspiration et s'arrĂȘta aussitĂŽt en attrapant le chausson dans ses mains. Il le retourna et remarqua qu'elle avait des petits pieds, 34 de pointures, des pieds d'enfants.
« En fait ... T'as des petits pieds. Tout est petit chez toi. - Imbécile ! » souffla-t-elle « Tu n'as donc pas remarqué que j'étais de petite envergure, encore heureuse que mes pieds ne soient pas aussi grand que les tiens !Ichigo afficha un sourire d'idiot et retourna aux photos.
Il y en avait une qui n'avait pas trop d'importance selon lui... En effet, elle avait mis dans un cadre la photo d'un lapin. Ichigo se mit une claque mentale et cligna plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas le fait que cette photo soit là . Surtout qu'elle avait été coupé dans un magazine. Pourquoi ? Un lapin dans un cadre... C'était nul, inutile, aucun internet, franchement...
Puis il fixa une trÚs jolie photo, selon lui, s'était une trÚs belle photo qu'une jeune femme et d'une enfant. Ichigo était un peu nostalgique en la regardant. Il y avait cette enfant qui souriait et qui tenait dans ses petites mains, un bouquet de fleurs de cerisier. Ce bouquet était minuscule, mais l'intention était là . Quant à la jeune femme, elle ressemblait trÚs fortement à la petite fille, elle était assise dans l'herbe aux cÎtés de l'enfant, souriant elle aussi. L'enfant était brune et ses yeux étaient bleus nuit, il semblait reconnaßtre cette petite.
Ichigo prit la photo dans ses mains et interpella son hÎte, buvait son café, assise sur le canapé.
« C'est ta mĂšre et toi sur la photo ? ... Vous ĂȘtes belle... - Non, ce n'Ă©tait point ma mĂšre, Ichigo. C'Ă©tait ma grande soeur, Hisana. » Avoua Rukia, avec une pointe de nostalgie. « Ătait ? Tu veux dire que..â - Elle est morte. Coupa la jeune femme en posant sa tasse sur la table basse. « Elle avait un cancer des poumons diagnostiquĂ© trop tard .. Nous n'avons pas pu la sauvĂ© ... Elle est morte peut de temps aprĂšs la prise de cette photo. »
Ichigo posa le cadre et passa une main dans ses cheveux sans rien dire. Cette situation gĂȘnante lui rappeler sa mĂšre qui n'Ă©tait plus de ce monde non plus. Le roux regardait Rukia se resservir du cafĂ© et se rasseoir, elle ne se prĂ©occupait pas de Ichigo qui fouillait dans sa vie privĂ©e, la brune Ă©tait tout simplement perdue dans ses pensĂ©es jusqu'Ă ce que Ichigo l'en sorte.
« Je suis dĂ©solĂ©... Je nâ - Oh, ça va. Garde ta pitiĂ© veux-tu ? Tu ne pouvais pas le savoir vu que tu ne sais rien de moi, baka. Tu n'as pas Ă ĂȘtre dĂ©solĂ©, j'ai fait le deuil il y a bien longtemps. » RĂ©pliqua-t-elle presque aussitĂŽt en s'asseyant convenablement sur le canapĂ©.
Le roux s'assit lui aussi sur le somptueux canapĂ©, Ă l'autre extrĂ©mitĂ©, face au bureau. Il Ă©tait vraiment confortable. Ichigo regarda le plateau sur la table basse puis posa son regard sur la jeune femme qui venait de croiser ses petites jambes, blanches et fines. Il tenait Ă la remercier, mais Rukia ne semblait pas s'attarder sur ce genre de chose, pas avec lui. Ayant remarquĂ© cela, Ichigo soupira, prit la tasse que Rukia lui avait prĂ©parĂ© et y ajouta un sucre. Avec la cuillĂšre, il remua le liquide et lorsqu'il s'apprĂȘta Ă mettre la tasse Ă ses lĂšvres, il s'arrĂȘta en fixant le poster devant lui. Il fallait impĂ©rativement qu'il change de sujet pour apaiser la piĂšce de la tristesse qui rodait au dessus de leurs tĂȘtes.
Alors quand il vu le poster du plus grand PDG du Japon : monsieur Byakuya, accrocher sur le mur de la jeune femme juste au dessus de la télévision, Ichigo posa sa tasse sur la table et regarda la petite femme en montrant grossiÚrement l'image du doigt.
« C'est pas possible Rukia, t'es parano ou quoi ? »
Ne comprenant pas la réaction du jeune homme, Rukia cligna des yeux sans bouger. Elle arqua ensuite un sourcil en fixant les yeux de celui-ci, exorbités.
« Eh bien quoi ? Qu'est-ce que tu as encore ? En quoi cela te dĂ©range ? - Il faut vraiment ĂȘtre tarĂ©e pour mettre un poster d'un mec que l'on ne connaĂźt pas dans son salon ! Encore, quand on est ado, dans sa chambre c'est normal, mais lĂ ... C'est abuser, t'as quel Ăągâ »
Elle le coupa en lui lançant les deux oreillers qu'elle avait sous la main. Il avait l'art de l'énerver, c'était quelque chose. Personne n'avait fait cela avant lui. Elle allait avoir du fil à retordre avec lui, elle en était persuadée.
« Pauvre sot ! Ceci est le portrait de Byakuya Kuchiki, mon grand frĂšre, il est donc normal qu'il ait une place dans cette piĂšce ! Tu ne rĂ©flĂ©chis jamais ? Et puis, quel est donc ton problĂšme Ă la fin, que me veux-tu ? Tu m'irrites au plus au point ! » S'Ă©cria-t-elle. « Comme si je le savais ! Y'en a pleins des Kuchiki, c'est comme les Kurosaki, t'en a par poignet sans pour autant que ce soit des gens de ta famille. Je n'ai donc pas fait le rapprochement ce n'est pas la peine de crier, idiote ! - Tu ne vois donc pas de trait de ressemblance ? » Insista Rukia. - Hmm... » Il se tourna et regard le portrait une seconde fois... « Seulement la couleur des cheveux. - N'est-ce pas suffisant ? - Non, pas selon moi. C'est comme si tu voyais un autre roux tel que moi et que tu disais que nous Ă©tions frĂšres, alors la couleur des cheveux ne veut rien dire. - Ne prends pas ton cas pour une gĂ©nĂ©ralitĂ©. Tu dois ĂȘtre le seul avec des cheveux comme cela. » Rit-elle. « Je n'ai pas prĂ©cisĂ© que se n'Ă©tait que mon frĂšre adoptif, c'est une histoire compliquĂ©e, ne nous attardons plus sur cela. Passons et revenons-en Ă ta venue chez moi, veux-tu ? Quel est donc "ce pacte", Ichigo Kurosaki ? »
Le jeune homme soupira vaguement en prenant sa tasse dans ses mains. Il regardait maintenant le liquide noir avant de le porter dans la bouche. Il but une gorgée puis se retourna vers elle.
« C'est Ă propos de l'arrangement qu'Uryuu et Orihime essayent de mettre en place. Or, tu sais aussi bien que moi qu'entre nous, le feeling ne marche pas. Encore aujourd'hui, au moindre truc que je dis, tu m'cries dessus et tu me lances des trucs dans la gueule. - Ăa, c'est normal. Tu ne peux t'en prendre qu'Ă toi-mĂȘme. Ce n'est pas de ma faute si tu m'irrites. » DĂ©clara la petite brune avant de boire son cafĂ©.
Ichigo roula des yeux puis reprit.« Je me disais donc que pourrions leur faire croire que nous sommes en couple. Comme ça, ils nous lùcheront la grappe. »
Rukia cracha le liquide sur Ichigo qui rĂąla aussitĂŽt. S'Ă©tait une blague, n'est-ce pas ? Une mauvaise blague, mais une blague quand mĂȘme, hein ? Elle toussota puis regarda le roux, les yeux Ă©carquillĂ©s.
« ... Tu plaisantes lĂ ? » S'exclama-t-elle. « J'ai l'air de rire, dĂ©bile ? » Grinça le roux. « Cause moi propre, veux-tu ? C'est toi qui sors des bĂȘtises Ă chaque fois que tu ouvres la bouche. - Mon idĂ©e est trĂšs bien, c'est toi qui prends tout de haut. Descends un peu de ton nuage, princesse microbe ! La vie n'est pas toute belle ni rose !
Il venait de la traiter de quoi ? De microbe ? Il n'aurait pas du. S'était le comble du comble. Rukia s'énerva sur le coup, elle avait envie de le frapper, lui tirer les cheveux, les couper, lui envoyer tout ce qui pouvait bien lui tomber dans la main... Elle n'en pouvait plus, s'était le petit mot de trop. Mais, elle eut soudainement une idée, une idée qui ne lui déplut pas, au contraire. Elle se mit à sourire avec un petit rire sadique et regarda son invité avec un regard suspect.
« ... C'est d'accord, j'accepte de jouer. - Parfait. » Dit Ichigo en se levant et en s'Ă©tirant « Alors prĂ©pare tes affaires, et viens chez moi, je vais te laisser mon adâ - Hors de question. Je ne bougerais pas d'ici. Cela ne fait pas partit du pacte ! » RouspĂ©ta Rukia. « Mais un couple est censĂ© vivre ensemble, non ? »
Rukia détourna une nouvelle fois le regard puis justifia sa réponse.
« Tu as oublié un mot Ichigo... Nous ne sommes pas en couple, c'est juste une couverture. »
Ichigo ne fit pas vraiment attention Ă ce que venait de dire Rukia et marcha jusqu'Ă la porte d'entrer. Il ouvrit la porte, sortit de l'appartement :
« Dans ce cas, si nous voulons que la couverture marche, nous devons nous comporter comme un vrai couple, tu ne crois pas ? Je te laisse réfléchir, je repasserais dans la semaine. à la prochaine, mon coeur? » Ajouta-t-il ironiquement en insistant bien sur les deux derniers mots avant de fermer rapidement la porte.
Il avait bien fait de la fermer aussitÎt, car Rukia balança son deuxiÚme et dernier chausson qu'elle avait au pied en insultant le roux. Il s'était bien foutu de sa gueule celui-là , mais il ne perdait rien pour attendre.
Il ne fallait jamais sous-estimer Rukia Kuchiki, surtout quand elle avait un plan derriĂšre la tĂȘte.
Le pacte Ă©tait en exĂ©cution et Rukia Ă©tait prĂȘte Ă attaquer son prochain. C'est ainsi que l'histoire dĂ©buta, que la guerre commença.
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« Je n'arrive pas à y croire ! Tu n'es qu'un imbécile, Kurosaki. » Cria Ishida.
« Comme si c'était de ma faute ! » Gueula l'intéressé.
« Oui ça l'est. Que vas-tu faire maintenant ? »
Le roux roula des yeux avant de rĂ©pondre bĂȘtement en souriant.
« Bah... J'vais m'foutre devant un bon film. Tu sais celui que Keigo m'a paâ - Assez ! coupa le brun en lui donnant un coup sur la tĂȘte. Mais quel Ăąge as-tu bon sang ? Deviens responsable. Je me demande vraiment comment tu vas finir... Enfin pour le moment, la question ne se pose mĂȘme pas. - ArrĂȘte ça, tu veux ? Y'a d'autres filles bien mieux qu'elle, j'en suis persuadĂ© et j'ai encore le temps. - Le temps, le temps... Mais il va Ă une allure qui te dĂ©passe complĂštement. Le temps, tu ne l'as plus. Ton porte-monnaie est vide et il l'a toujours Ă©tĂ©. Je t'ai donnĂ© une piĂšce, une chance et tu l'as perdu. » Il lui tendit un petit papier jaune dont des coordonnĂ©es y Ă©taient inscrites. « RĂ©cupĂšre lĂ . Si tu n'en es pas capable maintenant alors tu ne le seras jamais. »
Ichigo attrapa le morceau de papier et lit l'inscription. Il passa sa main libre dans ses cheveux et soupira.
« Que dois-je faire avec "ça" ? - Bon sang, Kurosaki ... Tu ne comprends vraiment rien.. » Ishida se retenu de soupirer et remit ses lunettes correctement sur son nez avant de reprendre : « je te donne un mois. Tu as un mois pour aller la voir, arranger les choses et te comporter en tant qu'homme.- Et si j'y vais pas ? - Si tu n'y vas pas, je ferai en sorte que toutes les filles de Tokyo sachent que tu es toujours puceau à vingt-cinq ans. »
Kurosaki se leva du canapé sur lequel il était assis, prit sa veste et s'en alla sans piper un mot.
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Le lendemain aprÚs-midi alors qu'elle était assise sur son canapé, ordinateur portable sur ses genoux, Rukia se rendit compte qu'elle n'avait pas fait part de ses impressions à Orihime. Elle avait donc saisi son téléphone et avait composé le numéro de son amie. Elle le tenait prÚs de son oreille et espérait qu'Orihime réponde, elle avait pleins de choses à lui dire.
Au bout d'une minute, les 'bips' incessants s'arrĂȘtĂšrent.
« AllÎ ? Orihime, tu es là ? » Demanda la jeune femme. « Oui oui, je suis là Rukia. Alors raconte moi tout, vous avez finalement passé la nuit ensemble ? - Nous l'avons passé chacun de notre cÎté... Cette nuit. » Répondit aussitÎt la brune avec un certain dégoût. « Ah... ? Pourquoi donc ? Que s'est-il passé ? » Demanda Orihime surprise. « Je n'ai pas supporté le fait qu'il soit arrivé en retard. Je préfÚre les hommes ponctuels. - Je le sais bien, mais ce n'est pas une raison valable Rukia. Il faut savoir donner une chance. - Sa chance, il l'a eu en obtenant un rendez-vous avez moi. J'ai un emploi du temps chargé, je te rappelle. - Donne lui une seconde chance alors... Vous ne vous connaissez pas, tu ne peux pas le juger comme ça. - Je sais qu'il n'est pas ponctuel donc pas sérieux et ça me suffit amplement. - Non Rukia ! Tu ne sais rien de lui, on ne peut pas se permettre de se baser sur de tels faits. Les premiers rendez-vous sont souvent comme ça. Oh ! Je te laisse ma belle, je dois allez faire les courses sinon, je serais en retard bisous ! Ah, et réfléchit. Donne-lui une seconde chance, s'il te plaßt. »
Orihime raccrocha tandis que Rukia garda son téléphone à l'oreille réfléchissant un instant. Que devait-elle faire maintenant ? Elle ne savait pas. Elle n'était pas décidée à faire le premier pas et à lui accorder une seconde chance. AprÚs tout, s'était un homme. S'était lui le fautif dans cette histoire. S'était lui qui devait se faire pardonner en premier. à cette pensée, Rukia se mit à sourire et se concentra de nouveau sur ce qu'elle faisait sur son ordinateur.
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« Quoi ? » S'écria-t-on. « Comment ça Kurosaki n'y est pas ? Attend, je vais vérifier s'il... »
TĂ©lĂ©phone dans la main, posĂ© contre l'oreille, le grand brun longea le couloir et passa sa tĂȘte Ă travers la porte-fenĂȘtre pour regarder dans le salon. Il entra ensuite dans la salle en tapant du pied, pour annoncer son entrer Ă une personne en particulier. Uryuu Ă©tait Ă©nervĂ©.
« ... Il est bien là ... Je vais m'occuper de son cas, je te laisse ma puce. » Dit-il en restant calme malgré son agacement.
Les quatre hommes ne l'avaient pas vu arriver sauf peut-ĂȘtre Chad qui ne dit rien, ne voulant pas se mĂȘler de leur histoire. Ishida raccrocha et fit glisser son portable dans sa poche avant de crier.
« Kurosaki, que fais-tu encore ici ? »
L'homme en question avait rebranchĂ© sa manette et avait recommencĂ© Ă jouer. Quand il entendu Uryuu, il devenu blanc et tourna la tĂȘte lentement vers lui, grimaçant. Il savait qu'il allait passer un trĂšs mauvais quart d'heure.
« Eh merde. » Murmura le roux.
« Ăa, tu l'as dit... Maintenant file, je ne veux plus te voir ici. Il serait temps de prendre ta vie en main Kurosaki, je ne serais pas toujours lĂ pour te pousser. - Depuis quand parlons-nous de ma vie ? C'est juste avec les meufs que je galĂšre rien de plus. - Non Ichigo, sans meuf il n'y a pas de vie. Allez, file. » Conclu Keigo.
Ichigo se leva et attrapa sa veste qui Ă©tait pendue sur une chaise. Il l'enfila et se dirigea vers la porte d'entrer en faisant un signe de la main Ă ses amis.
« Ja nee. » S'exclama-t-il en sortant.
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MYTSTC | 9. the gossip
Les portes de l'hÎpital Gotei 13 s'ouvrÚrent lorsqu'un charmant jeune homme s'en approcha. Il portait une grande veste à col noir et un jean avec des chaussures noir, un classique des médecins. L'homme tenant dans sa main droite une petite sacoche en cuir et de l'autre un café tout droit sorti de Starbuck.
« Bonjour Rangiku ! » Salua-t-il à la belle femme qui se trouvait à l'accueil avec un signe de la main.
La belle blonde lui répondit avec un sourire et un signe de main énergique, elle le suivait du regard jusqu'à ce qu'elle le perde de vu quand il entra dans l'ascenseur et que les portes de la cabine se référÚrent sur lui. Rangiku s'empressa de prendre le téléphone sans fil et composa rapidement un numéro.
« Service de pédiatrie, Rukia à l'appareil j'écoute. » Dit-on machinalement.
Rangiku surveilla ses arriĂšres que son supĂ©rieur ne soit pas lĂ Ă la surveiller â comme il avait l'habitude de le faire.
« Le beau gosse, Ichigo Kurosaki vient d'arrivé !
â Ah ! Enfin le voilĂ , c'est pas trop tĂŽt. ïżœïżœ Rangiku l'entendit soupirer contre le combiner. « Merci de m'avoir avertie, je vais m'occuper de son cas.
â Oh Oh ! Je vois que miss Kuchiki se dĂ©vergonde avec le beau gosse, mmmh ⊠Je meurs d'envie de vous rejoindre tout d'un coup.
â C-ce .. Ce n'est pas ce que tu crois ! Nous n'allons pas faire ça ici et puis nous ne le ferons jamais ! Je ne sis pas ce que vous lui trouver a cette asperge grincheuse ! On voit bien que vous ne le connaissez pas !
â Ah parce que tu le connais bien ? »
Il y eu un blanc, Rangiku sentait la jeune femme devenir rigide, elle sentait qu'elle lui cachait quelque chose. Et cela excita davantage la blonde qui mourrait d'envie de tout savoir sur la noiraude et sur Ichigo.
« O-oui .. Enfin non, non je ne le connais pas en dehors du travail ! Bref je te laisse, Ichigo vient d'arriver. Oublie tout ce que nous venons de nous dire. A plus tard. » Et elle raccrocha.
Tout oublier ? Mais Rangiku Matsumoto n'oublie jamais ce genre de détail et compte bien utiliser ses indics pour obtenir plus d'informations.
« Tu es en retard ! C'est inacceptable d'ĂȘtre en retard quand on est mĂ©decin ! Une honte ! » S'Ă©cria Rukia aprĂšs lui avoir assĂ©nĂ© un coup de pied dans les cĂŽtes.
Ichigo plissa des yeux en massant ses cÎtes douloureuses. Que répondre lui répondre ? Quoi qu'il puisse lui dire elle sera toujours autant énervée contre lui.Il fallait plutÎt la laisser dire. Enfin, c'est ce qu'il devrait faire.
« Ehh, mais calme toi, je n'ai pas de consultation ce matin !
â Ce n'est pas une raison ! Si tu n'en as pas c'est parce que nous avons d'autre trucs Ă faire, comme par exemple prendre des nouvelles des enfants dans leurs chambres, c'est aussi notre travail Ichigo !
â Rooh ça va ! Je n'ai que trente minutes de retard. » Soupira-t-il en passant une main dans ses cheveux roux hĂ©rissĂ©s.
Rukia regarda sa montre, excédée par la désinvolture du pédiatre. « Il est 10h passé, tu commençais le service à 8h. »
« J'ai eu un empĂȘchement, c'est tout. » Grogna-t-il en posant ses affaires sur son bureau. « ArrĂȘte de me chercher des poux et travail, tu perds ton temps Ă essayer de me mettre en tords, bien que je le suis en effet. »
Rukia roula des yeux, il avait complĂštement raison sur ce point. Elle faisait du surplace Ă lui en vouloir pour un retard â ce qui peut arriver Ă tout le monde, sauf Ă elle. Ils avaient du travail et puis, c'est son supĂ©rieur hierarchique quelque part, elle ne devrait pas avoir Ă lui passer un interrogatoire et lui demander des justifications. Elle le savait. PourtantâŠ
« Je suis désolée monsieur Kurosaki, cela ne se reproduira plus. »
Ichigo cligna des yeux, surprit. Elle ne l'avait jamais appelé comme ça avant. Il n comprenait pas ce changement d'attitude et n'aimait pas les formalités alors il n'avait jamais rien dit à propos de son comportement déplacé.
Il fronça les sourcils. « C'est qu'il y a plusieurs Rukia Kuchiki qui séjourne dans ce petit corps, ou ..?
â Non monsieur, je vous dois juste respect et obĂ©issance. » Reprit-elle gĂȘnĂ©e.
Dieu qu'il détestait ça. Le roux se mit à rire.
« C'est bon Rukia arrĂȘte tout ça. J'aime bien que tu pĂštes les plombs pour pas grand choses et que tu soit familiĂšre â ce qui est normal Ă©tait donnĂ© que nous vivons ensemble. Je ne veux pas te forcer Ă te conduire d'une façon qui te dĂ©range et je dois avouer que je supporte pas les formalitĂ©s ! »
Oh, il déteste les formalités, c'est bon de le savoir, pensa-t-elle.
« TrÚs bien monsieur Kurosaki. »
Ichigo se raidit. « Qu'est-ce que je viens de dire ?
â Quelque chose qui m'est trĂšs utile pour te rendre la vie impossible au travail, monsieur. »
Un petit sourire plein d'amusement et de taquinerie s'afficha sur ses lĂšvres quand elle vit Ichigo bouillir d'agacement.
« Vous voulez que j'arrĂȘte monsieur ?
â Oh que oui, arrĂȘte ça tout de suite. » Ordonna-t-il derechef.
Elle garda son sourire. « Vos désirs ne serons pas respectés, Kurosaki. J'aime ce que vous détestez. »
Il Ă©tait midi et demi lorsque Ichigo s'assit Ă une table avec son plateau repas pour dĂ©jeuner, seul Ă premiĂšre vue. Il s'Ă©tait assit dans un coin du grand self lĂ oĂč il pourrait regarder la petite brune sans se faire remarquer. Ou presque. Trois hommes de trois diffĂ©rents services s'installĂšrent Ă sa table sans lui demander l'autorisation, Ichigo retira ses yeux de Rukia pour regarder les trois individus s'asseoir Ă sa gauche. Encore heureux qu'il ne plus cache pas la vue.
« Hey ! » S'exclama l'un d'entre eux. « T'es le nouveau pédiatre, n'est-ce pas ? »
C'est un bonheur de voir qu'aprĂšs une semaine et demi de travail on vous remarque enfin !
« Ouais, je suis Kurosaki Ichigo.
â Moi c'est Shuhei Hisagi, cancerologue, dans le secteur 9. » Reprit l'homme qui avait entamĂ© la discussion.
Ichigo le fixa, puis posa son regard sur les deux autres hommes attendant qu'ils se présentent à leur tour.
« Ikkaku Madarame ambulancier, le troisiÚme meilleur du Gotei 13 et à cÎté c'est Izuru Kira du bloc opératoire, on est ravi de pouvoir enfin te rencontrer jeune diplÎmé !
â Tu travailles avec miss Kuchiki, non ? »
En entendant son nom, le roux tourna doucement la tĂȘte en sa direction, il fut soulagĂ© de voir qu'elle Ă©tait encore lĂ . Jusqu'Ă ce que les trois hommes â qui semblaient ĂȘtre trĂšs bon amis â regardĂšrent dans la mĂȘme direction qu'Ichigo. Ils ont tout de suite compris ce qu'il regardait.
« Ohh, je vois que Kurosaki a le béguin pour miss Kuchiki ! » Ricana Ikkaku.
Eh merde.
Le pĂ©diatre rougit et leva les yeux au ciel, hĂ©bĂ©tĂ© que des collĂšgues â qu'il connaissait Ă peine â puis savoir cela.
« Je ne suis pas amoureux d'elle ! Je réfléchis, j'arrive pas à la cerner, c'est tout !
â Ă d'autre, hein ! Nous savons ce que vous avez fait ce matin dans le bureau.
â Quoi ?! Mais on a rien fait ! Qui vous Ă dis ça ? » S'Ă©cria Ichigo.
Kira montra Rangiku du doigt, s'Ă©tait elle la coupable aprĂšs tout. La jeune femme pulpeuse se trouvait de l'autre cĂŽtĂ© de la salle et semblait ĂȘtre occupĂ©e au tĂ©lĂ©phone.
« M'enfin, si tu veux savoir des petits trucs sur elle, demande nous, on en sait quelque chose !
â TrĂšs bien. Hisagi, Ikkaku, Kira .. J'ai besoin de savoir tout ce que vous savez sur Rukia.
Un vendredi.
Ichigo était arrivée  devant une petite maison résidentielle. Il appuya doucement sur la sonnette puis attendit quelques secondes avant que l'on vienne lui ouvrir la porte.
« Salut Ichigo ! Tu es en retard, comme d'habitude. » S'exclama-t-on.
Le roux soupira face à la remarque désobligeant de sa meilleure amie à laquelle il ne répondit étrangement pas.
« Moi aussi je suis ravi de te voir Tatsuki ! » Ironisa-t-il.
Ichigo entra dans la maison et s'essuya les pieds quand Renji, le petit ami de sa meilleure amie venu pour le saluer faussement. Ichigo aurait bien ajouter quelque chose mais il voulait passer une bonne soirée et se contenta simplement de prendre sur lui et de penser trÚs fort a ce qu'il avait envie de lui dire.
« Ma pote nous rejoindra directement à la boite, elle a un petit contre temps. On peut donc y aller maintenant.
â TrĂšs bien. Allons-y. » RĂ©pondit la brune en attrapant une veste.
Ichigo sortit dehors le temps que Renji sorte leur voiture, une 206 et que Tatsuki ferme la porte d'entrer Ă clĂ©. Quand soudain il sentit son tĂ©lĂ©phone vibrer. Il mit une bonne minute Ă sortir son iPhone de sa poche â une poche bien trop petite pour cet petite merveille, bien que ce ne soit que le 4s.
Yuzu  ⹠Il y a une minute
Appel manqué
Bzzzz Bzzzz
Yuzu  ⹠Maintenant
Appelle moi vite, Nous avons besoin de parler.
Le roux soupira aprĂšs avoir regarder sur l'Ă©cran encore verrouillĂ© le message venant de sa sĆur.
S'Ă©tait le 32Ăšme.
Merde, qu'est-ce-qu'elle me veut ?
« Ichigo, on peut y aller ? » Appela Tatsuki.
Le jeune homme rangea son téléphone puis rejoint son amie aux abords de la voiture. « Ouais. »
Tatsuki, Renji et Ichigo se trouvait devant les portes mĂ©talliques de la boĂźte de nuit Las Noches, attendant la quatriĂšme personne qui les accompagnerait. Ils venait d'arrivĂ©s et s'Ă©taient donnĂ©s rendez vous devant l'entrer ce qui Ă©tait plus Ă©videment que de se retrouver sur une piste de danse bondĂ©e de personnes entrain de se trĂ©mousser. Ichigo regardait sa montre et ne pu sâempĂȘcher de faire un commentaire.
« Bah dit-donc, il y en a qui ne manque pas de culot pour arriver en retard.
â Ta gueule, c'est parce qu'on t'a emmenĂ© que t'es en avance sinon tu serais arrivĂ©e dans une trentaine de minutes ! » Grinça Tatsuki « Et puis de toute façon on lui a dit de venir Ă 23h, on a encore 5 minutes avant qu'elle arrive..
â La voilĂ ! » S'exclama avec joie Renji qui aperçu sa meilleure amie dans un taxi, cĂŽtĂ© passager.
Tatsuki regarda Ichigo avec un petit sourire en coin expression faciale qui avait tendance Ă Ă©nerver le roux.
Tu vois, elle est Ă l'heure, ELLE !
Sa pensée était bien trop forte qu'Ichigo l'a compris facilement.
Une fois que te taxi fut garĂ©, le rouge alla ouvrir la porte de son amie et la salua avec un sourire. Une petite jeune femme sortie doucement du taxi tout en tenant la main de Renji pour ne pas tombĂ© sur le gravier avec ses talons d'une dizaine de centimĂštre dont elle n'avait pas l'habitude de porter. Renji la regarda de la tĂȘte aux pieds. Elle avait deux barrettes dans ses cheveux Ă©bĂšnes afin de les mettre en arriĂšre. La jeune femme portait un chemisier en satin jaune dorĂ© avec des motifs bleu marine avec les deux premiers boutons dĂ©boutonnĂ© afin de laisser apparaĂźtre sa nuque, son cou ainsi que le haut de sa poitrine. Sa chemise Ă©tait rentrĂ© dans un mini-short en cuir noir.
« On a finalement accepté mon invitation à ce que je vois. » La taquina-t-il.
La jeune femme grimaça. « Figure toi que j'ai fait un caprice pour ne pas venir ! ... Mais Momo a encore eut le dernier mot...
FLASHBACKâ
« Momo je n'irais pas à cette foutue invitation !
â Et pourquoi Madamej'aimerien ne veut pas y aller ? » Se moqua sa meilleure amie.
VĂȘtue d'une robe de chambre et d'une serviette humide sur la tĂȘte, Rukia parcourait rapidement sa penderie Ă la recherche de jolis vĂȘtements pour ce soir. Enfin, c'Ă©tait ce qu'elle essayer de faire croire Ă sa collĂšgue, recrutĂ© par Renji pour dissuader mademoiselle Kuchiki a venir s'amuser avec lui et ses amis.
« Parce que Madamejen'aimerien a d'autre chose Ă faiâ
â Du travail, du travail et encore du travail. » Ironisa Momo. « Je crois que tu n'as riend 'autre Ă faire que d'aller t'amuser ma grande, je t'assure !
â Tu sais trĂšs bien que les boites de nuits ne sont pas mes tasses de thĂ©. » S'Ă©cria la brunette en portant une tasse de cafĂ© Ă ses lĂšvres tandis que Hinamori jetait un oeil dans ses vĂȘtements.
« Ah oui, t'es plutÎt dopée au café... » Momo posa un short sur le lit et aperçu Rukia avec son café, elle lui arracha des mains. « On va éviter ce genre de boisson ce soir ou Renji va me tirer les oreilles ! J'ai trÚs mal quand il me tire les oreilles tu sais ? »
Rukia soupira. « Non, je ne sais pas et je m'en fous. Je vais me mettre en pyjama et m'enrouler dans ma couette et peut-ĂȘtre que je regarderâ
â Et TU vas aller a cette boite de nuit ! » Coupa Momo en lui tendant un chemisier.  « Met ça et ce n'est pas discutable, j'ai appelĂ© un taxi qui t'amĂšnera Ă Las Noches et si jamais Renji me dit que tu n'es pas venue je te tirerais les oreilles aussi ! Compris ?
â Ew. » Rukia marmonna. « J'ai compris, je vais y aller... »
FIN DU FLASHBACKâ
Ichigo avait du mal à voir le visage de la jeune femme qui les avait rejoint et regarda Tatsuki qui avait autant de mal que lui à reconnaßtre cette fille que son petit ami avait invité.
« T'sais qui c'est ?
â Eh, Ă vrai dire, j'suis comme toi, j'en ai aucune idĂ©e. » RĂ©pondit Tatsuki en haussant les Ă©paules.
La musique qui rĂ©sonnait dans la boĂźte de nuit Ă©tait lĂ©gĂšrement audible depuis lâextĂ©rieur ce qui faisait peur Ă Rukia, toujours rĂ©ticente Ă l'idĂ©e de devoir y entrer.
« Putain Renji, tu sais trÚs bien que ce n'est pas un endroit fait pour moi !
â Cet endroit est fait pour tout le monde, mĂȘme les gens comme toi qui ne savent pas s'amuser, tu vas voir ! » Le rouge attrapa le bras de son amie. « Allez vient je vais te prĂ©senter. »
Les deux amis s'approchĂšrent de Tatsuki et de Ichigo lentement. Le regard meurtrier de Tatsuki rencontra celui innocent de Rukia qui s'empressa â aprĂšs avoir comprit le message silencieux de Tatsuki â de retirer le bras de Renji qu'il avait juste avant entrelacĂ© avec le sien.
« Je te présente Tatsuki, ma petite amie et l'autre énergumÚne à cÎté d'elle, je crois qu'il s'appelle..
â Ichigo Kurosaki. » Grinça Rukia entre ses dents.
Le monde a arrĂȘtĂ© de tourner au moment mĂȘme ou les regards se sont croisĂ©s. D'un cĂŽtĂ© il y avait Ichigo qui semblait surprit de la voir mais qui semblait aussi ĂȘtre absorbĂ© par le style vestimentaire de la jeune femme qui, selon lui, Ă©tait parfait pour elle. Et de l'autre il y avait la dite Rukia Kuchiki, cette femme au regard froid Ă vous donner la chair de poule, elle envoyait un message subliminale a son collĂšgue et colocataire qui ne semblait pas comprendre.
Mais qu'est-ce qu'il fous ici lui ? Putain c'est décidé, je rentre chez moi !
« Vous vous connaissez ? Bah dit donc, le monde est petit ! » s'amusa Tatsuki. « Maintenant que les prĂ©sentations sont faites je proposes que l'on rentre Ă lâintĂ©rieur. J'ai pas envie de mâĂ©terniser ici. » La brune attrapa le bras de Rukia qui ne lui donner pas d'autre possibilitĂ© que de la suivre. « Let's go ! Allons apprendre Ă se connaitre et danser jusqu'au bout de la night ! Yeah ! »
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MYTSTC | 8. everything is ok
« Tu vas bien Rukia ? » Demanda Ichigo.
La jeune femme soupira sans pour autant lui répondre. La noiraude préférait l'ignorer tout en enfilant ses baskets.
« Hey Rukia, je t'ai posé une question ! » Insista-t-il.
Elle se leva et jura intĂ©rieurement quand elle se rendit compte que son colocataire Ă©tait postĂ© devant la porte. Il ne semblait pas vouloir la laisser passer. Elle fronça les sourcils et resta un petit moment face Ă lui sans rien faire. Elle pensait qu'il finirait par s'en aller mais Ichigo Ă©tait aussi tĂȘtu qu'elle.
Bon dieu, c'est quoi son problĂšme ?
« Et toi, pourquoi es-tu déjà réveillé ? » Lança-t-elle.
Il fallait ĂȘtre fou pour ĂȘtre rĂ©veillĂ© un dimanche matin Ă 6h et de faire une scĂšne de mĂ©nage et pourtant, cela ne semblait pas dĂ©ranger Ichigo qui semblait ĂȘtre aussi bien rĂ©veillĂ© qu'elle. Il croisa les bras sous sa poitrine, il portait un pantalon noir avec un tee-shirt de la mĂȘme couleur et cela avait surprit Rukia qui ne s'Ă©tait pas attendu Ă le voir habiller.
Ichigo savait que pour obtenir une réponse à sa premiÚre question il devait coopérer avec la brunette. C'était toujours comme ça que ça fonctionnait avec elle. Toujours dans un sens, jamais dans l'autre.
J'emmerde la noblesse, pensa-t-il.
« Tu ne veux pas répondre ? Ok. » Excédé, il soupira. « Tu n'iras nul part ce matin.
- Pardon ? » S'écria-t-elle effarée. « Mais je fais ce que je veux, dégage ! »
Rukia essaya de pousser Ichigo mais en vain, il était bien plus costaud qu'elle. Le roux attrapa doucement son poignet et la poussa contre le mur sans pour autant lui faire de mal. Ichigo la regarda de bas en haut et constata sa maigreur. Ichigo était médecin et trÚs soucieux de la santé de son entourage. Le médecin avait pu en peu de temps analyser les habitude de Rukia qui étaient malsaines.
La jeune femme avait la faucheuse manie de courir tout les matins pendant une heure voir deux quand elle n'arrive plus a dormir. D'aprĂšs le prognostique de Ichigo, elle avale plus de 5 cafĂ©s long en une journĂ©e ce qui provoque chez la jeune femme un agacement hors paire. Mais ce qui lui fit mal au cĆur s'Ă©tait de voir qu'elle ne mangeait presque rien. Elle ne prenait qu'une salade ou une soupe, rien de plus.
Et Ichigo ne supportait pas de la voir se détruire ainsi.
« Tu en fais trop Rukia, il faut que tu arrĂȘtes de courir tout les matins comme tu le fais. Trois matins seront suffisant. Et puis il faut que tu manges quelque chose de plus constituant et que tu dormes beaucoup plus !
- Non, non Ichigo. Je ne peux pas me le permettre ! »
Rukia essaya de se retirer de son étreinte et en réussi en lui donna un coup de genoux dans le ventre. Ichigo se recroquevilla sur le sol, murmurant des insultes envers la jeune femme.
« Je vais bien. Je ne vois pas pourquoi un mec comme toi devrait s'inquiéter pour moi. »
Sur ces mots, elle partie. Elle devait rejoindre Momo à l'entrer de son immeuble qui l'attendait déjà depuis 10 minutes.
Trente minutes plus tard, Rukia et Momo courraient dans Shinjuku Central Park. Rukia portait un tee-shirt moulant violet avec un legging et pour que ses cheveux courts n'aillent pas en travers de sa vue, elle avait mit des pinces plates sur les cÎtés. Quant à Momo, elle avait tiré ses cheveux en arriÚre dans une queue de cheval haute et avait mit un tee-shirt amble gris et un jogging qui était amble lui aussi. Dans le parc, il était trop tÎt pour y voir du monde, il n'y avait que les coureurs courageux à cet heure ci. Rukia ne connaissait pas les autres personnes présente dans le parc et n'y faisait pas attention. Elle était trop concentrée à écouter son amie pour ça.
« Hier soir, Toshiro a amené sa nouvelle petite copine chez nous. Je me sentais mal.
- Il ne faut plus que tu penses à lui, il est con. Comme les autres. » Conclu la noiraude aux iris violet.
Hinamori haussa simplement les Ă©paules et tourna a sa gauche pour prendre une autre direction.
« Tu trouveras quelqu'un d'autre, quelqu'un qui te méritera, je ne me fait pas de soucis pour toi. »
Momo Ă©tait fragile sentimentalement parlant et Rukia le savait. Depuis qu'elles se connaissaient, Kuchiki avait remarquĂ© qu'elle trouvait des hommes avec une grande facilitĂ© â des hommes beau et instruit â mais instable. Leurs dĂ©sirs de sexe reprenait toujours le dessus et aprĂšs avoir eu ce qu'ils voulaient ils finissaient tous par la jeter lamentablement. Et la petite Momo finissait toujours par dĂ©primer jusqu'Ă ce faire arrĂȘter par le travail pour quelques jours de repos pour qu'elle soit de nouveau en pleine forme.
Toshiro est comme les autres. Il a juste voulu faire une partie de jambe en l'air avec, conclu Rukia dans sa tĂȘte.
Les deux jeunes femmes Ă©taient toujours entrain de courir de maniĂšre silencieuse cette fois-ci jusqu'Ă ce que Momo remarque quelque chose â ou quelqu'un â de l'autre cĂŽtĂ© de la rue.
« On dirait que ton charmant médecin et colocataire soit aussi sportif que toi ! » Remarqua-t-elle.
« Il n'est pas charmant ! »Â
Rukia dévisagea son amie car elle ne comprenait pas pourquoi elle lui avait dit ça jusqu'à ce qu'elle lui montre la salle de sport qui se trouvait juste en face du parc.
« Je l'ai vu entrer dans le bùtiment avec un autre gars.
- Et ? » Laissa échapper Rukia en se montrant totalement désintéressée.
Momo fronça les sourcils.
« Bah quoi ? T'as pas envie de voir ce qu'il y fait ? » S'agaça-t-elle.
« Euh⊠Il fait simplement du sport, non ? », Ă©luda la noiraude tout en roulant des yeux pour montrer son dĂ©sintĂ©rĂȘt sur la question.
- Chut. Ne fait pas celle qui s'en fou, je te connais mieux que ça. » Rouspéta Momo. « Je sais que tu adores les mecs sportifs alors on y va !
- Bémol Momo, je n'aime pas ce type. » Grogna Rukia.
La jeune femme à la queue de cheval ne se préoccupait pas de la remarque de l'autre brune, elle l'a prit par le bras et la tira vers la salle de sport.
« LĂąche moi Momo ! Je n'ai pas envie e voir sa tĂȘte de carotte dĂ©cervelĂ©e !
- Pense un peu à son corps que tu vas pouvoir découvrir derriÚre la vitre ! » S'enthousiasma-t-elle.
Chiotte !
AprĂšs ĂȘtre entrĂ© dans la salle de sport et avoir validĂ© son badge dâadhĂ©rent, Ichigo entra dans le vestiaire homme pour se changer au mĂȘme titre que son meilleur ami qui l'accompagnait. Le roux portait un short moulant et resta torse nu, n'aimant pas avoir des aurĂ©oles de sueurs visibles sous les bras.
« T'es prĂȘt Ishida ? » Appela-t-il.
Ishida rangea ses affaires dans un casier avant de rejoindre son partenaire, il avait mit un tee-shirt simple, noir avec un short large. Et sans attendre plus longtemps ils pĂ©nĂ©trĂšrent une grande salle visible de lâextĂ©rieur et qui contenait une multitudes pour diffĂ©rents types de sport. On pouvait y faire du fitness, de la gymnastique, de la danse, le l'aĂ©robic et bien Ă©videment de la musculation.
Ichigo opta pour le banc de musculation tandis que Ishida se mit sur le tapis roulant.
« Alors raconte moi, comment ça se passe avec Rukia ? » Commença Ishida qui débuta sa course sur le tapis.
Ichigo ajouta des disques de fonte de 2 kilogrammes au banc puis attaqua l'effort.
« C'est... Assez explosif..
- Hein ? Vous l'avez déjà fait ? Je te croyais pr-
- On a rien fait ! » Coupa le roux en grognant tandis quâil virait au rouge. « Je vis chez elle et on apprend Ă se connaĂźtre, c'est tout. »
Ishida toussota et replaça correctement ses lunettes sur son nez.
« Donc vous ĂȘtes ensemble ? »
Ichigo réfléchit puis sourit légÚrement.
« Ouais. » Mentit le roux.
« Il est hors de question que je le regarde ! » Répliqua Rukia sÚchement avec les yeux fermés.
« ArrĂȘte dont de faire ta sainte ! »
Momo regarda Ă travers la vitre, cherchant Ichigo du regard et quand elle le trouva sa bouche s'ouvrit toute seule. Rukia ouvrit ses yeux et regarda de maniĂšre perplexe la brune Ă la queue de cheval qui semblait ĂȘtre Ă©bahie.
« ⊠Oh mon dieu !
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es déçue c'est ça ? » Demanda Rukia avec une pointe dâironie.
Hinamori fit des signes de la tĂȘte sans quitter l'autre cĂŽtĂ© de la vitre des yeux.
« Faut que tu regardes par toi mĂȘme Rukia, il est ⊠Whaaa ! »
L'amie de Rukia n'arrivait mĂȘme pas Ă finir ses phrases, elle Ă©tait trop en transe face Ă Ichigo pour pouvoir mettre des mots sur ce qu'elle voyait. Kuchiki soupira en voyant son amie comme ça, s'Ă©tait premiĂšre fois qu'elle la voyait s'exciter de la sorte sur un mec.
SoncrĂ©tindecolocatairepuceauauxcheveuxcarottes pour ĂȘtre exacte.
Momo n'arrivait pas Ă quitter ses yeux de la vitre et contraint Rukia Ă faire la mĂȘme chose aprĂšs s'ĂȘtre rendu compte qu'elle avait envie de voir sa constitution.
Juste quelques secondes.
La naine aux iris bleu nuit planta ses yeux sur la vitre et balaya la grande salle de sport du regard. Elle trouva Ichigo sur le cĂŽtĂ© de la salle, disposĂ© de façon a ce qu'elle puisse voir son corps et quand Ichigo s'assit sur le banc de musculation Rukia sentit son cĆur battre Ă vive allure.
« Chiotte ⊠Il est vraiment bien bùti ! » S'étonna-t-elle.
Ichigo avait une silhouette fine et mince qui poussait Ă croire qu'il avait la peau sur les os. C'est justement pour ça que Rukia Ă©tait Ă©tonnĂ©e. Elle ne l'imaginait pas ĂȘtre musclĂ© des bras, elle ne s'attendait pas Ă voir un torse musclĂ© contractĂ© par l'effort avec de belles tablettes de chocolats dessinĂ©es Ă la perfection. Et ses jambes, fines et longues ⊠Il Ă©tait parfait. Rukia s'en mordait les lĂšvres et avait malgrĂ© elle des pensĂ©es coquines en le voyant ainsi.
« Oh non j'arrĂȘte, c'est malsain ce que je fais ! » S'Ă©cria-t-elle. « Imagine il nous voit, j'aurais l'air de quoi ?
- D'une femme amoureuse ? » Siffla Momo à son amie d'une façon séduisante.
Rukia soupira.
« Non Momo, je ne suis pas amoureuse de lui. »
Ichigo avait beau ĂȘtre sĂ©duisant, elle ne l'aimait pas, elle en Ă©tait persuiader et puis mĂȘme si elle l'Ă©tait elle se voyait mal sortir avec lui parce qu'elle ne pourrait pas attendre qu'il soit prĂȘt. La noiraude frotta ses yeux et regarda autour d'elle. La rue Ă©tait vide il fallait partir. Elle rĂ©flĂ©chit un instant puis embarqua Hinamori par le bras sachant pertinemment qu'elle ne la suivra pas de son plein grĂ©.
De l'autre cĂŽtĂ© de la vitre, Ichigo s'arrĂȘta et regarda la vitre, il Ă©tait en pleine rĂ©fection.
« Tout vas bien Ichigo ?
- Ouais, j'ai juste eu le sentiment d'ĂȘtre Ă©piĂ©... »
Quelques jours plus tard, lors d'un dĂźner avec sa bien aimĂ©e, Ishida avait racontĂ© tout ce que Ichigo lui avait dit et Orihime fut heureuse de savoir que Rukia et Ichigo s'entendaient Ă merveille. Elle fut si contente pour eux qu'elle ne pu se rĂ©soudre Ă partager son bonheur avec quelques personnes qui lui tenaient Ă cĆur.
Toc. Toc. Toc.
« J'arrive ! » S'écria une voix féminine depuis l'intérieur de la maison.
On attendit une dizaine de minutes avant qu'on puisse entendre la porte ĂȘtre dĂ©verrouillĂ©e de l'intĂ©rieur. Elle ouvrit cette porte en vitesse pour ce retrouver face Ă face avec âŠ
« Oh quelle bonne surprise ! Bienvenue Orihime-chan, ça fait plaisir de te revoir parmi nous. » Déclara la jeune fille à l'entrer de la maison, joyeuse. « Entre donc !
- Merci Yuzu-chan. »
La jolie rousse Ă©tait proche de la famille d'Ichigo et c'est avant tout grĂące Ă sa meilleure amie qu'elle ait pu s'approcher du roux et de sa famille. Elle avait repĂ©rĂ© le rouquin au collĂšge et en Ă©tait directement tombĂ©e amoureuse mais n'avait trouvĂ© le courage de se confesser qu'Ă l'Ăąge de 17 ans, malheureusement, ce fut un Ă©chec. Mais cela ne les empĂȘcha pas de rester proche, Ichigo n'Ă©tait pas comme tout les autres garçons Ă Ă©viter les filles qui se confessaient Ă lui â parce qu'il oubliait leurs prĂ©noms la plupart du temps â au contraire, il avait tout fait pour rester proche d'Orihime car Ă ses yeux, elle Ă©tait comme une sĆur. Il Ă©prouvait le devoir de la protĂ©ger.
Aujourd'hui, cela faisait environ dix ans qu'elle cÎtoyait cette famille et qu'elle l'adulait. Avoir une famille, lui manquait et elle aimait leur rendre visite pour ne pas oublier la définition de ce mot.
La cadette de la famille accueilli la jeune femme dans le salon puis s'absenta quelques minutes dans la cuisine puis revenue vers son invitée avec du thé et des gùteaux qu'elle lui proposa.
Yuzu Ă©tait la plus jeune de la famille et avait vingt-et-un an. Elle Ă©tait devenue une trĂšs belle jeune femme qui ressemblait plus Ă sa mĂšre qu'Ă son pĂšre que se soit au niveau du caractĂšre ou du physique. Elle Ă©tait assez grande â mais moins grande que sa jumelle â et avait les cheveux longs, lisse et chĂątain clair qui s'arrĂȘtaient Ă ses seins qui s'Ă©tait dĂ©veloppĂ© bien qu'ils ne soit pas aussi impressionnant que ceux de Orihime. La jeune fille Ă©tait trĂšs souriante et disposĂ©e pour son amie.
« Je passais dans le coin alors je me suis dis que ce serait une bonne idĂ©e de venir vous saluer ! » Sâenthousiasma Inoue.
« Et tu as bien fait ! Karin ne devrait plus tarder, elle nous rejoindra d'ici quelques minutes, je suppose. » l'informa la jeune fille aux cheveux chùtains.
« Oh oui, j'ai hùte de la revoir parce qu'Ichigo ne me donne pas beaucoup de nouvelle de vous...
- Ce crĂ©tin de frĂšre... » Murmura une nouvelle voix qui arrivait dans le salon. « Il doit ĂȘtre trop occuper Ă jouer pour penser Ă nous !
- Karin ! » Reprit la plus jeune.
Karin aussi Ă©tait devenue une jeune fille belle et Ă©panouie. Du haut de ses vingts-et-un an, la jolie brune aux cheveux longs, tressĂ©s sur le cĂŽtĂ© droit, Ă©tait sortie du cocoon familial â tout comme Ichigo â pour poursuivre ses Ă©tudes et vivre une vie tranquille avec son petit ami mais revenait le week-end pour passer du temps avec sa sĆur.
« Ichigo n'est pas comme ça ! » Gronda Yuzu.
« Ah oui ? Alors à quand remonte les derniers signes de vies de Ichi-nii ? Hein ? »
Sa jumelle hésita.
« Depuis mi-juillet ? ..
- Exactement ! Et nous sommes en novembre et nous n'avons plus rien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Si ça ce trouve il est mort depuis quelques semaines mais nous ne le savons pas.
- Euuh... » Interrompit Orihime « Ichigo n'est pas mort.. hein. Il ne vous a vraiment pas appelé depuis ? »
Les deux jeunes sĆurs se regardĂšrent silencieusement, se sentant un peut idiotes d'avoir tirĂ© des conclusions hĂątives.  Quant Ă la rousse, elle gloussa doucement, comme si elle Ă©tait gĂȘnĂ©e par cette situation, elle riait frĂ©quemment comme ça.
« Je suis étonnée qu'il ne vous ait rien dit...
- Nous dire quoi ? » Demanda Yuzu qui devenait de plus en plus soucieuse pour son frÚre.
Orihime mourrait d'envie de leur dire que âŠ
« Ichigo est en couple avec Rukia Kuchiki ! »
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MYTSTC | 7. bad boy & good girl
AprĂšs sa premiĂšre journĂ©e de boulot, Ichigo rentrait chez Rukia, fatiguĂ©. Il fallait dire que le jeune adulte n'avait pas l'habitude de travailler autant, surtout avec une naine Ă©nervĂ©e. Il du supporter ses commentaires incessant sur la façon dont il travaillait durant toute la journĂ©e. Et il avait eu beau la supplier pour qu'elle arrĂȘte, madame n'en faisait qu'Ă sa tĂȘte.
Rukia était partie depuis quelques minutes et l'avait laissé seul, en paix.
Le jeune mĂ©decin put donc quitter sa blouse blanche en toute tranquillitĂ©, montrant un tee-shirt manche longue noir avec un jean slim de la mĂȘme couleur. Il attrapa sa veste grise anthracite qui avait Ă©tĂ© accrochĂ© sur le porte manteau de son cabinĂ© toute la journĂ©e et sortit sans plus tarder de son cabinĂ©.
Il Ă©tait impatient de pouvoir s'asseoir sur le bon canapĂ© de Rukia avec une bonne biĂšre en main et un bon programme Ă la tĂ©lĂ©vision. Il adorait flemmarder ainsi â surtout quand se comportement avait l'art et la maniĂšre dâĂ©nerver une certaine naine. Il avait aussi envie de passer du temps dans l'eau chaude et mousseuse de la grande baignoire de la noiraude, juste pour se dĂ©tendre. Et puis pourquoi pas prendre une pizza quatre fromage Ă manger devant un bon film bien au chaud ?
Alors qu'Ichigo marchait rapidement dans la rue par ce froid de dĂ©cembre pour rejoindre le parking de l'hĂŽpital oĂč il avait garĂ© sa voiture, il aperçu sa meilleure amie, une brune de taille moyenne, les cheveux longs et noir. Elle Ă©tait accompagnĂ©e d'un homme. Ils Ă©taient juste en face de lui Ă quelques mĂštres d'Ă©carts.
« Hey Tatsuki, mais quelques tu fais ici ? » Lui demanda-t-il, surpris.
Sa meilleure amie n'habitait pas du tout dans le quartier huppĂ© de Tokyo â comme y habitait Rukia â elle vivait plutĂŽt sur la pĂ©riphĂ©rie de la capital, avec un homme que son meilleur ami ne connaissait pas.
« Je te retourne la question. » s'étonna-t-elle. « Je ne savais pas que tu cÎtoyais ce genre de quartier.
- C'est compliqué .. » Répondit Ichigo pour éviter d'y répondre.
Ichigo fronça les sourcils et examina l'homme qui Ă©tait avec Tatsuki. Il Ă©tait un peu plus grand que lui, un peu plus gros mais par sa taille il Ă©tait fin. Il Ă©tait vĂȘtu d'une doudoune noir ouverte montrant un tee-shirt blanc. Il avait une Ă©charpe noir serrĂ©e autour de son cou et portait un jean bleu foncĂ© avec des troues sur les genoux. Son expression facial Ă©tait tĂ©nĂ©breuse : il avait des tatouages sur le front et le regard dur.
« C'est qui ? » Fini par demander le rouquin d'un ton froid et tranchant.
« C'est mon petit copain, Renji Abarai. » Le présenta-t-elle aussitÎt en soupirant suite au ton qu'il avait employé pour soutirer l'information. « Renji je te présente mon meilleur ami, Ichigo Kurosaki. »
Renji dévisageait Ichigo qui le dévisageait aussi, se prenant pour des chiens qui voulaient montrer à leurs égos qu'ils étaient plus fort que l'autre. Ils avaient trop de fierté en eux.
Jusqu'Ă ce que Tatsuki les interpelle.
« Eh oh ! C'est quoi le problÚme entre vous deux ?
- Ses tatouages. » Répondit l'un.
« Ses cheveux. » Répondit l'autre.
La brune soupira, désespérée. Elle ne pensait pas qu'ils pouvaient tout les deux agir avec une telle stupidités. Elle décida de mettre leurs différents sous le compte du froid et sur l'agacement d'une dure journée.
« Bref. » Lança-t-elle. « Tu tombes à pic Ichigo, j'ai justement à te parler.
- Ah ?
- J'aimerais que tu viennes dßner chez nous un soir, histoire de faire plus amples connaissance entre vous deux. Je veux faire ça avant noël, es-tu disponible la semaine prochaine ? »
Le jeune homme réfléchit un instant avant de lui répondre.
« Ouais, je suis disponible toute la semaine.
- Dans ce cas, vendredi prochain, 22h30 chez moi pour aller Ă Las Noches la nouvelle boite de nuit.
- Compte sur moi. »
Tatsuki sourit, elle avait prévu une petite soirée entre amis avec ses meilleurs amis et elle espérait que tout se passe pour le mieux. Commençant à avoir froid, elle coupa court sa rencontre avec Ichigo.
« Bon nous allons te laisser nous avons encore un truc à faire. Je suis ravie de t'avoir vu Ichi' on se voit vendredi. Bisou.
- Salut ! » Répondit-il simplement avant de reprendre sa route vers le parking.
Sa voiture se repĂ©rait de loin, elle n'Ă©tait pourtant pas toute neuve mais elle Ă©tait maintenant toute seule sur le parking â mis Ă part deux ou trois autres voitures un peu plus loin. Ichigo possĂ©dait une Volkswagen, une Golf grise plus prĂ©cisĂ©ment, qu'il avait obtenue dans un petit garage d'occasion. S'Ă©tait la voiture de ses rĂȘves, une petite merveille qu'il avait toujours dĂ©sirĂ©.
A proximité de sa merveille, il sortit les clés de la poche interne droite de sa veste pour déverrouiller le véhicule. Il entra ensuite dedans, la démarra et s'empressa de sortir.
Il avait roulĂ© pendant une heure avant d'atteindre le parking souterrain de l'immeuble de Rukia â dont il avait eu du mal Ă soutirer la carte magnĂ©tique â afin d'y garer sa voiture. Il prit un ascenseur, seul, se rendant au cinquiĂšme Ă©tage, appartement numĂ©ro deux sur la gauche.
Et quand il pénétra dans l'appartement, il remarqua que Rukia n'était pas encore arrivée.
Ichigo fut Ă©tonnĂ© de voir qu'elle n'Ă©tait toujours pas arrivĂ© et se montra inquiet. C'est vrai. Elle Ă©tait partie trente minute avant lui, il avait rencontrĂ© Tatsuki entre temps et avait passĂ© une heure sur la route dont trente minutes dans un bouchon. Et malgrĂ© ce qu'elle pouvait penser de lui, Ichigo Ă©tait loin d'ĂȘtre un connard, Ă©goĂŻste et tyrannique. S'Ă©tait le genre d'homme Ă ĂȘtre protecteur, soucieux et attentionnĂ© â du moins, quand il le voulait. Alors oui, il pensait Ă elle et s'inquiĂ©tait. Le jeune homme avait peur qu'elle soit tombĂ© entre les mains d'un violeur ou d'un autre tarĂ©..
Et puis non. Rukia ne peut pas rester avec un homme comme ça. Il ne l'a connaissait pas mais elle avait du cran et malgré son petit gabarit elle avait le talent de vous frappé avec une force surhumaine. Donc ce n'est pas elle qui aurait peur d'un tel type mais lui.
Et il eut finalement raison de penser comme ça. Parce qu'il sentait l'orage approcher.
Il l'entend, elle arrive.
Son pas Ă©tait lourd et fort dans les escaliers de l'immeuble dans lequel ils habitaient, il pouvait entendre sa colĂšre et ses jurons faire Ă©chos dans les murs froids de leur couloir.
Il décompte les secondes, elle se prépare.
Parce qu'elle Ă©tait amorcĂ©e, prĂȘte Ă vous exploser Ă la gueule, comme une bombe.
Elle ouvrit la porte avec violence, accompagné d'une rage florissante. Elle laissa échapper des jurons tout en lançant ses chaussures contre le mur pour s'en débarrasser le plus vite possible.
Elle avait les pieds qui brûlaient, comme sa colÚre.
Ichigo souriait, il sentait la bombe qui s'approchait. Elle Ă©tait dangereuse et violente. Il savait que le cĆur de Rukia cĆur palpitait de colĂšre et qu'elle avait envie de le tuer. Le jeune mĂ©decin arrivait Ă le lire trĂšs clairement sur son beau visage de porcelaine quand elle se dressa face Ă lui.
Les poings serrĂ©s, les sourcils plus froncĂ© que jamais et les lĂšvres pincĂ©es comme si elle allait exploser. Mais vas-y, explose. C'est ça que jâattends trĂšs chĂšre.
Elle s'Ă©lance.
« EspÚce de goujat ! De connard, de sale roux de merde ! » S'écria-t-elle finalement en insistant bien sur le mot merde.
La noiraude laissa sa colÚre s'échapper dans ses mots et dans ses mouvements, en lui lançant ses coussins a plusieurs reprise.
« Je te hais ! Je te hais ! Tu n'imagines pas à quel point ! » Poursuivit-elle.
« Ouais c'est bien, continue, laisse ta rage sortir ! » lâincita Ichigo.
Elle passa les dix minutes qui suivirent Ă le frapper avec les oreillers jusqu'Ă ne plus en pouvoir, essoufflĂ© d'avoir mit tant dâĂ©nergie dans ses gestes. Ichigo n'avait pas bougĂ© ou presque, il avait mit une main devant son visage pour se protĂ©ger.
« Respire profondément Rukia, t'as besoin d'air maintenant. »
La jeune femme inspira et expira l'air ambiante rapidement et avec profondeur s'asseyant face Ă Ichigo sur la table basse.
« T'es calmée ? »
La brune hocha la tĂȘte.
« Bien. » Il racla le fond de sa gorge. « Tu peux m'expliquer ce que tu m'fais depuis ce matin ?
Elle ne répondit pas.
- T'es en constamment en colĂšre contre moi comme si je t'avais trompĂ© avec Rangiku ! » SâĂ©nerva Ichigo.
Rukia gloussa. « Ce qui ne risque pas d'arriver. » Ironisa-t-elle.
« Peut-ĂȘtre, quoi qu'il en soit il faut que tu m'expliques ton comportement. C'est exagĂ©rĂ© et encore, le mot n'est pas assez fort !
- Tu veux que je te dise ? » Explosa la noiraude de nouveau. « J'ai Ă©tĂ© contrainte d'accepter de vivre avec toi, de partager toute les piĂšces de cet appartement â hormis ma chambre â et maintenant je dois aussi te supporter au travail ? Ou est mon intimitĂ© dans tout ça ?
- Dans ta chambre ?
- Bref. Quoi qu'il en soit tu tâĂ©misses dans ma vie professionnelle et ça, ça ne me plaĂźt pas !
- .. Il n'y a vraiment que ça qui ne te plaßt pas ? Va jusqu'au fond de ton problÚme Rukia.
- Ce qui ne va pas ? Mais c'est ce putain de rendez vous oĂč tu es venu en retard qui ne va pas !
- Nous y sommes, ce fameux rendez vous qui date du mois dernier ïżœïżœ » Il soupira. « Tu ne t'y es toujours pas remise ?
- Tant que je verrais ta touffe de cheveux orange oĂč que je sois je ne m'en remettrais pas ! »
Ichigo soupira et Ă©teignit la tĂ©lĂ©vision. Il avait besoin de prendre l'air alors il attrapa son blouson sans rien dire ni regarder Rukia et sortit de son appartement rapidement. Il en avait marre qu'elle lui reproche encore le rendez vous qu'il avait loupĂ©. Il savait qu'il avait fait une belle erreur, il le regrettait suffisamment mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Si il avait pu faire machine arriĂšre il l'aurait fait et serait arrivĂ© en avance Ă se rendez vous, ils auraient partagĂ©s leurs passions, leurs goĂ»ts et leurs tue-l'amour et ils se serais amusĂ© toute la nuit parce qu'Ichigo l'aurait voulu et il savait que s'Ă©tait se qu'avait attendu Rukia. DĂšs la seconde ou il croisa son regard ce soir lĂ â et ce, mĂȘme si elle fronçait les sourcils et que son regard Ă©tait glacial â Ichigo s'Ă©tait remit en question parce qu'il l'avait trouvĂ© belle.
Le jeune mĂ©decin avait rĂ©flĂ©chit en un mois, Ishida lui avait mit le couteau sous la gorge pour qu'il essaye de la faire changer d'avis mais au fond de lui, il l'avait voulu lui aussi. Rukia Ă©tait chiante mais pour une raison qu'il ignorait encore âŠ
Il Ă©tait prĂȘt Ă tout lui pardonner.
Tout pouvait lui ĂȘtre pardonnĂ© si elle faisait l'effort de se montrer plus aimable. Le problĂšme selon son colocataire s'Ă©tait le cafĂ©, oĂč plutĂŽt les cinq ou six cafĂ©s longs qu'elle buvaient tout les jours. Elle Ă©tait toujours d'humeur Ă vous faire la peau ou a vous torturer avec ça. Ichigo aussi partait au quart de tour avec elle mais seulement parce qu'il Ă©tait impulsif. Il avait beau fumer, se n'Ă©tait que trois cigarettes par jour. MalgrĂ© qu'aujourd'hui, il en Ă©tait dĂ©jĂ Ă sa sixiĂšme et le roux faisait des Ă©carts seulement quand il Ă©tait stressĂ© ou vraiment, vraiment agacĂ© â comme il l'Ă©tait aujourd'hui.
Et se n'Ă©tait pas de sa faute mais de la sienne.
Rukia Ă©tait fiĂšre et l'Ă©tait toujours qu'elle soit fatiguĂ©e ou en colĂšre, comme aujourd'hui. Cette histoire lui avait donnĂ© des maux de tĂȘte et elle aurait Ă©tĂ© tentĂ© de boire un nouveau cafĂ© si l'idĂ©e d'un bon bain chaud et mousseux ne lui avait pas traversĂ© l'esprit plus tĂŽt.
Elle profita donc de l'absence du rouquin pour se faire couler un bon bain chaud. Une fois l'eau arrivĂ©e Ă la moitiĂ© de sa grande baignoire, Rukia prit un gel douche parfum fraise sauvage â son prĂ©fĂ©rĂ© â et versa la moitiĂ© du flacon dans l'eau qui moussait au fur et Ă meure que le niveau montait. Une fois la baignoire remplis et que l'eau soit entiĂšrement recouverte de dix centimĂštre de mousse, la jeune femme ferma le robinet et retira avec dĂ©licatesse son petit pull gris, sa chemise blanche, sa jupe grise et ses sous-vĂȘtements avant d'entrer dans son bain. La brune lĂącha un long soupire d'aise en y entrant. Elle mit la tĂȘte sous l'eau pendant quelques secondes puis se redressa en allant coller son dos contre la paroi de la baignoire en cĂ©ramique. Elle dĂ©lectait le plaisir de la mousse sur son corps et se lavait doucement en humant le dĂ©licieux parfum de son gel douche.
Elle ne se lassait jamais de se petit délice parfumé.
Une heure aprĂšs son bain, Rukia sortie enfin de la salle de bain et alla dans sa cuisine pour y prĂ©parer son repas quand elle sâaperçut qu'Ichigo n'Ă©tait toujours pas remontĂ©. Au premier abord, la petite femme faisait celle qui n'y portait pas un grand intĂ©rĂȘt mais trĂšs vite elle se heurtait Ă l'envie de voir ce qu'il Ă©tait entrain de faire et cette idĂ©e la mettait mal Ă l'aise.
Pourquoi ai-je soudainement l'envie de le voir ?
Elle haussa les Ă©paules, s'arrĂȘta et posa le bol qu'elle avait entre ses doigts. Elle sortie de sa cuisine et changea de chaussures pour de simples baskets blanches et mit une veste en cuir sur ses Ă©paules. Rukia avait toujours une serviette sur la tĂȘte quand elle sortit de son appartement.
AprĂšs avoir dĂ©valĂ© les escaliers elle surprit Ichigo de l'autre cotĂ© de la porte vitrĂ©e de l'immeuble avec une cigarette entre ses longs doigts fins. Elle fixait l'objet dans ses doigts et remarqua qu'il venait de l'entamer. Ichigo porta l'objet de sa convoitise Ă sa bouche et le fuma, la brunette voyait les cendres s'accumuler puis tomber peu Ă peu. Elle le regarda un long moment, en transe devant sa cigarette : elle n'en ayant jamais fumĂ©. Elle Ă©tait obnubilĂ©e par l'homme qui ne semblait pas l'avoir vu. Non. Ichigo Ă©tait de profil et avait le regard ailleurs, il devait ĂȘtre perdu dans ses pensĂ©es et fumait machinalement sa cigarette.
Par curiosité pour mieux le voir, elle s'approcha puis fini par sortir de l'enceinte du bùtiment, se faisant remarquer par Ichigo qui l'a dévisagea.
« Quoi ?!
- C'est quoi ce que tu as sur la tĂȘte Rukia ? » Demanda Ichigo interloquĂ©.
Ayant oubliĂ©, la jeune femme passa ses mains sur sa tĂȘte et y dĂ©couvrit une serviette humide.
« Chiotte ! Je n'y pensais mĂȘme plus ! » S'Ă©cria-t-elle surprise et gĂȘnĂ©e. La noiraude se cacha entre la vitre et Ichigo.
Ichigo sourit puis fini par rire légÚrement.
« Rukia ⊠Ce n'est qu'une simple serviette .. Ce n'est pas grand-chose et puis tu n'as pas besoin de te cacher, il n'y a personne mis à part nous.. » Lui avoua-t-il d'une voix qui se voulait douce.
La petite Kuchiki trouvait que la cigarette lui donnait dĂ©jĂ un air de badboy plutĂŽt cool et sexy ïżœïżœïżœ elle le pensait vraiment mais avait beaucoup de mal Ă se l'avouer. Cette facette ne lui dĂ©plaisait pas mais Ichigo ne lui plaisait pas pour autant bien qu'elle l'admirait, ce que Ichigo remarqua.
« Ehm. Tu veux goutter ? » Ichigo lui tendit sa cigarette juste aprÚs avoir tiré un coup dessus.
La jeune femme acquiesça et attrapa l'objet qu'elle ne connaissait pas vraiment, l'ayant toujours renié par principe. Elle le coinça entre ses lÚvres rosés et imita Ichigo aprÚs l'avoir regardé se servir de l'objet pendant vingt bonnes minutes. Mais elle finit par expulser la fumer en toussant.
« Arf. On voit bien que tu n'as pas l'habitude de ce genre de chose. » Remarqua-t-il en reprenant sa cigarette pour la finir.
« Je .. ehh... » Essaya-t-elle en regardant ses pieds. « Pourquoi t'es si ⊠gentil avec moi tout d'un coup ? »
Elle roula des yeux pour ne pas avoir Ă croiser son regard mais ne put sâempĂȘcher de reposer ses yeux sur son visage, juste pour voir de ses yeux si, ce qu'il allait dire serait un mensonge ou juste la vĂ©ritĂ©. Ă son Ă©tonnement, Ichigo rĂ©agit le plus naturellement possible mais ne fronça pas ses sourcils, au contraire il semblait ĂȘtre dĂ©tendu. Par habitude â oĂč peut-ĂȘtre pour ce donner un style â il  porta une Ă©niĂšme fois sa cigarette Ă la bouche tout en Ă©mettant un petit sourire.
Son regard chocolatĂ© semblait ĂȘtre ailleurs, perdu. Peut-ĂȘtre qu'il cherchait du plus profond de son ĂȘtre une rĂ©ponse pour sa demoiselle.
Mais que répondre à une femme qui ne veut pas vous comprendre ? Rien.
Le silence était sa réponse.
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MYTSTC | 6. troublemaker
Rukia rentra de nouveau dans l'hĂŽpital. Elle traversa les Ă©tages en ascenseurs â cafĂ©s entre ses mains â pour rejoindre la salle des infirmiers. Elle passa encore devant le bureau de Ukitake qui Ă©tait maintenant vide : il avait rejoint son cabinet et Ichigo le sien, sans doute. La noiraude soupira. Elle Ă©tait dĂ©jĂ lassĂ©e par cette journĂ©e qui s'offrait Ă elle comme un vulgaire cadeau empoisonnĂ©.
AprÚs avoir déposé ses affaires, elle rejoignit le cabiner de son nouveau médecin et y entra sans prendre la peine de le chercher du regard. Elle savait qu'il était là rien qu'à l'entendre respirer et rien que l'idée qu'il soit ici avec elle et qu'il respire lui donnait des nausées.
Elle savait qu'elle n'était qu'au début de ses peines.
« Toi.
- Ah ! Enfin te voilĂ .. t'en a mis du temps pour te prendre un cafĂ©. Il se retourna pour se retrouver face Ă elle quand il remarqua par la mĂȘme occasion le second cafĂ©. Celui-ci est pour moi ? Fallait pas t'en donner la peine !»
Ichigo Ă©tait dĂ©jĂ entrain de s'occuper d'un enfant. C'Ă©tait un petit garçon qui Ă©tait sagement assit sur le divan d'examen tout en dĂ©visageant le mĂ©decin sĂ»rement Ă cause de sa couleur de cheveux trĂšs flamboyante â chose que Rukia ne manqua pas.
« Les deux cafés sont pour moi, compris ? Répondit-elle sÚchement. Ici c'est chacun pour soi, il n'y a pas de pacte ou de couverture qui tienne. Ici on travaille, on est efficace et on ne s'amuse pas, ai-je été assez clair ? » S'exclama-t-elle d'un ton dur qui surprit le petit garçon.
Ichigo fixait toujours le deuxiÚme café, il semblait un peu ennuyé par la brune qu'il n'avait pas du tout écouté.
« Mmh, de toute façon je préfÚre le décaféiné ! » Lui déclara-t-il un peu amusé.
Rukia le regarda, clignant des yeux tout en essayant de contrÎler sa rage qui montait à chacun des mots qu'il osait prononcer. Elle le détestait et il s'en amusait.
« Huh ? Eh.. Tu m'écoutes quand je te parles ?
- Ouais, ouais. T'inquiĂšte pas trĂšs chĂšre, je t'appellerais mon amour devant tout nos collĂšgues.
- Justement idiot il est HORS DE QUESTION QUE TU M'APPELLES COMME CA ! TU NE DOIS PAS LE FAIRE ! S'écria la jolie brune avant de mettre son café sous son nez.
Ichigo poussa le cafĂ© pour le mettre hors de sa vu et continua dâausculter l'enfant. Il retira son pull, prit son poul et une fois terminĂ© il lui demanda de se mettre dos au mur pour qu'il puisse le mesurer. Puis le mĂ©decin fronça les sourcils et grogna lĂ©gĂšrement Ă l'Ă©gard de Rukia qui sirotait son cafĂ©, assise dans son fauteuil.
« Bordel mais tu peux arrĂȘter de crier oui ? Je rigolais ! Je rigolais bon sang ! C'est une petite blague ! Une simple blague putain ! Insista-t-il.
- Mais qu'est-ce que vous avez tous avec vos blagues pourrit ce matin ? Non, non je ne rigole pas à tes merdes ! Pour qui te prends-tu ? »
Pour ton prince charmant, peut-ĂȘtre ?
Le roux mesura l'enfant puis le pesa. Il regardait la scĂšne qui se produisait devant lu et se croyait dans un film avec deux acteurs trĂšs talentueux. Il eu envie de rire.
Et il ne fut pas le seul.
Bien que la porte du cabinet soit fermĂ©e a cause de la consultation en cours, une belle blonde aux yeux gris qui portait une blouse blanche â dĂ©boutonnĂ©e de deux boutons pour laisser apparaĂźtre ses seins â et un beau gosse au carrĂ©, brun   entendirent les meuglement provenant de cette mystĂ©rieuse piĂšce fermĂ©e et curieux, ils tendirent l'oreille contre la porte.
« Mon dieu .. Qui met Rukia dans cet état ? Demanda la blonde.
- Eh bien, j'ai entendu dire qu'il y avait un nouveau médecin sortant de l'institue qui avait rejoint leur service ce matin.
- Ah oui, j'en ai vaguement entendu parler par le médecin Hitsugaya tout à l'heure...
La jolie blonde sâinterrompit quand elle entendit Rukia ouvrir une porte et parler d'une voix douce a quelqu'un puis quand elle l'a referma, la blonde entendit des injures.
- ⊠Je crois que Rukia n'a pas envie de partager ses affaires ! Annonça la jeune femme tout en écoutant à la porte.
- Tu penses ? On dirait plutÎt une dispute de couple qui piaille pour un rien ! »
La blonde Ă la blouse blanche tandis de nouveau l'oreille, se concentrant sur les paroles de Rukia et de l'inconnu.
Répond moi, qu'est-ce que tu fous là ? Je ne veux pas te voir ici, compris ? Dégage, démissionne on était trÚs efficace sans toi !
« Ah oui.. Tu as raison ! Je ne savais pas que Rukia av-
La porte s'ouvrit brusquement sans que la belle blonde et le beau gosse brun ne s'y attendent, ils reculĂšrent rapidement tout en essayant de faire profil bas . Mais Ichigo qui venait d'ouvrir la porte les regardait d'un air suspect . Il savait qu'ils avait entendu quelque chose. Il Ă©tait gĂȘner de se retrouver dans une telle situation et ne savait pas quoi leur dire. Peut-ĂȘtre fallait-il commencer par une formule de politesse ?
« Eh ⊠Bonjour ? » Dit-il doucement pour briser la glace.
- Bonjour, je suis Yumichika Ayasegawa et la grande blonde à mes cÎté c'est ...
La jeune femme qui se trouvait Ă ses cĂŽtĂ©s resta bouche bĂ©e devant ce « beau gosse ». Elle Ă©tait dĂ©jĂ entrain de s'imaginer ce beau roux Ă©tendu sur un grand lit en Italie sous une douce musique italienne Ă demi nu, cacahnt sa virilitĂ© sous un drap âŠ
« Je m'appelle Rangiku Matsumoto, cĂ©libataire et libre pour la soirĂ©e, enchantĂ©e ! â„
Ichigo rougi hébété alors que Yumichika donna un coup dans la jambe de sa compÚre en lui murmurant quelques mots. Le roux décida de changer de sujet avant que l'ambiance soit plus embarrassante.
« Moi c'est Ichigo Kurosaki .. Pardon pour se dérangement, Rukia perd un peu les pédales voyez vous ..
- Reviens ici j'en ai pas fini avec toi sale type ! » S'écria la petite brune depuis la salle.
Dos à la petite femme, Ichigo soupira et Rangiku cligna des yeux plusieurs fois choquée de voir la jeune femme autant énervée par un homme. D'ailleurs, tout ça l'a rendait curieuse, elle voulait savoir ce qu'avait fait le bel homme roux à la charmante petite Kuchiki.
« Oh t'en fait pas, tu ne nous dérangeais pas ! On est venu pour prendre des boissons chaudes mais la machine est en panne ⊠» Expliqua Yumichika.
« Sinon, Yumichika est ambulancier, ce qui correspond au secteur 11 et moi je suis dans la paperasse, dans le secteur 10 on s'occupe de tout les papiers de tout les secteurs, comme les admissions et tout le tralala .. Toute la merde quoi.
- Je croyais que s'Ă©tait le secteur 1 qui s'en occupait avec lâaccueil ..
- Non, le secteur 1 est spécial, c'est le directeur et son directeur adjoint. Ils s'occupent de l'institue et gÚre l'hÎpital. Nous on donne les rendez-vous, on prend les appels on organise l'hÎpital en faite. Notre section a été créé pour facilité l'agencement des sections et pour pas qu'elles soient submergées. En clair j'ai le travail le plus chiant du monde donc si t'as du temps entre deux enfants  tu pourrais venir me voir histoire qu'on fasse plus ample connaissance (je pourrais bien aménager un temps libre sur ton planning pour que t'y sois obligé).
- Ouais, je passerais un de ces jours ! Quand cette folle arrĂȘtera de me pourrir l'existence.» RĂ©pondit Ichigo avec un sourire forcĂ© pour se montrer amical.
Malheureusement pour lui, Rukia revenait Ă la charge. Elle ne supportait pas ĂȘtre ignorĂ©e comme il le faisait ou entendre parler d'elle â surtout quand il s'agit d'Ichigo â elle voulait lui montrer qu'elle pouvait ĂȘtre trĂšs chiante quand on dĂ©cider de lui pourrir sa vie (ce qu'il avait fait en envahissant sa maison et son travail).
« Reviens ici espÚce de rouquin sans cervelle ou je te jure que je t'emmÚne en enfer ! »
Rukia l'attrapa par le col aprĂšs avoir crier et le tira jusqu'Ă lâintĂ©rieur du cabinĂ©. Ichigo Ă©tait obligĂ© d'affronter le petit singe grandement contrarier. Il referma la porte derriĂšre lui sous les regards surpris des deux infirmiers.
« 'SpÚce de sale gamine, c'est toi qui va y aller ! » S'écria-t-il.
« Dans ce cas on sera deux ! Et je te rendrais la mort aussi dure que je t'aurais rendu ta vie ! » Dit-elle plus fort que lui.
De l'autre cĂŽtĂ© de la porte il y avait Rankigu et Yumichika qui se regardaient, complice de la mĂȘme pensĂ©e qui traversa leurs esprits, ils repartirent tout content.
Il se passe quelque chose entre ses deux lĂ .
AprÚs avoir passé une matinée explosive, Rukia rejoignit Momo dans la cafétéria de l'hÎpital. Momo Hinamori était sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis dix ans et elles se racontaient out ce qui se passait dans leurs vies. Momo était brune et avait les cheveux court elle aussi , ajoutant des pinces dans ses cheveux en forme d'étoile. Ses yeux étaient grands et marron, ils ressortaient avec son beau petit visage pùle.
Elle semblait fragile â tout comme on le pensait de Rukia â par son petit gabarit et sa sa minceur mais l'Ă©tait rĂ©ellement contrairement Ă Rukia qui  cachait bien son caractĂšre trempĂ©. D'ailleurs, la petite Kuchiki passait son temps Ă rassurer sa meilleure amie et a lui donner des conseils sur sa vie sentimentale car Momo Hinamori Ă©tait dĂ©pressive, Ă©motive et nĂ©vrosĂ©e. Elle avait du mal Ă tourner la page dans une relation quel soit courte ou longue. Et quand elle se retrouvait seule et qu'elle ne savait pas quoi faire, tout ses malheurs enfouit lui revenait en pleine face comme un boum-rang alors elle finissait toujours par pleurer jusqu'Ă ce qu'elle s'Ă©croule de fatigue ou que Rukia arrive Ă la consoler. Mis Ă part ça, s'Ă©tait une femme douce et trĂšs gentille qui travaillait avec Sosuke Aizen, un anesthĂ©siste du secteur 5. Â
Momo avait réservé une table, comme à son habitude car Rukia finissait toujours un peu plus tard qu'elle. Quand cette derniÚre l'a rejoignit, elle fut agacée et s'assit en grognant, posant son plateau sur la table.
« Oh toi, laisse moi deviner. La machine à café à encore fait des siennes, c'est ça ? » Commença Hinamori en la regardant couper nerveusement sa viande.
« Et encore... » Répondit son amie tout en regardant Ichigo avec les sourcils froncés qui était assit deux tables plus loin sur le cÎté. « Si ce n'était que ça ! »
Momo tourna son buste et son visage pour suivre son regard dirigé sur le nouveau.
«⊠Ah ! C'est le nouveau beau gosse dont tout le monde parle, Ichimachintrucbidule Machinchose ?
- Ichigo Kurosaki. » Corrigea aussitÎt la brune « La plus horrible personne née sur Terre. »
Alors que Rukia avait commencĂ© Ă manger sa cĂŽte d'agneau avec dĂ©termination en se rĂ©pĂ©tant inlassablement que rien ne lui rĂ©sistait â mĂȘme pas Ichigo â, Momo toussota aprĂšs avoir bu une gorgĂ©e de son verre d'eau.
« Quoi ? T'es sĂ©rieuse lĂ ? On parle bien du mĂȘme mec lĂ ? » Chuchota la nĂ©vrosĂ©e pour que personne ne les entende.
« Ouais, du roux Ă ma gauche â ou Ă ta droite. C'est un salop. »
Alors que Rukia mangeait Ă sa fin pour combler son envie de meurtre, sa copine Ă©tait subjuguĂ©e et ne cessait de tourner la tĂȘte pour le regarder. Elle trouvait qu'il n'avait pas tellement l'air d'ĂȘtre un salop.
« Oh mon Dieu .. Rukia ..
- Quoi ?
- Mais c'est un Dieu ce mec. Il a suffit d'une mùtiné pour qu'il fasse parler de lui dans tout le bùtiment ! » Avoua Momo
Rangiku était bien la meilleure pour faire le tour des sections accompagnée de ses ragots (comme un vrai marchant de poisson). Qui veut de mes ragots ? Ils sont frais mes ragots !
Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour ne pas avoir a remplir toutes les paperasses ?
Momo ne pouvait plus sâempĂȘcher de jeter des furtifs coups d'oeil ici et lĂ en direction du mĂ©decin que lui avait indiquĂ© Rukia. Elle ne comprenait pas pourquoi sa meilleure amie pouvait ĂȘtre en colĂšre contre lui, pourquoi elle ne l'aimait pas alors qu'il Ă©tait beau. Hinamori ne pouvait s'empĂȘcher de l'imaginer sans sa blouse avec de somptueux muscle ⊠Puis elle se rendit compte qu'il ressemblait fortement Ă quelqu'un. Elle fut troublĂ©e en remarquant ce fait.
« ⊠Il lui ressemble, n'est-ce-pas ? En plus il a prit sa place .. C'est une drÎle de coïncidence ! » Fit Momo en guettant la réaction de sa copine.
Rukia serra fort ses couverts dans ses mains et ne releva pas la tĂȘte. Elle ne savait pas quoi lui rĂ©pondre. Oui ? Non ? Et puis qu'est-ce que ça change ? Elle ne voulait pas parler de lui. Elle ne voulait pas se repenser de son ancien collĂšgue.
« C'est pour ça que tu fais celle qui n'est pas intéressée ? Qui ne l'aime pas ?
- Je ne fais pas semblant de l'ĂȘtre. Je le suis rĂ©ellement. Je n'aime pas Ichigo. » Coupa t-elle d'un ton sec.
« Avoue que tu en pinces pour lui ! »
Rukia roula des yeux.
« Pas du tout. Et puis je ne vois pas pourquoi on parle encore de Ichigo, il ne mĂ©rite pas toute cette intention. Il est loin d'ĂȘtre un Dieu ...
- Mais .. Mais ouvre les yeux ! Bien sĂ»r qu'il l'est. Il pourrait ĂȘtre mannequin sans problĂšme s'il le voulait ! Et puis je suis sĂ»re qu'il a toutes les nanas Ă ses pieds ce mec. Et qu'il les sautes toutes. Il doit en avoir une grosse, il doit ĂȘtre une vrai bĂȘte au lit ! » S'extasia Momo.
Rukia lùcha un petit rit, elle savait à quel point sa meilleure amie était loin de la vérité au sujet du roux.
« Ew. Pourquoi ris-tu Ru' ?
- Parce que je t'ai déjà parlé de lui hier Momo. Il est puceau. »
Et là , elle tilta. Elle lui avait déjà parlé de lui ! Le fameux voleur et parasite qui s'invite chez Rukia pour vivre. S'était donc lui ? Ce beau gosse ? Et il était puceau ? Momo qui s'était attaqué à la viande recracha le morceau qu'elle avait dans sa bouche.
« Pardon ? » S'écria-t-elle devenant ainsi la cible de tout les regards présent dans la cafétéria pendant une seconde.
Rukia se pinça les lÚvres.
« Oui, c'est bien le petit con qui a gĂąchĂ© une soirĂ©e de ma vie â et qui gĂąchera les prochains mois de ma vie.» lança la petite Kuchiki Ă voix basse. « Il ne s'imagine mĂȘme pas dans quelle merde il s'est foutu. »
Elle non plus.
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MYTSTC | 5. dirty job
Rukia dĂ©valait les rues unes Ă unes d'un pas pressĂ© tout en jetant un furtif coup dâĆil Ă sa montre toutes les dix secondes, en rĂ©pĂ©tant machinalement des mots murmurĂ©s si bas, qu'ils Ă©taient â mĂȘme pour elle â incomprĂ©hensible. La brunette Ă©tait stressĂ©e et farouchement en colĂšre contre elle, s'agaçant sur le simple fait qu'elle avait oubliĂ© d'appuyer sur le tout petit bouton de son rĂ©veil hier soir.
Elle Ă©tait en retard et s'Ă©tait la premiĂšre fois. Et certainement la derniĂšre.
Les aiguilles de sa montre â une montre hors de prix, un cadeau de son frĂšre pour noĂ«l dernier â ne l'attendaient pas pour faire le tour complet du cadrant, l'affolant un peu plus Ă chaque instant (maudites aiguilles perverses !) alors qu'elle s'approchait de l'enseigne « HĂŽpital Gotei 13 » l'endroit oĂč elle travaillait depuis quelques temps.
Tout le monde le savait. On pouvait ĂȘtre admis dans cet hĂŽpital sans avoir passer 12 ans le nez dans les bouquins â 7 annĂ©es maximum Ă©taient suffisantes. Bien sĂ»r, il a fallut travailler durement afin d'y gagner sa place et Rukia l'avait fait. La noiraude avait eu les meilleurs rĂ©sultats Ă l'examen d'entrĂ©e. C'Ă©tait un trĂšs grand hĂŽpital trĂšs populaire (il Ă©tait composĂ© de 13 sections toutes rĂ©parties dans 13 domaines diffĂ©rents) qui avait sauvĂ© plus de vies qu'il n'en avait perdus. S'Ă©tait un endroit ou on exerçait la mĂ©decine moderne, des mĂ©thodes inconnues Ă ce jour dans les autres hĂŽpitaux â trop retissant et contre les mĂ©thodes de Gotei 13. Pourtant, ils avaient permit la rĂ©duction des annĂ©es d'Ă©tudes en mĂ©decine â Ă condition d'entrer Ă l'institut Genriyusai â et d'avoir un trĂšs grand mental â du a de nombreux testes tels qu'ils soient. Le Gotei 13 Ă©tait le plus grand et le plus prestigieux des hĂŽpitaux mais aussi le plus rĂ©glementĂ© et le plus stricte. En clair, si vous n'avez pas les qualifications requises vous serez jugĂ© et bannit.
Face Ă lâimmense bĂątiment, la noiraude ne perdit pas plus de temps et s'engouffra dans le rez-de-chausser de l'entreprise oĂč se trouvait l'accueil (dirigĂ© par la section 1), les ascenseurs, l'Ă©quipe de nettoyage et de maintenance (section 4) ainsi que l'Ă©quipe de sĂ©curitĂ© (dĂ©signĂ©e par la section 2). Il y avait dĂ©jĂ du monde qui venait pour rendre visite Ă des patients ou pour aller Ă un rendez vous, il y en avait de tout Ăąge. Rukia salua l'homme qui se trouvait Ă l'accueil tout en appuyant Ă©nergiquement sur le bouton de la machine qui prenait tout son temps pour rĂ©pondre Ă l'appel de la petite femme.
« Ce n'est pas la peine de s'exciter sur le bouton, l'ascenseur ne descendra pas plus vite vous savez mademoiselle Kuchiki.»
Chiotte.
Elle se contenta de sourire au jeune homme qui ne voulait pas lâĂ©nervĂ© mais qui l'avait finalement fait. Quand la cage arriva, Rukia se faufila Ă lâintĂ©rieur de lâappareil â qui n'avait pas fini d'ouvrir entiĂšrement ses portes â et appuya sur un nouveau bouton, dĂ©signant l'Ă©tage ou elle voulait que la machine la conduise : le 3° Ă©tage.
Kuchiki faisait partie de la section 13°, le service de pĂ©diatrie qu'elle avait rejoint il y a trois ans. Elle y Ă©tait infirmiĂšre et trĂšs adorĂ©e par les enfants car elle Ă©tait toujours lĂ pour eux. La brunette aimait se sentir utile et ĂȘtre auprĂšs les enfants plus que tout. D'ailleurs, elle envisageait d'en avoir mais elle n'avait pas encore trouvĂ© le pĂšre idĂ©al.
Rukia descendit de l'ascenseur comme si de rien été, faisant le moins de bruit possible pour atteindre la salle des infirmiÚres qui se trouvait sur le chemin du bureau de son trÚs cher supérieur (et médecin au grand coeur), monsieur Ukitake. Malheureusement pour elle, elle avait beau avoir fait le moins de bruit possible, éviter les chariots sur son passage et avoir traversé le couloir à quatre pùtes, aprÚs avoir baissé sa garde en se remettant sur ses deux jambes et aprÚs lùché un soupire de soulagement, la porte du bureau fini par s'ouvrir. Rien n'échappait à Juishiro Ukitake.
« Hé Rukia ! Je croyais que tu commençais à 9h aujourd'hui... » Commença son supérieur, surprit de la voir déjà dans les locaux de son service.
Rukia lui sourit doucement afin de le rassurer et bredouilla quelques mots sans avoir à réfléchir.
« Oh bonjour monsieur Ukitake. » Le salua-t-elle d'une voix chaleureuse. « Disons que ... Que ⊠(allez trouve une bonne excuse !) .. Que je voulais aider les autres infirmiĂšres, hier elles Ă©taient dĂ©bordĂ©es car il y avait beaucoup d'enfants Ă s'occuper en l'absence de mĂ©decins disponibles ⊠Ătant donnĂ© que l'on vient d'en perdre un.. » Elle regarda rapidement sa montre et grimaça. « .. J'ai dĂ©jĂ du retard sur mon planning du matin, je vais devoir y aller, je vous demande de m'excuser monsieur. »
Juishiro soupira tout en prenant conscience de l'heure. Un vrai bourreau cette femme, pensait-il.
« Tu n'as pas à t'excuser voyons ! Je comprend que tu veuilles travailler et nous aider mais s'il-te-plait Rukia, ne te surmÚne pas trop .. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, tu es une infirmiÚre trÚs importante dans mon service.
â Ne vous en faite pas monsieur, tout ira bien. » Elle lui offrit un sourire pour le rassurer. « Vous dĂ©sirez quelque chose ? Je vais me chercher un cafĂ© avant de travailler.
â Non merci. » Il marqua une pose avant de reprendre quelques secondes aprĂšs. « Dis moi Rukia, as-tu fait le nĂ©cessaire pour l'appartement du nouveau mĂ©decin ? »
Rukia avait complĂštement oubliĂ© qu'elle allait de nouveau devoir faire Ă©quipe avec un mĂ©decin. Elle avait adorĂ© travailler avec l'ancien mĂ©decin, le docteur Kaien Shiba, un trĂšs grand homme qu'elle avait admirĂ© depuis son arrivĂ© ici. Il avait Ă©tait trĂšs gentil avec elle et lui avait apprit quelque petits trucs sur les enfants que l'institue n'apprenait pas. Le dĂ©part du docteur Shiba l'avait anĂ©antie et elle ne se sentait pas prĂȘte Ă travailler avec quelqu'un d'autre.
« Oui, oui. J'en ai parlé à Kyone et à Sentaro, ils m'ont dit qu'ils allaient s'en occuper. Si vous voulez je peux aller les voir pour savoir ou en est la procédure... » Commença la brune chaleureusement.
« C'est pas la peine laisse tomber ⊠» Coupa une voix masculine dans le bureau de Ukitake qui lui semblait familiÚre.
Cette voix, elle l'avait dĂ©jĂ entendu, plusieurs fois mĂȘme mais il lui Ă©tait impossible d'y mettre un nom ou un visage. Et elle avait beau se pencher sur le cĂŽtĂ© afin de voir qui s'y trouver, elle n'en avait aucune idĂ©e. Il fallut attendre que l'homme se lĂšve de sa chaise pour rejoindre son nouveau supĂ©rieur pour qu'elle le remette Ă sa place.
« Parce qu'aprĂšs tout ... » reprit cette mĂȘme voix. « ⊠J'ai dĂ©jĂ un logement Ă proximitĂ©. N'est-ce pas, Rukia ? »
Rukia tomba de haut en se retrouvant face Ă Ichigo souriant plus que jamais face Ă la rĂ©action de sa futur collĂšgue qui avait la mĂąchoire qui touchait le sol â ou presque â tellement elle Ă©tait subjuguĂ©e.
C'est une blague, non ?
« Oh ! Donc vous vous connaissez ? C'est une excellente nouvelle, vous travaillerez bien mieux si vous vous entendez bien. » S'exclama l'homme au cheveux blanc en liant ses mains entre-elles. « Si vous me le permettez encore monsieur Kurosaki, j'ai encore quelques papiers à vous faire signer. Si vous voulez bien reprendre votre place. »
Rukia se retrouva de nouveau seule dans le couloir du troisiÚme étage sans quelle puisse répliquer.
Mais merde ! Pourquoi je tombe sur ce connard ?
Vivre avec cet Ă©nergumĂšne passait encore (rapidement serte, mais ça passait) mais travailler avec lui â oĂč pour lui, en quelque sorte â se n'Ă©tait pas possible, pas du tout envisageable.
Pourtant, leur vie commune se passait bien .. Il avait le salon. Elle le reste. Et la brune lui avait quand mĂȘme permit d'utiliser sa salle de bain (aprĂšs une dispute trĂšs sĂ©vĂšre) mais il n'eut le droit de l'utilisĂ© qu'une heure maximum le soir et dix minutes le matin â en le  menaçant de couper l'eau chaude s'il utilisait une minute supplĂ©mentaire. Il Ă©tait donc obligĂ© de finir de se rasĂ© dans la cuisine. Il avait l'interdiction d'entrer dans sa chambre et devait entretenir le salon. Mais Ă©tant un mauvais garçon et rien que pour l'entendre gueuler â il adorait la voir sur les nerfs â, il avait pour plaisir de laisser traĂźner des caleçons par ci, par lĂ . S'Ă©tait la seule chose qu'elle ne supportait pas, pour le moment.
AprĂšs avoir passer deux petites minutes Ă se remettre en question, Ă se demander ce qui avait foirĂ© dans sa vie â mais surtout Ă quel moment â pour que le destin s'acharne ainsi sur son sort, Rukia se dirigea vers la machine Ă cafĂ© (sa grande amie depuis qu'elle travaillait ici) y insĂ©ra deux piĂšces et tapota sur un bouton pour que la machine puisse prĂ©parer non pas un mais deux cafĂ©s. Ne voyant aucun cafĂ© de fait, la noiraude commença Ă s'acharner et Ă s'Ă©nerver contre la machine et fini par lui donner un coup de pied pour la remuer un peu mais rien ne se produit. Elle se fit juste mal au pied.
Chiotte ! Ma machine à café se met elle aussi contre moi !
AprĂšs s'ĂȘtre agacĂ© sur cette foutu machine, elle vit Hisagi sortir de son bureau avec une pancarte « en panne », il avait du voir â ou plus probablement â entendu la jeune femme s'agiter.
« Merci Kuchiki ! J'avais oublié de la mettre ce matin ! Cette fichue pancarte. » Lui avoua-t-il avec un petit rire nerveux.
Pourquoi a-t-on décidé de me pourrir la journée ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?
Rukia ne pouvait passer une journĂ©e sans sa dose de cafĂ©ine et quand elle vit que l'heure passait et qu'elle n'avait toujours pas eu ses cafĂ©s, elle rĂąla et utilisa un ascenseur pour aller acheter ses deux cafĂ©s au Starbuck d'Ă cĂŽtĂ©. Pour une fois, il y avait personne et ce fut un grand bonheur pour la petite femme qui perdait patience. Elle se dĂ©pĂȘcha de sortir son porte feuille et commanda rapidement mais ne fut soulagĂ©e que lorsqu'elle eut sa dose de cafĂ©ine entre ses mains.
« Eh bah ! T'y vas fort ! Deux cafés dÚs le matin ⊠C'est que t'es pas assez réveillée ? »
Rukia sursauta et se retourna, elle aurait reconnu la voix entre mille individus du mĂȘme sexe.
« Renji ! Appela-t-elle, surprise et ravie.
â Oh, je vois que je t'ai fait de l'effet, hein ?
Le jeune homme â qui Ă©tait un peu plus ĂągĂ© qu'elle â lui donna de petits coups de coudes afin de s'amuser un peu avec elle sans savoir qu'elle Ă©tait de mauvaise humeur. Elle soupira et lui Ă©crasa sans remord le pied en appuyant doucement dessus.
« Crétin ! S'écria-t-elle. « Je croyais qu'entre nous s'était clair comme de l'eau de source !
â AĂŻe ! Mais ça l'est Rukia ! Je plaisantais juste ⊠Tu prends tout au sĂ©rieux bordel ! »
Elle s'arrĂȘta.
« C'est vrai quoi .. » reprit-il aussitĂŽt. « On ne peut mĂȘme plus plaisanter .. Et je pari que la cafĂ©ine y fait quelque chose.
â Mais non ! C'est pas vrai ! La cafĂ©ine n'a rien Ă voir avec mon manque d'humour ! J'y peux rien si tes blagues ne sont mĂȘme pas drĂŽle ! » RenchĂ©rit-elle.
â M'ouais, m'ouais.. Enfin .. Ăa ne te rend pas ⊠Plus agrĂ©able pour autant ! Tu devrais sĂ©rieusement rĂ©duire la dose Rukia. »
La cafĂ©ine Ă©tait une affaire trĂšs sĂ©rieuse chez Rukia que tout le monde prenait trĂšs a cĆur, sauf elle. Elle en Ă©tait droguĂ©e mais ne voulait pas se l'admettre. S'Ă©tait ce qui l'aidait Ă tenir durant des jours de fatigues, quand elle ne trouvait pas le sommeil la nuit ainsi que ce qui lui permettait de travailler non-stop pendant des heures, Ă mener les choses bien quand elle faisait des heures supplĂ©mentaire (tous les jours) et a les terminer dans le temps imparti sans une seule petite erreur. Son travail Ă©tait toujours formidable et toujours Ă la pointe de la perfection. C'est bien pour ça qu'elle avait pleins de primes Ă la fin du mois, s'Ă©tait la manifestation de la reconnaissance d'un travail irrĂ©prochable de la part du grand patron.
« Ouais, ouais. J'prends note, je réduirais à la retraite. » Déclara-t-elle avait un petit sourire sur le coin de ses lÚvres du style jemefousdetagueuletrÚscher. Chose qui ne pouvait qu'agacer le rouge.
â Te fous pas de moi Rukia, je suis sĂ©rieux ! Deux cafĂ©s long, c'est trop !
â Oh ça va, hein ! J'ai une longue et dure journĂ©e qui m'attend, j'en ai besoin pour tenir le coup !
â Tu dis ça mais dans deux heure t'en reprendra deux autres ! »
Elle ne l'écoutait plus, elle s'en foutait bien de ce qu'il pouvait en penser. Il fumait tout un tas de truc illicite quand ils étaient adolescents et elle ne le lui avait jamais reproché, alors elle en avait marre qu'il soit toujours sur son dos comme si s'était son frÚre. La jeune femme prit une gorgée de son café puis regarda sa montre, encore une fois.
« Navrée mais il faut que je te laisse, je dois allez préparer un plan pour massacrer quelqu'un intelligemment. »
Renji la regarda, incrédule parce qu'elle venait de dire.
« Euuh.. Rukia, faut absolument que t'arrĂȘte de boire du cafĂ©. Ăa te monte Ă la tĂȘte ma parole ! T'entends ce que tu viens de dire ?
â Je viens de dire que  je dois prĂ©parer le massacre du tout nouveau mĂ©decin dont nous avons hĂ©ritĂ© aujourd'hui.
â C'est pas vrai ⊠J'pari que tu l'as vu quoi .. deux minutes mĂȘme pas ?
â Ouais. Et c'Ă©tait largement suffisant pour voir la tronche de ce numĂ©ro. Un vrai imbĂ©cile. »
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MYTSTC | 4. treaty for u & me 2
Rukia ne connaissait personne qui pouvait lui en vouloir. S'était une jeune femme qui savait ce faire respecter et qui évitait du mieux qu'elle pouvait toute sorte de conflit. Ou si elle en avait, elle les réglait directement avec la personne concernée.
Le seul ennemi qu'elle pouvait avoir Ă©tait une sorte d'adversaire. Le seul adversaire qu'elle s'autorisait Ă avoir, s'Ă©tait son ego. Quoi qu'il en soit, la petite brune devait faire quelque chose et vite. Elle posa sa pomme de terre qu'elle venait d'Ă©plucher dans un saladier rempli d'eau, prĂ©vu Ă cet effet pour Ă©viter qu'elle ne noircisse et attrapa un gros couteau de cuisine affĂ»tĂ©. elle se dirigea silencieusement vers l'entrĂ©e de son appartement, plongĂ© dans le noir, elle se cacha derriĂšre le mur qui sĂ©parait les deux piĂšces pour qu'elle soit invisible aux yeux de l'intrus. CRUSH. CRUSH. CRUSH.  On continuait Ă faire du bruit dans l'entrer, Ă essuyer ses chaussures sur le paillasson sans se soucier du bruit que l'on Ă©mettait. Se n'Ă©tait donc pas un voleur. Non, bien sĂ»r que non. Un voleur ne ferait pas autant de brut, il aurait fait le minimum de bruit pour ne pas ĂȘtre repĂ©rĂ©, voyons. Elle Ă©tait sĂ»re d'elle, sĂ»re de sa dĂ©duction primaire qui la rassura. La noiraude pensa Ă une petite farce de ses voisins, elle savait qu'ils avaient des enfants farceurs et joueur alors Rukia fini par se dire que s'Ă©tait sĂ»rement ça, peut-ĂȘtre mĂȘme qu'ils rentraient chez eux. Elle se faisait trop de film. La brune soupira et retourna dans la cuisine et rangea le couteau. Elle se senti d'un seul coup apaisĂ©e et hors de danger. C'est pour cela qu'elle dĂ©cida d'aller Ă la rencontre des enfants qui semblait ĂȘtre dans son entrĂ©e. Elle souriait en quittant la cuisine, contournant le plan de travail qui sĂ©parait sa cuisine amĂ©ricaine et son salon pour se retrouver une deuxiĂšme fois devant sa porte d'entrĂ©e. Rukia inspira et expira profondĂ©ment avant d'ouvrir la porte en grand avec un immense sourire. Cependant, son sourire s'estompa Ă la vue des deux grandes paires de pieds cachĂ©s dans des vans noir qui se frottaient toujours contre son tapis d'entrĂ©e. Ses jambes se stoppĂšrent aussitĂŽt et son regard s'assombrit quand elle dĂ©tailla l'individu de bas en haut. Elle sut immĂ©diatement Ă qui elle avait Ă faire.
Il n'y avait pas d'enfant. Pas de voisin, pas de voleur, pas de... Mais lui. Grand. Cheveux roux. Yeux marrons. Aucuns doutes, s'Ă©tait bien lui. Il Ă©tait lĂ avec une dizaine de cartons Ă ses pieds. Quand il l'aperçut, il arrĂȘta tout mouvement et la regarda avec un petit sourire, il la sentait arriver et il semblait dĂ©jĂ vouloir se faire pardonner ⊠En prĂ©vision de la tempĂȘte pour sĂ»r. Il avait ouvert son parapluies avant les premiers gouttes de pluies. Avant que la tempĂȘte ne le frappe. C'est fout comment il arrivait a sentir ses Ă©motions sans mĂȘme la connaĂźtre rĂ©ellement. Disons que le peut de fois qu'il l'avait vu, il avait tout de suite cernĂ© son personnage. Rukia balaya la piĂšce du regarda essayant de rĂ©pondre Ă ses propres questions sans demander Ă Ichigo mais en vain, elle n'arrivait pas Ă savoir ce qu'il se passait dans la tĂȘte de cette personne... Ou presque.
Disons qu'elle n'osait pas approuver ses pensĂ©es. - En fait, j'aurais jamais du ranger mon couteau de cuisine. Grinça la jeune femme Ă l'encontre du roux. Il aurait Ă©tait parfait pour te coupĂ© les jambes. - Ah ? T'aurais du, en effet. Il se pencha vers elle en souriant sournoisement. Comme ça, nous aurions Ă©tĂ© de la mĂȘme taille, cela nous aurait fait au moins un point commun. La jeune fille serra ses points et soupira, essayant de se contrĂŽler pour ne pas l'envoyer dans le dĂ©cor. - Puis-je savoir ce que tu fais devant chez moi ? ... Avec ces cartons ? Lança la brunette en les pointant du doigt. - B'un ça ne se voit pas ? J'emmĂ©nage. RĂ©pondit le roux attrapant un carton dans ses bras et en dĂ©plaçant les autres cartons avec l'aide de ses pieds vers la petite femme qui faisait office de barrage entre l'extĂ©rieur et l'intĂ©rieur de l'appartement. Tu gĂšnes lĂ .. Tu peux te pousser ? Rukia tapa son pied contre le carton pour exprimer son mĂ©contentement avant d'hausser le ton. - Je rĂȘve lĂ . Dis moi que je rĂȘve ! S'Ă©cria-t-elle. Non mais qu'est-ce qui te prend ? Je ne t'ai pas invitĂ© Ă venir vivre chez moi tout Ă l'heure alors sort d'ici et en vitesse avant que... ! - Avant que quoi ? Coupa-t-il d'un ton neutre qui Ă©nerva facilement Rukia. - ⊠Avant que je ne retourne chercher l'instrument qui me servira de mobile pour le crime que je m'apprĂȘte Ă commettre. RĂ©pondit celle-ci, sĂšchement. - Ah ouais? T'oserais faire ça ? Ajouta lâintĂ©ressĂ© pour la provoquer.
- Sans aucune hésitation ni le moindre remord.
C'est pas comme s'il pouvait ĂȘtre une grosse perte voyons. Alors que Rukia commença Ă faire demi-tour pour rĂ©cupĂ©rer son couteau, Ichigo lĂącha les cartons et attrapa Rukia par la taille pour la porter. La jeune femme s'Ă©nerva et donna des coups de pieds dans le vide, voulant ĂȘtre relĂącher. Mais Ichigo ne le voulait surtout pas et ignora tout les coups que lui offrait la jeune femme et il alla la poser un peu plus loin pour qu'il puisse reprendre son dĂ©mĂ©nagement et une fois lĂąchĂ©, Rukia l'insulta de tout les noms. Il savait qu'il pouvait faire se qu'il voulait car elle Ă©tait minuscule. Du moins, s'Ă©tait ce qu'il pensait. - EspĂšce de... Je t'ai demandĂ© de sortir de chez moi, es-tu sourds ? Ronchonna la brune. - Nan, je le fais exprĂšs. RenchĂ©rit le roux. - Tu ne paies rien pour attendre, t'aurais pas dĂ» me toucher. - Ohh .. Dois-je avoir peur ? Oui. Il devrait. La jeune femme fronça les sourcils et façonna son poing. Ichigo n'avait pas peur, pour lui elle n'Ă©tait pas forte du tout. Seulement le coup que lui Ă©laborait Kuchiki Ă©tait loin d'ĂȘtre riquiqui. En effet, quand elle porta son coup dans son ventre, Ichigo plissa les yeux et se plia en deux Ă cause de la douleur. Il l'avait sous-estimĂ© et ne s'Ă©tait pas du tout prĂ©parer à ça. - Putain mais t'es tarĂ©e. A quoi joue-tu bon sang? meugla le jeune adulte en passant ses mains sur son ventre. - Ce n'Ă©tait qu'un avertissement. Tu ferrais mieux de reprendre tes cartons et de repartir chez toi si tu n'en veux pas un autre. Ichigo frotta rapidement son ventre comme s'il voulait effacer la douleur puis, il se redressa lentement et soupira. Le roux n'Ă©tait pas dĂ©cidĂ© Ă rentrer chez lui et n'Ă©tait pas non plus le genre de mec Ă lĂącher l'affaire. Non, Ichigo Kurosaki Ă©tait tĂȘtu et elle allait devoir s'y faire. Il fit deux grands pas en direction de la petite femme et posa sa grande main sur sa tĂȘte qu'elle recouvrait entiĂšrement puis il s'abaissa Ă sa taille pour la regarder dans les yeux tout en lui rappelant quelques petites choses. Des trucs qu'ils avaient dits et redits un peu plus tĂŽt. - Ăcoute Rukia, toi et moi on sait trĂšs bien que ça ce marchera pas. - Et comment que j'le sais ! Maintenant part, je veux plus te voir ici. - Mais bon sang, est-ce que tu vas m'laisser finir, oui ? RĂąla le roux en se redressant. J'aimerais moi aussi que tout ça se termine et plus vite que c'que tu n'crois. Alors tais-toi, ouvre grand tes oreilles et enregistre un peu ce que j'ai Ă te dire pour une fois.  Non mais ! .. T'es pas ma mĂšre, t'as pas Ă me donner des ordres et ... - Minute. Juste pour information et aux derniĂšres nouvelles, ici c'est chez moi alors c'est moi qui pose mes rĂšgles et qui dĂ©cide des gens qui entre et qui sortent de chez moi, t'as compris ou c'est trop dure pour qu'un homme de vingt-cinq ans au cerveau d'une buse comprenne ? Un grand silence remplis l'appartement avant qu'Ichigo ne daigne se mouvoir de nouveau. Il Ă©bouriffa les cheveux de la belle petite brune qui n'avait Ă©mit qu'un petit « hĂ© » inspirĂ©. - En toute honnĂȘtetĂ©, j'en ai strictement rien Ă foutre de tes rĂšgles Ă la con et de tout ce que tu peux bien me dire. Je te demande simplement de m'Ă©couter. Et mĂȘme si tu n'es pas prĂȘte Ă l'entendre, je t'en ferais part quand mĂȘme. Ichigo s'Ă©claircit la voix avant de reprendre. Je t'avais demandĂ© de venir vivre chez moi, t'as refusĂ© alors je suis venu Ă toi que ça te plaise ou non.
Rukia Ă©carquilla les yeux sans dire un mot. Elle resta comme ça un petit moment sans mĂȘme se rendre compte que sa bouche s'Ă©tait ouverte ce qui fit sourire le rouquin, fier de lui pour l'effet qu'il venait de produire.
- J-je .. J-je refuse ! BĂ©gaya-t-elle encore sous le coup de la mauvaise surprise. Je ne veux pas de toi en ces lieux. Il est hors de question, tu m'entends ?! Il lui sourit doucement avec une once de moquerie. - NavrĂ© mais t'as pas le choix. Un couple ça marche par deux et ça partage tout. On doit rĂ©agir et fonctionner de la mĂȘme façon pour paraĂźtre plus vrai, t'es pas d'accord avec ça ? Et puis .. Ne crois pas qu'Uryuu gobera quelque chose si nous ne sommes jamais ensemble. Il est plus intelligent qu'il en a l'air ..
Bien qu'il me donne l'air d'ĂȘtre intelligent rien qu'en le regardant. Shit.
- Eh bien .. Si.. Si. Mais ..
- Quoi encore ? T'as pas le choix Rukia donc n'en parlons plus et puis .. je ne resterais pas si longtemps. - Ah oui tient en parlant de ça. Combien de temps comptes-tu rester chez moi au juste... ? Parce que je veux bien jouer le rĂŽle de la fausse petite amie pendant une durĂ©e qui me dĂ©passe mais t'hĂ©berger, c'est pas la mĂȘme affaire, vois-tu !
Ichigo croisa ses bras sur sa poitrine et leva ses yeux au plafond faisant mine de réfléchir. Il se donnait beaucoup de mal pour se donner cet air. Puis il plongea ses iris couleur chocolat dans ceux de la noiraude, avec un léger sourire, sûr de lui.
- Ah ça, ça dĂ©pendra de nous. Si on arrive Ă se supporter jour et nuit. C'est pour ça qu'il faut que t'y mette du tiens, c'est pour notre bien. La brunette retira la main de son interlocuteur de sur sa tĂȘte et fit un demi tour sur elle-mĂȘme avant de se diriger vers le salon. Elle ne prĂȘta plus attention Ă Ichigo qui resta dans l'entrĂ©e. La brunette prit place sur son canapĂ© d'angle en cuir bordeaux et plongea son regard Ă travers la grande baie vitrĂ© qui lui offrait une vue panoramique sur toute la ville. Elle semblait perdu, tout comme son regard qui fixait un point inconnu Ă Ă©lucider. Rukia voulait rĂ©flĂ©chir mais elle n'y arrivait pas. A chaque fois qu'elle essayer de confronter ses idĂ©es Ă la rĂ©alitĂ©, le choc Ă©tait terrible et le souvenir de leur premier rendez vous revenait dans sa tĂȘte et se prĂ©sentait comme solution Ă son problĂšme. Qu'est-ce que cela voulait dire ? La conscience n'Ă©tait dĂ©cidĂ©ment pas la meilleure aide qui soit. Elle se retrouvait seule face Ă un problĂšme de taille puisse qu'elle ne pouvait mĂȘme pas en parler a sa meilleure amie dans la mesure ou elle sâapprĂȘtait Ă lui mentir.
Pourquoi devrais-je mentir pour cet idiot ?
Elle savait pourquoi elle devait mentir. Elle avait sa raison et le monde l'ignorait. Et a cette raison s'ajoutait la vengeance qu'elle aimerait affliger a cet ordure.
Alors, elle n'avait pas le choix, n'est-ce pas ? TrĂšs bien. C'Ă©tait une bonne chose en soit de ne pas pouvoir choisir une autre issue.
Elle fuyait son destin. Arbitrée par la peur, elle souffre mais ça, tout le monde l'ignore.
Le  destin ... toujours cruel, toujours juste. Une fois les dĂ©s jetĂ©s, plus rien n'est pareil. Il provoque toujours une petite Ă©tincelle quand vous touchez le fond, dans l'unique but de vous rĂ©veiller. Alors, si elle devait vivre avec un tel individu et tout partager avec lui, si s'Ă©tait ça la petite Ă©tincelle qu'elle attendait depuis quelques mois alors âŠ
- Qu'il en soit ainsi, je relÚve le défi.
Ichigo qui était resté à l'entrée s'enfonça dans le salon et s'appuya contre le mur, regardant intensément le dos de la petite femme qui était recroquevillée contre le dossier du canapé. Il afficha un sourire victorieux.
Une fois les dés jetés, il n'y a plus de place pour les remords.
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MYTSTC | 3. treaty for u & me
Rukia avala difficilement sa salive. Un pacte ? Mais pourquoi ? Qu'avait-il en tĂȘte celui-lĂ ? Elle ne comprenait pas. Ce mec qu'elle avait rencontrĂ© un mois plus tĂŽt et qui arrivait Ă l'improviste chez elle voulait conclure un pacte ? C'Ă©tait quoi ce truc ? Elle pensait qu'il se foutait d'elle.
Quoi qu'il en soit, les paroles du roux Ă©taient douces et sa voix Ă©tait telle qu'elle ressentit des frissons. Elle n'arrivait pas Ă contrĂŽler ce qu'elle ressentait, s'Ă©tait la premiĂšre fois qu'elle Ă©tait confrontĂ©e Ă ce genre de situation. Elle dĂ©tourna le visage, ferma les yeux et retira le bras du grand mĂ©chant roux avant de soupirer, lassĂ©e. « J'espĂšre que ton "pacte" est quelque chose d'important pour venir le dĂ©ranger de la sorte. - Dis-toi que c'est pour la bonne cause. » RĂ©pondit-il de suite. Elle s'Ă©loigna de lui et alla dans sa cuisine. Une belle cuisine amĂ©ricaine sur-mesure, immaculĂ©e de blanc. Elle alluma sa machine Ă cafĂ©, prĂ©para les dosettes puis elle se retourna vers Ichigo en lui proposant un cafĂ©. Il hocha la tĂȘte en guise de rĂ©ponse. En attendant son hĂŽte, Ichigo faisait le tour du propriĂ©taire. Il jeta un rapide coup d'oeil dans toutes les piĂšces puis entra de nouveau dans le salon qu'il trouvait mignon. Il regardait le canapĂ©, il Ă©tait blanc virant lĂ©gĂšrement sur du beige avec des coussins rose clair, gris et blanc. Le canapĂ© avait l'air moelleux et Ichigo avait hĂąte de s'asseoir dessus. Il contourna la table basse en continuant son petit tour en se hĂątant vers des photos poser sur le bureau de la jeune femme. Il y avait trois photos encadrĂ©es : 1 en poster accrochĂ© sur le mur et les deux autres Ă©taient installĂ©es sur le bureau de telles sortes Ă ĂȘtre visible. Le rouquin se pencha sur les photos et les contempla.
La premiĂšre qui vit Ă©tait ressente. Elle devait ĂȘtre datĂ©e d'il y a 2 mois, voir plus, voir moins. Il n'en savait rien. Sur la photo, il semblait neiger : le paysage Ă©tait blanc et il y avait des petits points blancs un peu partout. Quant aux personnes qui posaient dessus, s'Ă©taient la trĂšs chĂšre Orihime Inoue, une jeune femme qu'il connaissait particuliĂšrement bien et une autre jeune femme, plus petite, toute mignonne avec les cheveux mi-longs, noirs : s'Ă©tait Rukia. Puis Ichigo remarqua qu'elle portait une sorte de casque sur ses oreilles. Un truc hideux, rose avec des oreilles de lapin... Cela ressemblait Ă un truc pour protĂ©ger ses oreilles du froid... « Nan, c'est pas vrai ? » Cria-t-il avant de rire. Rukia se retourna aussitĂŽtet fronça les sourcils en imaginant le roux dans son salon. « Pourquoi ris-tu ? » Demanda-t-elle, perplexe en revenant de la cuisine. « T'es vraiment rigolote sur la photo, tu portes un truc d'enfant sur la tĂȘte ! » S'exclama-t-il entre deux rires. « T'es une vraie gamine toi en fait sous tes petits airs ! » Une veine sur la tempe de la petite femme apparue. Elle n'apprĂ©ciait pas que l'on se moque d'elle. Surtout pour des trucs mignons. Elle se baissa, retira un de ses chaussons aussi rapidement que possible et lui lança Ă la figure. Ichigo ne l'avait pas vu venir. « ArrĂȘte de rire, crĂ©tin. Ce n'est pas drĂŽle du tout ! » Grommela Rukia, les joues rougissant lĂ©gĂšrement, embarrassĂ©e. Ichigo prit une grande inspiration et s'arrĂȘta aussitĂŽt en attrapant le chausson dans ses mains. Il le retourna et remarqua qu'elle avait des petits pieds, 34 de pointures, des pieds d'enfants. « En fait ... T'as des petits pieds. Tout est petit chez toi. - ImbĂ©cile ! » souffla-t-elle « Tu n'as donc pas remarquĂ© que j'Ă©tais de petite envergure, encore heureuse que mes pieds ne soient pas aussi grand que les tiens !
Ichigo afficha un sourire d'idiot et retourna aux photos. Il y en avait une qui n'avait pas trop d'importance selon lui... En effet, elle avait mis dans un cadre la photo d'un lapin. Ichigo se mit une claque mentale et cligna plusieurs fois des yeux, ne comprenant pas le fait que cette photo soit lĂ . Surtout qu'elle avait Ă©tĂ©Â coupĂ©Â dans un magazine. Pourquoi ? Un lapin dans un cadre... C'Ă©tait nul, inutile, aucun internet, franchement... Puis il fixa une trĂšs jolie photo, selon lui, s'Ă©tait une trĂšs belle photo qu'une jeune femme et d'une enfant. Ichigo était un peu nostalgique en la regardant. Il y avait cette enfant qui souriait et qui tenait dans ses petites mains, un bouquet de fleurs de cerisier. Ce bouquet Ă©tait minuscule, mais l'intention Ă©tait lĂ . Quant Ă la jeune femme, elle ressemblait trĂšs fortement Ă la petite fille, elle Ă©tait assise dans l'herbe aux cĂŽtĂ©s de l'enfant, souriant elle aussi. L'enfant Ă©tait brune et ses yeux Ă©taient bleus nuit, il semblait reconnaĂźtre cette petite. Ichigo prit la photo dans ses mains et interpella son hĂŽte, buvait son cafĂ©, assise sur le canapĂ©. « C'est ta mĂšre et toi sur la photo ? ... Vous ĂȘtes belle... - Non, ce n'Ă©tait point ma mĂšre, Ichigo. C'Ă©tait ma grande soeur, Hisana. » Avoua Rukia, avec une pointe de nostalgie. « Ătait ? Tu veux dire que..â - Elle est morte. Coupa la jeune femme en posant sa tasse sur la table basse. « Elle avait un cancer des poumons diagnostiquĂ© trop tard .. Nous n'avons pas pu la sauvĂ© ... Elle est morte peut de temps aprĂšs la prise de cette photo. »
Ichigo posa le cadre et passa une main dans ses cheveux sans rien dire. Cette situation gĂȘnante lui rappeler sa mĂšre qui n'Ă©tait plus de ce monde non plus. Le roux regardait Rukia se resservir du cafĂ© et se rasseoir, elle ne se prĂ©occupait pas de Ichigo qui fouillait dans sa vie privĂ©e, la brune Ă©tait tout simplement perdue dans ses pensĂ©es jusqu'Ă ce que Ichigo l'en sorte.
« Je suis dĂ©solĂ©... Je nâ - Oh, ça va. Garde ta pitiĂ© veux-tu ? Tu ne pouvais pas le savoir vu que tu ne sais rien de moi, baka. Tu n'as pas Ă ĂȘtre dĂ©solĂ©, j'ai fait le deuil il y a bien longtemps. » RĂ©pliqua-t-elle presque aussitĂŽt en s'asseyant convenablement sur le canapĂ©.
Le roux s'assit lui aussi sur le somptueux canapĂ©, Ă l'autre extrĂ©mitĂ©, face au bureau. Il Ă©tait vraiment confortable. Ichigo regarda le plateau sur la table basse puis posa son regard sur la jeune femme qui venait de croiser ses petites jambes, blanches et fines. Il tenait Ă la remercier, mais Rukia ne semblait pas s'attarder sur ce genre de chose, pas avec lui. Ayant remarquĂ© cela, Ichigo soupira, prit la tasse que Rukia lui avait prĂ©parĂ© et y ajouta un sucre. Avec la cuillĂšre, il remua le liquide et lorsqu'il s'apprĂȘta Ă mettre la tasse Ă ses lĂšvres, il s'arrĂȘta en fixant le poster devant lui. Il fallait impĂ©rativement qu'il change de sujet pour apaiser la piĂšce de la tristesse qui rodait au dessus de leurs tĂȘtes.
Alors quand il vu le poster du plus grand PDG du Japon : monsieur Byakuya, accrocher sur le mur de la jeune femme juste au dessus de la télévision, Ichigo posa sa tasse sur la table et regarda la petite femme en montrant grossiÚrement l'image du doigt.
« C'est pas possible Rukia, t'es parano ou quoi ? »
Ne comprenant pas la réaction du jeune homme, Rukia cligna des yeux sans bouger. Elle arqua ensuite un sourcil en fixant les yeux de celui-ci, exorbités.
« Eh bien quoi ? Qu'est-ce que tu as encore ? En quoi cela te dĂ©range ? - Il faut vraiment ĂȘtre tarĂ©e pour mettre un poster d'un mec que l'on ne connaĂźt pas dans son salon ! Encore, quand on est ado, dans sa chambre c'est normal, mais lĂ ... C'est abuser, t'as quel ùgâ »
Elle le coupa en lui lançant les deux oreillers qu'elle avait sous la main. Il avait l'art de l'énerver, c'était quelque chose. Personne n'avait fait cela avant lui. Elle allait avoir du fil à retordre avec lui, elle en était persuadée.
« Pauvre sot ! Ceci est le portrait de Byakuya Kuchiki, mon grand frÚre, il est donc normal qu'il ait une place dans cette piÚce ! Tu ne réfléchis jamais ? Et puis, quel est donc ton problÚme à la fin, que me veux-tu ? Tu m'irrites au plus au point ! » S'écria-t-elle.
« Comme si je le savais ! Y'en a pleins des Kuchiki, c'est comme les Kurosaki, t'en a par poignet sans pour autant que ce soit des gens de ta famille. Je n'ai donc pas fait le rapprochement ce n'est pas la peine de crier, idiote ! - Tu ne vois donc pas de trait de ressemblance ? » Insista Rukia. - Hmm... » Il se tourna et regard le portrait une seconde fois... « Seulement la couleur des cheveux. - N'est-ce pas suffisant ? - Non, pas selon moi. C'est comme si tu voyais un autre roux tel que moi et que tu disais que nous Ă©tions frĂšres, alors la couleur des cheveux ne veut rien dire. - Ne prends pas ton cas pour une gĂ©nĂ©ralitĂ©. Tu dois ĂȘtre le seul avec des cheveux comme cela. » Rit-elle. « Je n'ai pas prĂ©cisĂ© que se n'Ă©tait que mon frĂšre adoptif, c'est une histoire compliquĂ©e, ne nous attardons plus sur cela. Passons et revenons-en Ă ta venue chez moi, veux-tu ? Quel est donc "ce pacte", Ichigo Kurosaki ? » Le jeune homme soupira vaguement en prenant sa tasse dans ses mains. Il regardait maintenant le liquide noir avant de le porter dans la bouche. Il but une gorgĂ©e puis se retourna vers elle. « C'est Ă propos de l'arrangement qu'Uryuu et Orihime essayent de mettre en place. Or, tu sais aussi bien que moi qu'entre nous, le feeling ne marche pas. Encore aujourd'hui, au moindre truc que je dis, tu m'cries dessus et tu me lances des trucs dans la gueule. - Ăa, c'est normal. Tu ne peux t'en prendre qu'Ă toi-mĂȘme. Ce n'est pas de ma faute si tu m'irrites. » DĂ©clara la petite brune avant de boire son cafĂ©. Ichigo roula des yeux puis reprit.
« Je me disais donc que pourrions leur faire croire que nous sommes en couple. Comme ça, ils nous lùcheront la grappe. »
Rukia cracha le liquide sur Ichigo qui rĂąla aussitĂŽt. S'Ă©tait une blague, n'est-ce pas ? Une mauvaise blague, mais une blague quand mĂȘme, hein ? Elle toussota puis regarda le roux, les yeux Ă©carquillĂ©s. « ... Tu plaisantes lĂ ? » S'exclama-t-elle. « J'ai l'air de rire, dĂ©bile ? » Grinça le roux. « Cause moi propre, veux-tu ? C'est toi qui sors des bĂȘtises Ă chaque fois que tu ouvres la bouche. - Mon idĂ©e est trĂšs bien, c'est toi qui prends tout de haut. Descends un peu de ton nuage, princesse microbe ! La vie n'est pas toute belle ni rose ! Il venait de la traiter de quoi ? De microbe ? Il n'aurait pas du. S'Ă©tait le comble du comble. Rukia s'Ă©nerva sur le coup, elle avait envie de le frapper, lui tirer les cheveux, les couper, lui envoyer tout ce qui pouvait bien lui tomber dans la main... Elle n'en pouvait plus, s'Ă©tait le petit mot de trop. Mais, elle eut soudainement une idĂ©e, une idĂ©e qui ne lui dĂ©plut pas, au contraire. Elle se mit Ă sourire avec un petit rire sadique et regarda son invitĂ© avec un regard suspect.
« ... C'est d'accord, j'accepte de jouer. - Parfait. » Dit Ichigo en se levant et en s'Ă©tirant « Alors prĂ©pare tes affaires, et viens chez moi, je vais te laisser mon adâ - Hors de question. Je ne bougerais pas d'ici. Cela ne fait pas partit du pacte ! » RouspĂ©ta Rukia. « Mais un couple est censĂ© vivre ensemble, non ? »
Rukia détourna une nouvelle fois le regard puis justifia sa réponse.
« Tu as oubliĂ© un mot Ichigo... Nous ne sommes pas en couple, c'est juste une couverture. » Ichigo ne fit pas vraiment attention Ă ce que venait de dire Rukia et marcha jusqu'Ă la porte d'entrer. Il ouvrit la porte, sortit de l'appartement : « Dans ce cas, si nous voulons que la couverture marche, nous devons nous comporter comme un vrai couple, tu ne crois pas ? Je te laisse rĂ©flĂ©chir, je repasserais dans la semaine. à la prochaine, mon coeur ? » Ajouta-t-il ironiquement en insistant bien sur les deux derniers mots avant de fermer rapidement la porte. Il avait bien fait de la fermer aussitĂŽt, car Rukia balança son deuxiĂšme et dernier chausson qu'elle avait au pied en insultant le roux. Il s'Ă©tait bien foutu de sa gueule celui-lĂ , mais il ne perdait rien pour attendre. Il ne fallait jamais sous-estimer Rukia Kuchiki, surtout quand elle avait un plan derriĂšre la tĂȘte. Le pacte Ă©tait en exĂ©cution et Rukia était prĂȘte Ă attaquer son prochain. C'est ainsi que l'histoire dĂ©buta, que la guerre commença.
La journĂ©e prenait fin, Rukia Ă©tait entrain de prĂ©parer le dĂźner. Elle suivait une recette sur son Ipad tout en sifflant un air. Elle rĂąpait les pommes de terres quand une porte claqua. Elle s'arrĂȘta puis se retourna, balayant le salon du regard. Elle fronça les sourcils quand elle entendue de nouveau du bruit dans l'entrĂ©e. Elle pouvait entendre des chaussures frotter contre le tapis de l'entrĂ©e, des tissus glisser entre eux et un souffle, le souffle d'une personne. C'est alors qu'elle se rendit compte que l'on Ă©tait entrĂ© par effraction chez elle. Qui Ă©tait-ce ?
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MYTSTC | 2. youâre an idiot Kurosaki
Le lendemain aprÚs-midi alors qu'elle était assise sur son canapé, ordinateur portable sur ses genoux, Rukia se rendit compte qu'elle n'avait pas fait part de ses impressions à Orihime. Elle avait donc saisi son téléphone et avait composé le numéro de son amie. Elle le tenait prÚs de son oreille et espérait qu'Orihime réponde, elle avait pleins de choses à lui dire.
Au bout d'une minute, les 'bips' incessants s'arrĂȘtĂšrent. « AllĂŽ ? Orihime, tu es lĂ ? » Demanda la jeune femme. « Oui oui, je suis lĂ Rukia. Alors raconte moi tout, vous avez finalement passĂ© la nuit ensemble ? - Nous l'avons passĂ© chacun de notre cĂŽtĂ©... Cette nuit. » RĂ©pondit aussitĂŽt la brune avec un certain dĂ©goĂ»t. « Ah... ? Pourquoi donc ? Que s'est-il passĂ© ? » Demanda Orihime surprise. « Je n'ai pas supportĂ© le fait qu'il soit arrivĂ© en retard. Je prĂ©fĂšre les hommes ponctuels. - Je le sais bien, mais ce n'est pas une raison valable Rukia. Il faut savoir donner une chance. - Sa chance, il l'a eu en obtenant un rendez-vous avez moi. J'ai un emploi du temps chargĂ©, je te rappelle. - Donne lui une seconde chance alors... Vous ne vous connaissez pas, tu ne peux pas le juger comme ça. - Je sais qu'il n'est pas ponctuel donc pas sĂ©rieux et ça me suffit amplement. - Non Rukia ! Tu ne sais rien de lui, on ne peut pas se permettre de se baser sur de tels faits. Les premiers rendez-vous sont souvent comme ça. Oh ! Je te laisse ma belle, je dois allez faire les courses sinon, je serais en retard bisous ! Ah, et rĂ©flĂ©chit. Donne-lui une seconde chance, s'il te plaĂźt. » Orihime raccrocha tandis que Rukia garda son tĂ©lĂ©phone Ă l'oreille rĂ©flĂ©chissant un instant. Que devait-elle faire maintenant ? Elle ne savait pas. Elle n'Ă©tait pas dĂ©cidĂ©e Ă faire le premier pas et Ă lui accorder une seconde chance. AprĂšs tout, s'Ă©tait un homme. S'Ă©tait lui le fautif dans cette histoire. S'Ă©tait lui qui devait se faire pardonner en premier. Ă cette pensĂ©e, Rukia se mit Ă sourire et se concentra de nouveau sur ce qu'elle faisait sur son ordinateur.
« Je n'arrive pas Ă y croire ! Tu n'es qu'un imbĂ©cile, Kurosaki. » Cria Ishida. « Comme si c'Ă©tait de ma faute ! » Gueula l'intĂ©ressĂ©. « Oui ça l'est. Que vas-tu faire maintenant ? » Le roux roula des yeux avant de rĂ©pondre bĂȘtement en souriant. « Bah... J'vais m'foutre devant un bon film. Tu sais celui que Keigo m'a paâ - Assez ! coupa le brun en lui donnant un coup sur la tĂȘte. Mais quel Ăąge as-tu bon sang ? Deviens responsable. Je me demande vraiment comment tu vas finir... Enfin pour le moment, la question ne se pose mĂȘme pas. - ArrĂȘte ça, tu veux ? Y'a d'autres filles bien mieux qu'elle, j'en suis persuadĂ© et j'ai encore le temps. - Le temps, le temps... Mais il va Ă une allure qui te dĂ©passe complĂštement. Le temps, tu ne l'as plus. Ton porte-monnaie est vide et il l'a toujours Ă©tĂ©. Je t'ai donnĂ© une piĂšce, une chance et tu l'as perdu. » Il lui tendit un petit papier jaune dont des coordonnĂ©es y Ă©taient inscrites. « RĂ©cupĂšre lĂ . Si tu n'en es pas capable maintenant alors tu ne le seras jamais. » Ichigo attrapa le morceau de papier et lit l'inscription. Il passa sa main libre dans ses cheveux et soupira. « Que dois-je faire avec "ça" ? - Bon sang, Kurosaki ... Tu ne comprends vraiment rien.. » Ishida se retenu de soupirer et remit ses lunettes correctement sur son nez avant de reprendre : « je te donne un mois. Tu as un mois pour aller la voir, arranger les choses et te comporter en tant qu'homme. - Et si j'y vais pas ? - Si tu n'y vas pas, je ferai en sorte que toutes les filles de Tokyo sachent que tu es toujours puceau Ă vingt-cinq ans. » Kurosaki se leva du canapĂ© sur lequel il Ă©tait assis, prit sa veste et s'en alla sans piper un mot.
Il se tenait Ă une barre, debout au milieu du wagon. Le mĂ©tro Ă©tait toujours bondĂ© lorsqu'il s'agissait de se rendre Ă Shinjuku. S'Ă©tait l'un des plus grands quartiers du Japon ainsi que l'un des plus animĂ© de la mĂ©tropole. C'Ă©tait un centre d'affaires important, un quartier remplit de gratte-ciels, de grands magasins, de cinĂ©mas, de grands hĂŽtels, de bars, de cafĂ©s et de restaurants.  En bref, Shinjuku offrait plusieurs visages. Ichigo se rendait dans la zone rĂ©sidentielle de cet endroit. S'Ă©tait sans doute la premiĂšre fois qu'il y mettait les pieds. Ichigo ne sortait pas tous les soirs dans ce genre d'endroit. De plus, ce quartier avait l'air d'ĂȘtre rempli de riches. Cela faisait un mois aujourd'hui depuis qu'il avait eu cette 'discussion' avec Uryuu. Il avait eu le temps de rĂ©flĂ©chir Ă un plan depuis ce jour. S'Ă©tait pour cela qu'il s'Ă©tait rendu Ă Shinjuku. C'Ă©tait parce qu'elle y habitait. Le mĂ©tro numĂ©ro 4 vient d'arriver Ă Shinjuku, le terminus. Tout le monde descend ! Ichigo descendit, s'Ă©tira et bailla avant de se diriger vers une carte affichĂ©e sur le mur. Cette carte Ă©tait grande, colorĂ© et trĂšs explicite. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'Ichigo arrivait Ă savoir oĂč il voulait allez rien qu'en lisant une carte. Fier de lui, il afficha un sourire de vainqueur sur ses lĂšvres, enfonça ses mains dans ses poches et se mit Ă marcher pour sortir de la station de mĂ©tro afin de regagner les grandes rues. Il avait hĂąte de la revoir.Â
Elle Ă©tait partie courir ce matin, comme Ă son habitude. Rukia avait des journĂ©es bien remplies, mĂȘme le dimanche. Ses amies avaient mĂȘme l'impression qu'elle passait sa vie au travail ou Ă courir. Rukia le savait bien mais n'en prenait pas compte. Et elle savait qu'elle devait penser plus Ă elle qu'aux autres. Elle Ă©tait habillĂ©e d'un sweat-shirt violet Ă capuche avec des oreilles de lapin et d'un legging gris, Rukia avait l'habitude de courir dans un grand parc, prĂšs de chez elle. C'Ă©tait un trĂšs beau parc trĂšs fleuri et trĂšs animĂ©. Il y avait beaucoup d'enfants, de vieux et de jeunes, en couples. Rukia avait toujours voulu faire le tour du parc accompagnĂ©e de son Ăąme soeur. Alors en attendant que son homme vienne un jour, elle avait dĂ©cidĂ© de se rendre tous les jours dans ce parc et de regarder les gens heureux avec leurs moitiĂ©s en attendant de trouver la sienne. Parfois, on ne se rend pas compte que le bonheur est juste devant nos yeux...
Il passait son temps Ă regarder les noms des avenues, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment celle qui le guiderait jusqu'Ă la rue que lui avait indiquĂ©es de morceau de papier d'Ishida. Il se demanda mĂȘme si elle y habitait toujours. AprĂšs tout, en un mois, il peut s'ĂȘtre passĂ© beaucoup de choses. Il s'arrĂȘta devant un fleuriste, un instant et regarda les fleurs. Elles Ă©taient colorĂ©s et vraiment belles. Certaines fleurs composĂ©s un bouquet, d'autres Ă©taient vendues seules. Ichigo dĂ©cida d'entrer dans la boutique pour choisir des fleurs. Et pourquoi pas crĂ©er un bouquet juste pour elle ? Au mĂȘme moment, alors qu'il entrait dans la boutique, Rukia passa sur le trottoir d'en face. Elle ne l'avait pas vue, regardant devant elle et l'avait encore moins entendu. Ăcouteurs dans les oreilles, elle se prĂ©occupait plus des notes de musique que de ce qui se passait autour d'elle. Trente minutes plus tard, Ichigo ressorti de la boutique avec son bouquet dans les mains. Il en avait mĂȘme profitĂ© pour demander son chemin Ă la vendeuse. Il regarda autour de lui et reprit son chemin marchant assez lentement pour avoir le temps de regarder partout autour de lui. Il n'Ă©tait plus trĂšs loin. Seulement, elle Ă©tait partie. Si prĂšs et pourtant si loin...Â
Entre temps, elle Ă©tait arrivĂ©e chez elle. Elle avait eu le temps de prendre une bonne douche ainsi que de sĂ©cher ses cheveux noir. Rukia avait coupĂ© ses cheveux il y a quelques jours, lui arrivant maintenant Ă un centimĂštre sous ses oreilles. Quand la brunette fut prĂȘte, elle alla dans sa belle cuisine et mit la cafetiĂšre en route pour se prĂ©parer un cafĂ©. Elle alluma ensuite la tĂ©lĂ©vision, un grand Ă©cran plat et tomba nez Ă nez sur un feuilleton Ă l'eau de rose ce qui exaspĂ©ra la jeune femme. Quand son cafĂ© fut prĂȘt, elle le prit et s'assit sur son canapĂ© en lĂąchant un soupire et regarda la tĂ©lĂ©. Elle zappa les chaĂźnes, mais elles Ă©taient aussi nulles les unes que les autres. Elle souffla sur la tasse en agitant calmement la cuillĂšre pour mĂ©langer le liquide et le sucre. Elle l'a porta ensuite Ă ses lĂšvres quand sa sonnette retenti. Elle ne bougea pas pendant un instant. Qui pouvait bien ĂȘtre devant sa porte d'entrer ? Elle n'avait pourtant invitĂ© personne.Â
Ring Ring On sonna une seconde fois. Cette fois-ci, la jeune femme rĂ©agit. Elle posa sa tasse sur la table basse et se leva doucement et passa une main dans ses cheveux pour les mettre en arriĂšre. Rukia marcha jusqu'Ă sa porte d'entrer, tourna deux fois la clĂ© dans la serrure sur la droite et ouvrit enfin la porte. Elle l'ouvrit doucement en passant son visage sur le cĂŽtĂ©, impatiente de connaĂźtre le visage de celui qui Ă©tait venu chez elle. Quand elle l'aperçut, elle Ă©carquilla les yeux et ouvrit la porte en grand. « ... Toi ?! » S'Ă©cria-t-elle. « Je vois que tu es heureuse de me voir... » Soupira Ichigo. Elle fronça les sourcils. « Q-que fais-tu ici ? Comment as-tu eu mon adresse ? Pourquoi es-tu lĂ ? » Lança-t-elle rapidement. « Eeeeh, une question Ă la fois...! » Elle roula des yeux avant d'entrer ses mains dans ses poches de pantalon. « Que veux-tu ? Te venger pour le verre d'eau ? N'est-il pas un peu tard ? » Demanda-t-elle en haussa un sourcil. « Je m'en tape de ça. » Il soupira. « J'suis juste venu pour te parler. - De quoi veux-tu me parler ? Nous n'avons rien Ă nous dire. Nous nous sommes quittĂ©s sur un bon terme, nous pouvons donc poursuivre nos vies sans se croiser. Alors rentre chez toi. » Rukia commença Ă fermer la porte quand Ichigo repoussa la porte avec sa main. Avec l'autre main, il tendit le somptueux bouquet de fleurs Ă la petite femme. Ce bouquet Ă©tait vraiment joli. Des fleurs violettes qui rappelaient les yeux de la belle, elle fut surprise de ce geste qui ne la laissa pas indiffĂ©rente. S'Ă©tait la premiĂšre fois qu'un homme avait ce genre d'attention vis-Ă -vis elle. « Des fleurs... Elles sont... - Ouais. Elles sont pour toi. De la mĂȘme couleur que tes yeux... C'est la seule chose de bien que je garde de notre rendez-vous. Se sont les seules choses de toi que j'ai eu le temps de voir. » Rukia rougit lĂ©gĂšrement et attrapa rapidement le bouquet. L'intention Ă©tait lĂ , en effet, mais la derniĂšre phrase du jeune homme l'Ă©tonna. Que voulait-il dire par lĂ ? Se serait-il servit d'elle comme d'un jouet si le rendez-vous s'Ă©tait bien passĂ© ? PrĂ©occupĂ©e par ce genre de pensĂ©es nĂ©gatives, elle renvoya le bouquet dans la figure du roux et tenta Ă nouveau de referma la porte. « Je n'en veux pas. Tu n'obtiendras rien de plus, pervers. - Non mais attend, Rukia ! Ce n'est pas ce que tu crois ! » S'Ă©cria le roux en poussant la porte. « Attend, Ă quoi penses-tu d'ailleurs ? » Elle s'arrĂȘta restant un moment sans bouger. Elle croisa le regard du roux puis dĂ©tourna rapidement le regard, gĂȘner. « Ă-Ă ... Ă rien du tout ! Que vas-tu t'imaginer ? » Ichigo se mit Ă rire en poussant tranquillement la porte pour entrer pendant que la petite femme Ă©tait chamboulĂ©e. « Aha. N'inverse pas les rĂŽles, c'est toi qui t'fais des films, petite perverse.~ » Rukia lĂącha un grand soupire avant de le suivre du regard. Ichigo s'installa tranquillement dans le canapĂ© aprĂšs avoir dĂ©poser le bouquet (enfin, ce qu'il en reste) dans un vase. « Il faudra remplir le vase avec de l'eau si tu ne veux pas que les fleures sĂšcâ - Stop ! Je ne t'ai pas autorisĂ© Ă entrer chez moi. Non mais pour qui te prends-tu ? » Ichigo se leva et plaqua tranquillement la brune contre le mur sans lui faire mal. « Pour Ichigo Kurosaki trĂšs chĂšre, un mec qui Ă un pacte Ă conclure » Annonça-t-il sur un ton grave. « Un pacte ? Le diable n'est point ici, veuillez sortir immĂ©diatement de chez moi. » Grinça Rukia, les sourcils froncĂ©s. Le roux se leva et alla approcher son visage vers celui de Rukia qui se posait de nombreuses questions Ă son Ă©gard. Il posa une main dans ses cheveux noirs et colla sa bouche contre son oreille avant de lui murmurer une derniĂšre phrase. « Je ne sortirais pas d'ici avant d'avoir conclut un pacte avec toi, Rukia. »
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