#j'avais tellement envie de le frapper
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Le Chéri m'a bien soulée ces derniers temps.
Il était redevenu froid, plus de surnom mignon, plus de news... et là, cerise sur le gâteau, il annule un moment où l'on devait se voir pour aller skier avec ses potes.
Quand je l'envoie bouler, il m'envoie un smiley chelou. Et si j'avais pas forcé, on ne se serai pas vu ce soir pour en parler, pcq monsieur ne veux pas se "prendre la tête".
Putain, si la communication c'est se prendre la tête pour lui... j'vais pas tenir longtemps avec. Quand j'lui ai expliqué pourquoi j'étais en colère, il m'a répondu qu'il comprenait et qu'il aurait sûrement eu la même réaction. Et donc ???? Ça ne lui est même pas venu à l'esprit de s'excuser !! Il a fallut que je lui fasse remarquer pour qu'il le fasse !!!
J'ai perdu toute confiance en lui là, j'ai pas envie de m'attacher à un égoïste.
Il a fini par m'expliquer qu'il trouve que notre relation va trop vite, qu'il sent que j'ai "passé un cap" que lui n'a pas franchi. Ben ducon, tu pourrais le dire au lieu de me ghoster.
Donc bon, dernière chance. Si je revis un truc pareil avec lui dans les prochaines semaines, je le quitte et basta. Non mais c'est quoi ce gamin... J'suis déçue quand même. Ça fait bien commencé. J'pourrais tolérer plein de défauts mais le manque de communication c'est un grand NON.
#soulée#qui est-il finalement#un amour ou un connard#un adorable égoïste#j'avais tellement envie de le frapper#mais j'ai essayé d'avoir une conversation constructive#pourquoi je fais tous ces efforts je me demande
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j'arrive toujours pas à croire que mes parents regarde quasi que cnews j'ai envie de me jeter d'un pont
#ils arrêtent pas de dire à quelle point les gens qui sont pro-palestine sont taré mais MDRRR#disent ceux qui. supportent israel#j'avais tellement envie de les frapper (surtout mon père) c'est irréel#ils disent ''ouais en plus y'a des gens qui veulent que cnews s'arrête 😱'' bah oui les gens saints d'esprit quoi#j'arrive toujours pas à croire qu'une chaîne comme ça soit autorisé#speak your language day#j is rambling#j'en profite de parler français sur tumblr même si ça fait giga bizarre
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Parlons livres #1
⚠ ALERTE SPOIL : livre "juste une ombre" : je tiens à signaler que beaucoup de spoil sont présents dans cet article ⚠
Bon, je viens de finir un livre là et je suis sous le choc, il faut que j'en parle.
Le livre en question : juste une ombre de Karine Giebel J'ai fini le livre depuis presque une heure et je suis bloquée. Ça tourne en boucle dans ma tête, je repense à tout le livre.
Au début, je trouvais Cloé apathique, arrogante et hautaine. Sa peur ne m'avait pas touché, j'étais plutôt spectatrice de son malheur. Plus on avançait, plus ses défauts étaient mis en lumière. Puis petit à petit, je la tolérais. Et arrivé un moment, je la plaignais. Elle vivait quelque chose d'horrible et personne ne la croyait, pas même la meilleure amie avec qui elle partageait 20 ans d'amitié. Son copain, ce salopard de Bertrand l'a largué d'une manière dégueulasse. Il planifiait de la quitter depuis le début, il a attendu qu'elle s'attache à lui. Il a attendu qu'ils finissent de faire l'amour pour la larguer comme ça. Juste comme ça.
Oui, petit à petit, je m'impliquais, mon statut de spectatrice avait fini par passer l'arme à gauche.
Et puis il y a Alexandre. Ce flic avec lequel je ne savais pas sur quel pied danser. Je ne savais pas quoi penser de lui. Jusqu'à ce que je découvre, qu'il ne portait qu'un masque avec les autres. Une fois rentré chez lui, il était un homme au bord du gouffre, regardant la femme qu'elle aime, avec qui il est marié depuis 18 ans se battre pour survivre. Il regardait la vie partir d'elle chaque jour. Il n'y avait qu'elle qui le maintenait en vie. Puis sa femme est morte. Sa raison de vivre est morte. Il n'aspirait qu'à la suivre. Et ajouté à cela, surgit l'accident de son collègue par sa faute. Il a vu de ses propres yeux la voiture le frapper, ensuite le rouler dessus. Il portait ce fardeau. Il portait la vie que ce jeune homme raterait sur sa conscience.
Le fait que Laval, son collègue, n'était pas encore mort, mais était en coma, était la seule chose qui le maintenait en vie. Il se devait de s'assurer que Laval se réveille. Il voulait lui demander pardon.
Puis a eu la rencontre. La fille hantée par une ombre et l'homme hanté par la mort.
Alexandre s'est tout de suite dit qu'il devait l'aider. Et voilà comment Cloé a trouvé la première personne qui a pris son histoire au sérieux et qui a voulu l'aider. J'ai été soulagé pour eux deux. D'un côté, je me disais qu'enfin l'ombre allait être arrêté et d'un autre côté, je me disais qu'enfin Alexandre avait trouvé une raison de vivre (même si c temporaire).
Après cette rencontre, tout s'accélère et se bouscule. Une enquête commence. Une aventure sur laquelle personne n'a mis de mot entre Cloé et Alexandre commence.
Lorsque Alexandre a trouvé un suspect. Il s'avérait que ses théories étaient vraies. Et c'est là que l'enfer a pris plus d'ampleur. L'ombre s'est introduit chez lui, lui a dévoilé ses plans et l'a tué.
Oui… Alexandre est mort. Lorsque c'est passé, j'étais sous le choc et j'ai passé le reste du livre à être dans le déni et à me dire qu'il réapparaîtra. Punaaise, il s'était rendu compte qu'il aimait Cloé ! IL AVAIT TROUVÉ LE COUPABLE ! Lui qui voulait tant mourir s'était rendu compte qu'il voulait en fait vivre et vivre au côté de Cloé…
Une fois que l'ombre a fait taire le faiseur de trouble, il est allé martyriser Cloé. Cloé qui n'était plus que l'ombre d'elle-même. Cloé qui ne dormait pas, ne mangeais pas. Cloé qui ne cessait de regarder derrière elle lorsqu'elle marchait dans la rue. Cloé la proie.
Il est rentré chez elle, l'a attaché, l'a touché, lui a dit que son flic s'était suicidé parce qu'il préférait la mort à elle. Je le détestais. J'étais tellement frustrée et désespérée pour elle. MAIS PUNAISE croyait là, il existe vraiment l'Ombre. Elle a perdu le seul truc positif qu'elle avait. Elle a perdu la seule personne qui la croyait. J'ai eu tant de peine pour elle. J'avais envie d'une manière ou d'une autre de la prendre dans mes bras et de la rassurer.
Lorsqu'elle a su que ce que l'ombre lui avait dit était la vérité. Elle m'a surprise. Punaise je ne m'y attendais pas. Ah, je ne l'avais pas mentionné, mais elle soupçonnait que l'Ombre c'était son rival au bureau où elle travaillait. Elle croyait qu'il faisait ça pour l'empêcher d'avoir le titre de PDG. Elle a même fini par croire qu'il avait engagé Bertrand, son ex, pour lui faire du mal.
Donc oui, elle a agi d'une manière inattendue. Elle a tué son ex et son rival. J'étais abasourdie. J'ai bugué pendant un moment. Dans ma tête, je la criai qu'elle se trompait, que c'étaient pas eux…
Et puis lorsqu'elle a voulu mettre fin à ses jours, on l'a arrêté pour le meurtre des deux là. Elle s'est retrouvé dans un centre psychiatrique là où... *roulement de tambour* l'ombre travaillait.
OULALA quand je vous dis que j'ai imploré qu'on la laisse souffler un peu. Sa vie a n'a été que tourment après tourment. L'ombre lui a dit qu'elle avait tué deux innocents.
Elle a fini par se suicider…
À la fin du livre, j'étais sans voix. J'ai espéré tout le long du livre qu'Alexandre se transforme en Jésus et revienne d'entre les morts. J'ai espéré qu'une personne finisse par voir que Cloé n'était pas folle. J'ai espéré que je ne sais qui tue l'ombre. J'ai eu envie de pleurer à la fin du livre.
Si seulement quelqu'un avait cru Cloé. Elle a porté plainte à la police un nombre incalculable de fois. Sa meilleure amie pensait qu'elle était folle. L'ombre a abusé d'elle, mais personne ne la croyait parce qu'il n'y avait pas de marque.
Si seulement les collègues d'Alexandre l'avait pris au sérieux, avait pris son enquête au sérieux.
Cloé est morte en pensant qu'Alexandre s'est suicidé. Alexandre est mort avec le poids de la culpabilité de ne pas avoir pu aider Cloé.
À la fin, on nous montre que le collègue d'Alexandre qui était entre la vie et la mort a repris l'enquête d'Alexandre. Mais même ça, ça ne m'a pas soulagé. Il est seul comme Alexandre était seul. Qu'est-ce qui nous dit qu'on le prendrait au sérieux ? L'ombre a aussi déjà trouvé une nouvelle cible. Qu'est-ce qui nous dit qu'elle sera sauvée ? Qu'est-ce qui nous dit qu'elle ne subira pas le même sort que Cloé ?
Voilà quoi, j'ai fini le livre, et j'ai passé les dernières heures à tout ressasser et à me poser des questions. Ce livre m'a tellement marqué ! Même si au début, on trouvait les persos détestables, on finit par s'y attacher et par compatir à leur malheur. La fin m'a brisé le cœur…
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BUFFY & DEVON 2000
J'avais l'habitude d'aller voir Giles pour enquêter sur le but principal d'un démon et aussi sur la façon de le tuer avant de me mettre à la tâche. C'était différent cette fois, je n'avais qu'une seule certitude. Je devais en terminé avec Devon. Sa mort me serrait au coeur, il avait été une personne que j'avais aimé, j'avais su voir du bon en lui et pourtant tout ce que j'avais vécu avec lui commençait à s'effacer de ma mémoire. Je me renfermais comme à chaque fois sur moi-même en pensant faire ce qui était juste de faire. Le corps de Devon disparaissait tranquillement pour réapparaître derrière moi quelques secondes plus tard. Mes mains me retenaient de ne pas m'écraser la figure sur le sol. Je sentis un coup de pied contre mon dos. La douleur était bien présente, mais rien ne pouvait m'arrêter. Avant qu'il ne puisse me frapper encore. Mon corps roulait sur le côté, malencontreusement j'heurtais un cadavre sur le sol. Tombant face à face avec ce corps froid, ce visage ne portant plus de lumière, plus de vie. Ce cadavre sans le savoir me donna la force de me relever et de me retourner pour regarder Devon qui me menaçait en quelques sortes.
Haussant un sourcil, le dévisageant. Il voulait se battre, il allait en avoir pour ces cinq-cents dernières années de meurtres. Il allait regretter de m'avoir menacer ici, aujourd'hui. Je ne le lâchais pas du regard. Je savais qu'il était puissant, mais rien ni personne n'allait se dresser au travers de mon chemin pour m'empêcher de le massacrer. J'avais envie qu'il souffre autant qu'il avait fait souffert ces pauvres victimes. La tueuse en moi s'emparait de mon esprit. Je ne voyais plus de blanc, plus de gris. Il n'y avait plus de juste milieu. Que de l'obscurité, du noir. Mon esprit était envahie de douleur et de haine. Cette colère en moi devait s'extérioriser. Fonçant vers le démon qu'il était et qu'il serait toujours si je n'y mettais pas un terme. Un coup de poing au visage suivit de plusieurs coups de poings directement dans sa cage thoracique lui faisant manquer d'air. Le blessant douloureusement aux poumons. Je n'étais plus capable de m'arrêter. Je tourne sur moi-même lui donnant un coup de pieds dans ses abdominaux qui m'avaient fait pourtant rêver durant plus d'un an. Je saute à califourchon sur lui l'entourant de mes jambes autour de son bassin, l'entrainant dans ma chute sur le sol. Nous roulions tous les deux l'un sur l'autre sur l'herbe bordé de tristesse et de cadavres. Une herbe froide et humide comme l'était l'ambiance du moment. Un moment amer et rempli de haine.
J'avais enfin le dessus sur lui et avant qu'il ne puisse se téléporter. Je portais mon index et mon majeur pour faire le contour de son nez et lui crever les yeux pour ne plus qu'il puisse me prendre par surprise en se téléportant. Lui crevant les yeux de mes doigts, plus je les enfonçais, plus son cri de douleur était puissant. C'était tellement dégueulasse, mais je ne me contrôlais plus. Je n'avais plus aucun sens éthique après avoir vu ces quarante cadavres avec le coeur arraché. Rien n'était plus douloureux que cette vision de ma mission qui avait été anéanti par Devon. Je me relève, le laissant geindre sur le sol. Il était sur le dos avec une main déposer devant ses yeux crevés. Il criait et se tordait de douleur. En le regardant se tordre de douleur mon premier réflex fut d'être triste, mais pas pour lui. Pour moi.
J'étais triste de tourner cette page, cette rencontre, cette douloureuse rupture et ce que nous avions vécu. J'avais le sentiment d'avoir été trahi, trompé et qu'il avait été malhonnête. Que son amour pour moi n'avait jamais eu lieu d'être. Cette relation n'avait pas été franche et réelle. Pourquoi, pourquoi ça ce passait-il ainsi alors que j'étais supposé hérité de deux magnifiques enfants venant de leur créateur, lui. Je ne pensais qu'à Aube et Aiden en ce moment. Je les libérerais sans doute d'un fardeaux, je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas le laisser partir après ce que j'avais vu. Autant de mort, autant de peine, dans une solitude la plus profonde je m'avance vers lui pour ajouter une couche à sa douleur. Un coup de pied puissant dans ses bourses. Tellement puissant que j'entendis son scrotum craqué sous la puissance de mon coup. Je me penchais à nouveau au dessus de lui fixant son visage qui dégoulinait de sang.
Adieu Devon.
Mes deux mains empoignèrent ses cheveux. Je tirais de toute mes forces pour sentir son cou craquer et voir sa peau se fendre petit à petit. Le sang commençait à gicler dans tous les sens. Sur mes vêtements, mon visage. J'avais les bras et les mains couverts de son sang. J'étais entrain de lui arracher la tête, violemment comme un loup qui dévore une proie. Je n'avais plus aucun scrupule, je ne ressentais rien d'autres que de la douleur. Ses ligaments et ses organes commençaient à se déchirer. Sa tête était à présent arracher. Il me prit quelques secondes pour réaliser ce que je venais de faire. Regardant cette tête dans ma main se vider de son sang. Je regardais autour de moi. Il n'y avait personne. Il était tard et c'était la nuit. Sa tête roula jusque dans l'eau de ce petit étant dans le parc. Le sang continuait de couler par la cavité de son corps sans tête.
Traumatisée, réalisant ce que j'avais fais. Je tombais sur mon postérieur, me faisant reculer de mes mains par l'arrière. Mes mains et mes jambes bougeaient à toute vitesse. Mes fesses frottaient contre le sol. À un moment je frappais un mur. Dans tous les sens du terme. Mon dos s'adossait contre le mur de ce bâtiment et mon esprit frappait un mur solide et douloureux. Je ne parlais plus. J'étais traumatisé. Je regardais la scène de crime. Je regardais tous les corps étendus sur le sol comme si jamais je ne pourrais me relever. Jamais je ne serai capable de me relever. Jamais. Les larmes coulèrent sur mes joues. Mes yeux étaient rempli d'amertume, de haine, je ne savais plus quel sentiment je devais ressentir. J'étais figée, regardant tous ces corps. Le mien était couvert de sang, le sang sur mon visage coulait sur mes jeans en même temps que les larmes qui le bordait. Je ne savais pas si je pourrais me relever après ce combat. Émotionnellement j'étais détruite, anéantie. Et si la police arrivait, s'en était terminé pour moi. Je me devais de bouger, il fallait que je me bouge, mais je n'en avais plus la force. Je ne ressentais plus rien. Le vide en moi venait s'emparer de mon corps. Mes yeux étaient fixer sur le parc.
Je me rappelais soudainement la conversation que j'avais eu avec Willow. Est-ce que dieu existait réellement ? S'il existait, en ce moment, j'espérais qu'il me fasse un signe. Qu'il vienne me chercher et qu'il m'apporte dans les cieux, car je n'en pouvais plus de cette vie. De cette ville. Je ne supportais plus de tout perdre considérablement sans rien gagner au bout de mes batailles. Si c'était tout ce que ce monde avait à m'apporter. Je préférerais que l'on m'emporte.
#buffy rp#buffysummers#buffyedit#dean winchester#jesen ackles#faceclaim rpg#rpg ressources#forumactif rpg#forumactif#hellmouth#rpg francophone#rpg français
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11/11/21
Salut tumblr. Aujourd'hui c'était férié. Je devais rester chez moi mais je voulais pas être ici. Je suis restée une partie de la journée dans mon lit et puis je suis partie en fin d'après-midi en inventant que j'allais au sport. Je me suis promenée et j'ai pris des photos, c'était bien on va dire. La nuit est vite tombée et j'étais à un endroit risqué. Je voulais me poser mais c'était trop dangereux donc j'ai fait chemin arrière. Je me sentais pas du tout en sécurité. Pour finir j'ai été me poser sur des marches. J'avais mal au tympan tellement ma musique était forte. Je me sentais toujours pas en sécurité mais je voulais pas rentrer chez moi tout de suite. En rentrant j'ai reçu un message d'un ami et je pense qu'il est contrarié "à cause" de moi. Et ça m'épuise. J'ai pas suffisamment d'énergie pour m'embrouiller et j'en ai juste marre. Merde, j'ai déjà assez de problèmes avec moi-même ne venez pas m'en rajouter.
Ca me saoule tout me saoule et j'ai tellement envie de me faire du mal. Ca devient dur de résister. Et quand je regarde ma cuisse je me rends compte de l'horreur que c'est. La dernière fois que je me suis coupé c'était il y a deux ou trois semaines et j'ai encore tellement de traces, je pense qu'elles aussi vont rester à vie, trop bien comme si j'en avais pas assez.
Tout m'énerve putain j'ai envie de frapper partout. Et pourquoi les larmes montent en écrivant. Putain c'est quoi mon problème sérieux. Je me déteste je me déteste je me déteste.
C'est tellement brouillant, comme quoi je retranscris bien ce qu'il se passe à l'intérieur.
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Vendredi 11.
Je suis le futur mari de la cousine de cet homme. Il n'arrête pas de me regarder sans parler je sais pas s'il veux me frapper ou s'il veux me baiser. J'ai fait ce mariage pour qu'on me laisse tranquille mais je suis tellement femelle, je crois qu' il a capté direct. Ce soir il dort ici je suis dans tout mes états.
Samedi 12.
On a dormi dans la chambre des hommes avec mon frère et un oncle. Comme il n'y avait pas de place et que le suis le plus jeune, je lui ai cédé mon matelas par soumission, mais ca ne se fait pas ici et il a dit:" tranquille on partage" d'un air tellement calme et autoritaire que je n'ai pas insisté. C'est la coutume ici, pas de fausse pudeur et surtout ça choquerait les autres qu'on ne partage pas les matelas. Je me suis couché bien après lui tellement j'étais. Qd je me suis allongé il s'est réveillé à bougé un peu. Puis il s'est tourné de mon côté je ne bougeais plus et attendais qu'il se rendorme mais au lieu de ça il s'approcha encore plus de moi et me pris dans ses bras comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Il posa quelques baisers dans mon cou comme si j'étais à lui et me serra. J'étais au paradis. Je sentais son odeur chaude de sommeil sa barbe ses muscles et va virilité tendu au max entre mes fesse. Il me donnait des petites pressions avec ses hanches tout en m'embrassant. Mon oncle ronflait et mon grand frère n'était pas encore rentré. Lentement il s'introduit en moi et se dechargea au troisième coup de hanche tellement il était excité. J'avais peur qu'il se retire et se retourne mais il resta en moi jusqu'à ce que sa branche dégonfle. Il se rendormi dans mes bras et me baisa une 2nd fois dans la nuit.
La matinée de samedi je la passait à faire des courses en ville avec mon frère et un pote à lui. Il restait à côté de moi comme si on se connaissait depuis toujours et par moment j'avais l'impression qu'il se comportait comme un homme avec sa femme. J'avais tellement honte et en même temps c'était la sensation la plus agréable au monde. Il était prévenant, attentionné mais de façon détachée et fière, comme si c'était naturel. Il n'essaya pas de me toucher de façon inapproprié pour la culture d'ici mais il me touchait comme les hommes se touchent ici: les bras, la taille, les épaules, les mains... sans que ce soit anbigu. Sauf que pour moi c'était tellement excitant que je ne savais pas où me mettre. Jamais je n'ai eu d'ami garçon, je suis trop efféminé et les hommes me fuient de peur d'être taxé dhomo. Lui est tellement serein tellement masculin que petit à petit je me calmait et arrêtait de me poser des questions sur ce que penserait les autres. Les premières fois qu'il m'a pris le bras ou par l'épaule je le regardais en sursaut et lui plongeait son regard d'acier dans mes yeux l'air de vouloir dire: bébé tu crains rien, tu es avec moi." Et tout mon être s'enflammait. Les courses finies on rentra pour manger.
Il se mit en face de moi et me regarda de cette même façon que la veille sauf que cette fois je savais qu'il n'avait pas envie de me frapper. Je le contemplais, son visage tellement macho, sévère, son corps d'athlète . Et savoir que cet homme tellement beau, tellement "hétéro", tellement inaccessible et en même temps tellement calme et sur de lui, de sa puissance et de sa supériorité, était en train de me regarder comme si j'étais à lui me faisait transpirer d'anticipation. Lui ne montrait aucun signe d'impatience comme s'il savait qu'il aurait ce qu'il voulait. Et c'était vrai de toute façon.
A la fin du repas tout le monde se leva pour aller faire une sieste. J'étais gêné, je ne savais pas trop où aller faire ma sieste mais il m'attendi en me regardant comme si je devais le suivre. Mon coeur n'en pouvait plus j'étais à lui et je le suivit dans la chambre. Mon frère resta dans le salon, mon oncle sorti. Il marchait devant, droit et fier, les pieds trop grands et trop larges pour les tatanes que je lui avais passé. Arrivés dans la chambre il se retourna tranquillement et s'approcha lentement vers moi le front baissé dans une attitude de domination puis m'embrassa lentement, passionnément. Puis il me pris dans ses bras et me serra longuement. Je sentais le battements de son coeur sa respiration accélérée et surtout sa branche entre mes jambes plus dure que jamais. Nous restames un moment comme ça puis il m'allongea à côté de lui. Il ne tenta rien et mon non plus c'était trop risqué. Alors il mis sa tête sur mon ventre et pris ma main comme les mecs font ici sans que cela choque. Je posais mon autre main timidement sur ses cheveux. Il eu l'air d'apprécier alors je commençais à lui caresser les cheveux. Il ferma les yeux, mon autre main entre ses mains sur sa poitrine. J'osais lui caresser la barbe et il ouvrit lentement les yeux et me regarda. Il me fit comprendre qu'il voulait que je l'embrasse alors je lui obeis. Je me penchait vers lui et me donna le plus amoureux des baisers. Un bruit nous ramena à la réalité mais il ne bougea pas d'un centimètre, sûr de lui. Moi j'étais hyper nerveux et je préférais me lever et sortir. Je senti que ça l'avait contrarié et il poussa un gros soupir agacé des narines. Un moment après je retournais dans la chambre et il dormait comme un bébé mais comme un dieu. Les bras écartés derrière la tête je me sentais attiré comme un aimant et j'avais envie de me blottir cintre lui. Mais je ressorti pour le laisser dormir. Un peu plus tard je retournait dans la chambre pour le réveiller on devait ressortir. Il était toujours dans la même position se réveilla tranquillement et s'étira. J'allais dans la salle de bain pour me laver les dents et il arriva. Il avait ses petits yeux endormi et il souriait légèrement. J'étais soulagé j'avais eu peur qu'il m'en veuille d'être parti tout à l'heure. Je crois que c'était la première fois que le je voyais sourire il était tellement mignon. Et comme il m'avait pris dans ses bras la première nuit, il s'avança vers moi avec sa tête d'endormi et son sourire et mentoura de ses bras puissants fourra sa tête dans mon cou et me serra. J'étais complètement désarmé par son naturel et sa nonchalance. Puis il l'embrassa le coup des sera ses bras et pris sa brosse à dents pour les laver. Je retournais au salon l'attendre et nous ressortimes. Cette fois-ci nous étions que tout les deux. Nous ne parlions presque pas mais de la façon dont il se comportait j'étais clairement comme "sa" petite-amie. Jamais nous n'avons parlé de mon mariage avec sa cousine. J'avais l'impression que j'étais marié à lui. Nous rentrames pour dîner.
Dimanche 13
Après le dîner d'hier nous sommes sorti prendre une glace avec tte la famille, il faisait tellement chaud. Nous fîmes un tour dans un parc de la ville. L'éclairage y est quasiment inexistant mais la lune et les lumières de la ville suffisent pour y voir. Nous nous arreterent devant l'étang et on s'asseya. Nous étions à côté sans nous toucher et nous étions pieds nus sur le gazon. A un moment il écarta les jambes et son pied toucha le mien. Je tressaillis légèrement et compris immédiatement qu'il avait fait exprès. Ça me rendit tellement heureux. Par moment, au gré de la discussion avec les autres membres de la famille, il bougeait et je sentais qu'il me faisait des caresses avec son pied et je répondais bougeant mes orteils pour lui montrer que je recevais ses messages. Finalement tout le monde rentra. Il se coucha comme la veille et moi un peu plus tard. Et comme la veille il me pris dans ses bras quand je me couchait. Mais il avait l'air plus chaud plus excité.
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Un garçon de 11 ans a mis ses vêtements chauds d'hiver et a dit à son père :
« Papa, je suis prêt ! »
Son père, qui était prêcheur à l'église locale, lui demande : « Prêt pour quoi ? »
« Papa, il est temps de sortir et de distribuer nos brochures ».
« Fils, il fait très froid et pluvieux dehors. »
L’enfant a l’air surpris par la réponse de son père et lui dit : « Mais, papa, les gens devraient savoir qui est Dieu, même les jours de pluie ».
« Fils, je ne vais pas sortir dehors par ce genre de temps. »
Plein d’espoir, l'enfant lui demande : « Est-ce que je peux y aller tout seul ? S’il te plaît papa ! »
Son père s'imaginant qu’il n’irait pas bien loin, lui dit :
« D’accord mon fils, tu peux y aller. Voici les dépliants, mais fais attention. »
« Merci papa ! »
L’enfant sort, et se dirige vers les rues de sa petite ville.
Il distribue les brochures à presque toutes les personnes qu'il rencontre. Après deux heures de marche sous la pluie et le froid, il remarque qu'il ne lui reste qu'un seul livret.
Il s'arrête à un coin de rue afin d'attendre le prochain passant, mais les rues sont déjà vides.
Profondément déterminé à donner cette dernière brochure, il se dirige vers la porte d'entrée de la première maison qui est devant lui.
Il sonne plusieurs fois, mais personne n'ouvre la porte.
Quand le garçon se décide enfin à partir, il a quand même envie de changer d'avis et il revient. Cette fois-ci, il ne se contente pas seulement de sonner, mais il commence à frapper la porte avec ses genoux.
Enfin la porte s'ouvre.
Une femme adulte apparaît. Elle lui demande avec une voix douce et un regard triste :
« Que puis-je faire pour toi cher enfant ? »
Avec des yeux brillants et un doux sourire, l'enfant lui répond :
« Madame, je m'excuse de vous avoir dérangée, mais je voulais juste vous dire que Dieu vous aime, et je voudrais aussi vous donner ma dernière brochure qui dit combien Dieu vous aime vraiment. »
Le garçon lui a donne la brochure et part.
« Merci mon fils, que Dieu te bénisse ! »
Le dimanche matin suivant, le pasteur demande avant le début du service du dimanche :
« Y a-t-il quelqu'un dans l'église qui a un témoignage et qui veut le partager avec tous les participants ? »
Une dame de la dernière rangée s’avance. Sa voix est douce et câline, ses yeux rayonnent d'un éclat étrange :
« Personne ici ne me connaît.
Je ne suis jamais venu ici.
Jusqu'à la semaine dernière, je n'étais pas intéressé par Dieu et je ne vivais pas en tant que chrétienne, bien que je sois née dans une famille chrétienne.
Il y a quelque temps, mon mari est décédé, me laissant seule et sans espoir.
La semaine dernière, le jour où il faisait si froid et pluvieux, mon cœur était brisé, dans un désespoir irréversible pour continuer à vivre ! Ce jour-là, j'ai senti que j'avais atteint le bout de mon chemin de vie.
J’ai pris une chaise et une corde et je me suis dirigé vers le plafond de ma maison. Après être monté sur la chaise, j’ai attaché les pointes et mis la corde autour de mon cou.
Au moment où j'étais sur le point de frapper la chaise, j'ai entendu sonner, puis des forts coups de poing ont cogné ma porte. J’ai pensé attendre une minute, et que ce visiteur partirait."
J’ai attendu, attendu, mais les frappes devenaient de plus en plus fortes. Dans mes oreilles ça explosait tellement fort que je ne pouvais plus l'ignorer.
Je me suis demandé, qui cela pourrait être ?
Jamais, personne ne s'approche de ma porte et personne ne vient me rendre visite !
J’ai détendu la corde de mon cou et j'ai marché vers la porte.
Quand je l'ai ouverte, je n'arrivais pas à en croire mes yeux !
Un petit enfant avec un visage angélique était à ma porte.
Son regard, oui son regard, oh ! Je ne peux pas vous le décrire ! Et les mots qui sortaient de sa bouche étaient comme sortant de la bouche d'un ange !
Ils ont redonné l'espoir à mon cœur refroidi et déçu.
D’une voix câline et douce, il m'a dit :
'' Madame je suis juste venu vous dire que Dieu vous aime ''
Quand ''le petit ange'' est parti, j'ai fermé la porte et j'ai lu chaque mot du message écrit avec attention.
Mon cœur s’est rempli d’une joie inexpliquée !
Je n'avais plus besoin de la corde et de la chaise. Comme vous pouvez le voir…
Je suis maintenant une fille heureuse du Roi des Rois le Seigneur Jésus.
Je remercie le Seigneur de m'avoir envoyé ce ''petit ange de Dieu'' qui est arrivé à temps.
En fait, pas seulement pour sauver cette vie, mais pour me sauver des problèmes éternels que j'aurais dû traverser en enfer.
Toutes les personnes présentes dans l'église étaient en larmes.
Le pasteur sanglotant descendit de l’estrade, se dirigea vers le premier banc et prit son cher fils dans ses bras.
Souvenons-nous que L’évangile de Jésus-Christ peut faire une grande différence dans la vie de quelqu'un, alors n'ayez pas peur de la partager !
Que Dieu vous bénisse.
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Lettre à ma psy
Bonjour,
J'ai toujours été plus doué à l'écrit. Les mots sont comme des amis une fois mis sur le papier, qui m'aident à décrire ce que les paroles ne pourraient exprimer.
Lorsque nous sommes ensemble, je parle de tout, de mon entourage, de mes souvenirs, mais jamais de moi. Et comme je réponds "ça va" à la question "comment allez vous aujourd'hui ?" je me doutes que vous avez compris depuis longtemps que parler de ma personne me rend fébrile.
Mais il faut avancer, enfin, je crois que c'est ce qu'il faut. Parfois je n'en suis plus si sûr. Je ne sais plus si je dois escalader le mur devant moi ou attendre qui s'effondre avec le temps.
Tous les matins je me lève avec l'envie de dormir encore quelques jours, quelques années, mais mon corps se lève, poussé par cette routine qui me piétine. Je me lève fatiguée de cette journée qui a à peine eu le temps de commencer. Mon cerveau reprend déjà du service en me dictant ce qui est bon à faire pour ne décevoir personne. Ne pas s'énerver, ne pas soupirer, ne pas pleurer. Juste sourire et acquiescer.
J'ai des envies. Sortir faire une balade, faire du rollers, voir mes amis, faire du sport. Mais je n'en ai plus la force. Je n'arrive plus à puiser en moi ce qu'il faut pour faire tout ça.
Si je chante, si je parle beaucoup, si je ris fort, si j'écoute trop fort la musique, c'est avant tout pour ne plus penser. Je pense, je pense tellement, je n'en peux plus de penser. C'est épuisant à force. Je pense à plein de chose, à ses souvenirs douloureux, aux bonheurs que je n'ai pas, puis il y a cette voix en moi qui me dit que je ne le mérite sûrement pas, sinon j'aurais déjà eu depuis longtemps se bonheur entre les mains.
Après mon grand-père qui m'a traité de prostitué, après ma grand-mère qui ne comprend pas que je ne veuille pas tuer une souris, si petite soit elle, j'ai eu droit à mes propres parents et leur réflexions.
Nous parlions d'une de mes nouvelles acquisitions. Des oreilles de lutin (utilisé pour du Cosplay la plupart du temps). On en est venu à parler de mes différents styles vestimentaires et du fait que ma mère ne voulait pas sortir avec moi lorsque j'étais dans un style particulier. Je lui ai dit que si elle ne voulait pas sortir avec moi c'est parce qu'elle devait avoir honte de moi. Le "oui tu as raison" qui a franchi ses lèvres était inimaginable. Mon père a fini par surenchérir que je n'avais, de toute manière, pas de goût, qu'il était d'accord avec ma mère et que je devais arrêter de gaspiller mon argent dans un truc aussi idiot que le Cosplay.
J'ai rarement été aussi déçu, aussi triste, autant prise au dépourvu. De ses révélations, je garde tout. J'ai beaucoup pleuré leurs paroles qui tournaient en boucle dans mon esprit. Comment faire pour vivre comme avant ?
Je me sens vide et en même temps, pleine de tristesse. Je me noie lentement et l'enclume attachée à ma cheville ne m'aide pas à remonter. L'enclume, le poids des non-dits, des regrets, des colères non éclatées, des larmes trop retenues, des traumatismes, des critiques. Elle pèse lourd. Elle pèse toutes ses nuits à pleurer, à crier, à frapper dans les murs, à se faire du mal, à trop boire, à vomir à force de pleurer.
Elle pèse aussi lourd que moi, que ce corps trop gros que j'ai. Aussi lourd que ces cuisses qui ne passent plus dans mes shorts d'été.
Comment quelqu'un pourrait m'aimer ?
En plus de ce corps, je les fais fuir. Jusque dans mes cauchemars je reste le second choix.
À chaque fois que quelqu'un s'intéresse à moi, je fais tout pour le faire fuir, parce que j'ai une peur panique d'être abandonné. Je sais que si je ne les fais pas fuir volontairement, je finirais par les blesser, ils finiront par comprendre que je suis pas toute nette alors dans tous les cas ils partiront. Et je me retrouverais seule avec tous les souvenirs qui tourneront en boucle dans ma tête pour me dire que tout est de ma faute, que jamais je ne retrouverai ce que j'ai perdu et que je devrais vivre avec ces tourments toute ma triste, déprimante et inutile vie.
Et puis, de toute manière, comment pourrais-je infliger ma personne à quelqu'un. Je n'ai pas envie de les faire souffrir moi. La culpabilité détruit vous savez.
Si j'avais eu le courage de passer à l'acte quand j'ai faillit le faire, dans cette salle de bain, le jour du réveillon de Noël, cela ferait déjà 4 ans que l'on se rappellerait de moi comme on se rappelle d'un souvenir.
Et en 4 ans qu'est-ce qui a changé ? J'ai grandi. Mais je suis toujours aussi triste. J'ai l'impression d'être un corps vide qui avance grâce à on ne sait quel miracle.
J'ai souvent l'impression d'être déjà morte à l'intérieur. Mon corps réagit aux émotions, il rit lorsque c'est le moment, il est triste lorsqu'il le faut mais mon âme, mon coeur ne ressentent plus rien. Je n'ai pas été vraiment heureuse depuis des années. Je ne sens plus rien. Plus rien ne me fait vibrer, pas même la Wicca. Je sais que mon corps prend plaisir à faire ça mais moi je ne ressens pas ce plaisir.
C'est assez compliqué à exprimer et à expliquer mais je ne vois pas comment faire autrement.
Me comprenez vous ?
Parfois je me dis qu'une divinité, un dieu ou ce que vous voulez après tout, me veut auprès de lui et fait tout pour me faire trébucher.
Vous savez, il y a peu je voyais la vie comme une ligne, que l'on suit, qui va parfois à la rencontre de la ligne de quelqu'un d'autre, la quitte et retourne sur d'autres chemins. Mais en fait la vie n'est pas en 2D. Ce n'est pas une ligne qui serpente un chemin imaginaire. C'est tellement plus complexe. Elle va dans tous les sens possibles et la calculer à l'avance revient à faire des pronostics qui n'ont qu'une chance infime de se réaliser.
La vie sera toujours là pour nous montrer que nos pronostics sont erronés.
Alors, ai-je vraiment une chance ? Une chance d'être sauvé ? Une chance d'aller mieux ? Je ne sais pas. En ai-je envie ? Parfois non. Je ne me plais pas dans ma noirceur mais elle me rassure. Au moins je ne me fais pas de faux espoir. Et qu'y a t'il de pire que de voir tous ses espoirs s'évaporer en un claquement de doigts ?
Ces espoirs déchus sont une part de mes souffrances. Lorsque l'on est petit on nous dit souvent "si tu y crois tu pourras tout faire". Foutaise
J'ai cru en mon rêve pendant des années, il ne m'a jamais quitté. Il était un bijou à chérir. J'en ai pris soin comme on prend soin des choses qu'on aime. Je me suis battue pour le réaliser en oubliant tout le reste, en l'oublient moi même. Il en vallait la peine alors j'ai passé mon temps a me perfectionner. Mais un jour, un mur que je n'arrivais pas à franchir le bloqua la route. J'ai tout de suite compris. Je me suis acharnée pendant des mois mais je n'ai jamais réussi à le franchir.
On m'a tellement fait croire que tout était possible quand on y croyait que j'ai fini par penser que c'était vrai.
Loupé.
Mon rêve c'était pas seulement être vétérinaire. C'était faire un métier que j'aime, dans lequel je puisse m'épanouir mais surtout un métier où je pouvais me rendre utile. Je voulais soigner, guérir, aider les animaux.
La tristesse est palpable lorsque j'écris ces mots. Je me déteste d'avoir échoué. Je me déteste pour tant de choses mais ça c'est pire que tout.
Adrien méritait plus que moi de rester sur cette terre. Il était intelligent, avait du potentiel mais surtout il avait une force de caractère que je lui envie.
Il était toujours si heureux et souriant.
Foutu cancer.
Maintenant, en attendant de retrouver un stage je travaille dans un bar tabac. Les propriétaires sont des amis à mon papa. Je ne suis pas a plein temps mais j'ai quand même une bonne paye a la fin du mois, de quoi économiser.
Je pars en vacances tout le mois d'août. Reposez vous bien.
Avec la hâte de vous revoir.
Sincères salutations.
Enola
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Okay, j'avais ton âge y a à peu près ton âge Le passage à l'âge adulte est glissant dans les virages Devenir un homme y a pas d'stage, pas d'rattrapage Maintenant, t'es dans l'grand bain, devine comment on nage T'auras toujours une espèce de rage, envie d'prendre le large D'éclater les types qui jouent d'la guitare sur la plage Comme à chaque fois qu'tu déménages, c'est un monde qui s'écroule Écoute, l'histoire s'écrit en tournant les pages Écoute J'ai pris quelques notes Si t'as l'impression qu'personne te comprend, c'est parce que personne te comprend C'est plus facile à vivre une fois qu't'en es conscient Comment tu peux leur en vouloir? Tu t'comprends pas toi-même Souvent seul avec tes problèmes, souvent, c'est toi l'problème La plupart des conseils d'adultes sont des clichés d'merde Parce qu'ils ont pas compris l'jeu mais ils suivent les règles Alors écoute pas trop tes parents, fais semblant Ils ont pas la science infuse, t'es leur premier enfant Tu perdrais tellement d'temps à batailler Y a des combats qu'tu peux pas gagner, surtout quand tu paies pas l'loyer Fais-toi une raison, y a très peu d'raisons d'foutre la merde Dans sa propre maison, même quand t'as raison Si y a une chose que tu dois pas remettre en question T'es plus intelligent qu'avant mais t'es toujours très con T'es trop sensible, tu vis tout comme une agression Demande à un fou s'il est fou et tu verras c'qu'il t'répond Autre chose que tu dois savoir, tu baiseras pas, c'soir Une fois qu't'auras compris ça, ça t'enlèvera un poids Parce que t'as beaucoup trop la dalle et ça va s'voir Parce que t'es beaucoup trop timide, tu vas beaucoup trop boire Apprends à la fermer, t'auras l'air mystérieux Apprends à t'vendre un peu mieux, tu baiseras dans un mois ou deux C'est toujours le même style de fille dont tu tombes amoureux Tu sais, le style de fille qui t'rend malheureux Donc fais pas la pleureuse le jour où elle t'brise le cœur Sur la longueur, t'économises des pleurs Ensuite, t'auras peur de t'investir, tu t'diras qu'c'est mieux ailleurs qu'chez toi Tu vas rater l'meilleur de c'que t'as déjà En gros, tu couches avec ta meuf en pensant à une autre T'as pas kiffé Tu penses à elle quand tu couches avec l'autre une fois qu'elle t'a quittée Okay T'empêcheras jamais les gens d'parler Et, comme t'es chelou, y a p't-être moyen qu'les gens veuillent te frapper Tu peux faire des pompes, tu peux apprendre à t'battre Mais même musclé, ça fait toujours mal de prendre une droite Ton cerveau et ton ego fonctionnent à l'envers Plus tu cherches à prouver quelque chose, plus ça fait l'contraire Quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur Quand tu dis qu't'as pas mal, c'est qu'tu commences à sentir la douleur Connais ta hauteur, va pas t'surclasser Tu verras, des fois, tu perdras contre des gars qu'tu trouvais nuls à chier Bien sûr, la vie est injuste Si t'aimes pas les lois, sois pas un putain d'juge Ne crois pas les insultes, y a pas d'race pour être un bâtard Pour être un fils de pute, pas besoin d'avoir une daronne sur un trottoir Y a pas d'sexualité pour être un enculé Plus tu réagis, plus on dirait qu'tu t'sens visé, laisse glisser Les meilleures blagues sont les plus méchantes ou les plus bêtes Mais les pires êtres humains sont des losers cruels T'en prends jamais au plus faible, garde les vannes dans un coin d'ta tête Ça rentrera dans un texte, dans un film ou dans un sketch L'école est un calvaire, y a pas grand-chose à faire Arrêter, c'est partir trop tôt dans une autre galère Tèj' ton sac-à-dos en l'air, t'auras l'poids d'la société sur les épaules Un patron, ton père et ta mère Trois-quarts des cours servent à rien Mais les actrices de boule en soient témoins, rien branler fait qu'éloigner la fin Tu dis qu'on verra bien, tu fais l'malin mais t'es fragile Comme le dépistage, tu regrettes à l'examen L'école est un filtre qui rend tout très chiant Comme les films en noir et blanc, le plus dur, c'est d'rentrer dedans C'est plus dur quand t'appréhendes, comme ta première fois J'fais des métaphores sexuelles depuis tout à l'heure parce que tu penses qu'à ça Dis-toi qu'les latinas sont les plus bonnes du monde Écoute en espagnol, dis-toi qu'en chimie tu pourrais faire d'la drogue Arrête d'apprendre par cœur des trucs que t'as pas compris Et, en philo, t'étais pas censé raconter ta vie Ah oui, personne t'oblige à fumer d'la weed En fait, ça marche mieux sur les hyperactifs Être défoncé, c'est même pas la partie qu'tu préfères Quand t'es déchiré, tout c'que tu fais, c'est faire semblant d'être clair La partie qu'tu préfères, c'est partir en bande à Jardiland Voler du bambou et fabriquer un bong T'as juste besoin d'une passion Donc écoute bien les conseillers d'orientation et fais l'opposé d'c'qu'ils diront En gros, tous les trucs où les gens disent "tu perds ton temps" Faut qu'tu t'mettes à fond d'dans et qu'tu t'accroches longtemps Si tu veux faire des films, t'as juste besoin d'un truc qui filme Dire "j'ai pas d'matos ou pas d'contacts", c'est un truc de victime On t'dira d'être premier, jamais d'être heureux Premier, c'est pour ceux qu'ont besoin d'une note, qu'ont pas confiance en eux T'es au moment d'ta vie où tu peux devenir c'que tu veux Le même moment où c'est l'plus dur de savoir c'que tu veux À part traîner avec ta bande Surtout pas rater la dernière rumeur, le dernier truc marrant Honnêtement, tu raterais pas grand-chose si tu partais quatre ans Quoi que, c'est important, fais d'la merde tant qu'il est encore temps Pour pas qu'un jour tu te réveilles à quarante ans Genre "putain, j'vais crever mais j'ai jamais kiffé Ma famille m'empêche de vivre, j'vais devoir les quitter Pour sniffer en boîte de nuit, trouver des gamines à vampiriser" J'en vois plein, donc, petit terroriste, va t'éclater Sors en soirée même si, j'avoue, tu vas t'faire recaler Tu rentreras la semaine prochaine ou l'année d'apr��s D't'façons, t'allais pas baiser, c'soir, si j'dois t'le rappeler Si tu rentres, prends ton ticket d'vestiaire en photo Rends-toi compte que tu sais pas boire, t'es mort trop tôt Quand ça devient une fierté d'te mettre des grandes doses C'est qu'tu t'attaches à pas grand-chose Arrête de flipper, si tu veux, va danser La seule règle sur la piste, c'est fais pas des trucs que t'as jamais tenté Si jamais tu t'endors en premier dans une soirée S'regarder dans la glace, c'est la base dès qu'tu viens d'te lever Au cas où Ça t'évitera d'passer les repas d'famille avec une bite dessinée sur la joue Ces repas d'famille où tu t'ennuies, où on parle très fort Pour dire des choses très banales, déjà, on s'parle et c'est pas mal Les vérités sont compliquées, les clichés sont stables Désolé si y a pas que des experts à ta table Tu bloques sur les défauts des autres, et c'est ton pire défaut La vie, c'est des cycles, c'est pour ça qu'j'retombe sur les mêmes mots Sois pas parano sur qui sont tes vrais amis Y a qu'un seul moyen d'le savoir, laisse le temps faire le tri J'ai jamais regretté d'demander conseil ni d'appeler quelqu'un Souvent, tu crois qu'ils sont chelous, c'est juste qu'ça capte pas très bien La même histoire a plein d'versions La meilleure façon d'sortir d'une embrouille, c'est d'poser des questions Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir Parce qu'y a rien à faire pour s'préparer au pire Comme les attentats, les mauvaises nouvelles frappent quand tu t'y attends pas Des proches un peu pressés partiront avant toi Tu verras des gens heureux prendre un appel Leur visage se décompose et rien n'est plus jamais pareil Y a rien à faire, à part être présent Panser les plaies, changer les pansements, le seul remède, c'est l'temps
Orelsan, Notes pour trop tard
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Vendredi 16 âout
La journée a mal commencée de toute manière. Quand on s'empifre de céréales ça ne peut pas bien se passer. Mais j'étais motivée pour éliminer ce que j'avais déjà accumulé. C'était sans compter sur la crise que je sentais venir. Pourquoi mais pourquoi est ce que j'ai cédé ?! Je me sens vraiment comme une incapable. Mais la encore j'étais obligé de faire une heure de musculation pour compenser. Je commençais à me sentir mieux. Depuis plusieurs jours, l'envie de me peser se faisait grandissante.
C'était la première fois que je me pesais avec la balance de mes parents et la première fois après un période de boulimie que j'essayais de corriger. Mais quand j'ai vu ce chiffre, mon dieu! Je me savais grosse mais je ne connaissais pas de nombre. Je suis tellement horrible! J'aimerais disparaître, me retrouver seule dans un coin et m'arracher les tripes! J'ai envie de pleurer pendant les heures à venir. Je suis tellement dégoûtante, je devrais même pas exister. J'aimerais crier, me couper, péter un câble, frapper etc. Mais je ne peux pas, je ne peux pas faire tout ça. Tout ce que je peux faire c'est écrire et tenter de faire sortir tout ce dégoût et cette haine que j'éprouve envers moi même...
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47 - Schisme
Le verre que je tenais a heurté le mur et volé en éclats. En réponse, Leïla s'est immédiatement protégé le visage et son geste a augmenté ma rage : pensait-elle vraiment que j'allais la frapper ? Je ne l'avais fait qu'une fois et la voilà qui me traitait comme un monstre.
- Ça va pas ??!
- Tu m'as provoquée.
Elle m'a adressé un regard assassin.
- En te disant d'arrêter ? Pourtant tu sais que j'ai raison.
- Je peux pas arrêter, t'as compris ?? On a cette putain de discussion toutes les semaines, Leïla, tu sais qu'ils me buteraient si je les trahissais !
- Alors quitte la ville !
D'un bond, elle m'a rejoint et m'a serré les mains un peu trop fort.
- On pourrait partir, toutes les deux, et aller n'importe où ! Quitter la ville, le pays, je m'en fous !! On a qu'à économiser, t'as de la tune, non ? Et après...
Son contact, d'un coup, m'a paru insupportable. Retirant mes mains des siennes, j'ai secoué la tête.
- ... t'es complètement déconnectée, ça sert à rien. Je pourrais jamais les abandonner, j'ai trop vécu avec eux... et que tu me demandes ça, encore et encore, ça prouve que tu l'as pas compris.
La réalisation m'a frappée avec la force d'une douche glacée. Me reculant, je l'ai regardée.
- ... tu me connais pas, Leïla.
Avec horreur, j'ai articulé - moins fermement que je ne l'aurais voulu :
- Mieux vaut que tu sois pas avec moi si c'est pour me demander des trucs que tu sais que je peux pas faire.
Je l'ai vue ouvrir la bouche, et c'est ce qui m'a fait fuir : je n'aurais pas supporté de l'entendre supplier. Alors j'ai récupéré mon blouson et mes clés et l'ai laissée là, au milieu de l'appartement.
Notre dispute avait duré des heures et - en sortant - j'étais mal comme après un bad trip : mon coeur battait dans mes oreilles, j'avais beaucoup trop chaud et je marchais trop vite, consciente que j'allais faire une connerie.
Je ne suis pas arrivée au QG par la porte de devant, mais par l'entrée que prenaient les clients quand nos filles les servaient directement. Je tremblais tellement qu'il m'a fallu plusieurs essais pour mettre la clé dans la serrure - assez pour alerter Jezebel, qui est apparue derrière la porte.
En voyant ma tête, elle a laissé échapper un "wow", puis :
- Est-ce que tout va bien ?
J'ai inspiré, oubliant de me refaire un masque. Foutu pour foutu, j'ai fini par secouer la tête et admettre :
- ... non. Hope travaille ? Je peux l'attendre.
Jezebel s'est écartée pour me laisser rentrer.
- Elle est avec un client, mais c'est son dernier. On a du thé, si tu veux.
- ... je veux bien.
J'allais faire une connerie, j'allais faire une connerie, j'allais faire une connerie. Assise seule avec une tasse de thé tiède entre mes mains, j'ai tenté de calmer ma respiration. Les arguments de Leïla ne cessaient de me revenir en tête, projet fou et insupportable d'enthousiasme. Etait-elle vraiment prête à tout lâcher pour me suivre ? C'était dangereux, de m'aimer autant.
Et surtout, c'était incroyablement stupide.
Quelques minutes sont passées, puis l'attente m'a semblé insoutenable : laissant la tasse sur le fauteuil, je suis allée récupérer une bouteille de vodka à la cuisine. Plusieurs des mecs présents m'ont proposé des shots, mais mon regard - associé à l'intervention de Gold, qui, en me voyant, a demandé à ce qu'on me foute la paix - a servi de réponse. Je suis revenue dans la chambre, où j'ai avalée une rasade, puis une autre. Il fallait que j'anesthésie ma colère et ces pensées qui hurlaient.
C'est à ce moment-là que Hope est apparue.
Accompagnée par Hakeem, elle a avisé mon état et lui a demandé de nous laisser seules - ce qu'il a fait à contrecoeur. Elle s'est ensuite penchée vers moi.
- Rain ? Tout va bien ?
Accrochée à ma bouteille, j'ai tenté d'avoir l'air plus en forme que ce que j'étais.
- ... tu peux aller prendre ta douche, on parlera après.
- T'es sûre ?
- Oui, oui, va. Je peux attendre.
Plus j'attendais, et moins je risquais de faire la connerie que je savais que je ferai.
Les minutes se sont étirées comme du chewing-gum. Porte ouverte, j'ai vu passer du monde - principalement des filles qui me saluaient à la hâte avant de retourner au travail. Au bout d'un moment, j'en ai eu assez et fermé la porte, me laissant dans l'obscurité.
On pourrait partir, toutes les deux, et aller n'importe où.
Pleine d'amertume, j'ai avalé une nouvelle gorgée.
On a qu'à économiser.
Et fuir...
Comme si c'était aussi facile.
Le bruit de la porte qui s'ouvrait, suivi d'un rai de lumière, m'a fait sursauter. Dans l'encadrement, Hope m'a fixée avec un regard que je ne lui connaissais pas. Je me suis levée, ai trébuché.
- Hey...
Ses bras m'ont rattrapée, me soutenant alors qu'elle allumait la lumière et fermait la porte d'un coup de hanche. Brumeuse, je me suis détachée et me suis assise sur le bord du lit, manquant de ma casser la gueule au passage. Hope a avisé la bouteille que j'avais laissée près de l'entrée et m'a lancé :
- ... t'as bu ?
J'ai grogné :
- T'es pas ma mère.
Elle s'est assise à mes côtés, avec ses cheveux encore mouillés et son mascara que l'eau avait fait un peu couler. Ses bras se sont refermés sur moi, m'enveloppant dans une odeur de gel douche pour homme. Je suis restée immobile, incapable de pleurer, même si je me suis sentie trembler. Le plat de sa main a tracé des cercles dans son dos, contact brûlant et réconfortant. Quand elle s'est détachée, elle a gardé ses mains sur mes épaules et m'a jeté un regard empli de sollicitude.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Je t'ai jamais vue comme ça...
Il m'a fallu plusieurs secondes pour rassembler le courage de parler.
- ... c'est ma copine.
Un sanglot a éclaté dans ma gorge, me heurtant comme une fleur faite d'éclats de verre.
- Je crois... qu'on va se séparer.
Ce n'est qu'à ce moment que j'ai commencé à pleurer, à grosses larmes pathétiques pendant qu'elle me serrait contre moi à nouveau.
- Ça fait longtemps que t'es avec elle ?
- Bientôt 2 ans.
Elle a sifflé.
- C'est à cause de la Meute ?
- Ouais. Je me suis accrochée plus fort à elle.
- Peut-être qu'on se comprend plus, je sais pas. Mais ce soir...
J'allais faire une connerie.
- ... j'ai pas envie de penser à elle.
Un éclat d'incompréhension est passé dans ses yeux, remplacé par une réalisation doucereuse alors qu'elle comprenait ce que je sous-entendais. Elle a eu un mouvement de recul, se détachant de moi.
- Rain...
Je me suis rapprochée.
- J'ai pas oublié, quand on est sorties et que tu m'as proposé de t'embrasser.
Elle a froncé les sourcils, souri d'un air gêné avant de secouer la tête.
- T'es sûre que c'est ce que tu veux ?
J'ai réduit l'espace qui nous séparait, profitant de l'excès de confiance que l'alcool me procurait.
- J'ai toujours été attirée par toi.
Un sourire pathétique s'est dessiné sur ses lèvres. Sentant sa réticence, je me suis redressée.
- C'est un problème de fric ? Parce que je peux te payer.
- C'est pas ça...
Elle s'est relevée, s'éloignant légèrement avant de commencer à faire les cent pas dans la chambre.
- Je ne connais pas ta relation avec elle, mais je sais une chose, c'est que là, maintenant, t'as bu et tu réfléchis pas. Et c'est pas que tu m'attires pas, non, mais... si on couche ensemble, ça va peut-être casser définitivement un truc, avec elle. Et je veux pas être responsable de ça.
Un soupir a franchi mes lèvres : elle était trop raisonnable, elle ne voulait pas me laisser faire la connerie.
Je me suis relevée, me suis avancée vers elle.
- Mon job, c'est de toucher les nouvelles, les habituer au contact, à ce que les autres vont leur faire. Tu le sais, tu m'as vue. Alors va pas prétendre que ça change quelque chose dans ma relation avec ma copine.
Elle s'est tue, visiblement touchée par l'argument.
- Est-ce qu'elle le sait ?
J'ai fait non de la tête.
- Elle s'en doute, mais je ne l'ai jamais confirmé. Elle a toujours fait avec, elle sait que je fais des trucs comme ça et elle...
Les larmes sont montées à nouveau, alors que je poursuivais d'un ton cassé :
- ... elle m'aime quand même.
Un petit "oh" attendri s'est échappé de Hope, puis elle m'a prise dans les bras. Et alors que je chialais contre elle, je l'ai entendue dire :
- Je vais m'occuper de toi, t'inquiète pas. Ça va aller, Rain, je te laisserai pas foutre votre couple en l'air.
J'ai reniflé, comme une gamine qui aurait égratigné son genou contre l'asphalte. Je m'étais déjà sentie misérable plein de fois depuis mon arrivée au sein de la Meute, mais c'était rare que je pleure en présence de l’un de ses membres. C'était peut-être même une première.
Hope a donc pris soin de moi au lieu d'être la briseuse de couple que j'aurais voulu qu'elle soit.
***
Quand je suis rentrée - au milieu de la nuit - Leïla attendait dans le salon, avec l'air d'avoir pleuré toutes les larmes de son corps.
- Raïra, je...
- Chut.
Epuisée, je lui ai mis un doigt sur la bouche, tout en sortant de ma poche la petite liasse de billets que j'avais récupérée. Je les lui ai glissé dans les mains, et son regard a d'abord semblé perdu, avant qu'une lueur de compréhension ne l'illumine doucement.
- ... t'es sérieuse ?
J'ai hoché la tête, gravement.
- Ouais. Je vais faire comme tu as dit, on va économiser et se casser d'ici. Elle a voulu dire quelque chose, mais je l'en ai empêchée, reprenant :
- Ça va prendre des mois, peut-être même des années, mais on va le faire. Et en attendant, je vais faire attention à ne pas crever et toi... tu vas rester hors des affaires de la Meute. Promis ?
Elle a mis quelques instants à réagir, comme si elle n'y croyait qu'à moitié. Et pourtant, elle a fini par me sauter au cou :
- Promis !
C'est ainsi que le contraste entre ma vie diurne et nocturne s'est changé en double-jeu, me rapprochant de plus en plus du moment fatidique où les deux mondes allaient se heurter, provoquant une explosion qui allait tout emporter sur son passage.f
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Les Chroniques de Livaï #362 ~ UN CHOIX SANS REGRET (juillet 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je déambule dans les rues d'Erhmich depuis déjà pas mal de temps, sans savoir si je veux rentrer ou non. Après l'annonce d'Erwin, je me suis lâchement enfui, n'en croyant pas mes oreilles. Et pourtant, je peux pas dire que je m'y attendais pas.
J'ai dormi dans un petit bois sur la route du nord, à la belle étoile, et ça m'a fait du bien. J'avais besoin de m'isoler des autres, et de faire le point. J'ai juste réussi à me coller un sérieux mal de crâne. Alors j'ai arrêté de penser et essayé sérieusement de dormir sinon mes yeux seraient tombés. Je me suis réveillé ce matin un peu moins fatigué et j'ai repris la route vers Ehrmihc.
Je connaissais pas tellement la ville alors j'en ai profité pour faire le touriste, tout en continuant de ruminer. Je me suis retrouvé près d'un champ de course et j'ai regardé les cavaliers galoper à fond de train sur la piste tandis que les bourgeois parieurs autour de moi gueulaient comme des gorets... En les regardant faire comme si de rien n'était, je me suis vraiment rendu que je vivais pas du tout dans le même monde. J'avais pas la tête à me mêler à eux. Mais c'était hypnotisant. Pendant quelques minutes, j'oubliais mon sujet d'inquiétude. Mais sitôt quittée cette foule bruyante, c'est revenu me hanter.
Je voulais pas que Erwin devienne major. Même si je me suis dit que c'était inévitable, ça me mettait en rogne. Et puis avec l'autre connard que j'avais chopé hier sans trouver le courage de lui faire sa fête devant sa petite famille... J'étais au bout du rouleau, j'avais envie de frapper quelqu'un, juste pour me calmer. Alors je suis entré dans le premier bar sur mon chemin, j'ai relevé mes manches et j'ai défié le premier venu de me battre au bras de fer. Deux se sont proposés, mais après les avoir vaincus sans difficulté, plus personne s'est présenté. J'avais encore de l'énergie à revendre, mais je savais pas quoi en faire. Alors, je suis revenu à Trost, à mon rythme.
Je traîne les pieds près du fleuve, tandis que la lumière baisse. Ca fait presque une journée entière que je me suis tiré. Et je suis pas plus avancé. Y a trop de trucs qui se bousculent dans ma tête. Je savais que nos vies allaient changer, mais certaines choses auraient pu rester les mêmes. Un major, ça mène pas son escouade, ça chevauche devant tout le monde en donnant des ordres ; ça se bat pas non plus, ça reste bien assis sur son cheval sans dévier de la route. Je connais Erwin, ça va l'emmerder d'en être réduit à ça. Ca me fait chier aussi... Je veux pas être sous les ordres d'un autre chef d'escouade... S'il m'inflige ça, je pourrais pas continuer à être explorateur... C'était pas ce que j'avais prévu, le jour où je me suis dit que...
C'était quand ? J'essaie de me remémorer le jour où je me suis fait cette promesse. C'était après la mort d'Isabel et Furlan, peut-être un mois plus tard, je sais plus. Erwin était en train de donner des instructions dans la cour et j'étais assis dans un coin à me morfondre en attendant l'instructeur des cours équestres. Mais je pouvais pas m'empêcher de remarquer à quel point il menait parfaitement tout le monde, avec toujours un temps d'avance, plein de prévoyance et... Je ne l'ai pas formulé directement comme ça mais je me suis dit qu'il avait quelque chose qui me manquait ; quelque chose que je n'arrivais pas à définir mais que je voyais très clairement en lui. Et je me suis promis de le suivre jusqu'à ce que je comprenne ce qu'était cette chose.
Je ne l'ai toujours pas trouvée mais la quête est grisante. Je veux pas qu'elle s'arrête. Mais tout ça... ce nouveau poids sur ses épaules... Quand je vois ce que Shadis est devenu, je veux pas que ça lui arrive... Je devrais lui dire de pas le faire, que c'est trop lourd... Mais je trahirai sa confiance si je faisais ça. Et puis, merde, il est le seul qui peut le faire, je le sais bien !
Je m'assois sur un trottoir, sous un réverbère qu'un type vient juste d'allumer et je pose mes bras sur mes genoux et ma tête sur mes bras. Toute ma vie me repasse devant les yeux, par bribes. Toutes ces vies que j'ai perdues... Maman... Clem... Isabel... Furlan... Greta... Et y'en a eu d'autres. Ils sont tous morts à cause de moi, d'une façon ou d'une autre. Je porte la poisse, j'y peux rien. Dès que je m'attache à des gens, ils disparaissent. Ma seule existence est une calamité...
Ces idées noires me traversent maintenant, alors que Erwin vient de nous annoncer sa nomination, le moment le plus important de sa carrière, de sa vie peut-être, et je ne peux que m'apitoyer sur mon sort. Je me sens nul. Erwin est à la hauteur, mais moi ? Est-ce que je suis encore prêt à subir des pertes douloureuses à cause de cette malédiction qui s'attache à moi ? Est-ce que je veux recouvrir de mon ombre tous ces gens qui ont foi en ce qu'ils font ?
Mon ombre... Non, ma fierté. Ca a toujours été ça ! Merde, v'là qu'il flotte ! Je me relève et va m'abriter sous une porte cochère en attendant que ça passe. Le son de la pluie me calme et je jette un oeil nouveau sur tout ça.
Réfléchis, Livaï. Pourquoi ils sont morts ? Clem m'avait demandé de rejoindre le gang et j'ai refusé ; par fierté parce que je voulais être libre. J'aurais pu accepter... et il serait peut-être vivant aujourd'hui. Ou pas, mais comment en être sûr ? J'aurais peut-être pu le sauver. Et Furlan et Isabel ? Ils sont morts parce que j'ai pensé qu'à moi, à mon envie de tuer Erwin, plutôt qu'à leur sécurité. Si j'avais écouté Furlan, ils seraient encore vivants je suppose... ou alors ils seraient morts à un autre moment, mais encore une fois, je ne le saurais jamais.
Et si j'avais pris de force le gaz de ce type au lieu de me laisser distraire par ses gémissements, Greta serait rentrée avec moi.
On ne peut pas savoir quelles seront les conséquences de nos actes. On peut juste avancer en espérant faire au mieux... C'est comme ça que Erwin fonctionne. Il avance toujours, même si tout s'écroule autour de lui. Il peut changer les choses car il n'a pas peur. Et moi, j'ai peur ?
Je me rends compte que je me suis menti pendant tout ce temps. Ce n'est pas mon existence qui porte malheur à mes proches ; j'ai juste fait... de mauvais choix. Des choix égoïstes. Je suis le seul à pouvoir décider de ce que je veux faire. Si je voulais être égoïste, je quitterai le bataillon maintenant, car ça sent tellement mauvais que je veux pas encore souffrir. Mais si je le fais... combien de gens vont encore mourir ? Peut-être plus, ou moins que si je restais ? Je n'en sais rien... Erwin le saurait peut-être...
Le tout c'est de ne pas regretter. Avancer, sans oublier les sacrifices, mais sans se retourner. Faire au mieux, faire ce qu'on peut... De toute façon, on ne peut pas savoir à l'avance de quoi l'avenir sera fait. Alors je vais m'en remettre à lui, car il en sait plus que tout le monde. Plus que moi en tout cas.
Pourquoi je me pose toutes ces questions alors que je sais que ma décision est déjà prise ?
Il a besoin de moi. Ses ennemis le cernent déjà, ils vont en profiter pour lui nuire... Je dois veiller sur ses arrières, c'est dans mes cordes. Et puis je ferais quoi de ma vie ? Bordel, Erwin serait même foutu d'oublier de manger si je suis pas là ! Avec tout ce qu'il va devoir gérer... Je dois rentrer, leur montrer que je suis là ; même si je suis toujours en colère parce qu'il a gardé ça pour lui sans nous en parler aussitôt.
Comme si le temps reflétait mon état d'esprit, la pluie cesse et l'air se fait plus clair. Je note au loin les fenêtres illuminées du QGR au dernier étage. Ca bosse encore là-bas ou bien... la bigleuse a pas organisé cette putain de fête, quand même ?! Elle en serait bien capable. Elle va fatiguer Erwin avant même qu'il ne prenne son poste ! Va falloir que je m'en mêle. Quoique... un verre ou deux me feraient du bien...
#lc362#levi ackerman#eruri#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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Jeudi 5 janvier 2023.
Bordel.
Bordel que c'est dur de rester maîtresse de ses émotions. De ne pas se laisser submerger. De ne pas se mettre à hurler sur tout le monde et à frapper dans les murs.
Que c'est dur de ne pas extérioriser sa colère, que ce soit sur soi ou sur les autres.
S'il devait y avoir une compétition entre les meilleurs partenaires de vie, Athos serait à un niveau olympique. Vraiment.
Mais Athos est un homme. Blanc. Et riche (même s'il est né pauvre). Et par conséquent, Athos ne saura jamais ce que ça fait, le sexisme. Il ne connaîtra jamais cette violence. Cette profonde haine qu'on peut ressentir face au fait d'être condamnée à vivre toute sa vie en demi-citoyenne. Il n'aura jamais cette furieuse envie de pleurer devant cette injustice immuable. Il n'aura jamais l'envie de baisser les bras et d'en finir pour ne plus avoir à supporter l'humiliation constante qui est imposée aux femmes dans un monde conçu pour les hommes.
Il m'a fait un sale coup ce soir.
"Mais c'est pas le sujet là, on peut pas juste oublier ça deux secondes et profiter du moment ?"
Non, non, on ne peut pas. Et il ne réalise pas la violence du propos. Évidemment que j'aimerais pouvoir oublier deux secondes que je suis une femme et que je ne serai jamais aussi libre qu'un homme. Mais je ne peux pas. Alors que lui, à tout moment, il peut juste détourner le regard quand ça le fatigue. Bon sang que j'aimerais pouvoir faire la même chose. Bon sang que j'aimerais, le temps d'une soirée, pouvoir juste me défaire de cette rage, oublier que je ne connaîtrai jamais la fin de cette abomination. Mais je ne peux pas, car je ne suis pas un homme.
Et ce qu'Athos a fait, ce soir, c'est juste me balancer son privilège à la gueule.
Évidemment, Artyom s'est précipité pour prendre son parti. Les hommes font toujours ça. C'est systématique, la situation peut se reproduire 100 fois, 100 fois les hommes resteront soudés face aux femmes.
Qu'est ce qu'ils étaient en train de me dire, ces deux hommes qui se prétendent féministes ? Que je devais taire ma colère ? Ne pas l'exprimer ? Juste serrer les dents ? Et que, comme je ne l'avais pas fait, j'avais plombé la soirée ?
C'est un discours tellement, tellement ancré dans la société que je crois qu'ils ne se sont pas rendus compte de ce qu'ils disaient. Et nous y sommes toutes habituées.
Mais putain, l'entendre de l'homme que j'aime, ça m'a déchiré le coeur ce soir.
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Et joyeux Noël hein
Je suis partie porter plainte au commissariat du 11e, cet après-midi ; le type qui habite en dessous de chez moi est venu me menacer et il forcé ma porte au motif que je ferais du bruit.
Tu veux dire : plus que toi ? Impossible.
Le nombre de types qui sont ravis de s'en prendre à toi quand tu n'as pas de bonhomme pour te défendre, quand tu ne peux compter que sur toi-même, est difficile à concevoir quand on n'est pas concerné. Mes jours de cynisme au carré, j'ai tendance à diviser les hommes en deux catégories : ceux qui refuseront de te frapper, justement parce que tu es une femme, et les types qui chercheront à te frapper, précisément parce que tu es une femme.
Par chance, j'avais un gros tournevis a la ceinture - je bricolais quand c'est arrivé. Quand ce connard s'est jeté sur moi pour m'empêcher de fermer la porte, je l'ai repoussé, j'ai empoigné le tournevis comme on m'avait appris à le faire - la pointe côté petit doigt - et j'ai levé ma garde à hauteur de sa trachée. Il a vraiment cru que j'allais lui trouer la carotide alors il a reculé en couinant et j'ai vu la peur passer dans ses yeux.
Ce n'est pas le fait qu'il m'ait écrasée contre le mur avec la porte qui m'a mise hors de moi : j'étais tellement imbibée d'adrénaline que je l'ai à peine senti. Ce qui m'a mise hors de moi, c'est ce qu'il venait de me dire quelques secondes auparavant : Je vais appeler les flics et on va vous faire interner d'office. J'ai hurlé dans la cage d'escalier : PLUS JAMAIS TU ME TOUCHES SALE FILS DE PUTE. Il a reculé encore et j'ai vociféré de plus belle : PLUS JAMAIS TU LÈVES LA MAIN SUR MOI. PLUS JAMAIS TU RENTRES CHEZ MOI. Tout l'immeuble sur le palier, évidemment, c'est tellement plus intéressant que le bêtisier de Noël d'un coup (par contre, dès qu'il faut te donner un coup de main, il n'y a plus personne).
Je me souviens d'un sketch de Guy Bedos où il avait cette phrase ignoble : "Dans leurs têtes elles sont encore en crinoline ces connes". En parlant de nous. Je te renvoie le compliment vieille ganache : au fond de vous, vous restez des inquisiteurs. Dès qu'une femme vous tient tête, vous dévoyez justice et médecine pour la coller dans une cage. La vocation vous revient vite.
Cette ordure m'avait couverte de bleus, alors j'ai fait établir un certificat et mon médecin traitant a haussé les épaules : "Tu imagines, si on internait d'office parce que la tête du voisin nous revient pas ? Il resterait plus grand monde dans les rues". Je suis ressortie épuisée de mon audition chez les flics - surtout des quatre heures d'attente avant - et j'ai été rouler sur le Périph, pour me vider la tête.
50 Cent disait You can find me in da club : plus maintenant.
Il y aurait beaucoup à dire sur le storytelling de la victime - la manière dont elle doit présenter les choses si elle veut être entendue. J'en sais un peu plus, maintenant, depuis le harcèlement qu'on a traversées, Rohra et moi, au Bureau des travaux. Mais là, j'avais juste envie de rouler, d'écouter Hejira et de ne penser à rien.
#you can find me on the fast lane#fête des voisins#noisy neighbor#maison sucrée maison#50 cent#in da club#hejira#joni mitchell#bette davis#goddess bless#the private lives of elizabeth and essex#michael curtiz#keira knightley#pirates of the caribbean#corset & crinoline
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Dix ans
Résumé : Ron retourne en Angleterre après avoir passé dix ans aux Etats-Unis et espère bien pouvoir reprendre son histoire avec Hermione. Mais en dix ans beaucoup de choses ont changé.
Disclaimer : Harry Potter appartient à J.K. Rowling.
Ron poussa la porte du Chaudron Baveur et entra. Il alla s'asseoir à une table et commanda à un whisky Pur Feu. Cela faisait maintenant dix ans qu'il n'était pas revenu en Angleterre. Il remarqua qu'en dix ans, rien n'avait l'air d'avoir changé. Tout était identique. Tom était derrière le comptoir et s'occupait toujours du pub. L'intérieur était restait le même. Les mêmes tables, les mêmes chaises.
Cela faisait dix que la guerre était terminée. Voldemort avait disparu pour de bon et Harry avait gagné. Ron avait à l'époque à peine dix-huit ans et après avoir passé toute une année à fuir, à se cacher et à rechercher les Horcruxes, il voulait profiter de cette nouvelle liberté. Malheureusement, son entourage voyait les choses différemment. Ils le voyaient travailler au ministère de la magie où devenir Auror. Sa mère prévoyait déjà son mariage avec Hermione et le nombre de petits-enfants qu'elle allait avoir. Cela faisait à peine deux mois qu'ils sortaient ensemble et ils espéraient tous le voir faire sa demande en mariage. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait. Ne se sentant pas prêt à s'engager, il s'était séparé d'Hermione et avait décidé de partir pour les États-Unis. Là-bas, il était devenu gardien d'une équipe de Quidditch. Les choses allaient pour le mieux, il était devenu une véritable star dans ce sport, profitant de tout ce que la célébrité pouvait apporter. Son seul regret, était sa rupture avec Hermione. Il savait qu'il s'était comporté comme un véritable salop avec elle. Si seulement il pouvait retourner en arrière et ne pas rompre avec elle. Il espérait bien la revoir et se faire pardonner. Peut-être même recommencer leur histoire.
Il sourit et se leva. Il était maintenant temps pour lui de se rendre au Chemin de Traverse. Il se dirigea à l'arrière du pub, frappa quelques briques avec sa baguette et le chemin s'ouvrit. C'était bon de rentrer chez soi, pensa-t-il. Il poursuivit son chemin à travers les différentes rues. Au bout de quelques minutes, il arriva enfin devant la boutique « Weasley, Farces pour sorciers facétieux ». Il ouvrit la porte et entra. Comme d'habitude, l'endroit était bondé. Les affaires marchaient bien. Il regarda un peu autour de lui et vit de nouveaux articles, ainsi que d'autres incontournables. Il remarqua au loin une tête rousse et sourit. Il alla à la rencontre de son frère.
« George ! L'appela-t-il. »
Celui-ci se retourna et eut un immense sourire.
« Ron ! S'exclama-t-il. »
Il se dirigea vers son frère et le prit dans ses bras.
« Tu es rentré quand ?
-Je suis revenu il y a une heure.
-C'est pour le mariage que tu es là ? Dire qu'il a fallu attendre que Neville se marie pour que tu reviennes.
-C'est un événement important. »
Il y a un mois de cela, Ron avait reçu une invitation pour assister au mariage de Neville Londubat et Hannah Abbot. Les deux futures mariés s'étaient retrouvés à Poudlard après quelques années. Neville était devenu professeur de botanique et Hannah professeur d'arithmancie. Au fil des mois la relation amicale qu'ils avaient entretenu s'était transformée en relation amoureuse. Et ce mariage était la bonne occasion pour Ron de rentrer au pays.
« Les parents savent que tu es rentré ? Demanda George.
-Tu es le seul à le savoir. Je pensais attendre le mariage pour leur faire la surprise. »
Son frère acquiesça, promettant de ne rien dire.
« Au lieu de rester à l'hôtel, tu n'as qu'à venir à la maison. Angelina sera contente de te revoir et Fred meurt d'envie de te rencontrer. »
Fred était le fils de George et Angelina Johnson. Il était âgé de sept ans, mais Ron ne l'avait jamais rencontré. Ron finit par accepter la proposition de son frère.
~00~
La soirée avait vraiment été excellente. Angelina avait été heureuse d'accueillir son beau-frère qu'elle n'avait pas vu depuis Poudlard. Fred put enfin rencontrer cet oncle dont tout le monde lui avait parlé. Et après que Ron ait raconté ses matchs de quidditch, à la demande du petit garçon, il était vite devenu son oncle préféré. La soirée continua et après le diner, il était l'heure pour Fred d'aller se coucher.
« J'ai eu un mal fou à le faire s'endormir, dit Angelina en descendant de la chambre de son fils. »
Elle alla rejoindre les deux Weasley dans le salon et s'assit à côté de George sur le canapé.
« Il voulait à tout prix redescendre pour que tu lui racontes un autre match de quidditch. »
Tous les trois continuèrent ensuite leur conversation, racontant ce que chacun avait manqué, ce qu'il s'était passé durant ces dix années écoulées. Au bout d'un moment, Ron osa enfin aborder le sujet qu'il avait en tête depuis qu'il était rentré.
« Et Hermione ? Est-ce qu'elle va bien ? »
George et Angelina s'échangèrent un regard.
« Oui, elle va bien, répondit Angelina. Elle est heureuse maintenant.
-Tant mieux, sourit Ron. »
George regarda son petit frère quelques secondes.
« Tu n'avais jamais demandé de ses nouvelles avant ?
-J'avais honte de ce que j'avais fait. Harry et Ginny ne m'ont jamais donné de ses nouvelles et je n'ai jamais osé en demander. »
La décision que Ron avait pris dix ans plus tôt avait surpris tout le monde, en particulier George. Ron avait tellement été amoureux d'Hermione que personne n'aurait imaginé qu'il puisse rompre avec elle de manière aussi brutale. Hermione était comme une petite sœur pour George et la voir aussi malheureuse l'avait vraiment mis en colère. Tout ce qu'il avait voulu à l'époque, c'était partir chercher Ron et de le frapper jusqu'à ce que sa colère se passe. Le secouer tellement fort jusqu'à ce qu'il retrouve la raison et qu'il s'excuse auprès d'Hermione. Mais le temps était passé, Hermione était maintenant heureuse et avait la vie qu'elle méritait et George avait finit par pardonner à son petit frère.
« Qu'est-ce que tu comptes faire Ron ? Demanda George.
-Je tiens à m'excuser auprès d'elle. Que l'on puisse s'expliquer et peut-être voir si l'on peut toujours construire quelque chose ensemble.
-Ça fait dix ans Ron, ajouta Angelina.
-Je sais. »
Angelina allait rajouter quelque chose lorsque Ron l'interrompit et se leva du fauteuil.
« Je ferais bien d'aller me coucher, fit-il. Je n'ai pas envie de louper le mariage. »
Il monta dans la chambre d'ami. Une fois qu'elle entendit la porte claquer, Angelina se tourna alors vers son mari.
« Qu'est-ce qu'on va faire ?
-Je ne sais pas, mais quoi qu'on fasse, il va très mal le prendre. Je ferais bien d'avertir Harry. »
Angelina acquiesça, tandis que George se levait pour avertir son beau-frère des derniers évènements.
~00~
Le mariage allait bientôt commencer. La cérémonie allait se dérouler dans une petite chapelle en dehors de Pré-au-Lard. Neville était un des héros de la guerre. Beaucoup de personnalités et de journalistes étaient présents pour assister à l'évènement. Ron s'était trouvé une chaise au fond de la chapelle. Il avait déjà revu ses parents, ainsi que Bill et Fleur avant de prendre place. De l'endroit où il était, il chercha Hermione, mais ne la vit nul part. Une musique retendit et la cérémonie commença. Les demoiselles d'honneur firent leur entrée et c'est alors qu'il la vit. Hermione était là, parmi les trois demoiselles d'honneur, habillée d'une robe bleue claire. Elle était magnifique, pensa Ron. En dix ans, elle avait à peine changé. Elle était seulement devenue encore plus belle. La mariée arriva ensuite et la cérémonie débuta. Mais Ron n'avait d'yeux que pour Hermione et n'arrivait pas à détacher son regard d'elle.
~00~
La cérémonie était terminée et tous les invités étaient réunis dans une grande salle de réception louée pour l'occasion. Les mariés firent leur apparition et allèrent saluer leur convives. Ron félicita ses deux amis et leur souhaita tous ses vœux de bonheur pour cette nouvelle vie. Il chercha ensuite Hermione parmi la foule et la vit près du buffet. Il vit une petite fille blonde d'à peine quatre ans courir vers elle et semblait demander à la jeune femme de la prenne dans ses bras. Est-ce Bill et Fleur avaient eu un autre enfant ? Non, pensa-t-il. C'était probablement la fille d'un autre invité. Il commença à aller à sa rencontre lorsque deux personnes se placèrent devant lui.
« Harry ! Ginny ! »
Il prit sa sœur dans ses bras.
« Je suis tellement heureuse de te revoir, lui dit-elle.
-Moi aussi.
-Ne reste plus jamais sans nous donner aussi peu de nouvelles.
-Je suis désolé. Mais je compte bien me rattraper en restant ici. »
Il jeta un coup d'œil vers la table des buffets. Hermione était toujours là, avec la petite fille dans les bras qui lui disait ce qu'elle voulait manger.
« Excusez-moi, mais il faut que je fasse quelque chose. On se retrouve tout à l'heure. »
Il commença à avancer lorsqu'il sentit Harry le retenir par le bras.
« Attends Ron. George m'a dit ce que tu voulais faire. Crois-moi, c'est une très mauvaise idée.
-Harry, je sais que ça fait dix ans. Et je regrette d'avoir quitté Hermione. Je regrette tellement. Et si j'ai la moindre chance pour que notre histoire reprenne, pourquoi je ne la tenterai pas ?
-Tatie Ginny. »
Tous les trois baissèrent les yeux et virent un petit garçon blond de six ans aux yeux marrons attraper la main de Ginny pour attirer son attention. La jeune femme s'accroupit pour être à sa hauteur.
« Scorpius, mon chéri, tu veux quelque chose ?
-Maman est d'accord pour que j'aille jouer dans les jardins. James peut venir aussi ?
-Oui, bien sûr, lui sourit la jeune femme. »
Scorpius lui lâcha la main et courut vers un autre petit garçon qui était le portrait craché de Harry. Ginny se releva et vit son frère regarda vers la direction des deux garçons. Les yeux de ce petit garçon blond étaient exactement les même que Hermione. Il reconnaitrait ce regard entre tous.
« Qui est-ce ? Demanda-t-il.
-Il s'appelle Scorpius, dit Ginny. C'est le fils d'Hermione. »
Ron dévisagea sa sœur, ne semblant pas comprendre ce qu'elle lui disait.
« Son... Son fils ? Elle a un enfant ?
-Deux enfants, reprit Harry. Elle a également une petite fille de quatre ans. Elle est mariée depuis maintenant sept ans.
-Avec qui ? »
Harry et Ginny échangèrent un regard, ne sachant pas comment répondre à Ron. Quoi qu'il arrive, ils savaient qu'il allait être furieux.
« Avec qui Harry ? Demanda Ron. »
Cela l'énervait que personne ne veuille lui réponde. Son regard se tourna de nouveau vers la table du buffet et un homme avait rejoint Hermione. Il était grand, blond. Il avait pris la petite fille dans ses bras et l'embrassait sur la joue avant de la poser par terre. Cet homme n'était nul autre que Drago Malefoy. Il prit la main d'Hermione et l'entraina sur la piste de danse. Ron ne put voir d'avantage à cause de plusieurs couples qui dansaient devant eux.
« Qu'est-ce qu'elle fait avec Malefoy ? »
Ron eut peur de comprendre. Hermione était mariée et avait des enfants. Ce petit garçon blond qu'il venait de rencontrer, avait les même yeux que Hermione, mais était une mini réplique de Malefoy. Non, ce n'était pas possible, pas lui ! Elle ne s'était pas mariée avec lui !
« Malefoy ? Elle s'est mariée avec Malefoy ? »
Ginny baissa les yeux, n'osant pas le regarder. Harry acquiesça.
« Ils se sont revus un an après que tu sois parti. »
Comment avait-t-elle pu se marier avec ce type ? Un ancien Mangemort, un petit connard prétentieux qui avait fait de leur vie à Poudlard un enfer, qui l'insultait quotidiennement, la traitant de sang-de-bourbe ! Est-ce qu'elle avait oublié ce qu'il avait fait ?
« Il a changé, dit Harry. »
Ron se tourna vers lui. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait parlé à haute voix.
« Les gens comme lui ne changent pas Harry.
-Il a changé. La guerre l'a changé comme elle nous a tous changé, commença à s'énerver le survivant. Dix ans Ron, tu es parti pendant dix ans. Tu nous donnais pratiquement jamais de nouvelles. J'étais là, j'ai vu à quel point Hermione a souffert de ton départ. Tu dis l'aimer, mais ça ne t'a pas empêché de l'abandonner. Pendant des mois, elle n'était que l'ombre d'elle-même. Et ensuite, Drago est arrivé et pour la première fois depuis tout ce temps, elle était heureuse et elle a repris sa vie en main. Tu as tout gâché Ron. Tu es peut-être mon meilleur ami, mais il est hors de question que tu détruises ce qu'elle a réussi à construire. »
Harry était à bout de souffle. Jamais il ne s'était senti aussi en colère auprès de quelqu'un. Il lui avait enfin dit tout ce qu'il avait sur le cœur, tout ce qu'il avait pensé durant toutes ses années. Tout ce qu'il espérait, c'était que Ron se rende compte du mal qu'il avait fait. Le rouquin écarquilla les yeux. Avait-il été aussi égoïste ? Il savait que leur rupture n'avait pas été facile, mais il ne savait pas qu'il lui avait fait tant de mal. Comment avait-il pu se comporter ainsi ? Harry avait raison, il avait tout gâché. Il sortit de la salle et se dirigea vers les jardins. Il avait besoin de prendre l'air.
~00~
Ron était assis au bar, regardant son verre remplit de whisky Pur Feu. La salle commençait à se vider. Il n'avait revu ni Hermione, ni Malefoy. Ils devaient probablement être rentrés chez eux. Il attendrait peut-être quelques jours et il irait s'excuser auprès d'elle. Il lui devait au moins ça. Il vit quelqu'un s'asseoir à côté de lui. Il tourna la tête et y découvrit une jeune femme blonde aux yeux bleus. Il reconnu tout de suite Luna Lovegood.
« Bonjour Ron, dit-elle d'une voix rêveuse. Harry m'a dit que tu étais rentré. »
Tous deux se mirent à discuter pendant tout le reste de la soirée. Et ce qui commença par une soirée continua pendant des semaines et ensuite des mois. Ron avait enfin trouvé sa raison de rester.
Fin
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Un garçon de 11 ans a mis ses vêtements chauds d'hiver et a dit à son père :
« Papa, je suis prêt ! »
Son père, qui était prêcheur à l'église locale, lui demande : « Prêt pour quoi ? »
« Papa, il est temps de sortir et de distribuer nos brochures ».
« Fils, il fait très froid et pluvieux dehors. »
L’enfant a l’air surpris par la réponse de son père et lui dit : « Mais, papa, les gens devraient savoir qui est Dieu, même les jours de pluie ».
« Fils, je ne vais pas sortir dehors par ce genre de temps. »
Plein d’espoir, l'enfant lui demande : « Est-ce que je peux y aller tout seul ? S’il te plaît papa ! »
Son père s'imaginant qu’il n’irait pas bien loin, lui dit :
« D’accord mon fils, tu peux y aller. Voici les dépliants, mais fais attention. »
« Merci papa ! »
L’enfant sort, et se dirige vers les rues de sa petite ville.
Il distribue les brochures à presque toutes les personnes qu'il rencontre. Après deux heures de marche sous la pluie et le froid, il remarque qu'il ne lui reste qu'un seul livret.
Il s'arrête à un coin de rue afin d'attendre le prochain passant, mais les rues sont déjà vides.
Profondément déterminé à donner cette dernière brochure, il se dirige vers la porte d'entrée de la première maison qui est devant lui.
Il sonne plusieurs fois, mais personne n'ouvre la porte.
Quand le garçon se décide enfin à partir, il a quand même envie de changer d'avis et il revient. Cette fois-ci, il ne se contente pas seulement de sonner, mais il commence à frapper la porte avec ses genoux.
Enfin la porte s'ouvre.
Une femme adulte apparaît. Elle lui demande avec une voix douce et un regard triste :
« Que puis-je faire pour toi cher enfant ? »
Avec des yeux brillants et un doux sourire, l'enfant lui répond :
« Madame, je m'excuse de vous avoir dérangée, mais je voulais juste vous dire que Dieu vous aime, et je voudrais aussi vous donner ma dernière brochure qui dit combien Dieu vous aime vraiment. »
Le garçon lui a donne la brochure et part.
« Merci mon fils, que Dieu te bénisse ! »
Le dimanche matin suivant, le pasteur demande avant le début du service du dimanche :
« Y a-t-il quelqu'un dans l'église qui a un témoignage et qui veut le partager avec tous les participants ? »
Une dame de la dernière rangée s’avance. Sa voix est douce et câline, ses yeux rayonnent d'un éclat étrange :
« Personne ici ne me connaît.
Je ne suis jamais venu ici.
Jusqu'à la semaine dernière, je n'étais pas intéressé par Dieu et je ne vivais pas en tant que chrétienne, bien que je sois née dans une famille chrétienne.
Il y a quelque temps, mon mari est décédé, me laissant seule et sans espoir.
La semaine dernière, le jour où il faisait si froid et pluvieux, mon cœur était brisé, dans un désespoir irréversible pour continuer à vivre ! Ce jour-là, j'ai senti que j'avais atteint le bout de mon chemin de vie.
J’ai pris une chaise et une corde et je me suis dirigé vers le plafond de ma maison. Après être monté sur la chaise, j’ai attaché les pointes et mis la corde autour de mon cou.
Au moment où j'étais sur le point de frapper la chaise, j'ai entendu sonner, puis des forts coups de poing ont cogné ma porte. J’ai pensé attendre une minute, et que ce visiteur partirait."
J’ai attendu, attendu, mais les frappes devenaient de plus en plus fortes. Dans mes oreilles ça explosait tellement fort que je ne pouvais plus l'ignorer.
Je me suis demandé, qui cela pourrait être ?
Jamais, personne ne s'approche de ma porte et personne ne vient me rendre visite !
J’ai détendu la corde de mon cou et j'ai marché vers la porte.
Quand je l'ai ouverte, je n'arrivais pas à en croire mes yeux !
Un petit enfant avec un visage angélique était à ma porte.
Son regard, oui son regard, oh ! Je ne peux pas vous le décrire ! Et les mots qui sortaient de sa bouche étaient comme sortant de la bouche d'un ange !
Ils ont redonné l'espoir à mon cœur refroidi et déçu.
D’une voix câline et douce, il m'a dit :
'' Madame je suis juste venu vous dire que Dieu vous aime ''
Quand ''le petit ange'' est parti, j'ai fermé la porte et j'ai lu chaque mot du message écrit avec attention.
Mon cœur s’est rempli d’une joie inexpliquée !
Je n'avais plus besoin de la corde et de la chaise. Comme vous pouvez le voir…
Je suis maintenant une fille heureuse du Roi des Rois le Seigneur Jésus.
Je remercie le Seigneur de m'avoir envoyé ce ''petit ange de Dieu'' qui est arrivé à temps.
En fait, pas seulement pour sauver cette vie, mais pour me sauver des problèmes éternels que j'aurais dû traverser en enfer.
Toutes les personnes présentes dans l'église étaient en larmes.
Le pasteur sanglotant descendit de l’estrade, se dirigea vers le premier banc et prit son cher fils dans ses bras.
Ne gardez pas ce message égoïstement !
Souvenons-nous !
L’évangile de Dieu peut faire une grande différence dans la vie de quelqu'un, alors n'ayez pas peur de le répandre !
Que Dieu vous bénisse.
Amen !
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