#j’ai pas envie de me suicider mais la vie j’en ai marre mes vies j’en peux plus
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misericordieux · 5 months ago
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Ma vie est terrible. Je souffre trop et c’est même pas de ma faute. À quand pour du répit jpp
J’ai envie de switcher de vie avec quelqu’un qui en a une plus agréable et paisible.
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unesecondechance-blog1 · 7 years ago
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V I V R E O U M O U R I R ?
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Parce que je me disais toujours : - "Jusque-là, ça va." Ah zut j'ai grossis. - "Non mais ça va ce n’est pas trop" Ah, merde 10 kg de plus. - "Bon je suis pas encore à 100, j'ai de la marge".
Et un beau jour, je me suis réveillée, dans le déni le plus complet vis à vis de ma santé et du physique que j'avais. J'essayais de me persuader que ce n’était pas si grave. Pourtant je boitais quand je marchais, je pleurais tous les matins en posant les pieds par terre, je ne pouvais pas faire de longs trajets sans souffrir. Mon corps me faisait mal, le moindre effort m'essoufflait, je transpirais tout le temps, j'avais chaud, je voulais mourir à chaque fois que je ne pouvais pas m’asseoir dans un siège en terrasse ou dans un restaurant parce que mes cuisses et mon gros cul n'y entrait pas. Chaque fois que j'allais en vacances et que je ne pouvais pas m'attacher dans l'avion car mon ventre prenait toute la place.
Prise de conscience, un matin je suis montée sur la balance.
Et là. La claque. Putain. 125 kilos ?! 20 ans. 125 putain de kilos.
Ou c'est que j'ai merdé ? A quel moment c'est parti en couilles ?!
La descente aux enfers. Les questions se posent, s’imposent. Comment, pourquoi. ?
La vie continue. La vie est difficile, je me dégoûte, je ne me regarde que quelques secondes dans un miroir, quand je m’habille, pour éviter de ressembler à un sac de patate, qu’un bourrelet mal placé soit trop visible ou juste pour voir si c’est « cohérent » entre les couleurs et les vêtements. Je me maquille et admire mes yeux. J’ai trouvé la seule chose qui me plaît chez moi, la couleur particulière de mes iris. Tout le reste n’est bon qu’à jeter.
La mère de mon ex était un peu une maniaque des physiques. Lorsque je suis sortie avec lui, je pesais 80 kilos, j’ai pris 40 kilos durant les 4 ans passés ensemble. La première année s’est passée sans commentaires, j’étais la seule « belle-fille » de la famille. Puis son frère s’est mis en couple avec une demoiselle très belle qui est devenue ma meilleure amie. Je l’enviais d’être aussi jolie, mais je l’aimais énormément car elle s’en fichait de mon physique. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est devenue ma meilleure amie. Mon alliée durant 3 ans, 3 longues années de moqueries de la part de notre belle-maman.
Elle me disait toujours que Laila était une belle-fille parfaite. Lorsqu’elle nous présentait, elle disait « Voici ma belle-fille, Laila, compagne de mon fils aîné. Et ça. C’est Löffely. » ça en disait long sur son estime de moi. Durant 3 ans, dès le jour où son fils aîné s’est mis en couple, elle m’a mené la vie dure, fait comprendre que j'étais juste une petite grosse. Elle n’a vraiment pas aidé à remonter mon estime de moi, elle m’humiliait sans même s'en rendre compte. C'était fou, elle ne pesait pas la valeur et la méchanceté de ses paroles.
Après qu'une copine de cours m’ait annoncé quelques mois après notre remise des diplômes , qu’elle avait fait un bypass, mon cerveau s’est mis à penser, penser penser. Et si ça pouvait m’aider ? Mes deux parents l’ont fait, certains de leurs amis aussi, je savais que ca pouvait fonctionner !
Plusieurs mois se sont écoulés.. Je n’y pensais plus, mais suite à une crise de tachycardie carabinée (dont je souffre depuis mes 12 ans) je suis allée chez mon docteur pour faire un ECG.
Après des examens approfondit sur ma santé, mon médecin m'a dit :
"Mademoiselle, votre cœur ne tiendra jamais. Plus vous bougez, plus vous faites de la tachycardie, le moindre effort est risqué. Actuellement, si vous ne faites rien, on vous enterre à 23 ans. Votre santé ne tiendra jamais."
Et boum ! 2ème claque. À 20 ans on me demande de choisir entre.. La mort ou la vie.
Ai-je vraiment le choix ? Ai-je envie de vivre ? Putain ouais ! Putain au diable cette chanson qu'on chantait avec Jack, ou on hurlait dans la rue "J'VEUX MOURIR À 20 AAAANS, MOURIR À 20 AAAANS". Enfaite non ! Je ne veux pas. Putain, panique. Que faire ?!
Si je fais du sport, j'accélère mon cœur, je prends le risque qu'il s'arrête. Si je ne fais pas de sport, idem. Les régimes n'ont plus d'effets, j'en fais depuis l'âge de 12 ans, les pilules miracles de mes 16 ans qui coûtent mais qui ne fonctionnent pas. Il ne me reste que l'opération de la dernière chance.
16 décembre 2014, premier contact avec le médecin pour lancer la procédure. S’en suit tout le processus habituel du bypass. Rendez-vous, cours, psy, médecins, analyses, pleins de rdv.
La psychiatre refuse mon opération. Elle ne me donne aucunes raisons valables et prolonges après chaque rendez-vous, sans jamais se justifier. Je vide mon sac, jouant l’honnêteté depuis le départ, car je sais que si je mens, je pourrais compromettre la réussite de mon opération.
Je lui parle de la mort de ma grand-mère, qui m’a fait tomber dans la dépression à l’âge de 7 ans et dont je ne me suis jamais remise. Je lui avoue aussi l’abus subit de la part de mon premier « amour », puis de la tentative de meurtre, le 30 décembre 2010, à l’âge de 16 ans. Ce premier « amour » n’avait pas supporté que je le quitte, son narcissisme, sa folie et son comportement agressif me faisait peur. Il essayait de m’enfermer dans une bulle. Sa jalousie m’interdisait de parler à mon père ou mes frères, parce que c’était des hommes. Il m’a harcelé durant 6ans, menacé de mort pas moins de 4 fois, dont plusieurs ou il promettait de venir me trouver avec un flingue et me descendre comme la « sale chienne » que j’étais. J’ai tout avoué, pour mes ex, ma grand-mère, les agressions et moqueries subies à l’école.
Rien y fait. J’ai eu 7 mois de thérapie, prolongeant ainsi le délai pour mon opération, me démontant le moral chaque fois un peu plus, je sortais de la séance en pleurant, la carte du RDV suivant dans les mains.
En automne 2015, mon papa est venu me trouver. Nous étions sur la terrasse, puis il m’a dit avoir besoin de se confesser. Il m’a expliqué pourquoi je n’ai pas eu le droit de voir ma grand-mère avant sa mort. Qu’il voulait que je garde une belle image d’elle, car suite à son cancer, elle ressemblait à un squelette et faisait peur. Il pensait me protéger car à 7 ans, ça peut être difficile à supporter.
Malheureusement pour lui, j’aurais préféré la voir, car je m’en suis voulue pendant 14 ans, ne pas pouvoir la voir, ni lui dire adieu, ça m’a vraiment fait du mal. Mais ce jour-là, j’ai compris. Il pensait faire bien les choses. Et tout s’est arrangé moralement. J’ai pu me pardonner et pardonner à mes parents. Je tournais une page très douloureuse de ma vie, pour aller de l’avant.
19 février 2016, évaluation psychiatrique après que j’ai pété une durite pendant un énième rendez-vous inutile avec la psychiatre. Sa responsable est là pour évaluer et la psy était présente pour me parler, comme une séance normale. J’ai fini par lui demander pourquoi j’ai passé 7 mois en thérapie, sans jamais savoir ce que j’avais fait de mal ou de travers, ou quel était mon problème pour ne pas avoir d’accord psy, alors que toutes les autres filles de mon groupe (cours bypass en mars et juin 2015) étaient déjà opérées depuis septembre ou octobre. Elle a eu l’air surprise de ma question et m’a dit « Lorsque vous avez raconté votre agression et vos souvenirs douloureux, vous avez eu un rictus. ».
Voilà, j’ai été punie d’avoir souris chez la psychiatre, souris, mais pas de joie, souris d’ironie face à la laideur des 20 ans de ma vie sur terre. Face à la tristesse de mon enfance. Les tentatives de suicide de mon frère, la tentative de meurtre de mon ex, ma grand-maman. Toutes ces choses malheureuses que j’ai trouvé si ironique. Pourquoi est-ce qu’elle n’en à pas parler avant ? Mystère, je ne saurais jamais. Finalement, je me suis fâchée durant le rendez-vous en lui disant tout le mal que je pensais d’elle et que j’en avais marre qu’elle me prenne pour une idiote. Sa responsable et elle ont fini par valider mon bilan et j’ai pu terminer le cursus pour mon opération.
2 ans de procédures et enfin.
Je commence une nouvelle vie.
07 juin 2016, entrée à l’hôpital à 06h30. Je suis fatiguée mais toute excitée ! C’est le grand jour ! Je me prépare, retire mes piercings, enfile la robe de chambre et patiente. Les infirmières m’emmènent au bloc pour 9h30. Je me souviens, il faisait très froid, j’ai rigolé et dit à l’anesthésiste « vous êtes sûre qu’on est pas à la morgue ? » Elles ont ris, m’ont préparée et posé les cathéters. Je me souviens que l’anesthésiste, très gentille, a posé ses mains froides sur mon bras et m’a dit « et maintenant, c’est l’heure d’aller à la plage » et puis je me suis endormie. Mon corps tremblait, mes os étaient gelés mais je suis partie en douceur. Seul le souvenir de ses mains froides sur ma peau.
12h30, j’entends les BIP des machines, mes yeux sont lourds, mon corps est inerte. Le réveil est difficile dans cette chambre aux soins intensif.
Putain mais Löff. Qu'est-ce que t'as fait ?! Ma conscience se réveille. Oh bordel j'ai mal. Qu’est-ce qu’on m’a fait ? Mon épaule, on dirait que quelqu’un m’a retourné le bras. Je ne peux plus le bouger, il est paralysé. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je suis très fatiguée. Finalement, après une lutte acharnée avec moi-même, ils s’ouvrent. Je ne vois rien, myope comme une taupe. Ou sont mes lunettes ? J’appelles, « eeeh hooo ? », en réalité, j’ouvre la bouche mais aucuns sons ne sortent. Argh, ma gorge. J’ai hyper mal. Mais qu’est-ce qu’ils ont foutu avec mon corps ? Personne n'est dans la chambre, le BIP qui appelle les infirmières n'est pas branché, car c’est la 6ème fois que mon bras valide, après une gymnastique acrobatique, appuie sur le bouton rouge du BIP, mais rien ne se passe. Je suis dans le noir. Je réfléchis, sûrement que je ne peux pas parler à cause de la trachéo. J’ai si mal, si mal, c’est insupportable. Je pleure dans mon lit. Suis-je morte finalement ? Pourquoi j'ai fait ça ?!
Je réunis le peu de force inexistant dans mon corps. Je fais des espèces de cris inaudibles avec la bouche, mais je n’ai plus de voix. Et dans un dernier espoir, je tape le doigt sur lequel se trouve l’appareil de fréquences cardiaque. « Toc Toc Toc » je tape contre mon lit. « Toc toc » je me racle la gorge, je renifle et je recommence « toc toc » plus fort. Et soudain un son sort de ma bouche « Errrrrrrggg », un coup d’adrénaline, ça y est ! Je vais crier plus fort et taper plus fort ! « TOC TOC TOC » .. « EEEERRRG ».
En y repensant, cette scène est affligeante de désespoir et hilarante, on dirait un remix de la série « The Walking Dead ». Je recommence, cela a duré plus de 10-15 minutes. Jusqu’à ce que j’arrive à crier vraiment « EH HO !! ». J’entends des pas, la porte qui s’ouvre et une petite infirmière entre. « Ah vous êtes réveillée ! » Si j’avais pu parler, je lui aurais surement répondu quelque chose de méchant du genre « Non connasse, je joue au badminton, ça ne se voit pas ? » Finalement, elle a de la chance que je suis à moitié défoncée à la morphine, je n’ai pas la force d’être désagréable. Elle tente de me rassurer. Ils augmentent la dose et je sombre dans un sommeil très profond.
Je me réveille à nouveau, je sursaute à chaque fois que cette *#@%& de machine qui mesure la pression s’allume. Toutes les 30 minutes environ. Ça me compresse le bras, on dirait qu’il va tomber ! outch. En plus il fait un bruit d’enfer « PSSSSSSCHHHHHHH ». L’infirmière de mon premier réveil a rebranché le BIP. J’appuie dessus, j’ai envie de faire pipi. Je ne sais pas quelle heure il est, quel jour nous sommes ni qui je suis vraiment. Un jeune homme entre dans ma chambre, « Oui mademoiselle Löffely, vous avez un souci ? » Je balbutie « faire pipi, s’il vous plaît ». Il va chercher la chaise percée, il me prend tant bien que mal et me pose sur le fauteuil. Il s’en va. Je suis branchée, défoncée, les fesses à l’air, à moitié déshabillée. Je ne comprends pas trop ce qui se passe et j’ai très mal. Je lève la tête et là. La porte de ma chambre est grande ouverte, des gens me regardent en passant dans le couloir, la chemise me tombe sur l’épaule.
Le jeune homme revient avec du papier toilette, il le pose sur le lit et repart, laissant la porte ouverte. J’ai fini par rester assis là, tétanisée par la pudeur et la honte. Finalement, j’arrive à faire pipi, tant bien que mal. Que faire ? Le papier toilette est à 4 pas de ma chaise, je ne sens plus mes pieds et les câbles qui sont branchés à moi, ils m’agacent, y’en a partout ! Mais je me sens pas bien, je ne vais pas rester là quand même !
Quelques minutes passent, je me suis un peu assoupie dans ces toilettes mobiles. Allez Löff ! Soit une Warrior, lèves-toi ! Une petite voix dans ma tête essaie de me motiver à bouger. Mon premier problème, c’est que mes fesses sont très larges et le siège est très serré, je suis coincée. J’arrive à m’en sortir tant bien que mal, mes pieds touchent le sol. Mes genoux tremblent et s’entrechoquent. Allez soit forte ! J’essaie de m’appuyer sur mes mains et je me lève. Je trébuche, je titube, je m’encouble et me rattrape à mon lit. J’ai les fesses à l’air, je ne sais pas trop comment me rhabiller mais je m’en fiche. Je suis emmêlée dans les câbles, je me débats avec moi-même et ces satanés trucs ! Je me hisse dans ce lit blanc et je m’endors d’épuisement. J’aurais honte plus tard.
Le lendemain visite de mes parents. Je suis assise dans un fauteuil, je lutte pour garder les yeux ouverts. Mon papa sourit, il se souvient qu’il est passé par là aussi. Je dis n’importe quoi mais la première chose qui est sorti de ma bouche après « bonjour » c’était d’avoir des nouvelles de Yann. Ce garçon que j’ai rencontré sur internet. Il était très inquiet de ne pas avoir de nouvelles de ma part. Et j’espérais secrètement qu’il se souciait de moi. Mon papa me porte quelques messages du monde extérieur. Yann fait partie des expéditeurs !
J’ai un petit sourire intérieur, trop défoncée pour montrer que je suis ravie qu’il m’ait écrit.
On finit par me ramener dans une chambre commune. Je partage cette dernière avec une mamie qui a la maladie de crohn. Très envahissante, trop bavarde et insomniaque. Elle avait la phobie des microbes et passait son temps à laver les toilettes et le lavabo, de jour comme de nuit et malheureusement pour moi, mon lit était à côté des cabinets.
Je retrouve mes affaires et mon téléphone. Maintenant que j’arrive à penser et à rester éveillée, je vois que j’ai 150 notifications Facebook. Je me rappelle qu’il y a 48h, j’ai laissé un petit statut idiot dans lequel je dis « À dans cette vie ou la prochaine », sur le ton de l’humour.
Mes amis ont beaucoup commenté, mais le plus gros des notifications vient de ce charmant jeune homme. Il m’a écrit très régulièrement. Il faisait des monologues sur Messenger, en me racontant sa journée, son activité ou simplement me dire qu’il était amoureux de moi et qu’il espérait que j’allais bien. Que je devais tenir le coup et que s’il pouvait être là, il viendrait me rendre visite mais son travail l’empêche de prendre l’avion pour venir me trouver. Il a donc prévu autre chose pour prouver sa bonne foi. Je ne sais pas de quoi il parle.
Le lendemain matin, mon papa est entré dans ma chambre avec un gros carton. A l’intérieur il y avait un petit mot griffonné, du genre « Je pense à toi. Courage » et il y avait une grosse peluche. Yann m’avait envoyé un cadeau. Ça m’a touché.
J’ai reçu la visite de mes amis, de mes parents. Pleins de messages d’encouragements et de salutations. Heureusement, car je m’ennuie à mourir dans cette chambre. Mamie me gonfle, je ne peux pas dormir la nuit car entre la douleur et ses allées et venues aux toilettes, je ne trouve pas le repos dont j’ai besoin. Je supplie tous les matins, mon super infirmier de me laisser rentrer. Il sourit et il est toujours de bonne humeur. Je l’aime beaucoup lui. Il est drôle.
Vendredi, finalement, hallelujah ! J’ai l’autorisation de sortir en milieu d’après-midi. Je fais mon sac et je m’en vais retrouver mon lit. Vendredi soir, épuisée. Le moindre effort me crève. Mais je fais le point. 4 jours d'hospitalisations. Il m’était impossible de tousser sans avoir mal, impossible de manger, impossible de dormir. Mais je suis rentrée, tout va aller pour le mieux. Je commence à délirer. Les médocs me défoncent, j'ai 5 trous dans le ventre et un estomac découpé en format 15ml.
Je frapperais celui qui me dira "Pf. C'était la solution de facilité".
Je ferme les yeux.
C'est la fin.
J'ai hyper mal.
Merci de m'avoir lue.
Löffely
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