#intro lunaire
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hi! new url & new era, so new intro post! my name is anya solis-lunaire, i'm in my twenties, i'm engaged to @jackatlas, and i'm a twitch streamer. i graduated in may 2024 with a degree in media studies.
i have a discord server, where people are free to come talk about yugioh and make new friends! we've been highly active. the server is 18+ only, and a creative, safe space for everyone!
i also write (both original and fanfic), and all my writing can be over on my sideblog @writingpages! currently, my original wips are taking precedent over fanfics. information about vespula can be found here, and information about in plain sight will come soon. my ao3 is here.
i have a kofi page where i offer memberships that includes showing off cut content, works in progress, and shop discounts. on that kofi page is also my information regarding my commissions. i also sell made to order crochet goods (ie to your size & measurements) so feel free to reach out regarding that.
i take gif requests for yugioh only. feel free to send in make me choose or just certain scene requests.
i also run @dailyaki with my fiancee.
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TOUTES CES FOIS OÙ LIL WAYNE A ÉTÉ (COMPLÈTEMENT) À L'OUEST
Lil Wayne vient donc de fêter ses quarante ans le 27 septembre dernier. Plus qu’un anniversaire, cette date marque un palier pour qui a connu le rap dans les années 90 : l’éternel jeune prodige n’est plus.
Et oui, un changement de décimale et c’est tout un pan du public qui prend subitement un coup de vieux.
Malgré les cernes qui se creusent et ce début de calvitie qui se fait de moins en moins timide, il est en revanche une constante : hier comme aujourd’hui, Lil Wayne vit toujours autant dans sa bulle.
En vase clos depuis trois décennies, entre la célébrité, les yes men, le sirop violet et les problèmes de riches, il donne très souvent cette impression de se confondre avec un extraterrestre tout juste débarqué sur notre planète.
Petit florilège de ses sorties qui ont rendu le reste du monde des plus perplexe.
Quand à la télé, il s’est pris pour un gangster
Entendons-nous bien, avoir passé son enfance dans le quartier coupe-gorge d’Hollygrove à la Nouvelle-Orléans n’a pas dû être chose facile. Pas plus que d’avoir survécu à une tentative de suicide l’année de ses douze ans ou d’avoir vu son beau-père se faire assassiner par balles dans des conditions particulièrement scabreuses (son corps a été retrouvé en bord de route après avoir été jeté d’une voiture).
Après cela, la vie de Lil Wayne a toutefois bifurqué à 180°. Signé jeune adolescent sur Cash Money, il est expressément tenu à l’écart de toutes activités illicites par Birdman et passe, de son propre aveu, le plus clair de son temps en tournée.
Si de tous les rappeurs qui jouent les voyous, il est l’un des moins crédibles, cela ne l’empêche pas dans une interview donnée en 2009 à la journaliste Katie Couric (qui n’avait probablement jamais vu un renoi arborant tatouages et grillz de si près) de se vanter d’être un vrai dur.
« Je suis un gangster Miss Katie. Personne ne me marche dessus. Je fais ce que je veux, et ce, jusqu’à la fin de mes jours. Et si je ne le fais pas, j’en mourrai. »
À sa décharge, Wayne était à l’époque codéiné jusqu’à la moelle et lorsqu’il a retrouvé « Misss Katie » quatre ans plus tard en meilleure forme, il s’est publiquement amusé de sa réplique.
Quand il s’est retrouvé à faire cette déposition
En janvier 2009, le documentaire The Carter est présenté en avant-première au 25ème festival de Sundance.
Bien qu’il s’agisse très probablement de l’un des meilleurs documentaires rap ever, l’entourage de Lil Wayne ne goûte que très modérément l’honnêteté du portrait proposé (il est vu se droguer abondamment dans l’indifférence générale) et entame immédiatement des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs pour bloquer toute diffusion.
Convoqué par le juge, pour une raison qui n’appartient qu’à lui, notre gangster préféré décide de se montrer imbuvable… lui qui est pourtant à l’origine de la procédure.
S’ensuit cette séquence lunaire leakée par TMZ où, entre deux démonstrations d’agressivité passive, il passe pour le dernier des sales gosses et la plus outrancière des divas.
Il répète en boucle les questions qui lui sont posées, refuse de se souvenir de quoi que ce soit (s’être fait attraper pour port d’arme illégal, avoir donné un concert avec Kanye West…), vante sa célébrité et son argent (« Je suis une superstar, je n’engage personne. Les gens se battent pour que les engage. »), et va même jusqu’à menacer l’avocat de la défense (« Dans le vrai monde, aucun juge ne pourrait vous sauver »)…
Est-il besoin de préciser qu’après une telle performance aucune suite n’a été donnée à sa plainte ?
Quand il a sincèrement cru que Future lui envoyait des S/O
2018. Lil Baby et Drake joignent leurs forces sur le morceau Yes Indeed produit par Wesley Tyler Glass alias Wheezy. Ce dernier en profite pour se balancer une dédicace en intro avec un « Wheezy Outta here »que Future délivre avec sa nonchalance habituelle.
Très vite, ce tag devient sa marque de fabrique et se fait entendre sur toutes ses compositions (Hot de Young Thug, Turks de NAV and Gunna, Crushed Up de Future…).
Interloqué, Lil Wayne/Weezy prend la chose pour lui.
En 2020, au cours de son podcast Young Money Radio sur Apple Music, il raconte ainsi, non sans humour, son incompréhension face à cette homonymie.
« La première fois que je l’ai entendu ‘Wheezy Outta Here’, j’ai pensé que Future me mentionnait. Je me suis dit, il faut que j’aille demander à Mack [Maine]. Moi je ne connais rien à rien, je lui demande toujours tout. ‘Mack, pourquoi ce renoi Future dit mon nom alors que personne ne parle de moi dans le son ?’ »
Et puis bon, ce n’est pas comme si en 2016 Wayne avait posé en duo avec Gucci Mane sur Oh Lord… produit par Wheezy !
Quand il a confondu 21 Savage avec un groupe de 21 rappeurs
2020 toujours, invité du podcast Drink Champs, Lil Wayne en confie à nouveau une bien bonneà N.O.R.E. et DJ EFN.
« Je me souviens que je prenais 21 Savage pour groupe. Quand on a commencé à me parler de lui, j’étais là ‘Attends, il y a 21 rappeurs dans un seul groupe ?’ Sérieux, je me disais ‘Wouah, c’est le nouveau Wu-Tang.’ Depuis, je l’ai rencontré et on s’est parlé. »
Si sur le coup Rohff a dû se sentir moins seul (lui qui dans le même genre croyait que Offset, Takeoff et Quavo des Migos n’étaient qu’une seule et même personne), Lil Wayne en a rajouté une couche dans la suite de l’interview quand N.O.R.E. lui a demandé s’il préférait Quality Control Music ou T.D.E. (Top Dawg Entertainment).
Réponse de l’auteur de Mona Lisa avec Kendrick Lamar : « Je ne connais pas T.D.E. »
Quand il a osé écrire ces lyrics
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Lil Wayne possède au micro un style bien à lui qui consiste essentiellement à détourner syntagmes, adages et expressions de la vie courante en punchlines.
En équilibre constant entre le splendide et l’absurde, il lui arrive toutefois de se vautrer dans les grandes largeurs avec des rimes qui répètent trois fois le même mot, des lignes n’ayant absolument aucun sens (où dont on aurait préféré qu’elles n’en aient aucun), ou des jeux de mots dignes d’une cour de récré de CE1.
Sérieux, depuis dix ans Wayne peut être à ce point mauvais qu’à chacune de ses sorties les médias rap cainris s’empressent de publier des tops de ses pires fulgurances.
« J’ai un flow plus malade qu’un mec qui a le Sida », « J’ai dix salles de bains/Je peux chi*r toute la journée », « Mon argent est tellement vieux que je peux m’acheter un dinosaure », « Le F de Weezy F. est pour PHénoménal », « Je suis trop chaud bébé/Appelle-moi soupe »…
Et non, tant de médiocrité n’a rien de « fun » comme essayent de s’en convaincre ses stans les plus dévoués. C’est juste qu’à trop se prendre au sérieux, l’autoproclamé « best rapper alive » a fini par se persuader que tout ce qui lui passait par la tête valait la peine d’être répété à voix haute.
Quand il a accusé l’OKC Thunder de racisme
Oui, vous avez bien lu, Lil Wayne a un jour dans sa carrière évoqué la question raciale.
Bon attention, venant de la part de celui qui pourtant concède volontiers n’avoir jamais subi la moindre discrimination, il ne s’agissait pas de dénoncer quoi que soi, si ce n’est un manque de considération à l’égard de sa petite personne.
Figurez-vous en effet qu’à l’occasion du Game 3 de la finale de conférence ouest des playoffs NBA 2012, il s’est vu à sa grande surprise refuser un siège au premier rang dans la salle des Oklahoma City Thunder.
Outré par crime de lèse-majesté (alors qu’il s’était pointé au dernier moment), il s’improvise Rosa Parks du carré VIP.
« Qu’importe que les joueurs se soient manifestés en ma faveur. Les joueurs ne sont pas blancs. Je ne veux pas m’asseoir à côté de gens qui ne veulent pas que je sois assis à leur côté. »
Qui a dit caprice de célébrité et mauvaise foi ?
Quand il a expliqué pourquoi il parlait autant de cunnilingus
Obsédé par « le sanctuaire des sanctuaires », Lil Wayne référence l’acte bucco-génital a minima une demi douzaine de fois par album.
Sommé de se justifier sur le pourquoi du comment de cette passion dévorante, il assume complètement – ce qui est loin d’avoir toujours été le cas dans le rap.
« Et vous vous voudriez que je parle de quoi ? De la planète ?? Nan mais sérieux… Si tu veux écouter un mec qui te parle de ce que tu veux écouter, va écouter ce mec. Mais si tu veux écouter un mec te parler de ch*ttes, je suis ton gars. »
Lil Wayne, ou le mec qui passe ses journées à fumer, b*iser et se faire tatouer… et qui le vit très bien comme ça !
Quand il ne s’est plus rappelé pourquoi Pusha T lui en voulait
Entre Lil Wayne et la moitié des Clipse, les animosités remontent au milieu des années 2000 sans que l’on sache très bien pourquoi.
Une première version voudrait que Birdman n’ait pas payé aux Neptunes la prod’ de What Happened to That Boy, son duo avec Malice et Push’. Une seconde voudrait que Pusha T ait très mal pris que Weezy se soit mis comme lui à porter du BAPE.
Toujours est-il que plusieurs diss track voient le jour comme Mr Me Too ou Exodus 23:1 qui tout en sub’ moque le fait que son label YMCM soit « signé chez un renoi signé chez un autre renoi ».
Sur le coup, Lil Wayne ne capte pourtant pas un cachou.
« Quand un pote m’a demandé ce que je comptais faire, je lui ai dit que je voulais bosser avec lui. C’est là qu’il m’a expliqué qu’il me clashait. »
Ni une, ni deux, Wayne tweete alors « Fuk pusha t and anybody that love em » et sort Ghoulish où il l’insulte abondamment.
Si les hostilités redescendent ensuite d’un cran, les piques continuent tout de même de fuser à échéances régulières – plus Drake qui a fait office de victime collatérale.
Pour autant, quand en 2020 il est demandé à Wayne de revenir sur l’origine de ce beef qui n’en finit plus, ce dernier répond le plus candidement : « Je jure devant Dieu, je n’en ai aucune idée. »
Quand il s’est essayé à faire un live Instagram avec Nelly
Ce jour où tes anciens rappeurs préférés se mettent à ressembler à tes parents…
Avec respectivement 3,5 millions et 16 millions d’abonnés sur Instagram, on aurait pu penser que Nelly Nell’ et Lil Wayne aient un début de commencement d’idée sur la manière dont fonctionne l’application.
Sauf que pas du tout.
« Je vois des trucs en bas de l’écran, ce sont les gens quoi nous disent des trucs ? » s’interroge tout d’abord à voix haute un Weezy dont le visage affiche ce mélange de scepticisme et d’ahurissement propre à ces personnes d’un autre siècle lorsqu’elles tombent nez-à-nez avec une nouvelle technologie.
« Oui, il me semble que nous sommes tous les deux en live. Ils nous parlent » lui répond un Nelly, guère plus à l’aise.
Toujours aussi confus, Wayne poursuit en lui demandant pourquoi donc son visage scintille de toute part. Apparemment pas au courant qu’il venait d’activer un filtre, l’auteur de Country Grammar lui rétorque que c’est « à cause de ce qu’il a fumé ».
Que ceux qui ont pensé très fort « Oh, les boomers » lèvent la main…
Publié le 27 octobre 2022 sur Booska-p.com.
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LUNAIRE. — A FIC BLOG
INTRO. TAG DUMP.
PROFILE TEMP. ( @gorerph )
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Discographie Christophe : Aimer Ce Que Nous Sommes et Paradis Retrouvé
Puis... Christophe me surprend, me fait fermer ma gueule, me coupe le souffle avec un album qui impressionne par ses arrangements, chose qu'il n'avait plus réussi à provoquer depuis ses années 70. Cette façon de mélanger ses influences, ces genres, ces époques, ces mondes ; acoustique, orchestral et électronique ; je l'ai rarement entendu avec une telle ambition qu'ici, cinématographique au point de commencer avec Isabelle Adjani et finir sur un générique lu par Daniel Filipacchi. Aimer ce Que nous Sommes, comme ses autres, reste difficilement apprivoisable de par ses nombreuses errances (il faut qu'il arrête avec ses auto-« Interview de...», bien que cette version soit meilleure que celle de “Bevillaqua”) et passages expérimentaux mais le mixage est si rempli qu'on aura envie d'y retourner pour écouter les détails perdus de ces premiers vestiges du chaos. Surtout que de ce temps suspendu arrivent à se frayer un chemin des solos électriques, des cordes puissantes, des claviers bizarres, des parfums orientaux... même ces mélodies flirtant avec le kitsch dont il a le secret. Et de ces dernières est né « Tonight Tonight », « plaisir coupable » par excellence, qui m'a directement entraîné une montée avec ses clins d’œil finaux aux Buggles et à Depeche Mode.
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Christophe, la soixantaine entamée, en impose toujours autant et par un contrôle-freak de qualité sur ses bribes d'idées et sur son équipe, arrive à pondre son album-monde, où la musicalité naît de voyages mentaux et d’abîmes sonores. Recommandation : ****/5
Encore une drôle de compil' de Christophe, considérée comme un album officiel mais qui n'est en vérité qu'un retravail moderne de démos datant d'entre 72 et 82... Projet intéressant donc, surtout pour les fans qui s'amuseront à repérer quels titres auraient pu se retrouver sur quel album. On y trouve d'ailleurs de futurs titres aboutis, comme « Stay Away » qui donnera « L'Italie » et même si l'on préfère l'original, on ne peut s'empêcher de leur trouver un petit charme. Pour parler aux années 2010, nous avons là une production qu'on pourrait qualifier de lo-fi, dans le bon sens du terme, parfois trop minimaliste pour totalement séduire (on aurait par exemple aimé entendre ce qu'aurait pu donner « Take A Night » avec autre chose que cette simple guitare électrique qui donne les accords), parfois trop répétitif (les boucles « Harp Odyssey » et « I Sing For... » entre autres...) mais souvent, ces pièces se valent pour eux-mêmes, de l'excellente intro Synthpop et cinématographique « Silence on Meurt » aux interprétations lunaires et bariolés de « L'Italiano » et « Same Thing », il y a de quoi manger !
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Christophe revisite donc avec succès son passé pour une première fois – même si certains diront qu'il l'a fait toute sa carrière – dans des Paradis Retrouvés qui plairont autant aux fans qu'aux amateurs de musique, tout simplement. Recommandation : ****/5
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J.C. Satàn - Centaur Desire (Born Bad, 2018)
Voila un disque qui démarre avec quelques coups de baguettes qui te disent : HEY SALUT, JE SUIS UNE VRAIE BATTERIE :) Ensuite, grosse caisse bien couillue, caisse claire tout aussi burnée, un petit shaker à droite, un piano autoroute, une basse saturée élastique, une guitare fuzz, et plein d'autres trucs qui s'empilent, oui bon, une intro quoi. Mais pas n'importe laquelle, celle du dernier Satàn. On peut dire qu'ils savent comment faire leur entrée en scène. Que de muscle ! Quelle belle évocation de la sueur et de la gonflette.
Bon est-ce qu'il faut parler des paroles ? Oui vite fait. En gros elles disent, je suis ton gars, tu peux compter sur moi, mais quelque chose a changé cette fois je reviendrai pas. C'est pas très logique, mais ça sonne bien. Ce qui me fait dire que peut-être, c'est pas de la chanson à texte.
Deuxième chanson : mince ça ressemble beaucoup à Queens Of The Stone Age. Schéma classique, assaut suspension assaut suspension, centaur desire, refrain. C'est vraiment efficace et le son est agréable, la stéréo pète de partout, le spectre est rempli comme il faut, la batterie est OUHLALA il y a un peu de guitare sèche. Quelle surprise et puis il y a cette espèce de cassure sortie de nulle part avant un solo et une partie heavy metal puis reprise et fin. Bon alors comment dire. C'est fun et c'est tout. Mais c'est déjà pas mal. C'est l'Amérique, à Bordeaux. C'est du bel artisanat, muscles saillants genre Bruce Springsteen dans les années 80@, entertainement grand luxe, le top du top de sa catégorie. A Bordeaux, oui.
Bref. La suite. Le morceau suivant est plus du genre balade des années 70. Ou plutôt revival 70, pas tout à fait la même chose, ici la production est tout à fait optimisée. C'est moitié bouseux moitié spatial, du genre on construit un télescope dans une grange à foin au kansas. Cool.
La chanson suivante : là je me rends compte qu'elles se ressemblent toutes un peu, bon c'est pas forcément une critique, mais à force de chercher le muscle, l'efficacité et tout, on finit par toujours faire la même chose. OK, j'exagère un peu. Il y a de petites oasis à l'intérieur de chaque chanson, entre deux assauts de Panzer Massey Ferguson.
Ce groupe a peut-être fait trop de concerts. Bon ok, c'est sa Voie. Le live c'est cool, et la musique qui se construit au contact du public possède une vérité qui est tout simplement irréfutable. Elle suit sa Voie. Peut-Être que la prochaine fois, les mecs et filles, il faudra enregistrer dans les conditions du live, alors. Ross Robinson, Steve Albini, ou leurs équivalents français, je sais pas. Les conditions d'enregistrements déterminent souvent la nature finale d'un disque. Relationship of command est comme un ouragan.
Je suis un peu nostalgique de l'album au pigeon. Il était un peu plus touchant. Un peu moins Helter Skelter. D'ailleurs, saviez vous que Paul a écrit Helter Skelter avec l'intention de créer la chanson la plus brutale et vulgaire au monde ? Elle était pourtant 1000 fois moins brutale et vulgaire que les derniers morceaux de Satan ! Ils sont plus forts que les Beatles c'est tout.
Bon quelque chose d'intéressant à la moitié du disque, ça s'appelle Complex Situation et il y a une sorte de delay flanger sur la voix, un peu moins de gras, du synthé et même probablement de la basse synthé. Sauf qu'au bout d'un moment, retour à la normale, aux multicouches de power fuzz panoramiques et bof. En concert oui mille fois oui quand tu veux où tu veux, par contre sur disque, bof. J'ai déjà Faraway Land en vinyle, ça me suffit. Même si ok, la batterie est une fausse sur le disque sus nommé. Franchement c’est pas si révolutionnaire que ça, une vraie batterie dans un disque de Satàn. C'est amusant 5 minutes, et puis on oublie. Le truc qui changerait vraiment la donne, c'est les conditions du live sur le disque. Waou.
Non mais par contre, quels jolis sons de guitare. Ça oui je prends. Et cette grosse basse sur "the end". avec les deux premières notes de Ashes To Ashes. SATAN, on veut plus de bowie ! Plus d'accords bizarres, plus de dentelle, moins de chars d'assauts ! N'empêche que The End, elle est assez cosmique, on dirait presque les Warlocks. Satan et les Warlocks, les deux meilleurs trucs vus au café pompier. Avec Deerhunter et R stevie moore. Je crois.
Ensuite, il y a un truc avec de la caisse claire sur tous les temps et un petit synthé mignon et des guitares d'halloween, ça me fait penser à un épisode de scooby doo. SATAN est une sorte de scooby gang, ils voyagent en camion en tout cas. Ça leur fait un point commun. Scooby dans l'espace. Des fantômes dans la base lunaire. Genre.
CENTAUR DESIRE by JC SATAN
Plus que deux chansons. Intro de batterie tout à fait samplable (à condition que ce mot existe) avant de tomber dans tous les clichés satan mid tempo. Je reconnais que le refrain atteint un nouveau palier dans l'efficacité optimisée, on se rapproche de plus en plus des gros bras de Bruce Springsteen époque gonflette, voire Josh Homme. Ces musiciens qui prennent du tour de biceps avec l'âge, c'est pas anodin, ce n'est que le reflet de l'évolution de leur musique. Maîtrise, efficacité. Et oui bon, dépression aussi, dans le cas de Bruce Springsteen. Courage les SATAN la vie c'est dur mais ça vaut le coup. Vous savez qui a des gros bras aussi ? Trent Reznor. Et aussi, mon chef, au travail.
Dernier morceau : mais oui enfin autre chose. La guitare bloubloute et il y a de l'ESPACE, de la respiration, et cette impression enfin qu'on tente une petite aventure intérieure et non plus dans l'espace. Petit plus de cette chanson qui s'appelle Libera : elle est chantée en espagnol. Les chansons de Satan qui ne sont pas en anglais, sont chouettes en général. Celle ci, c'est un nuggets espagnol optimisé qui se termine avec le bruit des vagues, une scène digne du foetus cosmique de 2001, et puis une dernière convulsion comme à la fin de A Day in a life. Genre.
Bref. Je suis blasé. Le rock est mort. Je souhaite une très longue postérité à David Bowie.
BISOUS.
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Album: Damlif & Foko – Desert Lunaire (2017)
Album: Damlif & Foko – Desert Lunaire (2017)
Mp3 320 kbps Tracklist: 01. Intro 02. Double feat. 2-Faz 03. Sobre 04. Hills 05. Désert Lunaire (Interlude) 06. Emmy 07. Après Le Calme (Paris) 08. Neuf 09. Sample feat. Yardenne 10. Spection Download ZIP: Damlif & Foko – Desert Lunaire (Album)
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apparently my intro was last updated in january & i've gotten new followers since then so hi! my name is anya solis-lunaire, i'm in my twenties, i'm engaged to @divinesayer, and i'm a twitch streamer. i graduated in may 2024 with a degree in media studies.
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