#insecte préhistoire
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« A côté du shivaïsme, nous rencontrons dans l'Inde ancienne une très importante religion, le jaïnisme. « Contrairement à ce qui se passe pour le bouddhisme, il y a toute une préhistoire de l'Eglise jaina: le Maître, dont le canon reproduit l'enseignement, Mahavira, est donné comme le dernier d'une série de prophètes ou patriarches dont les origines plongent dans un passé insondable. » Le jaïnisme est une religion moraliste et athée, car il considère que l'intervention directe du surnaturel et des dieux ne joue aucun rôle dans la vie des hommes. L'homme se perfectionne par ses actes au cours de sa vie et, à sa mort, renaît dans un autre corps, jusqu'à ce que, après de nombreuses vies, il atteigne la perfection et se dissolve dans l'absolu. Le jaïnisme ne nie pas la possibilité d'un être ou d'êtres transcendants, mais il nie la possibilité pour l'homme d'avoir des contacts avec de tels êtres, ou la possibilité d'obtenir une preuve quelconque de leur existence. Il est par conséquent entièrement inutile et futile de se préoccuper du monde surnaturel. C'est du jaïnisme que viennent la théorie du Karma et de la réincarnation, ainsi que celle de la non-violence, qui prescrit, comme suprême vertu, de ne faire souffrir aucun être vivant, pas même le moindre insecte. Nous pouvons encore aujourd'hui voir de pieux jainas porter un masque de lin blanc, de crainte qu'un insecte n'entre dans leur bouche, et marcher avec précaution de peur d'écraser une fourmi. Le végétarianisme résultant de la non-violence est aussi, dans l'Inde, d'origine jaïna. La vertu de la nudité complète, des purifications, les ablutions fréquentes, sont des idées jaïna, ainsi que le suicide par le jeûne et l'idéal de la vie monastique. »
Alain Daniélou - Histoire de l’Inde
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Une plus grande diversité morphologique parmi les larves de chrysopes à l'époque du Crétacé
See on Scoop.it - EntomoNews
Neuroptera: Greater insect diversity in the Cretaceous period
21 Apr 2023 An LMU team has studied the biodiversity of larvae from the insect group Neuroptera over the past 100 million years.
[Image] Morphological diversity: lacewing larvae only known from the Cretaceous period (light blue), only from today (light red) or from both periods (white). | Crédit : LMU / Haug
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NDÉ
Traduction
L'activité humaine est actuellement à l'origine d'une perte de diversité naturelle que certains experts décrivent comme le sixième événement majeur d'extinction massive dans l'histoire de la Terre. Le déclin des insectes est particulièrement alarmant : Les insectes ne sont pas seulement un groupe de créatures très diversifiées en soi, mais ils ont également une importance écologique et économique considérable.
L'ampleur de la disparition des insectes ne peut être décrite que comme une situation exceptionnelle. Pour mieux comprendre les processus sous-jacents, il convient donc de se pencher sur les événements d'extinction passés. Pourquoi ? Parce que, dans le passé également, certains groupes d'insectes ont gagné en importance et se sont diversifiés, tandis que d'autres ont décliné et ont été contraints de se replier sur les quelques niches restantes. 100 millions d'années de diversité larvaire.
Ce dernier point semble avoir été le cas pour les neuroptères, dont les représentants actuels comprennent les chrysopes vertes et les fourmilions. Les chercheurs soupçonnent depuis longtemps que l'importance de ce groupe d'insectes a eu tendance à diminuer depuis la préhistoire. Jusqu'à présent, il n'existait pas de test quantitatif strict de cette hypothèse.
Aujourd'hui, une équipe travaillant avec les biologistes de la LMU, les professeurs Carolin Haug et Joachim Haug, a publié dans Scientific Reports une étude documentant la diversité des neuroptères depuis le Crétacé jusqu'à aujourd'hui. Pour la première fois, une analyse statistique vient ainsi étayer la vision des scientifiques sur la diversité de ces insectes au cours de l'histoire de l'évolution.
Mais comment mesurer et comparer la diversité biologique des insectes au cours de l'évolution ? Au mieux, nous ne pouvons brosser qu'un tableau incomplet d'une infime partie de la biodiversité qui prévalait dans les écosystèmes du passé, car les fossiles d'insectes sont très rares. Et même si Jurassic Park a nourri des espoirs contraires, il n'est plus possible d'extraire l'ADN nécessaire aux analyses de parenté à partir des bestioles enfermées dans l'ambre au Crétacé.
Les chrysopes sont des insectes holométaboles dont les larves diffèrent considérablement des adultes en termes d'apparence et de mode de vie. Alors que de nombreux chrysopes pollinisent les fleurs après leur métamorphose, leurs larves sont souvent de féroces prédateurs, comme en témoignent leurs pièces buccales qui ressemblent étrangement à un stylet. Ce sont précisément les pièces buccales de ces larves qui ont retenu l'attention des chercheurs. "Malheureusement, la phase larvaire est souvent négligée dans de telles analyses", explique Joachim Haug. "Pourtant, les larves, en particulier, présentent souvent des caractéristiques morphologiques que nous pouvons utiliser comme base de données très informative."
L'idée de base est simple : La diversité des formes est un marqueur de la biodiversité. Plus les larves de chrysope présentent de formes de tête et de stylets différents, plus on peut supposer que ces créatures ont des fonctions écologiques. Il s'ensuit que, si une variété exceptionnellement grande de parties de la tête et de pièces buccales est observée au cours d'une période géologique donnée, il est raisonnable de conclure que ces insectes occupaient de nombreuses niches différentes à cette époque. Ce principe est valable même si seuls quelques spécimens ont survécu et que la parenté reste incertaine.
Les chercheurs ont mesuré la tête de plus de 1 000 larves, dont les quelque 300 larves de chrysopes fossilisées connues dans le monde entier et les 800 spécimens encore vivants aujourd'hui. Ils ont ainsi pu confirmer que la diversité des larves de chrysopes a effectivement diminué au cours des 100 derniers millions d'années.
"Bien que notre regard sur le passé soit limité à un petit échantillon et à des régions très spécifiques du globe, nous pouvons néanmoins détecter une plus grande diversité morphologique parmi les larves de chrysopes à l'époque du Crétacé", explique Carolin Haug. "Il est donc probable que la diversité réelle était en fait beaucoup plus importante dans le passé. Cependant, le tableau général de l'histoire des chrysopes est complexe : alors que leur diversité dans son ensemble a certainement diminué, certaines lignées de neuroptères se sont diversifiées et ont donc gagné en importance.
"Notre travail a également montré le potentiel de l'étude morphologique des larves d'insectes", ajoute Carolin Haug. "La morphologie quantitative peut révéler des changements qui ne peuvent pas être enregistrés quantitativement dans un cadre taxonomique.
L'étude
Quantitative analysis of lacewing larvae over more than 100 million years reveals a complex pattern of loss of morphological diversity | Scientific Reports, 14.04.2023 https://www.nature.com/articles/s41598-023-32103-8
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Revue de web du 14 juin 2018
Le boss des partenariats artistes de Spotify pour le monde quitte la compagnie
Une nouvelle qui arrive la semaine où on apprend que Spotify tenterait d’approcher en direct les manager et artistes indépendants en leur proposant des avances.
Apple Music ajoute discrètement une fonctionnalité pour ajouter des albums à ses favoris avant leur sortie
Étonnamment, il faut un peu fouiller pour trouver cette nouvelle fonctionnalité plutôt intéressante.
Pendant ce temps-là, Arsenal signe un partenariat avec Tidal
Un incendie détruit le musée de Aberdeen, qui hébergeait de nombreux objets ayant appartenu à Kurt Cobain
Facebook détient des brevets de technologie de suivi du regard, mais nie les utiliser.
Twitter continue l’éditorialisation de son app
Avec de nouvelles mises en avant des contenus médias, dans des onglets dédiés par sujets, entre autres.
Instagram vous permet maintenant de partager les story dans lesquelles vous êtes mentionné, dans votre propre story !
Enfin sauf chez moi, bien sûr, le boycott continue.
Il sera bientôt possible d’acheter directement depuis les stories Instagram
A priori seuls les comptes pro pourront proposer cette option, qui affichera alors un petit sticker caddie chez les utilisateurs, leur permettant de comprendre qu’ils peuvent acheter directement depuis la story.
Il est désormais possible de supprimer un message dans le chat sur Snapchat
Un message parti trop vite, ça nous arrive tous, et là il est désormais possible de réparer son erreur et de le supprimer… tant que votre interlocuteur ne l’a pas vu !
Connaissez-vous l’obfuscation ?
Il s’agit du procédé pour brouiller ses traces sur Internet ! Certaines extensions Firefox génèrent par exemple plein de requêtes automatiques en même temps pour noyer vos vraies demandes Google, ou cliquent pour vous sur TOUTES les publicités, pour perturber les ciblages.
83% des piratages de film, série et chansons viendrait d’un manque d’option légale
Que ce soit à cause du prix des services légaux ou de l’absence des titres recherchés à leur catalogue, les pirates seraient en grande partie simplement des déçus des plateformes légales (l’étude est cependant déclarative, certains pirates ne voient juste pas l’intérêt de payer pour du contenu qu’ils trouvent gratuitement ailleurs).
Et si on féminisait le métro parisien ?
Sur 302 stations, seules 6 portent le nom d’une femme (souvent collé à celui de son mari comme Barbés-Rochechouart ou Chardon-Lagache). Pour augmenter ce compteur, vous pouvez voter pour les noms des 2 nouvelles stations de la ligne 4, pour Barbara, Nina Simone ou Lucie Aubrac !
Les scientifiques ont retrouvé un insecte datant de 99 millions d’années
Ce petit ptiliidae est une espèce de coléoptère qui a été parfaitement conservé dans de l’ambre, et a donc vécu en même temps que les dinosaures !
Découvrez Norman, l’intelligence artificielle psychopathe eduquée par Reddit !
Google s’engage à ne pas développer des armes avec l’intelligence artificielle
Mais va quand même travailler avec l’armée !
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Qui sommes-nous ?
Gérard Filippi
Entomologiste depuis 37 ans. Expertises, Entomofaune, Faune (Chiroptères), Reptiles et mammifères. Concepteur d’expositions à vocation pédagogique et scientifique sur la biodiversité, les insectes, les Dinosaures, Préhistoire à Capaventure. Chroniqueur France Bleu. BAC Scientifique, DEUG Sciences Luminy. « Capacitaire Entomologie » espèces non domestiques, élevage insectes. Etudes d’impact : volet écologique (VNEI). Incidences Natura 2000, dossier CNPN : demande de dérogation de destruction d’espèce protégée. Mesures d’évitement, de réduction et de suppression d’impact, mesures compensatoires. Intégration écologique. Trame verte et Bleue, continuums hydrophiles et terrestres, continuités écologiques. Schéma Régional de Cohérence écologique (SRCE). PLU : Volet Etat Initial de l’environnement. PADD, Plan d’Aménagement et de Développement Durable : partie environnementale. SCOT : Schéma de Cohérence Territorial.
Rémy Poncet
Spécialiste Botaniste, écologue des communautés de bryophytes, cryptogamiste. Botaniste-phytosociologie, Conservatoire des espaces naturels d’Aquitaine. Cryptogamiste, Conservatoire botanique national du Massif central. Inventaire des communautés végétales des îles Kerguelen. Conférences colloques et séminaires internationaux. Botaniste conservatoire naturel du Languedoc-Roussillon Montpellier. Master de Science Environnement et milieux naturels : Université Savoie Mont Blanc. Chargé des inventaires floristiques et Habitats. Rédaction de rapport Flore & Habitats. Analyse des données bibliographiques et de terrain. Cartographie SIG.
Solène Schneider
Rédactrice BEE Faune Flore. Gestionnaire de projets. Spécialiste amphibiens. Participation à diverses études sur les amphibiens Parc de Port Cros, ONF, NEOMYS. Projet SIG de valorisation de la Réserve biologique intégrale des Maures. Assistante soigneur animalier divers secteurs (oiseaux, mammifères, reptiles). Master SET (Sciences de l’Environnement Terrestre), spécialité Sciences de la Biodiversité et Ecologie parcours professionnel Expertise Ecologique et Gestion de la Biodiversité, Aix – Marseille Université. Spécialiste études amphibiens, reptiles et tortues. Rédactrice BEE Faune Flore. Participation aux inventaires terrain
Benjamin Vollot
Ornithologue. Inventaires et rédaction de documents de synthèse (Natura 2000/Etudes d’impact). Technicien pour le CIRAD pour le suivi de la peste aviaire. Chargé de mission/conservateur pour la Faune Sauvage et la gestion des espaces naturels. Diplôme École Pratique de Hautes Études. Brevet de bagueur – CRBPO/Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. BTSA Gestion et Protection de la Nature, spécialité Animation nature. Chargé des inventaires Ornithologue. Rédaction de rapport Ornithologue. Analyse des données bibliographiques et de terrain (Cartographie SIG).
Filippi Louise
Réalisatrice diplômée de l'ESEC (École Supérieure d'Études Cinématographiques) et de la Sorbonne à Paris, Louise Filippi a réalisé des courts-métrages de fiction, documentaires ainsi que des films promotionnels. Née dans le Sud de la France, elle a aussi travaillé sur le terrain lors d'inventaires naturalistes, filmant la biodiversité environnante et les méthodes de préservation mises en place par les équipes scientifiques d’Écotonia. Sur l’île de Sao Tomé, elle suivra les différentes étapes du voyage avec sa caméra, documentant la faune et la flore, les missions effectuées, les enjeux du projet, dans le but de réaliser un premier film pilote qui servira de base pour les expéditions à venir.
Pearlstein Vincent
Elève en Terminale S (lycée Paul Cézanne) et diplômé du BEPC. A accompagné de manière ponctuelle les inventaires naturalistes de l’entomofaune à Ecotonia. Apportera toute l’aide possible lors de l’expédition et les quelques connaissances acquises lors des sorties de terrain avec Ecotonia.
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La punaise de lit dans l’Histoire
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CORRESPONDANCES
Anna Maisonneuve / Albert Marquet, Usine de banlieue, vers 1898, encre de chine au pinceau sur papier collé sur carton, collection musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, une rencontre étonnante met en regard les dessins de deux artistes nés à près de 70 ans d’intervalle. D’un côté, Daniel Dezeuze, figure incontournable du groupe Supports/Surfaces avec une sélection d’oeuvres sur papier prêtées par le CAPC musée d’art contemporain. De l’autre, le Bordelais Albert Marquet, classé comme fauve. Une réunion inédite qui s’estompe dans des correspondances stylistiques et thématiques surprenantes.
Connaissiez-vous l’oeuvre d’Albert Marquet à l’époque ?
Quand j’ai fait ces dessins, je connaissais très peu Albert Marquet. C’était entre 1962 et 1963, lors d’un séjour en Espagne, au bord de l’océan Atlantique, dans la petite cité portuaire d’Avilès sur la côte Cantabrique. J’y suis resté un an. J’ai beaucoup travaillé, autant la peinture que le dessin, mais il y a dans les dessins quelque chose qui me rapproche à travers le temps de Marquet. Ce sont ces paysages d’eau : les ports, les vues industrielles avec les cargos, les grues, les bateaux… même dans ce face-à-face entre nos deux autoportraits réalisés à 40 ans d’intervalle ou dans ces personnages seuls faisant face à l’horizon. Il y a d’extraordinaires coïncidences.
Quel souvenir gardez-vous de ce séjour espagnol ?
Je suis méditerranéen et c’était la première fois que je voyais l’océan. J’avais 21 ans. Ça a été une impression très forte. J’avais un challenge. Celui de faire des vagues seulement avec un crayon. Je ne sais pas si j’ai réussi ou pas, mais j’ai réalisé toute une série sur les grandes vagues de l’océan avec la pointe du crayon. Une chose bien difficile en raison du mouvement bien sûr mais aussi de l’extraordinaire densité.
Pour vous, le dessin, c’était une étape préalable ?
Alors évidemment certains dessins ont abouti à des peintures. Mais le dessin était le concept de la peinture, le concept préalable et non pas préparatoire. Je crois que la puissance du dessin, c’est qu’il saisit l’instant d’une manière beaucoup plus fulgurante que la peinture, et cela même si on est impressionniste. J’étais dans un endroit où il pleuvait beaucoup et je dessinais sous un grand parapluie. Je ne pouvais pas avoir de très grandes feuilles de papier sinon la pluie mouillait les bords. En conséquence, ce sont des formats relativement modestes. Avec Marquet, il y a une harmonie même à ce niveau-là.
Le travail d’Albert Marquet, vous l’avez découvert plus tard…
Oui, plus tard. À l’époque, chose très curieuse, je m’intéressais à Lhote. Il a écrit des choses sur la figure, sur le paysage et j’en ai tiré des petits éléments. Sans le savoir, j’avais une influence bordelaise. La peinture de Marquet reste pour moi assez mystérieuse alors que celle d’André Lhote est assez rationnelle et souvent évidente.
Quelle est la place du dessin dans votre travail ?
À cette période, je dessinais beaucoup. Après, je me suis rendu au Mexique, où j’ai surtout réalisé des gouaches et des huiles. Là-bas, j’étais très sollicité par la couleur. Mon travail est passé à quelque chose de plus intense chromatiquement. De retour en France, j’ai curieusement beaucoup moins dessiné. Et puis j’ai repris à la fin de mon séjour parisien qui a duré 5 ans. Depuis, je ne me suis jamais arrêté. J’en ai des centaines et des centaines. Je n’ose pas en faire l’inventaire. Il y a toutes sortes de choses… des fleurs, des papillons, des insectes mais aussi des motifs qui ont à voir avec la préhistoire, Lascaux, les grottes rupestres, etc. Pour les plantes, j’ai fait une grande expo au Centre Pompidou dans le Cabinet d’art graphique sur ce sujet très précis en 1993. Dans certains cas, le dessin suit l’objet, l’artefact. Par exemple, en même temps que je faisais les armes, je dessinais des sièges de forteresse, des scènes de bataille… Quand je me suis arrêté sur la question des religions anciennes, j’ai imaginé une religion fictive et la manière dont elle aurait pu laisser des traces, des traces dessinées, peintes. Parfois, c’est indépendant et parfois le dessin a à voir directement avec une production d’artefacts.
© Daniel Dezeuze / Daniel Dezeuze, Sans titre, 1962-1963, encre noire sur papier, collection CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux
Quel regard portez-vous rétrospectivement sur l’histoire du groupe Supports/Surfaces ?
Rétrospectivement, c’est le cas de le dire ! Il s’en tient justement une en ce moment à Nîmes au Carré d’Art. Supports/Surfaces, j’y pense avec beaucoup de passion autant pour la production artistique que pour les débats d’idées et les utopies. Il y avait ces rêves d’une société différente d’un point de vue sociétal et artistique. Les deux marchaient ensemble. Le groupe a été très marqué par la césure de mai 68 et cette idée de faire table rase. Non pas pour détruire l’art, mais pour essayer d’en proposer de nouvelles formes. Quand on est jeune, il faut de temps en temps nettoyer l’horizon. Ça peut se faire de manière subtile ou plus brutale en terme artistique. Le groupe n’a pas duré longtemps. Nous avons périclité en 1972, néanmoins ça nous a donné un élan jusqu’au début des années 1980. Après, nous sommes entrés dans une semi-clandestinité avec l’arrivée d’autres courants comme le néo-expressionisme, la Transavanguardia italienne, la nouvelle figuration française, etc. On s’est retrouvé au second plan. Aujourd’hui, il y a un regain d’intérêt pour ce genre de travail et pour ces années 1970. À New York, il y a actuellement de jeunes peintres qui travaillent dans ce sens, avec la même problématique. C’est très intéressant de voir cette résurgence.
« Daniel Dezeuze / Albert Marquet. Mise en regard », jusqu’au dimanche 7 janvier 2018, salle des essais, musée des Beaux-Arts. www.musba-bordeaux.fr
#Expositions#Daniel Dezeuze#Albert Marquet#Mise en regard#salle des essais#musée des Beaux-Arts#Novembre 2017
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Pourquoi les légumes oubliés ont-ils été oubliés ?
Pourquoi les légumes oubliés ont-ils été oubliés ?
Régulièrement, nous vous proposons de redécouvrir les bienfaits nutritifs des légumes anciens qui sont peu à peu tombés dans l'oubli. Mais pourquoi ces légumes ont-ils été oubliés ?
Si crosne, panais, rutabaga ou encore topinambour sont des noms qui ne vous rappellent rien, c'est sans doute parce que ces légumes ont presque totalement disparus des étales des commerçants. Et pourtant, ils ont constitués l'alimentation principale de nos aïeux pendant des siècles. Quels sont ces légumes ? Et surtout, pourquoi ont-ils été oubliés ?
Des légumes anciens
La plupart des légumes oubliés sont des légumes très anciens, les premiers à avoir été cultivés par l'Homme. Ainsi, on sait que le chou-rave est cultivé depuis la préhistoire. Le cardon, le raifort, le salsifis ou encore la carotte blanche étaient déjà très appréciés à l'époque de la Rome Antique, tandis que le panais constituait l'équivalent de la pomme de terre au Moyen-Âge.
Les légumes oubliés appartiennent le plus souvent à la famille des légumes-racines, plus résistants au gel et aux insectes. De plus, ils se conservent longtemps une fois cueillis et leurs propriétés nutritives permettaient alors de traverser la saison hivernale.
Des légumes oubliés volontairement
Les légumes oubliés n'ont donc pas disparu de notre agriculture naturellement, mais bien par la volonté des consommateurs. Certains de ces légumes oubliés ont simplement été mis de côté en raison de leurs inconvénients digestifs. Ainsi, le chou-rave qui peut occasionner des flatulences, n'a jamais été un légume très apprécié et n'était consommé que par les paysans, plus pauvres.
D'autres ont été détrônés par des légumes apparus plus récemment. C'est le cas du panais dont la consommation a été peu à peu remplacée par celle de la pomme de terre, introduite au XVIIIème siècle.
Mais la plupart des légumes oubliés ont été associés aux périodes de guerres et de famine dans l'inconscient collectif. C'est notamment le cas du crosne et du rutabaga qui ont constitué les plats de subsistance des français au cours des deux guerres mondiales, tandis que les récoltes de pommes de terre étaient réquisitionnées.
Aujourd'hui, les légumes oubliés connaissent un regain d'intérêt de la part des consommateurs désireux de découvrir des saveurs nouvelles et de diversifier leur alimentation. Cet engouement est encouragé par certains grands chefs cuisiniers qui introduisent les légumes oubliés dans des recettes innovantes.
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Marmotte
Marmotte
Les marmottes (Marmota) forment un genre de mammifère fouisseur de l'ordre des rongeurs.
L'espèce la plus connue en Europe est la marmotte vivant dans les montagnes (Marmota marmota). En Amérique du Nord, la Marmota monax, appelée familièrement « siffleux » au Québec, constitue l'espèce la plus courante.
escription
Le poil de la marmotte est brun, noir ou marron. Elle a un corps trapu, les oreilles rondes. Ses membres sont courts et puissants avec une longue queue. Sa taille est de 46 à 66 cm pour un poids de 2 à 9 kg. Elle vit de 4 à 10 ans en captivité et de 4 à 8 ans en liberté. Au Canada, elle est appelée « siffleux » car quand il y a un danger, elle émet un sifflement puissant pour donner l'alerte aux autres marmottes, qui vont alors se réfugier dans leur terrier.
Répartition et habitat
Certaines espèces de marmotte vivent dans les montagnes entre 1 300 et 3 000 mètres d'altitude. Cette amplitude altitudinale pourrait être due à la fraîcheur hivernale qu'elle recherche, ainsi qu'à la pression exercée par l'homme sur l'espèce. D'autres espèces, comme celles d'Amérique du Nord et des steppes eurasiennes, préfèrent les prairies rugueuses.
Les paléontologues avaient déjà au XIXe siècle trouvé des ossements de marmotte jusque dans les grandes plaines d'Europe de l'Ouest (dont en France, dans le bassin parisien y compris et plus à l'ouest en Poitou-Charente) mais également plus au nord en Belgique (au Paléolithique moyen selon les fossiles de la grotte Walou de Trooz par exemple). Les premiers paléontologues ont été surpris de découvrir que la marmotte côtoyait autrefois en Belgique nos ancêtres préhistoriques, mais aussi l'éléphant, le rhinocéros, l'hippopotame, la hyène, le lion (qui ne survivent aujourd'hui qu'en zone tropicale) et le renne, le glouton, le renard argenté, le chamois (aujourd'hui réfugiés en montagne ou dans les zones circumpolaires).
La marmotte disparaît de la plupart des régions d'Europe dès la Préhistoire, sans doute en raison d'une pression de chasse excessive, l'espèce pouvant nuire aux premiers essais d'agriculture et constituant une source de protéines et de lipides relativement facile d'accès en hiver (il suffit de baliser les terriers à l'automne pour les retrouver dans la neige).
La présence actuellement exclusivement montagnarde de la marmotte pourrait donc n'être que la conséquence de l'action de l'homme, lequel a cependant commencé à tenter d'améliorer le sort de l'espèce en la réintroduisant dans divers massifs montagneux (notamment en France). Toutefois, le faible effectif de certaines de ces populations nouvelles, et leur isolement par rapport aux autres, pose le problème de leur fragilité et de leur consanguinité.
Écologie et comportement
Reproduction
Les marmottes s'accouplent au mois de mai. La gestation dure 33 ou 34 jours et une portée peut compter de 3 à 5 petits.
Les marmottes juvéniles, appelées marmottons, naissent fin mai à début juin. À la naissance, les marmottons mesurent à peine 3 cm et pèsent environ 30 g. Ils ont les yeux fermés et n'ont pas encore de poils. Les petits restent un à deux mois dans leur terrier avant de sortir au mois de juillet.
Alimentation
La marmotte est cæcotrophe, c’est-à-dire qu'elle digère deux fois ses aliments en ingérant certaines de ses propres crottes.
Les marmottes des Alpes se nourrissent de végétaux herbacés, de graines et de petits invertébrés (insectes, araignées, vers). Elles préfèrent les jeunes pousses et maintiennent leur nourriture avec leurs membres antérieurs.
Hibernation
La marmotte hiberne pendant 5 mois et demi. En automne, elle mange énormément pour constituer les réserves de graisse qui lui permettront de survivre. Pour ne pas brûler ses réserves trop vite, elle vit au ralenti. Sa température corporelle chute à 7 degrés et son cœur ralentit, aux alentours de 4 ou 5 pulsations par minute. Elle se réveille environ toutes les quatre semaines pour faire ses besoins. S'il fait moins de 3 °C sous terre, la marmotte doit se réveiller et bouger pour ne pas mourir de froid.
Il semble que l'hibernation sociale (en groupes familiaux, dans l’hibernaculum, avec des individus âgés plus expérimentés), étudiée chez Marmota marmota, si elle est un facteur de risque éco-épidémiologique à cause de la promiscuité, puisse aussi procurer des avantages en termes de survie hivernale.
Systématique
Liste des espèces
Marmota baibacina, Asie
Marmota bobak, Eurasie
Marmota broweri, Alaska
Marmota caligata, Canada, Alaska et nord des Rocheuses aux États-Unis -- Marmotte des Rocheuses
Marmota camtschatica, Kamtchatka -- Marmotte du Kamtchatka ou Marmotte à tête noire
Marmota caudata, Asie centrale -- Marmotte à longue queue
Marmota flaviventris, Amérique du Nord -- Marmotte à ventre fauve
Marmota himalayana, Himalaya -- Marmotte de l'Himalaya
Marmota marmota, Alpes et Pyrénées -- Marmotte des Alpes
Marmota menzbieri, Asie centrale
Marmota monax, Amérique du Nord -- Marmotte commune
Marmota olympus, Péninsule Olympique des États-Unis
Marmota sibirica, Sibérie
Marmota vancouverensis, Île de Vancouver
Étymologie et dénominations
Du latin mus montis, « souris de la montagne ».
D'après Émile Littré, auteur du Dictionnaire de la Langue Française, Marmontain est l'un des anciens noms français de la marmotte ; espagnol et portugais : marmota ; italien : marmotta, marmotto ; pays de Coire : murmont ; ancien haut allemand : muremanto, muremunti ; du latin murem montanum ou murem montis : rat de montagne.
La marmotte est appelée siffleux en Amérique du Nord, car elle siffle pour prévenir du danger. L'animal peut aussi être appelé bonhomme couèche, du micmac moonumkweck. Les anglophones la nomment groundhog (littéralement : « cochon de terre ») ; en allemand, c'est Murmeltier : littéralement l'« animal qui marmonne, marmotte ».
Les marmottes et l'homme
Effectifs
Bien que la population de marmottes dans le monde ait connu une forte diminution depuis ces dix dernières années, et que sa présence reste très discrète, certains pays connaissent une population de marmottes relativement importante. C'est notamment le cas du Canada, de la Suisse et dans une moindre mesure, de la France où cependant, plusieurs populations sont isolées du noyau principal, ce qui interdit tout brassage génétique. Actuellement, on peut comptabiliser environ 16 000 marmottes en France.
En France, l'espèce était éteinte, probablement depuis des millénaires, dans le massif des Pyrénées. Il est possible que cette disparition ait été consécutive à une pression de chasse trop importante. L'espèce a été réintroduite après la Seconde Guerre mondiale et la population ainsi formée est désormais pérenne, elle s'étend d'ailleurs progressivement et elle finira probablement par occuper la totalité du massif pyrénéen. Une réintroduction réussie a également été menée dans le Vercors et dans le Massif central. L'implantation de l'espèce a été envisagée dans les massifs où elle est absente, sans suite à ce jour.
Utilisations
Autrefois, la marmotte était chassée pour sa fourrure, sa chair, sa graisse. La chasse est toujours autorisée en France bien que très strictement réglementée, sauf dans les Pyrénées et le Massif central où elle est strictement interdite. En Amérique du Nord, la chasse de la marmotte est libre, car l'espèce y est répandue et est classée comme nuisible. La fourrure des marmottes d'Asie et d'Amérique du Nord est toujours utilisée sous le nom de murmel. Les montagnards émigrés dans les grandes villes présentaient aussi des individus dressés comme attraction foraine.
De nos jours, elle est devenue un des symboles majeurs des Alpes. On trouve de nombreuses représentations ou évocations de l'espèce sur des produits n'ayant d'ailleurs aucun lien avec elle, si ce n'est l'origine montagnarde (bonbons, gâteaux, fromages, etc.), ou sur des hébergements (dont l'on vante la qualité en convoquant la réputation de bonne dormeuse de la marmotte, et son goût pour un habitat confortable et sûr). La marmotte en peluche, et sa version capable de siffler, voire équipée d'un détecteur de mouvement qui provoque le sifflement, est devenue l'un des classiques des boutiques pour touristes dans les Alpes et les Pyrénées.
L'espèce jouit d'une image très positive auprès d'un large public en raison de son apparence de petit ours en peluche et de son caractère inoffensif. Il n'est pas rare, dans les vallées très fréquentées en été, que des marmottes viennent quémander des friandises auprès des randonneurs, parfois avec une certaine effronterie, et ceci contribue également à la popularité de l'espèce.
Folklore et expressions dérivées
La marmotte américaine est sujet d'une tradition célébrée par les Nord-Américains (Américains et Canadiens) chaque année le 2 février, appelée le « jour de la marmotte » (groundhog day) ; selon que celle-ci voit ou non son ombre, cela annoncera un printemps tardif ou précoce.
On utilise l'expression « dormir comme une marmotte » quand une personne dort paisiblement et profondément. Voir l'article consacré aux idiotismes animaliers.
En France, l'expression « et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu » est une référence à une publicité des années 1990 pour les chocolats Milka, qui est utilisée pour parler d'une histoire invraisemblable.
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