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#incantation magique sans rituel
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comment jeter un sort d'amour:+229 61142966,Comment jeter un sort amoureux à distance — Comment jeter un sort amoureux ?
Comment jeter un sort amoureux à distance — Comment jeter un sort amoureux ?. Parmi les sorts amoureux à distance de magie rouge il existe un puissant sort amoureux à distance et très efficace de récitation que peu de personne maîtrise. Il s’agit de l’incantation puissante d’amour à prononcer pendant un temps donné. Ce sort amoureux à distance est très efficace et ne doit pas être récité à la…
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ahozinloko · 5 months
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Marabout Voyant, depuis plus de 30 ans, M. AHOZIN LOKO GRAND marabout africain, est un homme qui a toujours su donner toute son attention à sa clientèle, sa disponibilité et son sérieux est bien là preuve de son habileté. Tel+229 67181911
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Comment jeter un vrai sort d'amour à quelqu'un : medium marabout paul ekundayo
Jeter un sort d’amour à quelqu’un, d’amour, sort d’amour puissant Un sortilège d’amour est une pratique qui vise à attirer l’amour dans sa vie ou à renforcer les liens avec son partenaire. Il existe plusieurs types de sortilèges d’amour, tels que les sorts d’attraction, de rupture amoureuse ou encore de fidélité. Cependant, il est important de noter que l’on ne peut pas forcer les gens à nous…
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Quel est le rapport entre sorcellerie et amour ?
Quel est le rapport entre sorcellerie et amour? L’amour est un sentiment difficile à définir. Ce sentiment peut être la cause d’un bonheur infini, tout comme être à l’origine d’une tristesse infinie. Il faut dire que de grands hommes à travers l’histoire de l’humanité sont entrés en guerre juste par amour ou à cause de l’amour. Oui, l’amour est un sentiment vraiment compliqué. Malheureusement,…
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Rituel d'amour puissant,envoutement d'amour puissant
Vous souhaitez connaitre l'amour, mais vous n'avez ni amoureux ni prétendant ? La magie blanche peut vous aider à travers la pratique de quelques rituels .RETOUR RAPIDE D'EMOTION, RITUEL D'AMOUR PUISSANT ET RAPIDE, RETOUR AMOUREUX IMMÉDIAT, RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET IMMEDIAT,La magie blanche pour attirer l'amour est une magie inoffensive, qui ne convoque que de bons esprits et se sert d'objets positifs (bougies, fleurs. Le rituel d'amour ou rituel pour attirer l'amour : dans quelle situation faire appel à moi ? rituel d'amour maria do carmo. Les rituels d'amour . Le rituel de séduction du médium voyant est un puissant travail de magie blanche qui rend la tâche facile à tous ceux qui ont envie d’entreprendre une vie amoureuse mais qui n’ont pas assez de cran pour s’approcher de la personne aimée. Que cette personne soit d’un rang supérieur au votre (Une star de la musique vivant dans votre région, un homme d’affaire ou femme d’affaire qui n’est pas facile à aborder, ou quelqu’un que vous trouvez plus beau ou plus belle que vous), ce rituel peut marcher sur lui. A l’aide de ce rituel de séduction, vous pouvez séduire toute personne de votre choix et sans avoir à faire beaucoup d’effort. Cette personne ciblée fera le travail à votre place (C’est elle qui va se manifester pour vous faire part de son envie de sortir avec vous).
Le Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous. C’est une alliance subtile et secrète de sons ancestraux, d’incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières issues de bougies consacrées, vous voulez retrouver l’être aimé ? Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m’efforce de trouver la bonne solution pour le retour de votre affection. Les rituels du grand voyant et médium incontournable PAUL sont d’une efficacité incomparable
Délais pour faire revenir votre affection
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Voici une formule magique d’amour simple à prononcer pour le rendre fou de vous
Formule magique d’amour pour rendre quelqu’un amoureux Une formule magique d’amour simple à prononcer est toujours liée à un rituel pour attirer l’amour. En effet, sans sortilège pour le rendre fou amoureux de vous, quelques mots lancés au vent ne vous apporteront rien. Comment rendre un homme amoureux grâce à la magie ? Vous êtes loin d’être la seule à vous poser cette question… Les rituels…
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ATTACHER UNE PERSONNE AVEC PHOTO, comment envoûter une personne avec sa photo
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montreux-suisse · 16 days
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L'Histoire de la Médecine et Son Évolution Vers la Chirurgie Esthétique : Une Introduction pour les Débutants
L’histoire de la médecine est l’une des plus anciennes et fascinantes de l’humanité. Depuis les premiers soins apportés aux malades jusqu'aux avancées technologiques de la chirurgie esthétique moderne, elle reflète la quête continue des hommes et des femmes pour comprendre le corps humain, soulager la souffrance et améliorer la qualité de vie. Ce texte présente un aperçu de cette évolution et explique comment la médecine a progressivement intégré la chirurgie esthétique, qui est devenue un domaine en pleine expansion dans le monde d'aujourd'hui.
Les origines de la médecine : des soins primitifs aux premiers médecins
La médecine existe depuis que les êtres humains ont cherché des moyens de soulager la douleur, de guérir les blessures et de traiter les maladies. Dans les sociétés primitives, la guérison était souvent liée à des pratiques magiques ou spirituelles. Les chamans ou guérisseurs utilisaient des plantes, des rituels et des incantations pour traiter les malades.
Au fil du temps, des civilisations comme l’Égypte ancienne, la Grèce et la Chine ont développé des connaissances médicales plus élaborées. Les Égyptiens, par exemple, ont créé des traités médicaux écrits et utilisé des techniques de soins avancées, comme les bandages et les traitements à base de plantes. Dans la Grèce antique, des médecins comme Hippocrate (considéré comme le père de la médecine) ont proposé que les maladies ne soient pas des punitions divines, mais plutôt des déséquilibres naturels à corriger par des soins rationnels.
Le Moyen Âge et la Renaissance : progrès médicaux et premières interventions chirurgicales
Pendant le Moyen Âge, les connaissances médicales ont progressé lentement, souvent entravées par des croyances religieuses et des superstitions. Toutefois, certaines régions comme le monde arabe ont fait des avancées notables. Le médecin arabe Avicenne (Ibn Sina) a compilé des traités médicaux influents, dont Le Canon de la Médecine, qui a été utilisé en Europe pendant des siècles.
La Renaissance (14e au 17e siècle) a marqué un renouveau scientifique, avec une redécouverte des textes grecs et romains et un intérêt croissant pour l’anatomie humaine. Des figures comme André Vésale, qui a réalisé les premières dissections anatomiques systématiques, ont jeté les bases de la médecine moderne. C'est également au cours de cette période que les premières interventions chirurgicales ont vu le jour, souvent dans des conditions rudimentaires et risquées, mais ouvrant la voie à des innovations futures.
Le 19e siècle : la naissance de la chirurgie moderne
Le 19e siècle est une période cruciale dans l’histoire de la médecine, marquée par des avancées majeures. Les découvertes sur les germes par des scientifiques comme Louis Pasteur ont permis de mieux comprendre les infections, menant à des techniques d'asepsie et de désinfection qui ont révolutionné la chirurgie.
C’est également à cette époque que l’anesthésie a été introduite, rendant possible la réalisation d’interventions chirurgicales plus longues et complexes sans que le patient ne souffre. Des chirurgiens comme Joseph Lister ont également développé des techniques pour réduire les infections post-opératoires, posant les fondations de la chirurgie moderne.
La fin du 19e et le début du 20e siècle : l'émergence de la chirurgie esthétique
L'idée de la chirurgie esthétique est née à la fin du 19e siècle, en partie en réponse aux besoins des victimes de blessures de guerre. Les premiers chirurgiens esthétiques ont travaillé à reconstruire les visages et les corps des soldats blessés lors des guerres mondiales. À cette époque, des médecins comme Harold Gillies, un pionnier de la chirurgie reconstructrice, ont posé les bases de la chirurgie plastique moderne.
Le terme "chirurgie esthétique" fait référence à des interventions visant non seulement à reconstruire des parties du corps endommagées, mais aussi à améliorer l'apparence physique des patients en bonne santé. À la fin du 20e siècle, ces techniques se sont popularisées auprès du grand public, qui a commencé à y recourir non seulement pour des raisons médicales, mais aussi pour des raisons esthétiques.
Le 20e siècle : la révolution de la chirurgie esthétique et des soins esthétiques
Le 20e siècle a vu une explosion de la chirurgie esthétique et des soins non invasifs, propulsée par de nouvelles technologies et un changement de mentalité sociale. L'après-guerre a vu une augmentation de la demande pour les procédures cosmétiques, et les progrès en matière d'anesthésie, d'antibiotiques et de techniques chirurgicales ont rendu ces opérations plus sûres et plus accessibles.
Au fil des décennies, des interventions comme la rhinoplastie (correction du nez), la liposuccion (retrait de la graisse), et l’augmentation mammaire sont devenues courantes. À cela se sont ajoutées des techniques non chirurgicales, comme les injections de toxine botulique (Botox) et d’acide hyaluronique, qui offrent des solutions moins invasives pour lutter contre les signes du vieillissement.
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Le Necronomicon…
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Le reclus de Providence…
 Howard Phillips Lovecraft a été pendant longtemps perçu comme une personne étrange et, encore maintenantsouvent représenté comme un personnage mystérieux mi-ombre, mi-lumière entouré de monstres. De plus, il estnécessaire de souligner que, dans la plupart de ses nouvelles il : « fait (référence) à des sociétés secrètes réelles, comme lasecte kurde des Yézédis, adorateurs de Satan dans « Horror at Red Hook » ; ou fictives, comme l’Ordre Esotérique deDagon dans « The Shadow over Innsmouth », et la secte « Starry Wisdom » dans « The Haunter of the Dark[1] ».
En outre, l’auteur introduit également un certain nombre de croyances et pratiques telles celles que l’on retrouve dans leVaudou ou plus précisément dans l’imaginaire lié au Vaudou. L’exemple le plus parlant est sans doute L’Appel de Cthulhu(1928) dans lequel il est question d’un savoir occulte universel mêlant différentes croyances d’origines diverses. Certainslivres ésotériques dont on parlera dans la deuxième partie, cités par l’écrivain, ont une réelle existence : « De plus, par lacitation précise de formules, fragments de rituel, incantations, l’écrivain laisse supposer une réelle connaissance dans cedomaine[2]».
Le Necronomicon
 Ce livre rempli d’incantations magiques joue sans doute un grand rôle dans cette illusion d’authenticité. De plus,Lovecraft écrit à plusieurs reprises qu’il n’en existerait que de rares exemplaires dans le monde[3]. Ce qui peut laisserpenser au lecteur que, même si le grimoire est introuvable, cela ne prouve pas qu’il n’existe pas. Il faut avouer queLovecraft s’est donné de la peine à écrire l’histoire de ce mystérieux livre[4]. Dans L’abomination De Dunwich (1929), lepersonnage principal, Wilbur Whateley étudie de près ce grimoire. « Nous apprenons ainsi que l’exemplaire consulté parWhateley est la version latine de l’ouvrage publiée au XVIIe siècle en Espagne d’après la traduction d’Olaus Wormius.Cet ouvrage se trouve à la bibliothèque de l’Université Miskatonic, à Arkham où il est gardé sous clef de peur qu’il puissetomber dans des mains inexpertes[5]. » Ce qui paraît encore plus étrange et révélateur pour les ésotéristes et autrespersonnes croyant que le Necronomicon existe réellement est le fait que Lovecraft, à la fin de sa vie, ait écrit l’« Histoireet (la) chronologie du Necronomicon» publié un an après sa mort[6].
« Selon Lovecraft, Abdul Alhazared, connu aussi sous le nom de Abd Al-Azrad, est un poète et mystique (…) il a passédix ans de sa vie à méditer en solitaire dans les déserts d’Arabie avant d’écrire un traité de magie intitulé Kitab Al-Azif,que Theodore Philetas, érudit de Constantinople, devait traduire en grec sous le titre de Necronomicon (…) En 1050, alorsmême que toute trace de l’édition arabe avait disparu, de nombreux exemplaires du Necronomicon furent détruits surl’ordre du Patriache Michel de Constantinople. En 1228, un érudit originaire du Jutland, Olaus Wormius, entreprit detraduire le texte grec en latin. En 1232, le Pape Grégoire IX mit à l’index les éditions grecque et latine duNecronomicon.L’ouvrage a été traduit, semble-t-il, en allemand au XVe siècle. En 1501, paraît la première éditionitalienne du texte grec. En 1585, l’érudit élisabéthain John Dee traduit le Necronomicon en anglais depuis la version latinede Wormius et d’un manuscrit grec appartenant à un noble de Transylvanie. En 1622, enfin, la traduction de Wormius estrééditée en Espagne[7]. »
 Il est vrai que l’histoire est bien rôdée. Surtout par le fait que, Michel de Constantinople (mieux connu sous le nomde Michel 1er Cérulaire), Olaus Wormius, Grégoire IX[8] et John Dee[9] sont des personnages historiques. Lovecraft, afinde brouiller davantage la frontière entre le réel et l’imaginaire, écrit dans L’Abomination de Dunwich (1929) que legrimoire se trouve dans plusieurs bibliothèques dont la Bibliothèque Nationale de Paris. Il est indéniable que ce subtilmélange d’imaginaire et de réalité a encouragé certains esprits fertiles à croire dur comme fer que le Necronomicon existeréellement[10].
L’interprétation du Necronomicon dans le contexte New-Age
 Les Etats-Unis et l’Europe, entre les années 1960 et 1970, connaissent une période très mouvementée socialementet politiquement, due notamment à la guerre du Viêt-Nam. Dans ce contexte bien particulier, naissent de nouveauxmouvements religieux s’opposant fortement aux valeurs chrétiennes et traditionnelles[11].  « Cet état d’esprit holistique,associé à la volonté de créer un monde différent, formera les bases propices au développement des pratiques et desidéologies du New-Age (…)[12] ». Par ailleurs, l’ésotérisme est l’une des pierres angulaires du mouvement : on assiste àune renaissance de certaines croyances et pratiques venant, entre autre, des druides et des cathares[13]. En réalité, il estdifficile de résumer ce qu’est le New-Age de manière succincte tant il touche pléthore de domaines. En bref, le but ultimede ce mouvement est de permettre à la société  traditionnelle d’opérer en elle-même un profond changement et prôner unretour à la nature ainsi qu’« à des valeurs de liberté, d’égalité, de démocratie (…)[14] »
 Par conséquent, l’interprétation du Necronomicon par le soi-disant Simon[15] dont on parlera dans le prochainsous-chapitre, s’inscrit dans ce qui est communément appelé par les membres du mouvement New-Age : « nouvelleconscience religieuse, spirituelle[16] ».
Peter Lavanda Alias Simon
 Avant de commencer ce sous-chapitre, il semble important de se questionner au sujet de la personne qui se cachederrière ce fameux « Simon ». En réalité, il n’existe que très peu d’informations à son sujet.  L’un des seuls articles meparaissant fiables est celui de Christophe Thill, Pour un Necronomicon de plus… D’après lui, « Simon » est unpersonnage complètement inventé par Peter Lavenda[17]. Ce dernier, avant de publier le Necronomicon en 2005, a déjàémis un parallèle douteux entre le nazisme et la magie noire dans son Unholy Alliance[18]. En résumé : « son but est deredonner vie à l’idée stupide selon laquelle le Necronomicon n’a pas été inventé par Howard Phillips Lovecraft, qu’ils’agit d’un livre réel livre donnant de réelles informations occultes, etc[19]. »
Le Necronomicon simonien
 « Simon » se présente comme étant un prêtre qui aurait versé dans le mouvement New Age. De fil en aiguille, il seserait retrouvé en possession du fameux Necronomicon. Persuadé qu’il s’agit d’un authentique grimoire, il s’efforcera dele traduire de la manière la plus parfaite qu’il soit[20]. Confronté aux pourfendeurs de cette théorie, il émet l’idée queLovecraft a eu accès à ce fameux grimoire mais que, pour une raison ou pour une autre, l’écrivain a préféré faire croirequ’il s’agissait d’une pure invention sortie tout droit de son esprit :
« La principale question qui se pose, je pense, est de savoir si Le Necronomicon que nous avons proposé est celui quementionne Lovecraft ou qu’il a inventé. Il n’y a aucun moyen de répondre à cette question. Je crois que l’auteur a entendule nom quelque part, sinon la coïncidence serait trop saisissante. (…) Les divagations presque hystériques du témoignagede l’Arabe ressemblent également de manière troublante au type de paranoïa déséquilibrée que l’on trouve dans l’œuvredu maître de l’horreur gothique. Ces détails m’incitent à penser qu’il s’agit bien du même Necronomicon dans la fictionde l’artiste[21]. »
 Toutefois, le postulat de Simon ne semble pas convaincre les lecteurs, notamment aux Etats-Unis. En effet, lathèse émettant l’idée que Lovecraft se rapprocherait davantage d’un prophète ou du moins, d’un « véritable initié[22] »,que d’ « un simple auteur de fiction[23]. » est encore populaire de nos jours. Il faudrait donc, d’après cette croyance, lireentre les lignes de ses récits afin d’accéder au message caché ayant pour but de prévenir d’un danger imminent : l’arrivéedes Grands Anciens sur terre[24].
Humour et Necronomicon
En 1978, un collectif d’écrivains publie un ouvrage intitulé The Necronomicon, il s’agit d’un ouvrage hétéroclite danslequel se côtoient des articles basés sur des faits tangibles et d’autres émettant des hypothèses sur la prétendue existencede ce grimoire. Toutefois, ce qui diverge par rapport à la position de « Simon » et des autres milieux ésotéristes, c’est queles écrivains qui, soi-disant, postulent en faveur de l’existence du Necronomicon, le font sous le couvert de l’humour et dujeu littéraire afin de perpétuer la tradition lovecraftienne comme nous le verrons plus tard. Néanmoins, encoreaujourd’hui, certaines personnes continuent d’interpréter ces articles comme étant des ressources scientifiques sures etfiables[25].
En l’occurrence, depuis la mort de H.P. Lovecraft, un certain nombre d’écrivains, de réalisateurs et de dessinateurs se sontréapproprié la création de Lovecraft et, notamment, celle du Necronomicon. [26] Ce qui a, vraisemblablement renforcé lacroyance en l’existence d’un véritable grimoire[27]. Même si les différentes créations ont parfois peu de ressemblanceavec l’ouvrage de l’écrivain, si ce n’est le nom. Par exemple, H.R. Giger, a créé ses propres Necronomicons. Nouspouvons donc émettre l’hypothèse qu’en faisant naître, de manière picturale les monstres lovecraftiens, l’artiste alimentecette croyance en l’existence du grimoire : « un livre plein de formules magiques et d’illustrations de dieux monstres àl’apparence terrible et qui nous menaceront[28]. Nous verrons, dans cette partie, que même si l’œuvre de H. R. Giger nereflète pas fidèlement celle de Lovecraft, elle continue à propager une certaine image du « Reclus de Providence ».
Le Necronomicon Gigerien
H.R. Giger affirme que : « (…) Alors, bien que j’admire beaucoup le travail de Lovecraft, sa principale influence sur montravail était tout simplement le nom du grimoire d’Alhazred, le Necronomicon » [29]  Christopher L. Robinson relèveégalement : « Mais par ailleurs, il n’y a aucun doute, selon le commentaire de Giger lui-même, que l’artiste a été attiré,dès la première mention du nom de Lovecraft, par l’occulte qui entoure l’écrivain et son Mythe de Cthulhu[30] ».Néanmoins, lorsque l’on compare le Necronomicon de Lovecraft et celui de Giger, il n’y a que peu de ressemblance. Enréalité, on pourrait peut-être parler du spectre du Necronomicon dans l’œuvre gigerienne. Giger, à travers son art, s’inspirede Lovecraft tout en s’éloignant de lui créant ainsi une sorte de spectralité : Lovecraft est présent sans l’être vraiment.  Eneffet, il n’y a que le titre des œuvres et les interviews de Giger qui nous permettent de faire un réel lien avec l’œuvre deLovecraft. Tout d’abord, les monstres gigeriens sont ultra-sexualisés, ce qui détonne totalement avec l’universlovecraftien dans lequel le sexe et la sexualité sont occultés. L’architecture est également différente chez Giger, pas deville cyclopéenne, pas de sombre ville ayant abritée jadis des sorcières ou d’autres choses inavouables et, surtout, aucunebibliothèque occulte[31]. Giger s’est sans doute inspiré de l’ « aura occulte[32] » qui entoure l’écrivain et son Mythe deCthulhu[33]». Encore faudrait-il définir ce qu’est l’  « aura occulte[34] » de Lovecraft ? Giger considérait-il égalementLovecraft comme étant un prophète ? Selon moi, il s’agit d’une hypothèse à considérer puisqu’il affirme lui-même être : «très intéressé par la magie et la sorcellerie[35]. » Il est tout à fait envisageable, selon moi, que H.R Giger, compte tenu desmilieux qu’il semble fréquenter, ait pu céder à une association d’idées entre Lovecraft, son œuvre et les milieuxésotériques des années 1970. Ce qui expliquerait l’ « aura occulte[36] »  Du moins, je pense qu’en perpétuant l’imaginairelié au Necronomicon, il a contribué d’une certaine manière à alimenter la croyance en ce mystérieux grimoire et, parextension, a influencé l’image du « reclus de Providence » au sein de la culture populaire.
D’ailleurs, l’étude de Christophe Thill, Pour un Necronomicon de plus…[37] tend également à souligner le fait qu’enréalité H.R Giger ne connaît Lovecraft et son œuvre que de manière très superficielle et en a une vision quelque peuétrange. Cette vision renforce d’ailleurs l’idée que Lovecraft aurait un statut spécial s’apparentant à celui de « prophète »ou d’ « initié » En l’occurrence, il semble pertinent de penser que H.R. Giger a fortement été influencé par la pensée deGeorge Hay[38]. : «  le père de Lovecraft franc-maçon, possédant des fragments du Necronomicon, le manuscrit originalde celui-ci conservé au British Museum (…)[39] »
Le Necronomicon de George Hay
 Il s’agit d’une version de 1978 tantôt nommée « Necronomicon de George Hay » tantôt « Necronomicon deLangford et Turner ». Son contenu est très spécifique et diverge fortement de celui de Simon : « Ce livre se présentecomme la transcription d’un manuscrit du magicien élizabéthain John Dee, le Liber Logaeth, retrouvé par hasard auBritish Museum et décrypté par un certain docteur Stanislas Hinterstoisser, savant autrichien (et imaginaire) de sonétat[40]. » Il s’agit évidemment d’un récit imaginaire, toutefois, il semble avoir marqué certains esprits au point que cetimaginaire fait place, pour eux, à une réalité. De ce fait, H.R. Giger semble avoir cru à une version prophétique d’HowardPhillips Lovecraft et cette croyance s’est, sans aucun doute, confirmée dans son œuvre perpétuant cette « aura occulte » sichère à l’artiste[41] [42].
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ATTACHEMENT D'AMOUR PUISSANT DU Professeur ONI KOLEDEHOU +22994372948
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ATTACHEMENT D'AMOUR PUISSANT DU Professeur ONI KOLEDEHOU L'attachement d'amour puissant du Professeur ONI KOLEDEHOU est fait pour vous en vue de vous aider a atteindre une équilibre dans votre relations amoureuse. L’aventure de l’amour et la quête de la possession de son coeur demeurent un idéal aussi noble que fragile. Cependant, l’état amoureux est une période d’aveuglement qui fait oublier les dangers rodant autour des sentiments et de l’affection des amants. Ainsi, le couple doit penser à une protection sentimentale pérenne et efficace pour faire durer la magie rouge ou blanche amoureuse.
Le marabout Professeur ONI KOLEDEHOU agit comme envoûteur du coeur et de l’âme. Il prévient et répare les blessures engendrées par un adultère, une dispute, une infidélité, un mensonge, et surtout par le temps qui passe. Son puissant esprit occulte, ses rituels incantatoires et ses formules ésotériques sexuelles propulsent un souffle subliminal dans la spiritualité charnelle de l’être aimé.
Ce maître des relations fusionnelles est le secours des situations sans espoirs. Le coeur brisé et délaissé peut reprendre vie en ravivant la flamme du premier flirt pour reprendre le contrôle de l’être aimé et s’assurer de sa possession. L’ami ou le conjoint tombera à nouveau sous les flèches cupidonnienne du Professeur ONI KOLEDEHOU pour la reconquête affective et le retour au foyer. Le Professeur ONI KOLEDEHOU représente la vison pure du maraboutage africain en France. Ce maître de l’ésotérisme chamanique a suivi un enseignement nécessitant un réel repli sur le monde des mortels. Une nouvelle naissance spirituelle a guidé cet initié sur les pas de la sagesse pour une complète acquisition des sciences occultes.
Le divin régnant sur le terrestre et le céleste autorise ce prêtre sorcier à utiliser la magie de l’envoûteur. Ainsi, le marabout Professeur ONI KOLEDEHOU peut envoûter et encore désenvoûter un individu mais aussi sa sphère professionnelle et familiale.*
Les pouvoirs obscurs du chaman moderne, travaillant maintenant par téléphone ou sur le réseau internet, offrent la conception de très puissants travaux occultes. Les prières religieuses, les rituels spécifiques, les incantations magiques, les amulettes de protection, les philtres et les potions de guérisseur, etc… apportent des solutions vaudous et animistes à tous les problèmes en créant d’une bulle protectrice.
La protection maraboutique représente à la foi le glaive qui attaque le coeur des forces maléfiques et le bouclier qui protège des esprits des ténèbres. Votre marabout oeuvre ainsi contre la malchance persistante, le mauvais oeil et les sorts ennemis, les conflits et les contentieux familiaux, le manque d’argent, les sortilèges de licenciements, etc… apportant le miracle des solutions impossibles.* L’être que vous aimez reviendra avec mon aide. Votre femme ou votre mari reviendra à vous et n’aura plus de pensée pour personne d’autre. Ce n’est pas tout, parce que je vous promets aussi une belle réussite professionnelle et je vous propose même d’être chanceux aux jeux. Avec mes nombreuses années d’expériences, je me spécialise dans une magie bénéfique extrêmement puissante. La chance sera à votre porte en moins d’une semaine. Mon taux de réussite est presque de 100%. J’ai des clients qui sont toujours satisfaits grâce à mon savoir-faire et à mon expertise. Chance, argent, santé… Comptez-sur moi pour faire votre bonheur.
La sainte et fantastique magie maraboutique favorise la naissance ou la résurrection amoureuse. L‘esprit magico religieux offre de reconquérir son ex, le sauvetage du couple, le retour de l’être aimé, le remède aux troubles sexuels, etc…
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vinon0 · 3 years
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prière pour rendre une femme fou amoureux à distance
prière pour rendre une femme fou amoureux à distance
Vous voulez attirer l’amour? Vous aimeriez conquérir son cœur? Qu’il ou elle revienne vers vous? Dans tous les cas, sachez que les sorts d’amour pour attirer la personne aimée sont infaillibles. Téléphone whtasapps +229 99752035 Gmail:[email protected] site web:https://fairerevenirsonexparlapensee.wordpress.com/ prière pour rendre une fille folle amoureuse,rituel pour rendre…
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RITUEL POUR ARRÊTER RAPIDEMENT UN DIVORCE PAR LE VOYANT FAGNON
Empêcher le divorce et sauver son mariage est un travail qu’on agit sur les couples en faisant des rituels, des prières et des travaux occultes sur le couple. Vous aimez votre homme ou femme , mais il ou elle menace et insiste de divorcé , alors que l’avis n’est pas partagé ? Oui , Je peux vous aider, même si des sorts récents et des ondes mystiques ont échoué avec vous ou que ce soit la première…
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zialinart · 3 years
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Le symbole de la Nation Bretonne
Mon cadeau pour le secret santa de @hermie62 merci encore elle est parfaite !!!
Le symbole de la Nation Bretonne Hermie62 pour Zialin Après dix ans sans cérémonies, célébrations, rassemblement du corbeau et autres fêtes des fruits, le royaume de Logres s’apprête enfin à sortir de sa torpeur. Les feux de Beltaine sont l’occasion pour le couple royal de se montrer digne de la seconde chance qui leur a été accordée. En tout cas, Guenièvre est bien décidée à tout faire pour.
PS : petit historique pioché sur internet si tu ne connais pas la fête de Beltaine. Beltaine est une des fêtes celtiques majeures de l’année. La fête de Beltaine a lieu le 1er mai, ou plus précisément à la pleine lune de mai et célèbre le renouveau de la vie. Dans le calendrier celtique, elle correspond au passage vers la moitié lumineuse de l’année et annonce un changement de rythme de vie qui se tourne désormais davantage vers les activités extérieures, dans la nature et la flore en plein épanouissement. A Beltaine, un rituel essentiel était effectué par les druides : ils allumaient des feux, les feux de Bel, prononçaient des incantations magiques, et faisaient passer les troupeaux entre ces feux sacrés purificateurs en vue de les protéger pour tout le cycle de l’année, en particulier des épidémies. On dressait également au centre du village un Arbre de Mai, souvent fait de bouleau, et, lors de festivités joyeuses très attendues, on dansait autour en spirale, avec des rubans de toutes les couleurs
« Bon vous allez vous grouiller oui! » « Flûte à la fin ! Vous voyez bien que je ne suis pas présentable ! Partez devant ça vous fera prendre l’air ! » « Partir devant ?! Pour me retrouver en tête à tête avec votre mère tout le long du chemin? Non merci je passe mon tour. Déjà que je suis bien gentil de venir à votre pique-nique à la noix alors que j’ai des tonnes de truc à régler... » « Déjà ce n’est pas MON pique-nique à la noix ! Je vous l’ai déjà expliqué à plusieurs reprises il me semble » Nessa, les bras chargés d’étoffes, pouffa de rire avant de pousser du pied la porte de la chambre déjà entrouverte. Malgré des années de séparation, le couple royal n’avait vraiment pas eu besoin de beaucoup de temps pour retrouver sa complicité. Le soleil déclinait déjà en cette fin d’après-midi, plongeant la pièce dans une semi-obscurité. Le roi, à genoux devant la cheminée, grognait dans sa barbe en essayant de raviver les braises d’un feu qui avait du mal à repartir. La reine, assise devant sa coiffeuse, commençait à s’apprêter à la lumière des chandelles. Sa longue chemise blanche attirait tout de suite le regard, contraste saisissant de ce point clair dans la pénombre environnante. « Excusez-moi Monsieur, Madame. J’apporte les tenues de Madame. » Chantonna la servante en traversant la pièce avant de se délester enfin de son poids mort, déposant le tout sans délicatesse sur le lit. « LES tenues ? » Demanda le roi en tournant la tête vers le paquet de tissus, les sourcils froncés. « Vous comptez faire un défilé où c’est pour rhabiller tout le royaume ? » Continua-t-il en se relevant, époussetant ses braies pleines de suie. Guenièvre leva les yeux au ciel. « Mais vous ne pouvez pas arrêter de râler juste cinq minutes ? » Soupira-t-elle dramatiquement tandis que Nessa commençait à brosser sa longue chevelure qui tombait en cascades de boucles le long de son dos. « J’ai demandé à Nessa de remonter quelques robes parce que je veux choisir la plus appropriée à porter ce soir » « Mais qu’est-ce que ça change ? » Reprit Arthur les mains sur les hanches. « Vous allez pas nous représenter à Rome non plus. On va juste en bordure de forêt couper un arbre et faire griller des saucisses avec les pécores du coin. Pour le prestige on repassera. » La reine pivota sur son siège en un éclair, foudroyant son époux du regard. Nessa se décala nonchalamment afin de continuer sa tâche. Elle avait vite pris l’habitude de ne pas interférer dans les discussions royales. Elle n’en comprenait de toute façon pas la moitié alors pourquoi s’en soucier. « Faire griller des saucisses ? »Répéta Guenièvre d’un ton sec. « C’est tout le crédit que vous donnez aux feux de Beltaine ? Vous passez vraiment trop de temps avec vos amis demi-croustillants à la taverne ! » Les lèvres du roi s’étirèrent en un léger sourire, pas le moins du monde affecté par le courroux de son épouse. « C’est les semi-croustillants déjà. Et la taverne sert de lieu de réunion en attendant que le château soit terminé. Je n’y vais pas pour grailler. » Expliqua t’il sur un ton plus léger. Guenièvre qui avait de nouveau tourné la tête face à son miroir, leva un sourcil en direction du roi. « Bon je n’y vais pas Que pour grailler si vous voulez vraiment être précise. » Concéda-t-il en se rapprochant de la reine. « Ça nous arrive de s’en jeter un petit aussi. » Termina-t-il avec l’air le plus sérieux du monde en regardant par la fenêtre comme si de rien n’était. La reine de Logres lui jeta un peigne qui trainait devant elle. Arthur esquiva avec un petit bon en arrière en ricanant. « Soyez sérieux deux minutes s’il vous plait. » Pria-t-elle alors que Nessa terminait de tresser sa chevelure en deux longues nattes. « Nous rendons hommage aux dieux, nous ne faisons pas un pique-nique comme vous dites. Merci Nessa » Remercia t’elle sa servante en quittant son siège pour étudier les différentes robes posées derrière elle. « Vous savez, ces dieux qui vous ont rendu votre épée, qui vous ont permis de vaincre Lancelot, qui nous permettent de vivre ici. » Enuméra-t-elle en écartant une longue traîne dorée. Le roi se gratta l’arrière de la nuque nerveusement, ne trouvant aucun contre argument à l’énumération de son épouse. Son regard balaya la pièce en quête d’inspiration mais ses yeux ne tombèrent que sur Nessa postée dans un coin qui se contenta d’hausser les épaules. Un faible bruit de tissu attira de nouveau son attention sur Guenièvre qui continuait son tri, balançant par terre une robe noire brodée de fils argentés avec une moue dubitative. « Vous avez toujours été si pieuse ou c’est nouveau cet élan de foi ? » Questionna-t-il, essayant aussi subtilement que possible de changer de sujet. « Figurez-vous que j’ai eu pas mal de temps à consacrer à la prière ces dix dernières années. » Marmonna-t-elle en soufflant de dépit face à une robe rose pâle. « Ça c’est sûr ! » S’exclama Nessa qui hocha vivement la tête face au regard dubitatif du roi de Logres. La souveraine laissa tomber au sol une autre tenue, ne se retrouvant plus qu’avec deux choix possibles face à elle. « Tous les jours, je suppliais les dieux de me venir en aide. Et puis boum ! Vous avez fait tomber la porte de cette horrible prison. » Confia t’elle en relevant la tête vers son époux. « Après vous en pensez ce que vous voulez, mais moi je leur serrai éternellement reconnaissante. » Le visage d’Arthur s’assombrit. « Reconnaissante ? De quoi ? De vous envoyer enfin quelqu’un après tout ce temps ? » Maugréa t’il. Avec un sourire tendre, la reine, attrapa la main de son mari qui triturait nerveusement sa manche. « De vous avoir envoyé vous. » Répondit-elle sans hésitation. Les joues du roi de Bretagne avaient pris une légère teinte rosée qu’il tenta de dissimuler en trouvant la vue qu’ils avaient sur la cour du château, de plus en plus intéressante. Une seconde main se posa sur son visage, l’obligeant à reporter son attention sur son épouse. « Merci d’être revenu » Murmura t’elle, son regard amoureux plongé dans le sien. Lentement, le souverain sortit de sa torpeur, lui rendant son sourire. Ce moment intime fut brutalement interrompu par un mouchage sonore. Leurs visages se tournèrent d’un même mouvement vers la source de ce vacarme.
« Excusez-moi » Souffla Nessa entre deux sanglots, sa figure en partie dissimulée dans un carré de tissu « Mais c’est tellement romantique. » Le roi ferma les yeux de dépit face à ce spectacle navrant. La reine se détourna en pouffant de rire, faisant face une nouvelle fois à son dilemme vestimentaire.
« Bon l’heure tourne et je ne suis pas plus avancée. » Déclara-t-elle en croisant les bras devant les deux robes restantes. Devant sa moue dépitée, Arthur se posta derrière elle, scrutant par-dessus l’épaule de son épouse les causes de son intense réflexion. « Celle-là » annonça t’il en pointant du doigt la tenue de gauche. Guenièvre pivota légèrement, son visage empli de doute. « Vous êtes sûr ? Ça ne fait pas un peu trop ? » Son époux fronça les sourcils. « Mais qu’est-ce que vous me chantez là ? » Répliqua-t-il. « Votre but c’est bien de célébrer le printemps, le renouveau de la nature et tout le tremblement non ? Mettez celle-là je vous dis. » Insista t’il en s’éloignant. Il attrapa sa cape noire accrochée à la porte et l’enfila rapidement en jetant un dernier coup d’œil à sa femme qui ne l’avait pas quitté des yeux. « Et magnez-vous ! » Grogna-t-il en ouvrant la porte de la chambre. « Si vous n’êtes pas en bas dans cinq minutes, je connais un druide qui va encore râler parce qu’on aura raté l’alignement de je ne sais quelles étoiles et tout le tremblement. »
Sur ces dernières paroles, le roi de Logres quitta la pièce. Guenièvre se mordit la lèvre, fixant la tenue désignait par son mari. C’était quelque chose qu’elle n’avait encore jamais porté. Un cadeau de ses parents offert il y a quelques mois de cela, après son retour en Carmèlide et leur reconquête du royaume. Mais cette robe bleu nuit rehaussée par endroit de rouge, contrastait tellement avec ce qu’elle avait l’habitude de porter qu’elle n’avait pas encore osé l’essayer. Le moment propice était peut être arrivé. La reine attrapa délicatement l’étoffe et se tourna vers son miroir, callant contre son corps sa tenue du jour pour en voir le rendu.
« Bon puisque c’est le roi qui a choisi... » Conclu t’elle en faisant signe à sa suivante qui s’approcha pour l’aider.
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« On va faire quoi là-bas déjà ? »
Arthur leva les yeux au ciel, prenant une grande inspiration. Il avait certes échappé à ses beaux- parents qui étaient déjà partis à la rencontre de la petite délégation Burgonde invitée pour l’occasion. Mais il avait omis le chevalier Gallois qui avait trainé dans la cour toute l’après-midi. Perceval s’était étonnement beaucoup investi dans la reconstruction du château, se souvenant du nombre de pierres exactes pour chaque partie de la forteresse. Le roi l’avait donc nommé à la tête d’une petite équipe d’ouvriers et, à son grand soulagement, le chantier avançait bien. Le seul inconvénient était bien évidemment, la présence quasi quotidienne du semi-croustillant sur le domaine, ce qui causait par moment de sacrés maux de tête.
« Alors pour la cinquantième fois. » Énonça lentement le roi qui sentait sa patience s’amenuiser de minute en minute. « Nous allons à la célébration de Beltaine. Et oui ça vous dit quelque chose puisqu’on fête ça tous les ans mais non ce n’est pas l’anniversaire de quelqu’un. » « Ahhh ouais c’est vrai ! » S’exclama Perceval en suivant le regard de son souverain tourné vers la forêt. Postés à l’entrée de la haute cour, ils distinguaient déjà au loin, des dizaines de personnes formant de grands buchers et dressant quelques tentes disséminées autour de la lisière. Le roi prit une nouvelle grande bouffée d’air frais. L’hiver avait enfin quitté le royaume, laissant place à un printemps ensoleillé bien que plus froid que d’habitude. Cela n’empêcherait pas ses sujets de participer à la cérémonie. Privés de toutes formes de célébrations sous le règne de son prédécesseur, ils avaient attendu cette fête avec la plus grande impatience. La première d’une longue série sans aucun doute.
« Et là on attend votre cousine c’est ça ? » Questionna le Gallois toujours égal à lui-même. « Mais non ! » Râla Arthur en se tournant vers son chevalier. « On attend ma femme ! Je viens juste de vous le dire ! Si je pars sans, elle est capable de se paumer et j’en entendrai parler jusqu’à l’année prochaine. Tachez de vous concentrer cinq minutes. Je sais que deux informations à retenir d’un coup c’est peut-être trop vous demander mais considérez ça comme un défi à relever. »
« Dites ! Vous me prenez vraiment pour une cruche ? »
Une voix courroucée interrompit la tirade du souverain. Surpris, les deux hommes se retournèrent pour faire face à l’entrée du château. Guenièvre, les mains sur les hanches, se tenait en haut des quelques marches qui les séparaient.
« Mais nooon, maispasdutout... » Balbutia le roi à la vue de son épouse. La souveraine descendit l’escalier en prenant soin de lever les pans de sa nouvelle tenue. En plus de couleurs que la reine arborait assez peu, cette robe était brodée avec le plus grand soin de fils d’argent qui s’entrelaçaient autour du col et des poignets. Oiseaux, lièvres, cervidés et autres animaux de la forêt stylisés, gambadaient les uns derrière les autres, formant des guirlandes sans fin. Mais l’ornement le plus travaillé était sans nul doute celui dessiné sur son buste. Sur le fond bleuté de l’étoffe, se dessinait une tête de renard blanc parsemée de tiges et de brins d’herbes, comme-ci l’animal surgissait des fourrés après une longue période d’hibernation. Arthur avait simplement jugé la tenue adéquate pour l’occasion. Maintenant qu’il la voyait de près, portée fièrement par la reine qui se tenait à ses côtés, il se traita intérieurement d’imbécile. Elle était sublime, parfaite pour Guenièvre et pas seulement pour la soirée. Sans mentir, la fête du jour, il n’en avait plus rien à secouer.
« Alors ? » Commença-t-elle en regardant tour à tour le chevalier et son roi, sans même remarquer l’ébahissement de ce dernier. « Vous pensez réellement que je suis assez sotte pour ne pas réussir à marcher jusqu’au champ d’à côté ? J’ai vécu accès longtemps en forêt pour savoir me débrouiller seule si votre mémoire est bonne. » « Mais on va dans un champ maintenant ? Je croyais qu’on allait à la fête de Belette ou un truc du genre. » Répondit Perceval. Guenièvre fronça les sourcils et se tourna vers son époux en quête de réponses. « Qu’est-ce que c’est que ces histoires ? Il faut toujours que vous lui racontiez dix milles choses à la fois. Vous savez très bien qu’après il mélange tout ! » Rouspéta-t-elle avant de reprendre d’un ton plus doux en s’adressant au Gallois. « On va aux feux de Beltaine. On faisait ça chaque année dans le temps si vous vous souvenez. Des feux pour honorer les dieux, et les danses autour de l’arbre de Mai pour que tout se passe bien durant l’année à venir. Vous devez certainement avoir ça aussi au Pays de Galles. » Expliqua t’elle comme si elle s’adressait à un enfant. Le chevalier hocha la tête en signe d’approbation :
« Oui oui, notre grand-mère nous emmenait, je me souviens. Même qu’on dansait tellement bien que les autres n’osaient pas venir à coté de nous. Ils étaient trop impressionnés parce qu’on avait inventé une toute nouvelle technique avec mon frère. » Expliqua-t-il fièrement. « Ah bon ? » Guenièvre eut un air faussement étonné.
« Vous n’aurez qu’à nous montrer ça se soir alors... »
Elle s’interrompit en sentant une main glisser lentement dans la sienne et pivota vers son époux, interloquée devant son visage fermé. « Cassez-vous. » Ordonna Arthur d’un ton sec. « Comment ?! » S’exclama t’elle en essayant de dégager ça main. « Pas vous ! » Rétorqua le roi qui resserra sa prise. Son regard se dirigea derrière elle, fixant son chevalier. « Décarrez, c’est un ordre. » « Mais je vais où ? Je rentre où je vais à la fête ? » Demanda Perceval sans se formaliser du ton impérieux de son souverain. « J’en ai rien à carrer ! Tirez-vous ou vous êtes privé de dessert jusqu’au solstice prochain ! »
Face à la menace, le chevalier gallois n’insista pas et disparu de la cour en direction de la forêt voisine. Guenièvre, pour le moins interloquée par cet échange saugrenu, regarda Perceval s’éloigner avant de reporter son attention vers son mari qui lui agrippait toujours la main.
« Vous en avez des manières vous ! Il n’est pas toujours facile à vivre je le reconnais mais tout de même, vous pourriez vous montrer plus patient. » Suggéra-t-elle à son époux. Elle n’eut pour seule réponse qu’un baiser déposé sur ses lèvres. Puis un front vint se coller contre le sien, une seconde main agrippant son bras pour mieux la garder contre lui. Une minute passa ainsi, puis certainement une seconde. La reine, encore peu habituée à ces tendres échanges, pas anecdotiques mais pas non plus quotidiens, recula légèrement la tête pour sonder le regard fuyant de son mari.
« Vous auriez pu juste lui dire de nous laisser seuls une minute. » Lui murmura-t-elle avec un léger sourire. Arthur soupira.
« Je sais bien mais il m’a fait répéter trente-six fois la même chose, j’étais déjà sur les nerfs et puis vous vous débarquez toute... comme ça. » Il gesticula en s’éloignant d’un pas, un bras agité vers elle comme pour montrer une évidence. « Toute quoi ? Ne soyez pas désagréable parce que c’est votre idée cet accoutrement. Je savais bien que c’était trop de toute façon. J’ai l’air d’une idiote maintenant et si je me change on sera en retard et ça sera encore de ma faute. » « Non mais c’est pas du tout ça ! » Répondit fermement le roi devant la mine peinée de son épouse. Ses mains se posèrent sur ses épaules, un geste qui se voulait rassurant. Arthur prit quelques secondes pour peser ses prochaines paroles. « Vous êtes... parfaite. » Confia-t-il dans un murmure, ses yeux ancrés dans les siens. Les joues de Guenièvre se tintèrent de rose et elle secoua la tête en signe de désapprobation. « Vous avez encore été picoler vous. » Rétorqua-t-elle sans grande conviction.
Le roi de Logres caressa légèrement ses épaules. « Pas une goutte, juré sur la tête de votre mère. »
Sa taquinerie lui fit au moins gagner un sourire au coin des lèvres de sa compagne. Il lui tendit un bras, attendant qu’elle y glisse le sien, puis l’entraîna doucement vers la grande porte. Ils marchèrent quelques instants en silence, admirant les derniers rayons du soleil qui commençait à disparaître derrière l’horizon. Ils croisèrent bien vite, les paysans des alentours qui s’afféraient aux derniers préparatifs. Certains d’entre eux, proche du chemin qu’ils empruntaient, s’inclinaient à leur passage. D’autres plus en retrait, faisaient de grands signes dans leur direction. Guenièvre répondait timidement à chacun. De jeunes enfants venus à leur rencontre tendirent de petites fleurs à son épouse qui les accepta en remerciant chaleureusement chacun d’entre eux. Rassurée par cet accueil, la petite troupe se posta devant eux, formant une mini garde royale improvisée. Guenièvre riait de bon cœur et Arthur ne pouvait plus détourner le regard. Il se sentait bien. Serein, en paix, malgré tout ce qu’il restait à reconstruire. À côté d’elle, plus rien ne lui semblait impossible et il brisa le silence.
« Je parlais pas de votre tenue. »
Devant son air interloqué, il poursuivit. « Quand je disais que vous étiez parfaite, je voulais dire en général. » Ils s’étaient arrêtés à quelques dizaines de mètres du camp improvisé, laissant les enfants se disperser parmi les groupes d’adultes déjà sur place.
« Le symbole de la nation bretonne, vous l’aviez dit une fois. Je sais pas si vous vous en souvenez. » Continua t’il. La reine acquiesça en haussant un sourcil. « Vous vous étiez moqué. » Rappela-t-elle en le secouant légèrement par le bras qui tenait toujours le sien. « J’avais tort. » S’excusa-t-il, attrapant doucement son autre main. « Vous l’êtes. En tout cas aujourd’hui, aux yeux de tous, vous l’êtes. » « Et à vos yeux ? » Osa-t-elle demander en retenant son souffle. Parce que c’était tout ce qui avait toujours compté, lui, seulement lui. Des clameurs s’élevaient autour d’eux. Les premiers feux s’allumaient de part et d'autre alors que la nuit tombait lentement, annonçant le début de la cérémonie tant attendue. Le couple royal resta cependant figé hors du temps.
« Je vous l’ai dit. » Murmura le Roi en levant la main de son épouse vers ses lèvres pour y déposer un baiser. « Vous êtes parfaite »
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discowitches · 3 years
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Il était une fois la sorcière et le graphiste...
Cet article est un extrait retravaillé de mon mémoire de DNMADE.
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Malleus Maleficarum, Heinrich Kramer et Jacob Sprenger, 1487
Il était une fois, la sorcière et le graphiste (1). La sorcière est à la fois une figure de l’imaginaire et une figure politique, une personne à la marge, qui ne correspond pas aux normes sociales. Ainsi, les sorcières de notre société sont les femmes, les personnes racisées et les personnes queer. La sorcière a des pouvoirs magiques, et se sert de forces existant dans la nature pour produire des effets, grâce à des formules et des rituels. C’est « l’unique médecin du peuple » (2), qui utilise ses pouvoirs pour soigner, faire le bien des marginaux. Le graphiste est une personne réelle qui fait partie du système capitaliste dominant, et peut lui servir d’arme, notamment dans le domaine de la publicité. Il « traite visuellement les informations, les savoirs et les fictions: il est l’un des instruments de l’organisation des conditions du lisible et du visible », c’est « un médiateur qui agit sur les conditions de réception et d’appropriation des informations et des savoirs qu’il met en forme » (3). J’ai grandi avec les sorcières, celles des histoires, qui m’effrayaient et me fascinaient, celles dont je voulais posséder les pouvois magiques. Aujourd’hui je suis presque graphiste. Cependant, étant une femme, racisée et bisexuelle je ne suis pas dans la norme du designer graphique, je suis donc un peu sorcière. Alors je me demande souvent, peut-on être graphiste et sorcière à la fois ?
Notre histoire suit donc deux personnages apparement opposés, mais dont les destins s’entremêlent. En 1454, Gutenberg invente l’imprimerie, qui permet en 1487 de diffuser à grande échelle le Malleus Maleficarum (4), manuel d’Inquisition qui féminise et encourage la chasse aux sorcières. On en a recensé au moins 34 rééditions entre 1487 et 1669. Il ne semble alors plus si illogique de rapprocher le graphiste e la sorcière. Alan Moore pousse l’analogie en affirmant : « Je crois que la magie est de l’art, et que l’art est littéralement de la magie. L’art, comme la magie, consiste à manipuler les symboles, les mots ou les images pour produire des changements dans la conscience.» (5) Il révèle ainsi les rôles fondamentaux de nos personnages qui manient tous deux des signes afin d’opérer des transformations.
Pour ses sortilèges, la sorcière utilise des mots, sa voix (son incantation varie selon l’effet qu’elle recherche), des objets (baguette magique, pierres, bougies, herbes) qui canalisent les énergies, et des symboles (les sigils) qui représentent une intention magique. Le graphiste lui, manie des mots auxquels il donne une « inflexion visuelle » (6) par la typographie. Il leur donne un sens, c’est son incantation. Il utilise des objets-outils (stylo, ordinateur, imprimante, appareil photo) pour canaliser son énergie créative et donner corps à ses idées. Enfin, il manie des signes. Parmi eux, les couleurs « véhiculent des codes, des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir » (7) : ainsi si le vert exprime la possibilité, le rouge exprime l’interdiction. L’image pourrait être le langage commun de l’humanité car elle ne nécessite pas de savoir lire, sert de vérité et fait appel aux émotions. Mais en réalité, elle est ambiguë car fabriquée par l’homme, c’est un acte qui manifeste une intention. En fabriquant une image, selon le choix du sujet, du cadrage, des retouches, on construit une idée, on agit sur la réalité. L’image est polysémique, elle implique « une chaîne flottante de signifiés, dont le lecteur peut choisir certains et ignorer les autres. » (8) Ce n’est pas la vérité mais une vérité. Tous les signes que manie le graphiste naissent de l’action humaine et donc, témoignent d’une intention. Ce sont des vecteurs émotionnels et c’est là que réside leur pouvoir. Pour son projet Sigillum Magicae, Charles Bedel crée un grimoire contemporain qui détourne le pouvoir d’évocation des logos de notre quotidien. Dans ce cahier à spirales régi par une grille de construction plutôt Suisse, on trouve des inscriptions indéchiffrables mais aussi des logos et des pictogrammes détournés sur des autels graphiques afin de les utiliser de manière bénéfique et invoquer l'amour, la chance, la fortune ou encore la réussite. « La magie a ses symboles et ses mantras; les marques ont leurs logos et leurs slogans.» (9)
Ainsi, dans un sens, être graphiste c’est être sorcière. C’est manifester son pouvoir à l’aide des signes, c’est manipuler ces signes pour provoquer des changements dans la conscience, des changements qui peuvent être à la fois magiques et politiques.
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Sigillum Magicae, Charles Bedel, 2019
(1) L’un des personnage est féminin, l’autre masculin, car si les sorcières ont une place plus importante dans l’Histoire que leur équivalent masculin, les graphistEs au contraire, sont presque invisibles.
(2) Jules Michelet, La sorcière, Paris, Gallimard coll. Folio, 2016
(3) Annick Lantenois, Le vertige du funambule, Paris, B42, 2013
(4)Le marteau des sorcières est un manuel d’Inquisition publié en 1487 par Heinrich Kramer et Jacob Sprenger qui féminisa la chasse aux sorcières. L’acte de sorcellerie était alors considéré comme féminin car les femmes seraient plus faibles moralement, et donc céderaient plus facilement à la tentation du Diable.
(5)The Mindscape of Alan Moore, documentaire réalisé par DeZ Vylenz, 2003
(6) « So when something is typed in a typeface, what is said is influenced by how it is said. I call this a kind of visual inflexion, just like when we speak of voice our tone of voice gives meaning to the word, so does a typeface. » - Mia Cinelli, The power of typography, TED Talk, avril 2016 [en ligne], https://www.youtube.com/watch?v=C_RzDqgGcao
(7) Michel Pastoureau et Dominique Simonet, Le petit livre des couleurs, Paris, Editions Points, 2014
(8) Roland Barthes, « Rhétorique de l’image », Communications n°4, 1964
(9) Mona Chollet, Sorcières, la puissance invaincue des femmes, Paris, La Découverte coll. Zones, 2018
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psycheophiuchus · 5 years
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oops, I forgot to post yesterday ...
WITCHTOBER
DAY 19 : " MEDEA"
The Greco-Latin world knows at least one other great "witch-sorceress": Medea.
Her legend is particularly dark: scorned woman and matricide. Her name (Medeia) connects her to the half-caste, cunning and intelligence. She is also credited with the art of poisons and medicines (linked to the "med" of his name).
Like her aunt Circe, she is a magician and embodies the danger. She also crystallizes all the cliches and excesses lent to the Greek feminine.
However the texts have many variations on her history and the first versions did not mention infanticides. They presented a Medea associated with positive magic rituals, which could, for example, cure sterility by her philters, or even carry out rejuvenation operations. In the Corinthiaque fragments of Eumelos of Corinth, the Corinthian episode has a fatal end to the death of the children of Medea and Jason, without Medea being a murderer.
It is with other authors that she is transformed into terrifying and black witch (Seneque, Ovid). The more disturbing she becomes, the more powerful she becomes. According to Appollonios of Rhodes, her incantations and her drugs endorse the monster who keeps the Golden Fleece and invokes Hypnos, Hecate and the Kères ...
Here Mucha captures the compelling stage presence of Sarah Bernhardt in the famous Greek tragedy Medée.
JOUR 19: "MEDEE"
Le monde gréco-latin connait au moins une autre grande "magicienne-sorcière" : Médée.
Sa légende est particulièrement sombre : femme bafouée et matricide. Son nom (Medeia) la relie à la métis, à la ruse et à l'intelligence. On lui attribue aussi l'art des poisons et des médicaments (lié à la racine "med" de son nom). Comme sa tante Circée, elle est magicienne et incarne le danger. Elle cristallise aussi tous les poncifs et les excès prêtés au féminin grec.
Pourtant les textes comportent de très nombreuses variantes sur son histoire et les premières versions ne mentionnaient pas d'infanticides. Ils présentaient une Médée associée à des rituels magiques positifs, pouvant par exemple, guérir la stérilité par ses philtres, ou encore procéder à des opérations de rajeunissement. Dans les fragments des Corinthiaques d'Eumelos de Corinthe, l'épisode corinthien connait une fin funeste avec la mort des enfants de Médée et Jason, sans que Médée soit une meurtrière.
C'est avec d'autres auteurs qu'elle est transformé en sorcière noire et terrifiante (Seneque, Ovide). Plus elle devient inquiétante, plus elle devient puissante. Selon Appollonios de Rhodes, ses incantations et ses drogues endorment le monstre qui garde la Toison d'Or et invoque Hypnos, Hécate puis les Kères...
Ici, Mucha saisit la présence sur scène fascinante de Sarah Bernhardt dans la célèbre tragédie grecque Medée.
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frenchwitchdiary · 5 years
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Grimoires 2/3
Petite entrevue de ma collection personnelle
Je dispose de non pas un, mais trois grimoires principaux, que vous pouvez voir ci dessus. À savoir que je ne les appelle pas vraiment "grimoires" quand je parle d'eux, mais c'est ce qu'ils sont au fond.
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Tous les trois sont très importants pour moi et j'y passe pas mal de temps, souvent par période (je peux passer des mois sans rien écrire, et en un weekend noircir huit pages).
Une encyclopédie générale
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Tout d'abord, il y a mon "Codex Samildanach" (éthymologiquement, le codex "aux multiples savoirs"). Une couverture de cuir sombre, gravée d'ornements végétaux, avec des pages ocres et une reliure souple.
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Note : oui je me suis tâté à l'enluminure pour la page de garde, mais clairement je ne me ferai pas autant chier pour toutes les pages haha, seulement quelques unes (notamment le sommaire, et les pages de garde introduisant certains "chapitres").
Il est dédié à tout ce qui n'est pas teinté de mon expérience personnelle : toutes mes recherches sont consignées dedans. Cela me permet de mettre mes connaissances et intérêts à plat, et de voir si je les inclue ou non à ma pratique personnelle par la suite. S'il y en a un que je pourrais éventuellement léguer/offrir à quelqu'un qui débute, ce serait celui-là, car il offrira une vue d'ensemble de plusieurs pratiques.
Pour vous faire un bref topo de ce qu'on y trouve :
Il y a 10 feuillets de 40 pages chacun, dont les deux premiers concernent les fondamentaux, les éléments de bases de la pratique magique (le différentes lois d'analogie, de mimétisme, etc, l'autel et les outils, les correspondances d'encens, de bougies, les phases de la lune et esbats, la roue de l'année avec le descriptif de chaque sabbat, les méthodes de purification, les égrégores et sigils, etc...)
Ensuite, un feuillet sur les différentes pratiques sur lesquelles s'entraîner (la partie cahiers d'exercices en gros) : méditation, visualisation, magnétisme, voyage astral, rêve lucide, médiumnité, etc.
Un pour la connaissance des vertus des plantes et comment les préparer (calendrier de cueillette, conseils de séchage/stockage, différences entre onguent, infusion, décoction, teinture, etc)
Un feuillet sur la divination, pratique qui m'intéresse énormément, avec des descriptions plus ou moins poussées de différentes techniques (structure du tarot, usage du pendule, signification des runes, chiromancie, tasseomancie, cleromancie, présages dans l'Antiquité, etc).
Un autre sur les différents courants/philosophies que je jugeais intéressant d'ajouter (alchimie, kabbale, philosophie orientale, druidisme, wicca, etc)
Le suivant sur des divinités de panthéons variés
Puis un grosse partie un peu fourre-tout, sur les autres pratiques et miscellanées en magie : knot Magic, sex Magic, usage de sang/poupées/transe en magie, numérologie et arithmancie, familiers, géométrie sacrée, histoire des sorcières de France, cultes et légendes de régions particulières, etc.
Le dernier feuillet est un bestiaire, comprenant des notes sur des animaux, leurs vertus et symbolique en tant que guide, certains êtres du Petit peuple, et aussi quelques créatures mythologiques qui influencent beaucoup ma pratique (gargouille, gorgone..).
Voilà pour le contenu du premier grimoire ! Et là vous vous dites "mon dieu tout ça, mais comment elle fait", et bien c'est très simple ➡ il n'est pas encore vraiment rempli haha. J'utilise des post-it pour noter des mots clés, que je bouge de temps à autre pour organiser les différentes pages, le reste des recherches étant sur mon ordinateur, en attendant d'être couché sur papier. Je vous recommande la technique des post-it 😂
Un recueil protocolaire
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Le suivant que voici, je l'appelle mon livre de sorts, car c'est bien ce que j'avais décidé d'en faire (comme en témoigne la page de garde), mais avec le temps, c'est plutôt devenu un "livres de sorts, recettes, sigils, rituels, prières, chants" (mais c'est trop long à rajouter ahah). Il n'explique pas la théorie, juste la pure pratique. Il fait très "livre de cuisine" si vous voulez.
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Ce petit grimoire rouge et or est celui que j'emmène dans le cercle avec moi pour pratiquer, car il est petit, léger, concis, précis. Fun fact : c'est aussi le premier que j'ai commencé sur les trois. Toutes les incantations/prières, sont soit des créations personnelles, soit des textes que j'ai traduit d'une autre langue et personnalisées à ma sauce. Les chants que j'aime sont juste reportés dans le carnet, sans changement particulier. Les remèdes sont soit des créations personnelles basées sur les connaissances de mes livres d'herboristerie/phytothérapie, soit des remèdes déjà existants tirés de ces mêmes bouquins. Les sigils qu'on y trouve, bien qu'il y en ait très peu pour le moment, ont été imaginé par moi également.
Un journal de bord / journal intime
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Je les porte tous dans mon cœur, mais s'il y en a un avec qui j'ai un rapport vraiment "intime", je dirais que c'est celui que j'appelle “mon journal ésotérique”.
Contrairement aux autres, c'est un carnet que je n'ai pas acheté, il m'a été offert par ma cousine, cette même cousine avec qui on jouait à "faire de la magie" ensemble étant enfants, ce qui m'a semblé être un signe que c'est le bon haha.
C'est un carnet en cuir fait artisanalement, avec des feuilles claires, épaisses et texturées style parchemin. C'est celui là, mon journal de bord de sorcière, l'outil de toutes mes expérimentations, c'est dans celui-ci que je me donne sans réserve. J'y fais ce qu'on appelle du "art journalling" : je peins, je dessine, je fais toutes sortes de collages (photos, illustrations, plumes, plantes séchées, etc). Comme je compte le faire durer plusieurs années, voire une décennie, je rentabilise au maximum l'espace des pages, en y collant toute sorte de dépliants, d'extensions de pages, des enveloppes pour pouvoir ranger d'autres textes, etc. Il y a de fortes chances qu'il triple de volume une fois rempli, et c'est ce que j'aime avec lui. 🤗✨
Tout ce qui est dedans est de moi (rien de recopié d'ailleurs, sauf s'il s'agit de citations inspirantes qui font écho à ma pratique). J'y élabore mon propre système de croyances, j'y honore mes guides, j'annalyse mes expériences vécues, et tout ce qui me relie au spirituel... C’est sûrement l’outil qui me fait grandir le plus et me relie le plus à mon propre pouvoir.
Je joue avec les textures, les reliefs, les couleurs. Ici, la mise en forme est aussi importante et porteuse de sens que le sujet de fond, je choisis d’illustrer mes propos et réflexions via des représentations symboliques. C'est mon outil "d'Art Witch" 🎨 - à la fois un jeu, une thérapie, une quête intérieure.
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Voilà pour la deuxième partie de l'article sur ces compagnons de route merveilleux que sont les grimoires \o/
Le prochain parlera des grimoires "secondaires" que j'utilise (eh oui, il y en a d'autres ! haha), mais avant ça il y aura d'autres articles traitant d'autres sujets qui me tiennent à cœur ~
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