#imprimé serpent
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US Vogue February 15, 1970
Snakes, charm, opposites: a great idea for a boot look now in python printed vinyl in brown and white tones, zipped inside, with wedge soles and a strong, straight heel. Here I'm wearing a popcorn knit top and a brown skirt with white, Boots, from Capezio. Dress by Al Merrick Jr. for Modern Juniors; Dacron and cotton.
Serpents, charme, contraire : une belle idée en look boot désormais en vinyle imprimé python dans les tons marron et blanc, zippé à l'intérieur, avec semelles compensées et talon fort et droit. Je porte ici un haut en tricot pop-corn et une jupe marron avec du blanc, Boots, de chez Capezio. Robe d'Al Merrick Jr. pour Modern Juniors ; Dacron et coton.
Model/Modèle : Lynn Sutherland Photo Irving Penn vogue archive
#us vogue#february 1970#fashion 70s#spring/summer#printemps/été#capezio#al merrick#moder juniors#lynn sutherland#irving penn#style 70s#vintage fashion
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Immortel amour
Aveugles pierres blanches Petits grains de sable L’eau douce et glacée court sous la terre jusqu’à éclore dans la mer Aveugles bouts de bois Radeau de fortune Vers l’horizon qui n’en est plus un je jette mes derniers espoirs Nus et écharpés Comme des filets troués Noirs et balbutiants Ensablés jusqu’au cou à la limite de la prochaine marée Le sel dans la bouche et sur les cils Lancinante est l’attente Lancinante pour ton sourire entre les blés dansants Dans la chaleur sèche d’un juillet en Puisaye Sans vent Le dernier café avant la torpeur sourde Au pied du château d’eau Boisson fraîche et table en formica Un fermier entre et nous regarde comme deux fous Champs à perte de vue Couleur or comme les pyramides Au sommet se dresse un calvaire érodé A contrejour Soleil brûlant Tu l’observes dans sa purulence salvatrice Noir sur bleu d’acier Dans sa grandeur maligne Ébloui Monolithique et hurlant la Passion La corneille prend son envol et résonne son cri funeste Immensité dorée Porte ouverte sur l’infini horizon trempé d’embrun Ma main caresse les blés comme ta chevelure de jais Opaline ta peau émiettée sous ton chemisier offert au vent Clair-obscur tranchant comme la lame de la Justice divine Je frôle ta peau douce comme l’éternité Mes désirs prennent leur envol Sur la plage je dessine mes rêves d’enfant Dans tes yeux je vois la somme de tout le temps De ce temps passé dans des cabanes de montagne Ce temps passé à la rivière à plonger du pont Eau glacée de juillet Juillet juillet juillet c’est au présent Résonne tout ce temps à s’aimer Ma tête sur tes cuisses un brin de paille à la bouche Les volutes du ciel émerveillés Ce temps à caresser ta nuque dans les foins de la grange Jupe retroussée trois heure sonne La chaleur Transpiration Et lourdeur du silence Les chats lézardent et le lierre grimpe sur le mur Le troisième barreau de l’échelle de bois craque Tes sandales à la main tu marches nus pieds jusqu’au chemin de graviers Tu as peur des serpents moi j’ai peur du noir Quand tu souffles la bougie je crois mourir Puis je renais contre ta peau Mes pieds enlacent les tiens Je dormirais mille ans contre ton corps de miel J’embrasse tes paupières dans le silence de la nuit Le silence de l’amour en extase L’amour qui cherche hurle comme un possédé L’amour qui trempe dans son bain d’éternel regarde les étoiles brûler Sens tu le fauve rugir en moi quand les lunes s’embrassent au fond de tes yeux Sens tu la chair pétrie sous mes mains avides Suaves dans l’obscurité de l’indécision des corps Incertitude des plaisirs à choisir Nous jouions aux dés dans ce café de Cotignac quand tu as offert le repas à un pauvre homme qui est ressorti riche Ton air de madone Debout Non pas dans la douleur mais dans l’esclavage des vices Dans l’éclat des pierres brûlantes de félicité L’éclosion de la nudité des sentiments crus Animale comme la Bête Mais impénétrable Nudité pure comme l’eau de tes larmes en perles Sous l’amandier en fleurs blanches nous regardons le ciel Voguent quelques nuages Et les abeilles butinent Travaillent d’arrache-pied Jusqu’à la mort Mécanique inlassable et inamovible Comme un nœud se fait et de défait l’amour danse d’une chambre à l’autre De l’obscurité à la lumière il vogue d’un salon à l’autre Sous un lustre du Saint Empire romain germanique s’étale un lit satiné de rouge La pièce est vert foncé et emplie de plantes. Une fumée diaphane bleutée exhale des ténèbres Tu es nue En croix Dans le plus bel apparat tu attends la résurrection de l’amour L’amour dévoré par le Chaos Là où il reste des fleurs il reste des graines Et là où il reste des graines pousseront des arbres séculaires Mon royaume pour un baiser sur tes lèvres Mon amour embrasse moi Embrasse de désir et non de pitié Retournons à la nuit sur la colline au Christ admirer la lune Retournons dans la grange ranger le foin Sur le carré de soleil imprimé par l’ouverture dans le bois Oublions les tribulations de l’amour Quand il fatigue Exsangue Libérons-nous dans la nudité la plus pure Des âmes et des cœurs Et pourvu que cela soit possible Aimons-nous jusqu’à en mourir
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Tout d'abord merci beaucoup à tous ces gentils messages reçus aujourd'hui pour mon anniversaire, je vous aime très fort 🥰
Dernière journée à Koh Kood, passée en beauté ! On notera tout d'abord les talents croissants de Dr Rathatton pour esquiver les éléments étrangers à la route (c'est à dire 5 chiens, 3 singes, un serpent, et une maman et son bébé).
Comme on ne change pas les combos gagnants, nous commençons la journée par un filet d'eau crasseux une jolie cascade (vous savez, celle qu'on n'a jamais trouvée le premier jour ! Quand je vous dis qu'on progresse...). On y découvrira d'ailleurs une réplique de Gollum en slip jaune, brrr.
Mini détour sur le chemin pour rendre visite à deux vénérables de la forêt : 500 ans tous les deux ! A noter qu'il s'agit de racines aériennes, ce ne sont pas des branches ou d'autres troncs ...
On part ensuite vers un petit village de pêcheur, sur le chemin duquel on croisera nos tous premiers siiiiiiiinges !! L'observation fut brève mais intense puisque nous étions sur un scooter en descente, mais je m'en fiche 🥰 clémentine m'offrira le repas dans un restaurant au dessus de l'eau, il est frais le poisson !
On passera ensuite l'après midi dans une plage déserte (avec un monsieur tout nu sur le sable, ça doit gratter!), nous faisons dans l'originalité, avant de partir prendre un petit cocktail devant le soleil couchant se reflétant sur les vagues ...
En bref, une journée idyllique 😍 et demain matin, c'est parti pour le Cambodge, avec nos e-visas fraîchement imprimés en poche !
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Un serpent pour boire - Andromaque
https://justifiable.fr/?p=59 https://justifiable.fr/?p=59 #ActuJuridique #boire #pour #serpent Les spectateurs au théâtre qui assistent à une représentation d’Andromaque, la tragédie de Racine, retiennent leur souffle à l’approche de la « V du V ». C’est-à-dire à la scène 5 du Ve acte, lorsqu’Oreste prononce ce vers célèbre : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » On ne saurait en effet oublier cette allitération et l’on rêverait avoir été présent en cet après-midi du 17 novembre 1667 pour entendre Montfleury le prononcer pour la première fois. Combien de comédiens depuis plus de trois siècle et demi ont ainsi « sifflé » ? La pièce elle-même fut composée par Racine (1639-1699) l’année précédente et fut imprimée pour la première fois en 1668 par Claude Barbin (in-12). Un exemplaire de premier tirage, provenant de la bibliothèque Maxime Denesle, relié par Trautz-Bauzonnet en maroquin rouge janséniste, dentelle intérieure, les tranches dorées sur marbrure, a été adjugé 2 528 €, à Drouot, le 20 février 2020 par la maison Aguttes, assistée par Dominique Courvoisier, lui-même assisté par Alexandre Maillard. Le serpent est particulièrement chargé de symboles, et il n’est pas étonnant qu’il soit devenu un élément parmi les plus utilisés dans les arts décoratifs : bijoux, sculptures, canne, coupes, vases, etc. sont ornés par une figure de serpent. Une verseuse en argent – un travail allemand (h. : 26 cm, poids brut 841 g) – a été vendue 2 636 €, à Drouot, le 2 octobre 2024 par la maison Maurice Auction. L’anse de cette verseuse, datée d’environ 1925 (H. : 26 cm, PBT : 840,9 g), est en bronze formant un serpent ondulant. Ce qui a fait dire à l’expert qu’il « lui apportait un petit supplément d’originalité et la rendait éminemment désirable. » Ici, le serpent, prenant appui sur le corps du vase, en mord le rebord. Ailleurs, ce sont l’anse et bec verseur qui ont pris la forme de serpent, sur une autre verseuse en argent 825 millièmes, l’intérieur étant vermeillé. Ce travail mexicain du XXe siècle, a été adjugé 650 €, à Saint-Cloud, le 2 avril 2023 par la maison Le Floc’h. Plus spectaculaire, est cette autre verseuse en forme de serpent, le corps en corne torsadée, la tête en argent 925 millièmes ciselée au naturel, longue de 55 cm et pesant 350 g. Ce travail londonien (1891-1892) a été vendu 700 €, à Drouot, le 22 novembre 2019 par la maison Pescheteau-Badin. Tout ceci aurait-il été crée sans Adam et Ève dont les bustes dénudés en tilleul sculpté en ronde-bosse, attribués à Adam Ferdinand Tietz (1708 – 1777), en Bohême, ont été adjugés 2 470 €, à Drouot, le 27 janvier 2023 par la maison Giquello ? Infos Maurice Auction 60 rue de La Boétie 75008 Paris www.mauriceauction.com Tél. : 01 49 53 90 25
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Les écharpes et foulards tendance pour l'automne/hiver
Lorsque les températures commencent à baisser, l'écharpe et le foulard deviennent des accessoires incontournables pour affronter le froid tout en restant stylé. Voici les tendances à adopter pour la saison automne/hiver : L'écharpe oversized L'écharpe XXL, ou "blanket scarf", est toujours aussi populaire. Elle se porte généreusement enroulée autour du cou ou jetée sur les épaules comme une cape. Ses motifs à carreaux, en tartan ou unis, en font un must-have de la saison. Le foulard en soie Intemporel et élégant, le foulard en soie est l'accessoire parfait pour ajouter une touche de raffinement à n'importe quelle tenue. Optez pour des motifs floraux, paisley ou des imprimés graphiques. L'écharpe en maille torsadée La texture est à l'honneur cet automne/hiver. Les écharpes en grosse maille avec des motifs torsadés apportent chaleur et style. Les teintes naturelles comme le beige, le marron ou le gris sont particulièrement en vogue. Le snood Facile à enfiler et ultra douillet, le snood ou écharpe tube continue de séduire. En laine, en alpaga ou en mohair, il se décline dans une palette de couleurs automnales. L'écharpe frangée Rétro et élégante, l'écharpe à franges apporte une touche bohème à vos tenues. Que ce soit en laine ou en cachemire, les franges apportent du mouvement et une touche d'originalité. Les motifs animaliers Le léopard, le zèbre ou encore le serpent, les imprimés animaliers se retrouvent aussi sur les écharpes et foulards pour ajouter une note audacieuse à votre look. En lien : Top 10 des marques de lunettes soleil pour un style irrésistible Les motifs géométriques Triangles, cercles, carrés... Les motifs géométriques sont très tendance cette saison. Ils apportent une touche moderne et graphique à vos tenues. L'écharpe à logo Les marques aiment apposer leur logo sur leurs écharpes, et c'est une tendance qui continue. Que ce soit de manière discrète ou ostentatoire, l'écharpe à logo est parfaite pour les fashionistas. Le foulard carré Classique et polyvalent, le foulard carré peut être porté autour du cou, sur la tête ou même en ceinture. Ses multiples façons de le porter en font un accessoire très prisé. Que ce soit pour se protéger du froid, ajouter une touche de style ou compléter une tenue, l'écharpe et le foulard sont des alliés de choix lors des saisons fraîches. N'hésitez pas à jouer avec les textures, les motifs et les couleurs pour refléter votre personnalité et rester à la pointe de la tendance. Read the full article
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Donne des racines au loup-garou & fais danser l’arbre la nuit, un conseil sous forme d’opéra de papier, à animer comme on le sent les nuits de pleine lune, En essayant cependant de suivre les indications de mise-en-scène, de musique et de décors. C’est aussi un hommage à Marcelle Delpastre, une ode à l’amitié, une révérence à la fête. Après cette année de corps contraints et depuis l’expérience du choeur Les Serpentes, je constate que le besoin d’action, de mouvement et de danse déteint sur mon travail, dans une tentative inconsciente de retranscrire du mouvement, via le sujet, le chemin de fer, ou en rendant le lecteur actif dans la manipulation. Ici le chemin de fer est mobile, donnant lieu à 3 versions différentes du même livre, et on pourra encore imaginer d’autres possibilités. On pourra conserver ce livret d’opéra sur une étagère, ou découper personnages et accessoires pour les intégrer au décor et animer pour de vrai cette fête de papier. Bref on pourra faire ce qu’on veut. Cette édition a été pensée et imprimée en 4 jours pendant la résidence des chantiers d’été à La Fraternelle à Saint-Claude (Jura), grâce à la précieuse aide de Sandra, Loraine et Rémi. Elle a été imprimée en presse typo (vous noterez le dégradé rose —> rouge) et en sérigraphie 4 couleurs sur 3 papiers différents, et en 100 exemplaires. Elle fait 12 pages non reliées, mesure, pliée, 42 x 29,7 cm, et coûte 20€. Pour les 5 premières commandes j’offre les frais de port Remise en main pas forcément propre à Marseille.
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Anticipation
Nous atterrissons à Montréal après un vol tranquille. L’aéroport est immense et des agents sont là pour nous diriger vers les contrôles de sûreté, au cas où nous viendrait l’idée de nous perdre.
Nous marchons dans ces couloirs infinissables typiques des aéroports, couloirs anonymes car partout ils sont les mêmes. J’essaie de me concentrer sur des détails pour calmer le rythme de mon coeur, comme le motif de la moquette qui est assorti au liserais de l’uniforme de l’homme qui nous indique le chemin des contrôles de sortie.
Julien aussi est tendu, et on se demande si on s’en fait finalement pour rien.
L’hôtesse de l’air nous avait dit dans l’avion qu’il nous fallait récupérer nos bagages, avant de passer les contrôles, mais il n’en est rien.
Au bout de ce long serpent de moquette, nous tombons sur un grand hall ouvert. Nous descendons au rythme de l’escalator, admirant cette fourmilière d’humains qui trainent des valises et soupirent. Des files indiennes attendent sagement la première étape, où chaque silhouette fait face à une petite machine à écran ; puis le flot de voyageurs se range à nouveau en une file qui mène aux contrôles des passeports.
L’immigration se tient juste là, au bout du hall.
On nous guide vers les machines espacées, sans trop qu’on sache de quoi il retourne. Lorsqu’on y arrive, on réalise qu’il s’agit d’une mesure covid-19.
Sur l’écran, un questionnaire. On nous demande plusieurs choses: nos raisons de venue sur le territoire, si on a reçu un test PCR positif dans les quatorze derniers jours, si on présente des symptômes de la covid-19 actuellement, si on s’est bien renseigné sur les mesures de sécurité, etc.
Le logiciel vérifie si nous avons pris rendez-vous pour le test PCR obligatoire réalisé à l’aéroport. Puis la machine demande à nous prendre en photo individuellement.
“ Mais tu regardes où, Julien ?”
* FLASH *
“ Comment ça ? “
Un petit reçu s’imprime de la machine, qui me fait soudain penser à une caisse automatique de supermarché. Sur le billet de papier, nos deux photos sont imprimées à côté de nos informations de voyageur et d’un code de référence, sans doute lié à notre motif de visite.
Nous refaisons la queue, cette fois-ci pour le contrôle de nos passeports et de notre petit billet imprimé.
Lorsque c’est notre tour, nous présentons les tests PCR négatifs (requis avant d’embarquer en France), nos passeports, ainsi que l’AVE pour moi - une autorisation de voyager sur le territoire 6 mois en tant que conjointe -.
Elle feuillette brièvement les documents, nous demande de baisser le masque pour qu’elle puisse vérifier notre identité, nous pose quelques questions. Puis elle nous dit d’aller faire vérifier mes documents au bureau de l’immigration, juste derrière sa cage de verre.
Je me hâte d’un pas confiant et droit vers le bureau, en n’oubliant pas de sourire derrière le masque, pour cacher mon stress. Julien est tendu comme un élastique lui aussi.
Au guichet, nous tombons sur un homme d’une trentaine d’années qui vérifie nos papiers, nous donne ses félicitations pour notre mariage (ce qui nous fait sourire) en voyant le certificat, puis nous demande si nous nous contenterons de l’AVE pour notre rentrée dans le pays.
Nous parlons d’entreprendre une procédure de parrainage, qui nous permettrait de me faire travailler et rester avec Julien plusieurs années (cela fera l’objet d’un billet sur le blog à terme). L’homme nous rassure, après avoir vu nos papiers.
Il n’a pas d’accent québécois. Une pastille verte trône maintenant sur mon passeport.
Je peux rester six mois sur le territoire.
Nous quittons sagement le bureau de verre de l’immigration et une fois dehors, nous nous sautons dans les bras, toute angoisse nous ayant quittée. Nous sommes extatiques.
Nous partons récupérer nos bagages avant d’aller faire le test PCR obligatoire.
Quand je vous disais qu’en France, on peut partir en roadtrip à Marseille...
J’étais impressionnée du sérieux avec lequel on prend tout ça ici, comparé à la France. Cette infirmière était le dernier rempart avant l’étape suivante: la quarantaine obligatoire de 72H dans un hôtel du gouvernement, le temps des résultats de ce test.
Ce chapitre fera l’objet du billet de demain :)
Merci à toutes les personnes qui suivent ce blog, vos messages de soutien et d’intérêt m’ont motivée et fait grand bien ! Cela occupe ma quarantaine et l’aventure n’est intéressante que si elle est partagée :)
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Que signifie être créés à l’image d'Elohim et à sa ressemblance?
Notes : Rappelons-nous que Père Céleste nous a créés avec un amour infini. Il a imaginé chacun de nous.
Si vous faîtes partie des personnes dont l’appel est “tardif”, c’est-à-dire que vous avez 40-50 ans ou plus, il n’y a pas d’âge pour accepter Yahshua. Il y a des prises de conscience qui peuvent déstabiliser et la période que nous vivons va éveiller des questionnements profonds quant au sens de la vie. Certain(e)s pourraient et vont avoir l’impression d’avoir gâché leur vie, c’est un peu le sentiment qu’on à tous quand on réalise qu’on était dans les ténèbres, loin de Yahshua.
*** Ce qui est important de comprendre, c’est que notre vie terrestre (peu importe le temps écoulé avant notre rencontre avec notre Sauveur et Seigneur), n’est qu’un battement de cils comparé à l’éternité. *** Certains vont penser qu’ils ont perdu du temps, qu’ils ont tout raté et peuvent réagir excessivement, violemment.
La bible dit qu’il vaut mieux la fin que son commencement :
“ Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement; Mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. “ (Ecclésiaste 7:8)
Il vaut mieux vivre les 6 derniers mois de sa vie en ayant accepté Yahshua que rien.
Ce n’est pas facile car il faut alors déconstruire sa vie, ses croyances, ses certitudes et réapprendre à fonctionner différemment, reconnaître et admettre que l’on était dans l’erreur et donner une nouvelle impulsion à sa vie selon les principes bibliques.
On y arrive, ce n’est pas insurmontable surtout que l’avantage d’un appel tardif est qu’on se connait bien et qu’il y a certaines ruses du Diable qu’on démasque rapidement et que l’on refuse de suite, mais la marche spirituelle s’apprend uniquement avec l’aide du Ruah Ha Kodesh qui est à nos côtés tant que nous sommes dans cette volonté d’apprendre et de progresser.
Il est encore temps de racheter le temps, c’est-à-dire que chaque jour, chaque heure, chaque minute doit être consacrée à l’œuvre d’Elohim, faire avancer son Royaume sur terre, prier, se sanctifier, se repentir, se détourner de ses mauvaises voies, méditer la Bible, etc...
Il n’y a plus d’hésitations à avoir, on le “sait” intérieurement quand c’est l’heure, quand c’est l’Appel divin. Chaque jour nous confirme que ce monde est en train de disparaitre. A un moment donné, nous serons confrontés à une situation qui nous mettra face à ce que nous avons cru et si nous n’avons pas Yahshua dans notre vie, ce sera très difficile de tenir.
“ Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout votre coeur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, votre Dieu; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie. “ (Joël 2:12-13)
Soyez béni(e)s
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“ puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur toute la terre. Elohim créa l'homme à son image, il le créa à l'image d’Elohim, il créa l'homme et la femme. “ (Genèse 1:26-27)
Le verset 31 nous dit :
“ Dieu vit tout ce qu'Il avait fait et voici, cela était très bon. “
Très bon signifie : pur, bien, belle, heureux, plaire, mieux, beau, favorable, agréable, bien-être, bonheur, excellent, joie, meilleur, avoir raison, bonté, tranquillement, grâce, égayé.
Que signifie « créer à l'image et à la ressemblance de Dieu ? »
En hébreu, cela signifie comme un jumeau. De vrais jumeaux sont difficiles à identifier.
Notre image, quand nous nous regardons dans un miroir, ce dernier nous renvoie l’image extérieure de notre être.
Ici la Bible parle d'une image interne. Quand Dieu regardait Adam et Ève, il se voyait à l'intérieur d'eux-mêmes. Son image était nette, sans tâche, parfaite, son image était comme imprimée ou marquée de son empreinte en nous.
Cela révèle et correspond à la partie de lui-même qu'il avait insufflé dans l'homme : son Esprit. Car Dieu est Esprit. C'est la partie de nous-mêmes qui nous permet de communiquer avec Dieu.
À « la ressemblance » c'est-à-dire :
capable d’aimer,
de choisir,
d'avoir des relations,
de dominer,
d'obéir,
d'être créatif,
doué de la parole
de la même nature que Dieu.
Adam ne travaillait pas, il lui suffisait de parler et les choses s'accomplissaient, dans les limites que Dieu lui avait données.
Et Dieu avait mis sa gloire dans et sur Adam et Eve, elle les recouvrait comme un manteau.
Adam et Ève avait reçu la même nature que Dieu. Ils ont été créés éternels comme Dieu. La maladie, la mort, n'existaient pas pour eux.
C'est cette nature de Dieu en eux qui leur donnait l'image et la ressemblance de Dieu.
Dans la nature de Dieu, en eux, Adam et Ève trouvaient leur identité, celle de Dieu. Dieu les plaça dans un lieu de délices : le jardin d'Éden dont ils avaient la garde.
Tout leur était permis, sauf de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
“ L’Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme : tu ne pourras pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras certainement. “ (Genèse 2-15 et 16)
Dieu avait fait pousser toutes sortes d'arbres dans le jardin, deux seulement sont nommés, les plus importants : l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Que représentent ces deux arbres ?
Dieu met toujours deux voies devant nous : la voie de la vie et la voie de la mort et il nous laisse libre de choisir.
“ Vois, je mets devant toi, aujourd'hui : la vie et le bien, la mort et le mal. “ (Deutéronome 30:15)
“ J'en prends aujourd'hui à témoins contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. “ (Deutéronome 30:19)
Dieu nous laisse libre de choisir de le suivre et de marcher dans la lumière. Ou d’être « indépendant en apparence ».
En réalité soit nous sommes avec Dieu ou avec Satan. Il n’y a pas de troisième voie ou de neutralité.
Voilà ce que représentent ces deux arbres dans le jardin : la vie et la mort.
L'arbre de la vie c'est Jésus ou la vie,
L’arbre de la connaissance du bien et du mal, celui qui conduit à la mort. Car il ouvre la porte à un autre monde spirituel que celui du royaume de Dieu : le monde spirituel des ténèbres.
C’est pourquoi Satan a dit à Eve : vos yeux (spirituel) s’ouvriront » mais il n’a pas dit qu’ils allaient flirter avec les ténèbres et la mort spirituelle d’abord, physique ensuite.
La Bible rapporte comment Adam et Ève se sont laissé séduire et égarer par Satan lui-même, déguisé en serpent.
Aussitôt, après leur désobéissance, Adam et Ève se retrouvèrent nus. C'est-à-dire que la présence de Dieu, la gloire de Dieu les a quittés.
Des émotions nouvelles et négatives, qu’ils ne connaissaient pas auparavant, sont entrées dans leur vie : la peur, la culpabilité, là honte de la nudité, l'accusation.
Tout cela les a conduits à se soustraire à la vue de Dieu, ou à essayer de se cacher. C’est un des fruits de la nature pécheresse, se cacher à la vue de Dieu, ou à sa lumière, comme si cela était possible.
“ Adam répondit : j'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur, parce que je suis nu (c’est-à-dire j’ai perdu ta gloire, elle m’a quitté), et je me suis caché. “ (Genèse 3:10)
Voilà les premières conséquences de la désobéissance, produites dans la vie d'Adam et d’Eve. Adam et Ève se sont laissé entraîner dans la voie de la mort là où Dieu ne peut bénir.
Ils ont quitté l'autorité bienveillante de Dieu, pour se mettre sous l'autorité de celui que nous appelons le père du mensonge, Satan lui-même. C'est-à-dire sous l'autorité de la mort.
Ils ont perdu la nature de Dieu. Elle s'est retirée de leur vie, et la mort est entrée dans leur vie, spirituelle d'abord et physique ensuite. L’Identité que leur donnait la nature divine, les a quittés.
Ils sont devenus des brebis errantes :
“ Nous étions tous errants comme des brebis égarées, chacun suivait sa propre voie. “ (Esaïe 53:6)
Leurs pensées se sont obscurcies, et ils sont devenus étrangers aux choses de Dieu :
“ Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. “ (Éphésiens 4:18)
Par la mort spirituelle, Adam a perdu la nature de Dieu, la nature divine. La nature de Dieu s'est retirée de lui, c'est-à-dire la nature du créateur de la vie, elle ne pouvait demeurer chez un mort (spirituel).
À ce moment-là, dans la vie d'Adam, une autre nature s'est installée : la nature des ténèbres ou de la mort, la nature pécheresse, hostile à Dieu, ennemie de Dieu. Avec cette nouvelle nature, Adam a en quelque sorte reçue une nouvelle identité : celle de pêcheur, qui correspond à la nature du père du mensonge.
La Bible nous dit que nous sommes esclaves de celui qui nous domine. Par sa désobéissance Adam s'est soumis au diable dont il en a reçu la nature.
“ Adam âgé de 130 ans engendra un fils à Sa ressemblance et à son image, et il lui donna le nom de Seth. “ (Genèse 5-3)
Adam avait été créé à l'image et selon ressemblance de Dieu. Il avait reçu la nature de Dieu. Par sa désobéissance Adam a perdu l'image et la ressemblance de Dieu ainsi que sa nature bien sûr.
Adam a donné naissance à son fils Seth après la perte de la nature divine, donc Seth a reçu la nouvelle nature de son père : la nature de pêcheur, de mort, la nature de ténèbres.
“ c'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. “ (Romains 5:12)
Aujourd'hui, en Yahshua, Dieu nous offre la possibilité de mourir à cette nature de ténèbres ou vieille nature, pour naître dans une nouvelle nature, la sienne, par le moyen de la foi en croyant dans l'œuvre rédemptrice de Yahshua accomplie à la croix.
Ils ont reçu une nouvelle nature : la nature pécheresse, de mort, hostile à Dieu, de rébellion, la nature de Satan, ou une nature déchue. De cette nouvelle nature découle une nouvelle identité, peu glorieuse : fils des ténèbres ou fils de la rébellion, avec un nouveau nom : pêcheurs. Ils sont devenus apatrides, puisqu’ils ont été chassés du jardin d’Eden. Comme une personne qui est expulsée de France.
C'est la nature dans laquelle nous sommes tous nés et leur identité à été la nôtre. Cette image de la ressemblance nouvelle attribuée à Adam, donne une nature de ténèbres et une identité pécheresse à tous ses descendants, c'est-à-dire à chacun d'entre nous, cette nature nous l’appelons la nature adamique.
Selon le principe de Genèse 1:11 :
“ tout arbre, toute herbe, tout animal se reproduit selon son espèce. “
Il en est de même pour les descendants d'Adam et Ève, qui se reproduisent selon leur nature adamique.
L'homme avait été établi sur terre, par Dieu, pour dominer. Par sa désobéissance il est devenu un dominé par celui à qui il s’est soumis : faisant le mal qu’il ne veut pas faire et ne faisant pas le bien qu’il veut faire.
Dans sa miséricorde, Dieu, recouvre Adam et Ève de peaux d'animaux, avant de les chasser du jardin d'Éden. L'accès à l'arbre de vie a été fermé, pour éviter qu'ils demeurent éternellement dans cette nature pécheresse et de ténèbres. Et de plus notre Dieu est un feu dévorant.
Que dévore son feu ?
Le péché, et les œuvres de son ennemi, Satan. Bien que Dieu ait chassé Adam et Ève du jardin d'Éden, il les aime toujours. C'est une souffrance pour lui de ne plus pouvoir les approcher. Mais en les approchant, ils auraient été anéantis par son feu, par sa sainteté. Dieu les aime trop pour cela, avec souffrance il préfère les chasser de sa présence qu’ils ne peuvent plus supporter.
En fait, Adam et Ève dans leur nature de ténèbres ou déchue, ne peuvent plus se tenir dans la lumière et la gloire de Dieu. Comme Caïn, dont les œuvres étaient mauvaises, qui ne supportait plus la présence de son frère Abel, car ses œuvres étaient des œuvres justes.
Aussi Caïn préféra tuer son frère pour éloigner la lumière dans laquelle il pouvait se tenir.
“ Ne faisons pas comme Caïn, qui était du Mauvais et qui tua son frère. Et pourquoi le tua–t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.” (1 Jean 3-12)
“ car tous ont péché (c'est-à-dire reçu la nature pécheresse) et ils sont privés de la gloire de Dieu.” (Romains 3-21)
Les peaux d'animaux annoncent la justice de Dieu, salut par grâce, la réconciliation et le pardon des péchés, par le sacrifice de Yahshua.
Les peaux d'animaux symbolisent l'œuvre de rédemption d’un juste, ou d'une victime innocente, comme ces animaux.
Précisons maintenant, qu’à la différence de ces animaux, ce juste le sera dans ses actes et dans sa nature, tout en ayant revêtu le corps de péché.
Maintenant posons-nous la question pourquoi Dieu donne-t-il une loi avant la justification par grâce ?
Romains 5-15 : Mais il n’en est pas de même du don gratuit comme de l’offense, car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup.
Avant que Dieu ait donné la loi de Moïse, le péché existait dans le monde, mais il n’y avait pas de loi pour le sanctionner. Mais la nature pécheresse existait depuis la chute d’Adam, et produisait ses fruits : le péché ou de mauvais fruits dont nous rougissons aujourd’hui. En l’absence de loi, ils ne pouvaient être condamnables.
Romains 5-13 et 14 : Car jusqu'à la loi le péché existait dans le monde. Or le péché n’est pas imputé, quand il n’y a pas de loi. Cependant la mort à régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam.
Romains- 5- 20 et 21 : or la loi est intervenue pour que le péché soit révélé. Mais la où le péché est révélé, ou abondé, la grâce a surabondé. Afin que, comme le péché a régné par la mort (le salaire du péché c’est la mort) ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
En conclusion disons que le règne du péché mène à la mort éternelle. Au contraire, le règne de la puissance de la grâce a pour fin la vie éternelle.
“ Vous cher lecteur ou lectrice qui venez de lire ce message, sachez que vous êtes aimé par ce Dieu créateur du ciel et de la terre. Il te cherche, il attend que tu te laisses rencontrer avec lui. Car il a une destinée pour toi, un plan de bonheur, il désire que tu le connaisses pour te manifester son amour et que tu deviennes membre de sa famille. Il te donne et t’ouvre le chemin qui accède directement à son cœur. Ce chemin se nomme Yahshua, qui a dit :
“ Je suis le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au Père que par moi. “ (Jean14-6)
Yahshua te dit: Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.” (Apocalypse 3:20)
Oui Yahshua frappe à la porte de ton cœur, il attend que tu lui dises de rentrer. C’est très simple, car Dieu est simple. Il suffit de lui adresser cette prière bien simplement mais bien sincèrement :
“ Seigneur Jésus je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dans le monde mourir pour moi. Je reconnais que j’ai dirigé ma vie, jusqu’à présent, comme je l’ai décidé et qu’aussi j’ai péché contre toi. Je crois que tu es mort sur une croix et que tu as versé ton sang pour que j’aie le pardon de mes péchés. Je veux te recevoir dans ma vie et obtenir le pardon de mes péchés. Et je t’invite dans mon cœur pour que tu prennes la première place, que tu sois mon Seigneur et que tu diriges ma vie, selon tes lois. Merci pour le pardon de mes péchés. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je crois que tu es vivant, ressuscité. Je te remercie d’avoir répondu à ma prière et d’être maintenant dans ma vie. “
Source : Fils d’Abraham du blog paroledevie.net
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Et si on parlait d'autres choses ?
Depuis la création de ce Blog, pas une semaine sans mention de la menace permanente que constitue l'islam –et qu'il soit obligatoire d'accoler aussitôt à ce mot, par système, “une forme très altérée d’–” n'y change rien : c'est cette forme-là qui se répand le plus vite et le plus violemment parmi les jeunes “cas-contact”, et il est de plus en plus difficile de trouver des parades intelligentes et “respectueuses de nos valeurs”, et pour cause : il n'en existe aucune, dans l'état actuel des choses. Et en plus, depuis un an, c'est de Covid qu'il est question un jour sur deux –et des échecs en cascade de gouvernants-amateurs qui nous baladent dans leur nullité encyclopédique… D'où ma proposition : et si on regardait tous ces faux “grands problèmes du moment” sous un angle un petit peu plus léger, et avec le sourire ?
Nombre des lecteurs de ce Blog ont la gentillesse (et me donnent la joie) de m'écrire… Une fois, une lettre d'engueulade… parfois, des petits mots ‘’sympa’’ d'encouragement… souvent des idées de “Billets” à écrire sur des sujets jusqu'ici non traités (hier encore : sur “les adolescents assassins”. On va s'y mettre !),.. et parfois aussi pour me “refiler” des informations, des chiffres, des citations, de jolies historiettes, voire même des détails croustillants… que je n'arrive pas toujours à utiliser. Je vous propose, une fois n'est pas coutume, de survoler ces pépites que j'ai si fort envie de partager, et d’essayer de faire, un peu, l'école buissonnière…
Par exemple, Dieu sait si je me suis moqué, avec juste raison je crois, de leur “Attestation de déplacement dérogatoire”, cette idée saugrenue (pendant mes 33 mois et 28 jours de service militaire, j'avais connu un “juteux”, vieille culotte de peau caricaturale qui disait “aussi sotte que grenue”. NB - il disait aussi : “De deux choses lune, l'autre… c'est le soleil” !). Eh ! bien, un lecteur, ex-Lafarge, me dit que cette idéerogatoire aurait été empruntée à… Napoléon Ier lui-même ! En 1805 pour faire face à une épidémie de peste (?), l'Empereur aurait eu l'idée d'un imprimé (dont j'ai une copie sous les yeux, orné d'un superbe aigle impérial, daté du 29 octobre 1805) avec 5 cases à cocher. J'ai sauté de joie… jusqu'à ce que le vieux singe que je suis reprenne ses esprits et aille vérifier les nombreuses impossibilités contenues dans ce document. Mais l'histoire, même “hoax” est trop jolie pour ne pas être partagée… Le rêve, autant que le rire, est “le propre de l'homme”, et j'ai vu un clin d’œil de l'histoire-sans-majuscule à ce rapprochement entre notre plus grand homme… et celui qui a une trouille bleue de commémorer son bicentenaire !
Du coup, je me suis plongé dans l'histoire des “grandes pestes”, et j'ai découvert que celle de 1720 avait donné naissance à un mur destiné à séparer la Provence et le Dauphiné du Comtat Venaissin, encore épargné. Ce mur de confinement avant l'heure, en pierres sèches, avait été érigé par les habitants, réquisitionnés. Il était gardé par les troupes françaises et papales. L'histoire ne dit pas si toute infraction était punie d'une “prune” à 135 balles-or, mais une légende affirme qu'il a toujours été gardé depuis, ce que je me suis promis d'aller vérifier dès que possible, car, toujours serpentant entre la Durance et le Mont Ventoux, c'est une très émouvante relique du passé, borné de stèles gravées “Mur de la peste”, entre Cabrières, les Bories et Lagnes… (je ne le connais que par photos, mais ça ne durera pas !). Imaginez que nos irresponsables, au bout du rouleau de leur imagination, découvrent ça et se mettent dans l'idée de nous enrôler pour construire une iso-muraille de Chine (mini-micro, puisque “à leur taille’‘ !). On en frémit d'avance !
Dans un autre ordre d'idées, il serait temps, semble-t-il, de se poser la question de savoir si nous sommes victimes d'un virus ou de cuistres : que faut-il penser d'une maladie tellement mortelle qu'il faut être testé avec des coton-tige primitifs pour savoir si on l'a attrapée, et d'un vaccin tellement sûr et tellement efficace qu'il n'apporte aucun mieux-être autre que du niveau de la foi du charbonnier, et qu'on doit promettre, pour le subir, un ’'susucre” (qui ne vient pas), ou foutre tellement la trouille qu'on croit en avoir envie : après des campagnes de viol de personnalité –qui utilisent “quoi qu'il en coûte” toutes les techniques autrefois inventées par “l'agit-prop” moscoutaire– on arrive péniblement à faire croire qu'un petit 64 % des français seraient intéressés –ce qui est faux, comme tout ce qui vient d'un Etat qui, comme il a trop menti, n'est plus crédible. Personne ne semble s'étonner que plus on vaccine massivement, par centaines de milliers, chaque semaine, et… plus les hôpitaux sont pleins. La perte de contact avec le réel de nos fausses élites dévoyées et dépassées devient grave !
Encore un sujet très mal traité, dans le seul sens où il ne fallait pas : les hautes sphères de notre Etat mourant s'auto-étouffent (en anglais : “Can’t breathe” !) devant les conséquences de la guerre d'Algérie. Ils sont comiques, à force d'être tragiques ! Le 20 janvier, Benjamin Stora remettait à Emmanuel Macron son gag (lui dit : “rapport”) sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie”, à la demande du président de la République et destinée à “réparer le passé”. En fait de réparations, bien entendu, le compte n’y est pas. et elles sont toutes dans le mauvais sens. Mais pouvait-on s’attendre à autre chose, quand triomphent le discours décolonial et indigéniste, le wok-isme et autres joyeusetés ‘’sociétales’’ ? Le choix de Stora pour cette auto-critique n’était pas anodin : sa carrière d’historien s’est accompagnée d’engagements politiques toujours plus à gauche, très à gauche, avec une sympathie plus que marquée pour les indépendantistes du FLN.
L’esprit du rapport est faussé par le postulat de départ : il s'agit de répondre aux récriminations algériennes sur le passé réinventé, plus que de se rapprocher de la vérité, dont peu de gens parlent. La France DOIT donc être dans le mauvais camp, celui du colonialisme. Sans surprise, le rapport témoigne dans l’ensemble d’une mémoire partielle et partiale, idéologique et orientée. C’est Sartre qui semble l’emporter, pour l'instant, sur Camus : la repentance ne peut profiter qu’à ceux qui ont la chance d’être du côté du faux “bien” qui est à la mode depuis 6 mois.
Le problème, c’ est que pour faire la paix, il faut être deux. La France officielle se vautre dans une justification de ses soi-disant égarements (on était tout de même en guerre !), tandis que les Algériens sont à des années-lumière de reconnaître leurs torts (terrifiants) : leur régime actuel s’estime l’héritier direct des combattants de l’indépendance d’hier, ce qui ne peut qu'alimenter une vindicte intarissable. C’est un des trop nombreux sujets sur lesquels notre pauvre France est bien mal gouvernée par une bande de masochistes oublieux de toute vérité historique. La jeunesse serait-elle un mal plus qu'une force, en politique ?
Décidément… nous rêvions de regarder le monde et les problèmes avec un regard quelque peu souriant. Le succès est très relatif. Faut-il en déduire que la situation est plus dramatique qu'on ne se contraint à la voir ? Il semble qu'on touche là aux limites de la méthode du bon docteur Émile Coué de La Châtaigneraie, le pharmacien-psychologue inventeur de la célèbre méthode Coué, aussi préventive que curative, fondée sur l'auto-suggestion et l’auto-hypnose, qui dit que la répétition de prophéties auto-réalisatrices serait censée entraîner l'adhésion du sujet aux idées positives qu'il s'impose et entraîner ainsi un mieux-être psychologique ou physique. Le temps serait-il venu, pour nous, de devenir –enfin– des adultes ?
H-Cl.
PS : comme je dois ''descendre'' --c'est le mot convenu--- dans le midi, en jonglant et en négociant entre les différents couvre-feux et confinements, il se peut qu'il y ait quelque perturbation dans la diffusion de ce Blog, pendant 48 heures. Au cas où cela arriverait, pardon : ce sera à l'insu de mon plein gré !
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Les Quatre Filles March - Chapitre 27
Leçons de littérature
La fortune sourit soudain à Jo, et laissa une pièce porte-bonheur sur son chemin. Ce n'était pas exactement une pièce en or, mais je doute qu'un demi-million lui aurait donné plus de joie que la petite somme qui vint à elle de cette manière.
Toutes les quelques semaines elle s'enfermait dans sa chambre, enfilait son habit de scribouilleuse, et « tombait dans un vortex », comme elle le disait, travaillant à son roman avec tout son cœur et toute son âme, car elle ne connaîtrait pas la paix avant d'avoir terminé. Son « habit de scribouilleuse » se composait d'un grand tablier noir sur lequel elle pouvait essuyer sa plume à sa guise, et d'un bonnet du même tissu, orné d'un gai nœud rouge, dans lequel elle amassait ses cheveux quand elle était prête à passer à l'action. Ce bonnet était un signal aux yeux curieux des membres de sa famille, qui, durant ces périodes, gardaient leurs distances, se contentant de passer la tête de temps à autre pour demander, avec intérêt, « Le génie brûle-t-il, Jo ? » Ils ne s'aventuraient pas toujours à seulement poser cette question, mais observaient la position du bonnet, et agissaient en conséquence. Si cet accessoire expressif était planté bas sur le front, c'était signe qu'un travail acharné était en cours ; dans les moments excitants il était repoussé de travers, l'air canaille, et quand le désespoir s'emparait de l'autrice il était tout bonnement arraché et jeté au sol. Dans ces moments l'intrus se retirait silencieusement ; et personne n'osait s'adresser à Jo tant que le nœud rouge ne s'affichait pas joyeusement sur le front talentueux.
En aucun cas elle ne pensait avoir du génie ; mais quand l'envie d'écrire la prenait, elle s'y abandonnait entièrement, et vivait une vie en extase, inconsciente du manque, des soucis ou du mauvais temps, tandis qu'elle était heureuse et en sécurité dans un monde imaginaire, peuplé d'amis presque aussi réels et aimés qu'aucun de ses amis de chair et de sang. Le sommeil désertait ses yeux, les repas restaient intouchés, jour et nuit étaient bien trop courts pour apprécier pleinement le bonheur qu'elle ne connaissait qu'en ces moments, et qui donnait à ces heures la peine d'être vécues, même si elles n'aboutissaient à rien de plus. L'inspiration divine s'attardait généralement une semaine ou deux, et puis elle émergeait de son « vortex » affamée, fatiguée, de mauvaise humeur ou abattue.
Elle était justement en train de récupérer après l'une de ces attaques quand elle se laissa convaincre d'escorter Miss Crocker à une conférence, et fut récompensée pour sa vertu par une nouvelle idée. C'était un cours populaire - la leçon sur les pyramides - et Jo s'interrogeait sur le choix de ce sujet, pour ce public, mais se rassura en pensant que sûrement, quelque fléau social serait corrigé, ou quelque grand désir assouvi en présentant les gloires des pharaons à une audience dont les pensées étaient occupées par le prix du charbon et de la farine, et dont les vies étaient consacrées à résoudre des énigmes autrement plus difficiles que celle du sphinx.
Elles étaient en avance ; et tandis que Miss Crocker tournait le talon de son bas, Jo se distrayait en observant les visages des personnes qui occupaient les sièges à côté d'elles. Sur leur gauche étaient deux matrones aux fronts imposants, et aux bonnets assortis, discutant des Droits des Femmes tout en crochetant. Plus loin étaient assis un couple d'amoureux qui se tenaient par la main avec insouciance, une vieille fille lugubre qui mangeait des pastilles de menthe, et un vieux gentleman faisant une sieste préparatoire sous un foulard jaune. Sur sa droite, le seul voisin était un garçon à l'air absorbé lisant un journal.
C'était une revue illustrée, et Jo examinait l'œuvre la plus proche, se demandant vaguement quel infortuné agglomérat de circonstances nécessitait l'illustration mélodramatique d'un Indien en tenue de guerrier, tombant dans un précipice avec un loup qui lui sautait à la gorge, tandis que deux jeunes hommes enragés, avec des pieds anormalement petits et de gros yeux, se poignardaient l'un l'autre au premier plan, et qu'une femme échevelée s'enfuyait au loin dans le décor, la bouche grande ouverte. Au moment de tourner une page, le garçon s'aperçut qu'elle regardait, et avec une bonne humeur enfantine il lui offrit la moitié du journal, en disant carrément, « Vous voulez lire ? C'est une histoire du tonnerre. »
Jo accepta avec un sourire, car elle n'avait jamais cessé d'avoir un faible pour les gamins, et se trouva bientôt entraînée dans le dédale habituel d'amour, de mystère et de meurtres, car l'histoire appartenait à cette littérature légère dans laquelle les passions s'en donnent à cœur joie, et quand l'inventivité fait défaut à l'auteur, une grande catastrophe débarrasse la scène de la moitié des dramatic personæ, laissant l'autre moitié exulter sur leur trépas.
« Extra, pas vrai ? » demanda le garçon, quand elle parcourut des yeux le dernier paragraphe de sa portion.
« J'imagine que toi et moi pourrions faire aussi bien si nous essayions, répondit Jo, amusée par son admiration pour ce torchon.
— Je serais un gars plutôt veinard si je pouvais. Il paraît qu'elle gagne pas mal sa vie avec ces histoires », et il pointa le nom de Mrs. S.L.A.N.G. Northbury, sous le titre de la nouvelle.
« Tu la connais ? demanda Jo avec un intérêt soudain.
— Non, mais je lis toutes ses histoires, et je connais un type qui travaille dans le bureau où est imprimé ce journal.
— Tu as dit qu'elle gagne bien sa vie en écrivant des histoires comme celle-ci ? » et Jo regarda avec plus de respect le groupe en détresse et les points d'exclamation dont la page était très largement saupoudrée.
« Je pense bien ! Elle sait juste ce que les gens aiment, et elle est bien payée pour l'écrire. »
Ici la conférence commença, mais Jo n'en entendit que très peu, car pendant que le professeur Sands pérorait sur Belzoni, Khéops, les scarabées et les hiéroglyphes, elle notait en douce l'adresse du journal, et prenait hardiment la résolution de tenter de gagner le prix de cent dollars offert dans ses colonnes pour une histoire à sensation. Au moment où la conférence prit fin, et où l'audience se réveilla, elle s'était bâti une splendide fortune (ce n'était pas la première à être fondée sur du papier) et était déjà profondément engagée dans la concoction de son histoire, incapable de décider si le duel devait avoir lieu avant la fugue des amoureux ou après le meurtre.
Elle ne dit rien de son plan à la maison, mais se mit au travail le jour suivant, au désarroi de sa mère, qui avait toujours l'air un peu anxieuse quand « le génie s'embrasait ». Jo n'avait jamais essayé ce style auparavant, se contentant de romances très légères pour Le Grand Aigle. Son expérience du théâtre et ses lectures variées lui étaient maintenant utiles, car ils lui donnèrent quelques idées d'effets dramatiques, et fournirent scénario, style et costumes. Son histoire était aussi pleine de désespoir et d'affliction que le lui permettait sa familiarité limitée avec ces émotions pesantes, et, ayant situé l'action à Lisbonne, elle termina sur un tremblement de terre, qui faisait un dénouement frappant et approprié. Le manuscrit fut expédié en secret, accompagné d'une note disant modestement que si l'histoire ne recevait pas le prix, que l'autrice n'osait guère espérer, elle serait très heureuse de recevoir toute somme pour laquelle on l'estimerait.
Six semaines sont un long moment à attendre, et plus long encore quand il s'agit de garder un secret ; mais Jo tint bon, et commençait juste à abandonner tout espoir de revoir son manuscrit un jour, quand une lettre arriva qui faillit lui couper le souffle ; car, en l'ouvrant, un chèque de cent dollars tomba sur ses genoux. Pendant une minute elle le fixa comme si c'était un serpent, puis elle lut la lettre, et commença à pleurer. Si le gentleman amical qui avait écrit cette gentille note avait pu deviner quel bonheur extrême il donnait à un camarade de lettres, je pense qu'il aurait consacré ses heures de loisirs, s'il en avait, à cet amusement ; car Jo apprécia la lettre plus encore que l'argent, parce qu'elle était encourageante ; et après des années d'efforts il était si agréable de découvrir qu'elle avait appris à faire quelque chose, même si ce n'était qu'écrire une histoire à sensation.
On avait rarement vu jeune femme plus fière qu'elle, quand, ayant repris ses esprits, elle électrifia la famille en annonçant, la lettre dans une main et le chèque dans l'autre, qu'elle avait gagné le prix ! Bien sûr tout le monde se réjouit grandement, et quand l'histoire parut tout le monde la lut et la loua ; même si après que son père lui eut dit que le style était bon, la romance fraîche et sincère, et la tragédie assez prenante, il secoua la tête et dit, à sa manière détachée des choses de ce monde,
« Tu peux faire mieux que cela, Jo. Vise au plus haut, et ne te soucie jamais de l'argent.
— Je pense que l'argent est la meilleure part. Qu'est-ce que tu vas faire avec une telle fortune ? » demanda Amy, qui regardait le bout de papier magique d'un œil plein de révérence.
« Envoyer Beth et Mère au bord de la mer pour un mois ou deux, répondit promptement Jo.
— Oh, quelle joie ! Non, je ne peux pas, Seigneur, ce serait si égoïste », s'écria Beth, qui avait joint ses mains fines et pris une grande inspiration, comme impatiente de goûter aux fraîches brises marines, avant de se reprendre et de repousser le chèque que sa sœur agitait devant elle.
« Ah, mais tu iras, j'y suis décidée ; c'est la raison pour laquelle j'ai essayé, et réussi. Je n'arrive jamais à rien quand je ne pense qu'à moi-même, aussi cela m'aidera de travailler pour toi, ne vois-tu pas. De plus, Marmee a besoin de changer d'air, et elle ne voudra pas te quitter, alors il faut que tu y ailles. Est-ce que ce ne sera pas amusant de te voir revenir à la maison ronde et rose à nouveau ? Hourra pour le Dr. Jo, qui guérit toujours ses patients ! »
Au bord de la mer elles s'en furent, après de longues discussions ; et même si Beth ne revint pas aussi ronde et rose qu'on aurait pu le désirer, elle se trouvait bien mieux, tandis que Mrs. March déclara qu'elle se sentait dix ans plus jeune ; aussi Jo fut satisfaite de l'investissement de l"argent de son prix, et se mit au travail, l'esprit joyeux, déterminée à gagner plus de ces chèques merveilleux. Elle en gagna effectivement plusieurs cette année-là, et commença à se sentir posséder un pouvoir dans la maisonnée ; car par la magie de sa plume, ses « sornettes » se changeaient en confort pour eux tous. La Fille du Duc paya la facture du boucher, Une Main Fantôme offrit un tapis neuf, et La Malédiction des Coventry se trouva être une bénédiction pour les March en matière d'épicerie et de vêtements.
La fortune est certainement une chose très désirable, mais la pauvreté a ses bons côtés, et l'un des avantages les plus agréables de l'adversité est la sincère satisfaction qui vient d'un consciencieux labeur de l'esprit ou de la main ; et à l'inspiration de la nécessité, nous devons la moitié des bénédictions utiles, belles et sages de ce monde. Jo profitait de cette satisfaction, et cessa d'envier les filles plus riches, grandement réconfortée par le fait de savoir qu'elle pouvait subvenir à ses propres envies, et n'avait nullement besoin de demander un penny à qui que ce soit.
Ses histoires ne se firent pas beaucoup remarquer, mais elles avaient trouvé une niche, et, encouragée par ce fait, elle résolut de tenter un pari osé, pour la gloire et la fortune. Ayant copié son roman pour la quatrième fois, l'ayant lu à tous ses amis intimes, et soumis avec crainte et tremblements à trois éditeurs, elle parvint enfin à le vendre, à la condition de le réduire d'un tiers, et d'en retirer tous les passages qu'elle admirait particulièrement.
« Maintenant je dois le remiser dans mon fourneau de fer-blanc pour y moisir, payer moi-même pour l'impression, ou le retailler pour convenir aux acheteurs, et en obtenir ce que je peux. La renommée est une très bonne chose à avoir, mais l'argent est plus commode ; aussi j'aimerais avoir l'avis de l'assemblée sur ce sujet important, dit Jo, en rassemblant un conseil de famille.
— Ne gâche pas ton livre, ma fille, il recèle plus que tu ne le penses, et l'idée en est bien travaillée. Laisse-le attendre et mûrir », fut l'avis de son père ; et il agissait ainsi qu'il prêchait, ayant patiemment attendu trente ans pour voir mûrir le fruit de son propre travail, et ne se hâtant nullement pour le récolter, alors même qu'il était tendre et sucré.
« Il me semble, à moi, que Jo bénéficiera plus de l'expérience que de l'attente, dit Mrs. March. La critique est la meilleure des épreuves pour ce genre d'ouvrage, car elle lui en montrera à la fois les mérites insoupçonnés et les défauts, et cela l'aidera à faire mieux la prochaine fois. Nous sommes trop impliqués ; mais les louanges et les critiques d'étrangers se prouveront utiles, même si elle n'y gagne que peu d'argent.
— Oui, dit Jo en fronçant les sourcils, c'est exactement ça ; j'ai planché dessus si longtemps, je ne sais vraiment pas si c'est bon, mauvais, ou indifférent. Ce sera une grande aide d'avoir des personnes impartiales pour y poser un regard froid, et me dire ce qu'elles en pensent.
— Je n'en retirerais pas un mot ; tu vas le gâcher si tu le fais, car l'intérêt de l'histoire est plus dans les esprits que dans les actions des personnages, et tout ne sera que confusion si tu n'expliques pas au fur et à mesure, dit Meg, qui croyait fermement que ce livre était le roman le plus remarquable jamais écrit.
— Mais Mr. Allen dit, "Retirez les explications, faites le tout bref et dramatique, et laissez les personnages raconter l'histoire", interrompit Jo en se tournant vers la note de l'éditeur.
— Fais comme il te dit ; il sait ce qui se vendra, pas nous. Fais un bon livre populaire, et tires-en autant d'argent que tu le peux. Plus tard, quand tu te seras fait un nom, tu pourras te permettre de digresser, et d'avoir des personnages philosophiques et métaphysiques dans tes romans, dit Amy, qui avait un point de vue purement pratique du sujet.
— Eh bien, dit Jo en riant, si mes personnages sont "philosophiques et métaphysiques", ce n'est pas ma faute, car je ne sais rien de ces choses-là, si ce n'est ce que j'entends Père en dire, parfois. Si j'ai mélangé quelques unes de ses sages pensées avec ma romance, tant mieux pour moi. Et toi, Beth, qu'est-ce que tu en dis ?
— J'aimerais tellement le voir imprimé bientôt », fut tout ce que Beth dit, en souriant ; mais il y avait une emphase inconsciente sur le dernier mot, et un air songeur dans ses yeux qui n'avaient jamais perdu la candeur de l'enfance, qui refroidirent un instant le cœur de Jo avec une peur prémonitoire, et la décidèrent à se risquer « bientôt » dans cette voie.
Aussi, avec une fermeté spartiate, la jeune autrice étendit son premier-né sur la table, et le découpa aussi impitoyablement qu'un ogre. Dans l'espoir de plaire à tous, elle prit l'avis de tout le monde ; et comme le vieil homme et son âne dans la fable, ne satisfit personne.
Son père aimait la veine métaphysique qu'elle y avait inconsciemment apportée, aussi cela fut autorisé à rester, même si elle avait ses propres doutes à ce sujet. Sa mère pensait qu'il y avait juste un peu trop de descriptions ; elles disparurent donc, et avec elles de nombreuses mailles de l 'histoire. Meg admirait la tragédie ; aussi Jo en rajouta une couche pour lui convenir, tandis qu'Amy s'opposait aux moments amusants, et, avec les meilleures intentions du monde, Jo étouffa les scènes spirituelles qui allégeaient un peu le côté sombre de l'histoire. Puis, pour achever de ruiner le tout, elle le réduisit d'un tiers, et, confiante, elle envoya la pauvre petite romance, comme un oiseau déplumé, tenter sa chance dans le vaste monde.
Eh bien, l'histoire fut imprimée, et elle en reçut trois-cents dollars ; ainsi que nombre de louanges et de critiques, en bien plus grande quantité qu'elle ne s'y était attendue, si bien qu'elle se trouva plongée dans une telle confusion qu'il lui fallut un certain temps pour se remettre.
« Tu as dit, Mère, que la critique m'aiderait ; mais comment est-ce possible, quand elle est si contradictoire que je ne sais pas si j'ai écrit un livre prometteur, ou brisé chacun des dix commandements », s'écria la pauvre Jo, en parcourant une pile de critiques, qui un instant la remplissaient de joie et de fierté, et le suivant de colère et de désespoir. « Cet homme dit, "Un livre exquis, plein de vérité, de beauté, et de sincérité ; tout y est doux, pur, sain", continua l'autrice perplexe. Le suivant, "La théorie de ce livre est mauvaise - plein d'idées morbides, d'idées spiritualistes, et de personnages artificiels." Bon, comme je n'avais aucune théorie d'aucune sorte, que je ne crois pas au spiritualisme, et que j'ai calqué mes personnages sur le vivant, je ne vois pas comment ce critique peut avoir raison. Un autre dit, "C'est un des meilleurs romans américains parus depuis des années" (je ne suis pas assez bête pour le croire) ; et le suivant décrète que "bien qu'il soit original, et écrit avec une grande force de sentiment, c'est un livre dangereux." Ce n'est pas vrai ! Certains s'en moquent, d'autres le louent de trop, et presque tous insistent sur le fait que j'avais une profonde théorie à démontrer, quand je l'ai écrit seulement pour le plaisir et l'argent. J'aimerais l'avoir imprimé en intégralité, ou pas du tout, parce que je déteste être si horriblement mal-jugée. »
Sa famille et ses amis lui offrirent généreusement réconfort et recommandations ; pourtant ce fut un temps difficile pour Jo, si sensible et vive, qui n'avait eu que de bonnes intentions, et avait apparemment si mal agi. Mais cela lui fit du bien, car ceux dont l'opinion avait une réelle valeur, lui prodiguèrent les critiques qui sont la meilleure éducation d'un auteur ; et quand les premières douleurs se furent estompées, elle put rire de son pauvre petit livre, sans cesser de croire en lui, et se sentit plus sage et plus forte de toutes les rebuffades qu'elle avait reçues.
« Ne pas être un génie, comme Keats, ne me tuera pas, dit-elle fermement, et c'est bien moi qui rit la dernière, après tout ; car les moments que j'avais tirés tout droit de la vraie vie, sont dénoncés comme impossibles et absurdes, et les scènes que j'ai inventées de toute pièces, sont déclarées "charmantes de naturel, tendres, et vraies". Aussi je vais me réconforter avec ça ; et, quand je serai prête, je me remettrai au travail et en écrirai un autre. »
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Le shopping de Sonia
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4-1
Dès le départ du train, je réussis à me calmer. Je ne tremblais plus. Le wagon vieux, violet et moelleux, le pittoresque de la station abandonnée et fleurie, les herbes folles serpentant entre les galets et les rails : toute la gare était bucolique. Aussi longtemps que s’échappaient des portes coulissantes des mots d’adieux qui n’étaient pas les nôtres, je pouvais encore imaginer ta face discrète de l’autre côté du miroir, maigre et concentrée. Je t’y devinais, assez près pour me regarder, assez loin pour m’interdire de te contempler, trop loin pour que ton haleine dépose sur le verre la buée qui m’aurait encor assuré de ton existence. Il n’y avait rien à ajouter. Les roues s’actionnèrent.
Enfant, je détestais les départs et j’exécrais les retours. Les réconforts prodigués par le parent que je quittais et la promesse qu’un autre proche m’attendrait là-bas, à l’arrivée, étaient peines perdues. Ma mère soufflait contre la vitre glacée qui me séparait d’elle. Elle traçait à l’envers des lettres réconfortantes, des paroles pour accompagner ma traversée des paysages. Elles n’apaisaient pas ma peine enfantine et inexplicable. Heureuse de m’évader ou contente de revenir chez moi, je pleurais néanmoins tout le long du trajet.
J’ai grandi sans cesser de pleurer dans les trains. Jusqu’à ce soir, j’étais fière d’avoir appris à te celer cette habitude. Il est aisé de blâmer le pollen émanant des buissons du quai ou l’air trop refroidi pulsant près des fenêtres. Ce soir, je veux pourtant te raconter. Maintenant que nous nous séparons, il est temps de faire connaissance.
Toutes les fois qu’en tournée nous avons pris le train, ces fois où nous nous sommes arrachés de la ville où nous venions de chanter, je pleurais bizarrement de ne rien regretter. Nous avions laissé à quai sans les voir des merveilles d’architecture, des bourgs resplendissants et des passants charmants. Je croyais que la France entière ne valait pas le quart de nos trajets silencieux. À l’étape suivante, personne ne m’attendrait. Il y aurait comme à l’habitude un écriteau « Lazarécécile », propre, lisible, imprimé à l’avance, une auto pour nous conduire vers une scène où pour quelques heures nous deviendrions ce que nous n’avons jamais été en voyage : un duo, un couple, un groupe.
Éloignés l’un de l’autre par les consoles sonores, les amplificateurs et les instruments de rechange, nous avons maintes fois trouvé dans les salles noires une complicité restée inédite dans les wagonnets confinés. Droite sur mon tabouret et crispée sur ma guitare, je voyageais enfin à tes côtés, oubliant que tout à l’heure il faudrait partir de nouveau, en niant tous les possibles de cette ville. Tu tenais toute installation pour un mal.
Si je ne pleure pas et ne tremble pas aujourd’hui, c’est sûrement parce que nous ne partons pas ensemble. Sans avoir eu besoin de nous expliquer, tu as résolu de repartir par le dernier train qui ne démarrera jamais de cette station balnéaire, de cette extrémité longtemps laissée au bout d’une ligne ferroviaire, poussiéreuse et irrégulière et désormais tout à fait détachée du réseau. Le train part et ne reviendra pas. La ville d’eaux est déjà une ville fantôme et j’habiterai ici.
Dans le soleil rose et finissant, j’ai choisi la face de la glace qui scintille, le reflet fidèle du monde. Tu as choisi la transparence de la vitre qui te fera parcourir et connaître l’univers mais en dissimulera tous ses contours.
Suis-je du bon côté de la vitre sans tain ?
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” Le télégramme” est un récit que j'ai écrit en 1968. Il a été publié dans le quotidien “An-Nasr” sur les conseils et avec l'aide d'un frère et “véritable ami”. La page culturelle du journal daté du 29 juin de l'année précitée, dans lequel il a été imprimé était, à l'époque, sous la responsabilité du regretté Malek HADDAD. Il est cité dans “Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne d'expression française (1945 -1970) de Jean DEJEUX (Site internet “Persée”) De nos jours, on parle plutôt de S.M.S dont la seule sonorité nous rappelle la fameuse question-interjection de Racine dans “Andromaque” : “Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes” Cette allitération, à elle-seule, est rébarbative… Je trouve le mot “télégramme” plus doux, plus romantique, plus beau ; mais pourquoi se lamenter Progrès oblige, chaque époque a son lexique. Le télégramme 11 h du soir. Djelloul, pourtant exténué par une journée de travail, n'arrive pas à fermer l'oeil. Il se tourne et se retourne dans son lit, comme au milieu d'un brasier. La lumière d'un éclair lui permet de voir une bestiole qui grimpe le long du mur. Le tonnerre gronde et la pluie se met à cogner contre la vitre. Il se tourne vers la fenêtre, l'air méditatif. Les mille lumières de la ville n'accaparent plus son regard. Ce soir, plus que jamais, sa pensée va vers les siens qu'il a quittés il y a huit mois. Il revoit sa femme Rahima et son gosse né une semaine avant son départ. Il revoit sa mère, la vieille Fattouma que les durs travaux ont épuisée avant l'âge. - De son père, il n'a qu'une image très floue - Il se rappelle qu'elle avait pleuré, qu'elle avait beaucoup pleuré le jour de son départ en France. Elle voulait retenir la voiture qui emmenait sa chair, qui lui arrachait son coeur. Mais elle se rendait compte qu'elle ne pouvait rien contre cette horrible mécanique. C'est alors qu'elle dit au chauffeur : “Prenez soin de mon enfant, je vous en supplie, je veux qu'il me revienne.” Il revoit la scène comme si elle se passait à l'instant même devant ses yeux. “Oui, pense-t-il tout haut, j'étais un enfant, mais ces huit mois à Lyon m'ont appris beaucoup de choses, j'ai appris à affronter la vie, je suis devenu un homme.” En fait, il n'a que dix-huit ans. Il est ainsi plongé dans ses méditations lorsqu'il entend un murmure de voix suivi d'un bruit de pas dans les escaliers de l'immeuble. Il bondit comme un ressort et se jette à bas du lit parallèle à un deuxième, pieds nus sur les carreaux. Son compagnon qui occupe le lit inférieur se met à grogner mais Djelloul ne l'entend pas. Il court vers l'interrupteur, allume, ouvre la porte de la chambre et se trouve nez-à nez avec la concierge mal réveillée. Elle lui tend un télégramme. Instinctivement, il s'en empare, le déplie fébrilement et si maladroitement qu'il le déchire. Il oublie qu'il ne sait pas lire. C'est alors qu'il pense à Youcef, son camarade du lit d'en bas. Il le réveille non sans difficultés. L'autre met du temps à réaliser et proteste avant de saisir enfin la feuille bleue qu'il lui tend d'une main tremblante. A mesure qu'il lit, ses yeux s'écarquillent. Il veut parler, mais aucun son ne sort de sa gorge. “Mais parle, s'écrie Djelloul, parle”! Son visage prend tout à coup une expression angoissée, ses yeux sortent de leur orbite. Prenant son courage à deux mains; Youcef annonce :”Ton frère est mort” ! Ces mots ont l'effet d'un coup de massue sur le crâne de Djelloul. Il reste un moment bouche-bée puis se laisse tomber sur le lit, près de son compagnon. Il essaie de retenir ses larmes, mais en vain : il éclate en sanglots. Dans sa tête, les idées s'entrechoquent, les images défilent sans aucune unité : il a l'impression que là-bas, dans le bled, tout s'est effondré, que sa famille est restée sans abri, à la merci du premier venu. Il lui semble que là-bas, à des milliers de kilomètres, sa mère, son gosse et sa femme l'appellent en choeur et lui font des signes désespérés. Avant ce jour, il n'a jamais eu cette horrible impression, parce qu'avant ce jour, il y avait Allaoua, son aîné de huit ans. C'était lui, le chef. C'était lui qui grattait la terre à longueur de journée pour subvenir aux besoins de la famille. C'était lui qui avait planté une dizaine de petits palmiers, dans l'espoir qu'ils donneraient quelque chose un jour. C'était lui enfin, qui lui avait procuré l'argent du voyage le jour où il avait décidé d'aller travailler en France. “Dieu, s'écrie-t-il, pourquoi faut-il que le malheur s'acharne sur ceux qui ne le méritent pas ? Quel a été le crime de mon frère, celui de sa femme, de ses quatre enfants, de ma mère et de moi-même ? Nous sommes pratiquants jusqu'au bout des ongles et pas une seule fois de ma vie, je n'ai abandonné la prière ! Pourquoi ô Dieu, nous frapper de ce deuil ! Je n'y comprends rien, il y a de quoi devenir dingue” ! Il ne se rend pas compte que les trois autres camarades se sont réveillés. Ils restent silencieux. Il est le plus jeune d'entre eux. Tous l'entourent d'une grande affection. Depuis huit mois ils vivent ensemble dans cette piaule de cinq mètres sur cinq et pas une dispute. Djelloul éclate à nouveau : “Jusqu'à quand serons-nous condamnés à vivre loin des nôtres ? Devons-nous passer la vie entière dans un sol où nous sommes indésirables, mal payés et traités de “bicots” ? Il faut que je rentre pour ne plus remettre les pieds ici, j'irai vivre avec les miens ou crever avec eux, j'en ai marre de cette vie de chien”! - Tu as raison, dit Youcef, ce rital, cet enfant de tortue qui nous fait payer trente mille balles par mois, ce taudis dégueulasse, j'ai bien envie de lui casser la gueule ! Pendant que Djelloul fait sa valise un peu n'importe comment, ses compagnons se concertent un bon moment avant de s'allonger sur leur lit pour ne plus fermer l'oeil jusqu'au matin. Tous font un voyage imaginaire jusque chez eux. Ils pensent au jour où ils fouttront le camp à leur tour. Au moment des adieux, ils glissent une enveloppe à Djelloul : “Tu en auras besoin” lui dit Youcef (elle contient vingt mille francs). Il arrive chez lui. Sa mère est en train de distribuer la galette aux pauvres - c'est la tradition - Dès qu'elle l'aperçoit, elle se jette à son cou, l'embrasse affectueusement. Il retrouve sa femme et son gosse. Il retrouve son foyer. Il ne peut retenir ses larmes. -Je ne veux plus rester dans cette maison, lui dit Fattouma, si tu retournes en France, je la quitte : il y a un vide que toi seul peux combler. -Rassure-toi, mère, je ne retournerai pas. Je viens pour rester, je gratterai ma terre comme mon frère. elle a bien fait vivre la famille du temps de mon père ! Fattouma lui raconte comment Allaoua est mort : il se rendait à Alger, ô ! Ironie du sort, pour se faire soigner les yeux, lorsque l'irréparable se produisit : un accident de la route. Bilan : quatre morts et deux blessés. Parmi les quatre morts, Allaoua et sa fillette âgée de cinq ans. La veille de son départ, il avait enterré son fils Lyamine. Le lendemain il l'avait rejoint. Lorsque Djelloul et Fattouma allèrent au petit cimetière de D……, leurs yeux se voilèrent, à la vue des trois tombes allignées côte à côte : le père était au milieu ; à droite dormait la fille ; à gauche, le garçon. Triste tableau. C'en était trop pour leurs pauvres nerfs qui flanchèrent à nouveau et ils tombèrent l'un dans les bras de l'autre, pendant que des larmes coulaient sur leur visage complètement transformé par l'affliction, la fatigue et l'insomnie des derniers jours. B.Boumedien
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Les écharpes et foulards tendance pour l'automne/hiver
Lorsque les températures commencent à baisser, l'écharpe et le foulard deviennent des accessoires incontournables pour affronter le froid tout en restant stylé. Voici les tendances à adopter pour la saison automne/hiver : L'écharpe oversized L'écharpe XXL, ou "blanket scarf", est toujours aussi populaire. Elle se porte généreusement enroulée autour du cou ou jetée sur les épaules comme une cape. Ses motifs à carreaux, en tartan ou unis, en font un must-have de la saison. Le foulard en soie Intemporel et élégant, le foulard en soie est l'accessoire parfait pour ajouter une touche de raffinement à n'importe quelle tenue. Optez pour des motifs floraux, paisley ou des imprimés graphiques. L'écharpe en maille torsadée La texture est à l'honneur cet automne/hiver. Les écharpes en grosse maille avec des motifs torsadés apportent chaleur et style. Les teintes naturelles comme le beige, le marron ou le gris sont particulièrement en vogue. Le snood Facile à enfiler et ultra douillet, le snood ou écharpe tube continue de séduire. En laine, en alpaga ou en mohair, il se décline dans une palette de couleurs automnales. L'écharpe frangée Rétro et élégante, l'écharpe à franges apporte une touche bohème à vos tenues. Que ce soit en laine ou en cachemire, les franges apportent du mouvement et une touche d'originalité. Les motifs animaliers Le léopard, le zèbre ou encore le serpent, les imprimés animaliers se retrouvent aussi sur les écharpes et foulards pour ajouter une note audacieuse à votre look. En lien : Top 10 des marques de lunettes soleil pour un style irrésistible Les motifs géométriques Triangles, cercles, carrés... Les motifs géométriques sont très tendance cette saison. Ils apportent une touche moderne et graphique à vos tenues. L'écharpe à logo Les marques aiment apposer leur logo sur leurs écharpes, et c'est une tendance qui continue. Que ce soit de manière discrète ou ostentatoire, l'écharpe à logo est parfaite pour les fashionistas. Le foulard carré Classique et polyvalent, le foulard carré peut être porté autour du cou, sur la tête ou même en ceinture. Ses multiples façons de le porter en font un accessoire très prisé. Que ce soit pour se protéger du froid, ajouter une touche de style ou compléter une tenue, l'écharpe et le foulard sont des alliés de choix lors des saisons fraîches. N'hésitez pas à jouer avec les textures, les motifs et les couleurs pour refléter votre personnalité et rester à la pointe de la tendance. Read the full article
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Les serpentes
Édition sonore et papier qui rend compte du travail mené au sein du choeur de meufs initié par l'artiste Claire Serres en septembre 2020.
Avec Alice Quérel, Gaëlle Coeffeur, Sara Karoline Steinmoen, Catherine Ahonkoba, Pauline Barzilaï, Marion Lacas, Marion Sbriglio, Malika Lahcen, Malika Hamza, Nedjma Bennegouch et Claire Serres.
Première performance publique et lancement le 9 juillet au Collective Café à Aubervilliers qui a soutenu le projet.
Dessins première et quatrième de couverture : Claire Serres
17,5 x 25 cm, glissé dans une pochette avec le CD, imprimé à 100 exemplaires, 8 euros + frais de port
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Jupe Moulante Zèbre Imprimé Fendue - Vert Serpent L
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