#imagine être conne de même ça se peut-tu???
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Ok, ça me gosse d'avoir travaillé au moins 4 ans en centre d'appel, parce-que là j'appelle a des places pis j'me rend compte que taaaaa....sti, ça fait 3 incompétents (oh, je vous le certifie, si j'avais répondu a mon monde de même esti que j'me serait fait whiplash sur un esti d'temps), pis oui avant que le monde assume: chu tombé sur du monde d'icitte, c'est ça la joke, les opérateurs locaux prennent tellement leur fucking place pour acquis et ça s'écoute à chaaaaaque appels. Au salaire qu'ils sont payés (revenu québec, l'agence du revenu du canada et service canada paient assez bien comparé aux centres de délégations (la majorité des compagnies réfèrent à l'externe pour leur services de communications, ça coute moins cher, pis c'est plus encadré, ironiquement, donc non je ne parle PAS a de pauvre petits souffrants au salaire minimum, nenon, ça c'est la gars que t'engueule parce-que tu panique parce-que tu t'es faite frauder ton compte de telephone ou whatever, lui, ouais, lui il est probablement au salaire minimum (et ironiquement va probablement vous laisser chialer, du moins moi j'les laissait faire en masse), non là c'est juste des esti de bébés du calisse qui peuvent rien faire pour aucune raison justifiable autre qu'ils ne maitrisent probablement pas leur système d'interface ou ils ont probablement reçu le training le plus mediocre que la terre ait porté.
Aussi, racrocher la ligne quand le client n'élève même pas le ton (si tes appels sont autant checkés que les notres étaient, oops lmao, en plus la fucking condescendance sans mérite, esti d'pouffiasse), come on, criss, deal pas avec la réalité fille, tu vas chier dans tes culottes. Criss si c'est de même qu'a réagit quand le monde sont pas trop de bonne humeur (c'est ça l'affaire, c'est que c'était même pas contre elle à la base, c'est juste que y'a fallu j'lui explique mon motif d'appel pis elle était même pas en mesure de comprendre ma demande qui est, on ne peut plus, de base, donc malheureusement vu le contexte j'ai pas le choix de souligner l'incompétence générale de tout le monde dans l'affaire (les faits sont les faits) jusqu'à ce qu'elle dise de quoi au quel j'y ai répondu franchement, mais comme cherche moi pas si tu peux autant pas en prendre que ça)Eh boi, l'incompétence était présente au bout du fil. 1 800 622-6232, service canada par moments mais incompétence inébranlable, toujours.
#comme j'veux juste pouvoir accéder a mon dossier mais vu que mon adresse est pas a jour parce-que l'incompétence encore une fois ou au moins#juste avoir ma dernière cessation d'emploi#pas la mer à boire là#pis tout le monde m'envoie d'un bord à l'autre#pis pour les caves qui chialent contre les immigrants en centre d'appels#sorry mais l'an passé quand j'ai du appellé pour encore some connerie#c'était quelqu'un qui maitrisait ni le français ni l'anglais mais malgré tout y'a pu tout faire du tac au tac dans un délais impressionant#so yea j'comprend les blanchons de craindre l'immigration: ça risque de les remettre à leur fucking place sur un esti de temps#parce-que pour vrai on va s'le dire le québécois moyen est généralement une représentation exemplaire de la médiocrité à l'état pure#aye non mais come on y'a littéralement fallu que j'décrive à la guegoune ce qu'est une cessation d'emploi parce-qu'à comprenais pas#imagine être conne de même ça se peut-tu???#Une cessation d'emploi c'est le doccument après lequel tu vas devoir courrir après bientôt si tu continue comme ça
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DL - Résumé foireux S01.ÉP06
Notre retrouvons notre cher candidat de La Voix, Kanato Sakamaki, en train de chanter Scarborough Fair, juste avant que Plante Verte n'interrompt cette magnifique chanson ! Apeurée, elle lui demande bien gentiment de descendre de là car ça lui fout la chienne de le voir assis sur la rambarde du balcon qui se situe à plusieurs mètres du sol. Mais elle doit être sacrément conne car elle ne réalise toujours pas, même au putain de sixième épisode, que ce sont des vampires et que c'est pas une simple chute qui peut les tuer ! Si les vampires pouvaient crever aussi facilement, tu crois qu'il y aurait deux saisons ainsi que plusieurs jeux sur eux, connasse ?! En plus, tu t'inquiètes pour ce p'tit con après ce qui s'est passé au cimetière !? Bref ! L'hystérique qui est adepte dans l'art de faire chier son monde du chantage, lui demande de l'embrasser en échange. Bien évidemment, elle ne répond pas en guise de refus. Il rigole avant de se laisser tomber en bas. La blonde va aussitôt le voir et il ouvre les yeux en lui disant bien évidemment qu'il ne peut pas crever aussi facilement avant de lui proposer de l'emmener exceptionnellement dans un endroit qui lui plaît. Le cimetière ? Nope, nope, nope ! Une salle remplie de sextoys en sucre d'orge poupées de cire portant des tenues de mariées. Bien évidemment, ça ne met pas Yui à l'aise et Kanato lui propose alors de devenir elle aussi une poupée de cire en lui promettant de lui offrir une place de choix. Si ce nécrophile gamin affirme sans cesse préférer les cadavres à cause de leur froideur et à cause du fait qu'ils savent fermer leur gueule... on peut très facilement imaginer que ses fameuses poupées ne servent pas qu'à la décoration ( ͡° ͜ʖ ͡°). Effrayée, elle tente de se barrer... à l'opposé de la porte ?? Merde, Yui ! Je veux bien essayer de prendre ta défense, mais je peux rien pour toi si tu fais exprès d'être conne ! L'hystérique la rattrape rapidement avant de la croquer et de lui expliquer le processus pour la transformer en poupée. Elle réalise finalement que toutes les poupées dans la pièce étaient des mariées sacrificielles de leur vivant (petit spoil bonus: sa mère a été impressionnée par les poupées et l’a encouragé dans ce “passe-temps”). Alors que la petite se faire étrangler, Superman Oréo-sama arrive à sa rescousse et Kanato part voir Reiji car ce dernier le demande. Sur le point de la mordre aussi, le gars se désiste en disant se sentir las. Plante Verte quitte alors cet endroit glauque pour ensuite retrouver Subaru qui lui dit clairement qu'elle va finir par crever si elle reste là. Alors, la demoiselle fait sa valise avant de regarder la photographie qu'elle a trouvé... et décide de rester pour découvrir la vérité...
Elle retourne donc voir Tsundere Simulator pour demander des explications, mais monsieur ne sait rien. Eh bien, ça valait la peine de rester, dis donc ! Il lui donne un couteau en argent, chose qui bute un vampire si planté dans le cœur de celui-ci (mais le gars devrait aussi préciser qu'il faut couper la tête ou brûler le corps pour être sûr). De retour à sa chambre, Fedora-chan l'accueille avec son sourire niais et en approchant d'elle, elle use enfin du peu de matière grise qu'elle possède pour le menacer avec le couteau. Sauf qu'au lieu de chier dans son froc, le pervers rigole en disant que tuer est la plus belle déclaration d'amour pour un vampire. Yui lui fait ensuite un petit speech sur la raison pour laquelle elle a la foi et... ça attise l'intérêt que le pervers a pour elle.
#kanato sakamaki#ayato sakamaki#yui komori#résumé foireux#diabolik lovers#diabolik lovers anime#subaru sakamaki#laito sakamaki#diabolik lovers memes#dl memes#my art
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J’ai une boule dans le ventre. Je me sens mal, il ne me parle pas. Je ne sais pas quoi faire. Sale conne, tu sais jamais quoi faire. Tu sais jamais ce que tu dois faire. Je me déteste. Je me demande ce qu’il fait, dans quel état il est. J’espère qu’il est en bas au salon, qu’il regarde peut-être une série ou alors dans sa chambre et qu’il joue à la play. Je veux surtout pas me dire qu’il est allongé sur son lit à penser, penser et penser. Je veux surtout pas l’imaginer les larmes qui coulent. Je peux pas imaginer ça. Ca me fait trop mal. J’ai beaucoup trop mal mais je dois la fermer parce que je mérite rien. Je mérite rien. Et y a ce putain de travail que je dois faire. J’ai pas la tête à ça. J’ai d’ailleurs ma tête qui explose. Elle fait un gros boum. J’ai envie de me la taper sur la table. Je me sens morte de l’intérieur. Je ressens une énorme douleur. Elle m’agrippe la poitrine et je sens bien à sa poigne qu’elle me laissera pas. J’ai envie de pleurer, dormir et me faire du mal. Je veux me faire tellement de mal, je peux pas pourtant. Je dois pas faire ça. Je dois pas lui faire ça. Si il était pas là, tumblr tu sais j’ai pas besoin de le dire. Quoi que si j’en ai besoin. Je crois si il était pas là j’irais dans ma chambre, je prendrais surement ma lame enroulée dans un vieux pq et je m’installerais sur mon lit. Je me mettrais en culotte pour que ma cuisse soit à l’air libre. Mes poils s’iriseraient surement à cause du froid et je trouverais ça désagréable. Je fixerais pendant 5 grosses minutes cette jambe et puis je prendrais la lame et je la tournerai entre mes deux doigts. J’hésiterais, parce qu’après toutes ces années à le faire, j’ai encore peur parfois de me couper à sec de cette manière, j’ai toujours préféré le faire sous la douche. Je le ferais quand même. On peut pas s’arrêter en si bon chemin. Je le ferais, un, deux, cinq, dix traits. Je regarderais le sang qui coule et je le frotterais avec le vieux pq qui sert à protéger ma lame. Et puis j’attendrais qu’il n’y ait plus de sang pour remettre mon training. Je serais plus enjouée, plus joyeuse. J’irais regarder ma série comme si j’avais fait un travail exténuant méritant un long repos. Et puis j’irais me coucher, j’aurais mal à la cuisse à chaque mouvement et je ferais une grimace de gêne comme si ce n’était pas ce que je voulais, que quelqu’un d’autre m’avait infligé ça. J’irais enfin dormir. Le lendemain, je me réveillerais en regardant mon œuvre de la veuille et je me féliciterais intérieurement. J’enfilerais mon pantalon et à chaque pas, je sentirais cette douleur brulante en haut de la cuisse. Je regarderais tout le monde, je rigolerais avec eux et dans ma tête je me demanderais ce qu’ils penseraient si ils savaient ce qu’il se trouve derrière mon rire. Mais là il est là. Je sais qu’en faisant ça, je lui ferais trop de mal. Il se prendrait surement comme responsable alors que ce serai pas le cas. Il mérite pas que je romps la promesse que je lui ai faite. Je peux le dire à personne que j’ai cette envie. Je dois le garder pour moi. Comme tout le reste. Garder ce mal-être et cette haine grandissante au fond de ma poitrine. Parce que je ne mérite pas son réconfort. Je ne mérite rien.
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Chapitre 10 : Mission Pop-SSD-NewArmée, dans lequel on se fait cruellement chier.
Oh là là... oh. Là. Là. Poudlard, le 3 novembre 2022. Poema, Je ne vais pas y aller par quatre chemins ; j'aurais aimé que ma première lettre de ces vacances apporte de meilleures nouvelles, mais j'ai pensé que tu aimeras être au courant. Une nouvelle attaque a eu lieu hier, sur une fille de Gryffondor. Elle s'appelle Cheyenne White. Elle a eu les deux jambes cassées, et elle est griffée de partout. Ce n'était vraiment pas beau à voir. (Mais comment tu sais, tu y étais ?) C'est les jumeaux Ames qui l'ont découverte allongée dans un couloir, hier au petit-déjeuner. Pomfresh a dit qu'elle avait perdu beaucoup de sang, mais que ses jours n'étaient pas en danger. S.U.P.E.R. Bientôt, si on laisse faire, on sera tous en danger, tous autant que nous sommes. Dans les dortoirs, les couloirs, les salles de cours même, qui sait ! Qu'on soit de Sang-Pur, de Sang-Mêlé ou Né-Moldu, de n'importe laquelle des quatre maisons, on ne sera jamais certain qu'un Ardent ne nous tombera pas dessus. (Mais pourquoi ?? mdr) Oui. J'en suis persuadée. L'attaque a été faite par les Ardents. Ce que je ne vous ai pas dit (vous ??), ce que les profs ne vous ont pas dit non plus, c'est que j'ai tenté de guérir Kylie Haven en utilisant les larmes du Phénix. Cela n'a pas fonctionné. Tu es intelligente, aussi je ne gaspillerai pas l'encre d'Alice, qui j'utilise en ce moment-même à t'écrire ce que ça signifie. Tout le monde a peur, je le ressens même avec mes boucliers. (Elle me casse les couilles avec ses pouvoirs.) Franchement, je flippe aussi. Ces trucs sont des créatures du diable, je te jure ! (QUE DIEU NOUS PARDONNE NOUS PAUVRES PECHEURS) Leur classification serait XXXXXXXXXXXXXXXXXXX... Je te passe les détails, tu comprends. Voilà ! J'espère que tu es bien arrivée... Bisous à ton grand-père ! Amicalement (quelle formule naze !), Au' P.S. Joyeux Noël ! (Elle est conne ou quoi ?)
~ Chez Ollivander, le 4 novembre 2022. Salut, Aurélie ! Wow. Tu as raison de m'en prévenir, ça fait vraiment peur. Je connaissais (elle est pas morte hein !!) Cheyenne White de loin, elle est au club de duel, tu te souviens ? C'est une chouette fille, honnêtement. June Pinks et elle sont inséparables. Je n'ose pas imaginer la réaction de cette pauvre June lorsqu'elle a appris pour Cheyenne... Je ne vous vraiment aucune raison de l'attaquer ! Que ce soit son statut de sang ou encore sa maison, franchement, je ne vois pas ! On croirait que ce Deathly Hallow se fiche des origines ou de l'appartenance à telle ou telle maison de Poudlard, que ce qu'il veut c'est montrer qu'il peur détruire n'importe qui. Mais si ce n'est pas un monde "Pur" qu'il recherche, que recherche-t-il ? (ON SE DEMANDE) Préviens-moi de la suite des évènements, en particulier de l'état de santé de Kylie et Cheyenne. Bisouilles, Pop P.S. Sérieusement, Au', pourquoi tu dis "joyeux Noël" ? On n'est que début novembre !;-) P.P.S. Mon grand-père t'embrasse aussi ! ~ Poudlard, le 5 novembre 2022. Coucou, Poema ! Je me suis permise de lire ta lettre, Au' a pensé que je serais peut-être mieux placée pour te répondre vis-à-vis de l'état de June, vu qu'on est dans la même maison. Evidemment, elle est effondrée. Lily Ravenswood et quelques autres tentent de la réconforter, mais ce n'est pas facile pour elle... Elle n'arrête pas de demander "pourquoi ?!" mais personne ne peut lui apporter une réponse... Tu sais, Lily a perdu sa soeur, Victoire, en octobre sur le terrain de Quidditch, à cause des Ardents également... (Du coup moi j'imagine Lilybeth, dont la sœur est MORTE, qui doit consoler June dont l'amie est juste blessée. Déso) Sache aussi que le capitaine, un quatrième année du nom d'Hugo Weasley, je ne sais pas si tu le connais, il est aussi au club de duel... Donc, Hugo a voulu que je remplace Cheyenne White au poste d'attrapeuse le temps qu'elle guérisse... June a pris ma place de gardienne. Elle semblait déterminée. Je ne sais pas ce qu'a Aurélie, si c'est l'approche des ASPICs ou je ne sais quoi, mais elle passe son temps à la bibliothèque ! Amicalement, Alice P.S. Je ne sais pas, tu connais Au', elle est bizarre. (Hein ? C'est Alice ? Et elle a lu la lettre d'Aurélie à Poema ? Mais wesh ?)
~ Poudlard, le 5 novembre 2022. Hey, Pop ! Je suis passée voir Cheyenne et Kylie à l'infirmerie, mais Pomfresh m'a dit comme quoi "nianianiajustelesamisprochesnianiania"... Pfffff ! Elle a fait une liste de tous les "amis proches" des malades à l'infirmerie ? ... Tarée, va. Je ne vais certainement pas gâcher ma lettre à parler d'elle ! J'ai lu la lettre d'Alice et, comme toujours, elle est merveilleusement gentille avec moi. J'ai reçu un nouveau message, deux en fait, et le premier n'est pas du tout en latin... Donc, sais-tu ce que signifie "Seleo et tesaro" ? Ca fout les boules. Alice est incroyable en attrapeuse ! Je suis allée à quelques-uns de ses entraînements, elle est parfaite. Mais elle ne se sent pas à sa place, elle a l'impression de l'avoir volée à Cheyenne White, et même si June et moi essayons de lui faire comprendre que ce n'est pas le cas, elle ne veut rien entendre. (Ben c'est un peu le cas.) Sinon, Diana fait toujours la gueule à Amy... Elle t'a parlé récemment, toi ? J'ai l'impression qu'elle ne nous calcule plus du tout. Comme si elle nous avait zappées ou je ne sais pas quoi... (C'est censé être un truc de ouf genre Amy se fait imperiumiser mais ça ressemble juste à une dispute d'adolescentes.) J'attends toujours la lettre de Parrish ! Au' xx P.S. J'anticipe ! XD (Elle parle du Joyeux Noël. Je précise parce que c'est tellement mal écrit.) P.P.S. Génial ! ^^ Chez Ollivander, le 8 novembre 2022. Salut, Aurélie ! Désolée pour le temps que j'ai mis à te répondre. C'est la folie à la boutique ! On dirait que tous les sorciers d'Europe viennent se fournir chez nous. En même temps, c'est un peu le cas !;-) (Mais arrête de t'autosucer pitié) C'est épouvantable ce qui est arrivé à Cheyenne (et Kylie, évidemment), mais Alice ne doit pas se sentir responsable de la remplacer quelques temps. (AH ELLE LA REMPLACE JUSTE ? ALORS CA VA) Tiens, ouais ! Justement, c'est bizarre que tu me parles de ça, parce qu'Amy est justement venue me parler. Elle m'a demandé si j'allais en vacances chez mon grand-père, et si je comptais sortir pour aller par exemple aux fêtes foraines... Des questions bizarres, mais ça montrait qu'elle s'intéressait encore à moi, à notre amitié quoi ! Et aussi au monde moldu. (J'essayais de faire quoi avec ça ? Genre Grace, à travers Amy, allait prévoir une attaque de Mangemorts ?) Quelle est cette langue..? Et pourquoi ne m'as-tu pas prévenue avant que tu avais reçu des messages ?! Deux en une seule nuit ou en plusieurs ? Sois prudente, Au', avec ces messages. J'ignore totalement la langue dans laquelle a été écrite le premier, et j'exige de connaître le contenu du deuxième ! Il faut savoir qui t'écrit, et si ça a un rapport avec tes rêves, parce que là ça devient franchement inquiétant ! Je te promets que je vais faire des recherches pour la traduction, mais maintenant je comprends mieux pourquoi tu passes tes journées à la bibliothèque... Je déteste devoir te dire ça, et donc t'inciter à enfreindre les règles, mais si c'est une langue disparue, perdue, des livres la concernant doivent plus se trouver à la réserve que nulle part ailleurs. (Elle est trop chiante vraiment.) Bisous, Poema P.S. Ah d'accord... ee (Le “ee”... bref)
Aurélie posa la lettre de Poema et remercia Puff, le hubou harfang des neiges de son amie, d'une caresse sur la tête. Le hibou inclina la tête, comme attendant qu'Aurélie écrive une réponse. - Pas tout de suite, Puff... répondit celle-ci à la question muette de l'animal. J'écrirais à Poema quand je serais allée à la réserve. C'est marrant, mais ta maîtresse se rebelle, après sept ans d'une scolarité parfaite..! (On parle de CONSEILLER à une amie de lire des livres interdits. Genre. Poema ne fait même pas l'action « rebelle » elle-même. On fait difficilement plus nulle.) Puff inclina la tête de l'autre côté, comme attendant autre chose. Aurélie, qui connaissait bien le hibou de son amie, comprit immédiatement. - OK, je vais chercher Huffle, bouge pas. En effet, Estelle avait eu son hibou en deuxième année, et l'avait nommé Huffle, comme Hufflepuff ("Poufsouffle", en anglais). (ILS. SONT. ANGLAIS.) Aussi, Poema avait trouvé cela drôle et évident de compléter le mot en choisissant le nom de son propre hibou, offert par ses grand-parents à l'occasion de son quatorzième anniversaire. Par une curieuse coïncidence, les deux animaux s'adoraient. (C'est mignon) Après quelques embrassades avec Huffle, Puff se résolut à partir. Aurélie le salua d'un geste de la main, puis se sentit idiote et la baissa. (RELATABLE) Après réflexion, elle se dit qu'elle ferait mieux de trouver un traducteur plutôt que de faire des recherches sur la langue. Elle irait demander à Mrs Pince. D'ailleurs... pourquoi pas maintenant ? (Elle a jamais de devoirs ?) La jeune fille se leva, ramena Huffle à sa propriétaire, qui jouait à un jeu vidéo X (je pense pas que l'expression « un jeu X » signifie « un quelconque jeu » pour tout le monde) sur sa console de jeux magique, puis se dirigea vers la bibliothèque. Celle-ci était quasiment vide, mais elle ne fut pas surprise d'y croiser Oliver Ruewen et Lilas Ames, tous deux plongés dans d'épais bouquins, en parfaits Serdaigle - sauf que Ruewen était à Gryffondor. (ET DU COUP IL EST SPECIAL VOUS COMPRENEZ ?) Aurélie hésita à aller s'excuser auprès de Lilas. Elle se sentait très mal par rapport à ce qu'elle lui avait dit. Elle n'avait vraiment pas été mieux qu'elle. Mais elle n'arrivait jamais à s'excuser pour quoi que ce soit, alors elle laissa tomber. (Immature mais c'est pas mal d'avoir un personnage avec des défauts) - Mrs Pince ? - Oui ?
La bibliothécaire laissa glisser ses lunettes fines et rouges sur son nez aquilin, et écarquilla les yeux. - Attendez, Miss Becker ? Vous ici ? Pendant les vacances scolaires ?! s'étonna-t-elle. Si on m'avait dit ça il y a encore cinq minutes... - Vous avez les yeux bleu clair, remarqua Aurélie. C'est très joli. (Euh ?) - Euh... Merci, hésita Mrs Pince, gênée par ce compliment sans aucun rapport. Vous désirez ? - Quelques renseignements... Où pourrais-je trouver un traducteur ? - Un traducteur, dites-vous ? De langues vivantes ou mortes ? Avec ou sans les runes ? - De toute ce qui existe et qui a existé. Si c'est possible, bien évidemment. - D'accord. Un tel intérêt de votre part me déconcerte, Miss Becker, avoua la bibliothécaire en se levant de son fauteuil, mais j'ai sûrement quelque chose qui pourra vous être utile. Aurélie, qui s'attendait à plus de questions de la part de Mrs Pince, s'estima heureuse que celle-ci n'en pose pas, et la remercia. Elle n'en crut pas ses yeux lorsque la sorcière revint avec un gros livre, plus épais que ceux d'Ames et Ruewen réunis. - Euh... s'apprêta-t-elle à protester, mais la poussière qu'elle reçut au visage lorsque Mrs Pince souffla sur le vieux livre la fit tousser, et la dissuada de poursuvire. (Du verbe poursuvirer) Aurélie reçut le livre entre ses bras, de façon assez brutale d'ailleurs, puisqu'il semblait peser trois tonnes. Heureusement, lorsque la jeune Serdaigle l'ouvrit, elle constata qu'il était creux. Seules des lettres, au moins mille, se trouvaient à l'intérieur, sur plusieurs "étages". Le livre en lui-même paraissait aussi ancien que le château lui-même. Impressionnée, Aurélie appuya sur le S. La lettre s'illumina. La jeune fille remercia encore une fois Mrs Pince et alla s'asseoir à une table. Elle appuya ensuite sur le E, sur le L, puis encore une fois sur le E et le mot se forma sur la tranche du livre, contre toute attente. Aurélie acheva de taper la phrase, et attendit. Rien ne se produisait. (C'est hyper créatif le livre j'aime bien) Seleo et tesaro
Il restait ainsi. - Il faut dire "Traduis". Aurélie fit volte-face à la vitesse de l'éclair. - Ruewen ?! Dégage ! - Tu faisais quoi ? Tu t'intéresses aux langues mortes, maintenant ? - Ca te regarde pas, et puis les langues mortes, je m'en fous ! ... Tu sais quelle langue c'est ? - A première vue, j'aurais dit du latin, mais je crois que c'est du sumérien, en fait. - Du sumérien ? Ce type est taré. Putain, c'est impossible d'avoir une aussi grosse tête, je me demande comment tu fais pour réussir à passer les portes. - C'est pas un crime d'être intelligent, autrement tu serais la plus clean de tout l'Univers. (Wow quel sens de la répartie je suis vraiment impressionnée) Aurélie secoua la tête et reporta son attention sur le livre. - Traduis, lui dit-elle. Les lettres commencèrent à se mélanger pour former le message. Prends garde à ce qui t'es cher. Scotchée, Aurélie leva la tête vers Ruewen, qui affichait un petit sourire suffisant. Elle soupira. - OK, t'es intelligent. Mais tu n'as vraiment que cette qualité. - Et toi, tu es... Aurélie cligna des yeux, attendant la suite. - Drôle. Voilà, on est quittes. - Quittes ? répéta Aurélie. - Un compliment pour un compliment, on est quittes. (Ils sont trop cons, tous les deux) - Ouais, super. Aurélie se leva, laissant le livre sur la table. - Ta lecture aura duré quarante secondes, au bas mot. - Rien à foutre. Oliver regarda Aurélie partir, de sa démarche déterminée et, comme d'habitude, légèrement énervée. Il secoua la tête, navré par ce comportement si immature. Il jeta un coup d'oeil à la tranche du livre, sur laquelle était encore tracée la traduction du message reçu par Aurélie. Prends garde à ce qui t'es cher. Oliver passa son doigt sur les lettres, qui se désagrégèrent comme de la glace fond au soleil. Il lui semblait que cette phrase avait été écrite pour lui. (Ben littéralement elle pourrait avoir été écrite pour n'importe qui.) ~
Poudlard, le 8 novembre 2022. Salut, Poema ! J'espère que tu vas bien. On s'ennuie, à Poudlard, si tu savais..! Alice est à ses entraînements de Quidditch, et Aurélie à la bibliothèque ou à t'écrire des lettres... Quant à Amy, n'y pense même pas. J'étais en train de revoir mon cours de sortilèges (faire ses devoirs pour tromper mon ennui, voilà où j'en suis !!) quand j'ai eu l'idée de t'écrire... Sans rien avoir à raconter, en fait. Les rumeurs vont bon train, et ce n'est pas seulement sur Haven et White. Il paraîtrait que Ruewen aurait des vues sur Lea Grey, ou inversement, j'sais pas. Ca fait flipper, ça ne fait même pas un mois qu'il a quitté l'autre pétasse..! (Je hais cette version d'Oliver.) Transmets mes amitiés à ton grand-père ! Bisous, Diana. (A QUOI CA SERT LE FORMAT EPISTOLAIRE ??? C'EST LONG ET CHIANT) 18, Eagleshield Square (Carlton), le 9 novembre 2022. Hi everybody ! Ma mère, mon père et notre chat vous passent le bonjour ! (Ce n'est pas une blague ! Dès que j'ai dit à ma mère "je vais écrire à mes amies", il a ronronné ! Ha ha !) Ici, tout va bien, hein. C'en est presque ennuyeux ! Il fait tellement froid à Carlton qu'on croirait qu'il va neiger. Pourtant, ce ne sont pas encore les vacances de Noël... Vous me manquez. Vous êtes déjà venues chez moi combien, trois fois ? Je vous imagine tellement passant les vacances avec moi ! Aurélie glissant sur la rampe, Estelle à jouer aux jeux vidéo de mon père (qui est Né-Moldu, vous vous rappelez ?), Poema à lire tous les livres de la bibliothèque, Alice et Diana discutant avec les amies de ma mère et Amy en train de se foutre de nous..! (Amy c'était une connasse) D'ailleurs, vous avez des nouvelles d'elle ? Bisous, Minna P.S. Quelqu'un pourrait m'envoyer mon devoir de métamorphose à rendre pour le lundi de la rentrée ? Je l'ai oublié dans le dortoir ! Poudlard, le 10 novembre 2022. Minna, tu es incorrigible ! Figure-toi qu'Amy a adressé la parole à Poema avant qu'elle ne parte. Incroyable, hein ? Laisse tomber, comme le dit Diana, il ne faut pas faire confiance aux Serpentard. (Amalgame) Surtout en ce moment... Depuis qu'elle est avec son grand Nordique, elle ne nous connaît plus. Bah, ne parlons plus d'elle. Aurélie dit qu'elle n'est pas dans son état normal, et elle a tout à fait raison ! Mais ça me rend quand même triste, on a tellement de souvenirs ensemble... J'aimerais seulement comprendre ! Oh ouais, ce serait tellement bien d'aller chez toi au lieu de rester coincées à l'école ! Quels amis de ta mère sont venus ? (Euh elle a pas précisé que des amis de sa mère étaient venus récemment, elle disait juste qu'elle se SOUVENAIT de quand les amis de sa mère étaient venus alors que ses amies étaient à la maison. La mémoire de travail n'est pas mon fort) Amicalement, Alice P.S. Je te joins le devoir de métamorphose.
18, Eagleshield Square (Carlton), le 10 novembre 2022. Merci Alice, pour le devoir ! J'ai appris par Aurélie que tu avais récupéré le poste d'attrapeuse de Cheyenne White le temps qu'elle se rétablisse..! C'est purement atroce ce qui lui est arrivé ! Et ça fout les jetons, aussi ! Sinon, je trouve ça vraiment gentil de ta part d'avoir accepté. Est-ce-qu'on sait qui a attaqué Kylie Haven et Cheyenne White ? Bisous, Minna Elle répond pas à « quels amis de ta mère sont venus ? » ça me tue. C'est nul les lettres. Poudlard, le 10 novembre 2022. Poema, Je n'ai même pas eu besoin de chercher dans la réserve, figure-toi ! Pince m'a refilé un bouquin de cinquante mille tonnes, mais extrêmement efficace. Le message est : "Prends garde à ce qui t'es cher". Le second est, je pense, écrit pas (PAR) l'auteur en parlant de lui-même... ou d'elle-même. Je l'ai traduit, il signifie "Je vois le bien, je l'aime et je fais le mal". C'est... complexe, vais-je dire. C'est sûrement un professeur, car tous les messages (quatre pour le moment) sont écrits en vert émeraude, et personne sauf les profs ne sait où elle se trouve. Enfin, moi à part, puisque je l'ai découvert par erreur... Tu te souviens, le pari avec Amy fin sixième année. Bref. La phrase m'a laissée perplexe, serait-ce Lenoir ? Il fait le mal, c'est clair, à me coller autant pour rien... Enfin, j'ai mis de la glu sur son chapeau pour qu'il reste collé à sa tête, dernièrement... Mais j'aurais pu utiliser de la Glue Perpétuelle, ce que je n'ai pas fait, pourquoi ? Parce que je suis sympa, voilà ! D'autres n'auraient pas eu cette bonté d'âme. En plus, Lenoir n'aime pas le Bien, sinon je ne serais pas en retenue tous les soirs jusqu'au Nouvel An. (Elle est un peu conne mais elle est rigolote, je l'aime bien) Mais si ce n'est pas Lenoir, qui ça peut être ? McGo ? Elle a combattu pour le Bien à la bataille de Poudlard, alors je pense qu'elle n'est pas mauvaise ! LOL, comme disent les Moldus..! Bref, je suis totalement perdue par rapport à ces messages, mais ce n'est pas ma préoccupation pour le moment. Enfin, si, ça l'est, mais la première reste mes rêves. J'en ai un peu marre de raconter ma vie, alors je fais (VAIS) finir là cette lettre ! Tchüss, Aurélie xx Poudlard, le 10 novembre 2022. Salut Min' ! On ne voulait pas gâcher de papier à écrire deux lignes... En effet, on s'et rendues compte qu'on ne savait pas quoi t'écrire, nous deux ! Je sais, pathétique. Concernant les amis de ta mère, salue Maggie et Terry de ma part. Je les ai toujours beaucoup aimés. Ils sont marrants ! (Oh je cringe... C'est vrai que dans l'ancienne ancienne version, le nom Whisper n'était pas qu'un hommage à la fanfic LMA, Minna était vraiment la FILLE de Kate et d'un mec inutile que j'avais inventé avant qu'Emeric devienne son love interest. Je suis gênée. J'arrive pas à croire que l'autrice m'avait autorisée à faire ça ! – she did) Au'. Pour ma part, dis bonjour à ton père, Jonathan ! :) (INUTILE INUTILE INUTILE ON S'EMMERDE ! A QUOI CA SERT DE PRECISER ??? ELLE CONNAIT LE PRENOM DE SON PÈRE) Diana.
Poudlard, le 11 novembre 2022. Minna, Aurélie pense que ce sont les Ardents, tu sais, les horribles oiseaux du terrain de Quidditch, en octobre. Mais rien n'est prouvé. Alice Chez Ollivander, le 11 novembre 2022. Aurélie, tu es décidément irrécupérable..!! Non, ce n'est pas Lenoir. C'est impossible, ça ne peut pas être un professeur, quel intérêt aurait-il à t'écrire des choses comme ça ?! Non, c'est bien un élève. Les Mangemorts se rassemblent, et la nouvelle génération est également marquée... (Je m'ennuie. Je m'ennuie.) Tu as fait de nouveaux rêves ? Raconte-les moi. N'omets aucun détail sinon je n'aurais aucun remords à te balancer dans le lac à mon retour... Et je reviendrai à la mi-novembre, rappelles-t'en bien. (C'était une tentative de montrer une certaine complicité entre elles deux ? Raté, c'est nul) Amicalement, Poema Aurélie retint un éclat de rire en achevant sa lecture de la lettre de Poema. Elle n'irait pas de risquer à se baigner dans le lac à cette période de l'année... Elle commença donc à rédiger dans ses moindres détails le rêve qu'elle avait fait sur Grace, et envoya dans la foulée une lettre à Estelle demandant des nouvelles de sa famille. En attendant les réponses, elle décida d'aller voir l'entraînement d'Alice. Elle alla tout d'abord à la volière où elle utilisa un hibou de l'école pour envoyer ses deux lettres, à Estelle et à Poema, puis elle s'habilla chaudement et sortit du château, direction le terrain de Quidditch. Le vent soufflait. Elle plongea le nez dans son écharpe en repensant à tous les élèves qui avaient perdu la vie ici en octobre. Elle songea à Lilybeth Ravenswood, qu'elle avait croisée une seule fois. Elle ne connaissait même pas son année d'études, peut-être troisième ? Aurélie avait perçu une aura de courage teintée de peur et de tristesse, pleine de contradictions, qui lui avait fait immédiatement apprécier cette jeune fille. Elle était triste pour elle. Elle était triste pour ces élèves, jeunes, qui ne méritaient pas ça. Pour Cheyenne White et Kylie Haven, et aussi pour June Pinks et Kylie Morgan qui passaient les voir chaque jour, sans que leur état ne fasse autre chose que stagner. (Ce passage n'est pas si mal !) Alice filait sur son balai à la vitesse de l'éclair. Dans les gradins, Diana l'encourageait en hurlant, bras levés. Aurélie la regarda un instant, avant de se décider à la rejoindre. - Salut, Au' ! - Salut ! Diana continua d'encourager Alice jusqu'à ce que la Gryffondor attrape le Vif d'Or. - T'es une putain d'attrapeuse, Lilice ! beugla la princesse en agitant un petit drapeau en papier aux couleurs de Gryffondor. Tu vas les bouffer, les Serdaigle ! - Hey, protesta doucement Aurélie. - Bah c'est vrai ! - Le déroulement du dernier match n'était pas top.
Diana sembla soudain gênée. - Je sais... Encore une fois, là, c'est toi qui a remarqué qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas... - Le ciel était orange. C'était comme flagrant, tu vois. (Pour qu'Aurélie remarque quelque chose avant les autres ça devait pas être SI flagrant) Les deux jeunes filles reportèrent leur attention sur le terrain. - Lily ne vient plus ici. - Lily ? - Lilybeth. Lilybeth Ravenswood. (J'aimais trop son nom je crois, je l'écris toutes les 5 lignes) - Ah... Aurélie baissa la tête, se remémorant la triste histoire de la soeur de Lilybeth, Victoire. Elle emprunta un instant le miroir de Diana pour vérifier que ses cheveux n'étaient pas trop désordonnés. - Elle a peur ? - Non. Elle ne veut juste pas se souvenir... - Pourquoi ? (Question bête) - Certaines personnes font ça. Certains personnes réagissent comme ça à la suite d'un deuil. Ils font comme si la personne n'avait jamais existé. Comme si leur douleur non plus n'existait pas. Ils se défont de tous les souvenirs et de toutes les choses qui rappellent l'être décédé. Le moindre souvenir leur fait mal. Ils les éloignent, petit à petit... Aurélie croisa son propre regard dans le miroir. Des yeux bleu myosotis. Ceux de son père, disait Lou Noctua, la prof de potions, en première année. Ils se défont de tous les souvenirs et de toutes les choses qui rappellent l'être décédé. Insolent, jugeait McGonagall, mais généreux. Les deux seuls commentaires qu'elle avait eu sur son père en six ans d'études à Poudlard... Bientôt sept. (Cette phrase aurait dû se situer en-dessous de la suivante.) Un coeur aussi pur que son sang. Le Choixpeau Magique. Sa Répartition. Aurélie Becker... Je vois en toi le courage de ton père. Un coeur aussi pur que son sang. Tu es généreuse, c'est une qualité immense... Gryffondor est fait pour toi ! GRYF... - NON ! - Et pourquoi donc ? Oui... Oh... Crois-tu vraiment que... Non, ce n'est pas une bonne idée. Tu es intelligente, à n'en point douter, mais je ne peux pas envisager de... Tu es curieuse, une qualité de Serdaigle... Je ne sais pas si... - Je vous en prie... - SERDAIGLE ! Serdaigle est la maison des personnes réfléchies, travailleuses... Vous n'avez rien à y faire. Une énième qualité de Serdaigle que vous n'avez pas : la discrétion. Professeur Lenoir. (Je vois ce que j'ai essayé de créer, un espèce de flash de ses pensées comme dans un film, mais ça ne marche pas trop. L'enchaînement est pas ouf. Mais j'ai tenté !)
- Bah alors, Au' ? Qu'est-ce-qui se passe ? T'es toute pâle ! - C'est le vent ! s'écria Aurélie. (La mytho) Allons voir Alice ! Les deux jeunes filles se levèrent et allèrent à la rencontre de leur amie de Gryffondor. - Tu te débrouilles vachement bien ! lui lança Aurélie, alors qu'Alice détachait ses cheveux. - C'EST MA MEILLEURE POTE ! J'LA CONNAIS DEPUIS QU'ON A ONZE ANS ! se vanta Diana en riant et en passant un bras autour des épaules d'Alice. - N'exagérez pas, les filles ! - C'est qu'elle fait sa modeste ! Allez, change-toi, et on se fait une partie d'échecs ! - Des échecs ? Toi, tu joues aux échecs ? (Je me joins à cette demande : AURELIE TU JOUES AUX ECHECS ??) - Je suis à Serdaigle ou pas ? - D'après ta cravate, oui, mais... Où est ta cravate, au fait ? Aurélie baissa les yeux, ouvrit sa veste, mais ne vit aucune cravate. Elle sortit sa baguette magique. - Accio cravate ! Celle-ci lui atterrit dans la main, pour son plus grand bonheur. (Pratique. Je me suis toujours demandé s'il y avait une limite de distance au sort) Elle la fourra dans sa poche. - Qu'est-ce-que tu crois ? J'ai de l'ordre, moi ! Concernant les échecs, je n'avais que ça à faire cet été et je me suis beaucoup améliorée, ne t'en déplaise, Dumbledore ! - Mais je n'en doute pas, Becker ! Alice et Aurélie s'esclaffèrent. - Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai hâte de rentrer prendre une petite douche... à quarante degrés..! s'amusa Diana. On crève de froid, on se croirait en hiver... (Bon ça sert à ça les ellipses : à ne pas foutre à tout bout de champ des remarques inutiles comme ça.) Aurélie approuva, et Alice partit se changer. Lorsqu'elle revint, les trois filles partirent vers le château en discutant du futur match entre Serdaigle et Serpentard. - ... Ensuite, c'est Gryffondor VS Serpentard, puis Poufsouffle VS Gryffondor, puis Poufsouffle VS Serpentard, puis Gryffondor VS Serdaigle, puis... - OK, OK, Miss Je-Sais-Tout du Quidditch, l'arrêta Aurélie. On a compris ! - Et ensuite, c'est les matchs entre gagnants, c'est ENCORE mieux ! s'enthousiasma Alice. - Y'a qui déjà, dans l'équipe de Serpentard ? - Bah... L'attrapeuse, c'est Dray Malfoy, les poursuiveurs, c'est Yurri Leuca (NOGINEROIJKJQNOIG EXCUSE ME FOR VOMITING), Amy et... un gars, je sais plus son nom... Et les batteurs c'est Evana et Soran Snape, expliqua Diana en fronçant les sourcils. - Et à Poufsouffle ? s'intéressa Aurélie, curieuse. (Aurélie est commentatrice au Quidditch... Elle connaît les équipes mieux que personne... Et cette exposition ne sert à rien du tout... Pitié, fais une ellipse...) - Aucune idée. Faudra demander à Poema, Stella ou Min' quand elles rentreront. Les trois filles firent quelques pas hésitants, s'entreregardèrent et pénétrèrent dans le château. Puis Alice se risqua : - Notre groupe n'est plus le même sans Poufsouffle ni Serpentard, non ? (Les Poufsouffle sont juste en vacances, et Amy, franchement, vous n'avez pas vraiment fait d'efforts pour la ramener. Bon, elle était hyper méchante, je comprends en même temps.) Aurélie secoua la tête, l'air triste, en s'avançant dans les couloirs et ôtant son écharpe. Diana baissa les yeux.
- Non. Après cela, elles resèrent silencieuses un bon moment. Aurélie se demanda si elle devait leur parler su rêve qu'elle a fait, à propos de Grace Underwood et des McGraw. - Euh, les filles, il... Diana poussa soudain un hurlement strident, à glaçer le sang de n'importe qui. Elle tendit un index tremblant devant elle, et bafouilla quelques phrases inintelligibles. Alice passa devant Aurélie, qui était à la traîne (comme d'habitude), et hurla à son tour. - Mais quoi ?! s'énerva Aurélie en poussant ses deux amies. Elle se retint de crier également. Devant elles se trouvait le corps lacéré, baignant dans son propre sang, d'une fillette aux cheveux noir bleuté et aux traits japonais, portant un uniforme de Serdaigle souillé. (OH OMG JE M'Y ATTENDAIS PAS) - C'est... C'est... C'est la petite Mei ! bredouilla Diana, tremblante sous l'effet du choc. - Attends, tu la connais ? - Elle nous a demandé un autographe, à Alice et à moi, le 2 novembre au petit-déjeuner... Je m'en souviens parce que c'est le jour où le corps de Cheyenne White a été retrouvé... - C'est la deuxième Serdaigle, pâlit Aurélie. (Elle elle a juste peur pour sa vie ptdr) - Il faut avertir McGo ! s'écria Alice en se mettant à courir dans la direction du bureau de celle-ci. Les deux autres restèrent figées, Diana les yeux rivés sur la petite Mei, Aurélie regardant Diana. Puis elles se décidèrent à suivre leur amie. (Ca aurait été mieux si « Il faut avertir McGo ! » avait été la dernière phrase, plus de suspense.)
11 novembre 2022, 19 heures 21, domicile des Parrish, PDV Andy Parrish. - A TABLE ! s'égosilla une énième fois notre mère depuis la salle à manger. - ON VIENT ! répondis-je. Alors, Karl, t'as fini ? - Déjà, ce n'est pas moi qui scanne ce truc, mais l'ordi, donc adresse-toi à lui. - Tu ne veux quand même pas que je parle à une machine ? - Depuis qu'on est des sorciers, on a déjà parlé à pas mal de choses qui étaient censées ne pas pouvoir le faire. En vrac, un vieux chapeau, une lettre, des tableaux, une balle, un... - OK, OK. Mais là, on est dans le monde moldu, et je m'adresse à toi. Dooonc, Karl, est-ce-que l'ordinateur a fini de scanner ce truc ?! - Non. - Ah, c'était vraiment dur hein ! (Ils me font rire. Les jumeaux Parrish vraiment, j'aime bien leurs interactions. C'est pas forcé.) Je n'en peux plus ! Karl est insupportable depuis que cette pimbêche de Serpentard sort avec le Nordique. En plus, nos grand-parents viennent dîner ce soir. Ce sont des Moldus, et ne sont pas au courant de notre "vraie nature", à mon frère et à moi. Il va donc falloir être très, très prudents. - Recherche en cours, indiqua Karl. Le symbole de recherche sur l'écran m'irrite au plus haut point. Je sens l'odeur du ragoût de maman, c'est... - Dire qu'on fait ça pour Becker ! - Tu m'éton... OH ! CA Y EST ! - Alors ? - Google propose ces mots clés : symbole-celte-vérité. Je crois que c'est limpide..! Karl cliqua sur le lien, qui nous amena à une page Wikipédia. Je lis. - "Le triskèle, également orthographié triskell ou triskel ou appelé aussi triquètre ou triscèle (du grec τρισκελης, « triskélès » qui signifie à « trois jambes ») est symbole représentant trois jambes humaines, ou aussi trois spirales entrecroisées ou tout autre symbole avec trois protubérances évoquant une une symétrie de groupe cyclique." Hein ?! Je n'ai absolument rien compris ! (Alors ce n'est pas utile de le mettre.) - Pareil ! Wikipédia, c'est absolument incompréhensible, même Binns et plus intelligible ! - Si Oliver était là, il comprendrait tout rien qu'en lisant ! - Mais il n'est pas là, et on n'a que nos petits cerveaux moldus pour nous aider à résoudre cette énigme à la noix. Allez, carbure, Karl, carbure, j'ai légèrement faim, moi ! Karl lit la suite.
- Alors, "Utilisation : Le symbole se rencontre depuis le néolithique dans diverses cultures et à différentes périodes, les plus anciennes représentation se trouvent sur les temples mégalithiques de Malte. On peut trouver ce symbole au tombeau néolithique de Newgrange daté de 3 200 avant notre ère, sur le site de Brù na Boinne en Irlande. Sous forme de gravure, il est présent à plusieurs endroits notamment sur une grande pierre à l'entrée. Ce symbole aurait néanmoins été sculpté 2500 ans avant que les celtes soient présents en Irlande." Ce n'est vraiment pas plus clair. - Absolument pas. Continue... - "Le triskèle a été également repris et intégré à l'architecture de nombreuses abbayes, couvents et églises. Souvent groupé par deux, avec des rotations inversées et surmonté par un biskèle. ou en un groupement de 3 triskèles. On le retrouve également en formation linéaire de multiple unités (comme à l'Abbaye de Saint-Antoine l'Abbaye en Isère où l'on y retrouve ces trois configurations"... Ouais, ça ne nous aide pas. Ca n'a aucun rapport. - Va à "Signification", pour voir... Mon frère clique sur le lien que je lui indique du doigt et poursuit sa lecture. - "De nombreuses significations ont été avancées alors qu'une seule fut privilégiée au cours des siècles. En effet, il est difficile de donner au triskèle une symbolique exacte, la transmission du savoir chez les druides ne s'étant faite que de manière orale"... Bon, la mythologie celtique, on s'en fout... Ah ! Là, j'ai une piste : "il peut aussi représenter la continuité du temps qui passe : passé-présent-avenir ou encore les trois âges de la vie (jeunesse, âge mûr, vieillesse)". Tu crois que la mère d'Aurélie flippe à l'idée de vieillir ? - Pfff, n'importe quoi ! - On sait pas ! Tu la connais, toi, à part comme le professeur Becker ? (Il a raison)
- Non. - Eh bah voilà. On n'est pas sûrs. Autre chose : "il est également dit qu'il pourrait être représentatif des "Trois Mondes" : le monde des vivants, le monde des morts et le monde des esprits". Le père d'Aurélie est mort, non ? - Je ne sais pas. Aurélie ne le sait pas non plus, d'ailleurs. Avance jusqu'à la signification finale, celle qui est vraie. - Les garçons, je ne me répèterai pas une vingt-septième fois : A TABLE ! hurla encore une fois notre mère. Karl fait défiler la page Web jusqu'à tomber sur la partie concernant la véritable signification du symbole. - "Mais des écrits attestent clairement et inconstestablement la symbolistique"... ça existe comme mot ? (Non... j'aurais au moins pu vérifier...) - J'en sais rien, moi ! Sûrement ! Continue. - Eh, tu sais lire aussi, toi, je me trompe ? - "Mais des écrits attestent clairement et incontestablement la symbolistique portant sur la vérité du triskèle. Ses "trois jambes" représentent ce qui est pensé, ce qui est dit et ce qui est vrai." Ouf. Compliqué. - Donc la mère d'Aurélie aurait peur de la... vérité ? Ca n'a pas de sens. (MAIS SON EPOUVANTARD AURAIT DU ETRE AURELIE QUI LA CONFRONTE AU SUJET DE CETTE VERITE ! PAS UN SYMBOLE DE LA VERITE ! C'EST VRAIMENT COMPLETEMENT CON !!!) - Au contraire. Ca expliquerait pourquoi... - PAPY ET MAMIE S'IMPATIENTENT ! - On arrive ! Mon frère et moi nous levons de nos chaises, mettons l'ordinateur en veille et sortons de notre chambre. - Y'a pas à dire, Internet, ça aide. - Mais alors, on fait quoi, on lui envoie un hibou ? - Ca risque d'attirer l'attention de Papy et Mamie... "Ho, les enfants, que faites-vous avec un hibou ?" se moqua Karl en imitant la voix vacillante de notre grand-mère.
Nous arrivons dans la salle à manger sous les commentaires désagréables de nos parents ET de nos grand-parents, et commençons à manger. - Alors, les études, ça se passe bien ? - Oh ouais, c'est... magique ! plaisantai-je avec un regard oblique vers Karl. Mon père me fait les gros yeux. - Magique ? Eh bien ! Moi qui pensais que vous détestiiez les études, soupira mon grand-père. - Tiens, justement, on a un examen à la rentrée, continue mon frère. - Ah bon ? m'inquiétai-je. - Oui, en maths. En sortilèges ? (Ils ont un langage codé ? ptdr) - Alors, vous avez intérêt à réviser ! Vous passez le bac l'année prochaine ! Et après, la majorité, la liberté ! se mit à divaguer ma grand-mère. - Euh... Nous ne pouvons pas leur dire que pour nous, notre majorité est pour dans quelques mois, ni que nos A.S.P.I.C. sont pour la fin de l'année, ni que nous appartenons à un autre monde dont l'équilibre est menacé. Alors, nous nous contentons de sourire et de hocher la tête, ce qui contenta notre famille. (C'est bien décrit, j'apprécie cette scène pour l'instant.) - En tout cas, ce rôti est excellent, Sofia. - Ce n'est pas exactement un rôti, c'est... - Peu importe. (Mdr) Alors, les garçons, avez-vous déjà une idée de ce que vous voudriez faire plus tard ? Karl, en pure provocation, ne cacha rien de nos objectifs :
- On voudrait ouvrir une boutique d'objets magiques sur le Chemin de Traverse ! (C'était très bête ça) - KARL !! s'écria papa, indigné. - Pardon ? J'ai pas entendu ! Patty, où est-ce-que tu as mis mon sonotone encore ?! - Je ne l'ai mis nulle part ! C'est toi qui n'a pas d'ordre ! rétorqua mamie de sa voix aigüe. (OK alors là c'est totalement copié d'une réplique de ma grand-mère) Tandis que mes grand-parents se disputent, mon père adresse un regard tranchant à Karl, qui sourit innocemment. Pendant ce temps, mon grand-père s'aperçoit que son sonotone était en fait dans sa poche. - Donc vous voudriez ouvrir un magasin d'accessoires pour les skate-boards ? - Euh... Oui, c'est ça ! - Vous n'aspirez pas à quelque chose de plus... élevé ? - Elevé ? répétai-je sans comprendre. - Non, répondit Karl à ma place. Excusez-moi, je dois écrire une le... Un SMS à une amie. - Ah ! Une amie comment ? s'intéressa subitement ma grand-mère avec un clin d'oeil faisant tressauter ses paupières ridées. Une grande amie ou... une petite-amie ? (Trop gênant) - Grande, répondit Karl après avoir levé les yeux au ciel. - Elle est dans ta classe ? - Non, elle est juste dans la même promo que moi. - Elle s'appelle comment ? Elle est blonde, brune, rousse ? Elle est jolie ? - Mamie, calme-toi ! m'énervai-je en me levant à mon tour. - Attendez au moins le dessert ! supplia presque notre père.
Sans répondre, nous nous mettons à courir vers notre chambre. Une fois arrivés, nous éclatons de rire, incapables de nous retenir plus longtemps. - Un magasin d'accessoires pour le skate-board ! - Moi, sortir avec Becker ! - Les études, magiques ! - T'es excellent, frangin ! - Je te retourne le compliment ! Rendus joyeux par notre fou rire, nous décidons d'écrire la lettre à Aurélie de suite. - Bon, on écrit quoi ? (Ligne de dialogue inutile) 12 novembre 2022, 10 heures 28, Poudlard, Grande Salle, PDV Aurélie Becker. Chez nous, le 11 novembre 2022. Salut, Becker ! Karl : Merci de t'inquiéter tout d'abord de notre bien-être, c'est très généreux. Nous relisons encore et encore la sympathique lettre que tu ne nous a pas envoyée. Donc, l'Epouvantard de ta mère est... Andy : Oh, faisons encore un peu durer le suspense, mon cher frère. Nous, tout va bien, nous avons reçu la visite de nos grand-parents qui s'interrogent sur ta taille. Nous avons manqué un dessert fabuleux à cause de toi (millefeuille, on te hait).
Karl : Nous n'allons pas t'énerver plus longtemps, car nous sommes trop jeunes pour mourir. L'Epouvantard de ta mère représente le symbole celte de la vérité, il est appelé le triskèle. Donc, la plus grande peur de ta mère est un vieux dessin celte. Je commence à comprendre pourquoi tu es comme tu es, psychologiquement parlant. Les deux : En te saluant avec tout le respect que tu mérites, bien cordialement, Karl & Andy Parrish P.S. Nous n'attendons quand même pas de lettre de remerciements, nous ne sommes pas si optimistes. Et comme on est sympas, on te joint un dessin raté du triskèle. (Ils sont marrants, même si ça aurait été plus réaliste qu'ils écrivent un mot chacun à leur tour plutôt qu'une phrase sur deux. Ça fonctionne à l'oral, pas à l'écrit.)
Amusée, je ris un peu avant de reposer la lettre sur la table. Je me sentais un peu seule en ce mardi de vacances. Je m'avais jamais eu d'amis dans ma maison (Aurélie a des amis partout wesh stop the nerd bashing) - ça, ce n'était pas nouveau - mais cette solitude était rendue encore plus pesante par l'indifférence d'Amy et l'absence des trois Poufsouffle. Peu d'élèves étaient encore présents pendant les vacances de la Toussaint, et aussi dingue que cela puisse paraître, j'étais la seule Serdaigle de septième année. (Wow c'est hyper dingue incroyable wow) Les autres maisons étaient presque aussi vides, il ne restait en moyenne qu'une dizaine à une vingtaine d'élèves par maison. A Serdaigle, la majorité étaient en troisième année. (TROP LOOOOOOOOOONG ET INUTILE) J'attendais encore et toujours une lettre d'Estelle et une de Poema, mais mes deux amies de Poufsouffle restaient silencieuses. Le silence régnait également dans la salle commune, dans les couloirs, dans les dortoirs, partout. Je déteste le silence. Je l'ai trop connu étant enfant, un silence si épais que je pouvais presque le toucher du bout des doigts. (Trop de fois le mot silence dans cette phrase) Comprenez-vous, ma mère aurait pu m'amener à Poudlard, comme quelques professeurs qui avaient des enfants, comme par exemple la directrice. Mélusine Wood-Noctua, en deuxième année à Gryffondor, aux boucles rousses flamboyantes et aux yeux bleus chaleureux (ON S'EN BRANLE DE LA COULEUR DE SES YEUX ET DE SES CHEVEUX ET MEME DE SON NOM, ON NE LA REVERRA PLUS DANS L'HISTOIRE), avait elle grandi au château. Moi, j'ai vécu dans un orphelinat moldu jusqu'à ce que je reçoive ma lettre. Un orphelinat. Je n'étais pas orpheline ! C'est ce que je disais aux élèves qui me posaient la question, ils me voyaient tous les ans, sauf pendant les vacances. Pendant les vacances, je retrouvais ma mère dans notre maison de campagne. Je n'ai jamais vu la mer qu'en photo. Et le silence, qui ne me lâchait jamais, que ce soit dans l'orphelinat au couvre-feu exagérément tôt, et aux règles trop strictes, surtout sur le bruit. Il y régnait un silence de mort, tantôt ponctué par des reniflements d'élèves enrhumés, ou par des chuchotements par la suite sévèrement punis. Et pendant l'été... même scénario. Je nous revois encore, ma mère et moi, mangeant face à face, sans rien nous dire, alors que j'avais tant à lui raconter, lui expliquer, lui avouer. Elle penchée sur son assiette, ses cheveux blonds attachés en une queue-de-cheval lisse, et moi la regardant, mes pieds ne frôlant même pas encore le sol.
- Maman..? - Aurélie, nous sommes à table. (La connasse) - Je le vois bien ! Elle ne répondait plus, après. Elle désignait mon assiette encore pleine d'un mouvement du menton, et je la finissais, les yeux dans le vague, rendue triste par ce silence froid qui avait fait de moi sa proie. Puis, je me levais de table, et j'allais m'asseoir sur le canapé, regarder la télé et des films qui brisaient et réduisaient en miettes le silence qui m'enchaînait. Ca ne durait pas longtemps, hélas. Ma mère finissait toujours par éteindre la télé (souvent avant la fin du film, d'ailleurs), et les images colorées, le son enjoué du film s'évanouissaient dans les airs, si subitement que je me demandais si je n'avais pas inventé ces derniers instants. Je me levai, quittant le salon. - Aurélie, tu n'as pas oublié quelque chose ? Le bisou du soir. J'avais envie de lui crier : "Et toi, n'as-tu pas oublié quelque chose ? Tu n'aurais pas oublié de m'aimer, par hasard, tu n'aurais pas oublié de me faire rire, de partager des choses avec moi, de me regarder, de me faire exister à tes yeux ?!" Mais je baissai les yeux, m'avançai vers elle et l'embrassai sur la joue, sans la chaleur et sans l'amour que les enfants et les parents des films que je regardais avec autant de joie se portaient mutuellement. Et j'allais me coucher. (C'est moi ou la scène est bien écrite pour une fois ? Un peu exagérée mais en vrai, ça va. Les émotions sont correctement décrites. Il y a une fluidité. Cool ! J'avais du potentiel !)
Je posai mon menton sur mon poing, pensive. J'ai toujours pensé que ma mère n'avait peur de rien ni personne. Alors, d'une espèce de symbole bizarre à la signification floue ? Certainement pas. Je finis mon petit-déjeuner et sortis de la Grande Salle. Alice et Diana n'étaient pas là, sans doute s'étaient-elles levées plus tôt. Pour une raison que j'ignore encore, mes pas me conduirent à la bibliothèque. Je n'aimais pas cette pièce (SE RELIRE), car encore une fois, le silence y régnait. Le silence m'amène beaucoup trop souvent à m'interroger sur des choses auxquelles je n'ai pas forcément envie de penser, mais besoin. Etant malchanceuse, et ce depuis toujours, j'eus la désagréable surprise (enfin, surprise... il se rend tout le temps à la bibliothèque, on ne peut pas dire que je fus véritablement étonnée de le voir ici) de voir (répétition du verbe) Ruewen en train de feuilleter un ouvrage qui ne pourrait être porté que par une armée de trolls, et encore. Il devait faire au moins deux mille pages. Pas le genre de bouquins que lirait un Gryffondor sain d'esprit. Je ne me sentais pas l'envie d'aller l'énerver, aussi choisis-je une table bien éloignée de celle où il s'était assis, mais c'était sans compter sur son envie à lui de faire de ma vie un enfer par sa seule présence. - Becker. - Ruewen. Il s'installa en face de moi. - T'es pas rentrée pour le vacances ? Suis-je bête, personne ne veut de toi. (le vacances hahaha. Et sa réplique est trop nulle ils sont en CP ou quoi ?) - Et toi ? Ta mère était trop occupée pour venir te chercher ? (ET TA MERE LA PUTE wow quel niveau) - Qu'est-ce-que tu insinues, là, au juste ? Occupée à quoi ? bondit Ruewen, sur la défensive. (Mais tu le sais très bien....... Pourquoi tendre le bâton pour te faire battre.... ?) - Occupée à exterminer des Nés-Moldus, par exemple ! expliquai-je perfidement.
Il se raidit. - Tu ne sais rien sur ma mère. (TU LUI AS DIT TOI-MÊME QU'ELLE ÉTAIT MANGEMORT !) - Je sais plus de choses que tu le crois, assénai-je. Tiens, regarde ! Je tirai la baguette de sa mère de mon sac-banane, dans lequel j'ai également rangé la lettre des Parrish. - Qu'est-ce-que c'est ? - On ne reconnaît pas la baguette de sa mère ? Ce n'est pas bien, ça ! Il pâlit brusquement, sa respiration devint sifflante. - Mais... Où as-tu eu ça ? - Chez Ollivander, bien entendu. Mais pas dans les circonstances que tu imagines. (C'est rigolo lol) - Je n'imagine rien. - Moi non plus, je constate, c'est tout, dis-je en faisant tourner la baguette dans ma main. Le silence s'installa, encore lui. Cet absence de bruit me renvoya brutalement à mon enfance et aux souvenirs que je me suis efforcée d'oublier. (Va voir un psy Aurélie.) Je déteste le silence. Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais murmuré cette dernière phrase. (OH LE CLICHE DE LA MEUF QUI PARLE A HAUTE VOIX SANS LE REALISEEER) - A quoi tu penses ? (Tu m'étonnes qu'il chope toutes les filles avec des répliques de tombeur comme ça) Je me hérissai. - Pourquoi ?! C'est impoli de vouloir pénétrer dans la tête des gens. Et je sais de quoi je parle, étant télépathe. - Par curiosité. - La curiosité est une qualité de Serdaigle. - Pas forcément. - Je me demande bien pourquoi tu n'as pas rejoint Serdaigle, d'ailleurs, tu es aussi ennuyeux que les gens de ma maison. - Si tu les détestes autant, pourquoi avoir choisi cette maison ? Savait-il ? (ET ALORS ??? WHAT IF HE DOES???? ELLE VA FAIRE QUOI, PLEURER PARCE QU'ELLE EST PAS DANS LA BONNE MAISON ? ALORS QU'ELLE L'A CHOISI ??) - Je ne l'ai pas... Choisie ! C'est le Choixpeau qui... - Je le sais bien, idiote. Mais le Choixpeau, justement, te laisse le choix. - Non. Je me levai et pris mon sac-banane. - Où tu vas ? - Là où tu n'es pas. - Plutôt limpide comme réponse, estima Ruewen en haussant les épaules avec désinvolture. Ce soudain intérêt de sa part me déconcerta. Qu'est-ce-qu'il préparait encore..? - Je vais être encore plus limpide : laisse-moi tranquille. - Hey, Becker ! Attends deux secondes. Tu ne tiens pas en place, c'est pas possible. Ruewen se leva et me retit par mon sac-banane, que j'apprêtais à m'attacher à la taille. (Un sac banane ? Lol) J'attrapai son bras et le fit passer par-dessus mon épaule. (HAHAHAHAHA MAIS PARDON ???? C'EST SUPERWOMAN ??) Ruewen couina de douleur. Vraiment pathétique. Je fléchis légèrement le genoux avant de l'envoyer au tapis. Sonné, il me regarda d'un air ahuri. - Tu diras à ta maman et à ses amis que les sports de combat moldus ont parfois du bon. Sur ce... Je tournai les talons et quittai la bibliothèque. PDV Oliver Ruewen. Le coeur battant à cause de l'adrénaline, je peinai à me relever. Mon bras et ma hanche m'élançaient. Cette fille avait de la poigne, c'était sûr. Elle était spéciale, trop pour que je puisse comprendre quelque chose chez elle. Je la voyais depuis six ans, chaque jour presque, je la haïssais, mais il y avait quelque chose en elle qui m'intriguait. "Je déteste le silence", avait-elle dit. (Wow c'est si intriguant) Pour moi, le silence était source de sérénité. Remplaçait n'importe quel mot, n'importe quel geste, était reposant. Le calme avant la tempête, celui dont on ne sait jamais profiter. (OK old soul)
PDV externe. Aurélie se dirigea ensuite vers l'infirmerie, histoire d'avoir des nouvelles de Kylie Haven, Cheyenne White et de la petite Mei, dont le nom de famille lui était inconnu. Encore une fois, Lara Pomfresh lui refusa l'accès à l'infirmerie. Par conséquent, la jeune fille se mit en tête de la bouder. Oliver retourna à son livre, appréciant pleinement le calme qui régnait dans la bibliothèque. Il se surprit à regarder par la fenêtre en se demandant ce que faisait sa mère en ce moment, si elle exterminant réellement des Nés-Moldus. (Ptdr what a great thought to have) Il effleura du doigt la baguette de Grace, cachée derrière son épais livre. Alice, bras tendu, essayait d'attraper le Vif d'Or qui lui filait toujours entre les doigts, sauf quelques rares fois. Ce jour fut une de ces exceptions, car la jeune Gryffondor parvint à l'empoigner juste avant de toucher le sol. Elle remonta en piqué sous les applaudissements de Diana, dans les gradins. Minna jouait aux échecs version sorcier avec son père. Celui-ci avança sa tour et mit son roi en danger. Père et fille échangèrent un regard, yeux gris contre yeux bruns. La jeune fille ordonna à son roi de se décaler d'une case vers la gauche. Estelle lisait tranquillement, le regard un peu dans le vague. Elle pensait à son oncle et à sa tante. A ses amies aussi, qui lui manquaient. En fait, elle n'avait pas retenu un mot des 94 pages qu'elle tournait à intervalles réguliers depuis une heure et demie. (Estelle is ADHD coded in that story) Poema termina de nettoyer l'étagère attribuée aux baguettes en bois fusionné. Elle se souvint... Elle avait neuf ans. Elle hésitait entre deux bois pour la fabrication d'une baguette. Du châtaignier et de l'aubépine. C'est ce jour que le sortilège de la Fusion du Bosquet était né. Son grand-père, extrêmement fier d'elle, avait monté cette nouvelle étagère en deux secondes grâce à la magie, et Poema y avait installé, un sourire aux lèvres, la première baguette en bois fusionné du monde. La jeune fille sourit, se demandant si cette baguette magique sera un jour attribuée à quelqu'un, et à qui. Elle secoua la tête et commença à replacer les baguettes sur l'étagère, pensant à son enfance à laquelle elle a été arrachée trop vite. (Sa seule personnalité ? Les bois fusionnés.) Amy répondit au baiser de Leto sans trop y croire. Les yeux clairs du beau blond (BEAU BLOND MDR) la transpercèrent. Son cerveau était embrumé, elle ne parvenait plus à penser ni à réfléchir correctement. Elle le sentait, elle avait besoin d'autre chose. De quelqu'un d'autre. Et ni de Mégane Rosier, ni de Daphné Zabini, ni de Leto. Quelque chose qu'elle avait avant. Auquel elle n'avait pas fait attention. Pas assez attention. Quelque chose qui était fragile. Mais quoi ? (Excellents indices) Karl, allongé sur son lit, songeait à une paire d'yeux verts (BLEUS) qui avaient le don de l'embrouiller depuis quelques mois. Une assurance évidente, une aura glacée et brûlante à la fois, une détermination et une confiance aveugle en elle-même. Il aimerait retrouver la flamme dans ses yeux, celle qui ne s'éteignait jamais, qui brûlait dans un mélange de mépris et d'inconstestable gentillesse. Elle manquait. Lui manquait, aussi. Grace, attendant son Maître assise avec les autres Mangemorts à une grande table ovale et toute en longueur, ne put s'empêcher de réfléchir à ses choix une nouvelle fois. Elle releva sa manche et caressa d'un index laqué de noir les contours de la Marque. Quand reverrait-elle son fils ? Elle rabattit sa manche. Bientôt. (Et voilà. Voilà ce que j'aurais dû faire depuis au moins dix pages. En un paragraphe, on comprend que les personnages sont séparés, on a un rapide coup d'œil sur tous les persos importants, on comprend leurs sentiments, leurs vies, voilà quoi. Juste en décrivant ce qu'ils pensent au même moment. Et c'est pas ennuyeux. Putain.)
17 novembre 2022, 19 heures 08, perron de Poudlard, PDV externe. - Huit minutes, lança Diana après un bref coup d'oeil à sa montre sertie de diamants et de rubis. (Bourge) - Quoi, huit minutes ? - Poufsouffle est soi-disant la maison de la rigueur, du respect et de la ponctualité, mais ces trois-là ont exactement huit minutes de retard à présent. Alice pouffa de rire. - N'importe quoi, Diana, tu inventes ! Poufsouffle n'a rien à voir avec la ponctualité. Si c'est ça, Serdaigle est la maison des personnes qui lisent des livres, Serpentard celle des gens qui aiment les serpents et Gryffondor celle des personnes... euh... fidèles en amour ! Diana éclata de rire. (Trop drôle) - Te fous pas de moi, Dumbby ! - Toi non plus, Rosewoody ! - Elles sont là ! En effet, Minna Whisper et Poema Ollivander se dirigeaient vers Alice, Diana et Aurélie, un grand sourire aux lèvres. Aurélie courut leur sauter au cou, tandis que les deux Gryffondor la suivaient un peu hésitantes, en riant de l'empressement de leur amie de Serdaigle. - Où est Stella ? - Aucune idée. On ne l'a pas vue dans le Poudlard Express, répondit Minna. Soudain, une tête rousse apparut au milieu de la foule d'élèves qui sortaient du train et se dirigeaient vers le château. Estelle courut vers ses amies et les étreignit une par une, terminant par Minna à qui elle resta accrochée plus longtemps que les autres. La Poufsouffle se rendit compte qu'elle pleurait. - Qu'est-ce-qui se passe, Stella ? - Mon oncle... Kendric... et ma tante Agatha. (C'est qui eux) - Quoi, ton oncle Kendric et ta tante Agatha ? Les sanglots d'Estelle redoublèrent. Les six amies s'entreregardèrent (C'EST UN MOT CA ??? JE SAVAIS PAS), perdues. Si elles s'attendaient à un retour de vacances aussi triste..! - Ils sont morts, finit par hoqueter Estelle. Par un Avada Kedavra. Les... Mangemorts..! Les... Mangemorts ! Choquées, les six jeunes filles entourèrent Estelle pour lui apporter leur soutien et leur compassion. (Show don't tell bitch) - Pourquoi..? interrogea enfin Aurélie. - Je... Ne sais pas ! Ils étaient juste... Gentils avec nous ! Ils continuaient... à nous voir, ma famille et moi ! Agatha est la soeur de ma mère, la seule qui... ne lui en ai jamais voulu d'épouser un Né-Moldu. Donc ils étaient... traîtres à leur sang, comme... comme nous ! avoua Estelle dans un concert de sanglots et de hoquets. (Je préfère l'histoire de Gemma telle qu'elle est désormais.) - Les salopards ! lâcha la Serdaigle. - Je crois que tu as très bien résumé, Aurélie, dit tristement Poema. Viens, Stella, on rentre. Les sept filles pénétrèrent dans le château, main dans la main. ~ - Eh bien ! On a eu raison de ne pas attendre de lettre de remerciements, n'est-ce-pas, Karl ? - Tout à fait, Andy ! Quelque chose à dire pour votre défense, Miss Becker ? - Hum... Que... Je n'avais pas que ça à foutre ? - Argument rejeté. Peu convaincant, estima Karl, presque amusé. Les jumeaux s'adressaient à Aurélie depuis la table des Gryffondor (Aurélie ayant décidé de s'asseoir avec les Poufsouffle ce soir), criaient pour recouvrir les bruits des discussions de celle des Serdaigle, entre les deux, ce qui agaçait plus d'un Serdaigle et tout particulièrement Lilas Ames - quelle surprise ! Aurélie était ravie pas tout cette agitation, ce bruit, la salle était vivante et elle aimait ça. Elle se dit que Poudlard était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Elle ne s'imaginait pas une vie de Cracmolle, ni de Moldue ! La magie faisait partie d'elle à présent. Non, pas "à présent" : depuis toujours. (A quoi ça sert de dire ça ? A rien du tout) Minerva McGonagall inspira un bon coup avant de demander le silence, d'autorité. Les élèves se turent les uns après les autres. Elle s'en voulut de briser ainsi cette innocence apparente mais bien fragile. - Chers élèves, commença-t-elle. Nous devons vous informer d'une... bien triste nouvelle. Aurélie, Poema, Estelle, Minna, Alice et Diana échangèrent des regards inquiets, comme la plupart des élèves présents. Elles attendirent la suite, comme les autres.
- Nous sommes au regret de vous annoncer, poursuivit McGonagall, que Mei Kiong, Serdaigle de première année, est décédée il y a quelques heures de ses blessures. L'enterrement devrait avoir lieu à Godric's Hollow, où elle vivait avec sa famille. Je... Vous êtes bien sûr tous invités. (Euh, ah bon ? Ils la connaissaient même pas) Une clameur indignée monta dans la salle. Certains élèves y participaient, d'autres restaient muets et figés, trop choqués pour faire quoi que ce soit d'autre. Alice et Diana étaient de ceux-là. Deux filles à Serdaigle sanglotaient déjà. - C'est qui ? demanda Aurélie en parlant d'une des filles, aux cheveux blond vénitien attachés en une queue-de-cheval parfaite, à la silhouette plutôt maigre. - Summer Wood. Et la fille d'à-côté, c'est Kathleen McAdams, répondit Poema en désignant une fille brune qui, elle, était plutôt ronde. Je crois qu'elle étaient proches de Mei Kiong... C'est terrible. (Pourquoi Poema connaît des meufs de première année ? Son chéri les baise aussi ?) - Les pauvres, regretta Minna en baissant la tête, touchée par l'annonce de la mort de la petite Mei. Estelle retint ses larmes en repensant à son oncle et à sa tante, tandis qu'une expression de détermination se peignit sur le visage de Poema. - On doit agir. Faire quelque chose. - Quelque chose ? - Venez.
Poema se leva en entraînant ses trois amies, alors que le professeur McGonagall redescendait de l'estrade tristement. Les trois Poufsouffle et Aurélie rejoignirent la table des Gryffondor en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Alice et Diana les regardèrent avec un air surpris, d'ordinaire les trois premières filles restaient à leur table. - Qu'est-ce-que vous fai... - Venez, répéta Poema aux deux filles de Gryffondor. - Pop, c'est quoi ton délire ? On doit manger ! Je sens déjà l'odeur du rôti aux... oignons. OK, j'te suis, agréa Aurélie, une moue de dégoût déformant ses traits. Les six filles sortirent de la Grande Salle tel un commando de ninjas (what the fuck), bien qu'aucune d'entre elles, à l'exception de Diana, Alice et peut-être Aurélie, ne puisse comprendre cette singulière comparaison. Elles s'assirent sur les escaliers les plus proches, en priant Merlin pour que ceux-ci n'aient pas la mauvaise idée de bouger. - Quoi, Poema ? - Une armée. - Hein ? - Comme l'Armée de Dumbledore, pendant la seconde guerre contre l'Ombre. - C'est quoi, ça ? demandèrent Alice et Diana en choeur, les deux ayant grandi dans des familles moldues loin des ravages de la guerre entre sorciers. Poema réprima un soupir et leur expliqua. (« réprima un soupir » mais quelle connasse méprisante, elles ont grandi dans le monde moldu évidemment qu'elles savent pas) Les deux filles froncèrent les sourcils, mais sourirent.
- C'est une initiative formidable, commenta Diana avec son ton princier habituel. Une telle preuve de générosité et d'unité m'émeut. (Pfffff elle c'est une princesse juste pour l'aesthetic) - Ouais, c'est vachement cool, approuva Alice, avec moins de classe. Une idée super. Tu comptes..? - Absolument ! s'enthousiasma Poema, empêchant la Gryffondor d'achever sa phrase. Une Armée secrète, ou pas d'ailleurs, car rien ne nous empêche d'en parler aux professeurs, où nous apprendrons les sortilèges cachés les plus sombres et les plus mystérieux de toute l'histoire du monde de la magie. - C'est ton slogan-pub ? Sympa, estima Aurélie en croisant les bras. (Je l'aime) - Arrête, Au', sois sérieuse une fois dans ta vie. - Et mes B.U.S.E., tu crois que je les ai eus comment ? - En comptant sur moi et sur mes feuilles de notes ! Aurélie ne comprit pas que Poema voulait plaisanter, et s'apprêta à partir (OH LA SUSCEPTIBILITE), mais Minna la retint par le bras. - Reste, lui dit-elle, et la Serdaigle obtempéra de mauvaise grâce, elle voulait connaître la suite de l'idée de Poema. - Alors ? l'encouragea Estelle, impatiente elle aussi. (C'EST. TROP. LONG.) - Nous devons faire passer le message. Réunir un grand nombre d'élèves... A la bibliothèque par exemple. Je suis sûre que Mrs Pince n'y verra pas d'inconvénient, si on lui dit que c'est pour un club de lecture par exemple. - Attends, on ne prévient pas les profs ? s'étonna Minna. - On pourrait, admit Poema, une lueur de malice dans son regard vert. Mais c'est beaucoup plus drôle quand c'est... "illégal", non ? (Idiote c'est pas drôle on parle d'une guerre) - Oh, ma Poema ! s'écria Aurélie, oubliant toute rancune envers sa soeur de coeur à cause de sa réplique. Je t'aime tant ! (Vraiment moi quand je m'extasiais parce que Manon avait dit un truc stupide) - C'est récriproque, mais on a du pain sur la planche ! Minna, Estelle et moi avertissons les Poufsouffle. Aurélie, tu te charges des Serdaigle bien sûr, et Alice et Diana des Gryffondor. Quant aux Serpentard... - C'est là que l'autre traîtresse manque, lança Diana en baissant les yeux.
Les six filles soupièrent en même temps. (Du verbe soupier) - Cette comédie ridicule a assez duré, poursuivit la princesse d'Australie (cette périphrase est gênante). Il est temps qu'on aille la voir et qu'on la réveille. - Et que tu t'excuses pour l'avoir frappée ? - A vrai dire, je me suis battue avec son garde-du-corps qui se fait passer pour son petit-ami. Je ne sais plus son nom, là... Lego ? (ça m'a fait rire) - Leto. Leto Naduly. - Merci, Alice. C'est ça, ce petit connard de Naduly. Mine de rien, il est coriace. Il a failli m'assommer, mais... - Et tu ne pouvais pas te battre avec ta baguette comme tout le monde ? s'amusa Estelle. - J'avais très envie de lui rentrer dedans, avoua Diana. Enfin, surtout Amy, mais cet inconscient s'est jeté devant elle pour la défendre. - C'est meugnon, se moqua Aurélie, cynique. - Pourtant, avec une baguette, c'est plus propre et net, et ça t'évite de revenir couverte de bleus et de sang, insista Estelle. - Oui, oui, oui. C'est bien, Estelle, répondit distraitement Diana, tandis que Poema la transperçait du regard. Je veux dire... J'aime le contact, on va dire. (Diana est véritablement détestable.) Alice s'étouffa presque de rire devant cet euphémisme. - C'est le moins qu'on puisse dire ! - Otez-vous de là, ordonna un Serpentard de cinquième année. - T'es qui pour nous dire ça ? Contourne-nous, débile, l'apostropha Diana en levant les yeux au ciel. - Ne me dis pas ce que je dois faire, Sang-de-Bourbe. La princesse se leva et adressa une gifle magistrale au Serpentard.
- J'ai dit : tu nous contournes. - Je chuis... Chad Bulchtrode ! Che ne... Me laiche pas inthimider par des Gryffondor au chang chale, de quelques années que che choit ! ânonna Chad, la bouche en sang - il avait peut-être perdu une dent. (Une gifle ne fait pas cet effet) - T'as pas mieux comme insulte ? se moqua Diana. Allez, "dégache", "chinon che je refais le portrait". Chad détala presque. Diana soupira. (C'était nul et cette scène est déjà trop longue) - Quel minable. Nous disions ? - Au départ, on parlait de l'idée de Poema, mais ensuite, c'est parti en vrille, on a parlé d'Amy, puis de Naduly, et puis Bulstrode s'est tapé l'incruste, raconta Aurélie, amusée. (Je peux admettre que les discussions entre amis partent dans tous les sens mais dans ce cas, pourquoi écrire tout le dialogue ? J'ai qu'à juste faire une ellipse...) - On en revient donc à mon idée, si ça ne vous dérange pas trop, lança Poema en riant. Je suis d'accord avec Diana. Pour les autres maisons, nous représentons quelque chose. Une sorte d'unité entre nous qui s'appliquent aussi à elles. (Hein quoi) Entre Serdaigle, Poufsouffle, Serpentard et Gryffondor. Perdre Amy en cette triste époque revient à reléguer sa maison au rang de "méchants", si je puis dire. En plus, elle me manque vraiment. Beaucoup. - A moi aussi, avoua doucement Minna. Plus personne pour me sortir de mes rêveries. (Ah parce que personne d'autre ne peut dire « EH HO MINNA ») - Plus personne pour se moquer de mon addiction supposée aux jeux vidéos, ajouta tristement Estelle. - Plus personne pour se moquer de nous gentiment. (Amy sert qu'à ça en fait) - Personne avec qui se disputer, renchérit Diana. - Pareil. Enfin si, Ruewen, mais il n'a plus autant de répondant que les autres années, confia Aurélie avec désinvolture, une pointe de regret dans la voix. (PARCE QU'IL VA DEVENIR MANGEMORT VOUS VOUS RAPPELEZ ? DONC IL EST TRISTE)
- On est les Sept Fantastiques ! s'écria Aurélie. Pas les Six. Et elle me manque aussi, cette connasse. - On ira la voir demain au petit-déjeuner, décréta Poema. - Le pet... Manger ! Il faut manger ! se rappela soudain Aurélie en se frappant le front du dos de la main - ce qui lui fit très mal, d'ailleurs. (Quelle conne, je relate) Je... On n'a pas eu le dessert ! On... A raté le dessert ! hoqueta-t-elle d'horreur. - Ce n'est pas grave, Au'. - Mais ! Le dessert ! Mais ! C'est... TOUT SAUF PAS GRAVE ! Je... On s'éloigne de l'idée de Poema, qui est plus importante qu'un stupide dessert, changea brusquement de ton et d'humeur Aurélie. (O-OK... j'arrive plus à suivre) - Euh... D'accord. Bon, demain on va voir Amy, et on prévient nos maisons de mon idée. - Ca va faire un carton, affirma Aurélie, sûre de ce qu'elle avançait. - Ce n'est pas seulement pour faire beau et réunir les maisons, nuança Poema. (Mais d'où les maisons sont divisées en 2022 ? A quoi ça sert à l'histoire ?) C'est aussi très utile pour revoir des sortilèges de base et en apprendre des plus compliqués. - Ollivander, le bois de vigne ? interrogea subitement une voix venant de derrière Alice. (Euh... Elle sort d'où cette personne ??) - Le bois de vigne choisit un maître qui a des objectifs élevés qui étonne souvent ceux qui pensent le connaître, répondit automatiquement Poema, avant de lever la tête pour regarder qui lui parlait. (Elle a aucun don en fait, elle a juste appris un livre par cœur.) Il s'agissait de Matthew Davis, un Serpentard de septième année. (Oh... non...) - D'ailleurs, si je ne me trompe pas, Davis, ta baguette est en bois de vigne. Elle mesure 35, 02 centimètres exactement et contient un ventricule de snallygaster. C'est ça ? Déconcerté, Davis hocha la tête et partit avec sa bande de copains. (CETTE INTERACTION ÉTAIT INUTILE)
- POEMA, LAURIER ! hurla presque Aurélie en s'étouffant à moitié de rire. - Arrêtez un peu, bande d'immatures, je ne suis pas un phénomène de foire, commença la concernée, qui ne put résister à la tentation. (Mais c'est toi qui fais ton intéressante toutes les 2 secondes avec les baguettes, on dirait que tu fais exprès pour qu'on te DEMANDE) OK, le bois de laurier est attiré par les sorciers énergiques, se laisse facilement conquérir si son maître devient paresseux. - Merci, Poema ! s'amusa Diana. - C'était la dernière fois ! prévint la Poufsouffle en se retenant de pouffer de rire. - Non ! L'aulne ! Fais-nous l'aulne, s'il-te-plaît ! supplia presque Estelle, qui avait les larmes au yeux à force de rire. - Aulne ? C'est un bois très rigide qui aime les sorciers au tempérament opposé au sien, très bien adapté aux sortilèges inf... Vous avez failli m'avoir ! Je ne réponds plus de rien ! lança Poema en riant elle aussi aux éclats. - C'est ça ! - Davis ! appela Alice de loin. Le Serpentard se retourna, et s'approcha à la vitesse de l'éclair, d'une démarche qui se voulait décontractée, vers celle qui l'appelait. - Quoi, Dumbledore ? Alice observa attentivement son interlocuteur, accrochant son regard aux yeux sombres de celui-ci. Matthew, un peu gêné, répéta : - Quoi ? - Tu as une tache de sauce à côté de la bouche. - Hein..?! Aurélie regarda de plus près, puis éclata de rire. - C'est vrai ! Z'avez vu ?! (Mdr wow j'ai six ans d'âge mental)
Matthew Davis rougit tandis que ses deux amis se moquaient de lui. Il finit par tourner le dos à Alice, qui le regarda partir un long moment. - Alice ! Aaaalice ! T'es avec nous ? questionna Diana en claquant des doigts devant les yeux de sa meilleure amie. - Hein ! Oui ! Oui ! Estelle se racla la gorge tout sauf naturellement et adressa un clin d'oeil à ses deux amies de Poufsouffle. (Ma définition du crush back then : regarder une personne, et être gêné) - Bon, eh bien... Ca vous dirait de passer la soirée chez les Serdaigle ? proposa Aurélie à ses amies. Vous allez voir, l'ambiance est géniale, ça révise, ça révise, tout ça tout ça. - Ca a l'air fantastique, Aurélie, mais je vote pour Poufsouffle ! lança Poema en riant joyeusement. (POURQUOI JE COPIAIS L'ECRITURE DE MANON ??? C'est nul comme expression « rire joyeusement » pitié) - Poufsouffle ! répétèrent Estelle et Minna en levant la main. - Gryffondor ! la contredit Diana. - J'm'en fiche, avoua Alice. - Bon, ben, Poufsouffle alors ! décréta Estelle. Je vous montrerai mon nouveau jeu vidéo ! Il s'appelle "Sillicon Valley". - Comme la vallée ? interrogea Alice. - C'est une ville moldue, débile ! - Ce n'est pas exactement une ville, c'est... tenta d'intervenir Minna, avant de laisser tomber presque immédiatement. - Hé ! J'en ai une bonne sur ça. Où habitent les chirurgiens esthétiques ? A "Sillicone" Valley, plaisanta Aurélie avant d'éclater de rire. (It's actually funny) - Je trouve que tu es un public facile pour tes propres blagues, Au', s'amusa Estelle. (Pas mal) Bon, on va dans la salle commune des Poufsouffle alors ! - Non ! J'ai une bien meilleure idée, souffla Aurélie avec malice. (Oh je comprends plus rien... elles étaient dans la Grande Salle, McGo annonce que... Mei est morte ?? Elle les invite à l'enterrement... le groupe de potes se casse avant de manger, et du coup... n'a toujours pas mangé pour l'instant... et elles vont où ?)
17 novembre 2022, 20 heures 55, devant la statue de la sorcière borgne, PDV Minna Whisper. Je vous jure que je leur ai dit, mais qui m'écouterais ? Poema aussi leur a dit, mais ça se voyait qu'elle n'était pas convaincue. Estelle aussi leur a dit. Mais ça, ce sont les Gryffondor (et Aurélie). Elle n'écoutent rien ! Absolument rien ! Ca va mal finir. (Ohlàlà mais qu'est-ce-qui se passe putain) PDV Poema Ollivander. Honnêtement, je n'aime pas ça. Ca, c'est Au' et sa manie suicidaire de toujours enfreindre les règles, qu'elle fasse ce qu'elle veuille mais qu'elle ne nous inclue pas dans ses projets qui sont toujours, en fait, foireux. Et aller à Pré-Au-Lard en pleine nuit (le soir tombe de plus en plus tôt au fur et à mesure que l'on s'approche de la fin de l'année, triste réalité), empruntant un passage secret inconnu de tous ou presque... c'est vraiment une idée typiquement aurélienne. Et je ne prendrais certainement pas le risque de faire partie de ce projet désastreux. Encore moins maintenant que je suis préfète. Je le pressens, que ça va mal finir. (Bon, je me doute que, comme on le répète, il va se passer quelque chose. Des Mangemorts qui rappliquent ? Aucune idée. Mais bon. On se fait chier, pitié, un peu d'action.) PDV Alice Dumbledore. Je ne devrais peut-être pas. C'est l'année des ASPICs, je devrais être dans la tour des Gryffondor à réviser les potions ou bien la métamorphose, mon point faible. Ou alors dans la salle commune des Poufsouffle, à rire et plaisanter avec mes amies. Ou bien à réfléchir au meilleur moyen de parler à Amy demain. Non, je ne devrais pas être devant cette statue flippante donnant sur un couloir flippant annonçant une soirée flippante. Ca va mal finir. Je vais adorer. (On dirait une meuf qui parle de son ex hyper toxique avec lequel elle ne doit surtout pas retourner mais avec lequel elle retourne.) PDV Diana Rosewood. Quand même, c'est dommage qu'Amy ne soit pas avec nous. Je me demande ce qu'elle aurait pensé de ce projet d'escapade. Je pense qu'elle nous aurait taxées sur ça un bon bout de temps. Elle me manque. (AMY NE SERT VRAIMENT QU'A SE FOUTRE DE LEURS GUEULES C'EST IRRITANT) J'espère qu'on va aller à Honeydukes. C'est mon endroit favori à Pré-Au-Lard, avec les Trois Balais. D'un autre côté, je suis persuadée qu'on va se faire prendre par le vieux Rusard. D'ailleurs, chaque année depuis la première quand Aurélie le voit, elle lui lance "Tiens, vous n'êtes toujours pas mort vous ?!" et elle se prend six heures de colle dès la rentrée. Et nous, on rigole sous cape, surtout Alice, Poema et moi. (En vrai elle a raison, Rusard est trop vieux genre. Et c'est pas un sorcier, il n'a pas la longévité associée à la magie.) Et s'il nous chope, ça va mal finir. J'ai tellement hâte. (ON S'ENNUIE, PITIE, STOP)
PDV Aurélie Becker. Franchement, je ne vois vraiment pas où est le problème ! Ce n'est qu'une petite et innocente escapade nocturne. Même pas nocturne, en fait. Oui, bon. OK, nocturne. Mais ça ne change rien de toute façon, ou plutôt si... Une sortir diurne nous ferait rater les cours. En un sens, nous sommes très raisonnables. (Classic Aurélie) J'invite mes amies à emprunter le passage secret, mais au fond de moi, j'ai un mauvais pressentiment. Ca va mal finir. Comme d'habitude, en fait. (Ah bon ? Le problème, c'est que je les présente comme les best best friends, qui font les quatre cents coups et tout, mais le lecteur ne voit jamais rien de tout ça, il est juste censé me croire sur parole.) PDV Estelle McGraw. Aurélie a toujours des idées bizarres. C'est pour ça qu'elle est ma meilleure amie. (Meilleure ? Euuuh) Elle apporterait du piquant dans la vie de n'importe qui. J'aime son enthousiasme, même si des fois, ça va trop loin. Aurélie ne franchit pas les limites, elle les réduit à néant. Pour elle, elles ne sont que poussière. (Pfffffff...) C'est donc pour cela qu'aller se balader à Pré-Au-Lard, enfreignant ainsi cinq règles de Poudlard en même temps (au bas mot) ne lui pose pas plus de souci que de rendre son devoir un jour en retard (ce qu'elle a fait plus d'une fois). (AURELIE EST REBELLE ET BADASS OK ???? VOUS AVEZ COMPRIS ????) Mes grand-parents désapprouveraient. Moi aussi, en mon for intérieur, je désapprouve. Je suis préfète. En septième année, qui plus est. Si jamais on se fait prendre... Je n'ose pas imaginer. Je dois montrer l'exemple. (Estelle est préfète ? Euh... Hein ? Je croyais que Poema l'était ? Je sais plus comment ça marche leur système.) Mais c'est, comme je l'ai dit, notre septième et dernière année. Si je ne m'amuse pas cette année, ce sera la dernière fois que j'aurais au l'occasion de le faire. Et j'aurais manqué ma chance. (Elles peuvent pas s'amuser en jouant aux cartes, je sais pas ? Pourquoi sortir à Pré-au-Lard de nuit ?) Ca va mal finir. Et alors ? (IL FALLAIT VRAIMENT LES SIX POINTS DE VUE DE CES SIX PERSONNAGES NULLISSIMES POUR COMPRENDRE QU'ELLES ALLAIENT FAIRE UNE ESCAPADE NOCTURNE DANGEREUSE ?? aaaahhh !)
17 novembre 2022, 21 heures 30, salle commune des Gryffondor, PDV Oliver Ruewen. (Je me répète mais c'est nul de préciser à chaque fois date, heure, lieu et point de vue.) - Récapitulons, me dit Karl, affalé sur un fauteuil près de la cheminée. Tu sais produire des Patronus. - Depuis ma cinquième année, oui, confirmai-je en tournant une page de mon livre. - Tu connais tous les bouquins de la bibliothèque - et autres - sur le bout des doigts, par coeur, comme si tu les avais avalés. - Je... Ouais, si tu veux. - Tu as plus de connaissances que le meilleur des Serdaigle, intervint Andy depuis un autre fauteuil, où il faisait (plus ou moins) un devoir de métamorphose. - Bon, les gars, c'est très gentil de me rappeler ce que je sais, mais je suis en train de bosser ce que je ne sais pas. Pour les ASPICs, vous vous rappelez ? A la fin de l'année. (Il est insupportable TAKE A COMPLIMENT RUEWEN ! Et quelle manière paresseuse de rappeler UNE FOIS ENCORE qu'il est intelligent) Je n'ose pas imaginer où je serais... à la fin de l'année... (Somehow killing Muggleborns ?? Idk ! c'est pas clair) - Qu'est-ce-que tu crois que je suis en train de faire ? demanda Andy. - Un devoir de métamorphose. - FAUX ! De sortilèges. Becker s'est surpassée cette année. - Je trouve qu'elle nous fait bien apprendre, jugeai-je. Mes amis éclatèrent de rire. - Tu parles ! Presque trop. 90 centimètres de parchemin sur les sortilèges inventés avant 1802 ? Elle aurait pu mettre 1800 ! Mais non ! Mille huit cent DEUUUUUUX. - Total ! approuva son frère. (« Totalement », non ?) C'est super inutile en plus ! - C'est surtout extrêmement malin, rectifiai-je. Prenez le sortilège de Déverrouillage, par exemple. Mais pas Alohomora, par exemple. En fait, il existait deux autres sortilèges de Déverrouillage étaient utilisés avant l'Alohomora, mais ils étaient beaucoup moins discrets : Portaberto (qui éclate la serrure, ne laissant qu'un trou fumant à la place) et Open Sesame (qui arrache la porte de ses gonds pour la détruire en petits morceaux). Et Portaberto a été inventé le 27 novembre 1800. Par Sannel Marash. Mais il n'a déposé le brevet que 1er janvier 1801. Karl et Andy s'entre-regardèrent et lâchèrent un soupir. - Quoi ? Je suis cultivé, c'est tout. (Ta gueule) - Vous me rappelez une de mes anciennes élèves, Ruewen, lança la voix du professeur McGonagall. (Je pensais sûrement à Hermione)
Oliver sursauta. - Que faites-vous ici ? demanda-t-il de but en blanc. - Eh bien... Miss Becker n'est pas venue à sa retenue avec le professeur Crowley. Nous pensions interroger ses amies, mais Amy Santiago n'a pas voulu nous répondre, et Estelle McGraw était introuvable. Quant à Poema Ollivander et Minna Whisper, elles n'ont pas pu nous apporter de réponse non plus. Avez-vous vu Alice Dumbledore et Diana Rosewood ? (WESH INTERROGER CARREMENT ? Juste laissez-les et punissez-les demain) - Non, avouai-je. Dans quel pétrin Becker s'était-elle encore fourrée..? McGonagall fronça les sourcils. - Je vais régler cette affaire de suite, déclara-t-elle. Avez-vous une idée de l'endroit où elles pourraient être ? - Ah ouais mais Becker c'est Becker ! lança Karl en riant. - Imprévisible, ajouta Andy d'un ton grandiloquent. - C'est le moins qu'on puisse dire, grommelais-je. En fait, je crois que c'est pour ça que je la déteste ; elle est trop imprévisible. Et j'ai besoin d'une vie prévisible, devinable. Je déteste les surprises. Elle ne m'ont jamais porté chance. (Dis moi que t'es chiant sans me dire que t'es chiant) - Bon... Il semblerait que Miss Becker se soit une fois de plus offert une petite escapade hors de notre enceinte, et pendant les temps qui courent, ce n'est pas très prudent, marmonna la directrice, des éclairs de colère passant dans ses yeux. Elle fait flipper quand elle est énervée. - Vous allez la coller ? ne put s'empêcher de demander Karl, qui adore quand ce n'est pas lui qui l'est. (Oh non il me fait rire) - Et comment, rétorqua la directrice. Ainsi que ses amies de Gryffondor, si elles sont avec elles. Mr Wison ? Tomy Wison, le petit-ami de Diana, fronça les sourcils quand il entendit son nom.
- Oui ? - Savez-vous où se trouve Diana Rosewood ? questionna McGo. - Non, répondit-il. La directrice jugea de la sincérité de ses paroles en le regardant dans les yeux (la technique incroyable et infaillible), puis voyant qu'il était sincère, elle nous salua et s'apprêta à sortir de la salle commune. - Euh, madame... - Oui, Ruewen ? - C'est qui, votre ancienne élève à qui je vous fait penser ? - Une certaine Hermione Granger. Une Gryffondor... qui avait tout pour être à Serdaigle. - Hermione Granger, la Ministre de la Magie ?! Hermione Granger, la meilleure amie de Harry Potter ?! Hermione Granger, héroïne de la bataille de Poudlard ?! m'étranglai-je. - Eh oui.
Sur ce compliment, elle quitte la pièce. Karl et Andy se mettent à rire et à applaudir. - Ollie, ministre ! Elle veut se reconvertir en humoriste, McGo ? - C'est vous les humanistes, les gars ! - HU-MO-RISTES ! Pffff, les sorciers se disent supérieurs aux Moldus alors que c'est nous qui connaissons BEAUCOUP plus de choses que vous...!! - Qu'est-ce-que le Magenmagot ? - C'est... Hum... Euh... Je fais un sourire satisfait. - Vous avez votre réponse ! (Quelle arrogance mdr. Je sais que j'y ai probablement pas réfléchi autant mais c'est censé être le retour des néo-Mangemorts et compagnie, avec une montée de purisme et de « les sorciers sont mieux que les Moldus » donc quand tes amis Nés-Moldus font une blague sur ça, tu ne rétorques pas « ah ouais, mais est-ce-que vous connaissez *institution judiciaire* ??? »)
18 novembre 2022, 9 heures 16, couloirs de Poudlard, PDV externe. - Pffff ! Des retenues pendant deux mois, tous les mardis et vendredis ! Elle abuse, McGo, jugea Alice en soupirant. - Minna et moi vous avions prévenues, fit remarquer Poema. Minna confirma, et nargua les punies. (Attends quoi ? Minna et Poema sont pas punies ?) Poema l'arrêta d'un geste. (Oh Poema quelle bonté) - Moi, je pense plutôt que McGo est juste, lança Estelle. Mais on s'est quand même éclatées, non ? Je trouve que ça vaut le coup ! Hier soir, quand les quatre filles s'étaient séparées de Minna et Poema (EST-CE QUE VOUS AVIEZ COMPRIS QU'ELLES S'ETAIENT SEPAREES ?? Pas moi !), elles avaient emprunté le passage secret de la sorcière borgne, elles avaient directement filé chez Honeydukes, et avaient acheté quelques friandises (quelques... c'est un euphémisme). La commerçante n'avait rien dit, elle connaissait les quatre filles, plus particulièrement Estelle, qui était une amie de sa fille. (Ben c'est surtout que le commerce était fermé ?? Je comprends pas, c'est l'escapade la plus nulle de la Terre) - Cette fois, on peut pas y échapper. On fera ce qu'on a dit. - Hin ? s'écria Aurélie. De quoi tu parles, Stella ? (Euh ouais de quoi tu parles ?) - On parlera à Amy ! On lui demandera pardon. (Mais quel rapport avec Amy ?) - On n'a rien fait !! s'indigna Alice. (Elle a raison) - Peu importe, trancha Poema. Nous devons préserver notre amitié et le symbole qu'elle renvoie aux autres. (MAIS TU CROIS QUE LES GENS EN ONT QUELQUE CHOSE A FOUTRE DE VOUS ???) - Moui, admit Aurélie du bout des lèvres. Mais bon... - Elle m'a traitée de Sang-de-Bourbe !!! crut bon de rappeler Diana. - Et alors, Rosewood ? Moi aussi ! (Il faut que j'arrête d'introduire un personnage au milieu d'une conversation, ça fait stalker) Les quatre filles firent volte-face et tombèrent nez à nez avec Karl Parrish. Derrière lui se trouvaient son frère et Minna Whisper. - Qu'est-ce-que tu fiches avec les Parrish ? demanda Aurélie, avant d'éclater de rire. - Supeeeer rime, ironisa Andy. - Ta gueule, Parrish numéro deux, ou un, je ne sais plus. - Lui, c'est le deux. JE suis né en premier. JE suis le number one, se vanta Karl. (CES LIGNES DE DIALOGUE SONT SI INUTILESà - Ouais, c'est ça... Andy, Amy t'as aussi insulté ? - Injurié. - C'est pareil. - Non, intervient une voix timide. L'injure constitue un délit plus grave que l'insulte, car elle est destinée à toucher une personne dans son honneur ou sa dignité. C'est différent de l'outrage, qui est une injure très grave. (Euh... Oliver ?)
Les sept têtes se tourèrent (DU VERBE TOURER) avec étonnement vers une jeune fille aux cheveux bruns et lisses, et aux yeux verts-dorés presque comme Poema. Elle portait les couleurs de la maison de Diana et d'Alice. - Hey ! Fanny, la salua Diana, qui semblait connaître la jeune Gryffondor. C'est la meilleure amie de ma cousine Kaegan, confia-t-elle ensuite aux autres. (HEIN ? OH ARRETE AVEC LE OC INSERT LA !! ET FANNY, TIMIDE ?!) - Kaegan... Rosewood ? C'est pas la petite blonde aux yeux noisette, là ? Elle te ressemble énormément... - Oui, on n'arrête pas de nous le dire... s'esclaffa la princesse d'Australie. Et, non, Kaegan Maris. C'est la fille de ma tante, Sydney Maris, née Rosewood. - Compliqué, estima Andy en croisant les bras. (C'EST SA COUSINE GROS CON) Alice leva les yeux au ciel. - N'im-por-te quoi ! C'est sa COUSINE, Parrish ! Ca n'a rien de compliqué pour les personnes possédant un cerveau ! (Right) - C'est bizarre qu'elle s'appelle Sydney alors qu'elle soit australienne, lança pour sa part Karl. (MDRRR HE'S RIGHT MANON WAS WEIRD) - Pas plus bizarre qu'une Française qui s'appelle Paris. (Ben... y'en a pas) - Paris Hilton ? demanda Andy à son frère. - Hein ?! s'écria Aurélie. - Bah, l'actrice. - Elle n'est pas chanteuse ? hésita Karl en fronçant les sourcils. - Hein ?! répéta Aurélie. (Ce n'est ni intéressant ni drôle est ce qu'on peut arrêter svp ??)
Seules Diana (qui était Née-Moldue) et Alice (qui avait grandi dans une famille moldue) semblaient comprendre de quoi ils parlaient. Minna, qui avait pourtant un père Né-Moldu, ne comprit rien, comme les autres. - Mais elle n'est pas anglaise, Paris Hilton ? débattit Karl. - Américaine, non ? intervint Diana. - Heiiin ?! s'affola presque Aurélie, qui détestait ne pas comprendre. - Bref... Euh... C'est quoi ton nom, déjà ? demanda Andy à la jeune fille brune, qui riait aux éclats. - Fanny ! Fanny Wellington, je suis à Gryffondor. - Non, vraiment ? Je pensais que tu étais à Serdaigle, et que tu avais piqué l'uniforme à quelqu'un, ne put s'empêcher d'ironiser Aurélie. (Ferme ta gueule wow) - Je voulais vous demander si vous n'aviez pas vu Kaegan, dit Fanny en croisant les mains derrière son dos. Et j'ai entendu votre conversation. (Il faut VRAIMENT que j'arrête avec les stalkers de conversation) - Euh... Non, avoua Diana. Désolée. - Tant pis, elle doit déjà être dans la Grande Salle. Au revoir ! les salua la sixième année en partant dans le couloir de gauche. - Tsüsch ! Euh... Tsüss ! Euh... Comment ça se prononce ? s'écria Aurélie, un peu énervée. - Ca se prononce "Tschüss" ! Franchement, même Lexie sait ça ! (STOOOOOOOOOOOOP !!! C'est nul ! Ca casse tout, le lecteur se demande qui parle, c'est nul !) - Hey !!
Le petit groupe se retourne à nouveau et aperçut Daniel Dawn, Lucie Wison, Lexie Dragonneau et Teo Anderson qui descendaient les escaliers. C'était un quatuor amusant et sympathique. (SHOW DON'T TELL AM I RIGHT) Lucie était en septième année, et les trois autres en sixième année. Lexie et Dan, en particulier, étaient les amis d'Aurélie. Elle aimait leur aura, toujours positive, et la façon tordante avec laquelle ils se taquinaient. - Ce n'est pas un hasard si je suis à Serdaigle, Dawn ! - Aurélie est bien à Serdaigle, elle, ça ne prouve rien ! (Let's rename the fic : everyone clashing Aurélie for her supposed lack of smarts for 195 pages) Aurélie hésita entre piquer une crise de colère et éclater de rire. - Hé, ça veut dire quoi, ça ?! s'interposa-t-elle, oscillant entre les deux émotions contradictoires. (ça veut dire que tu es conne) - Devine, conseilla malicieusement Dan en levant les yeux au ciel avec un air des plus innocents. Dan Dawn était un Né-Moldu, un peu fou sur les bords - et les bords étaient larges, comme le disait si bien Lexie. Il avait des cheveux châtains ébouriffés et des yeux bleu clair. Plus petit que les autres adolescents de son âge, il compensait par beaucoup d'humour et de gentillesse. (C'est la pire description de l'univers mdr, déjà d'où être petit doit être COMPENSÉ et ensuite, en quoi l'humour et la gentillesse compenseraient une petite taille ??) Lui qui rêvait d'être à Serpentard, il avait été réparti à Gryffondor. Histoire plutôt singulière, d'autant plus qu'il détestait le rouge. Il trouvait que c'était une couleur agressive. (Boring, boring, boring. Si je voulais vraiment introduire Dan, j'aurais dû le faire dès le début, en tant qu'ami d'Aurélie, elle aurait pu le croiser dans les couloirs parfois ou dans la salle commune de Gryffondor quand elle y passe, mais là, rien, puis une grosse description.)
(TW personnage cringe) Lexie Dragonneau, anciennement Paris, était la descendante de Norbert Dragonneau, le fameux naturaliste du XIXème siècle, qui avait étudié à Poufsouffle. (C'est pas sûr, ça. Manon avait inventé les Dragonneau comme si Norbert n'existait pas) La jeune Serdaigle était très jolie, avec de longs cheveux noirs, des yeux d'un bleu magnifique et une peau pâle et lisse. C'était une mage dragonnière : elle avait la capacité de communiquer avec les dragons. Un don exceptionnel et assez rare : la magie dragonnière était une magie très ancienne éteinte pendant plusieurs générations. Aurélie connaissait également June Draconis, anciennement Pinks, qui était aussi une mage dragonnière. Lexie possédait un adorable petit dragon baptisé Shimmer. Lexie avait grandi dans une famille moldue, les Paris, qui l'avaient laissée tomber à la découverte de ses pouvoirs de sorcière. Sa famille biologique, qui avait été contraite de l'abandonner à sa naissance pour des raisons encore inconnus de la principale intéressée, l'avait alors "récupérée". C'était une fille drôle, généreuse et intelligente, bien qu'un peu étrange, Aurélie l'aimait beaucoup. (BLABLABLABLABLABLABLA CES PARAGRAPHES SONT LES PIRES QUE J'AI ECRITS DE TOUTE MA VIE !!! Et je cringe en pensant à Lexie.)
Lucie Wison était une élève de la promo d'Aurélie, très gentille et serviable. Elle avait un frère, Tomy Wison, qui sortait avec Diana, et un cousin, Adise Wison, qui appartenait au club de duel. Elle avait des cheveux bruns, des yeux foncés et une belle peau bronzée et sans imperfections. Aurélie ne la connaissait pas beaucoup. (BEN ALORS POURQUOI FAIRE TROIS LIGNES SUR ELLE ??) Teo Anderson était aussi de la maison Serdaigle, ce qui faisait qu'Aurélie le connaissait mieux que Lucie. Il avait des cheveux noir de jais, et des yeux bleu-vert. C'était également un comique... Aurélie l'aimait bien, comme la plupart des filles - hum. (L'HETERONORMATIVITE PUTAIN) C'était un joyeux groupe, des sixième année sympas et à mourir de rire, surtout quand Dan et Lexie se disputaient amicalement. (ILS SONT DROLES OK ???? ET SYMPAS !! VOUS AVEZ COMPRIS ???) - Alors, comme ça va ? demanda enfin Dan, un grand sourire aux lèvres, se massant l'épaule que Lexie venait de frapper. Aurélie réfléchit.
- En fait, je te dirais bien oui, mais ça pourrait signifier que je n'ai rien à foutre de ce qui se passe hors des murs de Poudlard, Deathly Hallow et compagnie, ce qui ne serait pas... cool, disons. Je ne te dirais pas non plus non, car ça va. C'est compliqué dans des temps de... bah, peut-être-pré-guerre, on va dire, parce que cette question peut prendre des intonations du genre "que penses-tu de la guerre qui va peut-être survenir" ? Et à vrai dire, je n'ai pas d'avis. J'ai du mal à m'en rendre compte. J'aimerais que tout reste comme ça. Ou pas. Non, en fait, j'aimerais que tout change. (Aurélie. Va. Voir. Un. Psychologue.) Sa déclaration fut suivie d'un long silence. Cinq paires d'yeux bruns (Alice, Diana, Karl, Andy et Lucie), deux paires d'yeux verts (Poema et Estelle) et quatre paires d'yeux bleus (Minna, Dan, Lexie et Teo) étaient fixés sur elle. Leurs propriétaires, plus ou moins habitués à la sincérité d'Aurélie, restèrent tout de même surpris. (C'est la phrase la plus mal écrite de toute l'histoire des phrases mal écrites. Je n'ai pas les mots.) - Bon ben... Mission Amy activée, conclut Aurélie. On va bouffer ? - Yes ! lança Lexie, toute joyeuse, en se dirigeant vers la Grande Salle. Tu manges avec Teo et moi, Au' ? - Ca marche. Mais d'abord... Non, à la fin du petit-déj', on va parler à Amy.
Diana maugréa. - Pourquoi ? s'intéressa Lexie. - On était en froid jusqu'à maintenant... expliqua Estelle, qui restait volontairement vague. On va s'excuser. - Ah ! comprit la Serdaigle aux cheveux noirs. (je pense pas qu'il y ait besoin d'une telle euhh « didascalie pour un simple « Ah »)
Les douze sorciers poussèrent les portes de la Grande Salle. Ils étaient légèrement en avance. Amy déjeunait seule. Cela fit un choc aux six amies de ne pas la voir en compagnie de Leto Naduly, ou de ses copines de Serpentard. - On y va tout de suite, décida subitement Diana. - Diana ! l'appela Alice, sans succès. - Merde, jura Estelle. Les cinq filles rattrapèrent leur amie. - Amy, dit Diana. - Diana, répondit Amy d'une voix neutre, en posant son verre de jus de raisin. - On voudrait te parler une minute. - Ca tombe bien, je n'ai guère plus de temps à vous consacrer. (Ah et t'es occupée à faire quoi ?) Cette réplique à la Amy fit sourire Minna. Elle était bien la seule. (Oui parce que ce n'est pas drôle en fait, elle est juste inutilement méchante et je pensais que c'était être sassy.) Diana s'assit en face d'Amy, puis les cinq autres jeunes filles prirent place à la table des Serpentard. - C'est quoi ton problème ? questionna Diana. C'est Hallow ? Avant, tu étais cynique, mais amicale... Tu restes notre amie. Notre meilleure amie. Et notre meilleure ennemie, à Aurélie et à moi. (« Meilleure ennemie » tellement middle school cringe) On aime se marrer avec toi. On aime quand tu te moques de nous. On aime quand tu nous prends pour des débiles. (On aime quand tu nous insultes.) Et tu nous manques quand tu n'es pas là. On n'est plus les mêmes sans toi. Poudlard a besoin de la maison Serpentard comme nous avons besoin de toi. Amy. Parle-moi.
Cette déclaration bouleversante de sincérité toucha Aurélie plus que les autres, car malgré son bouclier, elle sentait l'émotion ressentie par Diana en exprimant ses sentiments. (JE DETESTE CETTE PHRASE ! JE DETESTE CETTE FANFICTION ! JE DETESTE QU'AURELIE SOIT EMPATHE ! C'EST NUL PUTAIN !) Ce que seule Aurélie remarqua, c'est que les yeux inexpressifs, embrumés de froideur d'Amy se réchauffèrent petit à petit, et bientôt y brûla la flamme vert foncé qui plaisait tant aux six amies. (Elle vient d'être désensorcelée par une déclaration d'amitié merdique ?!) Amy se racla la gorge. - Tu nous fais quoi, là, Rosewood ? L'épisode émotion ? Demandons plutôt à Miss Empathe, qui en tremble d'impatience... ou alors a-t-elle envie de faire pipi ? ironisa-t-elle. (Wow... So funny... I'm dying...) Minna, Alice et Estelle partirent d'un grand éclat de rire qui surprit tous les Serpentard (au nombre limité) assis à la table. Un garçon aux cheveux bruns couverts de gel, à la peau légèrement bronzée et aux yeux bruns les toisa. (C'EST QUI LUI ENCORE ????) - Vous êtes daltoniennes ou quoi ? les apostropha-t-il, faisant allusion à leur appartenance à différentes maisons autres que Serpentard. - Qu'est-ce-qu'il a, le play-boy, il veut que je lui arrange le portrait ?! asséna Aurélie, en lançant un regard noir au pauvre Serpentard. (MAIS D'OÙ JE PRENDS PARTI ? C'est pas un « pauvre Serpentard », c'est un homme stupide) - Wolf, salua quant à elle Diana, froidement. - Tu le connais ? - Même si elle nie et me détrompe vivement à chaque fois que j'en parle, mon idiote de cousine s'est entichée de lui, chuchota Diana à Alice. (Ah oui, Kaegan et Zao... J'avais besoin d'insérer chaque OC de la commune ou quoi ?) - Kaegan ? s'incrusta Estelle. - Evidemment, je n'ai pas d'autre cousine, soupira Diana. (Elle est juste méchante, ce n'est pas drôle.) - Ah... Amy adressa un sourire presque timide à Alice et Diana. Aurélie sentit qu'elle était émue. (Show. Don't. Tell.)
- Au fait, elle est où, Kag' ? demanda Diana en cherchant sa cousine du regard. - On voudrait bien t'aider à chercher, mais ça fait longtemps qu'on l'a pas vue ! Elle ressemble à quoi ? - Eh bien, Aurélie, elle ressemble à qui elle était avant les vacances. Sauf qu'elle s'est teint les pointes en rose, ajouta la princesse en levant les yeux au ciel. (Pourquoi tant de mépris ? Laissez cette meuf se teindre les cheveux) - En rose ?! s'indigna Aurélie en faisant une grimace de dégoût. Elle détestait cette couleur. (AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!! FUCKING PICK ME I CANNOT STOP I QUIT I CAN'T) - Bon, bah je vais manger avec Lex. Euh, non, Xixie. (Ce besoin de PROUVER à Manon que je comprenais chaque détail de son personnage nul, y compris le fait qu'elle détestait le surnom Lex, pour AUCUNE RAISON...) - Lexie Dragonneau ? Ah, elle est dans la promo. (INUTILE) - Mais on t'a rien demandé, Wolf ! s'exaspéra Alice. Le Serpentard, de son prénom Zao, se renforgna et se leva aussitôt.
- Tu veux qu'on se batte, Dumbledore ? - Tu veux mourir, Wolf ? répliqua Alice sur le même ton. (MAIS JE) L'arrogance de Zao Wolf l'exaspérait. - Non, je n'y tiens pas, c'est pourquoi je choisis de me battre avec toi, rétorqua Zao du tac au tac. (C'est trop compliqué pour que ce soit percutant) Il sortit sa baguette. Alice l'imita. Poema et Minna s'interposèrent. - On se calme ! réclamèrent les deux Poufsouffle en choeur, ce qui leur arracha un sourire. - Stupéfix ! s'écria Zao en pointant sa baguette sur Alice. - Expelliarmus ! réagit aussitôt la Gryffondor. - Crache-limaces ! - Protego ! Ah, c'est bas, ça, Wolf, commenta la jeune Dumbledore. - Petrificius Totalus !! Des élèves de toutes les maisons virent peu à peu voir ce qui se passait. Quelques élèves, comme Lexie Dragonneau, tentèrent d'aider Poema et Minna à raisonner les duellistes. Dan Dawn, apparemment, s'amusait bien. Il battait des mains en encourageant Alice, qui faisait partie de sa maison. (Y'a besoin de préciser ?) - Expelliarmus ! retenta Alice, sans succès. - Cracbadaboum ! - Protego !! Stupéfix ! - ALLEZ LILICE !! encouragea Diana.
Amy, quant à elle, observait la scène avec un sourire sincère, bien que moqueur comme à son habitude. Poema, Lexie et Minna échageaient des regards contrits et impuissants. Dan applaudissait, comme Teo, mais avec plus d'enthousiasme. Lucie marmonnait quelque chose en secouant la tête. Quelques élèves se montraient encourageants, d'autres désapprobateurs quand d'autres, absolument neutres, continuaient de manger à leur table comme si rien ne se passait. - Levicorpus ! cria Alice. - Protego ! Impedimenta ! - Terentellegra ! - Incarcerem ! - Stupéfix ! - Locomotor Mortis ! - Protego ! STUPEFIX ! - LEVICORPUS ! hurla Zao, baguette levée. Des cris énonçant des sortilèges résonnaient dans toute la Grande Salle. Aurélie s'étonnait qu'aucun professeur ne leur soit encore tombé dessus, mais ne s'en formalisa pas. Les professeurs mangeaient plus tôt, et l'un d'eux accompagnait Rusard dans sa "ronde" dans la Grande Salle. Le professeur changeait selon les jours. (Euh... Non... les profs mangent en même temps que les élèves... Pourquoi inventer un truc aussi compliqué alors que la justification-là suffit ?) Nous étions samedi, c'était donc le tour d'Amara Trelawney, semblait-il à la jeune fille... - WOW ! HEY ! NON MAIS QU'EST-CE-QUE VOUS FOUTEZ, LA ?! rugit tout à cou la voix furieuse de Kaegan Maris. VOUS VOULEZ QUE JE VOUS AIDE ! WOLF ! DUMBLEDORE ! VOUS AVEZ PAS AUTRE CHOSE A FOUTRE ?! AU HASARD, JE DIRAIS QUE SI ! (Quelle réplique percutante) ABAISSEZ VOS BAGUETTES ! IMMEDIATEMENT ! - T'es sûre qu'elle est amoureuse de lui ? glissa Aurélie à Diana. - Ah ouais, OK, je comprends pourquoi tout le monde dit qu'elle te ressemble, commenta pour sa part Estelle. - ET VOUS, BANDE DE SCROUTTS, VOUS FOUTEZ QUOI ICI ?! VOUS REGARDEZ ?! C'EST BIEN, CA ! ET VOS DEVOIRS, ILS VONT SE FAIRE TOUS SEULS ?! LES ELFES DE MAISON NE SONT PAS ENCORE EMPLOYES A CELA ! ALORS ALLEZ BOUFFER ! hurla Kaegan. (C'est rigolo comme je confondais impolie avec badass)
Intimidés, les élèves rassemblés autour d'Alice et Zao firent demi-tour. Les plus têtus furent découragés par le regard assassin de la duchesse d'Australie. Lorsque ses yeux brûlant de colère se fixèrent sur Zao Wolf, le fier Serpentard se fit tout petit. La duchesse avait une allure royale, comme Diana, et des yeux noisette pétillants qui actuellement lançaient des éclairs. Ses cheveux blonds et lisses était effectivement roses aux pointes. Un fin trait de crayon soulignait son regard. Elle était de taille moyenne, mince et musclée. (DESCRIPTION NULLISSIME) Elle toisa son camarade de Serpentard, puis ses yeux noisette s'illuminèrent et son visage retrouva une apparence joyeuse, presque enfantine, en aperçevant Diana. - Hey ! salua-t-elle sa cousine avec un sourire avenant qui la rendait dix fois plus jolie - Zao Wolf crut qu'il allait perdre connaissance. - Salut, Kaegan ! Ca va ? (C'est quoi ce nom d'ailleurs) - Très bien, répondit la jeune duchesse sans se départir de son sourire. Dis-moi, tu n'as pas vu Fanny ? Diana rit un peu, puis désigna la table des Gryffondor où la jeune brune mangeait en compagnie d'une autre fille, aux traits vaguement chinois, plus petite qu'elle. - Elle est avec ton autre copine, euh... Shey... ma ? prononça-t-elle. (OK stop, c'est trop. C'est beaucoup trop. Trop de personnages inutiles. On s'en fout de Sheyma. On la voit pas. C'est pas un perso important. On s'en fout aussi de Kaegan, Zao, les amies de Mei qui est morte, de Fanny, de Teo, de Dan, de Lucie...) - Sheyma, oui ! Merci, Diana ! Wolf, je t'ai à l'oeil, prévint Kaegan, avant de rejoindre ses amies d'une démarche plus légère. - Un sacré phénomène, ta cousine, commenta Zao, le regard rêveur. Alice et lui se regardèrent en chiens de faïence quelques secondes, puis le Serpentard abandonna et se rassit, poursuivant son repas.
- Mon café est froid ! Merci beaucoup, Dumbledore ! - Qui a voulu se battre ? Je ne suis pas certaine que ce soit moi ! - Oh, fermez-la ! intervint Poema, ferme. (Fermez la... Poema, ferme... le rythme de cette phrase est à chier, ça se voit que je me relisais pas) - Eh bien, ça ne manque jamais d'animation quand vous mangez avec moi, ironisa Amy en buvant son thé. (Elle n'a littéralement rien dit...) Diana leva les yeux au ciel, mais Aurélie vit bien qu'elle souriait. Les six filles s'assirent, ravies d'avoir retrouvé leur amie. Mais cela paraissait tellement facile... Elles n'avaient eu qu'à s'excuser. Non, c'était presque trop facile... (Ben ouais ??? Franchement je suis déçue) - Elle est où, Trelawney ? demanda Alice. - Dans ton cul. - Stella ! - Quoi ? - Elle est où, Trelawney ? répéta la Gryffondor en secouant ses cheveux roux. C'est son tour de garde. - Elle a sans doute oublié, se moqua Diana. Le petite groupe de filles commencèrent leur petit-déjeuner (enfin !). Peu à peu, la Grande Salle se remplissait d'élèves ayant voulu prolonger leur grasse matinée. Les filles prirent leur temps et finirent leur petit-déjeuner presque une heure après l'avoir commencé, il était neuf heures trente-cinq. Toujours aucune trace d'Amara Trelawney, ni même de Rusard. - Bah qu'est-ce-qu'ils foutent ? Ils se carambolent ou quoi ? - Aurélie !!!!! s'écria Minna. Oh Merlin... Les images... Franchement ! - J'ai envie de vomir, confia Estelle. Rusard et Trelawney. La foldingue et le bourreau d'enfants. Qui l'eût cru ? Un silence suivit cette blague, avant que les sept amies se mettent à rire.
- Heureusement qu'ils ne sont pas là, en fait ! s'amusa Minna. - C'est un euphémisme, estima Diana, en se levant et en s'étirant. Ma nuit a été trop courte. - Vous n'aviez qu'à pas rentrer à minuit passé, siffla Amy. - Hein ? Comment tu sais ça ? - Je ne sais pas. (Euuuuh ce n'est pas une réponse satisfaisante ça Amybeth) Diana fronça ses sourcils blonds, mais se reprit vite. Elle échangea un regard bref avec Poema, Alice et Aurélie, tandis qu'Estelle et Minna s'entreregardèrent elles deux. Ce fut très bref, aussi Amy ne le remarqua pas. (Blablabla) Aurélie réfléchit à vive allure. Il émanait d'Amy un mystère étrange, depuis qu'elles l'avaient rencontrée. Mais ce mystère s'était épaissi en début d'année. Elle se souvenait... Les émotions. Elle n'en avait pas détecté quand Amy était si froide avec elles. Comme si... Elle ne ressentait plus rien. (Ahhhh pas mal mais elle aurait pu s'en rendre compte plus tôt non ?)
PDV Alexandre Lenoir. - AMARA ! hurlai-je. Notre collègue avait disparu au cours de la nuit. Croisant nos versions, la mienne avec celles des autres professeurs, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne l'avions plus vue depuis ce matin. Argus Rusard nous avait avertis qu'elle n'était pas venue à leur ronde hebdomadaire du samedi. Elle avait sans doute oublié... cela lui était si propre. Mais elle était introuvable. Elle n'était ni dans sa chambre, ni dans les serres... J'étais chargé de visiter la Salle sur Demande. Je montai les escaliers, des images du beau visage d'Amara défilant sous mes paupières quasi-closes. Ses cheveux châtain foncé, ses yeux chocolats, ses petites taches de rousseur, son nez retroussé, sa voix douce et lointaine, son cou délicat. Je secouai la tête pour recentrer mes pensées sur ce que j'allais penser pour accéder à une "version" de la Salle sur Demande où pourrait se trouver ma collègue de divination. Une traînée rouge, par terre, attira mon attention. Du sang... Le mien se glaça dans mes veines, et mon coeur s'emballa, mais cela n'avait rien de la chaleur agréable qu'il diffusait dans tout mon corps quand j'étais en présence d'Amara : à chaque battement, mes membres s'engourdissaient, ma vision s'obscurcissait, je ne pouvais presque plus avancer. L'énerie du désespoir guidait chacun de mes pas, et la démarcha ralentie et le souffle court, j'espérais de tout mon coeur, je prirais Merlin et tous les dieux sorciers et moldus, je promettais n'importe quoi, pour que mon intuition ne se révèle pas exacte. Mais Merlin et les dieux n'étaient pas de mon côté ce matin-là, car en suivant la ligne écarlate, je trouvais le corps inanimé d'Amara, baignant dans son sang, ses yeux magnifiques à demi-fermés, un rictus déformant ses lèvres roses. Un hurlement mourut dans ma gorge alors que mes jambes me lâchaient. Je tombai à genoux à côté du corps d'Amara. Je me penchai sur elle, tandis que des émotions que je pensais ne jamais ressentir s'emparaient de moi et effaçaient une à une tout ce qui faisait de moi ce que les autres voyaient. Je me mis à secouer Amara, l'appelant et l'appelant encore.
- Amara ! Amara ! Non ! hurlai-je, au désespoir. Ne me fais pas ça ! Ne pars pas ! Pas à cause d'eux ! Mais pourquoi ?! Pourquoi toi ?! Amara ! Non ! Tu m'entends ? AMARA ! Une brume chaude me brouille la vue, et se condense sans que je m'en aperçoive pour former un torrent de larmes. Alertée par mes cris, Nermine, qui cherchait Amara tout près, arrive en courant. Elle me regarde, éperdu de douleur près du corps inanimé d'Amara, et comprend. Elle va vers moi, me prend par les épaules et m'adresse quelques mots d'une voix qui se veut rassurante. Comment puis-je l'être ? - On va l'amener à l'infirmerie... dit Nermine, mais sa voix me parvient de loin, comme à travers une cascade. Est-ce aussi ce qu'Amara ressent lorsqu'elle se perd dans ses rêveries ? Je me débats. Je dois trouver une plante qui parviendrait à la guérir... Une corne de licorne ? Une antidote contre les poisons ? Mais que dois-je faire ? - Amara..! Ils ne peuvent pas avoir osé... Amara ! continuai-je à psalmodier comme un décérébré. - Alexandre, calme-toi ! me supplie Nermine, les larmes aux yeux elle aussi. Lara va faire le nécessaire. - LARA ?! Mais elle n'a rien fait pour Mei Kiong ! Elle s'est faite également attaquer ! Et tu te rappelles ce qui est advenu d'elle, hier à peine ?! ELLE EST MORTE ! ELLE EST MORTE ! - JE LE SAIS ! explosa Nermine en laissant ses larmes couler. Mais nous devons garder la tête froide... Il nous envoie ça parce qu'il pense que cela va nous affaiblir mais il se trompe... La vengeance, voilà ce qui nous maintiendra en vie et ce qui déculpera nos forces. Alexandre...
Je secouai la tête, écartant des mèches de cheveux du visage d'Amara. Elle a perdu beaucoup de sang au niveau des côtes, et sa jambe droite est cassée... Je ne peux m'empêcher de penser que ni Kylie Haven, ni Cheyenne White ne se sont réveillées de leur espèce de... coma, ou, cela doit être ça (je ne suis pas médicomage, Merlin merci). Mon esprit reprenant le dessus sur mon coeur, je parviens à me relever, faisant appel à toute ma volonté pour ne pas chanceler, ce qui trahirait mon abattement. Je ne peux détacher mon regard des yeux fermés d'Amara, bordés de longs cils châtain foncé, une entaille sur sa joue, et du sang séché dans son cou, sur ses bras, ses jambes, sa poitrine... Je me mordis mes lèvres pour ne pas hurler à nouveau... Un par un, parfois deux pas deux, les autres professeurs rappliquent. Ils échangent des paroles dont le sens se perd dans la cascade. Je finis par me pencher vers Amara et la prendre délicatement dans mes bras, la portant à bout de bras. Je la porte, comme dans un pur cauchemar, jusqu'à l'infirmerie, où cette idiote de Lara pose des questions idiotes dont les réponses sont évidentes pour quelqu'un possédant un cerveau. Un à un, parfois deux à deux, mes collègues quittent l'infirmerie. - Je te demanderais de partir... commença Lara. Je dois lui administrer des soins. - Pour ce qu'ils servent, tes soins..! Je ne partirai pas, dis-je en faisant allusion aux échecs de Lara concernant White et Haven. (C'est vraiment un connard. Son amour pour Amara est juste bizarre.)
Lara rougit de colère, puis pâlit en regardant les corps inertes des deux élèves, couchées sur des lits, respirant tranquillement pourtant. - Je vais chercher de quoi lui nettoyer ses plaies... - C'est ça, essaye toujours. Elle ne répond pas. Une fois Lara partie, je me retourne vers Amara, que j'ai déposée sur un lit en face de celui de Cheyenne White et de Kylie Haven. - Tu es unique, tu le sais, ça ? dis-je en parlant à Amara, la tutoyant pour la première fois. Comme on pouvait s'y attendre, elle ne répondit pas. - Tu me fais aborder la vie sous un autre angle. Tu es complètement barjo. C'est pour ça que... Je m'interrompis, comme craignant ce que j'allais dire. (OHLALA C'EST BON PAUVRE CON ELLE NE T'ENTEND PAS !!! Si tu peux même pas dire je t'aime à une meuf inconsciente... it's giving toxic) - Je me fiche que tu aies ou pas un don de divination... Ce que tout le monde attend de toi avec une ancêtre comme Cassandra Trelawney. Tu es incroyable. Toujours positive. On dirait que les médisances et les insultes ne t'atteignent pas... Tu es humble et honnête. Et si fragile... On ne prend pas au sérieux quelqu'un qui a la peur de sa vie en apercevant un cafard... eh bien, c'est un tort. Ta fragilité est touchante... car elle n'est qu'apparente. Est-ce juste moi qui ai envie de te protéger, et de tout faire pour cela ? Ou bien fais-tu cet effet-là à tout le monde ?
Je me tus un instant, je parlais rarement autant... (Je sens vraiment que je m'inspirais du style de Manon à travers des scènes comme ça et franchement, franchement, je n'aurais pas dû, je n'aurais pas dû.) - J'aurais encore tant de choses à te dire. Mais tu ne m'entends pas... Peut-être ne m'entendras-tu plus ? Plus jamais ? Je suffoque à cette seule pensée. Je m'accroche à elle comme si elle risquait de me filer entre les doigts. - Que ferais-je sans toi, Amara..? Chaque pessimiste a besoin de son optimiste, et que ferait la nuit sans son jour..? Toi qui sais toujours tout, n'as-tu pas la réponse, cette fois-ci ? Sans pouvoir me retenir, ne trouvant ni raison ni prétexte, je laissai à nouveau les larmes couler. Je me penchai légèrement. Avant de comprendre pourquoi ou comment, mes lèvres étaient posées sur celles d'Amara. Je suis sans doute fou, mais j'ai l'impression de l'avoir sentie légèrement bouger. Oui, je suis fou. (OMG YES YOU ARE ! WHAT THE FUCK WHAT THE FUCK THIS IS ACTUAL SEXUAL ASSAULT LIKE KISSING AN UNCONSCIOUS PERSON??? WHAT IS WRONG WITH YOU LENOIR??? IN WHAT WORLD IS THAT CUTE????????????? WHAT WAS I THINKING?????????????????????????????????)
18 novembre 2022, 20 heures 56, salle commune de Poufsouffle, PDV externe. Les trois Poufsouffle étaient assises côte à côte sur un des canapés de leur salle commune, toutes trois dans la même position figée : en tailleur, les mains enserrées autour d'une tasse de chocolat chaud, les yeux un peu vides et rivés sur les flammes dansant dans l'âtre. Puis, Minna prit la parole. - Bon sang. Trelawney. - C'était pour ça qu'elle était absente ce matin. - Si on avait imaginé ça... - Créer une Armée. (Hein) - Ouais, si on avait... Attends, une Armée, Poema ? T'es sérieuse ? s'alarma Estelle. Genre pour... Combattre ? - Non, pour boire des chocolats chauds devant le feu, ironisa Poema. (Elle est trop chiante) Je vous l'avais dit pas plus tôt qu'hier. Si ce n'est pas à nous de combattre pour protéger notre école, qui la protègera ? (Des adultes compétents âgés de plus de 17-18 ans ?) Un silence accueillit sa question. - Comme l'Armée de Dumbledore lors de la Seconde Guerre, souffla enfin Minna. - C'est exactement ça, Minna. - Alors, quoi ? On fait des flyers ? "Venez risquer votre vie avec Poema Ollivander, Minna Whisper et Estelle McGraw" ! - Et Aurélie Becker, Amy Santiago, Alice Dumbledore et Diana Rosewood. - Tu comptes les inclure dans le projet ? - Evidemment. Même si je ne forcerai personne. - Mais attends : on en parlerait aux profs ou...? - Je ne sais pas. Je me suis renseignée auprès de Louis Weasley, qui est en quatrième année, et il m'a confirmé que les membres de l'Armée de Dumbledore en 1995 n'avaient certainement pas le droit de fonder cette armée. Avec la directrice terrible qu'ils avaient... Momentanément, heureusement. - Pire que McGo ? plaisanta Estelle. - Bien pire. Dolores Ombrage. - Ombrage comme Chelsea Ombrage ? En première année à Serpentard ? - Elle-même. - Bordel... souffla Estelle. C'est sa fille ? - Je crois, oui. Ou bien c'est sa petite-fille. Elle est trop vieille pour avoir une fille de onze ans, non ? (INUTILE. INUTILE) Minna et Estelle haussèrent les épaules.
- C'est elle qui traîne toujours avec Sephora... Quelque chose ? - Sephora Flint. (C'EST QUI ELLE ????????? ON S'EN BRANLE DE SAVOIR CA !!!) - Tu te souviens toujours de tout, toi ! s'exclama Minna avec vivacité. - Eh oui ! s'amusa Poema, un léger sourire passant sur ses lèvres. (Eh oui ! Je suis si intelligente hihihi !) La jeune Whisper se tourna vers son amie, un vague sourire arroché aux lèvres. - Raconte-nous tout. Je veux tout savoir de ton idée. Si tu omets un seul détail, tu t'en souviendras toute ta vie. (Cette phrase est si mal construite ???) - Je... Euh... D'accord ! accepta Poema, joyeuse. Eh bien, voilà, ça serait... (Lazy fucking ellipse) 19 novembre 2022, 8 heures 44, Grande Salle, PDV externe. Les obsèques de Mei Kiong allaient avoir lieu le lendemain, alors forcément, tout le monde ne parlait que de ça. L'atmosphère dans la Grande Salle était tendue, les élèves parlaient à voix basse, et les professeurs ne parlaient pas du tout. Ils regardaient devant eux, le regard dans le vague, tels des zombies. Alexandre Lenoir n'était pas avec eux. De tous les élèves, la seule qui parlait avec un tant soit peu d'enthousiasme était Poema Ollivander, à la table des Poufsouffle. - ... Une espèce d'association, disait-elle. Les élèves signeraient un pacte. Nous apprendrons des formes de magie que l'on enseigne pas à Poudlard. Peut-être même des magies interdites... mais surpuissantes. (Copié-collé de l'Armée de Dumbledore, ça m'énerve)
Voir la fille la plus sage ayant james intégré les rangs de Poudlard parler d'illégalité stupéfiait plus d'une de ses amies. Aurélie Becker émit un claquement de langue. Amy Santiago retint une remarque ironique. Alice Dumbledore et Diana Rosewood échangèrent un coup d'oeil. Minna Whisper pianota des doigts sur la table, impatiente d'en savoir plus. Estelle McGraw, elle, bâilla simplement. Sa nuit avait été trop courte. Poema ayant refusé d'en dire plus avant le petit-déjeuner, Estelle l'avait passée à réfléchir. (Je l'ai déjà dit, mais je déteste ces passages où je fais une phrase courte pour décrire ce que pense/fait chaque fille du groupe en citant son nom complet) - Et donc ? On prévient comment les élèves ? - Ben, on en parle à droite et à gauche et on organise une réunion, par exemple à la bibliothèque. Et on dit à Mrs Pince que nous voulons fonder un club de lecture. - On s'entraînerait aux magies cachées à la bibliothèque ? interrogea Estelle, qui n'avait pas très bien compris. - Mais non ! Dans la Salle sur Demande. - La quoi ? demanda Diana. - La Salle sur Demande, répéta la jeune Ollivander. Cette salle est très ancienne. Elle date des fondateurs. Elle a le pouvoir d'apparaître à la demande, comme son nom d'indique. - Mais... Elle n'a pas été détruite lors de la seconde guerre contre Voldemort ? demanda Amy en fronçant les sourcils. - Si. Mais apparemment, elle est revenue. - C'est trop facile ! s'écria Aurélie. La Salle est brûlée, et paf, elle réapparaît, "bonjour, je suis la Salle sur Demande, j'ai pas du tout été détruite par des cons de Serpentard et de Gryffondor, je peux accueillir une nouvelle Armée quand vous voulez, les gars" ! (Je... critiquais mon propre scénario à travers Aurélie, là ? Being self-conscious doesn't solve the plot problem lmao) - Hé ! s'indignèrent Alice, Diana et Amy. - C'était un reproche contre ceux qui ont fait brûler la salle, pas contre les Serpentard et les Gryffondor, les raisonna sagement Poema. - Ah... (MAIS ELLES ARRETENT PAS DE SE DISPUTER A PROPOS DE LEURS MAISONS C'EST NUUUUUUUUUUUL)
.Les sept filles continuèrent de manger, en silence cette fois. Puis Poema le rompit à nouveau, posant sa tasse : - Vous en parlez autour de vous ? Amy, aux Serpentard. Diana et Alice, aux Gryffondor. Aurélie, aux Serdaigle. Estelle, Minna et moi nous chargeons des Poufsouffle. OK ? - Logique, approuva Aurélie. Enfin, je ne vais pas aller me pointer chez les Serpentard, quoi, expliqua-t-elle. Amy soupira. - On te tabasserait, s'amusa-t-elle, un léger sourire flottant sur ses lèvres. - Ah oui ? Non, je ne crois pas, non, mademoiselle ! J'ai de l'expérience en combats, et ce ne sont pas une bande de petits serpents qui vont me faire peur ! Poema, Estelle et Minna sourirent, amusées. Alice et Diana les imitèrent, et les sept filles finirent leur repas. - Mission Pop-SSD-NewArmée déclenchée ! inventa Aurélie en prenant une posture de guerrière. - Hein ?! s'écrièrent ses amies dans un parfait ensemble. - Moins fort, supplia ensuite Poema. - Pop, parce que c'est l'idée de Pop. SSD, ce sont les initiales de Salle sur Demande, NewArmée pour la nouvelle Armée ! expliqua Aurélie moins fort. - OK... T'es extrêmement bizarre, commenta Estelle. (ShE's So QuIrKy) - C'est ce qui fait mon indéniable charme ! répliqua son amie de Serdaigle en lui faisant un clin d'oeil. - Voilà, ironisa Diana en riant. Les sept filles se séparèrent en quatre groupes, dont deux ne comprenant qu'une seule personne (Amy la Serpentard et Aurélie la Serdaigle) et allèrent à leurs cours respectifs. (Pourquoi je décris à ce point... On est à la page 179, les lecteurs ont compris qu'Amy était à Serpentard et Aurélie à Serdaigle) Diana et Alice rejoignirent les trois Poufsouffle. - Vous avez quoi ? - Botanique, soupira Estelle. Avec l'autre psycopathe. Minna s'esclaffa.
- Et vous ? demanda cette dernière. - Défense Contre les Forces du Mal. Mais les Serpentard sont censés avoir divination avec les Serdaigle... - Quelle chance. Aurélie et Amy ont un trou, se lamenta presque Estelle. Trou que je pourrais passer à jouer à Trick or treat sur ma console... - Trick or quoi ? - Trick or treat, c'est le nouveau jeu que j'ai reçu pour mon anniversaire, mais que mes parents ne m'ont offert que pendant les vacances de la Toussaint. - Ah... dit Alice. - Stella et ses video games, se moqua gentiment Diana. (POURQUOI ECRIRE EN ANGLAIS ????????) Les filles arrivèrent rapidement (trop selon les Poufsouffles) devant la salle de botanique. Même Poema poussa un profond soupir. (Même Poema qui pourtant est si parfaite et sérieuse !!!! Vous vous rendez compte ?!) - Souhaitez-nous bonne chance, demanda Minna. - Adieu. - Nous avons été ravies de vous connaître. - Oui, vous étiez de bonnes amies. - Nos chemins se séparent ici. - Roses blanches ou chrysantèmes ? Poema leva les yeux au ciel. - Merci, dit Estelle. Ca fait plaisir d'être soutenues. - Nous partons la tête haute ! renchérit Minna sur un ton faussement offensé. - Roses blanches, indiqua Estelle avant de pénétrer dans la salle. Alice et Diana se sourirent. (*pleure* ces scènes de fausse complicité sont nulles et ennuyeuses, je déteste, je renie tout de cette fanfiction)
PDV Minna Whisper. Lenoir m'avait toujours faite flipper mais aujourd'hui, j'étais carrément terrorisée. Une lueur sombre brillait dans ses yeux tout aussi sombres, une flamme qui dansait de manière extrêmement inquiétante. Personne n'osa faire un seul bruit. Il entra dans la pièce, entièrement habillé de noir, comme à son habitude. Ses cheveux étaient emmêlés et son regard terrifiant. (Vrai homme se comporte comme un salopard quand la femme qu'il aime et qu'il a embrassée sans son consentement est dans le coma !) - Asseyez-vous, aboya-t-il. Et que personne ne fasse de commentaire. Les élèves s'exécutèrent, morts de peur. - Aujourd'hui, nous allons étudier la tentacula vénéneuse. C'est normalement un cours de sixième année, mais avec le nouveau programme du Ministère cette année, quelques petites choses ont changé. Des choses minimes, ils ne savent pas faire mieux. La Tentacula vénéneuse est une plante magique qui a de longs tentacules et des dents. Un certain Derwent Shimpling - un sombre imbécile - a, à l'occasion d'un pari, mangé une Tentacula vénéneuse entière et a survécu. Les graines de Tentacula vénéneuse appartiennent à la classe C des subtances interdites à la vente. Elles ont un aspect de petites graines noires et desséchées et elles produisent un crépitement. Leur morsure est mortelle. Cette annonce arrache un cri aiguë à Lucie Wison, une de nos camarades de Poufsouffle. (Oh putain) - SILENCE ! rugit Lenoir. J'enlève trente points à Poufsouffle. - Trente ?! ne peut s'empêcher de s'étonner Poema. - Plus dix pour insolence. Ce n'est pas le moment de m'énerver ! Ce n'est jamais vraiment le moment, en vérité. Je frissonne malgré moi. Il est trop méchant. D'ordinaire, il est juste froid, désagréable, mais il se permet, au long du cours, des remarques visées uniquement dans le but de blesser. Durant toute l'heure, j'étais plus terrorisée de le voir s'adresser à moi que de me faire mordre par la plante, c'est dire. Lorsqu'enfin la cloche sonna, je retins à grand-peine un soupir de soulagement.
PDV Alexandre Lenoir. Les élèves partis, j'ouvris grand la fenêtre et ignorai le froid glacial de fin novembre qui s'insinuait en moi. Les bras appuyés contre la rambarde, je regardai l'horizon, me sentant vide. Puis, je refermai la fenêtre et filai à l'infirmerie. - Bonjour, Alexandre, me salua Lara. Tu viens voir Amara, je suppose ? - Tu supposes bien, vu à la taille de ton cerveau, cinglai-je en me dirigeant vers le lit d'Amara. (Connard misogyne – je dis ça parce que la référence à la taille du cerveau était utilisée pour justifier la prétendue supériorité intellectuelle des hommes, donc je sais pas exactement ce que je faisais avec ce personnage mais si le but était de le rendre horrible, j'ai dead ça) Elle ne relève pas. Elle sait qu'il ne faut pas m'énerver en ce moment. - Où est Luz ? demandai-je. Je ne l'ai pas vue. Elle m'a dit qu'elle viendrait voir Amara vers neuf heures. - Hum... Eh bien... Elle est partie chercher... la remplaçante d'Amara. Je me hérissai légèrement à ces paroles, mais je comprenais : il fallait bien que les élèves suivent les cours de divination. Même si ce n'est pas une matière très intéressante (convenons-en), il faut penser à ceux qui passent leurs B.U.S.E.s ou leurs A.S.P.I.C.s à la fin de l'année... Enfin... Si cet abruti de nouveau mage noir ne gâche pas tout... (Comment on peut shipper Alexandre x Amara s'il déteste la divination, sa passion, et que la seule chose qu'il aime chez elle est que... qu'elle est optimiste ? Qu'elle LUI apporte quelque chose ? it's soooo problematic) - Comment ça "va la chercher" ? - Luz ne m'a pas dit plus qu'elle était "spéciale". - Eh bah dis donc... Dans quel plan foireux s'est encore fourrée Luz..? C'est quoi, son nom ? - Spring, et son prénom... Rose, Rosalie, quelque chose comme ça. (Je... Non... Non... Ne me dites pas que...) - D'accord... acquiesçai-je. Bien sûr, je ne m'attendais pas au phénomène qui allait débarquer à Poudlard. Telle une bombe à retardement. Je pressai la main d'Amara, sous le regard stupéfait de Lara. (LÂCHE-LA PUTAIN) TRIGGER WARNING : PERSONNAGE DE MANON
19 novembre 2022, 15 heures 36, perron de Poudlard, PDV externe. L'ensemble des professeurs étaient réunis sous le porche du château, tout près des immenses grilles aux allures vaguement médiévales. Ils attendaient la nouvelle, qui devait remplacer Amara Trelawney à son poste de professeur de divination. Alexandre Lenoir voyait d'un très mauvais oeil ce remplaçement. - Elle ne devrait plus tarder, assura Luz. Anna Becker fit la moue. Elle détestait attendre... Pourtant, elle ne faisait que ça. (C'est quoi cet ajout philosophique à deux balles ?) Soudain, un grigantesque bus, de plusieurs étages et peint dans des étranges tons de violet, surmonté de l'indication "Magicobus", apparut de nulle part. Une jeune femme en descendit. Alexandre et Anna faillirent s'étranger, comme bon nombre des professeurs. (Je vous épargne la description qui va suivre : Rosalie Spring = Harley Quinn. De rien.) Rosalie Spring ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Elle avait des cheveux blond platine, très clairs, coiffés en deux couettes faites de travers. Leurs pointes étaient bleues et rouges, d'un rouge tirant plus sur le rose. Elle était habillée d'un T-shirt blanc coupé de façon à ce que l'on voie son nombril, d'un short en jean très court également, et de collants blancs déchirés de partout. Comme chaussures, elle portait de grosses boots qui n'étaient pas lacées, et elle avait enfilé une veste en cuir avec quelques badges dessus. Sa peau pâle était maquillée de façon tout aussi étrange : son oeil gauche était maquillé de bleu foncé, et son oeil droit de rose foncé. Son mascara, qui avait coulé, se mélangeait à son fard à paupières, donnant l'impression que Miss Spring avait deux yeux au beurre noir. Un petit coeur était dessiné sous son oeil droit, au crayon sans doute. Comme bijoux, elle portait un large bracelet à pointes à chaque poignet, et au cou, un collier argenté, à pointes également. - Bonjouuuuuuur ! Je suis Rosalie Spring, ravie de vous rencontrer ! se présenta la jeune sorcière, un large sourire aux lèvres. - De même. Je suis Anna Becker, professeur de sortilèges.
Un à un, les professeurs se présentèrent. Tous sauf Alexandre Lenoir. Lou lui donna un violent coup de coude, et il consentit à imiter ses collègues. - Hum. Alexandre Lenoir, j'enseigne la botanique. Avez-vous des compétences en matière de divination ? Anna rit sombrement. - Lorsqu'on voit Amara, on se pose des questions quant aux compétences nécessaires à enseigner la divination. Rosalie répondit à Alexandre sans se départir de son sourire. - Rassurez-vous ! Je suis Legilimens, donc... (QUEL-QUEL PUTAIN DE RAPPORT ???) Son regard s'attarda ensuite sur Anna. - Eh ben dis donc ! Quel look sage !...Vous me faites penser à moi avant. J'étais psychologue dans une prison psychiatrique et j'y ai fais une rencontre...Qui m'a fait basculer ! (D'a-d'accord. Ferme ta gueule.)
Elle rit un peu et sortit son portable, qu'elle consulta.
- Hm. Rien de nouveau. (Je... Argh... Je dis à me disculper du passage qui va suivre : tous les moments avec Rosalie sont copiés-collés d'un RP avec Manon.)
Elle le rangea une nouvelle fois dans la poche intérieure de ma veste, puis elle souffla.
- Bref ! J'ai hâte de voir les élèves ! Un peu vexée, Anna se détourna. Luz alla vers Rosalie et lui sourit. - Bienvenue à Poudlard, Rosalie ! Lou, Anna et moi allons vous montrer votre salle. - D'accord !
Les professeurs se dispersèrent ensuite, sauf Lou, Anna, Luz et Rosalie. Luz entreprit de faire une sorte de CV de la nouvelle professeure de divination, CV qu'Anna n'écouta que d'une oreille. Les trois femmes menèrent Rosalie à la Tour Nord, où se trouvait la salle de divination. Ce n'est que lorsque Luz dit que Rosalie était Née-Moldue qu'Anna réagit. - Ah ? Vous êtes aussi Née-Moldue ? demanda-t-elle à la nouvelle arrivante. L'intéressée hocha la tête rigoureusement. -Oui ! Je suis née dans une famille pauvre, mais je m'en suis sortie, vous voyez ! Cependant, j'ai des frères qui eux, ne s'en sont pas sortis... (Quel lien entre le fait d'être Né-Moldu et d'être pauvre ? Elle peut arrêter d'overshare ??? C'est gênant !) Anna Becker fronça les sourcils, luttant contre la curiosité. Elle informa Rosalie qu'elle allait avoir cours avec les Serdaigle et les Gryffondor de septième année. Rosalie fronça les sourcils et se tourna vers la directrice des Serdaigle. - Miss Becker, vous savez, je suis Legilimens, et je peux sentir votre curiosité...Si vous voulez, je vous expliquerai tour au dîner, hum ? (Legilimens ou Empathe ? Faut savoir) - Vous êtes Legilimens ? admira Anna. Eh bah dis donc. C'est un talent rare ! D'accord pour le dîner. (Real Anna wouldn't give a fuck) Les Serdaigle et les Gryffondor commencèrent à arriver, discutant entre eux. Anna ne reconnut pas Aurélie dans le groupe : normal, elle devait être en retard. - Merci beaucoup ! remercia Rosalie avant qu'Anna se s'en aille rejoindre sa propre salle de classe.
Elle sourit et suivit brièvement son regard. Alors que les élèves entraient, elle partit s'installer sur son bureau. (Quelle phrase importante)
PDV Aurélie Becker. Impatiente, je n'arrivai cette fois pas vraiment en retard. J'étais la dernière à entrer dans la salle de cours, où l'ambiance étouffante qui y régnait d'habitude avait été quelque peu améliorée. Hum... Beaucoup, même. La lumière tamisée qui donnait envie de dormir avait été remplacée par une lumière vive venue de dehors, il faisait bon (alors que d'habitude il faisait extrêmement chaud), et l'encens puant avait disparu. Quel (ou quelle) que soit le (ou la) remplaçante (petite Inès utilisant l'écriture inclusive slay) : 1) elle avait été recrutée en très peu de temps, ce qui ne m'arrangait pas, je me serais passée de la divination un peu plus de temps sans en mourir d'ennui ; et 2) il ou elle avait l'air cool, ou du moins pas aussi taré que Trelawney. Je changeais d'avis en voyant la prof. Elle avait un look incroyable, des plus étranges, comme si elle venait d'un autre monde : vêtements colorés et déchirés pour la plupart, on dirait qu'elle les avait cousus elle-même. Son maquillage avait coulé et différait suivant la partie de son visage. Un grand sourire illuminait son visage ; un sourire un peu bizarre aussi, comme si elle était droguée. Je dis ça, je ne me suis jamais droguée qu'au chocolat, alors puis-je vraiment comparer ?
- Salut tout le monde ! commença-t-elle joyeusement, coupant court à mes pensées. Je suis Rosalie Spring, votre nouvelle professeure de divination. Pas de chichi entre nous, vous pouvez donc m'appeler Rosalie, voire même Rosa si vous me souhaitez et vous pouvez aussi me tutoyer si l'envie vous en prend ! Bien. Nous allons commencer par étudier la xylomancie, c'est-à-dire la divination par les brindilles ! Curieuse, je relevai la tête. Une prof qui nous permet de la tutoyer et de l'appeler par son prénom, et même par son surnom, si on m'avait dit ça il y a encore quelques semaines..! Pour une fois, les mots "cours de divination" et "cool" s'associèrent dans ma tête. (Wow incroyable) Mais bon, ce n'est pas ça qui allait m'empêcher de somnoler un peu.
- Je sais ce que vous vous dites : la divination, c'est nuuul, et touuuut...Qu'est-ce qu'on va se faire chiiiiier iciiiii !
Certains élèves se mirent à rire, et moi aussi.
- Seulement, sachez que j'autorise les blagues. J'adoooore les blagues ! Sinon, ce n'est VRAIMENT pas marrant ! Hein ? (Ouais les blagues c'est drôle)
Je relevai la tête et vis que beaucoup d'élèves acquiesçaient, surtout des Gryffondor.
- Je base mes cours sur l'amusement. Si on ne s'amuse pas un maximum, ce n'est pas la peine parce qu'on ne retient que peu de choses. On retient l'essentiel, certes, mais pourquoi faire facile lorsqu'on peut faire compliqué, mais facilement ? J'étais limite fascinée. Sérieux ! On pouvait faire des blagues ? Mais c'était QUI, cette prof ?! Evidemment, des troubles-fêtes de Serdaigle levèrent la main.
- Mais mademoiselle Spring ! protesta Lilas Ames avant que Rosalie ne l'interroge. Un cours est fait pour apprendre et non pour s'amuser !
Excédée par ses prises de parole inutiles et ses airs de fayote, je me levai brusquement.
- Oh, ta gueule, toi ! Ce qui t'amuse, c'est lire des gros pavés et étudier l'histoire de la magie, alors...
Ames vira au vert et quelques Gryffondor s'esclaffèrent. Je me rassis. Rosalie haussa les sourcils et s'adressa à Lilas.
- Lilas... Ames... Les cours sont certes faits pour apprendre, mais AUSSi pour s'amuser ! Sinon c'est monotone, vous ne trouvez pas ?
Un gros "si" s'éleva de la part des Gryffondor et quelques Serdaigle, dont moi. Soudain, Rosalie m'interpella :
-Aurélie ! Permets-moi de t'appeler par ton prénom et de te tutoyer, mais j'ai vraiment adoré ton intervention ! - Euh... hésitai-je, interloquée. Voyant la tête de certains élèves, elle précisa :
-Non, je ne suis pas ironique ! Je suis tout à fait sincère ! 20 points pour Serdaigle !... Et 20 points pour Gryffondor aussi, vu qu'ils ont aussi le sens de l'humour, comme toi Aurélie !
C'est une blague ? MOI, Aurélie Amalia Becker, j'avais fait gagner des points à ma maison ?! (It's actually very dumb and unfair) Rosalie Spring se leva d'un petit bond, faisant claquer mes talons.
-Vous vous demandez qui je suis vraiment, hein ?
La tête de Lilas Ames était la plus hilarante que j'aie jamais vue.
- Ce sens de l'humour, elle ne le tient pas de sa mère, siffla d'ailleurs Ames en m'adressant un regard assassin. - Evite d'employer des mots que tu ne connais pas. Genre : "humour". Je tournai ensuite la tête vers la pro... Rosalie.
- Disons que vous êtes mystérieuse, mais pas dans le genre de mystère qui fait la définition du mystère, mais dans un genre de mystère beaucoup plus mystérieux. (J'en ai marre. Je... je me permets de skipper et de ne pas commenter le passage avec Rosalie. C'est déjà trop drôle et affligeant en soi, pas besoin d'en rajouter.)
Les autres élèves me jetèrent des regards ahuris (surtout des Serdaigle) et je leur tirai la langue. Hochant la tête, elle vint s'asseoir sur ma table. - En fait, Rosalie Spring, ce n'est qu'un nom de code ! On me connait sous le nom de Harley Quinn. Je suis une sorcière née-moldue, Legilimens et je me suis très récemment évadée de prison !
Elle sourit joyeusement.
- Avant, j'étais psychologue dans un hôpital psychiatrique...Mais ça, c'était avant ! HA !
Elle se mit debout sur ma table en un seul bond.
-Et j'y ai rencontré un homme, le criminel le plus dangereux du monde. Il a fait basculer ma vie entière. À présent, je suis une criminelle recherchée par tous les États moldus...
Elle sauta sur la table de Lilas Ames.
-Cet homme se faisait appeler "le Joker"... Terriblement séduisant, je suis tombée sous son charme et c'est là que ma carrière de criminelle a débutée !
Elle rit et sauta sur une autre table, celle d'un Gryffondor cette fois-ci.
- Joker était complètement fou... Et il m'a rendue folle. Non seulement folle de lui, mais folle dans son sens propre du terme !
Elle sauta sur une autre table, faisant sursauter le Serdaigle qui y était assis.
-On filait un amour fou... Criminel ... Interdit... Mais on était heureux...Jusqu'à ce que tout bascule dans un accident. J'ai été arrêtée et mise en prison...Mais je me suis évadée ! Puis elle ressauta sur ma table.
- Et me voilà ! Très étonnée, je me mis à mon tour debout sur ma chaise. Quelques élèves m'imitèrent.
- Mais Rosalie, demanda un Gryffondor. Dans le monde sorcier, tu n'es pas recherchée, si ? Alors pourquoi tu reprends pas ton vrai nom ? - Bah parce qu'elle a pas envie, répondis-je en levant les yeux au ciel.
Lilas Ames regardait les élèves qui étaient debout sur leurs chaises avec un air de totale désapprobation. Ce qu'elle pouvait être ennuyeuse..! Les questions s'enchaînaient, et de plus en plus d'élèves, principalement de Feunix, montaient sur leurs tables ou leurs chaises. Je n'étais pas sûre que ça plaise à Rosalie. Elle restait une prof. Foldingue, mais prof. Je me prit à espérer...
- Vous avez tué des gens ? - Vous avez braqué des banques ? - Vous avez pris combien ? - Vos parents sont morts ? - Et votre fiancé, c'est aussi un sorcier ? - Moi, je suis sûre que c'est un moldu ! - Vous ne connaissez pas le vrai nom du "Joker" ? - Vous regrettez votre vie d'avant ?
C'est le moment que choisit la directrice pour entrer dans la salle, vérifiant sans doute que tout se passait bien. La pauvre n'était pas déçue... Rosalie lui sourit. - Hey ! Ne vous en faites pas, Luz, on appelle simplement les... esprits. Et on étire nos (elle s'étira comme pour appuyer ses dires) chakras ! Voilà ! La directrice acquiesça et repartit. Rosalie souffla de soulagement et éclata de rire.
-L'excuse parfaite..!
Elle fit un clin d'oeil aux élèves et se mit à sauter de table en table.
- Pour la première question, oui ! J'ai tué des milliers de personnes !
Un petit pas de danse par-ci.
- Pour la deuxième, oui ! J'en ai braqué des dizaines et des dizaines !
Et un petit pas de danse par-là.
-J'ai pris plus de 20 ans de prison ! Et je n'ai donc pas fini.
Elle fit claquer ses talons sur ma table.
-Non, ma famille est toujours vivante... Mais fauchée. Elle baigne entièrement dans la délinquance ! ~
Elle eut un petit rire psychotique en sautant lourdement sur la table de Lilas Ames, la faisant trembler. Petite nature, va.
- Je n'ai pas de fiancé. Je n'ai que Joker dans mon coeur ! ~ Qui est un moldu.
Elle sourit un peu sadiquement à Lilas et sautai sur la table d'Oliver Ruewen, qui avait une mine blasée. Tsss.
- Si, je le connais...Mais je ne sais pas si je dois vous le dire... ~
Elle ricana et fit un grand saut pour atterrir sur son bureau.
-Si je la regrette ?... Hum... Non, je ne la regrette pas, puisque je la vis encore !
Elle s'assit sur son bureau en riant.
-Je suis encore une criminelle qui fait partie d'une sorte de...Secte. Là encore, je ne sais pas si je dois vous dire son nom..! Un concert de "Alleeeez ! Hooo ! Dis, Rosaliiiie !" retentit dans la salle, peut-être même qu'il résonna dans toute la Tour Nord. - D'accord, d'accord. C'est le "Suicide Squad"..! avoua-t-elle avec son inimitable sourire. - Il fait envie, le nom, ironisai-je, amusée par la tête choquée de Lilas Ames, qui se retenait manifestement de faire le signe de Merlin. - Et... Et donc, la xylomancie ? interrogea-t-elle d'une voix timide.
Je soupirai.
- Si on en fourrait deux ou deux mille dans ta bouche, peut-être que tu arrêterais de poser des questions stupides !
La pauvre petite tremblait à présent. Il était vrai que Rosalie pouvait faire peur, comme ça. Mais, moi, qui sentais l'aura des gens, je ne voyais pas de foncière méchanceté en elle. Bizarre de la part d'une femme qui se vante d'avoir tué des milliers de personnes mais je me fiai à mon don. Le cours s'acheva, trop vite à mon goût. C'était la première fois que je pensais ça d'un cours. Maintenant, j'avais sortilèges. Le contraste étant trop rude pour mon petit cœur, je décidai de sécher. - Aurélie !
Elle m'intercepta alors que les autres élèves partaient.
- Tu penses sécher, hum ?
Zut. Rosalie refit ses couettes en ricanant.
- Je n'ai pas cours après. Viens avec moi, veux-tu ? Je grommelai dans ma barbe.
- Raaah, super prof et tout, mais faut qu'elle soit Legilimens.
Malheureusement, je n'avais pas de barbe, aussi entendit-elle mes propos. Elle esquissa un sourire en coin.
- Bon, d'accord. Je viendrais. Mais n'en touchez pas un mot à ma mère. Je ne sais pas si vous l'avez vue, elle est un peu...
Je fléchis les genoux et serrai mes bras le long de mon corps.
- Voilà quoi. Elle haussa les épaules. - Je vois, oui. Ne t'en fais pas, je lui dirai que je devais te voir ! À moins que tu ne veuilles y aller... - Non, ça ira. Elle ricana et me demanda de la suivre. Je pris mes affaires et obéit. Elle m'entraîna vers le lac noir. Je me figeai lorsqu'elle demanda :
- Dis-moi, Aurélie...Est-ce que tu veux rencontrer ton père ? (MAIS A QUOI PENSAIT MANON QUAND ELLE A ECRIT CA PTDR)
Je secouai la tête, ma bonne humeur soudain évaporée.
- Non. C'est impossible. Mon père est mort. Je croisai les bras en espérant me réchauffer. Je regardai le lac un peu tristement. Rosalia éclata d'un rire un peu malsain. - Ceci... Est ce qu'on aimerait te faire croire, jeune fille ! (Je euh... elle prenait vraiment des libertés. Évidemment que Tom est mort. That's the whole point.)
Elle continua de rire.
- Ton père... Je l'ai connu.
J'écarquillai les yeux.
- Tu l'as connu ? T'es sérieuse ?
Le tutoiement ne me posait aucun problème. - Oui. Il était en septième année lorsque je suis rentrée à Poudlard. Gryffondor pour nous deux ! Tom, ton père donc, est un homme très courageux ! Et je l'admire pour ça. Il a été mon modèle pendant ma première année, puis encore après...Il a aussi voulu m'aider pour mon avenir. Il a réussi, mais... (Leur amitié était nulle à chier. D'où un septième année deviendrait BFF avec une première année ?)
Elle baissa la tête, sa folie étant retombée, apparemment. (« Sa folie étant retombée »... stop)
- ... Mais j'ai de nouveau basculé dans le crime et la délinquance. Mon cœur battit un peu plus fort et je me tordis les mains. Je ne connaissais même pas son nom auparavant... Voyant la soudaine tristesse de mon enseignante, je me mis en face d'elle et la regardai dans les yeux.
- Je ne connaissais même pas le nom de mon père avant que vous ne m'en parliez, mais... Vu comment ma mère ne m'en parle pas, je devine qu'il a fait beaucoup de conneries, comme moi. C'est peut-être votre destin. C'est con de dire ça, hé, "ouais, c'est peut-être votre destin de devenir une criminelle". Mais... On peut faire beaucoup de choses par amour, je pense. L'important est de ne jamais le regretter.
Je baissai à mon tour la tête. Toutes ces années... Où j'ai fini par me convaincre que mon père n'avait jamais existé. Quand j'y faisais une allusion... ma mère entrait dans une colère terrible. Même si elle ne l'extériorisait pas, je la ressentais, grâce à (à cause de) mon talent d'empathe. Je sentais également ue grande douleur... Mais ça s'arrêtait là. Bien sûr, j'aurais pu lire ses pensées, mais je crois que j'avais peur de ce que je pouvais découvrir. Eh oui. On me dit sans peur, mais cela n'est rien d'autre qu'une apparence... Rosalie me sourit gentiment et reprit sa fierté et son excentricité habituelles. (She's annoying)
- Allez, le moment émotion est passé ! (Oh mais laisse la gosse être triste non ??? Elle a une famille de merde !)
Elle entendit la sonnerie et je jubilai légèrement.
- C'est l'heure du goûter ! Allons-y ! (Quel goûter ? Y'a pas de goûter à Poudlard !)
Elle partit en trottinant joyeusement vers la Grande Salle. En effet, il était 16 heures passées. Je retrouvai également mon enthousiasme coutumier, et suivis Rosalie. Drôle de prof, vraiment. 19 novembre 2022, 18 heures 14, salle commune des Serdaigle, PDV externe. - Oyé, oyé, braves gens ! Aurélie Becker, montée sur une table dans la salle commune des Serdaigle, réclamait l'attention de tous les élèves présents. - Je dois vous parler de quelque chose. - Et tu peux pas le faire ailleurs que sur une table ? plaisanta Lexie Dragonneau.
Teo Anderson s'esclaffa. (J'imagine vraiment toute la salle silencieuse et seulement 1 mec qui rigole) - Ames va être verte de rage. Maniaque comme elle est... - Ca va, je suis en chaussettes ! soupira Aurélie en haussant les épaules. Peuple de Serdaigle ! Messagers de la raison et de l'érudition ! Ecoutez ma demande ! Vous connaissez sans aucun doute Poema Ollivander, le monde entier la connaît, enfin, sauf les Moldus, vous m'avez comprise. (Jamais compris à quel point elle était censée être célèbre. La meuf est juste la petite-fille d'un fabricant de baguettes.) Un à un, des Serdaigle commençaient à se rassembler autour de la table où Aurélie était juchée. Aurélie reconnut Mike Ames, en septième année. Sa soeur restait introuvable, ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune fille. Elle chercha également Lea Grey, qui était une de ses amies proches, ces deux-là étant inséparables. Sans doute devait-elle réviser ses A.S.P.I.C.s, en parfaite Serdaigle qu'elle était. - Bon ! Alors. Ce serait extrêmement débile de demander qui n'a pas entendu parler de Deathly Hallow... McGo en a parlé vers fin septembre-début octobre, non, je ne sais plus..? Eh bien... Poema a eu l'idée... que je trouve géniale, en passant... Presque tous les Serdaigle s'étaient comme agglutinés les uns aux autres autour de la table d'Aurélie. - Euh.. De créer une armée, genre comme l'Armée de Dumbledore. Quelqu'un ici sait ce que c'est, hein ? Rassurez-moi sur votre condition de Serdaigle. (MAIS ETRE SERDAIGLE C'EST PAS UNIQUEMENT ETRE CULTIVE PTDR) - Evidemment, lança une jeune fille à la peau pâle et lisse, aux cheveux châtains et aux yeux bleus. C'est l'Armée qu'a fondée le Trio d'Or. - Merci, euh... - Je m'appelle Leslie. (OSEF DE TON PRENOM) - Ah, oui, t'es Leslie Potter ! Et toi, tu dois être Stella Scamander ! lança Aurélie en souriant à la jeune fille blonde aux yeux clairs à côté de Leslie. (On................... S'en.................. Fout......................) Celle-ci, le regard dans le vague, ne réagit pas.
- Hou-hou ! On te parle ! s'écria Aurélie en agitant le bras devant les yeux rêveurs de Stella Scamander, pour attirer son attention. (Mais juste continue à parler ?????) La jeune fille cligna des yeux, comme sortant d'un long sommeil. Elle paraissait un peu contrariée, comme si elle n'appréciait pas tellement qu'on la dérange dans ses rêveries. - Oui ? répondit-elle enfin d'une voix lointaine. - Je disais que j'étais ravie de faire ta connaissance. (Aurélie tu es sur une table et tu fais chier tout le monde, s'il-te-plaît juste finis ce que tu voulais dire.) - Oui, oui, moi aussi... Tu es la fille qui, en cinquième année, avait mis le feu à la cabane de Nermine Stoneheart ? Aurélie Becker ? - Oui, c'est moi ! se vanta presque la concernée en souriant. Mais je ne l'avais pas fait exprès, enfin... Plus ou moins, quoi ! Bon alors ! Trêve de bavardages ! L'idée de Poema se résume ainsi : récréer une nouvelle Armée, plus puissante, car nous apprendrions des formes de magie méconnues, mais surpuissantes... Je n'ai pas tous les détails (Poema non plus les a pas, Manon non plus, personne ne les avait), mais si vous venez à la réunion, à la bibliothèque, Pop vous apprendra plein de détails ! - C'est quand ? demanda Mike Ames. - Euh... J'sais pas, ça, par contre. Allez demander à Poema, je ne suis que sa messagère ! Bon, dispersion ! ordonna Aurélie en agitant les bras. (Elle sert à rien...) - Est-ce-qu'Oliver Ruewen fera partie de cette association ? intervint une jeune fille portant un gros livre sous le bras. Aurélie leva les yeux au ciel en reconnaissant Eloïse Paster, qu'elle avait croisée à l'infirmerie. Elle décida de mentir. - Bien sûûûûr ! s'écria-t-elle en souriant exagérément. - Alors je viendrais peut-être, affirma Eloïse avec un sourire mystérieux, genre "vous ne pourrez pas décemment vous passer de moi". Aurélie se retint de soupirer, et adressa à Paster une grimace qui se voulait un sourire avenant. Toutes ces filles qui tombaient en admiration devant Ruewen était... comment disait-on déjà ? PATHETIQUES. (I AM NOT LIKE OTHER GIRLS I WON'T FALL FOR OLIVER RUEWEN THE ANNOYING SMART BOY) Que lui trouvaient-elles ? Bon, il était vrai qu'il avait un certain charme. Il était intelligent, beaucoup trop selon Aurélie. Mais il était... MORTELLEMENT ENNUYEUX !! (On avait dit quoi à propos des majuscules dans le récit ?!) Pourtant, s'il venait, des tas de filles rejoindraient à leur tour la future Armée... Cela se discutait, pour Aurélie. Peut-être que demain, elle lui parlerait... Beurk. Franchement, ce qu'elle ne ferait pas par amitié et loyauté envers Poema...
Là-dessus, Lea Grey entra dans la salle commune, en pleurs. Aurélie ressentit une grande souffrance, une trahison. Elle s'empressa d'ajuster son bouclier mental anti-émotions. (Ce pouvoir est nul) - Que se passe-t-il ? demanda immédiatement Aurélie. - C'est... L'autre connard de Gryffondor ! Pour Aurélie, ces mots ne pouvaient évoquer qu'une seule personne. Et c'était celle dont parlait Lea. - Ruewen..? - OUAIS ! JE VAIS LE TUER ! Dire qu'il m'a quittée pour... L'autre salope de Serdaigle ! Encore une fois, il n'y avait qu'une seule personne qu'Aurélie pouvait appeler ainsi. - Ames..? - OUAIS ! JE VAIS LES TUER TOUS LES DEUX ! Puis elle s'effondra en sanglots. Aurélie tenta tant bien que mal de la consoler, ses gestes rendus maladroits. - Qu'est-ce-qu'il a fait, ce bâtard ? demanda-t-elle, énervée. - Il... M'aaaahhaa... Quittée pour AMES ! Cette espèce de fille d'enc...! - Oui oui, la coupa Aurélie, on a bien compris. Oh, Mike ! appela-t-elle en incerceptant (du verbe incercepter) le Serdaigle, qui arrivait dans leur direction. Tu peux t'occuper de ton amie s'il-te-plaît ? - Euhm... Ouais... - Pendant ce temps, je vais tuer Ruewen, promit Aurélie avec un air décidé. Elle lâcha Lea, qui tomba en pleurs dans les bras de Mike. - C'est de ma soeur dont vous parliez ? questionna-t-il, un peu déboussolé. - Hum... Lea t'expliquera ça bieeeen mieux que moi ! tenta d'éluder Aurélie en se dirigeant vers l'entrée (qui était aussi la sortie) de la salle commune. (Parenthèse inutile) - Hé ! Aurélie ! Le couvre-feu sera bientôt dépassé ! prévint Mike, en bon Serdaigle sage qu'il était. L'intéressée haussa les épaules avec désinvolture. - Si tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de ton couvre-feu, mon pauvre Mike, c'est que malgré tout ce temps, tu ne me connais vraiment pas.... (Et c'est sur cette phrase, prouvant une milliardième fois à quel point Aurélie est rebelle et spéciale et pas comme ces autres filles nulles qui crushent sur Ruewen, que je me suis arrêtée dans cette fanfiction. 193 pages et on s'est beaucoup ennuyés. Bref. Si vous avez lu jusque là, je considère ça comme une preuve d'amour ultime et je vous présente des excuses sincères. Mais bon, on s'est bien marrés quand même.)
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“Grosse pute”. “Grosse salope”. “Trainée”. “Suce moi”. « Tu me dégoutes, je ne veux pas que tu m’embrasses, je veux juste que tu prennes ma grosse queue dans ta bouche de pute et que tu t’occupes de moi » “Je ne nique pas ma copine là, je nique une grosse pute ». « Si tu n’en as vraiment pas envie, je pars. Dis-moi que tu n’en as pas envie et je te promets je pars. Je ne suis pas un fou. »
Hier soir, j’ai fêté Noël avec mes copines d’école. On était toutes les 6 chez M, on s’est fait un super dîner et des cadeaux.
P. m’avait demandé de rentrer à 23h, mais évidemment je n’ai pas vu l’heure passer, et puis je m’amusais vraiment avec les filles. Je me suis sentie vraiment bien pendant ce dîner. On a parlé de tout et de rien, mais surtout on n’a absolument pas parlé de P. Et j’en avait tellement besoin. En ce moment, dès que je pense à lui j’ai la boule au ventre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je continue cette histoire, mais j’ai toujours ce mini espoir que ça marche entre nous…
J’ai envoyé un texto à P. pour lui dire que je serais en retard. Il a commencé à me mettre une pression de dingue, me disant que si je n’étais pas chez moi (où il m’attendait) avant 23h30, il ne fallait pas que je compte le revoir un jour, qu’il en avait marre que je sois tout le temps en retard lorsqu’il s’agissait de lui alors que je ne l’étais jamais lorsqu’il s’agissait de mes amis (blague).
Malheureusement, c’est compliqué de presser les métros… Et je suis arrivée en bas de chez moi un peu avant minuit, avec un P. furieux qui m’attendait en haut. En bas, j’ai vraiment hésité à remonter. Une énorme flemme de la prise de tête qui m’attendait et que je redoutais. Je lui ai demandé par message si cela valait le coup que je remonte ou s’il comptait me faire la gueule toute la nuit. Mais il m’a dit qu’il valait mieux que je monte si je voulais le revoir un jour. Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas barrée à ce moment-là, pourquoi je ne me suis pas dit que je n’en pouvais plus de me faire parler comme ça, pourquoi je restais encore et toujours alors qu’il ne me considérait pas comme sa copine mais comme sa chose.
Enfin.
Je suis montée.
Il m’attendait, en caleçon, dans le salon. Avec sa tête complètement fermée. Pas un sourire, pas un geste. Uniquement du reproche dans ses yeux plus sombres que jamais. J’avais envie de me liquéfier, je regrettais déjà d’être montée. Et cette question qui tournait en boucle dans ma tête « pourquoi je m’obstine à rester avec la personne qui me rend le plus malheureuse, la seule qui ne m’apporte rien que de la tristesse – pourquoi c’est toujours vers lui que je reviens le soir… » Et ses reproches que je n’entendais plus. Et face à mon silence, ses insultes pour me faire réagir. « Grosse pute ». « Grosse salope ». « Trainée ». Et tous ces mots qui glissaient sur moi. Et mes efforts pour m’auto-encourager. « Tiens bon, demain, tu pars en vacances, tu pourras le quitter en partant demain matin et lui dire que tu ne veux plus jamais le revoir. Tiens bon, une dernière dispute mais ensuite c’est fini. »
Il a commencé à se rhabiller, en me disant que je l’avais définitivement perdu, qu’il ne pouvait pas imaginer sa vie avec une grosse conne de mon espèce, une égoïste qui ne pensait qu’à elle et qui était incapable d’être dans une relation, que de toute façon j’allais finir seule et malheureuse car j’étais vraiment trop nulle pour pouvoir espérer trouver un jour quelqu’un que je mérite.
C’est là que ça a vraiment dérapé. Après m’avoir assené que la seule chose à laquelle j’aspirais était de me « prendre des bites dans le cul », et avoir jeté tous les cadeaux qu’il avait pu me faire au cours de notre relation dans la poubelle, il m’a demandé pourquoi je « n’étais pas en train de m’occuper de lui ». Traduction : lui tailler une pipe.
Ma réponse était pourtant simple et claire. « Je n’en ai pas envie. »
« Tu crois vraiment que j’en ai quelque chose à faire que tu en aies envie ou pas ? Je veux que tu t’occupes de moi. Maintenant. Non négociable. » Son ton était glacial. Pire que d’habitude.
Non, P., je n’en ai pas envie. Pas comme ça. C’est quelque chose qu’on fait lorsqu’on est heureux ensemble et qu’on a envie l’un de l’autre. Pas quand tu es en train de m’insulter. Là je n’ai pas envie de toi.
Rien à faire.
Je ne me rappelle pas du détail de cette discussion de sourds qui a du durer une bonne dizaines minutes. Tout ce que je sais, c’est que la seule chose qui me préoccupait à ce moment-là était de voir comment je pouvais partir de chez moi en courant, en attrapant au passage mes clopes et mon téléphone qui trainaient sur ma table basse, et mes chaussures et mon manteau au pied de mon canapé. Le tout sans qu’il m’attrape au passage évidemment.
Je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de lui.
J’avais vraiment l’impression qu’à tout moment il pouvait me mettre un coup dans le visage. Je n’ai jamais vu son visage aussi haineux. Il me déteste, ce n’est pas possible autrement. Juste parce que je suis arrivée en retard de mon diner entre copines ?
Si je l’embrasse, lui suggère de se déshabiller et de m’attendre au lit, j’aurais sûrement le temps de tout récupérer et de me barrer avant qu’il ne réagisse. Echec du bisou, il me repousse. « Tu me dégoutes, je ne veux pas que tu m’embrasses, je veux juste que tu prennes ma grosse queue dans ta bouche de pute et que tu t’occupes de moi ». Larmes aux yeux. Comment j’ai pu en arriver là, à me faire humilier de cette façon… S’il m’attrape pendant que j’essaie de partir il va me démonter. Il a tellement de haine envers moi…
Je vais me laver les dents, et je glisse quand même mon étui à lentilles dans la poche arrière de mon jean. Au cas où il soit déjà couché quand je sors de la salle de bains. Mais non, quand j’en sors il m’attend devant la porte et me pousse dans la chambre.
« Déshabille moi ». Au ton employé, je comprends que ce n’est pas une suggestion, mais qu’au contraire il vaut mieux que je m’exécute.
J’ai le cœur dans la gorge et je me dégoute. Comment en suis-je arrivée là. J’ai les larmes aux yeux. La nausée. Envie de vomir. « Demain c’est fini, demain je le quitte, je le jure. C’est la dernière fois. La DERNIERE fois. »
Une question que j’arrive quand même a lui adresser. « Tu n’as pas honte de forcer ta copine à faire quelque chose dont elle n’a pas envie ? Tu te sens bien là, t’arrives à te regarder dans un miroir sans trop de problèmes ? »
Rire. « Ah si tu savais, je n’en ai rien à faire. Je ne nique pas ma copine là, je nique une grosse pute ».
Ambiance.
Je le déshabille, commence à l’attraper. Mais il prend mon visage entre ses mains : « si tu n’en as vraiment pas envie, je pars. Dis-moi que tu n’en as pas envie et je te promets je pars. Je ne suis pas un fou. »
Pourquoi je n’arrive pas à partir ? Pourquoi je n’arrive pas à sortir de ce putain de lit ? Si je pars il aura gagné, il verra qu’il m’a forcée et qu’il a – encore – eu le dessus sur moi.
Si, P., tu es fou. Tu es un taré. Un grand taré. Un énorme malade.
Je continue ce que j’ai commencé. Avec une boule dans le ventre, avec un énorme dégout de moi-même. Mais de toute façon, depuis quand je ne me suis pas sentie dégoutée de moi-même ?
Quelques secondes, peut-être quelques minutes, j’espère qu’il ne va pas jouir dans ma bouche.
« Retourne-toi ».
Et là ma tête enfouie dans l’oreiller, je ne sens plus rien, juste mes larmes chaudes sur mes joues et mes sanglots que j’essaie de camoufler tant bien que mal. Penser à autre chose, demain je le quitte c’est sur, je n’en peux plus, je ne peux pas me laisser faire comme ça. Et cette question qui revient sans cesse, comment j’ai pu en arriver là ? Comment j’ai pu me laisser faire et accepter de me laisser parler comme ça, comment j’arrive a accepter que mon copain me traite de salope et me baise comme une pute. Demain je le quitte. Et ces larmes, surtout ne pas le laisser voir que je pleure.
« Touche-toi ». « Je veux que tu viennes en même temps que moi ».
Trop tard. Trop excité de sa position de force.
Ses bras, la douceur qui revient. « Tu pleures ? » « Non. »
Je ne sais pas comment quelqu’un peut passer aussi rapidement de la méchanceté à la douceur, de l’agression à la tendresse. Le pire c’est que j’aime tellement être dans ses bras quand il me serre et me murmure à l’oreille que ça va aller, que je suis la chose la plus importante pour lui.
P., c’est la personne qui me fait le plus de mal, et en même temps c’est celui dont les bras me rassurent. Je n’arriverai pas à le quitter demain, je suis tellement folle de lui…
Une fois cet épisode passé, on a dormi dans les bras l’un de l’autre, on s’est réveillé plusieurs fois dans la nuit et on a fait l’amour 4 fois. Des moments d’amour tendres, passionnés, tout doux …
C’est la dernière fois que j’ai été touchée par P.
Le lendemain de cette fameuse nuit, je suis partie fêter Noel avec ma famille en Normandie. J’y suis restée quelques jours pendant lesquels je l’ai peu eu au téléphone, puis je suis repassée une soirée a Paris (on est allé prendre un verre avec mon petit frère) puis je suis partie au ski avec mes 3 meilleurs amis et mon frère.
Le soir où j’étais à Paris, on est allé prendre un verre avec P. et mon frère. Quand j’ai vu P. nous rejoindre au métro, avec sa tête fermée (il trouvait que j’avais pris un train trop tard, que c’était du foutage de gueule par rapport a lui…), je me suis vraiment dit que je ne l’aimais plus. Ca m’est tombé dessus comme ça, en un regard a la sortie du métro Pigalle. « Je ne l’aime plus. »
On s’est dit assez froidement bonjour, puis on a commencé a marcher vers le bar. Détail qui a son importance, j’avais ma valise et 3 sacs à porter. Mon frère lui avait un bag pack et 2 gros sacs. Est-ce que P. nous aurait proposé de nous aider, l’un ou l’autre ? Ah, quelle blague. Et ce fou rire qui montait en moi « c’est un plouc ! Ce mec est un énorme plouc ! » Ce mec est une merde. Ca y’est je crois que je suis libérée de l’emprise de P. !
On a du rester une petite heure dans le bar, l’ambiance était un peu étrange. Je pense que mon frère ne l’aime franchement pas, parce qu’il sait – plus ou moins – tout ce qu’il me fait de mal.
Mon frère nous a finalement expliqué qu’il passait poser ses affaires chez moi puis qu’il rejoignait des potes pour boire un verre, et on est parti tous les deux du coté de chez moi. Une trentaine de minutes plus tard, alors que mon frère venait de partir rejoindre ses amis, coup de fil. A l’autre bout, P., évidemment, qui me reproche de ne pas l’avoir invité chez moi pour qu’on fasse l’amour.
Aujourd’hui, cela va bientôt faire 4 mois que j’ai quitté P..
Et je viens pour la première fois de relire ces choses que j’avais écrites au moment où je les vivais. Et ça me fait froid dans le dos.
Je sais que j’ai vécu tout ça, j’en ai bien conscience, je me rappelle des choses, mais je réalise a peine maintenant tout ce que ça signifie. Que je suis tombée face à quelqu’un de malade qui m’a totalement manipulée et qui a eu une emprise sur moi que je n’aurais jamais cru possible. Que je suis tombée sur quelqu’un de tellement malheureux et complexé qu’il ne pouvait que rabaisser la personne avec qui il était. Que je suis tombée sur quelqu’un de tellement malheureux qu’il ne pouvait pas voir que la personne avec qui il était pouvait être, de son côté, heureuse même en dehors de lui. Que je suis tombée sur un looser qui a tenté de pomper l’énergie de quelqu’un qui en avait plus que lui.
Je déteste P.. Je le hais. C’est viscéral.
Il a tenté de me faire perdre confiance en moi, de le suivre dans l’échec professionnel, de me couper de mon entourage ; le tout très certainement sans même s’en rendre compte.
Simplement, moi, j’ai un mental en béton. Et des amis incroyables.
Aujourd’hui, je comprends comment quelqu’un de pétillant, cultivé, intelligent, sociable, drôle, éduqué peut tomber dans ce genre de situation sans s’en rendre compte. Et je dis bien « tomber » car on perd le contrôle, et on glisse progressivement, on perd pied.
J’écris parce que j’aimerais que les gens se rendent compte que ce ne sont pas les personnes faibles qui deviennent victimes des pervers narcissiques. Ce sont des personnes comme vous, comme moi surtout, qui ont tout pour réussir et qui se retrouvent embrigadées dans une situation qu’elles ne maitrisent plus. Parce qu’elles auraient plus honte d’avouer à leur entourage (qu’elles ont parfois perdu) ce qui leur arrive plutôt que de les appeler au secours et de se faire aider.
J’aimerais que les gens qui me lisent réalisent. Qu’ils aident les personnes qu’ils sentent en danger. Pas par des critiques envers la personne aimée – car OUI elle est aimée, et que la critiquer ne fera qu’amplifier le sentiment de honte qu’a sa victime à « rester » et à se renfermer sur son couple.
J’ai un gros défaut, c’est que je ne sais pas garder un secret. Je suis la plus grande bavarde et la plus mauvaise gardeuse de secrets qu’il soit. Mes amis le savent, et c’est souvent un sujet de rigolade (ou de grosses disputes, au choix) entre nous.
En l’occurrence, c’est précisément ce gros défaut qui m’a sauvée. Le fait que je racontais au jour le jour à mes amis les plus proches ce qu’il m’arrivait. Que je me questionnais sur le normal ou pas de la relation, et que je les questionnais aussi. Que je leur demandais conseil. Et c’est pour ça qu’ils m’ont soutenue, qu’ils ne m’ont pas laissée tomber. C’est pour ça qu’ils ne m’ont pas tourné le dos alors que je m’éloignais, que je les voyais moins, que j’acceptais de faire une croix sur ma plus belle amitié au nom de l’amour que je portais à un gros con.
Seulement, je sais que tout le monde n’a pas forcément les mêmes défauts que moi. Et que tout le monde n’a pas non plus les mêmes amis que moi. Et que c’est comme ça que l’on se retrouve un jour à être insultée, humiliée, violée et battue.
Non, ça n’arrive pas qu’aux autres. Le couple est une relation bienveillante dans laquelle on doit se sentir en sécurité. Si tu te sens mal avec ton partenaire mais que tu as du mal à quitter la personne, n’hésite pas à lire l’article Pourquoi c'est dur de sortir d'une relation violente ?
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 53]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52] Le jour 53, Jérôme partirait pour Guernesey. Jérôme, qui n’avait pas peu le goût de la contradiction, avait passé plus de dix ans confiné avant que ce fût la règle et, le confinement proclamé, s’était décidé à remettre un pied dehors. Chaque jour depuis la mi-mars, il était allé en forêt et, ces derniers temps, après une récente découverte littéraire, il avait commencé à parler aux arbres, à leur déclamer des poèmes anglophones tantôt dans l’original, tantôt traduits par un Japonais répondant au nom occidentalisé de Pierre Vinclair (en fait Winukararu Piri-Ryû). Ceci par exemple : « Il n’y avait pas d’idée // Ce côté-ci de Moscou. Il y avait des anti-idées / Et des contre-idées. » L’auteur de ces vers fort bizarres mais qui lui plaisaient beaucoup, Wallace Stevens, était avec Emily Dickinson et Allen Ginsberg l’un des rares pas de côté américains de Jérôme, cantonné (sinon confiné) en principe dans le dix-neuvième siècle britiche. En ce 6 mai 2020, peu avant midi, au retour de sa balade matinale, il passa chez sa mère qu’il trouva sur le seuil de sa maison. Elle bavardait avec une voisine, la rue les séparant hygiéniquement, voisine qui, apercevant Jérôme, s’écria : « Mais quelle mine vous avez, mon petit Jérôme ! Le grand air a l’air de vous faire un bien ! » Il régnait une certaine allégresse dans la conversation et le village semblait s’animer. La mère de Jérôme voyait avec d’autant plus de plaisir le déconfinement arriver qu’elle pouvait reprendre ses visites à la maison de retraite (visites certes plexiglacées) et savait désormais avec certitude que le virus n’avait pas touché cet Ehpad rural où le personnel n’était recruté que dans la région, peu densément peuplée. Le ministère avait édicté que « la demande de visite émane du résident, et que dans le cas où le résident ne peut pas l’exprimer formellement en première intention, son avis est sollicité quant à l’éventualité d’une visite ». Mais à quoi cela rimait-il ? L’établissement avait officieusement averti quelques visiteurs réguliers : la plupart des résidents n’ayant pas toute leur tête, on n’allait pas les fatiguer par de sots et vains questionnaires ni solliciter leur avis. Content de voir sa mère revigorée, Jérôme saisit l’occasion pour lui faire part de ses propres tourments. Une lettre trouvée sous son paillasson lui valait des nuits d’insomnie. D’une voix tremblante, il en lut la première phrase à sa mère, qui aussitôt embraya sur la suite. Pas de quoi s’inquiéter : cette missive venait d’une personne bien connue dans le village, une originale qui se sentait pousser des ailes dès qu’il était question d’anges et qui, ayant saisi au vol les mots d’« ange gardien », s’était lancée dans un fatras apocalyptico-extatique avant de l’imprimer et de le glisser dans toutes les boîtes aux lettres et sous tous les paillassons du village. Sur quoi la voisine se mêla de la conversation et, soudain toute droite et solennelle, rappela à Jérôme le Discours du 16 mars : « Évitez l’esprit de panique, de croire dans les fausses rumeurs. Les demi-experts ou les faux sachants. La parole est claire, l’information est transparente et nous continuerons de la donner. » Jérôme se dit que le verbe présidentiel défiait les méthodes de l’exégèse des textes sacrés ; aux quatre niveaux de lecture – littérale, allégorique, tropologique et anagogique – il fallait en ajouter un cinquième, qui était finalement le plus facile à maîtriser ; il suffisait de comprendre l’exact contraire. C’était peut-être ça, les contre-idées et les anti-idées de Wallace Stevens ? Jérôme garda pour lui ses réflexions et rentra bouquiner. Sa passion pour Tennyson, Emily Brontë et Blake l’avait conduit à ressortir un roman qu’il avait lu quelques années plus tôt. Il était de la toute dernière prise nobélisée, Olga Tokarczuk, et il y était question d’un traducteur, Dyzio, qui verse tout Blake en polonais, avec l’aide de la narratrice, laquelle vit aux confins de la Pologne et de la République tchèque : « Dyzio me raconta avoir trouvé dans une petite librairie de Nachód, en Tchéquie, une édition intéressante de Blake ; depuis, nous nous imaginions que ces gens agréables, qui vivaient de l’autre côté de la frontière et parlaient une langue douce, enfantine, allumaient un feu dans leur cheminée quand ils rentraient du travail et passaient leurs soirées à lire Blake. Et Blake lui-même, s’il était toujours en vie, aurait peut-être déclaré en voyant tout cela qu’il existe des endroits dans l’univers qui n’ont pas connu le déclin, où le monde ne marche pas sur la tête et où c’est encore l’Éden. Dans un tel lieu, l’être humain ne se laisse pas guider par les règles de la raison, stupides et figées, mais par son cœur et son intuition. Les gens ne parlent pas pour ne rien dire, n’étalent pas leur prétendu savoir, mais créent des choses extraordinaires, issues de leur imagination. L’État n’enferme pas les citoyens dans leurs obligations quotidiennes, ne les met pas aux fers, mais les aide à accomplir leurs rêves et à aller au bout de leur espoir. L’homme n’est plus une simple courroie dans la roue du système, un figurant, c’est un être libre. Voilà ce qui me passait par la tête, et je dois avouer que mon alitement en devenait presque agréable. Parfois, je me dis qu’il n’y a pas plus sain qu’un malade. » Pas plus sain qu'un malade, et pas plus saint qu'un soignant, selon le nouveau catéchisme bien anesthésiant matraqué par le Pouvoir et ses relais aux heures de grande écoute.
* Dans l’après-midi, Jérôme, un peu par habitude, descendit au courrier. Or quoique la poste du village ne fonctionnât plus, il reçut ou crut recevoir cette lettre qui n’était d’ailleurs pas timbrée : Mon cher vieux caillou, Quand tu écris que le peuple a « besoin de Victor Hugo », ça me parle : je suis en train de lire Notre-Dame de Paris qui est un roman vraiment bizarrement fichu, avec une temporalité absurdement distendue, des scènes de description qui n’assument plus du tout la fiction et une intrigue ridiculement cousue de fils blancs avec des rebondissements d’une invraisemblance pathétique. J’imagine que tu l’as déjà lu (ce n’était pas mon cas). Ça me semble absolument évident qu’un tel roman serait impubliable s’il n’était de Hugo (à moins d’avoir déjà un nom : Balzac pourrait le publier, disons (mais ce n’est même pas sûr : son éditeur l’en empêcherait (Balzac fait quand même des choses très sages, d’un point de vue formel))) ; évidemment qu’un tel roman ne répond à aucune exigence critique raisonnable. Oui mais alors, tu vas me dire : si Victor Hugo a un nom, c’est bien parce qu’il a écrit des livres comme Notre-Dame de Paris, Les Misérables, etc. ! Bien sûr, mais ce n’est pas en tant qu’artisan excellant (avec un -a) qu’il a acquis son nom : c’est plutôt pour la puissance de création phénoménale qu’on devine à travers ses livres, qui est derrière eux et les tient — mais eux, les livres, ne tiennent pas debout tout seuls, ni un à un. Victor Hugo est le nom d’une force qui s’incarne dans des livres, et non celui d’un « auteur » qui fait de la « littérature ». Littérairement, tu sais comme moi que c’est assez mauvais (comme poète, Baudelaire, Nerval et même Vigny le ridiculisent ; comme romancier, il est largement distancé par Flaubert, Balzac, Stendhal et même Dumas) ; philosophiquement, c’est grossier ; et pourtant « ça tient », parce que les vers, la prose et les idées viennent de la même source d’énergie, qui rétroagit sur chaque livre pour lui donner la force de toutes les autres. Et le tout tient comme tout. Jadis, on appelait cela des « génies » et quoique j’aie toujours eu le plus grand mépris pour cette notion qui n’explique rien, en lisant Hugo, on se dit qu’il y a bien quelque chose de cet ordre — à ceci près qu’il faut tenir en même temps que le génie n’est pas un artisan excellant. Il est brouillon, bâcle, s’emporte et ça ne ressemble à rien ; il brûle son texte par tous les bouts, si bien qu’il est, d’un point de vue « littéraire », mauvais voire très mauvais. Mais il s’en moque, il n’est pas là pour faire plaisir à la Faculté, aux critiques, aux éditeurs. Baudelaire et Rimbaud (sans parler des petites merdes parnassiennes) sont des techniciens merveilleux, mais d’un point de vue politique ils sont absents (même Rimbaud avec sa Commune prétexte : il ne parle en fait pas aux Parisiens) car l’énergie qui les anime est entièrement portée sur la perfection de la fabrication. Ils croient au texte, et que la littérature a une valeur « en soi ». Ils claquent évidemment la porte quand ils se rendent compte de leur bévue. Victor Hugo est la figure d’un face-à-face avec le peuple. Ses œuvres sont écrites en patois formel. Aujourd’hui le peuple est requis par un tas de dispositifs de divertissement qui ne le rendent pas susceptible d’accéder à un Victor Hugo possible. De là deux possibilités : ou bien Victor Hugo n’a pas spécifiquement besoin de la langue (c’est une énergie qui se décharge en prenant le premier médium venu, qu’il pousse au maximum) ; ou bien il se joue quelque chose de spécifique avec le texte ; si c’est le cas le prochain Victor Hugo reste à construire. Pour ma part, je pencherais pour dire que quelque chose de spécifique se joue dans le texte : car c’est de la pensée nue (le mot, c’est de la pensée), mais en forme. Nue et en forme en même temps, tu ne peux faire mieux. Si Victor Hugo doit de nouveau venir nous voir, ce sera donc dans la langue. Les gens y reviendront quand l’heure sera venue. Il n’est pas encore là. Pour l’instant nous devons nous contenter de lire l’ancien, et c’est seulement divertissant. La lettre ne lui était visiblement pas adressée. Jérôme observa à droite puis à gauche, et la glissa dans la boîte aux lettres du voisin. Il rumina un moment, et ses pensées revenaient toujours à Hugo. Sa poésie et quelques tirades de ses pièces avaient ponctué sa jeunesse. Il avait même été un temps où Gustave et lui se lisaient avec une diction emphatique, minaudante ou ricanante, des actes entiers de Cromwell ou du Roi s’amuse. Et déjà la mère de Jérôme était hugolienne en diable : « Vous êtes mon lion, superbe et généreux ! », s’exclamait-elle dès qu’elle croisait une Peugeot (fort heureusement, le garage le plus proche était une concession Renault). Si l’auteur de la lettre disait que Hugo « n’est pas encore là », Jérôme avait l’impression qu’il avait toujours été là ; davantage l’homme, en effet, que la langue seule. Cette impression aussi tenait à la mère de Jérôme. Dans son enfance et son adolescence, il l’avait vue une fois l’an rassembler ses copines et, durant les après-midis et soirées, venait immanquablement le moment des récitations ; chacune disait un poème appris des décennies plus tôt ; Hugo ne manquait jamais à l’appel, « Oceano nox » grondait, « Demain dès l’aube » faisait verser des larmes, et « Booz endormi » figurait chaque année en bonne place. Jérôme était resté longtemps sans comprendre pourquoi, au milieu de « Booz endormi », les femmes se mettaient à rire en se lançant des œillades égrillardes et en se trémoussant ; comme toutes connaissaient le poème par cœur, à chaque occurrence du nom de « Ruth », elles hurlaient à l’unisson « une moabite ! » en accentuant la deuxième partie du mot. * Jérôme redoutait le déconfinement. Il lui faudrait sans doute renoncer à sortir s’il voulait rester fidèle à son esprit de contradiction et pratiquer les contre-idées. Alors il s’évaderait dans la lecture. La lettre sibylline annonçant l’avènement de Hugo ne lui laissait pas de repos. Jérôme avait hérité de la bibliothèque de son oncle ; il n’avait pas eu l’énergie de tout déballer pour l’installer le long de ses murs, mais il n’avait pas non plus eu le cœur de s’en débarrasser. Et il savait que plusieurs cartons contenaient les trente-six volumes de l’édition des œuvres de Hugo par Jean Massin. Cette édition, chronologique, datait de 1968 et son oncle l’avait achetée à sa parution. Jérôme se dit qu’il allait relire tout Victor Hugo, dans l’ordre. Qu’il allait vivre par procuration, revivre et vieillir avec Hugo. Il mènerait des batailles, il retrouverait sa jeunesse et, tel Booz, aurait de nouveau des matins triomphants, il signerait des pétitions contre la peine de mort, il vitupérerait Napoléon le Petit et ses nombreux successeurs macronistes, il connaîtrait l’exil et vivrait sur une île, il lutterait contre l’affreuse pieuvre acabéenne pour se retrouver nu sous le soleil, exténué mais vivant, enfin. Et puis, sa lecture achevée, Jérôme serait devenu Victor Hugo. Sans rien écrire, ce qui correspondait mieux à son tempérament moins expansif. (À suivre).
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Orane tu es rushante je ne vais pas me lever je ne me sens pas mal de ne pas vouloir danser avec toi parce que tu es pleine de vie et ronde et tout ce que tu touches tu l’éclabousse en ce moment tu n’es faite que de ton haleine de ta vitesse de tes lumières aveuglantes et j’ai déjà vraiment trop mal aux pieds au ventre et à l’oeil qui monte et redescend avec peine les escalier entre le bar et le bureau Orane tu creuses pour rien un grand trou noir un grand big bang qui ne te regarde pas y’a rien qui pourrait me faire me lever en ce moment ceci dit le dit-dude n’est toujours pas là il est donc bien dur de vérifier cette dernière affirmation et osti c’est tellement niaiseu mon affaire le lecteur me trouve niaiseuse le public me trouve niaiseuse les belles filles qui veulent danser me trouvent niaiseuse j’espère au moins que mon auto correcteur suffira à remplacer certains des mots employés afin de rendre le texte intéressant j’aimerais pouvoir écrire des textes intéressants et sans aide j’aimerais me lever et partir mais si je manque de justesse son arrivée je m’en voudrai davantage qu’en ce moment à force d’être si dépendante et affective et conne pourtant j’ai relu shit fuck cunt 2 fois aujourd’hui je le connais presque par coeur il le dit clairement il le dit sort du bar pis sort de ton espoir préfabriqué je l’ai lu deux fois une fois dans la vitrine et l’autre dans le bureau du bar j’ai agressé du monde avec le titre du livre ils ont eu l’air d’hésiter en montant l’escalier comme si le titre projetais de cette vapeur verte de cette brume tiède et de ces barrières majuscules c’était approprié ils avaient raison I guess je m’éloigne du sujet je sors de la transe d’écriture j’ai dû me relire prendre une autre gorgée who knows et me voilà back on track à débiter toujours débiter à la place je pourrais dessiner des bites quelque part ou sur quelqu’un qui dort dans un party de jeunes si j’étais encore jeune de cœur je suis sûre que j’y serais bonne et même excellente et même que je pourrais en faire une profession j’ai un énorme catalogue à feuilleter des verges des manches des bateaux je les ai noté j’en ai fait des listes descriptive avec un code de couleur une règle religieuse une légende pour les codes je n’arrive toujours pas à me rappeler des dates d’anniversaire de mes parents mais je me rappelle des pénis qui m’ont fourré je n’ai besoin que d’un regard que d’une auscultation que d’une seule émotion et c’est gravé pour toujours dans ce disque dur interne qui ne me sert à presque rien ces temps ci sinon écrire des poèmes sinon écrire des listes descriptives des pénis qui me fourrent jour après jours traversée par ces bateaux traversée par ces longue période calme plat traversé par l’alcool doré et brûlant au rôle de mouton un mouton deux moutons trois moutons je ne dors jamais je divague dans ce calme plat et je m’ennuie des rêves en attendant je peux toujours m’enduire m’étendre dedans je peux toujours m’offrir comme un beau char alléchant sans même le demander je peux laisser David me regarder de l’autre bout du bar avec ses yeux gentils et imaginer qu’il me fait un câlin même s’il m’a dit lui aussi il y a quelque mois que “oui mais non” c’était le fun la nuit passée ensemble mais que ça l’intéressait pas davantage à côté de sa bite j’ai mis quatres + deux - et un 5 et c’est un noeud c’est une explication du malaise c’est une première fois dans cette petite embarcation dans cette mer d’huile et je n’ai pas de rame et je rame avec mes bras et rien ne me suffit je m’ennuie à mort d’homme je me débat là dedans.
J’ai besoin de retrouver le goût du papier l’envie de lire simplement pour la santé de mes yeux je suis sur ce bar je me retiens bien fort pour pas me mettre nue sur ce bar pour faire du bar la scène et de la scène une boutade une catastrophe pour Marius qui va devoir me gérer il est 2:41 c’est fini maintenant tout est fini c’est impossible que je dorme dans le lit où je souhaitais me rendre ce soir au même titre que la rencontre par hasard avec dit dude ne se produira pas et je n’aurai même pas un regard entendu je n’aurai même pas quelque chose pour m’effleurer je suis acide et amère et bien immature sur ce bord de bar déserté de l’amie sa main sur mon épaule m’a à peine écorchée j’ai cru la voir encore il y a deux minutes mais non elle est partie elle m’en voulait de mon inaction et de cet espèce de néant dans mes yeux David est parti aussi je ne vois pas le temps qui courre devant moi seulement je me rend compte un peu en retard des disparitions des indices et de la fin du monde dans un verre d’eau merci Jules pour le verre d’eau oui tu as raison je fais dur à voir encore mais cette fois au moins je ne pleure pas et je ne renverse pas les bancs de votre bar à papa je ne me démène pas dans votre barbe à papa qui traîne sur le comptoir j’ai fait toute ma thérapie je l’ai mangée en salade et en popcorn salé je l’ai administré l’avertissement je le porte c’est ma deuxième veste sous le polar mes garçons mes mec tous semblables et pourtant ce qui les différencie d’avec le dit-dude qui n’était qu’un de mes mecs aussi il y a deux semaines un ami simple et bienvenu et nécessaire la différence est dans la nuit passée dans une chambre bleue du couvre-lit dans le film Paris Texas et les couleurs entendues c’est ce que je n’ai jamais demandé et qu’il a pourtant cru déceler en moi que ce soit une odeur une hormone un reflet du désir je ne sais pas.
Je m’offre je me donne mais je ne demande rien et mes amis finissent tous par me toucher les seins je n’y fait rien pour y changer quoi que ce soit le voilà le malheur touchez moi les seins et je ne serai pas moins mal seulement moins seule pendant 8 secondes à moins d’un détour à moins d’une prolongation d’une punition sur le banc et la sieste dedans ou bien l’élan du banc que je lance dans les voiles du fameux bateau de son amarrage au travers du Quai ou du traversier québec-lévis en ce moment tout le monde se demande si c’est vraiment utile un troisième lien moi je me demande ce que je ferais si j’avais une troisième jambe il me semble bien que si j’en avais un pénis je le rentrerais dans toute j’en ferais des performances artistiques et je lui ferais faire de la montgolfière avec des ballons coloré attaché par petite boucle oui c’est sûr je mettrais ma queue partout dans les uniformes avec un petit noeud papillon je m’assurerais qu’elle sente toujours bon je lui ferait de petits massages de petites virées au spa de bons petits repas chauds je ne lui dirais jamais non je répéterais “oui” je dirais “oui oui oui” je lui dirais “fais moi mal” et j’oublierais les heures et j’oublierais de me lever je ferais de jolies grasses matinées avec le déjeuner au lit si j’avais un pénis j’aurais quelqu’un à qui râler ma marde tout le temps et il me soutiendrait il me supporterait aveuglément clairement on serait un belle paire de player lui et moi on en briserait des coeurs peut être même des carreaux de fenêtres on serait jeunes et flamboyants avec nos veines et nos désirs je n’oublierais jamais d’arroser les plantes puisque mon pénis serait l’arrosoir ou le tuyau qu’on ouvre et ferme dans la cour pour faire une blague à l’enfant qui essaie de remplir la piscine de toute sa gloire et j’aurais un pénis et les nuages pourraient se refléter dedans ma bite s’appellerait Aurélie on attendrait ensemble le consentement comme on attend le bus sous la neige avec soulagement et bénédiction on serait la lumière du désir et de ses phares on rechargerait les batteries de tout le monde je te le dis au risque de me répéter Aurélie et moi on remplirait tout ce qui s’offre et tout ce qui pique notre curiosité on en ferait le tour une fois deux fois trois fois puis on irait ailleur libres de s’en foutre des fluides qui se mélangent on serait libre du voyage entre les textures j’aurais un pénis je serais maître du monde j’aurais la patience j’aurais un pénis je pourrais courir plus vite et échapper les laisse des oiseaux sans grandes conséquences mais pour l’hiver et pour le bus et pour le consentement on en mettrait des cols roulés on en mangerait à la cuillère et dans l’envers de la cuillère il y aurait cette assurance des choses belles à venir et dans l’avenir peut être les seins de mes copines et je m’en foutrais tellement j’y mettrait la main je leur ferait de faux espoirs du mâchefer avec leur faux espoirs comme des rebuts toxiques comme des déchets d’argent comme des bijoux de mica.
Si j’avais un pénis.
J’ouvrirais mon pantalon comme on ouvre le paquet de pop-corn du dépanneur quand on a pas de micro-onde et qu’on doit le faire éclater à la po��le nous même avec mes grandes peurs avec mes grands fracas j’ouvrirais mes pantalons je sortirais mon pénis pour le regarder et en le regardant bien comme on regarde le pop-corn et son beurre dans sa maison de papier débile je regarderait mon pénis et je me dégoûterais parce que le gras parce que le sel parce que la taille du truc et le suremballage du truc ça rendrait ça bien plus facile de pas vouloir le crisser dans ma yeule ça rendrait ça bien plus facile de perdre du poid et d’arrêter d’attendre sur le bord du bar je boirais mon verre d’eau je rangerais tout dans le vêtement et j’en rajouterais une couche je volerais un foulard pour le froid de l’attente du bus sur St-Denis j’irais la queue entre les jambes longues et douces contre la neige jusqu’à ce que les flocons l’enveloppent au complet jusqu’à ce que je ne puisse plus la sentir jusqu’à ce qu’elle devienne cette donnée aberrante et non plus une excuse jusqu’à ce que le poid meurt que la lourdeur s’évanouisse jusqu’à ce que l’effort demandé me dévisage et me déforme suffisamment à force de tirer à force de continuer à marcher dans la neige avec ma queue monstrueuse et plus personne ne pourrait me reconnaitre je deviendrais cette espèce en voie de disparition cette créature rare j’aurais un pénis et je serais un animal fantastique qui manque d’air qui manque d’espace qui manque d’amour et parce que j’aurais un pénis j’aurais le droit de dire que ce n’est pas de ma faute j’aurais le droit de faire payer les dettes et les émotions des autres qui m’auront envisagé je pourrai lire ailleurs que dans un désir d’apprentissage et faire gonfler mon chest faire gonfler mes bras faire gonfler ma tête avec la petite pompe qui fait grossir la bite jusqu’à ce que tout soit à la hauteur de mes ambitions jusqu’à ce que je puisse aller voler avec les oiseaux libérés un peu plus tôt j’y serai accueillie moi même bateau volant moi même liste infinie pour cracher le nom des seins que ma bite aura touché avec des + des - et des chiffres avec une légende et mon mythe j’aurai un trône j’aurai un public plein de bonté et de respect j’aurai du popcorn à tous les repas directement importé des États-Unis qui clairement feront pousser le meilleur popcorn au monde dans leur champs et leur incendis je dirigerai ce ciel d’une main de fer à l’aide de mon pénis et de mon sceptre contre toutes les maladies et regarde j’ai une étoile bleu derrière mon trône pour me montrer la direction dans laquelle ira tout l’équipage au travers des images et au travers des organes inférieurs regarde je te vole dessus avec mes milles oiseaux de guerre et je m’en viens coloniser tes champs de maïs tes marches tranquilles jusqu’au dépanneur durant lesquelles tu penses être seul l’invasion a déjà commencé elle est arrivée avec le bruit de l’eau qui tombe en gelant sur tes mains mais regarde je dégringole moi aussi je suis bien comme tout le monde et je suis encore dans ce bar que j’aime et qui me regarde feu confetti accent grave dissociée je m’accroche au comptoir comme je m'accroche au cou de quelqu’un qui m’aime et je casse un verre en riant parce que l’éveil et je m’habille je vole les foulards des alcooliques j’attend l’autobus (avec soulagement avec bénédiction) j’écoute ma musique je fais du bruit dans l’escalier j’ouvre les lumières je ferme les lumières tout ce qui existe ici me regarde je suis ce qui me répond dans la fente du bois des meubles et du plancher ici j’ai une étoile bleue dans le dos et pas grand appendice j’ai quelques livres à colorier à te proposer et si je t’envoie ce texto c’est qu’il est 5:00 que j’ai l’univers en manque de partage mais je ne texte jamais aux heures où je suis réellement seule je n’envoie même plus mes textes de poésie aux ami-e-s par crainte du temps qui nous suinte entre les doigts je n’ai pas à imposer un plus grand vomis verbal je n’ai pas à imposer davantage de mes déversements je suis flottante parmis les notes sur mon téléphone je suis un radeau dans la gadou qui va me venir dans face je suis au travers des routes je suis dans cette jonction entre le vécu et l’inventé je suis entre la majuscule et le point final je suis dans ce dernier sprint hors des transports communs.
Et en moi bleue.
Ce qui subsiste c’est l’énumération.
Ce qui me sustente tient de justesse dans l’éclat du lampadaire.
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L’histoire sans fin…ou presque **Fin**
Décembre 2013, Bourges, Quartier de la Chancellerie. Bouteille de Bourgogne, cigarettes menthol, cuisine, réunion de sœurs de cœur. Je dois m’envoler dans un mois, pour le Québec, Montréal.
Contrairement à d’habitude, j’appréhende mon départ. Je commençais à me réhabituer au train-train de la vie française, d’avoir mes proches, mes amis, ma famille autour de moi. Je vais devoir vivre de nouveau dans mes valises, avec seulement 23 kg de bagages.
Nous sommes donc en meeting commérages, un des derniers pour une période indéterminée avec Méline et Tessa, mes deux meilleures amies.
On ouvre la deuxième bouteille de vin, car parler entre filles, et bien cela donne soif… Dans ce genre de soirées, il arrive toujours un moment où la nostalgie et la mièvrerie font irruption dans la conversation. Quand t’es amie depuis plus de 15 ans, il y a peu de choses que les autres ne connaissent pas de toi.
À cette période, je sortais d’une idylle ‘’secrète’’ avec quelqu’un de mon entourage proche, pour changer. On ne se refait pas, que voulez-vous!
La discussion de filles un peu éméchées, tournait autour de cette furtive relation, pour découler sur de la philosophie et remise en question de bas étages, j’avoue.
- C’est laquelle de tes relations, que tu regrettes le plus, me lança Tessa
- Qu’est-ce que t’entends par l’utilisation du verbe ‘’regretter’’
- Ben tu sais, genre le mec avec qui t’aurais vraiment aimé que ça marche. Ou du moins que ça prenne une autre tournure. Et ne me sors pas Malek s’il te plaît, il est hors contexte, j’en ai ma dose de celui-là !
- En même temps, Malek reste Malek, je ne peux pas faire comme si cette relation n’avait jamais existé ! Mais après, honnêtement, celui qui reste toujours dans un coin de ma tête malgré toutes mes autres histoires et coup de cœur, et malgré les années, c’est sans aucun doute LJ….
- Ooooooh oui LJ, c’est clair, je l’avais oublié celui-ci ! D’ailleurs, pourquoi ça n’a jamais duré lui et toi ? C’était bien compliqué votre histoire à vous deux, il y avait toujours un truc qui bloquait soit de ton bord ou du sien selon la période !
- Je ne peux pas dire que j’ai été stable géographiquement ces dernières années en plus, cela n’aide en rien.
- Mais il fait quoi maintenant LJ ? il est toujours à Bourges ?
- Oui, mais il paquette ses cartons en ce moment même pour monter vivre à Paris courant du mois, rejoindre sa meuf… donc dossier clos !
- Le dossier est clos lorsque tu décides qu’il est clos ! Lorsque le mec sera déjà à Paris ! il est encore temps ! il fait juste ses cartons !
- T’es pas sérieuse meuf !! arrête-de picoler, c’est déjà en train de te monter à la tête ou bien!
- Mais elle a trop raison ! s’écria Méline. Il n’est pas encore parti ! tout est encore jouable ! Imagine, tu lui dis ce que tu ressens et paf ! c’est ce qu’il attendait depuis super longtemps en faites !
- Non mais les meufs, vous craquez ! vous êtes sur de la drogue dure et je n’ai pas pris la même dose que vous ou quoi ? n’importe quoi ! Ne manque plus que la réplique ``Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants`` et là on est au top de la ‘’gnangnantise’’ et du scénario d’un téléfilm à l’eau de rose sans déconner
- T’as quoi à perdre sérieusement ! au pire ce n’est pas réciproque, mais tu pourras fermer le chapitre : Mieux vaut avoir des remords que des regrets ! Puis bon j’avoue, que moi je les aime les téléfilms à l’eau de rose Mademoiselle ! Alors fais moi rêver illico presto ! cria Méline.
Un silence lourd et pesant s’empara de la mini cuisine dans laquelle nous étions entassées. Mon cerveau se mit à rouler à 300 km par heure sur la route du questionnement. J’étais au-dessus de la limite autorisée du taux d’alcool pour prendre en âme et conscience une sage décision. Ne me demandez pas pourquoi j’ai fait cela, ni dans quel but, et surtout pas pour quelle fin ? Je n’en ai aucune foutue idée.
Le jeu du cap ou pas cap, l’adrénaline, le besoin de faire de quoi pour me sentir vivante, ou simplement le courage d’affronter en face une bonne fois pour toute les choses refoulées de mon cœur.
J’ai pris mon cellulaire, et machinalement j’ai envoyé un texto à LJ.
‘’Salut toi, dis-moi qu’est-ce tu fais ? Faudrait que je te parle, es-tu dispo ?’’
23h45… message envoyé dans l’univers des communications instantanées. Frisson, sueur, mains moites et pour l’inspiration du texte, on repassera:
Putain mais je suis complètement folle !
Mes deux amies, bouches-bée de par mon audace, et ne sachant plus si leur conseil était de bon augure ou non, essayaient tant bien que mal de me rassurer.
- T’as rien à perdre, me répétait en boucle Tessa.
- Tu seras fixée! me rabâchait Méline.
- Vous me faites chier les meufs sans déconner… me lamentai-je, j’aurai mieux fait de ne rien envoyer, c’était stupide.
Dring Dring Dring…. Merde mon téléphone… ‘’Appel entrant de LJ’’!
- Fuck ! Qu’est-ce que je fais putain !!!
- Ben décroche !!
- Mais non c’est mort ! la honte putain, je vais lui dire quoi !
- Décroche !!!!!!!!! hurla Tessa.
Ok, j’accepte l’appel. Mon cœur se stoppe.
- Allo Marine ?
- Oui, ça va toi ?
- Oui moi ça va, mais toi, tu es correcte ? est-ce que tout va bien ?
- Oui je vais bien
- Qu’est-ce qui se passe ? tu me fais des frayeurs avec tes messages à cette heure-là ! De quoi veux-tu me parler ?
- Humm, ce n’est pas super simple de parler de cela par téléphone…
- Ok. Veux-tu que je vienne te voir ?
- Je ne suis pas chez moi là, je suis au quartier. Je peux passer chez toi ou bien tu es occupé ?
- Je fais des cartons, donc pas de problèmes passe à la maison je ne bouge pas ! - T’es sûr ?
- Oui, je suis sûr, si tu ne vas pas bien ou que t’as besoin de parler, passes !
- Ok, je ne vais pas tarder, je te bip quand je suis devant ta porte
- Sois prudente
– Merci, ne t’inquiètes pas, à tout de suite.
Le glas venait de sonner, j’avais une espèce d’épée Damoclès au-dessus de ma tête en un temps record : 15 minutes… Merci mes amies ! Vous êtes vraiment adorables de me plonger dans ce genre de merde ! Et moi, je suis conne et influençable !
- C’est une bonne chose, j’en suis sûre, crois-moi, affirma Tessa
- Oui, c’est clair, cela ne peut être que positif ! Boucle la boucle une fois pour toute !
- Je ne suis pas certaine les filles, mais bon c’est fait, je ne peux plus reculer ! On a qu’une vie ! Je n’ai rien à perdre.
On est d’accord que c’est l’alcool qui me faisait parler à ce moment-là… j’aurais été à jeun, je me serais mise deux bonnes baffes pour me ramener à la réalité et me faire admettre que ce que je m’apprêtais à faire était complètement con et inutile pour n’importe quelle personne de bon sens mais...
Je finis donc ma cigarette, bu d’un trait le restant de mon verre de vin, pris mon sac et me dirigeait donc, chez ce garçon, en couple, qui s’apprêtait à déménager et vivre avec sa copine, et qui, à cet instant précis, faisait justement ses cartons, pour lui dire que j’avais toujours eu des sentiments plus fort que de l’amitié pour lui.
SUICIDE SOCIAL ET AMOUREUX ASSURÉ ! Même pas peur !
Je ne me suis pas dégonflée. Je me suis rendue jusqu'à chez lui, j’ai garé ma voiture, marché jusqu’à sa porte, et après une trentaine de minutes à faire les 400 pas dans la rue, je l’ai enfin bipé, et il m’a accueilli.
Retour dans son salon cosy, qui m’était si familier sauf que ce jour-là, des cartons jonchaient le sol dans chaque recoin de la pièce. Pas de verre d’alcool cette fois, on allait boire à même la demi-bouteille de rosé qu’il fallait finir. Retour de son regard vert qui me faisait frémir. La honte s’empare alors de moi, je tremble, mes yeux s’emplissent de larmes.
PUTAIN, mais qu’est-ce que je fous ici sans déconner… Il s’interroge.
- T’es sûre que tout va bien Marinette?
- Écoute LJ, ça va pas du tout, mais ce n’est pas ce que tu crois, c’est moi qui déraille live en ce moment !
- Qu’est-ce qui se passe ? Quelqu’un t’a fait du mal ? Dis-moi !
- Non, ce n’est vraiment pas ce que tu penses, je déraille, je ne sais même plus pourquoi je suis venue ici, je ne sais pas ce qui m’a pris, je pense que c’était une très mauvaise idée, je vais partir.
- Oh, tu ne vas nulle part dans cet état-là, parle-moi, qu’est ce qui se passe, tu m’inquiètes.
Après une grande inspiration, je trouve enfin le courage de dire ce pourquoi j’étais venue : que j’avais toujours éprouver plus que de la simple amitié pour lui, que notre histoire épisodique me laissait un goût amer de défaite, que je me posais souvent les questions qui demeuraient sans réponse : Et si j’avais fait autrement, si je n’avais pas quitté la ville, si j’avais montré mes sentiments, si et si et si…avec des ‘’si’’ on referait le monde mais malheureusement pas dans ce contexte amoureux. Les ‘’SI’’ n’y changeraient rien, le temps encore moins et ma démarche nocturne resterait inopportune.
Cet homme était là devant moi, à m’écouter, sans m’interrompre. Il me démontra encore cette nuit-là, à quel point il était parfait de mon point de vue. Il me rassura, et me dit de ne pas avoir honte où de me sentir mal à l’aise. Bien au contraire. Il salua mon courage, et me témoigna son respect. C’est toujours agréable de se faire dire de belles choses par une femme. Il poursuivit :
- Marine, je n’ai jamais cru une seule seconde que tu éprouvais ce genre de sentiments à mon égard. Je pensais sincèrement que j’étais une passade, une pause, un passe-temps dans ta vie de voyages, d’aller-retour, de folies que tu vis depuis ces dernières années. Personnellement, je croyais dur comme fer que tu me voyais comme ton pote ‘’fun et drôle’’ qui comblait tes soirées moroses dans ton ancienne ville. Je vais être honnête : si tu avais interagi différemment et que tu m’avais vraiment laisser entrevoir ce que tu éprouvais, je pense que oui, les choses auraient été complètement différentes, et oui on aurait vécu une histoire toi et moi, c’est certain. Cela ne s’est pas déroulé comme ça … malheureusement.
Ces mots retentirent, je me sentais comme devant mon miroir, le lendemain d’une grosse beuverie, ou tu te demandes pourquoi tu affiches cette tête-là, alors que tu connais très bien la réponse……et bien là, mon coup d’éclat amoureux désespéré c’était ma beuverie et LJ, jouait le rôle de mon miroir… Il me renvoyait le triste reflet de ‘’cœur de pierre’’ à la figure, et dieu sait que ça fait mal.
- Ma belle, promets-moi une chose veux-tu ?
- Quoi ? soufflais-je
- Enlève moi cette carapace de guerrière que tu t’es forgée s’il te plaît, une bonne fois pour toute. Arrête de te punir d’aimer, juste parce que tu ne l’as pas eu facile avec ton premier amour. Tu as le droit d’aimer, de le dire, de le montrer et de le crier. Tu as le droit de laisser quelqu’un faire tout ça pour toi aussi. Juste laisse la place, ouvre ton cœur aux autres, arrête d’avoir peur ! Tu mérites d’être heureuse, et ce n’est pas parce que tu es mon amie que je te dis ça, mais t’es belle, intelligente, drôle arrête de te sous-estimer ! Alors, la prochaine fois, prends ta chance et n’attends pas de dire à quelqu’un qu’il te plaît, fonce !
Que dire, après cela ? Qu’aurais-je pu ajouter ? Rien. J’ai juste décider de pleurer comme une enfant en articulant entre mes larmes un petit ‘’merci LJ’’.
Il m’a prise dans ses bras, m’a consolé. Mes valves d’eau, qui avaient été trop longtemps condamnées et fermées, s’ouvrirent jusqu’à n’en plus finir. Je pense avoir pleuré 4 années de larmes en une nuit, mais c’était nécessaire et bénéfique : le livre pouvait être fermé, mes questions avaient enfin trouvé des réponses, même si ce n’étaient pas celles que j’espérais. Les histoires d’amour finissent mal en général mais quand il s’agit d’amour mélangeant l’amitié, on n’est pas si perdant-perdant en vrai : On se fait ‘’larguer’’ en douceur et tendresse. C’est doux-amer, salé-sucrée, on dispose directement de bras pour nous serrer et nous réconforter. En le quittant, cette nuit-là, j’étais déjà soulagée et apaisée.
Happy-end
Pour la petite histoire LJ et moi sommes toujours amis, et malgré la distance qui nous sépare, on se donne régulièrement des nouvelles. On se voit dès que nos agendas nous le permettent lorsque je suis en France et c’est toujours la même joie et bonne humeur d’être ensemble.
Je n’ai jamais vraiment reparlé de cette dernière nuit avec lui. Elle reste figée dans l’univers, comme irréelle. La mettre noir sur blanc lui ouvre l’authenticité qu’elle mérite. Grâce à elle et aux mots que Louis-José m’a dit lors de notre dernier rendez-vous, j’ai bannie ma carapace, et je ne sais plus ce que veut dire : ‘’si j’avais su’’ …puisque maintenant je fonce.
Je vais clore ce chapitre en remerciant du fond du cœur, LJ, pour son amitié qui m’est si précieuse.
‘’Je suis Lapin’’ de toi, je t’ai aimé, je t’aime, et je t’aimerai encore longtemps mon ami ! Tires sur mon doigt !
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J'avais 17 ans quand j'ai fait l'amour pour la première fois. C'était maladroit, bien sûr. Plus surprenant, c'était beau, et presque réussi. C'était la nuit, la forêt épaisse et odorante comme décor grandiose, notre forêt, celle où l'on s'échappait le samedi soir pour parler sans fin en s'enfilant des bouteilles de mauvais vins. Les premières ivresses sont des liesses, des promesses, d'éternité, pas une seconde on imagine que ça finira, une telle joie, la jeunesse, les élans spontanés, comme celui qui a fait qu'il se retrouve dans mes bras, à me serrer fort, très fort. J'ai pensé qu'il avait besoin de réconfort, je ne savais pas vraiment quoi faire, puis nos mains se sont effleurées, puis l'odeur de son cou, et alors il a fallu plus de peau, les gestes sont devenus évidents, son torse contre mon torse - et ça n'a pas suffi non plus…
Même moi, j'ai longtemps essayé de me duper, sans grand succès. Parfois, mais pas assez souvent, mais pas assez longtemps, j'arrivais à l'oublier. Mais quand ça me revenait en mémoire, c'était comme un coup de poing - j'en tanguais. J'ai pris beaucoup de coups de poing dans mon enfance. Pas de bleus hein, sauf à l'âme. À l'âme qui ne comprenait rien.
Pourtant, c'était évident. Depuis toujours, enfin depuis tout petit, depuis les premiers souvenirs.
Les filles, je pouvais les trouver belles, les admirer. Mais c'était les garçons qui m'intriguaient. C'était toujours de l'un d'entre eux dont je tombais amoureux, comme les enfants peuvent s'amouracher et dire ces mots qui font sourire les adultes, "c'est mon amoureux" (pour les filles), ou "c'est mon amoureuse" (pour les garçons). Je n'ai jamais dit "c'est mon amoureux". Normal : je n'étais pas une fille. Enfin non, évidemment, pas normal bien sûr, c'était bizarre. J'étais bizarre, je le sentais, confusément, éperdument. Et personne à qui en parler.
Pendant tant d'années, il n'y a eu personne à qui en parler.
Je suis resté seul avec ça, enfant, adolescent. Seul face à cette incompréhension, cet isolement, cette absurdité qui me faisait peur jusqu'au vertige. Et la honte aussi. Très vite. Déjà. Pressentie. Je savais confusément que j'avais tout intérêt à garder ma bizarrerie pour moi, à la cacher, à vivre seul avec cet épouvantail qui me hantait, qui me possédait. Alors un jour, j'ai dit : "j'ai une amoureuse". J'avais six ans. C'est l'année où la très sérieuse Organisation Mondiale de la Santé a déclassifié l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Moi, je ne savais pas ce qu'était cette organisation, ni même l'homosexualité. La maladie mentale, il me semblait que c'était ce qu'avait mon gentil et distant cousin schizophrène qui m'aimait bien. Et la réciproque était vraie. Il s'appelait Benjamin et il s'est suicidé à l'âge de 28 ans (je me rappelle ton regard doux et ton sourire fou, Benjamin, tu manques).
Bref, j'avais six ans et ça y est, j’avais une amoureuse. Elle s'appelait Marie. Je l'avais choisie parce que c'était la plus inaccessible, la plus libre et la plus farouche. Terrible Marie qui méprisait violemment mon amour pour elle, qui préférait s'amuser avec les nombreux autres garçons qu'elle attirait comme des mouches et qui montraient leur intérêt pour sa personne (qu'elle était belle faut dire, Marie) de manière bien plus visible, bien plus simple, bien plus évidente. Je l'ai aimée, Marie, vraiment aimée, pendant dix ans. J’ai été jaloux de ses petits copains, je voulais des enfants avec elle quand on serait grands.
Et puis, il y a eu la puberté, le lycée, les garçons et les filles qui sortent ensemble, se roulent des pelles, et qui un jour font l'amour pour la première fois eux aussi. Et là, j'ai abandonné. Parce que je savais bien au fond que j'aurais eu l'air très con si elle m'avait fait l'honneur de baisser mon pantalon. Puis, il y avait toujours les garçons, certains garçons, auxquels je pensais trop, ou pas de la bonne manière. Et des mots de plus en plus entendus pour dénommer ceux qui regardaient les garçons comme ça, tendrement, rêveusement, érotiquement, alors qu'ils n'étaient pas des filles : des PD, des tapettes, des tarlouzes.
J'avais quatre ans lorsque j'ai entendu le mot PD pour la première fois.
Ma grand-mère paternelle a dit à ma mère qu'elle me couvait trop, et que si elle continuait comme ça, elle ferait de moi… un PD. Ma mère n'a pas du tout apprécié et le lui a montré. Elle a du caractère ma mère, mais j'ai senti que ça l'avait travaillé. Et que si ma grand-mère disait vrai, elle porterait quand même une sacrée responsabilité, une sacrée… culpabilité. Alors, elle m'a moins couvé. Ce qui n'était pas plus mal - ses jupes commençaient à me lasser, je n'ai jamais été un fils à maman, en tout cas pas de mon plein gré – mais, bien entendu, ça n'a strictement rien changé à mon orientation sexuelle. Le mal était déjà fait ? Non.
Nous ne sommes pas vos pâtes à modeler. On se modèle nous-mêmes, comme on peut, et pour la plupart d’entre vous vous nous aidez, vous nous aimez - souvent à la fois follement et mal mais c'est normal - mais par pitié évitez s'il vous plaît cette dégoûtante notion de culpabilité qu'un jour de colère vous pourriez bien nous renvoyer à la gueule. Ça m'est arrivé, c'est absurde et ça fait drôlement mal. Ma grand-mère n'a rien prédit du tout. Elle a juste voulu faire une pique à sa belle-fille. Un classique. Et ça a parfaitement marché.
Je l'aimais bien cela dit, ma grand-mère. Une autre fois, je me souviens, elle a raconté une blague : un bateau coule, un autre navire vient secourir les passagers, les femmes et les enfants d'abord, et puis les hommes. Mais quelqu'un est toujours à bord, l'air embêté. Il finit par crier (il faut prendre une voix aiguë, efféminée, pour comprendre la "blague") : "Et moi alors ?". On l'a bien compris, pendant trop longtemps, on a pensé qu'être homosexuel c'était soit mimer les potentielles spécificités de l'autre sexe, soit être un malsain ou un drôle mélange des deux. J'ai un respect exactement équivalent pour les hommes et les femmes, mais je suis attiré sexuellement, affectivement et amoureusement, par les hommes - tout en étant un homme. C'est aussi simple que ça.
Et il m'a fallu trente ans pour le dire.
J'avais 17 ans quand j'ai fait l'amour pour la première fois et j'avais 17 ans aussi quand ma mère a vu le truc venir, a pâli et m'a balancé d'un ton si dur que j'ai failli la croire : "je te préviens, si t'es PD je ne veux plus te voir". Je sais que tu regrettes maman, et je t'en veux pas du tout.
Toi aussi papa d'ailleurs je ne t'en veux pas de cette fois où on était bourré, j'avais 24 ans je crois et j'ai dit : "tu sais, je suis PD". J'ai moi-même utilisé le mot PD. Et toi, t'as dit : "c'est peut-être la faute de ta mère. Et puis non, c'est de la mienne, j'ai été trop absent, je n’ai pas vu le truc venir, j'ai pas su réagir". Tu voulais faire bien, mais Dieu que tu t'y prenais mal. En revanche, et t'as insisté là-dessus, clairement : moi, en tout cas, je n’y étais pour rien. Et ça c'était bouleversant : tu ne voulais pas que ce soit ma faute. Tu cherchais quand même un coupable, un truc qui avait raté, déraillé, le divorce, tes beuveries, et j'ai ri parce que non, rien à voir. N'empêche que le lendemain, dessaoulé, honteux, je ne riais plus, et lâchement, j'ai dit "je déconnais, c'était une blague". Et toi t'as dit ces mots qui sont restés gravés dans mon cœur eux aussi, ça a cicatrisé tinkiet, tu n’as pas fait exprès, tu ne savais pas, tu voulais même bien faire, mais tu étais soulagé - je l'ai vu. Je l'ai entendu même. Parce que t'as dit : "ouf, mon fils n'est pas PD".
J'ai eu des parents aimants, tolérants, intelligents. Alors pourquoi ? Pourquoi ces ratés ?
Pourquoi maman il a fallu que je sois bourré, à 28 ans, pour te dire que j'étais homo depuis tout le temps ? Et toi papa, 24 ans. Et toi mamie, 32 ans. Il y a des parents qui chassent vraiment leurs enfants, qui les mettent à la rue et qui jurent de les tuer s'ils reviennent. Nous, on a juste perdu beaucoup de temps. Vous vous êtes excusés le jour où vous avez compris que j'en souffrais horriblement. Vous m'avez dit : "on voulait te protéger, c'est inquiétant, car les gens ne sont pas tolérants. On ne veut pas que tu sois malheureux, que tu souffres, tu sais, ne serait-ce que du jugement de la société. Elle est dure la société, elle est conne, tu vas t’en prendre plein la gueule."
Mais c'était vous, la société. Ce regard apeuré que vous lanciez sur votre enfant aimé, ce regard ignorant sur votre enfant souffrant, ce n’était pas un regard de parent - c'était le regard de la société. C'était votre culpabilité, votre regard de passants sur deux amants qui se tiennent la main dans la rue, votre aveuglement inconscient, votre fils que vous ne vouliez pas voir vraiment, entièrement, parce que t'aurais pu ne pas être homo, non ? Ça aurait été tellement plus simple.
Je vous aime. Mais on a perdu tant d'années.
J'avais trente ans quand j'ai commencé à dire facilement que j'étais gay. Trente ans. On n'est pas en Iran, on est en France. L'homophobie est présente je le sais, mais c'est comme ça, je suis homosexuel. Imaginez dire à un noir « c'est con que tu sois noir » parce que la société est raciste ? Il va se maquiller la peau ? Il y a des risques, des dangers, des timbrés, mais comme partout.
Je suis tombé amoureux de trois femmes (j'exclus Marie, j'étais trop petit), et je leur ai fait du mal en n'acceptant pas ce caractère définitif d'une libido portée dans mon cas sur les hommes. Tiens d'ailleurs, parce que ce texte est un message à tous les tolérants, à tous ceux qui sont de bonne volonté, parce que les casseurs de PD, les homophobes proclamés, qu'ils aillent se faire enculer, j'aimerais adresser un message à tous les parents. Informez vos enfants, attendez qu'ils soient adolescents si vous le souhaitez, mais dites-leur qu'il y a toujours eu, partout, sur cette terre, des hétérosexuels, des gays et des lesbiennes.
Et dites-nous que si on vous avait posé la question, alors que vous nous attendiez, alors qu’on n’était même pas né, de savoir si vous préféreriez qu'on soit homo ou hétéro, vous auriez répondu sans hésitation aucune : « je m'en fous complètement. Tu seras ce que tu seras ». Et de là, avec mon aide, en tout cas tant que tu la voudras, je voudrais juste que tu sois le plus heureux possible.
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Lifestyle
Je continue mon petit train de vie bien simplement. Quelques trucs que je devrais changer dans mon lifestyle, mais pour des raisons complexes, c’est difficile de faire autrement. Par exemple : arrêter de fumer et moins boire. J’imagine que c’est encore un accompagnateur à la solitude, même si je sais que je ne me sens plus autant seule qu’avant. Enfin.
La peinture : Ça se passe quand même bien. J’arrive à pondre une toile par mois environ, depuis que j’ai mon espace studio. J’aimerais ça être plus passionnée, un peu comme il y a 8 ans, mais je refuse de me forcer ou peindre par culpabilité. Si je le fais, ça vient d’un bel endroit et parce que ça me tente. Pas parce qu’il faut que je le fasse.
La musique : Ça fait des gros dodos profond depuis presque trois ans maintenant. Ça va revenir, mais pas maintenant. Je nourris ce qui coule déjà, plutôt que d’essayer à comprendre pourquoi d’autres choses sont en pause.
La job : Overall, ça se passe bien. Très honnêtement, j’ai l’impression que 90% de ma vie gravite autour de mon travail. Ça me confirme que j’aime ce que je fais, mais en même temps, je me questionne à savoir si c’est sain que ma vie ne soit pas si bien balancée (travail/maison). J’ai un poste plus haut placé, plus important, j’ai plus de responsabilités, plus de stresse, meilleur salaire, etc. J’ai des défis à surmonter à tous les jours. C’est motivant, mais en même temps, des fois, j’aimerais ça seulement me fondre et faire mon petit boulot tranquille dans mon coin, headphones sur la tête. Vivement être une introvertie.
Le sport : J’essaie d’être active. Je me rend au boulot en vélo la plupart du temps et je vais faire de l’escalade une fois par semaine environ. À 33 ans, je suis le plus forme que je ne l’ai jamais été avant. Cela dit, ce n’est pas suffisant et c’est là qu’arrêter de fumer entre dans le portrait. T’es là, tu bouges, tu te nourris bien, tu prends bien soin de toi en gros, mais là, t’as cette shit-là qui te colle au cul depuis trop longtemps pis qui cancel tous ton beau travail. C’est vraiment cave. C’est une putain de drogue conne et vicieuse. C’est fâchant d’être encore là après tellement de tentatives d’arrêt.
Les amours : Ça se passe bien. Je sais ce que je veux et de quoi j’ai besoin et I won’t settle down for less. J’arrive à être seule sans me sentir seule la majorité du temps. J’ai été très déçue dans toutes mes anciennes relations et fréquentations. J’ai quitté toutes les personnes avec qui j’ai été sérieusement et toutes les personnes que j’ai fréquenté sans que ce soit officiel n’ont pas fait suite. 95% d’eux sont des très bonnes personnes et je les respecte immensément. C’était juste des mauvais matchs. Des personnalités trop différentes ou bien des rythmes trop différents. Personne à pointer du doigt, juste la vie qui fait ce qu’elle a à faire. Du coup, ça ne vaut plus la peine de se caser pour essayer ou par curiosité. Rompre, c’est trop difficile et ça fait trop mal, même avec les mauvaises personnes. Je serai casée avec quelqu’un avec qui je ne peux même pas imaginer une fin. Parce que sinon, de toute façon, si tu te cases avec quelqu’un qui n’est pas ce que tu veux, tu te rends unavailable pour quelque chose de mieux. Y a personne de gagnant à faire ça. Et surtout pas toi.
Les amis : Tout le monde est en crise existentielle ces temps-ci. Tout le monde est en grand changement. Que ce soit positif ou négatif. J’héberge un ami qui vient de quitter sa blonde et n’a plus d’endroit où rester. Sa blonde (ex) est évidemment en dépression depuis qu’il l’a quitté (et elle est aussi une bonne amie à moi). Une autre amie se retrouve à vivre seule pour la première fois après 10 ans à avoir prit soit de ses deux plus jeunes sœurs. Un autre ami vient de quitter sa copine et remet en question ses choix de vie. Une autre amie qui flirt avec la dépression s’en va enfin faire le voyage de ses rêves. Un autre ami vient d’apprendre qu’il a un cancer. Un autre ami divorce et sa femme déménage avec ses enfants à 3h de route de lui. Etc. Etc. Etc. C’est peut-être pour ça que je m’investie autant dans mon travail : si je m’investissais plus dans mes amitiés en ce moment, peut-être que je croulerais sous leurs problèmes. *shrugs*
La maison : Je n’ai jamais été une clean-freak. Je place les choses aux bonnes places, mais je dois laver mon plancher une fois par année. Tout est un peu poussiéreux et je déteste faire la vaisselle. Ça fait 5 ans que j’habite dans mon appartement. Je suis très confortable, j’adore le quartier, mon loyer n’est pas trop cher,... Cela dit, je sens que je vais avoir besoin d’un changement bientôt. Enfin, quand je dis “bientôt”, ça risque d’être dans minimum un an, mais quand même. Je pense que changer de quartier, essayer quelque chose de nouveau, ce serait rafraîchissant. A new beginning. Je vais être due pour un changement du genre. Je pense que ça ferait du bien.
Faque ouais... Overall, ça va bien. No major ups, no major downs. Which is nice.
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Boys will be, Boys will be, Boys will be boys
Mood: contrariée
J’ai un problème avec les mecs. Vraiment.
C’est à dire que dans ma vie entière je n’ai attirée que des taré, des psychopathes, des pervers narcissiques et j’ai que 21 ans. L’estime que j’ai pour la race humaine en générale est déjà bien basse mais alors en ce qui concerne les hommes, plus ça va, plus elle se dégrade. J’en viens même à en questionner ma sexualité.
Genre, comment je suis censé faire ma vie avec un être qui... Franchement j’ai même pas les mots.
Je comprends vraiment pas ce qui se passe dans leur tête des parfois. Ils se disent “je vais jouer au prince charmant, lui mentir, et quand je vais lui dire la vérité oklm ça va passer”.
Bah nan mon chat, c’est pas comme ça la vie.
Mais en plus y’en a ils le font mais genre pour 0 raison, y’en a c’était une relation amicale qu’on avait et pourtant ça ne les a pas empêcher de me cacher des choses et de mentir. Fin à un moment donné je comprend pas ce qui les pousse à faire ça surtout que moi je suis très directe et super sincère avec les gens donc je comprends pas.
Bon aujourd’hui ça va mieux mais hier j’étais méga triste. Genre, un mec qui est venu me parler sur facebook en mode tout gentil, tout mignon, il me couvre de compliment, je lui dis directement qu’il se passera rien entre nous mais qu’on peut être ami s’il le souhaite, et les jours qui suivent c’est ce qui se passe. On a passé deux semaines à se parler non-stop du matin au soir, à rire comme pas possible ensemble et vraiment je me disais “enfin un mec qui fait remonter l’estime que j’ai du sexe opposé”. Tout se passait naturellement entre nous, vraiment, et je voyais bien qu’il continuait de me dragouiller de temps en temps mais je faisais celle qui voyait rien mais quand même ça m’a mit le doute je me suis dis ça se trouve j’ai mis un stop trop tôt parce qu’en vrai on s’entend tellement bien c’est dingue.
Et hier, douche froide.
Il me dit qu’il est mentaliste et du coup je lui dis que ça m’a refroidie parce que tous les mecs qui m’ont un jour dit ça se sont avérés être de véritable connard. Il me demande pourquoi donc là je lui déballe mes mésaventures amoureuses (Elijah, Dany, Bob, est-ce que le top 3 des connards à changé Maéva du futur ?).
Et là il me dit “après tout ça tu mérite dans savoir plus sur moi” bla bla bla, donc je me dis enfin ! Parce qu’il faut avouer qu’il était mystérieux depuis le début sur plein de choses. Mais non, le mec il m’avoue quoi ?
IL A UNE COPINE DEPUIS DIX ANS!!!
Nan mais je suis tombée de tellement haut, tu peux pas imaginer. Le mec me drague, joue aux mecs parfait, me parle h24 et en faite il est en couple sérieusement. Et en plus, il ose me draguer pendant que sa copine est dans la même pièce que lui, dans le même lit que lui mais bordel c’est quel genre de dérangé ça ??? Genre il est confiné avec sa meuf et il me parle tranquillement sans pression dans le meilleur des mondes mais...
Donc là bien sûr je m’énerve, je me sens trahi clairement, encore un qui voulait jouer avec moi. Mais je comprend vraiment pas, j’ai l’impression que y’a écrit “prend moi pour une conne” sur mon front.
D’ailleurs, là, pendant que je tape j’ai reçu il message de sa part se plaignant du fait que je ne lui répondait plus. Mais il à 0 limite en faite, 0 honnêteté.
Je vais avoir 22 ans cette année et pourtant j’ai l’impression de stagner sentimentalement parlant, y’a eu 0 évolution dans ma vie amoureuse depuis tellement longtemps. Mais en même temps, quand je me dis ok, laissant une dernière chance aux hommes, bah non, je suis toujours déçue.
Peut-être que je ne suis pas faite pour être en couple. Peut-être que je suis censée être un electron libre toute ma vie. Ou peut-être que je ne suis pas censée faire ma vie avec un homme.
C’est vrai que depuis mon plus jeune age je sais que je n’aime pas que les hommes mais peut-être que j’aime pas les mecs tout cours. Peut-être que mon bonheur serait avec une femme. J’ai jamais osé, j’ai bien trop peur du regard des autres et puis, si je l’aime, que je suis bien avec ça voudra dire renoncer à ma famille qui est plus qu’homophobe, renoncer à Liha. Mais un jour, j’essaierai c’est sûr. Les hommes me déçoivent tellement, c’est un truc de dingue. Peut-être que les femmes sauveront mon avenir sentimental.
On verra bien, c’que l’avenir nous réservera, on verra bien, vas-y viens on n’y pense pas.
0204201422
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Pierrot lis ça s’il te plaît
je te demande pas de me répondre, tu fais ce que tu veux, juste lis, je t’en supplie tout d’abord, je suis désolée je sais que j’ai dû répéter environ cent millions de fois désolée en un an et demi et que des fois je l’étais pas vraiment mais là, je le suis vraiment, plus que jamais je suis désolée pour le mal que j’ai fait je suis désolée pour les mots que j’ai dits je suis désolée pour ma fierté je suis désolée pour ces deux dernières semaines je suis désolée d’avoir gâché le bonheur qu’on avait construit je suis désolée puis je t’aime je t’aime comme une folle et je sais que j’ai déconné et je sais que je déconnerai toujours mais t’es ma seule et unique raison d’arrêter de partir en couilles t’es ma seule raison de me battre et putain quand j’étais à l’hosto la seule et unique personne à qui j’ai pensé pendant deux semaines c’était toi j’ai voulu partir de là-bas, j’ai voulu crier mille fois par jour mais j’ai rien dit, j’ai fermé ma gueule, je suis restée calme je l’ai fait pour toi je l’ai fait pour sortir vite j’ai pris ces deux semaines-là en me disant je vais réfléchir je vais prendre le temps de prendre du recul et de me battre pour la vie et je pensais à toi tout le temps je pensais à nous et après m’être dit mille fois que j’étais trop conne je me suis dit que fallait que je me batte pour reconstruire notre amour évidemment on a besoin d’être deux évidemment ça me tue de voir que je suis plus qu’un évidemment que je suis énervée parce que je suis toujours énervée pour tout évidemment que je te comprends en même temps mais est-ce que toi, tu vois ta vie sans moi ? est-ce que t’arrives à penser à tes études sans moi ? est-ce que t’arrives à imaginer une maison, un taf, un mariage, des enfants avec quelqu’un d’autre que moi ? est-ce que tu crois que tu vas pouvoir aimer quelqu’un d’autre ? est-ce que tu te vois embrasser, câliner, aimer une autre ? je t’en supplie, réponds-moi non, même si c’est pour me faire plaisir j’ai parlé de toi à Margaux et aux autres et je parlais de toi au présent parce que je suis clairement ridicule et que j’ai même pas assumé de leur dire que j’avais quitté l’amour de ma vie j’ai raconté Disney, j’ai raconté nos soirées, ton sourire, ton anniversaire, la rentrée de 2nd, les cours de physique où les deux autres cons étaient pas discrets, le vendredi 27 novembre 2015 après-midi, nos embrouilles, Léa, Simon, les cinq minutes entre tes deux heures de tpe, la fierté que j’ai quand tu réussis, le jamel comedy club, les après-midis, notre dîner au garden, zoolander, l’anniversaire de guillaume, les deux 1e de l’an, les roses, ton porte-feuille que j’ai perdu et Margaux toute mignonne qui demande comment t’es, si t’es beau et je te jure je me souviendrai de ça toute ma vie on regardait le meilleur pâtissier et on a même pas vu la fin j’ai parlé de toi pendant une heure juste toi pas nous toi j’ai parlé de ton sourire, de ton rire, de tes danses, du foot, de tes parents, de ton intelligence, de la mayo, des pépitos, de ta maturité, de ton manque de confiance en toi, de ta façon de tenir l’alcool, de tellement de choses que t’aimerais même pas savoir qu’elle te connaît mieux que toi et on a dû aller se coucher et comme une conne j’ai pleuré toute la nuit juste en pensant à toi et c’est trop con mais pendant ces deux semaines à l’hosto j’étais avec toi on était ensemble je voulais aller mieux et la seule façon que j’ai trouvée c’était de me rassurer alors dès qu’on faisait un truc ou voyait un truc je me disais qu’on le ferait, que je te raconterai je m’imaginais dans tes bras c’était réconfortant je pensais que tu pensais à moi je pensais que je te verrai vite en sortant je pensais que tu aurais eu besoin de moi comme moi j’avais besoin de toi parce que tu sais je pense que la seule raison pour laquelle j’y suis pas passée c’est que mon cœur avait encore assez de ressources pour t’aimer et il en aura toute sa vie j’ai tristement envie que d’une seule chose c’est d’être avec toi et j’ai pas envie de voir la vérité en face je trouve pas ça logique ça peut pas être terminé c’est impossible je veux pas y croire c’est pas du jeu et je te demande pas une dernière chance je te demande pas de me dire que tu veux de moi je te demande pas de venir me parler je te demande juste de ne jamais m’oublier je t’aime et quoi qu’il arrive et quoi qu’il fasse on ne nous séparera jamais je t’aimerai toute ma vie et je serai toujours là pour cette vie et celle d’après, tu seras mon unique projet et le problème c’est que j’ai pas envie de passer à autre chose j’ai pas envie de te laisser partir j’ai pas envie de te voir t’amuser sans moi j’ai pas envie de m’amuser sans toi j’ai pas envie d’apprendre à connaître d’autres gens j’ai pas envie d’être avec d’autres gens que toi j’ai envie de rien sauf de toi et puis même si faut que je passe à autre chose j’y arriverai pas t’es plus là mais t’es partout je peux plus écouter une seule chanson sans penser à toi je peux presque plus rien manger sans penser à toi je peux aller nulle part sans penser à toi je peux presque plus rien regarder à la télé sans penser à toi je peux même plus rester chez moi dans mon lit sans penser à toi je peux pas je pense à toi tout le temps t’es partout et je veux pas que tu t’en ailles j’ai besoin de toi j’ai besoin de toi pour t’aimer j’ai besoin de toi pour m’aimer j’ai besoin de toi pour me sauver j’ai besoin de toi pour me faire rire j’ai besoin de toi pour te faire rire j’ai besoin de toi pour te prendre dans mes bras j’ai besoin de toi pour vivre j’ai besoin de toi et j’aurais été une de tes meilleures potes je t’aurais dit depuis longtemps de me quitter que je valais pas la peine que j’étais une pauvre fille que tu méritais mieux et c’est vrai mais je suis pas ta meilleure pote et moi je te dis que personne peut comprendre notre amour que personne sait à quel point on s’aime que personne sait comment je me déteste que j’ai besoin de toi et que tu fais ce que tu veux mais j’ai besoin de te le dire je cherche même pas à changer quelque chose tu as sûrement raison pour toi-même je veux juste vider mon sac fais attention à toi je t’aime bisous ta princesse
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Parler d’un sujet tabou. Ma fausse couche.
17 octobre 2016
Aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de notre vie.
J’ai attendu ce moment tout le weekend, en essayant de pas trop y croire, mais quand même … ce lundi matin, je me réveille, il est tôt mais trop excitée, je me rendors pas… alors je le fais. Je fais pipi sur la bâton magique. Ou plutôt je fais un pipi magique sur un bâton.
Pour l’instant ça indique pas grand chose.
Je referme le test, je me faufile au lit… Lui, se réveille… il se doute de ce que je viens de faire. Je lui dis “vas voir. moi j’ai trop peur”
Il met du temps. C’est pas compliqué à lire normalement, alors pourquoi t’es si long?
Il revient et me lance “je crois qu’on peut dire qu’on va avoir un bébé”
C’est la première fois de ma vie que je suis enceinte. Jamais avorté, jamais d’accident. Ca fait 3 mois qu’on essaye et hop! La magie.
Je passe la journée dans un nuage cotonneux. J’ai envie de crier à tout le monde “je suis enceinte !!! tu te rends compte!!!! je suis ENCEINTE !!! Toi t’es pas enceinte ??? et bah moi ouiiiii ”
J’ai du mal à y croire. Je m’imagine dans quelques mois avec un gros ventre… j’ai peur et je suis excitée en même temps… Je me pose 1 milliard de questions. J’ai l’impression que mon corps à fait un tour de magie tout seul comme un grand et que dans quelques mois le lapin sortira du chapeau !
Un bébé. un bébé à nous !! un bébé qui va nous demander d’être là, toujours pour lui, de changer ses couches, lui donner à manger, lui offrir la sécurité, la tendresse, l’amour, la culture, la joie, la confiance...
Alors, c’est clair, aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de nos vies.
Je m’imagine la réaction de nos amis, de nos parents, de nos frères et soeur… on s’imagine déjà comment on va l’annoncer, à qui et quand… Ca fait 2 ans qu’on est mariés, 15 ans qu’on est ensemble et 1 an ½ qu’on essaye de ne pas dire que “oui le bébé c’est pour bientôt”, on a envie d’une surprise jusqu’au bout alors on dit “ho tu sais c’est compliqué en ce moment au travail… on verra plus tard…”
Pendant plusieurs semaines, j’ai besoin de me rapeller que je suis enceinte, quand je me réveille le matin, quand je prend le métro, quand je marche dans la rue. “Ho putain, c’est vrai que je suis enceinte” ! ça me fait du bien, j’ai envie de sourire, je suis heureuse, c’est une petite décharge de kiff à chaque fois.
J’ai fais ma prise de sang réglementaire. tout va bien.
J’ai été chez le médecin. tout va bien.
On m’a prescrit une échographie “de datation” … bon moi je sais très bien à quelle date il a été conçu ce tour de magie… mais si ça peut me permettre de voir un truc, d’écouter son coeur et tout... je dis pas non…
Je suis à 3 semaines de grossesse. Je rentre chez l’échographe. Elle dit à peine bonjour. Bon c’est pas grave, je vais voir mon bébé alors c’est le principal … Elle me demande la date de mes dernières règles et m’engueule “mais c’est trop tot. on va rien voir. ça sert a rien.”
… heu bah j’en sais rien moi madame… on m’a dit de venir … alors je suis venue… je suis pas médecin quoi…
Bon déshabillez vous. Gel froid, echographie, externe, interne.
“Oui bah voilà on voit rien c’est bien ce que je disais. Faudra revenir.”
Ha heu d’accord. pardon. au revoir.
Elle est trop occupé à dicter son compte rendu sur son dictaphone, alors elle dit pas bonjour, ni au revoir.
J’y retourne 2 semaines plus tard. Elle est toujours aussi aimable. Sa première question est “vous voulez le garder?”.
Bon deshabillez vous. Gel froid, echographie externe, interne.
J’entends pas le coeur du bébé. je devrais non? peut être qu’il faut qu’elle appuie sur un bouton, peut-être que c’est encore trop tot, peut-être que quelque chose ne va pas, je sais pas, elle dit rien, elle tire la gueule et je vois pas l’écran …
“madame...tout va bien?”
“moi je fais les échographie, pour le suivi de grossesse faudra aller voir ailleurs.”
WAHOU. je savais bien qu’elle était aimable comme une porte de prison mais là c’est carrément une connasse finie…
J’attends 30min dans la salle d’attente pour avoir les résultats. Cette fois, elle a attendu que je sorte pour parler à son dictaphone…
Je suis abasourdie, terrorisée, je me pose 1000 questions. Qu’est ce que je vais lire sur ces photos? Et si c’est un oeuf clair? Si je fais une grossesse extra utérine? une fausse couche? On va me laisser là, dans la salle d’attente à découvrir ça toute seule? les minutes sont des heures, je respire mal, je retiens mes larmes, je suis angoissée, terrorisée.
30 minutes plus tard, enfin, on m’apporte mon dossier.
Je l’ouvre comme on enlève un pansement. vite. tant pis si ça fait mal. je dois savoir.
Je lis les 15 lignes en 1 secondes ½. je lis que tout va bien, que le coeur bat, que ce bébé est bien là et au bon endroit.
Je m’écroule. mais quelle conne !! mais quelle grosse pute cruelle!!!! Elle pouvait me le dire que tout allait bien!! ça lui coûtait quoi à cette conne ??
Je pleure dans le métro, je continue à pleurer chez moi. Les hormones, la colère, l'ascenseur émotionnel, je m’arrête pas de pleurer.
On annonce la nouvelle à pas mal de monde, à chaque fois différemment … Moi, c’est simple, j’aime trop l’apéro, le fromage, les sushis et le saucisson pour que ça passe inaperçu auprès de mes amis... je ne vais pas arrêter de les voir pendant 3 mois alors je leur dit au fur et à mesure... Des petits chaussons dans une boite, l'échographie dans un cadre, … je ne suis qu’à 2 mois de grossesse mais déjà tous nos proches sont au courant.
Et puis y’a un jeudi. un jeudi matin de décembre. Le 8.
Du sang. quelques traces, pas grand chose. mais du sang.
Je reste figée. mon esprit s’emballe, mon coeur aussi. mais mon corps est figé.
J’arrive à aller jusqu’à Lui, qui dort encore …
Bibou… y’a du sang je sais pas quoi faire…
Le pauvre… tu parles d’un réveil…
Il me dit que ça va aller. On va voir ma gyneco… elle se moque gentiment de moi en me disant que je m'inquiète pour rien. Et puis elle m’ausculte, elle dit que “ha oui y’a beaucoup de sang” mais c’est peut être un décollement du placenta.
Je sens bien qu’elle dit ça pour me rassurer … je sors de son cabinet avec les larmes aux yeux et un rdv chez l'échographe dans quelques heures. Pas la connasse de la dernière fois. un autre.
Les heures sont longues, silencieuses et tristes… on imagine le pire, on essaye de se rassurer sans trop y croire… on s’endort l’un contre l’autre et on se réveille pour aller au rdv.
L’attente chez l'échographe est interminable. J’ai l’impression que je vais crever à chaque fois que quelqu’un ouvre une porte.
Enfin on vient nous chercher, c’est une jolie jeune fille, toute mignonne, pleine de bonnes intentions qui nous accueille, je l’avais repéré et je m’étais dis “si c’est elle qui m’ausculte, alors tout ira bien” un peu comme quand on est gamins et qu’on se dit “si j’arrive à marcher que sur les bandes blanches, alors les crocodiles ne peuvent pas me manger”. Alors pendant quelques minutes, j’ai une bouffée d’espoir. Tout ira bien. je vais pas me faire bouffer par les crocos.
Elle allume l’appareil.
Gel froid, echographie interne, externe.
Elle dit rien. Elle cherche. Elle soupire.
“je crois que j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer”
Vous savez ça arrive à beaucoup plus de monde qu’on ne le croit.
Ca ne pose pas de problème pour les futures grossesses.
On ne sait pas d’où ça vient, c’est la nature qui fait son travail
Il vaut mieux ça qu’un handicap lourd
C’est ton corps qui s'entraîne
Tu sais, moi, ma belle soeur, elle en a fait 4 avant d’avoir mon neveu
Tu sais, moi aussi.
Oui moi aussi
Ha oui? moi aussi.
Oui parce qu’une fois que les langues se délient, tu te rends compte à quel point c’est fréquent une “fausse couche” … ça rend pas la chose moins douloureuse… dans ma tête c’est un tsunami et dans mon corps c’est l’apocalypse. J’essaye de penser à autre chose mais mon corps n’a de cesse de me rappeler ce qu’il est en train de faire.
Je garde le cap, je suis sur scène le lendemain. C’est dur… genre VRAIMENT DUR. mais mes amis m’entourent et me soutiennent. Parce que j’en ai parlé, parce que j’en ai pas fait un sujet tabou, alors j’ai été soutenue, épaulée et entourée d’amour.
Et 2 mois plus tard … à nouveau, un petit bâton magique … Le lapin sortira finalement du chapeau le 20 octobre 2017, et c’était finalement celui là, le premier jour du reste de ma vie ...
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 4 bis]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4] Jour 4 encore : Irruption d’un nouveau rapport social dont on ne sait s’il s’imposera plus tard comme structure fondamentale de la parenté ou comme mode universel d’existence sociale : la distanciation sociale, dont l’une des premières conséquences est l’apparition d’une nouvelle communication : la communication rapprochée à distance. Comme une sorte de rituel institué depuis la fin de l’adolescence, c’était toujours Gustave qui appelait son père, le dimanche, en soirée, pendant le quart d’heure de pause publicitaire qui suivait le premier film, à l’heure où le président lui-même était souvent pris d’angoisse, comme son père le lui avait confié. Les exceptions avaient été rares – hospitalisations, obsèques de membres de la famille, anniversaires, naissances, dates obligées du calendrier républicain – et plutôt désagréables : alors son père était factuel, cassant, irritable. Le dimanche, par contre, il était allègre et volubile. Gustave se revoyait en robe de chambre, toutes ces années, assis dans le salon, une bière légère à la main, écoutant les brillants exposés de son père sur la situation dans le Caucase, l’intelligence stratégique des Russes, l’opacité habile des Chinois. Des exposés relativement brefs, un peu comme les émissions de géostratégie Le dessous des cartes ou Questions internationales, tout aussi clairs, compacts, pleins à ras-bord d’informations essentielles mises en perspective, et qui donnaient envie de les stocker quelque part, les réécouter, les relire, les discuter avec des amis dans des cafés ou des dîners. Gustave prenait quelques notes pendant les courtes conférences téléphoniques de son père (« Les routes de la soie : impéralisme ou co-gouvernance ? » ; « L’intelligence artificielle et l’emploi » ; « L’indépendance de la Fed, mythe ou réalité ? ») et les complétait ensuite dans un cahier spécial. Mais depuis le début du confinement, les choses avaient bien changé. « Bonjour, fils, tu t'occupes ? » C’était son père qui l’appelait à présent, presque tous les jours, souvent très tôt le matin. Il s’impatientait quand Gustave tardait à répondre. Il parlait de la nouvelle époque avec une passion intarissable, pendant des heures. Gustave devait préparer son café la veille désormais. Pour pouvoir suivre et rester concentré, il se dépêchait de vider une tasse pleine de breuvage froid dès que la voix de son père le tirait du sommeil. Car l’époque changeait, Gustave le sentait aussi, ne pouvait qu’approuver son père sur ce point. Tout le monde le sentait. Au supermarché, dans les files des boulangeries, dans la rue, les gens en parlaient. Ouvertement. Parmi les bribes de conversations qu’il saisissait sans le vouloir, Gustave reconnaissait les mots qui disaient la fin d’un monde. La police elle-même en convenait, et l’afficherait très prochainement sur les écussons de ses hommes, en lettres noires sur fond blanc : TEMPS NOUVEAUX. En tout cas ça se pouvait… Déjà la semaine dernière, Gustave en avait parlé avec un horloger, un taxi, un coiffeur. Cette semaine dernière, si proche encore pourtant, lui paraissait glisser maintenant dans le néant, hors de toute prise, quand il se penchait sur elle pour en extraire des souvenirs. Il consultait ses carnets, son téléphone, son agenda, pour qu’elle ne disparaisse pas tout à fait. Avec un peu d’efforts, il retrouvait des faits, des événements incontestables qui avaient eu lieu. C’était la dernière semaine du monde d’avant. Comme il était insouciant alors ! Il avait pris le métro. Il avait serré la barre en montant dans la rame et en en sortant, il avait pressé le revêtement du strapontin, frôlé les corps autour de lui. Il avait serré la main de son psychiatre en entrant dans son cabinet, avec un sourire fragile qu’il retrouvait malgré lui sur ses lèvres, une semaine après. « On se serre la main, hein ? » avait-il osé, et le psychiatre avait acquiescé, pressé mollement la paume tendue, avant de lui désigner le fauteuil de cuir où d’innombrables patients avaient passé des heures, les vêtements tout imprégnés du dehors. Il en avait caressé machinalement le cuir avant de s’asseoir. Il se souvenait maintenant de la brève rencontre de leurs peaux. La main du docteur Rane était douce et chaude, presque chaleureuse. La séance avait été brève, mais concluante, Gustave était reparti avec deux nouvelles boîtes. En revenant chez lui, il avait payé un café en petites pièces de monnaie. Il les avait fait glisser sur le comptoir vers le serveur, les chaudes pièces de dix, vingt, cinquante centimes, que des centaines de milliers, des millions de gens du monde d’avant avaient pressées aussi. « Ta dernière poignée de main dans le monde d’avant ! » avait ricané son père quand il s’était risqué à lui confier ce souvenir, et Gustave s’était promis de ne plus jamais lui en reparler. Ce qui était sûr, c’est que son père respirait mal, de plus en plus mal. Cela avait commencé dès le lendemain du discours du président. Sa déception était immense. Il suffoquait. « Ce petit con, hurlait-il, ce petit con ! » Le Président n’avait visiblement tenu presque aucun compte de ses conseils. Comme il l’avait craint, Patrick était passé boire un whisky au Palais – le père le savait de source sûre, il avait encore des amis à l’Élysée – et il avait parlé au président de l’internat d’Amiens à la fin des années 80, il en avait fait des caisses sur le ciel picard de novembre, avant d’écarter brutalement les propositions du père et d’imposer ce qu’il osait appeler « son agenda ». « Son putain d’agenda suicidaire ! » Ce matin, son père avait même versé des larmes. « J’en chiale de colère, putain ! » s’était-il exclamé quand Gustave avait décroché, le goût amer du café froid dans la bouche. « L’augmentation du SMIC aurait tout bouleversé, aurait renversé la table. Merkel !!! Imagine une seconde la gueule de Merkel, trépignait le père en reniflant. On renversait la table, Gustave ! Même Boris Johnson est en train de faire une politique de relance. Il fallait prendre la tête du mouvement, maintenant ! Nationaliser d’un coup, augmenter le SMIC... » Gustave se leva tout doucement du lit pour ne pas le faire grincer, son père le croyait réveillé dès 5h comme lui et il risquait d’être fou de rage si son fils commençait à se laisser aller. La cour de l’immeuble était inondée de soleil, la voisine d’en face lui fit un petit signe de la main, derrière le rideau de sa cuisine. « Le président va peut-être t’écouter plus tard, papa, il était débordé, tu dis toi-même que c’est une situation folle. Je voulais te dire, tu sais, il me semble que tu tousses beaucoup quand même. » Son père raccrocha brutalement, il était coutumier du fait et Gustave ne s’en formalisa pas. Le reste de la journée s’écoula lentement. Il guetta le retour de sa voisine derrière le rideau de la cuisine mais rien ne se produisit. C’était une institutrice à la retraite, ils s’étaient prêtés des DVD autrefois, elle aimait particulièrement les westerns des années cinquante. Allongé dans le noir, les bras le long du corps, il écoutait les bruits sous sa peau, à l’intérieur. Il respirait lentement, les yeux fermés. Il guettait le battement de son cœur, dans le cou ou le bout des doigts, infime et obsédant. Il imaginait la circulation du sang, la pompe increvable, les deux ventricules, les artères et les veines. Il pouvait commencer à penser un peu. Il réussit à dormir plusieurs heures encore. Dans ses rêves, confus, entrecoupés, il marchait dans le monde d’avant. (A suivre).
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DES AMALGAMES ET DES MOTS
« Je fais ce rêve, souvent. Un cauchemar, en fait. J’ai des globes oculaires sur la langue et je peux pas parler. J’en ai plein la gueule, pas moyen de les enlever. J’essaie de crier, mais ça marche pas, je peux pas non plus fermer la bouche, alors j’essaie de les avaler, mais y’en a trop, je les croque, mais c’est vraiment, vraiment dégueulasse, ça squishe et puis ça jute, ça me fait vomir, et je finis par m’étouffer avec mon vomis d’œils. C’est dégueulasse, hein ?J’ai googlé, une fois, pour savoir si ça avait une signification, mais j’ai pas trouvé. Ça veut dire quoi, tu penses ? En même temps, je m’en fous. C’est juste un rêve. »
« Tu sais, quand tu as l'impression que tu sors de ton corps, tellement t'as de la rage en dedans et qu'il n'y a plus de place pour toi-même ? Ben, c'est comme ça que je me suis sentie. J'ai crié fort et longtemps. »
« C'est le bonheur, ça, non? Te faire appeler "P'tit-cul" avec tellement d'amour dans la voix que tu te le chuchottes sans arrêt en souriant comme une épaisse jusqu'à ce que tu t’endormes. »
« C'est plate ici,non? On peut pas mettre de la musique, quelque chose? Je sais pas comment tu fais pour être dans le silence. comme ça. Ça t'étourdit pas, genre? Moi, quand y a trop pas de bruit, ça me fait comme un ronflement de frigo dans la tête à force que toutes les affaires à quoi je pense s’entrechoquent entre elles... »
« C'est comme une super caresse vraiment le fun, partout sur ton corps et en dedans en même temps. Imagine qu'avec tous les pores de ta peau, tu manges un truc vraiment, mais vraiment trop bon. »
« Elle est conne, ma mère. Elle pense que plus tu cries, plus on t'entend. Alors que c'est quand tu chuchotes qu'on t'entend le mieux. »
« Je lui avais dit que je regardais jamais le ciel, et il a trouvé ça triste. Ça me semblait con, regarder le ciel. C’est comme regarder la télé pas allumée. Des fois y a un avion qui passe, mais tu te dis juste « tiens, y a un avion qui passe », et tu t’en fous parce que c’est jamais toi qui est dedans l’avion. Enfin, c’est jamais moi.Tout ça pour dire que c’est chiant, regarder le ciel. Tout le monde parle des étoiles, et tout. Dans les films, t’en vois plein quand le gars et la fille sont en amour. A Montréal, personne doit être amoureux, que je me disais, parce que j’en ai jamais vu, des crisses d’étoiles. C’est pour ça que je regardais pas le ciel. Ça me déprimait, que personne s’aime en ville. »
***
« Mais oui je t’aime, maman. T’as rien fait… je suis juste… triste.
— Pourquoi t’es triste ? — Parce que… je sais pas…
J’espérais un peu qu’elle me demande de lui raconter. À l’époque, je le savais pas, que j’espérais, mais aujourd’hui, oui. Je voulais lui dire, je voulais pleurer, me vider de mes larmes et pouvoir repartir à zéro. Je voulais qu’elle me prenne dans ses bras et qu’elle me dise que tout allait bien aller. Elle s’est raidie sous ma main. »
Texte de Maxime Couroux.
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Je me suis demandé, fugacement, si le bonheur s'ecrivait. Puis la réponse m'est apparue, pourtant si évidente: Pas sans toi.
Assise au bar, elle sirote son 5ème verre de la soirée. Un whisky sec, sans glace. "Pas très raffiné, mais bon, aux chiottes le raffinement!" pense-t-elle avant de rajuster, du bout de l’index, la lanière de son string à travers sa fine robe de satin noir.
A l’autre bout de la salle, un homme la regarde. Assis sur une petite banquette en cuir dans le coin le moins éclairé du petit bar parisien, il la détaille. Il ne distingue pas son visage, mais aperçoit nettement le joli tatouage qui court le long de sa colonne vertébrale pour disparaître dans le bas de sa robe dos nu. Ses cheveux bruns sont coupés courts, dégageant une nuque droite et musclée. Son regard s’y pose, longtemps. Il imagine déjà sa respiration haletante et ses gémissements lorsque sa lame la caressera, les premières gouttes de sang qui dévaleront les jolies lignes de son cou. Ses cris de douleur lorsqu’il s’insérera en elle, la forçant à le regarder dans les yeux pendant qu’il fera d’elle ce que bon lui semble. Il a toujours adoré ça, les forcer à regarder. Un homme la rejoint, s’assoit sur le tabouret voisin. Il la regarde, regarde ses pieds nus et les escarpins abandonnés au pied de son tabouret avant de lui sourire. Elle tourne légèrement les yeux vers lui et le dévisage avec insistance, l’invitant sans un mot à libérer son espace vital au plus vite. Fort caractère? Tant mieux, c’est encore meilleur quand elles se défendent… Ca intensifie le défi, rajoute de la tension. Ca aussi, il avait toujours adoré ça, la tension. Maintenant qu’elle est de profil, il peut enfin apercevoir ses traits, ainsi que ses grands yeux sombres, très maquillés, qui ne se détachent pas du nouveau venu. Ne semblant pas saisir l’implicite message pourtant si évident, même de l’autre bout de la salle, celui-ci lui tend la main en se présentant.
"Putain, qu’est-ce qu’il me veut celui là ?" pense-t-elle. - Malik, enchanté… Ca fait un moment que vous êtes assise là, toute seule. Vous attendez quelqu’un ? Il sourit encore et elle remarque deux petites fossettes sous sa barbe bien taillée. Merde, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il ait des fossettes? Elle sent malgré elle son regard s’adoucir et saisit la main qu’il lui tend.
- Carmen. Oui, enfin non, je veux dire, après 3 verres de retard j’ai arrêté de l’attendre. - Parce que même les femmes comme vous se font poser des lapins? Sérieusement? Son regard durcit à nouveau, sourcils froncés. - Ecoute mec, remballe tes disquettes, ce genre de bobards ça prend pas avec moi. T’es pas moche, trouve toi une autre conne à ramener chez toi et laisse moi finir de me saouler tranquille. Le sourire de Malik s’élargit, il est visiblement amusé par ce farouche bout de femme, petite et menue mais visiblement en colère contre la Terre entière. - Un sixième? Je t’accompagne. - Comment tu sais que c’est mon cinquième? - J’en étais à mon deuxième “verre de retard” quand tu as commandé le premier. Il prend une mine grave et faussement consternée avant de poser un doigt sur ses lèvres comme pour l’interrompre et ajoute “Oui, même les gars comme moi se font poser des lapins. Incroyable, je sais.” Prise de court, ses grands yeux noirs agrandis de surprise et le doigt de Malik toujours posé sur ses lèvres, elle éclate alors de rire. Un rire discret mais immanquable. Contagieux, il est immédiatement rejoint par celui de Malik.
Trois heures plus tard et 4 “verres de retard” de plus, elle se décide à rentrer. Deux yeux avides au fond de la salle ne l’ont toujours pas quittée. - Je te raccompagne. - Non ça va all… OH! Il la rattrape juste avant qu’elle ne tombe de sa chaise haute. Le regard de Malik durcit pour la première fois de la soirée. Elle le soutient tout en ramassant ses escarpins. - Ne discute pas Carmen. Tu ne rentres pas seule. - OK, si tu veux, CHEF ! s’exclame-t-elle en levant les bras au ciel, manquant de peu d’éborgner un client avec ses Louboutin. Malik esquisse un sourire, règle le barman et sort, soutenant par la taille une Carmen titubante. La nuit est douce, sa peau aussi. Au fond du bar, un homme en colère brise son verre d’une main.
Deux rues plus loin, Malik déverrouille à distance une Audi noire. - Parce que t’es en état de conduire toi peut-être? lance Carmen, moqueuse. - Bien plus en état que toi de marcher jeune fille. Monte. Il lui ouvre la portière, et l’aide à s’installer, s’assurant qu’elle ne se cogne nulle part. Il contourne la voiture, s’installe au volant et démarre le moteur. Allumant le GPS il demande: - Ton adresse? - … - Carmen ? Il lève les yeux vers elle et découvre son visage endormi. Surpris et attendri, il profite de ce court instant d’intimité pour la détailler. Ses sourcils toujours froncés lui donnent cet air farouche qui semble ne jamais la quitter. Il soupire. -Quel caractère. Il passe la première et démarre. Il ne remarquera jamais cet homme, sortant du bar, la main entaillée, qui fusille du regard l’Audi qui s’éloigne. Le lendemain au réveil, Carmen émerge difficilement des effluves d’alcool de la veille. Elle n’a même pas encore ouvert les yeux que son crâne manque d’exploser sous les assauts d’une saisissante migraine. Elle pousse un long gémissement avant de se demander à voix haute “Mais pourquoi j’ai bu..???” et de plonger la tête dans l’oreiller. A qui est ce parfum? Une voix masculine répond alors “Pour fêter le plus beau lapin du siècle j’imagine?” Stupéfaite, elle se fige. “Où suis-je?” Elle ouvre les yeux. Ne reconnait pas la chambre. Elle se jette hors du lit, se rend compte qu’elle porte un jogging et un t shirt masculins bien trop grands pour elle. La porte déjà entrouverte s’ouvre plus largement pour laisser entrer un homme. Un mètre quatre vingt dix environ, bien bâti et la peau mate, il lui sourit, laissant apparaître deux fossettes aux coins des lèvres. - Malik ..? Mais … Tu devais me ramener… OH MON DIEU EST-CE QU’ON A..?? - Non non non caaaalme-toi… Tu t’es simplement endormie avant de me donner ton adresse, alors je t’ai ramenée chez moi, t’ai portée jusque mon lit, ai enfilé mes vêtements par dessus ta robe, tu peux vérifier, et j’ai passé la nuit sur le canapé, PROMIS ! Tiens, j’ai fait du café. Tu aimes le café? Sinon j’ai du thé, du lait, enfin… Mince je suis nul, j’ai pas trop l’habitude de faire ça. Enfin pas le petit déjeuner, de ramener quelqu’un quoi. Enfin une fille, une femme. Non pas que je ramène des hommes non plus hein! Enfin euh… Je parle trop hein? Ok je me tais. Mais dis un truc. S’il te plait. Sinon ça va devenir gênant. - … Tu as vraiment dormi sur le canapé? - Bien sûr, où voulais tu que je dorme, de toute façon tu t’étais allongée sur la largeur du lit alors… Il sourit. Elle aussi. Elle saisit la tasse de café qu’il lui tend. - J’adore le café. Surtout après une cuite pareille… Merci. - De rien. Tiens tu sais quoi? Hier à deux pas du bar, quasiment à l’heure où on est partis, une femme s’est faite agresser. Apparemment elle a été violée puis laissée pour morte, là, dans la rue… Comme quoi, j’ai bien fait de te raccompagner.
Carmen reste stupéfaite. Elle ne trouve rien à dire, se contente de froncer les sourcils, sirotant son café, réfléchissant. Elle se demande, sans savoir que c’est effectivement le cas, si Malik lui a sauvé la vie. Puis, sans un mot, elle pose sa tassé de café au sol, s’approche de lui et, dans un élan de tendresse et de reconnaissance pour cet homme, se blottit dans ses bras. Ils resteront là longtemps, blottis l’un contre l’autre. Il vient de lui sauver la vie, elle sauvera bientôt la sienne. La roue tourne.
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