#imagerie cérébrale
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Les atteintes sylviennes : deux facettes d'un même mal
L'artère cérébrale moyenne (ACM), située dans la profondeur de la scissure de Sylvius, est l'une des principales artères irriguant le cerveau. Lorsqu'elle est obstruée, cela entraîne un accident vasculaire cérébral (AVC). Les conséquences de cet AVC varient en fonction du territoire cérébral affecté, c'est-à-dire si l'obstruction touche les structures superficielles (cortex cérébral) ou les structures profondes (noyaux gris, capsule interne). On distingue ainsi deux types d'atteintes sylviennes : superficielle et profonde.
Atteinte sylvienne superficielle
L'atteinte sylvienne superficielle correspond à une obstruction d'une branche de l'ACM irriguant la surface du cerveau. Les symptômes sont souvent caractéristiques et incluent :
Hémiplégie : Paralysie d'un côté du corps, touchant principalement le bras et la face (hémiplégie brachio-faciale).
Troubles sensitifs : Diminution ou perte de la sensibilité cutanée dans le même hémicorps que l'hémiplégie.
Hémianopsie : Perte de la moitié du champ visuel.
Troubles du langage (aphasie) en cas d'atteinte de l'hémisphère dominant (généralement le gauche), affectant la compréhension ou la production du langage.
Atteinte sylvienne profonde
L'atteinte sylvienne profonde correspond à une obstruction d'une artériole perforante, petite branche de l'ACM, irriguant les structures profondes du cerveau comme le noyau lenticulaire et le genou de la capsule interne. Les symptômes sont légèrement différents et comprennent :
Hémiplégie globale : Paralysie touchant tous les membres du même côté du corps de manière proportionnelle.
Troubles de la motricité fine : Difficultés à réaliser des mouvements précis avec les mains.
Moins de troubles sensitifs que dans l'atteinte superficielle.
Pourquoi cette distinction est importante ?
La distinction entre atteinte sylvienne superficielle et profonde est essentielle pour plusieurs raisons :
Pronostic : L'évolution et les séquelles peuvent varier en fonction du type d'atteinte. Par exemple, les troubles du langage liés à une atteinte superficielle peuvent être plus difficiles à récupérer que les troubles moteurs liés à une atteinte profonde.
Traitement : Les stratégies thérapeutiques peuvent être adaptées en fonction de la localisation de la lésion. Par exemple, la rééducation sera différente pour une hémiplégie brachio-faciale et une hémiplégie globale.
Recherche : Comprendre les mécanismes physiopathologiques de chaque type d'atteinte permet de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Aller plus loin
#AVC ischémique#artère cérébrale moyenne#territoire sylvien#infarctus cérébral#hémiplégie#aphasie#rééducation neurologique#imagerie cérébrale
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Les avancées scientifiques récentes sur les psychédéliques Les avancées scientifiques récentes sur les psychédéliques ont suscité un intérêt renouvelé dans le domaine de la recherche médicale et psychologique. Pour ceux qui souhaitent explorer ces développements contemporains, les "lsd shop" fournissent non seulement des produits mais aussi des informations précieuses sur les nouvelles découvertes scientifiques. Ces avancées révèlent un potentiel thérapeutique prometteur pour des substances qui étaient autrefois mal comprises et largement controversées.
Au cours des dernières décennies, les psychédéliques, tels que le LSD, la psilocybine (le principal composant des champignons hallucinogènes) et le DMT, ont fait l’objet de recherches approfondies, démontrant des effets potentiellement bénéfiques sur la santé mentale. Une partie importante de ces recherches s'est concentrée sur le traitement des troubles de l’humeur, comme la dépression et l’anxiété. Les études récentes ont montré que la psilocybine pourrait induire des effets antidépressifs durables après une ou deux séances, avec une diminution significative des symptômes dépressifs chez les patients résistants aux traitements traditionnels.
Les recherches sur les psychédéliques ont également exploré leur potentiel dans le traitement du trouble de stress post-traumatique (TSPT). Des essais cliniques ont révélé que des substances comme le MDMA, souvent associé aux psychédéliques en raison de ses effets empathogènes, pouvaient aider les patients à revisiter et traiter leurs traumatismes dans un cadre thérapeutique sécurisé. Ce traitement a montré des résultats prometteurs, avec des améliorations significatives des symptômes du TSPT chez les participants.
Une autre avancée notable concerne l'utilisation des psychédéliques pour améliorer le bien-être général et la qualité de vie. Des études ont montré que les psychédéliques pouvaient induire des expériences profondes de réflexion personnelle et spirituelle, offrant des insights qui peuvent contribuer à une meilleure compréhension de soi et à une attitude plus positive envers la vie. Cela est particulièrement pertinent dans le cadre des soins palliatifs, où la psilocybine a été utilisée pour aider les patients en fin de vie à faire face à l’anxiété liée à la mort.
Les progrès scientifiques récents ont également permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents aux effets des psychédéliques. Les recherches en imagerie cérébrale ont révélé que ces substances modifient les réseaux neuronaux, favorisant la connectivité entre différentes régions du cerveau et permettant de nouvelles perspectives cognitives.
En conclusion, les avancées scientifiques récentes sur les psychédéliques ouvrent des perspectives passionnantes pour le traitement des troubles mentaux et la promotion du bien-être. Les "lsd shop" et autres sources spécialisées jouent un rôle crucial dans la diffusion de ces découvertes, contribuant ainsi à un dialogue éclairé sur le potentiel thérapeutique des psychédéliques.
ABOUT US
Ce site se consacre à offrir une expérience unique aux passionnés de psychédéliques, avec une expertise particulière dans le domaine des substances telles que le LSD. En tant que "LSD shop" réputé, il met un point d'honneur à garantir une sélection de produits de haute qualité, soigneusement vérifiés pour leur pureté et leur efficacité. L’équipe derrière ce site est composée de professionnels aguerris qui ont pour mission de fournir non seulement des produits de premier choix, mais aussi un accompagnement personnalisé pour chaque client. Ce site se distingue par son approche centrée sur la transparence et l’éducation. Chaque produit est accompagné de descriptions détaillées et d’informations sur son utilisation, permettant aux clients de faire des choix éclairés. L’objectif est de promouvoir une utilisation responsable et informée des psychédéliques, en fournissant des ressources utiles et des conseils pratiques. En plus de la vente, le site propose un support client réactif, prêt à répondre aux questions et à offrir des recommandations adaptées aux besoins spécifiques des utilisateurs. Le site ne se contente pas de vendre des produits, il s’engage également à participer à la promotion de la recherche et de la compréhension des psychédéliques. En fournissant des articles informatifs et des mises à jour sur les dernières avancées scientifiques, il contribue à une meilleure connaissance des effets et des applications possibles des psychédéliques. Ainsi, ce "LSD shop" aspire à être un leader dans le domaine, en alliant expertise, sécurité et éducation pour offrir une expérience enrichissante à tous ses clients.
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Les mécanismes fondamentaux de l'hypnose
Les mécanismes fondamentaux de l'hypnose "Les Mécanismes Fondamentaux de l'Hypnose" sont au cœur de ce second volet de notre série sur l'hypnose. Dans le premier article, nous avons retracé l'histoire riche et variée de l'hypnose. Son évolution des rituels antiques à une pratique clinique respectée. Puis nous avons découvert comment des figures emblématiques ont façonné l'hypnose. La transformant en un outil thérapeutique scientifiquement validé et largement accepté. Plongée dans les Mécanismes Fondamentaux de l'Hypnose Dans ce nouvel article, notre attention se concentre sur les mécanismes fondamentaux de l'hypnose. Pour commencer, nous aborderons comment cette pratique influence profondément le cerveau et le corps. Nous détailleront les processus par lesquels les suggestions hypnotiques modifient l'activité cérébrale. Puis, comment ils affectent la perception et ajustent les réponses physiologiques. Ensuite nous examinerons les avancées récentes en imagerie cérébrale qui permettent de voir ce qui se passe réellement dans le cerveau durant l'hypnose. Ce qui se passe dans notre cerveau L'hypnose est plus qu'une simple démonstration de scène ou un outil thérapeutique. C'est une fenêtre fascinante sur les profondeurs de l'esprit humain. Sur ses interactions avec le corps. De ce fait, pour comprendre comment l'hypnose fonctionne, il est crucial de se pencher sur les mécanismes neurobiologiques qui orchestrent. Mais aussi sur cet état particulier de conscience. Read the full article
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Diagnostiquée sur le tard, j'ai eu l'explication de mes nombreux échecs et de mes multiples passions changeantes.
Je suis à l'heure actuelle en train d'aménager ma vie pour avoir une meilleure hygiène de vie grâce à un traitement non sans effets secondaires.
-manger des choses plus saines à des heures adéquates
-mieux gérer mes priorités au niveau de mes dépenses.
-aller au bout de mes projets pro (meilleure capacité de concentration et d'apprentissage grâce au traitement).
-Dyscalculie amoindrie.
J'évite un diabète, une prise de poids de plus en plus conséquente et ainsi une mort précoce.
Il me reste la dépression à soigner... J'aimerai m'éviter un anti depresseur medicamenteux. Jadis j'ai essayé le neurofeedback cela a été efficace mais sans mon traitement je me demande s'il sera tout aussi efficace avec, cela à un coût, 60€ la seance...
Le TDAH est un trouble neurodeveloppemental, il n'est pas visible en imagerie cérébrale et est multifactoriel.
En conséquence le diagnostique est clinique, c'est un trouble très fréquent qui a un point positif qui n'est pas des moindres qui est l'esprit explorateur et créatif.
Je publie le lien qui en parle à merveille.
N'hésitez pas à m'en parler en MP ou en commentaires, cela me fera plaisir d'échanger avec vous.
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Des scientifiques ont mis au point un test sanguin pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer sans avoir besoin d'une imagerie cérébrale coûteuse ou d'un examen douloureux. ponction lombaire, où un échantillon de liquide céphalo-rachidien (LCR) est prélevé dans le bas du dos. S'il est validé, le test pourrait permettre un diagnostic plus rapide de la maladie, ce qui signifie que les thérapies pourraient être initiées plus tôt.La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus courante, mais le diagnostic reste difficile, en particulier au cours des premiers stades de la maladie.
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Cours Du 3ème Année Manip en Radiologie
Module : IRM Physique Appliquée
Cours ☢: ici Completement
Cours ☢: Artéfacts En IRM Et Qualité d'image RM
Module : Exploration et Sémiologie en IRM
Cour 01: Qualité d'image RM
Cour 02: Sémiologie Pathologie En IRM
Module : Radiologie Interventionnelle RI
Cour 01: Introduction : La Radiologie Interventionnelle
Cour 02: Angiographie Numérisée
Cour 03: Angiographie Cérébrale
Cour 04: La Coronarographie
Cour 05: Artériographie Rénale
Cour 06: Artériographie Des Membres Inférieurs
Cour 07: Stéréotaxie Cérébrale
Cour 08: Radiologie Interventionnelle En Oncologie
Cour 09: Vertebroplastie En Cancérologie
Cour 10: Chimio Embolisation
Cour 11: Angioplastie Coronaire
Cour 12: Ponction Ascitique
Module : Dosimetrie
Cour 01: Dosimetrie Explication Des Experts
Cour 02: Dosimetrie : Physique Fondamentale
Cour 03: Interaction Avec La Matière
Cour 04: Dosimétrie De Photon De Haute Énergie
Cour 05: Dosimetres et la Dosimetrie
Module : Explorations électro NeuroMusculaires
Cour 01: Rappel Du Système Nerveux
Cour 02: Électromyographie EMG Et EMNG
Cour 03: Électro-Encéphalographie EEG
Cour 04: Les Potentiels Évoqués
Cour 05: Électrocardiographie ECG
Module : Radiothérapie RTH
Cour 01: Radiobiologie : Radiothérapie
Cour 02: Radiothérapie Externe
Cour 03: Curiethérapie: Radiothérapie
Cour 04: Accessoires De Radiothérapie
Cour 05: Système De Planification
Cour 06: Immobilisation Et Contention
Cour 07: Techniques D’irradiation Standards
Cour 08: Techniques Innovantes En Radiothérapie
Cour 09: Place De La Radiothérapie Dans Le Traitement
Cour 10: Machines De Traitement
Cour 11: Radiothérapie de contact 1
Cour 12: Contrôle De Qualité
Cour 13: Chaine De La Radiothérapie
Cour 14: Radiothérapie de contact 2
Module : Réseaux D’archivage Et Communication
Cour 01: Réseaux Informatiques Radiologique
Cour 02: Systèmes D’information Médicale Et Hospitalier
Cour 03: Systèmes D’information RIS Et PACS
Cour 04: DICOM (HL7, IHE, HIS, RIS, PACS)
Module : Organisation Et Gestion Du Service De Radiologie
Cours ☢: ici Completement
Module : Contrôle de Qualité (CQ)
Cour 01: Contrôle Qualité En Imagerie Médicale
Cour 02: Contrôle qualité en imagerie a modalité Rx
Cour 03: Contrôle Qualité En Radiologie Conventionnelle
Cour 04: Contrôle Qualité En Mammographie
Cour 05: Contrôle Qualité En Scannographie
Cour 06: Contrôle Qualité En Radiothérapie 1
Cour 07: Contrôle De Qualité En Radiothérapie 2
Module : Médecine Nucléaire
Cour 01: Introduction Au Médecine Nucléaire
Cour 02: Principes Du Médecine Nucléaire
Cour 03: TEP Scan (TEP-CT)
Themes Memoires: MIMSP - MIM - TER - MER - DTS_IMRT
Mémoire De Fin D’étude : MIMSP - MIM - TER - MER - DTS_IMRT
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Ne jamais oublier que
Un examen radiologique correct
(manipulation, position, condition et critère de réussite)
Implique des cliches et images radiographiques de bonne qualité facile à interpréter
Implique une interprétation correcte et un vrai diagnostique à poser
Donc un traitement efficace qui doit arrêter les douleurs et les souffrances des patients
Donc soyez responsable c’est le temps de devenir un pro dans la radiologie manipulation et interprétation
Suivez-nous et partagez tout est gratuit, il y a plusieurs collègues qui sont besoins de nous
Merci à vous
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Cours Du 2ème Année Manip en Radiologie
Module : Examens Radiologiques Osseux 2
Cour 01: Incidences Radiologiques Du Crâne
Cour 02: Incidences Du Sternum-Cottes-Rachis-Sacrum et Coccyx
Module : Examens Viscéraux
Cour 01: Exploration Radiologique Des Poumons
Cour 02: Sialographie : Exploration Rx Glandes Salivaires
Cour 03: Abdomen Sans Préparation ASP
Cour 04: Exploration Rx Digestif :TOGD TGD LB TG TO
Cour 05: Exploration Rx Urinaire : UIV UCR AUSP
Cour 06: Cholangiographie : Exploration Rx Voies Biliaires
Cour 07: Bronchographie Opaque
Cour 08: Exploration Radiologique Du Larynx
Module : Nutrition
Cour 01: La Nutrition
Cour 02: Adaptation Des Besoins Nutritionnels
Cour 03: Equilibre Alimentaire
Cour 04: Groupes Des Aliments
Cour 05: Etudes Des Différents Groupes Des Aliments
Cour 06: Principales Maladies Carentielles
Module : Examens Biologiques
Cour 01: Groupes Sanguins Et Système Rhésus
Cour 02: Hémostase
Cour 03: FNS : Hémogramme
Cour 04: Fibrinogène
Cour 05: Bilan Rénal
Cour 06: ECBU : Examen Cyto Bactériologique Urinaires
Cour 07: Ionogramme Sanguin
Cour 08: Glycémie
Cour 09: Gaz Du Sang
Cour 10: Bilan Lipidique
Cour 11: La Bilirubine
Cour 12: Bilans Biologiques : Indications Et Normes
Module : Radio Pédiatrie
Cour 01: Techniques Radiologiques Pulmonaires
Cour 02: Explorations Radiologiques De L'appareil Urinaire
Cour 03: Etude Statiques Du Membre Inférieure
Cour 04: Luxation Congénitale De La Hanche
Module : Sémiologie Pathologie Radiologique
Cour 01: Sémiologie Pathologie De L'appareil Cardiovasculaire
Cour 02: Sémiologie Pathologie Du Système Nerveux
Cour 03: Sémiologie Pathologie Génito-Urinaire
Cour 04: Sémiologie Pathologie Endocrinienne
Cour 05: Sémiologie Pathologie Mammaire
Cour 06: Sémiologie Pathologie En ORL
Module : Parmacologie 2
Cour 01: Introduction A La Pharmacologie Radiologique
Cour 02: Produit De Contraste Baryté
Cour 03: Produits de Contraste Iodés PCI
Cour 04: Produit De Contraste En Échographie
Cour 05: Produit De Contraste En IRM
Cour 06: Les Antispasmodiques
Cour 07: Les Antalgiques
Cour 08: Les Antiseptiques
Cour 09: Les Antibiotiques
Cour 10: Les Anti Inflamatoires
Cour 11: Les Anti Coagulant
Cour 12: Allergie, État De Choc Et Collapsus
Cour 13: Choc Anaphylactique
Module : Informatique
Cour 01: Environnement De Travail Informatique
Cour 02: Système D'exploitation Windows
Cour 03: Microsoft Office Word
Cour 04: Microsoft Office Excel
Cour 05: Microsoft Office PowerPoint
Module : Examens Spécialisés
Cour 01: Mammographie : Exploration Rx Des Seins
Cour 02: Galactographie
Cour 03: Biopsie Mammaire Stéréotaxique
Cour 04: Fistuloographie
Cour 05: Hystérosalpingographie : HSG
Cour 06: Arthrographie
Cour 07: Déférentographie : Stérilité Chez L’homme
Module : TDM - Physique Appliquée Et Technologie
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Module : Exploration TDM
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Module : Ostéodensitométrie ODM
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Module : Echographie
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Module : Anglais Médicale
Cours ☢: ici Completement
Module : Oncologie
Cour 01: Mécanisme De La Cancérogénèse
Cour 02: Introduction A La Cancérologie
Cour 03: Évolution Du Cancer
Cour 04: Prévention Et Dépistage Des Cancers
Cour 05: Diagnostic Du Cancer
Cour 06: Classification Du Cancer
Cour 07: Traitements Du Cancer
Cour 08: Prise En Charge Psychologique Des Cancéreux
Module : IEC = Information-Éducation-Communication
Cours ☢: ici Completement
Module : Méthodologie De Recherche et Du Mémoire
Cours ☢: ici Completement
Cours Du 1ère Année Manip en Radiologie
Module : Fondements de la profession Manip en Radiologie
Cour 01: Description Du métier Manip en Radiologie
Cour 02: Manipulateur en Scanner TDM
Cour 03: Fondements de la profession Manip en Radiologie
Module : Anatomie Physiologie
Cour 00: La Cellule
Cour 01: Etude Morphologique De La Cellule
Cour 02: Matériel Génétique
Cour 03: Etapes de la division cellulaire
Cour 04: Aberration Chromosomique
Cour 05: Hérédité et mode de transmission des maladies
Cour 06: Notions D'Embryologie
Cour 07: Ostéologie
Cour 08: Les Membres Supérieurs
Cour 09: Le Rachis
Cour 10: Les Membres Inférieurs
Cour 11: Le Crâne
Cour 12: Appareil Locomoteur
Cour 13: Arthrologie
Cour 14: La Myologie
Cour 15: Le Squelette
Cour 16: Appareil Respiratoire
Cour 17: Histologie De L'appareil Respiratoire
Cour 18: Anatomie De L’appareil Digestif
Cour 19: Physiologie De L’appareil Digestif
ici Completement
Module : Terminologie médicale
Cour ☢: ici Completement
Module : Secourisme
Cour 01: Definition Du Secourisme
Cour 02: Dégagement d'urgence et Surveillance
Cour 03: Arrêt Cardio Respiratoire (Detress respiratoire)
Cour 04: Le Malaise
Cour 05: Brûlure Secourisme
Cour 06: Plaies-Simple et Grave
Cour 07: Traumatismes-Secourisme Des Os
Cour 08: Hémorragie
Cour 09: Bandages
Cour 10: Brancardage
Module: Soins DE Base
Cours ☢: Techniques de soins
Module : Remédiation linguistique
Cour 01: Techniques d’expression écrite et orale
Cour 02: Comment rédiger une bibliographie ?
Cour 03: Etapes Recherche Documentaire Efficace
Cour 04: Comment faire un exposé oral ?
Cour 05: Types de phrases
Cour 06: Pronom Interrogatif
Cour 07: Pronom Possessif
Cour 08: Pronom Relatif
Cour 09: Connecteur /Articulateurs Logiques
Module : Pharmacologie 1 (Pharmacie)
Cour 01: Definition de la pharmacie
Cour 02: Pharmacologie Générale
Cour 03: Formes pharmaceutiques et voies d'administration
Cour 04: Facteurs influencant la reponse d'un medicament
Cour 05: Conseils d'utilisation des médicaments et DMs
Cour 06: Pharmacie hospitalière
Cour 07: Activité, Toxicité Et Interactions Des Medicaments
Module : Santé Publique
Cour 01: Introduction à la Santé Publique
Cour 02: Introduction à l'épidémiologie
Cour 03: Branches de l'épidémiologie et indicateurs
Cour 04: Mesures d'associations
Cour 05: Sécurité Sociale
Cour 06: Financement de la santé
Cour 07: Système de santé dans le monde
Cour 08: Systéme National De Santé
Cour 09: Liste des maladies à déclaration obligatoire + exo SP
Module : Législation Ethique ProfDéontologie
Cour ☢: ici Completement
Cour ☢: Loi Du RadioProtection en Algerie COMENA
Cour ☢: Loi des manipulateurs et santé En Algerie
Module : Psychologie - Psychosociologie - Anthropologie
Cour 01: Introduction A La Psychologie
Cour 02: La Personnalité
Cour 03: Mécanismes De Défense Et D'adaptation
Cour 04: Relation Soignant Soigné
Cour 05: États Affectif
Cour 06: La Communication
Cour 07: Trarnsfert Et Le Contre Trarnsfert
Module : Hygiène Hospitalière
Cour 01: Microbiologie - Le Monde Microbien
Cour 02: Epdemiologie Des Maladies Transmissibles
Cour 03: Infection
Cour 04: Infections Nosocomiales - Epidemiologie
Cour 05: Immunité : Explication
Cour 06: Isolement : Explication
Cour 07: Concept D’hygiène
Cour 08: Prevention : Explication
Cour 09: Déchets hospitaliers : Types et risques pour la santé
Module : Physique Appliquée Et Technologie En Imagerie De Projection
Cour 01: Rayons X : Nature, Domaine Et Découverte
Cour 02: Propagation Et Absorption Des Rayons X
Cour 03: Production Et Emission Des Rayons X
Cour 04: Générateur Rayons X
Cour 05: Pupitre De Commande : Rayons X
Cour 06: Tube à Rayons X
Cour 07: Vieillissement et accidents du tube a rayon X
Cour 08: Gaine Et Annexes Au Tube A Rayons x
Cour 09: Statifs D'utilisation
Cour 10: Grille Anti Diffusante
Cour 11: Injecteurs Automatiques Scanner et IRM
Cour 12: Amplificateur De Brillance ( Luminance )
Cour 13: Détecteurs des images radiologiques
Module : Physique Fondamentale
Cour 01: Notions De Base De L'électricité
Cour 02: Rayonnement Electromagnétique
Cour 03: Structure De La Matiere et L'atome
Cour 04: La Radioactivité
Cour 05: Interactions (RI) Avec La Matière
Cour 06: Interaction Rayonnement Électromagnétique-Matière
Cour 07: Détection Des Rayonnements Ionisants
Cour 08: Dosimetrie : Physique Fondamentale
Module : Formation et Traitement D’image Radiologique
Cour 01: Formation Géométrique De L’image Radiologique
Cour 02: Contraste En Radiologie
Cour 03: Flou Et Netteté Radiologique
Cour 04: Materiel Radiographique Radiologique
Cour 05: Traitement Chimique Du Film Radiographique
Cour 06: Constantes Et Paramètres D’exposition Radiologique
Cour 07: Méthodes Radiologiques
Cour 08: Numérisation : Imagerie Digitale
Module : RadioBiologie
Cour 01: Généralités Sur Les Rayonnements Ionisants
Cour 02: Effets Physico-chimiques De L'irradiation
Cour 03: Effets Biologiques des Rayonnements Ionisants RI
Cour 04: Effets Des Radiations
Module : Examens Radiologiques Osseux 1
Cour 01: Généralités Sur Les Incidences Radiologiques
Cour 02: Incidences Radiologiques De L'épaule, Omoplate et Clavicule
Cour 03: Incidences Radiologiques De L'Humérus, Coude et La Main
Cour 04: Incidences Radiologiques Du Bassin et L'Hanche
Cour 05: Incidences Radiologiques Du Femur Et Genou
Cour 06: Incidences Radiologiques Du Jambe,Cheville Et Pied
Module : RadioProtection
Cour 01: Dangers Des Rayonnements Ionisants RI
Cour 02: Radioprotection En Radiodiagnostic
Cour 03: Moyens De Radioprotection
Cour 04: Zonage Radiologique et Catégorie Travailleurs A , B
Cour 05: Le Manipulateur : Surveillance Médicale Et Le PCR
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Stroke: Preventing the damage by acting on the neuronal environment?
To protect neurons and limit the damage after a stroke, researchers from the CNRS, the University of Caen-Normandie, University Paris-Est Créteil, and the company OTR3 have targeted the matrix that surrounds and supports brain cells. Their results, just published in the journal Theranostics, have confirmed this strategy on rats, and will lead to a clinical study between now and late 2019.
With over 300 cases per day in France, stroke is the leading cause of handicap among adults, and the second cause of death. Eighty to 85 percent are caused by the occlusion of a cerebral artery by a blood clot (ischemic stroke), with nearby neurons dying because of oxygen deprivation. The only existing treatment involves eliminating the blood clot, which is only possible during the first few hours following a stroke, and consequently available only for a minority of patients. Moreover, brain lesions can persist and worsen long after the start of a stroke, with no treatment being currently available to slow them, or to improve functional recovery.
Numerous avenues of research are studying how to protect neurons from this degeneration. However, treatments attacking this degeneration have only met with clinical failure, which prompted a team led by a CNRS researcher, Myriam Bernaudin, to take an interest in a little explored domain: the environment of the cells, known as the extracellular matrix. This matrix, which offers the cells structural support and houses growth factors, ends up being disorganized following a stroke, thereby amplifying neuronal death. The team from the laboratory Imagerie et stratégies thérapeutiques des pathologies cérébrales et tumorales (CNRS/UNICAEN/CEA) thus approached colleagues specializing in the extracellular matrix at the laboratory Croissance, réparation et régénération tissulaires (CNRS/UPEC), along with the biotechnology company OTR3, which had already brought to market “matrix therapy” treatments for the healing of cutaneous or corneal ulcers.
The researchers demonstrated on rats the effectiveness of this new approach in protecting the brain and improving functional recovery after an ischemic stroke. The intravenous injection of an agent that mimics certain structural components of the extracellular matrix, known as heparan sulfates, protects and reconstitutes this matrix, promotes the development of new neurons and the regeneration of blood vessels, and improves the recovery of sensory and motor functions.
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La démence vasculaire : quand les vaisseaux cérébraux sont endommagés
La démence vasculaire est une maladie neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive des fonctions cognitives. Elle est causée par des problèmes de circulation sanguine dans le cerveau, qui privent les cellules cérébrales de l'oxygène et des nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner correctement.
Comment se développe la démence vasculaire ?
Imaginez votre cerveau comme une ville. Les artères sont les routes qui transportent le carburant (l'oxygène et les nutriments) nécessaire aux maisons (les cellules du cerveau) pour fonctionner. Dans la démence vasculaire, ces routes sont endommagées, soit par des petits blocages (comme des caillots sanguins), soit par des fuites (des petites hémorragies). Les maisons ne reçoivent alors plus assez de carburant et commencent à mourir, entraînant ainsi les symptômes de la démence.
Quelles sont les causes de la démence vasculaire ?
Les causes principales de la démence vasculaire sont liées à des problèmes cardiovasculaires :
Accidents vasculaires cérébraux (AVC) : Des caillots sanguins bloquent les artères du cerveau, provoquant des lésions.
Maladies des artères : L'athérosclérose (accumulation de plaque dans les artères) et l'hypertension artérielle endommagent les vaisseaux cérébraux et augmentent le risque de formation de caillots.
Petits infarctus cérébraux : De très petits AVC qui passent souvent inaperçus mais qui, en se répétant, peuvent entraîner des dommages importants au cerveau.
Quels sont les symptômes de la démence vasculaire ?
Les symptômes de la démence vasculaire peuvent varier d'une personne à l'autre et dépendent de la zone du cerveau touchée. Les symptômes les plus courants sont :
Troubles de la mémoire : Difficultés à se souvenir d'événements récents, à apprendre de nouvelles informations ou à retrouver des mots.
Troubles du langage : Difficultés à trouver les mots justes, à comprendre ce que l'on dit ou à répéter des phrases.
Problèmes d'attention et de concentration : Difficultés à suivre une conversation, à se concentrer sur une tâche ou à prendre des décisions.
Changements de comportement : Irritabilité, apathie, désorientation, troubles du sommeil.
Troubles de la marche : Difficultés à marcher, perte d'équilibre, raideur.
Comment diagnostiquer la démence vasculaire ?
Le diagnostic de la démence vasculaire repose sur plusieurs éléments :
Un examen clinique détaillé : Le médecin évalue les fonctions cognitives, la mémoire, le langage et les capacités motrices.
Des examens d'imagerie : L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) et la TDM (Tomodensitométrie) permettent de visualiser les lésions cérébrales.
Des examens biologiques : Pour rechercher des facteurs de risque comme l'hypertension artérielle, le diabète ou le cholestérol élevé.
Quel est le traitement de la démence vasculaire ?
Il n'existe pas de traitement curatif pour la démence vasculaire, mais les traitements visent à ralentir la progression de la maladie et à améliorer la qualité de vie du patient. Ils peuvent inclure :
Le traitement des facteurs de risque : Contrôle de l'hypertension artérielle, du diabète, du cholestérol, arrêt du tabac.
Des médicaments : Pour traiter les symptômes comme les troubles de la mémoire ou les troubles du comportement.
La rééducation : Pour maintenir les capacités fonctionnelles et améliorer l'autonomie.
Une prise en charge globale : Impliquant la famille, les aidants et les professionnels de santé.
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#accident vasculaire cérébral#AVC#athérosclérose#infarctus cérébral#troubles cognitifs#perte d'autonomie#vieillissement cérébral
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radio suisse romande | rts | Rencontre avec Bogdan Draganski, un spécialiste de l'imagerie cérébrale | 08.06.2018
radio suisse romande | rts | Rencontre avec Bogdan Draganski, un spécialiste de l’imagerie cérébrale | 08.06.2018
Directeur du Laboratoire de recherche en neuro-imagerie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Lauréat du Prix scientifique 2018 de la fondation Leenaards.
Radio Suisse romande reportage
On parle aussi de notre recherche de Brain project..
Prix scientifique 2018 de la fondation Leenaards
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Les mécanismes fondamentaux de l'hypnose
Les mécanismes fondamentaux de l'hypnose "Les Mécanismes Fondamentaux de l'Hypnose" sont au cœur de ce second volet de notre série sur l'hypnose. Dans le premier article, nous avons retracé l'histoire riche et variée de l'hypnose. Son évolution des rituels antiques à une pratique clinique respectée. Puis nous avons découvert comment des figures emblématiques ont façonné l'hypnose. La transformant en un outil thérapeutique scientifiquement validé et largement accepté. Plongée dans les Mécanismes Fondamentaux de l'Hypnose Dans ce nouvel article, notre attention se concentre sur les mécanismes fondamentaux de l'hypnose. Pour commencer, nous aborderons comment cette pratique influence profondément le cerveau et le corps. Nous détailleront les processus par lesquels les suggestions hypnotiques modifient l'activité cérébrale. Puis, comment ils affectent la perception et ajustent les réponses physiologiques. Ensuite nous examinerons les avancées récentes en imagerie cérébrale qui permettent de voir ce qui se passe réellement dans le cerveau durant l'hypnose. Ce qui se passe dans notre cerveau L'hypnose est plus qu'une simple démonstration de scène ou un outil thérapeutique. C'est une fenêtre fascinante sur les profondeurs de l'esprit humain. Sur ses interactions avec le corps. De ce fait, pour comprendre comment l'hypnose fonctionne, il est crucial de se pencher sur les mécanismes neurobiologiques qui orchestrent. Mais aussi sur cet état particulier de conscience. Read the full article
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Méandres propose une incursion à travers les connexions de la matière blanche dans une expérience en réalité virtuelle. On se déplace dans cet univers mystérieux et labyrinthique de faisceaux de fibres qui nous englobent comme une forêt à explorer, mais cet environnement fragile sera affecté par notre présence et notre comportement. Le cerveau est un monde encore peu exploré, représentant une nouvelle frontière à franchir. La conquête de ce territoire implique des réflexions sur notre relation et l’impact des technologies sur la biologie. Collaboration avec le centre d'art Sporobole et la cie Imeka spécialisée en imagerie cérébrale. Méandres proposes an incursion through the connections of white matter in a virtual reality experience. We move through this mysterious and labyrinthine universe of fibre bundles that encompass us like a forest to explore, but this fragile environment will be affected by our presence and behaviour. The brain is a world that is still little explored, representing a new frontier to be crossed. The conquest of this territory implies thoughts on our relationship and the impact of technologies on biology. Collaboration with Sporobole art center and Imeka a company specialized in brain imaging.
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L'imagerie permet d'observer le travail des neurones
Des chercheurs de l'Inserm et de l'université de Stanford ont développé un algorithme qui permet d'observer en détails le mouvement des neurones impliqués dans différentes fonctions du cerveau, telles que la mémoire ou la prise de décision.
Une théorie scientifique développée dans les années 50 avance que le cerveau est une sorte d'ordinateur dans lequel les neurones forment des circuits complexes qui effectuent un nombre infini de calculs à la seconde. Aujourd’hui, les neuro-scientifiques savent que ces circuits cérébraux existent, mais les limites techniques ont rendu inaccessibles la plupart des détails de leurs calculs.
Toutefois, une nouvelle étude publiée dans la revue Cell révèle que les circuits des profondeurs du cerveau sont visibles en grande partie grâce à une molécule qui s'illumine dès le moindre changement électrique produit par les neurones lors de ces fameux calculs.En effet, l'une des meilleures façons pour suivre l'activité électrique des neurones consiste à utiliser des molécules qui s'allument en présence d'ions calcium, créant un pic neuronal qui se déclenche au moment où un neurone passe d’un signal électrique à un autre. Mais le calcium s'écoule trop lentement pour capter tous les détails d'un pic neuronal.
Des sondes électriques pour faire chuter la tension des neurones
Pour y remédier, des scientifiques français et américains, respectivement chercheurs à l’Inserm et à l'Institut Wu Tsai des neurosciences de l’université de Stanford (États-Unis), se sont intéressés aux molécules fluorescentes dont la luminosité répond directement aux changements de tension à la surface de la membrane des neurones.
Dirigée par Michael Lin, professeur associé de neurobiologie et de bio-ingénierie à Stanford, et Stéphane Dieudonné, directeur de recherche à l'INSERM de l'École normale supérieure de Paris, l’étude s’est concentrée sur une méthode utilisée en biologie appelée électroporation. Cette technique vise à utiliser des sondes électriques afin de percer des trous dans les membranes des cellules neuronales, ce qui a pour effet de faire rapidement chuter la tension au niveau zéro.
L’équipe de scientifiques a ensuite pu sélectionner les cellules dont la luminosité était la plus sensible au décalage de tension. "La molécule résultante, appelée ASAP3, est l'indicateur de tension le plus sensible à ce jour", précise le Pr Lin.
Un algorithme pour scanner les neurones
L’étape suivante consistait à scanner ces cellules. Pour ce faire, la science recourt généralement à une technique appelée imagerie à deux photons, qui utilise des faisceaux laser infrarouges pouvant pénétrer dans les tissus.
Afin de suivre le plus précisément possible le cheminement des neurones, les auteurs des travaux ont développé un nouvel algorithme appelé ULoVE (ultrafast local volume excitation), dans lequel un laser balaye rapidement plusieurs points dans le volume autour d'un neurone.En combinant ces techniques, les chercheurs ont montré chez la souris qu'ils pouvaient suivre en détail l'activité cérébrale dans les couches supérieures du cerveau qui contrôlent le mouvement, la prise de décision et d'autres fonctions cognitives supérieures.
"De telles stratégies, où chaque impulsion laser est formée et envoyée au bon volume dans le tissu, constituent l'utilisation optimale de la puissance lumineuse et nous permettront, espérons-le, d'enregistrer et de stimuler des millions d'endroits dans le cerveau chaque seconde", s'enthousiasme Stéphane Dieudonné.
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Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous discutez avec un ou plusieurs amis, vos cerveaux semblent se synchroniser ? C’est ce que des neurologues du monde entier tentent de comprendre en utilisant une technologie très complexe surplombée d’innombrables calculs très compliqués, nommée « l’hyperscanning ». Leur but est de comprendre ce qui se passe dans les cerveaux lorsque deux ou plusieurs personnes discutent entre elles, se racontent des histoires, se concentrent sur un sujet commun, ou toute autre activité nécessitant d’échanger.
Le domaine de la neuroscience sociale interactive n’en est qu’à ses débuts, mais ne désespère pas à l’idée de comprendre comment fonctionne cet organe si complexe qu’est notre cerveau. Par ce biais, les neuroscientifiques espèrent également comprendre le fondement neuronal d’un échange social, afin de modifier la base même de la communication, dans le but d’améliorer l’éducation et de comprendre les troubles psychiatriques liés à la déficience sociale. Thalia Wheatley du Dartmouth College a déclaré que « nous passons notre vie à nous parler et tisser des liens. Pourtant nous comprenons très mal comment les gens arrivent à se connecter entre eux. Nous ne savons rien sur la façon dont les esprits arrivent à se coupler ».
La première étude, dirigée par le physicien Read Montague de Virginia Tech et ses collègues, visant à surveiller simultanément deux cerveaux a eu lieu il y a 20 ans environ . Les deux sujets ont été placés dans deux machines à imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) distincte afin d’observer leur activité cérébrale. Le premier sujet (l’expéditeur) devait dire à l’autre sujet (le destinataire) s’il avait vu la couleur rouge ou la couleur verte, tandis que ce dernier devait essayer de deviner s’il mentait ou non. Les suppositions du deuxième sujet, qui étaient très souvent justes, ont permis à Montague de créer cette nouvelle technologie, qui pendant des années a donné la possibilité aux chercheurs du monde entier de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain : l’hyperscanning.
Le neuroscientifique David Poeppel de l’Université de New York affirme qu’il est très difficile de mener ce genre d’expérience. Cela requiert de l’immobilité et de la rigueur de la part des scientifiques en matière de contrôle expérimental. Il explique que sur deux cerveaux, l’expérience est d’autant plus complexe car il faut « synchroniser les machines, les données, et l’acquisition des données ».
Depuis sa création, l’hyperscanning a été utilisé pour toutes les recherches d’imagerie cérébrales incluant plus d’une personne. De nos jours, les neuroscientifiques se tournent plus vers l’électroencéphalographie (EEG), la magnétoencéphalographie (MEG), ou encore l’imagerie spectroscopique, proche infrarouge fonctionnelle (ISPIf). L’utilisation de ces technologies est très récente et a permis d’élargir l’éventail de recherches des neuroscientifiques, a rendu cette pratique beaucoup plus populaire.
Encore plus récemment, nous avons pu constater l’arrivée de l’intelligence artificielle dans ce domaine. Cette dernière, mise au point par le MIT, est capable d’enregistrer et d’analyser des scanners cérébraux avec une vitesse de traitement 1000 fois supérieure à celles disponibles actuellement. Bien qu’elle soit dans un premier temps destinée à la chirurgie, rien ne nous dit que d’ici quelques années elle soit développée dans le domaine de la neuroscience.
Les effets du contact visuel sur notre cerveau
Une question philosophique a été soulevée : que se passe-t-il lorsque les personnes sont seules, ne se regarde pas, ou ne sont présentes qu’en tant qu’observateur ? Autrement dit, que se passe-t-il lorsqu’il n’y a pas de contact visuel ? Est-ce que ce lien neuronal a quand même lieu lorsqu’on entend l’information sans regarder la personne ? Apparemment oui. Selon le psychiatre et neuroscientifique en sciences sociales, Leonhard Schilbach de l’Institut de psychiatrie Max Planck de Munich, « la cognition sociale est fondamentalement différente quand on est directement engagé dans une discussion avec une autre personne que lorsqu’on observe une autre personne ».
Schilbach a été l’un des principaux activistes de ce qu’il aimait appeler la neuroscience à la deuxième personne. Dans ses recherches, il a inclus des personnages virtuels qui semblaient répondre au regard du participant. Il explique que « le soi-disant réseau de mentalisation et le réseau d’action-observation semblent être beaucoup plus étroitement liés que nous ne le pensions. Ils s’influencent mutuellement, parfois de façon complémentaire, parfois inhibitrice ». Schilbach affirme également que lorsqu’une personne pense qu’on la regarde alors qu’on regarde derrière, cela va stimuler l’activité dans les circuits de récompense du cerveau et plus particulièrement dans le striatum ventral.
Comprendre les troubles psychiatriques liés à la déficience sociale par la neuroscience
Il est également intéressant de comprendre ce qui se passe dans un cerveau atteint de troubles psychiatriques liés à la déficience sociale, tel que l’autisme. C’est ce qu’a fait la psychologue Elizabeth Redcay de l’Université du Maryland, en étudiant les interactions sociales de l’autisme sur l’enfance moyenne. Alors qu’elle était boursière post-doctorale, Redcay travaillait avec Rebecca Saxe au Massachusetts Institute of Technology. Cette dernière a mis en place une expérience mettant en scène un sujet à l’intérieur d’un scanner et un chercheur (qui était annoncé comme étant un autre sujet) en interaction vidéo dans un autre scanner. Celles enregistrées par le chercheur ont servi de contrôle, tandis que les vraies enregistrées par l’enfant ont permis à Redcay de constater une plus grande activation dans les zones du cerveau impliquées dans la cognition sociale et la récompense.
Redcay a réussi à établir des différences dans la façon dont le cerveau en action va réagir. Pour les enfants, elle a remarqué que ce sont des régions qui impliquent de la réflexion qui sont touchées, elles sont engagées lorsqu’il y a une interaction avec un pair. La psychologue a également constaté un élément essentiel de l’interaction social : les régions cérébralisantes du cerveau, telle que la jonction des lobes pariétal et temporal, réagissaient différemment lorsqu’elles se sentaient concernées que lorsqu’elles observaient.
La puissance du regard
Le contact des yeux est l’endroit logique à regarder, il est le signal qu’une personne est bien attentive à la discussion. C’est une façon de partager l’intention et les émotions. Norihiro Sadato de l’Institut national des sciences psychologiques du Japon et ses collègues ont utilisé l’hyperscanning pour montrer, début 2019, que le contact visuel prépare le cerveau à faire preuve d’empathie en activant simultanément les mêmes zones du cerveau des interlocuteurs. Le cervelet aide à prédire la conséquence sensorielle des actions et du système miroir limbique, qui est un ensemble de zones du cerveau qui deviennent actives à la fois lorsque nous bougeons une partie du corps, y compris les yeux, que lorsque nous observons les mouvements de quelqu’un d’autre. Car oui, le non verbal est également un moyen de communication, qui en dit long sur ce que pense une personne.
Le neuroscientifique Uri Hasson de l’Université de Princeton a mené des expériences déterminantes sur le couplage cérébral, en utilisant la narration. Dans l’une de ses expériences, il a placé un sujet dans un scanner et lui a fait raconter une histoire. Ensuite, il a placé un autre sujet dans le même scanner et lui a demandé d’écouter un enregistrement de l’histoire racontée par la première personne. Hasson a comparé les activités de locuteur et de l’auditeur, et a trouvé la preuve que les deux cerveaux s’étaient couplés entre eux. Il explique que « le cerveau de locuteur devient semblable à celui de l’auditeur ». Il affirme que plus les cerveaux étaient alignés, plus la compréhension était grande. Il ajoute que « votre cerveau en tant qu’individu est vraiment déterminé par les cerveaux auxquels vous êtes connecté ».
Hasson s’est associé à Wheatley de Dartmouth pour aller plus en profondeur dans sa recherche. En plaçant chaque sujet dans un scanner, il leur a fait raconter l’histoire à tour de rôle. Un peu comme à l’��cole où le professeur demande à un élève de lire une première partie et qu’un autre continue ensuite. Par ce biais, il leur serait alors possible de capturer les états cérébraux lors de cette interaction, et de voir comment deux cerveaux se rapprochent et se séparent l’un de l’autre au cours d’une conversation.
Où que vous soyez, vos ondes cérébrales se synchronisent
Les études ont démontré que lorsque nous sommes en groupe, avec des personnes que nous connaissons ou pas, comme par exemple à des concerts ou au cinéma, nos ondes cérébrales se synchronisent. Cela insinue que l’intention du public est concentrée sur une seule et même émotion commune. Cela n’a rien d’étonnant, mais les scientifiques affirment avoir appliqué la même chose en classe dans une école du secondaire de New York. Ils ont constaté que les ondes cérébrales des élèves étaient plus synchrones les unes avec les autres lorsqu’ils étaient tous plus engagés pendant le cours. Cette synchronisation reflète également la sympathie qu’ont les élèves entre eux et envers l’enseignant. Pour les chercheurs, des relations plus étroites amènent vers la synchronisation. Cette dernière pourrait également permettre de mieux apprendre. D’ailleurs contrairement à ce que l’on pense, le cerveau d’un humain adulte produit toujours de nouveaux neurones. L’hippocampe est responsable de l’apprentissage, de la mémoire et de la régulation de nos humeurs, et joue donc un grand rôle dans notre développement.
Des découvertes majeures en termes de neurologie
La technologie a eu un réel impact sur les recherches, et ce, depuis des années. De nos jours, les chercheurs arrivent à déceler de nombreuses questions que l’on se pose depuis des décennies voire des siècles sur le fonctionnement du cerveau. L’intelligence artificielle fait également de plus en plus sa place dans ces domaines. Même si les machines en elles-mêmes sont très performantes, l’IA arrive à faire des choses bien plus incroyables, d’autant plus qu’elle n’en est qu’à ses débuts. Vous n’êtes pas sans savoir que l’intelligence artificielle est développée par l’Homme, mais il est tout de même assez surprenant de constater ses capacités, peu importe le secteur. À titre d’exemple, une intelligence artificielle a été mise au point par des chercheurs d’IBM pour détecter la maladie d’Alzheimer à partir de tests sanguins. Ces nouvelles technologies font partie intégrante de nos vies désormais, que ce soit dans le domaine de la recherche ou celui de la santé. Bien qu’elles soient souvent mal perçues, elles permettent tout de même de réaliser de grandes prouesses.
Source.
Camille Zaghet
Source: Siècle Digital
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Boris Cyrulnik : L’âme et le corps enfin réconciliés
Publié pour info et susciter une réflexion. N’engage pas l’approche de la psychologue humaine et de l’éducation présentée sur ce site ( Vivre autrement - Éduquer autrement )
Le spécialiste de la résilience publie un nouvel essai : De chair et d’âme. Un ouvrage audacieux dans lequel il démontre, preuves scientifiques à l’appui, la coexistence en nous de deux inconscients, psychologique et neurologique. Isabelle Taubes
Pour devenir intelligents, nous devons être aimés ! Le cerveau n’est pas un organe « fini » dès la naissance, comme le cœur, le foie ou les reins : c’est sous l’effet des échanges avec les autres qu’il devient sensible au monde et y réagit. Pour comprendre l’humain, impossible de séparer corps et esprit, psychique et physique, affectivité et biologie, nous dit en substance Boris Cyrulnik dans son dernier livre De chair et d’âme. Sauf à se condamner à une vision du monde boiteuse, hémiplégique. Alors, enfin dépassée cette vieille opposition qui influence notre façon de penser depuis l’Antiquité ? Enterrée la querelle qui divise les psys, pour qui toutes nos difficultés intérieures s’expliquent par le complexe d’Œdipe ou l’angoisse de castration, et les neuroscientifiques, pour qui tout est dans les neurones et les gènes ? « Les performances techniques des images du cerveau associées à la clinique neurologique et à la psychologie permettent aujourd’hui d’aborder le problème d’une manière non dualiste, affirme Boris Cyrulnik. Les avancées des neurosciences confirment les intuitions de Freud sur la réalité de l’inconscient. Et les théories analytiques permettent aux neurobiologistes de mieux saisir ce qu’ils observent. D’ailleurs, un nombre croissant de psys s’offrent une formation en neurologie, tandis que les neurologues ont un peu moins peur de s’allonger sur le divan. » Le début d’une ère nouvelle pour la compréhension des plaies de l’âme ?
En savoir plus sur Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik enseigne à l’université de Toulon. Il s’est d’abord fait remarquer par ses travaux sur la naissance du lien mère-enfant chez les animaux et les humains. A partir de ses recherches sur l’attachement, il va populariser la notion de « résilience » : la capacité à rebondir après un traumatisme. Son credo : l’homme est une créature à la fois sentimentale et biologique… Boris Cyrulnik est l’auteur de nombreux essais, dont Sous le signe du lien (Hachette, “Pluriel”, 1997), Les Nourritures affectives, Un merveilleux malheur et Les Vilains Petits Canards (Odile Jacob, “Poches”, 2000, 2002 et 2004).
Psychologies : A vous lire, nous aurions non pas un, mais deux inconscients. Celui des psys, dont parle Psychologies magazine, et celui des scientifiques. De quoi est fait cet inconscient-là ?
Boris Cyrulnik : L’idée d’un second inconscient, appelé « inconscient cognitif », est apparue dans les années 1980. Elle commence à faire son chemin chez les psys, qui au départ ne voulaient pas en entendre parler. C’est une mémoire sans souvenirs, purement corporelle, alors que l’inconscient freudien est constitué de désirs secrets, de pensées honteuses et de souvenirs pénibles. Un ancien jardinier devenu amnésique se promène avec son médecin dans le golf où il travaillait. Ses pas le mènent vers la cabane où il entreposait ses outils. Son corps se souvient, alors que lui soutient fermement n’être jamais venu là et a tout oublié de son ancien métier. L’inconscient cognitif, c’est ce que nous savons sans savoir que nous le savons. Un enfant maltraité apprend « cognitivement » la violence – il l’intègre sans y penser, sans le vouloir. Même quand il parvient à y échapper, son corps se souvient : sans même en avoir conscience, il sera plus sensible qu’un autre aux signaux qui indiquent qu’il y a de la violence dans l’air.
Les progrès des neurosciences permettent de vérifier l’efficacité des psychothérapies, dites-vous. Comment ?
Grâce à la neuro-imagerie (1), nous savons qu’une personne dépressive en thérapie échappe aux lésions cérébrales que produisent les dépressions non traitées. Dans le cadre d’une étude récente (2), trente personnes dépressives depuis peu subissent une IRM. Aucune différence n’est alors constatée entre leurs cerveaux et ceux d’un groupe témoin de trente personnes « heureuses ». En revanche, un an plus tard, après une IRM de contrôle, les chercheurs constatent que les individus qui souffrent encore présentent une altération des cellules de l’hippocampe, une zone cérébrale support de la mémoire. Les individus qui ont parlé à un thérapeute et ont géré autrement leurs émotions sont indemnes. Leur thérapie a fait baisser leurs sécrétions de cortisol – hormones du stress – qui avaient endommagé le cerveau des autres.
Que s’est-il passé pour eux ?
Cesser de ruminer ses malheurs, penser autrement son mal-être permet de « recircuiter » la machine cérébrale autrement. La thérapie apprend à se servir de son cerveau en orientant davantage les informations cérébrales vers la zone du bien-être. Je dirais qu’elle nous entraîne à perdre l’habitude de souffrir. De plus, si malheur et bonheur sont psychologiquement et philosophiquement opposés, dans l’organisation cérébrale, ils sont voisins. Les zones de la douleur côtoient celles des émotions heureuses. Ce qui explique les fous rires aux enterrements.C’est aussi pourquoi une rencontre amoureuse, un moment avec une personne épanouissante, voire un simple mot agréable, nous font instantanément passer du désespoir au bien-être.
Le pouvoir créateur, « magique » du langage n’est donc pas un mythe à l’usage des romanciers et des po��tes ?
Pas du tout. Par exemple, dire à une femme sur le point d’accoucher qu’elle pourra recevoir une injection d’antidouleur l’apaise au point que, souvent, elle n’a même pas besoin de piqûre. Et la neuro-imagerie montre que le cerveau traite les mots de la même façon que les sensations physiques : aucune différence entre une gifle et l’annonce de la mort d’un proche… Un mot peut d’ailleurs déclencher une souffrance physique plus sûrement qu���un coup. Pour preuve, l’histoire de cette femme de 32 ans, atteinte d’une maladie qui fait qu’elle ne peut ressentir aucune douleur physique, et hospitalisée pour une brûlure grave. Seule l’odeur de sa chair grillée lui a fait prendre conscience qu’elle brûlait. Pourtant, cette femme avait connu la douleur par le passé, sous la forme d’une terrible migraine, le jour où elle avait été frappée par l’annonce de la mort de son frère.
Si nous n’avons personne à qui parler, notre cerveau ne se développe pas. Pourquoi ?
Il se forme et évolue au gré des rencontres et des échanges émotionnels. Il est sculpté par les interactions avec la mère, le père, les frères et sœurs, les autres, la culture, etc. A l’inverse, sans contact avec le monde extérieur, le cerveau reste un tas informe. Je l’ai observé au scanner, les enfants livrés à eux-mêmes dans les tristement célèbres orphelinats roumains de l’ère Ceausescu étaient victimes d’atrophie de certaines zones cérébrales. Placés dans des familles d’accueil sécurisantes, leur cerveau « se regonflait ». Heureusement, la machinerie cérébrale est d’une grande plasticité !
Le cerveau est malléable. Mais les « douillets affectifs » que vous évoquez dans votre livre – qui sont anéantis par les blessures de la vie – peuvent-ils se transformer en amoureux de la prise de risque ?
Non, c’est peu probable. Nous savons maintenant que leur hypersensibilité résulte de leur situation de petits transporteurs de sérotonine, un neuromédiateur, une substance qui combat la dépression. C’est une réalité génétique qui les empêche de se montrer aussi souples que les gros transporteurs de cet antidépresseur naturel, qui surmontent sans se plaindre les aléas de l’existence. Pourtant, les douillets affectifs ne sont pas forcément destinés à être malheureux. Il leur faut seulement choisir un mode de vie compatible avec leur sensibilité : un couple stable, des amis fiables, pas trop de bousculade ; une façon de vivre qui ferait mourir d’ennui un gros transporteur de sérotonine. L’anxiété et la vulnérabilité peuvent avoir du bon : elles poussent à rechercher la sécurité et donc à se lier, à aimer.
Les nouvelles connaissances sur le cerveau vous ont inspiré quelques conseils pour s’assurer une vieillesse agréable…
Il faudrait s’en soucier dès la naissance : en se choisissant des parents qui vieillissent bien et vivront longtemps. C’est à la fois héréditaire et hérité : nous allons intégrer l’art de vieillir que nos parents nous auront transmis. Ensuite, il convient d’adopter une hygiène de vie basée sur les exercices physiques, les plaisirs intellectuels et les relations affectives. Quand je parle d’exercices physiques, je parle de sports comme la marche, le v��lo, la natation pépère… Ce qui protège le mieux notre capacité d’apprendre et de comprendre, c’est de fournir des efforts intellectuels, voir les gens que l’on aime, nouer des relations, s’offrir des petits stress qui réveillent et ne pas se laisser engourdir par la routine. Bref : continuer d’être affecté, touché, ému… (Propos recueillis par Isabelle Taubes) 1. Neuro-imagerie : photos du cerveau produites par le scanner ou par la résonance magnétique nucléaire (RMN). 2. Etude rapportée dans le journal Clinical Psychiatry, 65, 2004, p. 492-499 et citée dans De chair et d’âme p. 122.
A LIRE De chair et d’âme, c’est la réconciliation de l’âme – la pensée, les émotions, les désirs – et du corps – le cerveau, les gènes –, séparés dans la pensée occidentale depuis l’Antiquité. Pour nous parler de ce remariage, Boris Cyrulnik a écrit un livre superbe qui respire l’humanité. Un essai qui offre des réponses claires sur les rapports entre corps et esprit. De chair et d’âme de Boris Cyrulnik, Odile Jacob, 258 p., 21,50 €.
Source : PSYCHOLOGIES
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One of the hardest parts about mental ailments of any kind, for me, is the lack of compassion. It’s treated as a valid illness or injury for a period of time and then, when the last grain of sand falls, everyone wants it to be over. You have X amount of time until you should be healed. They mess you up physically, since your brain controls every part of you, and also your pattern of thinking. On top of my brain deteriorating, I have to worry about how other people feel about it? Ironically, it takes longer for brain injuries to heal. Why do we give them any less compassion? I'll save my long-standing processing disorders for a later ballad; at present I don't have the attention to do them any justice. Just the concussion for now. My brain spent almost a full month making me nauseated, dizzy, and incapable of sleep. This received a lot of sympathy. Everyone can relate to a little headache and insomnia. But after four weeks, I should be better and it’s just annoying if I’m not. The part that never received much sympathy to start with, and has lasted almost three whole months, is the change in my temperament.
The scariest parts of my entire concussion are the changes that only I could feel. The things that I don’t dare share with anyone. The changes to my thoughts that threaten me by their very insidiousness. My injury affected the prefrontal cortex of my brain--the one responsible for impulse control and decision making. And that’s pretty fucking scary for a recovering addict. My ability to control my thoughts and actions has essentially disintegrated. The thought patterns that protected me from the seduction of substances have been taken hostage. My healthy coping strategies have been torn from me and now I’m on the ground with a bloody lip and a throbbing pain in my side. Worse yet, my back hurts. After the meningitis, I always had mysterious nerve pains that would range from irksome to debilitating. Although starting as senseless nerve damage, this pain eventually became my body’s way of telling me that the drugs were wearing off and that I needed another hit. And it’s happening again with alarming persistence. When I’m overcome with thoughts of self-destruction, I walk until my muscles ache and my soles are worn. My brain and body hurt so badly that I can’t walk off the pertinacity of these thoughts, and because my ocular concentration has also been compromised, I can’t pick up my dog-eared copy of the Twelve Steps to counteract these thoughts with reason. To make matters worse, I can’t make a single sound come from my throat when my people check up on me. I’m losing control. I have no control. And I’m terrified. I’ve been to more meetings in the past two months than I have in the entire two years prior. I see my therapist way too much and I fear there’s not much even she can do to contain me.
For whatever reason, I’ve allowed myself to drink alcohol socially since cleaning up. I guess a part of me believed that if I could still participate in recreational self-sabotage, then I would be perceived as a normal person. Or at least conceal my follies and vices for a bit longer. Despite my evident need for a structured framework to save myself from this, I was still drinking. I had a massive panic attack last night. Or today, I guess. I never know how to refer to an earlier, evening part of the same night. It’s almost 6 AM and I haven’t been to bed. Is this the next morning? Is it still night? Whatever it is, I’m here. And I’m sober. I had some beer in that earlier evening time to wash down my fear and anxiety. Ironically, my anxiety was offended by this offering and spent a few hours defending its authority. My concussed brain is down to very few functional cells that are working at diminished capacity. I no longer have the luxury of gambling with the health of my brain for some ineffective illusion of normalcy. In French, we call a concussion a commotion cérébrale, which doesn’t literally translate to cerebral commotion but I like the imagery of this. It’s an elegant way to describe the chaos. And one thing chaos absolutely does not need is an invasive chemical to scramble the messages and inhibit me from engaging in life with a more definitive presence.
My brain needs fuel and a healthy cleanse. I have reasons to stay clean and I'm determined to keep it that way. Most notably, I know that I won't survive another stint. I still have a lot of living left to do and I need to leave this Earth in better shape than I found it.
Cut yourself some slack, Mick. You’re injured! You aren’t perfect but that doesn’t mean you’re not yourself. You can’t control what happens to you; what defines you is how you handle what happens to you.
I have this belief that the qualities we possess are born from the obstacles we overcome. When asking for patience, you won’t be given patience, you’ll be given tedious and tiresome trials to exercise and develop your patience. A monk told me this, but it works agnostically as well. In the same way, if you want to be a good person, the world will send you situations that make you want to behave badly. If I want to be stronger, the situations that make me feel weak are the ones that will breed strength. Rather than dwelling on the unfairness of situations, I can see them for their potential. This is rhetorical bullshit. I do really believe it all, but I can only appreciate this retroactively. No amount of theory will make bad situations feel good. They’re bad. But I can forgive myself more readily and accept the things that I can’t change.
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