#honnêtement je ne savais pas où j’allais avec cette histoire
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Sorcellerie
. Il attrape le champignon et le coupe soigneusement à la racine. C’est un cœur de sorcière rouge et dodu, presque ovoïde, qu’il a passé toute la journée à chercher dans les bois. Il sourit. C’est le dernier ingrédient dont il a besoin pour le rituel.
Sifflotant un air guilleret, il regagne sa voiture et rentre chez lui, à la fois soulagé d’avoir terminé sa quête et excité de passer à l’étape suivante. Ce soir… ce soir il va lancer le sortilège.
Il lui a fallut du temps pour rassembler tous les ingrédients. Le cœur de sorcière a presque été le plus simple, même si le nom l’avait effrayé au commencement. Il ne se voyait pas commettre un meurtre pour son premier sort, et n’aurait pas su où trouver une sorcière pour commencer. Enfin, où trouver une autre sorcière. Mais le reste a été assez difficile à récupérer. On aurait pu croire que toutes ces boutiques ésotériques en ligne pourraient aider, mais bien sûr que non. Pour vendre des cristaux et des pendules en trente-huit mille matières différentes, il y a du monde. Pour vendre des poils de bouc de quatre ans encore vierge, il n’y a plus personne. Non, il n’a pas envie de repenser au bouc.
Il s’installe sur une colline à l’écart de la ville et place soigneusement le miroir rond qui servira de base à sa malédiction. Celui-ci doit refléter à la fois la cible et une constellation bien précise, aussi il met un temps fou à creuser la terre et surélever le miroir avec des cailloux, jusqu’à trouver l’angle parfait. A partir de là, tout est beaucoup plus simple.
Les autres ingrédients ont servi à créer une pâte noirâtre et puante qu’il applique au pinceau sur le miroir, tout en récitant ses incantations. Il a veillé à les apprendre par cœur. Le rituel n’apprécierait pas un sorcier hésitant et encore moins une erreur d’une syllabe. Depuis le temps qu’il se prépare, il pourrait les réciter même en dormant. Puis la touche finale, alors qu’il sent un bourdonnement à la lisière de sa conscience, comme un essaim des enfers prêt à se déchainer sur le monde… le sang de la victime. Ce qui n’a pas été le plus simple non plus à se procurer. Mais il l’a.
Trois gouttes brunes tombent sur le verre lisse et glissent jusqu’aux inscriptions boueuses. Il achève de réciter l’incantation. Et attend.
Il faut du temps, c’est normal. Jusqu’à ce que le jour se lève. Et alors ils verront… Ils verront tous.
Il ne reste plus qu’à attendre encore un peu.
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#30jourspourécrire#champignon#miroir#12 juillet 22#honnêtement je ne savais pas où j’allais avec cette histoire#j’aime bien tout le folklore de la sorcellerie et la recherche d’ingrédients complètement barrés#mais reste toujours le doute : on est dans une histoire où la magie existe ou pas ?#parce que la sorcellerie joue sur cette limite : on est dans un monde où la magie existe ou pas ?#peut-être qu’il est fou#peut-être pas#le champignon est parfaitement authentique d’ailleurs#le nom m’a fait tripper
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L’histoire sans fin...ou presque **1ère Partie**
Un sacré prénom, pour un sacré mec. Louis-José, 1m85, regard vert émeraude, la peau laiteuse et un sens de l’humour qui me fait chavirer. Ce chapitre me tient à cœur, puisque LJ n’est pas une petite histoire à la sauvette. Il y a un passé, un présent et un futur avec lui. C’est un de mes proches, et ma plus vieille amitié ‘’homme-femme’’ à l’heure actuelle qui demeure et cela depuis plus d’une décennie.
On s’est connu dans la cour d'un Lycée de Bourges, centre France, notre ville d’origine. J’étais venue chercher une de mes amies de l’époque ce jour-là. Je ne faisais pas partie de cet établissement, mais c’était courant pour moi de traîner aux alentours de celui-ci en fin de journée avec mon amie et ses copines.
Adolescente, j’étais déjà du genre à fréquenter des cercles de gens différents. C’était peut-être mon côté caméléon – double personnalité qui voulait cela : mon signe astrologique est Gémeaux : tu ne crois pas à l’horoscope? C’est bien dommage, moi j’adore toutes ces conneries.
Louis-José fréquentait ce lycée, mais vivait proche du quartier ou se trouvait le mien, et de ce fait ses amis étaient mes amis, et ‘’Malek’’, mon premier grand amour, en faisait partie : Vois-tu la complexité de ce chapitre hein ? Ressens-tu la proximité des gens en campagne ? Incognito est un mot imaginaire dans le lexique berruyer : non les habitants de Bourges ne sont pas des ‘’Bourgeois’, update ton lexique … Pour faire simple et concis : en campagne ‘’Tout le monde connait tout le monde’’.
Après le lycée, le baccalauréat en poche, j’entamai mon cursus d’études supérieures et à ma grande surprise, retrouvai LJ dans ma classe. Pendant deux ans, il fut mon acolyte, on était assis l’un à côté de l’autre 8 heures par jour, 5 jours sur 7, aucune ambiguïté puisque lui et moi étions ‘’en couple’’ pendant pratiquement tout ce cursus, jusqu’au 2 derniers mois… J’avoue, au grand jour aujourd’hui par écrit, noir sur blanc : LJ si tu lis ces lignes j’entrevois ta face se décomposer… j’ai toujours eu un méchant faible pour toi. Lorsque j’étais aveuglée par l’amour envers Malek, j’avais eu le coup de foudre amical : LJ me faisait rire, me réconfortait, m’écoutait, me vannait, me taquinait, c’était simple et sain malgré ses blagues du genre ‘’Tires sur mon doigt’’.
Non LJ, ne nie pas, c’est l’une de tes blagues favorites !
Quand je me suis retrouvée célibataire, ma vision a changé. Je n’avais clairement plus le bandeau aveuglant sur mes yeux, donc j’ai enfin pu entrevoir LJ sous un angle différent. Il me devenait attirant, beau garçon attractif et restait toujours aussi drôle.
Ma mission séduction n’a pas été des plus simples, croyez-moi. On partait de loin. LJ me connaissait depuis presque 4 ans, sous la forme d’une amoureuse transie,presque ‘’gouroutisée’’ par Malek pour lequel je ne vivais, ne mangeais, ne buvais et ne jurais que par lui durant cette période. Pour LJ, je n’étais clairement pas ‘’une option’’. Je restais l’ex de son pote. Dans les amitiés de mec de quartiers, apparemment c’est sacré…connerie pour beaucoup d’entre eux mais LJ est l’un des rares qui était et reste loyal. J’allais donc devoir user de toutes les ressources qui s’offriraient à moi pour convaincre et ‘’conclure’’ le deal.
Heureusement, j’avais la carte hormonale en joker.
** À 20 ans, la loyauté a ses limites **, enfin c’est ce que je pensais à l’époque. Du plus loin que je me rappelle, LJ demeure le premier mec qui a fait sortir ‘’la chasseuse’’ qui sommeillait en moi. La plupart des relations que j’avais eues avant, me sont arrivées toute crue dans la bouche, et je ne cherche aucunement à faire un vilain jeu de mots. Tu vois le genre ? En gros, je me faisais draguer, je disais oui ou non selon mon attirance et mon ressenti, et ‘’basta cosi’’, l’affaire était dans le sac. Pas cette fois-ci à mon grand désespoir.
J’ai complètement suivi à la lettre les maudits conseils dans les magazines, ou bien dans les émissions stupides à la télé, ou pire encore: les conseils de mes amies!
Désolé les filles, mais pour celles que l’histoire ‘’LJ’’ concernent, vous pouvez juste acquiescer du fait que vous m’avez poussé à faire des choses complètement surréalistes : arrêtez d’hocher votre tête s’il vous plaît, je vais y venir à un moment donné puis vous ne pourrez plus nier, croyez-moi.
*Étape 1 : Instaurer un contact récurrent et naturel* - Passer à l’improviste dans le quartier de ladite personne qu’on cherche à séduire - Appeler ou texter cette personne, nonchalamment en prétextant ‘’être dans le coin’’ - Proposer de ce fait, d’aller prendre un verre si elle est disponible, histoire de… Faire en sorte, que votre présence devienne normale et agréable au quotidien dans un cadre extérieur que celui ou vous évoluez ensemble d’habitude, puis…
*Étape 2: créer le manque affectif - Laisser aller quelques jours sans trop de nouvelles mais pas trop longtemps. Un peu dans le genre ‘’J’ai une vie surbookée, je suis hyper busy, mais t’inquiète je pense à toi’’
*Étape 3 : 2 options –pour une seule finalité - Recontacter vous même directement cette personne pour un ultime RDV - Cette personne va vous recontacter pour un ultime RDV
*Étape 4 : Ça passe ou ça casse. - Rapprochement assuré ou bien… - Gros râteau de la mort qui tue !!!
Comme vous le constaterez, ma méthode est des plus pourries au monde. L’étape 1, ce n’est pas très difficile mais les autres on s’en reparlera. J’avais tout de même trouvé une excuse parfaite pour traîner avec LJ, le voir, passer du temps avec lui rien que nous deux : LES EXAMENS SCOLAIRES !!
Je pense c’est une des rares fois où j’étais comme une folle à l’idée de devoir réviser. On se retrouvait chez lui, dans son appartement, pour effectuer nos petites révisions bien tranquilles, boire des cafés, fumer des clopes, la belle vie de jeunes adultes. Au troisième jour de ‘’révisions’’, j’ai pris mon courage à deux mains et ait lancé la bombe Hiroshima dans les airs enfumés de cigarettes de son petit appartement.
- LJ, faut que je te dise un truc, mais promets moi tu ne vas pas rire ou faire de blagues.
- Quoi ? t’es enceinte ? t’as fait caca dans ta culotte ? tu as 6 orteils ?
- LJ … (j’avoue, j’ai dû esquisser un sourire à ses conneries). On peut être sérieux deux secondes, ce n’est pas très facile ce que j’ai à dire, alors ça m’aiderait si tu y mettais du tien et juste que tu me laisses parler.
- Mon dieu, tu vas me dire quoi, ça m’inquiète un peu quand même. T’es sûre que ça va bien ?
- Oui très bien mais laisse-moi parler, je vais y arriver.
Je respire un grand coup, ferme les yeux, les rouvres et plonge mon regard dans le sien.
- LJ, je ne vais pas tourner autour du pot, pas avec toi, tu me plais. Gros silence. Brise Glaciale et sa copine Mal-aisance viennent d’entrer dans la pièce, sans invitation, sans retenue.
Il racle sa gorge, reste figé les yeux sur moi.
- Tu as entendu ce que je viens de te dire ou tu vas me demander de le répéter ?
- Non, j’ai bien entendu, c’est juste que … c’est juste que … enfin Marine, je ne m’attendais pas à cela en faites. Tu viens de me couper un peu la chique, je suis surpris.
- Surpris ? dans le bon ou dans le mauvais sens du terme ?
- Et bien surpris quoi ! pas de sens à mettre ! enfin… pas dans le mauvais je veux dire.
Il rit nerveusement, sa face devient rouge : je reconnais l’influence de copine Mal-aisance qui est toujours là, bien calée dans le canapé avec un sac de chips à se nourrir de la scène qui se déroule ici.
- Puis, t’as quelque chose à me dire là-dessus ou pas du tout ?
J’avoue que dans ce genre de situation, je deviens très lourde, mais il faut se mettre à ma place deux minutes. Je viens de dire à quelqu’un qu’il me plaît sans crier gare. J’attends une réponse dans la même veine.
- Et Malek dans tout ça ? tu n’as plus de sentiments pour lui, t’es sûre que ce n’est pas une manière de le rendre jaloux, ou simplement de te convaincre que tu veux passer à autre chose ?
- Arrête de me parler de Malek, quand je viens de trouver le plus gros courage du monde pour te dire les choses que je pense. Honnêtement, je le kifferai encore, je n’aurai pas risqué de me taper un gros râteau par l’un de mes amis, et je me serai éviter le ridicule. Tu me plais, je n’y peux rien, cela ne se commande pas, c’est tout.
- Depuis quand ? me demanda-t-il.
- Depuis un petit moment déjà, mais je ne savais pas trop comment faire pour t’en parler, puis surtout j’avais peur que ce ne soit pas réciproque, mais je m’en fous maintenant, fallait que je te le dise, je peux plus faire semblant. Il s’approche de moi, passe sa main dans mes cheveux, et la laisse glisser jusqu’à mon épaule.
Ses yeux verts me fixent Le temps s’arrête pour moi. Mon cœur se met à battre dans mes oreilles.
J’ai chaud, j’ai peur, j’attends comme une proie devant son prédateur. Après quelques secondes, ses lèvres viennent s’échouées sur les miennes, doucement. On s’embrasse longtemps. C’est doux, c’est calme, plus de place pour les blagues, il sait être sérieux au bon moment.
Les jours qui suivent sont les premiers traits de l’esquisse de notre relation. Il faut passer de simples amis à ‘’amis et plus si affinité’’, en montant doucement vers le sommet du statut de ‘’couple’’, préserver le fruit mûr qu’on a récolté sans ajouts ni conservateurs : simplement rester naturels.
Seulement, à notre âge, la confiance en soi n’est pas ta Best Friends, on va se le dire. La moindre petite chose insignifiante peut devenir la pire des embrouilles ou bien la pire des incompréhensions. J’en ferai donc bientôt l’expérience à mon grand désarroi.
à suivre….
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