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#histoire flippante
grompf3 · 4 months
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"Ça n'est pas ce que j'ai dit" : Louis Fouché, les masques et les enfants
Je vais vous causer de l'art de déformer ses propres propos.
Regardez ce petit extrait vidéo. Louis Fouché s'était rendu à une conférence en Suisse. Et plus tard, une journaliste de la RTS (TV publique suisse), spécialisée dans le fact-checking, l'avait interviewé.
En fait, je vous invite carrément à regarder toute l'émission. Ils parlent du masque et des propos de Louis Fouché à partir de 00:04:00 :
Le coup là, c'est un GRAND CLASSIQUE.
Déformer ses propres propos.
Je remarque ça souvent chez les comploplos et les désinformateurs de tout poil.
Tenir un propos.
Ensuite déformer le propos en question.
Parfois c'est parce qu'entre-temps, les faits ont mis en évidence à quel point le propos était une connerie pure. Parfois c'est parce qu'on a un discours pour les fans hardcore et autre discours pour le grand public. On appelle ça "la motte castrale". J'avais fait un article de blog là-dessus.
Ce petit billet, c'était surtout pour attirer votre attention sur ce mécanisme que je vois souvent passer, consistant à réécrire l'histoire, réécrire sa propres histoire, plutôt que d'assumer ce qu'on a dit.
Et il n'y a pas de nom, à ma connaissance, pour ce mécanisme.
Quand on déforme les propos de l'autre pour mieux le démolir, on a l'expression "homme de paille". Mais quand on déforme ses propres propose pour mieux les défendre, il n'y a pas de mots pour désigner ça.
Et sinon, il y aurait bien-sûr pas mal de trucs à dire juste sur cette petite séquence. Notamment la question de la peur. Les comploploplos, dont Louis Fouché, aiment bien dénoncer les "discours de peur"... Tout en diffusant des discours de peur.
La journaliste le fait bien remarquer le discours de la peur, sur ce cas présent. Si on accorde du crédit à ce que Louis Fouché dit sur les accouchements, les enfants et les masques chirurgicaux, et bien c'est super flippant.
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Mais bon, pas de quoi flipper en fait.
Vu que c'est pas ce qu'il a dit.
Hein ?
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clhook · 2 years
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la prochaine nuit de la lecture est sur le thème de la peur donc en programme j'avais proposé : des contes pour les petits sur les monstres, un atelier jeu vidéo d'enquête et d'utiliser la cave sombre et flippante pour lire des nouvelles/légendes urbaines qui font peur aux adultes. Sauf que. Je n'avais pas pensé au fait que mes collègues gèrent respectivement les collections jeunesse et multimédia. Et moi les collections adulte. Donc eux ils vont s'occuper des 2 autres activités et moi je vais devoir rester dans la cave toute seule à lire des histoires qui font peur alors que je suis la PIRE trouillarde du monde entier 😭😭😭😭😭
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o-anna-o · 8 months
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En 1950 Georges Cukor adapte pour l’écran une pièce à succès Comment l’esprit vient aux femmes, histoire d’émancipation féminine par la connaissance – qu’on rassure ici les mâles alpha encore en circulation, l’esprit critique de la dame finit circonscrit par un mariage (faut pas pousser Beauvoir dans les orties).
Ce n’est pas le plus brillant des Cukor (confessons ici une passion folle pour Philadelphia Story et une tendresse dingue pour My Fair Lady – meringue musicale absolument délicieuse, n’en déplaise à quelques grincheux, et j’en connais) ; la mise en scène de Comment l’esprit… est bancale, pas franchement aboutie, pas franchement en rythme, disons qu’elle sent un peu les planches dont elle est issue. Pourtant, le film est suffisamment bien balancé (réglé sur le déhanché de la gigolette à éduquer) pour qu’on s’y intéresse.
William Holden y interprète un journaliste embauché pour cultiver la compagne d’un caïd en mal de reconnaissance politique - difficile de monter les échelons de la respectabilité avec une maîtresse au comportement pas toujours adapté aux circonstances (surtout avec les vieilles épouses de sénateurs). Dans un premier temps, la bécasse s’assume parfaitement, pourtant, elle finira par découvrir les vertus libératrices du savoir dans les bras dudit journaliste qui, lui, se dit que finalement la fille n’est pas si cruche qu’il le pensait – merci Monseigneur, vous êtes bien magnanime ! Le complet veston «gratte-papier à lunettes » option «conscience politique» n’est pas la panoplie la plus ajustée à Holden, c’est aussi très certainement l’une des faiblesses du film. Ce n’est pas tellement que ça ne lui va pas, simplement on n’y croit pas – moment savoureux dans le film, quand l’héroïne exprime ce que le spectateur pense depuis le début : il y a quelque chose qui cloche avec ces lunettes.
Cette même année, Holden portait le manteau classieux de gigolo avec plus de conviction dans Sunset Boulevard. Et plus tard dans Stalag 17, il fait merveille dans son flying jacket de soldat blasé ; enfin, dans Sabrina le costume lin du bambocheur lui va à ravir. Holden, chez ce farceur de Billy Wilder, on adhère. Chez le précieux Cukor, un peu moins (pour tout dire, ça ressemble à un deuxième choix, Cary Grant ou James Stewart, un peu vieux désormais pour ces galéjades de novices, sont partis s’encanailler chez Hitchcock). Broderick Crawford, le caïd mal dégrossi, ne s’en sort pas forcément mieux. Il surjoue la bêtise au point d’en devenir harassant, et l'e spectateur l'on s’interroge sur ce qu’elle peut bien lui trouver, sa poule – mal traitée, mal aimée, et très probablement mal honorée dans l’intimité.
Ces hommes sentencieux et fort peu sympathiques, Cukor les filme sans entrain, il n’aime pas leurs manières. La représentation de ces cadors qui se la racontent a quelque chose de très moderne – c’est étonnant comment Cukor instille du malaise dans sa comédie, comment, par exemple, en un seul geste, un bouffon devient carrément flippant ou un journaliste se disant intègre se transforme en vendu de première. On dirait aussi qu’il l’a fait exprès, Cukor, de prendre des comédiens en-deça, incapables de rivaliser avec Judy Holyday, véritable reine de comédie. En une première apparition silencieuse – elle pénètre dans l’hôtel, fait le tour du proprio, tortille de la fesse… Hop ! elle emballe le film. Et qu’on se le dise ; sa nunucherie est trop sérieuse pour qu’on la prenne à la légère.
Après quoi les gars, ils rament, forcément, ils rament. Ils n’ont rien compris au film, de toute façon.
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vegas24 · 9 months
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Ça se passait pas trop mal jusque là mais ça se corse, comme on dit dans le sud. La queue pour passer le passeport control est gigantesque, c’est la première fois que je vois ça ici. Je pense qu’on a déjà, et je dis on, pour inclure les foules laborieuses qui m’entourent et qui sont dans la même galère, fait la queue depuis une bonne heure. Et à vue de nez il y en a encore pour autant. Dans mon malheur, un petit soulagement : j’aurais pu me retrouver derrière l’ensemble des passagers d’un vol en provenance de Chine, et ça s’est joué à très très peu. Là, on aurait été en plein désastre de proportions épiques.
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Petit flashback sur le vol, ouvrons les guillemets, je me cite :
« Le vol pour Vegas se passe tranquillement, même si, c’est long quand même. A l’heure où j’écris, il reste 3h de vol sur les 10 initiales. J’ai réussi à dormir un peu, mais rien de dingue non plus, et on voit bien que les passagers ne sont pas plus frais que moi. Il m’arrive de me lever pour me degourdir les jambes et dans les coins où il y a un peu de lumière, on voit des tronches avec les traits bien creusés chez les hommes ou chez les femmes. Malheureusement, alors que pendant des années ma peau n’accusait pas trop le coup du vieillissement, j’avoue qu’aujourd’hui ce n’est plus la même mayonnaise. Ma consommation de crème hydratante a augmenté en proportion des années qui s’écoulent alors que je faisais souvent le kéké en prétendant que jamais, ô grand jamais j’aurais besoin de mettre ces saloperies de chez l’Oreal. Ben je peux te dire que je l’ai pris mon abonnement maintenant, bienvenue au club.
J’ai regardé Fargo saison 3, du moins la fin, d’une saison qui est bien flippante par moments, avec ce grand méchant insaisissable qui manipule tout, vraiment tout.
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A un moment, un des protagonistes dit, « que dit-on déjà ? Que le meilleur tour du diable c’est de nous faire croire qu’il n’existe pas ». Et bien je connais quelqu’un assez con pour s’être tatoué ça sur le bras. Bon, en anglais, mais ça reste con. Quel genre de « statement » tu fais quand tu te fais tatouer ça sur le bras, j’en ai aucune idée. Genre le mec il est plus malin que nous? Il sait lui que le diable existe? Je crois même pas qu’il soit particulièrement religieux ou truc dans le genre. Je ne lui ai jamais posé frontalement la question mais je pourrais le faire un jour, mais comme je l’aime pas trop ça risque d’être un peu perçu comme une agression, genre passive agressive.
J’ai aimé toutes les saisons de Fargo mais celle ci est particulièrement sombre. Elle a d’ailleurs une espèce de mystique qui n’est pas sans rappeler par moment Twin Peaks, et pas que parce que Ray Wise, le père de Laura Palmer dans la série de David Lynch, y fait une apparition. Le mal rôde partout et quel est d’ailleurs le meilleur tour du diable ? Well you already know.
Le casting est encore au top avec Ewan McGregor qui joue deux frères très différents, Carrie Coon qui était déjà super dans The Leftovers, Mary Elizabeth Winstead qui est bien mieux ici que dans la dernière série Star Wars de Disney, Ashoka, qui est d’ailleurs totalement bidon, et dans laquelle elle est toute verte avec des tentacules hideuses sur la tête. »
Fermer les guillemets, retour au présent, c’est à dire dans la queue.
J’ai finalement réussi à regarder le film ou plutôt le documentaire sur notre Laurent Garnier national qui, je ne le savais pas a été récemment décoré de la légion d’honneur par notre autre symbole national Jack Lang. Le mec, Laurent, pas Jack, a eu une vie totalement alignée sur le développement de la house et techno, depuis les premiers morceaux assez underground en 87/88 jusqu’à maintenant, où c’est une musique qui est présente partout sous diverses formes. Parfois je me dis que plus que la musique elle même, c’est son histoire aussi qui m’intéresse parce que, même si je suis un peu plus jeune que Garnier, j’ai aussi grandi comme beaucoup de quadras/quinquas en voyant, que tu l’aimes ou non, cette musique évoluer et rentrer dans notre quotidien, parfois à grande échelle avec des groupes comme Daft Punk. Et l’histoire est interessante… se dire que ce sont de jeunes black américains qui ont lancé le mouvement en achetant des machines que le constructeur Roland avait soldées (la TB303) parce que les musiciens à qui elles étaient destinées au début n’en voulaient pas, et ces jeunes qui en ont détourné l’usage pour en faire un marqueur du son de la house et de la techno en s’inspirant eux mêmes du son d’un groupe allemand des années 70, Kraftwerk, c’est assez dingue, surtout quand on voit la place que ça a pris maintenant.
Bon bref c’est un bon documentaire même si j’avoue que parfois Lolo il force un peu sur l’accent anglais et s’il y a bien un truc qui m’énerve (un de plus) c’est les français qui forcent sur l’accent anglais ou américains pour sonner encore plus nature que nature mais ça ne marche pas avec moi msieur dame, je vois bien que vous forcez les gars, et c’est pas bien.
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J’arrive sur la fin de la queue… bientôt mon tour pour passer l’inspection finale. Vous venez d’où, vous faites quoi, c’est la première fois que vous venez aux Etats Unis, pourquoi vous venez à Vegas, rien à déclarer?
Dans ces cas là, toujours garder le sourire, rester cool, et être poli.
Conseil gratos de sagesse.
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solo667 · 9 months
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Hello (sad) world
Ça y est, je me décide à ouvrir un blog, à enfin à écrire. Ce matin j'ai oublié la pilule, et ce soir je la pète un peu, la pilule. Ça doit être lié, il faudrait que ce le soit. Je me laisse deux jours pour voir, parce que sinon ça augure vraiment rien de bon. Demain, je la reprends, la pilule, faut que pas j'oublie. Putain, même avec un pilulier je suis capable de l'oublier, la pilule. Et pourquoi donc ? Parce que j'ai rangé le jeu, que je ne me suis pas réinstallé pile (lul) au même endroit où je ptitdej ces derniers temps. À un petit mètre près, le pilulier sous ma gueule, avec les boîtes d'origine jusqu' à côté, le cerveau a pas réagit. Pas croyable.
Ce week-end ça allait, je me suis même autorisé une bouteille de rouge, alors que je ne bois quasiment plus d'alcool depuis plus d'un an. Totalement sous l'influence de Servant, géniale série que je viens de dévorer. Mais on y voit et on y boit des verres de vins rouges, sans cesse, alors j'ai cédé à l'appel d'une bouteille, récompense voilà quelques années d'avoir sauver je ne sais quel PC, de je ne sais quel virus, ou d'une perte de données imminente.
Pour le promeneur qui s'est perdu ici, non, le fond de l'affaire n'est pas une histoire d'alcoolique. Mais depuis que je la prends cette pilule, j'ai quasiment coupé totalement l'alcool, parce que c'est marqué dans la notice que quand même faudrait éviter, alors j'obéis, je suis quand même sacrément obéissant, dans le fond.
Quand je pète un câble, ce n'est pas du défi, la perte de contrôle est totale, je suis spectateur d'un autre moi. C'est parfois flippant. Un simple décalage de quelques secondes entre le taré, et le lucide, mais quelques secondes de trop, quasiment impossibles à rattraper. Il faut juste passer le seuil, quand le mal est fait, que le taré est soulagé pour que le lucide constate les dégâts…et pète un câble à son tour après tant de carnage.
Oulala oui, je vois l'autre malentendu, on parle pas ici de LA pilule, celle que les gonzesses doivent s'infliger pendant que nous les gars, comme d'hab on assume pas grand chose. Non, là ce sont mes pilules qui m'ont bien fait remonter la pente, tu sais la pente qu'on dirait un Everest quand on est pas super équipé, ou malade, ou les deux, ou j'en sais foutre rien pour le moment.
En fait si j'ai ma petite idée, mais je m'en méfie de cette idée, parce qu'on se reconnait tous dans tout et n'importe quoi, façon astrologie. Il faut que je trouve ce psy, mais rien que ça, c'est aussi un Everest, surtout quand tes recommandations n'aboutissent que sur des refus de nouveaux patients.
Bref, ce soir, ça va pas du tout. Tout à coup, juste après avoir terminé Servant, je suis d'un calme effrayant, d'une très morbide sérénité. Il faut faire à manger, tout est quasiment prêt, mais j'ai la sensation que je suis de moins en moins loin du Rubicon. J'entrevois la possibilité de le franchir. J'ai envie d'aller me promener, là haut sur un massif. Je penses aux différentes méthodes, au froid, à une belle lame, à défaut de belle âme.
Je me prépare à manger, j'arrive à manger lentement, c'est qui est pas loin d'un exploit ces derniers temps, tant je suis actif, tout le temps. Ce soir non, je ressens cette étrangeté, l'envie d'en finir, dans la sérénité, tout le contraire des autres fois ou j'étais sous l'emprise de la panique.
Je regarde l'heure, il est trop tard pour enclencher une machine sans faire chier les voisins (qui ne me le rendent pas, mais bon, c'est moi. Ne pas faire subir aux autres ce qu'on aime pas subir). Je retrouve ce petit élan de ces derniers jours : voyons quand même comment le tambour peut se remplir de ce qui git dans la panière. Panière qu'il me tarde de voir repartir avec l'être aimé, parce que nos linges se mélangeait, dans cette panière.
Il y a toujours ce drap rouge, je ne me rappelle plus ce qu'elle m'avait expliqué, pour éviter que ça déteigne. Oh, mais c'est pas grave, j'accompagnerai ce drap des serviettes et autres torchons. Le quotidien reprend le dessus. Il faut que j'écrive, sonorisé par une musique certes sombre mais terriblement entrainante, avec ces riffs aiguisés comme des lames, pour évacuer tout ce noir et le coucher sur papier (numérique). La voilà la lame, saisie par le lucide, celle qui tue le taré !
Invoke the Oath !
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ezechiel5172 · 11 months
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ael59 · 1 year
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〈Lecture〉 Tremblez ! 10 histoires criminelles vraies et flippantes - McSkyz
Éditions Audiolib (2023) Quatre amis assassinés au bord d’un lac en Finlande, une famille de fermiers tuée en France, une jeune maman torturée en Grèce, une adolescente disparue en Australie…Les histoires que vous allez lire sont toutes vraies et ont fait les gros titres des journaux ces dernières années. Pour chacune, découvrez le déroulé des faits et de l’enquête, la psychologie des…
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ninonlitaussi · 1 year
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Lecture audio: Tremblez (10 histoires criminelles vraies et flippantes, de McSkyz
Des scènes de crimes éparpillées aux quatre coins du monde, du japon aux Etats-Unis, en passant par la France et la Grèce, McSkyz nous raconte dans ce livre audio ces crimes ayant eu lieu. Continue reading Untitled
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isabelle201180 · 1 year
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"Tremblez ! 10 histoires criminelles vraies et flippantes" de McSKYZ
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culturevsnews-blog · 1 year
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Tremblez encore !: 10 nouvelles histoires criminelles vraies et flippantes de McSkyz
Achat. : https://amzn.to/3IDIYnp Comme il le fait avec brio sur sa chaîne Youtube et dans  son premier livre,McSkyz nous raconte 10 nouvelles affaires de true crime haletantes, dans une ambiance aussi terrible qu’angoissante.  Chronique : Tremblez encore !: 10 nouvelles histoires criminelles vraies et flippantes” de McSkyz met en avant son talent pour raconter des affaires de true crime…
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est-ceque · 1 year
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Est-ce que j'ai peur ?
réponse courte: Alors... oui.
réponse longue: J'ai menti ceci n'est pas la réponse longue. teehee ! c:
vraie réponse longue:
Le moindre phénomène impliquant un individu externe et générant des vécus déplaisant est tout de suite associé à la peur, chez moi. Il fut un temps où j'ai questionné ce mécanisme comme pouvant être en fait une sublimation de colère latente. A cela, je m'étais répondu qu'en effet, dans certains cas rares. Le geste demande de la dextérité car il y a lieu de réprouver un éventuel recours permanent à l'étiquette de la peur sans susciter davantage de peur.
C'est bien pour ça que je commence par consentir à l'exprimer ainsi: j'ai peur. Maintenant, il serait pertinent et responsable de réfléchir à approfondir l'affect associé. Il a comparé ma plume à celle d'André Breton, pour mes tendances au symbolisme. Soit.
C'est l'heure du goûter : be my guest.
J'ai peur parce qu'il y a quelque chose de passionnel chez cet individu. Oui, je sais, je tends à considérer cette caractéristique comme une qualité. Ce n'est pas le versant "violence physique" de la passion qui pose problème ici. C'est autre chose. Je le sens, ce qu'il ressent d'agressivité envers moi alors qu'il essaie (me semble-t-il de l'atténuer à mon regard). Parfois je comprends, parfois pas. Souvent ça me semble un peu trop aussi. Qui suis-je pour juger des émotions des autres ? Surtout qu'il compose très bien avec. Oui mais il éprouve quand même une certaine forme de haine à certains endroits, et je la sens. Je ne le blâme pas d'en ressentir. Je trouve juste que c'est quelquefois déplacé, pour moi. Ok, fine. Il y a des trucs un peu flippants aussi. Bon, alors, c'est pareil: je sais que j'ai tendance à trouver le moindre truc flippant et à exagérer la prégnance des atrocités que je crois deviner chez les gens. Merci pour l'auto-disclaimer (on est vraiment chez les aliénés ici. bisous je pars avec Jack Nicholson en Estafette). Y'a des trucs impairs, dans son discours. On voit qu'il y a un réel souhait de construire quelque chose de solide. ça m'est curieux. Je n'ai jamais vu cette part de lui, le Faust adulte: je ne le connais pas. Mais il y a des trucs "impairs", vraiment, je veux pas utiliser d'autre mot. Je me le refuse. Son attitude, après qu'on aie bu. Il s'est excusé avec insistance, il a voulu me choyer. Oui, d'accord. J'entends. Je te pardonne. Mais ça reste flippant. Cette histoire de comportements que tu génères chez les gens aussi.
Et puis, tu répètes que ce n'est pas vrai. Mais j'ai quand même cette sensation que tu veux me prendre beaucoup, tout de suite. Et aussi j'ai pas aimé ton attitude quand je t'ai parlé de mon rapport au sexuel. J'ai l'impression que ma pudeur n'est pas légitime à tes yeux.
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completementalest · 2 years
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En avant les Balkans
Notre étape croate se termine en beauté par un bivouac de rêve face à la mer, entre argousiers et cyprès, chez un hôte warmshower surprenant : un certain Marcus (que nous pourrions qualifier de bourru) met à disposition depuis des années un bout de son terrain pour les voyageurs de passage. Concrètement ça ressemble à une clairière au milieu des pins agrémentée de petites cabanes en bois construites au fil du temps par divers motivé.e.s. Quand on arrive on rencontre justement deux cyclistes hongrois et espagnol qui y vivent comme des robinsons depuis quelques semaine. Ce sera notre dernière soirée avec Matt et Molly, les copains qu'on a croisé plusieurs fois depuis l'Italie. C'est avec eux qu'on passe la frontière pour entrer au Monténégro le lendemain. On les quitte au détour d'une sorte de fjord qui a un peu l'allure d'un lac suisse. On le contourne tranquillement histoire de profiter à fond du plat avant d'attaquer la bien nommée "serpentine" road (un gros zigzag à flan de montagne) au dessus de la ville de Kotor.
On laisse passer la pluie à Cetinje puis on repart sur une route bien vallonnée au milieu d'infinies forêts avant de redescendre sur l'immense lac Shkadar. Ça n'en finit décidément pas d'être beau ! On file ensuite du côté de l'Albanie (on a l'impression de changer de pays toutes les 5 minutes) où on est hébergés à Shköder chez Chuck et Susan, deux états-uniens retraités qui passent la moitié de l'année à pédaler, l'autre à accueillir des cyclistes chez eux. Comme ils ne sont plus tout jeunes, ils ont tendance à mettre le chauffage à fond ce qui nous convient tout à fait. On partage une bonne soupe à la saucisse (il y a eu quiproquo sur notre végétarisme) et du (bon) vin en bouteille en plastique (ne soyons pas regardants). On repart bien ragaillardis et on reprend de l'altitude (excellente idée en novembre) pour viser la Macédoine (le pays, pas la salade). On enchaîne plusieurs journées humides avec réveil dans la purée de pois, ça pique un peu ! On rencontre un anglais à vélo avec qui on campera le soir venu, c'est la première fois qu'on héberge quelqu'un dans notre tente : qui a dit qu'on ne pouvait pas être hôtes nous aussi ?
On s’échappe vite de tout ce froid brumeux pour rejoindre la Grèce puis la mer (= tempérance), l'occasion de croiser la route des chiens les plus flippants d'Europe (ok on est un peu sensibles mais ils sont vraiment pas sympas).
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Ambiance jolie vue et café à 3,50 €
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Dormir dans les poubelles, toujours un plaisir.
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Zone à camions qui doublent serré.
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“Fait frisquet par ici”
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Panorama de qualité.
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La pluie qui guette.
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Bel ensemble de vallons forestiers.
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Zone humide de qualité.
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Lac au petit matin.
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Lac au petit midi.
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Vue post-grimpette, face A.
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Face B.
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Plus de 500 cyclistes sont passés chez Chuck et Susan, ça fait beaucoup d’empreintes de main.
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Merci Chuck et Susan, c’était chouette.
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Montagnes albanaises.
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Brume albanaise.
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Séchage de tente au réveil.
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Avec George, cycliste anglais de type bavard.
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Si vous vous demandiez à quoi il ressemblait, voici le drapeau Macédonien.
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Lac Ohrid.
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cerulane · 2 years
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Dans ce nouveau film Marvel Studios, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin. Voyagez dans l’inconnu avec Doctor Strange, qui avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux. (Je trouve ce synopsis vraiment mauvais...)
Ces histoires de monde parallèles avaient des aspects intéressants : des Stepehn Strange méconnaissables (voir carrément flippants), des mondes différents, les Illuminatis (qui font très fan-service mais ça fonctionne) J’ai aimé voir Captain Carter (déjà vu dans What If), une Maria Rambo qui est devenue Captain Marvel et le retour de Patrick Stewart dans le rôle du professeur Xavier.
America m’a laissée plutôt indifférente mais elle a du potentiel. J’ai aimé les combats entre la Sorcière Rouge et Strange ainsi que l’ambiance apocalyptique particulièrement bien rendue d’un des mondes visités.
Par contre, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Même en tenant compte de l’influence du Dark Hold, je trouve l’évolution de la Sorcière Rouge entre WandaVision et le film trop brutale et peu crédible. Je n’ai pas non plus cru en ce nouveau côté gore de Wanda et à l’élimination systématique de ses adversaires.
Le film se veut horrifique. Il y a donc des références aux films de zombies et certaines morts sont un peu trop gore pour moi. Surtout que je ne suis pas venue voir un film d’horreur mais un film de super-héros.
Enfin, je n’ai pas compris pourquoi la Wanda de l’autre monde n’était pas capable de se défendre contre la Wanda de « notre » monde. Qu’elle soit vaincue pour les besoins de l’histoire, soit ! Mais il n’y a même pas une once de résistance.
Au final, je suis sortie assez mitigée de ce film. Je n’ai pas passé un mauvais moment mais je n’ai pas non plus été éblouie. J’espère juste qu’on reverra la Sorcière Rouge...
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suicidlsnakespasta · 8 years
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creepypasta n°1
Le jeu de l'âme Premièrement, je tiens à vous demander pardon. Je suis tellement désolée. Je viens à vous dans un moment de besoin.  S'il vous plaît, aidez-moi. C'est tout. C'est tout ce que je demande. Je ne sais pas quoi faire, ni où aller. S'il vous plaît, aidez-moi. C'est tout ce que je demande. Mon nom est Andrea et j'élève seule mon enfant. Je ne vous dis pas cela pour attirer l'attention. Je n'attends pas de vous des éloges comme le feraient d'autres mères dans mon cas. Elles veulent toutes de la reconnaissance pour leur travail de mère, mais moi je veux seulement un peu de votre temps.  Être une mère est pour moi un fardeau. Nécessaire certes, mais cela reste un fardeau. Mon fils se nomme Jesse. Il a onze ans. Il est en CM2, pour ceux qui détestent les maths. Jesse a commencé le CM2 comme tous les autres enfants l'auraient fait. Il avait un peu d’appréhension et beaucoup d’excitation. C'était un garçon insouciant, sympathique et rempli d'énergie.  Tout a changé mardi, lorsqu'il a rencontré Stan. Stan était un élève d'une autre région qui avait été ajouté à la dernière minute dans sa classe. Le professeur l'avait placé à côté de Jesse. Lorsque je suis allée le chercher mardi, il m'a dit que Stan était devenu son nouveau meilleur ami.  Il n'agissait pas comme d'habitude. Il était pâle et en sueur. J'ai pris sa température, mais il n'avait pas de fièvre. Je lui ai demandé comment s'est passée sa journée, mais tout ce qu'il me disait était que Stan était son meilleur ami. "Stan est mon nouveau meilleur ami", disait-il. "Je sais, j'ai hâte de pouvoir le rencontrer", disais-je en retour. "Maman, Stan est génial. Tu devrais le rencontrer. C'est mon nouveau meilleur ami. Le meilleur du monde entier." Nous avons dû avoir la même conversation un millier de fois cette nuit-là. Lorsque je suis allée le border, il m’a regardée avec les larmes aux yeux. Il a mis ses mains minuscules devant son visage et il a bougé son index, me disant de venir plus près. Je me suis penchée et il a mis ses mains de chaque côté de sa bouche. Vous savez, comme les petits qui veulent dire un secret. J’ai tourné ma tête et il a chuchoté quelque chose à mon oreille qui m’a donné des frissons. À ce moment-là, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai frissonné. Il a chuchoté : « Tu me crois. Pas vrai, maman ? » Je me suis assise sur le lit et je l'ai regardé. « Te croire pour quoi, mon chéri ? » « Stan », a-t-il dit. « Stan est mon meilleur ami. » J’ai acquiescé et pris sa température une nouvelle fois. Toujours pas de fièvre.   Je suis allée me coucher mais je n’ai pas vraiment réussi à dormir cette nuit-là. Mercredi, quand j’ai amené Jesse à l’école, il avait une expression étrange et il me disait qu’il ne voulait pas y aller. Je lui ai demandé : «  Est-ce que tu te sens mal ? » Il m’a dit « Non ». Il se mordait la lèvre inférieure comme un fou. C’était quelque chose que je ne l’avais jamais vu faire. « Non, je dois aller à l’école », m’a-t-il répondu. Il a ouvert la portière de la voiture et est parti. Sans au revoir. Sans je t’aime. Rien. Il a monté les marches devant l’école en trainant des pieds, en regardant le sol. J’ai enlevé le frein à main et j'ai démarré pour aller au travail. Un petit garçon se tenait devant ma voiture. Deux secondes de plus et je l’aurais percuté. Le jeune garçon était blême avec une tignasse blonde presque blanche et de grands yeux bleus. Il a cogné deux fois sur le capot de ma voiture, m’a saluée et est parti en direction de l’école. Lorsque je suis allée le chercher ce jour-là, Jesse semblait aller mieux. Il était encore un peu pâle mais il paraissait heureux. Il m’a tout dit de sa journée. Il m’a parlé des dinosaures, de la musique, des mathématiques, puis il m’a parlé de la récréation. « Et après les maths, on a eu la récréation. Maman, tu ne vas jamais croire ce que j’ai fait à la récré. » « Dis-moi », ai-je répondu, souriant tout en conduisant. J’ai pensé au loup, au football… Toutes les choses que les garçons de son âge font lors de la récréation. Quelque chose de bien, de normal. « J’ai rejoint une église ! » J’ai froncé les sourcils. « Une église ? À… La récréation ? » Jesse a acquiescé. « L'église de Stan ! » J’ai cru que c’était une sorte de nouveau truc fantastique auquel les jeunes jouaient. « C’est quoi l'église de Stan ? » « C’est l'église de Stan, maman. » Jesse riait comme si j’étais sotte d’avoir posé cette question. « Qu’est-ce que vous y faites alors ? » « Pas mal de trucs. Aujourd’hui par exemple, nous avons écouté ce que Stan disait. Il disait de drôles de mots et je me suis assoupi. On est plusieurs à l’avoir fait. » Je me suis garée dans l’allée et on est sortis. « Et c’est tout ? » ai-je dit. Tout ça était vraiment étrange, mais les enfants ne semblaient pas faire quelque chose de mal. « Stan nous a donné des papiers aussi. » Jesse a sorti une feuille de kraft et me l’a tendue. C’était un morceau de papier avec trois mots écrits à l’aide d’un stylo à l’encre noire. "Église de Stan" Encore une fois, étrange, mais rien de mal. J’ai juste pensé qu'ils jouaient des rôles. J’avais tort. Quand je suis allée le chercher hier à l’école, j'ai pu voir que quelque chose n’allait pas avec mon petit garçon. Il avait l’air paniqué, effrayé. « Qu’est-ce qu’il y a, mon chéri ? » Je me suis penchée pour toucher son front. Pas de fièvre. « On a joué au jeu de l’âme aujourd’hui », m’a-t-il dit. Sa tête tournait de gauche à droite. Il ne tenait pas en place. Il n'arrêtait pas de jeter des regards autour de lui. « Le jeu de l’âme ? » Jesse a juste hoché la tête tout en continuant de regarder autour de lui. La sueur perlait sur son visage. « C’est quoi le jeu de l’âme ? » Il a fait non de la tête et est resté silencieux. « Jesse, c’est quoi le jeu de l’âme ? » « Je lui ai dit que je ne voulais pas, mais il a dit qu’il ne serait plus mon ami si je n'y jouais pas. » « Qui ne voudrait plus être ton ami ? Où étaient les professeurs ? » La respiration de Jesse s'accélérait, mais il me répondait toujours. « C’est arrivé dans l’église », a-t-il dit. Puis il a chuchoté : « Les professeurs ne sont pas admis dans l’église. » « L’Église de Stan ? » ai-je dit. Jesse a acquiescé, puis une larme a coulé le long de sa joue. « Qu’est-ce que c'est que le Jeu de l’Âme, Jesse ? Je suis ta mère, dis-le moi maintenant et je me chargerai du reste », ai-je dit. « Je ne peux pas te le dire, maman. Je ne peux pas. Les règles sont méchantes. Elles sont si méchantes. » « Et Stan ? » lui ai-je demandé. « Est-ce que Stan pourrait me les dire ? » Jesse a crié « NON ! », me faisant une peur bleue. « NE LUI DEMANDE PAS LES RÈGLES. S’IL TE PLAÎT, MAMAN. S’IL TE PLAÎT. » Je me suis garée, confuse et effrayée. « Promets-moi maman. Promets-moi, promets-moi, promets-moi, promets-moi... » Jesse s’était mis à brailler, terrifié. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai bercé. Je ne l’avais pas bercé de cette façon depuis des années. Il s’est endormi dans mes bras et je l’ai emmené à l’intérieur. Je l’ai apporté directement dans sa chambre, puis j'ai préparé son lit. Il avait juste besoin de sommeil. Je me répétais cette phrase pour me rassurer. Tout ce dont il avait besoin, c’était de sommeil. Je l’ai couché dans son lit et j’ai mangé seule. J’ai vérifié si tout allait bien vers 21 heures. Il semblait bien dormir alors je suis allée me coucher. Je me suis réveillée à 00h18. Il criait à pleins poumons. J’ai couru dans sa chambre, mais il n’était pas dans son lit. J’ai allumé la lumière, et il a jailli hors de l'armoire comme si quelque chose le poursuivait. Il s’est agrippé à mes jambes, n’arrêtant pas de hurler. J’ai essayé de le calmer tout en lui demandant ce qui s'était passé. Ça n’avait pas de sens, il n’arrêtait pas de hurler des choses à propos du Jeu de l’Âme. Il était impossible. Je continuais à lui demander ce qu’il avait mais il ne voulait pas me le dire. J’ai essayé de le remettre au lit mais il ne voulait rien entendre. Finalement, je l’ai simplement emmené avec moi dans ma chambre et il a dormi dans mon lit. J’étais étendue près de lui et je le surveillais. Je caressais ses cheveux quand il a ouvert ses yeux, me fixant. « Je vais te dire les règles après l’école demain, femme », a-t-il dit. Il a refermé ses yeux. Qu’est-ce qui se passe avec mon enfant ? J’ai fixé le plafond durant un long moment dans le noir avant de me retourner face à la salle de bain. Vous savez, lorsque vous êtes sur le point de vous endormir, que vos jambes bougent d’un coup et vous réveillent ? Ou quand vous avez l’impression de tomber ou de trébucher ? Ça m’est arrivé la nuit dernière. Plusieurs fois, tout au long de la nuit, en voyant quelque chose dans l'encadrement de la porte. À chaque fois que mes yeux étaient sur le point de se fermer, j’apercevais la silhouette de quelque chose d’imposant et ça me réveillait. Bien sûr, il n’y avait rien, et je recommençais à m’endormir. La silhouette revenait une fois de plus, mais j’avais l’impression qu’elle était plus près, comme si elle avait avancé d'un pas.   Ça s'est répété, encore et encore, jusqu’au matin. Ce matin sur le chemin de l’école, Jesse semblait totalement déconnecté. Je me sentais pareil, j’étais épuisée. J’avais pensé lui parler de ce qu’il m’a dit avant de s’endormir, mais je n’ai pas pu. J’avais peur qu’il retourne dans l’état hystérique dans lequel il était. Il n’a rien dit pendant tout le trajet de l’école, il agissait comme un robot ; léthargique, sans émotion. J’ai reçu un appel peu après l’avoir déposé, ils me demandaient de venir le chercher. Il avait vomi en classe. Lorsque je suis venue le chercher, il était dans le même état. Je lui ai posé des questions, mais les seules réponses que j’ai reçues étaient des grognements. Je prévoyais de retourner à la maison, changer ses vêtements souillés et ensuite l’emmener voir un médecin. Il n’a rien dit jusqu’à notre arrivée. « Est-ce que Stan peut venir aujourd’hui ? » m’a-t-il demandé. Il fixait la porte du garage. « Tu ne te sens pas bien, chéri. Tu veux vraiment qu’il vienne te voir ? » ai-je dit. Je voulais rencontrer cet enfant, mais ça ne sonnait pas comme si c’était vraiment Jesse qui me le demandait. Mais je voulais tout de même aller au fond de cette histoire. « Oui », a-t-il dit. « D’accord, est-ce que tu as le numéro de ses parents ? » « Il a déjà demandé à ses parents et ils sont d’accord. » « On doit attendre qu’il ait fini les cours, et j’aimerais quand même parler à ses parents. » « D’accord. » Jesse est sorti de la voiture et est rentré à la maison. « Est-ce que tu as leur numéro ? » ai-je demandé au moment de fermer la porte. « Non. » J’ai commencé à lui demander comment j’étais supposée les appeler si je n’avais pas leur numéro, mais quelqu’un a frappé à la porte. Je me tenais toujours juste à côté. J’ai ouvert la porte. Le jeune garçon aux yeux bleus et aux cheveux blonds/blancs que j’avais pratiquement percuté mercredi se trouvait devant moi. Une jeune fille se tenait à côté de lui avec le même teint pâle. « Oui ? » « Bonjour, Driz. Est-ce que Jesse est là ? » Le jeune garçon se tenant devant moi n’aurait pas dû savoir ce nom. C’était un surnom de l'université, inventé par des amies lors d’une soirée bien arrosée. « Non », ai-je dit. « Ce n’est pas grave », a dit la petite fille. « Je m’appelle Devin, et vous savez déjà le nom de mon frère. » « Stan », ai-je dit. La fillette a mis ses mains devant sa bouche et s'est mise à glousser. Stan a souri puis a haussé les épaules. « C’est vraiment très simple. Première règle : ne pas marcher devant les miroirs dans le noir. Deuxième règle : ne laisser aucune porte ouverte lorsque vous allez vous coucher le soir. Demandez à votre fils quelle est la troisième règle, et souvenez-vous : un grincement signifie que vous prenez du retard, un bruissement veut dire que vous avez presque perdu. Lorsque les lumières s’éteignent, réjouissez-vous de ne pas voir la silhouette se tenir dans un coin de la chambre. Espérons que vous ne l’entendrez pas respirer lorsque vous sombrerez dans le sommeil. Et si vous entendez frapper, eh bien... espérons que vous n’entendrez jamais frapper. » Stan s’est retourné et est parti avec sa sœur. Je les ai regardés partir, puis j'ai secoué ma tête. Je ne voulais pas jouer à leur jeu stupide. Je me suis retournée et j’ai trouvé Jesse assis dans la cuisine, pleurant. « Qu’est-ce qu’il y a ? » « J’ai entendu frapper », a-t-il chuchoté. Ma bouche s’est asséchée. « Quand le jeu se termine-t-il ? » lui ai-je demandé. « Il ne se termine pas », toujours en chuchotant, « Il ne se termine jamais. » Mon cœur s’est accéléré. « Quelle est la troisième règle, Jesse ? » Son visage s’est assombri et il a pris une grande inspiration. « Troisième règle : connaître la troisième règle fait de vous un joueur. » Mon estomac s’est noué. « Qu’arrive-t-il si tu perds ? » « Quand il fera noir, tu vas les entendre arriver. Ils aiment te faire savoir qu’ils se rapprochent. » « Qui ? » « Stan et Devin », a-t-il dit. « Ils entrent par les miroirs ou les portes ouvertes et t’emportent avec eux. » « Comment peut-on gagner ? » « Tu gagnes si tu parles des règles du Jeu à plus de personnes que celle qui t’en a parlé. » Comme je l'ai dit, je suis vraiment désolée. Mais merci de votre aide. Vraiment. Je vais aller me réjouir de ma nouvelle liberté et j’espère que vous allez vous réjouir de votre prochaine nuit.   Donnez mes salutations à Stan et Devin.
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CLOSE-UP REPORT / Reportage : Gros plan sur… Livaï – Partie 2
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[  La série des interviews/reportages n’a pas été traduite officiellement en anglais. Il n’existe que des traductions de fans. Pour le Close-up report sur Livaï, j'ai donc utilisé la traduction de @yusenki​, élaborée en 2015 : ici ]
[ Cette deuxième partie commence au milieu de la saison 1 et s’achève à la fin de la saison 2 (au début du tome 34), quand Erwin est encore dans le coma. ]
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Dans la première partie de notre reportage, le soldat de plus fort de l’humanité, Livaï, nous a montré différentes facettes de sa personnalité. Nous avons notamment appris que c’est sa force impressionnante, ainsi que sa manière de penser rationnelle, qui ont su gagner la confiance de ses camarades. Notre équipe se dirige à présent vers la ville souterraine, là où il est né, pour récolter plus d’informations sur Livaï.
De nombreuses rumeurs circulent ici et là, parmi les habitants des Bas-Fonds, au sujet de Livaï. Il n’a pas été facile de passer au crible toutes ces informations et de juger de la fiabilité de chaque témoin.
M. A, commerçant (propriétaire d’une échoppe) : Hmm… Vous avez bien dit « Livaï » ? Il y avait un individu qui portait ce nom autrefois. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’était un voyou dans sa jeunesse. Les soldats étaient toujours après lui. Quand on ne l’a plus revu, j’ai cru qu’il s’était fait attraper. Sur ma vie ! il est impensable que le caporal du Bataillon d’exploration et ce jeune-là soient une seule et même personne !
A l’image de ce commerçant, la plupart des gens ont du mal à croire que le caporal Livaï du Bataillon d’exploration et Livaï, le bandit des Bas-Fonds, soient une seule et même personne. Nous avons mentionné le nom du bandit auprès des personnes interrogées et réussi à récolter des informations intéressantes.
M. B, travailleur indépendant : En effet, il y avait ce nabot dans le temps… Il était fort et vraiment doué pour la baston. Même s’il était tout petit, il s’y connaissait bien en maniement des armes - par exemple les lames et ce genre de choses - et depuis longtemps… Quand il a atteint l’âge adulte, il a volé à des soldats un équipement… Comment on appelle ça, déjà ?… tridimensionnel… ?!
Journaliste reporter (J) : Ne dit-on pas équipement de manœuvre tridimensionnelle ?
M. B : Oui, oui, il était vraiment doué avec ce machin et il a alors rallié à lui pas mal d’autres voyous - je sais pas trop pourquoi.
J : Vraiment ? Est-ce qu’il a appris à le manier simplement en regardant d’autres personnes faire ?
M. B : Eh bien, je saurais pas vous dire avec certitude quelle technique il a employée. Mais, après tout, on est dans les Bas-Fonds. Tout le monde sait y faire avec ces incompétents des Brigades spéciales : on obtient d’eux ce qu’on veut en les menaçant - comme par exemple apprendre à manier ce genre d’engin ou autre…
Erwin aurait-il perçu le potentiel physique de ce voyou à l’époque et ainsi entrepris la démarche osée de lui proposer de rejoindre l’armée plutôt que de le mettre en état d’arrestation ? Notre équipe de reporters tente à présent de récolter davantage d’informations sur ce garçon de petite taille, talentueux et fort.
J : Est-ce que vous avez la moindre information sur un gamin fort au combat et qui vivait par ici il y a des années ?
M. C, marchand (distributeur) : Ah oui, j’ai des infos sur lui, mais pas beaucoup. Il m’a passé à tabac quand j’étais jeune. Je me souviens très bien de son nom… c’était Livaï. C’est parce qu’il avait le même nom que le caporal du Bataillon d‘exploration, c’est pour ça que je m’en souviens.
J : Est-ce que vous vous rappelez à quoi il ressemblait ?
M. C : Quand il était gosse, il portait sur lui un couteau usé, mais il avait une façon particulière de le tenir. Il le tenait à l’envers, comme ceci. Et puis il m’a enfoncé sa lame à l’endroit exact où se trouve mon point faible… Pouah… Regardez, j’ai encore la cicatrice !
Tout en parlant, M. C a ouvert le haut de sa chemise pour nous montrer sa cicatrice. Visiblement, il a été blessé avec un objet tranchant à la lame irrégulière. La cicatrice est ancienne, mais elle est encore bien visible.
J : Pour quelle raison ce garçon, Livaï, était-il aussi fort ?
M. C : Qui sait ?… Mais il était encore tout gamin quand je l’ai vu manger avec un adulte, deux ou trois fois. L’individu portait un chapeau qui lui couvrait les yeux, donc j’ai pas pu voir son visage.
UN HOMME MYSTERIEUX AUX YEUX CACHES PAR UN CHAPEAU
M. D, patron d’une taverne : Hé, vous parlez de Livaï ? Il avait l’habitude de venir ici avec ce type au chapeau qui est resté avec lui jusqu’à ce que le môme puisse se nourrir tout seul. L’essentiel, c’est que le garçon ait une bonne vie maintenant ; si c’est le cas, je suis content pour lui.
J : Selon vous, cette personne était son protecteur ?...
M. D : C’est pas comme s’ils étaient collés ensemble en permanence. Parfois, le type au chapeau faisait des virées à la ville en surface, puis il revenait. A partir du moment où le môme a montré qu’il était capable d’extorquer de l’argent tout seul pour ses repas, le mystérieux individu a subitement disparu.
M. C : Ce type au chapeau - de sales rumeurs circulent à son sujet d’après ce que je sais. Vous savez, par le passé sévissait ce tueur assoiffé de sang qui a tué plein de soldats des Brigades spéciales. Comme par hasard, ce gosse appelait le type par le même nom que ce tueur.
M. D : Peu importe : c’était certainement un faux nom. Vous ne pensez pas que ce serait carrément flippant si toutes ces histoires étaient vraies ? Imaginez un peu : un sale morveux des Bas-fonds qui devient le respectable héros du Bataillon d’exploration, et l’individu qui l’a élevé est le tueur en série de la ville ! Vous vous croyez dans un conte de fée ou quoi ?
« Ouais, tu as raison », acquiescèrent les habitants des Bas-Fonds avant de se mettre à rire. Pour eux, tout ceci appartient au passé. Cette information n’a pas vraiment de rapport avec leur principale préoccupation : leur survie au jour le jour. Il ne s’agit que de rumeurs après tout. Après avoir récolté toutes ces informations, notre équipe se demande comment elle va aborder le sujet avec le Caporal. Tout en se creusant la tête, elle repart pour poursuivre l’entretien à huis-clos.
Quand l’équipe retrouve Livaï, Eren Jäger - le jeune homme qui possède le pouvoir des titans - est à présent son subordonné. Le Bataillon d’exploration se prépare actuellement pour sa prochaine expédition extra-muros. Nous retrouvons à nouveau Livaï au même endroit que lors de la première partie de l’entretien : l’ancien château qui servait auparavant de siège au Bataillon d’exploration.
J : Tout d’abord, merci beaucoup pour tout ce que vous faites. C’est loin d’être facile.
Livaï (L) : … Je n’ai pas fait grand-chose. Si nous avons été en mesure d’éliminer les titans restants dans le district de Trost et que nous avons accompli avec succès notre mission, c’est grâce aux plans et aux directives d’Erwin.
J : Pour être francs, nous sommes conscients que ce que nous avons fait est impoli , mais nous sommes allés interroger des gens dans les Bas-Fonds où vous avez grandi.
L : Ah, ça n’a pas dû être facile. Et donc ? Vous avez trouvé des éléments qui pourraient servir à promouvoir nos troupes ? Je ne pense pas que la ville souterraine ait quoi que ce soit à offrir.
J : Nous avons entendu des rumeurs au sujet d’un curieux gamin.
L : ...Racontez-moi.
J : Il était vraiment fort et doué pour le combat…. Dans sa jeunesse, c’était un leader qui a rassemblé autour de lui les jeunes gens de la ville. Cet enfant avait la manie de tenir son couteau à l’envers.
L : Est-ce que vous avez la moindre preuve que je sois ce gamin-là ?
J : Tous les habitants des Bas-Fonds se rappellent que son nom était « Livaï ». Cependant, ils ont du mal à croire que le garçon de leurs souvenirs et le caporal Livaï du Bataillon d’exploration soient une seule et même personne.
L : Ça ne m’étonne pas… Si le Livaï de ma jeunesse me voyait aujourd’hui, il ne le croirait pas non plus.
J : Ainsi, les rumeurs disent vrai ?
L : Cette histoire que vous avez reconstituée dans la ville souterraine - je n’ai pas de commentaire à faire dessus. Les hauts gradés vont certainement vous demander de garder le silence. Après tout, si vous vous retrouviez à écrire un article sur un gamin du nom de Livaï qui s’amusait à jouer des couteaux avec les adultes et à les tabasser, et que ce gamin s’avérait être celui qui s’est retrouvé dans le Bataillon d’exploration, ce serait une catastrophe. Pensez-vous que ça va aider à promouvoir  l’armée ?
J : Vous avez raison… Cela ne respecterait pas les règles de la censure monarchique et ne rentrerait pas non plus dans le cadre de la politique du Major.
Afin de changer le sujet, nous lui demandons de nous parler du thé noir qu’il tient entre les mains.
J : Nous avons entendu dire que le thé est votre boisson préférée. Quand y avez-vous pris goût ?
Passons à un sujet de conversation moins sensible…
L : Ah… Enfin une question qui ne posera pas de problème. Vous devriez vous en tenir à ce genre de sujets. Ouais, donc, pour vous répondre : je ne me souviens pas précisément du moment où j’ai commencé à apprécier le thé. Quand j’étais jeune, dans les Bas-Fonds, les clients de la taverne faisaient souvent des concours de bras de fer, avec du thé noir exceptionnel à la clé. Depuis cette époque, j’en buvais déjà.
J : Je vois. C’était votre péché mignon avant même que vous ne deveniez soldat.
L : Depuis que je suis dans l’armée, je peux me procurer des feuilles de thé d’une bien meilleure qualité que celles qui circulent dans les Bas-Fonds. A partir de cette époque, il m’est apparu que ce produit de luxe pouvait avoir une utilité cachée.
J : Que voulez-vous dire ?
L : Quand nous devons traiter avec ces nobles prétentieux, je peux utiliser le thé comme sujet de conversation, étant donné que, contrairement au reste du monde, ces gens-là peuvent en règle générale se payer le luxe de boire du thé. Ainsi, nous avons de quoi parler, pas vrai ? D’autre part, il m’arrive d’être mis au courant de la fluctuation des prix à l’avance et ainsi les boutiques ne peuvent pas m’arnaquer. Comme je l’ai dit la dernière fois, c’est comme pour la propreté et le souci de maintenir une apparence convenable : ça sert à se débrouiller dans la vie. C’est un art qu’il ne faut pas sous-estimer.
J : Même si les soldats du Bataillon d’exploration sont aux premières lignes dans le combat physique pour l’humanité, il y a beaucoup de situations, visiblement, où ces soldats ont besoin d’avoir des connaissances, un savoir ; leur habileté au combat ne suffit pas.
L : J’estime que la situation dans laquelle je me trouve, où mon travail se limite à me battre, est préférable. Erwin et les autres têtes pensantes qui doivent courir à droite et à gauche pour récolter des fonds et financer nos expéditions, s’occupent de la partie la plus pénible.
Livaï fait ici preuve de compassion envers ses camarades : le ton de sa voix a légèrement changé. Même s’il prétend que son péché-mignon, le thé noir, peut être mis à profit pour « se débrouiller dans la vie » - ce qui est une façon rationnelle de voir les choses -, il montre aussi qu’il est capable d’empathie.
A la suite de cet échange, le reportage a été suspendu pendant un certain temps. Nous avons été occupés à récolter de nouvelles informations sur le Titan Féminin - qui en avait après Eren Jäger -, sur la mission de capture et sur l’apparition des titans dans l’enceinte du mur Rose. Malgré la blessure qu’il s’est faite durant la mission de capture, Livaï a accompli son devoir comme il fallait en interrogeant les survivants de la dernière mission sans céder à l’émotion.
L’effervescence générale passée, Livaï est maintenant en pleine réorganisation de sa nouvelle escouade, composée autour d’Eren Jäger. Il fait cela au nom d’Erwin, qui est blessé.
J : Merci pour ce que vous faites. Lorsque vous vous retrouvez dans la situation où le Major ou bien des chefs d’escouade sont blessés ou décèdent en rentrant d’une expédition tumultueuse, comment le Bataillon d’exploration gère-t-il leur absence ?
L : Une grande partie du travail administratif est géré par le Commandant de la Garnison, Dot Pixis. L’enquête scientifique et la gestion matérielle font partie du travail d’Hansi. Mais cela ne veut pas dire que je reste le cul sur une chaise. Pour l’instant, Erwin est alité et dans le coma suite à ses blessures ; je me dois donc de prendre certaines décisions à sa place. Je l’ai fait pour qu’il puisse se reposer tranquillement et que, le jour où il se réveillera, il puisse avoir l’esprit tranquille, au lieu de se prendre la tête avec des problèmes que je peux régler seul.
J : J’ai été désolé d’apprendre que toute votre escouade a laissé la vie dans la mission de capture du Titan Féminin.
L : ...Ces gars-là ont accompli leur devoir jusqu’au bout. C’est ce que j’attendais d’eux et ils ont suivi mes ordres. Il n’y a rien d’autre à dire.
J : Je sais qu’il est normal qu’en tant que supérieur, vous endossiez la responsabilité de ce qui est arrivé. Néanmoins, n’êtes-vous pas touché émotionnellement par cet événement ?
L : …Je mentirais si je disais que je ne ressens pas de colère envers l’ennemi qui a tué mes subordonnés. Cependant, cette expérience a été bénéfique, et grâce à elle nous avons été en mesure d’anticiper ce qui allait arriver par la suite. Nous avons progressé… au point de récolter des indices qui pourront un jour nous permettre de lever le voile sur les mystères de ce monde. Vous pouvez rendre hommage au sacrifice de ces soldats ou alors nous critiquer en nous faisant passer pour des gens sans cœur. Au final, n’est-ce pas le privilège que vous possédez en tant que journalistes ?
J : Nous rendrons hommage à leur sacrifice. En ce qui vous concerne, Caporal, comment va votre blessure ?
L : Ah… Pas si mal que ça. Elle s’améliore de jour en jour.
J : A la suite à cette expédition tragique, nous avons été vraiment choqués d’apprendre que des individus possédant le pouvoir des titans, et ennemis de l’humanité, se trouvaient au sein même de vos rangs, dans le Bataillon d’exploration. Caporal, vous aviez certainement envisagé cette hypothèse auparavant. Qu’avez-vous ressenti quand il vous est apparu pour la première fois qu’il pouvait y avoir des traîtres ?
L : J’ai pensé que c’était totalement absurde, mais Erwin ne se trompe presque jamais dans ses théories. C’est pour ça que je crois en lui et en ses idées. Jusqu’à alors, le seul véritable ennemi que j’avais eu à affronter était le Titan Féminin. Mais au moment où je l’affrontais, j’étais trop concentré sur le combat pour penser au fait qu’il pouvait y avoir d’autres soldats possédant le pouvoir des titans parmi nous. Je me disais seulement : Cet ennemi est incroyablement fort !
UN ENNEMI REDOUTABLE : LE TITAN FEMININ
J : Le Bataillon d’exploration a été en mesure de prouver que les titans étaient en réalité des êtres humains. Ainsi, plutôt qu’un combat contre les titans, nous pensons qu’il s’agit en fait d’un combat entre humains.
L : Il est possible que vous ayez raison. Je ne l’ai pas entendu dire de mes propres oreilles, mais, selon ces gamins qui appartiennent à la même fournée de recrues, le Titan Colossal et le Titan Cuirassé ont exprimé l'idée que ce n’était pas par plaisir qu’ils avaient agi.
J : Difficile de les plaindre pour le moment…
L : Ouais, je ne les plains pas, moi non plus. Et on ne prend pas trop de risques en disant qu’il en va de même pour tous les habitants à l’intérieur des murs. Et peut-être que ces deux Titans seraient d’accord avec nous ? Franchement… ce monde merdique est devenu totalement absurde.
J : Merci pour le temps que vous nous avez accordé en dépit de votre emploi du temps chamboulé et chargé.
Nous nous excusons et laissons Livaï retourner à son travail. Une fois le reportage terminé, nous l’avons soumis à l’approbation du commandant Pixis, qui remplace Erwin tant que ce dernier est dans le coma. Peu de temps après, il a formulé une synthèse intéressante devant nous. Nous allons terminer ici ce reportage en rapportant ses propos.
Pixis (P) : J’ai vérifié l’ensemble du reportage sur Livaï… Bien, je pense qu’il fera l’affaire. L’essentiel est que les meilleurs aspects de la personnalité de Livaï ressortent à la lecture de l’article.
J : Que pouvez-vous nous dire sur sa personnalité ?
P : Il peut paraître agressif et grossier, mais, dans le fond, il ne déteste pas les êtres humains. Il semble avoir de l’aversion pour le manque de logique inhérent à ce monde, et c’est pour cette raison qu’il ne veut pas laisser le souvenir d’un homme qui a blessé quelqu’un… On peut constater qu’il est plein de sollicitude quand il parle de ses camarades. Ces jeunes soldats perçoivent cela inconsciemment et c’est pour cette raison qu’ils le suivent.
L’histoire qui raconte comment ce gamin à la force exceptionnelle et vivant dans les Bas-Fonds est devenu le « soldat le plus fort de l’humanité » restera un secret. Cependant, nous savons qu’à moment donné, dans sa jeunesse, a été implantée en lui la sollicitude et l’attention portée à autrui. Cela a-t-il un rapport avec le type au chapeau qui l’a élevé mais qui a fini par l’abandonner ? Le jeune Livaï, qui a perdu sa famille et ses amis, est devenu en grandissant un homme à la recherche de camarades sur qui il peut compter au sein du Bataillon d’exploration.
Bien qu’il puisse encore subsister une part mystère, nous avons tout de même pu voir une autre facette de cet homme dur et antipathique qu’est Livaï. Nous espérons vivement que de nouvelles vérités seront révélées un jour. Ainsi se conclut notre reportage.
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ezechiel5172 · 11 months
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