#hôtel de l’Europe
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Hôtel de l’Europe amsterdam -canon 7d 10-22mm
https://www.instagram.com/kleferone
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#EuropeanHotelAwards#gastronomie#PaulineVerhoef#RadissonCollectionRoyalCopenhagen#SanderAllegro#ualityLodgings
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Fabrication sous contrat Syzan : excellence dans le métal, le bois, le plastique et l'électronique
Implantée dans la ville dynamique de Lodz, en Pologne, Syzan Contract Manufacturing est un leader reconnu dans le secteur de la fabrication sous contrat. Spécialisée dans le métal, le bois, le plastique, l'électronique et l'assemblage, Syzan s'est taillé une place de choix grâce à son dévouement indéfectible à la qualité, à l'innovation et à la durabilité.
Divers domaines d'expertise et spécialisations
Syzan Contract Manufacturing excelle dans une variété d'industries, offrant des produits et des solutions de premier ordre. Le portefeuille de l'entreprise comprend du mobilier de vente au détail de haute qualité, des configurations de boutique dans la boutique, des magasins de marque, des présentoirs et des intérieurs d'hôtel. De plus, Syzan produit des pièces métalliques et des produits complets pour diverses industries, mettant en valeur sa polyvalence et son expertise.
Une main-d'œuvre solide et une présence mondiale
Au cœur du succès de Syzan se trouve une main-d'œuvre solide composée de plus de 30 ingénieurs, constructeurs et chefs de projet, soutenus par 190 employés de production. Cette équipe talentueuse opère à partir d'installations de production de pointe en Pologne, garantissant que chaque projet est exécuté avec précision et excellence. L’empreinte mondiale de Syzan s’étend à des bureaux aux Pays-Bas et à Dubaï, desservant des marchés à travers l’Europe, les États-Unis et le Moyen-Orient.
Quick Response Manufacturing (QRM)
Dans l’environnement commercial actuel en évolution rapide, l’efficacité et la rapidité de livraison sont primordiales. Syzan utilise la méthode Quick Response Manufacturing (QRM) pour rationaliser les opérations, réduire les délais et améliorer la satisfaction des clients. Cette approche permet à Syzan de répondre rapidement aux demandes du marché, garantissant que les clients reçoivent leurs produits rapidement sans compromettre la qualité.
Engagement envers la durabilité
La durabilité est une pierre angulaire des opérations de Syzan. L’entreprise est profondément engagée dans la gestion de l’environnement, intégrant des pratiques durables dans tous les aspects de ses activités. De l’approvisionnement responsable en matériaux aux processus de production économes en énergie, Syzan s’engage à minimiser son empreinte écologique. Cet engagement profite non seulement à la planète, mais trouve également un écho auprès des clients et partenaires soucieux de l’environnement.
Au service de marchés diversifiés
La gamme complète de services et de solutions de Syzan s’adresse à une clientèle diversifiée dans plusieurs régions. Qu’il s’agisse de mobilier de vente au détail pour un magasin de marque européen, de présentoirs pour une entreprise basée aux États-Unis ou d’intérieurs d’hôtel pour un hôtel de luxe du Moyen-Orient, l’expertise et le dévouement de Syzan transparaissent. La capacité de l’entreprise à adapter ses offres pour répondre aux besoins uniques de différents marchés témoigne de son adaptabilité et de son approche centrée sur le client.
Conclusion
Syzan Contract Manufacturing est un modèle d’excellence dans le secteur de la fabrication sous contrat. En mettant l’accent sur la qualité, l’innovation, la durabilité et la livraison rapide, Syzan continue d’établir de nouvelles normes dans la fabrication de métaux, de bois, de plastiques et d’électronique. Alors que l’entreprise étend sa portée mondiale, elle reste déterminée à fournir des solutions exceptionnelles qui répondent aux besoins évolutifs de sa clientèle diversifiée.
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[CP] 25 ans de l’anime One Piece : les célébrations d’anniversaire
Le célèbre pirate au chapeau de paille de One Piece
Toei Animation a le plaisir d’annoncer que Monkey D. Luffy s’apprête à débarquer en Europe afin de célébrer son anniversaire comme il se doit le dimanche 5 mai prochain.A cette occasion, de gigantesques ballons à l’image de One Piece seront déployés en simultanée dans les plus grandes villes d’Europe : - Milan, Italie - Piazza Gae Aulenti - Berlin, Allemagne - Alexa Mall - Londres, Royaume-Uni - Outernet, Now Trending - Madrid, Espagne - Principe Pio - Paris, France - Hôtel de la Marine 75008
Il y aura de nombreuses surprises exclusives à découvrir dans chaque ville, comme un pop-up store à Milan, une expérience vidéo immersive à Londres, un lieu hautement symbolique de Paris et de nombreux goodies inédits à retrouver à Berlin et à Madrid. Les fans pourront prendre leur meilleur selfie lors de l'événement le 5 mai et l’envoyer sur www.luffybirthday2024.com ou en utilisant le hashtag #LuffyBirthday2024 sur Instagram ! Ils trouveront leur photo sur le site web aux côtés de nombreux autres fans de One Piece à travers toute l’Europe. Celles et ceux qui ne pourront pas être présents pourront également suivre en simultanée la célébration dans les différents pays sur www.luffybirthday2024.com. Read the full article
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Orient-Express : le train
L’Express d’Orient, mieux connu sous son nom international Orient Express, est la première ligne traversant l’Europe de Paris à Constantinople (Istanbul) sans changement de train ou étape obligatoire dans un restaurant ou un hôtel. Du moins, il le sera en 1889. En 1883, il faut encore débarquer deux fois : à Giurgewo (Giurgiu, en Roumanie) pour traverser le Danube, puis à Varna (en Bulgarie) pour…
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#1883#19e siècle#alteri#CIWL#compagnie internationale des wagons-lits#express d&039;orient#histoire#historique#orient express#sleeping-car#train#train de nuit#voyage#wagon#wagon-lit#wagon-restaurant
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Roger Noëlle - Le nouveau Déluge
Roger Noëlle - Le nouveau Déluge: Une famille bourgeoise parisienne doit quitter précipitamment son lieu de vacances devant la subite montée des eaux. L’eau recouvre en quelques jours une grande partie de l’Europe. Poursuivie par les flots déchaînés, elle s’enfuit dans le Valais en Suisse et c’est dans le vallon de Susanfe qu’elle se réfugie avec quelques valaisans rescapés et des bergers. Ensemble, ils doivent réapprendre la vie en communauté et les gestes qui permettent d’assurer leur survie. Nous suivons les réactions devant les nécessités de la survie immédiate avec le deuil des commodités matérielles et du travail purement intellectuel qui sont racontées. Les circonstances font table rase des anciennes positions acquises. Ceux qui sont accablés par cette nouvelle vie ou qui restent dans l’illusion d’un possible retour à la normale ne peuvent survivre; accepter et s’adapter sont nécessaires. Qui en sera capable? Car la décrue attendue n’arrive pas et des drames les frappent. Quelques-uns d’entre eux partent bravement à la recherche d’autres survivants. Ceux qu’ils découvrent confinés dans un hôtel de montagne leur réservent un accueil des plus hostiles. Ils regagnent leur vallon et même si leur civilisation passée est perdue, ils marchent dorénavant avec espoir vers leur nouveau futur. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Corruption au parlement Européen : Une diplomatie de valises ?
Malheureux royaume marocain, qui croyait qu'il suffisait de payer pour conformer en plus une position, une image d’un royaume démocratique. Quelle mauvaise pioche.
Encore une fois, il valait mieux avoir tort avec le Makhzen cet grand adorateur de la démocratie de Palais, des droits de l'homme à la royale par la mise en place une diplomatie de valise d’argent et des vacances prépayés.
Mais bon, on le sait, le royaume du Makhzen ne peut et ne doit jamais perdre la face. C’est même l’un des fondements de sa création, parce-ce le Maroc était déjà un Etat des magouilles et des manipulations?
Le délire de certains se sollicite du Makhzen pour revendiquer non seulement du Sahara, mais se réclame l'Histoire, grand merci au Makhzen d’avoir oublier de noter qu’à l'époque toute récente la principale marchandise était les Esclaves Sahraoui qui étaient amenés du sud vers le nord. Je suppose que ce chapitre aujourd'hui n'est plus d'actualité pour le royaume du Maroc, quand on ne fait qu’espionner et corrompre ses alliés par des offres à la quasi totalité de classe politique Américaine et européenne et surtout des journalistiques de séjours de luxe et des valises d’argent ?
Tout le monde sait que les services secrets du royaume du Maroc utilisaient les hôtels de Marrakech pour filmer les nuits chaudes de ses eurodéputés pour les menacer après. Ils sont obligés d’accepter de faire le seul boulot. Avec le logiciel d’espionnage Pegasus de ses amis sionistes, le Maroc semble encore atteindre une étape supérieure.
La vraie question est de savoir quelle motivation politique un député européen trouve-t-il pour appartenir à un groupe d’amitié avec une autocratie médiévale qui emprisonne les journalistes, interdit les partis et les syndicats, viole systématiquement les droits de l’homme et les libertés démocratiques mais surtout ne protège pas les simples contre les dépassements des autorités du Makhzen ?
Il semble que le corrupteur incriminé reste le Maroc. C'est étonnant pour un pays si sympathique qui aide l’Europe en payant des vacances (Les politiques européens ne négocient pas avec les agences de voyages. Ils se contentent de leur donner le numéro de portable de sa Majesté ou de son ministre des affaires étrangères.) C'est étonnant pour un pays avec un tel scandale de corruption avérée, d’un scandale de pots-de-vin et de corruption aux proportions épiques, le royaume du Maroc semble encore revoir sa relation avec le Parlement Européen. Si je comprends bien, ce sont encore les marocains du Makhzen qui vont décider si le Parlement européen, sa présidente en tête, va chercher à faire le ménage dans ses pratiques et tenter de redorer son blason le plus vite possible, pour acquérir son intégrité, indépendance, responsabilité. J’estime à juste titre que la dissolution pure et simple ne serait-elle pas la meilleure des solutions de ce machin que l'on le présente comme un parangon de démocratie, de sécurité et d'une béatitude sans fin ?
Le Maroc, pris en flagrant délit de corruption, dénonce, lui, des attaques médiatiques injustifiées. Il existe chez le Maroc des faces cachées de la corruption, mais aussi les faces visibles, le Makhzen par ses soutiens, reste un grand crocodiles dans un bac de sable au Parlement Européen qui vient de voter à une large majorité, une résolution qui s’attaque au non-respect des droits humains au Maroc, mais ce dernier combien avait-il déboursés pour bloquer pendant plus de 20 ans une résolution qui en final passe comme une lettre à la poste aujourd'hui?
Alors les institutions européennes et les autorités chargées de l’application des lois doivent prendre des mesures immédiates et efficaces pour interpeller et punir les auteurs de ces actes. Dans le même temps, les institutions européennes doivent prendre des mesures urgentes pour entreprendre une réforme en profondeur de leurs systèmes d’éthique et d’intégrité. Les européens se sont insurgé contre la corruption et l’ingérence marocaine. Ils ne vont pas tarder à créer une importante commission pour enterrer un peu plus le problème. Rien n’est moins sûr, tellement la corruption et la fraude est incrustée dans les cerveaux des dirigeants européens. Pour l’instant au niveau du Parlement Européen, il s’agit avant tout d’un scandale de pots-de-vin et de corruption aux proportions épiques, mais cela reste assez emblématique d’une institution qui pense que les règles d’éthique et d’intégrité ne devraient s’appliquer qu’aux autres. Rien que ça?
Il n'y a que le premier pas qui coûte. C'est une première pour le Parlement européen malgré le lobbying très intense des Marocains, en effet cette résolution ne va pas faire plaisir à sa Majesté, le Roi du Maroc, ni surtout à ses sbires ceux qui se plaignent de l’ingérence, mais ils sont, en fait, les champions de l’ingérence.
Bien sur, il est évident que le mot "lobbying" est un mot inventé pour ne pas employer le mot corruption ! Mais bon, la corruption, ce n’est pas un truc très nouveau, Le lobbying étant institutionnalisé auprès du Parlement Européen, l’influençable est la norme!
Depuis qu'il y a des gens qui ont un pouvoir sur l'achat de biens ou de services et en face des gens qui ont des trucs à vendre ou à faire valoir, on peut être sur et certain qu'il y aura corruption. Le Maroc mène une campagne similaire au niveau international et dans les couloirs du congrès américain en embauchant des lobbyistes coûteux et des cabinets de relations publiques.
Dans sa stratégie, Le Maroc est protagoniste dans ce qui a été qualifié de plus grand scandale politique du Parlement Européen. Ses pratiques frauduleuses et corruptives font la une de la presse du vieux continent. L’objectif du Makhzen Marocain était de réaliser son politique d’expansion et d’exercer pleinement sa prétendue souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole.
En effet, si pour gagner leur soutien, le Maroc offrait des sacs contenant des millions d’Euro et dans cette autre ligue des députés, la délégation marocaine se distingue par son agenda diplomatique particulièrement actif et agressif au Parlement européen, notamment dans sa poursuite de la défense et du renouvellement de l’occupation illégale du Sahara Occidental. Au-delà du fait que, en réalité, ces groupes n’ont aucune sorte de formalité parlementaire, ni de contrôle ou de contrôle public, la vraie question est de savoir quelle motivation politique un fonctionnaire trouve-t-il pour appartenir à un groupe d’amitié avec une autocratie médiévale qui emprisonne les homosexuels, interdit les partis et les syndicats, ne protège pas les femmes et viole systématiquement les droits de l’homme et les libertés démocratiques ?
Le Parlement Européen, va encore une fois étouffer cette mainmise total du Maroc sur le parlement européen. ils vont étouffer cette affaire de corruption, qui ne date pas d’aujourd’hui, comme ils ont étouffé la colonisation du Sahara occidental par la désinformation et tromperies massives et non-stop, comme ils étouffent les trafics de drogues en provenance du Maroc, il parait même que ça rentre dans de valises diplomatiques marocaines, d’ailleurs un article dans la presse française sur les inquiétudes de la police et des douanes françaises a été totalement censuré et supprimé, qui s’inquiètent que le roi c’est déplacé avec une cinquantaine de très grosses valises diplomatiques vers ses différents résidences françaises.
La corruption et la malhonnêteté systémiques deviennent visibles comme jamais, du Royaume du Maroc et pourtant les dirigeant du Makhzen continue de paraître fières et fidèles à des principes moraux hors normes, parés d'une sorte de bouclier mental contre la honte et le sentiment de culpabilité, un peu psychopathes sur les bords.
La gouvernance royale du Makhzen se pare d'attributs de sainteté, sourde aux évidences, et le petit peuple marocain asservi absorbe et en redemande, presque indifférent, blasé, peut-être même fatigué. Bon, finalement rien ne change jamais, le Maroc reste à son niveau, excepté peut-être qu'avec cette croissance démographique démesurée, une auto effondrement dû à l'incapacité de populations à échapper à leur déclin. Rien de bien neuf, mais aussi plus difficile à avouer.
S’il s’agit peut-être du cas le plus flagrant de corruption présumée que le Parlement européen ait connu depuis de nombreuses années, il ne s’agit pas d’un incident isolé. Pendant plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité, combinant des règles et des contrôles financiers laxistes et une absence totale de contrôle éthique indépendant (voire inexistant).
À bien des égards, cette culture d’impunité est devenue une loi en soi. Toute tentative sérieuse d’améliorer la responsabilité est bloquée par le Parlement, avec l’assentiment d’une majorité d’eurodéputés. Encore ceux-ci ont-ils été pris, mais ils ne sont que les arbres qui cachent les forêts, et ne sont pas des exceptions dans un monde occidental qui serait intègre.
Pauvre peuple Marocain encore en plein angélisme, gouverné par le pire des monarques entouré par sa meute de baisemain et lèches babouches !.....
Kader Tahri
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L'art nouveau - découvrez ce mouvement artistique
Parisien de longue date ou visiteur de passage, vous aurez certainement remarqué les drôles de silhouettes des célèbres bouches de métro vert bouteille. Les « Edicules Guimard », du nom de leur concepteur, sont parmi les œuvres les plus représentatives d’un mouvement que l’on surnommera en France « l’art métro ». Le fer forgé, ici mit à l’honneur, est arqué en de curieuses antennes rappelant la tige d’un muguet et les balustrades sont ornées de motifs floraux. Un thème très caractéristique du mouvement que l’écrivain belge Edmond Picard nomme en 1894 « Art Nouveau ». Peut-être ne nous lasserons nous jamais de parler des années 1900, de leur atmosphère euphorique et de leur extraordinaire épanouissement économique et social. Les expositions universelles présentent au public les monumentales Galerie des machines (1889) et Globe céleste (1900) ainsi que les prouesses techniques des architectes Gustave Eiffel et Charles Girault. On y découvre le premier trottoir roulant, on y met en marche le premier métropolitain et on y admire les pavillons des Arts et Arts décoratifs. Dans les théâtres, les ballets russes et cabarets de boulevards animent les nuits parisiennes, égayées par l’arrivée de l’électricité (1881). Tandis que l’aristocratie perd un peu de sa superbe, la bourgeoisie se relève et s’épanouit, embrassant les nouveaux loisirs parisiens. On s’amuse. Le monde artistique, secoué par la révolution esthétique des modernes, s’émancipe davantage au travers du symbolisme, de l’humour satirique et de la mode féminine. L’orientalisme et le japonisme inspirent les artistes peintres, sculpteurs et architectes : artistes dont les origines sociales sont également plus diverses. Les cafés à la mode, les costumes du dimanche, les week-ends à la mer et les bicyclettes sont autant d’éléments qui rehaussent considérablement le niveau de vie du prolétariat, permettant à des artistes tel que William Morris et Henry de Velde de faire leur place dans un milieu auparavant presque exclusivement réservé à la bourgeoisie. En cette fin de XIXe siècle, il flotte dans l’air comme un doux parfum de modernisme qui ne manque pas d’inspirer quelques talentueux artistes, s’empressant d’investir l’espace publique de leur designs colorés et floraux. Alors c’est quoi, l’Art Nouveau ? L’Art Nouveau prend sa source en Belgique et inspire de nombreuses constructions à Bruxelles et en province (magasins, écoles…). Parmi elles les anciens magasins Waucquez et Wolfers et les Hôtels Van Eetvelde et Deprez-van-de Velde.C’est un art total, couvrant l’architecture, le design, la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, l’art de la céramique et du verre, les bibelots et bijoux, la mode, les posters, et même l’art funéraire. C’est un style de vie en phase avec son époque, refusant un classicisme aristocratique déjà bien entamé. Tantôt lyrique ou frivole, fonctionnel ou érotique, L’Art Nouveau est à la fois enchanteur et étrange. Il exploite des thématiques et des modèles inspirés du Moyen-Age et de la Renaissance ainsi que de fortes inspirations Préraphaélites qui donnent au mouvement des airs un peu chevaleresques sur fond de légendes folkloriques celtes. L’atmosphère onirique, rendue par la densité des plantes et des couleurs, est mise en avant dans beaucoup de travaux, s’inspirant librement de l’imaginaire médiéval. L’Art Nouveau est également caractérisé par l’utilisation presque automatique de la figure féminine ; de sa douceur et de sa sensualité. Une femme pure, distante et à la silhouette longiligne et gracieuse rappelant beaucoup celle des Préraphaélites.Le 10 Juin dernier, on célébrait « La Journée de l’Art Nouveau » à travers toute l’Europe, date d’anniversaire de disparition de deux génies du mouvement : le Catalan Antoni Antonio Gaudi et le Hongrois Ödön Lechner. En France, c’est bien l’Ecole de Nancy qui s’impose comme foyer créatif de l’Art Nouveau, dont les « Maîtres » qu’ils soient verriers, ébénistes, peintres, décorateurs, sculpteurs, dessinateurs ou architectes, magnifièrent la technique et la réalisation. La Chambre de Commerce, construite en 1908, illustre le savoir-faire des artistes Nancéens et affiche la puissance industrielle et commerciale de la ville. L’utilisation d’arabesques en fer pour la porte centrale, les ornements floraux des lucarnes et les vitraux aux couleurs vives, signés Jacques Gruber, inscrivent le bâtiment comme Monument Historique Français. Une exposition est par ailleurs organisée à l’Ecole de Nancy jusqu’au 3 Septembre 2018, réunissant une importante collection de revues, affiches, mobilier et décorations. Valérie Thomas, conservateur du Musée de l'Ecole de Nancy en charge de la Villa Majorelle, nous fait l’honneur de répondre à quelques questions. Comment résumeriez-vous l‘Art Nouveau ? " L'Art nouveau est un mouvement artistique européen qui a touché plusieurs villes à la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle. Il est parfois difficile à définir car ses réalisations, surtout dans le domaine de l'architecture et des arts décoratifs, sont diverses et variées selon les pays. François Loyer, historien de l'architecture, évoque trois notions communes à ce mouvement : l’identité territoriale, le rapport à l’industrie et la volonté de modernité. ’est justement ces deux dernières notions que nous avons voulu interroger à l’occasion de l’exposition L'Ecole de Nancy. Art nouveau et industrie d'art. Les artistes Art nouveau ont voulu innover tant dans les techniques, les formes que les décors. Ils ne voulaient plus se référer au passé mais souhaitaient créer des édifices, des meubles et des objets d'art fonctionnels et utiles, adaptés à la vie quotidienne de leur époque et pouvant si possible, être accessibles à un large public. L'Art nouveau est ainsi très présent dans les immeubles d'habitation mais également dans les lieux liés au commerce : banques, cafés, pharmacies… C'est un mouvement assez utopiste dans ses principes." En quoi l’Ecole de Nancy impacte le mouvement Art Nouveau ? Quelle est la particularité de l'Ecole de Nancy dans l'Art nouveau européen ? " Les artistes de l'Ecole de Nancy se sont surtout intéressés aux arts décoratifs. Cet intérêt est lié à une tradition et un savoir-faire dans ce domaine en Lorraine depuis la fin du XVIIe siècle. Les premiers édifices Art nouveau ont été construits à Nancy vers 1900 alors qu'Emile Gallé et d'autres créateurs étaient déjà connus pour leurs pièces de faïence, de verre et de bois et déjà reconnus comme les tenants de l'art décoratif moderne français. Lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, plusieurs musées européens tels le Victoria and Albert Museum, le Musée des Arts Décoratifs d'Hambourg, voire américains, le Musée des Beaux-arts de Philadelphie ont acquis des pièces nancéiennes et en particulier des verreries de Gallé." En quoi le travail d’Emile Gallé est-il représentatif de l’Art Nouveau de l’Ecole de Nancy ? " Emile Gallé est le chef de file de l'Ecole de Nancy, c'est lui qui a impulsé le renouveau des arts décoratifs dans sa ville natale. Botaniste, amoureux de la nature, il a puisé dans ce répertoire, des formes et des décors nouveaux et inédits. Au départ, céramiste et verrier, il a souhaité aussi créer un atelier d'ébénisterie au sein de son usine d'art, rejoignant les créateurs de cette époque qui n'aiment pas se cantonner à une seule technique, à un seul domaine. Gallé est aussi représentatif de l'Art nouveau dans son souhait de rendre accessible sa production, dans sa volonté qu'une clientèle plus modeste puisse acquérir ses oeuvres. S'il crée des pièces exceptionnelles ou sophistiquées, il envisage ensuite de les décliner dans des modèles plus simples, moins riches. Dans l'exposition, le bureau forêt Lorraine ou la coupe Roses de France en témoignent." Quel est votre coup de cœur de l’exposition ? " Nous montrons dans l'exposition, des dessins préparatoires de l'Atelier Gallé afin d'illustrer les processus de création. Ce sont des esquisses à l'aquarelle ou à la gouache reproduisant des fleurs, des plantes qui s'avèrent d'une grande délicatesse. Les végétaux sont reproduits de manière réaliste et en même temps, ils sont mis en valeur par la composition, la mise en forme ou les tonalités. Bien qu'il s'agisse de modèles destinés à l'exécution d'un verre ou d'une faïence, nous pouvons de nos jours, les considérer comme des oeuvres à part entière." - Valérie Thomas Nous vous invitons à consulter le site de l'Ecole de Nancy et à visiter l'exposition, ouverte jusqu'au 3 Septembre 2018 au Musée des Beaux Arts d Nancy.La diversité des collections présentées nous offre un panorama de la richesse du mouvement, de ses possibilités techniques et de l'éclat artistique d'une époque qui n'a pas finit de nous faire rêver... Read the full article
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Marche de la Liberté samedi 24 juillet a 14h à Commerce à NANTES mais aussi dans de nombreuses villes. 😎😎😎
A vous de jouer...on est 66 millions pour une poignée de dirigeants à la solde des lobbies. Ensemble nous vaincrons.
LISTE A JOUR au lundi 19 Juillet après midi.
⚠️⚠️⚠️🧨⛔LISTE DES RASSEMBLEMENTS PRÉVUS SAMEDI 24 JUILLET 2021 🥳
Nous appelons chacun et chacune à se joindre à ce grand mouvement naissant. Faisons bloc face à la mise en place d'une Dictature.
⚠️MERCI DE PARTAGER ET REPARTAGER ! 🙏🏼
👉🏼Amiens 14h maison de la culture
👉🏼Agen Sam 14h : Au Gravier
👉🏼Aix-en-Provence Sam 10h : La Rotonde
👉🏼Albi Sam 14h : Place du Vigan
👉🏼Alençon Sam 14h : Halle aux Blés
👉🏼Annecy Sam 14h : Pâquier
👉🏼Antibes Sam 10h30 : Rond-Point de Provence
👉🏼Aurillac Sam 17h : Place Mairie
👉🏼Avranches Dim 12h : Mairie
👉🏼Bar-Le-Duc Sam 10h30 : Mairie
👉🏼Besançon Sam 14h : Place de la Révolution
👉🏼Bordeaux Sam 14h : Place de la Bourse
👉🏼Bouguenais Sam 10h30 : Rond-Point de Grand Lieu Direction Aéroport
👉🏼Bourg-En-Bresse Sam 14h : Préfecture
👉🏼Bourges Sam 16h : Place Seraucourt
👉🏼Brest Sam 14h : Place de Strasbourg
👉🏼Caen Sam 14h : Mairie
👉🏼Cayenne (Guyane) Sam 8h : Préfecture
👉🏼Chambéry Sam 14h : Palais de Justice
👉🏼Chaumont Sam 14h : Mairie
👉🏼Cherbourg samedi 14h : Place du Général de Gaulle
👉🏼Clermont-Ferrand Sam 13h : Place de Jaude
👉🏼Charleville-Mézières sam 14h : Hôtel de Ville
👉🏼Colmar Sam 14h : Mairie
👉🏼Coulommiers Sam 14h : Rond-Point de l’Europe
👉🏼Dunkerque Sam 10h : Place Jean Bart
👉🏼Figeac Sam 10h : Rond-point des Carmes
👉🏼Fort-De-France (Martinique) Sam 9h : Préfecture
👉🏼Gramat Sam 9h : Rond-Point des Ecoles
👉🏼Grenoble sam 15h place Hubert Dubedout, Fnac Centre ville
👉🏼Hendaye Sam 14h : Parking Lidl
👉🏼La Ciotat Sam 14h : Vieux Port
👉🏼La Rochelle Sam 13h : Aquarium
👉🏼Lamballe Sam 10h: Devant la Gare
👉🏼Lanester Sam 9h30 : Rond-Point de Lann-Sevelin
👉🏼Langres Sam 14h : Mairie
👉🏼Le Mans Sam 14h30 : Parc des Expos
👉🏼Le Puy Sam 14h : Place du Breuil
👉🏼Lille Sam 11h : Place de la République
👉🏼Limoges Sam 14h : Place Jourdan
👉🏼Lyon Sam 14h : Place Maréchal Lyautey
👉🏼Manosque Sam 10h : Rond-Point Hyper U (covoiturage pour Marseille)
👉🏼Marseille Sam 14h : Vieux-Port (Infirmiers)
👉🏼Marseille Sam 17h : Vieux-Port
👉🏼Metz Sam 14h : Place de la République
👉🏼Metz Sam 17h : Place d’Armes
👉🏼Mondeville Ven 20h : Rond-Point Decathlon
👉🏼Montpellier Sam 14h : Place de la Comédie
👉🏼Morlaix Sam 10h : Marché
👉🏼Mulhouse Sam 14h : Place de la Réunion
👉🏼Nancy tous les jours 20h : Place Stanislas
👉🏼Nancy sam 14h : Place Maginot
👉🏼Nantes sam 14h : croisée des trams
👉🏼Narbonne Sam 10h30 : Cour de la République (Passerelle)
👉🏼Nice Sam 14h : Place Garibaldi
👉🏼Niort Sam 10h30: Rond-Point de Bessines
👉🏼Nimes Sam 17h : Préfecture
👉🏼 Paris Samedi en cours
👉🏼Pau Sam 10h : Place de Verdun
👉🏼Perpignan Sam 9h : Hôpital (soignants)
👉🏼Perpignan Sam 10h : Préfecture
👉🏼Perpignan Sam 14h : Place de Catalogne
👉🏼Point-A-Pitre (Guadeloupe) Sam 10h: Au Chu
👉🏼Poitiers Sam 14h : Mairie
👉🏼Rennes Sam 14h : Place de la République
👉🏼Reims Sam 14h : Mairie
👉🏼Rouen Sam 14h : Hôtel de Ville
👉🏼Sadillac (Bergerac) sam 15h : Ferme de la Coutaude
👉🏼Saint-Brieuc Sam 15h : Rond point Brezillet
👉🏼Saint-Dizier Sam 14h : Mairie
👉🏼Samatan Sam 10h : Rond-Point de Samatan
👉🏼Stenay Sam 9h : Rond-Point du Commerce
👉🏼Strasbourg Sam 10h : Cathédrale/Kléber (départ Manif 12h)
👉🏼Terrasson-Villedieu sam 13h45 : Rond-Point Mac Do
👉🏼
Thonon-Les-Bains en cours
👉🏼Toulon Tous les Soirs 18h : Place de la Liberté
👉🏼Toulon Sam 14h : Place de la Liberté
Toulouse Sam 14h : Jean Jaurès
👉🏼Tours sam 14h : Place Jaurès
👉🏼Valence Sam 12h : Préfecture
👉🏼Vallon Pont d’Arc Sam 14h : Mairie (Sitting, venir en blanc)
👉🏼Vannes Sam 14h : Esplanade du Port
👉🏼Vescovato (Corse) Sam 13h : Rond-Point d’Arena
👉🏼Vichy Sam 10h : Mairie
👉🏼Villefranche Sur Saône Sam 10h: Mairie
👉🏼Viriat Sam 10h : A la Neuve
👉🏼Voiron Sam 14h30 : Place Saint Bruno
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Cinquième voyage dans le cadre de la bourse 3P. Du 10 au 29 juin 2005.
Vendredi 10 juin.
Petit pincement au cœur quand j’aperçois la terre d’Israël.
En allant réceptionner ma voiture à l’aéroport, je vois beaucoup de familles venues passer des vacances (Shavot est lundi et je ne le savais pas). Je voyage tout le temps seul, à l’exception des vacances avec Nisa.
L’endroit où je vais être basé à Jérusalem près de trois semaines ressemble plutôt à une pension de famille qu’à un hôtel. C’est dans le monastère de Ratisbonne, une véritable oasis dans le centre de Jérusalem. Dehors il y a une dizaine de chats de toutes les couleurs. On entend les chants d’une synagogue voisine. Shabbat commence vers 19 heures.
Je vais dîner sur la terrasse du « Link », situé à cent cinquante mètres de mon logement. Bon vin israélien. Je le mentionne toujours à propos de ce restaurant, mais c’est important. Je pense à mon copain Alain N. Il a un cancer et cela me marque beaucoup. Il y a aussi Frédérique H. dont la descente aux enfers semble se précipiter. Elle a un cancer de l’aésophage.
Samedi 11 juin.
Je suis réveillé par le chant des oiseaux. Après avoir été faire des courses, je rencontre plusieurs des hôtes de la pension : brésiliens, italiens, français, espagnols. Il y a une femme professeure de sciences politiques à Madrid, une étudiante italienne en économie qui travaille avec une ONG pour préparer sa thèse, une française chrétienne qui apprend l’hébreu depuis huit mois. Nous partageons tous la cuisine et la salle de télévision. L’endroit est beau et propre.
Je téléphone à mes copains. Ce soir je dois voir John, Alex, peut-être Menahem et Béatrice.
C’est Shabbat et tout est très calme dans les rues. Les voitures sont rares.
Dimanche 12 juin.
Florence Aubenas et son guide ont été libérés. J’en suis très ému.
Dîner chez Geneviève et Jean-Gaël, avec des gens de MDM et de l’UNRWA.
Tel-Aviv. Déjeuner chez Hana. Il y a des photos de André tel que je me le souviens. Que ce soit en français, en allemand ou en hébreu, il semblait heureux de vivre.
Mardi 14 juin.
Accréditation à Beith Agron. La prochaine fois, comme je suis indépendant, il me faudra une lettre de l’ambassade d’Israël à Paris. Pour le désengagement, même si les autorités ne savent pas encore comment cela se passera, ce sera très difficile, sinon impossible pour nous. Je le savais. Après cela, immense impression de solitude.
Direction Gaza. Loupé la sortie vers la route n°3. Distraction, pris dans mes songes.
Angoisse. Je suis en sueur. Puis cela disparaît.
Angoisse ? Laquelle ? Mauvaise nuit avant d’aller à Gaza, manque de visibilité de mon travail. En ce sens, ma visite au Monde 2 l’autre jour aura été intéressante. Ils ont regardé la présentation de ce que j’ai extrait de mon projet sur Gush Katif (les colonies du sud de la bande de Gaza) sans piper. Les jeux étaient faits et personne de la rédaction photo n’a cherché à me joindre. Michel P., le rédacteur en chef photo, ne comprend pas ce que j’essaye de faire. En d’autres temps, dans les années 90, c’est un peu comme cela que réagissaient les gens à qui je parlais de mon projet sur les minorités dans l’Est de l’Europe (qui donna le livre Vents d’est, les minorités dans l’ex-monde communiste en 2000 et qui remporta le Prix Eugene Smith en 1997).
Erez*, côté israélien. La première partie du passage a été rénovée et consolidée. Étrange couloir qui semble mener vers un autre monde. Cela fait un peu science fiction, sauf que les personnes que l’on y croise sont bien réels : palestiniens ayant obtenus un permis de passage allant ou revenant du travail, ou personnel des ONG, ou journalistes accrédités.
Atmosphère très détendue du côté palestinien.
* Poste frontière entre Israël et Gaza. Un tunnel de plusieurs centaines de mètres qui permet le passage des personnes entre Israël et Gaza.
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#18 [Chili] Santiago – Les affres de nos incertitudes
Restant régulièrement informés de ce qui se passe dans le monde, nous n’ignorons pas dans notre redescente du Villarrica que l’ombre menaçante de cette infection virale commence à nous planer au-dessus. « L’Amérique du Sud est épargnée », « vous êtes tranquilles vous là-bas », « il n’y a quasi pas de cas » ; en vérité à l’heure où nous rallions Pucon sans plus de préoccupation que ça, tous les pays du continent sont touchés par le Covid-19 et chaque gouvernement commence à prendre des mesures drastiques. Mesures indispensables et ô combien salutaires, certes, mais dramatiques pour le déroulement d’un roadtrip.
Ainsi, tandis que l’on partage une bière avec les gens rencontrés sur le chemin, chacun évoquant ses anecdotes de voyages et projets d’itinéraires, nous apprenons que le Chili ferme ses parcs nationaux. Tous les lieux publics, écoles, clubs sportifs, tout se referme doucement. L’Argentine avait annoncé la même chose la veille. Côté Colombie, Guatemala et Équateur, c’est carrément une clôture des frontières aux non-résidents.
Ces informations arrivant au compte-goutte, il est difficile d’établir une stratégie de poursuite du voyage viable. Nous choisissons donc d’effectuer une pause en Argentine chez ma pote Charlyse qui vit là-bas depuis neuf ans. Rien de mieux qu’une maison dans un coin tranquille pour attendre que l’orage passe. Nous aurons tout le temps de reprendre notre route après. Ainsi détendus, nous enchaînons les bières et une douce soirée d’insouciance s’écoule.
Le lendemain, nous apprenons que l’Argentine a fermé ses frontières à tous les non-résidents. Les témoignages de Français à qui l’on a refusé l’accès sont légion. La Bolivie semble suivre cet exemple, tout comme le Pérou. Nous voilà coincés au Chili… Nous avons la gueule de bois et l’hôte de notre Airbnb nous informe qu’elle va prochainement quitter son logement (du coup nous aussi). Il nous faut d’urgence un nouveau plan de jeu.
Au hasard de nos pérégrinations sur les réseaux des Français à l’étranger, nous lisons de sordides histoires. Des Français se font refuser le séjour dans certains hôtels, des auberges ferment et mettent tous les résidents dehors. Certains restaurateurs refusent de servir des clients avec un accent qu’ils pensent venir de France... Il y a même le cas de ces quatre touristes français qui se sont fait réveiller à 5 h du matin par la police uruguayenne pour se faire cordialement raccompagner jusqu’à la frontière. La pilule commence à être difficile à avaler. Désirons vraiment séjourner dans un pays qui commence à nous considérer comme des pestiférés ? Qu’allons-nous faire sans toit si un confinement se profile ? Qu’en est-il de la qualité des hôpitaux chiliens si jamais nous chopons la bestiole ?
Toutes ces interrogations se mêlent à des craintes plus viscérales d’isolement, à la peur d’être loin de nos familles si le pire se produit, à la peur de l’inconnue dans un futur qui ne cesse de changer de trajectoire. Soudain, une autre nouvelle tombe comme un couperet : à partir du lendemain, le Chili annule tous les vols en provenance ET à destination de l’Europe, puis ferme à son tour ses frontières. Si nous ne nous décidons pas vite, nous allons rester bloqués…
Après avoir envisagé tous les scénarios sans qu’aucun nous satisfasse, nous décidons de patienter jusqu’au discours de notre président. Et là, la promesse de rapatriement, émise avec une sincérité presque paternelle nous touche. On comprend que ce que l’on désire à présent, au regard de nos craintes actuelles et du nombre conséquent d’inconnues dans cette équation, c’est rentrer en France. Une heure plus tard, nous obtenons un ticket de bus pour Santiago ; un trajet nocturne de 800 km nous crachant immédiatement devant l’ambassade et, nous l’espérons, une prise en charge rapide de la situation.
Une fois à Santiago, nouveau revirement : l’ambassade ferme ses portes devant les Français et les envoie s’informer en ligne et chez Airfrance. Puis, une info du consulat commence à circuler : « il n’y aura pas de rapatriement pour les Français ». Apparemment être un paria dans un pays déchiré par une violente crise sociale et maintenant une pandémie sur le point d’exploser ne justifie point que des mesures soient prises. La situation n’est pas assez grave.
Un taxi plus loin, nous sommes à l’aéroport avec la ferme intention de négocier un vol. Car, bien évidemment, nous n’avons aucun trajet retour, même pour dans six mois. L’ambiance ici est particulière. Nous qui étions habitués aux endroits reculés, paisibles, nous voilà dans l’aéroport blindé d’une des plus grandes capitales d’Amérique du Sud, entourés de centaines de personnes arborant une mine inquiète sous leur masque. Les guichets d’Airfrance et d’Iberia sont fermés, des files d’attente colossales commencent à s’étirer, et là-dedans, on ignore toujours quelles sont nos chances de quitter le pays.
Est-il possible de décoller après l’ultimatum de fermeture des frontières ? L’ambassade va-t-elle mettre en place des rapatriements dans les prochains jours ? Ne serait-il pas plus sage de nous réfugier dans un hôtel ou de louer un airbnb ? Est-il intelligent de rentrer en France, dans l’épicentre de l’infection, ou bien de demeurer au Chili, en ignorant comment la solution évoluera ici ? Les affres du doute nous rongent. Et toujours des avis contradictoires provenant de sources inconnues viennent déséquilibrer la balance de notre jugement. La panique règne alentours, des tas de gens assaillent les comptoirs d’agence, et même les bureaux ! en quête d’une certitude, trésor ô combien précieux en ces heures sombres. À nos instants les plus noirs de cette fièvre d’affolement, nous nous sommes retrouvés à tenter une réservation d’un vol avec deux escales (Brésil + Espagne, sans savoir si l’on pourrait aller jusqu’au bout) qui coûtait 2300 € le billet… par chance l’application crashera avant que l’on rentre nos données bancaires. Respiration. On réalise qu’en dépit de la situation, il faut peut-être garder la tête froide. Ce qui, avec une gueule de bois et une nuit dans le bus, ne s’avère guère aisé.
Après réflexion, nous décidons de mettre toutes les chances de notre côté chez Airfrance et tentons le coup de poker en réservant deux places pour le vol direct du 22, soit cinq jours plus tard ! Quand on voit ce qui s’est déroulé en seulement deux jours, on a peu d’espoir quant à la pérennité du vol de dimanche… Mais les espoirs mêmes les plus minces méritent qu’on s’y accroche. Cette opération nous demande une heure, sur un wifi capricieux, et nous oblige à passer par les parents de Marie-Lou en France pour effectuer la réservation.
N’ayant rien d’autre à faire, nous incorporons à nouveau la queue pour obtenir des informations sur notre vol. « Pour l’instant, il semble qu’il soit maintenu. Mais nous vivons au jour le jour, vous savez ? Nous n’en savons pas beaucoup plus ». On se contente de ce maigre espoir, sans toutefois parvenir à s’en réjouir. La dame nous conseille d’essayer d’intégrer le vol du jour, dont les places occupées par les Chiliens en direction de Paris vont se libérer. Car, maintenant, l’Europe ferme aussi ses frontières. Seulement, cette information est partagée au nombre grandissant d’Européens désireux de rentrer chez eux… Et naturellement, chacun détient d’excellentes raisons de vouloir s’offrir un siège.
À l’heure fatidique, on se dirige à l’enregistrement. Espoir fou ! l’homme prend nos passeports. Hélas, ça échoue, et l’on nous renvoie au premier guichet. « Vous n’êtes pas sur liste d’attente ». Mais de quelle liste d’attente tu nous parles, Michel ? Des gens arrivés après nous commencent à embarquer. Là, c’est de la colère qui vient s’ajouter à l’éventail déjà fort coloré de nos émotions. On réintègre la queue, joue des coudes pour se rapprocher de notre précédente interlocutrice. « Comment ça une liste d’attente ? ». On nous demande si l’on a un numéro de billet. L’espoir renait, car, oui, depuis une heure nous avons effectivement un billet pour la fin de semaine. Pourtant, quelque chose coince encore. « Es solo una reserva, no tiene boleto ». Les m��choires se serrent, les humeurs s’échauffent sous la frustration et l’incompréhension qui anime la foule. Certains partent, d’autres sont recalés, personne n’y comprend rien.
Après une houleuse discussion, il s’avère que l’émission entre le site de la réservation et la base de données d’Airfrance prend 72H. Notre première interlocutrice passe dix minutes au téléphone avant de revenir vers le couple de Français qui nous accompagne depuis le volcan. « Vous pouvez y aller, suivez-moi ». Marie-Lou et moi sommes fous. Si eux décollent, nous devons décoller.
Je mets les bouchées doubles lorsqu’elle revient au guichet, m’attirant les foudres d’un autre couple à côté. Les gens sont possédés. Je regarde cette dame avec son téléphone magique et les minutes sont interminables. J’essaye de capter son regard ; de bénéficier moi aussi de coup d’œil salvateur qui me renverra chez moi, du hochement de tête béni qui signera la fin de cette angoisse. L’avion décolle dans quarante minutes lorsqu’elle me demande de l’accompagner. Ça y est, enfin ! Nous allons y arriver.
Cependant, nous ne sommes pas tirés d’affaire. L’interlocuteur suivant galère à effectuer l’enregistrement. Des gens arrivent après nous aux guichets voisins, et partent avant nous. Ça ne sent pas bon. Afin de se rassurer, on l’interroge : « l’avion est au courant de cette situation exceptionnelle, il va nous attendre, n’est-ce pas ? ». « Non, du tout. Il va falloir vous dépêcher, le terminal est à l’autre bout de l’aéroport »… Marie-Lou ronge son frein, je fais les cent pas. Si après tout cela, nous ratons notre vol, j’ignore ce qu’il adviendra de ma santé mentale. Lorsque ce gus envoie enfin nos bagages sur le tapis, il reste 15 minutes avant la fin de l’embarquement.
Nous filons comme des dératés jusqu’à la douane, baragouinant des mots en exhibant notre carte d’embarquement à tout-va afin qu’on nous laisse passer. Deux coups de tampon. Étape suivante. Évidemment, mon sac est celui qui se fait retenir au contrôle de sécurité. Il reste à peine cinq minutes, c’est un véritable cauchemar… L’homme sort une microscopique paire de ciseaux de mon sac, avant de les repositionner dedans, juste à côté d’un Opinel bien aiguisé qui n’éveille à aucun moment sa crainte. À nouveau au pas de course, nous traversons le duty-free et une série interminable de portes d’embarquements sans jamais voir le nôtre. L’inimaginable effroi que la porte se referme avant que l’on puisse la franchir nous serre la gorge.
Soudain, la discrète fille des gens qui embarquent apparaît. Au bord de la syncope, presque en larmes, nous l’intégrons, trempés de sueurs dans nos vêtements pas changés depuis trois jours. On nous souhaite la bienvenue à bord, et peu de temps après, l’avion décolle. Alors seulement, on s’autorise à évacuer la pression colossale que nous venons d’accumuler.
Résultat, nous atterrissons dans une ville presque déserte avec un immense soulagement. Le sac de Marie-Lou n’est bien évidemment jamais arrivé en France, mais nous n’avons plus la force de nous en agacer. Taxi, récupération d’un sac de secours chez les parents de Marie-Lou (sans effectuer de bisous, malheureusement), Montparnasse, train, bus, puis voiture avant de finalement s’isoler en quarantaine à côté de chez mes parents. On ne peut même pas les enlacer. Dans une quinzaine de jours, au mieux. Sans autre forme de procès, nous prenons une douche et nous jetons dans un lit propre. À peine deux jours de cela, nous descendions insouciant un magnifique volcan, des rêves d’itinéraires et de visites plein la tête, et désormais tout est fini. La boule de savon éclate et nous rappelle à la réalité. Toutefois, nous sommes heureux. Heureux d’avoir quitté l’enfer de l’aéroport, heureux d’avoir pu choisir notre lieu de confinement, heureux d’être à « proximité » de nos proches.
Le voyage peut attendre. Il attendra que l’orage passe et que le soleil brille à nouveau sur les baroudeurs.
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A l’époque de Rembrandt, embarquement immédiat pour les Indes, avec Eléonore !
Un billet pour les plus de 12 ans et les adultes
Depuis le 15e siècle, les Européens raffolent des marchandises d’Inde et d’Asie: épices, soie, tissus précieux, céramiques, etc. Elles arrivent grâce aux caravaniers, ces marchands nomades qui arpentent les contrées désertiques et difficiles d’accès des routes de la soie, et aux bateaux qui naviguent sur la route de la porcelaine.
Rembrandt Harmensz Van Rijn, dit REMBRANDT
Leyde (Pays-Bas), 1606 – Amsterdam (Pays-Bas), 1669
Vers 1654
Hendrickje Stoffels (1626-1663), compagne de l’artiste, coiffée d’un béret de velours
Huile sur toile
https://www.louvrelens.fr/work/rembrandt-hendrickje-stoffels-compagne-de-lartiste/
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec
Les Européens, obligés d’acheter ces objets par l’intermédiaire des marchands orientaux qui demandent des taxes élevées, cherchent à les éviter pour s’enrichir davantage. La solution la plus sûre est de développer le commerce maritime pour acheter directement à l’Inde et à l’Asie.
En 1498, Vasco de Gama est le premier à ouvrir le chemin et relie l’Europe à l’Asie, en contournant le Cap de Bonne-Espérance, ce qui permet aux Portugais d’arriver sur la côte indienne, suivi de près par les Espagnols.
La marine des Pays-Bas (les Provinces-Unies à l’époque) est la plus puissante d’Europe. A la fin du 16e siècle, les Hollandais envoient des espions sur les vaisseaux portugais. L’un d’eux, Cornelis de Houtman est démasqué et pris en otage. Sa rançon est payée pas les commerçants de Rotterdam. Aussitôt, de Houtman monte une expédition et emprunte cette nouvelle route. L’affaiblissement du Portugal permet aux Pays-Bas de s’organiser pour prendre le monopole du commerce des épices.
En 1602, les Pays-Bas créent la « Vereenigde Oostindische Compagnie » ou « Compagnie des Indes orientales néerlandaise » connue aussi sous le terme de « VOC ». Mais savez-vous ce que l’on appelle les Indes orientales néerlandaises ? Ce sont les pays de l’Asie du Sud-Est et l’Inde. Elle est la plus puissante et la plus grande compagnie de commerce européenne du 17e siècle. C’est aussi la première forme de société anonyme cotée en bourse et la première multinationale de l’histoire.
En bref, c’est l’une des plus grandes entreprises qui ait existé. Elle est en concurrence directe avec d’autres compagnies européennes des Indes orientales : portugaise, espagnole, anglaise, française.
LA VOC crée rapidement un nouveau vaisseau de ligne adapté à ce long voyage. Il sera utilisé pendant tout le 17e siècle. Un tel bateau assurait en moyenne dix ans de service.
C’est à la fois un navire de guerre et de transport. Il est haut sur l’eau et doté de canons pour éviter les abordages de pirates. Il possède des cales spacieuses pour l’entrepôt des marchandises.
Les Néerlandais échangent les marchandises exotiques contre des métaux précieux. Ils s’emparent du monopole de la vente du poivre, récolté essentiellement en Indonésie. Un gramme de poivre était aussi cher qu’un gramme d’or !
Je ne vois plus mon moulin à poivre de la même manière…
Trois autres épices sont aussi très appréciées des papilles européennes : le clou de girofle, la cannelle et la muscade.
Les investisseurs se regroupent pour acheter : un navire, les marchandises, de la nourriture et un équipage composé du capitaine, d’officiers de la marine, de charpentiers, de voiliers, de cuisiniers, de boulangers, d’un chirurgien, d’un aumônier, etc. Imaginez ! Cela représente une centaine de personnes ! Et elles cohabitent toutes ensemble pendant 18 à 22 mois. Les officiers embarquent de nombreux livres pour passer le temps. Le manque d’hygiène et la malnutrition sont propices au développement de maladies : scorbut, anémie, etc.
Un voyage représente une somme d’argent considérable et n’est pas sans risques : vents, courants, rochers qui pourraient percer les bateaux, pirates, entre autres. Mais le retour sur investissement est motivant : entre 250 à 350 %. Enfin si le vaisseau revient!
L’itinéraire de retour est différent de celui de l’aller pour éviter au mieux tous ces obstacles : courants, vents, moussons indiennes. Les outils de navigation et la cartographie des mers se perfectionnent. La VOC a ses propres cartographes qui tiennent les cartes à jour et dessinent les récifs afin d’éviter les naufrages. C’est une mission top secrète qu’ils ne peuvent pas dévoiler pour ne pas servir les intérêts des autres compagnies.
Le monopole de la VOC permet aux Pays-Bas de vivre une période de grande prospérité économique et culturelle. En témoigne l’architecture des grandes villes comme Amsterdam avec ses canaux nouvellement construits et son hôtel de ville flambant neuf (devenu Palais Royal en 1808).
En peinture, c’est l’époque du grand artiste Rembrandt qui aimait à rêver de voyages à travers ces objets exotiques.
Deux sujets se développent beaucoup alors chez les peintres hollandais : Les marines dont les peintres aiment rendre l’atmosphère et les reflets de l’eau, et les natures-mortes dans lesquelles ils mettent en valeur ces denrées précieuses et rendent à merveille les matières : l’éclat blanc, pur et brillant de la porcelaine de Chine, le soyeux des tissus d’Inde,etc.
A son apogée, au 17e siècle, la Compagnie emploie environ 150 000 hommes en comptant les équipages, les commerçants, les organisateurs du commerce.
En 1799, elle est dissoute. Pendant ses deux siècles d’existence, elle aura armé 5000 vaisseaux !
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Hier soir une brume épaisse enveloppait Rabat, la mer devait être démontée
Professeur Tournesol: Une brume de mer
Oui quand la mer s'agite la ville est sous la brume. Professeur comment vous sentez vous ici, nous aurions du aborder cela déjà, mais le temps de vous installer
Professeur Tournesol: Comme un charme, cette ville me va a ravir et tout est la, la Casbah, la Médina, la gastronomie, l'Océan car c'est un Océan et non une mer, nous sommes sur la façade Atlantique
Racontez nous votre découverte
Professeur Tournesol: Vous savez je connais le Maroc depuis de nombreuses années cependant j'ai été de découverte en découverte effectivement. La première découverte a été la Résidence Rue Bazo et la Casbah
Je rappelle que vous vous êtes associé a ce projet depuis la première heure
Professeur Tournesol: J’ai un faible pour l’urbanisme, le projet de la Casbah des Oudayas était unique, une opportunité unique de r��aliser un espace intérieur pour cette Casbah qui soit son évolution et l’expression de l’architecture Arabo-musulmane contemporaine
Vous avez installé Casbah 2.0 dans des locaux aux Oudayas
Professeur Tournesol: Exact, c’est une business unit a part entière, qui devait réaliser cette Casbah et explorer le potentiel d’autres, il n’y a pas de raisons de faire du neuf avec du vieux, et il existe de réelles opportunités la ou tout est refaire en raison de vétusté
L’urbanisme n’est pas figé dans le temps
Professeur Tournesol: Conserver ne veut pas dire rénover, on conserve dans l’expression de ce que l’on sait faire, et ce que l’on sait faire évolue avec le temps, nécessairement Casbah 2.0.
Le projet a répondu a vos attentes?
Professeur Tournesol: Tout a fait, c’est un projet qui a été conçu avec des méthodologies modernes détaillées et vérifiables car nous avons voulu documenter cette rénovation urbanistique
Vous connaissiez la Casbah?
Professeur Tournesol: Biensur, tous les visiteurs du Maroc qui passent par Rabat la connaissent cependant ce que nous avons pu produire est tout autre, on est surpris et enchanté c’est le moins qu’on puisse dire, et avec l’éclairage de ses appliques murales le long de ses rues et de ses intersections la Casbah est tout autre la nuit tombée, ce sont donc deux Casbah a visiter et non pas une
Vos premières impressions?
Professeur Tournesol: Des portiques qui donnent sur le jardin, et une porte monumentale pour les résidents tandis qu’une autre habituelle celle qui donne sur l’esplanade est restée praticable, on croirait que rien n’as changé a part un extérieur remis a neuf et pourtant si, a l’intérieur tout est différent, seul le sens de la circulation piétonne dans cette Casbah a été conservé, et elle est moderne bien que traditionnelle dans ses matériaux, son architecture et ses décorations, bien policée et bien organisée
L'attention aux détails, non vraiment on est surpris il s'agit d'une installation de classe mondiale avec une université, une bibliothèque, une piscine olympique et biensur une magnifique mosquée qui étend son minaret de lumière vers le ciel.
Elle est autonome en énergie et adopte une gestion énergétique intelligente notamment au niveau du chauffage et de l'éclairage, elle est complètement fibrée, a cela s'ajoute son réseau Wifi et 5G. C'est une installation de pointe, pour un chercheur c'est l'idéal ne fus ce que pour la bibliothèque, pour des étudiants aussi, les clients des divers hôtels
Alors justement Professeur, cette bibliothèque
Professeur Tournesol: Ah oui tout a fait, elle dispose d'ouvrages qui intéresseront les chercheurs sur le Maroc, sa région ainsi que la civilisation Arabo-musulmane en général, également sur nos longues relations diplomatiques et commerciales avec diverses parties du monde, et depuis longtemps. Y compris en format digital.
Une bibliothèque d’intérêt pour les chercheurs sur ces divers sujets
Professeur Tournesol: La Casbah est conçue pour héberger des chercheurs et des étudiants, ils viennent habiter dans le sujet de leurs recherches, la Casbah est une image du pays et de la région, et du monde Arabe
Cette architecture a beaucoup évolué, et il y a eut un travail remarquable a exploiter divers motifs dans des décorations murales, des appliques en métal ou autre
Professeur Tournesol: Oui effectivement, et la Casbah des Oudayas est aussi cette fenêtre du pays sur le monde, c’est l’un de ses sites les plus visités et a présent aussi sa vitrine, tout est la, dans la tranquillité, la tradition et la modernité, des restaurants sont sur place pour compléter cette offre avec la gastronomie
Un Musée de la Photographie qui s’étend tout au long du rempart
Professeur Tournesol: Absolument! Pour découvrir le Maroc des premières heures, celles de la période coloniale ou le pays a commencé a être documenté par la photographie, et vous faites bien d’en parler car ce Musée est également d’intérêt pour nos chercheurs, nos étudiants, y compris étrangers ainsi que les nombreux visiteurs de la Casbah
Une place forte
Professeur Tournesol: Un véritable héritage universel qui commande l’entrée de l’embouchure d’un fleuve qui donne sur l’Atlantique, le fer de lance du Maghreb par voie de l’ouest, très en retrait par voie du nord, en hauteur ce qui permet a ses boulets d’aller plus loin. Elle n’est pas la par hasard et Rabat non plus.
Et les résidents?
Professeur Tournesol: La Casbah devient privative a partir de 20h, sauf sur réservations. Il y a eut une prise de conscience de ce que nous avions a produire et a proposer. De part son cadre, sa situation géographique et sa sécurité et les résidences se sont vendues extrêmement cher
Accès a une Marina
Professeur Tournesol: Ainsi qu’a un aéroport international de proximité pour plusieurs zones géographiques dont l’Europe, l’Afrique, le Moyen Orient, la Russie, L’Amérique du Nord et L’Amérique du Sud, il n’y a que L’Asie qui est loin
Un centre commercial et de l’artisanat, un hammam?
Professeur Tournesol: C’est une tradition qu’une mosquée ai son hammam, c’est un grand et beau hammam pour hommes et pour femmes. On peut venir pour un week end a la Casbah résider dans un hôtel et profiter du hammam, de la gastronomie et du cadre de vie, c’est très relaxant
Je vous remercie pour cet entretien Professeur
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