#grinchette
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Grinch baddie 🎄☣️💚
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Le week-end dernier, c'était l'anniversaire de ma nièce d'adoption, plus de 20 personnes et je n'en connaissais que 5 dans le lot. J'étais dans le déni jusqu'à ce que j'y sois, entourée de tous ce monde. J'avais littéralement envie de disparaître sur le moment. Puis, en regardant la belle au nom de pierre précieuse, j'ai constaté l'amour qu'il y avait autour d'elle, cette enfant a un cadre sain et plein d'amour. J'ai eu chaud au cœur. C'était éprouvant mais tellement réconfortant. Un peu bizarre comme mixte côté ressenti mais je suis fière d'avoir tenu sans partir en crise d'angoisse !
C'est les premières fêtes de fin d'année où je suis entourée de personnes qui m'aiment. Pour de vrai. Pas besoin de mendier, mes besoins sont respectés et surtout sans reproche (coucou la peur de l'abandon), il n'y a pas de "trop", pas de faux-semblants etc. Le pire c'est que ce sont des personnes qui sont à mes côtés depuis bien longtemps, mais que je n'avais pas réellement regardé.
Et la pépite de cette année, c'est que je vais vivre ces moments merveilleux avec mon neveu, ma retrouvaille de 2023 !
Et là en écrivant j'ai deux magnifiques yeux qui me regardent, les oreilles toutes dressées. Bordel 2024 c'est 10 ans de vie commune qui se célébreront dignement !
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😯 @misslaceynoel in the Penelope Jumper in Candy Cane! ............. @misslaceynoel "I've been dressing up like a who since I was a little girl, this is the first year I'm not a bluette and thought I'd do a green wig to look like a Christmas tree. I'm always so inspired by the characters at universal but always want to make my own character. Normally I go by #LaceyBlueWho 🤣���🏼♀️ Not sure what to call myself this year. I'm kind of the secret love child between the grinch and Martha May...👧🏼🤢👫🏼💚" Photo: @missmissyphoto ❤❤❤❤❤ . . . #missfortuneuk #missfortune #thegrinch #thegrinchwhostolechristmas #happywholidays #grinchmad #who #whonose #whomakeup #whoville #universalstudios #grinchmakeup #cosplay #grinchette #marthamay #laceynoel #prosthetics #prostheticnose #makeupartist https://www.instagram.com/p/Brr48BcHgCS/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1h7lajjjx5ek9
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PLEASE GIVE ME MORE GRINCHETTE!!!
The internet: unironically draw big-tittiy’d genderbent porn of bowser from super mario bros because of a fan comic based on a power up.
Ya’ll: Cool awesome
Person on tumblr: make obvious jokes about thinking the grinch is hot
Ya’ll: NO N O NO NOT AGAIN I CAN’T DO THIS AGAIN, NEW ONCELER NEW ONCELER WHY DOES TUMBLR HAVE TO RUIN EVERYTHING!!!”
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my neighbor just called me a grinchette so i replied fuck off lmao
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tag yourself; i'm the busty girl overcome with the hots for the grinchette who has a whole ass taco in her hair
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LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT. — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui.
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie! aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
--------
(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. — Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!��
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets.
EUDOXIE DUPUIS
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Female Grinch💚🦋 Grinchette? Grinchelina https://www.instagram.com/p/CH02SXPHAbJ/?igshid=1i0kkn0yq5w4a
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Is it bad that I think grinchette is a cutie? Do you wonder what other people of the grinches species look like?
The grinchette is cute but I have no desire to see more grinches because I have been associated with that green furry fuck for too long!
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A Christmas gift for enemies. I always wondered if the Grinch was miserable because there's no female Grinchette's and he's never been laid. Grinch a Hall of Fame Booster #Grinchmas https://www.instagram.com/p/CmfUxyArUA3/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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I hate it when people ask what I’m laughing at... how do I explain grinchette
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Grinch w/'Grinchettes' (at Times Squre, Manhattan) https://www.instagram.com/p/CXv-8IPLAzW/?utm_medium=tumblr
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Cmon GRINCHETTES!! 🤣🤣🤣 https://ift.tt/2PzF9EQ
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Hey heads up the person who drew grinchette has drawn straight up child porn
Yikes. Thanks for letting me know.
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Missed out on Christmas Party #1 tonight. Here’s another grinch. #grinch #thegrinch #howthegrinchstolechristmas #thegrinchwhostolechristmas #yourameanonemrgrinch #characterdesign #illustration #art #sketch #holidaycheer #drawing #artistsoninstagram #artistsofinstagram #color #doodle #doodles #cartoon #holiday #party #who #whoville #grinchette #ladygrinch #mrsgrinch #grinchmas https://www.instagram.com/p/Brq8f-MFfet/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=joe9p30rc1wd
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