#grand lit bruxelles
Explore tagged Tumblr posts
Text
đđđđ«đ đđ±đđđ©đđąđšđ§đ§đđ„đ„đ : đĂ©đ§Ă©đđąđđąđđł đđ đđ% đđ đĂ©đđźđđđąđšđ§ đŹđźđ« đ„đ đđšđđđđąđšđ§ đđąđđ đđąđŻđđ„đ„đđŹ, đđ«đźđ±đđ„đ„đđŹÂ đđŻđđ Kaizerlift
âŁProfitez de đđ% đđ đ«Ă©đđźđđđąđšđ§ sur nos services de location de lifts Ă Nivelles, đđ«đźđ±đđ„đ„đđŹ, et dans toute la đđđ„đ đąđȘđźđ. Que ce soit pour un dĂ©mĂ©nagement rĂ©sidentiel ou commercial, Kaizerlift vous offre des tarifs compĂ©titifs et un service d'excellence.âŁâŁ
DĂ©couvrez notre gamme complĂšte d'Ă©quipements pour la đ„đšđđđđąđšđ§ đđ đ„đąđđđŹ, incluant des đđđ đ đ„đąđđđŹ, đđ«đđ§đđŹ đ„đąđđđŹ, đ đ«đźđđŹ, et bien d'autres options adaptĂ©es Ă tous vos besoins.âŁâŁ
đđšđ§đđđđđđł-đ§đšđźđŹ đĂšđŹ đđźđŁđšđźđ«đ'đĄđźđą pour obtenir un devis gratuit et confiez vos projets de location de lifts Ă Kaizerlift, votre partenaire fiable et expĂ©rimentĂ©.
+32 476 67 01 01(Francais)
+32 471 441968(Neerlandais)
https://kaizerlift.com
#location lift nivelles#lift nivelles#location lift bruxelles#lift bruxelles#grand lit bruxelles#kaizer lift
0 notes
Text
17 septembre
ce matin Ă la radio ils parlaient des spĂ©cificitĂ©s de la dĂ©pression chez les femmes et Ă chaque fois qu'ils parlent de dĂ©pression Ă la radio ou que je regarde des docs arte sur l'abstinence ça me met devant les yeux l'ampleur de mon dysfonctionnement. de l'Ă©cart qui existe entre moi et la norme. au lieu de me rĂ©conforter, de me dire que je suis pas seule, de me dire qu'il existe des solutions, ça me donne juste envie d'en finir. les cas qu'ils mentionnent me semblent tellement lĂ©gers par rapport Ă ce que je vis que j'ai quasiment l'impression qu'eux-mĂȘmes me disent d'en finir. Ă ce stade y a plus rien Ă faire madame. et vous ĂȘtes mĂȘme pas suivie?? mais comment vous avez fait pour rester en vie tout ce temps? ils ont conclu l'Ă©mission en parlant des risques accrus de maladies cardiovasculaires chez les femmes atteintes de dĂ©pression, quelque soit leur style de vie, et je me suis dit ok c'est bon le seul truc qui me reste Ă faire c'est de juste me foutre de tout. je suis condamnĂ©e either way. j'ai l'impression de faire des moulinets dans le vide. d'ĂȘtre un poisson qui bat des nageoires Ă la surface pour essayer de sortir de l'eau mais reste dans l'eau bordel reste dans ton lit et ne bouge plus.
dimanche en rentrant j'ai vu la centrale nucléaire de cattenom et j'ai pensé si elle explosait là maintenant j'aurais plus jamais besoin de retourner à berlin. et j'avais un peu envie qu'elle explose. mais elle a pas explosé et j'ai pris mon billet de train de retour pour le 28 septembre. j'ai aussi postulé pour un mi-temps à la librairie queer-féministe du kottbusser damm et envoyé un poÚme à une revue littéraire berlinoise.
19 septembre
jamais vu un mois de septembre passer aussi vite. j'ai vu sur le groupe whatsapp de l'immeuble que quelqu'un avait encore trouvĂ© un droguĂ© dans la cage d'escalier, elle disait faites attention si vous le croisez. avec chaque message du groupe whatsapp de la coloc je me dis que j'ai pas envie d'y retourner. mĂȘme si je les aime et que je sais que je trouverai difficilement meilleure coloc. j'ai pas envie. voilĂ . je prĂ©fĂšre ĂȘtre folle toute seule Ă la maison. folle comme ce matin suite aux messages vocaux de r. dont je suis de nouveau Ă©perdument amoureuse comme Ă chaque fois qu'il se manifeste ça remonte comme une flĂšche ou un pic d'insuline et je me mets Ă chanter it's too much babe it's too much babe sur l'air de la chanson de chappel roan i don't wanna go back to berlin i just wanna have sex with r. il est en bourgogne dans la maison du pĂšre d'un ami et pendant que je m'imaginais qu'il batifolait avec une fille qui n'existe que dans ma tĂȘte il lisait de la poĂ©sie dans la bibliothĂšque du pĂšre de son ami et il pensait Ă moi. mais ça m'avance Ă quoi qu'il pense Ă moi? Ă rien du tout, il sera pas de retour Ă bruxelles ce weekend ce qui veut dire que je le verrai pas et vu que j'ai fait zĂ©ro progrĂšs depuis juin tant mieux, mais il me manque. cette nuit j'ai rĂȘvĂ© qu'il m'aimait. je m'en rappelle plus j'ai tout oubliĂ©, mais ce matin je m'en rappelais et quand je me suis rĂ©veillĂ©e j'ai senti le retour Ă la rĂ©alitĂ© comme quand l'avion atterrit et qu'on sent la petite secousse des roues qui touchent le tarmac. c'est fini tout le monde descend.
je devais aller Ă bruxelles aujourd'hui mais m. va chez son poly copain numĂ©ro deux ce soir et comme demain elle va chez son poly copain numĂ©ro un je voulais pas ĂȘtre seule deux soirs de suite, mais la vraie raison c'est que j'arrivais pas Ă me rĂ©soudre Ă quitter la maison. ma vraie histoire d'amour depuis tout ce temps, ma plus grande histoire d'amour c'est celle que j'ai avec la maison. depuis que je suis de retour de berlin je laisse trainer mes doigts sur les murs de l'escalier en leur chantant la sĂ©rĂ©nade quand le soleil filtre Ă travers les fenĂȘtres, je dis je t'aime Ă la radio quand je l'allume le matin en entrant dans la cuisine, je dis je t'aime Ă la table de la cuisine, Ă ma chambre quand je monte me coucher le soir et Ă chaque objet qui s'y trouve, je dis je t'aime Ă mon lit, Ă ma couette, Ă mon coussin, je dis je t'aime au salon, Ă la salle Ă manger, aux fenĂȘtres, au plafond, au parquet, au wc, aux portes, et par dessus tout je dis je t'aime au canapĂ©. ils vont livrer le nouveau deux jours aprĂšs mon dĂ©part. j'ai l'impression qu'on va m'arracher une partie de mon corps. quand je vais rentrer Ă noĂ«l il sera plus lĂ mais moi oui. on a vĂ©cu tellement de choses ensemble. j'ai l'impression d'avoir passĂ© 90% des dix derniĂšres annĂ©es sur ce canapĂ©.
23 septembre
j'arrive plus Ă Ă©crire. tous les livres et les zines et les revues que j'ai feuilletĂ©s ce weekend au poetik bazar m'ont en mĂȘme temps donnĂ© envie d'Ă©crire et m'ont donnĂ© l'impression que je savais pas Ă©crire. le poetik bazar m'a aussi donnĂ© envie de vivre dans une ville avec une scĂšne littĂ©raire francophone. je crois que la littĂ©rature a surpassĂ© r. dans les raisons qui me donnent envie d'aller vivre Ă bruxelles. je lui ai dit que j'allais dĂ©mĂ©nager ici aprĂšs berlin mĂȘme si je dois me prostituer vendre de la drogue ou Ă©pouser un milliardaire. j'ai fait une liste sur mon tĂ©lĂ©phone de ce que faisaient les poĂštes pour gagner de l'argent ce weekend. j'ai notĂ©: travaille dans une librairie, est infirmier pour personnes ĂągĂ©es, travaille dans une bibliothĂšque (x3), est prof d'anglais, travaille dans l'Ă©dition, est prof de maths, travaille pour une grande entreprise, est travailleuse du sexe (x2 dont une qui s'est suicidĂ©e). je l'ai lu dans sa bio dans un recueil, elle avait fait deux Ă©coles d'art elle avait plein de diplĂŽmes et puis elle est devenue travailleuse du sexe pour gagner de l'argent et elle s'est suicidĂ©e Ă 28 ans.
24 septembre
est-ce que j'arriverai un jour Ă reprendre ce journal? est-ce que je l'ai cassĂ© Ă berlin? je suis plus obsĂ©dĂ©e par mon texte sur berlin que par mon journal maintenant, ça s'est enfin inversĂ©, je suis enfin obsĂ©dĂ©e par la poĂ©sie. le petit livre de david pons que j'ai achetĂ© au poetik bazar m'a donnĂ© envie de laisser tomber les vers libres et d'Ă©crire en petits blocs, en petits paragraphes de prose poĂ©tique. il a libĂ©rĂ© mon Ă©criture dans le sens il ma donnĂ© envie de dĂ©rigidifier ma syntaxe. y a mille autre trucs que j'aurais pu acheter mais peut ĂȘtre que c'Ă©tait pile le truc que je devais lire pour le bien de mon propre livre.
j'étais un peu tristounette de repartir de bruxelles sans avoir vu r. mais ça va, je suis triste juste ce qu'il faut. c'est une tristesse raisonnable, gérable, temporaire, une tristesse acceptable.
2 notes
·
View notes
Text
FĂȘte de Terre Corse
La FĂȘte de Terre Corse se dĂ©roulera du 29 novembre au 1er dĂ©cembre. Son programme permettra de revenir sur notre histoire pour Ă©clairer et mieux comprendre le prĂ©sent, pour agir et ouvrir une perspective de progrĂšs social, dĂ©mocratique et Ă©cologique.
Le refus du juste Dominique Maestrati et Hubert Lenziani (Vendredi 29 novembre)
Elle dĂ©butera par la projection du documentaire de Dominique Maestrati, « Le refus du juste », qui nous replonge dans les Ă©vĂ©nements de la DeuxiĂšme Guerre mondiale avec lâinvasion, le 10 mai 1940, de la Belgique par les troupes de lâAllemagne nazie. Jean Goetschel, comptable de mĂ©tier, exerce et vit avec sa famille Ă Bruxelles. Il lit Mein Kampf, voit le fascisme sâaffirmer en Europe et lâantisĂ©mitisme racial se dĂ©ployer sous lâimpulsion de lâextrĂȘme droite dans son pays. 30 000 Juifs de Belgique seront dĂ©portĂ©s avec interdiction de retour. Câest lâheure de lâexode pour des millions de personnes, les Juifs sont persĂ©cutĂ©s et câest Ă Marseille que Jean Goetschel, Juif de nationalitĂ© belge, se rĂ©fugie. Il y rencontrera Jean Alessandri, instituteur catholique, originaire dâAlata, avec lequel il nouera une grande amitiĂ©. La menace nazie sâĂ©tendant sur la zone sud jusquâĂ Marseille, ils se rendront en CorseâŠ
Ă la fin de la projection, Hubert Lenziani et Dominique Maestrati animeront un dĂ©bat. Dans la pĂ©riode troublĂ©e oĂč nous nous trouvons, il sâagit encore et toujours de combattre le racisme sous toutes ses formes dont lâantisĂ©mitisme est partie prenante. En ce sens, câest du combat pour la paix dans le monde dont il est question, et ce, dans lâintĂ©rĂȘt des peuples, comme lâa si bien dit Jean JaurĂšs : « Il nây a pas de certitude toute faite en histoire⊠Mais je sais aussi quâil y a vers la paix des tendances si fortes, si profondes, si essentielles, quâil dĂ©pend de vous, par une volontĂ© consciente dĂ©libĂ©rĂ©e, infatigable, de systĂ©matiser ces tendances et de rĂ©aliser enfin le paradoxe de la grande paix humaine, comme vos pĂšres ont rĂ©alisĂ© le paradoxe de la grande libertĂ© rĂ©publicaine⊠Surtout, quâon ne nous accuse point dâabaisser ou dâĂ©nerver les courages. LâhumanitĂ© est maudite si pour faire preuve de courage elle est condamnĂ©e Ă tuer Ă©ternellement ».
Paoli De LumiĂšres et dâombres. Ange Rovere (Samedi 30 novembre)
Ce 30 novembre, 235 ans aprĂšs lâadhĂ©sion de la Corse au projet rĂ©publicain constitutif, dĂšs 1789, dans le contexte rĂ©volutionnaire de la Nation, Ange Rovere, auteur du livre Pascal Paoli De LumiĂšres et dâombres retracera, dans le cadre de sa confĂ©rence, cette pĂ©riode historique qui court de Naples, aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre, Ă lâexil, soit de 1739 Ă 1807. Le 22 avril 1790, il est accueilli en hĂ©ros par lâAssemblĂ©e nationale constituante, Ă laquelle il y dĂ©clare : « Ce jour est le plus heureux et le plus beau de ma vie. Je lâai passĂ©e Ă rechercher la libertĂ© et jâen vois ici le plus noble spectacle. Jâai quittĂ© ma patrie asservie, je la retrouve libre ; je nâai plus rien Ă dĂ©sirer⊠En retournant dans ma patrie, mes sentiments ne peuvent vous ĂȘtre douteux⊠Jâose dire que ma vie entiĂšre a Ă©tĂ© un serment Ă la libertĂ©. Câest dĂ©jĂ lâavoir fait Ă la Constitution que vous Ă©tablissez ».
17 ans plus tard, Pascal Paoli meurt Ă Londres, aprĂšs avoir rĂ©visĂ© son opinion. Câest le personnage complexe et son parcours qui ne lâest pas moins quâAnge Rovere nous propose de dĂ©couvrir. En mĂȘme temps que son cheminement politique, câest bien sĂ»r lâĂ©volution de la Corse qui se dĂ©couvre. Une Corse misĂ©reuse dont Paoli dĂ©finit lâarchitecture institutionnelle certes, mais aussi moins Ă©mancipatrice que la lĂ©gende le laisse entendre. La Cunsulta de 1764 le montre en consacrant son autoritĂ© avec un droit de vĂ©to sur toutes ses dĂ©cisions et une rĂšgle Ă©lectorale qui Ă©liminera la reprĂ©sentation populaire, au bĂ©nĂ©fice des notables et de lâĂglise. Il y a cette rĂ©alitĂ©, dĂ©crite prĂ©cisĂ©ment, et plutĂŽt Ă©loignĂ©e de ce que lâon doit aux LumiĂšresâŠÂ                     Â
« Le NFP maintenant et aprĂšs : rĂ©sister aux droites et Ă lâextrĂȘme droite, construire lâalternative de gauche sociale et populaire ». Michel Stefani (Dimanche 1er dĂ©cembre)
AprĂšs avoir Ă©cartĂ© la gauche arrivĂ©e en tĂȘte aux Ă©lections lĂ©gislatives, Emmanuel Macron a nommĂ© Michel Barnier au poste de 1er ministre avec la bienveillante attention de Marine Le Pen. Ainsi sâĂ©crivent, depuis deux mois, de maniĂšre chaotique, les lignes dâune politique austĂ©ritaire et antisociale. Ce choix est imposĂ©, au mĂ©pris des principes et de la moralitĂ© politique. Il constitue le socle du pacte que le prĂ©sident de la RĂ©publique a nouĂ© avec la droite et lâextrĂȘme droite. En 7 ans, Macron et ses gouvernements ont creusĂ© la dette publique de 1000 milliards dâeuros Ă coups dâexonĂ©rations fiscales et de cotisations sociales accordĂ©es aux entreprises, sans contrepartie et de baisses dâimpĂŽts pour les plus fortunĂ©s. Ils prĂ©sentent maintenant la facture aux Français, aprĂšs avoir bafouĂ© leur vote et lâesprit mĂȘme de la Constitution, en nommant Michel Barnier.
Ce choix aggrave la crise dĂ©mocratique. Il abime la RĂ©publique. Sây opposĂ© est lĂ©gitime comme combattre le projet de budget du gouvernement Barnier-Macron-Le Pen. Par la censure et par les luttes, il sâagit dâarracher l'amĂ©lioration du pouvoir d'achat et les moyens pour dĂ©velopper les services publics de transports et de santĂ© et le logement social. La lutte des Martiniquais contre la vie chĂšre rappelle, en Corse, les grandes luttes de 1989 et 1995, qui ont permis d'obtenir bien plus de pouvoir d'achat que 40 annĂ©es de rĂ©formes institutionnelles. Nous appelons les Corses Ă s'unir dans des collectifs, prolongeant en ce sens l'action des parlementaires du Nouveau Front Populaire. Ce sera lâobjet de la rencontre dĂ©bat animĂ©e par Michel Stefani, le troisiĂšme et dernier jour de la FĂȘte de Terre Corse.
Le programme de la FĂȘte de Terre Corse
Vendredi 29 novembre 17h30 - Espace dâĂ©ducation populaire Albert Stefanini 11 rue CĂ©sar Campinchi
Projection du film « Le refus du juste »
DĂ©bat en prĂ©sence du rĂ©alisateur Dominique Maestrati avec Hubert Lenziani , sur le thĂšme : « La Corse iles des justes ? Une problĂ©matique Ă lâaune de lâhistoire »
Samedi 30 novembre 15h00 - Espace dâĂ©ducation populaire Albert Stefanini 11 rue CĂ©sar Campinchi
235 ans aprĂšs lâadhĂ©sion de la Corse au projet rĂ©publicain constitutif dĂšs 1789 de la Nation :
ConfĂ©rence avec Ange Rovere, historien, auteur du livre Pascal Paoli de LumiĂšres et dâOmbre
Dimanche 1er décembre 10h00 - Restaurant le Marina port de commerce
Rencontre dĂ©bat animĂ©e par Michel Stefani : « Le NFP maintenant et aprĂšs : rĂ©sister aux droites et Ă lâextrĂȘme droite, construire lâalternative de gauche sociale et populaire »
Banquet républicain 12h00 (20 euros)
0 notes
Text
LĂGENDES DU JAZZ
TOOTS THIELEMANS, LâHARMONICISTE AU GRAND COEUR ââI used to think the chromatic had limits. But with the advent of Toots Thielemans, I have come to feel that the limitations are within the player. Because as far as I can see, Toots has no limitations.ââ
- Jack Leighton
NĂ© le 29 avril 1922 Ă Marolles, prĂšs Bruxelles, en Belgique, Jean-Baptiste FrĂ©dĂ©ric Isidor, Baron Thielemans, Ă©tait le fils de propriĂ©taires dâun cafĂ©. MĂȘme sâil ne venait pas dâune famille musicale, Thielemans avait commencĂ© Ă jouer de la musique trĂšs jeune. DĂšs lâĂąge de trois ans, Thielemans jouait dĂ©jĂ de lâaccordĂ©on sur des airs populaires de lâĂ©poque. Thielemans, qui sâĂ©tait achetĂ© son premier harmonica chromatique Ă lâĂąge de dix-sept ans, avait Ă©galement appris Ă jouer de la guitare en autodidacte.
Dans une entrevue accordĂ©e au journaliste Jan Holland du magazine Venice, Thielemans avait expliquĂ©Â pourquoi il avait choisi lâharmonica. Thielemans avait dĂ©clarĂ©: "The instrument is so small. It's so close to your person, so close to the tone. You blow here and the tone comes out two inches away so it's really a part of your body. It's such a close friend. It's so essential, it's like being a part of your very soul.ââ Quand mĂȘme pas mal pour un instrument dâorigine autrichienne inventĂ© au 19e siĂšcle pour la musique folklorique ! En fait, Thielemans communiquait tellement bien avec son instrument que lâarrangeur et harmoniciste Richard Hayman avait dit de lui: ââThielemans has the ultimate in technique and fantastic musical ideas of mood and expression - an unbelievable ability to translate these ideas from his mind through the instrument.ââ Ă lâĂąge de dix-huit ans, Thielemans avait dĂ©couvert le jazz aprĂšs avoir entendu jouer Louis Armstrong. Thielemans croyait que câĂ©tait son destin de devenir un musicien de jazz. Dans un entretien accordĂ© au magazine Down Beat, il avait prĂ©cisĂ© : "It's fate that I became a musician. I studied math. I was supposed to become an engineer or professor. If it hadn't been for jazz, I'd still be in Belgium." Dâabord influencĂ© par le lĂ©gendaire harmoniciste Larry Adler, Thielemans sâĂ©tait familiarisĂ© avec le jazz en Ă©coutant des disques de swing. DĂBUTS DE CARRIĂRE Lors de lâoccupation de la Belgique par les Nazis en 1940, Thielemans avait commencĂ© Ă sâintĂ©resser au jazz. ClouĂ© au lit par une pneumonie, Thielemans avait alors dĂ©couvert la musique de son compatriote Django Reinhardt. Triste de le voir dans cet Ă©tat, un de ses amis lui avait alors prĂȘtĂ© une guitare. Finalement, aprĂšs avoir constatĂ© Ă quel point il a progressĂ©, lâami de Toots avait dĂ©cidĂ© de lui faire cadeau de lâinstrument. AprĂšs avoir suivi des cours avec un professeur espagnol, Thielemans avait commencĂ© Ă jouer avec de petites formations. Toujours Ă©tudiant, Thielemans complĂ©tait alors une majeure en mathĂ©matiques Ă lâUniversitĂ© Libre de Bruxelles et donnait des cours de guitare pour gagner un peu dâargent.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale sâĂ©tait terminĂ©e en aoĂ»t 1945, Thielemans Ă©tait devenu musicien Ă temps plein. Il avait reconnu en 1950: "Django is still one of my main influences, I think, for lyricism. He can make me cry when I hear him." Lors dâune entrevue accordĂ©e en 1988, Thielemans avait prĂ©cisĂ©: "I guess I was born at the right time to live and adapt and be touched by the evolution in the jazz language."
Câest aprĂšs la guerre que Thielemans sâĂ©tait mĂ©ritĂ© son surnom de ââTootsââ car son prĂ©nom de Jean ne ââswinguaitâ pas assez (il Ă©tait surnommĂ© ââKetââ en Belgique, une Ă©pithĂšte qui signifiait ââStreet Kidââ dans le vieux slang bruxellois). Le surnom de ââTootsââ Ă©tait inspirĂ© des musiciens Toots Mondello et Toots Camarata, qui Ă©taient trĂšs populaires Ă lâĂ©poque.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© influencĂ© par Django Reingardt, Thielemans avait commencĂ© Ă improviser avec des musiciens de jazz belges comme le saxophoniste Bobby Jasper et le guitariste RenĂ© Thomas. Thielemans, qui nâavait jamais vraiment Ă©tudiĂ© la musique, avait appris son mĂ©tier ââsur le tas.ââ
Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale, Thielemans avait commencĂ© Ă accompagner des chanteurs populaires comme Charles Trenet et Ădith Piaf Ă Bruxelles.
Thielemans, qui avait Ă©galement entrepris une carriĂšre dâacteur, avait jouĂ© dans deux piĂšces de Silverio Pius intitulĂ©es ââGiacomino passerotto vagabondoââ et ââMalono gattino signatore.ââ
La carriĂšre musicale de Thielemans avait vraiment dĂ©butĂ© lors dâune jam session tenue Ă Paris en 1949, et mettant en vedette Sidney Bechet, Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach et plusieurs autres. Thielemans avait Ă©tĂ© initiĂ© au bebop en Ă©coutant les disques de Parker et de Dizzy Gillespie lorsque ceux-ci Ă©taient venus en Belgique aprĂšs la guerre. AprĂšs Django Reinhardt, Parker et Gillespie avaient Ă©tĂ© les principales influences de Thielemans. Il avait aussi Ă©tĂ© influencĂ© par Benny Goodman et Lester Young.
Thielemans expliquait: "I had met Bird in Europe before coming to the United States. When I got here, I played a little with him. I really wasn't ready for that. Miles Davis was with him. He teased me, had fun with me. Here I was, just come to this country, and was sharing a dressing room with Bird."
Visitant les Ătats-Unis en touriste en 1947, Thielemans avait fait la rencontre des pianistes Lennie Tristano et Hank Jones.
Lors de son sĂ©jour, un agent de Benny Goodman avait entendu Thielemans jouer dans un club de nuit de New York. Peu aprĂšs son retour en Belgique, Thielemans avait reçu une lettre lâinvitant Ă se joindre au sextet de Goodman lors de sa prochaine tournĂ©e en Europe. AprĂšs avoir acceptĂ© lâinvitation, Thielemans Ă©tait parti en tournĂ©e avec Goodman en 1949 et 1950.
Durant la tournĂ©e, Goodman avait appris avec Ă©tonnement que câĂ©tait la premiĂšre fois que Thielemans recevait de lâargent pour jouer. MĂȘme sâil avait Ă©tĂ© embauchĂ© comme guitariste, des contraintes syndicales avaient forcĂ© Thielemans Ă jouer de lâharmonica lors dâun passage de lâorchestre au Palladium de Londres. Câest ainsi que lâharmonica Ă©tait devenu son instrument de prĂ©dilection. Câest Ă©galement Ă cette Ă©poque que Thielemans avait enregistrĂ© son premier disque avec le saxophoniste Zoot Sims, un autre membre de lâorchestre de Goodman. Il avait Ă©galement fait une tournĂ©e avec Roy Eldridge. Dans le cadre de sa collaboration avec Eldridge, Thielemans avait Ă©galement accompagnĂ© la chanteuse Lena Horne et le batteur Chico Hamilton.
En 1951, Thielemans avait aussi fait une tournĂ©e avec lâauteur-compositeur belge Bobbejaan Schoepen, cette fois uniquement comme guitariste. La mĂȘme annĂ©e, Thielemans avait enregistrĂ©Â lâalbum ââMan Bites Harmonica !ââ avec le saxophoniste baryton Pepper Adams et le pianiste Kenny Drew.
Ă la fin de 1952, Thielemans sâĂ©tait installĂ©Â aux Ătats-Unis pour jouer avec les Charlie Parker All-Stars Ă lâEarl Theatre de Philadelphie. La performance de Thielemans avec le groupe de Parker avait tellement impressionnĂ© le pianiste George Shearing quâil lâavait engagĂ© avec son quintet en 1953. Thielemans avait jouĂ© avec Shearing jusquâen 1959.
Câest Ă©galement Ă cette Ă©poque que Toots sâĂ©tait liĂ© dâamitiĂ© avec Bill Evans et Quincy Jones, avec qui il avait enregistrĂ© plus tard.
Au cours de cette période, Thielemans avait aussi travaillé avec le trompettiste Miles Davis et la chanteuse Dinah Washington. Il avait obtenu sa citoyenneté américaine en 1957.
En 1955, Thielemans avait enregistrĂ© son premier album en tant que leader, ââThe Soundââ, qui avait Ă©tĂ© suivi de ââTime Out for Tootsââ e de ââMan Bites Harmonicaââ, tous deux enregistrĂ©s en 1958.
Au cours des annĂ©es 1950, Thielemans Ă©tait devenu un incontournable du jazz. Il avait mĂȘme dominĂ© le sondages du magazine Down Beat dans la catĂ©gorie ââinstruments diversââ (ââmiscalleneous instrumentsââ) durant plusieurs annĂ©es. Jerry Murah, le leader des Jerry Muradâs Harmonicats, avait rĂ©sumĂ© la maĂźtrise de Thielemans de son instrument de la façon suivante: ââToots played the harmonica in much the same manner that many of the great jazz artists of that time played their respective instruments. No one played harmonica like Toots. I felt like throwing my harmonica away.ââ
Câest lors de son sĂ©jour dans lâorchestre de Shearing que Thielemans avait commencĂ© Ă siffler lors de ses prestations. Câest dâailleurs avec sa composition ââBluesetteââ, dans laquelle il sifflait tout en sâaccompagnant Ă la guitare que Thielemans sâĂ©tait acquis une rĂ©putation internationale.
La piĂšce ââBluesetteââ Ă©tait rapidement devenue un standard du jazz. Thielemans avait dĂ©clarĂ© au sujet de cette piĂšce quâil interprĂ©tait tantĂŽt Ă lâharmonica et tantĂŽt en sifflant en sâaccompagnant Ă la guitare quâil sâagissait de la composition qui le dĂ©finissait le mieux comme artiste. EnregistrĂ©e pour la premiĂšre fois en 1962, la piĂšce Ă©tait devenue un succĂšs mondial qui avait Ă©tĂ© reprise par plus dâune centaine dâartistes. Lâauteur-compositeur Norman Gimbel y avait aussi ajoutĂ© des paroles.
Thielemans Ă©tait en tournĂ©e avec le violoniste StĂ©phane Grappelli lorsquâil avait composĂ© la piĂšce ââBluesette.ââ Il expliquait:
"I was playing a concert with Stephane Grappelli in Brussels in 1962. I was in the same dressing room as Stephane and I was tuning my guitar and somehow this little song came out. I was humming it and Stephane said, 'That's nice. What is it?' I just said he inspired me, but he said 'Ecrivez tout de suite! Write it down right away!' I called it 'Bluette' for this little blue flower in Belgium, but when I played it on a show in Sweden, the producer said 'Isn't that a blues? Why don't you put the 's' in there?' I owe the 's' to him."
La piĂšce ââBluesetteââ avait non seulement Ă©tĂ© un succĂšs commercial pour Thielemans, mais elle lui avait Ă©galement apportĂ© de lucratifs contrat de publicitĂ© avec des compagnies comme Old Spice, Firestone, Singer et Dogburgers.
Thielemans avait composĂ© dâautres piĂšces Ă succĂšs au cours de sa carriĂšre, comme la balade ââLadyfingersââ, qui avait Ă©tĂ© reprise sur lâalbum ââWhipped Cream and Other Delightsââ dâHerb Alpert, mais aucune nâavait eu autant dâimpact que ââBluesette.ââ
Ă partir de 1959, Thielemans avait fait plusieurs tournĂ©es internationales avec son groupe, tout en retournant en studio de façon intermittente. Au cours dâun sĂ©jour Ă Hambourg en 1960 dans le cadre dâune tournĂ©e avec George Shearing, Thielemans avait eu un entretien avec un jeune musicien particuliĂšrement attentif. Ce jeune musicien Ă©tait John Lennon. ImpressionnĂ©, Lennon avait remarquĂ© que Thielemans jouait avec une guitare Rickenbacker. Partant du principe que si câĂ©tait bon pour Thielemans, câĂ©tait aussi bon pour lui, Lennon nâavait pas tardĂ© Ă lâimiter. Câest ainsi que les Beatles avaient accru la popularitĂ© des guitares Rickenbacker Ă travers le monde. LA MATURITĂ En plus de diriger ses propres formations, Thielemans avait aussi accompagnĂ© plusieurs artistes. Thielemans a collaborĂ©Â Ă plusieurs reprises avec le compositeur et arrangeur Quincy Jones. Il avait Ă©galement accompagnĂ©Â la chanteuse Peggy Lee dans le cadre de plusieurs Ă©missions de tĂ©lĂ©vision au cours des annĂ©es 1960. En 1969, Thielemans avait enregistrĂ©Â lâalbum ââHoneysuckle Rose Aquarela Do Brasilââ avec la chanteuse brĂ©silienne Elis Regina en plus de lâaccompagner lors dâune Ă©mission spĂ©ciale Ă la tĂ©lĂ©vision suĂ©doise. Dans les annĂ©es 1970, il avait aussi accompagnĂ© la pianiste Joanne Brackeen.
Au cours de sa carriĂšre, Thielemans avait collaborĂ© avec une impressionnante gamme de musiciens de jazz allant de Pat Metheny Ă Jaco Pastorius, en passant par Charlie Haden, David Sanborn, Fred Hersch, StĂ©phane Grappelli, J.J. Johnson, Natalie Cole, Nick Cave, Larry Schneider, Alain Soler, Oscar Peterson, Ella Fitzgerald, Quincy Jones, Shirley Horn, Joe Pass, le groupe de jazz-fusion Spyro Gyra et Bill Evans. Thielemans considĂ©rait dâailleurs ââAffinityââ, son album en trio avec Evans, comme un de ses favoris.
Toots avait également travaillé avec des vedettes de la musique pop comme Billy Joel, Paul Simon et les chanteuses brésiliennes Astrud Gilberto et Elis Regina.
Thielemans avait aussi jouĂ© sur plusieurs musiques de film, dont ââThe Pawnbrokerââ (1964), ââMidnight Cowboyââ (1969), ââThe Getawayââ (1972), ââTurkish Delightââ (1973), ââTurks Fruitsââ (1973), ââCinderella Libertyââ (1973), ââThe Sugerland Expressââ (1974), ââThe Yakuzaââ (1974), ââLooking for Mr. Goodbarââ (1977), ââThe Wizââ (1978), ââJean de Floretteââ (1986) et ââFrench Kissââ (1995). Son thĂšme de clĂŽture de la populaire Ă©mission pour enfants ââSesame Streetââ sur le rĂ©seau PBS avait étĂ© diffusĂ© pendant quarante ans.
La musique de Thielemans Ă©tait aussi en vedette sur la sĂ©rie de tĂ©lĂ©vision belge ââWitseââ, ainsi que sur la sĂ©rie nĂ©erlandaise ââBaantjer.ââ En 1974, Thielemans avait également composĂ© la trame sonore du film suĂ©dois ââDunderklumpenââ, sur lequel il prĂȘtait sa voix au personnage de dessins animĂ©s Pellegnillot.
Thielemans a aussi jouĂ© de lâharmonica sur la piĂšce ââNight Gameââ qui figure sur lâalbum de Paul Simon ââStill Crazy After All These Yearsââ, enregistrĂ© en 1975.
En plus de diriger ses propres quartets sur scĂšne et sur disque, Thielemans avait participĂ©Â Ă plusieurs festivals de jazz. Il avait dâailleurs enregistrĂ© deux disques au Festival de jazz de Montreux avec Oscar Peterson et Dizzy Gillespie, respectivement en 1975 et 1980. Thielemans avait Ă©galement accompagnĂ©Â le saxophoniste cubain Paquito DâRivera dans le cadre du mĂȘme festival. FIN DE CARRIĂRE ET DĂCĂS Au dĂ©but des annĂ©es 1980, Thielemans avait Ă©tĂ© un des invitĂ©s rĂ©guliers de lâĂ©mission de fin de soirĂ©e de David Letterman. AprĂšs avoir jouĂ© avec le prodige de la basse Ă©lectrique Jaco Pastorius, Thielemans avait collaborĂ©Â en 1983 Ă lâenregistrement de la piĂšce de Billy Joel ââLeave A Tender Moment Aloneââ, qui faisait partie de lâalbum ââAn Innocent Man.ââ Les deux musiciens ont Ă©galement interprĂ©tĂ© la piĂšce en concert. Lâenregistrement avait Ă©ventuellement Ă©tĂ© publiĂ© sous forme de vidĂ©o. Un an plus tard, Thielemans avait fait une apparition sur la piĂšce ââToo Late for Goodbyesââ de Julian Lennon, qui faisait partie de lâalbum Valotte.
En 1984, Thielemans avait participĂ©Â au dernier album du chanteur Billy Eckstine, intitulĂ© ââI Am a Singerââ, sur lequel celui-ci avait interprĂ©tĂ©Â des ballades et des standards arrangĂ©s et dirigĂ©s par Angelo DiPippo. Dans les annĂ©es 1990, Thielemans avait commencĂ© Ă enregistrer des albums thĂ©matiques et Ă se tourner vers les musiques du monde. Câest dans ce contexte quâil avait enregistrĂ© en 1992 et 1993 une sĂ©rie de deux disques intitulĂ©e ââBrasil Project.ââ Dans le cadre de ces albums, Thielemans sâĂ©tait fait plaisir en accompagnant les meilleurs musiciens brĂ©siliens du moment. Parmi ceux-ci, on remarquait Caetano Veloso, Milton Nascimento et Gilberto Gil.
Thielemans avait commencĂ© Ă sâintĂ©resser à la musique brĂ©silienne au dĂ©but des annĂ©es 1960 sous lâinfluence de Stan Getz. En 1969 et 1972, Thielemans avait eu la chance dâenregistrer deux albums avec la chanteuse Elis Regina, qui Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une sorte de ââBillie Holiday brĂ©silienne.ââ Thielemans expliquait: "It's more than a flirt what I feel for Brazilian music. This idea [for the Brasil Project albums] came from Miles Goodman and Oscar Castro Neves. They said all these Brazilian guys love me. They all know [the] album I did in 1972 with Elis Regina."
En 1980, Thielemans avait aussi enregistrĂ© un album live avec Joe Pass et Niels-Henning Orsted Pedersen, deux membres du trio dâOscar Peterson. En 1988, Thielemans avait enregistrĂ©Â avec le pianiste Fred Hersch, le contrebassiste Marc Johnson et le batteur Joey Baron un album intitulĂ© ââOnly Trust Your Heart.ââ Quatre ans plus tard, il avait collaborĂ©Â avec le guitariste Pat Metheny dans le cadre de lâenregistrement de lâalbum ââSecret Story.ââ
En 1998, Thielemans avait Ă©galement enregistrĂ© un album avec le chanteur Johnny Mathis intitulĂ© ââChez Toots.ââ
Ă la mĂȘme Ă©poque, Thielemans avait aussi enregistrĂ© des piĂšces en hommage Ă des musiciens qui lâavaient influencĂ© au cours de sa carriĂšre. Ă titre dâexemple, lâalbum ââChez Tootsââ comprenait une piĂšce intitulĂ©e ââDance For Victorââ en hommage Ă son pianiste Victor Feldman. Thielemans avait Ă©galement enregistrĂ© la piĂšce ââWaltz For Sonnyââ, un hommage au saxophoniste tĂ©nor Sonny Rollins. En juin 1998, alors quâil participait au festival Jazzbaltica en Allemagne, Thielemans avait rendu hommage au chanteur Frank Sinatra qui Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© un mois auparavant.
Thielemans avait aussi inaugurĂ© le nouveau millĂ©naire avec brio en enregistrant une sĂ©rie dâexcellents albums avec une formation composĂ©e du contrebassiste hollandais Hein Van de Geyn et du pianiste Karel Boehlee.
Lors de sa premiĂšre participation au Caspian Jazz and Blues Festival dâAzerbaijan en 2002, Thielemans avait interprĂ©tĂ© la piĂšce ââImagineââ de John Lennon.
Le 23 janvier 2009, Thielemans sâĂ©tait joint Ă son compatriote, le guitariste Philip Catherine, sur la scĂšne de lâĂ©glise Liberchies de Pont-Ă -Celles en Belgique, Ă lâoccasion du 100e anniversaire de naissance de Django Reinhardt. En 2012, dans le cadre dâun concert prĂ©sentĂ© Ă New York par le Jazz at Lincoln Center, on avait cĂ©lĂ©brĂ© le 90e anniversaire de naissance de Thielemans. On retrouvait parmi les artistes prĂ©sents les pianistes Herbie Hancock, Eliane Elias, Dori Caymmi, Marc Johnson, Oscar Castro-Neves et Kenny Werner. Thielemans, qui avait interprĂ©tĂ© quelques piĂšces Ă cette occasion, avait quittĂ© la scĂšne sous une chaleureuse ovation.
AprĂšs avoir dĂ» annuler plusieurs concerts en raison de sa mauvaise santĂ©, Thielemans avait finalement annoncĂ© sa retraite le 12 mars 2014. AprĂšs que Thielemans se soit cassĂ© un bras, le gĂ©rant de Thielemans avait expliquĂ© laconiquement que le musicien "wants to enjoy the rest he deserves." Mais Thielemans Ă©tait tellement passionnĂ© par la musique quâil nâavait pu sâempĂȘcher de faire une derniĂšre apparition au Jazz Middleheim Festival Ă Anvers, en aoĂ»t 2014.
Toots Thielemans est dĂ©cĂ©dĂ© de mort naturelle le 22 aoĂ»t 2016 dans sa ville natale Braine-lâAlleud, en Belgique, Ă lâĂąge de quatre-vingt-quatorze ans. Ă lâannonce de sa mort, lâorchestre nĂ©erlandais Metropole Orkest, accompagnĂ© du musicien amĂ©ricain Quincy Jones, avait prĂ©sentĂ© un concert en son honneur au Royal Albert Hall de Londres. Un autre concert en hommage Ă Thielemsans avait aussi Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă la Grand-Place de Bruxelles. Thielemans a Ă©tĂ© inhumĂ© le 17 aoĂ»t 2016 Ă La Hulpe, prĂšs de Bruxelles. Lors des obsĂšques, le pianiste Kenny Werner avait lu un message personnel du prĂ©sident Barack Obama Ă lâintention de sa veuve Hughette. Le message se lisait comme suit: "Dear Huguette. I was deeply saddened when I heard about your husband's passing. I hope that shared memories will soften your suffering. Lift faith from the support of friends and family. Know that you will be in my thoughts for the next days. May Toots' music lead you and offer you consolation. I'm sure it will do this for all of us."
En dĂ©cembre 2016, le division musicale de la BibliothĂšque nationale de Belgique avait acquis les archives personnelles de Thielemans. La collection comprenait des centaines dâenregistrement sonores (que ce soit sur 78-tours, sur 33-tours ou sur CD), ainsi que des milliers de documents (photographies, articles de presse, feuilles de musiques, lettres et programmes de concert).
Toots Thielemans a remportĂ©Â de nombreux prix et rĂ©compenses au cours de sa carriĂšre. Titulaire dâun doctorat honorifique accordĂ© conjointement par les deux universitĂ©s de Bruxelles (lâUniversitĂ© libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit), il avait obtenu en 2001 un titre de noblesse du roi Albert II de Belgique, qui lâavait crĂ©Ă© Baron Thielemans Ă perpĂ©tuitĂ©, en reconnaissance de sa contribution au monde de la musique. La devise de Thielemans Ă©tait ââBe Yourself, no more no less.ââ
Mis en nomination pour le titre de ââGreatest Belgianââ en 2005, Thielemans avait terminĂ© au 20e rang chez les Flamands, et au 44e rang chez les Wallons.
En 2006, un concert en hommage Ă Thielemans avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă Carnegie Hall. Le concert mettait en vedette une formation toute Ă©toile composĂ©e notamment du pianiste Herbie Hancock et du saxophoniste et clarinettiste Paquito DâRivera. En 2009, la National Endowment for the Arts lui avait dĂ©cernĂ© le titre de ââJazz Masterââ, le plus grand honneur pouvant ĂȘtre remis Ă un musicien de jazz aux Ătats-Unis. Thielemans avait dĂ©clarĂ© lors de la remise du prix:
"I accept this distinction with pride and emotion. Born in Belgium 86 years ago, I played at music until I heard a Louis Armstrong record in 1940. That was instant contamination and Blue Note became my guiding antennae musically and personally." NommĂ© chevalier par le roi Leopold II de Belgique, Thielemans Ă©tait aussi chevalier de lâordre français des Arts et des Lettres. Thielemans a Ă©galement Ă©tĂ© intronisĂ© dans lâordre brĂ©silien de Rio Branco. Incarnation vivante de lâharmonica en jazz, Toots Thielemans Ă©tait un grand mĂ©lodiste et un musicien dâun lyrisme exceptionnel qui avait influencĂ© plusieurs artistes, dont le chef dâorchestre Quincy Jones, qui le considĂ©rait comme un des plus grands musiciens de son temps. Reconnu pour sa grande modestie, Thielemans jouait sur un harmonica modifiĂ© qui lui permettait de monter jusquâĂ trois octaves.
TrĂšs fier dâavoir contribuĂ© Ă faire de lâharmonica un instrument de jazz Ă part entiĂšre, Thielemans avait dĂ©clarĂ© lors dâune entrevue accordĂ©e Ă Jim Macnie du magazine Musician:
"Some people will agree that a harmonica player can be a good musician. But many will also tell you that they just don't like the way it sounds. Anybody who listens closely should appreciate it, however, because music transcends the instrument it's played on--Â whether it's a harmonica or a broomstick."
Lâharmoniciste Jack Leighton avait dĂ©clarĂ© au sujet de Thielemans:
ââI used to think the chromatic had limits. But with the advent of Toots Thielemans, I have come to feel that the limitations are within the player. Because as far as I can see, Toots has no limitations.ââ En fait, la rĂ©putation de Thielemans Ă©tait telle que le manufacturier Hofner avait crĂ©Ă© un harmonica chromatique spĂ©cialement en son honneur. ©2023-2024, tous droits rĂ©servĂ©s, Les Productions de lâImaginaire historique
1 note
·
View note
Text
Montage Meuble Ikea Ă Bruxelles
-Montage meuble Ikea avec le service MontageExpress.be
Les meubles IKEA sont généralement faciles à monter, mais il y a quelques exceptions. Le service MontageExpress.be vous permet de faire monter vos meubles par des professionnels qualifiés et expérimentés. Le service est disponible à Bruxelles et dans toute la Belgique et vous pouvez également le commander en ligne sur leur site.
Le service de montage est particuliĂšrement utile pour les meubles IKEA qui sont plus complexes Ă monter, comme les armoires et les lits. Les meubles IKEA sont gĂ©nĂ©ralement bien emballĂ©s et les instructions de montage sont claires. Cependant, certains meubles peuvent ĂȘtre difficiles Ă monter seul.
Le service de montage meuble Ikea MontageExpress.be vous permet de faire monter vos meubles par des professionnels qualifiés et expérimentés.
Le service de montage est particuliĂšrement utile pour les meubles IKEA qui sont plus complexes Ă monter, comme les armoires Pax et les lits. Les meubles IKEA sont gĂ©nĂ©ralement bien emballĂ©s et les instructions de montage sont claires. Cependant, certains meubles peuvent ĂȘtre difficiles Ă monter seul.
Le service d'Ikea Montage Meuble
Le montage meuble Ikea peut souvent ĂȘtre une expĂ©rience frustrante. Les instructions sont souvent difficiles Ă suivre et il est facile de se perdre dans les diffĂ©rentes piĂšces et piĂšces. Heureusement, il existe une solution simple et efficace pour cela : MontageExpress.be
MontageExpress est une entreprise Belge qui propose des services de montage de meubles Ikea. Ils ont une équipe d'experts qui connaissent parfaitement les produits Ikea et savent comment les assembler rapidement et efficacement. De plus, MontageExpress.be propose un service de qualité à un prix trÚs abordable.
En effet, le prix de leur service de montage est souvent infĂ©rieur Ă celui que vous paieriez si vous essayiez de le faire vous-mĂȘme.
Si vous avez des meubles Ikea à monter, n'hésitez pas à contacter MontageExpress.be Vous ne serez pas déçu !
Tarif montage meuble Ikea
Les meubles IKEA sont populaires auprĂšs des consommateurs belges pour leur qualitĂ© et leur prix abordable. Cependant, l'assemblage des meubles IKEA peut ĂȘtre une tĂąche difficile et fastidieuse. Heureusement, il existe des services d'assemblage de meubles IKEA qui peuvent simplifier le processus pour vous.
Les tarifs pour l'assemblage de meubles IKEA varient en fonction du type et de la quantité de meubles que vous avez. Les petits meubles tels que les chaises et les tables coûtent généralement entre 20 et 40 euros par meuble. Les meubles plus complexes, tels que les armoires, les commodes et les lits, coûteront entre 50 et 400 euros par meuble.
Les services d'assemblage de meubles IKEA offrent généralement des forfaits à un prix forfaitaire. Ces forfaits comprennent généralement l'assemblage de tous les meubles d'une seule commande IKEA. Les forfaits peuvent coûter entre 200 et 600 euros, en fonction du nombre de meubles que vous avez.
Si vous avez des meubles IKEA que vous souhaitez faire assembler, il existe de nombreuses options de tarification disponibles. Les tarifs varient en fonction du type et de la quantité de meubles, mais il existe des forfaits abordables disponibles pour simplifier le processus.
Montage meuble Ikea Ă domicile Bruxelles
Ikea est une entreprise multinationale suédoise qui conçoit et vend des meubles et des objets d'ameublement. Fondée en 1943 en SuÚde, elle est aujourd'hui présente dans plusieurs pays dans le monde, dont la Belgique. En Belgique, Ikea est implantée à Bruxelles, Anvers et LiÚge.
Ikea se positionne comme une entreprise accessible au plus grand nombre, proposant des meubles et des objets d'ameublement à des prix abordables. La qualité des produits est également un point fort de l'entreprise, qui offre une garantie sur la plupart de ses produits.
Ikea propose une large gamme de meubles et d'objets d'ameublement, allant du canapĂ© au lave-vaisselle en passant par la table, la chaise, le lit, la armoire, etc. Tous les meubles et objets d'ameublement proposĂ©s par Ikea sont conçus pour ĂȘtre faciles Ă monter et Ă dĂ©monter, ce qui permet aux clients de les installer eux-mĂȘmes sans l'aide d'un professionnel.
Les meubles et objets d'ameublement de Ikea sont également faciles à déplacer, ce qui est pratique lorsque l'on déménage ou lorsque l'on souhaite changer de décoration. De plus, les meubles et objets d'ameublement de Ikea sont généralement en stock dans les magasins, ce qui permet aux clients de les acheter et de les emporter immédiatement.
-Quel prix pour monter un meuble IKEA ?
Les meubles IKEA sont cĂ©lĂšbres dans le monde entier pour leur qualitĂ© et leur prix abordable. Mais saviez-vous qu'il est possible de faire monter vos meubles IKEA pour vous, mĂȘme si vous n'ĂȘtes pas un expert en bricolage ? Cela peut vous faire Ă©conomiser beaucoup de temps et d'efforts, surtout si vous avez plusieurs meubles Ă monter.
-Est-ce que IKEA propose le montage des meubles ?
Le montage de meubles IKEA peut ĂȘtre une bonne option pour ceux qui n'ont pas le temps ou l'envie de le faire eux-mĂȘmes. Les frais de montage de meubles IKEA dĂ©pendent du nombre de meubles que vous avez achetĂ©s et de la complexitĂ© du montage. IKEA propose Ă©galement un service de livraison, ce qui peut ĂȘtre une option intĂ©ressante si vous avez achetĂ© de nombreux meubles.
Il est important de noter que les meubles IKEA ne sont pas toujours faciles Ă monter. Si vous n'ĂȘtes pas sĂ»r de votre capacitĂ© Ă monter les meubles IKEA correctement, il est peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rable de choisir un service de montage meuble Ikea. De plus, si vous avez des questions sur le montage de meubles, vous pouvez contacter le service client IKEA, qui se fera un plaisir de vous aider.
-Comment faire monter des meubles IKEA ?
Les meubles IKEA sont un excellent ajout Ă n'importe quelle maison. Ils sont beaux, fonctionnels et abordables. Mais lorsqu'il s'agit de les monter, cela peut ĂȘtre une tĂąche ardue.
Tout d'abord, assurez-vous de suivre les instructions à la lettre. Les instructions IKEA sont généralement trÚs claires et faciles à suivre, mais il y a quelques exceptions. Si vous ne comprenez pas une partie des instructions, ne vous inquiétez pas, il y a de nombreuses ressources en ligne qui pourront vous aider.
DeuxiÚmement, prenez votre temps. Il n'y a aucune raison de se précipiter lorsque vous montez des meubles IKEA. Si vous prenez votre temps et faites attention, vous serez beaucoup moins susceptibles de faire des erreurs.
TroisiÚmement, utilisez les outils appropriés. Beaucoup de gens ont tendance à utiliser des outils inadéquats lorsqu'ils essayent de monter des meubles IKEA.
Enfin, soyez prudent lorsque vous utilisez des outils Ă©lectriques.
-Est-ce que IKEA font le montage service montage
Depuis plusieurs annĂ©es, IKEA propose un service de montage Ă ses clients. Ce service est destinĂ© aux clients qui achĂštent des meubles en kit et ne souhaitent pas les monter eux-mĂȘmes. IKEA propose Ă©galement un service de montage pour les clients qui achĂštent des meubles dĂ©jĂ assemblĂ©s, mais ne souhaitent pas les dĂ©monter et les remonter eux-mĂȘmes.
Le service de montage est proposé par IKEA dans de nombreux pays, notamment en Belgique.
Si vous achetez un meuble dĂ©jĂ assemblĂ©, vous n'aurez pas Ă vous soucier du montage. Cependant, si vous souhaitez dĂ©monter et remonter vous-mĂȘme votre meuble, vous devrez faire appel Ă un professionnel. Le service de montageExpress.be est donc une excellente option pour les clients en Belgique
0 notes
Text
Bigoudi Bouclebrunes et les Charretiers de la Liberté
« Je refuse, mes bons amis, de laisser les enfants elfes se balader avec des noms Ă©trangers! La Nation Elfique le demande, sa survie lâimpose, il faut mobiliser les enfants de la Nation Ă prendre des prĂ©noms elfiques! Il faut montrer la bonne voie Ă ceux qui viennent en terre elfique. Nous sommes les descendants des grands guerriers des premiers Ăąges, de raffinement, de culture, de biensĂ©ance culinaire! Montrons au restant de la Terre du Milieu de quoi on est fait! Rappelons aux migrants nains et humains que nous sommes sĂ©rieux. Changeons la loi, faisons en sorte que tous portent des prĂ©noms Sindarin!»
Bigoudi ri. Il pensa au prĂ©nom dâElric Zeymour, lâauteur de la chronique. Elric Ă©tait un nom humain, dâabord, et les noms « Sindarin » avaient plus lâair de Merogaise, Arbogast, Gennobaud⊠des noms que personne ne voulait donner Ă ses enfants. « Good luck! DĂ©jĂ lĂ , les prĂ©noms comme Thierry, Robert, Bertrand pis Didier, câest germain, Gabriel, Daniel, Zachary, Nathan, Jean pis Michel, câest hĂ©breu⊠aucun prĂ©nom Sindarin dans le lot. Ăa invalide pas mal la moitiĂ© du peuple elfe, hein.», pensa-t-il, en refermant son examplaire du Journal de la Moria quâil avait trouvĂ© tant bien que mal. Il avait voyagĂ© aux cĂŽtĂ©s de Laurentgorn Duvernay-Tardif, de Grumpy le nain et de lâelfe Legrolasse aprĂšs que Grandoulf eut Ă©tĂ© entraĂźnĂ© vers sa fin tragique par une crĂ©ature ancienne faite de doutes et de feu de lâignorance, une grande Casabonnerog. AprĂšs avoir pleurĂ© leur ami, la compagnie sâĂ©tait enfuie dans les Montagnes du Destin pour ensuite atteindre les confins de LaVaurien, puis avait amorcĂ© leur descente vers le village humain de Bourg-LâAĂŻeul, prĂšs des forteresses et du parlement du Rohan.
Laurentgorn nâavait pas lĂ©sinĂ© sur leur alimentation. Il voulait ses compagnons forts et bien reposĂ©s pour les quelques milles Ă parcourir encore. Il avait donc commandĂ© un petit festin. Un poulet rĂŽti aux Ă©pices avec des accompagnements de carottes, navets, patates et choux de Bruxelles, une crĂšme de poireaux, un ragoĂ»t de volailles au lait dâamandes, un ragoĂ»t de mouton, bacon et patates (qui goĂ»tait criminellement divin), un filet de bĆuf aux lĂ©gumes racines nappĂ© dâune sauce Ă lâaĂŻl, du sanglier rĂŽti Ă la sauce sucrĂ© dite « carmĂ©line » accompagnĂ© de frites de patates, patates douces et marrons chauds, un canard Ă lâorange, bien sĂ»r cuit dans son gras avec un accompagnement de carottes, oranges sanguines cuites et oranges caramellisĂ©es, un ragoĂ»t de betteraves et agneaux avec poireaux et graines de coriandre, des cailles Ă la sauce au miel et au lait servies sur lit de laitue et concombres, quelques Ă -cĂŽtĂ©s des lĂ©gumes ainsi que plusieurs pains, dont des pains briochĂ©s, des pains baguettes (dont la mie Ă©tait diablement moĂ«lleuse), quelques pains mĂ©nagers pour bien rĂącler le fond des bols de ragoĂ»t, ainsi que du beurre barattĂ© Ă la main, du beurre Ă lâaĂŻl, du beurre de chĂšvre et, surprise, un petit beurre sucrĂ© qui goĂ»tait le caramel et que Bigoudi badigeonna allĂšgrement sur les shortbreads apportĂ©s par lâaubergiste en mĂȘme temps que le fraisier, le gĂąteau triple chocolat, le gĂąteau au fromage au miel et au thym (dans une croĂ»te, de surcroĂźt, chose surprenante, mais dĂ©licieuse), quelques pudding du yorkshire, de la crĂšme fraĂźche, de petits fruits et quelques crĂȘpes (avec sirop dâĂ©rable). Le tout, bien arrosĂ© dâhydromel, de vin Ă©picĂ© et de biĂšre au beurre, elle aussi Ă©picĂ©e. Bigoudi nâen doutait point, le village de Bourg-LâAĂŻeul avait certainement quelques-uns des meilleurs plats en Terre du Milieu quâil eut mangĂ©.
Laurentgorn, Grumpy et Legrolasse entrĂšrent promptement dans la chambre de Bigoudi, faisant sursauter notre pauvre hobbit qui en Ă©chappa son Ă©choppe de biĂšre Ă©picĂ©e. « Ah, ma biĂšreâŠÂ » dit alors Bigoudi, déçu. « Ah, pardon. Je ne voulais pas vous faire peur. Mais nous resterons dans cette auberge pour encore un peu de temps. Dit Laurentgorn dâun ton dĂ©solĂ©.
- Ah bon? Demanda Bigoudi en mangeant un petit morceau de gĂąteau au fromage au miel et au thym.
- Ouais⊠il paraĂźt quâil va y avoir un convoi de charretiers fĂąchĂ©s. Y gĂąchent toutte, eux-autres. Dit alors Grumpy.
- Pour la libertĂ©, dit Legrolasse, dâun ton fatiguĂ©. Un convoi pour la libertĂ©.
- MENSONGE! Yâon mĂȘme pas dâyogourt! SâĂ©cria Grumpy regardant lâelfe dâun regard plein de hargne.
- En fait, il paraĂźtrait que des meneurs de charrettes se soient donner rendez-vous pour faire un convoi afin de protester contre les lettres de change vaccinales et / ou contre la fermeture des frontiĂšres avec les nations du Sud et / ou contre le port du masque et / ou contre la pandĂ©mie et / ou contre les mesures sanitaires et / ou contre la dictature⊠câest pas trop trop clair. Mais ils ont dĂ©cidĂ© dâaller faire beugler leurs bĆufs devant le parlement de BouĂȘtetabwa dans le Rohan. Ils veulent faire pression, on dirait. Si seulement ils savaient que le premier ministre de la Terre du Milieu nây siĂšge pas encore et que tout Ă©tait encore Ă distance⊠expliqua patiemment Laurentgorn Ă Bigoudi.
- Ok⊠mais quel rapport avec Bourg-LâAĂŻeul? Demanda Bigoudi
- Ils vont passer proche dâici. Et comme nous ne savons pas leur nombre exact, je prĂ©fĂšre croire quâils seront nombreux Ă nous barrer la route. Je ne voudrais pas que lâon tombe dans le piĂšge de rester avec eux sur une longue distance et de devoir ĂȘtre comptabilisĂ© dans leur nombre.
- Ah, ok, je vois. RĂ©pliqua Bigoudi.
- AH! LES VOILĂ, LES MOULES Ă GAUFFRES! Cria Grumpy
- Mais⊠mais⊠y sont 5! Dit alors Bigoudi.
- Peut-ĂȘtre y en aura-t-il plus? Dit alors Laurentgorn.
- Bin je sais pas pour plus tard, mais Ă date, jâvois yinque 5 charrettes. Ok, yâa, genre⊠6 personnes dessus, mais câest bin yinque 5 charrettes, lĂ .
Les charretiers scandaient des slogans aussi originaux quâimpressionnants tel que « FUCK FLEGAULT! FUCK JUSTUN TROUDEAU! ENLEVEZ VOS MASQUES! DISTRIBUEZ LE TOUSSE-TOUSSE! LIBARTĂĂĂ! » En entendant le mot LibertĂ©, Grumpy se renfrogna et murmura « yâont mĂȘme pas dâyogourtâŠÂ ». Mais alors que Bigoudi se gaussait de la maladresse du « convoi », il sâaperçut que certaines personnes du convoi invectivaient les autres badauds nâayant demandĂ© absolument rien Ă personne. Le convoi prenait de plus en plus dâampleur, vola de la nourriture pour les plus dĂ©munis, insulta les marchands qui ne voulaient pas les servir sans masque et paralysa les 4 ruelles du centre-ville de Bourg-LâAĂŻeul. Puis, une rumeur secoua la foule. Un cri de ralliement retentit et on entendit « ON A PARALYSĂ LE CENTRE-VILLE! OUAIIIIIIIS!!! ».
« Wow⊠ça, câtâun big deal, paralyser 4 ruelles pis un marchĂ© aux puces. » se dit Bigoudi, moins impressionnĂ© par la dĂ©monstration, mais plutĂŽt Ă©trangement effrayĂ© par lâego dĂ©mesurĂ© de la foule. Dâailleurs, dans la foule bigarrĂ©e, il aperçu des drapeaux du Mordor, des drapeaux de Nantelroumane, mais surtout⊠des drapeaux de Sauron. Et câĂ©tait inadmissible. Peu importe lâallĂ©geance politique, il Ă©tait hors de question quâun drapeau de Sauron flotte au vent. Le regard de Laurentgorn sâassombrit.
Puis retentit alors dans la foule, des mots quâil aurait voulu ne plus entendre. « TADROS! TADROS! »
CâĂ©tait Conspiragollum. Il portait une veste de cuir avec des patchs et se dandinait dans la foule en demandant aux badauds sâils Ă©taient intĂ©ressĂ©s Ă acheter des bitcoins ou Ă faire partie de la grande aventure des NFTs. Bigoudi eut un haut-le-cĆur.
Puis, deux choses surprenantes se produisirent. La premiĂšre se passa comme suit : Alors que lâon entendait des « TADROS! TADROS », Bigoudi entendit aussi Conspiragollum crier un « AYOYE DONâ! TADROS! TADROS! » avant de sâeffondrer par terre, tenant son bras entre ses mains. Bigoudi se retourna, Legrolasse avait sorti sa sarbacane et avait envoyĂ© un dard vaccinal sur le bras de Conspiragollum qui se tortilla par terre, comme une tranche de bacon sur une poĂȘle chaude.
Legrolasse rĂ©pondit « kin⊠comme ça, yâaura au moins son booster shot ».
La deuxiĂšme chose surprenante fut quâun messager des lointaines contrĂ©es du GoFundLand arriva et dit aux organisateurs que lâargent quâils avaient rĂ©coltĂ© ne leur serait pas versĂ©, car ils contrevenaient aux rĂšgles de la CommunautĂ©. Puis, le messager reparti.
« PFF! VOUS ĂTES YINQUE DES GROS CAVES! Cria un des organisateurs, un certain Tive Charlatan en bousculant ses alliĂ©s. ANĂWĂ, ON VA RAMASSER DES FONDS EN VENDANT DES MANTEAUX DâCUIRETTE! »
- Heille, câest vraiment un shitshow, dit alors Bigoudi.
- Regardez! Dit alors Laurentgorn.
Des Nazgûls aux allures de motards encerclaient la bande de Tive Charlatan, faisant planer une ombre inquiétante sur le destin du chef.
- Woah, ok. Si jâĂ©tais lui, jâme tiendrais loin des coats de cuirette. Dit alors Bigoudi.
Puis, aussi vite quâils Ă©taient arrivĂ©s et avaient dĂ©rangĂ© la quiĂ©tude du village, le convoi de charretiers Ă©tait reparti faire sacrer ailleurs. Direction BouĂȘtabwa dâabord, puis Osgiliath par la suite, en mĂȘme temps que le Carnaval Osgiliath avant de, invariablement, fondre comme neige au soleil par manque de motivation, manque de fond ou par ennui. Bigoudi se dit que de tout ce quâil avait vu jusquâĂ date, il ne voulait pas ĂȘtre les manifestants lorsquâils confronterait le terrible Bonhomme Carnaval dâOsgiliath. Ce dernier Ă©tait dĂ©jĂ reconnu pour ses cĂ©lĂšbres coups de pieds.
Il se rassit et se demanda oĂč tout ceci irait⊠oĂč cela finirait⊠puis, il sortit son Ă©pĂ©e quâil avait nommĂ© Raisonnement Scientifique de son fourreau. Celle-ci se mit Ă luire dâune lueur bleue⊠indiquant un danger se trouvant tout prĂšs.
Il croisa le regard inquiet de Laurentgorn. Leur bataille nâĂ©tait pas finie. Elle ne faisait que commencer.
0 notes
Photo
VallĂ©e des Rois, Tombeau de ToutĂąnkhamon - Ăgypte
Expositions
Les expositions consacrées à Toutùnkhamon connaissent réguliÚrement un succÚs populaire considérable.
En 1967, une exposition du mobilier funĂ©raire de ToutĂąnkhamon au Petit Palais supervisĂ©e par Christiane Desroches Noblecourt Ă Paris a attirĂ© plus de 1 240 000 visiteurs. En 2004, l'exposition « ToutĂąnkhamon â LâOr de lâAu-delà » Ă BĂąle a attirĂ© prĂšs de 600 000 visiteurs, mettant Ă mal la capacitĂ© d'accueil du musĂ©e oĂč se tenait l'exposition. En 2007, pour une exposition similaire Ă Los Angeles, on a vendu prĂšs de 500 000 billets en un mois.
En 2008, une reproduction grandeur nature du tombeau de Toutùnkhamon a été faite à la Toni Areal de Zurich.
Du 27 mai au 5 juin 2011, la Foire Exposition de Limoges prĂ©sentait « Le fabuleux trĂ©sor de la tombe de ToutĂąnkhamon ». Cette exposition reconstituait chaque piĂšce de la tombe et plus de 1 000 objets retrouvĂ©s dans le tombeau Ă©taient prĂ©sentĂ©s au public (rĂ©pliques rĂ©alisĂ©es Ă l'identique par les artisans des Ateliers du Caire dont les deux sarcophages extĂ©rieurs revĂȘtus dâor, le sarcophage intĂ©rieur en or massif, le masque en or du roi, les deux chars de parade du roi, le trĂŽne dâor, les lits funĂ©raires plaquĂ©s dâor et la momie du pharaon)
Cette mĂȘme exposition s'est dĂ©placĂ©e Ă ChambĂ©ry du 10 au 19 septembre 2011 Ă SavoiExpo lors de la Foire de Savoie, Ă Bruxelles du 20 avril au 27 novembre 2011 Ă Brussels Expo au Heysel et du 12 mai 2012 au 1er septembre 2012 au parc des expositions de la porte de Versailles.
Une exposition mondiale itinĂ©rante est organisĂ©e Ă partir de 2018, « ToutĂąnkhamon, le trĂ©sor du pharaon », prĂ©sentant 150 objets et piĂšces de mobilier funĂ©raire du TrĂ©sor. Elle a dĂ©butĂ© Ă Los Angeles (mars 2018 Ă janvier 2019) attirant 700 000 visiteurs puis s'est poursuivie Ă Paris Ă la Grande halle de la Villette (mars Ă septembre 2019) oĂč avec 1 423 170 visiteurs, elle est l'exposition la plus visitĂ©e de France, devançant une autre exposition de ce trĂ©sor, l'exposition « ToutĂąnkhamon et son siĂšcle » qui avait attirĂ© 1,24 million de spectateurs au Grand Palais Ă Paris en 1967. « ToutĂąnkhamon, le trĂ©sor du pharaon » se poursuivra Ă Londres de novembre 2019 Ă mai 2020 avant de continuer dans d'autres mĂ©tropoles, non encore prĂ©cisĂ©es. Les objets rejoindront ensuite en 2024 le nouveau Grand MusĂ©e Ă©gyptien en cours de construction.
0 notes
Photo
LE 5 DE LA RUE : Personne n'est parfait et c'est tant mieux! Du coup si vous aimez les choux de Bruxelles (comment est-ce possible?) j'vous cale la recette. Sinon reprenez vos esprits, oubliez-les en les remplaçant par des ravioles et autres pĂątes courtes et fraĂźches c'est probablement mieux, sinon voir avec ce que vous avez sous la main genre des coquillettes ou des pennes, voir des coudes rayĂ©s... Bonne chanceÂ
Pour 4 personnes : 500g de choux de Bruxelles. 500g de champignons de votre choix. 3 gousses dâail. 20cl de crĂšme liquide entiĂšre. 70g de gorgonzola, sel, poivre, huile dâoliveÂ
Crumble : 40g de beurre demi-sel. 40g de chapelure. 40g de noix de pécan. 40g de parmesan rùpé. Poivre du moulin. Sel.
Lavez et Ă©gouttez les choux de Bruxelles. Coupez la petite base et enlevez au besoin les feuilles abimĂ©es. Coupez en deux les choux. Faites chauffer une grande poĂȘle avec deux cuillerĂ©es Ă soupe dâhuile dâolive. Posez les demi-choux, face coupĂ©e vers le bas. Faites-les griller lĂ©gĂšrement, puis placez ensuite un couvercle puis laissez cuire 10 minutes sur feu plus modĂ©rĂ©, tout en remuant rĂ©guliĂšrement. Ils doivent ĂȘtre tendres. PrĂ©parez les champignons. les ShiitakĂ©s, les Shimejis c'est cool mais utilisez ceux que vous aimez. (un de ces 4 avec des cĂšpes) Coupez-les en morceaux puis placez-les dans la poĂȘle avec deux cuillerĂ©es Ă soupe dâhuile dâolive et les gousses dâail Ă©pluchĂ©es et hachĂ©es. Laissez cuire jusquâĂ ce quâils aient bien ramollis et que cela vous titille l'oeil. Versez la crĂšme et ajoutez le gorgonzola qui va fondre trĂšs vite. Poivrez Ă votre goĂ»t. Mettez de cĂŽtĂ©. Hachez les noix de PĂ©can au couteau. PrĂ©parez le crumble. Versez dans un rĂ©cipient (beurre, parmesan rĂąpĂ©, chapelure). MĂ©langez Ă la main jusquâĂ avoir une boule de pĂąte. Faites des petits morceaux que vous placerez sur une plaque allant au four. Faites cuire 15-20 minutes sur chaleur tournante Ă 170°C. Adaptez la cuisson Ă votre four. Le tout doit ĂȘtre bien dorĂ©. Quand le crumble refroidit, sĂ©parez-le en morceaux croustillants. Servez le tout bien chaud : un lit de champignons, puis les choux de Bruxelles, (ou les pĂątes) puis le crumble et les noix hachĂ©es.
PS : Ne pas hĂ©siter sur le crumble, car c'est un peu lui qui mĂȘme la musiqueSource : https://lacuisinedebernard.com/
1 note
·
View note
Text
^le soleil brille notre planĂšte va de plus en plus mal
bonsoir ou bonjour ,je suis en train dâĂ©crire deux lettres une sur lâĂ©cologie ,une sur se que veut nous faire avaler le gouvernement , ma premiĂšre lettre fais six feuilles Ă©crite Ă la main ,la deuxiĂšme fait plus de vingt feuilles , ,je dĂ©nonce quâon fait rien pour sauver la planĂšte ,vous parlez tous ,pendent se temps la forĂȘt Amazonienne brule pour le profit des agriculteurs du BrĂ©sil, on attend quoi pour faire classer certaines forĂȘts Ă Madagascar une des plus belle forĂȘt y en reste plus que 30% , en Cote Dâivoire la forĂȘt dĂ©truite Ă 90% pour y planter des cacaoyers ,la derniĂšre forĂȘt qui reste ,les enfants vendu par leurs parents du Burkina Faso la sulfate au glifosate ,le prĂ©sident ferme les yeux, comme dans dâautres pays dâAfriques ou il y Ă des trafiques de pangolins , dâĂ©lĂ©phants ,plus les chinois qui demande aux prĂ©sidents Africains de virer une famille de leurs terre pour ouvrir une usine, bientĂŽt nous serons ,huit milliards ,on fait quoi contre la surpopulations ,comme dit le chef cuisinier Thierry Marx nous somme une personne pour un hectare ,bientĂŽt nous serons six pour un hectare ,nous somme dans le pays des droits de lâhomme jâaccuse les français de acheter du chinois ,de cautionner le mal vire de beaucoup de chinois ,de cautionner le non respect du peuple chinois par leur prĂ©sident , Madame Ane Hidalgo ,vous faite le grand paris ,par contre se que je trouve pas bien vous allez faire changer les voitures diesel Ă certaines personnes qui son ĂągĂ© ,par contre on touche pas au gros pays qui pollue au co2 au gaz Ă effet de serre les Emirats Arabes ,le Canada qui cherche le pĂ©trole ,vous parlez tous de lâinsĂ©curitĂ©, vous faite jamais rien tout les politiques ,les bons Ă©trangers en on marre ,toujours du bla bla ,faut faire comme a su le faire Charle Pasqua ?tout se qui respecte pas le pays on les renvois dans leur pays dâorigine avec une interdiction de revenir dans le pays , on nous parle de la burka ,nous somme dans le pays des droits de lâhomme ,on interdit la burka ,la croix en publique ,voila un bout de mes deux lettres qui risque de finir au tribunal de paris ,faite donc lire ça Ă Ian Brossat ,jâaimerais bien que y mâaide avec le parti communiste , je vote plus ,jâen ai Marre de voir que les riches de plus en plus riche que les pauvres de plus en plus pauvre ,que on sais que notre planĂšte va de plus en plus mal ,que long fait rien pour laisser faire du profit aux multinationales ,nous somme le pays de lâĂ©vasion fiscale ,de la fraude au travail au noir ,Ă la fraude Ă la sĂ©cu ,faudrait faire comme dans les pays du nord SuĂšde , NorvĂšge , Finlande, Danemark ,les riches comme les moins riche paie lâmpĂŽt sur le revenu ,depuis Chirac que veut dire le mot politique ? je vous parle pas de l(hĂŽpital, une catastrophe ;Ă force dâavoir fermer des lits ,de pas vouloir investir dans la recherche ,alors que on a une des meilleur mĂ©decine du monde ,des sous on en lĂąche en crĂ©dit allouer Ă !âarmĂ©e , mĂȘme si je vote plus je regarde toute les chaines dâinformations ,bfm tv ,France 24 ,et autre ,je sais que les politiques vous voulez un jour finir par faire voter une loi qui nous oblige Ă aller voter ,oubliez pas se qui avais dans le temps marquer sur nos piĂšces Ă©galitĂ© ,fraternitĂ© ,libertĂ© ,donc je dit libertĂ© de ne pas aller voter , ,je envois tout les politiques au tribunal ,coca cola qui met des appareils gratuit un mois puis payant , nutella qui fait dĂ©forester pour planter des arbres Ă huile de palme , y va se poser un trĂšs gros problĂšme y va y avoir jusquâĂ quatre degrĂ©s du rĂ©chauffement climatique ,donc lâAmĂ©rique Latine Nora plus dâeau pour arroser ses cultures comme la glace aura fondu sur les glaciers ,lâAfrique ne pourra plus cultiver ,il faudra que ses deux continent immigre ,lâEurope avons nous les moyens de les accueillir ? .Les politiques parle de lâislamiste pur et dur ,il me parle jamais du Qatar qui paie les mouvements islamistes . Les politiques parle de la drogue ,jamais il ne bouge ,il ne font rien ,se serais bien de supprimer les aides . Nous somme dans le pays des droits de lâhomme ,jâaccuse les français qui hachette du fabrique en Chine de cautionner le mal travailler des ouvriers dans les usines ,je suis aller voir sur internet si on trouve des tĂ©lĂ©s fabriquer en Europe ,la derniĂšre marque Philips Ă en fabriquer a fermer la branche tĂ©lĂ© ,comme il y a la concurrence Asiatique ,jâaccuse les Français de vouloir payer moins cher ,par contre quand y von acheter un tĂ©lĂ©phone portable de ne pas regarder le prix ,jâaccuse aussi Monsieur Macron et Madame Merkel de ne pas dĂ©fendre les entreprise EuropĂ©ennes , jâaccuse aussi les patrons qui veule faire fabriquer moins cher , D(acheter en Asie en Chine . jâaccuse Bruxelles de ne pas baisser les taxes ,quand on veut acheter du tout fabriquer Français dans les centres commerciales on nâen trouve pas , les montres Lip ,les slips Français et autres . Monsieur Macron a regarder de haut ,a mĂ©priser les gilets jaunes ,il a fait un tour de table avec des maires , il a pas fat une rĂ©union avec les gilets jaunes , il a parler Ă la tĂ©lĂ© Ă dix heures du matin cela ne se fait pas on parle Ă vingt heures . Au mois de juillet on nâa u 7% Dâaugmentation de lâĂ©lectricitĂ© ,p puis 1,29 % en AoĂ»t ,puis au mois dâoctobre 4 % Gaz ,plus en novembre plus de 4 % sur les mutuelles . Monsieur Macron nous dit se sera les gros de la finances qui von rembourser les 750 milliards emprunter Ă lâ Europe ,on arrive pas Ă leurs faire payer lâimpĂŽt sur le revenu ,se sera comme toujours le peuple qui va payer . il faudrait faire comme en SuĂšde , NorvĂšge , Finlande , Danemark ,leurs faire payer lâimpĂŽt sur le revenu ,pour sauver la planĂšte se serais bien de faire voter une loi qui interdit lâimportation des bois exotiques , dâobliger les multinationales du bois Ă replanter des arbres ,Ă Madagascar il ne reste plus que 30 % dâune des plus belle forĂȘt au monde ,les femmes se serve du bois pour cuire leurs aliments dans des poĂȘlon, il on le gaz . faut interdire Ă lâentreprise petit navire de mettre des carrĂ©s bois Ă la mer avec des appĂąts de pĂȘcher des thons qui nâon mĂȘme pas frayer , faut interdire les longs filets de pĂȘche ,faudrait interdire les massacres des Ă©lĂ©phants des rhinocĂ©ros pour leurs cornes , des massacres des requins pour leurs ailerons ,pour finir en Chine . pour faire des Ă©conomies y faudrait embaucher plus de gens pour faire des contrĂŽles Ă la fraude Ă la sĂ©cu ,au travaille au noir ,ne plus laisser travailler les grosses multinationales qui ne veule pas payer lâimpĂŽt sur le revenu ,faudrait mettre une amende sur chaque ouvriers licencier par les entreprises qui dĂ©localise pour faire encore plus de profits comme les salaires moins payer que en France , faut Monsieur Macron ,avec le prĂ©sident AmĂ©ricain Ă arriver Ă faire que les Chinois ne peuvent plus aller en Afrique demander aux prĂ©sidents Africains de virer des familles pour prendre leurs terres pour faire des usines ,dâacheter leurs terre pour faire une rĂ©colte de riz . Monsieur macron jâespĂšre que cette crise du coronavirus va vous donner envie de rĂ©flĂ©chir que vous allez plus fermer des hĂŽpitaux pour faire des Ă©conomies de lits ,plus investir dans le matĂ©riels ,dans la recherche , vous lĂąchez des crĂ©dits pour lâarmĂ©e , les politiques y ne faut plus laisser tout faire aux multinationales Ă force de leurs laisser tout faire un jour on ne pourra plus rien faire ,on consomme une planĂšte ,ça pourrais ĂȘtre plus si certains se en fiche ,il faudrait vraiment sâoccuper du problĂšme de la surpopulation ,en inde les animaux on plus leurs places ,faudrait sâoccuper de Bolsonaro qui laisse mettre le feu dans sa forĂȘt qui ne respecte pas les tribus primitives ,faut sauver les PygmĂ©es qui son menacer par lâindustrie du bois . au Mali y Ă un gros problĂšme y a des nuages de criquets pourquoi vous ne faite rien ,pourquoi ne pas aider les entreprises qui fabrique que du tout fabriquer en France on leurs baisse les charges ,on leurs baisse un peut lâimpĂŽt sur le revenu , au lieu de vouloir baisser lâimpĂŽt sur la taxe dâhabitation ,se serais pas mieux de aider les bas salaires ,en France beaucoup de gens vive bien . ; pour faire des Ă©conomies vous avez dit on paie 9 retraites ,la dixiĂšme faut emprunter ,un jour vous allez nous dire on va devoir baisser les retraites ,pourquoi ne pas sâoccuper de la fraude Ă la sĂ©cu ,du travail au noir ,des Ă©vasions fiscales ; En France on consomme trop de mĂ©dicaments ,y a des mĂ©decins qui donne des arrĂȘts de travaille trop facilement ,les politiques en profite ,les prĂ©sidents touche de grosses rente quand plus prĂ©sident ,y Ă les banque qui font du profit sur le dos des gens ,faut supprimer le agios quand on ne retire pas dans sa banque ,y a les syndic qui prenne de plus en plus cher ,les mutuelles ,pas ^pour rien que les politiques baisse les remboursements au profits des mutuelles ,voila comment je vois les choses .pour la surpopulation j(ais poser une question Ă mon maraicher du marcher ,nous allons faire comment pour nourrir 10 milliards dâhumains ,y ma rĂ©pondu se que pensais les lĂ©gumes faut leur laisser le temps de pousser mĂȘme sous serre voila comment je vois les choses ,un politique Anglais a dit on va bouger le jour ou il va y avoir une grosse catastropheÂ
4 notes
·
View notes
Text
Des livres suisses à offrir à Noël
Pour la page Livres de dĂ©cembre du ChaillĂ©ran, jâai choisi des livres en lien avec la Suisse, soit quâils aient Ă©tĂ© Ă©crits par des Suisses, soit quâils soient publiĂ©s par des maisons dâĂ©dition romandes. Sâagissant dâun âtout-mĂ©nageâ, expression que lâon utilise ici, une contrainte supplĂ©mentaire sâest ajoutĂ©e: plaire au plus grand nombre et quâil y en ait pour tous les goĂ»ts. Un exercice passionnant que jâaurais aimĂ© prolonger en y intĂ©grant des romans des Ă©ditions ZoĂ© et de la collection Notabilia chez Noir sur Blanc. Mais je nâavais droit quâĂ une page...
 « Pas besoin dâĂȘtre bon nageur, bon navigateur, bon pĂȘcheur. En vivant sur ses rives, il vous est devenu essentiel. Il vous constitue. » En effet, le lecteur qui plonge dans ce livre de photographie en noir-blanc retrouve des sensations enfouies au plus profond. Le travail de reportage des deux photographes lui font Ă©galement dĂ©couvrir des acteurs et des lieux quâil ignore, documentĂ©s par les beaux textes de Blaise Hofmann. Une vraie rĂ©ussite.
 Pains maison
Embarquons dans cet ouvrage de 42 recettes croustillantes pour un tour du monde des pains suisses, mitonnĂ© par une AmĂ©ricaine. LâĂ©diteur sâĂ©tait dĂ©jĂ fait remarquer avec, entre autres, « Rando biĂšres en Suisse », « Haute fondue »  et ses jeux dont le fameux « SwissIQ ». Ici, les recettes de pain sont lâoccasion de dĂ©couvrir leur histoire, leur gĂ©ographie, leur culture. Et quand on lit le slogan au dos de la couverture, « Avec un morceau de pain, on trouve son paradis sous un sapin », on ne peut que dĂ©poser ce beau livre sous le sien de sapin.
  Be my Quarantine
Lors du confinement du printemps passĂ©, qui nâa pas investi son balcon, mis le nez Ă la fenĂȘtre pour capter chaque rayon de soleil ? Depuis le trottoir, Marco Stevic, jeune photographe, a eu lâidĂ©e dâimmortaliser des amis, des connaissances.
Peut-ĂȘtre dâailleurs connaissez-vous quelquâun. Caroline Stevan, elle, a glissĂ© par-ci par-lĂ les rĂ©flexions que nous nous sommes faites durant cette pĂ©riode. Au rĂ©sultat, un ouvrage positif, pas du tout plombant. Lausannois, ce livre est pour vous.
   La rĂ©gion de Kaliningrad est une enclave russe en territoire europĂ©en, situĂ©e entre la Pologne, la Lituanie et bordĂ©e par la mer Baltique. Dominique de Rivaz sây est rendue plusieurs fois, aimantĂ©e par son passĂ© allemand et la vie dâaujourdâhui. Y contribuent Ă©galement un photographe biĂ©lorusse et un journaliste allemand. Au rĂ©sultat, ce photoreportage, qui fait la part belle Ă lâhumain, immerge le lecteur dans un voyage et la dĂ©couverte dâune contrĂ©e oĂč il ne serait probablement jamais allĂ©, mĂȘme si les frontiĂšres nâĂ©taient ces temps fermĂ©es.
 Une journée extraordinaire
Elle est extra cette journĂ©e ordinaire. Du lever au coucher, les rituels quotidiens dâenfants sont dĂ©peints dans des images gaies, agrĂ©mentĂ©es de petits poĂšmes et suivies de doubles pages dâimagier en lien avec ce qui prĂ©cĂšde. Les enfants dĂšs deux-trois ans vont aimer se perdre dans les dĂ©tails, nommer, reconnaĂźtre, tenter de dĂ©chiffrer et se remĂ©morer les poĂšmes. Cet album gai et plein de vie est lâĆuvre de deux Vaudoises, NoĂ©mie PĂ©tremand, alias Plume, et Jenay Loetscher, alias Pinceau.
Rouge-queue
Quand Anne Crausaz sâempare dâun thĂšme en lien avec la nature, elle le fait avec une rigueur scientifique qui nâexclut pas la poĂ©sie. Prenons les oiseaux. « Rouge-queue », nous fait traverser une annĂ©e dans la vie de quatre oiseaux : Rouge-queue va bientĂŽt quitter lâAfrique, direction lâEurope. Il a un peu dâapprĂ©hension Ă lâidĂ©e du long vol qui lâattend. Mais arrivĂ© Ă destination, il trouve lâamour. Câest lâĂ©tĂ©, Grand-pĂšre Rossignol est inquiet. Il faut comprendre que câest lui qui mĂšne la chorale des chants. Rouge-gorge observe lâautomne, il sâennuie. Et sâil faisait un peu de musique, sâil regardait les feuilles sâenvoler⊠Dame Perdrix est en retard, lâhiver est lĂ et elle doit changer de tenue. Ici, tout est vrai, mĂȘme si, au-dessus de nos tĂȘtes, les oiseaux ne portent pas de chapeau, ni ne pensent. Câest la force de ce livre : allier les informations Ă la fantaisie. Un chef dâĆuvre Ă lire dĂšs 4-5 ans.
Vent dâhiver
Si ces deux-lĂ ne sont pas suisses, la maison dâĂ©dition, elle, lâest. Passer Ă cĂŽtĂ© de ces courtes histoires farfelues et poĂ©tiques, aurait Ă©tĂ© dommage. Par exemple, on y apprend quâautrefois Madame Hiver et Monsieur Printemps Ă©taient mariĂ©s ; que lâhiver a inventĂ© le rhume un jour oĂč il sâennuyait ; que la neige parfois se fait attendre quand dâautres nâaimeraient pas la voir venir ; que si nos extrĂ©mitĂ©s sont gelĂ©es, de notre nez sort une jolie fumĂ©e. De quoi finalement lâapprĂ©cier cet hiver, dâautant plus quand Gerda Dendooven lâillustre avec humour de bleu, de rouge, de blanc. DĂšs 6-7 ans.
DâAnaĂŻs Nin (1903-1977), se souvient-on de ses journaux intimes et quâelle fut une des premiĂšres femmes Ă Ă©crire des romans Ă©rotiques? A vingt ans, elle Ă©pouse un jeune banquier et une vie qui pourrait se rĂ©vĂ©ler monotone. Cependant, comme lâexplique cette citation que LĂ©onie Bischoff a placĂ©e en exergue de sa bande dessinĂ©e: La vie seule ne peut satisfaire lâimagination. Nin est partagĂ©e entre lâamour quâelle a pour son mari et son envie de dĂ©couvrir le plaisir, dâabord dans les bras dâHenry Miller, puis dâautres hommes et mĂȘme de femmes. Elle sâintĂ©resse Ă©galement Ă la psychanalyse et frĂ©quente de nombreux Ă©crivains. LĂ©onie Bischoff a Ă©tudiĂ© avec beaucoup de sĂ©rieux les Ă©crits et la vie de Nin, vie quâelle restitue sur quelques annĂ©es dans un ouvrage oĂč alternent sensualitĂ© et questionnements. Le dessin est majoritairement rĂ©alisĂ© au crayon de couleur et au crayon âmagiqueâ, Ă savoir Ă mine multicolore - quel brio! Le trait exprime Ă la fois fantaisie et passion. Passion que lâon sent trĂšs forte chez LĂ©onie.
Jâai croisĂ© LĂ©onie il y a environ deux ans Ă Bruxelles. Je crois me souvenir que ses cheveux, ses yeux avaient les mĂȘmes teintes que celles utilisĂ©es dans sa bd. Elle avait un regard mutin, acidulĂ©.
Bibliogaphie:
LĂ©man : bien plus quâun lac Claude Dussez, Vincent Guignet, Blaise Hofmann, GlĂ©nat, 2020. Fr. 53.90
Pains maison : 42 recettes croustillantes Hedi Nieuwsma et Dorian Rollin, Helvetiq, 2020. Fr. 39.00
Be my Quarantine Marco Stevic, Caroline Stevan, Helvetiq, 2020. Fr. 35.00
Kaliningrad : la petite Russie dâEurope Dominique de Rivaz, Dmitri Leltschuk, Noir sur Blanc, 2020. Fr. 45.00
Une journée extraordinaire : poÚmes illustrés et imagiers Noémie Pétremand et Jenay Loetscher, Plume et Pinceau, 2020. Fr. 24.00
Rouge-queue : quatre histoires dâoiseaux Anne Crausaz, Editions MeMo, 2020. Fr. 27.20
Vent dâhiver : petites histoires pour rĂ©chauffer les jours froids Carl Norac, Gerda Dendooven, La Joie de lire, 2020. Fr. 23.50
AnaĂŻs Nin : sur la mer des mensonges LĂ©onie Bischoff, Casterman, 2020. Fr. 40.20
#Glénat#Helvetiq#Noir sur Blanc#MeMo#Carl Norac#Gerda Dendooven#Anaïs Nin#Suisse#oiseau#femme#Léonie Bischoff#La Joie de lire#Casterman#hiver#Léman#album enfant#bande dessinée#beau livre#Anne Crausaz
3 notes
·
View notes
Text
15 août
j'ai passĂ© deux heures Ă marcher Ă travers la ville dans un Ă©tat de dĂ©sillusion complĂšte ce soir, non pas de dĂ©sillusion, d'illusion justement, je voulais dire delusion, delusional, delulu comme disent les jeunes amĂ©ricains, r. m'a Ă©crit Ă quatre heures du matin pendant qu'il faisait une insomnie alors qu'il dormait dans une tente avec sa fille plantĂ©e dans le jardin de sa mĂšre et y avait un orage et il entendait la musique des voisins et il arrivait plus Ă se rendormir et c'est Ă MOI qu'il a Ă©crit of all people, il me demandait comment ça allait avec mon film, il pensait Ă moi et Ă mon film Ă quatre heures du matin dans une tente avec sa fille, comment je suis sensĂ©e ne pas ĂȘtre complĂštement delulu?
ce matin en lisant ses messages j'ai senti la joie couler partout dans mon corps et j'ai essayĂ© d'en localiser la source, quelque part dans le thorax, au milieu, c'est lĂ que je le sens quand je me sens aimĂ©e. mĂȘme s'il m'aime pas amoureusement, il m'aime quand mĂȘme. et quand je vivais encore dans l'illusion et que j'espĂ©rais passer un Ă©tĂ© d'amour avec lui Ă bruxelles, ça s'est peut ĂȘtre pas passĂ© comme je l'espĂ©rais, mais finalement je suis quand mĂȘme un peu en train de passer un Ă©tĂ© d'amour avec lui, amour Ă l'eau plate et Ă distance mais amour quand mĂȘme. amour amour amour dans mon coeur ce soir pendant ma promenade, j'Ă©coutais des trucs pop en m'imaginant les chanter avec sa fille chez lui pendant que je lui prĂ©pare des gĂąteaux dans la cuisine par exemple une tarte Ă la myrtille et on fait des petites chorĂ©graphies et on chante en criant la chanson de caroline polachek et Ă©videmment r. finit par tomber sous mon charme. delulu level 1000. je dois vraiment faire trĂšs attention.
Ă part ça je suis restĂ©e un bon quart d'heure accoudĂ©e Ă une balustrade qui surplombait la vallĂ©e et c'Ă©tait vraiment bien de regarder quelque chose qui n'Ă©tait pas mon Ă©cran d'ordinateur, tout ce vert, toute cette rĂ©alitĂ©, mĂȘme si j'Ă©tais Ă moitiĂ© perdue dans mes fantasmes Ă l'intĂ©rieur de ma tĂȘte.
16 août
Ă chaque fois que j'Ă©cris avec r. avant de me coucher j'arrive pas Ă m'endormir aprĂšs et j'arrive pas Ă me concentrer sur mon livre non plus. gaĂ«lle obiĂ©gly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine et d'abord ça m'a vexĂ©e mais toutes mes jĂ©rĂ©miades sur r. lĂ c'est plus possible, mĂȘme sur tumblr. on a regardĂ© le nouvel Ă©pisode de how to ce soir et puis Ă onze heures il a dit bon je vais au lit mais on a encore passĂ© trois quarts d'heures Ă s'Ă©crire et il a Ă©voquĂ© notre future performance et le fait d'avoir ça dans notre futur commun, un peu comme une garantie qu'il va pas disparaĂźtre du jour au lendemain, qu'il veut rester lĂ , qu'on va se revoir, ça me donne un trĂšs grand sentiment de sĂ©rĂ©nitĂ©. ça me rassure. mĂȘme si en rĂ©alitĂ© c'est pas du tout une garantie, il peut tout Ă fait changer d'avis du jour au lendemain. il a changĂ© de photo de profil sur whatsapp, heureusement il met que des photos oĂč il est moche. je me demande s'il le fait par Ă©gard pour moi.
dans le nouvel Ă©pisode de how, john wilson mentionne sa rupture avec sa copine et j'Ă©tais honteusement satisfaite qu'il se retrouve seul comme moi. mais je parie que mĂȘme lui ne voudrait pas de moi. j'ai l'impression d'avoir franchi un cap dans ma relation avec mon physique, que toute ma vie je me suis voilĂ© la face et que je me suis enfin rendu compte que j'Ă©tais moche. peu importe l'angle sous lequel on me tourne, je suis moche, c'est un fait, c'est comme ça et je peux rien y faire. je comprends pas pourquoi ça m'a pris autant de temps pour sortir de mon illusion d'ĂȘtre un peu mignonne, ou au moins d'avoir un charme atypique. hier j'ai essayĂ© de mettre du rouge Ă lĂšvres mais c'Ă©tait encore pire. maintenant quand je vois des moches ça me rassure, j'ai l'impression qu'on fait partie de la mĂȘme communautĂ© des moches, je suis pas seule, on est des millions. des gens au physique disgracieux. vraiment disgracieux, pas comme gaĂ«lle obiĂ©gly, cette impostrice.
17 août
jenna lyons dans real housewives of new york a ravivĂ© mon feu de lesbienne qui dormait quelque part dans mon bas ventre et c'est fantastique. gaĂ«lle obiĂ©gly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine mais elle a manifestement jamais vu jenna lyons marmonner des remarques sarcastiques tout en se goinfrant d'oreos pĂ©rimĂ©s et de pringles au caviar dans real housewives of new york. rien de rĂ©dhibitoire lĂ -dedans. j'ai lu qu'elle avait une maladie gĂ©nĂ©tique qui fait qu'elle a des taches et des marques sur sa peau et qu'elle a pas de cils ni de sourcils et qu'elle a des trous dans ses cheveux et que ça a dĂ©truit sa confiance en elle parce qu'on la harcelait Ă l'Ă©cole et qu'au dĂ©but de sa carriĂšre chez j. crew elle se trouvait affreuse sur les photos parce qu'elle avait pas encore trouvĂ© son style, et puis elle a commencĂ© Ă portes des grandes lunettes pour se camoufler derriĂšre et des tenues qui montrent trĂšs peu de peau et elle attachait systĂ©matiquement ses cheveux en les plaquant en arriĂšre pour cacher les trous et c'est devenu son style signature. elle dit qu'elle montre jamais ses jambes parce qu'elles ont des taches et de la cellulite et pendant une seconde je me suis dit est-ce que je devrais faire comme elle et cacher mes imperfections (non mais quel mot) et ne jamais montrer mes jambes moi non plus? mais non. je prĂ©fĂšre ĂȘtre du cĂŽtĂ© de celles qui assument leurs imperfections (ce MOT), ou du moins qui essaient. mĂȘme si ça "m'avantage pas." mĂȘme si parfois je me demande si je devrais pas mettre plus de soin Ă "m'avantager." faire des efforts pour trouver un look qui "m'avantage," comme elle, pour me donner plus confiance en moi. un look qui me donne de la tenue, une consistance, une colonne vertĂ©brale redressĂ©e. un look clean et net. sharp.
elle raconte aussi que sa mĂšre avait le syndrome d'asperger et qu'elle avait pas d'amis et que donc elle lui avait jamais appris comment on se faisait des amis, comment ça fonctionnait, et qu'elle aussi elle avait du mal Ă se faire des amis, qu'elle savait toujours pas vraiment comment on faisait, qu'elle partait toujours du principe que les gens n'avaient pas envie de passer du temps avec elle et que donc elle attendait que ça vienne d'eux, pour ne pas prendre le risque du rejet. et j'ai pensĂ© Ă maman, qui a peu d'amis elle aussi, mĂȘme si elle a pas du tout asperger, et je me suis demandĂ© si ma vie sociale maigrichonne venait de lĂ . alors je me demande, est-ce que je peux encore apprendre Ă devenir sociable? est-ce qu'un jour j'aurai des vrais amis qui habitent Ă proximitĂ© de chez moi ET que j'ai envie de voir?
18 août
j'ai encore passĂ© une heure sur whatsapp avec r. chaque soir je le fais se coucher de plus en plus tard, je rigolais toute seule avec les jambes en l'air en lisant ses messages et il me disait qu'il avait littĂ©ralement Ă©clatĂ© de rire quand j'avais dit un truc on se fait mourir de rire mutuellement et c'est merveilleux. j'ai lancĂ© un concours de noms pour notre groupe inspirĂ© par les feutres de bingo amĂ©ricains et puis il m'a fait un long message vocal pour m'expliquer qu'il adorait ma façon d'Ă©crire sans accents ni majuscules et parfois quand il me dit certains trucs il me donne l'impression d'ĂȘtre quelqu'un de sage et de bon conseil, quelqu'un qui a de l'expĂ©rience de vie. de la bouteille. j'aime bien cette expression. c'est quoi cette sorcellerie? il m'a cassĂ© ma relation avec mon physique mais en contrepartie il me fait voir d'autres facettes de moi que je vois absolument jamais.
10 notes
·
View notes
Text
télétravail à st-job
Aujourdâhui je suis allĂ©e marcher Ă St Job avec Vincent. Câest trĂšs joli St Job et câest pas trĂšs loin. Il faut se dire: on est Ă Uccle. On peut prendre le tram 92 et sâarrĂȘter Ă Fort-Jaco. A Fort-Jaco il faut traverser le petit pont au-dessus des rails puis prendre Ă gauche. Juste aprĂšs le pont il y avait trois hommes en costume qui parlaient et jâai Ă©coutĂ© vaguement et ils parlaient de oĂč aller manger le soir-mĂȘme puisque tous les restaurants Ă©taient fermĂ©s. En effet on est arrivĂ©s sur la place principale un peu plus bas et tout Ă©tait fermĂ©. On a un peu rigolĂ© en sâadressant aux affiches qui promettaient des spectacles Ă venir, on les pointait du doigt en disant: AnnulĂ©! AnnulĂ© ! AnnulĂ©! Et ça devenait une sorte de petite chanson et ça nous faisait rire mĂȘme si on savait pas totalement pourquoi et on Ă©tait pas totalement sĂ»rs que ça soit si drĂŽle.Â
On est remontĂ©s sur la droite de la place Ă travers une petite rue trĂšs mignonne. Une ambiance de village qui semblait loin de bruxelles. Des toutes petites maisons dans des toutes petites rues, ça donne des toutes petites places de parking alors ça veut dire des toutes petites voitures. La plupart câĂ©tait des mini, genre mini-cooper de luxe, qui rentraient tout juste devant la maison. Il faut se dire : On est Ă Uccle. On est arrivĂ©s prĂšs dâun centre de jeunes qui sâappelait LâANTI-RIDES oĂč un petit groupe de gens faisaient griller des saucisses, moyenne dâĂąge plutĂŽt la soixantaine donc on sâest dit, bon bah câest pas les gens de lâANTI-RIDES. On a pris un petit chemin cachĂ© derriĂšre le centre et on est arrivĂ© sur le plateau Avijl. Vincent connaissait bien lâendroit parce quâil est dĂ©jĂ venu plusieurs fois y dormir pendant la wildlife bxl, il mâa montrĂ© un coin au milieu des potagers collectifs oĂč ils avaient dormi et oĂč des droguĂ©s les avaient retrouvĂ© le matin. Apparemment les gens du potager Ă©taient pas contents parce que les droguĂ©s avaient cassĂ© une table alors vincent avait rĂ©parĂ© la table, il mâa montrĂ© la table, qui avait Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e avec des clous dorĂ©s. On a circulĂ© au milieu des potagers en longeant un petit chemin, câĂ©tait assez Ă©tendu et il y avait des potagers un peu sĂ©rieux et dâautres qui avaient lâair plus anarchiques. Genre certains avec des nains de jardins et des petites installations et dâautres juste des lĂ©gumes. Vincent mâa dit quâil y avait des terres pour les habitants et des terres pour les squatteurs, câĂ©tait un mix. On est arrivĂ©s aux abords dâun grand champs. Des femmes nous ont dĂ©passĂ© et elles parlaient du coronavirus. Enfin, je mâen suis doutĂ©e parce quâelles disaient « tĂ©lĂ©travail ». On a rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois le mot tĂ©lĂ©travail en se disant câest bizarre ce mot quand mĂȘme. AprĂšs on en a parlĂ© un peu mais pas tant. Mais moi jâai continuĂ© Ă me rĂ©pĂ©ter le mot Ă plusieurs reprises dans ma tĂȘte pendant lâaprĂšs-midi, et je me disais wa il est dingue ce mot quand mĂȘme, tĂ©lĂ©-travail, il contient tellement TOUTE LâALIENATION DU MONDE. Ensuite on a vu des animaux, une ferme, des moutons, on a continuĂ©, on sâest assis sur un banc et jâai retirĂ© mes chaussettes en laine tricotĂ©es par ma copine Yvonne au motif de lâunion st gilloise parce quâelles me tenaient trop chaud et lĂ vincent a bu dans ma bouteille dâeau et jâai presque criĂ©. Vincent il croit pas au corona. Il pense que ça existe mĂȘme pas, tant quâil lâaura pas vu de ses yeux vu. Samedi soir mon ami Maxime disait quasi la meme chose. Ăa mâa un peu Ă©nervĂ© sur le coup, mais lĂ jâai essayĂ© de comprendre. Vincent disait quâil lit pas les mĂ©dias et quâil peut pas les croire. Pourquoi il croirait les mĂ©dias? Et quâil voit pas en quoi un Ă©tat peut interdire Ă des gens de sortir de chez eux ou instaurer un couvre-feu pour une grippe. Moi je disais : nan mais yâa deux choses, yâa les faits et yâa les dĂ©rives, yâa la dĂ©rive sĂ©curitaire qui existe par ailleurs, mais les faits, ils sont lĂ . Vincent disait : interdire des gens de sortir de chez eux, câest du fascisme, câest tout. (Il faisait rĂ©fĂ©rence au fait quâen Espagne ils ont mis des militaires dans la rue pour empĂȘcher les gens de sortir de chez eux). AprĂšs on a changĂ© de sujet parce que jâavais peur quâon se fĂąche et les derniers jours jâai commencĂ© Ă me fĂącher avec des amis lors de discussions sur le corona et ça mâattriste, ce truc pĂ©remptoire quâon peut avoir quand il sâagit de sujets comme ça, trĂšs sĂ©rieux, et jâaurais envie dans ces cas-lĂ quâon sache mieux rire, ou en tout cas ĂȘtre en distance, mieux voir lâabsurditĂ© des situations aussi, pas juste leur rigiditĂ©. Alors on a changĂ© pour parler de relations amoureuses parce que jâavais Roland Barthes dans mon sac (fragments dâun discours amoureux) et jâai lu un extrait sur la jalousie.  Ăa disait : Comme jaloux je souffre quatre fois : d'ĂȘtre exclu, d'ĂȘtre agressif, d'ĂȘtre fou et d'ĂȘtre commun. Vincent et moi on Ă©tait dâaccord de dire quâon Ă©tait pas des jaloux. Moi jâai dit « câest pas jalousie, câest un autre mot, câest dâautres choses que je peux ressentir, mais câest pas jalousie, jâaime pas ce mot, il est trompeur ». jâai expliquĂ© que parfois je me mets toute seule dans lâembarras en prĂ©tendant que je nâai peur de rien et que je suis prĂȘte Ă tout alors que ça nâest pas vrai. On a un peu reparlĂ© de quand on avait Ă©tĂ© ensemble il y a 10 ans. Jâai dit « tu vois, je mâĂ©tais mise dans lâembarras, jâaurais du rĂ©ussir Ă mieux dire, jâai fait la fiĂšre, parce que je voulais pas casser quelque chose qui existait. ».  Vincent a dit quâil allait animer une conversation Ă lâApproche, un squat Ă bruxelles, ce sera la troisiĂšme discussion quâils organisent oĂč ils discutent du sentiment amoureux en groupe de parole. Apparemment pour la prochaine ils voulaient parler de la thĂ©matique de la jalousie mais Vincent prĂ©fĂ©rerait que ça soit le confort. Et puis aprĂšs je ne sais plus, on a fait des blagues et on a mangĂ© un fruit, chacun son fruit.
On est repartis, on a cherchĂ© la forĂȘt mais on Ă©tait du mauvais cĂŽtĂ©, on sâest retrouvĂ©s dans un bois et des champs, câĂ©tait beau, on a continuĂ© Ă marcher en parlant de lâhabitat, oĂč habiter, on se faisait le constat quâon Ă©tait tout coincĂ©s dans nos appartements et que le confinement du corona nous faisait flipper pour ça, cette image lĂ , prĂ©cisĂ©ment, dâĂȘtre chez soi tout seul, toute seule pendant des semaines, câĂ©tait quand mĂȘme une vision dâhorreur. Quâon aurait bien fuit Ă la campagne mais oĂč? Et comment on fait avec nos enfants quand les parents sont sĂ©parĂ©s ? Et sâils ferment les frontiĂšres ? On est arrivĂ©s devant une maison soit en travaux soit Ă lâabandon. Une belle maison, des volets bleus. CâĂ©tait dur de savoir si des gens y vivaient vraiment. Vincent a pris une enveloppe publicitaire dans la boite aux lettres pour garder le nom des habitants. En ce moment, avec « ses » Ă©tudiants en archi Ă St Luc ils rĂ©pertorient les lieux vides et inoccupĂ©s Ă Bruxelles, en se promenant dans les rues et en faisant des recherches sur les bĂątiments. Ils organisent une permanence trois fois par semaine pour partager ce quâils ont trouvĂ© avec ceux et celles intĂ©ressĂ©es.
On a cherchĂ© Ă inventer un mot qui pourrait remplacer lâexpression « ça dĂ©pendra de ce qui se passe avec le corona » mais on a pas trouvĂ©.
AprĂšs on a parlĂ© du travail, du guichet que je veux fabriquer et que peut-ĂȘtre je lui demanderais de lâaide, de comment on allait faire financiĂšrement avec les trucs qui sâannulaient les prochains mois et des peurs quâon avait mais aussi des fantasmes et des trucs souterrains qui allaient surgir dans tout ça. Puis on est repartis prendre le tram pour rentrer, il allait bientĂŽt faire nuit. On a refait le truc de chanter « annulĂ©, annulĂ©, annulĂ©! » Ă lâarrĂȘt de tram aux affiches environnantes.
En descendant du tram il a voulu me faire la bise et ça lâa fait rĂąler que je refuse et mĂȘme que je sursaute mais aprĂšs il rigolait de derriĂšre la fenĂȘtre du tram. Dans le tram il y avait peu de gens et ils baissaient tous la tĂȘte vers le sol. Je suis descendue Ă Ma Campagne. Jâai pensĂ© aux noms des endroits : St Job, Ma Campagne. Je suis rentrĂ©e en vĂ©lo chez moi et je me suis dit que ça allait ĂȘtre une drĂŽle de nouvelle vie qui semblait commencer, sans ĂȘtre bien sĂ»re de ce que ça voulait dire et si câĂ©tait vraiment vrai. Je sentais bien quâau fond jâĂ©tais mĂ©langĂ©e entre la peur et lâexcitation.
premium mini maill
1 note
·
View note
Text
Plus ça change, et plus c'est la mĂȘme chose...
  Tout se passe comme si l'humanitĂ© avait Ă©tĂ© abandonnĂ©e par l'intelligence qui, il faut le dire, a Ă©tĂ© particuliĂšrement mal traitĂ©e, ces 7 ou 8 derniĂšres annĂ©es⊠en France tout particuliĂšrement : pour qui a Ă©coutĂ© (âd'un Ćil critiqueâ, disait Madame Pipelet) les discours de notre PrĂ©sident depuis ce dĂ©but d'annĂ©e, c'est Ă se demander s'il lit les journaux : ses positions sur la famille (et les pĂšres asexuĂ©s ! Une perle !), sur l'islam, la colonisation, l'immigration⊠sont dĂ©sespĂ©rantes ! Dans quel monde vit-il ? Vouloir supprimer l'ENA ne suffira pas : le ver est dans le fruit !.
 Entre autres folies qui ont son approbation, le ministre allemand de l'IntĂ©rieur, Horst Seehofer vient de dĂ©voiler un projet absurde de plus. Nos faux humanistes mortifĂšres (qui se croient âeuropĂ©ensâ quand ils ne sont que masochistes) ont eu l'idĂ©e d'une ârĂ©forme du systĂšme d'asile europĂ©enâ. Par chance, ou manque de chance pour eux, ce nouveau âcrime contre l'intelligenceâ a fuitĂ© dans la presse : âTous les Ătats membres de l'Union europĂ©enne seraient tenus d'accueillir des migrants illĂ©gauxâ, avec l'obligation de se voir allouer des quotas de migrants Ă laquelle les pays d'Europe centrale et orientale sont et restent, avec prudence et sagesse, violemment opposĂ©s : pour eux, les permis de sĂ©jour ne peuvent ĂȘtre octroyĂ©s qu'au niveau national, ce qui n'est pas idiot ! Mais ne soyons pas dupes : à travers de soi-disant âquotas de migrantsâ, les bureaucrates non Ă©lus de Bruxelles veulent s'arroger le droit d'imposer leurs diktats à des dirigeants qui ont Ă©tĂ© dĂ©mocratiquement Ă©lus par leurs peuples respectifs, eux.
 DerriĂšre un faux dĂ©bat sur âles flux migratoiresâ, c'est la question du fĂ©dĂ©ralisme europĂ©en qui est posĂ©e : jusqu'oĂč l'Union europĂ©enne va-t-elle arriver Ă usurper le pouvoir de dĂ©cision de ses 27 Ătats membres ? Ce projet de loi devrait ĂȘtre adoptĂ© au Parlement europĂ©en au second semestre 2020, comme par hasard sous une prĂ©sidence allemande de l'UE, et il serait ensuite ratifiĂ© par le Conseil europĂ©en (composĂ© des dirigeants des Ătats membres), une fois de plus contre la volontĂ© des peuples âet pas que dans la âMitteleuropaâ! DĂ©mocratie, quand tu nous tiensâŠ
 Le Premier ministre tchĂšque Andrej BabiĆĄ est clair : âNous sommes opposĂ©s Ă toute migration illĂ©gale, et nous refusons que des gangs de passeurs dĂ©cident de qui est autorisĂ© Ă vivre chez nousâ. Il ajoute : âLa position du V4 [c'est le ââgroupe de Visegradâ, terreur des europĂ©istes d'un autre Ăąge] est claire : nous ne sommes pas disposĂ©s Ă admettre des migrants illĂ©gaux en Europe centrale. Le succĂšs des pays d'Europe centrale et leur sĂ©curitĂ© intĂ©rieure sont la consĂ©quence de leur politique anti-migration, et cela va continuer ainsiâŠÂ â. Et le ministre hongrois des Affaires Ă©trangĂšres PĂ©ter SzijjĂĄrtĂł, prĂ©cise que â'les Hongrois insistent pour conserver leur droit de dĂ©cider de qui est acceptĂ© dans leur pays et avec qui ils ont envie de vivreâ.
 Comme c'est devenu une habitude âpour ne pas dire une routine- nos politiciens ont abordĂ© ce problĂšme dĂ©licat entre tous de la seule façon qui devait ĂȘtre Ă©vitĂ©e : en niant une complexitĂ© dont ils persistent Ă Â nier l'importance, les consĂ©quences et les dangers, pourtant dĂ©jĂ largement perceptibles. Ils veulent tout ignorer, ne rien voir⊠et aprĂšs eux, le dĂ©luge ! Et ensuite, ils font semblant d'ĂȘtre surpris lorsqu'ils sont massivement rejetĂ©s, avec toute la perversitĂ© idĂ©ologique qu'ils reprĂ©sentent, lorsque de plus en plus de peuples tombent dans les bras de ceux qui (mĂȘme s'ils ont aussi d'autres idĂ©es en tĂȘte), disent vouloir les protĂ©ger de ce qui ressemble de plus en plus Ă une invasion, au sens des âgrandes invasionsâ du bas moyen-Ăąge, oĂč une population nĂ©o-arrivante en remplaçait une autre, devenue dominĂ©e, et oĂč la culture autochtone cĂ©dait sa place historique Ă une culture exogĂšne importĂ©e
 Nos âleadersâ aveugles et sourds semblent communier dans un refus de toute idĂ©e qui irait contre le â'tout va trĂšs bien, Madame la Marquiseââ qui leur sert de credo. Emettre (je devrais dire âpenser Ă Ă©mettreâ !) une opinion contraire est classĂ© âfantasme d'extrĂȘme droiteâ, âpeur irrationnelle de l'Autreâ, ou âune sinistre farceâ, comme l'Ă©ructe le lamentable HervĂ© le Bras (âl'homme qui s'est toujours trompĂ© sur toutâ). Pour les tenants de cette erreur de raisonnement, serait français quiconque dĂ©cide de se proclamer tel, et plus encore s'il peut arborer quand ça lui chante un bout de papier⊠qu'il se dĂ©pĂȘche d'oublier ou de renier, voire d'insulter ouâŠÂ de baiser (le mot n'est pas de moi, bien sĂ»r !) tout le reste du temps.
 A l'opposĂ© de ces fantasmes mortels, le brave populo, qui fut la âvox deiâ en d'autres temps, sait parfaitement, pour en souffrir Ă longueur de temps, que mĂ©riter le titre de âfrançaisâ, c'est Ă la fois ĂȘtre fier d'avoir cette nationalitĂ© et vivre selon des mĆurs, us et coutumes qui sont rĂ©putĂ©s ĂȘtre âfrançaisâ. Marc Bloch, cette immense pensĂ©e, expliquait que âQui nâa pas vibrĂ© au sacre de Reims et Ă la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration nâest pas vraiment françaisâ (in- l'Etrange dĂ©faiteââ-1940 ). On se demande combien, parmi les âfrançais de papierâ, les âfrançais administratifsâ, ou les ''franco-quelque chose'' mĂ©ritent ce titre et entrent dans cette jolie dĂ©finition.
 Le divorce est total, et il semble irrĂ©mĂ©diable, tant notre personnel politique, confit dans son aveuglement volontaire et dans sa nullitĂ© culturelle, tient Ă son addiction Ă son nouveau dieu, ce âpolitiquement correctâ si prisĂ© des bobos et des cuistres âEn marcheâ (c'est tout un).  Longtemps, on a espĂ©rĂ© que la frĂ©quentation de la rĂ©alitĂ© finirait par rendre intelligents ceux qui refusent de l'ĂȘtre et se âshootentâ Ă des idĂ©ologies marquĂ©es Ă gauche, donc pĂ©rimĂ©es. Mais le temps passant, ce rĂȘve s'est Ă©loignĂ©Â : ils sont indĂ©crottables, incorrigibles, irrĂ©cupĂ©rables, dĂ©sespĂ©rants.
 A force de refuser jusqu'Ă l'idĂ©e de ce âgrand remplacementâ dont la seule mention leur flanque des crises nerveuses, le manque absolu de âvistaâ de nos Gribouilles risque de trĂšs bientĂŽt jeter la France dans les bras de quelque partisan de ce âpopulismeâ qu'ils exĂšcrent mais font tout pour promouvoir. MĂȘme si on n'est pas d'accord Ă 100 % avec cette idĂ©e (en tout cas, telle qu'elle est prĂ©sentĂ©e dans les mĂ©dias !) cela ne doit pas empĂȘcher d'Ă©couter les arguments de ceux qui la redoutent, ni de voir que nombre de leurs annonces sont dĂ©jĂ visibles, ici et lĂ âŠ
H-Cl.
1 note
·
View note
Text
A wander around Brussels aka Bruxelles
After dropping our gear, we headed off to find interesting parts. Our first stop was to a Church.. Our lady of Protection. A good space to simmer down and appreciate life. I also lit a candle at St Anthony's statue to thank him for finding the camera bag. Still feel sick when I think about what was in it..... The grand market is amazing, I felt I had walked into a jigsaw puzzle. While we stood getting our bearings, we glanced up to the balcony of the hotel de Ville, and saw a bloke all dressed in ceremonial robes, the next minute he was joined by a bride and groom, along with what appeared to be family. A group of young men behind us began a chant .. The groom joined in. When the finished the whole square clapped. Nice. We wandered taking pictures and people- watched. I spotted a beer museum so it behooved us to go. They had a 15 minute video, some tanks and posters and a tasting room done out like a snug.. Chris had a blonde bier and I had the cherry one that I tasted in Beauraing. Yummy and low alcohol which was a good idea for that time of day. A visit to avery ornate church, St Nicholas, gave us another sit in the cool. It amazes me that there are so many different marble colours. The one in this church was a chocolate colour. More wandering until about 4 when we decided we needed a coffee. Hmm pisspoor service, we had order a pizza which finally turned up 40 mins later with no apology! No tip for that waiter. Back to our hotel to freshen up and back into the centre for a beer and eventually a Belgium waffle. We have part of tomorrow morn for another wander then a quicker journey to the station.
4 notes
·
View notes
Text
"Enfin vieux!". Jacques Van Tricht s'extraya du lit et sauta sur ses deux pieds comme un jeune homme. Ce 3 mars 2018 jour de ses 78 ans, l'introduisait dans la vieillesse vĂ©ritable selon la signalĂ©tique des jeux de sociĂ©tĂ©. PrĂ©vus pour des gens ĂągĂ©s de 7 Ă 77 ans, Ă©tait-ce lĂ une limitation inclusive ou exclusive? Monsieur Jacques n'en avait cure, rĂ©solu de longue date dĂ©jĂ , Ă ce que l'entrĂ©e en vieillesse fusse un jour de fĂȘte. Et bien que la page du jour dans l'agenda ne portĂąt pour seule mention quâune laconique "prendre Vincent Ă Gare du midi", le digne homme se rĂ©jouissait Ă l'avance du magnifique dĂ©jeuner qu'il avait prĂ©vu de partager avec son filleul dans quelque bonne table de Bruxelles. Enfilant sa robe de chambre de soie et ses pantoufles Charvet, Monsieur Jacques prononça ce mantra dĂ©nichĂ© la veille dans une anthologie de la poĂ©sie française, "Grand Ăąge te voici, Ăąge de braise, et non de cendres", et descendit l'escalier.Â
2 notes
·
View notes
Text
Warm Flanders
Indulging our traveling desire and continuing the newly developed tradition of European Christmas markets, we bought tickets to Belgium. This trip had its peculiarities - and a unique aftertaste. Welcome to the capital of Europe!
Panorama of Bruges from Belfry (I assume, the point where Brendan Gleeson's character jumps off in the movie 'In Bruges'
I don't know how we chose Belgium - but it all started with just Brussels, and then grew to another three towns. I suspect we may have a psychological condition.
After Brussels, Bruges was an obvious addition to the trip. Possibly the most well-known of tourist destinations in Belgium, it features a well-preserved medieval town so quaint like it crawled out of a fairy tale.
The movie 'In Bruges' (a nice piece of popularized arthaus) added to the fame of the place. The town in this flick is a character of its own - it serves as the premise and the plot twist, it helps to make hard choices and aids the protagonist. Besides, the film has gorgeous cast. Seriously, look it up if you've never seen it - or rewatch if you have.
Being in Belgium (and, more importantly, its northern part, Flanders - probably the most history-heavy region), I absolutely had to see Antwerp. Ghent was a curious little addition that we didn't plan - but that happened between Bruges and Antwerp just because we had time and opportunity. Stay tuned for more.
Brussels: Art and Chocolate
Rue de la Chaufferette/Lollepotstraat, LGBTQ art street in the inner City of Brussels
Brussels is a weird city. Commonly I enjoy places that don't mind you roaming the streets (think Rome, Bangkok, New York). Brussels is however different. It etched into my memory as grey and rainy (I barely got a chance to snap a photo), and multifaceted to the point of utter incomprehensibility.
That is partly on national communities. Our free-tour guide mused on the immigration agenda of the city: nearly 80% of the current population (first and second generations) are not native to Belgium. The city, being the administrative and political center of Europe, is the very definition of a cultural melting pot.
Only a day before we arrived, French workers had a strike against ever-growing prices - thus all of Brussels was covered in barricades (not sure about the name, but something like Cheval de frise or knife-rest (aka Spanish rider) obstacles; all cold metal and barbwire, brutal).
But Brussels also flaunts its historic heritage and celebrates its art. The whole city is covered in street art - most notably scenes and characters from comics and statements in favor of LGBTQ community. Street decorations and overhead lamps of different designs and splendor turn the city into an exhibition of light.
Altmejd, 2015. Musees royaux des Beaux-Arts de Belgique/Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van Belgie
The more traditional artistry is spread within the cluster of museums of Mont des Arts/Kunstberg, most notably the Royal Museu of Fine Arts that features both old masters (David, Rembrandt, Rubens - and a whole hall and Google-partnered tour program dedicated to Bruegel) and new masters (some of my beloved Impressionists including Van Gogh, Serat, Gaugin, and a couple of Rodins). Another pearl, Magritte's museum is just down the stairs.
We've also followed one of the most bizarre quests I've ever had, looking for all three pissing monuments of Brussels - the symbol-status Manneken Pis, his female version Jeanneke Pis and a non-fountain canine variation Het Zinneke. Belgian people are weird.
We had some hysterical fun trying to decipher one of the ads on a bus stop. It claimed certain Subea was the best gift for your loved ones on Christmas. Passersby undoubtedly believed us crazy as we tried to identify the thing - and never came close to guessing. Look it up, it's hilarious.
Blue street art, Brussels
Built on the time-tested principles of trading cities, Brussels preserves the tradition of market squares. In early December, the downtown is covered in Christmas towns and motley crowds, framed in softly shimmering lights. It's full of flavors of waffles with cream, and frites, and gluhwein, and seafood, and sausages.
Brussels is full of cyclists (even more so than Copenhagen), full of churches, and homeless, and nationalities - cuisines, skin tones, languages. The signs duplicated in French and Dutch do not help location purposes in any significant way.
Nevermind the confusing feelings I developed for Brussels, there is one thing I should mention with firm praise - chocolate. Walk the streets and have a cup of hot chocolate - it's literally chocolate of your choice melted in hot milk. Eat warm Liege waffles topped with chocolate and cream. Buy a set of (regular) chocolate boxes with discount - or pay a visit to Galeries Royales Saint-Hubert to learn about chocolate as art. It's expensive, yes, but oh is it worth every cent!
Break a chocolate bar of preference - dark works best - into pieces, add to the cup and pour with hot milk. Stir until it melts. Enjoy the taste of Belgium.
St Michael and Gudula Cathedral, Brussels
What to see in Brussels:
Grand Place
Brussels Town Hall
Residence of the Dukes of Brabant
Maison du Roi/Broodhuis
Manneken Pis
Jeanneke Pis
Het Zinneke
Bourse/Beurs (stock exchange)
Galleries Royales Saint-Hubert
St Michael and Gudula Cathedral
chapelle de la Madeleine/Magdalenakapel
Mont des Arts/Kunstberg
Musees royaux des Beaux-Arts de Belgique/Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van Belgie (Musee Oldmasters, Musee Magritte, musical instruments museum)
Royal Palace
Parc de Bruxelles/Warandepark
eglise Notre-Dame au Sablon/Onze-Lieve-Vrouw ten Zavelkerk
eglise royale Sainte-Marie/Koninklijke Sint-Mariakerk
National Basilica of the Sacred Heart
Atomium
Royal Palace of Laeken
Bruges: The Belfry and the Waffle Houses
Rozenhoedkaai, Bruges
Belgian capital is the least Flemish city among those I've visited. Bruges, on the other hand, seems to bear the imprint of one of the richest regions of medieval Europe. The town is neat and cute, full of waffle houses with stair-step facades, all red brick and yellowish stone. The streets are carefully crafted and well-groomed; they stretch in slow curves, and the houses crowding each side chant their stories to the tourists in a never-ending lullaby.
Houses plaster all over each other - it feels like each street has only one building that was actually constructed with 4 walls. The rest figured 'hey, here's a perfectly good empty wall right there, with nothing attached, why not stick to the side'.
The whole country is like that, one of the signature traits of Belgium, alongside angry cyclists and painted waffle houses.
Before walking to the main attraction (Belfry, naturally), we've decided to have a glass of beer in Halve Maan, one of the oldest breweries in town. We were pleasantly surprised by the sleepy emptiness, the fireside couches and craft beer (I've never had an 11° beer before, it felt almost as a shot of whiskey). In a slumbery, sheepish haze we walked around the Minnewaterpark with its swans and gardens dipped in green moisture.
Minnewaterpark. After the rainy, grey-ish Brussels, Bruges met us with sun-through-the-clouds and warmth worthy of mid-October. I finally got out my camera and snapped my way through the cute medieval city
The territory of Bruges is covered in canals - no wonder it's called the small Venice of the North, and the centuries-old architecture covers the town in a romantic blur. Even the long queues of Belfry (one person in, one out, and around half a hundred waiting for their turn) didn't disturb our dreamy mood. The view from above maps the whole town on the palm of your hands, and the stone parapet is covered in numbers and names of cities with arrows pointing the direction.
Carillon, a fascinating musical instrument that has several dozen bells connected to play melodies. The Belfry carillon plays a different melody every quarter of an hour
Belfry is gorgeous at sunset, especially observed from Grote Markt - towering, starkly contrasted against the fading skies.
Bruges is probably best-known for its streets - after you've seen the main attractions, there's no clear itinerary, but just wander around and get lost in the medieval brick labyrinth. You can visit the old windmills - each with its own unique name - and the corner of Groenerei, which is less romantic in winter but still a nice place for a romantic rendezvous. Or just roam the streets and inhale the ambiance of this old town that looks like it jumped straight out of a fairytale with enchanted castles, simplistic plotline where good always conquers evil and a set of enjoyably cardboard characters.
Sometimes it's fun to experience something so far from real life. Can't disagree with the philosophic view of Fiennes's character from 'In Bruges'.
What to see in Bruges:
Kasteel de la Faille
Sashuis
Minnewaterpark
Sint-Janshospitaal-Memlingmuseum
St Salvator's cathedral
Church of Our Lady (featuring Michelangelo's Madonna met Kind)
Bonifaciusbrug
the Four Horsemen of the Apocalypse
Rozenhoedkaai (the most photographed spot in Bruges)
't Brugse Vrije
City Hall
Basilique du Saint-Sang
Brugge markt
Belfry and Market Halls
Provinciaal Hof
Jan Breydel en pieter de Coeninck memorial
St James's church
Jan Van Eyck memorial
windmills (de Coelewey, de Nieuwe Papegaai, Sint Janshuismolen, Bonne Chiere)
Sint-Annakerk
Gronerei
Train Tales
âBelgium is unexpectedly bad at doing trains. We heard the first bell as we tried to get out of Brussels. The Northern train station has a clear division between two worlds. The ground floor belongs to hobos and (most probably) unemployed immigrants - this is the world of half-light, scary coughs and little noises, empty food wrappings, garbage, people wrapped in multiple layers of dirty blankets and coats. The upper floors are obviously European, well-lit, with shops, 24/7 information desks and wending machines. The contrast is so stark that it's frightening.
(Under)ground floors of Antwerpen-Centraal
Yet this was but a warning. For some unknown reason, the schedule of Belgian trains is really complicated - we couldn't make sense of it using just timetables and scoreboards. This was a shock for me specifically - I just went to Italy a month prior, where I didn't even need to talk to anyone to understand where to buy tickets and how to get from point A to point B.
Obviously we were not alone confused by the whole system - by the machine selling tickets, a nice lady was spending her working hours explaining stupid tourists how this works. She offered us a ticket we didn't consider - it could take us to 10 destinations (we needed 6, and decided to spend 2 more for a short detour to Ghent before Antwerp; profit).
The complications started when we failed to notice the class of the coach we were boarding. Truth to be told, there was a number '1' on the side - but the inside didn't look any different from second class, so I'm not sure what's the deal. 10 minutes into the ride, a railway employee walked in and aggressively started to demand extra payment to 'upgrade' our tickets - about 10 euro per person. None of us were allowed to leave the first class coach for the second.
The thing about that whole situation was: of all the people in the coach, only one woman was aware of its first class status. The rest were bewildered and looked like lost tourists (some of us surely were) who forgot to check the number on the side of the carriage. Which, frankly, didn't feel like the people's fault. A Spanish family nearly started a brawl with the guy - which earned my compassion but also a portion of solid mirth.
Hilarious experience - but also quite frustrating. Not too fond of Belgian train system.
Ghent: The Castle and the Histrionic Weather
Gravensteen, Ghent
I didn't expect this short detour would turn out this satisfying. Don't get me wrong, there's not much to do in Ghent in the evening. In a manner traditional for the whole country, life dies away after 6PM. As nightfall covers the streets, the shops and restaurants close, and the whole city seems deserted. There are some late passersby, some groups of youth and random tourists but they're not common, especially further from downtown.
But the architecture is spectacular nonetheless. Korenmarkt (basically, central square) with Church of Saint Nicholas is the heart of the city. The sites are mostly all on the same line - Stadhuis Gent and Belfort, Saint Bavo cathedral and a couple of nearby 'palaces' that were actually residences of (very) wealthy merchants, and Saint Michael's church on the other side of Korenmarkt, across the Leie river.
It was enjoyable to just wander the empty streets quite aimlessly, bumping into architectural sites curious things here and there
Gravensteen is exactly the prototype you imagine when someone says 'a castle'. It's the type of medieval structure you drew as a kid, with the battlements and turrets. This is where a valiant knight came to rescue a fair maiden from an evil king. It's The Ultimate Castle.
In yet another plot twist, the weather in Ghent was unpredictably fun. It made us giggle at its hysterical fits.
Rain, wind and damp autumnal warmth changed each other in bizarre epileptic seizures.
One moment, it decided to rain - and the downpour started as soon as we opened our umbrellas. 2 minutes later it all stopped as if nothing happened. Ten minutes passed - and terrible gusts of wind that nearly knocked us down. Sure enough, soon it was warm and mellow again. Best advice when the weather is in such a theatrical mood: keep an umbrella with you at all times.
The walk from the city center to the train station is quite long, about an hour. But at least the building of the train station is worth exploring - it has great inner decorations all over the ceiling that imitate medieval style. Outside, by the largest bike parking I've seen after Copenhagen's sleeping districts, a sad man was playing his wistful sax; there seems to be something about Belgium and saxophones.
What to see in Ghent:
Korenmarkt (basically, central square)
Church of Saint Nicholas
Saint Michael's church
Gravensteen
Stadhuis Gent
Belfort
Saint Bavo cathedral
Antwerp: The Train Station and the Sky
Antwerpen-Centraal Train Station, Antwerp
After the grey cold rain of Brussels and the crazy run of tourist-packed Bruges and (devastatingly) empty Ghent, Antwerp was all sunshine and warmth. Easily the most enjoyable time I've had in Belgium.
Antwerp is a mild, soft city, quite self-indulgent - it has less tourists than either Brussels or Bruges - and completely immersed in its own thoughts. Traces of the eternal, undying energy that preserves big cities can be found everywhere.
First things first, we went to see the jewel of Antwerp's sightseeing itinerary - Antwerpen-Centraal, the main train station of the city. It has 4 floors, with trains arriving on each of them - it is really impressive, especially as the whole structure is sunlit through the ribbed glass roof and the underground floors are dipped in orange-and-purple lights, the true impressionist study of light and color.
Antwerp has a clear itinerary, as if the city was built with the idea of easy navigation in mind. Starting from Antwerpen-Centraal and past the diamond district, the shopping streets of Antwerp start and run right to the heart of the city, Grote Markt. The walk there is short if one ignores the detour sites like the beautiful neoclassical Bourla theater with round-ish colonnade façade, the house of Rubens turned museum, the oldest house in Antwerp build circa 1480, completely wooden and still inhabited, or the baroque St Charles Borromeo church, which simplistic interior is decorated with astonishing woodwork.
The notorious diamond district of Antwerp is located right beside the train station. History has it that it all started with shops opening here so that rich people coming to Antwerp to buy diamonds could keep their incognito and leave as soon as the deal was sealed, without the need to visit the town.
Grote Markt and the nearby Groenplaats are connected with a short street that features another pearl of Antwerp, the Cathedral of Our Lady. This majestic Gothic temple is narrowly surrounded by the old houses of trading guilds glued to its every side. You cannot actually see the side walls of the Cathedral (which is another trademark feature of Flemish towns - a dead giveaway that trade was of utmost importance, and that secular and religious matters were closely connected).
Grote Markt itself looks just like other main squares in Belgium - a lot of space adapted for Christmas markets during this time of year, crowded by waffle houses with gilded statues and inscriptions dating back to the Autumn of the Middle Ages, and towering Brabantine Gothic spire, the cynosure of the city.
Stroh violin player. Stroviol is a popular instrument of street musicians, seen all over Flanders
The next thing I was agitated to see was Sint-Annatunnel - a 1/2 km tunnel under the riverbed, fully built for walking on foot, riding on bicycles and even for motorized vehicles. The escalators are wood-paneled and lacquered, the photos on the walls tell the history of construction of the tunnel as one descends.
Quay along river Scheldt, shipyard and windmills
On our way to MAS, we've taken a turn into the Antwerp red lights district. As I was quite shamelessly staring at the girls (literally) displayed in the windows, my friend surprised me, hilariously paying attention to some nesting boxes on a random tree instead. Some way to explore the city.
Don't miss on the chance to visit MAS museum. For a tourist, it's a golden opportunity: free entrance to the rooftop with stunning night panorama of Antwerp lights. From up above, the lights on the windmills twinkle red, painting an ominous image in the night skies. The walls of the interior are covered with posters of modern art (sometimes inspiring, sometimes hilarious, sometimes frightening). Besides, MAS is open till 10 PM, a rare case for Belgium.
MAS pays the oddest homages, and one of them is to Harry Potter franchise: the building features floor 9 and 1/2.
While on the roof of MAS, the pragmatism and commercial genes of Flemish people deliver nothing but pure delight. The nearby houses host advertisements for the visitors of the museum: cafes and restaurants ornament their awnings with offers of hot drinks and rich meals.
What to see in Antwerp:
Antwerpen-Centraal
diamond block
Leysstraat 32-34 and 27 (twin buildings)
Meir (shopping street)
Rubenshuis
Bourlaschouwburg
Boerentoren
Sint-Carolus Borromeuskerk
Groenplaats
Cathedral of Our Lady
Grote Markt
Brabo fountain
Stadhuis Antwerpen
Het Steen and Lange Wapper memorial
Sint-Annatunnel
Stoelstraat 11 (the oldest house of Antwerp)
Sint-Pauluskerk
Schipperskwartier (red lights district)
MAS museum (rooftop viewpoint)
What to eat:
chocolate (in all forms, whether it's box of finest pralines, a chocolate bar, or a cup of hot chocolate)
waffles (fillings vary; I personally prefer dark chocolate and whipped cream. Belgian people however have plain waffle with sugar powder)
beer (one of the oldest and most important produces of the region; brewing beer is fine art here)
frites (basically French fries, but don't call them that - it's offensive, given the fact they were not invented in France; the locals still hold their grudge over the matter)
mussels (Brussels specialty, usually go with frites on the side)
Flanders As It Is
Wandelterras Noord, quay of Antwerp, near Sint-Annatunnel. The sun gave us its last warmth of the day as we strolled along the Antwerp quay, the dark silhouettes of seagulls scattering sunbeams as we scared them off the railings
The towns of Flanders are easily recognizable. The main square is always called 'Grote Markt'; the combination of a cathedral (usually of Our Lady), a stadhuis and a belfry impending over the town is mandatory. Old houses of stone (and sometimes even wood), with stepped roofs and intricate ornaments. Waffles and chocolate on every corner, infinite varieties of beer in any pub. Add cyclists during the day or bicycle parking at night, cobblestone streets, a culture co-depending with trade - and you have a perfect portrait of a Flemish city.
It was a little vacation we all need from time to time - not spectacular but fun, warm and surprisingly full of color in this grim, gray time of the year.
2 notes
·
View notes