#fu furieux
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Vous connaissez probablement la fable de Jean de la Fontaine intitulĂ© âle lion et le ratâ qui raconte lâhistoire dâun rat qui dĂ©livre un lion de son piĂšge. La morale de cette fable se trouve au dĂ©but de celle-ci (2Ăšme vers) : âOn a souvent besoin dâun plus petit que soiâ.
Eh bien ! Dieu se sert de bestioles bien plus petites quâun rat pour accomplir des dĂ©livrances bien plus grandes que celle dâun lion.
* * *
Le petit papillon
Il y a plus dâun siĂšcle et demi, Frank, un vieux mĂ©canicien de locomotive Ă vapeur, racontait le fait suivant :
« Je conduisais le train sur la ligne Chicago-New York, avec lâaide du chauffeur Jim Walker. Nous sommes partis Ă 1 heure du matin et l'arrivĂ©e Ă destination Ă©tait prĂ©vue Ă 6 heures. Il faisait un temps Ă©pouvantable : il pleuvait Ă verse, le vent soufflait avec violence, et la nuit devenait de plus en plus opaque. Toute mon attention demeurait en Ă©veil pour repĂ©rer les signaux que je ne discernais quâau dernier moment. Le brouillard Ă©tait si dense que les phares de la locomotive nâarrivaient pas Ă le percer. Il semblait que nous allions foncer contre un mur. JâĂ©tais oppressĂ© et je priais pour implorer la protection divine.
Tout Ă coup, dans le brouillard, je vis lâombre dâune femme, vĂȘtue dâun ample manteau noir. Elle faisait de grands signes avec les bras, puis brusquement elle disparut dans la nuit. Jim, occupĂ© Ă la chaudiĂšre, nâavait rien vu. Quand il vit mon visage, il sâeffraya :
â Quâas-tu, Frank ? On dirait que tu as vu la mort !
Je fus incapable de lui répondre.
Je savais que nous Ă©tions proches de la fameuse cascade de Rock Creek, un des beaux sites du parcours, et lĂ , un pont de 200 mĂštres franchissait le prĂ©cipice. Je ne disais toujours rien lorsque Jim poussa un cri dâĂ©pouvante. La femme en noir Ă©tait de nouveau devant le train et nous faisait signe dâarrĂȘter. Presque malgrĂ© moi, jâactionnai les freins, et le convoi stoppa un peu plus loin. Les voyageurs se mirent aux fenĂȘtres, quelques-uns vinrent aux nouvelles. Ce nâest quâau chef du train que je pus raconter ce que nous avions vu.
â Un fantĂŽme ! dit-il dâun ton furieux, vous ĂȘtes complĂštement fous. Enfin, allons voir pour vous tranquilliser ; prenez une lanterne et nous irons jusquâau pont.
A peine avions-nous fait quelques pas quâun spectacle terrifiant sâoffrit Ă nos yeux. Au-dessus du vide, les rails tordus pendaient au milieu des poutres cassĂ©es et des troncs dâarbres arrachĂ©s. La cascade, enflĂ©e par la pluie diluvienne, passait par-dessus pour se perdre dans lâabĂźme.
Nous regardions ce dĂ©sastre sans mot dire, conscients que, si notre train nâavait pas Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© providentiellement, il aurait Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ© dans le ravin.
Alors que je mentionnais une fois de plus cette femme que jâavais vue agitant les bras, le chef de train sâĂ©cria :
â Elle est lĂ !
En effet, on pouvait voir une ombre qui sâagitait dans le brouillard. Un voyageur se mit Ă rire :
â Regardez, voilĂ votre fantĂŽme !
Et il montrait un petit papillon qui voletait Ă lâintĂ©rieur dâun des phares. Quand il passait devant le rĂ©flecteur, son ombre agrandie Ă©tait projetĂ©e contre le mur de brume, et le mouvement de ses ailes donnait lâapparence de signaux.
Cela fit rire certains voyageurs. Pour moi, ce nâĂ©tait pas le hasard qui avait introduit cet insecte dans le phare. Dieu avait rĂ©pondu Ă ma priĂšre. Il peut utiliser mĂȘme un petit insecte pour protĂ©ger la vie des hommes.
Nous pouvons dire ainsi avec assurance : Toutes choses (mĂȘme un petit papillon) travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8 v.28) »
* * *
Quand une araignée se met au travail
Dans le petit village de Stambourne, au sud-est de lâAngleterre, le presbytĂšre Ă©tait habitĂ©, en 1662, par le pieux pasteur Henri Havers.
Comme beaucoup de ses confrĂšres, il fut contraint dâabandonner son home. Pourtant il nâen continuait pas moins Ă prĂȘcher lâĂvangile de JĂ©sus Christ, en temps et hors de temps. Cette vie errante lâexposait Ă de graves dangers, mais le MaĂźtre quâil servait lui fit voir maintes fois de merveilleuses dĂ©livrances.
Un matin, ses voisins vinrent lâavertir quâun groupe de dragons* Ă©tait Ă sa recherche. Il nâavait plus le temps de seller son cheval et de fuir. Le seul endroit qui pouvait lui servir de refuge Ă©tait une vieille dĂ©pendance de la ferme ; il sây blottit dans le four vide.
A peine sây trouvait-il quâune araignĂ©e monta aprĂšs lui jusquâĂ lâouverture bĂ©ante et y tissa sa toile gracieuse. Il ne put sâempĂȘcher de lâadmirer. BientĂŽt elle obstrua complĂštement lâouverture avec les fils serrĂ©s de sa toile.
Henri Havers entendit alors des voix et des pas qui se rapprochaient ; les soldats arrivaient. Ils cherchĂšrent de tous cĂŽtĂ©s. Passant devant le four lâun dâeux sâĂ©cria : « En tous cas, nous nâavons pas besoin de chercher ici ! Le coquin nâaurait pas pu y entrer sans briser cette toile dâaraignĂ©e ».
Et ils partirent ne se doutant pas de lâextraordinaire protection que Dieu avait accordĂ©e Ă son serviteur.
* dragons : soldats se déplaçant à cheval mais combattant à pied.
* * *
La mouche
Nous sommes au 18Ăšme siĂšcle. Alors que John Wesley prĂȘchait Ă Dublin, un certain personnage de la ville, trĂšs opposĂ© Ă ces prĂ©dications, mais grand amateur de musique religieuse, rĂ©solut d'assister Ă l'une de ses rĂ©unions, seulement pour entendre les cantiques accompagnant la prĂ©dication. DĂ©cidĂ© de ne rien Ă©couter d'autre que la musique, il se bouchait les oreilles pendant toute la durĂ©e des intervalles entre les chants.
Mais Dieu a tous les moyens pour atteindre une conscience !
Pendant que notre homme se bouchait fermement les oreilles, une mouche vint se poser sur sa figure. La dĂ©mangeaison devint intolĂ©rable au point qu'il souleva la main pour chasser l'insupportable bestiole. Ce fut assez pour qu'il entendit John Wesley citer Ă cet instant prĂ©cis ces mots, rĂ©pĂ©tĂ©s cinq fois dans les Ăvangiles :
« Quiconque a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Cloué par la surprise, il continua d'écouter et sa conscience fut atteinte par les paroles de la Bible. Elle ne lui laissa plus de repos. Et il suivit toutes les prédications de John Wesley jusqu'à ce qu'il trouvùt enfin le repos en recevant Jésus comme Sauveur.
Oui, Dieu se sert mĂȘme d'une mouche pour amener quelqu'un, mĂȘme le plus endurci, Ă croire en JĂ©sus !
* * *
Nota : Cette derniĂšre histoire est tirĂ©e du calendrier â5 PAINS ET 2 POISSONSâ
Celui qui a nourrit Ă satiĂ©tĂ© 5 000 hommes (sans compter les femmes et les enfants) avec 5 pains et 2 poissons (Matthieu 14 v.16 Ă 21), ne peut-il pas faire de grandes choses avec des petites, ne seraient-ce quâavec des simples bestioles ?
www.la-verite-sure.fr/page632.html
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Les yeux fermés
Un autre rĂ©veil Ă la monotonie. Une cave sombre et froide. NĂ©anmoins câest ce que je crois, instinctivement. En effet, je nâai ni vue, ni sens de la tempĂ©rature. L'ouĂŻe et lâodorat me sont aussi inconnus. OĂč suis-je? Aucune idĂ©e. Qui suis-je? Jâen suis confus. Ce nâest pas grave. Je nâen ai pas besoin. Jâai le mĂȘme travail depuis toujours. JâinterprĂšte. Je prĂ©dis. Jâestime. Le reste, ils sâen occupent. « Vaguement » est mon seul mantra. Je fais ce quâil me plait, ils le valideront.
Bienvenue dans ma vie, mon petit chez moi. Suis-je le seul Ă lâhabiter? Je ne mây intĂ©resse pas vraiment. Ici, je ne laisse pas place Ă la curiositĂ©. Je me sĂ©curise dans la procĂ©dure, le conservatisme et le traditionnel. On me rĂ©veille, puis le travail commence. Jây vois un cafĂ©. Jây vois la pĂąte Ă dent. Jây vois le mĂ©tro. Tout cela les yeux fermĂ©s. Lâhaleine probablement fĂ©tide du patron. Les rugueuse touches du clavier. La sonoritĂ© morose de bureaux entrecoupĂ©s de mousse. Sans odorat. Sans toucher. Sans ouĂŻe. Quâun prĂ©sage.
La tĂąche peut paraitre inhumaine, voire dĂ©nuĂ©e de sens. Pourtant, je suis ni « magicien », ni « surdouĂ© »: le « secret », lâ« expĂ©rience ». Cela fait maintenant 32 « annĂ©es » que je façonne cette « conscience ». Jâempile depuis « informations » et « donnĂ©es » sur le misĂ©rable « bagage » mâayant Ă©tĂ© fourni au prĂ©alable. Ă partir de presque rien, je me suis moulĂ© dans un « recueil ». Jâai simplement appris, appris Ă reconnaĂźtre un « monde » dont je ne ferai jamais pleinement partie. Maintenant, je me guide dans mon « nĂ©ant » et, avec le temps, jâai su changer lâ« alĂ©atoire » pour le calculĂ©. Aujourdâhui, jâassocie les « bribes » en une « perception » complexe. Du moins, je crois: je nâarrive jamais Ă savoir sâils la valident.
Un autre rĂ©veil Ă la monotonie. Mon univers sâĂ©veille encore dans le noir. Jây dĂ©duis que câest la fin de semaine. Jây vois un cafĂ©. Jây vois la pĂąte Ă dent. Cette fois-ci, je prends la dĂ©cision de rester. Le soir venu, jây associe le son dâun frappement sur une porte. Ils disent « qui est-ce? » RĂ©sultat: lâex-amoureux. Il devait crier. Il Ă©tait furieux, jâen ai bien souvenir. Pourquoi? Je ne suis pas certain dâavoir compris. Je nâai fait que mon travail, lier frappes Ă la colĂšre, injures Ă une certaine dĂ©ception. Revenons. Avant quâils ne lâentendent, le bruit fort, ce devait ĂȘtre la porte qui avait lĂąchĂ©e. En dâautres mots, il se trouvait dĂ©cidemment quâen face. Mais quel est cet objet que je su quâil brandi? Ă peine ai-je eu le temps de le deviner que je fus brutalement dĂ©chirĂ© dâune
***
Sur le rapport autopsie du cas #163-9987B, on dĂ©crit une victime tuĂ©e par une balle de petit calibre, un pistolet. La jeune femme, 32 ans, mĂ©tissĂ©e, avait Ă©tĂ© tirĂ©e Ă la tempe, puis retrouvĂ©e imbibĂ©e dâun ocĂ©an de sang. Son visage avait Ă©tĂ© laissĂ© mĂ©connaissable, crispĂ© face Ă lâeffroi. Si elle nâavait pas perdue toute sa stature, elle en serait probablement encore tendue. Heureusement, ses fonctions primaires dĂ©chues dĂšs lâimpact lâavaient Ă©pargnĂ© dâune part dâhorreur qui allait suivre. En effet, ses vĂȘtements avaient Ă©tĂ© Ă©corchĂ©s par les griffes dâune bĂȘte farouche, laissant ses seins et son aine nus. La scĂšne faisait rĂ©gner un silence dĂ©pravĂ©. Ceux Ă lâhabit blanc savaient, mais personne nâosait le mentionner: câĂ©tait un meurtre suivi dâun viol. Aucune pitiĂ©. Violent. Cruel. DĂ©cidĂ©ment, un autre fĂ©minicide.
© Alexis Tremblay 2022
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ML French dub/English sub: S4E06 - Fu Furieux (Furious Fu)
FanSub Project: Subs-de-Ladybug-et-Chat-Noir
Join the server to gain access to the French dub episodes of Miraculous with faithfully fan-translated English subtitles
https://discord.gg/NZ2BEx5By2
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Transcribed by: @2manyfandoms2count
Translated by: @2manyfandoms2count
Video edited by: @chicoriii
Host gremlin: @familyagrestefanblog
#miraculous#miraculous ladybug#ml#Ml season 4#Subs de Ladybug et Chat Noir#SubsDe#fu furieux#ml fu furieux#furious fu#ml furious fu#wang fu#ml su-han#ml french dub#ml FanSub#FrenchDubSupremacy#marianne lenoir#ml 4x06
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And then, during Furious Fu, when he realized Ladybug would forget about him if she renounced the Miracle Box to Suhan, it did indeed bother him.
Aaaaaaaaaaaaaah!!
This boy's love for his lady >>>>>>>> anything
#miraculous ladybug#ml season 4#ml s4 spoilers#ml spoilers#truth#vérité#fu furieux#furious fu#monster fu#ml s4ep1#ml s4ep6
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ladynoir, oh, ladynoir âł day 245
#miraculous ladybug#mledit#miraculousedit#dailymlgifs#ladynoir#ladybug#chat noir#mine#ep: fu furieux#project: ladynoir#rest in pieces egg box
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Ephemeral summary
For all the Miraculous fans who donât speak French and are struggling to understand, hereâs a basic summary of the episodeâ Ephemeral version:
Gabriel is in the basement crypt speaking to Emilie. He says that everything he's done has been for her, and that he would start over a hundred times if it were necessary. Then Nathalie calls him and tells him, "It's time."
Bob Ross drops a coin into a gutter and is distraught by this, saying no one else can have it because it belongs to him. Gabriel, in the car with Adrien, senses this and tells him that he doesn't feel well and that he has to represent him in the press conference instead. Adrien resists pretty strongly, saying that it's the launch of his hundredth collection and that people want to hear from him, not his son.
Gabriel very visibly twists his ring, and says, "Adrien, I am your father. I entrust to you the responsibility of the success of this press conference. Under to circumstances will you leave the room before it's finish. I demand that you bring honour to my work, and to the memory of your mother. Am I understood?" to which Adrien immediately replies, downcast, "Yes, I understand, father."
(Translation note here: the instructions he gives are very precise and use heavily formal language. There are also a lot of words that have a potential dual meaning of trust and responsibility, where the moral burden is on Adrien but it's definitely not a request.)
Adrien does the press conference. The first question is about how the collection is dedicated to his mother, who is still missing. The reporter asks how they conceived that idea. Adrien says, "As far as I can remember, everything my father has done has been for her."
Meanwhile, Bob Ross has been akumatised into a giant golden safe and is flying about the town. Ladybug wants to contact Chat Noir, whose Cataclysm could easily dissolve the safe, but he's not answering her calls and because she doesn't know his identity, she can't go find him.
Adrien sees what's happening and clearly wants to join the fray, but Nathalie tells him over the headset that his father is counting on him, which prompts him to return his focus to the conference.
Ladybug uses Lucky Charm and summons a massive firetruck. The team comes up with a convoluted plan involving Vesperia, Polymouse, Pigella, Carapace, and Viperion and open the safe by testing every possible combination using Second Chance.
Papillombre does his usual villain monologue and repeats that he would start over hundreds of times, and that one day or another he would end up winning.
Luka detransforms and hands his bracelet over to Ladybug, but they're interrupted by Su-Han from Fu Furieux, who yells at her for giving out nine Miraculous when Chat Noir alone would have been sufficient. She protests that she had no choice, because he was unreachable, to which he gets even more angry. He claims that a Miraculous so powerful without a holder should never be out of sight, and that if the person using it behaved like Papillombre it would be a serious problem. Ladybug objects that he's exaggerating and Chat Noir wouldn't do that, but Su-Han asserts that she must know his identity to neutralise him if it came down to that. SuâHan says that he would then need to find out and take his Miraculous in order to give it to a new Chat Noir. She says ok and he leaves.
Luka asks if she's going to find out Chat's identityâ she's hesitant, but says she has to, because the alternative of fighting the celestial guardians and losing their Chat Noir isn't worth it.
Adrien, back at home, retransforms and checks his messages. He calls Ladybug back as Chat, attempting to explain but she cuts him off before he can do so. Instead, she asks him to meet her at the Eiffel Tower so they can talk. Chat thinks he's in trouble and is anxious, but sets out to meet her regardless.
Ladybug and Luka conceive a plan: on the rooftop, Ladybug will get Chat Noir to confess his identity, and then Viperion will use Second Chance so that he will remember even though Ladybug will not. There's some foreshadowing where Marinette says that all it would take is for one of them to be akumatised to betray the other if they knew each other's secret identities.
Chat arrives at the Eiffel Tower, with Ladybug and Viperion timing the meeting exactly. He apologises for not showing up, and Ladybug says it's the advantage of having a team and that they couldn't just be the two of them. Chat is confused, having thought this was what she wanted to discuss, and asks why she asked him to meet her then. Ladybug confesses that her reason is related to what happened, and that after becoming Guardian she ultimately thought he was right in the end about revealing identities. She gives a speech about how this reveal will help them work together better and beat Papillombre faster.
Chat is unexpectedly hesitant and asks her to go first, or for them to do it together, which she refuses to do because it would ruin her plan. He's very stressed but ultimately says that he's Adrien. She laughs at him and says it's impossible because there's no one more different than the two of them. So he detransforms (lmao).
She is SHAKEN by this, and when Viperion asks if he should rewind time now since he heard the name she says no, not right away. Adrien is somewhat dismayed, but gives a speech about how he also worries about what people think of him, but that he's anticipated this moment for so long. He ends by saying that he's happy to not have to lie anymore, and that he hopes she's not too disappointedâ and also that regardless of who she is beneath the mask, she's the most exceptional person in the world.
The time for winding back runs out, and there's no possibility of a Second Chance now. Luka says he hopes she knows what she's doing, while Ladybug is still speechless.
Finally, she saysâ "I amâŠMaâ Maâ ill at ease, sorry." (This is a reference to the first episode where she almost says her name and says maladroite instead. This time, she says 'mal Ă l'aise.')
Adrien tells her to take her time until she's ready, and that she knows his name and where she lives, so no biggie. She runs away and confers with Luka, who asks her why she changed her mind, to which she says it's because she was curious about what would happen now that she knows and that it doesn't matter so long as he doesn't know her.
Tikki and Marinette discuss her dilemma in the bedroom. Marinette is confused because she loves Adrien but not Chat, and says that they seem like two different people, wondering which is the "real" Adrien inside him. Tikki advises her to talk to Alya, but she says she can't because then Alya would know both of their identities.
Meanwhile Adrien is bouncing off the walls, excited, saying that she'll get to know him as himself finally before she tells him who she is. He's making jokes and chilling and having the time of his life. Plagg is done with his shit and eats cheese sadly.
Montage time! Marinette interacts with Adrien and finds that she now can't stop seeing Chat in everything he does. Luka and Marinette have a chat, where she asks if he's ever known someone and then discovered they have a secret side he could have never imagined. He says yes, and then explains when she asks if it was confusing and made it hard to envision them the same, he says no, that it just allows him to understand the person better.
The montage becomes more positive, with Marinette noticing traits of Adrien in Chat, like his fencing skills. Their teamwork has never been better. This culminates in the umbrella scene from the trailer, where she at last understands that Chat and Adrien are the same.
Ok. Reveal time. BIG SPOILERS AHEAD.
Ladybug grabs Adrien's hand after he's detransformed and tells him to wait. Blushing, she says, "I'mâŠI'm ready this time." Adrien blushes profusely as well and stares at her, speechless and wide-eyed. Without hesitation, she detransforms into Marinette. Adrien is đđ.
Softly, she says, "Say something." When he doesn't, she averts her eyes and says, "Now that you know who I am (nervous laugh), I assume that you don't love me anymore."
Adrien immediately says "No!" and grasps her hands in his. Then, he says: "it's just that I've just found out that one of my best friends is also the person who I admire more than anything in the world." Then he hugs her.
Cut to later in class. Adrien and Marinette are that couple (again) and he passes her a love note. Later, he's in bed and they're on the phone. We only hear the end of their conversationâ they make plans to meet at the cinema the next day because they miss each other, then play the you hang up, no you hang up game (of course) and then finally Adrien says "good night, my lady." Gabriel, creepily listening at the door, realises that his son is Chat Noir.
(This next scene will probably be controversial and I don't want to include my own bias, so I'll translate it as literally and objectively as is possible. If you have any questions or issues with my translation, let me know and I'll try to address them.)
Gabriel tells Adrien to get up, which he does immediately, telling him that he's on his way. He then tells him to come with him, to which Adrien says, "Yes, father." Adrien follows him to the portrait of Emilie, surprised, and then down to the secret basement. Plagg asks, "Did you know you had this at your house?" and Adrien replies, "I don't know if this is still my house. Stay hidden, Plagg."
Adrien walks in stunned silence towards the coffin. It opens, and Emilie is revealed. He is distraught, and saysâ "Maman?" Behind him, Gabriel says that he has searched for how to tell Adrien this for a long time, and transforms into Papillombre. Adrien is shocked.
Immediately, he backs away towards the coffin, Papillombre following. Papillombre tells him that never in his search for the Miraculous of Ladybug and Chat Noir for so long to bring her back to them had he ever imagined that the solution would be under his own roof. Before Adrien can reply, he releases an akuma.
Papillombre says: "ĂphĂ©mĂšre, I am your father, the Papillombre. I give you the power to breach time and help me to bring back your mother. All that I ask of you in exchange is the Miraculous of LadybugâŠand your own."
Adrien replies, resisting very heavily: "You couldn't ask that of me!"
Papillombre twists his ring beneath the glove, and Adrien screamsâ "No, no!" Then, Papillombre says: "Do I make myself properly understood, son?" Very suddenly, Adrien goes slack and stops resisting. Softly, he says, "Perfectly, father" and hands the ring to Papillombre.
Plagg emerges and tells him to wait, but Papillombre interrupts and says, "I am your new master, now." Adrien, shoulders slumped and staring at the ground, is akumatised into ĂphĂ©mĂšre.
Meanwhile, Marinette arrives at the empty cinema, wondering where Adrien is. She hears the door open and thinks it's him, only to see Papillombre in Chat's costume, three Miraculous activated simultaneously. She transforms and uses her Lucky Charm instantly, but ĂphĂ©mĂšre touches her, stealing her energy. He says, "I'm sorry, but I promise this will be quick."
Papillombrechat (I have no idea what his new triple hybrid villain name is) says, "Oh, how time passes quickly when you're having fun" and stalks towards her. She runs away, but he says, "It's useless to run awayâ In a few seconds you'll be a simple girl without powers!"
In her last moments, she sends a text to Luka with the location of Sass, instantly alerting him to the fact that there's an emergency. He bikes to her house. Gabriel takes her Miraculous, meanwhile, and is extremely triumphant that his wish will finally be made.
Luka finds Sass and realises that he has to rewind time further than Second Chance is capable of doing. The kwami object, saying that it's dangerous to use powers without a holder, but around them the world is falling apart, being destroyed so that a new one can be built. They explain that in order for the wish to be made, everything that currently exists has to be overwritten and reconstructed, erasing what's been built up til now.
Sass uses his powers, taking us back to the moment of Chat's initial arrival at the Eiffel Tower, before the issue of confessing their identities was even raised. But this time, due to Sass' powers, everything around them is a mess. Timelines are intersectingâ cars stuck in traffic, a former Ladybug holder appearing out of thin air, and many other issues occur. Ladybug attempts to contact Viperion over her earpiece, but there's too much interference and leaves with Chat to find him in person. He detransforms in front of the two of themâ Chat seems slightly surprised about thisâ and Marinette speaks with Sass, who tells them that he doesn't really know what's happening but that he saw a photo of a Lucky Charm and a watch with the time of their meeting at the Eiffel Tower (1 a.m.).
Ladybug and Chat realise that to fix the timelines, they need to set the city's clock right. Together, they fly using their space transformations to the satellite above Paris, which contains the city's master clock, and reset it. Ladybug uses the cure and everything returns to normal.
On the way back down, Chat hums Also Sprach Zarathustra (better known as the iconic theme from 2001 Space Odyssey) and Marinette asks him what it is. He replies, but then asks her what she wanted to talk about on the Eiffel Tower. She says it's nothing important, and not to worry. Chat seems dismayed by this, and they part.
On her balcony, Ladybug meets Su-Han again. She chews him out, saying he only shows up when something bad is happening and that she's proven countless times that she's a responsible Guardian, and that she and Chat Noir are exceptional superheroes. He basically says yeah ok you're right and they fist-bump.
And that's it!
Hope this summary helps clarify some things, and again, if you have any questions I would be happy to help.
#mlb#ephemeral spoilers#miraculous s4 spoilers#adrien agreste#marinette dupain cheng#adrinette#ladynoir#marichat#ladrien#love square
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As you might know, numerous episode titles are different in German. I made a list of them just for fun. Take a look, some are actual masterpieces.
#102 Le Dessinateur/The Evillustrator â Der Racheplan (The revenge plan)
#104 Princesse Fragrance/Princess Fragrance â Tikki ist krank (Tikki is sick)
#105 DislocĆur/Dark Cupid â Der Valentinstag (The Valentine's Day)
#107 NumĂ©ric/Pixelator â Der Superfan (The super fan)
#108 LâImposteur/Copycat â Der BetrĂŒger (The cheater)
#110 Jackady/Simon Says â Die Spielshow (The game show)
#118 La Marionnettiste/The Puppeteer â Ladybug in Nöten (Ladybug in distress)
#120 Guitar Vilain â Rockstars
#122, #123 Origines/Origins â Aller Anfang ist schwer (All beginnings are difficult)
#124 Antibug â Eine ebenbĂŒrtige Gegnerin (A worthy opponent)
Pire NoĂ«l/Santa Claws â Eine böse WeihnachtsĂŒberraschung (A nasty Christmas surprise)
#204 Doudou Vilain/Despair Bear â Party mit Folgen (Party with consequences)
#206 Gigantitan â Das Riesenbaby (The giant baby)
#209 Rossignoble/Frightningale â Der Videodreh (The video shoot)
#212 Sapotis â AuĂer Rand und Band (Out of bounds)
#213 Le Hibou Noir/The Dark Owl â Doch kein Superheld (But not a superhero)
#221 Anansi â Im Netz der Spinne (In the spider's web)
#222 Maledikteur/Malediktator â Volles Risiko (Full risk)
#301 CamĂ©lĂ©on/Chameleon â Lila gibt nicht auf (Lila doesn't give up)
#302 Animaestro â Die Filmpremiere (The film premiere)
#306 Papa Garou/Weredad â Verliebt in Cat Noir (In love with Chat Noir)
#307 Silence/Silencer â Ladybug ist sprachlos (Ladybug is speechless)
#308 Oni-Chan â Eine neue VerbĂŒndete (A new ally)
#309 Miraculeur/Miraculer â Gestohlene KrĂ€fte (Stolen Powers)
#310 Oblivio â Vergissmeinnicht (Forget-me-not)
#311 Desperada â Das Miraculous der Schlange (The snake miraculous)
#312 MaĂźtre NoĂ«l/Christmaster â Marinette, die Weihnachtselfe (Marinette the Christmas elf)
#313 Startrain â Zugfahrt ins All (Train ride to space)
#315 Festin/Feast â Fehler der Vergangenheit (Mistakes of the past)
#318 Ikari Gozen â Der Freundschaftstag (The Friendship Day)
#319 Timetagger â Ein Schurke aus der Zukunft (A villain from the future)
#320 Trouble fĂȘte/Party Crasher â Die Ăberraschungsparty (The Surprise Party)
#321 La Marionnettiste 2/The Puppeteer 2 â Das Wachsfiguren-Museum (The Wax Figure Museum)
#323 Felix â Falsches Spiel (Wrong game)
#324 Ladybug â Marinette unter Verdacht (Marinette under suspicion)
#403 Le Gang des Secrets/Gang of secrets â Zu viele Geheimnisse (Too many secrets)
#405 Psycomedian â Nichts zu lachen (Nothing to laugh about)
#406 Fu Furieux/Furious Fu â Vom Master zum Monster (From master to monster)
#407 Pirkell/Sole Crusher â Willkommen in Paris (Welcome to Paris)
#408 Queen Banana â ChloĂ© sieht gelb (ChloĂ© sees yellow)
#409 Gabriel Agreste â Der Collector kehrt zurĂŒck (The Collector returns)
#410 Sangsure/Mega Leech â Projekt Oxygen (Project Oxygen)
#412 Crocoduel â Der groĂe Streit (The big fight)
#414 Sentibulleur/Sentibubbler â Eine Falle fĂŒr Ladybug (A trap for Ladybug)
#415 Glaciator 2 â LiebeserklĂ€rung (A love confession)
#416 Hack-San â Eine neue Ladybug (A new Ladybug)
#417 Larme Ultime/Rocketear â Eifersucht (Jealousy)
#418 Exauceur/Wishmaker â KindheitstrĂ€ume (Childhood dreams)
#419 Simplificator/Simpleman - Zu kompliziert (Too complicated)
#420 Qilin â Aus der Ruhe gebracht (Disturbed)
#421 ChĂšre Famille/Dearest family â Streit um Marinette (Fight for Marinette)
#422 ĂphĂ©mĂšre/Ephemeral â Zweite Chance (Second chance)
#423 Kuro Neko â Cat Noir 2.0
#424 Penalteam â TorjĂ€ger (Scorer)
#425, #426 La DerniĂšre Attaque de Papillombre/Shadow Moth's Final Attack â Shadow Moths Falle (Shadow Moth's trap)
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Hi, Citizens!
So, in my review of âAndrea ChĂ©nierâ (the Frev opera) I mentioned that the real ChĂ©nier was a royalist (thatâs the reason why he was actually executed) and even wrote an ode to Charlotte Corday.
Well, I found the ode! Not as proof Iâm not lying, just as a fun tidbit.
The original version (from this website):
Quoi ! tandis que partout, ou sincĂšres ou feintes,
Des lĂąches, des pervers, les larmes et les plaintes
Consacrent leur Marat parmi les immortels,
Et que, prĂȘtre orgueilleux de cette idole vile,
Des fanges du Parnasse un impudent reptile
Vomit un hymne infĂąme au pied de ses autels ;
La vérité se tait ! Dans sa bouche glacée,
Des liens de la peur sa langue embarrassée
DĂ©robe un juste hommage aux exploits glorieux !
Vivre est-il donc si doux ? De quel prix est la vie,
Quand, sous un joug honteux, la pensée asservie,
Tremblante, au fond du coeur, se cache Ă tous les yeux ?
Non, non. Je ne veux point t'honorer en silence,
Toi qui crus par ta mort ressusciter la France
Et dévouas tes jours à punir des forfait.
Le glaive arma ton bras, fille grande et sublime,
Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime,
Quand d'un homme Ă ce monstre ils donnĂšrent les traits.
Le noir serpent, sorti de sa caverne impure,
A donc vu rompre enfin sous ta main ferme et sûre
Le venimeux tissu de ses jours abhorrés !
Aux entrailles du tigre, Ă ses dents homicides,
Tu vins redemander et les membres livides
Et le sang des humains qu'il avait dévorés !
Son oeil mourant t'a vue, en ta superbe joie,
FĂ©liciter ton bras et contempler ta proie.
Ton regard lui disait : " Va, tyran furieux,
Va, cours frayer la route aux tyrans tes complices.
Te baigner dans le sang fut tes seules délices,
Baigne-toi dans le tien et reconnais des dieux. "
La GrĂšce, ĂŽ fille illustre ! admirant ton courage,
Ăpuiserait Paros pour placer ton image
AuprĂšs d'Harmodius, auprĂšs de son ami ;
Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse,
Chanteraient Némésis, la tardive déesse,
Qui frappe le méchant sur son trÎne endormi.
Mais la France Ă la hache abandonne ta tĂȘte.
C'est au monstre Ă©gorgĂ© qu'on prĂ©pare une fĂȘte
Parmi ses compagnons, tous dignes de son sort.
Oh ! quel noble dédain fit sourire ta bouche,
Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche,
Crut te faire pĂąlir, aux menaces de mort !
C'est lui qui dut pĂąlir, et tes juges sinistres,
Et notre affreux sénat et ses affreux ministres,
Quand, Ă leur tribunal, sans crainte et sans appui,
Ta douceur, ton langage et simple et magnanime
Leur apprit qu'en effet, tout puissant qu'est le crime,
Qui renonce Ă la vie est plus puissant que lui.
Longtemps, sous les dehors d'une allégresse aimable,
Dans ses détours profonds ton ùme impénétrable
Avait tenu cachés les destins du pervers.
Ainsi, dans le secret amassant la tempĂȘte,
Rit un beau ciel d'azur, qui cependant s'apprĂȘte
A foudroyer les monts, Ă soulever les mers.
Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée,
Tu semblais t'avancer sur le char d'hyménée ;
Ton front resta paisible et ton regard serein.
Calme sur l'échafaud, tu méprisas la rage
D'un peuple abject, servile et fécond en outrage,
Et qui se croit encore et libre et souverain.
La vertu seule est libre. Honneur de notre histoire,
Notre immortel opprobre y vit avec ta gloire ;
Seule, tu fus un homme, et vengeas les humains !
Et nous, eunuques vils, troupeau lĂąche et sans Ăąme,
Nous savons répéter quelques plaintes de femme ;
Mais le fer pÚserait à nos débiles mains.
Un scélérat de moins rampe dans cette fange.
La Vertu t'applaudit ; de sa mĂąle louange
Entends, belle héroïne, entends l'auguste voix.
Ă Vertu, le poignard, seul espoir de la terre,
Est ton arme sacrée, alors que le tonnerre
Laisse régner le crime et te vend à ses lois.
Hereâs the English version (from this website):
What! Everywhere, pretended or sincere,
Of cowards and of rogues the plaints and tears
Of their Maratâs ascension spread the news,
And, prideful priest of deity most foul,
A slimy would-be poet on the prowl
A noxious hymn upon his altar spews,
Yet truth keeps silent! Frozen, terrified,
By icy bonds of fear its tongue is tied,
Denying glorious deeds their just acclaim!
Is life so sweet then, and is death so frightful
When our free thoughts we must conceal and stifle,
Enslaving them under a yoke of shame?
No, I wonât honor you with silent praise
Who for the life of France gave up your days
To punish evils on the world released.
You armed yourself with steel, O maid sublime,
To shame the gods, and to undo their crime
Of giving human features to that beast.
The serpent coiling in his filthy lair
Saw your undaunted hand reach out and tear
Of his accursed days the poison thread.
You came to face the tiger gorged on killing,
Demanding restitution of the villain
For the warm flesh and blood of all the dead.
He saw you in the dimming light of day
Rejoice in triumph as you watched your prey.
âGo, vicious tyrant,â said your gaze, âbegone!
Others will follow you into the night.
Bathing in blood has been your sole delight;
Now, fear the gods whilst bathing in your own.â
Illustrious maid! If Greece your like had harbored,
Theyâd raid their quarries for the purest marble
To raise your statues, to great heroes next;
Choirs at your tomb, in ecstasy most holy,
Would sing of Vengeance, goddess who works slowly
Yet strikes the tyrant when he least expects.
But here in France, to die by axe youâre fated.
It is the monster who is celebrated
Amidst his friends, monsters of lesser scale.
Oh! How you smiled â in what superb disdain
â
When thugs out to avenge the thug youâd slain
Believed the threat of death would make you pale!
Let them turn pale, those magistrates of hate,
Odious officials of an odious state:
At their tribunal, subject to their will,
Friendless and fearless in that awful hour,
You showed them that, though villainy have power,
One who renounces life is stronger still.
For months, beneath a sweet and cheerful look,
Your soul in its well-guarded secret book
Concealed the sentence on the scoundrel passed.
So smiles the azure sky, bright and alluring,
While, hidden still, a mighty storm is brewing,
Ready to shake the mountains with its blast.
Young, fair, led to your death, on that last ride
You looked resplendent like a lovely bride,
Your face, your gaze full of serenity.
Calm even on the scaffold, you despised
The baying crowds in outrage quick to rise,
A servile mob that still believes itâs free.
No, only virtue can be free. Our story
Is one of lasting shame, and yours of glory:
You were the only man, avenging maid!
And we, vile eunuchs, soulless, craven herd
Can murmur, woman-like, a plaintive word,
But our enfeebled hands canât lift a blade.
You did not think one traitor sacrificed
To our ancestral spirits would suffice
A broken France from chaos to restore:
No, you had hoped that, by your courage shaken,
Our timid souls would finally awaken
And slay the plundering gang grown fat on gore.
One fewer snake crawls in this pit of slime.
Fair heroine of our forsaken time,
Virtue applauds you; hear her noble voice!
O virtue! When to evil laws succumb
And thunder sleeps, the dagger must become
Your sacred weapon and our only choice.
Well, that was an⊠interesting read. What do you think, Citizens?
#frev#french revolution#frev art#Frev poetry#history#andré chénier#andrea chénier#charlotte corday#jean paul marat
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Tiens, voilĂ @lilias42.
(Pour ceux qui se demanderaient ce que câest ce sont des tentatives de fanfic sur FE3H)
Angst de Felix :Â
La porte se referma avec un grincement, annonçant la fin dâune Ă©preuve et le dĂ©but dâune autre. Felix fixa le vide, soudain rattrapĂ© par une immense lassitude. La seule chose quâil put faire fut de sâasseoir sur le lit dĂ©fait, face Ă lui-mĂȘme et au nĂ©ant. Dehors, le ciel nocturne, chargĂ© de nuages, dĂ©vorait les toits du monastĂšre.Â
Sans plus attendre, il se dĂ©chaussa, se dĂ©vĂȘtit, jeta ses affaires et souffla la chandelle avant de se coucher. LâobscuritĂ© sâabattit mais ses yeux demeuraient grands ouverts. Felix remua, plia et dĂ©plia ses jambes, glissa un bras sous lâoreiller. Il avait retardĂ© le plus possible cet instant, sâentraĂźnant jusquâĂ ĂȘtre sĂ»r dâĂȘtre Ă©puisĂ©. Son chagrin se mettait en sourdine lorsquâil revisitait le langage familier de lâĂ©pĂ©e. Le jeune homme pensait avoir su donner le change.
Enfin, sâil exceptait cet instant Ă la sortie de son tutorat avec la professeure. Felix sâapprĂȘtait Ă quitter la piĂšce lorsquâil avait senti le regard de Byleth le darder dans son dos.Â
-Felix, vous pouvez venir me voir quand vous le souhaitez si vous avez besoin de parler, avait-elle annoncĂ© de sa voix calme et claire.Â
Les seules fois oĂč il lâavait entendue hurler Ă©taient sur le champ de bataille lorsquâelle avait besoin de se faire entendre. Pour le reste, rien ne paraissait pouvoir lâĂ©branler. LâĂ©pĂ©iste sâĂ©tait alors retournĂ©. Les yeux de la gĂ©nĂ©rale, deux miroirs polis, lâattendaient. Un malaise glaçant lâavait alors Ă©treint, comme si son interlocutrice pouvait voir la douleur suinter de lui.Â
Felix se souvenait avoir rĂ©torquĂ© quelque chose de sec et bref, lui rappelant quâelle nâĂ©tait que son professeur. Cet Ă©change lui laissait nĂ©anmoins un gout amer, car une part de lui savait quâil avait dĂ©guerpi comme un couard.Â
Les cloches sonnĂšrent de nouveau au loin, le temps fuyait. Le vent sanglota dans les combles. La solitude creusait son trou dans sa poitrine. Felix songea, tandis que la colĂšre lui brĂ»lait les entrailles, quâil comprenait plus que jamais Dimitri.Â
*
Le sommeil vint sur lui sans quâil ne sans quâil ne sâen rende compte. Il se trouva soudain dans une salle vide. LâatmosphĂšre en Ă©tait pesante, comme altĂ©rĂ©e. Le jeune homme peinait Ă distinguer les formes et les limites. La lumiĂšre blanchĂątre, Ă la provenance inconnue, ne parvenait pas totalement Ă dissiper les ombres.Â
Mais ce qui le mit en alerte fut la sensation de luciditĂ©. Felix ignorait sâil Ă©tait rĂ©veillĂ© ou non. Son instinct lui criait que quelque chose lâattendait, de lâautre cĂŽtĂ©. Le rĂȘveur Ă©tait pourtant Ă premiĂšre vue seul, condamnĂ© Ă attendre.Â
Un cliquetis mĂ©tallique ce fit alors entendre. Felix porta la main Ă sa hanche, cherchant une lame qui ne sây trouvait pas. Furieux, il leva alors les poings, se plaçant lĂ©gĂšrement de profil en une posture dĂ©fensive.Â
Lâadversaire sâapprochait. Il pouvait dĂ©sormais entrevoir les Ă©clats argentĂ©s de son armure de plates.Â
Le souffle le quitta alors. Ses pupilles ambrĂ©es le fixaient depuis un autre visage. Il connaissait ces pommettes hautes, cette bouche rieuse. Les cheveux de la femme, sombres comme une aile de corbeau, Ă©taient coupĂ©s trĂšs court, nuques et oreilles bien dĂ©gagĂ©es. CâĂ©tait la copie conforme de ce portrait que pĂšre avait toujours refusĂ© de remiser pour ne pas la livrer Ă lâoubli.Â
Marcia Larina Fraldarius. Maman.Â
Felix laissa Ă©chapper un souffle rauque. Il suffoquait, se noyait. La voir avec cette peau lisse, si blanche et lumineuse, lui fit lâeffet dâun coup de poing en pleine bouche. Oh, bien sur, il nâavait jamais vu son cadavre. Mais il avait croisĂ© en grandissant un rescapĂ© de la variole. Et outre le fait de se demander pourquoi il avait survĂ©cu et non sa mĂšre, son imagination sâĂ©tait emballĂ©e. Il avait contemplĂ© cet Ă©piderme violentĂ©, plein de cratĂšres, et apposĂ© cette corruption sur les traits bien aimĂ©s avant de sâen maudire.Â
Les secondes avant quâelle ne sâapprochent de lui furent une agonie. Son corps se dĂ©composait sur place, sa langue refusait de lui obĂ©ir. Elle Ă©tait toute proche dĂ©sormais, aussi rĂ©elle que dans ses souvenirs. ArmĂ©e dâune Ă©pĂ©e et dâun marteau de guerre, la duchesse Ă©tait telle quâelle aurait dĂ» ĂȘtre si la mort ne lâavait pas ravie. Car Rodrigue lui aurait sans doute confiĂ© la dĂ©fense des terres. Peut-ĂȘtre lâaurait-elle mĂȘme accompagnĂ©.
-Quand je pense quâautrefois je pouvais te blottir sans mal dans mes bras Ă lâavant de son cheval, tu as bien grandi, la dame eut un sourire mĂ©lancolique, Tu es devenu un beau jeune homme, Felix.Â
Le dĂ©but lui retourna les tripes, mais entendre son prĂ©nom sur ces lĂšvres fantomatiques fut le coup de grĂące. Il flancha, trahi par ses jambes, se haĂŻt. Lui qui faisait toujours face Ă lâennemi tremblait pourtant.Â
-Non ! Il recula, plongĂ© dans une riviĂšre dĂ©chaĂźnĂ©e, incapable de sâaccrocher Ă une pensĂ©e cohĂ©rente, tu ne devrais pas ĂȘtre lĂ . Tu es morte, cracha-t-il.
Une tristesse suffocante remontait des profondeurs, sâĂ©chappait de la geĂŽle oĂč il lâavait bannie. Felix avait de nouveau vĂ©cu ce chagrin en perdant Glenn. Maintenant, câĂ©tait le dĂ©cĂšs de pĂšre qui le projetait en arriĂšre, le ramenait Ă cette horreur incommensurable. La plaie Ă©tait toujours prĂȘte Ă se rouvrir avec son flot de larmes. Tout ce temps Ă sâendurcir, Ă surmonter, Ă Ă©riger minutieusement des murailles ne valait rien. Il suffisait de voir Marcia en chair pour abolir le passage du temps.Â
-Felix, la peine obscurcit les yeux de sa mĂšre tandis quâelle tendait une main gantĂ©e vers lui, tout va bien.Â
Non. Non. Non ! Ăa nâallait pas !
Il avait de nouveau sept ans et sa mĂšre avait disparu. Mais Felix ne dĂ©sespĂ©rait pas et attendait son retour. Elle Ă©tait forte, la maladie ne pouvait pas la vaincre. En attendant, il essayait de lire une histoire de chevaliers avec son grand frĂšre. PĂšre fit soudain irruption dans la chambre, le visage dâune pĂąleur mortuaire, cernes violacĂ©es, yeux rougis et gonflĂ©s. Les deux garçons ne lâavaient jamais vu aussi dĂ©fait. Quâest-ce qui avait pu mettre Ă terre le Bouclier de Faerghus ?Â
Et Rodrigue de les prendre dans ses bras, de les serrer fort contre son coeur pour leur donner toute la chaleur et la force quâil lui restait. Avant de rĂ©vĂ©ler, dâune voix mĂ©connaissable, la vĂ©ritĂ©.Â
Le glas sonna depuis la chapelle familiale.Â
-Tout va bien, maintenant.Â
EpuisĂ© dâavoir trop pleurĂ©, Felix sâendormit dans les bras de son pĂšre. A son rĂ©veil, sa gorge le faisait encore souffrir, tant il avait hurlĂ©, appelĂ© sa mĂšre Ă sâen dĂ©chirer les cordes vocales. Elle avait disparu du jour au lendemain. Il nâavait mĂȘme pas pu lui dire au revoir. Elle ne reviendrait pas. Jamais. Jamais. Jamais. Il ne pourrait plus lui montrer ses progrĂšs, Ă©couter les musiciens et regarder les danseurs assis sur ses genoux, se promener dans le jardin avec elle⊠Ne restait quâune question, un cri de rĂ©volte et dâeffroi : pourquoi, pourquoi, pourquoi ?Â
-FelixâŠ
La voix de sa mĂšre lui apparut soudain trĂšs lointaine, comme le murmure du vent. La scĂšne changea. Il Ă©tait Ă lâavant de la selle, blottit dans les bras de Marcia. En sĂ©curitĂ©. La brise lui parlait dâaventures, faisait chanter les arbres. Les hautes herbes dansaient et la fin de lâaprĂšs-midi nimbait la nature dâun Ă©clat dorĂ©.Â
-Regarde, la duchesse se pencha pour embrasser le haut de sa tĂȘte, comme nos terres sont belles.Â
*
Felix repoussa la couverture. Une sueur froide et poisseuse recouvrait son dos et son torse. Sa respiration Ă©tait hachĂ©e, ses bras et jambes Ă©taient perclus de crampes. Et les larmes roulaient sur ses joues, incontrĂŽlables car trop longtemps retenues.Â
Ghost Busters Ă Garreg Mach :
Le moine les conduisait Ă travers un Ă©troit et bas couloir oĂč rĂ©gnait une humide fraicheur. Devant les dalles usĂ©es par le passage des anciens rĂ©sidents, Maeve se demanda combien lâavaient prĂ©cĂ©dĂ©e. Le monastĂšre faisait en tout cas honneur Ă sa rĂ©putation : un lieu capable de rĂ©sister Ă la fin du monde, un dĂ©dale de couloirs et de secrets.Â
Vigdis songea que câĂ©tait la premiĂšre fois quâelle sâaventurait ainsi dans ses entrailles. La troupe nâavait fait quâen effleurer la surface pendant son passage. La majoritĂ© de son temps avait de plus Ă©tĂ© consacrĂ©e aux rĂ©pĂ©titions. Garreg Mach prenait dĂ©sormais pour elle une toute autre signification : câĂ©tait un coeur palpitant, le terreau de lâespoir.Â
Maeve rajusta son paquetage mais nâĂ©mit aucune plainte. Peut-ĂȘtre Amalia avait-elle raison de lui dire quâelle transportait trop dâobjets⊠Enfin, le moine aux joues creusĂ©es lui dĂ©signa une porte parmi la rangĂ©e qui sâĂ©tendait devant elle.Â
-Voici votre chambre, il plissa les yeux et marqua une hĂ©sitation, comme hĂ©sitant sur la maniĂšre de sâadresser Ă elle.Â
La jeune femme y était habituée, consciente que ses maniÚres lui permettaient de passer aisément pour une noble.
-Je vous remercie, elle inclina gracieusement la tĂȘte, nous allons nous occuper du reste maintenant.Â
-Juste un petite mise en garde, le moine leva les yeux au plafond, tandis quâun rictus dĂ©formait le coin de sa bouche, il se murmure que cet endroit serait hantĂ©, plusieurs Ă©tudiants en ont tĂ©moignĂ©âŠ
Lâhomme se tut et laissa planer le mystĂšre, savourant par avance lâeffroi quâil venait de semer. Dâun geste vif mais discret, Maeve leva la main pour signifier Ă Vigdis quâelle sâen occupait.Â
-Comme on sây attend de la part dâun tel lieu, contra-t-elle avec un sourire affable.Â
De son cĂŽtĂ©, Vigdis jetait un regard glacial au religieux, faisant bon usage de sa haute stature et de son air peu amĂšne.Â
La chambre Ă©tait spartiate. Un lit et un coffre en formaient tout lâameublement. La premiĂšre chose que fit Maeve fut de chercher une place pour son luth tout en comblant le silence avec des banalitĂ©s. Aux yeux de Vigdis, lâinstrument Ă©tait indissociable de son amie. Il sâagissait en effet du seul vestige que la magicienne possĂ©dait de son ancienne vie. LâĂ©pĂ©iste sâimaginait lâarrivĂ©e de Maeve au chĂąteau par un matin dâhiver, se la reprĂ©sentait avec son trĂ©sor blottit dans ses bras, fleur incarnate sur la neige.Â
Un gĂ©missement plaintif, un triste sanglot ce fit alors entendre. Les deux femmes regardĂšrent autour dâelles avant de dĂ©cider quâil sâagissait sans doute du vent se faufilant entre les pierres.Â
-Le voilĂ notre fantĂŽme, plaisanta alors lâenchanteresse.Â
-Il suffit dâajouter un groupe dâĂ©tudiants impressionnables et voilĂ le dĂ©part dâune lĂ©gende, Vigdis eut un haussement de sourcils dĂ©daigneux.Â
-Tu nâaimes vraiment pas ce genres dâhistoires, nâest-ce pas ? Pointa Maeve avec douceur.
-Disons, Vigdis rĂ©sista Ă lâenvie de se tordre les mains, que les gens ont tendance Ă beaucoup trop sâaffoler Ă cause de ces derniĂšres.
Un frisson lui parcourut lâĂ©chine, Ă©cho dâune crainte superstitieuse. Le problĂšme avec les fantĂŽmes Ă©tait que lâon ne pouvait pas les tuer. Et il nây avait pas que les vieilles bĂątisses Ă ĂȘtre hantĂ©es. Non, son esprit lâĂ©tait dĂ©jĂ , Ă trainer le poids de ses de ses douleurs, des doigts froids se posaient parfois sur son Ă©paule, la mĂ©lancolie qui murmurait Ă son oreille. « Je serai toujours avec toi » avait promis le maĂźtre. Oui, mais comme de lâeau froide dans ses poumons, comme la morsure dâune lame.Â
-Tu as raison, Maeve connaissait dĂ©sormais bien son amie, le gel dans ses yeux, la raideur dans sa posture, mais ce moine a voulu simplement voulu nous impressionner alors nâen parlons plus.Â
Il Ă©tait facile de donner le change lorsque les flammes brĂ»laient haut. Mais lorsque venait le silence sĂ©pulcral du coucher, ses angoisses sâen revenaient en dĂ©vouĂ©es visiteuses. Enid apparaissait aussi dans ses cauchemars avec un visage hĂąve, des chairs bleues de noyĂ©e ou tout autre immonde souillure. Le champ de bataille lui fournissait une liste infinie dâhorreurs Ă mettre en scĂšne.Â
Dans certaines histoires, il Ă©tait possible de discuter avec les spectres, de raisonner avec eux, mĂȘme. Maeve se demanda si une telle issue Ă©tait possible pour les siens. Elle se devait de la trouver. La veille, elle avait encore importunĂ© Vigdis avec ses angoisses. Ses efforts nâĂ©taient pas suffisants. Maeve se devait de lutter, de prendre les spectres Ă bras le corps et de leur hurler quâelle Ă©tait aussi forte quâeux, ou du moins quâelle allait le devenir. Et surtout quâils ne lâempĂȘcheraient pas de continuer.Â
Le rangement terminĂ©, toutes deux restĂšrent cĂŽte Ă cĂŽte et devisĂšrent un peu. Vigdis sortit son nĂ©cessaire Ă couture et Maeve admira la minutie, lâimmense patience que requĂ©rait cet art. Ces mains, que la nĂ©cessitĂ© trempait souvent de sang, Ă©taient aussi dĂ©miurges. Ces yeux entrevoyaient des motifs complexes. Sâen suivait alors un dĂ©fi que la musicienne connaissait bien, retranscrire sa vision, la faire naĂźtre en ce monde sans la diminuer ou la trahir.Â
-Quâest-ce que tu brodes ? La curiositĂ© de Maeve lâemporta alors.Â
-Deirdriu, rĂ©pondit simplement Vigdis en piquant de nouveau lâaiguille.Â
-Je nây suis jamais allĂ©e, Maeve bondit sur cette opportunitĂ© de sâĂ©vader, tu pourrais mâen parler un peu ? Enfin si tu veux, bien entendu, se reprit-elle.Â
Allons bon, elle nâĂ©tait plus la petite soeur sur qui il fallait veiller !Â
-Câest une ville avec beaucoup dâeau, lĂącha Vigdis dâun ton neutre, factuel, le visage inexpressif.Â
-Incroyable ! Ironisa Maeve, je ne mâen serais pas doutĂ©e.Â
Le masque de lâĂ©pĂ©iste se fissura et un sourire amusĂ© se dessina au coin de ses lĂšvres :Â
-Câest une ville avec beaucoup dâeau et de nombreux canaux. Le mieux pour la visiter est de prendre une barque. Tu passes par de grandes artĂšres, parfois par des petites rues si dissimulĂ©es que tu te demandes ce que tu vas trouverâŠ, si le visage de Vigdis sâanimait, son dĂ©bit de parole restait controlĂ©, tant elle cherchait les bons mots, le grand marchĂ© est impressionnant. Il y a des marchandises qui viennent de tout Fodlan et en dehorsâŠ
Et ainsi pendant les minutes qui suivirent voguĂšrent-elles, bercĂ©es par le doux murmure des flots.Â
*
Maeve revint pour voir si Gladys avait besoin dâelle. Cette derniĂšre avait trouvĂ© un jeu de plateau, sans doute destinĂ© Ă aiguiser lâesprit tactique des Ă©lĂšves, et lâinvita Ă y jouer. La musicienne savait combien son adversaire Ă©tait redoutable. Mais lâexpĂ©rience lui permis nĂ©anmoins de placer quelques bons coups.Â
-Tu as enfin ta chambre, la dame dĂ©plaça une piĂšce, es-tu bien installĂ©e ?Â
-Oui, ne tâen fais pas. Le moine qui nous guidait a essayĂ© de nous effrayer Vigdis et moi en nous racontant que lâendroit Ă©tait hantĂ©, sâamusa Maeve, et toi, est-ce que tu crois aux fantĂŽmes ?Â
-Disons que dans un cadre comme celui du monastĂšre, il se peut que ce soit une histoire pour effrayer les nouveaux, avant pour moi câĂ©tait le fantĂŽme de la caserne. CâĂ©tait soi-disant un gars mort pendant la guerre de Loog qui nâavait pas vraiment compris que câĂ©tait fini et Ă©tait rentrĂ© avec son rĂ©giment. Alors parfois, certains racontaient que le fantĂŽme allait venir comme çaâŠ
Gladys se leva, yeux Ă©carquillĂ©s, bouche dĂ©formĂ©e en une grimace grotesque, les mains ouvertes avec les pouces positionnĂ©s des deux cĂŽtĂ©s de sa bouche tandis quâelle se dandinait. Maeve ne put se retenir et Ă©clata de rire.Â
-Tu me dĂ©concentres, parvint-elle Ă protester.Â
-Peut-ĂȘtre bien, Gladys esquissa un sourire en coin.
« Ils disaient aussi que lâhomme Ă©tait mort dĂ©capitĂ© et quâil portait sa tĂȘte avec lui. » Mais il nây avait que les bleus pour sâhorrifier dâune histoire pareille. VoilĂ longtemps que Gladys ne frĂ©missait plus devant de telles vues. Elle ignorait si câĂ©tait ou non une bonne chose.Â
-Tu mâas demandĂ© si je croyais aux fantĂŽmesâŠet bien je pense quâil y a tellement de choses inexpliquĂ©es en ce monde, alors pourquoi pas ? Parce quâil y avait bien des choses Ă©tranges Ă la caserne malgrĂ© tout. Des portes qui sâouvraient sans courants dâair, des bruits dans la salle dâarmes, des moments oĂč jâavais lâimpression que quelquâun Ă©tait avec moi, Maeve Ă©carquilla les yeux, mais, tempĂ©ra Gladys, ce nâĂ©tait pas quelque chose dâhostile. CâĂ©tait justeâŠlĂ . Jâaime Ă me dire parfois que câĂ©tait un soldat qui nâavait pas voulu quitter ses camarades. Et Ă force, jâai fini par mây habituer. Ăa ne mâempĂȘchait pas de vivre ma vie, elle haussa les Ă©paules, et je ne pouvais rien y changer.Â
-Câest une bonne maniĂšre de voir les choses, Maeve dĂ©plaça un pion, continuons, je ne suis pas encore vaincue.Â
#fire emblem 4 mariages et 1 enterrement#L'envol#fire emblem three houses#fire emblem three houses ocs#Gladys#Maeve#Vigdis#Enid#d'une certaine maniĂšre#l'Ă©nergumĂšne Felix
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Miraculous Season 4 / known episodes title:
At the moment, only three episode titles (one of them is in French) of the upcoming season are known and leave little information although the title in question may give clues or theories.
1) Gabriel Agreste
2) Queen Banana
3) Fu Furieux / Furious (I don't know exactly what his English title will be) (this name are be revealed in a convention in Italia by Thomas Astruc, in 2019)
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LA GUĂRISON DIVINE lors de la peste en 1875. đ„đ„đ„
John Alexander Dowie était pasteur d'une église à Sydney, en Australie quand la peste "bubonic" a frappé en 1875. Il a enterré 40 membres de son assemblée en moins d'un mois. Plusieurs autres devinrent malades de cette terrible peste qui n'avait aucun remÚde.
AprĂšs avoir visitĂ© plusieurs malades de son troupeau un jour, Dr Dowie retourna Ă sa maison, s'assis et pleura devant Dieu. "Dieu est-ce que chaque personne va mourir ? D'oĂč vient cette peste ? Est-ce que tu es l'auteur de cela ?" Son coeur Ă©tait malade Ă la pensĂ©e que les familles seraient dĂ©chirĂ©es par la peste, que des enfants seraient laissĂ©s orphelins.
John Alexander Dowie a écrit plus tard que les paroles de Actes 10:38 ont ressorties devant lui comme une lumiÚre, montrant Satan comme un blasphémateur et Christ comme le Guérisseur. "vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui".
"Mes larmes furent asséchées", Dr Dowie dit aussi, mon coeur fut fortifié. Je vis la voie de la guérison, alors je dis: Dieu aide-moi à precher la Parole à tous ces mourrants autour de moi et à leur dire comment Satan est un blasphémateur et que Jésus guéri encore, car Il est toujours le meme aujourd,hui.
Il n'a pas attendu longtemps car en quelques minutes, 2 jeunes hommes firent irruption implorant à bout de souffle, "Oh viens tout de suite, Marie est mourrante". Dr. Dowie accouru dans la rue aprÚs eux sans prendre le temps de mettre son chapeau. Il était furieux que Satan avait attaqué ces jeunes gens innocents de son assemblée.
Dr. Dowie entra dans la chambre de Marie et la trouva en convulsion. Son médecin qui l'abandonna se prépara à quitter, se tourna vers Dr. Dowie et remarqua, "Mr, pourquoi les voies de Dieu sont si mystérieuses ?".
La revelation que Dr. Dowie venait tout juste de recevoir de la Parole de Dieu brulait dans son coeur. "Les voies de Dieu", il tonna. Comment osez-vous appeler cela les voies de Dieu ? NON, ceci est l'oeuvre du diable!".
Il confronta le physicien qui était membre de son assemblée. "Pouvez-vous priez la priere de foi qui sauve le malade ?". Le médecin lui répondit, "Tu es beaucoup trop excité, Mr, il est préférable de dire que ta volonté, Dieu, soit faite", et il quitta.
"Excité! ce mot m'était absolument inadéquat et je fus presque désespéré mais rempli d'une Divine colÚre et haine contre ce destructeur coupable, la maladie, qui accomplissait la volonté de Satan.", Dowie nous rapporta.
"Il n'en n'est pas ainsi, aucune volonté de Dieu n'enverrait une telle cruauté et je ne dirai jamais "que la volonté de Dieu soit faite" à l'oeuvre de Satan, car le Fils unique de Dieu est venu pour détruire les oeuvres du diable, et cette peste en est une. Oh comme la Parole de Dieu brule en mon coeur".
Furieux contre l'oeuvre de Satan, Dr Dowie pria la priÚre de foi pour Marie et les convulsions cessÚrent immédiatement. et elle tomba dans un profond sommeil, tellement que sa mÚre s'inquiéta qu'elle était morte. .
ââElle n'est pas morte" assura le triomphant Dr. Dowie.
After plusieurs minutes, Dr. Dowie réveilla Marie. Elle se tourna vers sa mÚre et s'exclama, "Maman, je me sens tellement bien".
Dr. Dowie calmement remercia Dieu et alla dans la chambre voisine ou le frÚre et la soeur de Marie étaient malades de la meme peste. AprÚs la priÚre, eux aussi furent complÚtement guéris.
à partir de ce jour, Dr Dowie fit le ministÚre à son assemblée sur la guérison divine et continua de prier pour leurs guérisons. Et à cause de sa foi en la guérison divine, il ne perdit plus aucun autre membre de son assemblée par la peste.
La Bible nous dit que JĂ©sus guĂ©rissait tous ceux qui VENAIT Ă LUI. Que cette Parole brule en vous jusqu'Ă ce que ç dĂ©borde sur les gens autour de vous !! đ„đ„
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LâhĂŽtel particulier (29)
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Chapitre 29Â : DerriĂšre la porte
EpuisĂ© par cette journĂ©e de fous, je mâendormis oubliant de passer voir Tatiana. Cependant, jâappelai sa mĂšre qui apporta des nouvelles plutĂŽt sereines. Bien quâelle fĂ»t toujours dans un Ă©tat dĂ©pressif, elle commençait petit Ă petit Ă retrouver goĂ»t Ă la vie. GrĂące Ă ma belle-mĂšre, je pus discuter avec Tatiana par tĂ©lĂ©phone. Je racontai lâeffroyable dĂ©couverte dans le jardin sans prĂ©ciser lâorigine des corps. Par contre, sa premiĂšre rĂ©action mâinterloqua :
-         Comment va le chat ?
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Je ne lâai pas revu depuis un bon moment, mentis-je.
Je nâavais pas envie dâentrer dans de grandes explications. DĂšs lors, nous continuĂąmes quelques banalitĂ©s finissant par un « je tâaime » et « moi aussi » qui me donna la force de surmonter la fausse-couche. Je promis de passer la journĂ©e avec elle le lendemain. Entre-temps, les gendarmes Ă©taient partis laissant le jardin dans un Ă©tat dĂ©plorable. De plus, je compris quâils nâavaient pas fini en dĂ©couvrant quelques rubalises autours de certains trous. Dâailleurs, je fus prĂ©venu de la prĂ©sence dâune patrouille devant la maison afin dâĂ©loigner les curieux car il y en avait du monde Ă passer la tĂȘte et Ă sâinterroger sur le ramdam provoquĂ© par les recherches.
Mon corps sâeffondra sur le lit dâune des nombreuses chambres dâamis. Je nâavais pas encore pu laver le lit dont les draps et le matelas gardĂšrent une poisseuse humiditĂ© suite Ă la perte des eaux. Je nâen voulais certainement pas Ă mon amie, mais je ne me sentais pas capable de dormir dedans. Aussi, je choisis une chambre du second Ă©tage, lĂ oĂč je nâavais pas encore mis les pieds. Les chambres se ressemblaient plus ou moins Ă quelques diffĂ©rences prĂšs.
En un rien de temps, je partis dans les bras de MorphĂ©e. Je dormis un bon moment avant dâentendre un appel qui me fit sursauter. Je levai la tĂȘte et fus Ă©tonnĂ© de voir enfin le visage de ce personnage si insaisissable.
-         Joseph, mon ami tu devrais venir voir⊠Ils commencent.
La jeune femme au chignon blond portait une tenue trĂšs sexy exhibant un porte-jarretelle noir ainsi quâune nuisette lĂ©gĂšrement dĂ©modĂ©e. Elle se pencha dans le but de mieux observer Ă travers la serrure de la porte. A ma connaissance, elle lorgnait dans une salle de bain. Aussi, sans parler, je me levai doucement et approchai.
-         Je te jure, ça vaut le coup, ajouta-t-elle.
Tout en souriant, elle se poussa mais en dĂ©couvrant quâelle nâavait pas Ă faire  à la bonne personne, son sourire disparut de son visage laissant Ă la place une bouche entrouverte pleine dâĂ©tonnement. Elle ne dit rien me laissant regarder. De lâautre cĂŽtĂ© de la porte, je remarquai la prĂ©sence dâun lit sur lequel un couple copulait. Elle chevauchait son amant allongĂ©. Ses hanches, son dos indiquĂšrent un certain embonpoint. Jâobservai le couple se dĂ©battre. Il caressait ses poignĂ©es dâamour, elle frĂŽlait son torse tout en sautillant sur son sexe raide. Je ne trouvais rien de drĂŽle Ă la scĂšne, mais au moment de mâĂ©loigner de la porte, je rĂ©alisai avoir dĂ©jĂ vu les cheveux longs de cette femmes. De mĂȘme, son dos rappelait quelquâun.
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â A mon tour, dit la jeune femme qui me bouscula pour espionner de nouveau.
Le contact de sa main froide glaça la peau de mon bras. Je la regardai tout en rĂ©flĂ©chissant sur ce couple, notamment cette femme qui me disait vaguement quelque-chose. La blonde exprima quelques mots mĂȘlĂ©s dâenvie et dâhumour. Puis, Ă ma demande, elle laissa la place.
A peine ai-je eu le temps de coller mon Ćil contre la serrure que je vis lâhomme se lever et courir la bite Ă lâair dans ma direction. Je pris peur et partis me cacher dans le lit en criant : « Il arrive ! ».  La jeune femme mâaccompagna. Ainsi nous restĂąmes bĂȘtement cachĂ©s sous une couette qui ne permettra pas de nous protĂ©ger de la colĂšre de lâhomme. De plus, je fus doublement troublĂ© car non seulement, je crus apercevoir le visage de Tatiana lorsque la femme tourna la tĂȘte, mais lâhomme me ressemblait Ă©normĂ©ment.
-         Ce nâest pas Joseph ?
-         Chut ! Répliquai-je.
Il demeura un moment sur le seuil de la porte entre les deux chambres. Il Ă©couta le silence ambiant de la chambre malgrĂ© notre respiration angoissĂ©e et le froissement du tissu recouvrant nos corps. Je mâinterrogeai, me rappelant avoir Ă©tĂ© dĂ©rangĂ© dans cette situation le lendemain de la crĂ©maillĂšre. Par ailleurs, la jeune femme ne sembla pas apeurĂ©e, questionnant sur ma prĂ©sence et si câĂ©tait Joseph.
Le parquet craqua brusquement sous les pas de lâamant. Il approcha du lit, sâarrĂȘta. Je sentis mon cĆur exploser tellement la peur envahit mon esprit. Je mâattendais Ă me battre, Ă devoir rendre des comptes, Ă rien car je me rappelai tout Ă coup que le jour oĂč jâavais levĂ© les draps du lit, il nây avait personne. Je ne pouvais pas y ĂȘtre ! Mais ou serais-je passĂ©Â ?
Le souffle de lâhomme se fit plus fort mais aussi plus Ă©nervĂ©. Il tendit la main, attrapa le bord de la couette et la leva la faisant voler par-dessus nos corps. Je prĂ©fĂ©rai fermer les yeux, espĂ©rant ne pas Ă rĂ©pondre Ă mon double ou je ne sais qui. Puis, aprĂšs quelques mots, jâouvris les paupiĂšres et fus troublĂ© de me trouver avec un Ă©tranger ; littĂ©ralement, un Ă©tranger.
-         Joseph ! Enfin ! OĂč Ă©tais-tu passĂ©Â ?
La jeune femme Ă moitiĂ© dĂ©vĂȘtue se prĂ©cipita sur un homme portant une blouse blanche avant de lâenlacer et de lâembrasser goulĂ»ment. Pendant ce temps, il me dĂ©visageait dâun regard Ă la fois surpris et furieux. Il se demandait ce que je faisais ici. Sous sa blouse, je remarquai les bottes ainsi quâun pantalon dâuniforme. Je sortis rapidement du lit faisant face afin de ne pas prendre dâĂ©ventuels coups. Il mâĂ©tonna par son accent presque parfait quoi quâil trahĂźt son origine germanique.
-         Qui ĂȘtes-vous ? demanda-t-il dâabord en allemand avant de rĂ©pĂ©ter en français.
-         Arthur Lantier, et vous ?
-         Ici, je donne les ordres. Je pose les questions et vous répondez. Compris ?
-         Jâaime bien savoir avec qui je discute, rĂ©agis-je. Surtout que vous ĂȘtes chez moi !
Il fronça les sourcils avant de regarder la jeune femme et de lâĂ©loigner. Puis, il posa la main droite sur son ceinturon prĂȘt Ă dĂ©gainer un pistolet rangĂ© sur le cĂŽtĂ©. Je fis un pas en arriĂšre tout en levant les mains.
-         Jâai achetĂ© la maison il y a bientĂŽt un an, affirmai-je. Jâai les papiers qui sont rangĂ©s dans un tiroir au rez-de-chaussĂ©e. Mais jâaimerais savoir qui vous ĂȘtes, si vous le permettez.
-         Et quand avez-vous achetĂ© cette demeure ? CâĂ©tait un bordel avant dâĂȘtre rĂ©quisitionnĂ©, grommela-t-il.
-         Comment ça réquisitionné ? interrogeai-je.
-         Oui, juste aprÚs votre défaite et la reddition de votre état-major en juin 1940.
Je restai Ă©bahi par ses propos. Cela nâĂ©tait pas possible mais jâĂ©tais en prĂ©sence dâun homme disant vivre dans la maison depuis 1940. Je toussai lĂ©gĂšrement. Il remarqua mon teint soudainement blanc. Aussi, il demanda si jâallais bien.
-Â Â Â Â Â Â Â Â Â Je suis docteur. Docteur Joseph Von Meiderich et capitaine dans la Wehrmacht
Lâhomme aux cheveux courts poivre-et-sel claqua des talons par habitude ou par politesse. Puis, il rĂ©itĂ©ra sa question tout en gardant la main sur le Luger. DĂšs lors, je me sentis obligĂ© de donner une certaine rĂ©alitĂ© incomprĂ©hensible.
-         Jâai achetĂ© cette maison au XXIe siĂšcle. Pour vous ce sera dans quatre-vingts ans. Je ne sais pas quoi ajouter ou donner comme explication. Mais pour moi, vous ĂȘtes du passĂ© dans lâhistoire.
Lâofficier se mit Ă rire puis il sortit son arme prĂ©textant que jâĂ©tais dĂ©ment. Il mâordonna de sortir de la chambre aprĂšs avoir levĂ© les mains au-dessus de la tĂȘte. Mais Ă peine Ă©tais-je dans le couloir que jâentendis un boucan terrible comme une porte qui venait de claquer prĂ©cipitamment. Je regardai au bout du couloir et remarquai des silhouettes dâenfants qui me dĂ©visageaient. Ils ne bougeaient pas mâobservĂšrent tel un animal dans une cage dâun zoo. Je tournai la tĂȘte pour signaler au soldat la prĂ©sence des enfants. Seulement, je restai stupĂ©fait en dĂ©couvrant la chambre entiĂšrement vide. Le couple avaient disparu. Par contre, les enfants Ă©taient toujours prĂ©sents, regardant dans ma direction. La voix dâune femme intervint sortant le petit groupe de leur torpeur. Ils se prĂ©cipitĂšrent vers les escaliers oĂč ils disparurent Ă leur tour.
Un nuage passa en vitesse devant la lune pleine ne la cachant uniquement pour mieux la faire briller. JâĂ©tais seul dans le couloir, les mains toujours en lâair. Je dĂ©cidai de les baisser en me demandant pourquoi un soldat allemand quoi que mĂ©decin foutait dans une maison remplie de fantĂŽmes.
Alex@r60 â mars 2021
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The One to Make It Stay Ending Cards (SCBB, ToW, WHM, TRSP, AtLWHitP)
Iâve been thinking lately of how Iâd change the ending cards we get at the ending of each episode. I canât draw though, so take my summaries instead. Some of these will be more specific than others.Â
Iâm only covering material from Silence Can Be Beautiful up through the end of All the Laughs We Had in the Past, including Paper Sky chapters. Once ABoESÂ is done, Iâll do a separate one for that. Any arc after that will also get its own post. Iâm doing this in rough chronological order.
Chameleon/I Can Get Out of This + I Can Get Out of Here
Since this arc of the story is told through Roseâs POV, she's going to be getting a a spot in both of these cards (since Iâm ideally seeing this as a two-parter).
This: Focuses of Rose receiving the message from Ali. Sheâs shocked and outraged. The other half of the card shows Marinette being comforted by Kitty Section (primarily Luka and Juleka).
Here:Â Kitty Section heading off into the sunset, with Marinette in the middle. Alya walks off with Lila, while Mylene and Alix look on in disappointment.
Silencer/Replay
I donât imagine that this ending card would need a lot of changes. The only thing that would have to go in this case is Chat Noir, and I would change him to something else, like Marinetteâs artwork for Kitty Section, just to foreshadow the change in relationships for the AU. Fitting though, since this episode was what brought this AU to fruition.
Animaestro/Reanimate
By contrast, this ending card would need to change dramatically. Chloe, Adrien and Kagami are all getting cut, since they arenât the focus here. Instead, we get Jagged meeting Luka and Marinette, and Ivan, Rose and Juleka helping cater the event, all of them wearing their maid (Marinette and Juleka) and butler (Rose, Ivan and Luka) uniforms. Oh, and I guess Thomas Astruc can still stay, but heâll be in the background somewhere. Itâs a statement about him and canon not really being relevant or something.
Oblivio/Remember
Another dramatically different card. Hawkmoth smirking can stay, since it can give off that ominous bit of foreshadowing. However, Luka and Marinette looking at each other happily will replace the kiss between Chat and Ladybug. Alya will look at her tablet excitedly as she shares with Adrien and Nino. Nino looks indifferent while Adrien looks hopeful.Â
Puppeteer 2/Donât Worry, Be Happy
No akumatization this time around, so the Puppeteer is getting cut. This time, we get Ladybug confronting an angry Alya and a saddened Chat. On the other half of the card, thereâs Luka and Marinette walking with Manon between the two of them, holding her hands.
Hearing Only Yourself
The first of the interlude chapters, so I get to envision the card from scratch.
Statue Adrien standing in the middle, with Alya and Marinette on either side of him. They have that anime static-like glare going on at eye level as they confront each other. Itâs exaggerated because this is Adrienâs POV.
Backwarder/yppaH eB, yrroW tânoD
Alya in a corner, alone and upset about the fight. Marinette happily chatting with Juleka and Rose at the pool, while Marianne reads the letter Fu wrote her. Fu looks contemplative.
Reflekdoll/Donât Worry, Itâs a Great Idea
Well, thereâs no kwami swap in this version, so thatâs out. Instead, Reflekdoll sits on her throne, watching everything unfold, while Ruby looks on with a regretful expression. Chat has his back turned and Luka looks serious.
Weredad/Donât Worry, Weâll Figure it Out
On one side of the card is Viperion and Ladybug standing back to back, looking confident and in tune with each other. On the other hand, Luka and Marinette stand facing toward each other, but arenât looking directly at each other.
Desperada/Donât Worry, Things Are Working Out
So once again, thereâs no Kagami or Adrien in the new version of the card. However, we finally get a kiss from our main couple! Thatâs taking center stage tbh. Vivica will be a more prominent figure, being escorted back home by Colette and Mirielle, the latter of which looks wary about everything that just unfolded.Â
The Evening Mist Melts Away
Luka and Marinette walking toward one side of the card, while Lila looks on with an irritated expression.
The Hour Glass is Drifting Away
Nino staring down at his phone as Ladybug leaves, waiting to send a message to Alya about what heâs just heard.
Stage Fright/Drove Down to the Shoreline
Kitty Section performing on stage, which takes up the middle. On one side, thereâs Mirielle looking contemplative, while Stage Frightâs eyes look sharp and irritable.
Beach Bum/Hey Shoreline, Take Me Far Away
Beach Bum relaxing on the beach, while Ladybug, Viperion, Mousketeer and Taureau all stand on top of his sand castle.Â
Itâs Gonna Feel So Rare
Pretty straightforward - Ladybug leaping into action, but the focus is on Mouseketeer and Taureau Furieux, nervous but excited to help.
I Owe You Every Joy of Love
Alya looking nervous, staring out the window as she prepares herself to talk with Ladybug. Lila on the other side, looking rather pleased with herself, not aware of what is about to happen.
Stormy Weather 2/I Remember When Things Were Easier
The recurring theme of this post is that the tone of most of these cards donât fit their AU counterparts. And wow, what a stark difference these next few cards will be.
Anyway, Aurore calms herself down with a cup of tea or chatting with some friends. Meanwhile, Chloe watches Ladybug zip off, and is not happy about it.Â
When the Dreamâs So Real
Jagged with his back to the frame, walking side by side along Penny and Ruby, happily chatting about future plans for his pupils.
Miracle Queen/I Remember All the Second Chances
Marinette crying while Luka holds her. Fu looking worried about everything thatâs unfolded. Adrien with his back to the frame, although you can see him touching his lips with his fingers. Chloe also has her back to the frame. Alternatively, it can be Miracle Queen, eyes widened as she realized what sheâs done.Â
You Smile Like an Angel
Rose and Juleka holding each other while they cry. Tigresse averting her gaze as sheâs realized sheâs failed her mission.
Feast/I Remember Our Promise
A shot revealing the tattoo created by the ritual. Feline Fatale standing rather meancingly. Adrien with the butterfly outline over his eyes, not quite akumatized yet.
Donât Step Over My Head
Hawkmoth standing alongside Feline Fatale, who is now in plain view. Half of Adrien is his civilian self, crying out in horror, the other half is Space Patrol, who is wearing his cat-shaped helmet, thus his expression cannot be seen.
Space Patrol/I Remember How Things Used to Be
Space Patrol takes the place of Chat Blanc in the new version of this card, still with that contrast with Hawkmoth, while the supporting heroes stand in for Bunnyx. Lastly, we have Ladybug in her new armor holding hands with Viperion, while Marinette and Luka share a slow dance on the boat.
My World is Wishing Me Asleep
Fitting that Alyaâs Interlude is the one to start the arc, and that Adrienâs is the one to close off on it. As such, I think his card should parallel hers. So he looks nervous because now he doesnât know what to expect going forward. He no longer has Plagg, and doesnât know what to expect. Meanwhile, Hawkmoth takes Lilaâs role, smiling menacingly as things are now going according to plan for him.Â
#ml salt#ml salt au#ml salt fic#lukanette#lukanette fic#the one to make it stay#silence can be beautiful#thinking of ways#white hot morning#paper sky peels off the walls#the radio still plays#all the laughs we had in the past
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Scandale du porc contaminĂ© : lâOMC avait interdit les embargos sanitaires
En février 2017, l'Organisation Mondiale du Commerce a INTERDIT à la Russie de se protéger contre les ravages du porc contaminé.
Cette dĂ©cision HALLUCINANTE fait dĂ©sormais jurisprudence et comme vous allez le voir dans la suite de cette lettre, elle renverse le principe de prĂ©caution (pourtant inscrit dans la Constitution)...pour empĂȘcher une « distorsion de concurrence ».
Ces gens sont-ils devenus fous ?
Avec cette dĂ©cision, l'OMC interdit de fait la mise en place unilatĂ©rale d'embargos sanitaires. Le diffĂ©rent opposait l'Union EuropĂ©enne Ă la Russie qui avait imposĂ© en 2014 un embargo sanitaire sur les importations de porc en provenance de l'UE. La Russie cherchait Ă se protĂ©ger des ravages de la peste porcine africaine en Europe de lâEst et lâOMC lui interdisait cette mesure sanitaire de base !
Cet embargo est pourtant la premiĂšre mesure sur la liste des recommendations de lâOrganisation Mondiale de la SantĂ© animale (OIE) pour lutter contre la peste porcine africaine contre laquelle il nâexiste aucun traitement, aucun vaccin. Personne ne parle de cette dĂ©faillance criminelle.
Un quart du cheptel MONDIAL de porc est condamnĂ© (peut-ĂȘtre plus)
30 mois plus tard, nous nous retrouvons face Ă Â une crise sanitaire dâampleur inĂ©dite, incroyablement plus grave que la vache folle. 25% du cheptel MONDIAL de porcs est condamnĂ© et le chiffre continue dâaugmenter chaque jour.
Nous sommes des imbéciles : Vous, moi, les autorités nationales et supra-nationales, les filiÚres, les experts, tous.
Cette lettre devait ĂȘtre une simple mise-Ă -jour au sujet dâun investissement en bĂ©tail. Mais ce que jâai dĂ©couvert dĂ©passe lâentendement.
Nous allons sortir de nos sujets financiers et nous Ă©loigner de lâĂ©conomie mais  personne encore nâavait menĂ© cette enquĂȘte explosive. Il rĂšgne une quasi-omerta sur ce sujet. Il est de notre devoir de la briser. Lisez cette lettre jusquâau bout et partagez-lĂ Ă votre carnet dâadresses et sur les rĂ©seaux sociaux, partout oĂč vous pourrez. Sinon vous pouvez aussi bien vous dĂ©sinscrire de ce service, car Ă quoi bon sâoccuper de nos finances si nous ne sommes dĂ©jĂ pas capables de nous occuper d'une urgence sanitaire aussi grave.
Nous avons eu la vache folle, nous avons eu la grippe aviaire, la grippe A... Et nous nâavons toujours rien appris.
Le vieux souvenir d'un chien qui ne cherchait pas de drogue...
Commençons par une vieille histoire. CâĂ©tait il y a 20 ans, nous attendions nos bagages devant le tapis roulant de lâaĂ©roport lorsquâun chien renifleur se jeta sur lâun de mes camarades. Il le renversa violemment et, encouragĂ© par la douaniĂšre accroupie, se mit Ă renifler avec excitation mon camarade terrorisĂ©, Ă mĂȘme le sol et sans mĂ©nagement, des pieds Ă la tĂȘte. Jâavais 15 ans et je venais dâatterrir avec des camarades de mon lycĂ©e Ă lâautre bout du monde, Ă Sydney en Australie.
Un aboiement furieux mis fin aux recherches. La douaniĂšre sortit du sac Ă dos de mon camarade un petit paquet blanc. Quel genre de drogue mon ami pouvait-il bien avoir la folie de resquiller ? Il y avait dedans un morceau de saucisson, pas bien gros, le reste du goĂ»ter de mon camarade. La douaniĂšre le jeta Ă son chien : ce bout de viande ne devait pas entrer sur le territoire, ni mĂȘme finir dans la poubelle. Les ennuis commençaient.
Nous avions cru Ă lâerreur dâun chien trop gourmand, mais les douaniers ne cherchaient pas de drogue : ils surveillaient lâimportation illĂ©gale de produits fermiers et agricoles, et particuliĂšrement ce morceau de saucisson. Notre professeure dĂ»t parlementer un bon moment pour que mon camarade ne soit pas immĂ©diatement renvoyĂ© en France avec amende en prime. Je fus suffisamment choquĂ© pour me rappeler prĂ©cisĂ©ment la scĂšne 20 ans plus tard mais maintenant, je sais pourquoi ils avaient agi ainsi.
Au mois dâaoĂ»t dernier, deux fermiers australiens ont Ă©tĂ© jetĂ©s en prison pour avoir rapportĂ© des semences porcines en provenance du Danemark dans une bouteille de gel douche. Plus rĂ©cemment, une entreprise a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă 100 000 dollars dâamende pour avoir importĂ© de la viande de porc crue. Cette viande et ces semences comme le petit morceau de saucisson Ă©taient susceptibles de contenir le virus de la peste porcine africaine (PPA ou AFS en anglais pour African Swine Fever).
ĂpidĂ©mie mondiale de peste porcine africaine
MalgrĂ© tout le zĂšle des douaniers, la peste porcine africaine vient de faire son apparition en Australie. Le virus de la PPA est inoffensif pour lâhomme mais extrĂȘmement dangereux pour les cochons et sangliers, qu'il dĂ©cime en quelques jours. Il nâexiste pas de vaccin et il nâen existera pas de sitĂŽt car le virus est immuno-rĂ©sistant en plus de muter trĂšs rapidement. Il est particuliĂšrement rĂ©sistant au froid et survit pendant des mois dans les carcasses des animaux morts ou des produits de charcuterie crus ou sous-cuits :  Si le saucisson de mon camarade avait Ă©tĂ© infectĂ©, quâil en avait jetĂ© la peau au bord dâun chemin et quâun sanglier Ă©tait passĂ© par lĂ , câest tout le cheptel porcin australien qui aurait Ă©tĂ© en danger de mort. Bien sĂ»r la probabilitĂ© est extrĂȘmement faible mais multipliez-lĂ par le nombre de touristes et il y a de quoi ĂȘtre inquiet. Et finalement, lâannĂ©e derniĂšre, la catastrophe est arrivĂ©e.
La peste dévaste la Chine
La peste porcine africaine a fait son apparition en aoĂ»t 2018 en Chine. La Chine produit la moitiĂ© des porcs du monde, dans des conditions de contrĂŽle et dâhygiĂšne douteuses. 15 mois plus tard, 40% de son cheptel porcin a dĂ» ĂȘtre abattu, le chiffre pourrait monter Ă 70%. Un haut dignitaire du parti a annoncĂ© quâil manquait au pays 10 millions de tonnes de viande de porc pour satisfaire sa consommation intĂ©rieure : câest plus que lâensemble des exportations mondiales (hors-Chine, Ă©videmment) ! Rabobank estime que la Chine purrait mettre 10 ans Ă reconstituer son cheptel... Si tant est qu'un vaccin est trouvĂ© ! La peste porcine sâinstalle partout en Asie du Sud-Est : Vietnam, Cambodge, Philipines, IndonĂ©sie...
Pénurie mondiale de protéines
Le porc est la viande la plus consommĂ©e au monde (au coude Ă coude avec la volaille). Il constitue les 3/4 de la consommation de viande chinoise. Une pĂ©nurie mondiale de proteines est en train de sâinstaller pour de nombreuses annĂ©es.
Les prix du porc se sont envolĂ©s de +70% en Chine, crĂ©ant des troubles importants au sein de la population pour qui le porc est une source de protĂ©ines essentielle. Lâinflation est en train de se rĂ©pandre dans le monde entier : + 30% en France en quelques mois. Câest une bonne nouvelle pour les Ă©leveurs bretons... mais combien de temps rĂ©sisteront-ils au virus de la PPA ?
Et mĂȘme si nous dĂ©cidions tous de devenir vĂ©gĂ©tariens, nous serions bien avancĂ©s avec des kilotonnes de tourteaux de soja destinĂ©s Ă l'alimentation des porcs : on ne change pas les circuits agricoles mondiaux dâun coup de baguette magique et il faudrait sans doute encore plus de temps pour changer les habitudes. Il faudrait de nombreuses annĂ©es pour rĂ©affecter les terres et appareils agricoles et industriels. Entre temps, un chaos sanitaire est en train de sâinstaller durablement.
Le Caucase et lâEurope avant lâAsie : la vieille histoire de la peste porcine asiatique
Avant dâarriver en ExtrĂȘme-Orient, le virus de la PPA a refait son apparation, dans le Caucase... en 2007.
Je dis bien RE-fait. La peste porcine africaine nâa rien de nouveau. On suppose que le virus est apparu en Afrique au XVIIe ou XVIIIe siĂšcle lorsque les colons europĂ©ens y importĂšrent le cochon pour leur consommation personnelle. La premiĂšre Ă©pidĂ©mie officielle est recensĂ©e au Kenya en... 1907. Une nouvelle Ă©pidĂ©mie a lieu en 1921. Puis en 1957, le virus sort dâAfrique pour accoster... au Portugal ! Il se propagea rapidement en Espagne et fit quelques incursions en France et en Belgique. La pĂ©ninsule ibĂ©rique finit par se dĂ©barrasser du virus, 30 Ă 40 ans plus tard, dans les annĂ©es 1990 !
Car Ă dĂ©faut de traitement ou vaccin, le seul moyen de lutter contre le virus est l'abattage des Ă©levages Ă la moindre suspicion. Bien sĂ»r nous avons dĂ©jĂ passĂ© un grand nombre dâannĂ©es Ă chercher un vaccin contre ce virus, notamment aux Ătats-Unis. Ces recherches furent abandonnĂ©es en 2004 fautes de rĂ©sultats et le virus semblant finalement contenu... Elles furent reprises en 2010, toujours en vain.
Elles furent reprises en 2010 car en 2007, le virus refit son apparition en GĂ©orgie et se propagea Ă vitesse grand V dans le caucase, en Russie, en Europe de lâEst et dans les pays baltes... Et mĂȘme en Belgique !
Afrique, Asie, Europe... lâĂ©pidĂ©mie est devenue mondiale.
Crise mondiale, réponse mondiale... et criminelle
Bien Ă©videmment, dans ces cas-lĂ , tout le monde se tourne vers la coopĂ©ration internationale et les instances supra-nationales pour coordonner            une rĂ©ponse mondiale Ă une crise mondiale. Tout transport de produit Ă base de porc non-cuit devrait ĂȘtre sĂ©vĂšrement prohibĂ© et rĂ©primĂ© comme en Australie. Il suffit quâun reste de sandwich au saucisson jetĂ© au bord dâune route par un chauffeur de camion polonais soit mangĂ© par un sanglier pour que lâĂ©pidĂ©mie se dĂ©place de plusieurs centaines de kilomĂštres dâun coup.
Je dis polonais car la pays est touchĂ© de plein fouet et a dĂ©jĂ perdu 20% de son cheptel. Câest un des scĂ©narios qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© pour comprendre comment la grippe a pu toucher la Belgique (mais non ses pays limitrophes). Il est en concurrence avec lâimportation illĂ©gale de sangliers dâEurope de lâEst pour assurer un gros tableau Ă une partie de chasse huppĂ©e. Bien entendu, les Ă©leveurs français sont catastrophĂ©s ! Les sangliers sont des animaux voyageurs qui se fichent bien des frontiĂšres.
Alors on a installĂ© 110 km de clĂŽtures Ă©lectriques le long de la frontiĂšre avec la Belgique (longue de 620km), en prioritĂ© dans les zones de passage des sangliers. Le Luxembourg a fait de mĂȘme... Qui aurait pensĂ© que des frontiĂšres sâĂ©rigeraient Ă nouveau et si vite. Mais le mois dernier, on a trouvĂ© des clĂŽtures dĂ©foncĂ©es... Personne ne sait encore qui sâamuse Ă dĂ©truire ce cordon sanitaire essentiel.
Mais comment sâassurer que nous ne vĂ©hiculions pas le virus dans nos casse-croute si nous ne savons mĂȘme pas de quoi il en retourne ?
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le ministĂšre de lâagriculture a pris des mesures rapides et fortes au niveau de la filiĂšre... Pourquoi n'y a-t-il aucune information au grand public ? Et seront-elles suffisantes quand l'Ă©chelon international joue contre nous ?
La dĂ©cision hallucinante de lâOMC qui interdit les embargos sur les pays contaminĂ©s !
Que font les organisations internationales depuis 2007 et la rĂ©apparition du virus hors dâAfrique ? RĂ©ponse : n'importe quoi, au moins pour l'une d'elles.
En 2014 (il y a plus de 5 ans !), lâUnion EuropĂ©enne a saisi lâOrganisation Mondiale du Commerce suite Ă la dĂ©cision de la Russie dâappliquer un embargo sur le porc europĂ©en. La Russie a Ă©tĂ© touchĂ©e dĂšs 2007 par la peste porcine africaine. Aussi, lorsque le virus atteint les pays baltes et dâEurope de lâEst, ils ne veulent pas ajouter de crise Ă la crise : ils ferment les portes, ce nâest plus le temps des demi-mesures.
La Belgique nous a prouvĂ© que le virus pouvait faire des sauts de plusieurs centaines de kilomĂštres dâun coup, aucun pays de lâUE nâest Ă lâabri et la Russie ferme ses portes Ă lâEurope toute entiĂšre, on comprend aisĂ©ment pourquoi.
Câest ce que lâUE conteste. Selon lâarticle 6.1 de l'accord sur les mesure sanitaires et phytosanitaires de lâOMC, les mesures dâembargo sanitaire doivent ĂȘtre prises de façon chirurgicale, non pas Ă lâĂ©chelle dâun pays, mais des rĂ©gions contaminĂ©es. Non seulement, la Russie Nâa PAS le droit dâimposer un embargo sur lâUE dans son ensemble mais elle nâa mĂȘme pas le droit dâappliquer un embargo sur la Pologne ! Elle doit viser spĂ©cifiquement les rĂ©gions polonaises contaminĂ©es.
En Ă©change, selon lâalinĂ©a 3 du mĂȘme article 6, le pays exportateur doit fournir un niveau dâinformation « raisonnable » sur lâĂ©tat sanitaire de son produit dâexportation.
MAIS. Et lâon rentre ici dans la folie administrative de ces grandes organisations ultra dysfonctionnelles...
Une dĂ©faillance dâinformation de la part du pays exportateur, NE peut PAS ĂȘtre une raison suffisante pour ne pas appliquer lâalinĂ©a 1 et imposer un embargo gĂ©nĂ©ral ! C'est l'inverse d'un principe de prĂ©caution (inscrit dans notre constitution) ! VoilĂ lâinterprĂ©tation quâa donnĂ©e le «panel» de lâOMC dans cette affaire sordide et qui fait dĂ©sormais prĂ©cĂ©dent (elle sâapplique pour tout le monde et les cas futurs). Câest purement lĂ©gal et proprement criminel.
Quel est ce «panel» qui a pris cette décision criminelle ?
LâOrganisation Mondiale du Commerce est responsable des rĂšgles qui rĂ©gissent le commerce international. Elle dispose notamment dâun Organe de RĂšglement des DiffĂ©rents. Lorsque cet organe est saisi, aprĂšs une phase de rĂšglement Ă lâamiable, lâOMC peut constituer un panel de 3 « personnes » qui nâont pas de titre mais agissent en quasi-juges. Ce panel diligente une enquĂȘte et formule des recommandations gĂ©nĂ©ralement suivies par lâOrgane de RĂšglement.
Dans notre diffĂ©rent sur la peste porcine africaine, le panel est constituĂ© :   Â
dâun prĂ©sident en la personne dâun haut fonctionnaire pakistanais recyclĂ© dans la promotion du libre-Ă©change Ă GenĂšve, et deux membres :
un avocat mexicain, spécialisé en droit international et les affaires rÚglementaires (un pur technicien du droit) et ;
Lâancien vĂ©tĂ©rinaire en chef de la ConfĂ©dĂ©ration HĂ©lvĂ©tique (un pur technicien en matiĂšre sanitaire). Notons au passage que ce vĂ©tĂ©rinaire a Ă©tĂ© reconnu pour sa gestion exemplaire en Suisse de la crise de la vache folle. Ce nâest pas la moitiĂ© dâun expert sur le sujet.
DĂ©missions trĂšs suspecte et alibi en carton
Le panel est Ă©quilibrĂ© mais voilĂ quâen novembre 2014, le vĂ©tĂ©rinaire suisse dĂ©missionne ! Il est remplacĂ© par un autre professeur vĂ©tĂ©rinaire de renom, cette fois-ci de Nouvelle-ZĂ©lande. Quelques jours plus tard, celui-ci aussi dĂ©missionne.
Que se passe-t-il au sein de ce panel ?
LâOMC prĂ©tend que le diffĂ©rent est particuliĂšrement complexe et technique mais remplace ces deux grands experts de pays spĂ©cialistes de lâĂ©levage par... une coordinatrice de lâautoritĂ© de santĂ© agricole du BĂ©lize ! Le BĂ©lize est un petit pays dâamĂ©rique centrale bien connu pour ses plantations de banane et de canne Ă sucre... En revanche, le bĂ©tail, ils nây connaissent rien.
Le panel donne raison Ă lâUnion EuropĂ©enne, la Russie fait appel, lâappel est encore gagnĂ© par lâUE en 2017. En 2018, la Russie demande la mise en place dâune commission de conformitĂ© en ultime recours. Entre temps le virus a Ă©clatĂ© en Chine et lâOMC ne peut plus continuer dans ses dĂ©cision lĂ©gales mais criminelles. Vous pensez bien que la commission de conformitĂ© doit ĂȘtre embĂȘtĂ©e... Elle a fini par dĂ©clarer en avril 2019 quâelle rendrait sa dĂ©cision... en 2020, alors que nous sommes en pleine urgence sanitaire ! Et pendant ce temps, l'UE veut imposer une amende d'1,4 milliards d'euros Ă la Russie... On marche sur la tĂȘte ! Câest ça lâOMC !
Et pendant ce temps, que fait Bruxelles ? Ils veulent signer des accords de libre-Ă©change avec tout le monde et placer notre avenir entre les mains dâune organisation aux dĂ©cisions criminelles, Ă la limite mafieuses.
Vu lâampleur du dĂ©sastre vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que la peste porcine africaine finira par faire les gros titres des journaux, sans doute Ă un moment opportun, et alors on vous dira quâune plus grande coopĂ©ration internationale est indispensable, quâil faut donner beaucoup plus de pouvoir aux organisation supra-nationales. Et bla bla bla...
Personne ne vous parlera en revanche de ce grand crime de lâOMC.
Personne ne vous parlera non-plus des efforts gigantesques que le vĂ©tĂ©rinaire suisse fit par la suite avec sa petite PME pour endiguer la crise dans le Caucase, bien plus efficacement quâau sein de cette OMC rongĂ©e jusquâĂ lâos par une idĂ©ologie destructrice.
Nous ne pouvons plus ĂȘtre dupes. Il en va de notre survie.
Il ne sâagit pas de paniquer mais de forcer les dĂ©cisions Ă©lĂ©mentaires Ă la place dâautoritĂ©s gravement dĂ©faillantes, maladivement embrigadĂ©es dans leur religion libre-Ă©changiste.
Faites suivre cette lettre partout autour de vous. Câest trop important. Et si vous nâĂȘtes pas encore inscrits Ă la liste de diffusion, cliquez ici pour rester informĂ©... c'est gratuit et ce nâest que le tout dĂ©but de lâhistoire.
Ă bon entendeur,
Guy de La Fortelle           Â
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Ton souvenir surgit de la nuit oĂč je suis. La riviĂšre Ă la mer noue sa plainte obstinĂ©e. AbandonnĂ© comme les quais dans le matin. C'est l'heure de partir, ĂŽ toi l'abandonnĂ©! Des corolles tombant, pluie froide sur mon coeur. Ă sentine de dĂ©combres, grotte fĂ©roce au naufragĂ©! En toi se sont accumulĂ©s avec les guerres les envols. Les oiseaux de mon chant de toi prirent essor. Tu as tout englouti, comme fait le lointain. Comme la mer, comme le temps. Et tout en toi fut un naufrage! De lâassaut, du baiser câĂ©tait lâheure joyeuse. lueur de la stupeur qui brĂ»lait comme un phare. AnxiĂ©tĂ© de pilote et furie de plongeur aveugle, trouble ivresse dâamour, tout en toi fut naufrage! Mon Ăąme ailĂ©e, blessĂ©e, dans lâenfance de brume. Explorateur perdu, tout en toi fut naufrage! Tu enlaças la douleur, tu tâaccrochas au dĂ©sir. La tristesse te renversa et tout en toi fut un naufrage! Mais jâai fait reculer la muraille de lâombre, jâai marchĂ© au-delĂ du dĂ©sir et de lâacte. Ă ma chair, chair de la femme aimĂ©e, de la femme perdue, je tâĂ©voque et je fais de toi un chant Ă lâheure humide. Tu reçus lâinfinie tendresse comme un vase, et lâoubli infini te brisa comme un vase. Dans la noire, la noire solitude des Ăźles, câest lĂ , femme dâamour, que tes bras mâaccueillirent. CâĂ©tait la soif, la faim, et toi tu fus le fruit. CâĂ©tait le deuil, les ruines et tu fus le miracle. Femme, femme, comment as-tu pu mâenfermer dans la croix de tes bras, la terre de ton Ăąme. Mon dĂ©sir de toi fut le plus terrible et le plus court, le plus dĂ©sordonnĂ©, ivre, tendu, avide. CimetiĂšre de baisers, dans tes tombes survit le feu, et becquetĂ©e dâoiseaux la grappe brĂ»le encore. Ă la bouche mordue, ĂŽ les membres baisĂ©s, ĂŽ les dents affamĂ©es, ĂŽ les corps enlacĂ©s. Furieux accouplement de lâespoir et lâeffort qui nous noua tous deux et nous dĂ©sespĂ©ra. La tendresse, son eau, sa farine lĂ©gĂšre. Et le mot commencĂ© Ă peine sur les lĂšvres. Ce fut lĂ le destin oĂč allait mon dĂ©sir, oĂč mon dĂ©sir tomba, tout en toi fut naufrage! Ă sentine de dĂ©combres, tout est retombĂ© sur toi, toute la douleur tu lâas dite et toute la douleur tâĂ©touffe. De tombe en tombe encore tu brĂ»las et chantas. Debout comme un marin Ă la proue dâun navire. Et tu as fleuri dans des chants, tu tâes brisĂ© dans des courants. Ă sentine de dĂ©combres, puits ouvert de lâamertume. Plongeur aveugle et pĂąle, infortunĂ© frondeur, explorateur perdu, tout en toi fut naufrage! Câest lâheure de partir, câest lâheure dure et froide que la nuit toujours fixe Ă la suite des heures. La mer fait aux rochers sa ceinture de bruit. Froide lâĂ©toile monte et noir lâoiseau Ă©migre. AbandonnĂ© comme les quais dans le matin. Et seule dans mes mains se tord lâombre tremblante. Oui, bien plus loin que tout. Combien plus loin que tout. Câest lâheure de partir. Ă toi lâabandonnĂ©.
Une chanson désespérée Pablo Neruda
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Shigeo Sekito â Volume II
Cet article dĂ©crit lâun des plus grand mystĂšre du Jazz nippon. Il sâagit de Shigeo Sekito, un joueur dâĂ©lectron ayant sorti une sĂ©rie de 4 volumes de Latin Jazz totalement Ă©nigmatiques et passionnants dans le milieu des annĂ©es 70. Pourquoi mystĂ©rieux ? Parce quâil est totalement impossible de trouver quelconque information biographique sur Sekito, sa ville ou sa date de naissance ou encore son Ăąge⊠Certains forums de furieux de cette musique cherchent mĂȘme Ă savoir sâil est encore vivant, entre deux liens de torrent.
Son instrument aussi est Ă©trange, lâĂ©lectron, mĂ©langeant les sonoritĂ©s dâun thĂ©rĂ©mine et dâondes Martenot, sous forme dâun clavier.
Jâai dĂ©cidĂ© de vous parler de son opus nommĂ© Volume II car câest celui que jâai Ă©coutĂ© en premier. Je fus directement hallucinĂ© par ces sonoritĂ©s bizarroĂŻdes et cette coolitude qui nous fait sentir comme dans un ascenseur interminable, nous menant au ciel. Les premiĂšres pistes nous mettent directement bien, confortablement posĂ© sur un petit nuage, jusquâĂ la 4Ăšme et la 6Ăšme piste oĂč la mĂ©lodie semble familiĂšre ! Oui on connaĂźt ces airs, mais dâoĂč viennent-ils dĂ©jĂ ?! Ce nâest pas dur Ă trouver, je vous laisserai donc deviner. En tout cas, on comprend vite par la suite, que Sekito est un adepte de la reprise, procĂ©dĂ© quâil maitrise Ă la perfection tant il arrive Ă mettre son cachet sur ces chansons quâon connaĂźt tous. Mais le gros choc Ă©tait encore Ă venirâŠ
La 7Ăšme piste intitulĂ©e « ă¶ă»ăŻăŒăïŒ Â», ou plutĂŽt « The World I », commence de maniĂšre endiablĂ©e, et je me sens replongĂ© dans mes heures les plus sombres de galĂšre sur Sonic Advance sur GameBoy, Ă cette Ă©poque oĂč je passais des heures Ă essayer de battre le mĂ©chant Eggman avec Tails ou Knuckles (#nostalgie). Et je nâai mĂȘme pas le temps de mâen remettre que commence « The World II »⊠Et lĂ , je me dis merde⊠Je connais aussi cette mĂ©lodie, mais elle nâest pas plus vieille que cet album, au contraire, elle a Ă©tĂ© reprise par quelquâun que je connais trĂšs bien⊠Une petite vĂ©rification sâimpose: câest la mĂ©lodie de « Chambers of Reflection » du grand Mac DeMarco ! En effet le Canadien nous cachait des choses (Mac avait repris ce morceau pour son album Salad Days) ! Cette dĂ©couverte a rendu les deux artistes encore plus gĂ©niaux Ă mes yeux. Surtout que les deux chansons, alors quâelles sont trĂšs diffĂ©rentes, vĂ©hiculent exactement la mĂȘme Ă©motion !
La fin de lâalbum nous remet sur notre nuage, avec ces sonoritĂ©s mĂȘlant ambiance Nintendo et Latin Jazz encore et encore. Lâavant derniĂšre piste, « Blue Star », est parfaite pour une fin de journĂ©e ensoleillĂ©e. Elle fait du bien par oĂč elle passe, alors que la derniĂšre piste « Lost Horizon Share The Joy », plus Ă©nigmatique, semble nous lancer vers le Volume III des Ćuvres de cet Ă©trange bonhomme quâest Shigeo Sekito !
Les 4 volumes, appelĂ© aussi Special Sound Series, sont conceptuels. Leurs artworks sont juste magnifiques et me donnent envie de les rechercher en vinyles juste pour ça ! Mais bon⊠100âŹ/piĂšce le vinyle sur Discogs⊠Ils doivent ĂȘtre trĂšs rares, et je le comprends !
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