#fils teints à la main
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from-derry · 10 months ago
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Isidro - Responsable de la maison commune - 63 ans
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Derrière ses airs affables et calmes, Isidro cache une personnalité rigide et ferme. Il dirige la maison commune, pourtant teinte d’une indéniable philosophie hédoniste. Et c’est bien ce qui représente toutes les facettes de sa personnalité, la communauté qu’il guide est façonnée à son image.
Isidro est né en Espagne, où il vit une dizaine d’années comme architecte de renom. Il profite alors de la vie en toute liberté et sans aucune limite: il a de l’argent à foison et affronte peu de difficultés. Il rencontre à l’occasion d’un gala de charité celui qui deviendra son compagnon de vie, Frank. Gestionnaire d’un fond caritatif américain, Frank était l’organisateur du gala.
D’abord amants d’une nuit, ils passent la semaine ensemble, celles d’après au téléphone presque tous les jours et Isidro décide de finalement le rejoindre aux Etats-Unis, alors tout juste âgé de 36 ans.
Ils sont arrivés à Derry il y’a 20 ans. En vacances, ils décident de camper dans les environs de la ville et au moment de reprendre la route, réalisent qu’ils sont coincés dans les bois où ils ont passé la nuit. Isidro n’explique toujours pas la chance folle qu’ils ont eu ce jour-là de ne pas croiser de créatures - peut-être n’étaient-ils pas encore passés dans Derry la nuit venue. Car s’il se souvient bien, Frank l’a quitté quelques instants le temps de trouver un coin d’aisance. Comme il ne revenait pas, Isidro est parti à sa rencontre et ils n’ont jamais retrouvés ni leur ne tente ni leur voiture, pourtant quelques mètres derrière eux, ils l’auraient juré. Perdus dans les bois, affolés, déshydratés, ils ont trouvé les abords d’une vieille et imposante maison coloniale étrangement vide mais en bon état. Frank décédera cette nuit-là, attiré à l’extérieur par d’étranges voix amicales émanant du porche.
Isidro est encore hanté par les cris de douleur qu’il a entendus dans la nuit et l’image de la dépouille exsangue découverte le lendemain. Il a été découvert par quelques habitants de Derry et a vécu un temps dans le centre-bourg. Frôlant un alcoolisme sévère, il manque de sombrer définitivement.
Il reprend sa vie en main, aidé par l'écoute attentive et l'amitié de membres de la communauté. Isidro investit l’immense maison pour la retaper et invite quiconque veut vivre avec lui à le rejoindre. Dans la maison, on vit et profite comme si demain ne viendra jamais, dans la maison tout est permis tant que ça ne met pas en danger la vie des autres. Quiconque enfreint ces règles sera invité à quitter la maison. Au fil du temps, il agrège malgré lui une communauté parallèle au centre-bourg, liée tant par les relations entre les deux groupes que par le besoin d’échanger les vivres et les biens pour maintenir l’équilibre général. S’il reconnaît l’autorité de Beck, elle ne vient presque jamais à la maison et lui ne descend que rarement en ville.
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nat-the-late · 3 months ago
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FF.net | AO3
Personnages : Celegorm, Huan, Oromë, Maedhros, Maglor, OCs, animals
Rating : T, Gen
Chapitres : 2/16
Mots : 5 718
Résumé : Au plus profond des mystérieux et impénétrables bois d'Oromë, Tyelkormo s'est fixé un but, et il ne partira pas avant de l'avoir atteint. Il est prêt. Il sera le premier elfe à servir le Chasseur Sauvage, lui, le troisième fils du grand Fëanáro, celui dont on n'attend rien. Et tous, de son exigent père à ses insupportables cousins, reconnaîtront sa valeur. Mais la Forêt lui réserve quelques épreuves ; et Tyelkormo, du haut de ses douze printemps, n'est peut-être pas aussi prêt à les affronter qu'il ne le pense...
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Entre chien et loup, extrait :
Le garçon n’avait rien à faire là. Du haut de la souche tordue sur laquelle il siégeait, Oromë considéra pensivement le petit être qui se tenait devant lui. C’était un elfe qui pouvait avoir une douzaine d’années environ, mais le Vala n’en était pas certain. Il ne fréquentait pas les Premiers Nés aussi assidûment que le reste de ses semblables, et il n’était jamais à l’aise lorsqu’il s’agissait de leur donner un âge ou de les associer à tel ou tel peuple. Ce garçon-là lui semblait cependant jeune, presque encore un enfant. Mais sa stature assurée ne ressemblait en rien à celle des enfants craintifs de la cité de Valmar que le Chasseur croisait parfois lorsqu’il se rendait au Cercle du Destin où trônaient les Valar. Ce jeune elfe-ci se campait droit et fier, nullement impressionné par l’assemblée des Maïar qu’il venait d’interrompre. Oromë se demanda si le garçon faisait ainsi preuve d’une bravoure sans nom ou s’il n’était pas plutôt totalement inconscient de sa situation. Un cercle de métal serti d’une étoile rouge ornait son front ; et les cascades d’or pâle de sa chevelure encadraient son visage au teint d’ivoire, s’écoulant librement sur son dos et ses épaules. Quelques mèches rebelles venaient boucler devant ses grands yeux d’argent, bordés de longs cils blonds et surmontés de sourcils en ailes d’oiseau. Son nez mutin, légèrement retroussé, arborait quelques discrètes tâches de rousseur. Les traits de son visage encore arrondi par l’enfance étaient déjà fins et délicats, et d’une parfaite régularité si l’on exceptait les deux fossettes que son sourire creusait dans ses joues. C’était un beau garçon, reconnut Oromë, même pour un elfe, et qui promettait de grandir pour devenir un jeune homme des plus charmants. Il ne tenait pas en place, cependant, passant sans cesse ses appuis d’un pied sur l’autre et froissant de ses mains l’ourlet de son surcot.
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oenodyssee · 1 year ago
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Pour une lampée de vin langue
Chez la famille Chaume // Domaine Chaume-Arnaud // Vinsobres // Côte-du-Rhône
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« Un point d’écart est-ce désaccord ? » J'ai pondu cette phrase pour Synapses en écho à la défaite de l’équipe bleue contre l’équipe verte en quart de finale de la coupe du monde de rugby. Elle me revient après que Valérie Chaume m’a fait remarquer qu’en traversant la rivière pour gagner le domaine Chaume-Arnaud j’ai changé de département, passant du Vaucluse à la Drôme, mais aussi de région (Provence-Alpes-Côte -d’Azur / Auvergne-Rhône-Alpes) et, surtout, que d’une rive à l’autre le cours d’eau a changé de nom : l’Aygues est devenu l’Eygues. « Une lettre d’écort est-ce désaccard ? »
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« Comprendre qu’il y a un espace infini entre chaque atome de langage » écrit Valère Novarina dans une langue inconnue un merveilleux petit livre dans lequel il réfléchit sur le patois savoyard, ses multiples variations d’un hameau à l’autre, d’une vallée à l’autre ; chatoiement dans lequel il voit « un lien mystérieux ressenti entre le renouvellement des plis du paysage et celui des mots, un sentiment du paysage parlé ». Non loin, se trouve la mosaïque des paysages bus : toutes ces topographies, ces géologies, tous ces écosystèmes, ces microbiotes, qui depuis mon départ, se sont exprimés en moi par le canal du vin. Comprendre que chaque vin est le signal d’une possibilité de langage.
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Avant la présentation de Rhapsode je propose aux vignerons qui m’accueillent de partager un verre avec l’assistance. C’est à partir de cet ancrage liquide que la performance va se dire et s’entendre, qu’elle va prendre sa teinte unique, se distinguer des précédentes, des prochaines. Il arrive cependant que les circonstances en décident autrement et qu’à la place d’une parcelle locale ce soit le coteau d’un ami ou la combe d’une consœur qui soit servie. Et j’apprécie aussi cette curiosité et ce goût pour la manière des autres — « et dans manière il y a main » note Valère —, la joie de s’échanger des bouteilles que je constate souvent dans le petit monde du vin nature. Ce soir c’est Philippe, mari de Valérie et père de leur trois fils Thibaud, Raphaël et Samuel, qui est à la manœuvre.  Le premier verre est un taillis fleuri blanc du Mas de Libian, le deuxième un col oiselé rouge du domaine Gramenon. L’accostage à  Chaume-Arnaud se fait au troisième verre dans une trouée violette en cœur de ripisylve. La performance peut commencer.
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Je bois donc une goulée de Vinsobres : Grenache, Syrah, Cinsault, Mourvèdre, Counoise. « Chaque langue s’ouvre comme un puits de mémoire » écrit le dramaturge suisse. Une généalogie se diffuse en moi, se mêlant à celle d’Orphée. Orphée devenant progressivement vigneron. Vigneron par son dire. Au loin, dans la nuit, on devine la silhouette tourmentée des Baronnies. La famille de Valérie est paysanne, protestante et communiste. Au départ c’est elle qui se lance, sans aucune aide de ses parents, à vendre des abricots au bord des routes puis, au sortir du Lycée agricole où elle a rencontré Philippe, se risque à la vigne, au bio, à la biodynamie.  Son pari : produire des vins nature toujours « loyaux et marchands » tout en maintenant une production diversifiée de fruits et d’olives Nyons. Philippe, lui, est athée et rugbyman. Formé au "machinisme agricole cultures tropicales équatoriales et méditerranéennes", on lui propose de partir Outre-mer. Il reste, pour Valérie. Ils feront grandir le domaine ensemble, 60 hectares aujourd’hui « tout en fermage :  la propriété ne m’intéresse pas » a précisé Valérie. Ils donneront naissance à trois enfants. Deux rugbymen professionnels revenus travailler au domaine, et un agronome, en partance pour la Côte d’Ivoire. Caractère et solidarité. Dans et au-delà l’humain. J’ai donc bu une goulée de Vinsobres.
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Puis j’ai mélangé les verres, les lettres et la ponctuation, j’ai joué de la métaphorminx et nous avons parlé ma « langue à un » selon l’expression de Valère. Puis, sans penser au lendemain, j’ai rebattu les verres, les lettres et la ponctuation.
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sarahaubel · 2 years ago
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Il est mort pour elle, à ses yeux précisons. C’est ce qu’elle s’est dit après deux semaines sans réponses. Elle a bien vérifié dans le fichier des personnes disparues mais y avait rien. Elle est bien allée à la morgue pour voir de ses yeux vus mais ne l’a pas reconnu. Alors elle l’a imaginé mort quelque part au fond d’elle. AVC entre son cœur et sa trachée, par là dans la poitrine. Elle se dit que ce truc qui pèse un âne mort et qui l’étouffe ça ne peut être que son petit cadavre à lui. Il s’est éteint à coup de silences. Ce qu’elle souffre et comme elle pleure. Tellement elle pleure qu’elle se déshydrate. Alors elle se demande. Un deuil sans défunt, ça se fait comment ? On les dépose où les fleurs en plastique ? Peut-on pleurer sur la tombe de personne ? Ici ne repose pas Matthieu, un peu mort quand même de l’avoir trop négligée. Peut-on prier pour que quelqu’un jamais parti puisse revenir ? Le signe de croix c’est dans quel sens ? Elle ne connaît ni cantiques ni kaddish, se dit que son athéisme manque cruellement d’espoir et de magie. Au fait, combien de temps les veuves du Sud portent-elles le noir ? Au boulot on lui dit que ça lui va bien au teint… Pour la partie dramatique elle a la falaise mais pas les cendres qui vont avec, tant mieux un coup sur deux ça vous revient dans les yeux. Y a plus qu’à s’y jeter elle pense. Elle a pas non plus de mère endeuillée à serrer fort dans ses bras. “Je suis désolée pour votre perte. Votre fils était un homme bon avec une bite formidable.”. Et elle le récite à qui ce discours tout appris qui loue sa beauté en taisant tout le reste. Pour le crématorium elle avait choisi Véronique Sanson (Vous n'êtes qu'un petit voyageur que l'amour m'a envoyé pour que batte mon cœur et qu'il arrive à l'heure) mais pas sûr que sa femme soit d’accord. 150€ la plaque funéraire hors TVA. “Tes mains manquent à mes seins”. Ça fait cher les lamentations. Elle se demande si de crever de désamour ça donne des jours d’ITT. C’est vrai, elle se sent morte de l'intérieur. C’est peut-être elle qu’il faudrait enterrer après tout mais à faire soi-même c’est pénible. Creuser son trou à la limite mais pour ce qui est de reboucher ça devient le bordel, elle oublie l’idée. Au bout du compte son corps fatigué d'avoir trop supporté s'endort lourdement sur un linceul de kleenex mouillés. “Coucou chou, dsl j’ai bossé comme un dingue. Dispo la semaine pro ?”
Photo : Mon amie Clara. Qui n'a rien à voir avec Matthieu, la morgue et les falaises d'Etretat.
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catherine-geoffray · 3 months ago
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09–09–24 Je me glisse sur la banquette à une table avant que notre animatrice arrive. Avec ses drôles de lunettes - un verre large et rond, entouré d’écaille claire et l’autre plus petit allongé, cerclé de noir - dont les corrections sont différentes. Cela produit un drôle d’effet ce gros œil étonné et cet autre tout petit, inquisiteur. Elle parle d’intelligence d’or et je lui demande à brûle-pourpoint si elle a un cœur d’or en guettant ses réactions. Son visage reste impassible. Une envie très pressante me fait me précipiter aux toilettes. Une femme semble attendre devant deux cabines occupées, mais j’en trouve une troisième escamotée au fond avec une porte translucide. Au moment où je m’assois, la femme vient s’agenouiller devant la porte fermée. Je crois qu’elle va me dire que je n’ai pas le droit de pisser là, mais elle est venue se griller en cachette une cigarette avec une collègue. Je ne veux pas qu’elle fume devant ma porte. Je ne supporte pas la fumée et encore moins dans un espace clos. Surprises elles me regardent à travers la porte translucide. Je me hâte de me rhabiller. Mon fils aîné me succède alors que je réalise que la petite cuvette en inox noir est en réalité probablement réservée aux enfants. Quand je regagne la salle, la table a été déplacée entre-temps tout au fond. Je comprends qu’il faut que chaque participant se munisse d’une figurine. Ma belle-sœur m’entraîne vers un bac rempli de vêtements de poupée avec lesquels j’essaie en vain de m’en confectionner une.  J’erre dans le salon de la propriétaire avant de découvrir, au fond d’une niche, une pyramide de petits soldats en uniforme blanc, orné d’épaulettes dorées. J’en détache un soigneusement avant de regagner la table. Je m’assois à la seule place disponible. Un verre ébréché, à moitié rempli d’un vin orangé se tient à coté de mon assiette. En le repoussant, le liquide se renverse sur mes mains en prenant une teinte rouge framboise. On dirait du jus de betterave. Les collègues affolés me font parvenir des serviettes en papier, mais plus j’éponge mes mains et plus elles ruissellent. Les serviettes affluent sans parvenir à épancher cette hémorragie.
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leseffrontesfr · 3 months ago
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— En effet, tu n'es pas sans beauté, étranger. Ta longue chevelure qui n'est pas d'un lutteur, mais se répand le long de tes joues, respire le désir. Tu soignes la blancheur de ton teint ; c'est à dessein que tu le gardes à l'abri des coups de soleil et dans l'ombre, pour captiver Aphrodite par ta beauté. Mais d'abord, dis-moi quelle est ton origine.
— Oui, et sans nulle jactance : rien ne me sera plus facile. Tu connais sans doute, pour en avoir entendu parler, le quartier du Marais, à Paris ?
— Je le connais ; tout est cher et l’on y mange mal.
— C'est de là que je suis. Le Cox est ma patrie.
— D'où vient que tu apportes ces mystères en Grèce ?
— C'est Dédé, heu… Dionysos qui m'a introduit, le fils de Zeus.
— Il y a donc là-bas un Zeus qui engendre de nouveaux dieux ?
— Non, bien sûr. C’était une GPA.
— Est-ce la nuit, en songe, ou face à face que tu as reçu cet ordre ?
— Je le voyais, il me voyait : il m'a confié les Orgies.
— Ces Orgies, que représentent-elles pour toi ?
— Elles seront le contraire d’une histoire virile, héroïsée, dans un spectacle qui déjouera avec humour les clichés et dépassera les fameuses valeurs philosophiques traditionnelles. On ne peut pas comprendre tant qu’on n’est pas initié aux mystères inclusifs.
— Que gagne-t-on à les célébrer ?
— Il y aurait sacrilège à te les dévoiler, mais elles méritent d'être cul nul, heu… connues. Mais je vais te donner un avant-goût. Il y aura des Bacchantes et des Bacchants, et l’on ne saura lesquels sont lesquelles.
— Tu as bien fardé ta réponse à ma question.
— Les Orgies détestent ceux qui ne sont pas invités.
— C'est ici le premier pays où tu es venu introduire ta divinité ?
— Non, j’ai déjà été en vacances à Marrakech.
— Ce culte, est-ce la nuit ou pendant le jour que tu le célèbres ?
— La nuit, le plus souvent : l'obscurité a quelque chose de grand.
— Elle est perfide et malsaine pour les femmes.
— Les Bacchantes ? Le jour aussi, comme tu vois, elles ne dessaoulent jamais.
— Remets-moi ce tire-bouchon que tu tiens à la main.
— Arrache-le-moi, toi : il est à Philippe Katerine.
— Où est-il ? Il n'est pas visible, du moins à mes yeux.
— En quelque sorte oui, il passe à la radio tout nu. Tiens ! Je le vois qui arrive, sur un âne.
— Bon, vous me fatiguez tous et ça pue la vinasse. Que les moins cuites ramassent les plus bourrées, et fichez-moi le camp d’ici.
— Décidément, la Grèce n’est plus ce qu’elle était !
— Allez-vous faire voir chez les Parigots, satyres équivoques et pochtronnes impudiques. Et foutez donc la paix aux sobres et aux simples. C’est eux qui payent de leur sueur vos bacchanales.
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didierleclair · 5 months ago
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L'INSPECTEUR WAZIRI MÈNE L'ENQUÊTE
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Un film nigérian sur une période difficile de son histoire à voir si ce n’est déjà fait. Il s’agit de « October 1 ». Le film est sorti en 2014. Toutefois, l’œuvre cinématographique reste d’actualité.
L’histoire se déroule quelques jours avant le jour d’indépendance du Nigéria, en 1960. C’est de là que vient le titre. L'inspecteur Danladi Waziri (Sadiq Daba) enquête sur une série de viols et de meurtres de femmes dans l'Ouest, une petite localité appelée Akote, en pays Igbo.
Le réalisateur de ce film psychologique, Kunle Afolayan, mène la trame historique et sociologique d’une main de maître. Danladi Waziri est un homme austère, originaire du Nord. Son physique est bien différent de ses compatriotes de l’Ouest. Plutôt effilé et de teint foncé, il a la mine renfermée des hommes du désert, des Sahéliens. Il appartient au peuple haoussa.
Le voilà plongé dans une enquête sur un tueur en série. Nous sommes au début des années 60 et presque personne ne sait ce que l’ADN veut dire, y compris l’inspecteur. Il va enquêter avec les moyens du bord. Analyse du lieu du crime, manipulation du corps des victimes, les marques sur les femmes étranglées. Ce sont des adolescentes vierges surprises dans l’obscurité d’une forêt. De fil en aiguille, l’inspecteur Waziri va comprendre qu’il s’agit d’un criminel qui connaît le terrain et donc un enfant du pays. Pourtant les policiers locaux refusent catégoriquement d’accepter cette hypothèse. Ils sont persuadés qu’aucun homme d’Akote ne peut commettre de telles atrocités. C’est forcément quelqu’un d’ailleurs. L’homme du Nord est seul contre tous.
Le chef de la localité a un devin qui s’inquiète des meurtres dans la région. Le marabout dit à ses visiteurs que les tueries vont se poursuivre jusqu’à ce que le meurtrier soit satisfait. Mais l’inspecteur est incapable d’interroger le devin sur ses propos prémonitoires. Les policiers craignent que le féticheur leur jette un mauvais sort si on ose l’emmener au commissariat. Par conséquent, Waziri baigne dans une énigme totale.
Pourtant, cette affaire doit être résolue avant la passation de pouvoir de la Grande-Bretagne au Nigéria. En effet, le supérieur hiérarchique de l’inspecteur Waziri, un Britannique, compte plier bagage et classer l’affaire, une fois que le Nigéria sera indépendant.
Il faut dire qu’October 1 est bien plus qu’un thriller africain. Il y a une tension ethnique palpable, notamment quand Waziri met aux arrêts un suspect venu du Nord comme lui. La population locale veut se faire justice elle-même et réclame le prisonnier. La foule en colère se réunit devant la prison du pauvre hère. Waziri sait qu’il est innocent compte tenu des indices qu’il possède. Mais les locaux ne font pas confiance à l’enquêteur. Ils veulent punir le suspect eux-mêmes car ils sont sûrs qu’il est coupable.
Il faut ajouter les relations difficiles que le policier entretient avec les colons britanniques. Leur condescendance et leur arrogance forcent l’inspecteur à subir des humiliations fréquentes. Son supérieur, un jeune homme, insiste pour l'appeler « Dany Boy », même si Waziri a l’âge de son père. Or, l’Afrique, celle des années 60, est à cheval sur le respect des aînés. Il est inconcevable de traiter un Africain d’âge mûr de façon cavalière.
La reconstitution de l’atmosphère fébrile avant l’indépendance est une réussite. Il y a un besoin de montrer aux jeunes africains comment fut la vie durant la colonisation.
L’ensemble des acteurs ont joué leur rôle respectif avec conviction. On ressort conquis par la qualité du jeu dramatique. Un film à voir et à savourer.
Didier Leclair, écrivain
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strawberryr · 5 months ago
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Quel costume de mariage en 2024?
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Lorsqu'on arrive à la collection des magnifiques tissus européens, on est immédiatement frappé par la diversité et le savoir-faire remarquable que chaque pièce de tissu véhicule. Des collines luxuriantes d'Italie aux métiers ancestraux de la France, ces textiles portent en eux les signes révélateurs d'une tradition séculaire et d'une ingéniosité avant-gardiste. Imaginez passer vos doigts le long d'un rouleau de soie d'Italie : elle s'étale doucement, brillant délicatement pour évoquer une élégance intemporelle. Ce n'est pas seulement du tissu, mais des générations d'artisans perfectionnant leur métier dans la quête de la beauté et du luxe. Des ateliers parsemant l'Angleterre, le tweed se déploie avec chaque fil minutieusement tissé pour créer une tapisserie de chaleur et de résilience. La tradition se mêle à la modernité ; les motifs ancestraux acquièrent une nouvelle vie à travers des designs contemporains, séduisant tant les sensibilités classiques que les goûts modernes. En explorant les marchés textiles de l'Espagne, on est envahi par les teintes vibrantes du coton andalou, une assemblée vivante imprégnée de l'esprit du sud de l'Espagne. Nés des champs baignés de soleil et des mains expertes des tisserands de cette région, ces tissus apportent une chaleur et une authenticité qui ne peuvent être reproduites. On ne peut qu'être enchanté par la dentelle complexe de la Belgique, où chaque motif témoigne du temps, de l'effort et de l'art délicat. C'est une danse de fils captant la lumière et l'ombre dans un affichage envoûtant de maîtrise textile. Chaque tissu, que ce soient les robustes lainages d'Écosse ou les linons éthérés d'Irlande, éveille une émotion différente, et on ne peut qu'admirer la riche tapisserie du patrimoine textile à travers l'Europe. Ce ne sont pas seulement des matériaux, mais des incarnations vivantes de culture, d'histoire et d'une quête incessante d'excellence. Ces tissus sont renommés dans le monde de la haute couture et du design intérieur pour leur pouvoir transformateur de faire d'un vêtement ou d'une pièce une déclaration de sophistication et de goût. Ils inspirent les designers et artisans du monde entier pour veiller à ce que la tradition de l'artisanat textile européen demeure vivante dans un monde qui valorise de plus en plus la qualité, l'authenticité et la beauté du fait main.
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omagazineparis · 10 months ago
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Les 10 objets indispensables à garder dans son sac à main
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Si vous êtes souvent en déplacement et que vous êtes fan de gadgets, découvrez notre sélection de 10 objets indispensables à garder dans votre sac à main. Il est parfois difficile d'organiser son sac pour n'emporter que l'essentiel avec soi. Il vous arrive alors de vous encombrer inutilement. Pas de panique ! On vous donne la solution pour faire face à toutes les situations que vous rencontrerez dans la journée. Le baume à lèvres : le produit de beauté n°1 dans votre sac à main Le baume à lèvres est l'indispensable du sac à main. C'est un produit discret et non encombrant pour garder des lèvres toujours hydratées. Il existe des baumes à lèvres de toutes les couleurs et pour tous les goûts. Notre astuce bon plan : pour un teint frais et naturel, choisissez un baume à lèvres à multiusage. Plusieurs marques de maquillage proposent des baumes à lèvres multifonction qui peuvent s'utiliser comme fard à joues et fard à paupières. La crème pour des mains belles et douces Nous avons souvent tendance à prendre de soin de notre visage au détriment de nos mains. En effet, prendre soin de ses mains est tout aussi important. Les premiers signes de vieillissement apparaissent non seulement sur le visage et le cou mais aussi sur les mains. Pour vous protéger contre les agressions extérieures telles que la pollution ou le froid, munissez-vous d'une crème pour les mains à glisser dans votre sac à main. Gel antibactérien : l'hygiène avant tout ! S'il n'y avait qu'une seule chose à avoir impérativement dans son sac à main, c'est bien le gel antibactérien. En effet, il est également très utile lorsque vous n'avez pas la possibilité de vous laver les mains avec du savon, notamment lors de vos pauses déjeuner. Les virus nous entourent et peuvent rester pendant plusieurs jours sur les surfaces. Que vous preniez le métro, le bus ou votre voiture pour vous déplacer, pensez bien à vous désinfecter les mains ! Les écouteurs Si vous devez passer des appels téléphoniques importants lorsque vous êtes à l'extérieur, les écouteurs vous seront très utiles. En début ou fin de journée, dans le métro ou dans le bus, écoutez de la musique pour décompresser lors de vos trajets. Avec ou sans fil, c'est vous qui choisissez ! Une bouteille d'eau à la taille de votre sac à main Hydratez-vous : c'est important ! Pour protéger l'environnement, optez plutôt pour des bouteilles d'eau réutilisables, à taille raisonnable pour qu'elle puisse rentrer dans votre sac à main bien sûr. Nous vous rappelons qu'il est recommandé de boire au moins 1,5 litre d'eau par jour. Aussi, si vous n'aimez pas le goût de l'eau, ce qui peut arriver, nous vous conseillons d'y ajouter des morceaux de fruits ! Les mouchoirs en papier : un essentiel de votre sac à main C'est le printemps, la saison des allergies ! Pour celles qui sont allergiques au pollen, n'oubliez pas vos mouchoirs en papier. Les serviettes hygiéniques ou tampons en cas de cycle déréglé ! Gardez quelques serviettes hygiéniques ou tampons dans votre sac à main. C'est toujours bon d'avoir un tampon ou une serviette supplémentaire en cas de cycle déréglé. C'est aussi agréable d'être la seule personne qui peut en dépanner une autre dans le besoin ! Une batterie externe portable : le gadget incontournable Certes, la batterie externe pour smartphone peut coûter un peu cher. Cependant, cela vous évitera de trimbaler votre chargeur tous les jours. Si vous êtes amenée à utiliser votre téléphone plusieurs fois dans la journée, cela peut être un très bon investissement ! Aujourd'hui, il existe plusieurs modèles pour tous les budgets. Certaines sont même intégrées à des coques de protection. Ainsi, elles n'encombreront pas votre sac à main. Une barre protéinée : un en-cas équilibré ! Pour éviter de grignoter durant la journée, pensez à garder une barre protéinée dans votre sac à main. En effet, véritablement source de protéines, les barres protéinées sont les parfaits en-cas au quotidien grâce à l'apport concret en protéines. C'est le coupe-faim imparable ! À lire aussi : 5 astuces pour voyager léger en toute tranquillité Lunettes de soleil : l'accessoire de mode le plus important à avoir dans son sac à main C'est le printemps : le soleil est de retour ! Plus qu'une protection solaire, la paire de lunettes de soleil est devenue un accessoire de mode infaillible qui se fera très discret dans votre sac à main. En ville, en terrasse, à la plage, en conduite : elle vous suivra partout ! Cela dit, il y a une multitude d'objets utiles à garder dans son sac à main. Nous vous avons sélectionné l'essentiel des objets les plus utiles. Peu importe si vous portez un sac en bandoulière ou un sac cabas, ces 10 objets vous serviront en toutes circonstance. L'anticipation est le seul mot d'ordre, mesdames ! Read the full article
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deliciousnachoexpert · 10 months ago
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Habillez-vous comme un pro : acheter des maillots de football en France
Le football en France n'est pas qu'un sport, ce n'est pas qu'un jeu, ce n'est pas simplement un jeu. Ce n'est pas seulement un passe-temps, mais c'est plus qu'un simple jeu. pas seulement un événement sportif, c'est une forme d'art qui suscite passion et ferveur dans le âmes de ceux qui l'aiment. Des les rues pavées dans Paris aux boulevards ensoleillés de Marseille, l'amour pour est un fil conducteur dans tout le pays. Pour ceux qui aiment le football, l'une des les plus tangibles façons de montrer leur dévouement est en enfilant le maillot de leur équipe préférée. Dans cet article, nous explorons le chemin pour trouver votre maillot de football en France, de la capitale de Marseille jusqu'à Marseille, un port animé. Marseille.
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Paris : le cœur du football français
En tant que capitaleville en France, Paris est un l'épicentre d'excellence du football, et abrite l'un des les clubs les plus célèbres au monde : le Paris Saint-Germain (PSG). Dans les rues animées de Paris les fans peuvent y aller le PSG Megastore situé à proximité du stade du Parc des Princes. Le magasin leur permet de s'immerger dans un monde rempli de rouge et bleu, et parcourez à travers une vaste gamme de maillots et écharpes et des souvenirs comportant le emblématique tour. C'est le PSG Megastore est un lieu de pèlerinage site pour les fans du monde entier le globe, offrant l'expérience de shopping ultime et merdeow inébranlable dévouement à leur club préféré.
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Lyon : un bastion de la tradition du football
Située dans la région historique d'Auvergne-Rhône-Alpes, Lyon abrite l'Olympique Lyonnais (OL), l'un des clubs de football les plus titrés de France. Le Magasin OL du Groupama Stadium est une destination majeure pour fans de football qui recherchent les maillots les plus récents et les plus en vogue et des marchandises. C'est ici, au milieu des échos du passé et des attente de victoires futures les clients peuvent parcourir de nombreux différents maillots emblématiques avec les teintes bleu et blanc ainsi que le blanc et le bleu classiques de l'Olympique Lyonnais. Des maillots pour joueurs authentiques aux équipements de supporters tendance Le OL Store propose quelque chose pour les fans de tous âges et préférences.
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Marseille : quand le football rencontre la passion
Situé le long du magnifique littoral dans la mer Méditerranée, Marseille est une ville imprégnée de football histoire et passion. L'Olympique de Marseille (OM) représente fièrement la ville, se vante une base de fans ardents qui est qui sont connus pour leur engagement et fidélité au club. Dans l'OM Megastore du Stade Vélodrome les fans peuvent s'immerger dans le passionnant monde du blanc et du bleu en explorant une pléthore de foulards, chemises, et d'autres objets qui incarnentdy une essence qui est le football marseillais. De l'écusson célèbre de l'Olympique de Marseille aux noms légendaires des anciens et présents joueurs L'OM Megastore propose un sanctuaire pour les supporters qui recherchent exprimer leur admiration pour le club.
Options en ligne : la commodité à portée de main
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En France, le football n'est pas simplement un jeu, c'est un mode de vie qui relie les communautés et transcende limites. De la grandeur de Paris à la passion de Marseille la recherche de votre football uniforme en France fait plus que justedes virées shopping. C'est une expérience de découverte et de dévouement. Que vous encouragez le PSG à Paris, soutenir l'OL à Lyon ou assis près del'OM à Marseille Porter le maillot de votre équipe préférée est un insigne d'honneur qui symbolise l'immuable esprit de football français.
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christophe76460 · 10 months ago
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Quand il fait nuit encore, elle est déjà debout, préparant pour sa maisonnée ce qu’il faut pour manger et elle distribue leurs tâches à toutes ses servantes (Proverbes 31:15).
Elle est tôt levée parce que sa sphère d’activité est très étendue. Nous sommes à cent lieues de la dégradation où la polygamie a fait tomber la femme en Orient.
Quand j’étais enfant, je ne crois pas m’être levé une seule fois alors que ma mère était encore au lit. Elle était debout de très bonne heure pour organiser sa journée, et le petit déjeuner était toujours prêt, et une fois que nous étions partis à l’école, elle partait faire ses courses.
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Elle pense à un champ, alors elle l’achète. Du fruit de son travail, elle plante une vigne. Avec plein d’énergie, elle se met à l’œuvre et active ses bras (Proverbes 31:16-17).
Elle augmente le patrimoine de la famille grâce à son courage et son esprit d’entreprise.
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Elle constate que ses affaires marchent bien. Sa lampe ne s’éteint pas pendant la nuit (Proverbes 31:18).
Chez les Hébreux, les Grecs et les Romains, le foyer devait brûler toute la nuit ; c’était une preuve de vie et de prospérité (Proverbes 13:9; 20:20; 24:20). Aujourd’hui encore, chez les Bédouins, quand on dit que quelqu’un dort dans l’obscurité, cela veut dire qu’il est dans la misère.
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Ses mains filent la laine et ses doigts tissent des vêtements. Elle ouvre largement la main à l’indigent et tend les bras au pauvre (Proverbes 31:19-20).
Elle fait coudre des habits pour les pauvres. Cette bienveillance explique la bénédiction qui repose sur sa maisonnée (Proverbes 11:25).
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Pour elle et tous les siens, peu importe la neige, car toute sa famille est revêtue de doubles vêtements. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre (Proverbes 31:21-22).
En Palestine, les gens riches en été portaient des habits de fin lin blanc et en hiver des vêtements épais de laine aux teintes chaudes. Le seul moyen de chauffage utilisé était le brasero portatif (Jérémie 36:22).
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Son mari est connu aux portes de la ville. Car il y siège avec les responsables du pays (Proverbes 31:23).
Bien qu’elle soit entreprenante et compétente, cette femme noble respecte son mari et élève son statut (Proverbes 12:4) aux yeux des responsables de la cité.
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Elle tisse elle-même des habits et les vend, elle fait des ceintures qu’elle livre au Cananéen (Proverbes 31:24).
Elle trouve encore le temps de fabriquer des articles d’habillement qu’elle vend aux marchands ambulants phéniciens, le peuple le plus commerçant de l’Antiquité.
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La force et la splendeur lui servent de parure. C’est avec le sourire qu’elle envisage l’avenir. Ses paroles sont sages, elle dispense avec bonté l’enseignement (Proverbes 31:25-26).
Rien de mesquin chez cette femme, au contraire, aimable et généreuse, elle sème le bonheur partout où elle est.
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Elle veille à la bonne marche de sa maison et ne se nourrit pas du pain de la paresse. Ses enfants, dès leur lever, la disent bienheureuse, et son mari aussi fait son éloge : « Il y a bien des filles qui montrent leur valeur, mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:27-29).
(Cantique 6:9)
À tout moment, elle sait ce que font ses serviteurs et ses enfants. Sa vie exemplaire suscite la louange de ses proches.
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La grâce est décevante et la beauté fugace ; la femme qui révère l’Éternel est digne de louanges (Proverbes 31:30).
La beauté naturelle s’étiole et la louange qui porte sur l’apparence extérieure est éphémère. La seule valeur qui résiste à l’usure du temps est la crainte respectueuse de l’Éternel. C’est le fil conducteur du livre, du début (Proverbes 1:7) à la fin.
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Donnez-lui donc le fruit de son travail ! Qu’on dise ses louanges aux portes de la ville pour tout ce qu’elle fait ! (Proverbes 31:31).
À l’entrée des villes, se trouvait une place qui était le lieu public par excellence où toutes les nouvelles se propageaient.
Les vertus de la femme idéale sont aussi celles qui sont exaltées par les Proverbes : révérer Dieu, travailler, bien placer son argent, utiliser son temps judicieusement, prévoir pour l’avenir, aider ceux qui sont dans le besoin, respecter son conjoint, exercer une influence positive sur les autres et donner des bons conseils. Voilà tout un programme pour vous et pour moi.
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laperditudedeschoses · 1 year ago
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Pierrot mon poto, tu me tiens chaud
Pour se sentir bien, il est très important de prendre conscience de la chance qu’on a. Même quand beaucoup de choses ne vont pas et même si bien sûr le niveau de chance n’est pas le même pour tous. L’injustice existe, mais il y a toujours une manière de voir le monde, de voir son monde, comme un filtre coloré qui teinte et donne un air aux choses. Enfilez une paire de lunettes aux verres jaunes et votre rythme cardiaque ralentit. Mettez plein de contraste et un effet vignette sur une photo et vous vous croyez trente ans en arrière. Activez le filtre « jeunesse » sur Snapchat et comme par magie … bref.
Voir et dire qu’on a de la chance peut vraiment faire du bien. Les yogis appellent ça la gratitude.
Sur certains aspects et en particulier lorsque j’ai bien dormi, j’ai l’impression d’en avoir beaucoup. J’ai notamment le loisir, depuis que je suis enfant, d’aller passer mes vacances sur un petit caillou dans l’Atlantique d’où ma grand-mère était originaire. Dans cet endroit merveilleux dont je cacherai le nom parce qu’il est déjà beaucoup trop fréquenté, le prénom « Pierre » est partout. Beaucoup d’Antoine et de Nicolas bien sûr et peu de prénoms moins gaulois, on va pas se mentir. Des Pierre il y en a tellement qu’il n’y aurait pas assez de Jeanette à qui pouvoir chanter « ne pleure pas, tu auras ton Pierre ».
Mais d’ailleurs, qu’est-ce que ça signifie « avoir son Pierre » ? Eh bien moi, j’ai la chance de le savoir, parce que j’ai mon Pierre, j’ai même mon Pierrot. Avec Pierrot, c’est une histoire qui date. Je l’ai connu quand j’avais 12 ou 13 ans et j’ai été amoureuse de lui tout un été. A l’époque, je le suivais partout. Nous étions trop jeunes pour que puisse être évoqué ici le concept de « tension sexuelle » mais je me souviens que j’avais envie d’être avec lui le plus possible et que pour pouvoir l’approcher l’air de rien, je lui proposais sans cesse de le coiffer. « Pierre tu veux que je te coiffe ? ».
Il avait 18 mois de moins que moi – il prétend aujourd’hui que c’est ce qui a causé l’échec de notre idylle – et par docilité, ou par amour réciproque qui sait, il répondait oui. Notons que c’est la seule fois de ma vie que j’ai eu un tant soit peu d’autorité sur un homme pour qui mon cœur battait.
Cet amour est resté chaste et, par la magie de l’adolescence et des réinventions perpétuelles, s’est dissipé les étés suivants. Nous sommes devenus des amis d’enfance, qui se retrouvent chaque année, se voient grandir et passer les étapes clefs de la vie, de qui on se sent proche même si on se voit peu, parce qu’on s’est connus jeunes, un peu comme des cousins.
J’en ai d’autres des amis d’enfance, mais avec Pierrot s’est toutefois installé un rituel un peu étrange vers 18-19 ans. En toute fin de soirée, quand nos verres étaient vidés et nos esprits brouillés, on se mettait à s’embrasser pendant un long moment, pas toujours avec classe, puis chacun rentrait chez soi. Ce rituel, ou l’ambiguïté qu’il a créée, est resté au fil des années, uniquement quand lui et moi sommes célibataires, cela va sans dire.
Pierrot a une manière bien à lui de me manifester son amitié, qui varie selon son niveau d'alcoolémie. Trois verres de vin et sans demander il pose ses mains sur mes seins. Deux gorgées de bière et il me prend la main pour me dire "Quand je t'épouserai, je te ferai une bague" (je ne l'invente pas, c'est son métier). Certains de mes amis qui ont surtout vu la première version le prennent pour un perv’ et s’en méfient. Pour ma part je ne me pose pas trop de questions et je profite de cette sécurité affective et sensuelle vers laquelle je peux me tourner à l'envi, un peu comme un lieu de vacances qu'on retrouve chaque année, justement.
Le concept de « case pote » (ou friendzone), bien que très décrié aujourd’hui pour les représentations sexistes qu’il renvoie, a un vrai sens pour moi. C’est là que je range mes amitiés masculines asexuées, avec un gros cadenas et en balançant la clef par-dessus bord. Quand on y est, on y est pour toujours.
Le concept de Pierrot est plus flou, mais dans mon esprit, rien ne serait jamais consommé, on s’arrêterait toujours au bécotage habillé pas très élégant.
Mais v'la t'y pas qu'un été ça a pris une autre tournure ! Je ne sais qui de nous deux a mis un coup de canif dans le contrat, mais tout à coup ça n'était plus un p'tit bisou par-ci qui repassera par là mais des chopes bien franches au moins deux soirs de suite, avec un crescendo.
Et comme nous ne sommes plus des enfants, la potentialité d'aller plus loin s'est concrétisée dans mon esprit. La panique : coucher avec Pierre ? Le sortir de la case pote ? Le voir tout nu ? Malheur ! Un gouffre s'est ouvert devant moi. D’un coup j'étais tétanisée, à nouveau adolescente, curieuse mais coincée. Tout cela était-ce bien sérieux ? Que se passerait-t-il ensuite ? Serions-nous gênés ? La foire aux questions était lancée.
Le troisième soir et après mon troisième tipunch je décide de lui en parler. La litanie démarre : "Non mais tu comprends, est-ce que tu penses que c'est vraiment une bonne idée d'aller plus loin, parce que tu comprends (oui deux fois comprendre), on se connaît depuis longtemps, je ne veux pas que ça change quelque chose entre nous et puis moi je cherche le père de mes enfants et je ne crois pas qu'on veuille la même chose dans la vie toi et moi, bien sûr c'est rigolo mais y a pas que le rire dans la vie il faut bien considérer les choses et je crois que je me cherche encore un peu même si de plus en plus je sais ce que je veux et un jour peut-être tu en seras là." J'ai dû parler pendant au moins trois minutes sans interruption.
Pierrot ne s’attendait sans doute pas à cette attaque et son regard perdu me fait l’effet d’un miroir : qui est cette cinglée qui pose mille questions et parle de chercher le père de ses enfants entre deux verres et deux pelles ? Poli, il cherche tout de même une réponse à apporter à ce chaos : « Moi quand j’avais 10 ans j’étais amoureux de toi ». Ah bah voilà pourquoi il se laissait coiffer le bougre !
Cet échange ne donne pas lieu à grand-chose et deux jours plus tard Pierrot quitte l’île, me laissant avec mes interrogations. Au gré des baignades et de l’été qui passe, je m’apaise. Et Pierrot revient sur l’île finir son mois d’août ! Nous nous retrouvons comme si de rien n’était mais après trois verres de beaujolais, les allusions reprennent. On rit de nous, c’est léger, alors j’en profite pour lui partager mes états d’âme, lui dire que je ne sais pas si je me sentirais capable d’aller plus loin que nos fricottages, que je sais en rire mais que je ne suis pas si légère. Je lui demande ce qu’il en est de son côté et riant nerveusement il me répond « Je pense que je serais terrorisé ».
L’alignement des planètes le voilà ! Le vrai moment de complicité, la connexion intense qu’on recherche toute une vie, ce sentiment partagé qui nous lie Pierre et moi dans cet instant suspendu : LA TROUILLE.
C’est peut-être ça, avoir son Pierre : avoir quelqu’un qu’on n’arrive pas trop à ranger dans une case, sans que ce soit grave, avec qui un lien étrange persiste, qui reste au fil du temps mais qui au final nous fait plus de bien que de mal. Comme un gros rocher lisse chauffé par le soleil sur lequel on peut s’allonger sans s’écorcher et qui nous tient chaud.
Dans Chanson pour Pierrot, Renaud parle à son fils imaginaire, avec qui il se voit jouer au football et aller au bistrot. Mon Pierrot à moi est bien réel, avec sa veste en jean et ses Santiago. Entre nous c’est toujours un peu bizarre, mais je sais que j’ai de la chance de l’avoir.
Et vous, avez-vous votre Pierrot ?
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paysendormis · 1 year ago
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As above, so below
the girl you were 1
Content Warning : narrateur décédé
Ma soeur perd religieusement son temps. Chaque fois que je l'observe, ses pieds sont relevés sur une chaise, et sa jambe raide est recouverte d'un plaid qu'il fasse quinze ou trente degrés. Elle pianote ses doigts maigres sur les boutons de sa console, un machin en plastique blanc qu'elle a passé une soirée à customiser. Je m'en rappelle. J'avais soupiré de la même manière que je le fais maintenant : avec une exaspération folle. Un peu malgré moi, car je n'aime pas me mettre en colère contre elle.
Son activité initiale avait été de se vernir les ongles, mais elle avait vite abandonné car aucune couleur ne lui plaisait. Le soleil de fin d'après-midi brillait avec indulgence par la fenêtre, entre les hauts pins qui bordaient le jardin. J'avais trouvé le projet étrange, mais je n'avais pas encore contemplé les heures passées devant son miroir à s'observer curieusement comme un chat l'aurait fait dans une vitre. Elle tentait de comprendre quelque chose.
Elle voulait lever le voile qu'elle avait posé sur son apparence, espérant saisir son portrait dans le regard des autres. Cherchant, scrutant, agrippant l'angle inatendu qui la restituerait à elle-même.
Emma ne s'était vue que de l'intérieur. Elle sortait le nez de la caverne pour la première fois, peut-être attirée par une lumière dont je ne connaitrais jamais la source, mais qui avait fait naître chez elle une audace que nous pensions n'être simplement pas présente chez elle.
C'était comme si soudain, elle s'était dit qu'elle voulait être jolie. Ce qui n'avait pas de sens de mon point de vue. Personne ne pouvait être aussi beau que ma grande-soeur. Et dans ce laps de jugement, elle avait pris cette nouvelle lubie à bras le corps et s'était appliquée à poser sur ses ongles courts, rongés par l'anxiété, des couleurs qui n'avaient rien avoir avec elle. C'était notre mère qui les lui avait acheté petit à petit, au fil des ans. Elle a longtemps cherché un moyen d'atteindre Emma. Mais je crois qu'elle était paralysée par les différences entre elles, son goût pour les palettes Sephora et les habits colorés faisant face au dédain (apeuré, j'étais le seul à le comprendre) de ma soeur concernant son apparence. Je ne l'avais connue que dissimulée sous des vêtements les plus simples possibles, des sortes de capes d'invisibilité qui lui permettaient de se fondre dans la masse. Elle se maquillait un peu. Assez pour ne pas que l'on note la fatigue de ses nuits passées devant les écrans, mais pas suffisament non plus pour se démarquer. A cette époque elle refusait de prendre sa canne au lycée, elle préférait se contenter de boiter vaillamment d'un cours à un autre et passait le reste du temps assise.
Le panier en osier contenant un camaïeu de roses et de rouges ne pouvait pas lui convenir. Leur existence traduisait cette relation mère-fille bancale à laquelle elle était ne savait pas participer. Elle culpabilisait. Elle avait été incapable de faire un pas vers elle. Et maintenant qu'elle la comprenait un peu mieux, qu'elle avait enfin un intérêt qui puisse les réunir, elle se voyait... inadéquate. C'était moins que les vernis n'étaient pas à son goût, mais plutôt que son goût lui-même était impropre à ce que la personne aimée attendait d'elle.
Alors, Emma recouvrait ses ongles de couches de topcoat (j'aimais observer ma mère mettre ses doigts dans la machine de l'esthéticienne, le processus me fascinait), d'une base claire, puis d'une teinte pailletée, dont elle débordait malgré son admirable application, laissant sécher en secouant ses mains, s'impatientant, et, insatisfaite, effaçant tout. La fille qui porte des jolis ongles, la Emma qu'elle voulait devenir et la Emma assise en vieux short dans sa chambre d'enfance n'arrivaient pas à s'entendre. Je savais qu'elle essayait de tout son coeur d'adolescente d'aimer ce cadeau de longue haleine. En étant incapable, le coin de ses yeux s'était mis à perler. Je la connaissais encore un peu, je savais qu'elle faisait un deuil anticipé de la fille parfaite qu'elle ne serait jamais. Elle avait faillit pleurer de frustration.
Si j'avais été là je lui aurais acheté un bleu foncé qu'elle aurait porté tous les jours. Elle aurait jugé qu'il s'agit d'un bon compromis, quelque part entre le nouveau standard inateignable qu'elle venait de définir et la personne au départ de ce chemin ténu qui paraissait se tracer depuis la sortie de la caverne. Cela l'aurait consolé.
La bouteille rose d'acétone se vidait dangereusement. Des piles de cotons tâchés s'éparpillaient autour d'elle en une sorte de demi-ciel ouateux. Elle essuyait frénétiquement son pouce, sa frange en désordre au-dessus de ses mains rougies, le nez plein de cette odeur d'alcool entêtante et remuant inconfortablement sa jambe invalide crispée depuis plusieurs heures sur la moquette marron. Puis son regard désespéré s'était posé sur une boîte en plastique transparent que nous nous partagions lorsque nos parents exigeaient un peu de silence quand nous étions enfants. Elle était pleine de pages de stickers en tout genre, des animaux aux fleurs en passant par une multitude de personnages de dessins animés dont nous étions friands. J'avais oublié son existence jusqu'à ce qu'elle la retire de sa place sous mon lit abandonné. Pourtant j'avais été le dernier à l'utiliser.
Séchant ses larmes du revers du poignet, elle s'était saisie d'une pince à épiler et d'un crayon. Précise, déterminée à réussir quelque chose avant que le soleil d'automne ne lui fasse faux bond, elle avait marqué chacun des emplacements qui acceuillerait un sticker. Dans sa tête elle dressait déjà un plan des éléments qu'elle utiliserait. Elle se consolait à sa manière. Pas à pas. Autocollant par autocollant.
Et moi je ne comprenais pas comment elle avait pu perdre un après-midi entier à des bêtises pareilles alors qu'il y avait tellement mieux à faire. J'aurais croulé sous l'ambition si l'on m'en avait donné la possibilité ! Pour la première fois de ma vie, parce que je ne pouvais pas lui parler, je ne l'avais pas comprise. Je m'étais senti trahi. Coléreux, même. Impuissant.
Les mécanismes à l'intérieur de la tête d'Emma me sont moins mystérieux que ceux des autres car nous avons grandit ensemble et que j'avais eu tout le temps du monde pour en explorer les rouages, les tester à la manière d'une vieille horloge. Elle avait toujours été une créature d'habitude. C'est pourtant la seule personne dont la vie m'intéresse encore. Je ne sais pas pourquoi.
C'est elle que je scrute en guettant dans son attitude les morceaux de son caractère que je connais déjà, dans l'espoir qu'ils me ramènent à la vie que nous partagions avant que je ne m'en aille. Je crois que je cherche mon souvenir dans chacun de ses gestes. Je ne la vois jamais pleurer. Je me demande si je lui manque autant qu'elle me manque.
Je ne viens ici que pour la voir s'ennuyer. D'après mes observations, elle comble le passage du temps entre ses obligations professionnelles et son sommeil avec un crépi inintéressant, mal appliqué, grâce à une truelle bossue qui me dégoûte autant qu'elle me fascine. Emma ne regarde pas les grains de sable du sablier. Alors je le fais pour elle et j'agite anxieusement le pied à ses cotés, invisible mais secoué d'un élan de vie par procuration, attendant qu'elle réalise qu'il n'y a pas de temps à perdre.
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Je suis moins anxieux quand elle est en appel avec des amis et elle joue à Donjons&Dragons. Elle ne m'a jamais laissé participer à ses parties ("c'est un jeu pour les grands" elle disait, tout cela pour me mettre à l'égard et garder jalousement ses amis pour elle).
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livresderomance · 1 year ago
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Mariée à un homme dans le coma Chapitre 1 Vengeance
« Mme Edwards, j'ai besoin de votre signature sur ce formulaire de consentement pour une insémination artificielle », a dit l'avocat en présentant le document à Ariana Edwards.
Ariana a saisi le stylo fermement, les jointures devenant blanches alors qu'elle fixait le formulaire de consentement.
L'opération était planifiée pour demain, et aujourd'hui, c'était son mariage.
Le donneur de sperme était Theodore Anderson, le fils aîné de la puissante famille Anderson, et également son futur époux.
Malheureusement, Theodore avait eu un terrible accident de voiture trois mois auparavant et se trouvait maintenant dans le coma, sans espoir de guérison. Sa vie ne tenait qu'à un fil et personne ne savait combien de temps il survivrait.
La famille Anderson, connue pour son attachement à la succession et à l'héritage, était prête à tout pour assurer la pérennité de la lignée de Theodore. Son père, Darian Anderson, a donc décidé de trouver une femme à son fils. Le sperme que Theodore avait congelé il y a des années devait être inséminé dans l'utérus de la jeune mariée avant qu'il ne meure.
Alors qu'Ariana regardait le formulaire de consentement devant elle, son teint était pâle et ses yeux trahissaient un subtil sentiment de panique.
« S'il vous plaît, pouvez-vous me laisser un peu d'espace pour réfléchir ? J'ai besoin de le lire attentivement », a-t-elle dit à l'avocat, la voix tremblante d'émotion.
Après quelques secondes de silence, l'avocat a acquiescé et a quitté la pièce.
Après le départ de l'avocat, un silence inquiétant s'est installé dans la pièce. Ariana a immédiatement posé le formulaire de consentement sur la table. Elle devait appeler Jasper Anderson, son petit ami secret, pour lui demander de l'aide.
Le destin a voulu que Jasper, le demi-frère de Theodore, soit le principal instigateur de ce mariage.
La vie d'Ariana a été chamboulée par le récent décès de son père et par la cruauté de sa belle-mère, Glenda Edwards. Ariana n'avait plus rien, même les affaires de sa mère décédée avaient été enlevées.
Alors qu'Ariana se sentait perdue, Jasper lui avait fait une proposition, elle ferait semblant d'épouser Theodore et ils trouveraient un moyen de saboter l'opération. Après la mort de Theodore, Jasper deviendrait l'unique héritier de la famille Anderson, et en échange, il promettait d'épouser Ariana et de l'aider à récupérer les biens de sa mère.
Ariana, tombée sous le charme de Jasper, avait accepté le plan. Mais plus le mariage approchait, plus elle se rendait compte qu'elle ne pouvait pas l'accepter.
Cherchant désespérément le soutien et les conseils de Jasper, Ariana a tenté de l'appeler, mais en vain.
Angoissée, elle est sortie en cachette pour le chercher. Après avoir retiré ses talons hauts, elle les a pris dans les mains et a marché dans le couloir, le cœur battant la chamade de peur et d'impatience.
Les pas d'Ariana se sont soudainement arrêtés lorsqu'elle s'est approchée du dernier salon au bout du couloir.
Elle a entendu un léger bruit provenant de la porte entrouverte. C'était le son d'un ricanement.
À travers la fente, elle a entendu une voix familière. « Reste encore un peu avec moi, Jasper. Ariana n'a pas le temps de te chercher maintenant. »
Le cœur serré, elle s'est approchée de la porte et a jeté un coup d'œil à l'intérieur par la fente. Elle a aperçu Brielle Edwards, sa demi-sœur, qui chevauchait Jasper sur le canapé. Ils étaient tous les deux à moitié nus.
Jasper parlait avec impatience en repoussant Brielle pour se lever. « Il faut que je la surveille. Je crains qu'elle n'ait la frousse de se marier. »
Mais Brielle, rejetant négligemment l'inquiétude, lui a donné un baiser et a dit : « Oh, arrête de t'inquiéter autant. Elle t'écoute toujours. Et puis, nous avons les affaires de sa mère avec nous. Elle n'oserait pas prendre la fuite. »
Sans perdre un instant, Jasper a retourné Brielle et s'est penché pour l'embrasser. « Tu as raison. Merci, ma chérie. Je la larguerai quand j'aurai terminé le plan. La seule que je veux, c'est toi... »
Avec horreur, Ariana les a regardés commencer à faire l'amour, les gémissements et les halètements remplissaient la pièce.
La réalité de la situation l'a frappée brutalement, et elle s'est retrouvée ébranlée, luttant pour garder l'équilibre alors qu'elle trébuchait en arrière.
La trahison était trop dure à supporter pour Ariana. Son cœur s'est brisé en mille morceaux et des larmes ont coulé sur ses joues.
La rage envahissait ses veines et elle a serré les poings si fort que ses ongles se sont enfoncés dans ses paumes. Elle écoutait les bruits des ébats du couple avec un mélange de dégoût et de rage.
Mais Ariana ne s'avouait pas vaincue. Il fallait qu'elle passe à l'action. Elle ne laisserait pas Jasper et Brielle s'en sortir avec leur trahison.
Avec une détermination nouvelle, elle a essuyé les larmes, enfilé les talons hauts et est retournée dans la chambre. Sans hésiter, elle a signé le formulaire de consentement, déterminée à devenir la future Mme Anderson.
Et elle s'assurerait que Jasper et Brielle paieraient pour leur trahison, coûte que coûte.
La nuit, la résidence de la famille Anderson était illuminée par des lumières vives qui éclairaient l'environnement extravagant.
La gouvernante a escorté Ariana jusqu'à la chambre de Theodore, juste après la cérémonie de mariage.
C'était la première fois qu'elle rencontrait son soi-disant époux.
D'après Jasper, Theodore était un homme au tempérament terrible, au mauvais caractère et à la personnalité cruelle. Il se montrait froid même avec sa propre famille. Jasper a utilisé tous les mots insultants pour décrire Theodore. Le mot « moche » était l'un des plus utilisés.
Ariana avait cru aux paroles de Jasper et s'était préparée mentalement à affronter un mari qui était tout sauf beau. Cependant, lorsqu'elle a vu Theodore pour la première fois, même s'il était malade, elle n'a pas pu s'empêcher de remarquer sa noblesse inhérente et son apparence extrêmement séduisante.
Ariana est restée immobile à côté du lit, admirant les traits étonnants de Theodore, et a commencé à douter de tout ce que Jasper lui avait dit.
À ce moment-là, Jasper, qui était ivre et portait une bouteille, a poussé la porte et est entré en titubant dans la pièce, en parlant fort et en faisant du bruit.
« Je suis désolé, Aria. J'étais trop préoccupé aujourd'hui et je regrette de ne pas avoir répondu à ton appel », a dit Jasper en faisant semblant d'avoir des remords.
Ariana devait faire la comédie devant Jasper pour l'instant, alors elle a répondu : « Ce n'est pas grave. Ne t'inquiète pas pour cela. »
Jasper a bu une gorgée d'alcool, son sourire suffisant s'élargissant. « Je savais que tu me pardonnerais, tu m'aimes tellement », a-t-il dit avec assurance.
Ariana a serré les poings, contenant la colère. « Il se fait tard maintenant. Nous pourrons parler de tout ce dont tu voulais parler demain. »
Jasper a fermé la porte, plongeant la pièce dans l'obscurité, et s'est approché lentement d'elle.
Ariana a reculé nerveusement, l'interrogeant : « Jasper, qu'est-ce que tu veux faire ? »
Avec un sourire diabolique et l'odeur de l'alcool dans l'haleine, Jasper s'est jeté sur elle en disant : « Nous ne devrions pas perdre de temps. Si tu portes mon enfant, notre enfant deviendra un héritier d'Anderson. »
Jasper ne prenait pas Theodore au sérieux. Comment pouvait-il oser avoir des relations sexuelles avec sa belle-sœur sous les yeux de son frère ?
Ariana s'est défendue en criant : « Lâche-moi ! »
Jasper s'est brusquement arrêté et Ariana l'a regardé, hébétée. Elle a vu l'expression de l'homme passer à celle de la terreur pure, comme s'il avait vu un fantôme derrière elle.
D'une voix tremblante, Jasper a marmonné : « Theodore... »
Lire le livre complet ici.
Résumé
Ariana a été forcée de se marier dans la famille Anderson. À la suite de cette union, tout le monde s'attendait à ce qu'elle ait un bébé avec son nouveau mari. Or, il s'est avéré que son mari, Theodore, était en fait dans le coma ! Ariana était-elle condamnée à vivre le reste de sa vie comme une veuve ?
Contre toute attente, son mari comateux a repris conscience le lendemain de leur mariage !
Theodore a ouvert les yeux et l'a regardée froidement. « Qui êtes-vous ? »
« Je suis votre… femme », a répondu Ariana en transe.
En entendant cela, Theodore paraissait extrêmement contrarié.
« Je ne me souviens pas avoir pris femme. Ce mariage ne compte pas. Je vais demander à mon avocat de s'occuper des procédures de divorce. »
Heureusement, la famille Anderson l'a empêché de divorcer, sinon Ariana serait devenue une sans-abri dès le lendemain de son mariage.
Plus tard, elle est tombée enceinte et a voulu partir en secret, mais Theodore l'a rattrapée.
Ariana le regardait avec obstination. « Tu ne m'aimes pas. Tu me crées des ennuis tout le temps. Quel est l'intérêt de notre mariage ? Je veux divorcer ! »
Tout à coup, l'arrogance de Theodore est disparue et il l'a attirée dans son étreinte chaleureuse. « Tu es ma femme maintenant. Ne pense même pas à divorcer ! »
Lire le livre complet ici.
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freelance-informatique · 2 years ago
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Karim Benzema en Arabie saoudite : C'est quasi fait !
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Karim Benzema, le détenteur du prestigieux Ballon d'Or, est actuellement lié au Real Madrid jusqu'en 2024. Alors que le mois de juin approche, les spéculations vont bon train quant à une possible prolongation de son contrat avec le club madrilène. Les rumeurs font état d'une offre alléchante en provenance de l'Arabie saoudite, où il se verrait proposer un contrat annuel d'une valeur de 100 millions d'euros. D'autres sources estiment même le montant à 400 millions ! Les rumeurs d'un transfert en Arabie saoudite : Benzema tenté par une offre mirobolante ? Malgré l'intérêt supposé de l'Arabie saoudite, aucune annonce officielle n'a encore été faite quant à l'avenir de Benzema. Mais d'après plusieurs sources proches du joueur, le Real se prépare à faire une vidéo d'adieu ! Le Real Madrid espérait voir le joueur français rester au sein de l'équipe jusqu'à l'été 2024. Lire à ce sujet : Selon Mohamed Henni, Benzema part en Arabie saoudite ! (VIDEO) KB9 en Arabie saoudite ? Un départ précipité de Benzema pourrait compromettre sérieusement le mercato du club lors de la prochaine saison. Les dirigeants madrilènes ont déjà porté leur regard vers Kylian Mbappé, l'attaquant phénoménal du Paris Saint-Germain, dans l'éventualité où le départ de Benzema se concrétiserait. Ces 30 buts de KB9 que vous devez absolument voir ci dessous : https://www.youtube.com/watch?v=8Lp3ysHykxE Lire aussi : Karim Benzema Ballon d'or : Retour sur son incroyable parcours ! Les conséquences d'un départ précipité de Benzema Il est vrai que Benzema a connu une saison en demi-teinte cette année. Malgré cela, le joueur français demeure le capitaine incontesté du Real Madrid et l'un des meilleurs attaquants du monde. Sa présence sur le terrain est synonyme de danger pour les défenses adverses, et son rôle de leader au sein de l'équipe est inestimable. Les supporters du Real Madrid ont pu apprécier son talent et sa capacité à faire briller ses coéquipiers au fil des années. Un départ du real pourrait changer la face de l'équipe. Voir également : Karim Benzema : Pourquoi porte t-il un bandage à la main ? Le temps des négociations contractuelles peuvent cacher des surprises Le football est un monde où les surprises ne sont pas rares. Les rumeurs de transfert peuvent parfois se concrétiser, même si rien n'est encore gravé dans le marbre à ce stade. Les négociations contractuelles sont souvent complexes et nécessitent du temps pour aboutir à un accord mutuellement satisfaisant. L'avenir de Karim Benzema au Real Madrid reste incertain à l'approche du mois de juin. Le club espère pouvoir prolonger son contrat, tandis que des offres alléchantes venues d'Arabie saoudite font également leur apparition. On parle même de 400 millions d'euros !  Le Real Madrid tient à préserver son mercato de l'été prochain, et un départ précipité de Benzema pourrait compromettre ses plans. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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philippebresson · 2 years ago
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NATACHA
Depuis plus d'une heure je tente de retrouver une petite boîte en carton noire et blanche qui contient des photos et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Elle contient surtout des photos de Natacha M. que j'ai prises à différentes époques, ainsi que des photos qu'elle a prises de moi.
On s'est connus, elle 9 ans moi 11, dans notre petit village près de Gap. Deux enfants qui échangent un baiser pour la première fois. Ma mère lui faisait le catéchisme et je m'arrangeais pour être là quand elle descendait en courant l'escalier de la maison paroissiale le mercredi matin après le caté. Elle m'a dit un jour qu'au lieu de noter les enseignements bibliques prodigués par Madame B., elle aimait graver en cachette sur ou sous la table en bois des messages plus personnels : "Philippe + Natacha = Amour Éternel".
Un teint de lait, des cheveux d'ébène, je trouvais qu'elle ressemblait un peu à Blanche Neige et à Isabelle Adjani, ce qui ne me laissait pas indifférent.
Plus tard, elle 14 ans moi 16, elle a été mon premier amour. Plus tard encore on a emménagé ensemble à Paris, elle étudiante en psycho, moi étudiant en musique. On a d'abord vécu en banlieue près de la Défense, puis rue Dupetit-Thouars à Temple dans le 3ème arrondissement de Paris. Souvent je l'accompagnais à la Sorbonne pour assister aux cours magistraux de psycho qui m'intéressaient autant qu'elle. On pouvait passer des jours et des nuits à parler tous les deux, on ne s'en lassait jamais. De livres, de films, de psycho, de théâtre, du prochain voyage qu'on allait faire. On volait pas mal aussi, et pas qu'en avion ! Même si on n'était pas bien riches, on choisissait toujours de bons restaurants. Elle portait des minijupes avec des collants de couleur assortis à ses vernis roses, bleus, jaunes, verts. Elle portait des manteaux achetés aux fripes, dont un, rose indien avec col et revers de manches en fourrure, qui était très beau. Elle portait des bottines à talons et avec ses minijupes évasées ça lui donnait un air de patineuse artistique. Elle était différente, agaçante parfois, elle avait toujours un point de vue inattendu et très personnel, mais souvent très pertinent. L'écoute et la parole chez elle, c'était un art. Comme chez Dolto pour ne citer qu'elle. Elle pouvait être choquante aussi. Contrairement à moi, elle n'était jamais dans la séduction. Elle avait cette capacité de plaire et de déplaire qui me plaisait beaucoup.
Elle m'a sorti du déni, et notamment du déni de mon homosexualité. J'ai compris avec elle qu'on ne prend jamais aucun risque à dire la vérité, "sa" vérité, aussi violente soit-elle. Ça a changé ma vie.
Et puis un soir la vaisselle a volé en éclats, nos joutes nocturnes sont devenues chaotiques, elle 26 ans moi 28, on n'était plus tout à fait des enfants. Je me souviens lui avoir dit un jour, "dans adultère y'a adulte, je crois que ça ne nous concerne pas tellement". Ça l'avait d'abord amusée, et puis de loin en loin, plus du tout. Elle est partie. Partie comme on se sauve, en m'offrant ma liberté. Elle s'est mariée quelques années plus tard et a eu trois enfants. Nous sommes restés liés d'une manière que je ne saurais expliquer. Comme des enfants du pays lointain qui rêvent de s'échapper, de s'en échapper, ensemble. D'échapper comme on s'affranchit.
Souvent je lui disais, le sourire en coin : "N'oublie pas ma nénette que je suis de deux années ton aîné, tu me dois de ce fait le respect !" Ça la faisait rire, elle me le rappelait encore au téléphone récemment... Hier soir à minuit j'ai appris par mon amie Eugénia dont Natacha était la marraine du fils, moi le parrain de sa fille, qu'elle était décédée, qu'elle venait de mourir. J'ai besoin de l'écrire pour pouvoir le croire, pour me prouver que c'est vrai, sinon je n'y parviens pas. J'ai cette capacité d'abstraction qui fait que, parfois, la réalité je la travestis, je la déguise, je l'embellis si possible ; mais là pas question, impossible.
Épreuve de réalité. Le dire pour pouvoir se le figurer.
Hier matin Eugénia m'a dit que Natacha était dans le coma suite à une chute, qu'elle souffrait d'un traumatisme crânien et que son pronostic vital était engagé. Je tournais en rond en attendant d'autres nouvelles toujours par mon amie Eugénia - car je n'ai pas d'autres possibilités, pour des raisons que je n'exposerai pas ici, d'avoir des informations la concernant. En fin de journée, j'ai décidé d'aller voir le film de Laura Poitras sur Nan Goldin pour me changer les idées, "Toute la beauté et le sang versé". C'est en rentrant vers minuit que j'ai trouvé le SMS d'Eugénia me demandant de la rappeler.
"Je ne pleurais pas, ne m’abandonnais pas au désespoir, ne me demandais pas quand et comment cela s’était produit (...) Ce que je venais d’apprendre était au-dessus de mes forces... J’étais écrasé, anéanti... Tout était fini... Mes belles fleurs gisaient, éparses autour de moi, piétinées, flétries." ("Premier Amour", Tourgueniev)
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