#fidèle à lui même
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Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 163, juillet 1914, Paris. "Lettre sur la mode: La silhouette actuelle et l'attitude-tango." Francis de Miomandre. Bibliothèque nationale de France
English translation by Google Translate (and edited for relative clarity).
Ma chère amie,
Vous me demandez mon avis sur la mode actuelle, comme ça, simplement?… Voilà bien une idée de femme!… Comme si Fou pouvait professer une opinion sur un pareil sujet, si ondoyant! Tout ce que peut faire un homme de goût, c'est d'admirer ses contemporaines qui passent, et de respecter cet effort martyrisant qu'elles t'imposent pour diversifier à l'infini leur séduisante figure. Je sais que cet effort n'est pas toujours heureux. Mais n'allez pas en incriminer la mode, qui n'y est pour rien. Il y a deux sortes de femmes, celles qui ont du goût… et les autres. Ces dernières ont le génie d'élire parmi les accoutrements du jour celui précisément qui les rendra ridicules.
Il arrive un moment où nous ne remarquons plus combien sont gracieuses les femmes de goût qui portent encore les choses à la mode le mois dernier, mais nous n'avons plus d'yeux que pour leurs malheureuses imitatrices. C'est à ce moment-là qu'une mode est démodée. Il faut la changer.
La question de changer ne se pose pas pour la mode actuelle, puisque sa caractéristique est d'etre au contraire en perpétuelle évolution. Une évolution! que dis-je? un vertige… On n'a pas le temps s'y reconnaitre… Il semble que toutes les les pays soient conviés à nous fournir des motifs d'inspiration sans cesse renouvelés. Et c'est la Perse et bientôt l'Inde, et c'est la Grèce, la Grèce de M. Pierre Loüys, la Grèce à demi orientale d'Alexandrie, et c'est la Turquie et demain ce sera la Chine. Et puis après, on remontera dans le moyen âge. On pillera les musées. La mode actuelle? Ah! bien quinaud celui qui essaierait de s'en moquer! Car il n'aurait pas plutôt achevé sa petite diatribe, si vaine ! que déjà on pourrait lui répondre: « Mais, Monsieur, vous datez, vous vous raillez d'une très vieille chose. Ce que vous trouvez ridicule, il y a au moins quinze jours que nous en avons assez nous-mêmes… » Consultez les caricatures des journaux amusants, et vous serez édifiée. La mode actuelle, qui a le désavantage de coûter très cher à celles qui veulent la suivre, et de les ahurir un peu, a au moins la supériorité d'échapper au ridicule. Elle court si vite!…
Et cependant, me direz-vous, elle existe. On s'habille, que diable ! A vous d'extraire de tout cela la ligne générale, je ne sais pas moi, la synthèse…
Je veux bien. Voyons. Cherchons ensemble. Est-ce la tunique ? Mais non, puisque la bonne moitié des toilettes ne comporte pas de tunique. Est-ce la cape? La cape donne une jolie silhouette, mais que de femmes restent fidèles à des manteaux d'une tout autre forme, et cependant demeurent très dans le train! La note serait-elle donnée par le chapeau? Je veux bien, mais alors lequel? Le petit, le grand, le plat, le large, l'immense, le rond, le roulé en cornet, le lourd ou l'aérien?… Ne cherchez pas plus avant et reconnaissez avec moi que ce qui caractérise la mode actuelle n'est pas tant une ligne plus ou moins souple et gracieuse du vêtement qu'une attitude de la femme qui porte ce vêtement, cette attitude molle, hanchée, abandonnée, douce, passive, un peu veule et que, pour tout dire, j'appellerai l'attitude-tango.
On a souvent dit: « Le ventre s'est beaucoup porté cette année. » Quelle impropriété fâcheuse d'expression! Vous le savez bien, vous qui vous habillez à ravir et vous tenez de même, qu'il n'a jamais été question de ventre, mais qu'il a été énormément question de tango. Or, dans l'exercice de cette danse charmante, et qui, malgré de retentissantes interdictions ecclésiastiques, n'est pas près de disparaître, on se trouve fort souvent le bras en l'air et le talon relevé, portant tout le poids du corps sur un seul côté, ce qui donne aussitôt aux dames un petit air langoureux et vide, une attitude molle et déjetée.
A force de s'adonner à cette danse, nos élégantes ont pris l'habitude de se tenir ainsi dans toutes les autres circonstances de la vie. Et c'est en tanguant qu'elles entrent dans un salon, qu'elles y prennent le thé, qu'elles écoutent les hommes d'esprit, qu'elles regagnent leur automobile, qu'elles essaient leurs robes, qu'elles attendent la balle au tennis, enfin qu'elles vivent.
Rappelez-vous comment elles étaient il y a seulement trois ans. Droites, fières, faisant valoir le moindre pouce de leur taille, et minces, si minces ! C'étaient des Florentines, des reines, d'inaccessibles idoles. Le tango a changé tout cela. Le tango les a humanisées, assouplies, le tango les a brisées.
Il y a même là un profond mystère. Car, enfin, le corset, lui, n'a rien abdiqué de son inflexible nature. Il a beau porter des noms de nixes et d'ondines, de fées, de magiciennes ou de déesses, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il commence un peu moins haut pour finir beaucoup plus bas. Et certains ressemblent davantage à des culottes baleinées qu'à des corsets proprement dits. Mais le fait est que cet instrument n'a de suave que le nom et qu'il se compose toujours d'un buse rigide comme un principe, d'agrafes solides comme des crampons et de fanons qui rompent parfois, mais ne plient sous aucun prétexte. Comment une femme aussi farouchement maintenue peut-elle trouver le moyen de se pencher avec une langueur si délicieuse? Comment arrive-t-elle à donner l'impression de n'être, en dessous, couverte que de linons impondérables et de souples batistes? Énigme, vous dis-je. Enigme de courage et d'héroïsme. La femme d'aujourd'hui est cent fois plus étonnante que le jeune Spartiate qui souriait tandis qu'il était dévoré par son renard. Cet adolescent, en effet, personne ne lui demandait dé remuer. Mais la femme à la mode, non seulement elle sourit, mais encore elle va et vient, elle penche le buste à droite et à gauche, elle marche, elle danse, cependant qu'un appareil ingénieux et terrible lui froisse les côtes, lui comprime le ventre, lui lacère les jambes, lui meurtrit les genoux. Que lui importe ? Un sourire d'extase illuminant sa figure enivrée, elle s'avance, désarticulée et engageante, suivant toutes les règles de l'attitude, qui lui donne son grand cachet de chic, de l'attitude-tango.
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My dear friend,
You ask me my opinion on current fashion, just like that?… That's a woman's idea!… As if Fou could profess an opinion on such a subject, so undulating! All a man of taste can do is admire his passing contemporaries, and respect this tormenting effort that they impose on you to infinitely diversify their seductive figure. I know that this effort is not always successful. But don't blame fashion, which has nothing to do with it. There are two kinds of women, those who have taste… and those who don't. The latter have the genius to choose from among the outfits of the day precisely the one that will make them look ridiculous.
There comes a time when we no longer notice how graceful the women of taste are who still wear fashionable things last month, but we only have eyes for their unfortunate imitators. That’s when a fashion goes out of fashion. It needs to be changed.
The question of changing does not arise for current fashion, since its characteristic is, on the contrary, to be in perpetual evolution. An evolution! what did I say? a dizziness… We don't have time to relate… It seems that all countries are invited to provide us with constantly renewed sources of inspiration. And it is Persia and soon India, and it is Greece, the Greece of Mr. Pierre Loüys, the semi-eastern Greece of Alexandria, and it is Turkey and tomorrow it will be China. And then afterwards, we will go back to the Middle Ages. We will loot the museums. Current fashion? Ah! very stupid anyone who tries to make fun of it! Because he would not have sooner finished his little diatribe, so vain! that one could already reply to him: “But, Sir, you are dating, you are making fun of a very old thing. What you find ridiculous, we have had enough of it ourselves for at least a fortnight…" Look at the caricatures in the amusing newspapers, and you will be edified. Current fashion, which has the disadvantage of being very expensive for those who want to follow it, and of bewildering them a little, at least has the superiority of escaping ridicule. She runs so fast!…
And yet, you will tell me, it exists. Let's get dressed, damn it! It's up to you to extract the general line from all this, I don't know, the synthesis…
I don't mind. Let's see. Let's search together. Is it the tunic? But no, since a good half of the toilets do not have a tunic. Is it the cape? The cape gives a pretty silhouette, but how many women remain faithful to coats of a completely different shape, and yet remain very in tune! Would the score be given by the hat? I'm willing, but which one? The small, the large, the flat, the wide, the immense, the round, the rolled into a cone, the heavy or the airy?… Look no further and agree with me that what characterizes current fashion is not so much a more or less supple and graceful line of the garment as an attitude of the woman who wears this garment, this soft, hip, abandoned, gentle, passive, a little spineless attitude and which, to tell the truth, I'll call it attitude-tango.
It has often been said: “The stomach has worn a lot this year." What an unfortunate impropriety of expression! You know well, you who dress beautifully and carry yourself the same, that it was never a question of stomach, but that it was very much a question of tango. Now, in the exercise of this charming dance, which, despite resounding ecclesiastical prohibitions, is not about to disappear, one very often finds oneself with one's arm in the air and one's heel raised, carrying the entire weight of one's body, on one side only, which immediately gives the ladies a little languorous and empty air, a limp and lopsided attitude.
By devoting themselves to this dance, our elegant ladies have gotten into the habit of holding themselves like this in all other circumstances of life. And it is while swaying that they enter a salon, that they take tea there, that they listen to men of wit, that they return to their car, that they try on their dresses, that they wait the tennis ball, finally let them live.
Remember how they were just three years ago. Straight, proud, showing off every inch of their waist, and thin, so thin! They were Florentines, queens, inaccessible idols. Tango changed all that. Tango humanized them, softened them, tango broke them.
There is even a deep mystery there. Because, finally, the corset has not abdicated any of its inflexible nature. It may bear the names of nixes and undines, fairies, magicians or goddesses, all we can say is that it starts a little lower and ends much lower. And some look more like boned panties than actual corsets. But the fact is that this instrument is sweet only in name and that it always consists of a nozzle as rigid as a principle, of solid staples like crampons and of baleen which sometimes break, but do not bend under any circumstances. Pretext. How can such a fiercely held woman find a way to bend over with such delicious languor? How does it manage to give the impression of being, underneath, covered only with imponderable lawns and soft cambric? Enigma, I tell you. Riddle of courage and heroism. The woman of today is a hundred times more astonishing than the young Spartan who smiled as he was devoured by his fox. This teenager, in fact, no one asked him to move. But the fashionable woman not only smiles, but also comes and goes, she leans her bust to the right and to the left, she walks, she dances, while an ingenious and terrible device crumples her ribs, compresses her stomach, lacerates his legs, bruises his knees. What does it matter to him? A smile of ecstasy illuminating her intoxicated face, she advances, disjointed and engaging, following all the rules of attitude, which gives her her great stamp of chic, of the tango attitude.
#Les Modes#20th century#1910s#1914#periodical#fashion#fashion plate#color#illustration#essay#bibliothèque nationale de france#dress#Francis de Miomandre#july color plates
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Trick or treat! Can I have something Kaamelott related please? Happy spooky day to you :)
Happy spooky day to you too :D
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Samhain
C’était l’un de ces midis où Arthur avait invité Perceval à sa table. Le roi avait souhaité déjeuner en petit comité, s’épargner la véhémence de sa belle-famille, et profiter un peu de la présence de son chevalier préféré. Surtout que ce soir, le festin de Samhain battrait son plein et lui demanderait toute son attention. C’était donc un petit moment de répit ensemble, le calme avant la tempête.
Indécis, Perceval l’observait de cet air hésitant qu’il prenait parfois avant de poser une question. Fidèle à sa patience habituelle, Arthur l’encouragea à se lancer :
« Oui ?
-Nan, vous allez trouver ça bête…
-Je m’y attends, le rassura le souverain en se découpant un morceau de poulet. Crachez-la, votre pastille !
-C’est quoi Samhain ? »
Là, Arthur reposa son couteau, incrédule. Il était habitué aux questions de Perceval, qui n’étaient pas sans rappeler celles d’un enfant, mais là, tout de même…
« Enfin, Perceval, c’est le banquet de ce soir ! Ne me dites pas que vous avez déjà oublié ?
-Ben ouais mais pourquoi on fait la fête ? »
Une question presque philosophique, finalement. Arthur tâcha de faire de son mieux.
« Vous avez sûrement remarqué qu’on est passé de l’été à l’automne.
-Ouais, on se les pèle…
-Pour nos druides, ça veut donc dire qu’on est dans une période de transition (il vit Perceval grimacer). De changement, si vous préférez.
-Parce qu’il fait froid ?
-Ça, et parce que le monde de l’invisible et le nôtre se rejoignent, juste pour cette nuit.
-Mais pourquoi on s’amuse, alors ? Ça me fout plutôt les miquettes, ça !
-Pour apaiser les esprits. Peut-être pour nous rassurer, aussi. Vous voyez ? »
Perceval hocha la tête.
« J’aime bien quand vous m’expliquez des trucs. Je pige toujours un peu mieux. »
#kaamelott#arthur et perceval#my fics#samhain#halloween#halloween fics#kt fics#kaamelott fics#petits croustillants#petitscroustillants#ask game#fic game#tumblr fics#whatthefrance#upthebaguette
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Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
Établir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
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Le Comte de Monte-Cristo - Une adaptation magistrale qui réinvente un classique
La nouvelle adaptation du chef-d'œuvre d'Alexandre Dumas vient de sortir en VOD, et quel spectacle ! Certes, nous avons déjà vu de nombreuses versions de cette histoire immortelle de vengeance et de duplicité, mais cette nouvelle interprétation, signée par le duo Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (déjà aux commandes du récent "Les Trois Mousquetaires"), apporte un souffle nouveau à ce récit complexe.
Le film suit fidèlement l'histoire que nous connaissons tous, Edmond Dantès, brillamment incarné par Pierre Niney, est un jeune marin prometteur dont la vie bascule suite à une machination orchestrée par trois hommes qu'il croyait être ses amis. Fernand de Marcef (Bastien Bouillon), Danglars (Patrick Mille) et le magistrat Villefort (Laurent Lafitte) conspirent par jalousie pour l'envoyer croupir dans les geôles du Château d'If, alors même qu'il s'apprêtait à épouser sa bien-aimée Mercedes (Anaïs Demoustier). C'est dans sa cellule que Dantès rencontre l'Abbé Faria (Pierfrancesco Favino), qui devient son mentor et lui révèle l'existence d'un trésor. Après quatorze années de captivité et une évasion spectaculaire, Notre héro renaît sous l'identité du mystérieux Comte de Monte-Cristo, prêt à orchestrer sa vengeance dans les salons dorés du Paris mondain.
Ce qui distingue cette adaptation, c'est sa capacité à condenser les 1400 pages du roman en presque trois heures de film sans jamais nous perdre ni sacrifier la profondeur du récit. Les réalisateurs ont réussi l'exploit de moderniser l'intrigue tout en restant fidèles à l'esprit de Dumas. Pierre Niney livre une performance remarquable dans ce rôle complexe, évoluant du jeune marin innocent au vengeur sophistiqué avec une subtilité impressionnante. Le casting féminin n'est pas en reste, avec une Anaïs Demoustier touchante en Mercedes et une Anamaria Vartolomei fascinante dans le rôle d'Haydée, l'esclave affranchie prisonnière de l'emprise psychologique du Comte.
Techniquement, le film est une réussite totale. Avec un budget relativement modeste de 42,9 millions d'euros, l'équipe a créé un spectacle visuel époustouflant. La photographie de Nicolas Bolduc capture magnifiquement les décors somptueux de Stéphane Taillasson, tandis que la partition de Jérôme Rebotier souligne parfaitement les moments dramatiques sans jamais tomber dans l'excès. Ce qui frappe particulièrement, c'est l'intelligence avec laquelle le film traite les thèmes intemporels du roman, la vengeance, la rédemption, la justice et le prix du pardon. Les réalisateurs ont su créer un équilibre parfait entre spectacle et profondeur narrative, action et émotion, fidélité à l'œuvre originale et sensibilité contemporaine.
Cette nouvelle version du "Comte de Monte-Cristo" prouve qu'il est possible de réaliser un film d'époque ambitieux qui parle au public moderne. C'est le type de production que Hollywood devrait prendre en exemple, un divertissement intelligent qui ne sacrifie ni le spectacle ni la substance. En définitive, cette adaptation est une belle surprise. Elle réussit le tour de force de se démarquer parmi les nombreuses versions existantes en offrant une relecture à la fois respectueuse et innovante du chef-d'œuvre de Dumas. Un film qui devrait satisfaire aussi bien les puristes que les nouveaux spectateurs découvrant cette histoire légendaire.
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Ne jamais forcer une relation. Parfois, il vaut mieux passer à autre chose, que de s'accrocher à une personne qui ne comprend pas qui tu es vraiment. Malheureusement il y aura des moments où ton absence t'enseignera ce que ta présence ne peut pas. Vous devez arrêter de vous briser le cœur en essayant de faire fonctionner une relation qui n'est clairement pas censée fonctionner pour commencer. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à se soucier sincèrement de vous. Tu ne peux pas forcer quelqu'un à t'être fidèle. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à être la personne dont vous avez besoin eux futurs. La vérité c'est que parfois la personne que vous désirez le plus est la même personne dont vous seriez le mieux sans. Vous devez comprendre que certaines choses sont faites pour entrer dans votre vie, mais pas pour rester. Tout ce que tu fais pour montrer ton amour, tu dois l'être attention à ne pas se perdre en essayant de réparer ce qui n'aurait jamais dû être là en premier lieu. Vous ne pouvez pas obtenir la relation dont vous avez besoin de quelqu'un qui n'est pas prêt à réciproquer l'amour que vous lui donnez. Je sais que c'est dur quand tu rencontres quelqu'un et que ton cœur ressent, c'est la personne avec qui tu pourrais passer une éternité, et tu commences à accepter qu'elle ne soit pas cette personne que tu pensais qu'elle devait être. Et peu importe le nombre de fois où tu pleures pour dormir la nuit, tu finiras par guérir de ta relation précédente et trouveras celle que tu as toujours désirée. Votre avenir vous apportera maintenant une compréhension des raisons pour lesquelles les choses n'ont pas fonctionné dans vos relations précédentes. Une chose que j'ai apprise au fil des ans, c'est que « Il vaut mieux être célibataire que d'être dans une relation en se contentant de moins. ” S'ils te voient comme une option, alors ils ne méritent pas d'être une priorité dans ta vie. Suis mon conseil et ne cours jamais après quelqu'un qui ne te poursuit pas.
Cody Bret
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La scène avec Vaggie avec les résidents de l'hôtel montre que c'est pas que pour Charlie, elle tient à eux à leur manière. Comprenant pourquoi ils partiraient, Vaggie en rencontrant Carmine. Montre encore une fois que Charlie n'est pas prise au sérieuse par les autres démons. Et pourtant Vaggie lui est fidèle car c'est par ses actes qu'elle souhaite se repentir. Ce qui peut faire parallèle avec Camilla qui justement a protéger sa famille contre les anges. Et je la trouvais quand même assez conciliante de l'écouter puis lui apprendre la manière comment affronter les anges par le tabassage. C'est le meilleur moyen d'apprendre ! Et par cet entraînement et cet accord, elle retrouve ses ailes.
The scene with Vaggie with the hotel residents shows that it's not just about Charlie, she cares about them in their own way. Understanding why they would leave, Vaggie meeting Carmine. Shows once again that Charlie isn't taken seriously by the other demons. And yet Vaggie is faithful to her because it is through her actions that she wishes to repent. This could be a parallel with Camilla, who protected her family from the angels. And I found her quite accommodating in listening to her and then teaching her how to deal with the angels by beating them up. It's the best way to learn! And through this training and agreement, she regains her wings.
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Ce que l’Abbé ne savait pas, c’est qu’il y a une raison pour laquelle les templiers n’ont jamais dépensé leur argent. Une malédiction de l’ancienne magie repose sur cette ile : quiconque hérite du trésor en devient son gardien.
Edmond n’en savait rien non plus. Il vit, toutefois, un immense squelette reposant sur la fortune cachée. Quelques baleines purent avoir été déposées là par ses prédécesseurs, peut-être.
Au début, ce ne fut que quelques écailles parsemant sa peau. Rien du tout. Edmond les pris pour une quelconque maladie de peau.
Puis, ce fut une obsession. Un besoin fréquent de retourner sur l'île. La brise était bonne, là- bas. Et sans doute pouvait-il allonger son passage vers l'Italie par un petit détour? S'arrêter vers le trésor n’était qu’une question de prudence, de vérifier que quelques voleurs ne s’étaient pas accaparé ses biens.
L’obsession tourna vite en avarice, comme les ongles d’Edmond s’allongeaient et ses doigts se recourbaient. Chaque sous dépensé pour sa vengeance était légèrement plus dur à donner. Chaque pièce mise a bien pour la machine bien huilé de son plan semblait comme une goutte de sang versé sur l’autel du sacrifice, et lui brisait le cœur.
Quelque beau jour de février, il passa, par chance, près d’un chaman, qui eut tôt fait de le mettre au courant de la malédiction. En effet, le destin de tout héritier de la fortune de Monte-Cristo était de se transformer en dragon, et sous cette apparence draconique, de garder pour toujours le trésor.
Le chaman lui donna force d’amulettes et de concoctions, mais le prévint: tant que le trésor existait, il ne pouvait que ralentir le mal.
La vengeance d’Edmond était désormais une course contre la montre.
Quand ses mains deviennent griffes, il se met à porter des gants. Quand ses pupilles se fendent, il prend l’habitude de lentilles. Dès qu’il peut, malgré la douleur qui lui en déchire la poitrine, il dilapide le trésor; dans le vain espoir d’en affaiblir la malédiction. Plus d’une fois, la providence se joue de lui, et Edmond se retrouve enrichi par les mêmes investissements qu’il avait fait pour perdre sa fortune.
André et Haydé ont beau avoir été ignorants, ils sont loin d’etre stupide. Il ne leur faut que quelques années avant de finalement découvrir le secret du comte; bien qu’ils se gardent de le dire à ce dernier. Comment ne pas remarquer la chose, quand deux ailes immenses déchire le dos du comte, le stoppant en plein milieu de l’accomplissement de sa vengeance à Paris?
C’est l'inquiétude pour son mentor qui pousse André à reporter sa vengeance. Après tout, en prison, son père biologique forme une proie facile.
Au final, seule force de maquillage permet au comte de cacher les écailles recouvrant son visage, et d'apparaître humain pour le chapitre final de sa vengeance. Les jambes courbées du comte, camouflé sous son pantalon, rendent la marche difficile sans sa fidèle canne. Ses dents, aiguisées comme un carnivore, sont ce qui lui remporte la victoire contre Fernand.
Après cela, il sait que c’est la fin. Un cœur qui n’est pas vraiment le sien bas dans sa poitrine, et lui ordonne sans cesse et sans cesse de retourner sur l'île. Pour chaque seconde passée loin d’elle, sa raison le quitte.
Il leur laisse une lettre. Elle ne dit pas un mot de sa transformation, mais elle formule une requête. Elle demande a Haydé et André de se rendre sur l'île de Monte-Cristo, avec une armée s’il le faut, et d’y subjuguer un monstre. Elle leur demande, également, de jeter le reste du trésor à la mer, où il sera enfin oublié par l’Histoire.
Haydé et André ne font rien de cela.
La créature, ils subjuguent, car il ne reste à Edmond que très peu de raison. Mais c’était suffisamment de raison pour les épargner, aussi, quand bien même il demande la mort, les jeunes gens l'épargnent à son tour. Ils ne peuvent le laisser aux prises de la malédiction, aussi, ils l’enferme, mais ce n’est que le temps d’affaiblir cette dernière.
L’or maudit, ils parsèment au quatre vents. Une bonne partie finit dans l’océan, sans doute, mais dans tous les océans du monde, suite aux dangers du milieu marin qui font si souvent couler les bateaux. Le reste, ils échangent, ils négocient, ils jettent. Ils finissent ce qu’Edmond avait commencé, et échangent la fortune tant et si bien que la malédiction peine à les suivre. Elle ne peut s’installer dans ces étranges papiers, qui fait la mode de la monnaie de Paris. Elle ne peut s’installer dans les fermes, les forêts, les montagnes, qui soudainement sont inscrites sous le nom de ‘Monte-Cristo’. Elle ne peut rester dans les quelques artefactes qu’on entrepose en chine, en amérique, ni dans les quelques pépites données aux africains. C’est trop grand, trop large, trop de choses différentes à trop d’endroits.
Tirée à quatre épingle, la malédiction se brise.
Il est trop tard pour Edmond, dont le large corp écailleux ne pourra jamais retrouver forme humaine. Mais son esprit est clair. Il reconnaît ses enfants, ses amis. Il reconnaît le ciel, l’océan, et leurs odeurs qui chatouillent ses narines. Il se souvient avec une douloureuse nostalgie du berceau des vagues, du sel qui prend à la bouche, de l'aventure qui guidait sa vie avant qu’elle ne s'écroule.
Il est libre, désormais. Libre de l’héritage du passé.
Et c’est libre qu’Edmond Dantès, comte de Monte Cristo, se perd dans l’immensité bleu qui l’appelle.
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Mais pourquoi toujours mentir ?
Un fidèle lecteur, sans doute plus excédé que d'habitude, me fait parvenir le discours exaspérant que notre président (pour combien de temps encore ? Mon Dieu ! Que c'est long...) s'est cru autorisé à prononcer récemment à Rabat, ''en notre nom'' (sic !). En fait, avec seulement 17 % des français qui le jugent capable de diriger le pays, il a renoué, une fois de plus, avec son étiage régulier depuis le premier tour du scandale bananier qu'a été la ''présidentielle'' de 2022 --que je rappellerai, perinde ac cadaver, dussé-je être le dernier à le faire. On se demande au nom de qui il pourrait encore prétendre parler ! Au nom d'une toute petite poignée de français, peut-être ?
Le voilà donc en représentation officielle devant le Parlement marocain, ce magnifique bâtiment conçu par Lyautey et bâti par MM. Laforgue et Planque --architectes de talent que j'ai bien connus-- entouré de sa garde prétorienne de repris de justice et de petites frappes d'origine marocaine dont la seule présence, dirait-on, le rassure, année après année. Il aurait pu dire des tas de trucs passionnants, d'actualité ou d'histoire --mais vrais. Eh ! bien non... Il a fallu qu'une fois de plus il aille farfouiller dans les arrière-cours de la cuisine immonde d'une histoire réécrite en faux, refabriquée, toute en mensonges et en inventions répétées, en ressortant cette énormité que tout le monde avait jetée dans un cul de basse fosse après un premier succès d'estrade dans les années '60 (je cite) : ''Les années d’El Andalous ont fait de l’Espagne et du sud de la France un terreau d’échange avec votre culture''. Et puis quoi, encore ? Pourquoi pas un ''prototype de son vivre ensemble'', tant qu'il y était ?
Fidèle à notre méthode, je vous propose un ''retour sur images'' pour voir sur quoi je m'appuie pour dénoncer cet énorme bobard. L'expression, tout d'abord : pour mensongère qu'elle soit, elle n'est même pas de lui, mais est tirée d'une étude de 2007, ''Redécouvrir la science Arabe'', signée par un parfait inconnu, Richard Covington et publié par la Saudi Aramco World Services Company... sans doute en quête, à l'époque, de nouveaux contrats juteux à signer... et prête, pour ce faire, à caresser dans le sens du poil tout ce qui passe...
''El Andalous'', ensuite. Il voulait sans doute parler de ''al-Andalous'' qui désignait pour les seuls arabes la très romaine --et bien plus ancienne-- ''Hispania''. Passons, c'est un détail : ayant ''fait l'ENA'', il se croit autorisé à faire ou dire n'importe quoi... sans penser que l'immense Michel Audiart avait déjà caractérisé les tenants de ce genre de posture... Et si on suit les méandres tordus de sa non-pensée vide, il y aurait eu, depuis que la Terre tourne, deux types de ''colonialisme'' : l'un, le français, mauvais en tout, dans son âme intrinsèquement perverse, tout juste bon à être qualifié de ''crime contre l'humanité'' lorsque ''notre'' (?) Macron se traîne aux pieds de l'infâme Tebboune (petit rappel : Tebboune ne se traduit que par vulve ou vagin ... ceci pouvant expliquer cela !) en lui répétant les énormes mensonges que cet esprit pervers adore entendre...
Et l'autre, le beau, le bon, le magnifique : le colonialisme arabe, qui a traversé les siècles sans une tache sur sa réputation, celui (et là... les foules enthousiasmées se lèvent, dans une ''standing ovation'' hollywoodienne !) qui a permis la merveille des merveilles, ce pays béni où juifs et chrétiens ont enfin --et seulement-- touché le bonheur : al-Andalous ! On devrait tous être malades de ne pas avoir connu cet ''âge d'or''... même si, ici ou là (la vérité est : ici ET là !), les vainqueurs ne se gênaient pas --dans les mœurs du temps-- pour esclavagiser les vaincus, qui étaient ramenés au statut peu enviable de ''Dhimmis'' (interdiction de témoigner devant un tribunal, ou de posséder un cheval ou une arme quelle qu'elle soit, obligation de laisser le passage à tout ''Croyant'' et de ne marcher que sur la chaussée, pas sur les trottoirs, ou encore interdiction de construire des habitations qui dépassent en hauteur celles des voisins musulmans. Et, bien entendu, l'obligation incontournable de payer une lourde taxe, la Djizyia, assortie de l'interdiction de construire de nouveaux lieux de culte... On reste pantois devant le bonheur qui résultait de l'application de ces principes --parmi tant d'autres joies imposées par un pouvoir caractérisé par sa ''tolérance''. Je comprends que Macron regrette amèrement de n'être pas né assez tôt pour avoir bénéficié de ce Paradis terrestre.
Il n'en reste pas moins vrai que le message, clair et indiscutable, qui a été lancé une fois de plus ne peut avoir qu'une seule et unique conséquence : monter encore davantage contre nous --si c'est possible-- les jeunes de ce qui fut ''nos banlieues'', en les confortant dans le culte permanent d'un des plus graves mensonges de l'histoire (pourtant prolifique en la matière)... comme si les dites banlieues, devenues depuis ''terres de non droit'' et déjà tellement hostiles à tout ce qui représente la France, avaient besoin de ça !
Le gag de la situation tient dans la réaction unanime du peuple marocain à ces libertés prises par notre lamentable président avec la vérité : eux, nos chers amis marocains, savent la vérité sur les deux extrêmes de ce double mensonge : ils savent de quoi leurs ancêtres étaient capables, et ils savent aussi tout le bien qu'il faut penser de l’œuvre iso-colonisatrice française ... pour l'avoir vécue ou avoir profité de ses retombées à travers le temps, pour les plus jeunes.
Al-Andalous fut certainement une forme de Paradis terrestres (leur ''Fridaouz'')... mais uniquement pour les envahisseurs qui ont tellement pressuré les populations qu'ils ont pu se payer des palais de rêve, des Alhambras (= châteaux rouges), des jardins paradisiaques, des étoffes rares (interdites aux Dhimmis, bien entendu !) et une manière de vivre qui allait de pair avec le rejet de leur pouvoir par la totalité de la population. Et si la brutalité de leur règne a permis de faire durer cette aberration plusieurs siècles, cela ne saurait constituer la justification d'un des plus gros bobards que l'histoire ait fabriqués.
Monsieur Macron, non seulement vous avez, une fois de plus, raconté n'importe quoi, mais toute cette laideur voulue s'est, dans la seconde, retournée contre vous. Et ça, voyez-vous, ce sont deux bonnes nouvelles comme vous ne nous avez plus habitués à en avoir... On vous remercierait presque, de mentir si stupidement !
H-Cl.
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Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition.
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque.
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe.
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre, aujourd'hui, que le souvenir fané qu'ils représentaient.
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration.
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son souffle s'accélère.
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis, il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ?
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures.
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque.
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement.
Avait-il imaginé la voix du sage ?
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix.
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées.
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien.
-Wukong ?
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait.
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire.
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas.
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés.
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau. Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre.
https://www.tumblr.com/alicedusstuff/723736088501518336/nocturnal-thoughtenglish-version?source=share
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Some of my poems (in french and english)
Also, reblogs and any form of interactions always appreciated
Not all of my poems are there but ye
Eng: I always write free verse poems by the way. I let my pen guide me when I write.
FR: Je fait tout le temps des poème en vers libres by the way. Je laisse mon stylo me guider quand j'écris.
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Court poème sans nom/ short poem without a name
Prairie des montagnes, fleurs de moneuil.
Les oiseaux chantent dans un son aigu l'arrivée du printemps
Ainsi que la saison des amours.
Les petits renardeaux attendent le retour de leur mère
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Les facettes
Douce expression de soi sans effroi.
Un savoir si grand et sage, malgré son jeune age
Jolie voix, Grand cœur froid
Une surface parfaite, ce n'est qu'une facette.
Les oiseaux chanteron ils encore demain ?
Il paraît heureux, mais c'est bien plus brumeux.
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fin de bataille
Rosée du matin, feuilles de Bambou. La fin de la guerre, le Samourai à terre. Les enfants ne courent plus. Il n'y a désormait que la melancholie du chant des oiseaux.
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Brises d'Hiver
Un hiver froid, les joues Rouges La neige et les arbres sans feuilles, les animaux hibernent, les bois sont calmes Le vent froid, les écharpes. L'Hiver s'annonce rude mais quelque peut réconfortant.
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Longer love poem
Ils étaient là, dans le lit. Lumière tamisée, ambiance romantique et Relaxée.
Une intimitée semi présente. Intimitée entre deux corps encore trop jeunes pour fusioner mais pourtant. Ils étaient là. Stressés et amoureux sous la faible lumière des leds accrochées au plafond.
Le silence, le bruit de leur coeur qui battent à la chamade. Ces deux corps relaxés dans un baiser. Enfin, après échange de salive, Ils se détendent dans un monde de rêves anjoleurs au de lendemain.
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Ce cœur.
Ce cœur qui hais
Ce cœur qui trahis
Il a pendu ses amis
ceux avec qui il a rit
Ils sont maintenant partis; tout est fini.
Ca coeur qui trahis, lui qui a tand aimé, mais il a aimé. Il deteste aimer. Il se sent blessé, car il a perdu tout ce qu'il avait de plus cher.
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Douce voix de Soprano
Cette douce voix de soprano qui transperce les cristaux de mon cœur Cette voix Si douce, comme une rangée de Jonquilles qui se faufile dans le creux des fissures de mon âme.
Cette voix de Soprano qui mue, un changement désespérant. On ne fait pas de miracles.
Il faut Chanter malgré les changements, Chanter malgré le désarroi, Chanter avec espoir
Le changement est normal, jeune Soprano. Alors continue de faire chavirer mon coeur avec ta voix et ton cœur pur.
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Fr:Poème dédié à Carlo du Jeux Lies of P
Eng:poem dedicated to Carlo from lop
Des yeux marrons
des yeux marrons, un sourire malicieux un rêve dangereux mais ambitieux
des yeux marrons, un sourire perdu
Si seulement il lui avait fait ne serait-ce qu'un câlin
Des yeux marrons, un cœur brisé
Tout ce qu'il voulait était sa reconnaissance mais il n'est même pas venu pour la remise des diplômes
Des yeux marrons, un cœur perdu
Seulement la haine pour lui reste, l'amour n'est plus.
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Poem dedicated to Roméo de Lies of P
(Celui ci n'a pas de titre, ça m'arrive souvent)
(This one doesn't have a title, I often do that)
Des cheveux blonds aussi beau que l'or des rois aussi clairs que les reflets du soleil
Un cœur courageux coeur de poète, cœur théatrale
délicat comme de la soie, sensible comme une fleur de lys
Beau en scène comme à la ville
Beau comme la vie, grand comme un chêne.
fidèle comme une ombre
Une sensation de chaleur dans ces yeux bleus teintés de marron
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FR: Poème dédié à mon OC, Ayezl.
Eng: Poem dedicated to my OC Ayezl.
The goddess of ice and her bottled up emotions.
She gets mad at every little thing because her heart is in pain. She does ballet to help her go through strong emotions.
She dances to make the pain go away.
A dance so graceful, and yet, it aches.
She tries not to think about it too much like.
But, it always ends up like an explosion of feelings with tears burning her cheeks like acid.
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FR: Poème dédié à mon petit ami (enfin, l'un d'eux.. oui je suis poly tu va faire quoi?? XD)
Eng:Poem dedicated to my boyfriend (well, one of them.. yes I'm poly what you gonna do?? XD)
My sweet dove, as sweet as love
My Sunshine in the sky
a light in my heart who became a part of my mind and Soul
This scary experience named unconditional love.
Love is for us to share
No matter how strong the emotions
No matter what, our love will remain.
For as long as it can, wishing it could be forever.
This feels like a fever dream.
Is it really happening? Or is it just an addicting hallucination..?
I can only imagine the day we meet for now and dream about it.
My dearest, my tulip, my darling, my love. But your prettiest name is [his name]
FR: (Oui je ne dit pas son nom, because confidentialitée mon ami 🥸)
Eng: (Yes I won't say his name, because confidentiality my friend 🥸)
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Qui êtes vous, selon votre personnage préféré de Blue Lock ?
Le principe est simple, tous les personnages du manga/animé ont des fans. Comment ces fans sont (personnalité) par rapport à leur personnage préféré ?
⚠️🚨 Le post ci-dessous n'a qu'un seul but humoristique, toute critique est à prendre au second degré et n'est en aucun cas là pour vous blesser, si c'est le cas j'en suis désolée 🙏🏻
Isagi Yoichi : Ceux qui ont pas encore choisi
Ceux qui le préfère, c'est des gens biens, des gens bienveillant en qui tu peux avoir confiance. C'est vraiment eux qui ont commencé la série, ils ont pas encore choisi qui ils préfèrent donc ils restent dans leurs zones de confort et prennent le personnage principal pour pas faire de faute.
Ça fait plus de 100 chapitres qu'on nous parle d'Isagi et ils sont toujours là, du premier chapitre au dernier, ils sont toujours derrière lui. Que ce soit pour l'encourager ou pour le vanner derrière son dos. C'est des gens qui savent pas trop s'énerver, très humble, ils ont du mal à dire non et à crier sur quelqu'un parce qu'ils veulent pas blesser profondément. C'est des gens biens.
Je recommande.
Rin Itoshi : Gars sûrs
C'est ceux qui ont d'abord préféré Isagi et qui pour une raison que j'ignore, sont partis dans le camp de Rin. Soit pour suivre sa rivalité avec son frère, soit parce que Isagi n'était pas assez passionné par le football.
C'est vraiment des gens qui sont à fond sur Rin, ils l'aiment beaucoup pour tous ce qu'il apporte à la série. C'est quelqu'un qui est plus strict, plus froid que Isagi qui lui est plus ouvert au rencontre. Les fans de Rin préfère son foot plus calculateur, plus manipulateur et sa froideur au quotidien. C'est les fans introverti de Isagi qui ne se reconnaissent pas dans sa chaleur et sa lumière.
Après c'est vraiment des gens qui souhaite à Rin de réussir dans sa vie, ils sont très sympas avec la communauté mais un peu plus fermés aux avis des autres sur leur personnage préféré. Ils sont aussi très discret comparé à leur nombre.
Sae Itoshi : Les fumeurs de cigarettes
Contrairement à son frère, les fans de Sae c'est des fumeurs de cigarettes, ils savent que leurs préférés c'est pas le meilleur. Il est asocial, il parle à personne, il refuse de jouer avec les autres, il a même rejeté son propre frère. Mais. Mais...
Ils l'aiment quand même.
Parce que Sae est drôle. Quand il parle nonchalamment à des supérieurs hiérarchiques, en les insultant, c'est vraiment un personnage décalé qui ramène un peu de la légèreté dans un monde très sérieux.
C'est un connard, mais ils l'aiment quand même.
Ils aiment son foot mais ils le déteste parce que son foot est parfait, ils le déteste parce qu'il fait du mal aux autres mais en même temps il a raison. C'est vraiment l'antagoniste, le vilain que tu n'aimes pas mais qui a de bonne raison, que tu comprend pas sur le moment mais que quand tu finis par l'entendre, tu te rends compte que c'était pas une si mauvaise personne. Qu'il a un message à faire passer.
C'est je pense, la raison qui fait que les fans de Sae l'aiment.
Reo Mikage : Les masochistes
Eux ils aiment souffrir, ses fans savent tous à quel point le mental de Reo c'est comme le beau temps, ça va, ça vient, kousi kousa.
Ils savent qu'il va sombrer à un moment mais ils restent quand même avec lui sur le même navire.
Pourtant c'est de bonnes personnes, encore plus fidèle que ceux de Isagi. Leur perso sombre, et pourtant ils sont toujours là pour attendre qu'il se relève et le soutiennent toujours autant comme un seul homme.
J'éprouve beaucoup de respect pour eux et j'espère que vous pourrez en faire autant.
Shidou Ryusei : Les passionnés (un peu trop)
Ils ont rencontré Shidou ça a été le coup de foudre, vous êtes ce couple un peu étrange vu de loin mais en s'approchant en fait on arrive à comprendre la relation.
Je pourrais pas expliquer ce qu'il se passe avec lui, mais ses fans le résume vraiment à sa manière de parler un peu crue. À chaque fois que je vous vois parler ou interagir avec d'autres vous ne parlez que de ça, Shidou pourtant plus que ça, c'est un personnage qui est très solaire, il attire beaucoup l'attention et est très expressif, il est cru et n'hésite jamais à dire ce qu'il pense même à quelqu'un supérieur à lui. C'est un personnage un peu sauvage mais libre surtout. C'est ça que j'aime chez lui.
C'est pour ça que je suis un peu gêné avec vous, parce que tous ce que vous aimez chez lui semble être sa manière de parler. C'est juste un peu dérangeant. Vous pouvez l'aimer, je vous l'interdit pas, mais c'est juste... pourquoi aimer un personnage juste pour sa manière de parler ?
Et chez certains ce genre de caractère un peu fou, ça vous a touché, vous êtes passé outre sa manière de parler très limite. Même s'il parle mal de vous ou qu'il vous frappe, vous vous en foutez, vous l'aimez à la folie.
C'est comme avec Sae, vous êtes conscient de son caractère un peu débridé, mais vous le trouvez attachant tout de même.
Michael Kaiser : Les Stans
« Tu lances un jeu mais pas niveau difficile, niveau expert.»
« Il faut beaucoup d'endurance pour maîtriser les fans de Kaiser.»
Les fans de Kaiser sont les pires fans de persos que j'ai rencontré. Là-dedans il y a tout. Il y a ceux qui sont l'aiment à cause de son passé et qui le déteste à cause de son caractère présent, ceux qui l'aiment gentiment, qui le supporte parce que tous le monde à besoin d'amour.
Mais il y a une catégorie qui dépasse tout ça, quand est trop présente et qui rend pas service au personnage. J'ai jamais eu autant peur de fans, cette catégorie est vraiment la pire.
C'est eux qui ont commencé à se tatouer des trucs chelous sur le côté du cou en forme de rose, qui se sont teint les cheveux en bleu et en blond. Qui ont commencé à changer de personnalité juste parce que, c'est trop cool de ressembler à un personnage détesté de la communauté. Qui s'habille comme lui, qui parle comme lui, qui ont commencé l'allemand juste pour essayer de le comprendre, qui on réservé un vol à Berlin pour faire des selfies et parler de leur récente passion pour un certain joueur de foot allemand.
Qui savent exactement ce que Kaiser veut dire en allemand ou même son prénom, allons plus loin. Qui met de l'eye-liner en expliquant que "vous ne pouvez pas comprendre d'où ça vient, c'est trop compliqué à expliquer".
J'en ai croisé qui prenait des screenshots de page du manga où il apparaissait, qui les imprimait et les découpait pour le garder et faire un collage de lui avec des positions qui mettait en valeur ses cuisses.
Et il y a ceux qui pensent que Kaiser est la réincarnation de Jésus parce qu'il avait des cheveux longs blonds et qu'il sauve les match comme Jésus de la maladie.
Je parle pas des filles qui ont commencé à tomber de nouveau amoureuse des blonds aux yeux bleus, parce qu'ils sont trop beaux.
Je parle pas non plus des fans inconditionnels, capable de retracer la vie de Kaiser du moment où il était dans le ventre de sa mère jusqu'à ce qu'il meure alors qu'il est même pas mort. Ceux-là, il faut s'en méfier. Ils sont capables de venir te voir dans tes DM, et de dire "dans tel message de tel jour, troisième ligne du deuxième paragraphe, tu as théorisé sur le fait que Kaiser n'aimait pas les chocolats, je tiens à te préciser que selon le chapitre 234, douzième page, troisième bulle en partant de la gauche, Ness précise que c'était lui qui réceptionnait ses chocolats de saint Valentin et que il l'a vu en manger et que donc c'est faux".
Ou encore qui sont capables avec juste quelques images de lui, de déterminer la longueur de ses mains à partir du théorème de Pythagore, qui indique qu'en suivant les lignes de ses phalanges et en appliquant l'équation suivante √12 x 34 /(nombre de centimètres qui sépare les doigts du sol) puis en le multipliant par le nombre de centimètres de la main, arrive à trouver la longueur de sa main. Ou ceux qui essayait de calculer le volume de ses cuisses, en mode c'est un moteur cylindré.
Quand je vous dis que bientôt, il y en a qui vont créer un autel sacrificiel avec des photos de Kaiser accroché sur leur mur, un faux autographe signée sur un bout de papier, des bâtons d'encens et eux devant l'autel en train de faire des prières pour espérer qu'un jour Kaiser devienne réalité. Un jour vous penserez à moi et vous saurez que je l'ai pas inventé.
Il y en a déjà qui pense que si tu appelles trois fois Kaiser à 3 heure du matin devant ton miroir, il apparaît.
Le problème avec eux c'est qu'ils aiment tellement Kaiser qu'on peut plus discuter avec eux, après tout il est tellement parfait. Pour eux Kaiser est parfait c'est juste qu'il est pas respecté comme il devrait l'être. C'est des gens vraiment trop fans qui font peur, souriez au moins.
J'ai juré.
Kurona Ranze : Excessivement effrayant
Oui oui ils existent.
Contrairement aux fans excessif de Kaiser qui protège la mauvaise personne avec beaucoup d'acharnement, vous protégez Kurona mais un peu agressivement.
En fait le problème c'est que vous l'aimez trop, j'ai l'impression que vous voulez le protéger de tout et de n'importe qui et donc, dès que quelqu'un pense qu'il est pas assez fort au foot ou trop discret ou trop quelque chose, vous le défendez bec et ongle parfois en n'étant pas au courant d'être méchant .
C'est à dire au lieu d'être insultant et méchant vous allez vous expliquer pendant des heures sur pourquoi tu devrais aimer Kurona, presque on a pas le choix. Alors que tous le monde peut aimer qui il veut (sauf Kaiser).
Soyez comme les autres fans de Kurona, soyez pleins d'amour, de bienveillance et de paix. Propagez la bonne parole mais pas pendant des heures. Restez entre vous si vous n'aimez pas comment les gens parle de lui, mais ne harcelez pas les autres comme les témoins de Jéhovah.
Avez vous un peu de temps pour que je vous parle de Kurona ?
Alexis Ness : Les incompris
Ceux qui sont fans de Ness, ils sont courageux, c'est des leaders nées, parce que pour détendre et aimer un personnage qui est détesté, il faut de la force.
Généralement au début tous le monde l'a détesté, sauf les fans inconditionnels qui l'ont trouvé attachant juste parce qu'il ressemblait à un chien ou qu'il était mignon (je vous juge un peu).
Les autres ils ont commencé à l'aimer un peu après, soit par pitié soit par gentillesse parce que vous êtes de bonnes personnes qui aidez votre prochain.
Vous êtes vraiment des bonnes personnes, vous méritez vraiment qu'on vous écoute, qu'on écoute vos arguments au moins une fois et qu'on tranche comme dans un tribunal. Vous êtes des fourmis dans le poème, vous trimez mais personne ne vous calcule et après quand Ness aura son moment de gloire (j'en suis persuadé) vous pourrez danser devant les cigales qui pensait vous faire du mal en critiquant votre personnage principal.
Respectez les, ils sont pas méchant juste très incompris et ça les rend un peu nerveux. Écoutez les et vous verrez, ils ne vous veulent aucun mal.
Yo Hiori : Les sentimentaux
En vrai j'ai rien à dire, ils sont très sympas, il rigole bien et ont généralement le sens de l'humour.
La plupart de ses fans l'aiment parce que lui aussi apporte de la profondeur à la série, de par son caractère très simple qui résonne avec la plupart des gens un peu perdu qui ne savent pas comment faire dans la vie de tous les jours. Et aussi par son passé et son incapacité à savoir comment il aurait dû réagir.
C'est vraiment des gens qui sont pleins d'amour pour lui et qui vont le supporter et l'aider à travers des messages pleins de sens, de réalité. Ils sont très terre à terre et plein de sang froid, c'est des fans qui sont très adulte par rapport à certains. Si vous avez un problème ou besoin de conseils je pense c'est eux qu'il faut aller voir.
Par contre, je juge fort ceux qui pense qu'ils sont comme lui, des sadiques qui aime voir la souffrance des gens, leur détresse et les voir mourir sous vos pieds.
Bande de mini-Kaiser.
Et si je pousse le délire vous buvez de la monster juste parce que c'est cool, vous jouez à des gaming de 18 ans et + alors que vous avez 17 ans et vous vous sentez cool. Vous êtes déscolarisé, rien ne vous attire, vous êtes seul, solitaire, manipulateur et menteur.
Ouais vous des menteurs, à vous même.
Sinon les autres je vous adore 🩵.
Oliver Aiku : Les Menteurs et Menteuses
Vous êtes des menteurs et des menteuses, j'ai jamais vu ça de ma vie.
Vous pensez fort pour une raison X ou Y, j'ai pas envie de savoir, que vous seriez capable de sortir avec quelqu'un comme Aiku. Vous êtes des menteurs.
Qui est capable de sortir avec lui, tous ça parce qu'il des yeux dépareillés ? La seule chose que vous lui trouvez ça se compte sur les doigts d'un main :
Il est beau (yeux sont beau pas le reste)
Il est sexy quand il agit comme de la merde
Les arguments sont implacables, j'abandonne.
La plupart de ses fans c'est des meufs qui disent toutes une chose, "c'est le seul mec qui peut me marcher dessus sans que je dise quoi que ce soit", "Il a beau avoir trompé sa meuf, je suis capable de sortir avec lui".
Mais on sait tous que c'est faux, même vous vous savez que c'est faux.
A chaque fois, vous dites que les bases d'une relation saine c'est la communication et la fidélité. Comment tu veux tomber amoureuse et sortir avec un mec comme ça, quand tu sais que s'il sort dehors, c'est certainement pas pour aller taper dans un ballon de football ?
Et après vous allez vous plaindre que les mecs c'est tous des connards, après tu fais pas les bons choix.
« Juste la prochaine fois aimez un garçon pour ce qu'il fait, pas pour ce qu'il est.»
Meguru Bachira : Des monstres d'amour
« Vous êtes les seuls capable de me faire rougir.»
Vous êtes des anges et vous regardez tous le monde de haut, j'ai jamais connu un fan de Bachira malveillant ou sadique, peu importe si Bachira parle de son monstre intérieur.
Généralement on les reconnaît grâce au meme plein de coeur ou de blague idiote sur lui, c'est très bon enfant, c'est l'endroit où tu vas pour te reposer après avoir subi les fans de Kaiser. À eux seuls il sont capables de te faire aimer la communauté.
Plein de sincérité, plein de bons conseils, il y a pas un qui pense qu'il est meilleur que les autres, vous faites tout ensemble et c'est vraiment beau.
Les fans de Bachira ils te parlent en mettant des cœurs partout, comme si tu parlais à ton petit ami, je les trouve trop mignon et tellement attentionné. Ils sont capables de parler sans insulter, de remettre leur point de vue en question et d'entamer une conversation sans parler du passé de leur personnage.
« En fait ils ont complètement compris que ce qui fait un personnage c'est ce qu'il est maintenant et pas ce qu'il était avant.»
Charles Chevalier : Des Taquins
Dans la vraie ses fans ce sont des taquins, ils aiment rigoler et faire des blagues à tous le monde.
C'est des bons vivants, des personnes libres et rebelles qui n'écoute pas trop mais qui sont très attentionné envers les gens qu'ils estiment.
Ils ne sont pas un problème dans la communauté dans le sens où parler avec eux est simple, par contre ça arrive qu'ils vous lance dans piques parfois quand l'envie leur prend sans pour autant vouloir être méchant.
Bien sûr ils apprécient Charles pour son caractère vivant et joueur, moi je l'aime aussi parce qu'il est français et j'aime les français.
Niko Ikki / Kiyora / Nanase : Sur le banc de touche
Les fans de Niko ou même de Kiyora, vous êtes ceux qui sont assis sur le banc de touche. Ceux qui sont sur Twitter sans pour autant tweeter. Vous regardez les autres se battre pour leur personnage préféré sans vous immiscer dans leur débat puéril.
Soit par dépit, vous ne voulez pas communiquer avec des gens aussi expressif. Soit par volonté, vous savez que votre personnage est le meilleur est vous l'aimerez mieux que les autres.
Vous avez raison, restez entre vous est le meilleur moyen de ne pas s'énerver inutilement avec d'autres fans (entre autres ceux de Kaiser), et partager une même passion.
Mention spéciale au fans de Kiyora qui sont des petits malins, ne les engagez pas dans des batailles d'arguments vous perdrez rapidement.
Les fans de Niko et de Nanase sont des gens simples et pleins d'amour mais ils ne savent pas trop à qui le donner, restez sympa avec eux s'il vous plaît il mérite tous l'amour du monde.
« Il est difficile de se faire entendre dans une communauté avec tant de personnages préférés.»
Merci d'avoir lu ! N'hésitez pas à me faire savoir si un de vos personnages préférés n'est pas dans la liste !
Persos qui ont des communautés trop peu présente pour que j'en parle : Nagi Seishiro, Kunigami, Chigiri Hyoma, Raichi, Gagamari, Igarashi, Don Lorenzo
Perso en écriture : Sendo,
#blue lock#michael kaiser#isagi yoichi#bachira meguru#what are you character edition#writing humor#don't take it personally#don't take this too seriously#it's just for fun#itoshi sae#rin itoshi#oliver aiku#hiori yo#kurona ranze#alexis ness#reo mikage#shidou ryusei#french#🇨🇵 oui oui baguette 🥖#charles chevalier#niko ikki
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On ne juge pas un homme sur sa « positivité » psychologique ou sa « négativité », sur son adaptabilité au monde ou sa tiédeur bienveillante, mais sur sa soif de vivre, son style et son intransigeante fidélité à lui-même. « Delon n'était ni gentil ni conciliant ni moral ni optimiste ni tourné vers l'avenir, mais fidèle, courageux, mélancolique, solitaire, égoïste, fragile et intransigeant. Traits aristocratiques, que l'époque égalitaire et libérale du dernier siècle vomissait déjà lorsqu'il incarnait le Tancrède sicilien du Guépard ou le professeur saturnien de Zurlini. »
Gabriel Nerciat
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𝔻𝕚𝕝𝕦𝕔 | Sway
*↷◌ Info:
||Personnage : Diluc ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 3 560 ||Inspiration musicale : Sway de Michael Bubblé ||Synopsis : [T/P] est une chanteuse connu à Mondstadt, et performe régulièrement dans la taverne de Diluc. On dit que les deux sont de bon amis, mais n'entretiendraient-ils pas une relation plus intime lorsque les portes sont closes?
⁎↣♡↢⁎
Ce soir, à Angel's Share, taverne emblématique de Mondstadt, un évènement sortant de l'ordinaire allait prendre place à l'intérieur. Au rez-de-chaussée, une petite scène avait été installée, où quelques instruments reposaient dessus. Puis à l'avant, au centre, un micro solitaire. Cette petite mise en scène intriguait les nouveaux clients, se questionnant sur la raison de ce décor différent de l'habitude. Mais les habitués de la petite taverne savaient ce qui allait se passer. Un vendredi soir sur deux, une chanteuse à la voix mielleuse venait faire son spectacle, remplissant à l'occasion la taverne de client friand de son chant.
Pour Diluc, barman et propriétaire de ce repère chaleureux, la venue de cette chanteuse lui permettait de venir gonfler ses recettes si la semaine n'avait pas été assez florissante pour lui. Bien évidemment, ce n'était pas l'unique raison pour laquelle il appréciait particulièrement ces soirées. Mais étant fidèle à lui-même, Diluc n'admettrait jamais l'effet que cette présence féminine avait sur lui, tout du moins, pas en public. PDV [T/P] :
La taverne commençait petit à petit à se remplir, créant un brouhaha joyeux au sein de cette dernière. Diluc, lui, était au comptoir, nettoyant des verres ou servait des boissons. Son air sérieux même dans cette ambiance de fête me fit sourire. Rare sont les moments où j'ai pu le voir sourire, mais je les chéries comme rien au monde. Mon regard continua son chemin de son visage vers cette chevelure d'un rouge flamboyant, lui donnant un air sauvage et élégant en même temps. Puis mes yeux descendirent le long de sa nuque pour atteindre son torse musclé et pourtant, regorgeant de finesse. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette silhouette envoutante. « Arrête de le fixer comme ça, tu vas baver [T/P]. » dit l'un de mes musiciens en rigolant. Je me retournais en laissant échapper un léger soupir avant de lui répondre quelque peu blessée. « Ce n'est pas de ma faute s'il est bel homme! Comment ne pas vouloir admirer ce profil si charmant? » dis-je, un léger sourire sur les lèvres, jetant un dernier regard sur ce visage de marbre.
- Haha, non mais regardé moi ces yeux langoureux. Est-ce que notre cher [T/P] n'aurait pas un petit béguin pour le barman distant et mystérieux? » renchérit un autre musicien. Je fronçais les sourcils et regardais à l'opposé de Diluc en croisant les bras.
« Je ne vois pas ce qui te fait dire ça. Allez, trêve de bavardage, nous allons bientôt rentrer en scène! »
La petite troupe s'échangea quelques regards complices avant de rigoler. Un rictus se dessina sur mes lèvres avant que je ne prenne la poignée de la porte de derrière, nous faisant rentrer directement à côté de la petite scène. À peine avions-nous passé le pas de la porte que tous les regards de la taverne se dirigèrent vers nous, devenant le centre de l'attention. Il faut dire aussi que nous étions plutôt chics. Chacun des musiciens portaient un costume trois pièces blanc crème, le tout accompagné d'un nœud papillon rose pastel. De mon côté, j'avais opté pour une robe noire en satin avec un col bateau. Cette robe enveloppait mon corps délicatement, adoucissant les courbes de mon corps. Finalement, je portais des gants en dentelle rose pastel, remontant jusqu'au coude, rappelant le nœud papillon des musiciens. Le tout était assez minimaliste, tout en ayant de l'élégance.
Nous sourîmes à toute la salle, ravis de voir qu'il y a toujours autant de monde prêt à venir nous écouter; ça réchauffe le cœur. Pendant que les musiciens s'installaient, je pouvais entendre les murmures qui parcourraient la taverne à notre sujet. Des murmures d'excitation, de questionnement, d'appréhension. C'est alors que je me plaçais en face du micro, testais si le son fonctionnait, et la taverne devint silencieuse, impatience de savoir le déroulement de la soirée.
« Bonsoir à tous! Je vois que, ce soir encore, nous sommes nombreux et impatient que la soirée commence, n'est-ce pas? » dis-je dans le micro, le sourire aux lèvres à cause de l'excitation qui commençait à monter.
- OUAIS! » cria toute la taverne dans un élan de joie et de bonne humeur.
- Haha, bien bien. Je vois que tout le monde est en forme aussi encore ce soir. Eh bien, commençons sans plus tarder avec la première chanson qui est dédiée à la personne qui a su faire tambouriner mon cœur avec passion, qui a su faire frissonner ma peau de plaisir, et qui d'un simple toucher enflamma tout mon être du grand brasier qu'est l'amour. J'ai choisi la chanson Sway! »
Suite à cette déclamation, une vague de sifflement parcourut le public intrigué de savoir qui était cet heureux élu. J'en profitais d'ailleurs pour lancer un regard furtif dans la direction de Diluc. Ce dernier restait impassible devant le comptoir à s'occuper des clients; il ne daignait même pas m'adresser un regard. Mais je savais que mes dires ne l'avaient pas laissé si indifférent que cela, bien qu'il montrât le contraire. Le bout de ses oreilles ainsi que ses pommettes prirent une teinte légèrement rosée, un changement très discret, mais qui n'échappait pas à mes yeux. À la vue de cette réaction chez Diluc, je reportais mon attention face à la salle, un sourire satisfait scotcher aux lèvres.
« Musiciens! »
Ils s'échangèrent un regard, tous souriant et commencèrent aussitôt à jouer la mélodie. Je pris une grande inspiration et calmais ma respiration en fermant les yeux quelques secondes, avant de commencer à chanter de plus belle.
« . »
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
« . »
À la fin de ma performance, j'en profitais pour faire un petit clin d'œil dans la direction de Diluc, espérant cette fois une réaction plus prononcée chez le barman. Mais il n'en fut rien, malheureusement.
Après seulement une chanson, la taverne était déjà en ébullition et en redemandait. Mes compagnons et moi-même ne pouvions nous arrêter de sourire face à l'engouement du public. Je repris mon souffle avant de ne reprendre le micro dans mes mains.
« Vous en revoulez encore ? »
Un « Oui » unanime émergea dans toute la taverne, nous faisant comprendre que la soirée ne s'arrêterait pas en si bon chemin. C'est alors, qu'après deux trois gorgées d'eau, les musiciens se remirent à jouer, moi les accompagnant avec ma voix qui résonnait à travers tous les murs de la petite taverne.
PDV Diluc :
La première chanson venait à peine de finir, et pourtant, la salle en redemandait déjà encore. Du coin de l'œil je l'avais vu m'adresser un clin d'œil, mais je ne réagis pas. Du moins, je ne le montrais pas, car je savais très bien qu'au fond de moi, mon cœur battait légèrement plus rapidement contre ma cage thoracique simplement à cause de ce clin d'œil.
Je continuais ainsi de servir les clients qui se faisaient nombreux au comptoir. Evidemment, Venti était présent, mais je crains que les 10 bouteilles de vin n'aient eu raison de sa conscience. Je soupirais, découragé, de le voir ainsi avachi sur une table de ma taverne, encore une bouteille à la main et un sourire d'idiot accroché à ses lèvres. Parfois je me demande s'il est celui qu'il prétend vraiment être ; l'archon Anemo. Je secouais, désespéré, la tête de droite à gauche avant de reprendre la tâche que j'étais en train d'effectuer.
De l'autre côté de la salle, [T/P] continuait de chanter de plus belle, sans jamais s'arrêter. Je lançais de temps à autre quelques regards furtifs dans sa direction tout en restant le plus discret possible ne voulant éveiller quelques soupçons. Et pourtant, plus je la regardais, plus il m'était difficile de détacher mon regard de sa silhouette. Ce corps sublime devenait enivrant, et ce visage, un visage d'ange, qui transpire la tendresse et l'amour. Ses traits fins et délicats, ses yeux remplis d'un feu ardent de passion, ses lèvres légèrement rosées dues au rouge à lèvres les rendaient encore plus délicieuses. Et sa voix, comment ne pas en parler. Le timbre de sa voix pouvait être à la fois fort et doux, agressif et tendre, sensuel et délicat. Sa voix n'était comparable à rien en ce monde tellement elle était unique et envoutante. Et ce vibrato grave et lent qu'elle pouvait produire en allant chercher un son du plus profond de ses entrailles ; j'en avais des frissons d'excitation. C'est incroyable l'effet que [T/P] a sur moi.
Je souris tendrement en la regardant prendre plaisir à chanter devant cette foule en effervescence. Plongé dans mes pensées, je l'admirais paisiblement avant qu'une certaine voix un peu trop familière ne me sorte de mes songes.
« Elle est ravissante, tu ne trouves pas ? » dit-il avec un ton enjoué, les yeux rivés sur la silhouette de [T/P].
Pas besoin de relever la tête pour savoir à qui appartenait la voix. Je décidais simplement de continuer à effectuer mes différentes tâches sans lui prêter trop d'attention.
« N'as-tu donc rien d'autre à faire que de venir boire dans ma taverne ? »
« Hahaha, même rendre visite à mon frère m'est interdit désormais ? » dit-il un verre de liqueur à la main, son air espiègle ne quittant jamais son visage.
Je relevais la tête et le fixais du regard. Ne voulant pas envenimer la situation, je décidais simplement de le laisser faire, après tout, j'avais plus important à faire en ce moment.
« Eh bien reste, si cela te convient, mais tâche de boire raisonnablement dans mon établissement. Je n'ai pas envie de me retrouver à gérer un ivrogne de plus dans ma taverne. »
Il laissa échapper un petit ricanement avant d'acquiescer et de s'éloigner, son verre à la main.
PDV [T/P] :
La soirée commençait à toucher à sa fin et la taverne ne comptait plus que quelques clients en son sein. Épuisée de cette soirée de fête, je décidais d'aller me poser quelques instants au comptoir pour retrouver mon cher barman. Les musiciens, quant à eux, venaient de rentrer chez eux, tout aussi exténués de la soirée. Je m'assis sur une des chaises hautes du comptoir, et observais amoureusement le visage sérieux de Diluc, concentré sur une tâche à la fois. Il releva sa tête dans ma direction en me demandant ce que je voudrais prendre. A cet instant, mes lèvres s'étirèrent dans un sourire affectueux, n'ayant d'yeux que pour lui.
« Je vais vous prendre un verre de wiskey, mon cher. »
A peine ma commande énoncée qu'il se mit au travail pour finalement me servir mon verre quelques minutes plus tard. Je bus quelques gorgées de ma liqueur avant de reposer le verre sur le comptoir verni de la taverne. Je relevais yeux afin d'avoir son visage dans mon champ de vision.
« Alors, que penses-tu de la performance de ce soir ? » demandais-je intriguée de connaître son impression ce soir encore.
- On peut dire encore une fois qu'elle a été réussie vu le nombre de clients qui se sont attroupés autour de toi et de la scène. » me répondit-il, un air indifférent sur le visage. Un soupir s'échappa de mes lèvres, quelque peu déçue de ce manque de réaction. Mais bon, à quoi est-ce que je m'attendais, c'est de Diluc dont on parle. Et pourtant, c'est une des raisons pour lesquelles mon petit cœur a craqué pour lui.
- Toujours neutre à ce que je vois. Et qu'en est-il de ma première chanson ? A-t-elle fait frissonner ton cœur de passion ? » le questionnais-je à nouveau, cette fois un petit rictus espiègle au coin de la bouche. C'est à ce moment que je pus voir à nouveau le bout de ces oreilles ainsi que très légèrement ces pommettes prendre une teinte rosée. Mon sourire s'élargit, connaissant déjà la réponse à ma question, mais je voulais tout de même savoir quel commentaire désintéressé Diluc allait me fournir.
- Je ne vois pas pourquoi une chanson aurait un tel effet sur ma condition cardiaque [T/P]. Toute fois, il se fait tard, tu devrais rentrer pour te reposer. » son sérieux ne quittait jamais son visage.
- Roooohhh la la, toujours aussi pragmatique à ce que je vois. Tu pourrais au moins dire que tu as apprécié mon chant au lieu de faire des remarques désobligeantes. » Je soufflais avant de ne reprendre une gorgée de mon whisky, le terminant à la même occasion.
- Mais, est-ce que l'impassible barman de la taverne Angel's Share serait en train de s'inquiéter pour moi en me demandant de rentrer tôt ?
- Pas nécessairement. Je m'inquiète plus du fait de devoir faire encore des heures supplémentaires.
- Tu sais, ce n'est pas en restant aussi froid que tu vas réussir à gagner mon cœur. » répondis-je dramatiquement, exagérant la situation.
- Veux-tu donc bien arrêter ta comédie et rentrer à la maison s'il te plaît ? Nous sommes en public ici, dans la taverne. » dit-il doucement en jetant de furtifs regards à droite et à gauche pour savoir si un client n'écoutait pas silencieusement la conversation.
- Haha, aurais-tu peur que quelqu'un se méprenne sur notre relation ? Eh bien soit, je rentre. Je réchaufferais le lit en t'attendant, mon chou ~ »
Je lui susurrais les derniers mots à son oreille avant de me retourner pour sortir de la taverne. Du coin de l'œil, je le vis rougir me faisant sourire, satisfaite. Seulement, je ne me doutais pas qu'une certaine personne avait tout vu, et entendu qui plus ait.
« ... »
Lendemain matin
Les quelques rayons qui traversèrent le rideau de la chambre vinrent effleurer mon visage, me réveillant doucement. Tranquillement, j'ouvris les yeux, ne voulant pas me faire aveugler par la lumière matinale. J'étendis mon bras à côté de moi et tâtai le lit, mais rien. Je ne sentis que les résidus de chaleur de son corps, ainsi que les quelques effluves encore présentes de son odeur dans les draps. Je me redressais donc sur le lit avant d'en sortir.
Alors que je me dirigeais vers la cuisine, une douce odeur de nourriture vint remplir mes narines, me donnant l'eau à la bouche. J'accélérais le pas afin de me retrouver au plus vite dans la cuisine. Lorsque j'arrivais dans la pièce, je fus accueilli par un Diluc au fourneau, concentré sur chaque mouvement qu'il faisait. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je m'avançais vers lui.
« Bonjour Diluc. Alors, bien dormi ? » lui dis-je en faisant un petit clin d'œil.
Il releva la tête et posa son regard dans le mien, cette fois, je pouvais clairement voir la tendresse épouser les traits de son visage. Comme quoi, dans un endroit à l'abri des regards, même le plus désintéresser des barmans pouvait se révéler tendre et attentionné pour sa douce moitié. Il me sourit tendrement avant de déposer ce qu'il tenait dans les mains sur le comptoir pour se rapprocher de moi.
« Très bien, et toi mon amour ? »
Il glissa ses bras le long de ma taille me rapprochant de lui. Un rire étouffé sortit de ma bouche tandis que je le laissai faire.
« Pourquoi ne m'as-tu pas réveillée lorsque tu es rentré ? Je n'ai même pas pu te faire un bisou pour te souhaiter bonne nuit.
- Tu dormais si paisiblement. Et puis, tu sais qu'il n'est pas conseiller de réveiller un ange qui dort, surtout lorsque ce dernier s'appelle [T/P]. Mais tu peux toujours me faire un bisou pour me souhaiter une bonne journée. »
Il déposa un bref bisou sur mon front tout en resserrant l'étreinte. Cette fois, c'était à mon tour de rougir comme une tomate. Il a le don de, avec seulement quelques mots, me faire chavirer et perdre mes repères. J'enfouis mon visage dans son torse pour qu'il ne voit pas à quel point l'on pouvait me confondre avec sa chevelure d'un rouge flamboyant. Toutefois, il devait surement avoir remarqué ma timidité car, l'oreille contre son torse, j'entendis sa cage thoracique résonner dans un rire léger avant qu'il n'approche ses lèvres de mes oreilles pour venir me susurrer ces quelques mots
« Je t'aime, [T/P]. »
Ce par quoi je répondis évidemment par l'affirmative, un sourire enfantin sur le visage. Puis, je relevais la tête et plongeai mon regard dans le sien. Nous nous observions tous les deux amoureusement, aucun ne voulant briser l'étreinte. Mes yeux descendirent légèrement pour venir se poser sur ses lèvres rosées et fines ; si délicieuses qu'on avait envie de croquer dedans. Je plaçais mes mains sur chacune de ses joues, et sur la pointe des pieds, posais mes lèvres contre les siennes. Il m'embrassa passionnément, comme s'il s'agissait encore de la première fois. Ses bras se refermèrent davantage autour de ma silhouette ne laissant ainsi quasiment plus d'espace entre nos deux corps, tandis que nos lèvres dansaient à l'unisson suivant un rythme rapide. Hâtivement, ce baiser devint passionnel et remplit d'amour pour l'autre, tout en y gardant une forme de tendresse. Je profitais de cette intimité pour venir glisser ma main le long de son dos avant d'atteindre son fessier. Ma main le caressa avant de le prendre fermement, nous collant davantage. Face à cette initiative, Diluc eut le souffle coupé, visiblement surpris de cette action. Je pus même voir un Diluc rougissant, presque timide et embarrassé. Mais je dois le reconnaitre, le fait de voir Diluc dans cet état pour la première fois le rendait si mignon et sexy à la fois, me fit encore une fois tomber sous son charme.
« Diluc, je te cherchais justement pour te dire que- »
Soudain, on entendit une voix masculine résonner dans la pièce. Nous nous arrêtâmes net avant de tourner nos visages vers ladite voix. C'est alors qu'on vit un Kaeya, droit comme un i, trop choqué pour dire ou faire quoi que se soit. Un silence s'installa dans la cuisine, un long silence lourd de sens. Personne ne disait rien, mais tout le monde comprenait la situation.
« JE SAVAIS QUE TU AVAIS UNE AFFAIRE AVEC [T/P] ! »
Kaeya s'écria soudainement, nous faisant sursauter Diluc et moi. Puis, un autre silence avant que je n'éclate de rire. Seulement, Diluc, lui, ne trouvait pas la situation aussi drôle que moi. En un clin d'œil il avait repris son air sérieux et sévère en regardant son frère. Pour ma part, je ne pouvais m'arrêter de rire, tellement le comique de situation était parfait. Visiblement, même son propre frère n'était pas au courant de tout.
« Tu n'as même pas prévenu ton frère ? Hahaha, tu es vraiment sans cœur mon cher Diluc. »
Je me retournais dans la direction de Kaeya, un air perplexe au visage. J'essuyais quelques larmes de joie avant de reprendre.
« Nous sommes bien plus qu'une simple affaire, Kaeya. »
En disant cela, je lui montrais mon annulaire gauche ainsi que celui de Diluc, mettant à présent bien en évidence nos alliances. La réaction de Kaeya fut des plus divertissante. Ce dernier s'attendait à tout sauf à cette fin, je pense. Rien qu'à voir sa tête de six pieds de long sous l'effet du choc, il s'agissait de la dernière possibilité. Diluc, lui, ne paraissait pas très ravi que son frère apprenne la nouvelle. Je souris et embrassais brièvement Diluc avant de sortir de la cuisine pour leur laisser un petit moment d'explication.
« Bon, je pense que des explications doivent se faire, en attendant, je vais aller prendre une douche. »
-T'as intérêt à m'expliquer pourquoi je n'étais pas au courant Diluc. »
Alors que je m'éloignais tranquillement de la cuisine, je m'arrêtais avant d'intervenir une dernière fois.
« Ah, et pas de duel entre frères, hein, je compte sur toi mon chou ~ »
Je quittais finalement la salle, un air satisfait sur le visage.
Ne pas prévenir son frère d'un tel changement, il faut le faire quand même.
⁎↣♡↢⁎
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Voyance
Comme à ses habitudes, Philippe entra en grande pompe dans le temple, bousculant la tranquillité des pèlerins. Ces derniers s’empressèrent de quitter le lieu car le roi était connu pour ses moments de colère. Ses lieutenants s’amusaient de cette situation cocasse. Ils riaient en voyant ces grecs, la trouille au ventre, déguerpir sans demander leur reste. Néanmoins, une fois dehors, l’un d’eux pestait ou crachait sur ce roitelet barbare qui prétendait être civilisé.
Philippe observa le temple, la beauté des statues, la splendeur des décorations. Il était obnubilé par la richesse exposée. Il s’approcha d’une table sur lequel reposait un ciboire en or.
Par Zeus, je sens que je vais me plaire ici ! Annonça-t-il.
Ne prononce pas son nom ! Ce lieu est sacré, ici les dieux ne portent pas de nom !
Le prêtre avança d’un pas assuré. La garde de Philippe recula tellement le regard du vieil homme les impressionnait. Il approcha du roi borgne, huma son odeur qui manquait de parfum. Puis, tout en inspirant un grand coup, il bomba le torse. L’œil de Philippe s’écarquilla, car d’ordinaire, un homme s’imposant à lui de cette façon, finit avec une épée dans le ventre et la gorge ouverte.
Que viens-tu faire ici, petit roi ? demanda le prêtre.
Des toussotements résonnèrent dans le temple. Le macédonien ne s’attendait pas à un pareil affrontement. Il posa la main sur le pommeau de son glaive. La colère commençait à monter. Mais un de ses fidèles le rappela à la raison : « Tuer le grand prêtre ne serait pas une bonne idée ».
Je viens pour laver mes pêchés et connaitre mon avenir, dit-il
Effectivement, j’ai entendu parler de tes pêchés…meurtres, pillages, viols, torture…ils sont nombreux, affirma le prêtre.
Mais son rôle est « de les faire expier » et non de juger le pêcheur. Dès lors, l’homme en toge blanche ordonna au roi et à son escorte de le suivre. Ils se dirigèrent vers d’autres salles expliquant leur utilisation. En même temps, Philippe admira les somptueuses richesses présentes dans chaque partie du temple. Il fut émerveillé par l’autel sacrificiel, les ustensiles en or ou parés de diamants. Il apprécia le plafond peint d’une salle resplendissante. Il aimait tout de cet endroit.
Mais ce qui le frappa le plus fut sa rencontre avec un groupe de jeunes femmes. Elles étaient magnifiquement habillées. En voyant le groupe de barbares autour du prêtre, elles discutèrent entre elles. Certaines se demandant qui étaient ces hommes, d’autres s’ils étaient brutaux. Philippe questionna sur leurs présences, pendant que ses soldats affichaient leurs plus beaux sourires.
Ce sont de jeunes prêtresses venues s’initier aux mystères des grands dieux, affirma le maitre du temple.
Ils quittèrent la pièce, sans remarquer qu’une des filles observait le borgne. Elle avait reconnu celui qui avait vaincu les Thraces et assouvi les grecs. Elle se doutait qu’il y avait un coup à jouer pour son avenir. Elle ne se voyait pas finir comme grande prêtresse de Zeus.
Les jours passèrent et le roi de Macédoine trouva les journées longues qui se limitaient aux prières et à l’instruction. Par contre, ses nuits étaient courtes. En effet, il avait gardé la tradition macédonienne de faire des fêtes qui se transformaient en orgie. Bouffe, boisson et sexe à volonté. Les pèlerins se plaignirent de ses exactions nocturnes, des cris et des chants trop forts. Si bien que le grand prêtre ne savait que faire. Il demanda l’aide de Zeus, en déposant une offrande aux pieds de sa statue. Mais il fut distrait par la venue d’une jeune novice.
Elle proposa son aide et exposa un plan pour calmer Philippe. Il était venu pour des questions, elle proposa de lui donner des réponses. Le prêtre gratta sa barbe, en se questionnant sur les vraies raisons de l’implication de la jeune femme. Après tout, elle était jeune et pourrait profiter de ses charmes. Et puis, il voulait aussi que l’aristocratie macédonienne vienne régulièrement à Samothrace. Leur argent permettrait de faire de l’Ile le plus grand centre religieux du monde connu.
Un soir, alors que les convives commençaient à manger et s’abreuver de vin, La jeune femme s’incrusta dans la villa du roi. Elle fit une énorme impression par sa robe blanche qui ne cachait pas grand-chose de ses courbes ni de ses colliers et bracelets. Ses cheveux longs coiffés en nattes longeaient ses seins ronds et bombés. Elle resta debout, défiant le roi étendu qui mangeait une cuisse de poulet.
Qui es-tu ? Vien-tu nous faire le plaisir de danser ? Demanda un des fidèles lieutenants
Je suis Polyxéna, fille de Néoptolème, sœur d’Alexandre le Molosse et princesse d’Epire. Je suis prêtresse de Dodone, le sanctuaire divinatoire de Zeus, et par la demande de ce dernier, je suis venue pour annoncer ton avenir.
Eh bien, je t’écoute, réagit Philippe.
Non, pas ici. Seul à seul car telle est la décision de Zeus.
Dès lors, il se leva et proposa à Polyxéna d’entrer dans sa chambre. Il s’assit attendit tout en croisant les bras. A ce moment, Polyxéna savait qu’elle jouerait avec la crédulité du roi. Et si cela ne fonctionnerait pas, il pouvait lui faire les pires horreurs ; lui arracher le nez et la langue, lui crever les yeux, ou l’offrir en pâture à ses hommes. Elle savait que sa naissance royale ne la sauverait pas.
Elle débrocha sa tunique, offrant à l’œil du roi de voir un corps sculpturalement parfait. Il faut dire qu’elle descendait d’Hélène de Troie. Puis elle s’agenouilla et avança au son de ses colliers s’entrechoquant. Il s’amusait de la voir se dodeliner lentement, le regard se remplissant de désir. Elle mordit sa lèvre supérieure et, facilement, elle écarta les cuisses de Philippe. Il se laissa faire, sentant les mains de la jeune prêtresse faire monter son ardeur.
Les oracles se passent toujours comme ça à Dordone, murmura un de ses proches qui observait la scène.
Non, je crois qu’ils lisent l’avenir en interprétant le bruit de feuilles de chêne, répondit son collègue.
Ils avaient ordre de surveiller car Philippe avait trop d’ennemis pour le laisser seul, même avec une magnifique femme. Ils regardèrent celle-ci jouer avec le sexe du roi. Elle utilisait aussi bien ses doigts que sa bouche. Elle s’amusait à le faire soupirer en effleurant du bout des lèvres son membre gonflé.
Soudain, elle renversa le roi qui faillit se fracasser le crane. Toutefois, surpris, il se mit à sourire en la voyant le chevaucher. Il sentit son organe entrer dans une fente chaude et moelleuse. Il se contenta de caresser ses cuisses fermes tout en admirant ses seins se balancer au-dessus de sa tête. Le corps de Polyxéna était chaud, le sien devenait bouillant.
Elle ferma les yeux, dansait sur Philippe provoquant un va-et-vient long et torride. Il regardait ses lèvres s’entrouvrir. Il regardait ses jolies dents blanches pincer le bout de sa langue. Il commençait à aimer cette femme qui semblait être encore une gamine. Puis, elle gémit avant de se mettre à parler :
Je vois ! oui, je vois un homme qui fera plier la Grèce. Je vois cet homme qui gouvernera sur le monde civilisé…Oui, je vois un conquérant. Il vengera les grecs des humiliations des Perses…Il combattra et vaincra la Perse. Je vois un homme qui deviendra un Dieu…Il gouvernera sur la Perse…Il unifiera la Grèce et la Perse…Je vois un homme qui créera des cités aux confins du monde. Je vois un homme qui sera vénéré pendant des siècles.
Lorsqu’il sentit la jouissance l’envahir, il se redressa collant sa poitrine musclée contre la sienne. Elle partait aussi, gémissant de plaisir. Après avoir repris son souffle, Polyxéna embrassa le borgne qu’elle ne trouvait pas beau. Enfin, elle le regarda, fixa de ses yeux pleins de certitude et ajouta :
Voilà ce que je vois en toi !
Philippe calma ses orgies au profit de nuits intimes avec Polyxéna. Peu avant son départ de l’ile, il proposa d’épouser la jeune femme. Dès lors, la princesse régna sur le royaume de Macédoine et se fit appeler Olympias. Elle eut deux enfants avec Philippe, qui pourtant, ne l’aimait plus. Il la détestait parce qu’il avait compris qu’il a été trompé. Jamais il ne deviendra cet homme évoqué par l’oracle. Cet homme n’était autre que son propre fils et celui de Polyxéna. Celui qu’on appellera Alexandre le Grand.
Alex@r60 – août 2023
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Cette nuit, j'ai pu observer depuis ma fenêtre la constellation d'Orion bien reconnaissable aux trois étoiles rapprochées de sa ceinture, et Bételgeuse la plus brillante sur son épaule, j'ai vu Sirius en bas à gauche d'Orion, qui est la plus brillante de la constellation du Grand Chien, j'ai vu le Petit Chien un peu plus haut, et aussi les Gémeaux, en haut à gauche d'Orion.
Bételgeuse est déjà morte mais il faut 650 ans pour que sa lumière nous parvienne. Du coup, autour des années 2300, on verra d'ici son explosion, alors elle sera tellement lumineuse qu'elle sera visible même en plein jour.
Tout ce petit groupe est maintenant au nord-ouest sous la ligne d'horizon. De ma fenêtre, en plein sud, on pourrait voir la constellation de la balance et celle du Scorpion juste à sa droite, mais il fait déjà trop clair.
On est le 28 janvier, ça fait aujourd'hui 28 ans que mon père est décédé. Lui aussi, dans ma vie qui suit son cours avec des hauts et des bas, sa lumière continue de me parvenir.
Et le ciel est là, fidèle point de repère dans nos errances.
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Soumission volontaire et hypocondrie…
Lacan, sur la formidable jouissance de la peur qui saisit un grand nombre de nos concitoyens: «[…] il s’avère que l’offrande à des dieux obscurs d’un objet de sacrifice est quelque chose à quoi peu de sujets peuvent ne pas succomber, dans une monstrueuse capture. L’ignorance, l’indifférence, le détournement du regard, peuvent expliquer sous quel voile reste encore caché ce mystère. Mais pour quiconque est capable, vers un tel phénomène, de diriger un courageux regard – et […] il y en a peu assurément pour ne pas succomber à la fascination du sacrifice en lui-même – le sacrifice signifie que, dans l’objet de nos désirs, nous essayons de trouver le témoignage de la présence du désir de cet Autre que j’appelle ici le Dieu obscur.»
La “jouissance de l’Autre” non barré de la science (cf. infra) qui conditionne la jouissance de la peur, qui n’est rien d’autre que la jouissance de la peur de jouir (de l’hypocondriaque)…
Personne ne vous demande d'ébranler le pouvoir, il suffirait de cesser de le cautionner pour qu’il se délite de lui-même.
Commençons par arrêter de soutenir les ennemis de l'esprit, du peuple, de la démocratie.
Arrêtons de croire que nous avons besoin d'experts, et que nous avons besoin de maîtres pour nous gouverner.
Arrêtons d'alimenter le système en occupant systématiquement les cases que le diktat de l'opinion creuse chaque jour à cet effet, arrêtons d'être toujours pour ou contre quelque chose ou quelqu’un dont nous ne savons rien d’autre que ce qu’en disent les médias, arrêtons de nous encombrer l’esprit de “on dit”.
Arrêtons d'offrir au pouvoir notre temps, notre intelligence, les ressources dont nous nous plaindrons ensuite d'avoir été spoliés.
Pourquoi constituons-nous ces files qui montent au bûcher et qui alimentent le sacrifice pour quelques-uns ou même pour un seul?
Pourquoi tenons-nous tant à être le complice préféré du meurtre et l'ami fidèle du désespoir?
Les bêtes ne souffriraient pas ce que nous consentons.
Ne servons plus de mauvais maîtres pour tenter de refouler notre dépendance au signifiant.
Assumer la castration, c’est le seul moyen de la dépasser.
Le "monde" est un fantasme qui se soutient d’un certain type de pensées…
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