Tumgik
#etape4
lazaresors · 5 years
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L’homme (@thomas.premutos) face à l’absurde (répare ses pieds une fois arrivé au refuge pour recommencer le lendemain) #gr20 #etape4 https://www.instagram.com/p/BzobD5Gh1rf/?igshid=mbrchu9gcnuc
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perifeerique2017 · 7 years
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Périf’ #4. Cap au Sud Loire, par Claude Gaugain
Merci à l’initiateur et au pisteur de cet itinéraire à contre sens, au non sens réjouissant. Encore une fois du plaisir à ces péri-facéties,  un muscle joyeux à pédaler dans un détournement des cheminements et trajets utilitaires.
 Une belle dérive, dans le sens que lui donnait Guy Debord dans les années 60 :
« La dérive se présente comme une technique du passage hâtif à travers des ambiances variés (…)
           Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux, aux loisirs qui leur sont propres pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. »…  (Internationale Situationniste)
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  Photo: Olivier Guitard
Encore une fois des rencontres surprenantes, des contrastes, des hauts de passerelle, des bas de déchèterie dans cette traversée hors sentiers battus le long de ce fil rouge, le périf, qu’on frôle sans y toucher, un périf à jamais interdit.
 Petites impressions à chaud, avant que cela ne s’évapore
 Lumières
Il commence à faire noir, nous finissons le pique nique face à l’aéroport. A retenu notre attention un feu d’artifices  d’atterrissages et de décollages, à chaque avion un grondement qui monte crescendo,  crescendo et pfuit ! perd sa respiration comme un gros ballon qui se dégonfle. Et puis,  plus rien, silence.  Les avions se couchent comme les poules, on les distingue à peine dans une demi pénombre. Le spectacle est fini ? On pousse presque un soupir de déception.
Alors, sans prévenir, comme par magie, toutes les lumières, lampadaires, projecteurs et même quelques vers luisants s’allument en même temps dans l’aéroport. C’est un petit Versailles, un Puy du flou en minuscule ! Il est 22h, oui 10h du soir, bonnes gens ! Nous voilà regonflés d’émerveillement.
Mais pourquoi, pourquoi pensent à part eux-mêmes certains esprits jamais contents
pourquoi ils n’ont pas synchronisé leur  Son et Lumière
  au grand spectacle du Château Bougon ?
  Dans l’obscurité qui s’installe l’aéroport reste silencieux sous ses projecteurs, on fait place nette, on range dans les sacoches de vélo, c’est pépère, ou dans les sacs à dos, ça fait plus  jeune ; retour au centre ville.
T’as une lumière avant ? Non mais  j’ai un feu rouge ! Lui il a une frontale qui éclaire ! Oui j’ai une frontale ! Qui l’aime le suive. Branle bas de lumières. Joyeux désordre, on essaye de mettre les sans feux au milieu. Des cumulards ont feu avant et en plus un feu arrière, et  même certains portent de ces casaques jaunes taille unique bibendum à bandes réflectorisées, ce sont des vieux, c’est bizarre comme ces vieux qui ont leur vie derrière eux y tiennent tellement, comme c’est bizarre que ces jeunes pleins de vie à venir font comme si la vie était éternelle !
Sur la route une caravane de lucioles qui clignotent, qui s’embrassent, se séparent, jouent de l’accordéon.
Au loin une guirlande de lumières s’envole très haut, les voitures sur le pont de Cheviré nous font de l’oeil.
Parfois on roule dans un noir de forêt, parfois les lampadaires de ville à notre passage se mettent au garde à nous, une voix dans le groupe pense haut et fort que le saumon rêve d’être une sardine, transportée luxueusement en avion de Nantes à Paris comme dans les années 60, d’autres, sans doute des freudiens, soutiennent que la sardine n’est en fait qu’un saumon refoulé
… de Trentemoult on voit l’enfilade des anneaux de Buren qui mettent la ville en couleurs, et un court moment, par un effet d’alignements de planètes, on ne voit plus que la bouche d’un seul tuyau coloré tout proche, prêt aspirer son monde, et nous avec, dans son ventre d’Alice au pays de l’arc en ciel.
Il est plus de onze heures du soir, un mardi de demain on travaille, plus grand monde et voitures dans les rues, les lumières de la ville commencent à briller pour les  étoiles. Il n’y a plus qu’un peloton de petits phares blancs et de feux rouges qui s’éparpillent comme les dernières étincelles d’un feu qui va dormir ou boire une dernière bière.
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 Photo: Olivier Guitard
 Sons
            Bruit continu du périf, bruit de fond qui enveloppe le paysage d’une ouate sonore, d’un brouillard sonore, c’est confortable on n’entend plus les mouches voler ni les moustiques vrombir … pour parler,  il faut parler haut,  projeter sa voix comme au théâtre autrefois … et avoir quelque chose à dire ….ou se taire…. A-t-on vraiment quelque chose à dire ? ……En attendant d’avoir vraiment quelque chose à dire …. Oui … se taire.
           On prend la petite passerelle au dessus du périf, qui sort de la Rue des Canuts, _les canuts ? que viennent-ils faire là ?_  pour aboutir de l’autre côté dans la Rue Jean Baptiste Clément, c’est lui qui a écrit les paroles du « Temps des cerises », et aussi « La semaine sanglante » au lendemain de la répression de la Commune. Jean Baptiste Clément, un parolier engagé,  était un frère des canuts qui allaient tout nus. Un baptiseur de rues, au fond d’une commission municipale de Bouguenais l’ouvrière s’est  fait ce secret plaisir de faire se rencontrer ces deux chansons révolutionnaires, au dessus du périf, sur cette passerelle piétonne.
On reste là, nous et nos vélos à prendre « un bain de périf », à regarder et entendre passer les voitures des « commuters » qui chaque jour font la navette, vont et viennent de chez eux à Nantes et de Nantes à chez eux. De nouveaux canuts dont la trame de vie est tissée de ce trajet quotidien, des « navetteurs » c’est comme cela qu’on les appelle en Belgique.
« Le temps de transport, comme l’a bien vu Le Corbusier, est un sur-travail qui réduit d’autant la journée de vie dite libre ….Il nous faut passer de la circulation comme supplément du travail à la circulation comme plaisir ….L’urbanisme ne doit certes pas ignorer l’automobile, mais encore moins l’accepter comme thème central. Il doit parier sur son dépérissement. »
Oui, toujours Guy Debord dans l’Internationale Situationniste. On est penché sur la rambarde de la passerelle, tu nous fais bien rire Debord avec ton « dépérissement de l’automobile », écoute un peu, sors de ta tombe, viens donc faire un tour au-dessus du périf. Le bruit du périf devient ici musique orchestrale, chaque moteur passe avec sa note particulière, ses graves et ses aigus, un orchestre de musique concrète en moteur majeur avec de temps en temps des coups de klaxons. Tiens ! c’est pour nous, une voiture nous fait un salut de reconnaissance !  Enfin il passe des gens, il passe des vélos sur  cette passerelle sans passants. Il se passe quelque chose sur cette passerelle sous laquelle cette voiture passe 200 fois par ans, petit coup de klaxon, bonsoir les vélos, bonsoir les gars, les filles, vous qui n’avez nulle but à atteindre, vous qui avez le loisir de vous arrêter.
On écoute ….. et comme un bonheur esthétique ne vient jamais seul, tout en écoutant le chant du périf, on peut simultanément contempler un magnifique coucher de soleil  qui s’assoit en plein dans l’axe de la 4 voies, c’est somptueux, le soleil qui se met en boule juste au bout  du périf, à faire honte aux cartes postales de coucher de soleil sur la mer à Tharon plage.
On l’a enfin notre « Son et Lumière sur le Périf ».
             On est gens du voyage,  on s’arrache, Thibault devant donne le tempo nous mène au bouquet final du  Pique-nique. On longe une banale Rue du Tertre, qui flirte serrée avec un petit bois, brusque  petit chemin obscur  sur la gauche, le paysage s’ouvre alors tout d’un coup comme un éventail : plaine de béton et de gazon, on est le nez sur la piste de l’aéroport, aux premières loges.
« Pique-nique à l’aéroport ! »
Un avion c’est comme un obus, on le voit pas, mais on l’entend, un bruit effrayant qui enfle, qui tonne et vous résonne dans le plexus, on a peur, on se jette pas par terre à cause des autres qui veulent tous mourir debout, on décide de se pétrifier,  bon, il n’explose pas, se pose et on entend un soupir de moteur qui s’éteint. Et silence, silence. On se remet à mâcher son sandwich, on essaye de parler, mais un autre avion vient saccager nos interrogations inquiètes : Qu’est-ce que je vais mettre sur mon post-it ? Où est le décapsuleur ? Dieu existe-t-il ? Où as-tu mis le stylo ? OU IL EST LE STYLO ? Est-ce qu’il y a des sardines dans l’avion ?
 Ca siffle, ça vibre, ça re-tonne, on retient sa respiration, ça n’explose pas, on se  reprend une gorgée de bière. On est pris dans l’orage.
« Pique-nique à l’aéroport ! »
Un vrai final wagnérien.
 A l’intérieur du cercle bourdonnant du périf il y a des maisons, des maisons de lotissement enfermées en rond dans leur cul de sac,
des maisons posées là depuis au moins deux générations le long des anciennes routes, elles jouent encore  à être chaise longue solitaire au milieu de leur pelouse et ferment les yeux pour ne pas voir les nouveaux immeubles à niveau 5 juste en face,
il y a aussi des maisons d’une autre époque, du temps qu’il n’y avait pas de numéro, des maisons qui avaient chacune leur nom, qu’on connaissait par leur nom. Il y a une petite maison ancienne, à qui on a laissé son nom, écrit en bleu éclatant sur la façade, un nom des origines,  qui ne veut rien entendre, qui persiste et signe,  la petite maison s’est appelé, s’appelle  et s’appellera   « Le Chant des Oiseaux ». On l’écoute ce nom.
  Centre commercial Océane
On y arrive par une route de campagne qui soudain bifurque et s’emberlifiquote dans une danse de ronds-points.
Il est déjà tard, c’est après la fermeture.
On tombe sur le parking du, si joliment nommé, Centre Océane. Une grande plage de macadam à marée basse.
Un grand vide
…. à part quelques voitures,
oubliées là par leur voleur, par  l’amnésique,
abandonnées par celui qu’a perdu la clef, celle qu’est repartie dans la voiture de la copine, celui qui croyait qu’il était venu à pied, et cet  autre : « je reviens, attends-moi là,  ma cocotte, disait-il le jeune homme à sa Twingo hors d’âge, je vais juste acheter un paquet de cigarette »
et il y a,  dans la presque nuit,   celle qui s’est enfermée dans les toilettes avec les clefs de sa voiture,  parce que, là, il y a un miroir et c’est indispensable pour détecter les vampires …
A la tombée de la nuit,  connaissez-vous quelque chose de plus déprimant, de plus inquiétant  qu’un parking de centre commercial de périphérie ?
Rangée de solitaires pompes à essence qui montent la garde,  pas un chat noir, personne, y’a plus d’humains. Comme si les martiens venaient de faire une descente et une rafle totale
Le parking vide, quadrillé de petites cases en bleu,  comme de grandes pierres tombales muettes, c’est aussi absurde qu’un échiquier vide, qu’un peigne sans  dents, qu’un pubis sans poils, qu’une plage sans sable, que … (cherchez par vous-même …. Et vous trouverez).
Ca donne la nausée ; ça baigne dans le néant
On va se métamorphoser petit à petit en cafard existentialiste.
On pédale en silence, pour ne pas réveiller les ombres, et en pédalant je pense au film « Zombie, le crépuscule des morts vivants », des flashs, des scènes couleur sang,  on est exactement dans la même situation, y’a le Centre Océane, là tout près
et ça sent fort le vivant mort.
Ne jamais traverser un centre commercial de la périphérie la nuit, souvenez-vous en ! C’est comme ça qu’un périféérique peut se transformer en périlfreak.
 Avant le réveil des spectres de la nuit noire, on trouve une route, on s’expulse par un rond point de sortie, on franchit la frontière, on sait maintenant que la ville a aussi ses déserts,  le désert n’est pas cette terre de sable exotique sous un soleil de plomb, le désert c’est d’abord un espace délaissé, un lieu qu’on déshabite,  une terre sans homme, un espace inhumain. On le découvre, les villes modernes, les villes où il pleut ont leurs déserts de nuit, là où il n’y à rien, rien de vivant à dormir. Il y a aussi des déserts de jour, plus secrets, si évidents qu’ils restent invisibles,  mais cherchez…
 La Résidence
On laisse derrière nous ce bout de désert urbain, on tombe sur un terrain triangulaire, cerné d’un côté par le  parking du centre commercial, d’un autre par le périphérique rugissant et enfin fermé par une route de desserte sans avenir ; sur ce terrain a été construit un solitaire bâtiment improbable, avec des fenêtres et des rideaux aux fenêtres ;  qui voudrait habiter là ? Des  bureaux ? Un hôtel d’étape pour voyageur pressé de retrouver le périf ?
Non que me répond quelqu’une qui a de meilleurs yeux que moi, dessus il y a écrit « Résidence ».
Résidence, c’est beau, c’est riche, c’est luxe.
Jamais on pourra chanter « Ah putain qu’elle est blême ma Résidence ! »,  mais « Ah ! Jésus quelle brillance Ma Résidence » ça conviendrait. En fait grattez un peu, Résidence est une EHPAD, vous savez pas ce qu’est une PAD ? C’est une Personne Agée Dépendante, PAD.
Résidence s’appelle « Jardin du Vert Praud », Le pas Jardin du pas vraiment Vert du Praud est une Résidence où l’on peut postuler dès après 60 ans. De leur fenêtre les assignés à Résidence peuvent contempler la circulation sur le périf, ou compter les voitures qui arrivent sur s le parking Océane, ils peuvent sans doute aussi lancer leur déambulateur dans une intrépide et parfois espérée suicidaire  traversée de la petite route.
C’est bien pensé ce coin, après être passé au drive in Océane tu  peux aller voir tes vieux à la Résidence du Jardin du Vert Praud…
parlons clair … à la Maison de Retraite Au Coin Du Périf  pour les vieux qui n’ont plus toute leur tête.
En vélo pas loin de la Résidence, à une croisée de chemin, il y avait une pancarte « Cimetière paysagé ». Le cimetière, paysager s’entend, comme le Centre Océane, comme La Résidence, fait partie des lieux  collectifs et de convivialité sociale qui rassemblent fraternellement et égalitairement maigres et gros, habitant de pavillon et  habitant d’immeuble. Et n’oublions pas le convivial Practice l’Ebaupin où nous nous sommes arrêtés (Le Practice c’est le golf du pauvre pour  banlieue sud, pour le 18 trous, allez au nord).  Le Practice l’Ebeaupin jette une grande tache de vert et d’air dans l’urbain construit. Il s’étend sous la ligne à haute tension ; pratique le practice ! ça met du vert là où personne ne voudrait habiter. Par ailleurs Golf et Cimetière Paysagé se tiennent par la main, ils font partie de la révolution verte que nous espérons tous et que nous promettent les discours municipaux : « Le nouveau cimetière(…) est implanté sur la route de Vertou, dans un site rural dont il a conservé la topographie générale, les alignements d’arbres et quelques chênes solitaires, le caractère enherbé et l’ouverture au paysage environnant. L’espace est conçu à la fois comme un lieu de promenade et de recueillement. ». On ne chantera plus « Promenons-nous dans les bois, pendant que loup n’y est pas », il y a de moins en moins de bois à l’intérieur du périf où se promener,  mais  on pourra chanter « Promenons-nous dans le Cimetière paysager, pendant que …..».
Petite note 1, pour les communicateurs diplômés payés pour peindre la vie en vert ou en rose. Quand on parle des morts, des vieux, des maisons de retraite (le mot hospice n’existe plus) qu’on s’interdise radicalement les mots artificieux ! Et dans les cimetières il faudrait fusiller les fleurs artificielles, si belles et pourtant si indifférentes. Quand on parle des morts, des vieux, des PAD, des maisons de retraite, pas de fioritures, on sait que souvent  la vie est en pleurs, la vie est en noir.
Petite note 2 pour le lecteur : pour écrire sur Résidence je suis allé surfer dans Internet à « Résidence », « EHPAD », « Cimetière » et dans mon mail, le lendemain, est-ce un hasard, est-ce le plus grand des hasards, ou _est-ce que je deviendrai pas parano ?_  j’ai trouvé une pub pour un investissement lucratif dans les résidences pour seniors (lecteur un peu trop junior, « senior » ça veut dire « vieux »).  Le Groupe Réside Etudes, qui fait aussi dans l’étudiant, est leader des résidences avec services ; il fait miroiter l’avenir, les rendements et les avantages fiscaux d’un tel investissement : 
« Alors que les seniors représentent actuellement 25% de la population, ils dépasseront, selon les prévisions, le tiers de la population française en 2050. Investir dans des logements dédiés aux retraités s'avère pertinent et porteur sur le long terme. ….  Dans le cadre des dispositions de la Loi de Finances en vigueur. Cette économie d'impôts est applicable pour toute acquisition en 2016 d'un logement neuf dans une résidence étudiantes ou seniors avec services gérée par le Groupe Réside Études et éligible à ce statut. Économie d'impôts équivalente à 11% du montant HT de votre investissement plafonné à 300 000€. »
Si la Résidence Jardin du Vert Praud, un établissement à but non lucratif, coûte 1800€ par mois ( avec une petite retraite et les aides on peut y arriver), dans les structures à but lucratif, vendez les bijoux de famille, ne comptez pas moins de 2500, 2800€ par mois….Vous le jeune, il n’est jamais trop tôt, investissez dans le vieux ! Et dans 30 ans, vous serez enfin riche et vieux.
Le MIN
On prend un pont pour sortir du périf vers la campagne, on tombe sur un chantier : terrassements, soubassement et  plots de béton déjà coulés, petits murets bas, tranchées diverses.
C’est le prochain MIN, c’est immensément horizontal
en train de naître en rase campagne.
Au milieu de rien on peine à imaginer dans ce plat paysage les hangars, les frigos, les allées et venues, les laitues par milliers, les canards par centaines, les poireaux, les carottes, les bœufs entiers, les oranges, les bananes par pleins cageots exotiques, bananes où  parfois, dit la légende, un serpent minute dort encore,  et les fleurs, les roses aussi qui ont volé des milliers de kilomètres pour chaque chérie de chaque Saint Valentin ou pour  maman, on n’a jamais qu’une unique maman, à qui on fait sa fête, une fois l’an. 
On n’y croit pas, pour vraiment y croire il faudrait  voir et entendre la noria de camions dans les petits matins frénétiques, venus de partout en France, d’Espagne, d’Italie,  voir le néon des restaus,  et tout le grouillement qui s’agite autour des MIN, et aussi quelque part … ici ou plus loin … savoir où est le  bistro à tête de veau à 5 heures du mat ou celui où on peut manger sa douzaine d’huîtres pour effacer la brume d’un nuit trop arrosée.
C’est le futur ventre de Nantes qu’on délocalise, le MIN à venir, qui quitte le centre, abandonne  l’intérieur du périf, qui dit adieu à ses habitudes et à ses habitués, mais qui dit   à bientôt, qui dit ce n’est qu’un au revoir à ses  habitués de toujours,   il va s’installer ici au milieu d’une fleuraison de rondpoints, ici juste à la sortie du périphérique, juste à l’entrée du périphérique.
 Emmaüs
 (...)
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pricetracker-blog · 5 years
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tdf2017-blog · 7 years
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Etape4 cocorico victoire pour #arnauddemarre
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inkubatorhati · 9 years
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Kep.Talaud Melonguane, Sulut #PulauTerluarTerdepan #SailTomini #KapalPemudaNusantara #Etape4 (di Pelabuhan Melonguane)
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atelier-et-si · 9 years
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En mutations Résumé d’un quartier en plein mutations par ses déchets d’entreprises de constructions
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atelier-et-si · 9 years
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atelier-et-si · 9 years
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Pour compléter le post d’il y a quelques jours: voici la carte de notre balade à la recherche de la piste d’atterrissage.
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atelier-et-si · 9 years
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La mise en place de l’installation.
On nous dit «ici la mémoire est sélective, on détruit d’un côté des immeubles vétustes pour en reconstruire des nouveaux, dans un nouvel habillage, deux rues plus loin». Histoires de cycles ; défricher, construire, attendre l’heure de la déconstruction, démolir, reconstruire. A la manière d’un pèlerinage, nous traversons ce territoire, nous le répertorions, nous le rangeons, nous le classons.
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atelier-et-si · 9 years
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Le tout dernier bout de la piste d’atterrissage enfin trouvé!! (merci aux ânes de l’éco-pâturage de la garder)
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atelier-et-si · 9 years
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Le Premier Grand Concours International d’Aérotubes.
Rétroquarelle
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atelier-et-si · 9 years
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Début de piste de travail. De l’archive à aujourd’hui, toujours des tas... Et un jardin en attente...
A suivre !
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atelier-et-si · 9 years
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Promenade de une heure dans nos environs immédiat :
- Un bâtiment historique - Une ZAC flambant neuve qui sort de terre - un bout de forêt avec une piste de BMX bricolée  - un chemin de fer abandonné - un quartier muré - des héliports - un terrain d’entrainement militaire - des terrains vagues - des moutons et des ânes entre les nouveaux immeubles et les terrains de sport - ...
Belle diversité !
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