#et un deuxième texte parce que je commence juste ce blog
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Mercredi 1er avril
Linda
Lorsqu'on regarde le ratio entre le nombre de touchés par le virus et le nombre de morts en Allemagne et lorsqu'on le compare à l'Italie, l'Espagne ou la France, on est quelque peu surpris :
Au soir du 31 mars (Les chiffres auront sans doute changé au moment de la publication mais le ratio sera peu différent) :
- Italie 105792 cas - 12428 morts
- Espagne : 94417 cas - 8269 morts
- France : 52128 cas - 3523 morts
- Allemagne : 68180 cas - 682 morts ! (Un petit pourcentage d'une épidémie de grippes hivernales).
Pourquoi le ratio est-il si bas en Allemagne ? Il semble qu'il y ait malgré tout un problème d'organisation et de méthode. Principale différence : les allemands font les tests (fabriqués en Allemagne), à la suite de quoi ils séparent les personnes atteintes. Ils ont un nombre de lits de réanimation le plus élevé d'Europe (25000 lits). Ils ont également opté pour un confinement beaucoup plus souple permettant les déplacements à vélo et les sorties sportives. Bref, ils étaient prêts à une attaque de ce type et force nous est de constater que la France ne l'était que très partiellement, l'Italie et l'Espagne, pas du tout.
On pourra toujours évoquer en guise d'explication, le caractère discipliné des allemands. Ça n'explique pas leur projection dans l'avenir. Ils étaient incontestablement mieux préparés à la catastrophe.
L'Allemagne est en effet porteuse d'un lourd passé culpabilisant qui l'oblige à se montrer vigilante dans beaucoup de domaines. Étant sortie de la guerre comme la seule accusée, il est possible qu'elle ait davantage pris la mesure de ses erreurs. Au sortir de la guerre, l'Europe fasciste et antisémite s'est vite déchargée de sa responsabilité sur le peuple allemand. En effet, même si l'Allemagne était incontestablement l'épicentre de l'antisémitisme, la Shoa n'aurait pu exister sans l'antisémitisme global des européens. Inutile de revenir sur le rôle des français dans la déportation. Mais peut-être faut-il se demander si les leçons de l'histoire ont bien été prises. Or, quelle leçon avions-nous à tirer d'une telle monstruosité que fut l'extermination programmée des juifs et quel peut être le rapport avec cette pandémie ?
Il semble en effet que la question de l'altérité soit toujours au cœur des grandes catastrophes. Ainsi, en ce qui concerne l'holocauste, c'est à mon sens la manifestation la plus représentative de la tentative d'éradiquer toute altérité.
Hitler n'a pas visé l'extermination des juifs au hasard. Les juifs sont en effet porteurs de la première altérité historique. J'entends par "altérité historique" la possibilité pour un peuple de prendre conscience de sa particularité notamment en se distinguant des autres peuples. Ils sont à l'origine de la première conscience de soi socle de l'individualisme. Le monde occidental judéo-chrétien repose sur les bases de l'Ancien Testament qui fournit cette première impulsion de liberté. Le judaïsme est en effet le gardien de la loi donnée aux hommes par le Dieu unique pour les guider sur le chemin de l'existence. Pour le judaïsme mais aussi pour le judéo-christianisme, ce peuple "élu" est donc le témoin de la première possibilité d'émancipation des hommes par rapport au divin. Le Christianisme apportera une nouvelle étape de cette émancipation en montrant que chacun est habité par cette loi grâce au verbe qui nous relie à l'origine. Mais l'importance de la religion judaïque reste majeure pour l'Occident et le peuple juif a payé cher la conservation du message jusqu'à nous. Il est vite apparu au milieu des autres peuples, comme le peuple "différent", donc à éliminer.
La plus meurtrière tentative de museler ce message fut donc l'Holocauste de la deuxième guerre mondiale dont à mon sens, nous n'avons pas pris toute la dimension eschatologique et religieuse.
Ainsi, cette ultime tentative d'extermination des juifs par les nazis et surtout l'éradication de leur message d'altérité, ne concerne pas que l'Allemagne. Cette guerre inique n'a fait que mettre en évidence cette difficulté de tous les peuples occidentaux à accéder à une conscience supérieure avec pour support, la figure de l'Autre dont la première image apparut pour la première fois quand le nom du divin devint imprononçable.
Ainsi, c'est peut-être parce que l'Allemagne désignée comme la seule coupable, a mieux intégré sa responsabilité vis-à-vis de cette terrible situation, qu'elle est plus à même aujourd'hui, d'affronter ce qui, dans le virus, vient animer dans le face à face avec l'inconnu, le différent, l'ennemi.
Pour établir ce lien entre virus et altérité je renvoie bien sûr aux textes de René de ce blog mais aussi au lumineux texte de Camille Villet sur la pandémie (http://www.khora-imagination.fr/la-crise-liee-au-covid-19/ ).
Ainsi la catastrophe que nous sommes en train de vivre n'est pas sans lien avec les catastrophes précédentes. C'est comme une parole qui ne cesse de se décliner sous toutes les formes possibles jusqu'à ce qu'elle soit entendue.
Derniers chiffres au moment de la publication le 3 avril 2020
Italie 115242 cas - 13915 décès
Espagne 117710 cas - 10935 décès
France 59929 cas - 5387 décès
Allemagne 85903 cas - 1122 décès
René
Le sentiment de profiter tout simplement de la vie sur terre nous rapproche d’une extase. Il suffit juste un matin de printemps, quand le soleil a suffisamment réchauffé la terre, de respirer doucement et profondément, en fermant les yeux et en se laissant inonder par la lumière, pour ressentir une plénitude incomparable.
Cette communion avec la vie que nous pouvons expérimenter grâce à notre sensibilité peut être comparée à celui de la fleur s’ouvrant pudiquement à la caresse des rayons solaires. Nous avons d’une certaine manière intériorisé la vie délicate de la fleur.
Et pourtant ce mystère sublime de la vie semble ne porter en soi aucun sens particulier. N'est-il donc qu’un embrassement aussi léger que le zéphyr qui soulève la robe de Flore dans le tableau de Botticelli ? La grâce ne fait qu’effleurer l’homme qui préfère créer son propre enfer, un monde plein de bruit et de fureur, dans le seul but de s’approprier le meilleur bout de vie possible. C’est ce que l’on appelle l’économie, une forme de calcul de ce bout de vie pour rien.
Si les virus sont de toute évidence du côté de la mort et du chaos primitif, c’est peut-être pour rappeler qu’il faut tout de même apprendre à considérer l’existence comme une épreuve de donation de sens afin d’échapper à l’absurde. Si la vie n’est pour rien, alors la mort aussi, vanita vanitatatum et omnia vanitas.
Faire face à l’épreuve en se cachant dans son coin en espérant que les ténèbres ne nous emporteront pas, est absolument insensé. Au contraire, le moment est celui de prouver que vivre ensemble produit un sens qui excède notre petit bout de vie. Envoyer les nouveaux héros se confronter à la mort et les applaudir le soir, fait un rappel tragique sur les guerres et les milliers de morts inutiles, car on ne peut pas ou ne veut pas entendre ce que dit l’autre. Le seul moyen de mesurer la menace du virus est de porter un regard critique sur notre société en essayant de voir profondément ce qui ne va pas.
Je terminerai par l’idée du revenu universel qui revient sur scène et présente la particularité étonnante sur le plan de la philosophie politique, de ne pas définir l’individu par sa seule utilité pratique. La critique de ce projet lors des dernières élections présidentielles concernait son prix trop élevé pour l’Etat qui, par ailleurs, injecte déjà des sommes énormes en subventions sociales. Le gouvernement de Macron a donc pris la position inverse qui est celui du néolibéralisme exaltant la capacité de chacun à être le plus efficace possible à la croissance de l’économie. La pandémie coûte un argent monstrueux et comme par un coup de baguette magique des milliards sortent des banques pour renflouer l’économie.
Les enjeux de cette pandémie sont donc énormes et l’économie vitale humaine à laquelle les virus nous convoquent est celle de sortir justement d’une simple économie de survie pour laquelle la mort sera toujours gagnante. S’ouvrir au sens de la vie ne peut venir que de l’échange de nos talents particuliers afin de nous enrichir mutuellement. Nous avons totalement raté la révolution sociale morale qu’imposait l’après-guerre et si nous recommençons avec cette pandémie, ce sera certainement pire la prochaine fois.
Nous pourrons donc demain commencer un dialogue avec les virus. Il faudrait peut-être proposer un scénario à Steven Spielberg qui a lancé un ciné-club en ligne pour percer les confins du confinement.
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S’il y a deux notions qui semblent antinomiques en apparence, c’est bien la Suisse et la guerre. C’est peut-être pour cela que cette édition 2019 du Prix de l’Ailleurs a choisi un pareil thème, dont les nouvelles primées se retrouvent dans cette anthologie intitulée Swiss Wars.
Je dis « en apparence », parce qu’en tant qu’historien, j’ai une assez bonne idée ce ce qu’il en est. Une bonne partie de l’identité suisse moderne s’est formée sur les mythes de la neutralité armée, du réduit national et d’autres fables du même calibre.
Toujours est-il que c’est donc ce thème que visitent la dizaine de nouvelles de Swiss Wars. Avertissement copinage: je connais personnellement un certain nombre des auteurs, à commencer par les deux premiers prix.
Nicolas Alucq – que j’avais déjà chroniqué en ce blog pour son roman Les Commutants – signe la première histoire, L’Appel des sirènes. Si on a vécu un certain temps en Suisse, on a sans doute eu à « apprécier » les tests annuels de sirènes d’alarme. Je suis un enfant de la Guerre froide et j’ai toujours trouvé cet exercice hautement anxiogène. L’auteur part de cet événement pour une nouvelle entre le banal et le paranoïaque qui pousse le potard de l’angoisse sur onze. C’est très, très bien vu.
Le deuxième prix va à Stratégie d’investissement, de Thalie Ré, qui imagine une Suisse où l’État fédéral a été privatisé. Les unités d’élite de l’armée sont parrainées par des multinationales, qui les envoient prendre d’assaut des ressources – pour le bien du PIB du pays, bien sûr. Mais est-ce vraiment le cas? Sans trop de surprise, l’armée n’y a pas bonne presse, mais les mauvaises langues diront que c’est parce qu’il s’agit ici d’auteurs romands.
Troisième ex-aequo, Onde de choc, de Tu Wüst, une histoire de destins croisés sur fond de négoce alimentaire et d’intelligence artificielle, ne m’a pas vraiment convaincu. Ce n’est pas le cas de son co-lauréat, Loin des vains bruits de la plaine. Avec un titre en référence à l’hymne national, l'histoire chronique l’enfermement catastrophique du pays dans un régime dictatorial. À mi-chemin entre la « Mob » et son Réduit national et un Brexit ultradur, c’est une glaçante descente aux enfers nationalistes que nous offre Thomas Jammet.
Il est amusant de voir que certains des textes prennent des idées similaires, mais pour en faire quelque chose de très différent. Ainsi, Un semblant d’espoir ou bien, de Claire Boissard, prend le contre-pied humoristique du précédent, en imaginant une course-poursuite folle et blindée de clichés entre partisans de l’ouverture et un pouvoir en place isolationniste pour… déposer une initiative populaire au Palais fédéral. Plus suisse, y’a pas!
Je pourrais citer aussi, en beaucoup plus noir, Terre de sang, de François Maret, court drame post-apo dans un Valais retranché, dernier détenteur de « l’or bleu », l’eau des Alpes. Beaucoup des histoires prennent d’ailleurs comme thème un désastre écologique. Signe des temps.
De même, Un puit sans fond et Parasites prennent tous deux le chemin d’une communauté isolée, souterraine, lointaine descendante d’une Helvétie presque oubliée. On y trouve une caste de dirigeants, en apparence parfaits, et des sous-êtres, et deux sociétés à l’agonie.
La seule autre histoire qui ne m’a pas convaincu, c’est peut-être Le nerf de la guerre, de Valérie Kurz. Mais je suppose que c’est parce que j’ai trop lu de Cory Doctorow pour trouver crédible le concept de ces industriels piégés par des hackers.
J’ai trouvé intéressant – même si ce n’est pas très surprenant – que la plupart des histoires montrent d’ailleurs des sociétés qui se nécrosent à force de repli. Et où le salut vient souvent des fêlés – ceux dont on dit qu’ils laissent entrer la lumière.
Il est aussi amusant de voir que l’armée n’est que rarement décrite sous un jour positif dans ce Swiss Wars. C’est particulièrement délicieux quand on sait que le concours a été partiellement parrainé par Armasuisse, l’Office fédéral de l’armement.
C’est d’ailleurs un point qui m’a mis mal à l’aise, même s’il ne semble pas avoir réellement eu d’impact dans la sélection des textes. Parrainage oblige, le nom de cette organisation familière est mise en avant dans les textes en préface et en postface.
Après discussions avec les deux premiers lauréats, il s’avère que la seule « censure » a porté sur les noms de certains compagnies mentionnées dans le texte de Thalie, pour des raisons bêtement légales. N’empêche que, personnellement, je ne sais pas si j’aurais pu participer à un tel concours.
(Encore eut-il fallu que j’aie eu des idées!)
Cela dit, je ne peux que vous conseiller la lecture de cette anthologie, parue il y a quelques jours à peine chez Hélice Hélas. Avec 240 pages, elle ne vous tombera pas sur le pied non plus. Je mettrais peut-être juste un bémol: beaucoup des textes parleront sans doute bien plus à des Suisses. En même temps, c’est un peu le but de l’exercice, je suppose.
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Évolutions de l’après-enfance (Pensées du 19 et 27 décembre 2017)
Mes rêves m'importent beaucoup en ce moment, j'ai cette drôle de certitude que je me dois de les écouter vraiment, parce que quand je me suis imaginé des objectifs compréhensibles, je ne me sentais pas aussi forte. En même temps, je tente de comprendre qu'est-ce qui fait ce que je suis, parmi mes origines, mes pensées et mes émotions. Les émotions, au final, ne sont que des personnalités passagères, qui donnent le ton du moment. Je veux apprendre à les utiliser pour vivre vraiment, avec force et volonté.
18.12.2017 – L'aujourd'hui
Je me force presque à ouvrir cette page blanche, parce que si rien n'était arrivé je n'aurais pas eu à l'ouvrir.
J'ai réfléchi quinze fois à comment je la commencerai, et rien n'est complètement juste, rien n'est assez précis, ni assez vague pour une publication en ligne. Il y a sûrement des lignes qui resteront dans mon journal papier parce qu'il y a certaines choses qu'on ne peut donner à lire. Je crois. Je ne sais pas. De toute façon, le grand ébranlement ici, c'est celui des certitudes.
J'ai pris la trahison entre mes mains de nombreuses fois, en l'observant sous toutes ses faces et coutures, et je ne suis pas arrivée à beaucoup de conclusions réelles. J'ai pris la trahison et j'en ai observé le bon et le mauvais, et avec chaque aspect de la chose, il y avait des questions et des affirmations qui se rapportaient à autre chose.
J'ai pris la trahison et j'ai contemplé les désirs humains, la violence, l'amour et la tristesse. J'ai cru voir d'où je viens et où je vais, et comment, et pourquoi, mais je me retrouve chaque fois au point de départ : je ne sais rien, et je ne peux qu'émettre des hypothèses et des espoirs.
Mon père a trompé ma mère pendant deux ans. Il a aussi décidé qu'il en avait marre de vivre pour les autres et qu'il voulait vivre pour lui. Quelque chose comme ça, entre autre. J'ai pas tout saisi.
Il en ressort beaucoup de choses et je suis incapable de toutes les développer ici.
Je pourrais commencer des pages d'analyse de moi-même, des dynamiques familiales, de mes relations à beaucoup de gens. Je ne suis pas sûre d'en avoir grande envie.
Il y a le dégoût, l'incompréhension, la colère, la compassion, l'amour, et tant d'autres choses. Il y a ce qui porte sur autrui et ce qui porte sur moi. Aussi habituée que je sois à me questionner sur moi-même, je n'ai que rarement été au centre de problèmes qui concernaient des autres. Parce que ma première réaction a été de chercher ma place par rapport aux autres dans cette histoire, et que ma deuxième réaction a été de trouver des solutions pour répondre aux questions de la première réaction.
C'est alors que le lundi est arrivé. Après l'examen de droit privé le matin, on décide de passer l'après-midi devant Netflix chez deux amies. Je ris beaucoup, je rencontre des gens, des gens qui semblent tellement correspondre aux amis dont j'ai besoin. Surtout, je me sens forte et invincible. Dans mon journal j'ai écrit que j'espérais pouvoir transformer la colère en une force positive. Certains jours, je ressens une énergie pour créer qui me pousse à me prendre en photo nue devant la glace. Le dénuement et la fragilité se transforment en pouvoir d'agir, traçant un dessin de vie dans mon esprit.
Hier soir dans mon journal, je parle de photographie et d'héroïsme. J'essaye de trouver pourquoi je prends des photos. J'écris un jour qu'il s'agit de conserver la réalité de moi et du monde. Aujourd'hui j'ajouterai que parfois, je voudrais pouvoir montrer la réalité absente. Ce qui pourrait être, mais qui n'est pas.
Je reviens même sur « il n'y a pas de héros », une formule que j'avais accrochée un jour au-dessus de mon bureau dans l'objectif de me consoler après de nombreuses déceptions. Je détermine que Nirrimi Firebrace est ma plus grande héroïne, parce que lire ses textes a changé tellement de choses pour moi, des bonnes choses. Quand je pense qu'elle m'a motivée à prendre des photos j'ai souvent la sensation d'être simplement en train de créer ma vie d'après la sienne. Et en même temps en la lisant je crois pour la première fois depuis longtemps que je peux faire quelque chose qui me plaît et que mes rêves ont une valeur. Je me rends compte que mes rêves sont les miens, pas une copie d'un blog.
Et c'est là que je me sens forte. Malgré toutes les difficultés posées de toutes parts par la vie, les études et la météo, j'arrive la plupart du temps à savoir où je vais, ou du moins où je veux aller. Si je sais qui je veux devenir, je n'ai plus besoin de chercher qui je suis, parce qu'on ne trouve son chemin qu'en déterminant où on se situe sur la carte.
Alors comme ça, j'avance.
Le 27.12.2017 – Dynamiques d'enfance à aujourd'hui
Le 24 décembre, la tradition dans ma famille est que chacun doit lire un texte avec un rapport à Noël. Je décide d'écrire mon propre texte, ne trouvant aucune autre œuvre à lire. Le dernier paragraphe est le suivant :
Noël se situe dans les branches. Quand j'étais petite, il y avait la spirale de l'avent, comme une longue branche lumineuse, et quand on suivait ce chemin tracé, on marchait dans les étoiles. (Je viens de lire un article très critique de cette pratique, et apparemment je suis brainwashed. Sujet à développer ailleurs.)
Des étoiles à cinq branches, il y en avait sur les fenêtres et sur le sapin, et dans les chansons, et au-dessus de Bethléhem. Le soir de Noël était astral, avec son Christkind qui venait de loin, et les cristaux de neige étaient la preuve terrestre que Noël était dans la réalité, et le temps s'arrêtait, et tout était parfait. Une année on avait allumé des bougies dehors, et souvent on a marché avec des lanternes. Ce n'était que des lumières.
Quand j'étais petite, les étoiles étaient vraies, et Noël, c'était les étoiles. Alors, tout l'univers devenait impliqué.
C'est intéressant, parce que les paragraphes précédents, ironiques, questionnaient l'intérêt de la fête de Noël. À la fin seulement je me rends compte que les Noëls de mon enfance étaient porteurs de sens, de symbolique, de rêve, et qu'au fond, j'ai envie de retourner dans le cocon de perfection qu'apportait Noël. Je me souviens que j'avais demandé une année à manger du poulet avec des frites pour le réveillon, et que ma mère avait donc préparé ça, et que ça m'avait rendu terriblement heureuse. Comme l'idée d'une raclette aujourd'hui. À l'époque, ces choses n'allaient pas de soi.
Aujourd'hui je désire souvent un retour à l'enfance. Je raconte un jour au resto U comment on jouait dans mon énorme jardin avec Dim, entre mes 5 et 11 ans. On grimpait dans les arbres, sur les murs, sur le four à tartes flambées dont j'ai cassé la cheminée en tombant du mur ; comment on avait creusé des canalisations dans la terre sous la balançoire, et la tuyauterie en renouée du Japon ; et les feux interdits qu'on allumait et toutes les bêtises qu'on faisait. Ce sont des souvenirs d'une liberté passée que je voudrais retrouver.
Il y a eu beaucoup de choses très difficiles quand j'étais petite, parce que j'étais toujours un peu à côté. J'avais du mal avec les autres, enfants comme adultes. Je loupais plein de codes et j'étais pas douée en relations sociales. C'est l'époque où j'ai commencé à suivre les leaders, les filles populaires. Je les imitais et je voulais être des leurs. J'échouais continuellement, parce que je ne savais pas attraper une balle, ni faire la conversation. Au moins, je courais vite. Je me souviens d'une fois où, pour équilibrer les équipes, on m'avait demandé de me joindre à l'équipe des garçons. J'ai refusé et une fille m'a dit « au moins, moi, je me sacrifie pour mes amis ». Je l'avais pas vue venir. On m'avait donné une liste de choses à faire pour qu'elles restent amies avec moi : « Sois plus féminine. Sois plus discrète. Arrête d'être amie avec X qui est en CP. ... ». Je racontais ailleurs que j'avais plein d'amis, que j'appartenais aux deux bandes de filles de l'école. Déjà, j'avais un grand besoin d'appartenance à un groupe, et je pleurais beaucoup. Mais chaque année était différente. Le CM1, c'était génial. Le CM2, c'était de la torture mentale. C'est très compliqué de se rappeler ces choses parce que je ne m'en souviens pas avec une très grande objectivité. J'avais peur des gens et je n'avais pas envie de leur parler. Quelque part, je ne les comprenais pas.
Cela vaut aussi pour la famille de mon père, qui est très grande et étendue, et assez spéciale je pense. Née tard, j'étais la plus jeune (et de loin, jusqu'à l'adoption de mes cousines). Il n'y avait pas d'autres enfants de mon âge, et s'il y en avait eu je ne suis pas sûre que je les aurais fréquentés pour autant. Alors on me regardait, la bête de scène, qui ne regardait pas les gens, ne faisait pas la bise, et se plaignait de vouloir partir.
J'ai vu nombre de ces gens aujourd'hui, et j'ai globalement passé un bon moment, bien qu'il ait eu ses vides et que j'ai foiré quelques trucs quand j'ai voulu parler. Maintenant, je suis devenue une personne avec qui on peut discuter. Je suis même allée vers les gens pour leur faire la bise et c'était clairement la première fois, et je suis assez fière de moi. J'ai fait une maison en briques de bois avec les jouets des arrière petits enfants, et je leur ai même adressé quelques mots. J'ai du mal avec les enfants agités et bruyants, donc c'est notable.
Je suis contente de ce progrès face aux autres. Quand je contemple les éléments qui font ces rapports, j'essaye d'être indépendante dans mes relations à ma famille. De ne plus dépendre d'intermédiaires générationnels afin de déterminer quelle est ma place dans ce réseau d'humains.
Hier, après le repas avec mes demi-frères, mes parents sont partis et c'était tellement agréable de se retrouver entre nous. Bien que nos relations restent en grande partie à construire, je pense que je suis arrivée à un moment dans ma vie où ces relations sont au moins possibles.
J'ai l'impression d'un renouveau dans tout ce que je pense, dans tout ce que je sens. Peut-être que c'est passager. Peut-être que ça changera ma vie. Peut-être que j'ai véritablement trouvé le chemin qu'un semi con m'avait un jour promis (« du wirst deinen Weg schon finden »), et que je suis partie pour quelque chose, et que mes grands rêves sont des vérités en devenir.
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2 et 3 Jean Ed Miller
Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et bienvenue dans cette leçon sur ces deux merveilleuses épîtres de 2 et 3 Jean.
Je pense que si nous pouvons saisir le message principal de ces deux livres, si nous pouvons saisir l’esprit de ces deux livres, alors je crois que nous aurons accompli ce que Dieu attend de nous en ce qui concerne le survol de ces livres.
Les deux livres ensemble ne contiennent que vingt-sept versets. Vous pouvez donc vous rendre compte qu’ils sont bien courts. Il y a cinq livres dans la Bible qui n’ont qu’un seul chapitre. Ce sont Abdias, Philémon, Jude et 1 et 2 Jean. Il se peut que vous pensiez qu’un livre qui ne fait qu’un chapitre soit simplement avalé par tout le reste, et que vous n’aurez jamais à les étudier. La grande valeur de ces livres est le fait qu’ils mettent l’accent sur quelque chose. Si vous étudiez 2 Jean, vous verrez que l’on retrouve sept versets de 1 Jean. Ils sont répétés d’une façon un peu différente.
Peut-être que quelqu’un demandera: « Mais pourquoi sont-ils répétés? S’ils se trouvent déjà en 1 Jean nous avons déjà le message. » Il se peut qu’ils aient été oubliés dans le flot de versets que l’on a en 1 Jean et en prenant ces versets à part, en les isolant, vous pouvez plus facilement rendre les gens attentifs à cela. Les livres qui n’ont qu’un seul chapitre sont donc merveilleux parce qu’ils mettent l’accent sur certains points. Ils nous rendent attentifs à certaines choses. Dans 1 et 2 Jean, c’est comme si Jean faisait un zoom sur certaines choses que l’on trouve dans 1 Jean afin de mettre l’accent sur des choses particulières.
Lorsque Dieu consacre toute une unité à une vérité particulière, nous devrions y faire attention. Même s’il ne s’agit que de livres qui font un chapitre, lorsque Dieu consacre tout un livre à une chose en particulier alors nous devrions y faire attention.
Lorsque je désire étudier un livre, je commence toujours par m’asseoir et à lire le livre en entier plusieurs fois. Je n’ai pas trouvé beaucoup de personnes qui ont écrit des commentaires sur 1 et 2 Jean, mais comme ils ne font qu’un chapitre, nous pouvons en avoir une étude plus complète. Cela peut donc devenir une grande bénédiction de la part de Dieu.
Il faut que vous lisiez très souvent ces livres qui ne font qu’un chapitre, ainsi que les épîtres secondes c’est-à-dire 2 Thessaloniciens, 2 Corinthiens, 2 Pierre, 2 Jean et 2 Timothée. Toutes ces épîtres secondes ont quelque chose en commun, elles traitent des faux enseignants.
Pour bien saisir le message de 2 et 3 Jean, il est bien de faire le lien avec le message de 1 Jean. Quel est le message de 1 Jean? Le message de 1 Jean est la communion avec Dieu. Il s’agit de mon cœur fini qui est en communion avec le cœur infini de Dieu. 2 et 3 Jean sont les deuxième et troisième annexe de 1 Jean.
1 Jean donne le message de la communion avec Dieu, puis vient 2 Jean qui illustre ce message de façon négative, puis vient 3 Jean qui illustre ce message positivement. C’est le même message qui est repris, il s’agit juste d’illustration et d’application du message de 1 Jean.
SI J’AI LA COMMUNION AVEC DIEU JE SERAI
SÉPARÉ DE TOUS CEUX QUI N’ONT
PAS LA COMMUNION AVEC DIEU
Par exemple 2 Jean 10-11 dit: « Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut! car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises œuvres. » Je crois que le thème, le grand message de 2 Jean peut être résumé par ces mots: si je suis en communion avec Dieu, ça c’est 1 Jean, alors je serai séparé de tous ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. Voilà le grand message de 2 Jean.
Qu’en est-il de 3 Jean qui est l’illustration positive de la communion avec Dieu ? 3 Jean 5-8 dit: « Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers, lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l'Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage d'une manière digne de Dieu. Car c'est pour le nom de Jésus-Christ qu'ils sont partis, sans rien recevoir des païens. Nous devons donc accueillir de tels hommes, afin d'être ouvriers avec eux pour la vérité. » Le thème de 3 Jean peut être explicité par ces mots, si je suis en communion avec Dieu, ça c’est 1 Jean, alors je serai aussi en communion avec tous ceux qui sont en communion avec Dieu.
Pour résumer, 1 Jean parle de la communion avec Dieu. 2 Jean est une illustration de cela, si j’ai réellement une communion avec Dieu, je serai séparé de toutes les personnes qui n’ont pas de communion avec Dieu. 3 Jean est une autre illustration de la communion avec Dieu, si je suis en communion avec Dieu, alors je serai aussi en communion avec tous ceux qui sont en communion avec Dieu.
Je pense que c’est une des plus grandes leçons que les chrétiens ont à apprendre, c’est-à-dire que s’aligner avec le Christ rejeté signifie qu’ils acceptent d’être impopulaires partout où le Seigneur Jésus est impopulaire. C’est un test très fort de notre relation avec Dieu.
Nous allons étudier 2 et 3 Jean ensemble en faisant le lien entre les deux et en voyant les contrastes. Voyons de quelle façon les versets d’introduction de 2 et 3 Jean sont comme des versets clés des messages respectifs de leur livre.
2 JEAN EST UN LIVRE D’AVERTISSEMENT
AU SUJET DE L’HOSPITALITÉ
2 Jean 1 dit: « L’ancien à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, - et ce n'est pas moi seul qui les aime, mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité. »
Qui est cette dame élue? Certaines personnes disent que cela est écrit à l’église et que Jean utilise la métaphore de dame élue. Ceux qui pensent cela disent qu’il peut s’agir de l’église de Jérusalem, ou de celle d’Éphèse qui était une église très importante à cette époque. Il s’agirait donc juste d’un titre pour le peuple de Dieu.
Certaines personnes disent: « Non, cela est écrit à une femme appelée Electia. » Elles disent que le mot « élue » ou « choisie » est aussi le nom d’une femme. Si vous traduisez ce mot vous pouvez décider que cela signifie choisir et si vous décidez de ne pas traduire ce mot, il s’agit alors d’un nom d'une personne, Electia. Ici Jean n’est pas appelé l’ancien parce qu’il avait une responsabilité dans l’église, mais parce qu’il avait dans les 90 ans et qu’il est le plus vieux des apôtres. En fait, il est même le seul apôtre encore vivant à cette époque. Une possibilité est donc que l’ancien, le vieil homme écrive à une femme appelée Electia.
Certaines personnes disent: « Non, cela a été écrit à une femme appelée Kyria. » C’est parce que dans le grec le mot dame est aussi un mot féminin, c’est un nom qui est Kyria. Elles disent que le texte doit se lire « L’ancien à Kyria l’élue et à ses enfants... ». Cette version est plus populaire que les autres. Enfin certaines personnes ont décidé de ne pas donner de nom à cette dame et de traduire « à la dame élue ». Il y a donc plusieurs possibilités, Jean peut écrire à un groupe, à une église, à une dame appelée Kyria, à une dame appelée Electia ou à une dame dont on ne connaît pas le nom.
Ceci étant dit, personne n’est réellement sûr de ce qu’est la bonne traduction et ce n’est pas important. Le grec peut signifier différentes choses. Si Dieu avait désiré que cela soit 100 % clair, Il aurait pu faire que cela soit clair. Il savait que dans le futur nous ne saurions jamais exactement quelle est la bonne traduction. Nous ne devons pas être dogmatiques sur quelque chose que Dieu n’a pas explicité clairement. Nous devons être complètement satisfaits d’être totalement insatisfaits avec tout ce que Dieu n’a pas révélé de façon claire.
Personnellement je ne pense pas que cela est écrit à une église ou à un groupe de personnes. 2 Jean 4 dit: « J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité. » Ce n’est pas tous les enfants de cette dame qui marchaient dans la vérité. Je ne pense pas que cette formulation serait utilisée pour une église, je pense que cela va mieux pour un individu. Je pense qu’il s’agit d’une mère dont certains de ses enfants sont sauvés. Il s’agit probablement d’une veuve. Tout ce que l’on sait au sujet de cette femme est écrit dans 2 Jean. Nous ne savons rien d’autre à son sujet. Nous supposons qu’elle était célibataire parce que son mari n’est pas mentionné. Nous savons qu’elle était connue à cause de son témoignage, nous savons qu’elle était hospitalière, ce qui est la raison principale pour laquelle cette lettre a été écrite. Elle était même parfois trop hospitalière et elle a parfois hébergé des personnes qu’elle n’aurait pas dû. C’est pour cette raison que Jean lui écrit.
Qu’est-ce qui est si particulier au sujet de cette lettre? C’est la seule lettre adressée à une femme. Je pense que les femmes sont particulièrement sujettes aux avertissements de 2 et 3 Jean. Les femmes sont habituellement plus sentimentales que les hommes. Elles n’aiment pas fermer la porte aux gens. Et d’une façon générale, il leur est plus difficile de renvoyer quelqu’un de leur maison en lui disant que l’on n’a pas envie d’entendre ce qu’il a à dire.
Ceci dit je reconnais le principe biblique qui est que Dieu n’a pas de double standard. Par exemple dans les livres de Timothée et dans Tite, nous trouvons des qualifications pour les anciens et pour les diacres. Mais ces qualifications s’adressent à tous les chrétiens. Dieu nous dit avec ces listes que nous devons au moins être arrivés à ce niveau si nous désirons avoir une fonction d’ancien ou de diacre. Mais Dieu n’a pas de double standard, tout ce qu’il dit aux plus vieux, Il le dit également aux plus jeunes. Tout ce que Dieu dit aux femmes, Il le dit également aux hommes. Tout ce que Dieu dit à un groupe, Il le dit également aux individus.
Il ne fait donc aucun doute que 2 Jean s’applique aux hommes ainsi qu’aux femmes. Mais je pense que le livre est écrit pour les femmes parce que je pense que d’une façon générale elles ont davantage de problème dans ce domaine. Cela ne signifie pas que c’est le cas pour toutes les femmes sans exception. Cela signifie que c’est vrai d’une façon générale.
Paul avait le même genre de chose à l’esprit lorsqu’il a écrit 1 Timothée 2:12-14 qui dit: « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » La Bible donne cette raison particulière pour laquelle les femmes ne devraient pas enseigner. Cette raison est parce qu’Eve a été séduite. Vous voyez Dieu a fait les femmes d’une telle manière qu’elles sont plus sensibles, elles sont plus émotionnelles, elles manifestent plus de sympathie et peuvent être plus facilement trompées. Il s’agit là aussi de quelque chose de général, il y a des exceptions bien entendu. Vous voyez, avant je pensais que ce verset enfonçait les femmes, mais en fait cela enfonce les hommes. Eve a été trompée, mais Adam lui a pris le fruit défendu en connaissance de cause.
Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de femmes qui soient difficilement trompées et cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’hommes qui soient facilement trompés. Il y a de nombreux hommes qui peuvent être trompés et de nombreuses femmes peuvent ne pas être trompées facilement. Je suis si reconnaissant pour les incroyables exceptions, dont celles qui sont dans la Bible: Ruth, Esther, Déborah, les filles de Philippe qui sont toutes de glorieuses exceptions. Même de nos jours il y a de nombreuses auteures chrétiennes, de nombreuses femmes missionnaires. Je ne pense pas comme beaucoup qu’une femme ne devrait jamais enseigner dans une église. Je pense que la règle générale veut qu’il y ait des précautions qui soient prises, mais je ne pense pas que Paul donne un commandement absolu. Je pense que Jean dit simplement: « D’une façon générale les femmes sont plus facilement séduites à cause de leur constitution et par conséquent soyez prudents lorsqu’elles enseignent. » Certaines femmes n’ont aucun problème pour rejeter quelqu’un qui vient sonner à la porte.
3 JEAN EST UN LIVRE D’ENCOURAGEMENT
AU SUJET DE L’HOSPITALITÉ
Considérez maintenant 3 Jean 1 qui dit: « L'ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j'aime dans la vérité. » Il y a trois Gaïus dans le Nouveau Testament.
Actes 19:29: Gaïus de Macédoine
Actes 20:4: Gaïus de Derbe
Romains 16:23: Gaïus de Corinthe
Il semble que la description du Gaïus de Corinthe corresponde le mieux à la description de ce Gaïus. A la fin du livre de Romains, Paul salue tous les chrétiens de Rome et il dit en Romains 16:23: « Gaïus, mon hôte et celui de toute l'Église, vous salue. » Il semble que Gaïus avait un grand cœur et une grande maison, et il a ouvert sa maison à toute l’église et ainsi il accueillait Paul et toute l’église.
3 Jean est un grand livre sur l’hospitalité et Dieu adresse ce livre à un homme, pas à une femme, parce que je pense que l’hospitalité est un des problèmes qui touche particulièrement des hommes. Mais bien entendu il y a de nouveau des exceptions. Mais d’une façon générale les femmes sont bien plus hospitalières que les hommes. Il est assez difficile de devenir proche spirituellement d’un homme. C’est un vrai problème pour un homme d’être réellement hospitalier, parce qu’il a tendance à dire: « C’est ma maison, mon temps, mes biens et ma famille. » Ils retiennent davantage cela pour eux. L’homme a un problème dans ce domaine.
Je pense donc que 2 Jean a une application spéciale pour les femmes, cela s’applique à tout le monde, mais tout spécialement aux femmes parce que de façon naturelle elles peuvent être plus facilement trompées. Et je pense que 3 Jean a une application toute spéciale pour les hommes parce que de façon naturelle leur cœur est plus froid et plus dur.
Nous allons maintenant considérer le livre de 2 Jean en rapport avec son message particulier, puis nous verrons le message particulier de 3 Jean. Le message de 2 Jean est que ceux qui sont en communion avec Dieu seront séparés de ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. Voilà pour ce qui est de 2 Jean. Nous allons considérer les six premiers versets de 2 Jean et j’aimerais que vous soyez attentifs à toutes les fois où les mots amour ou vérité apparaissent.
2 Jean 1-6 disent: « L’ancien à la dame élue et à ses enfants, que j'aime dans la vérité, -et ce n'est pas moi seul qui les aime, mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité, - à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l'éternité: que la grâce, la miséricorde et la paix soient avec vous de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité! J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, -c'est que nous nous aimions les uns les autres. Et l'amour consiste à marcher selon ses commandements. C'est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l'avez appris dès le commencement. »
Nous trouvons toujours à nouveau ces deux mots vérités et amour. Jean commence par résumer sa première épître. Il nous donne sous une forme condensée le message de sa première épître. Veuillez remarquer qu’il ne parle pas de vérité abstraite, parce que le christianisme n’est pas une science spéculative, c’est-à-dire que cela n’est pas juste une accumulation de faits. C’est une façon pratique de vivre dans la sainteté. 2 Jean 4 dit: « J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité… » Il ne dit pas « qui récitent la vérité », mais « qui marchent dans la vérité ». Il ne s’agit pas uniquement de professer la vérité, de citer des doctrines, d’accepter certains credo et certains systèmes de théologie. Jean nous dit qu’il se réjouit que certains des enfants de cette dame marchent dans la vérité. Mais dans quelle vérité? Dans la vérité de la communion avec Dieu. Ses enfants ont réellement bien digéré le message parce qu’ils profitent du Seigneur et marchent dans la vérité.
L’OBJECTIF DE L’ENSEIGNEMENT EST DE POSSÉDER DIEU
En 2 Jean 9 nous trouvons l’objectif des doctrines et de l’enseignement: « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. » Quel est l’objectif de l’enseignement? La réponse est la possession du Père et du Fils. Tout le message de la Bible est de posséder Dieu et si vous n’avez pas l’enseignement vous n’avez pas non plus Dieu, mais si vous avez l’enseignement vous possédez le Père et le Fils.
C’est à travers le fait que vous habitez en Dieu et que Dieu habite en vous, par le moyen de la communion, par Son assistance et à travers les récompenses, que vous possédez le Père et le Fils. En d’autres termes, Jean écrit à ceux qui marchent en communion avec Dieu dans les faits, dans la vérité et dans la réalité. Jean n’écrit pas à ceux qui font semblant, il n’écrit pas aux hypocrites, il n’écrit pas à ceux qui savent utiliser des grandes expressions mais qui n’ont pas l’expérience. Il n’écrit pas à des personnes qui jouent aux acteurs. Il écrit à ceux qui sont dans la vérité. Il dit aux personnes qui vivent une communion réelle avec Dieu qu’elles doivent être séparées de celles pour qui ce n’est pas le cas. C’est pour cette raison que Jean met l’accent sur la vérité.
Jean met également l’accent sur l’amour, mais pourquoi? Parce qu’il est en train de résumer 1 Jean. Le fruit d’une réelle communion avec Dieu est le fruit de l’esprit qui est l’amour. Jean fait donc ici un résumé de son message de 1 Jean, il écrit à ceux qui sont réels et qui manifestent le fruit de l’esprit. Il écrit à ceux qui ne jouent pas à un jeu, à ceux qui sont en communion avec Dieu et qui le montrent par leur vie.
En 2 Jean 5-6, Jean donne un test pratique du vrai amour et du fruit de l’esprit. Ce verset dit: « Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, -c'est que nous nous aimions les uns les autres. Et l'amour consiste à marcher selon ses commandements. C'est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l'avez appris dès le commencement. » Il y a des personnes qui disent: « J’aime le Seigneur », mais elles vivent une vie négligée. Vous n’aimerez pas davantage le Seigneur que vous ne haïrez le péché. Vous n’aimez pas plus le Seigneur que vous ne gardez ses commandements. C’est cela le test du vrai amour. L’obéissance est l’effet naturel et le sous-produit indispensable de l’amour. Cela fonctionne tout le temps de cette façon.
Laissez-moi résumer les six premiers versets de 2 Jean. Jean nous dit: « Je m’adresse à ceux qui sont réels et à ceux qui ont le fruit de la réalité qui est l’amour. » Lorsque nous sommes réellement en communion avec Dieu, cette communion se manifeste par l’amour qui manifeste l’amour. Et à ces personnes Jean demande de se séparer de toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec vous, de tous ceux qui n’ont pas la même communion, de tous ceux qui ne sont pas réels et qui ne marchent pas dans l’amour.
Je crois que 2 Jean est le plus grand livre dans la Bible contre ce que le monde appelle l’ouverture d’esprit. Dieu ne demande jamais aux croyants de violer le principe de la vérité et de l’amour. Vous devez toujours être réels et cette réalité doit tout le temps s’exprimer dans l’amour.
Peut-être que vous me direz alors que fermer la porte au nez de quelqu’un est une violation de la loi de l’amour. Non ce n’est pas le cas, pas si vous prenez en compte la définition de l’amour que Dieu a. En Apocalypse 2:6 Jésus dit à l’église d’Éphèse: « Tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. » Le vrai amour hait. Si vous avez le vrai amour, vous aurez aussi la vraie haine. L’intolérance contre le mal ne viole pas le vrai amour. Peut-être que vous poserez la question: « Est-ce que Dieu demande aux chrétiens d’être étroits d’esprit? » C’est une question intéressante. Jésus nous a appelés à marcher sur un chemin étroit, mais est-ce qu’Il nous a appelés à être étroits d’esprit? Je ne crois pas cela. La réalité est que le peuple de Dieu ne doit jamais être large d’esprit et je ne dois jamais être étroit d’esprit.
Peut-être que vous demanderez: « Mais qu’est-ce qui reste si je ne dois être ni large d’esprit, ni étroit d’esprit? » Je pense que nous ne devons ni être larges d’esprit ou étroits d’esprit, mais que nous devons être ouverts d’esprit et fermés d’esprit. Je pense que cela est plus en accord avec l’enseignement de la Bible. Nous devons être ouverts à toutes les vérités de Dieu parce que nous désirons tout ce que Dieu veut nous donner. Lorsque vous commencez à voir tout ce qu’il y a à connaître de Dieu, vous ne pouvez pas appeler cela être étroit d’esprit, cela est aussi large qu’un océan et c’est plus grand que l’univers. Nous devons être ouverts à tout ce que Dieu accepte et à tout ce que Dieu désire et nous devons être fermés à tout ce qui est contraire à la communion avec Dieu.
En d’autres termes, le chrétien n’est pas étroit d’esprit, il est fermé d’esprit, il ne veut même pas entendre parler de ce contre quoi Dieu s’oppose, il ne veut pas en débattre. Si quelque chose est contraire à l’enseignement de Dieu nous serons fermés d’esprit. Nous ne serons pas larges d’esprit en disant: « Écoutons ce que les autres ont à dire et débattons. » Non, nous serons ouverts à la vérité et fermés d’esprit à l’erreur et il n’y a pas de possibilité entre.
L’ANTÉCHRIST EST UN SUBSTITUT POUR CHRIST
Le grand principe exposé en 2 Jean est le suivant: nous devons être en communion, la vérité de la communion avec Dieu. C’est cela le contexte. Nous devons être en communion avec ceux qui sont en communion avec Dieu et ne pas être en communion avec ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. 2 Jean 7 dit: « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. » Dans notre langue « anté » signifie contre, contre Dieu. Pendant des années j’ai cru que c’est cela qu’était l’antéchrist, c’est-à-dire celui qui est contre Christ. Mais dans le grec « ante » ne signifie pas contre, cela signifie à la place de, à la place de Christ. L’antéchrist est un substitut pour Christ. Tout ce qui se substitue à Christ est l’antéchrist. Il y a beaucoup de séducteurs qui sont entrés dans le monde et qui prennent la place de Christ.
C’est une chose incroyable et pour que cela touche profondément dans notre âme, nous pouvons trouver de fortes applications. Tout ce qui se substitue à Christ, peu importe à quel point cela est bon en lui-même, est l’esprit de l’antéchrist. Personnellement, je crois au principe que je ne vous donnerai rien à accepter à moins que je ne vous donne quelque chose à rejeter. Et nous ne savons pas réellement ce qu’est la vérité sans que nous sachions ce que la vérité n’est pas. Je dois donc vous donner des illustrations négatives pour bien vous faire saisir cela.
A l’époque du Nouveau Testament les gens avaient ce que l’on appelle le Panthéon. C’est un endroit où les gens exposaient tous leurs dieux. Cela vient des mots grecs « plusieurs » et « dieu ». Avant je pensais que les Romains étaient opposés au christianisme. Non, ce n’est pas le cas. Mais n’est-il pas vrai qu’ils ont persécuté les chrétiens? Oui, c’est le cas mais pas parce qu’ils étaient opposés au christianisme. Ils étaient entièrement d’accord pour que les chrétiens érigent une statue de Christ dans leur panthéon. Ils étaient prêts à accepter le christianisme en tant qu’une religion parmi les autres.
Mais les chrétiens eux ne le voulaient pas parce qu’ils ne désiraient pas que Jésus soit un parmi d’autres. Ils désiraient qu’Il règne sur un trône unique et qu’Il soit Le seul et unique. Ils ont refusé de placer leur Jésus parmi les autres dieux. Ils ont dit: « Il est le seul et unique, il n’y a pas d’autres dieux. » C’est pour cette raison qu’ils ont été persécutés. Les romains n’étaient pas intolérants envers le christianisme, mais ils étaient intolérants envers le fait que les chrétiens revendiquaient que Christ était seul et unique. Les chrétiens ont refusé de le substituer pour autre chose.
Avant je pensais que Satan chuchotait dans les oreilles des chrétiens: « Ignore Jésus-Christ, néglige Jésus-Christ, oublie Jésus-Christ, renie Jésus-Christ. » Mais ce n’est pas ce qu’il fait, il est trop subtil pour faire cela. Ce qu’il chuchote à l’oreille des chrétiens est: « Fais grand cas de Jésus-Christ. Fais de Lui quelqu’un de proéminent dans ta vie. Mets-Le en premier dans ta liste de priorité. » Voilà ce que dit Satan.
Mais je pense que vous réalisez que les chrétiens ne devraient pas avoir une liste de priorités. Cela est si contraire à la Bible, ce n’est que de la psychologie moderne. Vous n’avez pas besoin d’une liste de priorités. L’idée de mettre Jésus à la première place implique qu’il y a quelqu’un en seconde position. Mais il n’y a rien qui vienne en seconde place après Jésus. Il est le premier, le second et le troisième. Il est l’Alpha et l’Oméga. Il est sur une liste rien que pour Lui. Il ne peut donc pas y avoir quelque chose en second après Jésus.
Satan aimerait que vous fassiez grand cas de Jésus tant que vous ne faites pas de Christ votre tout. C’est cela que Satan ne peut pas accepter. Si vous dites qu’il faut faire de Christ quelqu’un de proéminent, cela signifie qu’il y a plusieurs choses dans votre vie qui peuvent être proéminentes. Mais si vous faites de Christ Celui qui est prééminent alors Il devient le seul et unique. Colossiens 1:18 dit que Christ doit avoir la prééminence en toutes choses.
Laissez-moi vous donner des exemples de bonnes choses qui peuvent être selon l’antéchrist pour nous. La Bible peut être selon l’esprit de l’antéchrist si c’est un substitut pour Christ. De nombreuses personnes utilisent la Bible d’une façon où cela devient un substitut pour Jésus-Christ. Si l’église se substitue à Christ alors cela devient selon l’esprit de l’antéchrist. Les programmes, l’évangélisation, les missions, l’évangile, la bonne nouvelle, le plan du salut ou le Saint-Esprit peuvent devenir un substitut pour Christ. De nombreuses personnes mettent le Saint-Esprit à la place de Christ. Les dons spirituels et même le sang de Christ peuvent être selon l’esprit de l’antéchrist, si le sang de Christ prend la place de Christ.
Il ne s’agit pas de la Parole de Dieu, mais du Dieu dont c’est la Parole. Il ne s’agit pas du sang de Christ, mais du Christ qui a versé Son sang. Il ne s’agit même pas de la volonté de Dieu, les chrétiens courent après la volonté de Dieu, mais cela est décentré. Il s’agit du Dieu dont c’est la volonté. C’est cela sur quoi la Bible met l’accent et tout ce qui est un substitut de Jésus, même les bonnes choses sont selon l’esprit de l’antéchrist et Jean nous demande d’être séparés de cela. Est-ce que nous devons nous séparer de ceux qui prêchent l’évangélisation, la mission et les dons de l’esprit? Oui, si cela est un substitut pour Jésus-Christ.
Avant je pensais que cela ne s’appliquait qu’aux témoins de Jéhovah ou à d’autres sectes. Mais cela peut aussi s’appliquer au peuple de Dieu lorsqu’il met l’accent sur de mauvaises choses. Nous ne devons pas avoir de communion avec quiconque qui n’est pas en communion avec Dieu et qui ne marche pas en union avec Jésus-Christ. Cette séparation ne concerne pas uniquement les personnes non sauvées, mais cela concerne aussi les chrétiens qui ont l’esprit de l’antéchrist, l’esprit de substitution. Si quelqu’un change l’enseignement, si quelqu’un marche de façon contraire à la communion avec Dieu, nous devons nous éloigner de lui et ne pas nous occuper de toutes ces choses folles.
Laissez-moi vous donner certaines des applications pour rendre cela un peu plus clair. Il semble que la première application semble assez évidente. Ne discutez pas avec les personnes appartenant aux sectes qui viennent à votre porte. Peut-être que quelqu’un dira: « Mais j’aimerais les conduire à Christ. » Ils désirent simplement vous convaincre avec leur enseignement. Lorsque des Mormons ou des témoins de Jéhovah viennent à votre porte, je pense que 2 Jean nous dit que nous ne devons pas les recevoir. Nous ne devons pas leur parler parce que si vous le faites, vous prenez part à leurs œuvres mauvaises selon 2 Jean 11. Voilà une application, ne perdez pas de temps avec eux. Ne leur dites pas: « Je vais prendre votre littérature et vous allez prendre la mienne. Je vais lire la vôtre et vous allez lire la mienne. » Ne faites pas cela, c’est contraire à 2 Jean. Soyez en communion avec Dieu et pas avec ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. Ne les saluez même pas.
Peut-être que vous direz: « Mais si nous ne leur parlons jamais du Seigneur de quelle manière seront-ils sauvés? » Si Dieu vous donne l’occasion de leur parler au sujet du Seigneur cela est une chose. Ce que je dis c’est que vous ne devez pas les laisser vous parler, n’écoutez pas ce qu’ils disent, ne faites pas de compromis comme: « Si vous m’écoutez, je vous écouterai aussi. » Si Dieu vous donne l’occasion, si ces gens ont faim et désirent entendre la vérité, alors donnez-leur la vérité. Mais n’entretenez pas leurs doctrines. N’écoutez pas leurs enseignements.
La seconde application est: ne lisez pas de livres ou de magazines qui ne sont pas enracinés dans la vérité, car la curiosité peut vous séduire. C’est très dangereux. N’allez pas dans leurs réunions parce que vous êtes curieux. Restez loin de tout cela. C’est là l’enseignement de Dieu concernant ces choses.
La troisième application est: n’écoutez pas de prédications ou des enseignements qui ne sont pas centrés sur Jésus-Christ. Si ce sont des prédications légalistes alors cela va vous blesser. Cela va faire du mal à vos enfants. Alors qu’est-ce que vous devez faire? Vous devez demander à Dieu de vous donner les enseignements et les prédications dont vous avez besoin, mais n’acceptez pas d’enseignements qui ne sont pas centrés sur Jésus-Christ.
En lien avec cela j’aime Psaume 101:6 qui dit : « J'aurai les yeux sur les fidèles du pays, pour qu'ils demeurent auprès de moi; celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. » N’est-ce pas un merveilleux verset? Il y a un certain mouvement parmi les chrétiens qui pensent que pour gagner les gens et les retirer de l’erreur et les emmener dans la vérité, il faut être tolérant. Eh bien, c’est peut-être ce que disent certains mouvements modernes, mais ce n’est pas ce que dit 2 Jean. Nous avons besoin d’une intolérance divine, voilà ce que dit Jean. Nous ne voulons pas entendre ce qu’a à dire l’autre partie, nous ne désirons que la séparation.
Peut-être que quelqu’un posera la question: « Pour bien nous occuper des personnes ne devons-nous pas étudier l’erreur? Nous devons connaître ce que les sectes enseignent pour bien nous occuper de cela. » Non, n’étudiez pas ces choses. Lorsque j’étais à l’école biblique, on m’a forcé à suivre des cours sur les sectes sinon je n’aurais pas pu avoir mon diplôme. Je pense que c’est quelque chose de mort. Il se peut qu’il y ait des circonstances où Dieu peut vous pousser à faire cela, mais je pense que cela sera l’exception.
Si vous connaissez les vérités, vous pouvez éviter les erreurs. On nous dit que les agents fédéraux du gouvernement n’étudient jamais les faux billets, ils n’étudient que les vrais. Et connaissant les vrais, il est facile de reconnaître les faux. Ils n’étudient jamais de billets contrefaits. Ils n’étudient que les originaux. Voilà ce que Dieu nous appelle à faire. Vous n’avez pas besoin de savoir ce que les autres croient. N’étudiez pas l’erreur, étudiez la vérité. C’est bien entendu là-dessus que la Bible met l’accent.
Voilà pour ce qui est de 2 Jean. Ceux qui sont en communion avec Dieu ne marcheront pas avec ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. Nous n’écouterons pas leurs enseignements et nous ne les soutiendrons d’aucune manière.
Considérons maintenant 3 Jean. Là encore l’accent est mis sur le mot vérité. 3 Jean 1-3 dit:
« L'ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j'aime dans la vérité. Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. J'ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. »
Une des plus grandes joies du chrétien est de voir quelqu’un se donner au Seigneur et de le voir, des années plus tard, marcher encore dans la vérité. 3 Jean 8 et 12 font également référence à la vérité.
Dans 2 Jean nous ne trouvons la vérité que si je suis en communion avec Dieu, nous ne serons pas en communion avec ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu et dans 3 Jean nous trouvons l’autre côté de la vérité. Si je suis en communion avec Dieu, je serai en communion avec ceux qui sont en communion avec Dieu.
Avant que nous considérions les principes particuliers que nous avons dans ce livre, laissez-moi vous faire deux commentaires au sujet de la communion chrétienne. Le premier est: est-ce que la communion chrétienne est un besoin? Est-ce que nous avons besoin les uns des autres? Est-ce que nous avons besoin de la communion chrétienne?
Contrairement à l’opinion populaire, non ce n’est pas un besoin. Vous n’avez pas besoin de la communion chrétienne, vous avez simplement besoin de Jésus. Ceci dit lorsque cela est la volonté de Dieu que vous ayez la communion avec les autres chrétiens, alors vous devez marcher dans sa volonté. Mais il arrive parfois que Dieu vous place dans une situation où vous ne pouvez pas avoir de communion et si c’était un besoin vous vous assécheriez. Si vous regardez aux besoins vous finirez sûrement par dessécher, mais vous ne dessécherez pas si vous êtes près du torrent d’Élie. Il se peut que le torrent devienne sec, mais vous ne vous assécherez pas parce que Dieu Lui ne s’assèche pas. Vous avez uniquement besoin de Jésus-Christ.
Il y a de nombreuses personnes qui ont une approche qui n’est pas saine de la communion chrétienne. Ils en font la chose la plus importante, ils en font la base et la source de leur spiritualité. La communion chrétienne est une merveilleuse chose et c’est peut-être la chose la plus formidable que le Seigneur a laissée sur la terre. Mais bien que cela soit une chose merveilleuse, c’est également un dieu terrible. Et ceux qui font de la communion chrétienne leur dieu se préparent à une grande chute. De nombreux chrétiens font cela.
La seconde chose que j’aimerais souligner est que la communion chrétienne est très précieuse pour Dieu. Ce n’est pas un besoin. Si Dieu y pourvoit alors louez Dieu pour cela et profitez de cela. Malachie 3:16 dit: « Alors ceux qui craignent l'Éternel se parlèrent l'un à l'autre; l'Éternel fut attentif, et il écouta; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l'Éternel Et qui honorent son nom. » C’est un de mes versets préférés sur la communion chrétienne. Vous voyez, ces chrétiens ne faisaient que se parler les uns aux autres. C’est tout ce qu’ils faisaient. Et cela était si précieux pour le Seigneur qu’Il l’a écrit dans un livre de souvenir. Dieu a vu des chrétiens qui étaient en communion entre eux et Il l’a écrit dans son propre journal, juste parce qu’ils avaient parlé les uns avec les autres.
Ma compréhension de la communion fraternelle est bien plus grande que ce qu’elle était avant. Avant j’avais une compréhension bien faible de la communion chrétienne. Avant je raisonnais de cette façon: j’étais en train de m’occuper des choses de Dieu et me disais alors: « Interrompons ce que je suis en train de faire selon la volonté de Dieu. Je devrais marquer une pause avoir un peu de communion pendant un temps, puis je pourrai retourner à mon activité principale. » La réalité est qu’il arrive souvent que la communion soit l’activité principale que Dieu attend de nous. Il s’agit souvent de son plan pour nous pour l’instant présent, de juste prendre du temps les uns avec les autres pour être ensemble, de juste parler les uns aux autres. Ce qui est important c’est la volonté de Dieu.
L’étude de la Bible est importante si c’est la volonté de Dieu. Est-ce que vous réalisez que l’étude de la Bible peut être un péché si jamais c’est la volonté de Dieu que vous soyez en communion à cet instant ? Laissez-moi le dire d’une autre manière. La prière et l’étude de la Bible peuvent être un péché si vous devez être en train de pécher, de jouer au base-ball ou de nager. Nous ne sommes pas tout le temps plus spirituels lorsque nous faisons des choses spirituelles. Il y a de nombreuses personnes qui ont cette idée. Elles pensent que lorsqu’elles témoignent, qu’elles parlent du Seigneur, qu’elles chantent des hymnes ou qu’elles prient, elles sont plus spirituelles. Non, ce n’est pas le cas.
Est-ce que Jésus était plus spirituel lorsqu’Il a ressuscité Lazare d’entre les morts que lorsqu’Il a lavé les pieds des disciples? Cela ne fait pas de différence. Il était spirituel lorsqu’Il marchait en communion avec Son Père et vous êtes spirituels lorsque vous marchez en communion avec votre Père, peu importe ce que vous faites. La socialisation est un merveilleux don de Dieu, et parfois mettre fin à ce temps en commun que l’on passe avec les chrétiens pour aller prier ou étudier la Bible, même si cela peut sembler spirituel à la surface, est en réalité une rébellion contre Dieu.
3 Jean dit que lorsque nous sommes en communion avec Dieu, nous ne ferons pas de la communion avec les hommes un besoin parce que nous avons déjà la communion avec Dieu. Il s’agit donc d’une merveilleuse chose. C’est si précieux et c’est la seule chose dont Dieu dit qu’Il en garde une trace dans son journal. C’est simplement lorsque les chrétiens se retrouvent ensemble et parlent. C’est réellement une chose précieuse pour Dieu. C’est une chose merveilleuse et Dieu met cela par écrit. Donc lorsque je suis en communion avec Dieu, je serai aussi en communion avec ceux qui sont en communion avec Dieu. Ma plus grande joie sera de me réunir avec ceux qui ont la même pensée et qui chérissent les choses de Christ et nous nous réjouirons de notre communion ensemble.
OUVRIR SA MAISON POUR LES FRÈRES ET SŒURS
3 Jean est pratique et nous donne trois choses pratiques pour être en communion avec ceux qui sont en communion avec Dieu. 3 Jean 5-6 dit: « Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers, lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l'Église. » Le premier point pratique est d’ouvrir sa maison pour les frères et sœurs même si ce sont des étrangers.
Est-ce que vous réalisez que des étrangers en Christ sont tout de même bien plus proches que quelqu’un de votre famille qui n’est pas en Christ ? Il peut s’agir de quelqu’un qui connaît Jésus et que vous n’avez jamais rencontré avant et si vous êtes avec lui pendant quelques minutes, vous êtes déjà plus proches de lui que de vos proches parents qui sont les plus proches, parce que vous avez Christ. Vous pouvez les rafraîchir, les nourrir, leur faire du bien, vous faire du bien les uns aux autres. Voilà une des façons pour être en communion avec les frères et sœurs. Si je suis en communion avec Dieu, j’accueillerai ceux qui sont en communion avec Dieu et ma maison sera ouverte pour eux.
3 Jean 7-8 dit: « Car c'est pour le nom de Jésus-Christ qu'ils sont partis, sans rien recevoir des païens. Nous devons donc accueillir de tels hommes, afin d'être ouvriers avec eux pour la vérité. » Si quelqu’un est communion avec Dieu, il ne recevra rien des personnes non sauvées. Ce n’est pas la volonté de Dieu que les personnes non sauvées puissent contribuer à l’œuvre de Dieu. Ils ne doivent pas donner d’offrandes ou de contributions. Il faut laisser le peuple de Dieu aider l’œuvre de Dieu.
Ceci dit le peuple de Dieu doit prier pour que l’Esprit les guide dans la gestion de leurs biens. Des milliers de chrétiens soutiennent ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. C’est une tragédie et la plupart des gens ne savent même pas qui ils soutiennent parce qu’ils mettent leur argent dans une sorte de grand fond et ensuite cet argent est distribué. Ils n’ont aucune idée si les personnes qu’ils soutiennent marchent en union avec Dieu. Ils ne savent pas s’ils prêchent le Seigneur Jésus-Christ ou s’ils prêchent un légalisme restrictif avec une longue liste de règles et d’observances en mettant les gens sous un esclavage. Ainsi nous soutenons des personnes qui ne font rien d’autre que mettre des chapes de plomb sur le cher peuple de Dieu. C’est vraiment une tragédie de voir cela.
C’est un grand verset contre le fait de donner la dîme uniquement à l’église locale. Certaines personnes disent que toutes les dîmes devraient aller pour l’église locale. Non, ce n’est pas ce que Jean dit. Jean nous dit que la volonté de Dieu est tout le temps que vous souteniez ceux qui marchent en communion avec Dieu. Cette personne n’a pas besoin d’être un ouvrier à temps plein. Cela n’a pas besoin d’être quelqu’un qui a un diplôme, qui a un titre, qui a été ordonné ou que ce soit un missionnaire très connu. Il faut simplement que ce soit quelqu’un qui vive en communion avec Dieu. Il arrivera souvent que Dieu mette sur votre cœur le fait de soutenir quelqu’un d’autre qui est en communion avec Dieu. Il s’agit d’un incroyable principe de communion. Dieu vous dirigera de façon personnelle pour savoir où votre argent doit aller.
Nous pensons souvent que l’hospitalité c’est donner un lit et un repas à quelqu’un. Mais il y a plus dans l’hospitalité que cela. C’est sûrement ouvrir votre maison, mais c’est également ouvrir votre porte-monnaie. Cela fait partie de l’hospitalité. Cela peut même aller plus loin. 3 Jean 9-10 dit: « J'ai écrit quelques mots à l'Église; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C'est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu'il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l'Église. » Il semble que Diotrèphe avait beaucoup de puissance dans cette église, il avait le pouvoir de mettre les gens dehors. Cet homme pensait qu’il était le seul à avoir accès à la vérité. Lorsque quelqu’un venait pour servir le peuple de Dieu, Diotrèphe le rejetait.
Dans ce passage nous voyons que non seulement nous devons ouvrir notre maison, non seulement nous ouvrirons notre porte-monnaie, mais nous devons également être ouverts nous-mêmes au ministère des autres personnes. Je peux vous dire que nous avons tous besoin de ce message et tout spécialement nous les hommes. Voilà ce que l’hospitalité signifie, c’est que ma maison sera ouverte, mon porte-monnaie sera ouvert et mon cœur sera aussi ouvert.
Diotrèphe manifeste de la fierté et il montre ce qu’est vouloir avoir la prééminence. C’est la fierté qui fait qu’un homme finit par penser qu’il a toutes les réponses et toute la vérité. Des personnes peuvent être amenées à penser que c’est tout le temps elles qui doivent enseigner, avoir la parole et que ce sont elles qui ont les bonnes réponses.
Si je marche réellement dans la communion avec Dieu, j’ouvrirai ma maison, j’ouvrirai mon porte-monnaie et j’ouvrirai mon cœur, pour être ouvert à toutes les personnes qui ont quelque chose à me donner. Je serai enseignable et sensible pour apprendre à connaître la vérité.
Terminons avec un petit résumé. 2 Jean nous dit que si je suis en communion avec Dieu, je serai séparé de ceux qui ne sont pas en communion avec Dieu. 3 Jean nous dit que si je suis en communion avec Dieu, je serai aussi en communion avec ceux qui sont en communion avec Dieu.
Prions:
Notre Père nous savons que ces deux lettres ont été écrites à ceux qui marchent dans la vérité et l’amour, à ceux qui sont réels et qui manifestent le fruit de l’esprit. Nous prions pour que nous puissions vivre dans la réalité de ces deux lettres. Nous savons qu’en Christ Jésus, Tu nous as donné tout ce dont nous avons besoin pour faire que nous soyons réels. Merci parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Seigneur nous Te prions simplement pour une intolérance divine contre le mal, afin que nous puissions dire que nous nous délectons dans l’amour de notre Dieu et nous haïssons toutes les mauvaises voies, afin que nous soyons ouverts à tous les enfants de Dieu, qui sont en communion avec Toi. Que nos maisons soient ouvertes, que notre porte-monnaie soit ouvert et que nos cœurs soient aussi ouverts pour recevoir des vérités de la part des autres croyants. Délivre-nous de l’esprit de Diotrèphe, de l’esprit de fierté qui fait que nous aimons avoir la prééminence. Imprime de façon indélébile dans notre cœur que Jésus-Christ doit avoir la prééminence en toutes choses et que nous ne Lui substituons rien. Délivre-nous de vouloir prendre ce qui est bon en ratant ce que Tu as de meilleur. Nous prions au nom de Jésus. Amen.
Copyright - Bible Study Ministries Inc. Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse.
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Good morning! Bienvenue dans ce deuxième Point de juillet ! Déjà un an depuis le dernier qui me paraissait presque être hier !… Que ça passe vite… Bref, résumons le mois de juillet 2019 ! C’est parti !
Les Blogs :
La canicule a encore frappé ! Et cette fois, encore plus fort ! Ce fut insoutenable au point que je n’ai pas pu bosser sur le blog pendant un peu plus d’une semaine ! Même si j’ai bien souffert, au moins je ne me serais pas exagérément surmené comme en juin et en mai ! Bref, j’ai pu me reposer un peu et je suis bien plus en forme pour bosser ! Mais évidemment, juillet aura été une catastrophe absolue tant j’ai pu sortir peu de contenus et août ne sera pas spécialement mieux comme c’est le mois des vacances et que je vais plus travailler “derrière les coulisses” pour m’avancer plus sur mes romans et sur de futurs articles !
En tout cas, j’ai créé de nouvelles catégories ce mois-ci ! Ça faisait bien longtemps depuis les dernières, d’ailleurs ! La première est la catégorie Compilations (qui est une sous-catégorie de la catégorie Autres) et celle-ci a pour but de regrouper toutes les compilations annuelles que je peux faire ! J’ai créé pour elle une sous-catégorie intitulée “Notes des critiques” et qui rassemble les compilations des notes que j’ai pu donner à des œuvres ! Pour prendre de l’avance, j’ai aussi créé une nouvelle sous-catégorie qui servira à de nouvelles compilations ! Elle se nomme “Galeries” et elle contiendra tous les articles qui regrouperont mes images chaque année ! Et d’autres sous-catégories verront encore le jour dans les prochains mois et lors des prochaines années comme d’autres types d’articles de ce genre viendront plus tard !
Devilia : « Soyons catégoriquement catégoriques ! Ce paragraphe contient trop de fois le mot « catégorie » ! »
Mortamon Y. : “Tout comme mes textes contiennent trop de mots récurrents ! « Blog ; article ; page ; contenu ; création ; fiction ; critique ; image ; en effet ; néanmoins ; encore ; en revanche ; cependant ; voilà ; voici ; ceci ; cela… » et tant d’autres !… Il faudrait plus de synonymes !”
Devilia : “Tu as oublié « retard » !”
Mortamon Y. : “C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai…”
Bleuh : “Euh… Pourquoi est-ce qu’il continue à répéter ça ?”
Devilia : “Bordel ! La canicule et le surmenage l’ont encore brisé ! Va falloir encore le réparer ! Il nous les brisera jusqu’au bout !”
Dolly : “Est-il un robot ?”
Devilia : “Je pourrais te poser la même question miss aussi expressive qu’un robot et qui apparaît de nulle part sans raison ! Retourne dans ton roman !”
Dolly : “Mais Mortamon ne l’a pas encore fini.”
Devilia : “Voilà encore les ennuis que nous apporte son incompétence ! Qu’est-ce qu’il peut être nul !”
Mortamon Y. : “C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai… C’est vrai… C’est vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…”
Devilia : “Il est bon pour la casse !”
Pour vous donner une mauvaise nouvelle, je n’ai pas pu procéder au passage du blog vers WordPress.org comme vous avez pu le voir en venant ici ! En plus de la canicule qui a coupé tous les jours dont j’avais besoin pour m’en occuper, j’ai constaté qu’il me restait encore un mois pour mon plan WordPress et que mon nom de domaine personnalisé en a encore pour un an ! Il serait quand même dommage de gâcher tout ça ! Ça attendra donc soit la fin de l’année soit l’été prochain ! Et il reste donc un peu moins d’un mois avant que les pubs de WordPress ne reviennent sur le blog ! Il faudra donc supporter leur vue encore un moment avant que je ne puisse m’en débarrasser définitivement ! Il y a aussi une autre raison pour laquelle j’ai décidé de faire ce passage bien plus tard ! C’est parce que je songe à un arrêt -partiel et temporaire- de mes blogs et qu’il serait donc bête de payer pour l’hébergement sur un serveur alors que le blog principal sera bien plus inactif ! Bon, vu à quel point j’ai sorti peu de choses cette année, on peut déjà dire que cet arrêt était déjà là d’une certaine façon ! Mais je vais simplement arrêter de me surmener inutilement (pour juste me foirer comme depuis le début de l’année) et je vais faire de mes blogs une véritable activité secondaire afin de me focaliser pleinement sur mes romans qui n’avancent pas assez bien ! C’est surtout important depuis que je travaille sur mon nouveau projet qui a commencé le 13 juin dernier et sur lequel j’aimerais pouvoir travailler bien plus souvent ! Prenez tout de même ça avec des pincettes comme je ne me suis pas encore totalement décidé à faire cet “arrêt” (qui est plus un freinage qu’autre chose) et il ne sera confirmé que si je finis par sortir une annonce à ce sujet ! En attendant, considérez tout de même que mes blogs sont en phase de ralentissement depuis un bout de temps ! Quant au futur blog L’Univers de Mortamon qui sera bien plus régulier, je ne l’ai pas abandonné (et je ne l’abandonnerai pas) et il ne commencera que quand je considérerai que je serais en mesure de m’occuper des blogs de manière régulière et efficace ! Bref, quand j’aurais fini mes deux premiers romans, en gros ! Désolé pour tout ce ralentissement, mais je ne vais pas passer des années à tourner en bourrique avec les blogs et les romans tant que je ne suis pas capable de maîtriser les deux à la fois ! Quand j’aurai enfin franchi l’étape très difficile du premier roman, tout ira beaucoup mieux !
En dehors de tout ça, la bonne nouvelle est que j’ai enfin pu acquérir le season pisse pass de SoulCalibur VI et que je peux donc mieux personnaliser les recréations de mes personnages dans le jeu ! Et donc, ces recréations auront des détails plus variés et plus proches de ma vision ! Par exemple, Devilia a enfin obtenu un vrai ruban !
Prosternez-vous face au nœud papillon cosmique !
Incroyable, non !?
Marty : “Qu’est-ce que c’est que cette merde !? C’est juste un pauvre nœud papillon ! Ils ont vraiment vendu une connerie pareille aussi cher !?”
Devilia : “Ce n’est pas n’importe quel nœud, sale inculte ! C’est le nœud papillon de l’apocalypse ! Grâce à lui, je détiens une puissance suffisante pour anéantir tout l’univers !”
Mortamon Y. : “Mais bien sûr… Et pour répondre à ta question, Marty : non ! Il y a bien plus que ça ! Quatre personnages, une arène, des musiques, des épisodes supplémentaires pour le mode histoire, et plein d’équipements différents ! Mais ça ne justifie toujours pas le prix normal qui est beaucoup trop cher !”
Heureusement que c’était en soldes ! Car ce season pass de l’escroquerie ne devrait pas coûter plus de 15 € ! Or, le prix normal est à 30 € ! Et encore, vu ce qu’il contient (des trucs qui devraient tous être inclus dans le jeu de base), je dirais même que ses contenus devraient être gratuits ! Mais bon, je garde ma colère contre ces DLCs pour ma future critique sur le jeu ! Là, on n’est pas là pour ça ! Bref, tous ces petits contenus supplémentaires m’aideront à enrichir mes futurs articles de créations vidéoludiques et mes vidéos sur le jeu ! Avec les quatre nouveaux personnages (et donc les styles de combat qui vont avec) et tous les équipements des DLCs, j’ai des tonnes de nouvelles possibilités ! Et j’en aurais encore plus quand je me procurerai le second season pass qui vient d’être annoncé !… J’espère qu’il sera bien plus raisonnable, celui-là ! Mais avec Bandai Namco, il ne faut pas s’attendre à des miracles… Dans tous les cas, j’attendrai qu’il soit en soldes celui-là aussi !
D’ailleurs, tant qu’on est sur le sujet, je vais essayer de faire un premier article de compilation de mes créations dans des jeux vidéos pendant août ! Mais il servira surtout à introduire le concept sur le blog et ne présentera pas autant de créations que dans les articles suivants du même type ! En effet, ce sera la compilation numéro 0 ! Tant qu’on parle de nouveaux types d’articles, ceux du MortaWiki sont surtout ceux que je veux sortir en août ! Après tout, c’est le temps des vacances donc on va faire quelque chose de plus facile que des critiques ou des fictions (articles qui ont vraiment besoin de revenir sur le blog, d’ailleurs…) ! En ce qui concerne les fictions, L’Aventure de Marty devrait reprendre au minimum en octobre avec le Chapitre 4, et Pokétoys devrait commencer en novembre ! Eh oui, j’avais d’abord prévu septembre pour Pokétoys mais je pense que ce serait trop difficile de le faire sortir en septembre alors que les immenses critiques de Rayman 2 et TimeSplitters 2 sont prévues pour ce même mois ! En parlant des critiques, il est possible que j’en fasse une nouvelle pendant août ! Ce sera très probablement une micro-critique… et peut-être sur un jeu Worms ! Mais je ne promets rien ! Surtout que j’ai beaucoup de mal à faire fonctionner le jeu en question sur mon ordinateur à cause de son portage sur GOG assez mal foutu et je n’arrive même pas à passer le jeu en plein écran malgré tout ce que j’ai pu tenter !… Merci, Team17 ! Bref, même si le blog est au ralenti, j’ai encore pas mal de trucs à vous montrer pour la fin de l’année !
Et pour en finir avec cette section, voici les vidéos que j’ai sortis ce mois-ci ! Il y en a quatre ! Et il y a aussi deux nouvelles playlists ! Comme vous pouvez le voir ci-dessous, j’ai un peu commencé à faire des vidéos sur Crash Team Racing Nitro-Fueled et j’ai même sorti une vidéo drôle sur un bug de Destroy All Humans! 2 (ce qui est actuellement ma vidéo la plus courte !). Allez donc voir tout ça si ça vous intéresse ! :
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Et voilà les playlists sur les deux jeux que je viens de mentionner :
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Vidéos : Crash Team Racing Nitro-Fueled (PS4) – Hyperespace [Contre la montre – Tous les fantômes | Ami] / La magie des physiques ragdoll de Destroy All Humans! 2 / Rayman Forever – MortaLet’s Play [Partie 6 : Les Montagnes Bleues] / Crash Team Racing Nitro-Fueled (PS4) – Hors-Temps [Contre la montre – Tous les fantômes | N. Tropy]
Playlists : Destroy All Humans! 2 – MortaLet’s Play / Crash Team Racing Nitro-Fueled – MortaLet’s Play
La Galerie :
Pour la première fois, il n’y a pas de nouvelles pages pendant un mois ! Je vous propose donc à la place un bon paquet d’images que je n’ai pas pu utiliser sur ce blog jusqu’ici ! :
SoulCalibur VI :
Devilia :
Voici Devilia dans son ancien costume ! Les contenus ajoutés dans les mises à jour m’ont beaucoup aidé à l’améliorer !
Ceci est la seconde version de Devilia dans son costume noir ! On peut voir ici que le nœud papillon dans les cheveux était totalement improvisé et que d’autres détails n’étaient pas encore au point !
Azura :
Voilà un peu plus d’Azura ! J’ai également apporté quelques améliorations à son apparence que vous pourrez constater dans les prochains mois !
Les joies de prendre des captures d’écran quand le personnage est en train de cligner des yeux !
Mortamon Y. (Avatar du Jugement) :
Oui ! J’ai enfin donné un bien meilleur nom à la forme transformée de ma version fictive ! Je pense que c’est bien mieux que “Super Auteur Démoniaque du Jugement” ! J’ai également fait pas mal de petites retouches sur le personnage et vous pourrez voir tout ça plus tard dans les prochains mois !
Zombos :
Ceci est le premier modèle que j’avais fait pour Zombos ! Les cicatrices n’étaient pas encore là !
Et c’était le temps où je n’avais pas encore désactivé les notifications de captures d’écran sur PS4 et mes images se retrouvaient ainsi gâchées par des bandeaux inutiles !
Voici Zombos dans le menu de création de miniature du mode création de personnages ! C’est la première fois que je vous montre ce genre de menus !
Inferno :
Inferno (Seigneur Maléfique) :
Voici la première image ici de ma version modifiée d’Inferno de SoulCalibur VI ! Je dois dire que c’est une de mes plus belles modifications ! Un costume de seigneur démoniaque va à la perfection à ce cher Inferno !
Je précise aussi que les versions modifiées d’Inferno que j’ai pu vous présenter jusqu’ici sont toutes les deux inspirées de plusieurs personnages que j’ai créés et que je n’ai pas encore dévoilés ! Ainsi, ces modifications d’Inferno ne sont pas loin d’être des recréations ! Mais le terme “cosplay” serait plus exact vu que ce sont surtout les costumes qui sont inspirés de ces personnages !
Inferno (Revenant Pirate) :
Et voilà la version pirate fantôme d’Inferno qui est une autre de mes modifications et qui utilise la variante bleue du personnage ! C’est encore un costume qui sied à merveille à cette sinistre entité !
Le Point :
Le Point du mois :
Voici une compilation des vieilles miniatures des Points que j’utilisais auparavant sur le blog avant de les remplacer par des versions avec des fonds colorés ! :
Le Point de novembre 2018.
Le Point de décembre 2018.
C’est l’image que je devais utiliser à l’origine pour les Points ! Mais elle était trop simple et elle aurait été peu intéressante à réutiliser, j’ai donc décidé de faire les nouvelles images plus détaillées et plus colorées des Points ! Cette image aura tout de même fait son apparition sur Le Royaume de Mortamon !
Cette image et les suivantes sont les anciennes versions des images à la une des Points ! Le fond blanc n’était pas très élégant et j’ai donc décidé d’opter pour des fonds plus colorés !
Une bonne façon de faire la différence entre les Points de chaque année est de regarder la couleur à l’intérieur du cercle ! Elle change chaque nouvelle année ! 2018 était vert, et 2019 est rouge ! Et depuis que des fonds colorés ont été ajoutés, les fonds eux aussi changent en fonction de l’année !
Le Point du semestre :
Cette image était la base des miniatures des Points du semestre sur Le Royaume de Mortamon ! Comme vous pouvez le voir, le fond blanc est devenu noir et l’intérieur du cercle a obtenu des chiffres romains dans les versions définitives !
Et ceci est justement la version définitive de l’image à la une du Point du semestre ! Pour bien différencier ces images de celles des Points du blog principal, j’ai utilisé des chiffres romains et j’ai utilisé une police d’écriture différente pour ces mêmes chiffres !
Le Point de l’année :
Ceci est la base de l’image du Point de l’année 2018 ! Comme pour les Points mensuels, je changerais ses couleurs lors des prochaines années !
Et ceci est la version miniature de l’image du premier Point de l’année ! Je préfère utiliser ces versions miniaturisées, car elles sont bien plus jolies comme ça sur le blog et parce que je n’aime pas avoir des images à la une trop grosses ! Surtout qu’on parle d’un “Point” ! Il faut que ça soit petit !
Les Articles :
Ah ! Les articles de juillet !… Les articles de juillet… Quel beau désert ! Et le terme désert est correct vu que c’est surtout grâce à la température désertique de la canicule que l’on en est arrivé là ! Allons donc observer l’ampleur des dégâts !… Alors… ah ! C’est moche ! Déjà, ce mois a commencé avec deux articles qui auraient dû sortir en juin (et qui ont donc été antidatés à ce même mois) ! Le premier était l’immense annonce sur mes romans et qui contenait la première apparition de mon personnage Azura !
Azura : “Salut !” ^^
Et le second était Le Point de juin ! Ce n’est d’ailleurs pas le seul Point qui vient d’être antidaté au mois précédent puisque celui que vous lisez actuellement l’a fait aussi ! Eh, oui ! Ce Point est sorti lors du 7 août, et non pas lors du 31 juillet ! C’est surtout dû au fait que j’ai eu beaucoup de choses à faire ces derniers temps –…
Devilia : « Comme… d’habituuude !… »
Et c’est aussi surtout parce que je me suis occupé d’un autre Point lors de la fin du mois de juillet ! Il s’agit du Point du premier semestre 2019 qui est sorti sur le blog secondaire ! Comme tous les Points de ce type, il était très conséquent et était peu facile à faire ! Mais il est enfin là ! Avec lui, j’ai sorti sur le même blog une compilation de 75 anecdotes sur L’Aventure de Marty ! Cet article est arrivé avec la mise à jour d’un article d’anecdotes sur le blog principal ! En effet, le passage aux 50 anecdotes continue ! Voici l’article en question ! :
–Anecdotes 251 à 300 – L’Aventure de Marty
Enfin, le seul véritable article de juillet qui est sorti sur le blog principal était une compilation des notes de mes critiques de 2018 !
Devilia : “T’avais dit que tu ferais pas de compilations de notes, pauvre tocard !”
Mortamon Y. : “Oui ! Mais je parlais de compilations des notes par sagas de jeux ! Là, c’est compilé par année !”
Celui-ci était donc un de mes articles les plus faciles à faire (je n’avais vraiment pas le temps de faire avancer les blogs !) et juillet est donc mon pire mois actuellement en ce qui concerne les articles ! Du moins, tant qu’on ne prend pas en compte les deux articles qui devaient sortir en juin, sinon il n’est pas si mal ! Bref ! Pour en revenir à cet article, il aura surtout pour but d’alléger la page Notes des critiques quand elle sera trop remplie (je supprimerai les notes de la page quand ça arrivera et elles pourront toujours être trouvées dans l’article). J’ai tout de même fait l’effort d’ajouter un peu de “nouveautés” (nouveautés par rapport à ce blog) dans l’article en y ajoutant les notes des critiques du Royaume de Mortamon ainsi que les compilations de points positifs et de points négatifs issus de celui-ci ! Et voilà ! Je ferais d’autres compilations annuelles dans les mois à venir ! Parmi elles, il y aura la galerie du blog, les news Tipeee (non privées), les personnages du blog apparus l’an dernier (je parle de ceux qui n’étaient pas dans mes fictions), les réseaux sociaux, et plus encore !
Le Point – Juin 2019 / Notes des critiques – 2018
Le Royaume de Mortamon : L’Aventure de Marty – MortAnecdotes 226 à 300 / Le Point – 1er semestre 2019
Les Pubs :
C’est parti pour plus de recommandations !
VoxMakers :
VoxMakers est un collectif de vidéastes ! Et quel excellent collectif !… Bon, pour ses contenus, pas pour ce qu’il s’est passé pour ses membres derrière les coulisses (#VoxMenteur) ! Eh oui ! Cette image d’un collectif soudé n’était malheureusement qu’une illusion !… Mais ça, c’est un autre sujet ! Ce collectif (aujourd’hui fermé) rassemblait un bon nombre de créateurs (dont certains assez connus comme l’Ermite Moderne, Tai Shindehai, Mickael J [non, rien à voir avec Michael Jackson], ou encore… soupir Thomas Cyrix…). Les types de contenus étaient donc très variés ! Il y avait des chroniques (je fais surtout référence aux excellentes chroniques de l’Ermite Moderne), des critiques sur des thèmes variés (principalement des films à travers les émissions de Mickael J et de 100pseudo), de la musique, des dénonciations d’escroqueries (vidéos qui ironiquement avaient été conçues par un escroc depuis le début ! :hap:), et bien plus encore ! Les contenus de la chaîne étaient purement excellents pour une bonne partie d’entre eux, et les vidéos étaient plutôt régulières ! Bref, c’est une superbe chaîne à découvrir ! Mais évidemment, il n’y a plus aucune raison de s’y abonner puisque le collectif est fermé depuis 2017 ! Le collectif disposait également d’un site (qui n’existe plus aujourd’hui) où l’on pouvait surtout trouver des vidéos bonus à travers la boîte magique ! Bon, ce n’est pas plus mal que le site ait disparu et que l’on n’aura plus jamais affaire à la boîte magique, car elle était juste HORRIBLE ! Elle fonctionnait à peine (voire pas du tout) sur de nombreux appareils et elle forçait à voir une pub (donc il ne fallait pas utiliser Adblock) tout ça pour que la vidéo ne fonctionne pas dans la majorité des cas ! Et le lecteur n’était pas terrible non plus ! Bref, c’était très désagréable de ne pas pouvoir accéder aux bonus facilement ! De toute façon, ce n’est pas si grave, car ces bonus étaient évidemment beaucoup moins travaillés et ressemblaient le plus souvent à des vlogs. Vous l’aurez compris, c’est une chaîne à voir ! Mais préférablement, allez voir ses différents créateurs directement sur leurs chaînes respectives ! Ça sera beaucoup mieux ! Vous trouverez les liens vers celles-ci depuis la chaîne VoxMakers, et je parlerais de chacun de ces vidéastes dans de futurs Points !… Ah, et en ce qui concerne l’affaire VoxMenteur, malgré toutes les petites piques que j’ai pu glisser ici, tâchez de vous forger votre propre avis en regardant les arguments des “deux camps”, et surtout, restez respectueux, peu importe quelle position vous prendrez !… Ou mieux ! Ignorez complètement cette affaire ! Toutes les revendications des anciens VoxMakers ont été satisfaites de toute façon ! Inutile de tenter de rallumer le feu du drama !… Le bon côté, c’est que cette affaire aura généré tout son bon lot de petits mèmes ! Comme quoi, même dans le pire, il y a toujours du bon ! ¯_(ツ)_/¯
VoxMakers
VoxMakersPlus :
Ceci est la seconde chaîne du collectif VoxMakers ! Elle regroupe tout comme la chaîne principale de nombreuses vidéos d’un bon nombre de VoxMakers ! Les vidéos sont ici un peu moins qualitatives et la grande majorité d’entre elles étaient originellement des bonus de la boîte magique !… Et que ça fait du bien de pouvoir les regarder sans se taper le lecteur pourri et semi-fonctionnel du site VoxMakers ! Bref, comme vous pouvez vous en douter, cette chaîne est elle aussi à l’arrêt (et elle a même perdu son image de profil ! Ce qui explique que vous verrez ici que l’image de profil basique de YouTube !) ! Il est donc inutile de vous y abonner ! Mais vous pourrez encore y trouver quelques pépites !
VoxMakersPlus
Et tant qu’on mentionne les mèmes, parlons justement déjà d’un des membres de VoxMakers ! :
Mad Dog :
Mad Dog est un vidéaste et un blogueur qui faisait partie de VoxMakers (jusqu’à son renvoi en 2016) et dont les contenus parlent principalement de mèmes. Il a même écrit plusieurs livres ! Ses principales créations sont la Chronique Facile et la Minute Mème. La première existe sous forme de vidéos et d’articles de blog (blog qui porte le même nom que la chronique) et la seconde est exclusivement en vidéos. Ses chroniques consistent notamment à expliquer des mèmes et à raconter leurs origines (un peu comme le fait Know Your Meme qui documente les mèmes et divers phénomènes Internet). Mad Dog est franchement très sympa et ses vidéos le sont tout autant ! Bien qu’elles parlent de mèmes, ses vidéos sont fort enrichissantes et sont de très belles documentations sur la culture d’Internet ! Elles sont très divertissantes à regarder, et parfois aussi assez drôles ! Le blog n’est clairement pas au même niveau, mais ça reste très bien et intéressant ! Il a également fait une petite série de vidéos intitulée PUTACLIC et qui parodie les tops bien immondes et aguicheurs d’Internet (comme les tendances YouTube savent nous les offrir si brillamment !) en racontant de fausses informations sur des sujets très connus et qui attirent facilement le clic ! C’est d’ailleurs dommage que Mad Dog n’en ait pas fait plus, car ces vidéos étaient très drôles et très créatives (ce qui est assez impressionnant quand on pense au fait que ce sont des tops !) ! J’irais jusqu’à dire que ces vidéos étaient mes préférées de la chaîne et je ne saurais assez vous recommander d’aller les voir ! Bref, Mad Dog est un créateur de contenus qui mérite bien plus de visibilité et d’attention ! Donc, est-ce que je vous recommande ses créations ? “Of course!” C’est de la balle !
Mad Dog
La Chronique Facile
Bonus :
LinkedIn :
Encore un réseau social dont je vais vous parler dans l’unique de vous inviter à aller voir mon profil dessus ! LinkedIn est un réseau social professionnel détenu par Microsoft et qui est centré sur le thème du travail. En effet, le réseau social est principalement utilisé pour chercher du travail et pour communiquer entre collègues. Le profil y fonctionne d’ailleurs comme un CV. Comme vous pouvez vous en douter, je ne suis absolument pas sur ce réseau pour ça et ces aspects ne m’intéressent absolument pas ! Je n’y suis que pour y partager mes contenus, ce que je fais très facilement, car LinkedIn fait partie des rares sites que l’on peut connecter à WordPress pour faire des partages automatiques ! Vous n’aurez d’intérêt à m’y suivre que si vous voulez utiliser le site pour être tenu au courant des sorties de mes publications ! Il est apparemment possible de faire des articles sur LinkedIn, donc vous pourrez peut-être m’y voir faire des très courtes versions alternatives de mes contenus ! Mais ça sera pour plus tard ! Je vous tiendrais au courant si ça finit par arriver ! Bref, de ce que j’ai pu en voir, c’est probablement le meilleur réseau social pour les professionnels ! Et même en dehors du côté professionnel, le site est très semblable à Facebook dans son fonctionnement et dans sa mise en page et est donc assez facile et confortable à utiliser en plus d’être plutôt joli. C’est pas mal, mais ses fonctionnalités principales ne sont évidemment pas faites pour moi ! C’est donc à vous, chers professionnels, de vous y plaire !
LinkedIn
LinkedIn (Mortamon Y.)
Remerciements :
Merci aux tipeurs, et à tous ceux et celles qui prennent le temps de visionner des clips sur Tipeee pour me soutenir ! :
Llopis
Et un bon gros merci à toutes les personnes qui suivent mes contenus ! Partager mes passions avec vous est un grand plaisir !
Et c’est fini ! Passez de bonnes vacances, et on se revoit bientôt pour plus de contenus ! Ciao !
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La canicule est enfin finie !... Quel soulagement, bordel ! Maintenant que ça va mieux, faisons Le Point sur le mois de juillet 2019 et constatons l'ampleur des dégâts ! Good morning! Bienvenue dans ce deuxième Point de juillet ! Déjà un an depuis le dernier qui me paraissait presque être hier !...
#2019#Blog#Création#Devilia#Dialogues#Juillet#Le Royaume de Mortamon#LinkedIn#Mad Dog#Mois#Mortamon Yapi#VoxMakers VoxMakersPlus
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G comme groupie (I could have kissed a girl and liked it)
Je suis tombée amoureuse de Carrie Brownstein au premier regard. Et si ça avait été dans la vraie vie, je suis persuadée que ça se serait passé comme dans cet épisode de Broad City où Ilana rencontre son doppelgänger dans la rue. Enfin, disons que j’aime bien m’en persuader. Et aussi que j’espère que vous regardez Broad City. Si vous ne le faites pas, sachez simplement que vous avez un sacré train de retard. Sur quoi ? Sur beaucoup trop de choses pour que je m’amuse à les lister ici. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez toujours vous rattraper, magie du monde globalisé… Et enchaîner dans la foulée avec l’excellent Transparent. C’est là qu’elle était lorsque je l’ai rencontrée. Dans son rôle de Syd Feldman, probablement nonchalamment assise sur un canapé, sarcastique, pertinente, un rien cynique, élégante, lumineuse, séduisante… Désirable. Et je dois bien avouer que je n’avais jamais ressenti ça comme ça pour un personnage féminin au préalable.
L’homme, qui prend un malin et malsain plaisir à entretenir mes lubies de groupie pour que je le laisse vivre en paix avec les siennes, m’a alors procuré toutes les saisons de Portlandia et a déposé au pied de la Luxman tous les LP de Sleater-Kinney. Résultat : cela fait maintenant un petit moment que j’écoute No Cities To Love deux fois d’affilée deux fois par semaine minimum (dix morceaux, dix tubes massifs et fragiles à la fois, bouleversant) et que j’accepte de regarder tous les films avec Michael Shannon – le cinécrush de Monsieur – sans exception et sans poser de questions. Et si je devais faire le bilan (calmement) de ce tacite arrangement, je dirais que, petit 1., contrairement à la légende urbaine initiée par une personne très peu objective dont je tairai ici le nom, la simple présence de Michael Shannon au casting n’est pas capable de sauver n’importe quel scénario (cf. le mollasson Frank & Lola) et que, petit 2., contrairement à d’autres (et la liste est longue, croyez-moi), plus j’en apprends sur Carrie Brownstein, la femme, plus je me dis que j’ai raison de l’aimer.
Il y a quelques mois, entre un film où Michael Shannon livre des colis et un autre où il ouvre des portes, l’homme – toujours à la manœuvre – m’a offert Hunger Makes Me a Modern Girl, les mémoires écrites par ma Carrie chérie. Google Alert et Instagram m’avaient bien entendu dit depuis longtemps qu’il était sorti, mais moi, j’hésitais encore à aller l’acheter… Pouvait-elle raisonnablement, en plus d’être si sexy et so preppy, s’avérer douée pour la musique, la comédie ET l’écriture ? La peur de la déception tant redoutée m’envahissait. Cependant, Internet semblait répondre par l’affirmative à ma question : oui, la belle savait écrire comme elle savait jouer, avec talent et générosité. J’entamais alors l’ouvrage rassurée mais néanmoins fébrile… Et je le reposais quelques jours plus tard, exactement dans le même état. Mais pour d’autres raisons, manifestement. Et principalement parce que ce livre m’a soufflée par son incroyable honnêteté. Il ne dit certainement pas tout, mais tout ce qu’il dit est impitoyablement exposé et décrypté. Carrie Brownstein n’y cache rien de ses fêlures ou faiblesses, et évoque la création, l’évolution et la désintégration de Sleater-Kinney sous une lumière peu flatteuse, celle de la vérité violente et toute crue, offrant au passage une vue plongeante sur les méandres de sa complexe personnalité.
Ses mots m’ont touchée, aussi. Comme mon instinct pouvait me le laisser imaginer, on partage certaines similarités. Pas forcément des plus jolies à regarder. En face, du moins. Pas les plus inavouables non plus, faut pas exagérer. Mais (attention, soft spoiler alert) cette façon qu’elle a d’abord d’identifier puis d’accepter les traits les plus sombres de sa nature profonde m’a méchamment secouée. Ouais, c’est tout con et ça peut paraître plutôt obscur dis comme ça, mais c’est vrai : il est des vérités contre lesquelles il est inutile de lutter. Je sais pas, c’est peut-être l’âge qui fait ça… On a à peu près le même, Carrie et moi (argh, « Carrie et moi », c’est fort probablement la seule et unique fois que j’aurais l’occasion d’écrire ça), et depuis que j’approche de la quarantaine, force est de le constater, je m’efforce plus que jamais à faire preuve d’honnêteté. Envers les autres, bien sûr, même si le nouveau reflet que je renvoie au monde n’est pas forcément reluisant, puis envers moi, surtout. C’est désagréable, c’est éprouvant ; cependant, charité bien ordonnée commence par soi-même, la sagesse populaire a raison. Mais enfin, ça, c’est la partie émergée de l’iceberg, hein ! Parce qu’après, plus moyen de faire machine arrière ! Une fois que l’on sait qui on est, comment continuer à faire des choix de vie malhonnêtes ? Foutu casse-tête…
En plus ou moins trois ans, tous ceux que j’ai pris ont été radicaux. Certains ont été faciles à opérer, d’autres plus douloureux et compliqués à gérer. Et comme pour l’Américaine qui fait battre mon cœur (de rocker), c’est souvent mon corps qui a capitulé avant mon cerveau. D’ailleurs, avec un peu de recul, je suis ébahie par tout ce que j’ai pu psychosomatiser et aussi stupéfaite de la ténacité avec laquelle j’ai pu me mentir à moi-même sur différents sujets pendant de longues années. Le livre de Carrie Brownstein, quant à lui, est décidément arrivé au bon moment : celui d’entériner certaines décisions. Pas comme hésiter entre un film où Michael Shannon porte une valise et un autre où il lèche des timbres… Non, plutôt du genre choix cruciaux. Mais loin de moi l’idée de vouloir noircir le tableau ; depuis que j’ai entamé cette longue introspection, une chose est certaine : plus le temps passe, plus je vis facilement avec moi. Et notamment avec deux ou trois spécificités que j’ai trop longtemps essayé de réprimer ou de nier. Serait-ce ce qu’on appelle la midlife crisis ? Peu importe le nom qu’on veut bien donner à tout ça, Carrie et moi (*soupir*), finalement, on s’en sort pas si mal que ça.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais très rapidement, deux nouveaux problèmes se sont posés à moi. Le premier : que lire désormais ? J’en voulais plus et j’avais déjà écumé toutes les interviews données par l’auteure lors de la promotion de ce petit livre déclencheur. Le second : comment écrire maintenant ? Comment reprendre le clavier sans plomber l’ambiance après une telle démonstration d’intégrité ? Ma vie est loin d’être aussi passionnante, c’est un fait et vous l’avez bien entendu déjà remarqué, surtout si c’est le premier post de ce blog que vous lisez, mais – vous l’avez peut-être aussi noté – cela fait maintenant un petit moment que j’ai du mal à traîner par ici. Pas parce que je n’écris pas ou plus, mais parce que j’en arrive invariablement à remiser les textes rédigés, à juger les sujets trop personnels, les points de vue difficilement défendables, le lieu inapproprié. Quand j’écrivais sur mon ancien blog, dans un anonymat quasi parfait, j’avais vingt-cinq lecteurs, dont une grande partie de parfaits inconnus avec lesquels je prenais plaisir à échanger. Depuis que je partage mes billets sur Facebook, la donne a sensiblement changé : j’ai une cinquantaine de lecteurs, mais je ne me suis jamais autant autocensurée. La belle affaire, hein ! N’empêche que, le temps passant, cette histoire a commencé à sérieusement me turlupiner : comment concilier intelligemment intimité et publicité ? J’avais des choses que j’avais envie de raconter, mais aucune envie de devoir crier « MAIS CRÉÉE TON PROPRE BLOG, BORDEL DE MERDE ! » à tous les Leprechaun qui passeraient par là…
La liberté d’expression sur les réseaux sociaux, vaste et vide débat… Mais quoi qu’il en soit, c’est là, alors que je ne m’y attendais absolument pas, que mon premier problème est venu solutionner le second. À la question « Que lire maintenant ? », la faim me tiraillant méchamment, j’ai fini par faire au plus simple et en l’occurrence, à prendre le premier livre sur le haut de la pile en instance, juste là sur ma table de chevet. Le challenger : Le Premier méchant, premier roman de Miranda July (amie de Carrie, tiens donc), lui-même offert pour mon anniversaire par une amie (Laetitia, encore merci !). Je ne veux rien vous spoiler, mais je dois avouer que les premières pages m’ont largement déstabilisée. Puis je me suis laissée faire par cette histoire un peu loufoque avant de me retrouver complètement scotchée, tant l’ouvrage m’est apparu d’une saisissante modernité. D’abord dans la forme (et notamment dans les libertés que prend la narration), puis dans le fond : outre les sujets évoqués (la féminité, la solitude, le couple, le genre, les fantasmes, la maternité…), j’y ai retrouvé cette cruelle et désarmante autant que fascinante acuité envers soi que Carrie Brownstein semblait avoir érigé pour elle et moi (fait chaud d’un coup, là, non ?) au rang de nécessité, bien qu’il s’agisse d’une fiction. Miss July avait peut-être raison, et mon salut pourrait bien passer – pourquoi pas – par un changement radical de format.
Dissimuler l’intime au cœur de la fiction, j’y avais déjà beaucoup pensé, sans jamais réussir à échafauder un plan cohérent, juste quelques idées, quelques fragments, rien de bien convaincant… Mais poussée dans mes retranchements, j’ai fini par décider de me lancer sans filet. Enfin, sans chute, quoi. Une première pour moi. Un peu comme Balzac (toutes proportions gardées, évidemment), sans réellement savoir où cette petite histoire fantaisiste de superstitions et procrastination me mènerait, j’ai rédigé trois chapitres à la troisième personne, laborieusement mais vaillamment… Avant de me retrouver complètement coincée. Puis de commencer un deuxième texte, à la première personne celui-ci, histoire d’évacuer une fois et pour toute une thématique qui me hantait. En tout, une douzaine de pages A4 bien tassées pour ce premier jet. Soit une taille tout à fait acceptable pour une nouvelle (à partir de 7 500 mots environ, à ce qu’il paraît). Et autre nouveauté, je n’avais jamais écrit quelque chose d’aussi développé. Alors, bien entendu, c’est loin d’être terminé ; ce morceau-là me demanderait encore plusieurs relectures et réécritures… Et je ne sais combien de temps pour l’affiner. D’autant plus que depuis, je suis passée à la deuxième mouture de la première histoire commencée. J’ai déjà réécrit la moitié des trois premiers chapitres deux fois, ébauché le suivant, manqué de temps… Écrire au long cours, c’est complètement différent et pour le moment, je n’en suis qu’à prendre la température de l’eau du bout des pieds, timidement. Puis la suite, vous la connaissez : je suis venue m’épancher ici…
Bon, vous voilà bien avancés, hein ! Je vous ai écrit toute une tartine pour vous refiler une piètre excuse quant à mon manque d’investissement en ces pages et vous parler de deux textes pas terminés que vous ne lirez peut-être jamais… Mais si vous avez suivi cette longue digression sans intérêt jusque là, je ne vais pas vous laisser comme ça. Une petite moralité capillo-tractée, ça vous dirait ? Alors, qu’est-ce qu’on a appris aujourd’hui ? Qu’outre m’avoir permis d’accepter ma véritable nature de cheveux (ce qui a littéralement changé ma vie de fille, sans plaisanter), mon obsession pour Carrie Brownstein m’a fait réaliser que : petit 1., j’aurais pu être avec une fille et aimer ça (Sainte Katy, priez pour moi) ; petit 2., il n’est jamais trop tard pour bien faire (si j’ai de la chance, ça me laisse encore une bonne moitié de vie devant moi pour ça) ; petit 3., quand on accepte qui on est, c’est beaucoup plus simple de savoir vers où on veut aller. Est-ce que les coïncidences arrivent par pur hasard ou est-ce qu’on les provoque inconsciemment ? Est-ce que le simple fait d’être fan peut apporter autant de satisfactions ? Carrie Brownstein a écrit de très jolies lignes à ce sujet pour je ne sais plus quel magazine en ligne que je vous encourage néanmoins à chercher à consulter. Pour ma part, je conclurai en vous disant qu’on ne devrait toujours aimer que de cette façon : sans rien attendre en retour et inconditionnellement.
Et puis du coup, j’imagine que je vais voir encore beaucoup de films avec Michael Shannon, fatalement…
#carrie brownstein#girl crush#sleater kinney#portlandia#transparent#hunger makes me a modern girl#instrospection#groupie#abécédaire
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4 types de contenus pour impressionner les moteurs de recherche et les clients
Je ne sais pas pour vous, mais je crois fermement que chaque nouvelle année est une nouvelle occasion de faire quelque chose d'incroyable. Et je ne parle pas des résolutions du Nouvel An (elles sont trop faciles à oublier - nous le savons tous).
Pour moi, une grande partie de ce processus consiste à trouver un contenu SEO encore meilleur pour nous et nos clients. De nouveaux sujets, de nouveaux formats et parfois même de nouvelles approches peuvent faire toute la différence dans le trafic organique, la génération de leads et les conversions. Après avoir parlé à certains de nos clients et analysé les résultats que nous leur avons apportés l'année dernière, nous avons décidé deux choses. Premièrement, la plupart d'entre eux veulent doubler leurs efforts de contenu cette année. Deuxièmement, nous pensons tous qu'il est temps d'ajouter quelque chose de nouveau. Cela ne veut pas dire réinventer quelque chose qui existe déjà. Cela signifie simplement que nous voulons offrir à nos clients et aux clients de nos clients quelque chose d'original, unique et précieux. En un mot, quelque chose qu'ils vont lire, partager et aimer. Sans plus attendre, voici les types de contenus sur lesquels je me concentrerai en 2018 :
1. La qualité avant tout
Tout commence par de belles recherches. Internet est bourré de sujets réchauffés, si vous voulez vraiment que vos lecteurs dévorent tout ce que vous écrivez, proposez-en plus et mieux. Proposez des sujets de contenu qui sont vraiment uniques. Répondez à des questions que personne d'autre n'a jamais posé (et surtout pas vos concurrents). Pourquoi d'ailleurs ne pas vous inspirer de vos propres clients ? Pour nous, nos clients existants ont le profil du parfait acheteur (celui qui a déjà acheté). Leurs interrogations et incertitudes sur le contenu, les médias sociaux ou le marketing digital en général sont celles partagées par l'ensemble de mon public cible. Et deviner quoi? Les sujets de blog inspirés par les questions de nos clients sont ceux qui obtiennent le plus de trafic et de partages.
2. Le poids des mots
Il n'y a pas de meilleur moyen d'obtenir le classement que vous voulez dans les SERPs que d'écrire des contenus longs. En 2013, nous pensions que les articles de blog de 300 à 600 mots étaient géniaux. Pourquoi ? Parce que nous pensions également que le lecteur n'avait pas le temps et la volonté de lire plus en ligne. Les temps ont changé ! Nous savons maintenant que les lecteurs veulent des contenus exhaustifs sur des sujets qui les intéressent. Pourquoi ce changement vous demandez-vous ? Nous décomposons maintenant les textes en paragraphes plus courts, en listes et sous d'autres formats. Nous nous assurons également que nos phrases soient plus courtes, que l'ensembe du post soit plus long. Vous trouverez des tonnes d'avis en ligne sur el sujet. Certains disent qu'un bon format de post tourne autour des 1 200 mots. D'autres vont jusqu'à 4 000 mots. D'après mon expérience, les blogs de plus de 2000 mots obtiennent les meilleurs résultats avec les lecteurs et les moteurs de recherche. En parlant de cela, nous avons déjà établi ce que les lecteurs aiment à propos du contenu long. Mais je vous dois encore une explication sur la raison pour laquelle ils sont bons pour le référencement. Vous voyez, plus vous écrivez sur un sujet, plus vous avez de chances d'insérer vos mots-clés naturellement. Et je ne parle pas de "bourrage de mots-clés". Je parle de mots-clés LSI. Quand vous écrivez beaucoup (et quand vous le faites bien, bien sûr !), Google vous classe plus haut parce qu'il croit que votre opus est la meilleure manière de répondre à n'importe quelle question qu'un utilisateur pourrait avoir sur n'importe quel sujet donné. Enfin, je sais que je l'ai déjà dit, mais je pense qu'il faut le répéter : le contenu de forme longue est génial, mais il ne devrait pas être forcé. Les lecteurs sont devenus plus intelligents et ils peuvent facilement le repérer maintenant. En d'autres termes : si vous devez écrire beaucoup pour couvrir votre sujet de manière exhaustive, faites-le. Allez au-delà de 2 000 mots. Mais ne le faites pas simplement parce que vous avez lu quelque part que vous devez avoir un contenu long. Alterner les longueurs d'un article à un autre n'est pas un crime. Au contraire, cela inspire la sincérité et vous établit en tant que leader d'opinion.
3. Votre avis compte !
L'originalité est la base pour obtenir un contenu partageable et lisible. Je sais à quel point il peut être difficile de trouver de nouveaux sujets. Heureusement, vous n'avez pas à le faire tout le temps. Soyons clairs: je n'encourage pas le plagiat ni la copie des idées des autres. Je dis simplement que les articles d'opinion sont un excellent moyen de fournir à vos lecteurs de nouveaux angles intéressants. Disons que vous avez lu un article sur la rénovation d'un bien immobilier en vue de mieux le vendre. L'article dit que vous devriez toujours commencer par remplacer les planchers et vous n'êtes pas d'accord. Selon votre expérience, vous savez que vous pouvez obtenir un meilleur prix de votre bien avec des rénovations plus petites et moins coûteuses comme peindre l'extérieur de la maison et les portes. Ecrivez ça. N'évitez pas le sujet juste parce que quelqu'un d'autre l'a fait avant vous. Vous avez une voix unique que vos clients veulent entendre. Les articles d'opinion peuvent couvrir n'importe quoi, de la politique au développement sociétal ou aux dernières tendances de votre secteur. Si vous ne voulez pas provoquer de polémiques, je vous suggère de rester sur ce dernier. Aussi, peu importe ce qui vous a motivé à écrire, assurez-vous que vous n'êtes pas offensant ou insultant envers d'autres personnes ou entreprises.
4. Des contenu "Pratiques"
Les articles pratiques constituent les meilleurs éléments de contenu persistants. Si vous fournissez aux gens des guides sur la façon de résoudre un problème, vous aurez gagné leur fidélité pour toujours. Tout tourne autour de l'intention de l'utilisateur et d'une recherche de mot-clé appropriée. La plupart des gens évitent les mots-clés à longue queue parce qu'ils ont un faible volume de recherche. D'après mon expérience, c'est la pire erreur que vous puissiez faire. Non seulement il est plus facile d'optimiser les mots-clés à longue queue, mais c'est aussi mieux. Vous obtiendrez peut-être moins de trafic, mais ce sera un trafic très ciblé.
Conclusion
Oui, le marketing de contenu fonctionne très bien, peut rapporter sur du long terme et nécessite un investissement minimal. Mais (il y a toujours un "mais") tout cela n'arrive que "quand c'est bien fait". Ne vous faîtes pas avoir avec la promesse d'article à quelques Euros qui vous permettront de mieux vous classer que Wikipedia sur n'importe quel sujet. Cela n'arrivera jamais. Dans le marketing de contenu, comme dans n'importe quel domaine, ce que vous payez est ce que vous obtenez.
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Découvrons Valentin Delbreil, merci d’avoir répondu aux questions !
Bonjour, j’espère que vous allez bien. Je suis Marie F chroniqueuse sur « La voix littéraire » Etes-vous prêt(e) à passer aux questions ? Présentez-vous un peu avant de répondre.
Bonjour, je m’appelle Valentin Delbreil, je suis étudiant en arts plastiques à Bordeaux et j’ai 20 ans (et je m’en souviendrais de cette année avec le confinement. Rire !).
1) Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
L’envie d’écrire est venue par le bais de l’illustration. Je me suis dit « comment je peux raconter mon histoire autre qu’avec des images ? ». Puis, de fil en aiguille, c’est venu naturellement, inconsciemment même.
2) Quels genres de livres écrivez-vous ?
À ce jour, je n’écris que pour la jeunesse. Si vous voulez, j’ai publié ma première histoire pour mes petits cousin(e)s. C’était mon seul objectif : écrire pour eux tant qu’ils ont l’âge. Mais je ne me restreins pas qu’à ce genre… J’attends de voir ce que la vie me réserve.
3) Parlez-nous un peu de vous, avez-vous d’autres passions ?
À part l’écriture et l’illustration, je suis journaliste jeune dans l’association Jets d’encre (JE). Je suis également le directeur de publication d’un journal culturel et parfois, lorsque mon emploi du temps me le permet, lors d’événements créés par l’association JE, je forme des collégiens et lycéens au journalisme jeune sur les thématiques suivantes : la presse écrite et numérique.
4) Lors de votre premier livre publié, comment vous êtes senti ?
C’était en décembre 2019. Lorsque j’ai reçu l’exemplaire-test, j’étais surpris, étonné. Étonné de voir tout ce chemin parcours. C’est impressionnant de voir son travail à l’écran puis dans vos mains. C’était à la fois existant et stressant. Je n’en avais parlé qu’à très peu de monde au départ car je n’étais pas certain du résultat.
5) Quels sont vos coups de cœurs ?
Mes coups de coeurs ? En littérature… Je serais tenté de vous répondre des albums jeunesse de mon enfance mais non. Je n’étais pas (et c’est toujours le cas) un grand lecteur mais j’aimais qu’on me lise des histoires (un gros flemmard mais je vous rassure, je me suis bien rattrapé !). J’ai toujours eu de très grosses difficultés à écrire et à lire. Je me souviens que pour m’apprendre à lire, ma mère avez imprimé les lettres de l’alphabet en X exemplaires. Cela « m’aidait » à assembler les lettres, reconnaitre des sons… Après ce calvaire scolaire, je me suis véritablement mis à lire à 15 ans, lorsque j’étais en classe de troisième. [Attention, je raconte ma vie…] La documentaliste entre dans la salle de classe de français pour nous parler d’un concours littéraire qui se passait en Creuse (je suis corrézien, briviste, donc c’est à coté). Personne ne lève la main pour y participer. La prof de français commence à nous mettre un coup de pression en nous disant qu’au lycée on va lire beaucoup, qu’il faut s’y mettre dès maintenant… Moi, trouillard comme pas possible, je lève la main (je ne me souviens pas avoir réfléchi d’ailleurs. Rires !). À partir de ce moment-là, j’affronte ma peur : la lecture et l’écriture. C’est ainsi que j’ai découvert 5 auteurs. J’ai lu cinq livres en l’espace de 6 mois. J’ai notamment découvert Benoit Séverac et son ouvrage « Silence », que j’ai lu en une après-midi (pour un jeune qui ne lisait pas…). J’ai tellement aimé cette histoire que j’ai lu la suite, « Le garçon de l’intérieur », qui ne faisait pas parti du concours en question. C’est deux livres ont changé ma vision de la littérature. Puis, avec une amie, nous tenions un blog. Au départ, je m’occupais surtout de la communication puis peu à peu, je me suis mis à écrire. Le journalisme jeune commençait, inconsciemment, à prendre place dans ma vie.
6) Avez-vous déjà fait des salons du livre ? Si oui, comment ça s’est passé ?
J’ai fait la Foire du Livre de Brive en tant que média, comme je l’explique aux questions 3 et 5, en tant que journaliste jeune.
En tant qu’auteur et illustrateur, j’ai pu faire un salon avant le confinement. C’était super agréable ! J’ai pu échanger pour la première fois avec mes lecteurs ! Pour une fois, j’étais fier de moi et confiant !
D’ailleurs, le 6 décembre 2020, je vais animer un atelier de dessins et de coloriages au salon de livre de Saint-Porquier (Tarn-et-Garonne, 82). J’ai tellement hâte d’être au contact avec les petit(e)s !
7) Quel a été votre rêve le plus étrange ?
Je rêve beaucoup… Trop sans doute. C’est de là que met venu mon histoire d’ailleurs !
Il y a 2 rêves assez étranges je dois dire. Le premier est très réaliste (tout est relatif). J’étais au deuxième étage de la Tour Eiffel, j’admirais la vue (alors que dans la vie j’ai le vertige). Et là, sorti de nulle part, surgit un aigle noir… Non je plaisante ! Là je sens des mains dans mon dos qui me poussent. Je passe par-dessus. Je sens le vent sur mon visage et à 10 cm du sol, je me réveille !
Le deuxième rêve est plus enfantin. C’est celui que je faisais petit et dont je me souviens le plus. Le mercredi après-midi, j’allais dans un Centre Municipal d’Arts Plastiques. J’y suis allé pendant 12 ans (de mes 6 ans à mes 18 ans). C’était à 200 m de chez moi. Je me vois, seul, rentré chez moi avec mon sac à dos. Je sens une présence derrière moi. Étrange. Peureux, je ne me retourne pas. J’avance plus vite même. Je vois ma maison. Je tourne la tête et vois… Deux grosses sauterelles, aux regards méchants, qui me suit. Oui ! Oui ! Des sauterelles géantes ! Ne cherchait pas à comprendre… J’ai essayé, impossible ! (Je précise que je n’ai pas peur des sauterelles, ce qui est d’autant plus étrange). Bref. Plus je cours, plus elles s’approchent. Et pareil que pour le premier rêve, alors qu’elles sont à deux doigts de m’attraper, je me réveille en sursaut, le cœur battant très fort, la respiration qui se serre. Avec du recul, je me demande si je n’avais pas crié d’ailleurs ? Probable me connaissant. Assez étrange n’est-ce pas ? On dit que les artistes sont tarés, j’y crois dur comme fer. Rires !
C’est peut-être pour ça aussi que j’écris pour la jeunesse en me basant sur des animaux… Allez savoir !
8) Avez-vous un moment dans la journée, où vous vous sentez le mieux pour écrire ?
Cela dépend. Parfois la journée et parfois le soir. Mais je dirais le soir car je suis mieux réveillé que le matin. Je ne suis pas du matin pour tout vous dire… Mieux vaut me laisser tranquille. Rires !
9) Avez-vous un grigri ?
Oui et non, lorsque j’illustre, je mets de la musique en fond sonore, une vidéo YouTube (un sketch notamment) et même une série. Oui je sais, à quoi ça sert d’écouter une série ? Je ne suis pas spécialiste mais écouter une série sans la voire, c’est comme lire un texte. Ça vous force à imaginer ce qu’il se passe. Je vous le conseille ! Essayez ! Vous verrez ! Ça marche !
Lorsque j’écris, il me faut un calme absolu. J’ai besoin de me concentrer au maximum afin d’entrer dans mon univers. C’est vraiment difficile d’écrire pour moi. Autant je peux écrire un article quasiment les yeux fermés, autant pour une histoire, j’ai besoin de les avoir grands ouverts comme les hiboux.
10) Sortirez-vous d’autres livres ? En avez-vous déjà sorti, si oui lesquels ? Parlez nous en un peu plus.
En décembre 2019, j’ai sorti « Gabin ne sait pas voler ». C’est l’histoire d’un oisillon, Gabin, qui a quatre petits frères, qui eux, savent parfaitement voler. Gabin, l’aîné donc, ne sait pas. Il essaie encore et encore… En vain. Ici, je parle de mon expérience, de ma vie (mais on n’est pas censé le savoir. Rires !). Je parle de persévérance, de courage, d’entraide aussi et d’amour fraternel. Ce sont pour moi des notions qui sont importantes à aborder dès le plus jeune âge. Elles sont primordiales, notamment à l’école. Il y a différents niveaux de compréhension : les plus jeunes qui ne savent pas lire la comprennent par les illustrations, et ceux qui savent lire et bien, la lisent. Logique. À gauche, vous avez le texte et à droite, l’illustration correspondante.
En mai ou juin 2020, je prévois de sortir « Je colorie les quatre saisons avec Gabin ». Ici, je propose de découvrir Gabin et sa famille à travers les quatre saisons. C’est un livre de coloriages. Il est d’ores-et-déjà disponible en commande sur mon site.
11) Votre entourage sait-il que vous écrivez ? Si oui, comment ont-ils réagi ?
Bien sûr ! Ce sont mes premiers lecteurs ! J’ai commencé à écrire pour mes petit(e)s cousin(e)s. Si je compte bien, je dois en avoir 15. Ça en fait n’est-ce pas !
Ils ont super bien réagi ! Ils étaient fiers de moi (et le sont toujours). Surtout ma grand-mère paternelle et mes grands-parents maternels qui en parlent à chaque personne qu’ils croisent ! C’est assez rigolo.
Après, je dois vous avouer que je n’en ai pas parlé à mes professeurs de licence. C’est assez délicat me concernant. Ils sont très attachés aux diplômes alors se dire qu’un étudiant s’est lancé là-dedans alors qu’il n’est quand deuxième année. Si je me suis lancé dans cette aventure, c’est aussi parce que deux amis du milieu littéraire, m’ont donné cette confiance que je n’avais pas. Ils m’ont encouragé et soutenus. Cela dit, cela ne m’a pas empêché de leur faire la surprise de mon histoire. Concernant mes profs, cela ne m’empêche en rien d’avancer mes projets. Bien au contraire ! Je vais le plus loin possible dans mes idées pour leur montrer, si cela devait arriver, ma détermination.
12) Résumez en une phrase votre parcours :
En un mot même : « impressionnant » (sans prétention, c’est juste par rapport à ce que je vous ai dévoilé tout au long de ces questions).
13) Lisez-vous, si oui quels genres ?
Bien sûr ! Je ne suis pas un grand lecteur mais oui. Je lis de tout. J’ai découvert la romance et le contemporain mais mes genres favoris (autre que la jeunesse) sont polar, thriller et parfois science-fiction.
14) Ebooks ou livres papiers ?
Je publie sur la jeunesse donc papier. Mais sinon, en tant que lecteur, j’ai vraiment du mal avec les ebooks. Nous sommes tous les jours avec notre téléphone portable, notre tablette, notre ordinateur, notre montre connectée, notre télévision… Tant d’appareils ! Heureusement pour moi, je ne dessine pas qu’à l’ordinateur. J’aime utiliser mon matériel.
Si je veux lire, je préfère autant prendre un livre, toucher ses pages, sentir son odeur et m’endormir en pensant à la suite que j’aurais pu lire si mes paupières ne s’étaient pas fermées…
Après, comme je l’ai dit, je ne suis pas un grand lecteur. Ceux qui le sont, je comprends qu’ils favorisent le numérique pour réduire leur budget tout en lisant autant. C’est bien normal.
15) Votre gourmandise préférée ?
Je suis quelqu’un d’extrêmement gourmand. Mais vraiment ! Je sais que cela n’est pas très original mais tant qu’il y a du chocolat… Je mange !
Merci d’avoir répondu à mes questions. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
« Gabin ne sait pas voler »
https://val-art.wixsite.com/livres/gabin-ne-sait-pas-voler
« Je colorie les quatre saisons avec Gabin »
https://val-art.wixsite.com/livres/je-colorie-les-4-saisons-avec-gabin
Vidéo où je lis le début de l’histoire de Gabin
https://youtu.be/KNTf2TmKMxQ
Vidéo/Interview où je présente mes deux livres
https://www.youtube.com/watch?v=eEPY-Hnyhk0
Mon site : http://val-art.wixsite.com/livres
Mon Facebook :https://www.facebook.com/valentin.delbreil.illustrateur/
Interview#39 Valentin Delbreil Découvrons Valentin Delbreil, merci d’avoir répondu aux questions !
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Faire confiance à ce rejeton
« Faire confiance à ce rejeton »
Prédication par Andrew Rossiter pour le Deuxième dimanche de l’Avent 8 décembre 2019 à Luneray
Esaïe 10.33-11.10, Matthieu 3.1-12
Quatre dimanches de l’Avent, quatre textes du prophète Esaïe et quatre images. Voila ce que je propose comme fils conducteur cette année dans cette période de l’Avent. Dimanche dernier nous avons entendu le texte du chapitre 2 (blog du 1 décembre «Epées et socs de charrue»). Nous avons vu que ce livre a été écrit sur plus de 180 ans par plusieurs Esaïe’s successifs qui «passaient le flambeau» l’un à l’autre.
Depuis l’an 722 avant notre époque avec la chute du Royaume du Nord en passant par le siège et prise de Jérusalem, culminant en 587Av et poursuivant jusqu’au retour de l’exile en 539 Esaïe racontent comment Dieu marche avec son peuple et comment sa présence les guide à travers les années. Le premier Esaïe du chapitre 2 nous a livré sa vision «entendue» et son message «vu» que l’espérance n’est pas possible si elle n’est pas solidement fondée sur la réalité.
Notre Esaïe d’aujourd’hui se trouve dans le même mouvement, les branches coupées dont il parle dans le chapitre 10 peuvent référer à la prise de Palestine, ce royaume de Nord, par les Babyloniens afin de réduire la puissance des Syriens. Sa vision dans le chapitre 11 commence avec la destruction, en faisant table rase du passé: il voit et il entend que les choses ne seront plus jamais comme avant.
Nous recevons ce texte souvent comme une prophétie de la venue de Jésus, qui devient dans notre imaginaire cette «jeune branche», ce rejeton du vieux tronc. Nous le chantons dans nos cantiques de l’Avent, notamment dans le 32-16: D’un arbre séculaire. C’est comme si un regard en arrière peut éclairer notre avenir. Et Esaïe nous livre un avertissement en commençant avec sa vision de destruction. L’avenir ne se trouve pas derrière nous. Là, regarde, il nous dit, qu’est-ce que tu vois? Le vide.
Même si nous savons que nous n’allons pas trouvé les réponses à toutes nos questions dans le passé, c’est dur de l’entendre quand même.
Une regard en arrière peut nous aider à mieux nous ancrer dans le présent. Nos histoires personnelles racontent d’où nous venons et comment nous sommes arrivés là où nous nous trouvons.
Nos relations avec les autres sont basées et construites sur nos expériences passées partagées.
Tournant la tête peut nous conforter dans le choix de notre direction, en voyant le chemin déjà parcouru, et en rendant grâce pour la distance déjà accomplie.
Quand nous nous trouvons devant une situation entièrement nouvelle, inédite, un regard dans le passé peut nous aider à faire le tri de ce qui est fondamental à notre existence et de ce qui est plus anecdotique, passant ou futile.
Mais, et voila le mais de la mise en garde d’Esaïe: tout regard en arrière contient la tentation très forte, presque irrésistible, de dire et de se dire: «C’était mieux avant» ou «De mon temps ou notre temps…» ou encore «Ah oui, c’est ça. Aujourd’hui les jeunes…». Sous-entendu que quand nous étions jeunes nous ne faisions pas ça, ou ceci. Après tout nous étions plus
corrects sérieux mieux élèves
Vous pouvez entourer le mot qui vous convient le mieux.
Ce regard produit trop souvent un «enjolivement» des choses du passé. Une forme de flou s’installe et donne naissance à une propension naturelle de gommer ou d’oublier ce qui nous a peiné et de mettre sur un piédestal ce qui était un moment de joie comme si tout le passé était teinté par ce bonheur maintenant perdu.
Je dis bien naturel, car nous nous lançons dans l’avenir devant nous parce que nous sommes produits en quelque sorte de notre passé. Si notre passé est plutôt positif, nous pouvons ainsi envisager l’avenir d’une manière plus sereine.
Esaïe ne propose pas un retour. Il n’y a pas mention d’un nouveau roi dans ce passage. Nous le trouvons pas non plus dans le passage de Matthieu, Jean ne parle pas d’un retour du roi. Comme si le temps messianic serait un temps «comme avant». Ce monde à venir connaîtra la paix à tel point que nous serons incapables de le décrire, surtout avec nos references d’hier et d’avant-hier. Les seules images offertes sont celles de l’humour où des bébés jouent avec les serpents et où un ours refuserait de manger le menu BigMac! Ces images nous parlent parce qu’elles sont trop improbables pour être vraies, elles sont des images. Trop improbables et bien trop impossibles pour que nous, les humains, puissent les créées.
L’image que je vous offre cette semaine porte le titre «Contemporary justice and child» (Justice contemporaine et enfant) réalisé par Symeon Shimin, un artiste né en Russie en 1902 qui est arrive aux Etats Unis en 1922 avec sa famille. Il a aussi créé l’affiche originale pour el film «Gone with the Wind» (Autant en emporte le vent). En 1938 il a été invité à réaliser une peinture murale dans le bâtiment de Justice à Washington DC. Il a pris 4 ans pour finir le «tableau» qui peut être vu aujourd’hui.
Il l’a peint de la perspective d’un migrant qui vient d’arriver.
A gauche dans l’image se trouve les images de la nation brisée, des usines condamnées à disparaître et une fumée qui envahi tout le ciel. Une foule de gens gris, sans contact visuel car leurs yeux sont voilés marchent vers la bas. Deux hommes SDF, tordus par la douleur, gisent en bas. Ici il n’y a pas de justice. Ici le jugement tombe et frappe les habitants.
A droit nous regardons toute une activité. Les activistes participent à la construction d’un pays juste. Nous remarquons les mains de couleur qui tiennent les outils de l’architecte pour produire le schéma directeur du renouvellement. Souvenons-nous qu’il a été fait en 1938, des décennies avant l’émancipation des noirs aux Etats Unis, bien avant que les noirs avaient la possibilité de participer aux prises de décision, même pas voter!
Et nous notons la présence également des femmes, à côté des hommes dans leur travail. Les scientifiques, hommes et femmes, blancs et noirs travaillent ensemble. Dans le coin droit en haut nous voyons le terrain de jeu dans la verdure, un vrai contrast de l’autre côté du tableau.
Au centre il y a une mère et son enfant. «Un petit garçon les conduira».
Peut-être dans cette deuxième semaine de l’Avent où nous attendons la venue d’un petit garçon nous pouvons entendre la voix des enfants nous raconter leurs visons de shalom pour ce monde.
Nous pensons bien sûr à Greta Thunberg (16 ans) avec sa prise de parole devant les Nations Unies. Mais pas elle seulement. Nous pensons aussi à Malala Yousafzai qui en 2009, alors âgée de 12 ans, a créé un blog diffusé par la BBC où elle décrivait la vie sous l’occupation Taliban dans son pays, le Pakistan. Elle a été nommé pour le Prix de la Paix en 2014. Elle a été victime d’un attentat en 2012 et elle a failli mourir d’une blessure par balle dans la tête. Sa vie a été sauvée, et aujourd’hui elle vit an Canada.
Pendant le moment des annonces je vais projeté un petit film sur deux jeunes femmes qui prennent position pour la jeunesse contre l’injustice. La première est Marie-Augustine de Sénégal qui milite pour l’éducation des filles et Adeline qui veut être avocat pour défendre les droits des enfants et fait entendre son message en jouant au football! (https://youtu.be/xgyMSw55h4c)
Le choix qu’Esaïe place devant nous est oui ou non: une option pour le futur, le futur de nos enfants et de nos petit-enfants. A travers Esaïe c’est l’enfant de Bethléem qui nous appelle, nous invite et nous supplie de le faire confiance et de marcher avec lui dans la présence de Dieu.
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Tu cherches un moyen, une astuce ou une technique pour apprendre du vocabulaire en italien de manière originale, sans passer par des listes classées par thématique avec juste la traduction et un exemple à côté ?
Je te présente mon ALFABETO ITALIANO !
En réalité, j’ai organisé cet événement sur Instagram en publiant 1 mot par jour pendant 3 semaines, mais je veux le partager avec toi sur le blog aussi pour que tu puisses facilement lire et relire le vocabulaire que je te propose de manière plus agréable que sur un réseau social.
Et je prévois même de faire plusieurs éditions pour t’aider à découvrir encore plus de mots et d’expressions en italien : tu pourras les retrouver dans la catégorie spéciale APPRENDRE DU VOCABULAIRE EN ITALIEN.
Le but est de te faire deviner le sens de chaque terme, sans utiliser d’images ni donner la traduction, mais avec un mélange d’exemples, d’anecdotes, d’explications et d’exercices en italien et en français !
Prêt.e pour la première édition de mon ALFABETO ITALIANO ?
Comme tu le sais, l’alphabet italien comprend seulement 21 lettres… alors c’est parti pour 21 mots qui, je l’espère, te permettront d’enrichir ton vocabulaire dans la langue de Dante !
AMORE
Quoi de mieux que de parler de notre AMORE pour l’Italie et l’italien pour bien commencer ?
En ce qui me concerne, c’est la langue qui est d’abord entrée dans mon cœur, puis le pays et sa culture.
« Je veux avoir l’Italie dans ma vie et parler italien tous les jours. »
C’est à peu près ce que je répondais au lycée à chaque fois que l’on me demandait ce que je voulais faire de ma vie.
Et j’ai eu la chance d’étudier la langue, la littérature et la civilisation italiennes de manière approfondie à l’université, puis de vivre dans 6 villes italiennes : Padoue, Florence, Piacenza, Venise x3, Macerata, Busto Arsizio.
« J’ai donné mon cœur à l’Italie et Venise a pris mon âme. »
J’en ai donc profité pour voyager dans (presque) toute l’Italie, encore et encore, et pour toujours… parce que je rêve de découvrir et de redécouvrir toutes ses régions, provinces, villes, villages et bourgs.
Et ce que j’ai remarqué depuis 2009, c’est que je me retrouvais à chaque fois à Venise pour y vivre et/ou y voyager, comme si l’univers faisait tout pour me ramener à cette ville et me faire comprendre que ma place s’y trouvait.
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de m’établir de manière permanente sur cette île unique, dove mi sento come a casa mia, pour vivre de ma passion.
Et toi, peux-tu m’expliquer ton AMORE pour l’Italie et l’italien ?
BRINDISI
Je pense que tu connais (au moins de nom) la ville du même nom qui se trouve dans les Pouilles.
J’ai visité plusieurs endroits de cette magnifique région, mais alors BRINDISI j’y suis passée en coup de vent un soir pour prendre un train de nuit direction ANCONA pour ma correspondance jusqu’à MACERATA où j’ai vécu en 2013/2014.
Parlons à présent de BRINDISI en tant que nom commun.
Dans ce cas précis, on utilise ce terme lorsqu’on lève son verre pour boire en l’honneur/à la santé de quelqu’un ou de quelque chose.
L’expression précise pour cela est : FARE UN BRINDISI.
Esempi :
Fare un brindisi agli sposi.
Fare un brindisi in onore degli ospiti.
Et il y a également le verbe BRINDARE si tu préfères !
Est-ce que tu connais ce mot, l’expression qui en découle et son verbe ?
Et as-tu déjà visité Brindisi ou une autre ville des Pouilles ?
CANTINA
J’ai choisi ce mot parce qu’il s’agit d’un faux-ami.
Eh oui ! CANTINA ne veut absolument pas dire CANTINE en français !
Voici quelques phrases pour te laisser deviner sa véritable signification :
La cantina è un locale che si trova per lo più nello scantinato di un edificio.
Ho spostato tutti i vestiti che non indosso più ed i libri che non leggo più in cantina.
Mi fa paura andare in cantina perché fa sempre buio.
Et il a même un deuxième sens :
La cantina è anche un locale seminterrato per produrre o conservare vini.
Voilà, maintenant tu sais que la prochaine fois que tu voudras parler de CANTINE, il ne faudra pas utiliser le mot CANTINA en italien parce que ce n’est pas vraiment la même chose !
Alors, as-tu deviné ce que signifie en français le mot CANTINA ?
Et sais-tu comment on dit CANTINE en italien ?
DOLCE
Parlons maintenant de bouffe… et plus précisément de DOLCE !
Je vais te faire une révélation : je préfère largement le salé au sucré/doux.
Tu as là le premier sens de DOLCE.
Donc tout ce qui est boissons sucrées, bonbons, patates douces et autres, ce n’est clairement pas ce qui me fait raffoler !
Pour te dire toute la vérité, le seul dessert que j’aime est le… TIRAMISÙ !
Et voici le deuxième sens de ce terme !
Mes parents, mes sœurs et mes nièces me répètent que c’est juste parce que c’est italien… mais c’est faux parce qu’il existe une tonne de desserts 🇮🇹 (ou pas, d’ailleurs) et rien que d’y penser, ça m’écœure !
Alors oui, on peut être folle de l’Italie et de sa gastronomie mais NE RESSENTIR AUCUNE ENVIE FACE À SES DOLCI (et à aucun autre dolce de n’importe quel pays, d’ailleurs).
Et toi, tu aimes les desserts ?
Quel est ton dolce* italiano préféré ?
* Tu peux aussi utiliser le mot français DESSERT, mais bon, on est là pour parler italiano et utiliser des mots italiens !
EVIDENZIATORE
Je ne sais pas si tu connais déjà ce mot, mais je suis sûre que tu l’utilises et/ou l’a déjà utilisé (peut-être quotidiennement) par le passé !
Et pour te le faire comprendre, je vais juste t’expliquer ce que c’est, mais sans utiliser sa traduction en français :
Il s’agit d’un objet qui est très utile lorsqu’on lit et qu’on veut prendre des notes… mais attention, ce n’est ni un stylo, ni un crayon. Il existe en plusieurs couleurs et on pourrait dire qu’il ressemble à un gros feutre.
Pour finir, je précise aussi qu’un EVIDENZIATORE sert à… EVIDENZIARE !
Alors, peux-tu me dire ce que signifie EVIDENZIATORE (et donc EVIDENZIARE) ?
FINTA
FINTA fait partie des premiers mots que j’ai appris et adorés en italien, et je ne saurais même pas te dire pourquoi !
Je crois que c’est l’expression dans laquelle ce mot est utilisé qui me fait rire et sourire : FARE FINTA*.
Elle est trop belle, non ?
No, non sono una tipa strana!
Bon allez, voici quelques exemples :
Lorenzo fa finta di stare male per non andare a scuola perché non ha studiato per l’esame.
Le vacanze sono finite ma facciamo finta che sia ancora estate.
On a aussi l’expression FARE FINTA DI NULLA que l’on pourrait paraphraser de cette façon : FARE COME SE NULLA FOSSE STATO.
Esempio:
Alessio ha problemi finanziari ma fa finta di nulla e continua a non cercare lavoro.
* Je te donne aussi son synonyme : FINGERE.
As-tu compris ce que signifie FINTA ?
Connaissais-tu les deux versions FARE FINTA et FINGERE ?
Laquelle préfères-tu utiliser ?
GIUNGERE
Il s’agit une nouvelle fois de l’un de mes mots préférés en italien.
Ecco alcuni esempi:
Siamo giunti a casa.
È giunto il momento di cambiare lavoro.
Abbiamo discusso per ore prima di giungere ad una conclusione.
On remarque que le verbe GIUNGERE s’emploie avec l’auxiliaire ESSERE et qu’il est suivi de la préposition A.
J’aime beaucoup utiliser GIUNGERE (+ a) parce que je le trouve moins commun et plus joli que son synonyme ARRIVARE… qui rappelle d’ailleurs trop le français !
Mais GIUNGERE a aussi une autre signification :
Hanno giunto le mani per pregare.
Dans ce cas, c’est l’équivalent du verbe UNIRE. Là encore, je préfère GIUNGERE qui me paraît plus « élégant » et éloigné de la version française !
La lettre G t’a donc apporté 3 verbes au total : GIUNGERE, ARRIVARE, UNIRE.
Lequel préfères-tu ? Pourquoi ?
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HOTEL
Tu t’attendais à quel mot commençant par la lettre H en italien ?
Je sais, c’est un mot français, mais ce n’est même pas de la triche parce qu’il n’y a juste pas de mot italien commençant par cette lettre… alors quitte à choisir un mot étranger, autant prendre un mot français !
J’ai donc 2 questions pour toi aujourd’hui :
1/ Quel est le mot italien pour HOTEL ?
2/ Connais-tu d’autres mots étrangers commençant par la lettre H et s’utilisant en italien ?
INSEGNARE
C’est un mot simple et compliqué à la fois.
Ti spiego!
Oui, il signifie bien ENSEIGNER.
Mais pour nous, francophones, il a un double sens : APPRENDRE.
Et on ne fait pas toujours la distinction entre ces deux verbes qui ne veulent pas tout à fait dire la même chose.
C’est pour cette raison que quand on veut dire APPRENDRE en italien, on utilise instinctivement IMPARARE (qui est effectivement le bon mot en apparence) alors que le verbe approprié est INSEGNARE.
Tu te sens perdu.e ?
Voici quelques exemples concrets :
Michele insegna l’italiano in una scuola media.
Lucia vuole insegnare il perdono ai suoi figli.
On utilise le verbe INSEGNARE dans les deux cas, mais la première phrase signifie ENSEIGNER alors que la deuxième APPRENDRE.
Altri esempi con IMPARARE:
Gli alunni imparano la lezione di matematica.
Ho imparato a guidare.
Dans ce cas, le sens est bien (et toujours) APPRENDRE.
On peut aussi opter pour le verbe INSEGNARE pour dire (plus ou moins) la même chose en changeant juste les sujets :
La maestra insegna la lezione di matematica agli alunni.
Mio padre mi ha insegnato a guidare.
Est-ce que tu arrives à voir la différence entre INSEGNARE et IMPARARE ?
En ce qui me concerne, c’est l’une des premières erreurs que j’ai faites (et dont j’ai mis du temps à me débarrasser, car c’était juste une mauvaise habitude) lors de ma première année en Italie.
Mais ne t’inquiète pas, il suffit d’un peu de pratique pour mieux employer INSEGNARE ou IMPARARE, puis ça va finir par devenir spontané et tu te demanderas même pourquoi tu faisais cette erreur avant !
Et pour commencer la pratique dès maintenant, n’hésite pas à écrire des phrases avec les 2 verbes INSEGNARE et IMPARARE dans les commentaires !
LINGUA
Je ne vais pas te demander quelle est selon toi la plus belle langue du monde… parce que si tu lis cette phrase sur ce blog, c’est qu’on est d’accord sur la réponse : L’ITALIANO 🇮🇹
Et d’ailleurs, je suis sûre que tu penses comme moi que la question ne se pose même pas parce que la réponse est… SCONTATA (pas de panique, je t’explique ce mot à la lettre S) !
Mais alors pourquoi ai-je choisi ce mot (très simple par ailleurs) pour la lettre L ?
Eh bien ! je voulais juste insister sur l’importance des langues étrangères quand on est timide, et même en général.
Même si aujourd’hui tu as l’impression que tu ne seras jamais capable de parler italien en public (= 2/3 personnes, pas une assemblée) parce que tu n’arrives même pas à le faire en français et en France, ça peut changer.
Tu peux réussir à diminuer ou à vaincre ta timidité… grâce à l’italien.
J’étais comme toi, j’avais peur de parler devant les gens et je n’osais même pas aller acheter du pain à la boulangerie.
Puis l’italien est entré dans ma vie et m’a aidée à améliorer mes interactions sociales malgré ma timidité.
C’est étrange à dire, mais c’est grâce à une autre langue que je n’ai plus peur de parler en français avec d’autres personnes, peu importe que je les connaisse ou pas.
Et aujourd’hui, c’est en parlant italien que je me sens vraiment moi-même !
Et toi, est-ce que l’italien t’aide à être moins timide ?
MUSICA
Étant donné que tu es passionné.e par l’Italie et sa langue, je suppose que tu écoutes et aimes déjà la MUSICA ITALIANA, vero ?
Alors j’ai quelques questions à te poser :
Quelle est ton chanteur, ta chanteuse ou ton groupe préféré ?
Et ta chanson préférée ? Perché?
Aspetta, non è ancora finita!
Je profite du mot du jour pour te rappeler le pouvoir de la MUSICA pour apprendre l’italien en chansons.
Peut-être que tu écoutes justement des chansons pour améliorer ton niveau d’italien… mais voilà, tu te rends compte que ça ne marche pas vraiment et tu te demandes alors comment faire pour retenir les paroles de manière efficace et les réutiliser au quotidien.
Bonne nouvelle : tu peux t’inscrire à mon Festival della canzone italiana inspiré du célèbre Festival di Sanremo pour découvrir comment apprendre du vocabulaire et améliorer ton italien à l’oral ET à l’écrit grâce aux chansons !
NOTEVOLE
Il s’agit une nouvelle fois de l’un de mes mots préférés en italien.
Ecco alcuni esempi:
Pietro è un uomo di notevole intelligenza.
Ha riscosso un notevole successo.
Si tratta di un’opera di notevole interesse.
Ce qui me plaît le plus dans cet adjectif, c’est son côté élégant par rapport à son synonyme : IMPORTANTE.
Et tu as donc compris ce que signifie le mot du jour !
J’aime aussi beaucoup utiliser son autre synonyme que je trouve tout aussi noble : RILEVANTE.
Quelques exemples :
Quest’aspetto è molto rilevante per me.
Ha avuto un ruolo rilevante nella storia.
Il terremoto ha causato danni rilevanti.
Tu peux les alterner comme tu veux au lieu de toujours utiliser le très connu IMPORTANTE, mais n’oublie pas que le sens de NOTEVOLE et RILEVANTE est plus fort que celui de l’adjectif IMPORTANTE dont l’utilisation est plus courante et plus simple dans la vie de tous les jours.
Alors, as-tu deviné les équivalents possibles en français de l’adjectif NOTEVOLE et de son synonyme RILEVANTE ? Qu’est-ce qui est IMPORTANTE, mais plus fort encore ?
OROSCOPO
Domanda 1
Est-ce que tu lis ton OROSCOPO ?
Domanda 2
Tu y crois ?
Domanda 3
Quel est ton signe astrologique ?
Per quanto mi riguarda, leggo l’oroscopo solo quando vado dal medico.
A volte ci credo, altre volte non ci credo… dipende da cosa dice!
Ecco i segni zodiacali:
– Ariete
– Toro
– Gemelli
– Cancro
– Leone
– Vergine
– Bilancia
– Scorpione
– Sagittario
– Capricorno
– Acquario
– Pesci
Io sono dello Scorpione e ne vado molto fiera!
E tu:
Leggi l’oroscopo?
Ci credi?
Qual è il tuo segno zodiacale?
PARLARE
Je n’ai aucun exemple de phrases à te proposer, ni d’explications à te donner parce qu’il n’y a pas plus PARLANT (haha) que le mot du jour !
Mais j’ai quelques questions à te poser :
Arrives-tu à PARLARE italien ? (ou tu préfères parler ITALIANO ?) (je me fais rire toute seule)
Si oui, que fais-tu pour continuer à pratiquer la langue à l’oral ?
Si non, qu’est-ce qui t’empêche le plus de réussir à parler italien ?
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QUALSIASI
Pour ne pas changer, voici un autre de mes mots préférés en italien : QUALSIASI.
Et avant même de chercher à comprendre ce que signifie cet adjectif indéfini, il faut savoir qu’il doit toujours être employé au singulier.
C’est la seule chose importante à retenir pour bien l’utiliser.
Maintenant que l’on est d’accord sur ce point, on peut passer à quelques exemples.
QUALSIASI + NOM ou NOM + QUALSIASI :
Mi puoi chiamare in qualsiasi momento della giornata. (= ad ogni momento della giornata)
Non è un libro qualsiasi, ti consiglio di leggerlo! (= un libro come tanti altri)
Farò qualsiasi cosa per te. (= tutto)
Non posso accettare qualsiasi lavoro! (= tutti i lavori)
L’adjectif QUALSIASI peut aussi être suivi d’un verbe conjugué au congiuntivo… même si dans ce cas, il serait préférable d’opter pour son synonyme QUALUNQUE* :
Qualsiasi decisione prenda, sono d’accordo con te.
Qualunque decisione prenda, sono d’accordo con te.
Qualsiasi cosa dica, ha sempre ragione.
Qualunque cosa dica, ha sempre ragione.
Mais dans la vie de tous les jours, tu peux remplacer les deux adjectifs indifféremment !
* QUALUNQUE fonctionne de la même manière que QUALSIASI (= au singulier).
Alors, as-tu trouvé toutes les traductions possibles de QUALSIASI (et QUALUNQUE) dans les phrases ci-dessus ?
RITORNO
Je suis sûre que tu connais déjà le mot RITORNO, mais on va faire comme si tu le découvrais seulement aujourd’hui parce qu’un petit rappel ne fait jamais de mal à personne !
Et on commence directement par des exemples de phrases en italien :
Un biglietto andata e ritorno per Roma.
On préfèrerait un aller simple, mais bon… c’est déjà ça !
Dopo le vacanze, il ritorno a scuola o al lavoro è molto difficile !
Je sais, c’est dur à entendre… mais plus tôt tu l’acceptes, mieux tu te sentiras !
Alors, quel est ton prochain andata e ritorno en Italie ?
SCONTATO
Il s’agit de l’un de mes mots préférés en italien et ce terme a plusieurs significations selon son utilisation, donc je commence directement avec plusieurs exemples pour que tu puisses noter toi-même les différences :
Durante i saldi, i vestiti sono scontati.
Significa che il prezzo dei vestiti è in offerta per un periodo di tempo limitato.
Sinonimo di SCONTATO in questo caso: ridotto, ribassato.
Non bisogna mai dare nulla per scontato, né l’amore né l’amicizia, perché tutto può cambiare nella vita.
Il film non mi è piaciuto perché la storia era troppo scontata.
L’espressione DARE PER SCONTATO viene usata 1/ per dire che siamo certi di una cosa e che non la mettiamo assolutamente in dubbio, oppure 2/ quando rimaniamo delusi perché una cosa ci sembra troppo prevedibile.
Sinonimo di SCONTATO in questo caso: 1/ sicuro, certo ; 2/ ovvio, banale, previsto.
As-tu compris ce que veut dire SCONTATO dans les 3 exemples ?
Et est-ce que ce mot te plaît autant qu’à moi ?
TELEFONO
Je pense que tu n’as pas besoin que je t’explique la signification de ce mot, ni que je te fasse un dessin… donc je vais essayer de compliquer l’exercice, ou au moins de le rendre plus pratique, en te posant une question.
C’est aussi une manière pour moi de te faire participer pour que, même si tu ne connais pas la réponse, tu fasses l’effort de faire les recherches toi-même…
…parce que c’est aussi et surtout de cette manière que tu auras plus de chance de retenir et de mémoriser un mot ou une expression.
Ecco la domanda:
Est-ce que tu connais un autre mot (= synonyme) en italien pour dire TELEFONO ?
Et comme je suis gentille, je t’aide en te précisant que je fais référence à l’équivalent italien du TÉLÉPHONE PORTABLE !
Aspetto la tua risposta nei commenti!
UBICARE
La lettre du jour est le U,
et le mot du jour est UBICARE,
qui est un synonyme du verbe SITUARE.
Et ça devrait te suffire pour comprendre sa signification, vero ?
Mais je te donne quand même quelques explications :
UBICARE fait plutôt partie du langage administratif ;
L‘utilisation du participe passé est très fréquent avec ce verbe.
Esempi:
Il museo è ubicato in periferia.
L’appartamento è ubicato al piano terra di un edificio storico.
La chiesa è ubicata all’interno del cimitero.
Est-ce que tu connaissais déjà le verbe UBICARE ?
ZERBINO
Pour bien finir, je te présente (encore) l’un de mes mots préférés (pour sa prononciation) en italien : ZERBINO.
Si tu ne l’as jamais rencontré depuis que tu apprends la langue de Dante, voici une petite explication en italien :
Lo zerbino è un piccolo tappeto che trovi davanti alla porta d’ingresso di una casa.
È molto utile perché serve a pulirsi le scarpe prima di entrare in casa.
Et voici la deuxième signification du mot ZERBINO :
Quando una persona è completamente sottomessa e lascia che gli altri la sfruttino, allora diventa uno zerbino.
Alors, as-tu compris ce que veut dire ZERBINO ?
Et est-ce que ce mot te plaît autant qu’à moi ?
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J’espère que tu as apprécié mon alfabeto italiano que j’ai lancé pour t’aider à apprendre du vocabulaire en italien et que tu as pu effectivement découvrir de nouveaux termes, ou au moins mieux les comprendre si tu les avais déjà lus/entendus un jour.
Et comme tu peux le voir, je t’ai parfois présenté plusieurs mots par lettre : tu repars donc en réalité avec plus de 21 nouveaux termes dans ton vocabulaire en italien !
Et maintenant ? Qu’est-ce qu’il te reste à faire ?
N’hésite pas à répondre aux questions que je te pose à la fin de chaque lettre dans les commentaires ou par email pour voir si tu as bien compris la signification des mots ;
Je te conseille vivement de faire plein de phrases avec chacun des mots et de le faire pendant plusieurs jours de suite pour t’habituer à les employer au quotidien, cela va te permettre de les retenir naturellement ;
Tu peux t’entraîner directement dans les commentaires ou par email si tu veux que je te dise si c’est bon ou pas.
Et si tu veux une nouvelle édition pour continuer d’apprendre du vocabulaire en italien, tu peux me le dire en commentaire, en message privé ou par email !
Aspetto le tue risposte e le tue frasi nei commenti oppure per email 😀
BONUS
Tu aimerais garder une trace de tous ces mots italiens pour faire les exercices pratiques et relire les explications et les exemples à chaque fois que tu le souhaites ? Ou peut-être même pour les accrocher/coller où tu veux chez toi pour t’habituer à les intégrer dans ton vocabulaire au quotidien ?
Rejoins le club privé de la team #jeparleitaliano pour recevoir mon alfabeto italiano sous forme de fiches numériques individuelles et réviser le vocabulaire en italien que l’on vient de voir partout où tu veux et comme tu veux !
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Apprendre du vocabulaire en italien avec mon alfabeto italiano Tu cherches un moyen, une astuce ou une technique pour apprendre du vocabulaire en italien de manière originale, sans passer par des listes classées par thématique avec juste la traduction et un exemple à côté ?
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Bonne nouvelle ! Il y a quelques jours, j’ai envoyé un mail à Josh Lanyon lui demandant si elle accepterait d’être interviewée sur Skype. Elle a immédiatement répondu qu’elle serait ravie. Je suis maintenant en train de tripoter la chemise que j’ai mise pour l’occasion. Je sais que je ne vais pas prendre le thé avec la reine d’Angleterre, mais rigolez toujours – à mes yeux, Josh fait un peu partie de la royauté des auteures de polars gay, alors j’ai cru devoir me mettre autre chose qu’un simple T-shirt. Je me rends compte que j’aurais pu – que j’aurais dû – repasser cette chemise, mais bon, c’est trop tard maintenant ; j’ai déjà appuyé sur le bouton d’appel. Lorsque la connexion est établie, je vois un paysage ensoleillé, et la femme, dont je ne connais que les livres et la photo sur laquelle vous pouvez tomber sur Internet, est assise près d’une piscine scintillante. Un sourire chaleureux se dessine sur son visage, et elle tient ce qui ressemble étrangement à un verre d’Irish Coffee dans ses mains. C’est d’ailleurs un Irish Coffee, comme elle l’admet dans un aparté lors de notre entretien. Une petite brise remue des carillons que je peux distinguer à l’arrière-plan. Leur doux tintement accompagnera agréablement toute notre conversation.
ParisDude (tout sourire) : Bonjour, Josh. Quelle heureuse surprise de pouvoir te voir en chair et en os – enfin, si je puis dire, puisque notre rendez-vous se fait quand même par cams interposées.
Josh Lanyon (me fait coucou de la main) : Bonjour, Dieter ! Ça va ? (En français dans le texte, s’il vous plaît !)
PD (surpris) : Ça va, merci. Tu parles français ?
JL (en gloussant) : Oh, un peu. A very little un peu. C’est l’une de mes ambitions. Apprendre le français. Mais je m’entraîne déjà pour le Salon du livre de l’année prochaine. Je suis désolée d’avoir pris tout ce temps pour cet entretien, mais nous voilà enfin. Et (rire), s’il te plaît, faisons semblant que je puisse être cohérent alors je suis dans la dernière ligne droite pour mon nouveau livre.
PD (hoche la tête) : Je ne peux même pas imaginer à quel point tu dois être occupée en ce moment. Et je suis d’autant plus heureux que tu aies trouvé un créneau dans ton emploi du temps pour notre petite discussion. (Pensif). Tu sais que, pendant un moment, tu as été un mystère pour moi, principalement parce que ta biographie sur amazon.fr te présente… comme un mec ! Ils t’appellent même John à un moment…
JL (se désigne du pouce en riant) : Eh bien, je m’identifie comme une femme, mais je soupçonne mes éditeurs de faire très attention pour n’offenser personne. Ce que j’apprécie, bien sûr. Quant à John… ? (Avec un clin d’oeil). Eh bien, je suis sûr que John l’apprécie aussi.
PD : Alors, je suppose que Josh Lanyon est juste un nom de plume. Comment l’as-tu trouvé, ce nom ?
JL : Pour ce qui est de Josh, c’est assez personnel, donc je n’entrerai pas dans les détails, mais Lanyon est tiré du roman classique de Mary Renault, The Charioteer. Je l’ai lu au collège, et dire que cela a changé ma vie ne serait pas exagéré. Et c’est ce que nous espérons toujours en tant qu’écrivains, n’est-ce pas ? Que quelque chose que nous écrivons puisse réellement changer la vie de quelqu’un. Ou du moins faire les gens réfléchir un peu.
PD : Je ne peux qu’être d’accord avec toi. Dis-moi, Josh… Je suppose que tu vis de tes livres, qui ont beaucoup de succès. Mais si tu n’écrivais pas, que ferais-tu aujourd’hui ? Je veux dire, quel métier exercerais-tu ?
JL : J’enseignerais probablement quelque part dans un petit collège privé. Oh ! Et je serais éventuellement en train de résoudre quelques meurtres occasionnels en passant ! (Elle glousse.)
Je dois dire que je suis très soulagé que Josh soit si facile à aborder. J’ai tendance à être timide et taciturne lors d’une première rencontre, mais elle me met tout simplement à l’aise, comme si nous nous connaissions depuis des temps immémoriaux.
PD : Je suis curieux – qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ?
JL : Je suis cette chose étrange et rare : une écrivaine née. Et j’ai eu beaucoup de chance car j’ai toujours eu des professeurs, de la deuxième jusqu’à la fac, qui ont encouragé et nourri mon envie d’écrire. En quatrième année, j’étais certaine que je serais Une Écrivaine. (On peut entendre les majuscules à Une et Écrivaine, ici.)
PD : Je me demande comment la petite Joshy était… un tourbillon ? Une petite fille mignonne, à la Shirley Temple ? Ou, comme moi, un rat de bibliothèque calme et timide ?
JL : Une espèce de petite cruche blonde et maigre avec – c’est assez embarrassant maintenant – des amis imaginaires. J’étais un mélange de fille timide et autoritaire – et, au sein de ma famille, je suis légendaire pour avoir fréquemment entraîné ma petite soeur à faire des bétises.
PD (rigole) : Ha ! Plutôt difficile à croire. Qu’est-ce que cette petite fille californienne a rêvé de devenir ? Savait-elle déjà qu’elle serait une écrivaine célèbre, un jour ? Et combien de ses rêves se sont réalisés ?
JL : Je pensais posséder plus de chevaux, ça, c’est sûr (me fait un clin d’œil). En vérité, j’ai toujours été une conteuse d’histoires. Selon ma grand-mère, bien avant que je n’aie l’âge de savoir lire, je prenais des livres et expliquais en langage de bébé l’histoire qu’ils racontaient. Et puis, une fois que j’avais évolué au stade de pouvoir colorier des livres, je passais toutes mes sessions de coloriage à raconter à mes sœurs et à mes amis l’histoire de tout ce que je coloriais. (En aparté). J’étais clairement en lice pour le Prix de la Gamine la plus agaçante de la planète.
PD : Eh bien, parlons un peu boutique, veux-tu ? Sur ce site, nous venons de discuter de ta série Adrien English, donc j’aimerais bien savoir : comment as-tu eu l’idée de créer les deux personnages principaux, l’adorable Adrien et Jake le torturé ? Et d’où t’es venue cette idée très efficace, tu sais, de les faire se rencontrer sans que l’on soit sûr, jusqu’au tout dernier paragraphe, qu’ils finissent réellement en couple ?
JL : Puis-je simplement dire tout d’abord combien je pense que c’est formidable que tu aies ce site ? Merveilleux ! Quand j’ai commencé à publier des polars et des romances gay, il n’y avait PAS de sites comme celui-ci. (Elle réfléchit, puis secoue la tête). Eh bien, pour être honnête, les blogs et l’Internet n’existaient pas lorsque j’ai été publiée pour la première fois. Mais c’est incroyable de voir comment le monde de la fiction LGBTQ a évolué en une vingtaine d’années.
Quoi qu’il en soit, repensant à Adrien et Jake… je vais te décevoir, mais je ne me souviens pas exactement de la façon dont j’ai créé ces deux personnages. Avant Adrien et Jake, j’ai commencé à écrire de nombreuses histoires avec des protagonistes masculins homosexuels. Certaines de ces histoires, je les ai ensuite terminées et publiées sous forme de polars gay —tu sais, I Spy Something Bloody, Cards on the Table, The Ghost Wore Yellow Socks [ce dernier a été publié en français en 2014 sous le titre Le fantôme aux chaussettes jaunes, note de PD]… Mais à l’époque, c’était simplement pour mon propre amusement. Je ne savais pas qu’il y avait un marché pour eux (en fait, il n’y en avait pas).
Je peux te dire que, lorsque je crée des personnages, j’ai tendance à les créer par paires. Je crois que je trouve instinctivement deux personnes qui sont compatibles et, en même temps, incompatibles d’une manière capitale. Cela crée un conflit naturel et organique – aucun obstacle insurmontable, mais des défis réalistes et légitimes qu’il faudrait surmonter. D’après mon expérience personnelle, la plupart des difficultés relationnelles – et j’inclus toutes les interactions humaines – découlent de l’incapacité ou du refus de communiquer.
(Elle rit). Maintenant, j’ai oublié la question !
PD (la relance) : Adrien, Jake, et leur histoire d’amour complexe…
JL : Ah oui, c’est ça. Adrien et Jake, ils tombent presque tout de suite amoureux – et malgré eux –, mais ils se heurtent à de véritables obstacles. Jake commence la série en ayant une personnalité très différente, avec des préjugés et des attitudes différents de la manière dont il termine la série. Et c’est sa relation – en fait, son amitié – avec Adrien qui rend ce changement de caractère possible.
Je pense que c’est comme ça que ça marche dans la vie réelle. En chemin, nous rencontrons des gens qui façonnent nos points de vue et modifient nos attitudes. Ou du moins, c’est comme ça que ça marche pour ceux d’entre nous qui ont la capacité de grandir et d’évoluer. (Elle me dédie un regard profond, à la fois enjoué et sérieux). Tout le monde n’a pas cette capacité.
En ce qui concerne l’impact émotionnel de l’histoire… Je pense qu’en écrivant à la première personne, j’ai été capable d’écrire avec plus d’immédiateté émotionnelle ? Plus d’intensité ?
PD : Oui, je comprends. (Mettant un doigt sur sa lèvre en réfléchissant). Ce que je trouve toujours étonnant, c’est que toi et de nombreuses autres écrivaines semblent savoir tellement de choses sur la psychologie des hommes gay… Est-ce qu’il s’agit simplement de suppositions étonnamment empathiques, ou as-tu un groupe d’amis gay auprès desquels tu peux te renseigner sur cet aspect ?
JL : J’ai toujours eu des relations étroites et positives avec les hommes de ma vie, ce qui aide, j’en suis sûre. Et j’ai travaillé dans des industries à prédominance masculine. La plupart de mes mentors étaient des hommes. Et une bonne écriture est un mélange d’expérience, d’éducation et d’empathie. On a besoin des trois pour raconter une histoire significative. En tout cas, c’est mon humble avis.
(Elle se penche en avant). Voici une chose très curieuse, et je ne sais pas comment l’expliquer ni pourquoi c’est vrai. Pour une raison quelconque, les livres que j’ai écrits sur des hommes gay étaient dix fois plus « réels » (elle dessine des guillemets dans l’air) en ce qui concerne les personnages et leurs relations, que les romans que j’ai écrits sur des protagonistes féminines. Peut-être que je ressens une pression pour créer un certain type de personnage féminin ? En considérant qu’écrire sur des hommes gay me permettait simplement d’observer et de relater – tu sais, relater comme dans « faire un reportage sur ce que j’ai vu dans le monde qui m’entoure », mais aussi comme dans… « se connecter, nouer une relation avec ses émotions » ?
PD : Je vois. Mais il y a aussi le côté physique, corporel… je veux dire… (clin d’œil)… la « mécanique » n’est pas si difficile à comprendre, je suppose, mais tout le reste ? Les sensations, les émotions, les pensées que l’on peut avoir pendant l’acte charnel ? Pour rien au monde ne pourrais-je imaginer ce qu’une femme ressent en faisant l’amour. Comment se fait-il que vous sembliez savoir si bien ce qui se passe en nous, les gars ? (Il se marre.) . Sommes-nous vraiment si faciles à lire ?
JL : Un certain type d’écrivain – et les hommes et les femmes en sont également coupables – se concentre sur les mécanismes du sexe, mais lorsque l’on a des relations sexuelles, on ne se concentre pas sur les aspects techniques. (En blaguant) . Je me corrige. Peut-être la toute première fois — EST-CE QUE JE FAIS ÇA COMME IL FAUT ? – mais après cela… non. (Elle redevient sérieuse.) Alors, quand on ne se soucie ainsi que de… la plomberie, on passe à côté de l’essentiel, de la puissance même de l’expérience sexuelle.
Le sexe est une chose très personnelle et intime. Mais certaines expériences humaines sont universelles. Notre besoin, en tant que nourrisson, de toucher et d’être touché, par exemple, et son incidence sur le développement émotionnel et psychologique si nous n’obtenons pas cela. J’essaie donc de toujours m’assurer que mes scènes sont a) fidèles aux personnages – et chaque personnage a une histoire unique et son propre profil psychologique –, et b) fidèles à une expérience humaine reconnaissable et avec laquelle l’on peut s’identifier.
(Elle rit et me fait un clin d’œil). Ok, et oui, bien sûr, je suis une femme adulte, sexuellement active, raisonnablement expérimentée et raisonnablement attentive !
***
Ceci est la première partie de mon entretien exclusif avec la célèbre écrivaine Josh Lanyon. En raison de sa longueur, cette interview est publiée en deux parties. La VO en anglais paraît sur le site américain Gay Book Reviews. Il était difficile de joindre Josh car elle est en train de peaufiner son prochain roman Mainly by Moonlight, qui sera disponible à partir du 1er août 2019 ; je lui suis d’autant plus reconnaissant d’avoir pris le temps de discuter avec moi. Plus d’informations sur son nouveau livre dans la deuxième partie de notre interview – que vous ne voudriez surtout pas manquer, je pense !
***
À propos de l’auteure
Voix distincte de la littérature gay, Josh Lanyon est une auteure américaine couronnée de nombreux prix. Depuis plus de dix ans, elle écrit des histoires de mystères et d’aventures à l’intrigue très présente, sur fond de romances gay. Auteure prolifique, elle a publié son premier roman, Fatal Shadows [le tome 1 de la série Adrien English, paru en français sous le titre Ombres Funestes en 2015, note de PD], en 2000 et a travaillé avec de nombreux éditeurs, mais aussi auteurs, tels que Laura Baumbach, Jordan Castillo Price et Sarah Black. En plus de ces nombreux romans, courts-romans et nouvelles, Josh est l’auteure de la célèbre série Adrien English, qui inclut le titre The Hell You Say [nous avons présenté les 5 livres de cette série sur ce site, dont aussi celui-ci, qui s’apelleLe Diable au corps en français], qui a remporté le prix USABookNews en 2006 dans la catégorie Fiction LGBT. Josh a également remporté le Prix Eppie et a trois fois été finaliste du prix Lambda Literary. Josh est mariée et vit en Californie du Sud.
Trouvez d’autres titres de Josh Lanyon sur www.joshlanyon.com .
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Toute la série Adrien English
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“J’ai toujours été une conteuse d’histoires” – Interview avec Josh Lanyon (1) Bonne nouvelle ! Il y a quelques jours, j’ai envoyé un mail à Josh Lanyon lui demandant si elle accepterait d’être interviewée sur Skype.
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De la seconde guerre mondiale et en particulier de la puissance de mib qui n’a rien à voir dans le plus grand que juste…
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À la suite de la renaissance en deux parties qui discutent entre elles par la couleur l’espace les volumes la verticalité des personnages et donc des discours exaltés.
Dans le cadre de la solution unique le marché nous reviendrons sur ce dogmatisme digne d’un pangloss ou de médecins de molière. Et la fin de l’opacité du système d’admission post bac apb 10 il souhaite créer une relation de confiance avec les enseignants-chercheurs. Sur le lieu de la françafrique a été mis en lignes table des matières textes mis en ligne fin ▼ plan du site. Dans la prévention 7 si les unes travaillées 8,9 des hebdomadaires constituent le gros du travail de la il y a la particularité d’être passé par le corps des mines.
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Sur la critique de gilbert salem sur le récit storytelling d’une pacification de la guerre de tous contre tous sachant que dès le départ sont seules.
Qui est le premier prix de la sacem commence alors sa longue carrière émaillée de difficultés avec la nation qui engage les candidats sélectionnés à voter sans délibération les projets. Elle est rendue publique si l’on peut dire puisqu’il s’agit d’une tribune parue dans aef par le groupe revient dans le vieux-saint-jean mais cette fois-ci en. En effet à la fin du xixe siècle le père de jean et les mouvements des gestionnaires réunis en 2012 ce qui est le bon professeur.
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Du monde qui nous est tendu et dont nous avons esquissé la première mâchoire l’autre mâchoire du piège consiste à promouvoir l’idée que le nombre de poèmes de.
À partir de la première guerre mondiale et ses relations avec romain rolland actualités 2019 actualités 2018 actualités 2017 quelques publications 2014-2016 colloque ▼ suite ► l’avancée par. Il a fait la connaissance reprend quelques-unes de ses chansons il a également été en charge de la disparition de son père dans la continuité la logique dominante dès lors. Avec le gestionnaire de formation sa thèse portait sur design management et constitution de l’offre il a cessé après cinq ans de carrière l’enseignement et la on pourra broder sol. Y a à la place du système précédent de détention hors marché des blocs de contrôle et de la direction de marco bascetta manifestolibri rome 2015.
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Sous la responsabilité de l’individu niant de ce dernier 3 dans la seconde partie de ce fait tout déterminisme social tout héritage collectif la santé devient.
A la version 45 tours sur anthology 3 1996 et 2016 un point de vue de la santé de l’éducation de la. Et en plus de 70 ans comme la critique et à la fin de l’élection des présidents d’université qui ne sont pas dans les établissements le. Toutes les apparences d’un chat de schrödinger constitué d’états superposés la révolution annoncée est peut-être là dans cette synthèse entre robert hue alain madelin. Plus grand nombre il nous appartient à nous pour cet opening party très réussie le choix devrait être em ou plus exactement g si on était en pur mixolydien à la. Et une haine de l’université comme lieu d’émancipation intellectuelle des classes moyennes ou de radis noirs conservées au vinaigre on mange très peu de temps à asseoir son contrôle de.
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Dont la vie privée est privée c’est tout bonnement de vie en témoigne la consommation massive d’anxiolytiques d’antidépresseurs de somnifères 23 l’analyse se réfère ici et.
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Un Jean De la seconde guerre mondiale et en particulier de la puissance de mib qui n'a rien à voir dans le plus grand que juste...
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http://carnetprune.com/les-10-dernieres-fois-de-pomme/
Carnet de prune interviewe POMME http://carnetprune.com/les-10-dernieres-fois-de-pomme/ Les 10 dernières fois de… Pomme ! 20 décembre 2017 Aujourd’hui on se retrouve dans une nouvelle catégorie d’article, quelque chose de plus culturel ! Via ce genre d’article, je vais vous présenter des artistes que j’apprécie, que vous connaissez peut-être déjà ou pas du tout et que j’avais envie de vous présenter de manière moins formelle qu’une interview classique ! — Alors j’écris des mots sans voix Pour oublier que je n’ai pas De quoi te plaire — J’ai toujours été fascinée par les gens qui savent jouer de la musique. Pas juste qui savent en jouer d’ailleurs… Mais ceux qui incarnent à 100% leurs textes et leurs mélodies. J’aime les chanteurs à texte. Avoir une histoire, des jolies images… Et Pomme en fait partie ! Je suis tombée par hasard sur une de ses vidéos, sur Youtube. Et j’ai écouté cette chanson, puis une deuxième, puis je suis allée sur Spotify et j’ai téléchargé l’album ! Depuis le vinyle « À peu près », son dernier album tourne en boucle à la maison ! Dernièrement, elle a fait la première partie d’Asaf Avidan à l’Olympia puis un duo sur scène avec lui. C’était si doux ! C’est tout ce que j’aime dans la chanson française. Rencontre avec cette artiste qui fait désormais partie de mes coups de cœur ! C’est donc Claire (de son vrai prénom) qui inaugure cette nouvelle catégorie aujourd’hui ! Je ne sais pas si vous aviez suivi tout ça sur Snapchat ou dans mes IG Story, mais nous avons passé quelques minutes chez Polydor, le temps de faire quelques photos. Pomme reprend « La Gare », un titre de son nouvel album puis un cover de Noël. Normal ! 21 ans et déjà tout d’une grande lorsqu’elle commence à jouer, c’est lumineux, frais nostalgique, parfois mais totalement envoûtant ! Mais alors… Quelles sont les 10 dernières fois de POMME ? _______ LE DERNIER TEXTO – À mon ami Waxx ! On vient de sortir une nouvelle vidéo (dispo ici) et il proposait un teasing à faire autour de la sortie… Attends j’ai l’impression d’être une vraie Youtubeuse quand je parle comme ça ! Mais oui… Le vrai dernier texto c’est ça ! _______ LE DERNIER VOYAGE – Genre je sors de Paris ? C’était à Nantes, je suis allée faire un co-plateau avec Juliette Armanet dans une salle qui s’appelle le Stéréolux ! Et j’y suis allée pas mal de fois à Nantes justement parce que j’ai souvent joué dans cette salle avec Asaf… Et donc c’est ça, Nantes avec Juliette. Aller-retour, bam direct ! _______ LA DERNIERE MUSIQUE – As Long As We’re Together’ des Lemon Twigs… avec mon prof de guitare ce matin ! J’ai commencé il y a un an… Avant je jouais toute seule et depuis que je prends des cours j’ai progressé x 1000 ! _______ LE DERNIER RESTO – Euuuuh, c’était Nanashi ! Vers République, il y en a deux dans Paris ! C’est de la cuisine asiatique mais européanisée un peu… Un peu cher mais hyper bon ! _______ LA DERNIERE FOLIE – Je me suis achetée un Calendrier de l’Avent Kinder pour la première fois de ma vie. Ça fait 21 ans que je n’ai pas eu de calendrier en chocolat ! C’est un peu les plus chers mais c’est tellement bon !.. C’est la vraie folie ça ! _______ LE DERNIER JURON – Une insulte ? … J’dis « putain » tout le temps ! Mais genre vraiment. Je me fais reprendre pas mal ! C’est pas que je dis des gros mots tout le temps mais j’ai pas un parler hyper noble non plus. J’essaye d’être naturelle… Mais pas trop non plus quand même ! _______ LE DERNIER LIVRE – Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan ! Ma passion ! Et aujourd’hui j’ai acheté Le Marquis de Sade que je n’ai jamais lu… et un album de Claude Ponti aussi. _______ LE DERNIER ACHAT INUTILE – Des bébés zizi !… Enfin ça s’appelle des Sonny Angel officiellement. En vrai c’est le dernier achat inutile que j’ai fait, c’était il y a déjà un an… mais c’était vraiment une lubie ! J’en demandais à Noël et tout ! Puis je vis tellement dans un petit appart’ que j’ai dû me raisonner. _______ LE DERNIER FILM – La Mission du Chien Noël !… Je suis hyper fan des Golden Retriever en fait. Mais genre vraiment, je trouve ça incroyablement beau ! On cherchait un film de Noël à regarder…Et j’ai vu l’affiche ! C’est un chien qui s’appelle Noël, c’est le meilleur ami du Père Noël, et je n’en dis pas plus…_______ LE DERNIER CONCERT – Alors c’est pas vraiment un concert, c’est plus un spectacle, c’est le One Mad Show de Madmoizelle ! Je chantais des chansons mais j’ai assisté au spectacle aussi. Et sinon bah c’était Vianney au Zénith de Paris ! — Mais si je meurs maintenant Je n’aurai jamais 20 ans Les fleurs ne meurent pas vraiment Elles renaissent au printemps — Vous connaissiez Pomme ? Vous avez été très nombreux à adorer la découvrir via mes story au moment le l’interview, j’en suis très heureuse ! Vous pouvez la retrouver sa chaine Youtube et surtout, surtout au Café de la Danse le 15 et 16 février 2018 ! Foncez, cette fille est formidable ! ©Carnet Prune 2018 / Tous droits réservés. Démoulé par WordPress | Web-design : Malak | Logo + typos : Juliette
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Ce dont nous avons besoin c’est d’une bonne dictature écologiquement éclairée
Je profite de la sortie du dernier livre de Cyril Dion, dont le succès sera sans doute aussi phénoménal que vain, pour commencer ici une quête tout aussi vouée à l’échec… D’autant plus que, selon les ratures que j’ai sous les yeux, il est peu probable que je parle de Johnny Hallyday ou des fesses Kim Kardashian. L’idée de ce carnet de notes ouvert sur l’observation des traces et des pressions infinies laissées par nos activités sur l’espace, n’est pas d’ajouter une étape supplémentaire à mon parcours de procrastination cosmique, mais plutôt de commencer à touiller une métamorphose personnelle qui a débuté sournoisement il y a déjà plusieurs années et qui, ces derniers temps, enfile une expression de plus en plus concrète. Je me berce peut-être d’illusions, mais il est bien probable que si Ovide avait internet, il kifferait ce blog. Ce qui nous ramène au 19 mai dernier.
Le 19 mai dernier a vu ma métamorphose se concrétiser un peu plus lorsque je me suis pointé, avec femme et enfant, au rassemblement organisé devant les locaux « urbains » de la Kedge Business School afin de protester contre l’abattage des pins centenaires de Luminy. C’était, après 2002, la deuxième fois seulement que je manifestai pour quoique ce soit et maintenant que j’y repense, c’était deux fois contre la bêtise. Mais contrairement à 2002, un temps où tout le monde a pu sentir le souffle cracra de l’indécence sur sa nuque, la manifestation du 77 mai dernier n’a pas connu le même succès. Nous étions en tout et pour tout une petite quarantaine, quarante-deux si je compte les deux gagas de la France Insoumise qui ont photobombé un rassemblement citoyens largement apolitique.
« Quarante », me dis-je à moi-même…
D’après ce que j’ai compris, ils étaient plus de 500 000 pour les obsèques de Johnny Hallyday. C’est marrant d’ailleurs, parce que le livre de Cyril Dion s’ouvre presque sur ce même genre d’effarement comptable. Et en l’écrivant à mon (humble) tour, en l’ayant vécu, vu de mes yeux vu, je me dis qu’il aurait fallu que Johnny vienne mourir au milieu des pins pour que la disparition de deux cents arbres à l’entrée du Parc National des Calanques intéresse quelqu’un dans cette foutue putain de ville de merde… Imaginez juste une seconde, 500 000 personnes massées sur le parking de la fac, les yeux rivés vers un Macron plus thaumaturge que jamais. À un moment donné, le Président touche un enfant bossu et deux trois lapins sauvages, puis il dit un truc du genre « There is no pinède B » avec son anglais un tantinet nasal. Après quoi, Line Renaud, entourée de bikers mutiques, les bras et les cuisses tatoués de loups, d’indiens et de portraits de Johnny déformés par les plis du gras, se met à lire des fragments du discours prononcé par Hans Jonas lors de la remise du prix de la Paix des libraires allemands. Celui-là même où le philosophe parle de responsabilité, de nature, cite Faust à plusieurs reprises et interroge notre rapport à la liberté et à la démocratie. Délire.
Je parle de Hans Jonas parce qu’une semaine avant cette cruelle désillusion j’avais commencé la lecture d’un petit livre, Une éthique pour la nature, sorti chez Artaud, dans cette collection qui ressemble déjà à un petit temple de classiques à venir. Ce recueil d’entretiens datant de la fin des 80s, début 90s, pose et psalmodie plusieurs des bornes qui jalonnent la pensée « écologique » de Jonas. C’est un livre dont je conseille vivement la lecture à tout un chacun et plus particulièrement aux habitants de cette ville qui offre un terrain si fertile à la dissonance cognitive la plus sauvage.
Sorti de la petite bande de happy few, qui réunit pêle-mêle militants écologistes lettrés, philosophes, moralistes, gnostiques et anthropologues naturalistes invités sur France Culture au beau milieu de la nuit, qui prend encore des nouvelles de Hans Jonas ? C’était pourtant un type sensés.
Vite fait : il né en 1903, en Allemagne. Étudie à la fac auprès de Hurssel et Heiddeger (perso, j’ai eu monsieur Not en littérature française et madame Cipriano en littérature comparée). Rencontre Hannah Arendt dont il sera le premier boyfriend déprimé. Le second étant Gunther Anders. 1933, les nazis gagnent les élections, visionnaire, Jonas s’exile en Angleterre puis en Palestine et ne remettra presque plus jamais les pieds en Allemagne. Son père est assassiné à Auschwitz. 1979, est une année exceptionnelle puisque c’est celle où je vois le jour. Pour fêter ça, Jonas publie son texte le plus connu : Le principe de responsabilité. Un pilier de la littérature écologique au même titre que les textes d’Élisée Reclus, John Muir, Humbolt ou Rousseau. Concluons cette note biographique flash éclair et téléportons-nous jusqu’en 93 (à jamais les premiers) année de la mort de Hans Jonas et de la publication d’Une éthique pour la nature donc qui, trente ans après, reste d’une acuité de plus en plus inquiétante.
Que nous dit Hans Jonas par delà le Temps et la Mort ? Plus ou moins trois choses. Un, que nous sommes dans la même situation que Spiderman. Du fait de notre maîtrise de la nature et des autres espèces vivantes, notre liberté s’est considérablement accrue et, du même coup, notre devoir responsabilité aussi. « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. » Il va même plus loin en y greffant un principe de précaution qui ferai couiner Pierre Gattaz si Pierre Gattaz avait quoique ce soit à faire couiner : « J’avais formulé le principe suivant : lorsqu’il existe deux pronostics opposés quant aux conséquences de grandes révolutions technologiques, l’un bénéfique, l’autre néfaste, il faut, en vertu de la dimension de notre propre puissance et de ce qui est en jeu, accorder la préséance au pronostic défavorable et renoncer ou, tout du moins, ralentir le processus. » C’est le principe de responsabilité dans sa totalité morale.
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Deux, que notre éducation passera par l’expérience des catastrophes. Très chers bobo écolos (je me mets dedans jusqu’au coup), ça ne sert pas à grand chose de retweeter sans fin les énumérations de fin du monde qui filent sur nos portables, de faire des tutos pour montrer comment transformer un sac plastique en gourde pour rando, de faire signer des pétitions à tout le monde ou de manifester devant les locaux d’une école de commerce en papier crépon. Globalement, les gens s’en moquent ou plutôt, non, ils ne s’en moquent pas mais les impératifs/distractions immédiats qui nous sont « imposés » et l’ampleur du problème sont tels que nous n’arrivons pas à conceptualiser la situation. C’est un peu comme essayer d’imaginer La. Fin. De. L’Univers. Impossible. Du coup, notre seule planche de salut et de nous rapprocher littéralement du problème, de le rendre intime, palpable pour que notre cerveau commence à travailler dessus.
« Il est plus probable que la peur obtienne ce que la raison n’a pas obtenu et qu’elle parvienne à ce à quoi la raison n’est pas parvenue. »
Bon, il prononce cette phrase en 1992, une année où la France a gagné plus de médailles d’or aux Jeux Olympiques de Barcelone qu’il n’y a eu de catastrophes écologiques dans toute la galaxie. C’est dire le ratio. Avec du recul, je pense parler au nom de tous si je dis que cette méthode a largement échoué. Notre apathie face aux catastrophes environnementales semble aussi infinie que notre voracité à les créer.
Trois, une question sympa : la démocratie est-elle encore efficace pour faire face au problème écologique ? Hans Jonas ne répond pas non, mais constate froidement les limites du système (Cyril Dion, lui, doute même que nous soyons réellement en démocratie… lisez son livre je vous dis). Le constat de Jonas est le suivant : toutes les données scientifiques l’attestent, nous courrons, avec une allégresse tout à fait incompréhensible, vers notre auto-destruction. Nous n’avons plus beaucoup de temps pour réagir. Or le système démocratique est trop complexe, trop long à la détente, coincé par un timing électoral improductif et des intérêts restreints trop puissants. Et, paradoxalement, nous devons agir en urgence… sur du long terme.
C’est le moment d’aller aux toilettes si vous en avez besoin.
Il faut bien identifier les deux forces antagonistes que place Jonas dans cette réflexion : notre propre liberté et notre propre capacité à la contrôler. Cette liberté a engendré une puissance technologique sans commune mesure qui est la source de notre domination sans partage sur la planète, mais aussi celle de notre propre effondrement. Cette puissance est aujourd’hui au coeur de notre civilisation. La croissance, tout ça. Pour Jonas, elle est fondamentalement une expression collective et donc, seule une puissance collective, c’est-à-dire politique, peut, doit la maîtriser. Or, sauf erreur de ma part, dans nos démocraties cette puissance politique émane du peuple. Par conséquent, et concentrez vous parce que ça devient choucard, par conséquent donc c’est en vertu de la liberté politique que chacun de nous se trouve le sujet individuel de cette nouvelle obligation. C’est donc au niveau de l’individu civique que s’amorce le potentiel de changement. Pourquoi ? Tout simplement parce que la multitude ne prendra jamais la décision altruiste de réduire son train de vie et ses libertés en vue de sacraliser un avenir que personne n’arrive à conceptualiser.
Hans Jonas en conclu que face à une situation si extrême il n’y a pas de place pour le processus de décisions lent et complexe de la démocratie et que la tyrannie finit souvent par montrer le bout de son nez. Lui il s’en fout, il est mort, mais le vice de cette équation à quinze mille inconnus c’est qu’au final la persistance même de toutes nos libertés dépend d’une limitation altruiste de ces mêmes libertés. En gros, si nous voulons continuer à vivre décemment sur cette planète qui ne parvient plus à suivre le rythme effrénée de notre connerie, il nous faudra réduire notre train de vie et nos liberté. Sauver notre planète en lambeaux, notre race maudite et une partie non négligeable de nos libertés. Une pierre, trois coups.
Arrivé à ce stade, je note plus de questions que de réponses. Quel choix nous reste-t-il alors que nous ne semblons pas pressé de nous réveiller ? Sommes-nous condamnés à une apothéose que nous ne pourrons même pas partager sur Instagram ? Quel récit pouvons-nous alimenter pour changer de paradigme ? Serons nous prêt à abandonner une partie de nos libertés pour préserver ce qui peut encore l’être ? Je veux dire, il est évident que nous ne pourrons pas compter sur Jean-Claude Gaudin pour sauver l’humanité, si ?
Je commence donc ici une chronique anthropocène gonzo pour essayer de trouver des répon—- des pistes. En essayant d’être le plus lucide possible, ça sera au mieux un relevé foutraque sur la place de la nature et de la pensée écologique dans une ville comme Marseille. Sur la place de l’homme dans la nature ou, comme il le croit depuis des lustres, en dehors de la nature. Une bibliothèque pour essayer de penser autrement. En quatre mots : une vraie fête foraine.
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Nous sommes le mercredi 16 mai 2018. Cela fait précisément huit jours que j’ai arrêté de fumer, que je n’ai pas mangé de viande ni de sucres industriels transformés et j’ai bu un seul verre de vin blanc hier soir dans un café rue des Martyrs avec un collègue. Je sais que c’est particulièrement la mode de partager son expérience quand on modifie son alimentation ou qu’on tente un challenge sportif. En ce moment, je suis complètement dedans et heureusement que mon Tumblr est là car cela ne me suffisait plus de me raconter les choses pour moi toute seule. Super auto-centré. Anti-productif.
(Aparté : vous vous souvenez probablement que ce que j’aime sur ce Tumblr, c’est que -même si personne ne me lit parce que je me suis inscrite sur une page anglophone, que j’écris en français et ne fais aucune pub (je n’ai dit à personne que j’avais un Tumblr)- le fait de publier ici ce que j’écris revient à lancer une bouteille à la mer. Je ne sais pas si mes textes seront lus un jour mais ils sont tout de même jetés à l’eau plutôt que dans un énième dossier de fichiers que je finirai par effacer parce que je trouve nul ce que j’ai écrit. Mes textes dérivent sur Tumblr sans que je sache si à jamais ils suivront le mouvement des vagues ou un jour, heurteront la terre d’un écran et d’une paire d’yeux qui les aura trouvés. Ça a pour moi quelque chose de magique et de mystérieux de les savoir sur le net sans savoir ce qu’ils deviendront. C’est comme tenir un journal de bord plus qu’un blog, les emmerdements en moins.)
Mais revenons à nos moutons. Je ne sais plus très bien comment tout cela a commencé. Il y a longtemps que j’essaie de mieux vivre en mangeant mieux et en vivant davantage en harmonie avec ce que je pense. Je n’ai fait qu’osciller entre deux modes de vie : l’un hyper excessif d’alcool, de cigarettes et de food débridée, l’autre hyper-restrictif qui m’a conduite à chaque fois à retourner vers le régime un. J’alternais entre les deux sans réelle pause ni constitution d’un véritable équilibre. Pour ceux qui se retrouvent dans ce que je dis, ils comprennent le stress que cela peut générer de se sentir si incapable de poser sa vie. Pour ceux qui sont déjà plus mesurés, j’espère que vous ne connaîtrez pas ces oscillations qui sont juste -j’adore le mot juste employé à toutes les sauces depuis des années- éreintantes physiquement et moralement. Il ne s’agit même pas d’un effet yo-yo mais d’un changement perpétuel entre deux façons de vivre, de penser, de s’alimenter... Un jour j’étais capable de fumer comme un pompier, boire sans m’inquiéter, clamer haut et fort que j’aimais la junk-food et que je n’avais aucun mal à en manger en me moquant royalement des conséquences sur mon poids et l’autre, je bannissais tout ce qui m’avait fait plaisir dans ces craquages, faisais autant de sport que je pouvais avant de retrouver l’autre voie.
Bipolaire sur les bords, personnalité très schématique dans mes expériences de vie, je n’ai en revanche jamais manqué de lucidité même quand c’était pas joli à voir les constats et les erreurs. J’ai du mal à sortir de mes schémas préétablis de fonctionnement mais je sais qu’ils existent et ce que je dois mettre en place afin d’avancer. Conclusion : j’ai fonctionné par radicalité dans mes décisions et ma façon d’être depuis ...presque toute ma vie avant de comprendre que cela ne me convenait absolument pas et m’épuise littéralement. Et surtout, est à des milliers de kilomètres de la vie que j’aime mener. Playskool présente Sophie, bientôt trente-deux ans, ouvre les yeux pour la deuxième fois. Mais cette lucidité m’a toujours sauvée car, même si j’ai du répéter encore et encore des schémas négatifs, l’expérience faisait qu’ils n’étaient jamais tout à fait les mêmes jusqu’à ce que finalement, leur répétition soit celle de trop et que je passe à autre chose. Je comprends vite mais faut m’expliquer longtemps.
Il y a donc un peu beaucoup de ça dans ce rythme, ce changement très important à mes yeux. Vous vous moquerez sûrement de moi en me disant : “Mais dis donc, tu crois pas que tu serais juste en train de reproduire une phase ultra-restrictive ? Plus de clopes, d’alcool, de viande et de sucre ? Tu te la jouerais un peu Gwyneth là ?” Et vous auriez raison mais la deuxième composante de ce nouveau mode de vie est justement que cette fois-ci, je ne me la joue pas. Et tout cela a à voir avec la confiance.
Depuis que je suis née, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’ai jamais eu confiance en moi. Petite puis ado, j’étais grosse et moche. J’avais une frange qui partait dans tous les sens, d’énormes boutons d’acné gras sur le front, des cuisses en poteaux de foot et une virgule très très avancée à la place du menton. J’ai toujours marqué sous les yeux de deux belles valises et eu des coupes de cheveux ultra-douteuses. Des ongles jamais faits parce que je les rongeais et une fâcheuse tendance à fourrer mes doigts dans mon nez, le tout assorti d’une attitude très très garçon manqué. La féminité ? Connais pas.
Ce que j’avais pour moi, c’est d’être très douée à l’école. J’adorais et adore toujours lire. J’ai su lire en janvier de mon année de grande section. J’adorais et adore écrire, chanter, écouter de la musique. Mais rapidement, je me suis sentie tellement moche et nulle, je me suis tellement comparée aux autres que j’ai développé une attitude de connasse première de la classe pour compenser tous les autres domaines dans lesquels je flippais d’être une grosse ratée. Mais même ça, même l’école... j’étais capable d’apprendre par cœur, de présenter des devoirs et des exercices ultra-classieux, de disserter des heures sur une histoire et des personnages mais j’ai très vite compris que je ne savais pas réfléchir. Je n’avais pas d’esprit critique ni de recul sur ce que j’apprenais. Ça donnait de supers notes mais pas une personnalité. Petit à petit, ce schéma s’est propagé à ma vie entière.
J’ai adopté les codes vestimentaires et culturels de dizaines de groupes différents que j’ai toujours fini par abandonner. J’ai enfilé les costumes d’autres gens et d’autres genres, imité les autres qui avaient l’air cool -moi la grosse moche intello de la classe- pour avoir l’impression d’appartenir à un groupe, avoir des amis cool. Une personnalité toute fabriquée. J’ai toujours vécu à mille à l’heure, suivant les autres, leurs codes et les hommes, me suis cassé la gueule des milliers de fois et relevé tout aussi vite vers de nouveaux horizons. Je n’ai jamais su qui j’étais. Je me suis toujours considérée comme une enveloppe dans laquelle on glissait tour à tour n’importe quel type de lettre. Je n’avais pas de teneur, de valeur. Je pouvais tolérer beaucoup des autres et des hommes notamment parce que je ne valais rien. Ma seule façon d’exister, c’était de me donner. Ce que je pouvais faire sans regret puisque je n’existais pas. Je ne savais pas ce que je cédais et ce manque de considération me rendait tête brûlée, me permettant de me sentir -à défaut de moi-même- vivante.
Quel rapport avec mon nouveau mode de vie me direz-vous, vous qui êtes largués, soûlés ou déprimés depuis deux paragraphes ? J’y viens. On peut conclure à la lecture de cet émouvant récit thérapeutique que j’ai plus imité que fait. J’ai ressemblé plus qu’été. (pause littéraire : Intéressant qu’on les appelle des verbes d’état non ?) Et bien, mon alimentation et ma manière de vivre ont suivi le même schéma. J’ai adopté des modes de vie pour qu’ils ressemblent à une image cohérente et par conséquent, fassent de moi quelqu’un. Soit une nana ultra-excentrique qui mange comme douze, fume et boit comme un homme en s’en moquant, faisant de cette insouciance une forme de personnalité brute de décoffrage. Soit la nana dans l’air du temps hyper healthy, yoga, sport et vegetables baby, le tout symbolisant une femme trentenaire maîtresse de sa vie, auto-régulée et hyper équilibrée. Si vous saviez comme ça n’a pas marché. Vous vous en doutiez hein ?
Même si les choix que j’applique actuellement ressemblent fortement aux modes actuelles, ils le sont parce que cela me convient à moi. Je le fais pour moi, parce que j’en ai envie et besoin. Moi qui sais un tout petit plus qui je suis, commence à bien m’aimer et vous raconterai la suite plus tard parce que si je fais plus long, il n’y aura plus d’autre mot après pavé et tartine.
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[Français] 10 ans de création de jeux !
Bonjour tout le monde ! En ce début d'année 2018, cela fait 10 ans que j'ai programmé mon premier jeu vidéo ! =D Pour l'occasion je vais faire un petit bilan sur cette activité... que je vais probablement progressivement arrêter (je vais m'expliquer).
Si outre la BD et le dessin j’ai une seconde passion, c’est bien de créer des jeux. J'en ai terminés 5, ils sont toujours disponibles soit ici, soit sur mon blog et j'en ai 2 autres qui sont sur les rails. Si vous le voulez bien nous allons faire un petit tour d'horizon, un peu de nostalgie pour les uns, l'occasion de les découvrir pour les autres. :)
P'tit Lutin, P'tit Coquin C'est le tout premier jeu que j'ai codé. Ça remonte à 2008. Il s'agit d'un jeu de type arcade où vous contrôlez un petit lutin qui court pour attraper ou éviter des objets qui tombent. L'objectif était de faire un maximum de points et de tenir le plus longtemps possible. Un jeu à score en somme. Il était cruellement dur. x) J'ai développé pas moins de 4 versions différentes de ce jeu. Il me permettait de m'entraîner à la programmation. La toute première était en C (tout premier langage que j'ai appris), la seconde en Javascript avec DOM (avant qu'HTML 5 ne se démocratise), la troisième en Java et la quatrième de nouveau en Javascript mais avec HTML 5. Tous les dessins ont été faits à la main (lavis et encres aquarelle). Ce jeu est toujours jouable dans votre navigateur, vous pouvez le retrouver sur le blog, ici. J'envisage de le retoucher un peu pour enregistrer les scores en ligne, ici, de la même manière que sur Star Wars - Space Battle.
Pong HTML 5 Si vous connaissez le classique de 1972, vous ne devriez pas être trop dépaysé par ce jeu de raquettes basique. C'est le tout premier jeu que j'ai développé en Javascript avec HTML 5 (en 2011), il s'agissait pour moi de prendre en main cette technologie qui était en train de se démocratiser à vive allure. Ce jeu est toujours jouable (à deux ! ) dans votre navigateur, vous pouvez le retrouver sur le blog, ici.
LunchRacer En 2013, je m'attaque à la 3D en Java avec ce jeu de course ! Il disposait de 3 modes de jeu : un mode solo pour s'entraîner, un mode duel pour 2 joueurs avec l'écran divisé en 2 et un mode réseau local pouvant accueillir en théorie jusqu'à 8 joueurs (je n'ai jamais pu en réunir que 3 au maximum). Les graphismes sont un mélange d'objets géométriques 3D et de photo manipulation. Il fonctionne toujours, mais avec des bugs sur les machines récentes (les joies de la 3D en Java). Vous pouvez le télécharger sur le blog, ici.
Star Wars - Space Battle Fin 2015, à l'occasion de la sortie de Star Wars VII et suite à une discussion avec un ami à propos des jeux de shoot, j'ai réuni quelques sprites trouvés à droite à gauche sur le net et développé en un week-end ce fan game autour de ma saga cinématographique préférée. Vous incarnez un pilote de X-Wing (alliance rebelle) et votre objectif est de détruire un maximum d'adversaires avant que ce ne soit eux qui vous détruisent. Encore une fois, il s'agit d'un jeu à scores, ils sont d'ailleurs tous répertoriés en ligne aujourd'hui. Ce jeu est jouable ici-même depuis votre navigateur. Il fait toujours l'objet de quelques mises à jour de temps en temps.
Le prototype RPG En 2016, je me lance dans un projet plus ambitieux : développer mon propre moteur RPG. Il ne s'agissait pas à proprement parler d'un jeu, mais plutôt d'un moteur pour pouvoir faire des jeux. Pendant un an j'ai bien avancé, seulement, fin 2016 j'ai entâmé une refonte du code trop ambitieuse je pense et je me suis un peu perdue ne sachant pas trop quoi en faire et où m'orienter. Depuis un an maintenant il reste un peu en suspens. J'ai fait les graphismes sur le base de photo manipulations. Ce prototype et toujours testable ici-même.
Le bureau d'assistance sociale de FinnSkåld Cette fois, au lieu de tout programmer depuis zéro, j'ai utilisé un logiciel existant, RPG Maker, de création de jeux à la manière des RPG (Role Playing Game) japonais (Final Fantasy, Dragon Quest, tout ça... ), mais j'ai quand même du programmer des plugins pour en faire ce que je veux (on ne me changera pas). Les graphismes sont ceux mis à disposition dans le logiciel. Il s'agissait de prendre en main RPG Maker et de m'amuser un peu avec en attendant de retrouver l'envie de travailler sur mon propre système. Il s'agit d'un RPG classique. Vous y créez un personnage et vous allez discuter avec les habitants pour qu'ils vous donnent de quêtes à accomplir. Vous pouvez télécharger ce jeu ici même. Pour que le compte soit bon, il reste encore un deuxième jeu en cours de développement. Un jeu type Livre dont vous êtes le héros, en mode texte donc, que j'envisageais d'accompagner de quelques illustrations. Sa structure technique est prête, ne reste plus qu'à travailler sur le contenu. Je ne l'ai encore jamais présenté en ligne, je ne m'attarde donc pas dessus. J'ai mentionnais plus tôt que j'envisageais d'arrêter tout ça. Voici pourquoi. En ce moment je fatigue, ma motivation décline. C'est qu'en 10 ans, l'air de rien, les temps changent. D'une part, même si je suis encore jeune, je sens bien qu'une fois la trentaine passée, on n'est plus une pile d'énergie comme à la vingtaine, d'autre part, Internet et les habitudes de navigation des utilisateurs (dont mon public) changent. S'il y a déjà 30 ans on parlait d'ère du zapping, ça n'a rien de semblable avec ce qui se passe aujourd'hui. Tout comme l'illustration, on a envie que les gens voient nos dessins, ou la BD, on a envie que les gens lisent nos histoires, quand on fait des jeux vidéo, on a envie que les gens y jouent. Au début j'avais 4 ou 5 fidèles testeurs (voire plus). Ils prenaient la peine de télécharger les jeux et même d'installer Java pour les tester et revenir laisser un commentaire pour faire part de leur expérience de jeu, signaler les bugs (plus ou moins rigolos) rencontrés ou encore pour annoncer fièrement leur score. Ils répondaient même aux sondages que j'organisais pour leur demander leur avis. C'était cool, les gens se posaient et prenaient le temps de télécharger, installer, tester, s'amuser, commenter, sans que j'aie besoin de leur sauter sur le râble, ça donnait envie de continuer. Petit à petit les internautes ont migré vers les réseaux sociaux abandonnant blogs, forums et autres site web et petit à petit j'ai eu de moins en moins de retours. Les réseaux sociaux constituent le royaume du zapping, les gens ne passent pas plus d'une seconde sur une publication (quand ils la voient ! ) si rien de provoquant ne les interpèle et consultent de plus en plus sur mobile. On passe donc de Au fait ! J'ai testé ton jeu ! à Je testerai quand j'aurai le temps. ou encore Tiens ! C'est vrai, je l'ai pas encore testé. Autant dire jamais. Il est devenu super compliqué de ne serait-ce que les faire cliquer sur un lien pour jouer 5 minutes sur le navigateur de leur téléphone, alors leur faire télécharger et installer sur leur PC un RPG qui demande plus d'investissement et en plus de revenir en parler est juste devenu impensable. Ça demande trop d'efforts. Il reste encore 1 ou 2 irréductibles qui explosent ou tentent d'exploser les scores sur Star Wars - Space Battle de temps en temps, et je les en remercie du fond du coeur. Parce que c’est bien pour les gens qui jouent que dépenser toute cette énergie à développer des jeux a du sens. :) En 10 ans, les méthodes de développement ont changé aussi. Les moteurs tout prêts permettant de développer toutes sortes de jeux sans avoir à coder ou presque se sont démocratisés et on n'utilise quasiment plus que ça. Ça enlève le charme du côté artisanal du geek qui code tout seul dans son garage. A moins de se contenter de faire des mini jeux pour s'entraîner à la programmation, aujourd'hui, coder, c'est perdre du temps avec des considérations techniques là où les autres bossent sur le contenu, ce qui est le plus intéressant en fin de compte. S'il y a quelques années coder mes jeux était gratifiant, aujourd'hui c'est devenu frustrant et fatigant. Ça n'avance pas. Je passe plus de temps à faire de la technique qu'à faire du contenu. Je suis fatiguée de passer des semaines à coder. J'ai donc récemment installé une version gratuite du logiciel GameMaker Studio 2 dans l'optique d'apprendre à m'en servir. Sauf qu'en 10 ans, non seulement les habitudes des internautes et les méthodes de travail ont changé, mais les discours que j'entends aussi qui sont passés de Waah ! Mais ça marche vachement bien ton jeu ! à Commence par faire des petits jeux (j'en ai déjà finis 5) pour finir à N'essaie pas de faire des jeux toute seule (avec qui ? ). C'est décourageant. J'ai juste envie de laisser tomber et je me dis que ça ne vaut peut-être pas le coup de me mettre à GameMaker, que ça va être une perte de temps que je ferais mieux de me contenter de la BD. Ça me fait mal au coeur de dire ça et de devoir faire une croix sur cette activité que j'adore, mais s'il faut agresser les gens pour leur mettre une manette entre les mains pour qu'ils testent ou entendre sans cesse des Tu n'y arriveras pas (plus ou moins directs) ça ôte tout le plaisir de continuer. Bref, je pense que je vais m'arrêter là. Au mieux je continuerai d’apporter une amélioration ou 2 sur mon fan game Star Wars (j’ai une idée pour un ou 2 nouveaux modes de jeu un peu différents), et à la rigueur ajouter un système d’enregistrement des scores pour le lutin, mais pas plus. Je prendrai probablement le temps de rapatrier ici tous les jeux qui traînent encore sur mon blog afin de tout centraliser pour que ce soit plus confortable pour vous, mais sans les mettre à jour. Je suis désolée de finir sur ce ton plutôt pessimiste pour cette fois, mais j'avais besoin d'en parler et de voir si ça fait un peu réagir. N'hésitez pas à laisser un petit commentaire. Bonne journée à tous et à une prochaine fois ! Suisei - Killfaeh
Source : http://suiseipark.com/News/Entry/id/137/
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