#et là d'un coup bam !
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Cette jouissance totale quand l'écriture se débloque enfin après une période de blah et qu'on écrit une scène ultra satisfaisante <3
#je suis rentrée de vadrouille il y a trois jours et j'essaie d'écrire depuis#histoire de profiter de mes derniers jours de vacances pour avancer quelque chose#comme avant mon départ tout était bof et pénible et urgh#et là d'un coup bam !#la scène parfaite ! Le flow !#writing#blabla
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You & Me - Disclosure
POV : Sacha
Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai du mal à me concentrer tellement l'effet que tu me fais est surréaliste ; bouleversant ; saisissant ; c'est comme être porté par des vagues tout en étant sous une pluie chaude d'orage, le ciel pourpre. Toute cette poésie entre nous, dans tes gestes, tes commissures, me coupe le souffle.
Tu me fais encore cet effet après notre 5ème date ; est-ce que c'est bizarre de les avoir compté ? Je sais pas, j'aime bien les chiffres, des fois je regarde leur signification ; ça m'amuse et me rassure, selon mon humeur.
Me voilà un dimanche soir dans ton bar préféré. Je te regarde pendant que tu règles la note, penchée, les pieds croisés, et que tu rigoles avec la barmaid. Je souris, attendri et ému. J'ai des crépitements dans le ventre, ils illuminent mes poumons et réchauffent mon cœur. Je demeure dans un total état de contemplation pendant que tu reviens vers moi et esquisses un sourire en rougissant. Tu mets ta veste, attaches tes cheveux, et ta voix rauque vient me recueillir et m'envelopper :
« On y va ? »
Je reprends mes esprits en secouant légèrement ma tête pour tenter de voir plus clair, et me prépare à mon tour ; je crois qu'il va falloir que je calme. Mais bon, les étoiles dans mes pupilles sont probablement visibles à des kilomètres. Pourtant, elles ne semblent pas te faire fuir. Au contraire ? Tu mets les mains dans tes poches et me souris, proposant ton coude. Je passe ma main autour de celui-ci et enclenche le pas.
On marche silencieusement pendant quelque minutes. Je suis plongé un tourbillon d'émotions. J'ai peur de parler, de déborder, de trébucher. Tout vibre en moi. J'ai un frisson et décide de m'arrêter d'un coup, mettant fin à notre étreinte si agréable. Tu te tournes vers moi et me regardes d'un air interrogateur.
« Ça va ? »
Qu'est-ce que je dis, là ? Non ? Je sais pas ? Peut-être ? Je crois que je panique un peu. Il y a quelque chose que je rêve de faire depuis notre 4ème date. Mais je reçois une goutte sur mon crâne, puis deux, puis trois... Et bam : une forte averse nous tombe dessus, lourde et mordante. Tu te mets aussitôt à courir à la recherche d'un refuge ; je te suis beaucoup plus doucement car cette pluie me soulage et me revigore en même temps ; En fait, je me mens : c'est toi qui me soulages et me revigores. Est-ce que c'est le moment de m'inquiéter ou de me laisser aller à mes doux et intenses sentiments ? Je te retrouve à l'abri sous le parvis d'une église, abasourdi comme toi par cette drache fortuite. On se met à rire tout en se frottant mutuellement les bras pour se réchauffer. Je suis si proche de toi. Et quand je finis par le remarquer au bout de quelque secondes, je prends feu ; aucune eau ne peut m'éteindre. Je me sens attisé par ta simple présence. Par la flamme dans tes iris. Par la goutte qui glisse sur ton nez en arrivant jusqu'à ta magnifique lèvre supérieure. Par tes cheveux trempés et ton air éberlué. Par le pli que fait tes dents sur ta lèvre inférieure. Puis tu baisses la tête en souriant, et te tournes pour contempler la pluie tomber. Je t'imite, tranquillement, alors que partout dans mon corps on a sonné l'alerte « Rapprochement niveau 9 » Mon cœur se saisit d'un tambour et fait un solo de rapidité. Est-ce que je vais sortir vivant de cette expérience hors du temps et tout en dedans du corps ? Tout grésille, et semble résonner comme le cours d'une rivière. Je ne sais pas si ce calme m'angoisse ou m'apaise ?
Je suis là, à côté de toi, tout aussi trempé qu'essoufflé. Je me rapproche, la jouant cool en agitant mes cheveux avec ma main. Je trouve ton regard et tu esquisses un sourire malicieux, auquel je réponds avec beaucoup de timidité. J'ai envie d'être les gouttelettes sur ta peau. Je m'efforce d'inspirer pour initier un le « Rapprochement niveau 10 » dirigeant lentement mon petit doigt vers le tien. Très vite, le tien répond en s'enroulant autour du mien. Premier contact peau à peau. JE RÉPÈTE : PREMIER CONTACT D'ÉPIDERME NUE. J'expire, je sens la chaleur remonter, tu me demandes si ça va dans un sourire et un murmure, je sors un onomatopée de ma gorge serrée, médusé. Il y a une telle exaltation en moi que l'air ne passe plus ; c'est bouleversant cette proximité. Tu sembles comprendre mon état puisque tu t'avances et tends ta main vers ma joue en demandant :
« Je peux ? »
J'acquiesce et tu poses ton front contre le mien. Rapprochement niveau 1000. Je sens alors ton souffle sur mon visage humide, et plus particulièrement, dans ma bouche entrouverte. Ma respiration est saccadée et ça s'entend c'est sûr. Je sens la frontière de l'air disparaître. Je sens la chaleur irradier toutes mes cellules, je sens tes lèvres tendres s'éprendre des miennes, je sens la terre palpiter dans mes genoux. J'entoure ton visage de mes mains tremblantes pour rajouter de la force et de l'intensité à notre premier baiser ; tu y réponds avec encore plus ferveur. Wow. Rapprochement niveau infini.
Ta langue s'attarde ensuite sur ma lèvre inférieure, comme demandant la permission de rejoindre la mienne ; immédiatement ma langue vient caresser la tienne dans un mélange de gourmandise et d'émoi ; c'est à ce moment-là qu'un gémissement impossible à réprimer sort de ma gorge. J'ai l'impression d'être un putain de volcan en éruption, j'ai du mal à tenir debout et tu dois le sentir puisque tes bras viennent m'enlacer. Une fois notre équilibre sécurisé, tu pars à l'aventure de mon cou.
Tout est torrentiel.
Dans une élan entreprenant impossible à maîtriser parce que je suis habité par un désir qui semble follement réciproque, je te dirige contre une porte en bois. J'attrape tes mains pour enlacer nos doigts et les mettre au-dessus de ta tête. Ainsi, nos corps se pressent davantage l'un contre l'autre ; nos lèvre se rejoignent avec passion ; l'énergie sensuelle de notre étreinte ne fait qu'augmenter. Tu me glisses à ton tour un petit cri de plaisir qui fait écho à mes dents et provoque le même effet chez moi. C'est grandiose. Tout mon corps danse, j'ai l'impression d'être en oscillation.
Soudain, une autre porte s'ouvre non loin de nous ; on s'interrompt et sursaute en même temps, nos bras redescendus. On rit, les joues rosies, un peu gêné.es. Nos corps trempés sont toutefois encore collés ; ainsi que nos souffles chauds et nos yeux enflammés. Je blottis mon visage dans ton cou, pour la première fois. Je me perds dans ton musc, encore plus rassurant, mon nez au contact de ta peau nue ; tu caresses mes cheveux, déviant sur ma nuque. Tu me confies alors que tu aimerais beaucoup dormir contre moi ce soir. Cette phrase me fait l'effet d'un vertige frémissant, une sorte de stupeur ravie. Je susurre, pantelant, ivre de ton odeur :
« Ici ou chez moi ou chez toi ? »
Je prends la confiance d'un coup et viens mordiller ton lobe. Tu te cambres immédiatement et je perds la tête. Je suis complètement foutu. Tu rétorques en attrapant mon visage pour m'embrasser fougueusement, retournant chavirer avec ma langue et mon souffle. Je gémis plus fort et je sens ton sourire sur mes lèvres. Tu recules et inspires profondément. Avec une grande délicatesse, tu viens déposer des bisous sur mes tempes, mon front, mes joues, finissant par mon menton. Tu chuchotes :
« Chez moi si ça te dit »
J'acquiesce, bouleversé, les larmes aux yeux en pensant *OMG je vais aller chez elle, WTF is happening ??????*
___
Nous marchons silencieusement, les doigts enlacés, au ralenti ; je sens la tension dans l'air, aussi électrique que l'arrivée d'un orage. Je suis en pleine galère pour respirer correctement, le désir qui m'habite, me dépasse, souhaitant déborder, s'exprimer, se relâcher.
Je tente d'inspirer tranquillement, un peu retourné. Pourtant, un sentiment de sérénité irradie au niveau de mon plexus.
« Ça va ? » tu me demandes, ralentissant le pas.
Je serre ta main et j'hoche la tête, les émotions flamboient sans doute plein feux dans mes iris.
« En fait, je suis complètement bouleversé »
Tu esquisses un sourire et m'embrasses tendrement.
« Moi aussi, tu sais. Est-ce que c'est un bouleversement agréable ? »
Le grain dans ta voix me fait chavirer. Tes mots enroués sont une onde de prudence et bienveillance. Comment c'est possible d'être aussi sécurisante et sexy ?
« Très agréable, et toi ? »
« C'est magique »
Je retrouve aussitôt ta bouche, mordillant ta lèvre inférieure et lâchant un gémissement beaucoup plus affirmé et clairement moins discret que les précédents. Nos souffles sont une fusion brûlante ; Ton corps se presse vivement contre le mien, comme dans un mouvement d'urgence ; c'est si suave, si humide, si chaud.
Je commence à trembler, nous nous arrêtons lentement :
« Tu crois qu'on va réussir à arriver jusque chez moi ? »
Ton sourire est mutin. Je vais péter un câble, j'essaie de contrôler mon avidité, cette ardeur qui pulse partout en moi.
« Il reste combien de temps de marche ? »
« 10 minutes »
« Y a moyen de le faire en 5-7 minutes ? »
Tu exerces une pression contre mes doigts qui me parait comme fiévreuse ; nous augmentons considérablement le rythme de marche. Pas le temps de niaiser. L'heure est grave, nous sommes mouillé.es, dans tous les sens du terme. Il faut absolument qu'on se retrouve dans un cocon pour s'enflammer ensemble. Je parle de feu, mais je nous sens potentiellement devenir des bûches de bois qui, ensuite, se transforment en charbon et gardent la chaleur. Ou un volcan. Ou alors se transformer en eau, en rivière, en cascade. Does that makes sense ou bien je suis juste dans l'ivresse de toutes les sensations intenses que je suis en train de vivre ? Only time will tell.
Nous arrivons devant une grande porte en bois, puis dans une cour intérieure habitée par un grand chêne, majestueux, feuillu, beau gosse. Tu m'attires vers les escaliers, puis un couloir avec de la moquette violette, puis voilà, ton entrée, la dernière étape. Ton paillasson est une sorte de montage de chatons qu'on fait sur skyblog en 2003 (???)
Tu avoues, essoufflée :
« C'est un peu le bordel, je pensais vraiment pas que... notre date allait tournait comme ça... En même temps je pense que j'étais dans le déni en fait »
Tu termines cette phrase par un petit rire, remettant tes cheveux derrière tes oreilles super mignonnes. J'adore quand tu fais ça, bordel.
Je fais un sourire jusqu'au ciel et au-delà.
« Je suis dans le même état. Après, c'est totalement ok si tu veux que je rentre, à n'importe quel moment je peux me commander un Uber »
J'ai à peine le temps de finir ma phrase que tu ouvres la porte et m'emportes à l'intérieur en agrippant ma veste ; tu me plaques d'emblée contre l'autre côté de ladite porte. Tu prends régulièrement le temps de me demander si tel ou tel geste est ok ; Comme là : passer tes mains sous mon pull, saisir mes hanches et faire ensuite courir tes empreintes sur mon dos. Je frissonne. Damn. Mon corps réagit évidemment comme un aimant, me courbant le plus possible pour qu'aucun centimètre ne nous sépare l'un.e de l'autre. Je suis plongé dans un océan de frissons drôlement chauds.
Dire qu'on s'embrase est, bien sûr, un euphémisme.
Nos vestes se retrouvent très rapidement au sol, ainsi que nos pulls ; tu te retournes pour caler ton dos contre mon torse, mettant tes cheveux d'un côté pour m'inviter à me perdre dans ton cou. Je suis fou de ton odeur, je la déguste, j'aimerais qu'elle s'imprime dans ma langue ; Celle-ci se dévoue d'ailleurs à lécher ta nuque, mais aussi à varier les plaisirs comme mordiller ton lobe, gémir dans ton oreille et embrasser chaque endroit de peau accessible.
Je t'enlace avec une force très affectueuse, mes bras entourant le dessous de ta poitrine, et tes mains les rejoignant pour les caresser. Je frémis violemment et te serre encore plus fort.
« Maxine »
« Mmh ? »
« J'ai extrêmement envie de toi »
Ces cinq mots te font esquisser un immense sourire. Je le sens sur ma joue et je souris à mon tour.
Tu te retournes, entourant ma nuque de tes mains pour y caresser la base de mes cheveux. Tu es légèrement plus grande que moi. Je t'embrasse entre les sourcils. Tu me souffles, haletante :
« C'est réciproque, j'ai envie de te dévorer... »
Je suis tout chamboulé par l'osmose de ce moment.
Puis je pose très doucement mes dix doigts sur ton visage, et j'ai les larmes aux yeux. Mes lèvres se mettent à trembloter, dû au torrent émotionnel qui gronde et se déverse partout en moi. Je me tends, comme pour le retenir. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive là.
Tu dois le sentir puisque tu murmures :
« Est-ce que tu as envie qu'on ralentisse et qu'on discute ? »
J'acquiesce timidement. Tu me fais un bisou sur le haut de ma pommette gauche. Puis tu m'amènes jusqu'à la lampe la plus proche et ton appartement se dévoile soudainement sous mes yeux émerveillés. L'ambiance est chaleureuse, tamisée, apaisante Toutes les couleurs qui nous entourent me réchauffent ; ces nombreuses teintes d'orange, de jaune et de rouge différentes, toute cette palette que tu m'inspires depuis notre premier rendez-vous.
Tu reflètes pour moi le lever et le coucher du soleil.
Je m'installe sur le canapé, et je contemple ta décoration en stabilisant ma respiration. C'est pour moi un moment tellement spécial et privilégié. Je suis super ému d'être là et très reconnaissant de ta confiance. J'ai du mal à parler, alors tu prends le relais, posant ta main délicatement sur mon genou après m'avoir demandé la permission (ta prudence me bouleverse vraiment) :
« Tu m'avais dit une fois lors d'un de nos rendez-vous, que c'était important pour toi de parfois essayer de communiquer à certains moments de grandes émotions. Pour mieux les accueillir. Est-ce que tu as envie de me dire comment tu te sens là ? »
Intimidé et un peu choqué que tu t'en souviennes, je réponds de façon très rapide, comme pressé de tout sortir :
« Je suis tout perturbé et en même temps émerveillé par cette passion naissante entre nous et c'est agréable mais aussi c'est beaucoup, et j'ai pas fait l'amour depuis longtemps, et il y a certainement des choses qui ont changé »
« Avant qu'il se passe quoi que ce soit d'ordre 'sexuel' entre nous est-ce qu'il y a des besoins, des envies, des limites que tu voudrais éventuellement me partager ? Et quand je dis 'sexuel' c'est aussi une notion qu'on peut définir ensemble, genre à partir de quel moment c'est considéré comme 'sexuel' pour moi, pour toi... ? »
Tu me parais un paniquée aussi. Je crois que ça me rassure quelque part, en fait. Je rajoute ma main sur la tienne. Tu relèves les yeux, on échange un sourire et un regard complices. L'échange est si sécurisant.
J'inspire et expire plein poumons.
« Je crois que j'aimerais attendre un peu. J'ai envie d'aller plus loin, mais j'ai besoin d'aller plus lentement. Je voudrais me diriger dans l'intimité avec toi en prenant le temps »
Je marque une pause et grogne.
« Mais, aussi, c'est vraiment hardcore de devoir ralentir parce que, je te désire tellement fort »
Je pousse un grand soupir frustré, puis un rire, teinté d'une pointe de désespoir, pendant que tu souris et rougis en même temps. Les doigts de ton autre main viennent tendrement caresser le dos de la mienne.
Je tressaille et chuchote :
« Mais c'est aussi pour cette raison que c'est important. Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense qu'on a tout le temps devant nous, et que ça me plaît bien comme programme. Est-ce que ça te dirait qu'on aille se blottir l'un.e contre l'autre dans mon lit ? »
Je me sens tellement soulagé. Tu prends ma main et tu m'emmènes dans ta chambre. Je suis très fatigué, cette fois je ne fais pas trop attention à la décoration ; je le ferai demain matin, ça va être un réveil merveilleux.
J'enlève machinalement mon pantalon ; je croise ton regard, tu enlèves le tien et traverses le lit pour te rapprocher. Rien que ça, ça m'excite. Tout un courant chaud s'infiltre en moi ; Qu'est-ce que c'est vertigineux et complexe de trouver un équilibre entre l'émotionnel et le rationnel. Tu te relèves pour m'embrasser. Je rétorque sans réussir à être timide, j'ai comme envie de t'absorber, c'est abusé. Puis on sépare doucement nos lèvres et on partage un long regard et sourire ; Tu poses ta main sur ma joue, et tu la caresses avec lenteur.
Tu me murmures, en nous emportant sur ton lit :
« C'est un sacré challenge ce qui se passe, là »
Je secoue la tête positivement et rapidement, fermant les yeux. C'est presque lancinant. Tu rajoutes :
« J'avoue je galère à me calmer, je suis désolée »
« Ne sois pas désolée, en vrai je suis hyper flatté que ce soit aussi dur de me résister »
Je rouvre les yeux et lâche un rire mi-gêné mi-fier par le nez. Je me cambre et enroule mes bras autour de ton cou, caressant doucement tes cheveux. Je confie :
« C'est extrêmement difficile pour moi aussi, j'ai super envie de toi, j'ai l'impression que je vais exploser »
On échange un sourire complice en se regardant et on inspire profondément en même temps.
« Ok, vas-y on se calme pour de vrai »
Puis on se pose l'un.e en face de l'autre, allongé.es sur le côté, nos yeux restent mutuellement accrochés, tantôt timides, tantôt intenses ; je sens mille émotions en même temps, je me perds dans le plaisir de ressentir ta main sur ma nuque. Je colle mon front contre le tien, on s'embrasse du bout des lèvres et je chuchote, en restant plongé dans ton regard, avec cette sensation dingues d'être porté par les vagues puissantes et envoûtantes de l'océan :
« Maxine, je... bon, voilà » Je déglutis nerveusement. « Sache que je tombe amoureux, là. De toi »
Tu ne clignes pas des yeux ou dévies le regard. Ton visage ne change pas d'ambiance non plus. Pourtant, le silence entre mes mots et les tiens me paraît éternel. En réalité, il n'est pas long du tout :
« Sacha, sache que, moi aussi »
Pfiou, ok. Ici un Sacha rassuré apparaît. Nous restons blotti.es, ému.es, dans la grandeur d'un amour naissant et réciproque. Je suis apaisé, mes paupières se ferment et nous nous endormons.
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De deux choses l'une :
- mtn que les leaks sortent la nuit pour moi, ils spoilent VRAIMENT tout le chapitre, limite je pense que tous les panels se retrouvent sur twitter et ça c'est moyen ouf je trouve :/ à se demander si faut pas se couper de tout pour pas tout voir en avance
- si Kakucho est le frère de Mikey (et donc, un Sano), je vais être déçu parce que je trouve ça forcé et ça mène à rien. Genre à quoi ça sert??? On s'en fout qu'il soit frère de Mikey voire de Draken 'fin faut m'expliquer c'est quoi le but de lui donner une fratrie au final. J'espère vrmt que Wakui a prévu autre chose 🙁
#les gens sur twitter#ils leur a fallu juste les leaks et la phrase de kakucho#bam six mille théories sorties d'un coup mdrrr#mais honn��tement je veux pas que Kakucho soit un Sano#ça me dégouterait un peu et ça partirait bien trop loin#JE VEUX LE PASSÉ DE SANZU BON#j'attends depuis 5 semaines là merde#lena blablate
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Jeudi 24 juin 2021
Andy, Truman et les autres
Il fait un temps de novembre, c'est terrible. J'ai ressorti mon bon vieux sweat-shirt David Bowie, celui qui affiche une photo semblable à celle de la pochette de Heroes. Je crois me rappeler que le photographe qui a réalisé la photo de cette pochette est japonais. Par respect pour son travail, je me dois de le nommer, alors voilà, il s'agit de Masayoshi Sukita. Merci Google ! Bowie est beau comme un dieu ici. C'était vraiment un extraterrestre ! Si j'avais pu choisir mon physique, j'aurais choisi d'avoir celui de David Bowie. Hélas...
Si j'écris en ce moment même, c'est vraiment parce que je n'avais pas le choix. Une force surnaturelle m'a poussé à allumer mon ordinateur portable et à ouvrir la page du traitement de texte. Je ne saurais l'expliquer autrement. Parfois j'ai cette envie folle d'écrire, ou de saisir ma guitare et jouer, c'était d'ailleurs le cas il y a encore quelques heures. J'ai joué beaucoup aujourd'hui. En ce moment, j'aime chanter Holidays, de Michel Polnareff. Les accords sont si simples, pourquoi est-ce que je ne l'ai pas joué avant ? Pourquoi ai-je attendu l'an 2021 pour le faire ? Toujours est il que j'aime la chanter celle-ci, elle se chante très haut, j'aime bien chanter haut, c'est dans ma nature. Oh, je sais bien que je n'ai pas la voix de Polnareff mais lorsque je chante j'ai tendance à aller vers le haut comme ça.
Les journées sont longues ici à la campagne. Alors je lis beaucoup. En temps normal, je ne lis que la nuit dans mon lit mais là, l'ennui me pousse à lire beaucoup en journée. Il faut dire que j'ai de quoi faire, mon tas de livres grandi de jour en jour. J'ai terminé il y a peu la biographie de Andy Warhol que m'a offerte Justine. J'ai dévoré ce bouquin avec un appétit immense, comme on se jetterait sur un repas après avoir passé deux jours sans manger. Le monde de Warhol m'a totalement scotché, j'ai aimé passer ces quelques jours avec lui. Maintenant, je l'ai intégré en moi, Andy Warhol est devenu mon ami. C'est l'effet que j'attends d'une bonne biographie, lorsque je passe des jours, voir des semaines à lire la vie d'un artiste, alors je fini par avoir l'impression qu'il est un de mes proches. Une fois le livre terminé, j'éprouve une certaine frustration, en effet, j'aurais voulu que le livre dure plus longtemps. Alors pour prolonger le plaisir, j'ai acheté d'autres bouquins sur Andy Warhol. Enfin, ceux là sont plutôt des livres d'arts. J'ai fait une affaire particulièrement bonne l'autre nuit en tombant sur un ouvrage magnifique, sur internet, à un prix défiant toute concurrence. Un énorme pavé qui contient plus de 2000 photos et documents concernant la vie de Warhol. Le bouquin est trouvable à un prix relativement élevé un peu partout sur internet et moi je l'ai chopé à seulement 25 euros ! Un beau livre de plus dans ma collection qui devient d'année en année aussi magnifique qu'importante (au grand dam des déménageurs).
Donc, voilà, ces livres sur Andy Warhol auront vraiment marqués mon année 2021. Et puis, qu'est ce que je lis d'autre, en ce moment ? Il y a ce livre qui m'a été offert par l'adorable petite bruxelloise, intitulé Mr Gwyn, par Alessandro Baricco. C'est un livre plein de poésie, un récit assez spécial parce que j'ai l'impression de ne rien avoir lu de semblable avant. Je l'aurais bientôt terminé, je suis content de l'avoir entre les mains ! Merci Dilara (me liras tu ce soir?). Et puis il y a ce livre acheté à Paris dans une librairie anglaise : Then It Fell Apart, par Moby, qui est la suite de son ouvrage précédent, qui est un livre de souvenirs, bref, encore une autobiographie quoi, on ne se refait pas...
Et puis vient Truman Capote, la faute à Warhol : en effet, en lisant la biographie de ce dernier, j'ai appris qu'il admirait beaucoup Truman Capote qui était de quatre ans son aîné. Il l'aimait et l'admirait au point de quasiment le stalker, en l'attendant devant chez lui et en allant jusqu'à contacter sa mère. Capote ne répondit pas à ce moment là mais des années plus tard, Warhol devenu célèbre, il finit par fréquenter Capote et devenir son ami. Voilà, c'est comme ça que j'ai eu envie de me pencher sur lui. Je connaissais Capote depuis la sortie, du film hollywoodien dans lequel il est interprété par le génial Philipp Seymour Hoffman. Et ça faisait un moment que je songeais à me pencher sur son cas. Il faut dire que le bonhomme avait de quoi m'intéresser, c'était un sacré personnage : du genre comme je les aime, un peu excentrique, brillant, pas bien beau, homosexuel de surcroît, bref, un individu qui se distingue de la masse, tout ce que j'aime ! J'ai donc filé sur amazon et j'ai commandé Musique Pour Caméléons, un recueil de textes divers, le dernier sorti du vivant de Capote. Et puisque je ne suis jamais satisfait, j'ai aussi commandé sa biographie, chez Folio. J'ai vraiment hâte de la recevoir ! Et puis plus tard j'enchaînerais avec son chef d'oeuvre, De Sang Froid, dont je n'ai entendu que des louanges.
Hier soir, sur une app de rencontres, j'ai matché avec une femme, 40 ans, plutôt mignonne, qui m'a abordé en me disant qu'elle me trouvait vraiment charmant. « Tu es sérieuse ? », ,ai-je répondu, avec ma légendaire confiance en moi... Elle m'a écrit que oui, elle était sérieuse, s'en est suivie un début d'échange, qui me ravissait au plus haut point jusqu'à qu'elle aborde LE sujet tabou, à savoir « comment tu gagnes ta vie ? »... J'ai pris des pincettes et lui ai expliqué que je bénéficiais d'une allocation suite à quelques soucis d'ordre psychiques, mais que, « haha, rassure toi, je ne suis pas fou », et puis vous vous en doutez bien, à ce moment là elle a tout simplement annulé le match brutalement. Eh BAM, dans ma gueule. Oh, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, ce ne sera pas la dernière non plus, mais c'est un peu douloureux. Je ne m'y habitue pas.
Voilà, je crois que j'ai satisfait ma soif d'écriture pour ce soir. Et me vient, du coup, cette éternelle crainte d'écrire dans le vide, de ne pas être lu... Dites, vous me lisez encore n'est-ce pas ? J'espère que vous le faites sans ennui et si d'aventure vous y prenez une once de plaisir, alors je serais le plus heureux des écrivains amateurs !
Bande son : The Snake, Shane MacGowan and The Popes
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12/12/2020 16:25
Bonjour, je sais que ce post va être un peu long, mais il est important pour moi, pour mon copain, et toute les personnes que cette histoire ont touché
Probablement que ce post va attirer de la haine, je suis bien au courant, surtout par rapport au sujet abordé, mais ce que je dis est la vérité.
Aujourd'hui je vais vous parler d'Aëlnaute, cette personne est vraiment talentueuse et ça je ne peux pas le nier. Et malgré ce que je vais dire, cela n'affecte en rien du tout ma vision de son travail et la chance qu'elle a eu à avoir cette notoriété.
Pour résumé un peu...
En 2019 ( je crois ) Mon copain me parle de ce compte qu'il décrit comme "magnifique" "génial" et que c'est "un des meilleur compte d'Instagram"
Au début, je n'accroche pas trop, je passe vite fait sur son compte sans plus. Plusieurs mois après il m'en reparle, et curieuse je décide d'aller voir plus profondémment, et là, illumination
un compte juste génial, qui aborde pleins de thèmes dans lesquelles je me retrouve, des posts par rapport à Fauve, à la dépression, à l'hypersensibilité, je décide de la suivre et de partager un de ces posts. Je ne m'attendais à rien jusqu'à ce que je vois la petite notification qui m'indique qu'elle m'a envoyé un message. J'étais surprise par son accessibilité.
Je commence alors à lui parler et le courant passe super bien ! C'est une personne adorable! Je lu parle de Nathan avec qui elle avait déjà parlé en lui disant que c'est lui qui m'a fait découvrir son compte
Le 21 décembre 2019 : Un jour très compliqué pour moi, premier jour où on devait se voir avec Nathan, avec au programme Atelier des lumières, Tout aurait du être parfait, Mais..... il a loupé son train et on ne savait pas qu'il pouvait en prendre un plus tard, alors journée très triste et Aël a été d'un gros soutient
18 janvier 2020 : On se voit avec Nathan et Aël est très heureuse pour nous, elle nous dit qu'on est même ses "chouchous "
En mai, pendant le confinement, nous devenons plus proche qu'avant, nous nous parlons tous les jours jusqu'à très tard et d'un coup BAM appel instragram, je stresse, mais elle est encore plus adorable qu'en appel
Je lui parle notamment des problèmes familiaux que j'ai les quelques problèmes qui concernent Nathan ou ma vie en géneral, bref je lui fait confiance et lui fait part de tout ce que j'ai sur le coeur, comme ce que je pourrais faire à une amie de confiance (sachant que même mes amis, que je vois tous les jours ne sont pas au courant). Elle m'aide à les régler parfois, ou devient une épaule sur laquelle je peux m'appuyer quand ça va pas. Bref elle devient essentiel
Rentrons maintenant dans le "vif" du sujet.
juillet : Aël part voir Martine, et doit passer à Nantes, Nathan qui est là-bas à ce moment là, décide d'aller lui passer un bonjour ( bien sûr Aël avait lancé un meeting à qui voulait) ils se voient, passent un super bon moment d'après ce que j'ai entendu. (Nathan un peu trop d'ailleurs, normal j'ai envie de dire, il rencontre son idole depuis des années! ).
Elle m'envoit un SMS sur mon numéro que je ne lui ai jamais donné et que Nathan lui avait donné, je suis étonée mais c'est tout. et là elle m'envoit des message comme quoi je n'
Puis, un jour, elle post un truc inquiétant sur tumblr, Aël ayant prévenu qu'elle serait peu présente sur Instagram à ce moment là, Nathan me demande son numéro dans le but de lui envoyer un sms.D'après Nathan, elle lui aurait dit qu'elle allait lui envoyer un sms à lui aussi, alors moi, je lui ai envoyé le numéro d'Aël en ayant en tête qu'elle ai oublié, elle m'engeule, après avoir reçu son message, en me disant que je n'ai pas à faire ça et qu'elle ne veut pas donner son numéro à ses abonnés.
Moi étant en vacances à ce moment là, je ne sais pas de quand le post datait, mais je décide, le soir où Nathan me l'envoie de lui envoie un message de soutient en lui disant que si elle veut un peu d'aide je serais toujours là, c'est normal vis à vis d'une personne qui a su tant m'aider, mais là... Elle m'envoit carrement balader en m'insultant.
J'ai plusieurs questions qui arrivent à ce moment là,
Pourquoi elle le trouve si malsain depuis le DEBUT ?
Pourquoi ne pas nous l'avoir dit et avoir menti depuis le début ?
Je pensais que c'était de ma faute, ce pourquoi elle le trouve "malsain" parce que je lui parlait des problèmes que j'avais avec lui, mais elle m'a dit que non.
Vous ne savez pas à quel poit j'ai pleuré à ce moment là, me comparer à ses parents est vraiment la pire des insultes que j'ai pu avoir... Juste parce que je m'inquiétait pour elle.
Bien sur, après ce post j'assume avoir fait de la merde en pensant que ça allait la faire revenir vers moi, et tenter de m'excuser, j'ai par exemple parlé à Ladki, une de ses amie (sans préciser son nom nul part), j'ai fait un fanart en pensant qu'elle me répondrait.
Bien sûr j'ai arrêté au bout d'un moment car j'ai bien vu qu'elle me ghostait, le dernier message que je lui ai envoyé est juste un message où je lui pose les questions que j'ai mentionné ci-dessus.
Et je pense que j'ai terminé, je n'ai rien à ajouter par rapport à ça et si c'est le cas je ne manquerais pas de le préciser. Je ne fais pas ce post pour attirer la haine, juste reconstituer des faits et m'aider à les organiser dans ma tête, je ne dis pas également que mademoiselle est une personne détestable, même si cette histoire m'a fait me rendre compte de certains aspect de cette personnes qui ne sont pas normales. Je sais bien que ce post est très longs mais il me tient à coeur. J'y ai laché des larmes pendant, j'ai senti mon coeur palpiter et des sueurs froides dans mon dos jusqu'à la fin, il m'aura d'ailleurs demandé 1h24 (il est 17h49) de travail et de réflexion. Ce post m'aurait demandé Et si des personnes arrivent jusque là merci à vous, et merci aussi à Aël, même si cette histoire à litteralement brisé un des pillier de mes raisons de vivre et que j'ai pensé plusieurs fois au suicide, je t'ai aimé, oui je t'ai aimé. Et cela fait plusieurs mois que j'essaye, désespérémment de t'oublier et j'espère que ce post, y aidera et permettra une conclusion à mon cerveau.
Désolé s'il y a des fautes, je les corrigerais si j'en trouve.
Merci
Maë
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Shadow and Bone #1-2 (out of 3) by Leigh Bardugo (April 2021)
Surrounded by enemies, the once-great nation of Ravka has been torn in two by the Shadow Fold, a swath of near impenetrable darkness crawling with monsters who feast on human flesh. Now its fate may rest on the shoulders of one lonely refugee.
Alina Starkov has never been good at anything. But when her regiment is attacked on the Fold and her best friend is brutally injured, Alina reveals a dormant power that saves his life—a power that could be the key to setting her war-ravaged country free. Wrenched from everything she knows, Alina is whisked away to the royal court to be trained as a member of the Grisha, the magical elite led by the mysterious Darkling.
Yet nothing in this lavish world is what it seems. With darkness looming and an entire kingdom depending on her untamed power, Alina will have to confront the secrets of the Grisha... and the secrets of her heart.
Would I recommend it to anyone? Um, I'm not sure, maybe not. Watch the show on Netflix instead.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? I started watching the show before reading the books and I really liked it so I thought I would like the books even more. Except what happened is the total opposite. It's the first time I like a book adaptation better than the book itself, it feels weird.
My thoughts on it? Alina, the MC is so boring to read about like ??? girl wake up what the hell. Mal is 100 times worse in the books than he is in the show I want to slap him all the time. He's stupid and jealous when he has no place to be, I can't. The Darkling is an interesting character but I've had it to my eyeballs with the love triangle.
As for book 2, I was barely able to finish it, I skipped a lot of scenes. The only character I liked was Nikolai, since we don't see the Darkling. And I was almost mad when I got to the end because I spent 300 pages dragging myself through this book, yawning at every page and then BAM, the ending is good ? I will not read the third book because I don't want to be frustrated again (I just skimmed through book 3 in 10 minutes to vaguely understand what was going on and see who Alina would end up with and it really didn't make me want to read it).
Aside from that, the universe Bardugo created is so interesting and rich, I want to see more of it so I'll be reading Six of Crows as soon as my dad is done with them because they're my favorite characters in the show and it's a 3rd person POV.
French version under the cut
Le royaume de la Ravka est maudit depuis des millénaires. Son destin repose désormais sur les épaules d'une orpheline. Alina a été recrutée par l'Armée pour accompagner les Grisha, de puissants magiciens qui luttent contre le brouillard maléfique qui déchire le pays. Quand son ami d'enfance frôle la mort lors d'un raid, Alina doit affronter ses peurs et sa destinée... Le monde des Grisha est dangereux et les pièges nombreux. À qui Alina pourra-t-elle accorder sa confiance, alors que la seule personne sur laquelle elle pouvait compter n'est plus en mesure de l'aider ?
Est-ce que tu le conseillerais à quelqu’un ? Euh, je sais pas. Peut-être pas. Regardez plutôt la série Netflix.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? J’ai commencé à regarder la série avant de lire les bouquins et j’ai vraiment aimé la série du coup je m’attendais à apprécier les livres autant voire plus. Sauf qu’au final c’est l’inverse total. C’est la première fois que je préfère une adaptation aux bouquins de base, ça fait bizarre.
Avis sans spoiler ? Alina, l’héroïne est tellement ennuyeuse à suivre genre ?????? stp réveille toi ma fille. Mal est 100x pire dans les livres, dans la série il était ok mais là ugh il mérite des claques. Il est stupide et jaloux quand ça a pas lieu d’être, je le supporte pas. Le Darkling est un personnage intéressant mais l’intrigue du triangle amoureux me sort par les yeux.
Quant au tome 2, j’ai à peine pu supporter de le finir, j’ai sauté plein de passages. Le seul personnage que j’apprécie c’est Nikolai vu qu’on voit pas le Darkling. Et j’étais presque en colère en finissant le bouquin parce que j’ai passé 300 pages à me traîner dans ma lecture et à bailler puis d’un coup bam, la fin est bien ? Je lirai pas le troisième tome parce que je veux pas être frustrée encore (j’ai juste feuilleté le tome 3 pour voir vaguement ce qu’il se passait et avec qui finissait Alina et ça m’a pas donné envie de lire).
Sinon, de manière générale, l’univers que Bardugo a créé est super intéressant et j’aimerais en savoir plus, du coup je lirai Six of Crows dès que mon père aura libéré les livres parce que c’est les personnages les plus intéressants de la série et le récit et à la 3ème personne cette fois.
#look#don't come after me for this but i hated those books#i'm never reading book 3#i'll just stick with the show and see how they adapt the crows' story#it was really clever of them to add other people's pov and the crows in the show#it made it more dynamic and interesting#the grishaverse#grishaverse#shadow and bone#leigh bargudo#siege and storm#shadow and bone trilogy#YA books#YA fantasy#books#book recs#book recommendations#book reviews
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Lundi 29 août 2022.
Et c'est reparti pour une nouvelle semaine de sport, la 3eme. Sur la balance, pas encore de différence, et dans le miroir... Bah, peut être un peu. Dur à dire.
Mais dans ma tête, j'en vois une énorme, de différence.
Dana ne dort pas mieux. C'est toujours aussi désespérant. MAIS, depuis que je fais du sport, je suis moins fatiguée. J'ai plus d'énergie, plus confiance en moi, et globalement, mes journées sont plus sympas. J'arrive à faire plus de choses, et ça, c'est cool.
Athos m'a dit que j'avais l'air moins léthargique, et c'est exactement ça. Je me sens moins engluée constamment dans un marécage de fatigue. J'ai plus de motivation. Je suis plus joyeuse.
Ouais, définitivement, il ne faut plus jamais que je lâche le sport. Jusque là c'était un plus, un petit bonus. Maintenant, c'est un indispensable pour fonctionner correctement.
Par contre, il est temps de s'attaquer au palier suivant.
Je m'explique.
Faire du sport, perdre du poids ou sculpter ses muscles, ça fonctionne un peu comme un escalier. Un escalier géant, avec des marches trop hautes pour voir au delà de chacune.
La première étape, c'est réussir à se motiver pour aller à la salle de façon régulière. Rien que ça, ça peut sembler insurmontable. Mais une fois qu'on y est, on se rend compte qu'on a rien accompli du tout.
Parce que c'est pas le tout d'y aller, faut aussi accepter d'avoir les poumons en feu et envie de crever.
Mais une fois que le cardio s'est un peu decrassé, on se rend compte que, bah non, on a pas accompli grand-chose de plus.
Parce que là, c'est bien beau de suer, mais si tu veux avancer, va falloir modifier ton alimentation.
J'en suis là. C'est toujours là que je bloque. Pourtant je ne suis pas obèse ni rien, hein, mais BORDEL, ce que c'est dur de ne pas faire n'importe quoi ! Surtout en Amérique !
J'aime trop le sucre. C'est affreux. Je suis vraiment accro. Je pourrais en bouffer tout le temps. Je sais que c'est mal, et pourtant il y a une gamine cachée en moi qui se frotte toujours les mains de satisfaction dès que je craque. Une part de moi, vestige des années 90, qui s'était jurée "Quand je serai grande et que moi aussi j'aurai une carte bleue, je jure que je ferai tout ce que je veux !"
À croire que je suis possédée par le fantôme d'une fraise Tagada.
À ce stade je crois que j'ai une rééducation totale à faire sur l'alimentaire. Ce ne serait pas la toute première fois, ceci dit. Mais c'est impressionnant, avec le circuit de la récompense (parce que oui, le cerveau traite la bouffe plus ou moins comme la drogue, comme une addiction) (enfin là je résume des milliards d'études en trois mots, c'est toujours plus compliqué, mais bref), ce qui est impressionnant, donc, c'est comment le cerveau peut complètement oublier ce qu'il sait déjà.
Je me suis déjà désintoxiquée du sucre une paire de fois. C'est pas très compliqué, et à chaque fois j'ai été stupéfaite de voir à quel point mon sens du goût pouvait changer. Par exemple, en 3 semaines je suis déjà passée de "Il FAUT que je bouffe le Nutella à la petite cuillère, mmmh tropbonpeuxpasrésister" à "Mais quelle HORREUR ce truc, c'est juste de l'huile ça a un goût chimique bwah hors de ma vue ".
Et pourtant, à chaque fois, tôt ou tard, je retombe dans ces bêtises. C'est comme la clope, en fait. On arrête pour de vrai une fois et d'un coup, on se rend compte de l'immense dégoût que nous procure le tabac ; mais, sans trop savoir pourquoi, on se force un peu, on y pense pas trop, et BAM on vient de finir un paquet complet de cigarettes.
C'est pareil avec le sucre. On sait que c'est de la merde, que c'est pas bon, et pourtant... Quoi ? Pression sociale parce qu'une amie vous a ramené des cookies maison ? Influence inconsciente des publicités ? Ou juste formatage complet de nos perceptions qui mène à, envers et contre tout, voir le sucre comme une récompense incontournable au moindre événement de la vie ?
Ça me fout la haine.
(Le moment est parfait, ceci dit, pour ressortir un moment d'anthologie de mes 14 ans, à savoir : )
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Samedi 31 Juillet
Saint Ignace de Loyola
Aujourd'hui saint Ignace de Loyola, un gars assez connu chez les cathos pour avoir fondé une petite troupette assez sympatoche de fan de Jésus.
C'est un Basque espagnol du XVeme siècle (du coup son vrai nom Basque c'est Eneko). Un gars de la haute, disons le franchement. Il a 14 frères et sœurs, il est orphelin à 15 ans, certes, mais il a reçu une bonne éducation bourgeoise catho et il ne manque de rien. Il se fait embaucher comme page auprès du roi et jusqu'à ses 30 ans il se la coule douce, il vit tranquille pépouse dans l'opulence, yolo✌🏻
Mais l'époque étant assez incertaine politiquement, souvent des guerres éclatent et il se retrouve engagé pour défendre le roi de Navare contre les français, ces barbares ! Faut dire qu'il aime se battre Ignace, c'est un bonhomme, il mène ses troupes quoi. Mais la guerre c'est la merde et voilà que bam un boulet de canon vient lui péter la jambe. Il s'en sort mais avec une jambe raboté, pas pratique d'être soldat. Du coup retour maison en brancards, et retour à la case départ.
Longue convalescence pour Ignace qui, disons le, se fait grave chier. Du coup il se met à lire des histoires de chevaliers. Au bout d'un moment il épuise le stock et il ne lui reste plus que la vie des saints dans sa bibliothèque. Il se dit que de toute façon ça ou autre chose ça lui fera passer le temps. Et même si ce n'était pas aussi bien écrit que ce que vous lisez actuellement à l'époque (oui je me lance des fleurs, et ?) comme vous il a kiffé ! Il était tellement à fond qu'un soir il voit la vierge et l'enfant Jésus dans ses rêves. Il sort de son lit et se barre pour aller évangéliser toute la terre ! (Pas de panique, ça n'arrive pas à tous ceux qui lisent quotidiennement la vie des saints. Respirez, ça va bien se passer)
Il part pour Jérusalem et s'arrête en route à Barcelone où il balance ses habits de militaire aux pieds de la vierge noire. Il veut reprendre la route mais le gars s'est un peu surestimé et sa jambe blessé ne suit pas le rythme. Du coup il se pose en ermite dans une grotte à Manrèse, histoire de méditer un peu sur son sort. Il a une petite âme de poète alors il écrit les Exercices Spirituels, futur best-seller(deso pour le spoil).
Remis il reprend sa route pour Jérusalem, et hop une petite bénédiction papale en passant par Rome. Il revient 3 semaines plus tard (Jérusalem c'est surfait c'est plus ce que c'était) et se rend compte qu'il lui manque un peu de base scolaire pour que ses Exercices Spirituels aient de la gueule. Et Ignace il ne déconne pas avec les études : il en reprend pour 11 ans de grammaire, de latin, de Philo, de théologie. D'abord à Alcala, à Salamanque et enfin à Paris ! Evidemment il ne se fait pas que des copains, déjà parce qu'il a genre 20 ans de plus que tous les étudiants, et aussi parce qu'il n'a pas sa langue dans sa poche et qu'il propose des réformes d'ordres religieux qui ne plaisent pas trop trop. Mais il fédère et il sait écouter les critiques et ça les gens aiment bien. Il fait évoluer sa façon de penser la religion et de la vivre et il fait plein d'adeptes à Paris. Et un 15 août àMontmartre (qui veut dire mont des martyrs de base déjà) après la messe évidemment, entre potes ils se disent qu'il faut qu'ils fassent quelque chose de cette belle alchimie chrétienne. Alors ils font tous vœux de chasteté, de pauvreté et d'aller à Jérusalem dans les 2 ans pour convertir les infidèles (et là on se rend compte que la chanson de Bruel n'est qu'un pauvre plagiat d'Ignace et de ses potes. c'est moche quand même).
Ils prennent la route, enfin les potos parce qu'Ignace se taille direct à Venise sans attendre que les autres aient fait leur valise, sympa! Ils se font tous ordonner prêtres à Venise et passe par Rome pour saluer le Pape. Paul III vient d'arriver aux commandes et c'est un.peu la merde à Rome, il se dit qu'un petit fan club de Jésus ça lui fera un bon coup de com' et il leur dit " les gars arrêtez tout, pas la peine d'aller à Jérusalem y a plein d'infidèles à évangéliser ici ! Restez". Ignace et ses potos créent la Compagnie de Jésus (ouais y a un petit air de compagnons de la chanson quand même) aka les jésuites, validée par le Pape, avec une petite charte de conduite toussa toussa. Au fur et à mesure des années il étoffe un peu le truc en écrivant carrément des "constitutions" qui ne seront réformées qu'en 1995 ! Il envoie plein de potos pour propager la congrégation dans le monde et faut dire que ça a connu un franc succès. Le gars étaient de bons missionnaires surtout en Inde en Afrique et en Amérique latine.
Sa philosophie est basée sur le discernement en fait, sur la rencontre de chaque chrétien avec Dieu, comme ce qu'il a vécu dans sa grotte à Manrèse quoi.
Il a été canonisé moins de 100 ans après sa mort, et est enterré à Rome, dans l'église de Gesù. Etre enterré là quand tu as fondé la Compagnie de Jésus aka les jésuites franchement c'est fun. Par contre vu le style baroque du mausolée, on est loin de la vie simple et pauvre quoi...
#ohwhenthesaints#ohmygod#saint#saintignacedeloyola#laviedessaints#catholique#christian blog#chretienlifestyle#catho#blogchretien#eglise#dieu#religion#jesuites#compagniedejesus
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une rencontre virtuelle avec monastère.
il y a ces groupes que tu découvres au fin fond d’une playlist, par hasard. et puis finalement, ces groupes en question deviennent soit tes fav bands, soit ta découverte que TOUT le monde devrait écouter. c’est ce qu’il m’est arrivé avec monastère il y a quelques semaines. du coup, sur un coup de tête, je leur ai envoyé un mail pour expliquer un peu le projet et leur proposer une petite interview écrite via la magie des internets.
© tous droits réservés
d’abord, petite intro pour les présenter : composé de louis blouin et jesse proteau (aka zagata), ce duo québécois s’est formé début... 2020, an bien chaotique. auparavant, les deux membres ont participé à différentes émissions locales : occupation double (saison afrique du sud) en 2019 pour louis et the voice québec (aka la voix) en 2018 pour jesse.
et pour le reste, je laisse louis parler du band, entre lives aux temps du corona et futurs projets (d’ailleurs y’a quelques scoops dans cette interview).
Quelle est la genèse de Monastère ? Comment vous vous êtes rencontrés ?
Drôlement, Jesse et moi nous sommes rencontrés puisqu'il est le voisin de mon père. Mon père a déménagé dans une copropriété et m'a parlé de son voisin qui était un gars très talentueux. Jesse a son studio dans sa copropriété, et on a débuté à discuter musique. Nous avons appris à nous connaître avant de réellement débuter à travailler ensemble. Dès que nous sommes entrés dans le studio, ce fut un coup de foudre (musical bien sûr ahah). La première journée, on a produit une chanson, et on a commencé à discuter d'un potentiel projet ensemble. Par la suite, on s'est enfermé dans le studio pendant un mois complet pour fonder le son de Monastère. C'est ainsi que le nom est venu: on avait appelé notre isolement musical de 1 mois comme notre ''Monastère de musique''. On a pensé à tellement de nom, et un jour on s'est simplement dit: Hey, pourquoi pas Monastère? Et puis bam, nous voilà !
Comment se déroule la conception d'un titre selon Monastère ?
Jesse, c'est un compositeur, interprète et producteur hors-pair. Cependant pour ce projet, il s'assure vraiment de la production et réalisation du projet. Tout ce qui est de l'identité vocal, c'est plus mon travail. On s'installe dans le studio, et la plupart du temps on part avec de rien du tout. On choisi le BPM (battement par minute) que l'on recherche pour la chanson, et on embarque sur le synthétiseur pour essayer des mélodies, par la suite je le dirige sur le genre de son que je vois pour la chanson, et je fredonne jusqu'à ce que l'on trouve une mélodie pour les paroles, et par la suite j'embarque sur les paroles de la chanson pendant que Jesse construit le beat. On a pas réellement de recette miracle, mais une chose est sur, on ne manque jamais d'inspiration. On se relance tout le temps et on reste toujours vraiment positif dans le studio.
Quelles sont vos influences ?
Définitivement les années 80. On est des gros fans de Indochine, Depeche Mode, Joy Division, New Order, et aussi des bands synth-pop anglais tel que Human League, The Fixx, etc. On trouve que les sonorités des années 80 sont peu utilisés dans les chansons d'aujourd'hui mais que pourtant, c'est tellement actuel. La première journée que l'on a quitté le studio d'enregistrement, la chanson ‘Blinding Lights’ de The Weeknd est apparu dans mon Spotify. De là, on s'est dit qu'on était à la bonne place au bon moment. Ne jamais sous-estimer les synthétiseurs des années 80's ça fait bouger la tête automatiquement !
Malgré les confinements, vous avez pu donner quelques concerts au Québec l'été dernier. Pour vous, comment s'est passé ce genre de shows malgré le public masqué et distancié ?
On a pu faire deux spectacles entre les deux vagues. Il est clair que ce n'est pas la même réalité qu'avant la COVID, et on a vraiment hâte de performer devant un public qui ne doit pas se tenir ''à distance'' ou de faire des spectacles virtuels. Soyons honnêtes, il n'y a rien qui peut remplacer un concert entouré de gens qu'on aiment !
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Votre premier single 'Rhum et eau' est votre 'hymne' pour les étudiant.e.s qui n'ont pas pu fêter leur diplôme dans les conditions actuelles. Vous avez pu quand même célébrer cette sortie avec un challenge sur Tiktok par exemple. Avez-vous refaire des petits happenings pour vos prochains singles ?
On aimerait bien oui! On a inventé une petite danse pour notre prochain single, on souhaite que les gens embarquent et puissent danser sur notre chanson, on a bien hâte de la faire découvrir. La sortie est pour Janvier 2021. Petit scoop: elle s'intitule ''l'été l'hiver'' :)
J'ai adoré votre dernier single en date, qui est 'MDR' : pouvez-vous me dire quelques mots concernant ce titre et le clip qui l'illustre ?
Le clip est un court métrage qui dévoile peu à peu la vie amoureuse complexe d’une femme qui essaie trop fort de trouver l’amour. Relation après relation, rien ne fonctionne parce qu’elle n’est pas prête émotionnellement. Elle se sent comme si on lui arrachait sa chance à chaque fois, comme si la vie jouait contre elle. Notre rôle dans le clip est de s’assurer que ses relations ne fonctionnent pas à chaque fois. C’est comme si dans un monde parallèle on pouvait payer pour obtenir un service de ‘’brisage de coeur’’.
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C'est quoi vos titres fétiches du moment ? Votre dernière découverte musicale ?
Présentement, on écoute en boucle l'album Man on the Moon III de Kid Cudi, et j'écoute beaucoup de pop féminine tel que Dua Lipa, Charli XCX... elles ont beaucoup à nous apprendre. D'ailleurs, une de mes chansons de l'heure est ''Fever'' - Dua Lipa X Angele, c'est du bonbon pour les oreilles.
Pour conclure : vos projets en 2021 ?
Notre E.P franco qui risque de sortir en février, ainsi qu'un E.P Anglo pour l'automne 2021. On embarque en studio pour la production d'un album dès Mars, on a hâte de retourner à ce que l'on aime le plus faire au monde: de la bonne musique!
un grand merci à louis pour avoir pris le temps de répondre à mes questions !
pour les retrouver sur les internets : facebook / insta / tiktok
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24/03/2020
À fond sur l'auto-route des VROUM VROUM moteurs aux constants aguets aguerris c'est sûr voilà que ma voiture devait être à ce moment l'engin véhiculé le plus rapide du monde et de l'univers tout entier compris, slalomant entre ces autres corps mobiles sur roues qui respectaient copieusement les vitesses limitatoires quoique j'en soupçonnasse quelques uns de jouer à chat avec les règles mais bref qui suis-je pour juger.
L'objectif de cette course de dingue m'était de se rendre à un festival des festivités, je ne sais plus où mais c'est l'amoureuse que j'allais y rejoindre en tout cas pas de temps à perdre l'enjeu se déroulait sur un week-end du vendredi au dimanche et nous étions déjà samedi alors zou sans réflexion
« TU VAS VOIR ON VA S'MARRER COMME DES BEUVRÉS LÀ-BAS » hurlai-je à mon pote imaginaire assis à la place du mort.
Les vitesses moléculaires s’accroissaient au rythme de mon sang bouillonnant d'adrénaline, et, toute formulation langagières foireuse venant d'être ici déposée, il me fallait admettre que l'angoisse d'une fin soudaine planait de plus en plus amplement vers les dessus de ma conscience pulsionnelle. Donc des fois j
BAM !
Pare-choc avant contre pare-choc arrière c'est les folies qui se trament et BIM ENCORE une autre tiens ça cabosse ça tonneaute vroum vroum les moteurs se calment et on se retrouve sur quatre roues déglinguées carrosserie de partout enfoncée au milieu de cette auto-route toujours la même.
« MINCE C'EST CHAUD ON A FAILLI CREVER » hurlai-je encore à mon pote imaginaire assis à la place du mort à qui j'ai décidé d'arrêter de parler d'ailleurs on va dire il est mort.
On pourrait s'en clamer des « ouf » mais non, plus loin sur la route la même un peu plus loin là-bas, comme les faits exprès de ce qui arrive quand c'est pas le moment, une voiture de la police qui a certainement usé de techniques visuelles à l'aide de ses rétro-viseurs et qui ne s'avère pas dupe de l'action : hop elle fait demi-tour comme ça et se ramène pleins gyrophares sirènes sur vers les lieux du crime.
Je me dis ça pue un peu, toute faute pour moi vaut mieux agir que prévenir.
Sur la droite : sortie de la route menant à une forêt. J'use les dernières forces du véhicule amoché par la vie et y dirige l'ensemble de nos corps meurtris de chocs accidentés. Je gare le bordel au bord du sentier boueux, à la lisière, et c'est sûr ils vont débarquer ici sous peu les méchants alors je sors et vais m'enfoncer dans les bois trouver vite comme il faut une planque idéale.
Ni vu ni connu, miteuse cabane isolée perdue entre multiples arbres oubliés des temps d'un jour. Parfait c'est parfait, j'en ouvre la vieille porte en bois rouillée de fer, me fond à l'intérieur on ne bouge plus attendons et, quand calmé, repartirons. Le stop routier terminera ensuite mon trajet.
Ça va c'est plutôt peinard, un peu confiné l'ambiance espace clos et serré, mais une banquette lit d'hôpital trouée rongée longe le mur en bois je m'y assois et fais passer le temps sur mes songes.
La situation pourrait être pire.
Bien pire.
Et'suffit d'y penser pour que ça arrive : voilà que je prend conscience de la présence d'une ÉNORME guêpe sur la porte. Vivante la guêpe, bien sûr.
Ah ça j'aime pas, ça, avec leur abdomen venimeux et leurs yeux jugeurs ces machins là je déteste ils ne me plaisent absolument mais alors vraiment pas du tout.
Puis allez qu'elle se met à voler la guêpe, absurdité de son vivant, certainement à chercher la sortie mais alors pourquoi y est-elle entrée pardi ? Et chaque fois ça fait des feintes, s'approche de moi sans que j'en comprenne de raison, puis retourne vers la porte à provoquer ces bzzbzzzdddggzzgbbdzzzggbzbzzzzbzz bruits assourdissants et répugnants. L'espace est vraiment trop restreint rien pour me mettre à l'aise c'est sûr on est un être de trop dans cette pièce de bois rongé mais je me refuse à effectuer quelconque acte meurtrier mortel. Tout de même restons polis.
Alors je tends la main vers la poignée de porte, mais chaque fois qu'elle s'y approche l'autre abrutie dangereuse s'excite et vole dans tous les sens ça stoppe net le geste initial. Gardons espoir cependant que les tentatives se réitèrent.
Je parviens enfin à entrouvrir l'allée vers une sortie. Bien sûr, la chose n'est pas du bon côté de la cloison et préfère s'y heurter plutôt que SE SERVIR DE SES SENS et sentir l'air à suivre pour s'échapper. Toujours la même rengaine.
Ça dure un temps interminable, à l'aide d'une planche de bois trouvée à terre je fais les nouvelles tentatives d'inviter l'insecte volant à se diriger vers l'ouverture, mais non, même lorsqu'elle se trouve devant la voilà qu’elle retourne vers les confins du plat bois miteux. Et toujours ces coups de pression à me venir dessus puis repartir, c'est l'enfer.
Bon, je tourne la tête et vois à l'autre bout de la pièce, soit à même pas deux pas de moi, une autre porte qui donne vers un autre extérieur. Provoquer un courant des airs, en voilà une bien bonne d'idée, alors je m'y évertue m'y dirige et ouvre péniblement cette autre porte qui donne vers un autre extérieur.
On est d'accord que le suspens de la situation ne serait pas à son comble si l'astuce avait fonctionné à merveille, au lieu de ça la chose persiste en faisant à présent des allers-retours dans la cabane, me frôlant à chaque fois sans foi ni loi établie.
Et couronnons le tout, plutôt que celle-ci de sortir, voici qu'une autre plus grosse encore entre, à son tour, au sein de ce confinement qui me plaît de moins en moins serein.
Là on y est c'est le danger du ressenti je deviens fou à les voir toutes deux effectuer le même manège des allers-retours constants en me tournant autour par la même ÇA VA PAS LE FAIRE !
Voilà que j'échappe aux flics méchants et j'écope de guêpes moches et monstrueuses, comme quoi pas un.e pour rattraper les autres, similarité de ces corps qui nous exercent la pression de leur présence sans cesse et gros tourments.
Alors, à situation triste réflexes tristes, de cette planche que je tiens en mains la violence d'un geste s'effectue, j'éclate la deuxième entrée en scène qui désormais est encore moins belle à voir étalée sur le mur.
Était-ce la bonne idée peut-être pas en tout cas retour en arrière impossible, plus question de s'arrêter la vengeance de l'autre risque d'être terrible je m'évertue à lui réserver le même sort sans aucune fierté mais qui sommes-nous pour juger encore une fois.
Sauf que je la rate plusieurs fois celle-là, l'espace clos freinant l'ampleur de mouvements efficaces, et plus je la rate plus elle s'agite, un combat sans fin semble s'engager mais, malheur aux petites choses, elle finit par trouver le même sort que sa sœur défunte peu avant elle.
Rien ne s'arrêtera là me dis-je instinctif, c'est comme les polices quand y'en a une d'autres arrivent, mortes de surcroît, alors il me faut placer les morbides cadavres au-dehors et on en parle plus.
Sauf qu'à quoi bon après tout, guêpes mortes, flics partis, c'est à moi de m'en extraire désormais et d'aller poursuivre le périple de ma route jusqu'à l'objectif initial m'étant imposé, ce festival des festivités qui me fera tout oublier.
J'y suis parvenu à force de pouces et de routes dans les après-midi du samedi.
Festival des festivités, fête festivalière... une pas si bonne ambiance jadis espérée à dire vrai.
Pour sûr la peine n'en valait pas tant d'efforts, et, en plus de ça, pompom sur le bottin ou cerise sur le crottin, voilà que je m'y suis fait larguer.
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En 2017 j’ai été touchée par le syndrome du pull moche de Noël. Tout est venu lors de l’organisation d’un événement dans un bar de Strasbourg et là BAM ! Le début de la fin.
En 2017, j’avais décoré un pull T-Rex moche de Noël avec des guirlandes et des broches, l’année dernière je suis partie en mode T-Shirt Diplo de Noël …. pour 2019 … Surprise ! Pour l’anecdote j’ai même participé à un reportage M6 en 2018 sur l’effet de mode 🙂
Avant de te donner ma sélection de pull moche sur le web, je te montre le petit aperçu de ces deux dernières années.
Mes 4 coups de ❤ sans T-Rex 🙂
Merry Llamas / Qwertee
Electric Gift/ Qwertee
Grenouille / C&A
Pull Chat de Noël sur Amazon
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Passion Pull Moche de Noël En 2017 j'ai été touchée par le syndrome du pull moche de Noël. Tout est venu lors de l'organisation d'un événement dans un bar de Strasbourg et là BAM !
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Opération lire plus en français, mois 2
J'avais commencé La Dernière Flèche de Jérôme Noirez, une fanfic Robin des Bois avec une OC qui est la fille de Robin (avouez, vous auriez probablement passé votre chemin si c'était dans le contexte de ff.net ou AO3), mais le bouquin a mystérieusement disparu - il est réapparu ce matin, bizarrement, coincé derrière le cadre de mon lit. Du coup, j'ai changé de victime et je me suis attaquée à un autre roman, que j'avais acheté en même temps dans une librairie spécialisée BD et science fiction/fantasy, en demandant au libraire quelque chose de représentatif de la fantasy française actuelle, dans la même idée de relire en français. C'était y'a au moins trois ans, sinon quatre. J'étais moins méfiante à l'époque :D
Caveat : Je ne suis clairement pas le Public Visé, et j'ai lu la seconde moitié en très grande diagonale. Faerie Hackers de Johan Heliot, Édition Gallimard, Folio SF
4e de couv :
De la paix en Surface, notre monde, dépend celle de Faerie, celui d'en bas, où vivent les créatures imaginaires sous l'égide du Roi Couleur. Et la paix règne depuis que les démons ont été enfermés au Rebut. Mais la Seconde Guerre mondiale a compromis l'équilibre et la Shoah libéré un terrifiant démon bien décidé à reconquérir Faerie. Le roi n'a d'autre choix que de charger Lillshellyann, la fée rebelle, et le capitaine Lartagne, fin bretteur, de la traque du monstre sanguinaire qui sème la panique en Surface. Leur enquête va les mener aux portes d'une société de création de jeux vidéo, Devil's Game, qui fait planer une terrible menace sur Faerie... Fusion brillante de la fantasy et du cyberpunk, Faerie Hackers n'en est pas moins un formidable roman d'aventures.
Le résumé m'a séduite, parce que fantasy cyberpunk ? Jeux vidéos et fées ? C'est carrément fait pour moi. Et je maintiens que le concept de fond est chouette ! L'univers est clairement pensé en détails, développé avec amour. Et détaillé.
Trop détaillé, je dirais - j'ai trouvé que le roman se déchirait sur l'écueil de la fierté d'auteur,regardez comment mon univers est trop super cool !, ce qui est vrai, mais... Je sais pas. Après, ça aurait été un problème secondaire pour moi, et auquel je n'aurais peut-être même pas prêté attention, s'il n'y avait pas le reste.
Ça a mal commencé : l'écriture est relativement sophistiquée, avec des phrases longues, un usage sans vergogne de stylistique, complètement cassé par des éléments et un vocabulaire soudain scato. Je ne doute pas du tout que ce soit voulu, hein, faut faire choc, faut faire edgy, faisons péter le personnage et répétons autant que possible qu'il a envie de chier. Moi, ça m'éjecte complètement. C'est peut-être un défaut, mais j'ai besoin d'une certaine unité de style, la vulgarité me gêne pas... si la narration s'y prête.
Ensuite, bam, d’entrée de jeu on tue de façon ignoble l'épouse d'un des personnages principaux. Au frigo.
Et coup de grâce : Lillshellyann la fée rebelle souffre du syndrome de la Schtroumpfette, et c'est la Fille Badass et Sexy à qui on pourrait donner le nom de n'importe quelle autre fille Badass et Sexy. Et on ne vous laisse pas oublier qu'elle est sexy.
J'ai insisté un peu, parce que des fois il faut s'accrocher, les débuts ça peut être difficile. Mais il n'y a pas eu d'amélioration en vue, et essayer de lire en français, ça ne veut pas dire renoncer à ma règle d'or : ne plus jamais me forcer à finir un roman que je n'aime pas, encore moins alors que j'essaie de changer l'équation français=langue de travail, anglais=langue de loisir.
Et ce roman-là n'était vraiment pas pour moi.
Pour mars, je vais reprendre La Dernière Flèche, et peut-être garder le deuxième tome de La Passe-miroir pour avril :D D'un autre côté, il y a bientôt le Salon du Livre... :D
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Mon second accouchement ce cauchemar
Je suis tombée enceinte de mon second enfant début 2015. Après un premier accouchement pas top je décide de voir pour un AAD. N'ayant pas accroché avec la sage femme, je me résous à accoucher en maternité et au 6ème mois me tourne vers la maternité de B***** (je suis varoise). N'étant pas du tout satisfaite de mon suivi dans le privé où je m'étais entendue dire que vu mon poids ma fille pèserait plus de 5kg et que je devrais passer par une césarienne.
Je parle avec mon nouveau gygy du projet de naissance que j'ai établi, qu'il accepte, il me met en confiance en m'assurant que j'accoucherais dans la position que je voudrais que cela ne poserait pas de soucis.
Evidemment j'ai fait confiance et j'ai eu tort, vraiment tort de lui avoir fait en totalité confiance concernant mon accouchement.
Le 28 septembre, 2 jours avant terme je suis prise d'un violent malaise. Mon mari me conduit aux urgences obstétricales. On me fais une pds, un tv, monito. Pas de fissure, bon rythme, tension bonne.
1h après, les résultats tombent, je souffre d'une anémie en fer d'où mon violent malaise. On m'hospitalise pour la nuit et on me parle d'un possible déclenchement.
On me transfère en chambre pour la nuit et on me pose une perf de fumafer. Je dormirais mal cette nuit-là. En plus, à chaque fois que je vais aux WC je dois faire dans une espèce de bouteille.
Le lendemain matin, je ne sais pas ce qui va se passer mais on m'autorise à prendre un petit déjeuner et on me refait une prise de sang. Je leur demande ce qui se passera si je ne suis pas déclenchée. On me dit que je rentrerais chez moi.
La panique me gagne. Mon mari bosse, j'ai un garçon de 5 ans que je dois amener à l'école, aller chercher à 11h30, ramener à 13h30 et retourner chercher à 16h30. Et ce avec 10mn aller et 10mn retour de marche sachant que l'aller est en montée. Je leur dis que je risque de recommencer un violent malaise, que je n'ai personne pour m'aider et que si le déclenchement est envisagé, autant le faire.
Qu'ai-je donc dis. On me dit qu'avec le projet de naissance que j'ai là, ça changera beaucoup de choses ce à quoi je réponds que j'en ai parfaitement consciente.
À ce moment-là, j'étais dans un tel état d'épuisement que j'ai demandé le déclenchement sans réfléchir. Après réflexion j'aurais du retourner chez moi et prendre le risque d'un nouveau malaise.
Au bout d'1h, on m'annonce qu'on me déclenche avec le tampon propess mais qu'on doit d'abord me faire un monito de 15 minutes. Une fois ce monito fait, la sage femme vient me le poser. Mais ayant un col fermé, elle galère et je souffrirais un moment.
Elle refuse d'ailleurs de faire une pose, je dois serrer les dents et mettre mes poings sous les fesses. C'est très douloureux et désagréable. Une fois fait, monitoring de 2h.
Le premier déclenchement n'a pas marché. Le soir même, contractions très douloureuses mais inefficaces. J'aurais du dérivé de morphine.
Le lendemain, pas de déclenchement de nouveau. On me refuse de rentrer chez moi et revenir le lendemain, soit disant c'est risqué. Le gynéco de garde viendra essayer de me faire peur et me traitera de mauvaise mère qui ne pense qu'à elle car j'ai demandé un déclenchement. Il essayera même de me faire encore plus peur en me disant qu'il s'est pris un mois de prison pour un déclenchement de convenance qui s'est mal passé. J'en ai rigolé car comme je lui disais, si c'était vrai vous n'en parleriez pas, alors ne me prenez pas pour une conne. Je ne suis pas une gamine, j'ai 27 ans et demi et suis PARFAITEMENT informée des risques. Il est parti en claquant la porte.
Le soir même, j'apprends qu'on me déclenche de nouveau le lendemain matin et que si ça ne marche pas ce sera par perf le vendredi sous péri. Là, j'explose en disant que la péri ils se la mettront où je pense, que c'est HORS DE QUESTION.
Le lendemain matin nouvelle pose du tampon bizarrement moins douloureuse. Je suspecte la sage femme du mardi d'en avoir profiter pour faire un décollement des membranes en douce. Nouveau monito. Macdo au déjeuner. Harcèlement d'une sage femme jeune et prétencieuse à souhait concernant le vaccin ror pendant 30 minutes.
En milieu d'après-midi je perds le tampon que la sage femme me remets.
Ma mère et mon fils viennent me voir et ma mère se fera pourrir par cette même sage femme car, mon dieu qu'a-t-elle fait d'amener mon fils alors que je souffre. Je souffrais mais ne laissais rien paraître à mon grand à qui nous avions tout expliqué le matin même.
Une fois ma mère partie, je pars sous la douche avec le ballon où je passerais plus de 1h, ça me fait du bien mais pas suffisamment.
Mon mari part peu avant 20h. Je suis de nouveau examinée et la sage femme m'annonce 2cm. Ah, ça bouge enfin un peu mais je suis dépitée.
Je regarde la télé mais rien d'intéressant et gère les contractions comme je peux. À 23h je perds encore le tampon mais la sage femme décide de ne pas le remettre. Elle aura bien fait.
Le travail se met en route je pleure, je gémis. À 23h30 on me donne du spasfon en perf alors que c'est noté que c'est inefficace, j'aurais à nouveau du dérivé de morphine à 0h30 qui à part me shooter me fera rien.
1h30 je recommence à souffrir. Une aide soignante me trouve couchée en chien de fusil et appelle la sage femme qui me fera vivre un calvaire. Elle m'examine, suis à 2 larges.
Elle me dit qu'aucune salle n'est libre car les mamans sont toutes sous péri mais qu'une où on ne peut pas poser la péri est libre. Je lui dis ça tombe bien je n'en veux pas.
Je préviens vite mon mari qu'on m'emmène en salle. Il a 30mn de route. Je lui dis de speeder car j'ai peur qu'il loupe l'accouchement (il arrivera 25 minutes avant la naissance).
2h15 je suis en salle. La sage femme me laisse seule. 5 minutes après bam une contraction fulgurante me fais hurler comme jamais. Je m'agrippe au lavabo de toutes mes forces en ne pouvant retenir mes hurlements. J'essaye de gérer mais n'y arrive pas, elles s'enchaînent toutes les unes derrières les autres.
2h30 mon mari arrive et me demande ce qui se passe. Je lui explique que les contractions ne me laissent aucun répit.
2h35 la sage femme est de retour. Elle veut m'examiner. Je ne peux bouger je suis tétanisée sur place. Elle s'impatiente. Dans un effort surhumain je réussis à m'allonger et là je suis totalement dépossédée dès ce moment de mon corps et de mon accouchement.
Elle enfonce violemment sa main en moi, change de couleur et m'annonce que je suis à 6cm, non 7cm de dilatation.
Je suis sous le choc. Quoi déjà? Je ne vais pas y arriver? L'auxiliaire puéricultrice arrive. Elles s'affairent. Sans se soucier une seconde de moi me mettent le monito, branchent la perfusion, je n'existe plus. Je ne suis qu'un morceau de viande.
Elles sortent les étriers et les installent. Je les préviens que je refuse la position gynécologique. Elles m'y mettent une première fois. Je les retire, leur parle de la loi Kouchner. L'auxiliaire devient violente et m'enfonce de force la jambe droite dans l'étrier.
Abasourdie, je maintiens que je suis en droit de refuser cette position et comme je retire encore mes jambes la sage femme demande à l'auxiliaire puéricultrice de m'attacher la jambe droite et mon mari doit me tenir la gauche.
Je hurle ma rage contre la sage femme en lui disant qu'elle n'a pas le droit, que je suis en droit de refuser la position gynéco ce à quoi elle me répond que maintenant je devais arrêter, que ma fille été la et que si je continuais de bouger elle allait tomber. Je lui dis vous servez à quoi alors??? Paniquée devant cette dangereuse sage femme, je suis contrainte, forcée de me soumettre et pleure de rage. J'ai qu'une envie lui cracher à la figure.
Ma poche explose à ce moment se chargeant de l'inonder, je souris merci ma fille tu as fais à ma place. Elle ne dit rien. Il est 2h45.
2h50 j'ai envie de pousser et pousse en hurlant de toutes mes forces. La tête sort sur une poussée.
2h55 ma fille est née. Elle est bleu foncée elle avait le cordon autour du cou. Elle est posée sur moi et après avoir été frictionnée, pleure enfin.
On l'amène pour les premiers soins et de suite, on me détache. Mon mari est refusé pour les premiers soins. Je ne suis pas d'accord mais elle ne veut rien entendre. On pratiquera des actes sur notre fille sans notre consentement et sans la présence du papa alors que c'est obligatoire la présence d'un parent.
On me la ramène 5 mn plus tard et je l'ai enfin en peau à peau. La sage femme me recoud. Elle y passe un moment.
Voilà ce qu'on m'a fait subir lors de ce qui aurait du être le plus beau jour de ma vie. Je souffre du syndrome de stress post traumatique. Mon mariage a volé en éclat.
J'ai déposé plainte mais ce fut classé sans suite. Je vais déposer une nouvelle plainte et ne vais pas en rester là. Je suis déterminée à la faire interdire d'exercer.
J'ai déjà fait une dénonciation à l'ordre des sages femmes. La mater reporte évidemment la faute sur moi. Je m'entendrais dire lors du séjour que j'ai été attachée car la sage femme avait eu peur de prendre un coup de pied. Comme je répondrais, elle aurait pu se prendre mon poing.
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Ma laideur et moi
Je n'ai pas toujours été laid. A vrai dire, j'étais un joli bébé et un petit garçon assez mignon, avec mes longues boucles de cheveux quasi blondes qui enchantaient ma mère, si bien qu'elle m'en coupa une mèche pour la conserver dans une enveloppe qu'elle garde encore quelque part près d'elle.
Et puis, très vite, j'ai beaucoup grandi, ainsi, arrivé à l'école primaire je dépassais les autres mômes de la classe d'une bonne tête et demi. Pas encore trop mal foutu, la tête en question.
C'est au collège que c'est parti en couilles, la faute à la puberté, sans vouloir balancer : mon visage s'est allongé de façon quasi anormale et là, les gens de mon âge ont commencés à remarquer que quelque chose clochait dans l'agencement des traits de mon visage. Naturellement, je ne m'en étais jamais rendu compte, me regardant tous les jours dans le miroir de la salle de bain, j'étais habitué, et donc à mes yeux j'étais un garçons on ne peut plus banal, de visage (de corps, c'était une autre histoire, puisque je ne cessais de grandir sans prendre du poids jusqu'à ressembler à une grande perche anorexique culminant à plus d'un mètre quatre-vingt dix pour même pas soixante foutus kilos).
Et donc, régulièrement, j'essuyais des remarques plus ou moins humiliantes concernant ma tronche qui, apparemment, n'était pas banal, c'est le moins qu'on puisse dire. Je me souviens par exemple de cette brute au collège (un gars que j'avais surnommé ,dans ma tête, bien entendu, « l'abruti » tant tout son être respirait la bêtise crasse) qui m'avait demandé pourquoi j'avais une tête « de dessin animé ». Je me rappelle aussi de cette fois où pour vaincre la solitude je traînais sur un genre de tchat sur internet sur lequel chacun des internautes affichait sa webcam, et donc là, deux jeunes mecs se sont mis à se foutre littéralement de ma gueule en me comparant à un frère Bogdanov (lequel des deux, je ne le saurais jamais, j'espère que c'est celui qui a épousé une jolie jeune femme). Et puis, toujours sur internet, toujours dans ma solitude, je fréquentais aussi régulièrement un tchat sur lequel j'avais affiché ma photo sur mon profil, estimant que de cette façon, si une fille acceptait de me parler, au moins elle avait vu ma tronche et elle saurait à quoi s'attendre. Eh bien figurez-vous que plus d'une fois, on m'a envoyé des messages privés juste pour m'informer que j'étais moche (au cas ou je n'étais pas encore au courant). Je la jouais cool et répondais par quelques répliques bien sentie, cependant, chacun de ces messages était un coup de poignard en plein cœur.
Ca ne s'arrêtait pas là, il m'est arrivé par la suite de me faire accoster dans la rue par des types qui se sentaient légitimes pour m'apostropher et se foutre de ma gueule et me montrer littéralement du doigt (je ne compte même plus combien de fois c'est arrivé, dernièrement, c'est deux ados hilares qui me dévisageaient sans avoir la moindre crainte que je puisse leur faire du mal, moi et ma grande carcasse, c'est dire si j'inspire l'insolence et aucune crainte). Et puis il y a eu cette fois où, marchant dans la rue en route pour mon bus, je remarquais ces deux fillettes (une douzaine d'années je dirais, je ne suis plus trop sur, je n'y connais pas grand chose en fillettes, elles m'intéressent seulement passé la quinzaine) qui me reluquaient avec insistance, si bien que lorsque je les ai dépassé, j'ai tendu l'oreille et j'ai entendu l'une d'elle dire à l'autre « t'as vu comme il est moche ? ». Bam, encore un coup de poignard, on a beau être habitué, ça reste douloureux et 15 ans après j'y pense encore parfois.
Ce que je raconte n'est pas très drôle mais tout est authentique et je jure n'avoir rien exagéré : mes proches cependant refusent de me croire. Ma mère me répète que je suis tout à faire normal et beau garçon (mais la mère de Franck Ribéry doit probablement être elle aussi persuadée que son infâme footeux quasimodesque de fils est le plus beau des garçons, elles sont comme ça les mamans !), mon frère lui me sert le même discours, selon lui je suis tout à fait normal et ça arrive à tout le monde de se faire apostropher dans la rue, la preuve, lui même l'a vécu deux ou trois fois, mais non, je doute fort qu'on l'ai montré du doigt juste parce qu'il aurait les traits mal définis. Lui à cette chance d'être banal, je rêve de l'être autant que lui...
Alors bon, ayant vécu tout ça, en grandissant, forcément, j'ai fini par me demander quel était le putain de problème avec ma gueule. En m'observant dans la glace, j'ai du mal à distinguer ce qui fait ma différence mais c'est plus évident sur les photos ou j'apparais souvent hideux. Je crois que c'est du à la forme de mon visage qui est bien trop ovale, tirant mes traits vers le bas. Ma mâchoire est inexistante, mon menton assez long (on m'a comparé une fois à un des frères, encore des frères tiens, Dalton dans Lucky Luke) mon nez, de plus est long et plutôt de travers.
Cela fait-il de moi un freak ? J'ai fini par le croire et pour en avoir le cœur net j'ai plusieurs fois posté ma gueule sur internet et de parfaits étrangers m'ont attribués des notes. A ma grande surprise, on m'a attribué des 5/10, les plus généreux poussant même jusqu'à 6 : c'est fou, parce que pour moi ; objectivement, je suis un 3 !
Mais le plus important, après tout, c'est : qu'en pensent les filles ? En me basant sur les sites et applis de rencontres que je fréquente avec frénésie depuis des années, j'ai compris que d'entrée, pour 90% des filles j'étais de base imbaisable. Alors ça, peut sembler terrible, mais quand on regarde le verre à moitié plein on se dit que 10% des filles, dans le monde, ça fait pas mal de monde, au final !
Aussi fou que ça puisse paraître j'ai rencontré au fil du temps plusieurs filles qui me trouvaient parfaitement à leur goût, j'en suis le premier surpris. Si vous pouviez voir à quoi ressemblait ma premier vraie copine, vous n'en croiriez pas vos yeux, les rares fois où nous sortions ensemble en ville nous essuyions des regards qui ne trompent pas venant des mecs qui devaient se demander par quelle sorcellerie un type comme moi a bien pu se dégotter une telle beauté en guise de petite amie. Et les autres qui ont suivies étaient loin d'être moches, à vrai dire : je l'ai toujours dit, je ne serais pas capable de sortir avec une fille aussi moche que moi et je ne sors qu'avec des filles jolies.
Alors voilà, je fais ma vie avec cette gueule là, elle me ferme beaucoup de portes, mais je pense toujours aux 10% restantes, elles m'attendent quelque part et c'est mon plaisir de les chercher. Chaque seconde passée avec une jolie fille dans les bras ça compense 10000 fois toutes les remarques que mon visage ingrat a bien pu se farcir !
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Les Aventures de Benjamin Duronflan, chapitre 20 - Un lit à Madurai
Elle avait raison, ils arrivèrent sans encombre à Madurai, les contrôles avaient été sommaires, malgré des sueurs froides lorsqu’un policier, à la fouille, avait renversé méticuleusement l’intégralité du porte-feuille de Benjamin.
Un taxi les attend, ils grimpent en silence. Le trajet est loin, la nuit tombe, ils distinguent qu’ils quittent la ville pour la périphérie, et soudain, au milieu d’un terrain vague et sec, se tient leur hôtel. Un hôtel de standing avec des portiers, du marbre, une piscine, un room service. Silencieusement, ils font ce qu’ils ont à faire. Leur chambre est immense, c’est une véritable suite avec plusieurs pièces et deux salles de bains. Finalement, Benjamin qui n’en peut plus, brise le silence.
« -Mais, qu’est-ce que… qu’est-ce que tu as fait ? - Hum… je pensais pas vraiment que cela serait comme ça, répond-elle perplexe. C’est la première fois qu’une expression apparaît sur son visage depuis plusieurs heures. - Enfin, bon, c’est très très bien, on va pas se plaindre du confort. - Oui, enfin, c’est un peu ridicule quand même, ça pète un peu plus haut que son cul je trouve. - C’est vrai qu’il y a des traces d’humidité sur les peintures. - Et puis, c’est pas très bien meublé. - Il y a un bar à thème en bas. - C’est quoi le thème ? - Western. Ça te tente ? - Bof, tu sais, les westerns, ça vient de chez moi. - Ah oui, j’avais oublié. Tu parles bien français d’ailleurs, c’est marrant, c’est la première fois que je le remarque. J’avais toujours pris ça pour acquis en fait. - On va se promener ? »
Se promener, ça voulait dire aller voir le « bar », le hall d’entrée et la piscine. Ils firent aussi le tour de l’hôtel à travers les friches qui l’entouraient. En rentrant, ils commencèrent à discuter avec un homme, grand, brun, « la cinquantaine » avait dit l’Américaine. Sa femme était dans leur chambre, « elle dessine » il dit. Benjamin remarque qu’il lit le Monde Diplo, « ah, c’est le Diplo ». « Vous connaissez ? ». Un peu. Ils sont venus voir leur fils, qui voyage depuis longtemps. « Nous aussi, on voyage depuis longtemps » remarque l’Américaine. Il leur explique qu’il n’a pas trop compris comment ils étaient arrivés ici, ils devaient être plus proches du centre dans quelque chose d’un peu plus modeste, explique-t-il en levant les yeux au lustre qui pendouille au plafond. Mais, on comprend pas grand-chose à ce qu’ils racontent dans ce pays, quand même un accent… alors, il a pas osé dire non, et… « bah, voilà, on est là. Forcément, on est un peu déçu, enfin on va pas se laisser abattre. C’est pas grave ». Benjamin dit que c’est un peu pareil pour eux, qu’ils ne pensaient pas que cela serait comme ça. Il raconte un peu son voyage, il explique en riant qu’avec l’Américaine, il et elle s’étaient rencontrés une première fois à Bénarès, puis s’étaient retrouvés par hasard à Jaisalmer. « Ah ! Mon fils aussi est allé à Jaisalmer, il a fait du chameaux ! ». �� C’est marrant, comme Benjamin, son fils veut devenir instit’… L’homme explique, sa chemise à carreaux entrouverte, que tous les gens qu’il connaît sont tombés malades en Inde. « Ah oui, c’est une lutte permanente pour rester en bonne santé » acquiesce Benjamin. Alors, lui, il a décidé qu’il ne tomberait pas malade : « c’est un peu mon défi, quoi. » Alors, il ne prend qu’un repas par jour, et toujours dans un endroit « où les assiettes, les couverts, sont propres, vous voyez ». « C’est pas un peu radical quand même? » demande l’Américaine. « C’est toi la gauchiste qui parle de radicalité » lui réplique Duronflan en riant. « Écoutez, vous savez j’ai pas beaucoup de vacances, j’ai envie d’en profiter alors… gauchiste ? ». « Oui, je me définis comme appartenant à la gauche critique ». « Mon fils aussi, il est engagé comme ça, dans les luttes il dit, le syndicalisme... ». Là, Benjamin est certain, son fils, il l’a croisé à sur la route de Jaisalmer, et il a fait du dromadaire avec lui. C’était au moment où il avait été ruiné par son séjour à l’hôpital, et finalement, à son fils, il lui avait taxé pas mal d’argent. « Il va voter Poutou, alors ! ». « Faudrait qu’il trouve ses cinq cents signatures ». « Il arrive quand ? ». « Il ne devrait pas trop tarder. » répond l’homme en regardant l’heure sur son téléphone. « On va vous laisser alors ».
Lorsqu’ils furent revenus dans leur chambre et qu’ils profitaient de la fraîcheur de la climatisation, nus sur le lit, immense, Benjamin déclara : « - Il faut qu’on parte d’ici dès demain. - Non, après-demain, on a rien visiter, elle répondit. - Je croyais qu’on était en cavale. - Oui, je vois pas pourquoi ça nous empêche de visiter. - C’est vrai, admit-il. Par contre, j’ai une condition. Elle se retourna vers lui, elle le voyait loin loin au bout du lit, ses bras étendus le long de la peau blanche de son ventre et ses hanches. Quand elle vit les marques de bronzage de son ami, elle releva sa tête pour tenter de voir son décolleté et ses épaules. Oui, c’était pareil, en un peu plus claire. - C’est presque trop grand ce lit, elle dit tout en se rapprochant. Ils sont ensemble, leurs courbes tendres vont bien ensemble, le tableau est doux. - Tu as une taille presque féminine, elle dit encore. - Toi, aussi, il répond, mais… tu ne m’as pas demandé ma condition. C’est pas très important, mais je voulais t’en parler. Elle ne lui répond pas, elle compare leurs genoux respectifs. Ceux du jeune homme sont dures et anguleux, ils articulent ses longues jambes, alors que les siens sont ronds. Ce ne sont pas des os qu’ils relient, ses jambes sont comme de la porcelaine ou plutôt, comme de la pâte d’amande. - Je veux qu’on ne parle plus ni à cet homme, ni à son fils, faut les éviter, tu comprends. Demain, on les évite. Elle compare leurs pieds, les siens semblent minuscules à côté. - Comment on dit en français déjà… panards ? De grands panards ? Il ne répond pas, il se dit qu’elle ne l’écoute pas, qu’elle ne l’écoute jamais. L’Américaine le sent, elle se rapproche encore un peu, suffisamment pour qu’il sente sa peau froide d’air conditionné près de lui. - Pardon. Les éviter… Benjamin, ça va pas ? - Je… tu te rappelles, quand on s’est retrouvé, je faisais, enfin, j’avais des activités peu… peu morales quoi, commence-t-il à expliquer. L’Américaine se souvient le drama qu’il avait fait à l’époque, cette scène de repentance quasi-mystique. En se souvenant du ridicule de la scène, elle se demande presque pourquoi elle l’avait alors suivi. Cela sembie si dérisoire par rapport à ce qu’ils avaient fait, tous les deux, à Varanasi. - Oui ? - Leur fils. - Ben, abrège, dit-elle autoritaire, je suis certaine que tu me fais peur pour rien. - Bah, je lui ai… on va dire que je lui ai coûté pas mal d’argent et que ça me met un peu mal à l’aise. - Tu as peur qu’il te le demande, parce que tu sais, moi je suis une fugitive alors un coup de schlass et c’est réglé, elle lui dit les yeux dans les yeux. - Mais… mais… bredouille son ami épouvanté, mais… tu… tu connais le mot « schlass » ? - Faut croire. Suffit d'un geste, d'un mot pour qu'la gazeuse te douche, chante-t-elle tout en mimant une mitraillette avec son avant-bras que le soleil a rendu légèrement cuivré, pour qu'la rafleuse te touche ! Bam bam bam bam bam bam ! »
Duronflan se recroqueville dans un coin du lit, il la regarde, elle qui est nue, debout devant lui le menaçant d’un FAMAS imaginaire. Il ne comprend pas, et la regarde sauter sur leur lit. Elle parle du public et du cheval de Troie ou de quelque chose comme ça. Elle rebondit près de lui, essoufflée, demain, ils doivent aller visiter un temple très connu.
Le lit était tellement grand qu’il autorisait toutes les fantaisies pour dormir, ils en profitèrent, dormant dans les positions les plus improbables. Pendant la nuit, Benjamin qui avait froid à cause de l’air conditionné se blottit contre sa compagne qui lui renvoya un coup de poing sur la face. Il cria, il et elle se disputèrent à moitié endormis, avant que l’Américaine n’ait la bonne idée de baisser la climatisation. Benjamin voulut continuer à geindre contre le coup de poing, mais fut arrêté par un « tu sais, je suis une fugitive, je suis prête à tout ». Elle se rendormit rapidement, tandis que l’imagination de Benjamin quant à elle, allait bon train. Après tout, il ne la connaissait pas tant que ça, et elle parlait peu de sa vie avant. Peut-être qu’elle était déjà en cavale, que depuis qu’ils voyageaient ensemble, il l’aidait à fuir les autorités de son pays. Il pensa d’abord aux « black blocs », « je suis de la gauche critique » elle disait. Oui, elle disait ça. II la regardait dormir, ses joues rondes et roses. Lèvres fines, mèches blondes si claires. Son bourrelet léger et pâle sur les hanches comme pour mieux souligner les lignes pures de ses jambes. Elle, peut-être qu’elle avait jeté des cocktails Molotov, blessé des policiers. Ou peut-être pire. Une poseuse de bombe, ou alors elle a tiré dans les genoux des patrons. « Pour que la raffleuse te touche » répéta-t-il encore avec la chair de poule. Ils ont trouvé son ADN sur quelque chose, ou alors, ils avaient une vidéo. Et elle a dû partir. Il crevait d’envie de la réveiller pour lui demander, mais craignait un autre coup de poing. Il rêva toute la nuit qu’ils braquaient des banques, puis il la vit à son procès. Elle disait « Oui, je suis une révolutionnaire professionnelle, je suis une anarchiste et le seul jugement que j’accepterai sera celui de mes sœurs de lutte ». Il la voyait avec sa combinaison orange, dans un parloir avec d’autres couples - sans avoir l’autorisation de se toucher.
Quand le lendemain, derrière un large pilier du temple de Madurai, il lui demanda : « tu étais déjà en fuite avant de me rencontrer ? », elle lui répondit « on fuit tous un peu quelque chose, non ? ». Une énième fois, il la regarda consterné. Elle marchait à travers le vieil et immense édifice d’un pas assuré. « C’est quand même beaucoup plus facile d’être une femme ici que dans le nord de l’Inde » lui fit-elle remarquer. Ils jouaient à reconnaître les dieux, ce qui n’étaient pas si évident parce que l’iconographie n’était pas totalement la même ici qu’en Uttar Pradesh ou au Rajasthan. Il y avait par exemple, ces statuts de Shiva comme « danseur cosmique ». Le dieu qu’il avait l’habitude de voir plein de muscles et des haschichs, couvert de sa peau de bête, était là tout gracile, que souplesse et élégance. Duronflan déclara que cet endroit l’oppressait un peu : l’obscurité, les colonnes, les pierres massives. Ils sortirent ; de dehors, on pouvait observer les toits. Ils étaient composés d’un enchevêtrement de multiples statuettes de dieux, déesses, animaux, êtres humains, très colorées. L’ensemble était à la fois kitsch et impressionnant. Il lui demanda où ils allaient le lendemain, elle lui répondit « Munnar, Kerala ». « Munnar », ça lui faisait un peu penser à un personnage d’Harry Potter mais il ne se rappelait plus bien lequel. « C’est au bord de la mer ? ». « Non, à la montagne ». « Ah ».
Lorsqu’ils rentrèrent à leur hôtel, ils aperçurent dans le restaurant la petite famille réunie, le père devait avaler son unique repas de la journée, et le fils… le fils était bien le jeune homme à qui Benjamin avait extorqué un voyage en bus et un safari en dromadaire. Ils regagnèrent leur chambre avant d’être aperçu. Cette nuit-là, ils réglèrent correctement la climatisation avant de se coucher. Ils purent ainsi dormir nus sans avoir trop froid et dormir l’un près de l’autre sans avoir trop chaud. C’était parfait. Benjamin lui souffla à l’oreille un « tu règles bien les climatisations, tu sais ? ». Elle lui dit que s’il essayait de donner une connotation érotique à sa phrase, c’était ridicule, mais que si c’était juste un constat, c’était mignon. Il dit que, bien entendu, ce n’était qu’un constat et elle revint se pendre à son épaule.
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Chapitre 6 - Crazy night
Premier weekend à Dacca. Je peux te dire que s'ils sont tous comme ça, je ne vais pas vouloir partir d'ici. Le problème c'est que maintenant je dis ça dès que dès que je visite un nouvel endroit (Belgrade, u stay 1st in my heart no worries), ça va commencer à être problématique.
Le plan pour ce vendredi est de rejoindre Shad vers 11h. Maxine est encore trop jetlaguée, on la retrouve ce soir. Avec Shad on va retrouver Hugo un autre frenchie. Il a fait sciences po aussi et travaille ici pour l'AFD depuis deux ans, il ne lui reste que trois semaines. Il parle hindi et bangali. Qu'est-ce que j'ai raté dans ma vie ? Du coup il devient toujours l'attraction quand les gens se rendent compte qu'un blanc parle leur langue, c'est hyper drôle. On part en auto rickshaw vers le vieux Dhaka, j'ai l'impression d'être dans Mario Kart.
Arrêt à l'Alliance française pour retrouver Aysha et Mymanah, des copines d'Hugo qui travaillent là bas. On part tou.te.s ensemble au Gurdwara Nanak Shahi, le principal temple Sikh de Dhaka. Je suis la seule à ne pas parler bengali, je sais juste dire ok, donc ça limite un peu mes possibilités de conversation. On y va pour le Kirtan (t'es en train de te frapper mes recherches wikipedia là). Si j'étais vraiment catholico-centrée, je te dirais que c'est la messe. On enlève nos chaussures pour rentrer, et tout le monde se couvre la tête, pas de distinction de genre. Les garçons ont l'air plus à l'aise que Fillon, crois moi. Il y a de la musique, des chants religieux. Je peux te dire que ça a plus de gueule que ton sermon du dimanche matin.
La partie la plus cool, et je dis ça évidemment parce que ça implique de la nourriture, c'est le langar. Après, le Kirtan, le temple offre à tout le monde, sikh ou non, un repas. Et c'est végétarien pour que tout le monde puisse manger (BAM). Donc on se retrouve tous assis par terre en ligne avec une assiette devant nous. Elle est ensuite remplie de riz, de dahl de légume et de riz au lait pour le dessert. Le Bangladesh, ce pays où tu manges du riz en entrée, en plat et en dessert. Petite inquiétude avec Shad (ok, Shad s'inquiète pour deux parce que j'ai juste tendance à ne pas avoir assez peur je pense), on se tourne vers Hugo pour lui demander s'il a déjà mangé ici et s'il n'est pas mort. Apparemment non, tout va bien. Au pire, ce sera le premier test pour mon estomac. Mais, je touche du bois, pour l'instant aucun soucis.
Par contre j'ai évité l'eau, on va essayer de pas trop jouer avec le diable. Du coup, il fait soif, on va boire un thé dans un parc, on est sur le campus de l'université de Dacca, une vraie ville dans la ville, c'est immense. Ah et Shad s'est fait voler ses pompes au temple, c'était pas très gentil mais ça m'a fait beaucoup trop rire. Les filles veulent prendre à manger dans un stand de street food. Un vieux monsieur pile devant nous des bananes vertes et ajoute toutes sortes d'épices, j'ai les yeux qui piquent rien qu'en restant à côté. Elles insistent pour qu'on goûte. Autant te dire qu'on m'a assez rabâché que j'avais tout intérêt à éviter la street food si je ne voulais pas tomber malade. Mais c'est l'aventure wsh. Du coup je prend une toute petite cuillère. Je m'arrête là, faut pas déconner, mais j'ai survécu. Même les filles trouvaient ça hyper épicé, c'est dire.
Hugo doit partir. Nous on repart en rickshaw à l'Alliance française, baptême. Les filles ne reprennent le travail qu'à 17h, du coup on a le temps pour chiller. Aysha me fait du henné sur la main, ici ça s'appelle mehedi. C'est beaucoup trop joli, je suis l'incarnation de la fierté. Elle maquille aussi Shad en vampire. Non mais il a une soirée déguisée ce soir, c'était pas si random que ça.
On repart en uber vers 17h avec Shad le vampire. Une heure de bouchons, trankil. Je vais retrouver Maxine chez elle (qui est donc chez Kate et Rob, qui sont à Calcutta, faut suivre). Et on file ensuite chez des bangladais avec qui j'avais discuté un peu sur facebook et qui m'ont invité à une soirée d'expat, une canadienne que j'ai rencontré ensuite au hockey. On arrive là bas, on ne connait personne mais je suis très douée pour me faire de nouvelles.aux ami.e.s. Certain.e.s diraient gênante mais soit, ça marche. Tout le monde est adorable pour changer, on discute avec plein de gens, on picole, j'oublie le mythe de pas d'alcool au Bangladesh, on commande des pizza. C'est comme à la maison. Iels parlent tous anglais parfaitement, iels ont beaucoup voyagé voire étudié à l'étranger, et iels travaillent dans le marketing, la mode ou l'enseignement. Comme l'impression qu'être jeune reste toujours être jeune.
On finit par partir à la soirée à deux voitures. C'est un peu plus loin dans Dacca, au treizième étage d'un immeuble. Le rooftop est dingue, la terrasse magnifique avec gazon, piscine et jacuzzi. Le thème de la soirée c'est Elvis, du coup plein de gens sont déguisé.e.s ou habillé.e.s en mode 50s, un groupe joue des morceau. C'est chouette, on danse, on joue au billard (par jouer, j'entends regarder des gens jouer au billard, ça va de soi).
Le plus gros problème de notre nuit était qu'il y avait deux soirées en même temps. On ne savait pas quoi choisir, du coup on a décidé de faire les deux. Quel que soit le continent, on dirait qu'on retrouve les mêmes préoccupations… Passé la soirée chez Jackie, on est reparti pour la soirée des français où était Shad.
Une fois arrivé, j'ai douté que ce soit la soirée dont m'avait parlé Shad parce que personne n'était déguisé. Mais ça aurait été étonnant qu'il y ait deux soirées de français en même temps à Dacca… Non non, il se trouve que Shad était juste le seul à être vraiment venu déguisé. On passe un moment là bas, on rigole bien, puis on finit par partir. Je n'ai pas réussi à passer les lacs du Connemara, j'ai donc décidé que le niveau de beaufitude de cette soirée était bien trop bas pour la qualifier de soirée de français.
On repasse chez Mehdi où on était au début pour que je récupère mes affaires, on mange un grilled cheese sandwich parce qu'une des coloc est américaine et que le monde est merveilleux, puis les garçons nous ramènent chez Maxine. On ne voulait pas rentrer toute seule du coup je suis allée dormir là bas. Comme je suis très prévoyante, je n'avais pris aucune affaires. Heureusement il me restait quelques fringues chez Kate et Rob.
Je ne sais plus à quelle heure on s'est couchées, mais promis c'était relativement tôt. On se réveille vers midi et on commande thaï parce que c'est le premier truc auquel je pense quand je me lève le matin. Après on a pas mal glandé puis on s'est finalement décidées à aller faire des courses. À mon grand soulagement, il est possible de trouver du pesto Barilla dans ce pays. Il coûte plus de 6€ mais quand même. Je saurai quoi faire quand je serai homesick. J'ai retrouvé le supermarché toute seule comme une grande et pourtant je ne suis pas vraiment réputé pour mon sens de l'orientation. J'ai finis par arrêter d'embêter Maxine et rentrer chez moi. J'ai skypé la famille et c'était déjà le soir. J'aurai pu compter tous les trucs déconseillés par l'ambassade que j'ai réussi à faire en deux jours, mais j'avais pas assez de doigts. C'était un trop trop chouette weekend.
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