#et juste là un petit géranium
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captain-jale · 9 months ago
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True french experience
Best of Asterix Round 2-1
Asterix & Obelix: Mission Cleopatra (live action) vs Asterix in Belgium
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spotjardin · 2 years ago
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Vivaces, annuelles ou bisannuelles. Comment s'y retrouver ?
Cultivez des plantes vivaces Les différents végétaux qui composent notre si belle nature se déterminent par plusieurs cycles de développement suivant leurs rusticités, leurs croissances, le climat de telle région ou de telle autre et du feuillage. Les saisons passent et les végétaux changent au fur et à mesure. Certains vont disparaître car ils vont passer à l'état de dormance pendant la saison hivernale pour réapparaître à la saison printanière afin de refleurir. Toutes les plantes sont en fait classées en 3 familles, les vivaces, les annuelles et les bisannuelles. 
PLANTES VIVACES
Elles vivent plus de deux ans parfois beaucoup plus pour la plupart. Certaines ont la capacité de conserver leur feuillage pendant que d'autres disparaissent pour ressortir à la bonne saison afin de refleurir chaque année. Elles sont très robustes et résistent à des températures hivernales qui varient suivant l'espèce de plante. Les plantes vivaces s'adaptent à la plupart des sols de votre jardin et vous pouvez également les cultiver en bac ou en pot sur votre balcon ou encore sur votre terrasse. Elles sont de tons et de formes très différentes des unes aux autres. Elle se divisent en quatre familles. Tout d'abord celles de la saison printanière comme la pivoine, la primevère, la valériane, l'iris ou encore le muguet. Certaines se développent plutôt  pendant la saison estivale comme la marguerite, la rose trémière, l’œillet et le bleuet pendant que d'autres sont là pour embellir la saison automnale comme l'aster et l'anémone du japon. Et pour finir vous avez les plantes hivernales comme par exemple le bergenia ou encore la violette. Les plantes vivaces ne demandent aucun entretien particulier pour se développer. A la saison printanière il vous suffit juste de désherber autour de ces plantes pour éviter une concurrence trop importante. Par la suite en règle générale ce genre de plante prend le dessus sur les herbes qui se développent spontanément.
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Cultivez des plantes annuelles comme la lavatère
PLANTES ANNUELLES
Elles effectuent leur cycle de vie sur une année. Elles germent, se développent, fleurissent et effectuent une production de graines afin de se ressemer pour beaucoup de façon spontanée. L'entretien de ces plantes est très facile. La floraison en règle générale est plutôt précoce à la saison printanière. Certaines plantes annuelles sont rustiques et peuvent donc supporter les gelées pendant que d'autres sont semi-rustiques et doivent être installées à l'abri pour être ressorties dès que les risques de gel sont écartés. Voici quelques plantes annuelles que vous pouvez cultiver dans votre jardin potager ou bien dans celui d'agrément. La belle de nuit qui embellit votre jardin ou encore les abords de votre maison. L’œillet d'Inde qui a la capacité de protéger les cultures de votre jardin potager. Le pétunia qui vous permet de donner une très belle touche à vos massifs ainsi qu'à vos jardinières. La campanule peut éclairer vos massifs, vos plates-bandes et convient parfaitement aux petits jardins. Mais il y en a bien d'autres comme par exemple la tomate, le géranium lierre, le melon, le muflier, la capucine... Etc... Les plantes annuelles qui conviennent le mieux aux jardiniers débutants sont par exemple le cosmos, le tournesol, le soucis, l'ipomée, et le persil. Quant à celles qui se ressèment, cela concerne les rustiques qui vous offrent des semis spontanés à la saison printanière.
PLANTES BISANNUELLES
Le cycle des plantes bisannuelles fonctionne sur deux années. La première année elles commencent à s'installer en se développant pour fleurir ou donner des fruits la deuxième année et meut ensuite. Pendant la saison hivernale la plante bisannuelle est en sommeil et sa croissance est arrêtée. Cette période froide est nécessaire pour sa floraison l'année suivante. Avant de mourir elle se ressème afin de se reproduire de façon spontanée. En cas de fortes gelées, je vous conseille de les protéger. Voici quelques plantes bisannuelles que vous pouvez cultiver. Tout d'abord vous avez le myosotis, la pensée, le crocus, l’œillet de Chine, l'angélique, la centaurée et bien d'autres plantes. Elles sont en principe faciles d'entretien et embellissent vos jardinières, vos massifs et éventuellement vos talus. Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube  Une Fleur Parmi les Fleurs https://youtu.be/b2KXOIkoF0E Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article
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leblogdemarinaetjm · 4 years ago
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SAMEDI 3 AVRIL 2021 (Billet 4/4)
Si les jeunes cygnes « se meuvent ensemble pour se protéger » (cf le 2e Billet) et même si les Gambas de Madagascar étaient littéralement collées les unes contre les autres lorsque nous les avons choisies, nous ne leur avons laissé absolument aucune chance mercredi dernier quand, pour la première fois depuis longtemps, nous avions invité un couple à déjeuner, Claire et Jean-Jacques (D.).
Ils n’arrivaient pas de loin, ce sont nos voisins. Jean-Jacques est le président du conseil syndical de notre petit immeuble, une fonction qu’il assume avec beaucoup de compétence et une très grande gentillesse. Pour vous dire toute la vérité : c’est lui qui nous a « monté » le parasol chauffant… qui bien évidemment nous avait été expédié en kit.
Nous sommes, depuis le début de la pandémie, tous les 4 TRÈS prudents, portant masque et respectant tous les gestes-barrière. Mais ce jour-là, espacés les uns des autres d’un peu plus d’un mètre, mais surtout à « l’air libre » sur la terrasse, nous savions que nous ne prenions aucun risque.
Il est inutile de vous préciser quelle recette a été utilisée pour cuisiner ces « demoiselles malgaches », nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de vous la donner sur le Blog.
Nos invités nous ont dit qu’ils s’étaient régalés, c’était le but recherché. Une chose est sûre, nous avons vraiment été ravis de partager ce moment en leur compagnie. Ah si nous pouvions appuyer sur le bouton « avance rapide » et nous retrouver en plein milieu de l’été, date à laquelle il est prévu que nous reprenions tous une vie sociale plus ou moins normale !
PS Ci-dessous, quelques photos du passage de Pierre Guettre (avec Corentin et Morgan) et de nos nouvelles plantations : l’allée de géraniums (2 teintes de rose), un autre photinia pour remplacer le pittosporum qui était devenu très « fatigué » et une adorable petite euphorbe bicolore, juste sous la manivelle du parasol, en lieu et place d’un oranger du Mexique, une variété qui décidément ne se plaît pas du tout chez nous… nous n’en achèterons plus jamais.
Nous ne vous dirons jamais assez combien Pierre est efficace, compréhensif et attentif à tout ce qui est planté chez nous.
Il a un nouveau site Internet, très bien fait. Si vous êtes intéressé, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://mv-paysages.fr
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figatlas · 5 years ago
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—Et juste là, un petit géranium!
Astérix et Obélix Mission Cléopâtre is one of my favorite films ever. I love Jamel Debbouze's character and I finally got around painting some fanart.
My commissions are open. You can support my work @ ko-fi.com/gottlieb 🌷🌹🌿
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toclic · 4 years ago
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Ethalia - Chapitre 8
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 5398 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut, les gens, j’espère que vous allez bien, aujourd’hui, j’ai fini d’écrire le chapitre 13, en écoutant absolument TOUTES les chansons d’EXO, et c’est là je me suis rendu compte, qu’il n’y a jamais de mauvaise musiques :’), mais aujourd’hui, j’ai aussi la peur de ma vie, je voulais continuer d’écrire, et puis j’ai vu que je ne trouvais plus ma clé USB, sur le coup j’avais un peu le seum, puisque à l’intérieur il y avait tout ! J’ai donc cherché dans toutes ma maison, pour en fait la trouver sur ma table de chevet :-|, oui je suis très bête. 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image
Chapitre 8:
La grande salle était maintenant remplie, toutes les longues tables étaient remplies, tout le monde mangeait dans la bonne humeur, et l'excitation de commencer les cours le lendemain, c'était excitant pour les élèves, en tout cas c'était ce que je supposais, car moi-même j'étais excitée de commencer les cours. Durant le repas, j'ai réussi à faire peu de connaissance avec mes voisins de table, le garçon juste en face de moi s'appelait Song Byeonghyeon*, il était comme nous en première année à Ethalia dans le domaine médicinal, et il était un métamorphe.
Je continuais à parler avec Byeonghyeon tout en mangeant ma nourriture, quand on entendit une voix provenant de la table perpendiculaire à la nôtre, j'avais appris que toutes les personnes assises là-bas étaient les responsables des domaines d'Ethalia, avec aussi le principal de notre académie.
C'était d'ailleurs celui-ci qui a demandé le silence dans la pièce, il était plutôt petit, ses cheveux étaient cachés par une casquette noire, la peau bronzé et creusé par quelques rides. Il se dirigea vers un pupitre, avec un trépied qui semblait être entouré par des feuilles de laurier en or.
Je plissai les yeux vers lui il y avait une étrange aura autour de lui, elle était à la fois digne de confiance, et méfiante, cet homme était étrange, il avait beau être le principal et fondateur de l'académie, j'étais très méfiante à son regard.
Il posa ses mains sur les côtés du pupitre et commença à parler d'une voix forte:
'' Chers élèves d'Ethalia, voilà une nouvelle année qui commence et une nouvelle aventure qui débute! '' commença-t-il en regardant la salle de fonte en comble. '' Vous êtes ici pour apprendre, pour vous perfectionner, pour ensuite servir notre royaume, en étant des prodigieux et fiers guerriers. '' déclara-t-il en regardant la table du domaine du combat. '' pour devenir des profonds chercheurs et historien. '' Il regardait la table de l'EDM, il tourna enfin son regard sombres vers la nôtre en disant. '' et enfin pour devenir des intelligents et talentueux médecins. '' Je le regardai directement dans les yeux pendant qu'il balayait sans regard vers nous, puis il le bougea au tour de la salle, toujours méfiante de sa personne. '' Et nous Ethalia, nous sommes là pour ça, pour vous faire réaliser votre rêve, pour aider à construire votre futur et ça je sais que vous en êtes tous et toutes capable sans exception, je le sens au fond de mon cœur. '' Il posa sa main droite sur son cœur. '' Au plus profond de moi, je le sens, je sens que vous réussirez, je sens que vous aurez un beau futur et je le souhaite du plus profond de mon cœur. Je veux alors vous demander une faveur, je vous demande de réussir ces études à nos côtés, et de devenir plus tard des personnes talentueuses et au service du royaume. '' Suite à la fin de son discours, un torrent d'applaudissement se fit entendre dans toute la salle. En revanche, moi, je n'applaudissais pas, je le regardais en plissant les yeux avec méfiance, cet homme cachait quelque chose, derrière son apparence voulant être digne de confiance, et cette face cachée de lui-même ne semblait pas être aussi facile à voir puisque les élèves l'applaudissaient. Il ressemble à un peu à du muguet, le muguet inspire la chance le premier jour du cinquième mois, mais en vérité il est extrêmement toxique et peut facilement tuer un homme adulte peu importe sa race.
Les applaudissements se turent pour laisser place aux voix enjouées et aux rires des élèves.
Après plusieurs minutes pour finir mon repas, la nuit commencée à tomber, ce qu'il voulait dire que mon apparence d'elfe réapparaissait petit à petit, et je le sentais.
Je dis alors au revoir à toutes les personnes aux filles et à Song Ju, à disant l'excuse de la fatigue.
'' Na Mu, tu es sûre de vouloir partir aux dortoirs toute seule? Je veux dire ce n'est que le premier jour, et l'académie est un vrai labyrinthe. '', demande Ilg Da, inquiète.
'' Oui oui, ne t'inquiètes pas Ilg Da, j'ai une bonne mémoire. Bon à demain! '' leur souhaitai-je en dirigeant vers la porte de la grande salle, en trottinant tout en cachant mes oreilles du monde avec mes mains. Je sortis enfin de la salle, en regardant autour de moi, pour vérifier que personne n'était là, et partit en courant vers le dortoir.
Mais Ilg Da avait raison c'était un vrai labyrinthe. Tous les couloirs se ressemblaient, rien n'était différent, j'avais l'impression qu'à chaque fois je tournai dans un nouveau couloir je retombai sur l'ancien.
Je touchai mes oreilles pour savoir où en était la transformation. Elles grandissaient de plus en plus et devenaient plus pointues. Je pouvais dire au revoir à la solution de demander à Gar Deu le chemin vers le dortoir.
J'arpentai encore et encore les couloirs de l'académie pour enfin trouver le tableau, le même tableau de serre que je cherchais depuis plusieurs minutes.
Heureusement pour moi, je me souviens du mot de passe pour entrer: tulipe bleue, géranium devenu vert, et motif d'un cosmos sur le cadre.
Le tableau s'ouvrit alors, je rentrai dans le couloir sombre et descendis dans l'escalier.
J'étais enfin arrivée dans notre dortoir, la lumière d'autrefois venant du soleil était maintenant transformée par celle de la lune. Elle illuminait de sa lumière argentée toute la pièce que nous pouvions toujours être capable de pouvoir contempler cette belle vue. Je descendis les escaliers blancs et me dirigeai lentement dans ma chambre, celle-ci était éclairée de la même lumière argentée de la lune.
Je montai les escaliers en bois, pour enfin atterrir devant mon lit, je regardai à travers la grande baie vitrée la lune, aujourd'hui elle était toute ronde et blanche, elle était plutôt réconfortante.
Je me dirigeai vers mon armoire et sortis un de mes pyjamas, et un bonnet de nuit, oui, je n'avais que que ça pour cacher mes oreilles pointues, je n'avais pas de pyjama avec une capuche et puis j'avais trop peur qu'elle tombe en plein milieu de la nuit.
J'enlevai mes habits d'aujourd'hui pour les changer par mon pyjama, je mis soigneusement mon bonnet sur ma tête, faisant bien attention à bien aplatir mes oreilles, puis je me dirigeai vers mon bureau pour ouvrir un des tiroirs et trouver la photo pour la regarder une dernière fois avant de dormir, c'était une habitude que j'avais eu depuis toute petite, regarder cette image, celle que je n'échangerais pour rien au monde.
Je passai mes doigts sur le verre, puis la rangeai de nouveau entre deux de mes livres. Puis partit me coucher dans les couvertures chaudes de mon nouveau lit.
Le lendemain, je fus réveillée par la douce lumière du soleil levant, j'ouvris mes yeux pour rencontrer le ciel du matin, je m'assis sur mon lit en me frottant les yeux de fatigue et en baillant, je m'étirai.
Puis, je sortis de mon lit lentement l'esprit toujours un peu perdu dans le sommeil, je me tournai vers le lit de Ryujin, elle était toujours en train de dormir, en descendant des escaliers, je découvris que j'étais la seule réveiller de toute la chambre, à vrai dire ça ne m'étonnais pas trop, j'ai été la première à me coucher, dans tout ce dortoir. Je cherchai une horloge dans la pièce pour trouver enfin une, elle indiquait 6h00 du matin, je soufflai de soulagement de ne pas m'être réveillé trop en retard.
Je remontai dans la mezzanine, pour prendre mon uniforme, des sous-vêtements et ma brosse à cheveux. Je redescendis, et cherchai alors la salle de bain, je suis d'abord allée à la pièce en face de nous donc celle indiquait comme étant les toilettes, il y avait peut-être des douches, mais non il n'y en avait aucune , je me dirigeai alors à la salle principale, du dortoir, pour voir une fille assise sur un des sièges en train de lire silencieusement un livre, elle était déjà en uniforme, je ne reconnaissais pas son visage, elle était sûrement d'une année supérieure.
Je me raclai alors la gorge, pour attirer son attention, Elle leva sa tête vers moi, elle avait des cheveux noirs et raides coiffés en deux tresses, et de beaux yeux verts, et de grandes ailes de fée:
'' Euh, excuse-moi de te déranger, mais est-ce-que tu peux me dire où se trouve les douches? '' demandai-je.
'' Oh tu dois être une première année. '' remarqua-t-elle. '' elles ont toutes toutes la même question. Les douches se trouvent déjà dans votre chambre, l'entrée est cachée en dessous du tapis. '' ont répondu-elle en reprenant sa lecture, je la remerciai alors, et me redirigeai vers notre chambre. Je fermai lentement la porte et me dirigeai vers le tapis rouge se trouvant en plein milieu de la pièce. Je le soulevai pour en effet trouver une trappe de la même couleur que le parquet, je l'ouvris pour trouver un petit escalier blanc, je le descendis en fermant la trappe heureusement il était éclairé mais ce n'était pas des lumières sur le mur c'était comme si c'était naturelle.
A la fin du petit escalier je découvris une salle de bain toute blanche, avec une baignoire dans l'angle de la pièce. Il n'y avait aucune source de lumière dans la pièce, mais celle-ci était quand même éclairée c'était très étrange.
Je pose mes habits et ma brosse à cheveux sur le lavabo blanc et me regardai dans le miroir. C'était la première que je me regardai dans ma nouvelle apparence, j'enlevai mon bonnet, presque que tout mon visage avait changé seul mes yeux qui avaient gardé leur noirceur, je me rappelais encore quand je jouais avec Hi Jin et Geom Jeong, la blanche n'arrêtait pas de dire que mes yeux étaient tellement noirs qu'on ne pouvait presque pas voir ma pupille.
J'arrêtai de regarder dans la glace, pour faire couler le bain, le temps qu'il se remplisse, je commençai à me déshabiller. Après m'être mis une serviette autour de mon corps je commence à chercher du savon pour pouvoir me nettoyer.
Je trouvai enfin du savon après quelques minutes de recherche le temps que le bain se remplisse, j'éteins l'eau, enlevai la serviette et plongeai lentement dans le bain, poussant un long soupir quand je sentis tous mes muscles se détendre grâce à la chaleur de l'eau, cela faisait longtemps que je n'en avais pas pris et ça faisait tellement du bien.
Après plusieurs minutes de pur bonheur, je devais malheureusement sortir, je me séchai alors le corps en cherchant quelque chose pour me sécher les cheveux, je fouillai alors dans les tiroirs, quand je trouvai quelque chose d'extrêmement étrange, une machine qui soufflait de l'air chaud, je m'en suis alors servie pour me sécher mes '' nouveaux cheveux '', et ça marchait vraiment donc j'étais contente de ne pas être obliger, de sortir les cheveux complètement mouillés.
Mes cheveux secs, je me les brossai et m'habillai dans mon uniforme. Mais je rencontrais bientôt une ennemie, la cravate, mon nœud de cravate, cette chose, c'était absolument impossible de réussir à faire ce nœud de cravate, je luttais pour réussir à nouer ce petit bout de tissu. Je soufflai d'exaspération en lâchant la cravate m'avouant vaincue.
Je mis mon pyjama dans un bac à linge, et montai les escaliers, j'entendis des bavardages en haut, c'était les voix de mes colocataires.
'' Vous pensez que c'est quoi? '' demanda la voix qui ressemble à celle de Chae Won.
'' Peut-être qu'il faudrait l'ouvrir pour savoir, non? '' demanda Ryujin, comme si c'était la choisi la plus logique au monde
'' Tu es folle! Imagine il y a un monstre à l'intérieur! J'ai entendu des bruits bizarres. '' s'exclama Ilg Da.
J'ouvris alors soudainement la trappe, enlevant un cri effrayé à mes colocataires sautant dans les bras de l'autre, mais elles se calmèrent toutes, en voyant que c'était en fait juste moi.
'' N-na Mu? '' m'appela Chae Won se tenant fermement à Ilg Da. '' M-mais Qu'est-ce-que-tu fais là? Et pourquoi tu sors d'ici? ''
'' Ah euh, en bas c'est notre salle de bain, donc je suis allée me laver. '' expliquai-je en montant les dernières marches, et fermant la trappe pour éviter tout accident.
Mes colocataires soupirent tout en se lâchant, puis Ilg Da s'approcha de moi, et posa ses mains sur mes épaules.
'' Tu veux dire que nous avons une salle de bain personnelle? '' me demanda de l'espoir dans sa voix, je hochai la tête et elle commença à sauter de joie dans la chambre. '' OUI !! Une salle de bain rien que pour nous! C'était la seule a choisi dont j'avais peur en venant ici! Me laver avec d'autres personnes! '' elle a déclaré, ce qui me fit hausser un sourcil, la seule dont elle avait peur ? pourtant qu'elle m'avait écrasé avec son Thunderbird, la veille parce qu'elle lui avait fait perdre le contrôle, à cause de sa peur. '' J'y vais alors! '' s'exclama-t-elle en prenant l'uniforme sur son lit, et descendant les escaliers après avoir ouvert la trappe et la refermant derrière elle.
'' Eh bien, elle est déjà énergique à cette heure-ci. '' remarque Chae-Won la sueur coulant sur sa tempe. Quand je remarquai quelque chose, Chae Won était déjà dans son uniforme.
'' Chae Won, tu ne vas pas te doucher? Je veux dire tu es déjà en uniforme ... '' lui demandai-je en baissant la tête sur le côté.
'' Oh eh bien en fait, disons que ma race me permet de ne pas me laver. D'après ce que mes parents m'ont expliqué notre corps se nettoie tout seul, on ne transpire pas, et les saletés se décomposent dès qu'elles touchent notre corps. '' expliqua-t-elle en se grattant l'arrière de la tête. J'ouvris ma bouche formant un O parfait.
'' Ohh, je comprends mieux. '' déclarai-je. '' J'ai aussi une autre question. '' elle me regarda, je levai mon doigt, vers sa poitrine et demandai-je. '' Comment arrives-tu à nouer ta cravate? '' elle cligna des yeux, elle rigola un peu et s'approchai de moi après qu'elle est remarquée l'apparence pitoyable de ma cravate, et commença à la nouer en disant toutes les étapes pour nouer cette chose de l'enfer. Elle finit son travail, en recentrant la bout de tissu.
'' Voilà! ''
'' Merci '' la remerciai-je en lui souriant, elle me sourit en retour puis se dirigea vers son bureau pour finir de se coiffer.
Je fis de même, pour ranger ma brosse à cheveux et cherchai ma boîte à lunettes, dans le tiroir de ma table de chevet.
'' Dis-moi, Na Mu, cette nuit, tu ... '' j'écarquillai mes yeux en stoppant tous mes mouvements, j'ai été découverte? Oh mon dieu qu'est-ce-que je vais faire? Je vis mes mains trembler de peur, et le sueur coulant sur ma tempe, la jeune Naga continua de parler. '' Tu dors avec un bonnet de nuit? '' se moqua-t-elle, je soupirai intérieurement de soulagement et me tournai doucement vers elle.
'' Oui euh .... Étrangement ça m'aide à dormir. '' lui répondis-je grattant par réflexe ma lèvre inférieure.
Elle rigola un peu, avec un sourire narquois, et recommença ce qu'elle avait commencé. J'essuyai la transpiration sur ma tempe, pris ma boite à lunettes de mon tiroir et le fermai.
'' Ryujin, tu peux aller te laver! '' déclara Ilg Da en sortant par la trappe. Ryujin descendit alors de la mezzanine, et pour aller se doucher à son tour, en fermant la mini porte derrière elle. '' Ah oui d'ailleurs, merci Na Mu d'avoir rempli le bain pour moi, c'est gentil. '' me remercia Ilg Da, je fronçai les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle avait dit, je n'ai jamais rempli le bain pour elle, mais je décidai de ne rien dire, en me disant que c'était de nouveau grâce à la magie. '' Par contre les filles, vous savez ce qu'on a aujourd'hui? '' J'entendis Ilg Da posait la question et Chae Won prit la parole.
'' Tu ne te rappelles déjà plus de ce qu'a dit Mme Taeyeon? '' Ilg Da secoua la tête. '' Elle a dit que notre emploi du temps est affiché dans la salle principale de notre dortoir. '' lui rappela-t-elle.
'' C'est vrai? Bon je vais aller voir alors! '' déclara la rose, en quittant notre chambre en courant.
Un silence s'était maintenant installé dans notre dortoir. Je rassemblai sur mon bureau tout ce dont j'avais besoin pour l'instant, mes lunettes, un carnet de notes vide, une trousse remplie de quoi écrire, et pris mon carnet de notes, pour écrire toutes les nouvelles plantes que j'allais découvrir.
Je m'étais assis sur la chaise de mon bureau à attendre le retour de Ilg Da, je regardai l'horloge plaçait sur le mur en face, elle indiquait 7h00, le petit déjeuner venu juste de commencer, il ne devrait pas avoir énormément de monde dans la grande salle pour l'instant, ce serait sûrement le meilleur moment pour que j'aille manger, je n'étais toujours pas habituée par autant de monde autour de moi, mais je préférais être accompagnée par les filles, pour éviter d'être seule, et puis j'avais tout simplement envie de mieux les connaitre.
La trappe s'ouvrit, pour voir, une Ryujin, lavée, habillée et coiffée, l'uniforme lui allait bien, le blanc faisait ressortir le bleu de ses cheveux contrairement à l'ancienne tenue noire qu'elle portait la veille.
Elle ferma la trappe, et replaça correctement le tapis, puis regarda autour de la chambre comme si elle recherchait quelque chose, ensuite elle tourna son regard vers nous.
'' Où est Ilg Da? ''
'' Elle est allée voi- '' Chae Won fut coupée par la porte de notre chambre s'ouvrant, laissant voir la touffe de cheveux roses d'Ilg Da.
'' Herboristerie, science médicinale, histoire, botanique, histoire de la médecine et étude des arbres. '' Au fur et à mesure, qu'elle listait les matières pour aujourd'hui, j'empilai les livres nécessaires sur mon bureau, mais je fus arrêtée dans mon élan par Ryujin.
'' Na Mu, tu sais que ce n'est pas la peine de prendre tes livres avec toi? '' Je me retournai vers elle, en écarquillant mes yeux.
'' Ah bon ? ''
'' Ah oui, c'est vrai que tu n'étais pas là, mais en gros hier quand elle nous raccompagné vers nos dortoirs, Mme Taeyeon nous a expliqué que les livres de nos chambres n'étaient que des livres pour le devoir, ou les études facultatives, et qu'il y avait déjà tout prévu dans la salle de classe. ''
'' A-ah, ah d'accord. '' bégayai-je rangeant alors correctement tous mes livres sur mon bureau.
'' Bien comme tout le monde est là, on va petit déjeuner? '' proposa Chae Won, se posant juste à côté d'Ilg Da, je hochai la tête, en descendant les escaliers.
Nous marchâmes alors dans le couloir des chambres, un peu plus peuplé que ce matin, Ilg Da et Chae Won, menant la marche, tandis que Ryujin et moi étions derrière, les suivants tranquillement, arrivées dans la pièce principale, beaucoup plus occupé par les élèves de tout âge, nous montâmes les escaliers blancs, puis Chae Won ouvrit la grande porte noire ronde, et nous commençâmes à monter les escaliers, cette fois-ci allumés comme l'avait Mme Taeyeon, quand je pensai soudain à quelque chose.
'' Euh, est-ce-que quelqu'un connait le chemin? '' demandai-je sceptique.
'' Ah oui, on a oublié de te dire, Mme Taeyeon nous a aussi expliqué qu'à partir de demain il allait avoir des plans pour chaque étage, affichés dans les couloirs. '' expliqua Ilg Da en se retournant, j'acquiesçai alors silencieusement comprenant tout.
Quelques minutes passèrent et nous étions déjà dans la grande salle de l'académie en train de manger en bavardant joyeusement, la grande salle était beaucoup moins peuplée qu'hier, seul quelques étudiants s'y trouvaient ici et là.
Heureusement pour moi, parmi les quelques étudiants présents, il n'y avait pas d'effrayant deus, qui m'avait presque fait faire une crise de panique.
Je parlai tranquillement quand soudain un paquet atterri juste devant moi.
Nous arrêtâmes de parler et de manger à cause de la surprise, je levai la tête pour moi une petite femme, à la peau violette, en train de voler au-dessus de nous, elle se mit soudain sur le paquet devant nous.
Elle était entièrement violette de la peau, aux cheveux, en passant par les yeux et finissant par les vêtements, elle était minuscule, elle devrait faire la taille de ma main, elle commença à nous parler d'une voix aiguë:
'' C'est bien vous les occupants de la chambre au fond du couloir de gauche, n'est-ce-pas? '' Nous hochâmes toutes la tête. Elle nous sourit alors, en mettant ses poings sur sa petite taille. '' Super! Bien enchantée je suis Ja *! Je suis en charge de votre chambre et de vous! ''
'' Euh ... qu'est-ce-que tu veux dire par là? '' demanda Ryujin, sortant de sa transe.
'' Eh bien, disons, que c'est moi qui nettoierai votre chambre, qui la rangera, qui lavera vos vêtements, qui vous remplira votre bain, qui livrera votre courriel, etc ... '' a répondu-elle.
'' Oh alors, c'est toi, qui faisait que ce matin l'eau dans notre bain était à chaque fois propre. '' remarqua Ryujin. Ja acquiesça puis celle-ci tourna la tête vers moi.
'' D'ailleurs, voici un colis pour toi, Na Mu, de la part d'un certain Ye Yag. '' dit -elle en pointant le paquet en dessous d'elle.
'' Un ?? '' me taquina Ilg Da, en levant ses sourcils subtilement. Je roule des yeux par son attitude taquine et lui a répondu.
'' Arrête ça, Ilg Da, c'est mon grand frère. '' elle eut une moue de déception en découvrant que ce n'était que mon frère. Après que Ja s'est enlevée du dessus de mon paquet, je commençai à l'ouvrir, pour d'abord y trouver une lettre, en vieil elfe, ce qui me surprenait énormément, qu'il connaissait cette ancienne langue, normalement il n 'y avait que nous, les elfes, qui était capable de la parler. Je la lis donc en silence sous les regards de mes colocataires.
'' Chère Na Mu,
Tout d'abord je te salue, et espère que tu ne t'es pas encore faite repérée par l'académie.
Tu dois être plutôt surprise par cette lettre en vieil elfe, et tu dois te demander comment j'ai réussi à l'apprendre, mais pour faire simple, je l'ai appris quand j'étais encore élève à Ethalia. J'écris dans cette langue pour prendre le moins de risque possible, car ce sera sûrement le seul moment où l'on pourra parler de ton changement d'apparence sans trop de problèmes quand tu seras à l'académie.
Bref, passons à ce qui se trouve dans ce paquet que je t'ai envoyé.
A l'intérieur, il y a des paquets de biscuits plus puissants que ceux que je t'ai donné avant-hier, ils n'ont pas encore la puissance de la potion, mais je pense que de t'envoyer des biscuits au lieu d 'une potion est beaucoup moins suspects, je te conseille de prendre ceci, après quelque mois, après que tu es fini ceux du paquet que je t'ai donné la dernière fois que l'on s'est vu, ceux-ci mange-les vers le soir avant d'aller dîner, ils rallongeront de quelques minutes ton changement d'apparence, et ils s'y habitueront ton corps.
Si l'une de tes amies veut savoir que c'est dis-lui, que c'est une sorte de médicament que tu prends pour ton allergie à la poussière, comme ça elles ne les mangeront pas  et ne changeront pas d'apparence.
Je te souhaite bonne chance, petite sœur.
Ton grand-frère, Ye Yag.
PS: n'oublie de te débarrasser d'elle, pour éviter qu'un des professeurs tombent, ils sont sûrement capables de lire le vieil elfe ''
Comment est-ce-qu'ils savaient que j'étais allergique à la poussière, Man Yeo, lui a dit ? Mais quand ça ? après son départ, elle n'était pas revenue, et était la seule personne à savoir que j'étais allergique en dehors du dôme.
Je finis la lettre puis la pliai en quatre, en fouillant dans le carton, pour trouver le sachet de biscuit, parler dans la lettre de Ye Yag. Soudain Ilg Da s'exclama:
'' Oh des biscuits, ils ont l'air bon! '' Elle approcha sa main du sachet, j'écarquillai mes yeux, et décidai d'utiliser l'une des excuses de Ye Yag.
'' Non, il ne faut surtout pas que tu manges un de ces biscuits! '' m'exclamai-je à mon tour, en écartant les biscuits de ses mains. '' Ce sont des médicaments contre mon allergie. ''
'' Oh tu es allergique je ne savais pas, désolé! '' s'excusa-t-elle en se grattant l'arrière de la tête.
'' Mais tu sais parler le vieil elfe? '' demanda Ryujin à côté de moi.
'' Ah, euh, oui, c'est mon frère qui m'a appris, il a étudié quand il était à Ethalia. '' répondis-je en avalant ma salive nerveusement.
'' On apprenait le vieil elfe à l'académie avant? '' demanda Chae Won.
'' Eh bien, oui mais c'était bien avant. '' a répondu Ja.
'' Pourquoi on ne l'enseigne plus alors? '' demanda à nouveau Chae Won. La petite violette haussa des épaules.
'' Eh bien personne ne sait trop pourquoi, à part le principal et il n'aime pas trop qu'on lui demande, donc si je devrais vous donner un conseil, je vous déconseillerai de lui questionner à ce sujet. '' nous hochâmes toute la tête, je sortis alors un deuxième sachet de biscuit. Ja prit étrangement facilement le paquet dans ses petites mains, et commença à voler avec en disant.
'' Je vais aller le jeter! '' Alors elle partit, et nous continuons à parler entre nous tranquillement et en finissant notre petit déjeuner.
Notre petit déjeuner était enfin fini, nous étions en train de nous promener dans la grande cour, ressemblant à une grande plaine. Quelques élèves se baladait eux aussi, profitant de l'air frais du matin.
Nous parlons toujours tranquillement de tout et de rien, quand nous vîmes un groupe d'adolescents qui marchaient eux aussi dans la cour tranquillement, tout le monde s'écartait de leur chemin dès qu'ils approchaient de nous. Ilg Da prit chacun de nos poignets, et nous traîna loin d'eux, assez pour que nous pouvions toujours les voir.
Ce groupe était le même qu'hier soir, celui qui avait fait taire de la grande salle rien qu'avec leur entrée, celui qui avait fait baver toutes les filles, celui où il y avait cet homme, celui qui était maintenant l'une de mes plus grosses peurs. J'écartai mon regard ne voulant jamais revivre et ressentir le même sentiment qu'hier.
'' Mais bon sang, qu'est-ce qu'il t'arrive Ilg Da ? Pourquoi autant nous éloigner de leur chemin? '' demanda Ryujin agacée.
'' Ces hommes, il ne faut pas les approcher, surtout pas. '' déclara la rose.
'' Qui sont-ils? ''
'' Ce sont EXO, ce groupe doit être à la fois le plus populaire, le plus aimé des femmes, mais aussi le plus dangereux. ''
'' C'est quoi leur nom? ''
'' Je ne sais pas. ''
'' Kim Minseok, un Nix, troisième année, Kim Junmyeon, un triton croisé avec on ne sait pas, troisième année, Zhang Yixing, un deus, troisième année, Byun Baekhyun, un mage solaire, troisième année, Kim Jongdae, un deus croisé on ne sait pas, troisième année, Park Chanyeol, un Phoenix, seconde année, Kim Jongin, un deus, seconde année, Do Kyungsoo, un deus, seconde année, et Oh Sehun, race inconnue, seconde année. '' lista une voix familière, derrière nous, nous sautâmes toutes de surprise en nous retournant vers la voix.
'' Oh, Ja! Tu nous as fait peur! '' s'exclama Chae Won, en reprenant son souffle.
'' Je suis désolée. '' s'excusa Ja en posant soudainement sur mes cheveux.
'' Mais comment est-ce-que tu sais tout ça? ''
'' Je connais presque toutes les informations sur tous les élèves de cette académie, à part leur passée avant Ethalia. '' explique Ja. '' Je peux d'ailleurs vous donnez un deuxième conseil, si vous voulez avoir de bonnes années ici, ne vous approchez pas d'autres. ''
'' Ils sont aussi dangereux que ça? '' questionna Ryujin, levant un sourcil.
'' A part, Kim Jongdae, et Kim Junmyeon qui font parti de l'EDM, et Zhang Yixing qui fait parti du domaine médical, ils font tous partis du domaine de combat de l'académie, et font sûrement partis de l'élite de celui-ci. Ce qui n'est pas énormément surprenant puisque la majorité sont des deus. ''
'' Et qui le plus fort d'entre eux? ''
'' Eh bien c'est dur à y répondre, mais je dirais soit Kim Jongin, celui avec les cheveux verts il est le fils du dieu Mars, soit Park Chanyeol, celui avec les cheveux roses, il est un Phoenix donc il possède une puissance incroyable. '' répondis Ja. Alors son nom est Kim Jongin, c'est un beau nom je trouve. Mais qu'est-ce-que tu racontes Yo Jeong, il fait parti de tes plus grosses peurs ! '' Mais ils sont presque tous appelés par un autre nom: Minseok, celui aux cheveux blancs, est appelé Xiumin, Junmyeon celui avec un dégradé bleu est appelé Suho, Baekhyun celui aux cheveux orange, Bacon - ''
'' Attends il est appelé 'Bacon'? '' demanda Ryujin en rigolant. '' Wouah quel surnom! '' Ja se racla la gorge et continua:
'' Jongdae, celui aux cheveux noirs, Chen, Chanyeol se fait appeler Phoenix mais il n'aime pas donc il se fait appeler par son prénom, Jongin est appelé Kai, Kyungsoo le plus petit est appelé DO, et Sehun se fait appeler Unknow , mais comme Chanyeol il est appelé par son prénom. ''
'' Waouh, tu sais vraiment tout! '' s'exclama Ilg Da.
'' C'est un peu mon travail. '' a répondu Ja '', Bien sur ce, je dois vous laisser, j'ai quelques affaires. '' déclara-t-elle en se levant de ma tête et nous saluant, pour partir une seconde fois loin de nous en volant.
'' Eh bien, maintenant nous savons plus de choses sur eux. '' déclara Chae Won, regardant le groupe d'hommes, je les regardai moi aussi, puis sans que je pus m'en empêcher mon regard se tourna vers Jongin, il était lui aussi dans son uniforme, plutôt similaire aux nôtres, sauf que c'était un pantalon blanc à la place de notre jupe, et que la cravate était jaune. Il était bien bâti, il était grand, avec de grandes épaules, un torse musclé, et longues jambes musclés, tout ce que pouvait demander un homme, je comprenais toutes ces filles hier qui bavait devant lui, mais je ne pouvais toujours pas faire comme elle, à cause de ma peur pour lui, à cause de ses yeux, rien qu'à d'y penser j'avais des frissons, je ne pouvais malheureusement ôter mon regard à cause de sa beauté.
Comme s'il sentait mon regard sur lui, il tourna le sien vers moi me fixant profondément, mais étrangement cette fois-ci, ils ne me faisaient pas peur, je n'avais pas peur de l'homme, ils avaient une certaine lueur de douceur dans son regard, qui n'était pas là avant.
J'écarquillai mes yeux, c'était la première fois que je prenais le plaisir à le regarder. C'était la première fois, que je ne ressentais pas cette peur, et j'aimais vraiment ça, je pouvais enfin admirer sa beauté, sans tremblement, sans respiration irrégulière, sans mains moites.
Mais notre échange de regard fut malheureusement arrêté par cette fois-ci, lui, après m'avoir lancé un petit sourire narquois, qui fit littéralement retourner mon estomac, c'était la première fois que je sentais ceci, et je voulais de nouveau le sentir . Je continue de suivre du regard fixant cette fois-ci son grand dos musclé.
Je fus obligé d'enlever mon regard quand il doit entrer dans l'académie avec ses amis, et quand le silence qui était installé entre nous fut rompu par la voix d'Ilg Da:
'' Vous avez vu ce qu'il s'est passé? ''
'' Son regard est vraiment ... Waouh ... '' révéla Chae Won perdant ses mots.
Alors est-ce-qu'il ne me regardait pas? Peut-être qu'il avait son regard sur l'une des filles? Ce que je comprendrai complètement, elles étaient toutes si belles, mais j'avais vraiment l'impression qu'il avait son regard droit dans les miens, c'était déconcertant.
*
Byeonghyeong : Métamorphose.
Ja : Violet  
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traitor-for-hire · 5 years ago
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Entre voisins
« Qu'est-ce que tu vas faire maintenant, Jo ? » demanda Meg par un après-midi enneigé, quand sa sœur traversa le couloir d'un pas lourd, en bottes de caoutchouc, vieux manteau et capuchon, avec un balai dans une main et une pelle dans l'autre.
« Je sors faire de l'exercice, répondit Jo avec une lueur malicieuse dans l'œil.
— J'aurais pensé que deux longues marches ce matin t'auraient suffi ! Le temps est froid et sinistre, et je te conseille de rester au chaud et au sec près du feu, comme moi, dit Meg avec un frisson.
— Comme si j'allais t'écouter ! Je ne peux pas rester tranquille toute la journée, et je n'ai rien d'un matou, je n'aime pas somnoler près du feu. J'aime les aventures, et je vais en trouver. »
Meg s'en retourna se rôtir les pieds et lire Ivanhoé, et Jo commença à creuser des chemins avec beaucoup d'énergie. La neige était fraîche, et avec son balai elle eut tôt fait de déblayer un chemin tout autour du jardin pour que Beth puisse se promener et faire prendre l'air aux poupées invalides quand le soleil sortirait. Il faut savoir que le jardin séparait la maison des March de celle de Mr. Laurence. Toutes les deux se trouvaient dans un quartier en banlieue de la ville, qui avait encore des allures de campagne, avec des bosquets et des pelouses, de grands jardins, et des rues calmes. Une haie basse séparait les deux propriétés. D'un côté se trouvait une vieille demeure aux murs bruns, l'air nue et miteuse en l'absence des plantes grimpantes qui la couvraient durant l'été et des fleurs qui l'entouraient alors. De l'autre côté se tenait un majestueux manoir de pierre, qui respirait le confort et le luxe, depuis le grand hangar pour les voitures et les jardins bien entretenus jusqu'à la serre et à toutes les belles choses que l'on pouvait entrapercevoir entre les luxueux rideaux.
Pourtant cela semblait être une maison solitaire et dépourvue de vie, car nul enfant ne jouait sur la pelouse, nulle figure maternelle ne souriait aux fenêtres, et peu de personnes entraient et sortaient, à l'exception du vieux monsieur et de son petit-fils.
Pour l'imagination vivace de Jo, cette belle maison était un genre de palais enchanté, plein de splendeurs et de délices dont nul ne profitait. Elle avait depuis longtemps voulu contempler ses trésors cachés, et faire connaissance avec le jeune Laurence, qui avait l'air d'en avoir envie, lui aussi, s'il savait seulement par où commencer. Depuis la fête, elle avait été plus décidée que jamais, et avait planifié bien des façons de se lier d'amitié avec lui, mais il ne s'était pas montré dernièrement et Jo commençait à penser qu'il était parti quand elle avait repéré un jour une tête brune à une fenêtre de l'étage, regardant tristement vers leur jardin où Beth et Amy se lançaient des boules de neige.
« Ce garçon manque cruellement de compagnie et d'amusements, se dit-elle. Son grand-père ne sait pas ce qui est bon pour lui, et le garde enfermé tout seul. Il a besoin d'une bande de joyeux garçons pour jouer avec lui, ou de quelqu'un de jeune et plein de vie. J'ai très envie d'aller sur place et de le dire au vieux monsieur ! »
L'idée amusa Jo, qui aimait à faire des choses osées et scandalisait toujours Meg par ses actes saugrenus. Ce plan « d'aller sur place », ne fut pas oublié. Et quand vint cet après-midi de neige, Jo se résolut à tenter ce qu'elle pouvait. Elle vit Mr. Laurence quitter la maison en voiture, et elle se creusa un chemin jusqu'à la haie, où elle s'arrêta pour observer les environs. Tous les rideaux étaient fermés aux fenêtres les plus basses, les domestiques hors de vue, et rien d'humain n'était visible à l'exception d'une tête aux boucles brunes inclinée sur une main fine, à une fenêtre de l'étage.
« Le voilà, pensa Jo. Pauvre garçon ! Tout seul et malade en ce jour lugubre. Comme c'est dommage ! Je vais lui jeter une boule de neige pour le faire regarder au dehors, et lui dire quelques mots gentils. »
Une poignée de neige s'envola, et la tête se tourna vivement, montrant un visage qui perdit son air apathique dans l'instant, comme les grands yeux s'illuminèrent et la bouche commença de sourire. Jo hocha la tête et rit, et agita son balai en appelant :
« Comment allez-vous ? Êtes-vous malade ? »
Laurie ouvrit la fenêtre, et croassa d'une voix rauque :
« Je vais mieux, merci. J'ai eu un mauvais rhume, et je suis resté dans ma chambre toute la semaine.
—  Je suis désolée. Avec quoi vous amusez-vous ?
—  Rien du tout. C'est aussi morne qu'un tombeau ici.
—  Ne lisez-vous pas ?
—  Pas beaucoup. On ne me laisse pas faire.
—  Personne ne peut vous faire la lecture ?
—  Grand-père le fait parfois, mais mes livres ne l'intéressent pas, et je déteste devoir tout le temps demander à Brooke.
—  Faites-venir quelqu'un pour vous voir, alors.
—  Il n'y a personne que je veuille voir. Les garçons font trop de tapage, et j'ai mal à la tête.
—  Il n'y a pas de gentille fille pour vous faire la lecture et vous distraire ? Les filles sont calmes et aiment jouer les infirmières.
—  Je n'en connais pas.
—  Vous nous connaissez, commença Jo, qui rit et s'interrompit.
—  C'est vrai ! Voulez-vous venir, s'il vous plaît ? s'écria Laurie.
—  Je ne suis ni calme ni gentille, mais je viendrai, si Mère le veut bien. Je vais le lui demander. Fermez la fenêtre, comme un gentil garçon, et attendez que je vienne. »
Sur ce, Jo repartit vers la maison, le balai sur l'épaule, en se demandant ce que les autres lui diraient. Laurie était tout excité à l'idée d'avoir de la compagnie, et se précipita pour se préparer, car, ainsi que Mrs. March l'avait dit, il était « un petit gentleman », et pour faire honneur à l'invitée à venir il passa une brosse dans ses cheveux bouclés, enfila un col propre, et tenta de mettre de l'ordre dans la pièce qui était tout sauf rangée, malgré la demi-douzaine de domestiques. À ce moment retentit un coup de sonnette, puis une voix décidée, qui demandait à voir « Mr. Laurie », et une servante stupéfaite vient en courant annoncer une jeune dame.
« Très bien, faites-la monter, c'est Miss Jo, » dit Laurie en allant à la porte de son petit parloir pour retrouver Jo, qui apparut, les joues roses et l'air ravie et tout à fait à son aise, avec une assiette couverte dans une main et les trois chatons de Beth dans l'autre.
« Me voici, avec armes et bagages, dit-elle sans préambule. Mère vous envoie son amour, et était contente que je puisse faire quelque chose pour vous. Meg a voulu que je vous amène un peu de son blanc-manger, qu'elle réussit fort bien, et Beth a pensé que ses chats vous apporteraient un peu de réconfort. Je savais que vous en ririez, mais je ne pouvais pas refuser, elle avait tellement envie de faire quelque chose. »
Il se trouva que la drôle d'idée de Beth était juste ce qu'il fallait, car tout en riant des chatons, Laurie oublia sa timidité, et devint aussitôt plus sociable.
« Cela semble trop beau pour être mangé, » dit-il en souriant de plaisir quand Jo découvrit l'assiette pour lui montrer le blanc-manger, entouré d'une guirlande de feuilles vertes et des fleurs écarlates du géranium préféré d'Amy.
« Ce n'est rien, elles ont toutes eu envie de faire quelque chose pour vous. Dites à la femme de chambre de le mettre de côté pour votre thé. C'est un mets si simple que vous pouvez en manger, et si moelleux, qu'il glissera sans vous faire mal à la gorge. Quelle belle chambre est-ce là !
—  Elle le serait si elle était mieux rangée, mais les domestiques sont paresseuses, et je ne sais pas comment les faire obéir. Cela me dérange, néanmoins.
—  Je vais arranger ça en deux minutes. Il y a seulement besoin de balayer l'âtre, comme ça, et de redresser ce qu'il y a sur le manteau de la cheminée, comme ça, et de mettre les livres ici, et les bouteilles là, et de détourner votre sofa de la lumière, et de regonfler un peu les oreillers. Voilà, maintenant, vous êtes bien installé. »
Et en effet, tandis qu'elle parlait et riait, Jo avait remis les choses en place et donné un air bien différent à la pièce. Laurie la regardait dans un silence respectueux, et quand elle lui fit signe de s'installer sur le sofa, il s'assit avec un soupir de satisfaction, en disant avec gratitude :
« Comme vous êtes gentille ! Oui, c'est ce que je voulais. Maintenant s'il vous plaît prenez le grand fauteuil et laissez-moi vous distraire.
—  Non, je suis venue vous distraire, vous. Voulez-vous que je lise à voix haute ? » dit Jo en regardant avec affection en direction de livres très tentants juste à portée de main.
« Merci ! J'ai lu tous ceux là, et si cela ne vous dérange pas, j'aimerais mieux discuter, répondit Laurie.
—  Cela ne me dérange pas du tout. Je parlerai toute la journée si vous me laissez faire. Beth dit que je ne sais jamais quand m'arrêter.
—  Beth, c'est celle aux joues roses, qui reste souvent à la maison et sort parfois avec un petit panier ? demanda Laurie avec intérêt.
—  Oui, c'est Beth. C'est ma petite fille à moi, et elle est très gentille.
—  Meg est la jolie jeune fille, et celle aux cheveux bouclés est Amy, je crois ?
—  Comment savez-vous cela ? »
Laurie rougit, mais répondit franchement, « Eh bien, vous voyez, je vous entends souvent vous appeler les unes les autres, et quand je suis seul ici, je ne peux m'empêcher de regarder vers votre maison, vous avez toujours l'air de bien vous amuser. Je vous demande de pardonner mon impolitesse, mais parfois vous oubliez de baisser le rideau de la fenêtre aux fleurs. Et quand les lampes sont allumées, c'est comme regarder un tableau ; voir le feu, et vous toutes autour de la table avec votre mère. Son visage est juste en face, et elle a l'air si douce, derrière les fleurs, que je ne peux pas m'empêcher de regarder. Je n'ai pas de mère, voyez-vous. » Et Laurie se mit à tisonner le feu pour dissimuler un léger tremblement des lèvres qu'il ne pouvait contrôler.
L'expression solitaire, avide, de ses yeux toucha le cœur tendre de Jo. Son éducation simple l'avait dotée d'un caractère droit, et à quinze ans elle était aussi innocente et franche qu'une enfant. Laurie était malade et seul, et se rendant compte combien elle était riche de son foyer et de son bonheur, elle tenta avec joie de les partager avec lui. Son visage empourpré était très amical, et sa voix perçante inhabituellement douce quand elle dit :
« Nous ne tirerons plus jamais les rideaux, et je vous autorise à regarder autant que vous le souhaitez. Mais j'aimerais mieux que vous veniez nous voir, au lieu de nous observer. Mère est si merveilleuse, elle vous apporterait beaucoup, et Beth chanterait pour vous si je la suppliais, et Amy danserait. Meg et moi vous ferions rire avec nos accessoires de théâtre, et nous nous amuserions bien. Est-ce que votre grand-père ne vous laisserait pas venir ?
—  Je pense que si, si votre mère le lui demandait. Il est très gentil, même s'il n'en a pas l'air, et il me laisse plus ou moins faire ce que je veux. Il a seulement peur que je dérange des étrangers, » commença Laurie, de plus en plus animé.
« Nous ne sommes pas des étrangers, nous sommes voisins, et vous n'avez pas besoin de penser que vous dérangeriez. Nous voulons faire votre connaissance, et je tentais d'y parvenir depuis un moment. Nous ne sommes pas là depuis très longtemps, voyez vous, mais nous avons fait la connaissance de tous nos voisins à part vous.
—  C'est que, Grand-père vit parmi ses livres, et ne s'intéresse pas trop à ce qui se passe au dehors. Mr. Brooke, mon tuteur, ne reste pas ici, vous voyez, et je n'ai personne avec qui sortir, alors je reste juste à la maison et me distrais comme je peux.
—  Ça n'est pas une bonne chose. Vous devriez faire un effort et accepter toutes les invitations que l'on vous envoie, ainsi vous aurez plein d'amis et d'endroits plaisants où vous rendre. Ce n'est pas grave que vous soyiez timide. Ça ne durera pas si vous persistez. »
Laurie rougit à nouveau, mais ne s'offusqua pas d'être accusé de timidité, car Jo était de si bonne volonté qu'il était impossible de ne pas voir la gentillesse derrière son franc-parler.
« Aimez-vous votre école ? » demanda le garçon, changeant de sujet, après une courte pause durant laquelle il avait contemplé le feu tandis que Jo regardait autour d'elle, l'air contente.
« Je ne vais pas à l'école, je suis homme à tout faire - fille, je veux dire. Je m'occupe de ma grand-tante, cette chère vieille ronchon, » répondit Jo.
Laurie ouvrit la bouche pour poser une autre question, mais se rappelant juste à temps qu'il est impoli de trop mettre le nez dans les affaires des autres il la referma, l'air mal à l'aise.
Jo aimait ses bonnes manières, et rire aux dépens de Tante March ne la dérangeait pas, aussi lui fit-elle une description vivace de l'impatiente vieille dame, de son caniche obèse, du perroquet qui parlait espagnol, et de la librairie qui faisait sa joie.
Laurie s'en amusa immensément, et quand elle lui parla du vieux monsieur guindé venu un jour pour courtiser Tante March, et comment, à son grand désarroi, Poll lui avait arraché sa perruque au milieu d'un beau discours, le garçon rit de si bon cœur que des larmes roulèrent sur ses joues, et une bonne vint passer la tête à la porte pour voir ce qui se passait.
« Oh ! Cela me fait un bien fou. Continuez, s'il vous plaît, » dit-il en détachant son visage rougi et rayonnant du coussin du sofa où il l'avait enfoncé.
Enhardie par son succès, Jo continua, et lui raconta tout de leurs pièces et de leurs plans, leurs espoirs et leurs craintes pour Père, et tous les évènements les plus intéressants du monde où elle vivait avec ses sœurs. Puis ils en vinrent à parler de livres, et au ravissement de Jo il se trouva que Laurie les aimait tout autant qu'elle, et en avait même lu davantage.
« Si vous les aimez tant, venez voir les nôtres. Grand-père est sorti, aussi vous n'avez pas à avoir peur.
—  Je n'ai peur de rien, répliqua Jo en relevant fièrement le menton.
—  Je vous crois ! » s'exclama le garçon en la regardant avec admiration, tout en pensant qu'elle aurait de bonnes raisons d'être effrayée si jamais elle croisait le vieux monsieur dans un de ses accès de mauvaise humeur.
Comme il faisait bon dans toute la maison, Laurie put les mener de pièce en pièce, laissant Jo examiner tout ce qui attirait son attention. Ainsi ils parvinrent enfin à la bibliothèque, où elle joignit les mains et se mit à bondir sur place, ainsi qu'elle le faisait toujours quand elle était particulièrement ravie. Les murs étaient tapissés de livres, et il y avait des gravures et des statues, de petits cabinets pleins de pièces et d'autres curiosités qui attiraient le regard, des fauteuils capitonnés, des tables, des bronzes, et, cerise sur le gâteau, une large cheminée toute entourée d'une élégante mosaïque.
« Quelle richesse ! » soupira Jo, en sombrant dans les profondeurs d'un fauteuil en velours et en regardant autour d'elle avec un air d'intense satisfaction. « Théodore Laurence, vous devriez être le garçon le plus heureux du monde, ajouta-t-elle solennellement.
—  Personne ne peut vivre rien qu'avec des livres, » dit Laurie en secouant la tête, perchée sur une table en face d'elle.
Avant qu'il ne puisse en dire plus, une cloche sonna, et Jo se leva d'un bond en s'exclamant, alarmée, « Miséricorde ! C'est votre grand-père !
—  Eh bien, qu'est-ce que cela fait ? Vous n'avez peur de rien, après tout, répliqua le garçon d'un air malicieux.
—  Je pense que j'ai un peu peur de lui, mais je ne sais pas pourquoi je le devrais. Marmee a dit que je pouvais venir, et je ne pense pas que vous vous en portiez plus mal, » dit Jo en se donnant une contenance, quoiqu'elle ne quittât pas la porte des yeux.
« Je m'en porte même bien mieux, et je vous en suis très reconnaissant. J'ai seulement peur que vous en ayez assez de me faire la discussion. C'était si plaisant, je ne voudrais stopper pour rien au monde, dit Laurie.
—  Le docteur est ici pour vous voir, vint appeler une servante.
—  Cela vous dérangerait-il si je vous laissais une minute ? Je suppose que je dois aller le voir, dit Laurie.
—  Ne vous occupez pas de moi. Je suis comme un poisson dans l'eau ici, » répondit Jo
Laurie s'en vint, et son invitée s'amusa par ses propres moyens. Elle se tenait devant un beau portrait du vieux monsieur quand la porte se rouvrit, et sans se tourner elle dit avec conviction « Je suis sûre maintenant que je ne devrais pas avoir peur de lui, car il des yeux pleins de bonté même si sa bouche est sévère, et il a l'air d'avoir une volonté formidable. Il n'est pas aussi bel homme que mon grand-père, mais il me plaît.
—  Merci, m'dame, » dit une voix rude venue de derrière elle, où se tenait, à sa grande détresse, le vieux Mr. Laurence.
La pauvre Jo rougit jusqu'à n'en plus pouvoir, et son cœur se mit à battre la chamade tandis qu'elle pensait à ce qu'elle avait dit. Pendant un instant elle eut la folle envie de fuir, mais cela aurait été lâche, et ses sœurs se seraient moquées d'elle, aussi résolut-elle de rester et de se tirer d'embarras comme elle le pouvait. Au second regard elle s'aperçut que les yeux, sous les sourcils broussailleux, étaient plus aimables encore que ceux du portrait, et qu'il s'y trouvait une lueur espiègle, ce qui atténua grandement ses peurs. La voix du vieux gentleman était plus rude que jamais quand il reprit abruptement, après ce terrible moment de pause, «  Alors vous n'avez pas peur de moi, hein ?
—  Pas beaucoup, sir.
—  Et vous ne me trouvez pas aussi bel homme que votre grand-père ?
—  En effet, sir.
—  Et j'ai une volonté formidable, n'est-ce pas ?
—  J'ai seulement dit que je le pensais.
—  Mais je vous plais tout de même ?
—  Oui, sir. »
Cette réponse plut au vieux monsieur. Il émit un rire bref, lui serra la main, et, lui passant un doigt sous le menton, fit pivoter son visage et l'examina gravement avant de dire avec un signe de tête,
« Vous avez le courage de votre grand-père, si vous n'avez pas ses traits. Il était séduisant, ma chère, mais mieux encore il était brave et honnête, et j'étais fier d'être son ami.
—  Merci, sir. » Et Jo fut tout à fait à l'aise après cela, car cela lui convenait parfaitement.
« Qu'avez-vous donc fait à mon garçon ? fut la question suivante, posée avec brusquerie.
—  J'ai seulement voulu être une bonne voisine, sir. » Et Jo lui raconta comment elle en était venue à leur rendre visite.
« Vous pensez qu'il a besoin de s'amuser davantage, alors ?
—  Oui, sir. Il semble un peu solitaire, et voir d'autres jeunes personnes lui ferait peut-être du bien. Nous ne sommes que des filles, mais nous serions heureuses d'aider si nous le pouvons, car nous n'avons pas oublié le splendide cadeau de Noël que vous nous avez envoyé, dit Jo avec empressement.
—  Ta ta ta ! C'était l'idée du garçon. Comment va la pauvre femme ?
—  Elle va bien, sir. » Et Jo se lança en parlant à toute allure, et lui raconta tout sur les Hummel, sur lesquels sa mère avait attiré l'attention d'amis plus riches.
« La même façon de faire le bien que son père. Je devrais venir voir votre mère un de ces jours. Dites-le lui. Voilà qu'on sonne la cloche pour le thé, nous le prenons plus tôt à cause du garçon. Venez donc et continuez d'être une bonne voisine.
—  Si vous voulez bien de moi, sir.
—  Je ne vous le demanderais pas, si ce n'était pas le cas. »
Et Mr. Laurence lui offrit son bras avec une courtoisie un peu vieux jeu.
« Que dirait Meg de tout cela ? » pensa Jo tandis qu'il l'escortait dans la maison, ses yeux pétillant d'amusement comme elle s'imaginait raconter l'histoire en rentrant.
« Hé ! Eh bien, que diable arrive-t-il à ce garçon ? » demanda le vieux monsieur quand Laurie surgit en descendant les escaliers quatre à quatre et stoppa net à la vision étonnante de Jo bras dessus bras dessous avec son redoutable grand-père.
« Je ne savais pas que vous étiez là, sir, » commença-t-il, tandis que Jo lui lançait un regard triomphant.
« C'est évident quand on voit le fracas que vous faites en descendant. Venez prendre votre thé, sir, et conduisez-vous comme un gentleman. » Et après avoir affectueusement tiré sur les cheveux du garçon en guise de caresse, Mr. Laurence continua son chemin, tandis que Laurie s'adonnait dans leur dos à toutes sortes de pitreries, qui faillirent faire exploser de rire Jo.
Le vieux monsieur ne dit pas grand chose tout en buvant ses quatre tasses de thé, mais il observa les jeunes gens, qui bavardaient bientôt comme de vieux amis, et les changements survenus chez son petit-fils ne lui échappèrent pas. Il y avait maintenant de la couleur, de la lumière, de la vie sur le visage du garçon, de la vivacité dans ses manières, et un franc amusement dans son rire.
« Elle a raison, cet enfant est solitaire. Je vais voir ce que ces petites filles peuvent faire pour lui, » pensa Mr. Laurence tout en regardant et en écoutant. Il aimait bien Jo, pour ses manières étranges et brusques, et elle semblait comprendre le garçon aussi bien que si elle en était un elle-même.
Si les Laurence avaient été ce que Jo appelait des gens « raides et guindés » ils ne se seraient pas entendus du tout, car les personnes de ce genre l'intimidaient et la mettaient mal à l'aise. Mais les trouvant honnêtes et simples, elle fut tout à fait elle-même, et fit bonne impression. Quand ils sortirent de table elle proposa de s'en aller, mais Laurie dit qu'il avait encore quelque chose à lui montrer et l'emmena dans les serres, qui avaient été illuminées à son intention. Cela sembla bien féérique à Jo, de se promener dans les allées, profiter des murs fleuris de chaque côté, de la douce lumière, de l'air humide et parfumé, et des merveilleuses plantes grimpantes et des arbres qui l'entouraient - tandis que son nouvel ami coupait les plus belles fleurs jusqu'à avoir les mains pleines. Puis il les lia en un bouquet, et dit, avec l'air heureux que Jo aimait tant à voir, 
« Veuillez les offrir à votre mère, s'il vous plaît, et dites-lui que j'aime beaucoup le remède qu'elle m'a envoyé. »
Ils retrouvèrent Mr. Laurence dans le grand salon, mais toute l'attention de Jo se porta sur un grand piano, qui était ouvert.
« Vous jouez ? demanda-t-elle à Laurie avec respect.
—  Parfois, répondit-il modestement.
—  Jouez quelque chose, s'il vous plaît. Je voudrais l'entendre, pour le raconter à Beth.
—  Ne voulez vous pas jouer d'abord ?
—  Je ne sais pas jouer. Je suis trop stupide pour apprendre, mais j'aime énormément la musique. »
Aussi Laurie joua et Jo écouta, le nez voluptueusement plongé dans les héliotropes et les roses thé. Son respect et sa considération pour le jeune Laurence s'accrurent considérablement, car il jouait remarquablement bien et ne prenait pas de grands airs pour autant. Elle aurait voulu que Beth puisse l'entendre, mais n'en dit rien, et lui fit compliment sur compliment jusqu'à ce qu'il ne sache plus où se mettre et que son grand-père vienne à la rescousse.
« C'est assez, c'est assez, jeune fille. Trop de cajoleries ne lui valent rien. Il ne joue pas mal, mais j'espère qu'il s'en tirera aussi bien dans des matières plus importantes. Vous partez ? Eh bien, je vous suis très reconnaissant de votre visite, et j'espère que vous reviendrez. Mes respects à votre mère. Bonne nuit, Docteur Jo. »
Il lui serra affectueusement la main, mais avec un air contrarié. Quand ils furent dans le hall, Jo demanda à Laurie si elle avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Il secoua la tête.
« Non, c'est à cause de moi. Il n'aime pas m'entendre jouer.
—  Pourquoi cela ?
—  Je vous le dirai un de ces jours. John va vous raccompagner, puisque je ne le peux pas.
—  Nul besoin. Je ne suis pas une dame, et ce n'est qu'à deux pas. Prenez soin de vous, voulez-vous ? 
—  Oui, mais vous reviendrez, je l'espère ?
—  Si vous me promettez de venir nous voir quand vous irez mieux.
—  Je le ferai.
—  Bonsoir Laurie !
—  Bonsoir, Jo, bonsoir ! »
Quand Jo eut raconté toutes les aventures de l'après-midi, toute la famille fut prise d'envie de visiter leurs voisins, car chacune avait trouvé quelque chose d'attirant dans la grande maison de l'autre côté de la haie. Mrs. March souhaitait parler de son père avec le vieil homme qui ne l'avait pas oublié, Meg se languissait des serres, Beth soupirait après le grand piano, et Amy avait grande envie de voir les beaux tableaux et les statues.
« Mère, pourquoi est-ce que Mr. Laurence n'aime pas que Laurie joue du piano ? demanda Jo, qui était curieuse.
—  Je ne suis pas sûre, mais je pense que c'est parce que son fils, le père de Laurie, a épousé une Italienne, une musicienne, ce qui a déplu au vieux monsieur qui est très fier. La dame était bonne et belle et talentueuse, mais il ne l'aimait pas, et il n'a jamais revu son fils après son mariage. Ils sont morts tous les deux quand Laurie était petit, et son grand-père l'a recueilli. J'ai l'impression que le garçon, qui est né en Italie, n'est pas de constitution très robuste, et que le vieil homme a peur de le perdre, c'est ce qui le rend si prudent. Laurie a un talent naturel pour la musique qu'il tient de sa mère, et je pense pouvoir dire que son grand-père craint qu'il ne veuille devenir un musicien. En tout cas, son don lui rappelle cette femme qu'il n'aimait pas, et c'est pourquoi il "faisait la tête", comme a dit Jo.
—  Mon Dieu, que c'est romantique ! s'exclama Meg.
—  C'est stupide ! dit Jo. Qu'on le laisse faire de la musique s'il en a envie, au lieu de lui gâcher l'existence en l'envoyant à l'université, alors qu'il déteste ça.
—  C'est pour cela qu'il de si beaux yeux noirs et de si jolies manières, je suppose. Les Italiens sont toujours charmants, dit Meg, qui était un peu sentimentale.
—  Qu'est-ce que tu sais de ses yeux et de ses manières ? C'est à peine si tu lui as jamais parlé, s'exclama Jo, qui n'était pas sentimentale pour deux sous.
—  Je l'ai vu à la fête, et ce que tu racontes prouve qu'il sait se tenir. C'était très joli, ce qu'il a dit sur le remède que lui a envoyé Mère.
—  Il parlait du blanc-manger, je suppose. 
—  Comme tu es bête ! Il parlait de toi, bien sûr.
—  Vraiment ? » Et Jo écarquilla les yeux comme si cela ne lui était pas seulement venu à l'esprit.
« Je n'ai jamais vu une fille comme toi ! Tu ne sais pas reconnaître quand on te complimente, » dit Meg, avec l'air d'une jeune dame qui connaissait son affaire.
« Je pense que ce ne sont que des sottises, et je te prierais de ne pas être ridicule et de ne pas me gâcher mon plaisir. Laurie est un gentil garçon et je l'aime bien, et je ne veux pas entendre parler de choses sentimentales à propos de compliments et d'autres sornettes. Nous serons toutes gentilles avec lui parce qu'il n'a pas de mère, et il pourra venir nous rendre visite, n'est-ce pas, Marmee ?
—  Oui, Jo, ton ami est le bienvenu, et j'espère que Meg se souviendra que les enfants devraient le rester aussi longtemps qu'ils le peuvent.
—  Je ne me vois plus comme une enfant, et je n'ai pas encore treize ans, observa Amy. Qu'est-ce que tu en dis, Beth ?
—  Je pensais à notre Voyage du Pèlerin, répondit Beth, qui n'avait rien écouté. À comment nous avons quitté le Marais de la Tristesse et passé le Portail en prenant la résolution d'être bonnes, et comment nous avons commencé de grimper la colline en faisant de notre mieux. Et que peut-être cette maison pleine d'objets splendides sera notre Palais Merveilleux.
—  Il nous faudra passer les lions d'abord, » dit Jo, comme si cette perspective l'enchantait.
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nats-ace-cakes · 3 years ago
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Another birthday cake! This time a passion fruit cake with passion fruit curd, surrounded by chocolate wafer sticks... et juste là, un petit géranium.🧡🎉🎂✨ . #birthdaycakes #cakedecorations #passionfruitcake #passionfruitcurd #passionfruitsyrup #chocolatewafersticks #geraniums #cakestagram https://www.instagram.com/p/CBjO6FSHEF4/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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collinederigaud · 6 years ago
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Le rêve américain
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La chaleur était passée, et le ciel délavé. Allongée depuis trois jours je n’entendais que le vent dans les arbres, et les insectes qui entraient et sortaient de la chambre, presque tout de suite. Un bourdonnement emplissait la pièce et soudain faisait demi tour. Ils s’étaient égarés à l’intérieur, chez les humains.
Je m’alanguissais, glissant dans un sommeil trop léger pour être réparateur. C’était le jour, et je délirais gentiment. Les frelons m’étaient presque sympathiques – ils ne restaient pas. J’écoutais le jardin, un peu perdue dans le temps, jusqu’au son de la voix de mon petit garçon. Oui mon amour, ça va, merci. Nous étions seuls dans cette maison isolée, je n’avais pas vraiment peur, mais je nous sentais seuls.
Au pied du lit les livres de l’été me rassuraient, dès que je me sentais mieux, je prenais celui en cours – la harpe de Truman Capote murmurait les mots qu’il me fallait, tout juste. J’avais passé l’été avec des Américains, J. D. Salinger, Philip Roth, Truman Capote et maintenant Scott m’attendait, plein de promesses. L’été dernier j’étais avec Paul Auster et Monsieur Vertigo, et en 2016 avec Patti Smith. On se souvient toujours des livres lus pendant l’été.
C’était couru d’avance, cette histoire de fugitifs réfugiés dans un arbre ne pouvait que m’attirer, à l’instar de celle d’un sacré Baron perché. Il y a toujours un arbre auquel je grimpe l’été, et là il s’appelait La Harpe d’herbes. Peu avant, la noirceur lucide de Philip Roth m'avait réjouit tout autant.
Florilège de mots choisis :
« Je sortais dans la cour, vêtue simplement de ma robe, on aurait dit que je ne pouvais pas sentir le froid parce que j’en étais devenue une partie. »
« Il n’y en avait pas beaucoup dans cette troupe dont l’intelligence aurait pu vous troubler… »
« Il n’est pas besoin d’être mort. À la maison, dans la cuisine, il y a un géranium qui fleurit et fleurit sans cesse. Oui, certaines plantes ne fleurissent qu’une fois, quand elles fleurissent ; ensuite il ne leur arrive plus rien. Elles vivent, mais elles ont eu leur vie. »
Truman Capote, La Harpe d’herbes, trad. M.-E. Coindreau, Gallimard, 1952, réed. L’Imaginaire, 2015
« (…) Le cortège funèbre se dispersa, mais il ne fut pas question d’évacuer les images et les idées surgies ; l’aile de sa mémoire revenait tournoyer au-dessus, quand bien même ses pas s’éloignaient. »
« Mais combien de temps l’homme peut-il passer à se rappeler le meilleur de l’enfance ? Et s’il profitait plutôt du meilleur de la vieillesse ? À moins que le meilleur de la vieillesse ne soit justement cette nostalgie du meilleur de l’enfance, de ce corps, jeune pousse de bambou avec lequel chevaucher les vagues du plus loin qu’elles se formaient… »
Philip Roth, Un homme, trad. Josée Kamoun, Gallimard, 2007
« Comme tous les enfants de sa génération, la vie était pour elle une sorte d’accident à accepter, un fourre-tout où vous preniez ce que vous pouviez prendre mais où rien n’était garanti. »
Francis Scott Fitzgerald, Je me tuerais pour vous, et autres nouvelles inédites, trad. Marc Amfreville, Grasset/Fayard, 2017
Oui, le rêve américain existe, je l’ai rencontré cet été, l’été dernier, et encore d’autres étés, quand le temps s’arrête et que l’on n’ouvre plus les journaux.
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Marie-Pia 7 septembre 2018.
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darkpalmor · 6 years ago
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16 JANVIER 2019
Programme lexico-costaud : on va bosser sur le langage !
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Jeu (5-10 minutes) : Ironèmes délibérés. « Vivre au sommeil pour avoir plus chaud » : fabriquer de petites phrases dans lesquelles une homophonie sur un seul mot entraîne une belle aberration logique, puis continuer une mini histoire. Exemple : « Quand le chat n’est pas là, les souris pensent, mais à quoi pensent-elles ? … Et l’histoire continuerait sur quelques lignes. » On fera deux essais, sur les séries suivantes, dans lesquelles on changera un seul mot d’une ou deux lettres en conservant sa sonorité principale : Donneur, honneur, sonneur, bonheur, etc. Couture, bouture, mouture, suture, future, etc. Voici le mot explicatif de l’auteur des ironèmes, Étienne Candel, https://twitter.com/etienne_cdl et le lien vers le site de l’éditeur des rouleaux ironémiques : « Et voilà ! La seconde édition du livre-rouleau des #ironèmes est disponible sur le site de son génial et discret éditeur. Quelque 700 textes à l’encre thermique, à sortir de leur boîte de conserve ! https://ironemes.peuplecache.com »
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N.B. Quelques vers de Corneille ont été distribués, au cas où l’honneur serait tentant…
Le sonneur est dans le pré, et il pèse 850 kilos. Il s’appelle Hadrien, c’est un beau charolais au caractère entier, et il règne sur son troupeau de blanches dans les verts pâturages de la Bourgogne. Ce dont il ne s’est jamais rendu compte, c’est qu’il est ridicule avec son énorme clarine qui lui pendouille sous le fanon. Son propriétaire vient du Haut-Doubs, et a trouvé ce moyen pour repérer le troupeau par temps de brouillard.
L’argent ne fait pas le donneur. Il fait plutôt le receveur, celui des Impôts, qui réclame, prend, puis redistribue, mais le malheureux donneur, lui, a toujours l’impression de se faire avoir. Il lui semble même que l’argent défait le donneur. Voilà pourquoi Gaston, donneur contre son gré, a braqué la Recette Départementale, et vidé poignée par poignée le sac de son larcin tout au long de la rue, par-dessus les barrières ou les murets. Quand la Police Nationale, payée par nos impôts, l’a enfin arrêté, il lui restait juste de quoi acquitter sa contravention, parce qu’il avait laissé sa bagnole devant la grille de l’Hôtel des Impôts.
Le chirurgien s’attardait au-delà du nécessaire : la mouture était délicate, il n’était pas bien réveillé. Il reniflait, du bloc, les arômes de la cafétéria, et le Robusta acide qui en émanait lui faisait présager des aigreurs d’estomac. Il termina de recoudre celui de son patient, et attendit le suivant.
Quasimodo était donneur de cloches à Notre-Dame. La belle Esméralda n’avait qu’une misérable monture et un petit panier, et une robe sans poches. Elle fut donc arrêtée par les agents du prévôt, parce qu’elle se promenait avec une cloche non immatriculée sous le bras. Après Esméralda, la cloche fut derechef pendue au clocher de l’église, et elle sonne encore aux oreilles de Victor Hugo pour lui rappeler qu’on n’invente pas n’importe quoi sur une époque qu’on n’a pas connue.
La haute bouture, c’est du luxe. Le brin de géranium à deux feuilles, un bourgeon et 5 euros, sans garantie qu’il se développe correctement dans mon terreau pourri, c’est déjà de l’escroquerie. S’il faut en acheter qui fassent 15 ou 20 centimètres, et avec des boutons prêts à éclore, ça sort de mes moyens. La fleur en plastique, même délavée par plusieurs étés, c’est du solide, et personne ne viendra en couper des petits bouts pour les faire reprendre dans un verre au coin du radiateur. Et pour l’intérêt que ce vieux machin portait aux fleurs véritables, je ne vois pas pourquoi j’irais me ruiner sur sa tombe. Non, mais c’est vrai, quoi !
Précipice élevé d’où tombe mon sonneur ! La chute des corps était ainsi étudiée par Newton, du haut du clocher de l’Université de Cambridge, la petite ville où il fréquentait assidûment les cours de théologie. Il lui fallut assassiner quatre sacristains, en toute impunité, avant de reformuler beaucoup plus tard sa théorie sur les lois de la gravitation. En toute impunité, et comment donc ? Ce rusé gars de la campagne prétendit à chaque fois que le sonneur avait trop bu, ou s’était imprudemment penché, et la mort d’un manant ne fut jamais comptée comme celle d’un anglais à part entière.
Mon sonneur est muet, mon devoir impuissant ! Si la cloche ne retentit pas, c’en est fait de la cérémonie ! Mariage sans cloches, mariage qui cloche. Qu’on aille chercher un remplaçant, et vite !
« Nous n’avons qu’un donneur, il est tant de maîtresses cartes. La partie est truquée. » Au casino de Monaco, James Bond se préparait à déposer un paquet de plaques de cent livres sterling, et il apostropha en ces termes le croupier en redingote. On appela le directeur, il y eut une brève explication et Bond repartit au bras de sa girl du soir. Au petit matin, il quitta l’hôtel et prit la route de la corniche au volant de son Aston Martin, l’œil vif et l’esprit tendu vers sa mission : il avait encore trois espions à démasquer, une demi-douzaine d’hommes de main à abattre, et au moins trois magnums de champagne à vider avant minuit. Quelle vie, tout de même, se dit-il.
Écriture longue (15-20 minutes) pour trois petits récits complémentaires : Transposition par changement de point de vue. On commencera par un premier récit à deux ou trois personnages, vu de l’extérieur par un observateur neutre, puis un deuxième récit avec le point de vue d’un de ces personnages, et un troisième avec le point de vue d’un autre de ces personnages. Petite contrainte : Il doit y avoir contradiction entre deux de ces points de vue. Thème imposé : la galette des rois.
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Texte 1. Je leur avais découpé la galette en parts à peu près égales et je les avais laissés avec leur pétillant de pomme et leurs assiettes. C’est Jacques qui a commencé à faire dégénérer la situation, mais je n’ai pas voulu intervenir. Je le voyais pencher la tête, faire tourner le plat à dessert, revenir en arrière, faire le malin, sans doute pour repérer (ou simuler d’avoir trouvé ?) où se cachait la fève. Il a fait son petit bluff, je n’avais pas entendu crisser le couteau contre un quelconque obstacle. Et quand Pierrette a mordu sur la porcelaine, il a crié : « Tu as triché, tu as pris la tranche de Jules, c’est lui qui devait l’avoir ! » Après, ils se sont disputés, ont fouillé les tranches restantes, éparpillé de la frangipane sur toute la table, et c’est moi qui ai nettoyé. Comme toujours.
Texte 2. Je suis tombée sur la fève sans le faire exprès. Je ne voulais pas avoir la couronne, moi. D’abord, parce que c’était pour être roi et moi je suis une reine, ou une princesse. Et c’est Michel qui ‘avait donné sa part parce que la mienne était plus grosse et qu’il est gourmand. C’est pas juste. Et tout le monde s’est moqué de moi en disant que la couronne était trop grande et qu’on allait me couper la tête dans une guillotine. C’est pour ça que j’ai pas fini et que je suis allée pleurer dans ma chambre.
Texte 3. J’avais vu une part plus gonflée que les autres, alors j’ai fait tourner l’assiette plusieurs fois, pour les embrouiller et pour rigoler, en faisant bien attention. Mais j’avais mal repéré la tranche que je voulais. J’avais pourtant tout fait pour avoir la fève en couleurs, celle du roi, et je me suis retrouvé avec une petite reine en plastique blanc entre les dents. Personne ne m’a vu, et je l’ai avalée. Je n’allais tout de même pas avoir l’air débile et me retrouver à être la reine de Michel ou de Jules, et encore moins la reine de Pierrette ! Celle-là, elle est partie chialer dans sa chambre, c’est bien fait pour elle. Et après on s’est tous mis après maman en lui disant qu’elle avait oublié de mettre une deuxième fève dans le gâteau, et elle nous adit que le goûter était terminé et qu’on n’était pas près de recommencer.
À rebours (10-15 minutes) : La chute à l’envers. On suivra ce mode d’emploi original, expérimenté par deux écrivains contemporains. En février ou mars 2012, l’écrivain argentin Eduardo Berti proposa à l’écrivain espagnol Pablo Martín Sánchez d’écrire un livre ensemble à partir d’une idée originale ou, pour le moins, curieuse : EB écrirait une trentaine de commentaires environ d’environ, trente micro-nouvelles inexistantes ; PMS, à partir de ces commentaires, écrirait les micro-nouvelles en question. Puis, lors d’une seconde étape, ce serait l’inverse : EB écrirait des nouvelles également très brèves à partir des comptes rendus anticipés de PMS. […]
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    Pablo Martín Sánchez                                     Eduardo Berti
Voici un exemple de leur travail à deux plumes. 4. L’anecdote est banale, il faut le reconnaître. Mais l’astuce de la raconter à l’envers, en commençant par la fin, comme un film projeté « à rebours », contredit cette banalité. Elle la dément, pourquoi pas, en nous montrant à contre-jour, d’un point de vue nouveau, quelque chose qui avait perdu tout effet de surprise à nos yeux. Fondu au noir Il finit de traverser la rue et respire, soulagé. Ses derniers pas ont été les plus angoissants. Un moment, à mi-chemin, il a cru qu’il n’y arriverait pas. Et pourtant il s’était lancé d’un pas décidé, en pensant aux mots du poète : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible aux yeux ». Maintenant il se réjouit d’avoir jeté sa canne avant de traverser. Comme ça, personne ne pourra dire que si les voitures l’ont évité, c’était pour ne pas écraser un aveugle. Traduit de l’espagnol par Jean-Marie Saint-Lu  
On partira donc de ce principe : Chacun écrit, en 5 ou 6 lignes, le commentaire d’une micro-nouvelle, sur une feuille libre, et la passe ensuite à son voisin, qui écrit la micro-nouvelle qu’il croit correspondre à ce commentaire. Ensuite, on passe au voisin, qui lit successivement le commentaire et la nouvelle… Voici les résultats de cette ronde.
1. (Ch.) Il faut une culture certaine pour comprendre l’histoire. Les métaphores ne sont pas accessibles à tous, et l’usage du subjonctif donne un air désuet à cet événement inattendu. A. (B.) Les réchauds fumaient, l’antre résonnait des halètements de Nicolas. Il n’eût point fallu que le queux du sorcier usât de sulfure dans son athanor, et conséquemment le brouet ne se fût aucunement transmuté en pis. C’est le gosier tout esquinancié que le pauvret Gaspard avala son potage, sous l’œil esbaudi des suivantes, puis rendit sa gorge à longs bouillons, et resta bien marri et toujours prince, déconfit que la métamorphose eût échoué. Le royaume des grenouilles attendit, attendit, et la Rainette replongea au marigot. Nicolas Flamel se vit interdit de paillasse, de marmite et de cheminée et nul ne parvint plus jamais à réaliser qu’un humain devînt crapaud, quand la réciproque était si fréquente dans les bons contes d’antan. 
2 (B.) Le choix de situer le récit dans un futur indéterminé permet au personnage principal d’énoncer des opinions très politiquement incorrectes, et justifie – au contraire – son élimination finale et grotesque. B (Si.) Jacques habitait non loin du « rond-point » devenu le centre de ralliement de sa corporation. Ses collègues étaient là tous les soirs, après le travail, et refaisaient le monde autour d’un foyer improvisé et chaleureux. Tous ces ouvriers étaient là pour protester contre le coût de la vie, les salaires insuffisants, la hausse des impôts, mais avaient réussi à établir une vraie relation, tenace, mais tranquille. Il leur arrivait parfois de chanter, de raconter des blagues, de danser.Jacques, lui, arrivait les mains dans les poches, l’air faussement décontracté. Tout de suite il commentait les faits du jour, et interpellait les copains sur des sujets brûlants. Il s’emportait contre les élus locaux, les personnalités politiques, et finissait par injurier ceux qui ne pensaient pas comme lui. Excédé, Jean, qui était le plus vieux, et qui avait fédéré toutes les revendications d’une manière ferme mais douce, lui demanda de partir pour ne plus revenir. 
3 (Si.) L’auteur a bien voulu nous faire partager une fête de famille qui s’est mal terminée, parce que trop arrosée. On notera que les personnages qui jouaient aux cartes dans la maison étaient tous membres de la même famille. C (Co.) Tu joues ? C’est ton tour. Pierre, apporte donc la bouteille de poire ! On a déjà les verres, ou les tasses feront l’affaire. Bon alors, mon cher frère, tu fais quoi ? Tu rêves ? Il faut miser maintenant. – C’est pas parce que c’est l’anniversaire de maman que tu dois boire autant. En plus cette partie de cartes est nulle. Tu fais n’importe quoi ! Réfléchis un peu, compte les plis ! – Laisse-moi tranquille, toi ! Je ne t’ai rien demandé, le binoclard. Jacques jette ses cartes sur la table, recule brusquement sa chaise qui se renverse. Françoise pousse un cri, Solange surprise renverse la cafetière, Pierre lève les bras au ciel, tandis que jacques se jette sur André. Dans cette bousculade, personne ne voyait les larmes de leur mère. 
4. (Co.) Une histoire simple, bucolique, mais racontée avec un style rythmé. Les mots nous entraînent, les mots nous font sentir, entendre. Une belle ballade, vraiment. D. (Or.) L’amour est dans le pré, Premier épisode, Saison 9. Il se souvint du premier jour de son amour ; il n’était que patience, tendresse et attention. Sa main entoure celle de l’aimée qui chantonne. Sa voix glougloute comme celle du ruisseau qui les accompagne. C’était à la saison 2, croit-il, qu’il commença à en avoir assez des glouglou, des p’tites fleurs et des p’tits oiseaux. Du vent caressant les herbes hautes. Du soleil chauffant la peau à bloc ; du désir qui de plus en plus se pressait en lui. La saison suivante vit éclore de mauvaises pensées dans cette tête blonde que la belle adorait. Il la voit s’étendre en souriant. Les herbes se couchent révélant leur ardeur fraîche. Elle sourit et l’attire. Il tente d’effacer l’image. Mère ne tolérerait pas qu’il cède au feu bouillonnant en lui. Père déciderait son bannissement, et Dieu lui donnerait raison. Il respire longuement, se calme. Les saisons suivantes ont eu raison de cette abnégation. Et c’est dans un grand désarroi qu’il décidera au cours de la neuvième saisons de … 
5. (Or.) Je n’ai pas bien compris pourquoi il fallait autant de courage pour obtenir finalement un résultat si convenu. Quelque chose m’aura sans doute échappé.  E. (A.) L’homme n’écoutant que son courage se déshabilla avant de se précipiter vers l’eau glacée. Il commença par y tremper le bout de son pied gauche puis entra résolument dans l’eau jusqu’aux chevilles. Avisant alors une branche morte emportée par le courant il s’en empara et réussit en s’enfonçant jusqu’à mi-mollet à intercepter le ballon des enfants qui jouaient en amont. Il reçut de leur part de touchants et chaleureux applaudissements. Il en faut peu pour être héros.
6. (A.) Cette histoire apparemment sans queue ni tête qui trouve tout son sens à la dernière phrase est assez originale même si l’anecdote en elle-même est plutôt quelconque.  F (Ch.) L’escalier automatique du métro Barbès était une nouvelle fois en panne. Alors, bien sûr, ceux qui montaient pestaient. On entendant des « Y en a marre », « Dire qu’on paie nos tickets » et autres amabilité déplaisantes, parfois grossières. Ceux qui descendaient par ledit escalier n’auraient pas dû l’emprunter. Ils le savaient, mais pour eux, contrairement aux « montants », l’avantage était qu’ils gagnaient quelques secondes en prenant ce raccourci en sens interdit. Bref, tous allaient dans tous les sens et cela n’aurait eu ni queue ni tête si brutalement la machine ne s’était remise en route. La première personne qui chut entraîna les autres comme dans un jeu de dominos. Un tas de bras et de jambes mêlés créa une sorte d’hydre à mille pattes. Un heureux photographe saisit la scène et l’envoya à Paris-Match. Sans lui, sauf les pauvres échoués plus ou moins éclopés, qui se souviendrait de cette histoire ?
Démarreur en six mots (5-10 minutes) : Un arrêt surprise. « Parfois, je me dis : “ Et si ... ? ” » On continuera cette phrase (proposée par “De circonstance”) sur six lignes.
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Parfois je me dis : « Et si j’arrêtais de venir à cet atelier d’écriture ? Le monde s’arrêterait-il ? Les autres participants continueraient-ils sans moi ? Que deviendraient tous mes efforts pour tenter de gérer mon stress devant la page blanche, que ferais-je désormais ? » Alors je prends une feuille et un crayon, et j’écris des bêtises, ce qui me passe par la tête. Et je m’aperçois que cela ne change guère de mes exercices usuels. La situation est désespérée. Il faut que je trouve quelque chose à lire.
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laponctuelle · 4 years ago
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Jour 2 : “ça va, on est seulement mardi”.
On se retrouve dans la véranda-QG à 8h du matin pour un petit bilan, le dos de Lucien ne s’est pas amélioré mais Aurore a rencontré lors de sa promenade matinale, aux aurores, dix biches et un lapin. Bilan plutôt positif.
Ceci étant fait, c’est la valse des ordinateurs, des mails et des points météos, avec la toile comme meilleur outil. Et puis, comme les ateliers du soir ne sont pas encore complets, on décide de créer des affiches pour aller les mettre dans la capitale de la communauté de commune : Chaumont-en-Vexin. Pendant que Lucien réceptionne le papier imprimé, Aurore lance une machine de torchons, à 60, en mode express. On peut y aller.
On commence par le Carrefour, parce qu’on a pas pris de scotch, alors on achète du scotch et on demande où l’on peut mettre une affiche : l’abri à caddies accueille ce premier collage. Puis direction la pharmacie, il y a toujours des bonnes promos à cette pharmacie, on profite des bonnes promos et puis on nous dit qu’on peut mettre notre affiche sur le tableau d’information. On a bien choisi les couleurs : le rose rappelle Octobre Rose et le bleu-vert, le cours de tai-chi. Puis on va à la poste, ça fait deux semaine qu’on doit aller à La Poste pour envoyer des contrats signés mais à Denain on a pas trouvé le temps, alors on achète timbres et enveloppes, on met le tout dans la bannette et on apprend que l’on ne pourra pas mettre d’affiche, La Poste ne fait pas de pub. Pause au bar-tabac, Aurore fait découvrir à Lucien un long couloir qui donne sur une très belle cour extérieur. Elle boit l’allongé de Lucien, alors Lucien boit son café serré. C’est parce que ce n’est pas une vraie pause, tous les appels passés nous empêchent de nous concentrer sur quel café est à qui. Alors on repart, au Centre Social où l’on voit les sourires dans les yeux à notre arrivé, puis à la boulangerie dont on ressort avec une gourmandine au chèvre et un pain au maïs. Voilà, il est enfin l’heure pour Lucien de rejoindre un ostéopathe, pour lequel il a pris rendez-vous depuis la véranda ce matin, à Trie-Chateau, qui possède une impressionnant église du 12e siècle qu’Aurore visite et dans laquelle elle a dit qu’elle allumerait un cierge. Lucien ne sait pas si c’est vrai mais il suffit d’y croire.
Sur le retour, on fait un bref rendez-vous avec Alice, la documentaliste du collège Guy de Maupassant, à l’entrée du collège, pour échanger quelques mots, se réjouir de se revoir et puis laisser trois affiches, pour les trois endroits stratégiques du collège.
On rentre préparer une salade de légumes locaux et à peine avons nous inséré les graines de tournesol, on voit arriver notre chère Rébecca. On est tellement content.e.s de la voir : ça fait depuis début juillet qu’on n’échange que par messages, écrits ou vocaux, ou par appels, visio ou pas. Alors se retrouver en vrai et faire un point dans tous les sens, les hauts et les bas mélangés, dans un flot sonore continu, eh ben ça fait du bien. On en a des choses à se dire, beaucoup beaucoup, alors les deux heures passées ensemble ne serons pas suffisantes, mais c’est pas grave, parce qu’on se retrouve déjà samedi, et surtout, toute la semaine prochaine elle a tout déplacé, tout bloqué, pour être là tout le temps, à courir avec nous, et à se réjouir chaque jour de voir la fête approcher. On a envie, très envie.
Hop, on va au Marché Bio, là où travaille Cécile, la voisine de haie qu’on a rencontré hier. On arrive à 16h15, elle ne pensait plus nous voir, elle termine dans 15 minutes. On est surtout venu pour dire qu’en fait on en saura plus samedi. Mais comme ça on a rencontré les personnes avec qui elle travaille, et puis on l’a revu, et on s’est donné une marche à suivre, alors c’est déjà ça. Et on a trois objectifs à accomplir : moustique-tigre-se laver. On étudie les différentes solutions pour que les moustiques nous laissent tranquilles la nuit, portant notre choix sur les senteurs citronnelle-géranium plutôt que menthe-lavande, on prend du baume du tigre, le rouge, celui qui chauffe, pour le dos, et un savon d’Alep, pour les mains.
A la maison, on fait un appel rapide à François, qui viendra nous filer un grand coup de main technique les derniers jours, mais rapide parce que c’est la permanence de la mairie d’Hardi et on doit avec Renée et Jean-Jacques avancer sur la déclaration en préfecture. On a parlé de plein d’autres choses et un peu du dossier, mais ça vous pouvez l’entendre juste en dessous.
Et puis, à 18h30, l’atelier du soir, le groupe 2. Comme son nom l’indique, il est pour le moment composé de deux personnes : Margaux en CM1 et Gislaine, une copine de Rébecca (son double mort dans la dernière pièce qu’elles ont fait ensemble). On se dit que 2 c’est pas tout à fait un groupe encore, alors on décide qu’on va faire deux soli, en ce moment les soli c’est un peu notre truc. Et puis, comme dans Je suis un Saumon, chacune des deux pourra être un personnage que le banc de saumons croisera sur sa route, ce qui leur laisse carte blanche : elles peuvent être l’animal aquatique de leur choix. Elles ont chacune un.e metteur.se en scène, un très large choix de formes, idées, envies, on va travailler main dans la main, on va (se) raconter des histoires. Si la soirée devait se mesurer aux sourires qu’il y a eu en se quittant ce soir, alors ce fut une soirée réussie.
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lonelygirlphenomenology · 5 years ago
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journal de l’été lll
12 août
la flemme d’écrire alors je copie les notes de mon téléphone:
1. how to be free and socially acceptable? j’étais assise sur les rochers avec g. et on regardait une tornade au loin qui était un bateau (la tornade elle était au luxembourg) et je réfléchissais aux compromis. je me demandais si je devrais être plus aimable et moins moi-même. avant de partir j’étais dans un magasin de photo avec manon et le vendeur me parlait de la 4k sur les sony alpha et j’ai dit que ça m’intéressait pas d’un ton sec en parlant de la 4k mais sans le préciser à voix haute et il s’est arrêté net en disant je disais ça comme ça pour parler et je suis tombée dans un trou de glace m’empêchant d’ouvrir la bouche pour m’expliquer ou m’excuser jusqu’à ce qu’on parte et que je lui dise au revoir en souriant comme si de rien n’était. ça m’a hantée toute la journée. mais peut être que ça a rien avoir. je pensais plutôt à j. qui me voit tous les jours dans mon environnement naturel et à mes mauvaises manières et je me demandais ce qu’elle pensait de moi. je crois que j’ai un peu honte.
2. en parlant des parents de j. hier à table b. a dit “ses parents sont ingénieurs mais c’est des gens simples” et ça m’a marquée qu’il se sente obligé d’ajouter ça, comme si par la force des choses les gens ingénieurs seraient… quoi? snobs? elle est venue avec nous manger chez h. samedi soir et je me demandais si t. était bas comme moi et s’il avait honte de sa famille et j’en ai marre de faire tout un flan de cette histoire de classe sociale mais elle est toujours… là. et puis je me demande où je me situe moi dans tout ça. ça me fait penser à eileen myles quand elle parle de ses origines working class dans un de ses livres, elle dit qu’en voulant accéder au monde de l’art on cassait les codes de la working class parce qu’on veut devenir un gros fromage, a big cheese, et je pensais à mes amis artistes qui pour la plupart ont grandi dans des familles plus aisées et cultivées que la mienne. celle qui est encore vivante en tout cas.
3. les femmes sur l’aire d’autoroute dans l’aveyron, elles étaient toutes habillées en randonnée et y en avait une qui était toute maigre, elle portait un large bermuda beige trop grand pour elle et ses cheveux étaient ras sous son grand chapeau, elle prenait un café à la machine et un homme la regardait faire et je me suis demandé si les gens la traitaient différemment à cause de son apparence. je mourrais d’envie de m’incruster dans leur groupe et d’aller faire de la rando avec elles.
4. tendre souvenir de mon prof de linguistique comparée de la sorbonne ce matin dans la forêt en écoutant la conversation des gens derrière nous, blasés d’avoir fait le monde. mon prof de linguistique comparée il se moquait des gens qui font des endroits au lieu d’y aller, les retraités français qui disent cette année on a fait l’éthiopie et la croisière sur le nil alors l’année prochaine on fera l’afrique du sud. cet été ils ont fait un désert en 4x4. faut bien alimenter le capital souvenirs. les gens de la forêt ce matin ils avaient fait les fonds marins australiens puis les fonds marins de la guadeloupe mais à côté de ceux de l’australie, c’était du pipi. ils avaient aussi fait la basilique de rome et depuis ils visitent plus les églises parce que bon de toute façon ils ont fait la plus belle. ils m’ont donné envie de plus jamais bouger de chez moi, voyager dans leur bouche ça devenait vulgaire. à la cascade les gens faisaient la queue pour grimper tout en haut des rochers glissants pour faire des photos Instagram derrière le jet.
13 août
f. est arrivée au canada je l’ai vu sur ig et ça me mine le ventre, je peux pas m’en empêcher. je m’étais dit qu’au moins je faisais pas partie du problème du tourisme de masse mais je me suis fourrée le doigt dans l’oeil, je suis montée sur un volcan avec un téléphérique ce matin et puis j’ai fait une randonnée qui longeait un pré de brebis en estive avec leur berger et les gros chiens blancs du berger qui aboyaient contre loki et je pensais à l’article qu’on m’a proposé d’écrire pour un numéro spécial écoféminisme d’une revue d’art. l’année dernière je me filmais en train de faire l’amour à des rochers en ardèche mais là j’ai juste l’impression de faire partie du problème. je me sentais pas du tout digne d’aller l’embrasser la nature, j’avais juste envie de m’excuser. j’ai pris en photo les masses de gens qui se pressaient sur la plateforme en bois au sommet en me disant que je pourrais écrire un truc là-dessus.
hier on a fait le tour des montagnes en voiture (maman et c. étaient à la recherche d’un savon) moi j’avais la fenêtre ouverte et je sentais l’air sur mon visage et je souriais parce que c’était beau les collines vertes et jaunes à perte de vue rondes comme mon sein en sable sur la plage. on a longé un lac foncé et un hotel rose et blanc des années 70 avec des géraniums et un chateau sur une colline et des rochers clairsemés dans des prés et puis j’ai vu un toit recouvert de pierres plates grises et c’était le plus beau toit que j’avais jamais vu. je glissais d’une fenêtre à l’autre sur la banquette arrière pour pas en perdre une miette.
tout à l’heure avant de partir au resto dans l’ascenseur de l’hôtel tout d’un coup je me suis rappelé de céline sallette dans vernon subutex et j’arrêtais pas d’y penser au resto. à la maison quand je remplissais l’arrosoir dans l’évier de la cuisine en bas pendant qu’il se remplissait je posais mes mains sur l’évier et je m’imaginais sortir avec une fille comme céline sallette dans vernon subutex et justement j’arrivais pas à me l’imaginer. moi à côté d’elle. dans l’autobiographie d’eileen myles que j’ai lue à la mer elle raconte la première fois qu’elle a couché avec une fille, comment elle s’est retrouvée devant la grotte mystique et qu’elle a improvisé, qu’elle arrivait pas à croire que c’était en train de lui arriver. ça m’a fait penser à un épisode du podcast to L and back où elles parlent de la scène de la première fois de jenny avec marina et puis elles parlent de leur propre expérience, de cette énorme impression d’irréalité, que ça pouvait pas être en train de leur arriver, en vrai, à elles, et pourtant si. et j’arrive pas à croire que ça va m’arriver à moi aussi, un jour ou l’autre.
autre réflexion de cet après-midi en examinant des petites crottes rondes avec un baton: je suis pas assez en contact avec des lapins. je voudrais un jardin avec des gros lapins en liberté, comme les parents de j. ou les teletubbies.
14 août
aujourd’hui je me suis beaucoup énervée mais j’étais aussi très très contente et amoureuse de la nature et de ma nouvelle copine roberta la montagne ronde comme un sein avec sa jumelle à côté légèrement moins bombée c’est ça l’écoféminisme? je l’ai baptisée roberta 1. parce qu’elle se trouve tout en haut du col de la croix saint robert mais je pouvais décemment pas l’appeler robert 2. en hommage aux seins de roberta colindrez aperçus dans la saison 2 de vida. on a commencé à grimper dessus mais elles m’ont toutes abandonnée les unes après les autres alors j’ai continué seule jusqu’à ce que je commence à avoir peur parce que c’était trop haut mais, qu’est-ce que j’étais contente toute seule sur ma montagne. j’aimerais ne pas avoir peur si vite quand je suis seule. quand je suis arrivée en bas elles ont voulu rentrer je suis montée dans la voiture la mort dans l’âme pour rentrer à l’hôtel et puis j’ai boudé comme une ado pendant qu’elles mangeaient leurs assiettes de saint-nectaire en googlant lesbian hiking group et je me suis juré de trouver des filles avec qui randonner quand j’irai dans le pacific northwest, bientôt. tous les ans je veux que ça fonctionne comme j’aimerais que ça fonctionne alors que je sais que ça va pas fonctionner depuis le début mais je m’acharne parce que je suis jalouse des familles organisées et bien équipées qui partent le matin tôt et où les parents s’occupent de tout.
dans l’après-midi je suis partie me promener au pied du volcan avec manon et loki en chantant (céline dion et elton john) on a pris un chemin bordé de sapins et de fleurs jusqu’à ce qu’on atterrisse devant l’arrivée d’un télésiège et on a continué à chanter jusqu’à ce que des gens arrivent alors on a fait demi-tour. on a vu les sources de la dore et de la dogne qui se mélangent en dordogne sous un petit pont en bois infesté de touristes qui se frôlaient pour passer d’un côté à l’autre, je savais pas que la dordogne c’était la dore et la dogne et le mont-dore en rentrant je vais chercher un c’est pas sorcier qui m’explique les volcans d’auvergne parce que la femme à la réception de l’hôtel m’a dit qu’on était dans le cratère là mais je comprends pas vraiment comment c’est possible.
aussi: 1. j’ai encore fait trop de photos et c’est un gâchis que je sois pas photographe 2. j’ai mangé trop de fromage.
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mabomanji · 6 years ago
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Lamier blanc repéré à Pierrefonds près du château
L’un de mes passe temps favoris ces dernières années c’est d’essayer de reconnaitre les plantes ! A force de traîner dans la nature, à randonner, on en croise des plantes plus jolies les unes que les autres, avec des fleurs de toutes les couleurs et des formes étranges. Tout ce qui pousse et qu’on appelle les mauvaises herbes, sont-elles vraiment toutes mauvaises ? Les gens du coin connaissent souvent des petites herbes, des petits fruits qui sont comestibles. Et dès qu’on parle de nourriture je suis toujours intriguée !
De la badasse !
En regardant sur internet on peut trouver des infos sur les plantes, à la bibliothèque aussi mais arriver à reconnaître une plante dans son milieu naturel en étant sûr c’est différent. C’est pourquoi j’ai regardé s’il existait des associations qui faisaient des balades pour reconnaître les plantes et il y en a dans le coin de Montpellier. Je me suis donc lancée avec une balade pas très loin où j’ai appris à reconnaître une dizaine de plantes qu’on peut utiliser dans la cuisine en aromatique ou en petite salade. Et depuis j’essaie de réviser ce que j’ai appris et apprendre de nouvelles plantes.
La nature foisonne de moyens de subsister et ce savoir se perd peu à peu alors qu’on fait reposer notre entière alimentation sur des produits qui sont fabriqués ou cultivés loin de chez nous et sans qu’on les voit. Revenir à cette connaissance de l’environnement qui nous entoure permet de faire plus de lien avec la nature, de reprendre conscience de ses merveilles et d’avoir plus d’empathie et l’envie de la protéger. C’est la base de notre vie et de toutes les ressources que nous utilisons. Nous sommes en lien avec cette nature même si nous nous cachons dans les villes.
Je vais partager avec vous quelques plantes faciles à reconnaître que l’on peut trouver un peu partout en France ! Attention par contre, n’essayez pas d’en cueillir sans avoir fait une formation avant ! Les voir en photos est totalement différent de les voir en vrai ! Ne jouez pas avec les plantes que vous ne connaissez pas certaines peuvent vous rendre malade ou même vous empoisonner. Si vous cueillez des plantes faites-le dans des endroits où elles ont poussé sans pollution, un peu éloignées de la civilisation et nettoyez-les bien.
Le soucis sauvage : il a une odeur de résine, on peut manger les feuilles et les fleurs en salade ou le faire macérer pour en faire une huile de massage, il sert à faire cicatriser les plaies. J’en ai utilisé mis en huile pour le visage acheté dans un biocoop.
La fausse roquette : elle a des fleurs blanches avec 4 pétales en croix, on l’appelle le wasabi de la garrigue, on peut la manger en salade c’est piquant mais il ne faut pas trop en abuser, il vaut mieux les cuire. Elle fait partie de la famille des choux.
Le gaillet gratteron : il était utilisé pour filtrer le lait, il a des petits crochets c’est pour ça qu’on en récupère sur les vêtements après une balade en nature. Il a un goût de poireau, patate. Il faut le cueillir en jeune pousse. Il fait partie de la famille du café et il vaut mieux le cuisiner.
Le plantain : un classique qui pousse vraiment partout ! Il a des nervures parallèles à l’arrière, une fleur en corolle qui sent le champignon. On peut les faire en salade. Il fait sortir le poison des piqûres de guêpes et les échardes. Il faut mâcher les feuilles puis en faire un cataplasme. Il est riche en tanin avec des propriétés digestives et respiratoires. On l’utilisait beaucoup petits en entourant le haut avec la tige pour faire une catapulte.
crédit image
La mauve : Très répandue partout et même en ville comme le plantain. Ses feuilles sont arrondies avec des petites dents mais sans coupures sinon c’est du géranium. Il y a un point mauve au centre. On peut manger les fleurs, les feuilles et les fromageons. C’est un peu fade, on peut les cuire mais il faut bien les assaisonner et bien les mâcher. C’est un laxatif doux qui aide le système digestif, apaise les muqueuses et peut s’utiliser contre la toux. Les feuilles cuites peuvent épaissir les soupes. On peut faire de la tisane avec les fleurs de mauve.
La pimprenelle : avec un nom aussi joli voici une petite plante qui pousse un peu partout mais qu’on ne voit que si on y prête attention. Les feuilles sont ovales et dentelées. On peut la manger en salade, elle a un goût de concombre.
Une autre redécouverte ce sont les glands ! On peut les consommer mais il faut pas mal de temps pour les préparer. C’est une nourriture abondante dans nos forêts et qui a servi à pas mal de gens à survivre. Il faut enlever les tanins qui sont trop présents dans les glands donc soit on a une rivière à sa disposition et on laisse les glands dans un sac trempé dans la rivière pendant quelques temps soit comme j’ai du le faire je cuis les glands dans de l’eau qui se noircit, j’enlève l’eau et en remet et je refais cuire jusqu’à ce que l’eau soit claire. Le nombre de cuissons dépend des glands, ils sont plus ou moins chargés en tanins. Ensuite on peut en faire un pâté qui est assez fade donc il faut rajouter pas mal d’épices pour que ça soit intéressant. Je l’ai utilisé en le mélangeant dans mes plats comme le tofu par exemple.
L’association près de Montpellier qui organise des sorties c’est Nature Comestible, emmenée par une animatrice très sympathique elle vous fera visiter des lieux différents, ils organisent également des journées cuisine ou préparation de plantes médicinales et des stages de survie. Vous pouvez également les retrouver sur Facebook. J’ai effectué deux sorties et c’est toujours des moments sympathiques dans des coins proches où on découvre un fourmillement de plantes intéressantes.
    J’ai d’abord découvert un naturopathe sur youtube qui fait des balades en région parisienne et qui réalise également des petites vidéos sur des plantes en expliquant comment les reconnaitre, les dangers ainsi que les effets bénéfiques qu’elles ont. Il a aussi un site internet, il propose des formations et a également sorti un livre. Ses vidéos sont bien faites, courtes avec les clés de reconnaissance pour différencier les plantes.
youtube
Si vous voulez en savoir plus sur les plantes il y a pas mal de livres sur les bienfaits des plantes à trouver en bibliothèque. Je vais vous présenter deux livres que j’ai.
  Tout d’abord j’ai récupéré un livre sur les plantes médicinales de mon beau-père et ça a été le début de mon intérêt pour les vertus des plantes et leurs utilisations possibles. Il a une partie sur chaque plante et une partie suivant les problèmes de santé rencontrés, il rappelle les associations à éviter et les contrindications. Même si les plantes ont des effets doux ce sont quand même des effets sur l’organisme et il ne faut pas le faire à la légère.
  Et puis un livre offert par une amie avec toutes les petites plantes à cueillir dans la nature et quelques recettes à manger et pour les conserver. Le livre parle de toutes les variantes des plantes, celles à éviter ou celles qui, faisant partie de la même famille, peuvent être cueillies sans problème. Ces plantes-là sont plus proches de celles qu’on peut trouver en faisant des sorties cueillette. Le livre est fait par plusieurs personnes qui organisent des sorties en campagne ou montagne pour faire de la cueillette, ils ont donc des informations précises pour arriver à déterminer les plantes grâce à l’observation et aux sens. C’est par l’utilisation de plusieurs sens à la fois en plus de la vue qu’on arrive à vraiment déterminer ce qu’est une plante. Son odeur va très vite rappeler de quelle famille elle fait partie, on évite ainsi de se tromper.
Je n’en suis qu’au début de ma découverte de toutes les plantes comestibles, une fois qu’on commence on a envie de savoir comment toutes les plantes s’appellent, sans parler des arbres. J’aimerais bientôt faire un stage de randonnée avec cueillette en mode un peu survie. J’aime beaucoup l’idée d’autosuffisance surtout en étant en pleine nature, arriver à subsister avec juste ce qui nous entoure. Et une fois cueillies les plantes vont un petit peu envahir l’intérieur de nos maisons, apportant de nouvelles saveurs et des petits remèdes pour les petits maux de la vie quotidienne. Je vous parlerai dans un prochain post de mon amour pour les tisanes !
{Ecosystème} Les plantes sauvages L'un de mes passe temps favoris ces dernières années c'est d'essayer de reconnaitre les plantes ! A force de traîner dans la nature, à randonner, on en croise des plantes plus jolies les unes que les autres, avec des fleurs de toutes les couleurs et des formes étranges.
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zotcar · 7 years ago
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10 endroits où pique-niquer à La Réunion
Les beaux jours sont là, les marmailles sont en vacances et vous aussi. Et si vous en profitiez pour aller pique-niquer ? Vous ne savez pas où aller, on vous comprend, il y a tant de choses à voir. Pour vous aider on vous à compiler 10 endroits phares à la Réunion (liste non exhaustive bien sûr).
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1/ La rivière Langevin
Et si vous alliez faire un tour dans le Sud Sauvage ? Tous les week-ends les berges de la rivière sont prises d’assauts par les réunionnais qui viennent pique-niquer. Il faudra donc vous lever tôt pour avoir un bon emplacement mais le jeu en vaut la chandelle. Vous pourrez vous baigner dans les bassins naturellement glacés, admirer la cascade de Grand Galet et même faire un tour à la Marine Langevin.
2/ La plage de la Saline
Si vous souhaitez profiter du bon temps, on vous conseille un pique nique à la plage de la Saline. Vous pourrez profiter en famille du lagon où poissons et coraux multicolores vous en mettront plein la vue. Les filaos de l’arrière plage sont parfaits pour se poser et profiter d’un pique-nique en famille (ok les grains de filaos piquent un peu, mais ça fait partie du charme).  Pour les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées une handiplage a été aménagée pour que chacun puisse profiter de la plage en toute sérénité.
3/ Belvédère de Bois-Court
Si vous êtes plutôt à la recherche de fraîcheur c’est là qu’il faut vous rendre. Situé à la Plaine des Cafres, le Belvédère offre une vue plongeante sur le village de Grand Bassin. Le site est facilement accessible et dispose d’une aire de pique-nique. Pour les plus courageux, c’est aussi le départ d’une randonnée jusqu’au village de Grand Bassin, notez bien qu’on parle de randonnée et pas de « balade ».  
4/ Grand-Coude
On reste dans la fraîcheur et donc dans les hauts. Plus particulièrement à Saint-Joseph. Pour aller à Grand-coude il faut monter, monter et encore monter. Mais vous ne le regretterez pas. Vous pourrez vous perdre dans le labyrinthe « En Champs Thé » et finir par une dégustation de thé issu de la plantation. Un peu plus bas, se trouve la fôret du « Petit Serré ». Elle est aménagée pour les pique-niques et offre deux points de vue. Un sur la rivière des remparts et en l’autre en face sur Grand-Galet.
5/ L’Anse des Cascades
Allons dans l’Est cette fois. La cocoteraie de l’Anse des cascades fait un parfait cadre pour les pique-niques familiaux. Nous vous invitons également à suivre le sentier qui longe l’océan et qui vous mènera jusqu’à Piton Sainte-Rose.
6/ Salazie
Peu connus, les anciens thermes de Salazie vous proposent un voyage hors du temps (oui on est des poètes chez Zotcar).  Le départ se fait au bout de la rue principale de Hell-Bourg et vous y trouverez un parfait endroit pour pique-niquer. Dans un autre registre la fôret de Bélouve est un petit écrin de verdure (#poète) où vous aimerez vous ressourcer en famille autour d’un zembrocal et un rougail saucisse.
7/ Parc du Colorado
Vos enfants apprécieront et vous aussi. Situé au sommet de la montagne il propose de nombreuses aires de jeu pour les plus petits et des départs de nombreuses randonnées et balades à faire à pied, à vélo ou même à cheval.
8/ Route Forestière du maïdo
De retour dans les hauts, nous allons cette fois au Maïdo à Saint-Paul. Les aires de pique-niques sont nombreuses, les choses à faire et à voir aussi. Pour ceux qui n’ont pas le courage d’aller à Mafate à pieds, le Maïdo offre un super point de vue sur le cirque, à défaut d’y aller vous le verrez de loin. Vous pourrez vous régaler grâce à une descente en luge ou en tyrolienne. Enfin, pour ceux qui veulent découvrir le terroir, la Maison du géranium est l’endroit parfait.
9/ Saint-Benoît
Le Bassin la paix et le Bassin la Mer vous permettront de vous rafraîchir en ces périodes de forte chaleur, vous apprécierez également la cascade. Mais attention de ne pas trop vous en approcher. Les courants peuvent être dangereux.
10/ L’Étang-Salé
L’Australie à Salt Lake City, la Réunion à l’étang-salé ! Outre la plage de sable noir (ki pouak bien no doi de pié), L’Étang-Salé dispose également d’un beau parc pour pique-niquer, le parc des oiseaux. Certes il n’y a plus d’oiseaux mais l’endroit est très agréable et les enfants seront ravis d’aller rendre visite aux crocodiles, juste en face.
Pour vous aider encore plus, le site cartedelareunion.fr, dispose pour chacune des 358 aires référencés,  la liste de tous les équipements disponible sur place (kiosques, tables, bancs, robinet d’eau, poubelles, aires de jeux pour enfants…) et 1/4 des sites sont présentés en vidéo !
Sans oublier, après votre passage, ramener vos déchets avec vous pour limiter votre impact sur la nature et réduire la prolifération des rongeurs et chats sauvages.
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tcrouzet · 7 years ago
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Carnet de route - Mai 2018
Initialement publié sur tcrouzet.com
Jeudi 3, Balaruc
N m’annonce que la messagerie Telegram a été bloqué en Iran, mais que c’est sans importance puisque tout le monde utilise des proxys. À quoi ça rime, alors ? Les mollahs doivent être bien désespérés pour prendre une telle mesure, mais les gens désespérés peuvent commettre des horreurs. Isa me dit que je ne comprends rien à la politique. « Au contraire, les mollahs sont très intelligents. Ils se donnent un nouveau moyen d’emprisonner les gens. C’est tout. »
Samedi 5, Balaruc
Il pleut ce matin, pas de sortie VTT, et voilà que je plonge dans le code. Tout ça sous prétexte d’envoyer à un ami un lien vers mon photoblog d’où les images un peu anciennes ont disparu, la faute à Instagram qui change sans cesse ses URL… et ça m’énerve, parce que d’une certaine façon je ne suis pas propriétaire de ces images, simplement parce qu’elles ne sont pas sauvegardées chez moi. Alors je récupère un plug-in pour synchroniser mon blog et Instagram, un plug-in défectueux, que je dois bidouiller pendant plusieurs heures avant que la moulinette fonctionne.
Je reçois des mails excédés, j’ai spammé plusieurs de mes lecteurs fidèles. Comment ça se fait ? Je finis par comprendre : à chacune de mes photos ajoutées en tant que nouveau billet, un message a été envoyé, 1 200 messages. J’ai touché du doigt la complexité de notre monde avec ses interconnexions invisibles, ou oubliées, qui mettent en œuvre des causalités inattendues.
Assis à mon bureau
Maison soleil couchant
Lundi 7, Balaruc
Pas d’horizon aujourd’hui, les deux langues de terre qui avancent dans l’étang dessinent une porte sur la brume, avec au milieu la silhouette jaune du sémaphore.
Phare
Jeudi 10, Balaruc
Les études se multiplient pour montrer les bienfaits du Yoga, de la méditation, des retraites dans les ashrams. Est-ce surprenant ? Couper du flot du temps réel, se reposer, se détendre, communier avec la nature ne peut faire que du bien. Je suis certain que les scientifiques aboutiraient aux mêmes constats s’ils s’intéressaient aux cerveaux des lecteurs.
Vendredi 11, Balaruc
J’ai enfin replongé dans mon petit roman d’amour, qui évolue de manière surprenante. En parallèle, je lis un très bon essai sur l’écriture Wired for story qui, bien que proposant parfois une vision réductrice de la littérature (toute histoire devrait avoir un protagoniste), reste lumineux, notamment quand il s’agit de confronter l’art du roman à la neurologie.
So what is a story? A story is how what happens affects someone who is trying to achieve what turns out to be a difficult goal, and how he or she changes as a result. Breaking it down in the soothingly familiar parlance of the writing world, this translates to “What happens” is the plot. “Someone” is the protagonist. The “goal” is what’s known as the story question. And “how he or she changes” is what the story itself is actually about.
Avec mon histoire d’amour, je n’ai jamais autant collé à cette logique. Mon intrigue : un écrivain cherche à tromper sa femme pour retrouver l’inspiration. Mon protagoniste : l’écrivain. Son but : écrire un livre. Le véritable sujet de l’histoire : éloge du couple et de la fidélité, une lettre d’amour. Je suis en train d’écrire un roman d’amour initiatique, dont le sujet est les changements que l’histoire induit dans le personnage principal.
À la fin des chapitres de Wired for story, Lisa Cron propose une check-list. Idéalement, dès la première phrase, le premier paragraphe, la première page d’une bonne histoire, le lecteur devrait pouvoir répondre à quelques questions.
C’est l’histoire de qui ? (Mon écrivain.)
Est-ce que quelque chose se passe dès la première page ? (Mon écrivain décide de tromper sa femme.)
Est-ce qu’il y a un conflit dans ce qui arrive ? (Oui, parce l’écrivain aime sa femme.)
Est-ce que quelque chose est en jeu dès la première page ? (Oui, l’avenir du couple, l’avenir de la carrière de l’écrivain.)
Devine-t-on que quelque chose n’est pas dit ? (Utile si le protagoniste n’est pas introduit immédiatement, mais bon, c’est évident qu’il y a dans mon projet une interrogation sur la fidélité.)
En savons-nous assez pour avoir une vue d’ensemble des éléments autour duquel le récit s’organisera ? (Écriture, adultère, couple, crise de la cinquantaine… oui, il me semble.)
Rue
Samedi 12, Balaruc
Réveil. J’attrape NewScientist, je lis un article expliquant que, plus ont est éduqué, plus on vit vieux, puis mes yeux tombent sur l’article voisin, Trees have a hidden regular heartbeat et le souvenir d’un rêve de la nuit revient. J’étais nouvellement responsable d’une propriété, avec des forêts, des champs, un chemin bordés de grands peupliers neige, les mêmes que nous avons à la maison, mais immenses, vieux, et je surprends les paysans en train de les abattre, parce qu’ils font de l’ombre aux cultures, et je me vois en train de les interrompre, en leur expliquant qu’on ne peut pas tuer de tels arbres parce qu’ils sont vivants, sacrés.
Le plus souvent, j’oublie mes rêves, même si je rêve beaucoup, parfois des histoires entières (il semblerait que plus on rêve, plus ont est créatif, et qu’un créatif doit donc protéger son sommeil pour qu’il soit riche en rêves). J’ai peut-être rêvé d’arbres parce le soir je m’endors en lisant The Lost City of the Monkey God, un magnifique récit d’exploration de la jungle hondurienne.
Je parle de livres, de NewsScientist, de vieux supports, et très peu de mes lectures numériques, parce que je lis de moins en moins les auteurs du Web, même si je continue de crier que là se joue la littérature contemporaine, je le fais par posture, par corporatisme, car, dans les faits, la plupart de ces auteurs m’ennuient de plus en plus, parce qu’ils ne maîtrisent aucun des codes de la narration, croyant pouvoir s’épargner de passer par une phase artisanale de leur art.
J’aime le journal en différé de Guillaume Vissac (pour contredire le point précédent). Dans son entrée 120418, il évoque la difficulté de trouver les mots. J’ignore tout de cette sensation. Quand j’ai quelque chose en tête, je réussis toujours à l’exprimer, et même souvent je réussis à exprimer des choses dont je n’ai pas conscience, qui se matérialisent au moment même de l’écriture, par-devers moi.
Mercredi 16, Balaruc
Avec la mort de Tom Wolfe, tout le monde confond celui qui qualifie un genre déjà établi de New Journalism, et celui qui crée le genre, en écrivant la première œuvre pouvant lui être rattachée. Si Tom Wolfe publie Acid Test en 1968, c’est en 1965 que Truman Capote publie De sang-froid, en 1960 que Joseph Kessel publie Les mains du miracle, en 1929 qu’Albert Londres publie Terre d’ébène…
Vendredi 18, Maillardou
En VTT
Biron
Samedi 19, Maillardou
Matin
Avec les copains
Dimanche 20, Maillardou
Saint Avit
Lundi 21, Maillardou
Nuages
Mardi 22, Balaruc
Après quatre jours de VTT dans le Lot-et-Garonne, 200 kilomètres de chemins plus ou moins boueux, 3 500 mètres de dénivelé positif, j’ai la tête dans mes cuisses douloureuses, c’était génial et, en même temps, je sais que replonger dans mon roman sera plus difficile qu’attaquer les montées à forts pourcentages.
Le roman sur mon père sortira finalement pour la rentrée littéraire 2019, La Manufacture voulant en faire son poulain pour l’occasion. Deux ans d’écart entre la fin de la rédaction et la publication, deux ans d’une maturation qui me fait replonger tous des trois mois dans le texte.
Mercredi 23, Balaruc
Je déteste de plus en plus les réseaux sociaux, mais je n’y renonce pas totalement parce qu’il s’y passe parfois des choses émouvantes. Je vais deux fois par an sur Linkedin, pour y faire le ménage et, hier, je vois qu’un vieil ami m’a invité, un vieil ami qui a été très proche, un temps fusionnel et avec qui j’ai rompu, sur un malentendu, en éprouvant depuis du chagrin. Nous ne pouvons pas réparer le passé grâce à Linkedin, mais peut-être commencer une nouvelle histoire.
Vendredi 25, Montpellier
Un acteur interprète ma géolecture en traînant derrière lui une trentaine de personnes. C’est drôle, je m’amuse. La vérité : cette affaire de géolecture n’intéresse pas grand monde. Je ne regarde pas les stats de téléchargement de l’application, mais ça ne doit pas peser lourd. Pourtant, j’ai senti que je touchais à quelque chose, tant que j’ai senti, c’est ça qui compte après tout.
Géolecture
Lundi 28, Malte
Un ami a mal à la tête, il est désorienté, il va aux urgences, on le renvoie chez lui, ce serait le stress, mais le mal empire, on finit par lui faire passer un scanner et on découvre une orange au cœur de son cerveau, une tumeur gigantesque, inopérable. Je suis en train de lire Proust et je me dis que de son temps mon ami serait allé de mal en pire sans savoir que son destin était scellé, je ne sais pas ce qui est mieux, savoir ou se donner une chance d’espérer que le mal partira de lui-même.
Premier contact avec Malte. Routes fleuries de géraniums et de lauriers roses. Végétation en avance d’un bon mois sur celle du Midi. Nous logeons à l’hôtel intercontinental. Dehors, la plage, le port. Impression d’être au cap d’Agde en juillet-août et tout de suite envie de fuir. Dire que nous sommes sur ce caillou en repérage pour éventuellement y passer un an afin les enfants apprennent l’anglais.
On amène les enfants se baigner dans une crique réputée, juste en contrebas d’une immense usine de desalination. Eau moyennement propre (la Grèce est bien loin). Émile plonge, il ressort immédiatement en hurlant. Il s’est fait piquer par une méduse. On s’en va à la recherche d’une pharmacie, on atterrit dans une ville portuaire, Il-Brolli, pas prétentieuse, face à un immense dépôt de conteneurs. On aime ce côté brut, en prime on découvre un très bon restaurant.
Desalinisation
Port
Port
Mercredi 30, Malte
Malte, c’est une île avec du béton. Hors des agglomérations, une gageure, on se retrouve coincé entre des murs de pierres jaunes.
Pointe
Jeudi 31, Malte
Pas le temps d’écrire, pas la tête à ça, pas sublimé par Malte. J’imagine mal y passer un an, d’autant plus que nous avons maintenant une offre ferme pour Miami, reste plus que quelques formalités côté Visa.
Ce matin, j’attends Isa et les enfants pendant qu’ils visitent une troisième école. Nous découvrons qu’ici le niveau scolaire à âge équivalent est bien plus élevé que chez nous, nous grande puissance peu à peu distancée par le reste du monde, parce que notre système éducatif refuse de se remettre en cause.
Samedi, j’ai terminé le premier jet de mon histoire d’amour. Je relis, je lisse, c’est tout. Je suis aussi la campagne participative pour le financement de L’Affaire Deluze, dont l’objectif est largement dépassé, mais je sais que Les XII singes attendent bien mieux avant de s’enthousiasmer.
Cette campagne me donne l’idée d’un projet d’écriture, dont les chapitres ne seraient débloqués qu’au fil des souscriptions. Plus les lecteurs souscriraient, plus le livre serait long, par exemple, avec des options, genre des thèmes s’ajouteraient peu à peu.
Ferry
Gozo
Ir-Rabat
Forteresse
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maitrelalune-blog · 7 years ago
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LES PARFUMS MAGIQUES ET LEURS EFFICACITE
LES PARFUMS MAGIQUES ET LEURS EFFICACITE du Maitre Marabout LA LUNE
Les parfums jouent un rôle considérablement subtil dans le comportement des êtres humains. Les lotions des Antilles ne peuvent que ravir, car elles sont adaptées à chaque situation de la vie. On peut ainsi, à peu de frais, ajouter un petit plus à tout ce que nous entreprenons, sans avoir l’air de rien, et ça marche. Elles nous offrent un champ d’action considérable, fines et pénétrantes, elles peuvent être envoûtantes, à effet rapide, intuitives ou tout simplement d’une efficacité redoutable. À vous d’essayer et de constater… Certaines portent le nom en patois ce qui ajoute à leur authenticité:
ABONDANCE : Aide à la bonne marche des affaires commerciales et à obtenir des contrats. S’en parfumer et faire brûler avec poudres et encens.
ACACIA : Pour développer ses facultés intellectuelles. Aide à la méditation et la concentration. À brûler.
ACCORD : On s’en parfume matin et soir pour régler les différents au plus vite.
ACCOSTABLE : Harmonise les contacts en Affaires et en Amour.
AIMANT : Attire fortement la réussite et la chance en amour, dans le travail et aux jeux.
AMBRE : Aide à la réussite des entreprises. À faire brûler. Lotions magiques des antilles
AMOUR AMOUR : Atténue les tensions dans le couple et relance le désir sexuel. S’en parfumer.
AMOUR SANS FIN : Protection de l’amour et de la famille.
ARRACHE TOUT : Pour chasser la guigne et le mauvais oeil. S’en parfumer.
ASPIC : Protège de la médisance et de la méchanceté de vos amis et de vos voisins, s’en parfumer régulièrement.
ATTIRANCE : Pour attirer vers soi l’amour et les amitiés.
BACKARA : Lotion de chance par excellence. À placer partout (bain, vêtement, corps, etc…).
BAIN DE DÉLIVRANCE : Pour se rassurer pleinement et retrouver sa sérénité.
BAIN DE DÉMARRAGE : Avant d’entreprendre quoi que ce soit il faut en verser dans son bain.
BAUME COMMANDEUR : Un peu sur les mains, et les personnes que vous toucherez tomberont sous votre charme.
BAUME TRANQUILLE : Pour stopper les conflits au travail ou à la maison. Disperser dans les endroits concernés.
BENJOIN : Grande protection de la maison. Attire les bonnes ondes. À faire diffuser dans la maison.
BESOIN : Solutionne chaque problème, quel qu’en soit la cause. S’en parfumer et en faire brûler chez soi sur un charbon.
BRISE DES CARAÏBES : Redonne confiance en soi et aide à se sortir de la dépression. À mettre dans le bain.
CARACTÈRE DES HOMMES : Les hommes utilisateurs cherchent : puissance (sexe, sport, moral, etc.). Femmes utilisatrices (effet contraire de calmant…). S’en parfumer.
CE QUE FEMME VEUT : Pour les femmes. Elles obtiennent ce qu’elles veulent de qui elles veulent… S’en parfumer et en faire brûler.
EAU SPIRITUELLE : Quelques gouttes peuvent vous amener à prendre la bonne décision qui s’impose.
ÉLOIGNEMENT : Pour protéger ses biens des cambrioleurs. Disperser le parfum dans les endroits concernés.
ESPRIT DIVIN : Pour éviter les erreurs graves ou le pire.
ESSENCE ÉTHÉRÉE : Augmente la puissance de l’action entreprise.
EXAMEN : Pour mettre toutes les chances de son côté lors d’un examen, concours et toute autre demande. S’en parfumer.
FINANCE : Attire l’argent par tous les moyens. À brûler chez soi sur un charbon. Quelques gouttes au creux de la main.
FLORIDA : Activateur à mélanger aux poudres haïtiennes ou aux lotions pour renforcer leurs actions.
FOIN COUPÉ : Pour contrer toutes les actions néfastes à votre égard.
FOR VLÉ : Pour retrouver les voleurs ou les objets volés.
FOU FOU : Pour mettre un peu de folie dans sa vie et forcer quelque peu le destin.
GATE ÇA : Pour se venger. À disperser dans les endroits concernés.
GÉRANIUM : Éloigne les influences négatives. À mettre dans le bain.
GOTAS DE AMOR: Augmente le seaxappeal de celui ou celle qui s’en parfume.
GRESIL PARFUMÉ : Purifie tous lieux où l’on se sent mal. En verser un seau avec de l’eau et laver les lieux, le sol et devant votre porte. À mélanger à l’Assa foetida.
ÉLIOTROPE BLANCHE: Attirance sexuelle pour les deux sexes. S’en parfumer.
IMMORTELLE : Se mélange, car sa fonction est de faire durer ce que l’on désire.
INCLINATION : Destiné à tous ceux qui désirent vraiment trouver un emploi stable. On s’en parfume et on en met dans son bain.
INFLUENCE :Employé à bon escient, il vous fera prendre en considération par votre entourage.
JASMIN : Déclenche désir et liaisons amoureuses. S’en parfumer.
JUAN CONQUISTADOR : Permet de réaliser tous les challenges que l’on se fixe, quel que soit le domaine. Vous aide à la réussite.
KACE CERCUEIL: Quand rien ne va plus et que l’on veut briser la malchance, afin de redémarrer et obtenir à nouveau une situation stable et plus confortable.
KIMBE RAIDE : Contre l’impuisance et la frigidité. En disperser sous le lit
LAVANDE BLANCHE : favorise la paix et la joie. Protège de la brouille entre époux (s’en parfumer ou dans le bain). Aide à se libérer du tabac et de l’alcool (à utiliser dans un brule parfum).
LAVANDE ROUGE : Permet de se protéger de toutes escroqueries. S’en parfumer pour toutes négociations et transactions.
LOTION DES 7 CLEFS: Principalement utilisée pour augmenter ses chances de gagner aux jeux.
LOTION OBLIGÉE : Pour obtenir coûte que coûte l’amour d’une personne.
LOTION TRIOMPHE: Pour sortir vainqueur des difficultés et finalement gagner dans la vie, gagner aux jeux, etc..
LUCKY LOTO : Pour accroître ses chances aux jeux. S’en parfumer au moment de jouer.
MAIN PUISSANTE: Un peu sur les mains pour influencer toute personne que vous toucherez
MAÎTRE DES HOMMES : Elle met en évidence toutes vos qualités.
MARIAGE : Pour attirer à soi celui ou celle avec lequel ou laquelle on ira jusqu’au bout.
MARIE QUI DÉFAIT LES NOEUDS : Dénoue toutes les situations inextricables. (s’en parfumer ou a mettre dans le bain). 50ML. MÉMOIRE : Pour raviver les souvenirs. Aide pour les examens, les concours.
MENTHE : Contre l’envoûtement. À mettre dans le bain.
MENTHE GLACIALE : Pour éloigner deux personnes.
MIEL D’ANGLETERRE : Pour démontrer et affirmer sa bonne foi vis-à-vis d’autrui.
MIRAMBOLAND : Vous aidera à exaucer vos voeux les plus chers.
NEUF CHEMISES : Pour être de compagnie agréable là où on se trouve (amitié, commerce, amour).
OUBLIÉ : Lotion utile qui vous fait oublier des gens qui vous veulent du mal.
PAIX ET JUSTICE : Pour régler tous les problèmes de justice et les litiges au travail, avec les voisins. A faire brûler.
PARFUM RÉUSSITE : S’en parfumer le corps avant d’entreprendre toute démarche dans quelque domaine que ce soit.
PAS KITE MOIN : S’en frotter l’intérieur des cuisses doit vous amener à obtenir ce que vous recherchez de l’autre…
PATCHOULI : Intensifie le désir sexuel chez l’homme et le femme. À brûler et à se parfumer.
PLUS FORT QUE L’HOMME : Pour être le meilleur partout.
POUR AIMER MOIN : Attirance subtile, sentiments sincères. Vos idées passeront et l’on appréciera votre franchise.
POUR ÊTRE AIMÉ : À utiliser quand on désire recevoir de l’amour dans son entourage. À mettre dans son bain, et s’en parfumer.
PRÉCIPITÉ BLANC : Mélanger à brise tout dans le but de renforcer son action.
PRÉCIPITÉ ROUGE : Permet d’accélérer les choses quand il y a urgence.
RALE MININ VINI : Doit forcer le destin et faire revenir celui ou celle qui s’est éloigné( e) de vous.
RAMENANCE : Pour ramener les choses dans des situations justes. Destinée aux commerçants. Disperser chaque matin quelques gouttes à l’entrée.
RÉSÉDA : Séparation dans tous les domaines de l’existence. S’utilise pour arrêter toute attaque contre vous. À disperser dans les endroits où passent les gens mal intentionnés.
RÉUSSITE : Pour mener à bien toutes les opérations que vous entreprenez. S’en parfumer.
SAINT ANTOINE : Pour venir en aide au malades. Pour retrouver certains objets égarés.
SAINT EXPEDIT : Pour accélérer toute action. À mettre dans le bain et s’en parfumer.
SAINT JOSEPH : Si vous recherchez du travail, si vous voulez sauvegarder votre commerce ou autre, employez-la immédiatement.
SAINT JUDE: Pour toutes les causes désespérées. À faire brûler pendant la prière.
SAINT MICHEL : Protection qui s’avère efficace pour les grands comme pour les enfants.
SÉPARATION : Pour séparer deux personnes (couples, amants, etc…), et déjouer les complots qui se trament à votre insu. À placer dans un endroit fréquenté par la ou les personnes concernées.
SEPT DONS : Pour la réussite de toute opération financière. Inscrivez votre voeu sur un morceau de parchemin et versez 7 gouttes par jour jusqu’à l’accomplissement du voeu.
POTENCIAS AFRICANAS: Pour qu’un voeux se réalise, prenez un bain 7 jours de suite et répétant celui-ci 7 fois de suite lorsque vous êtes dans le bain.
PRÉCIPITE NOIR: Permet d’obtenir la victoire sur ses ennemis. Dans l’ordre alphabétic
SOLEIL : Pour rayonner et charmer qui de droit… S’en parfumer et mettre dans le bain.
SUCCÈS : Pour que toute prévision se déroule dans les délais impartis. Pour qu’il n’y ait pas de retard. Pour le bain.
SUIVEZ-MOI : Pour vous imposer sans que quiconque ne vous contrarie. S’en parfumer.
TABAC : Pour semer le trouble et la zizanie en quelque lieu que ce soit. En disperser quelques gouttes aux dans les endroits concernés.
TEMPÉRANTE : Pour calmer tout le monde et évitez les disputes. À disperser dans les endroits concernés.
TRÈFLE INCARNAT: Pour réussir à obtenir tout ce que vous désirez et forcer la chance.
TROIS DONS : Pour faire revenir l’être aimé. Versez 3 gouttes de de parfum sur sa photo jusqu’à ce qu’il(elle) revienne.
VAL FLEURI: Pour calmer ses ardeurs caractérielles. Pour la détente et le calme. À brûler.
VENEZ À MOI: Pour attirer la sympathie d’autrui et se rendre irrésistible. S’en parfumer. À mettre dans le bain.
VENGEANCE : Pour se venger de tous ceux et toutes celles qui vous font subir des méchancetés de façon à retourner la situation contre eux.
VICTOIRE: Vous aidera à trouver la bonne solution dans le domaine des jeux.
VIENS À MOI: Pour faire venir à vous l’être désiré. Destiné à ceux qui n’osent pas déclarer leur flamme. S’en parfumer.
VINAIGRE DES 4 VOLEURS : Purifier les gens, les lieux et obtenir la chance pour réussir dans quoi que ce soit.
VINI M’PALEO: Pour faire revenir l’être aimé. À brûler et à mettre dans le bain.
VITE VITE: Accelérateur. À mélanger à toutes les autres lotions ou encens.
VOIR MOI SEUL: Pour vous mettre en évidence dans toutes les situations souhaitées. Pour le bain.
VOLCAN : Pour faire partir les mauvais voisins, les mauvais payeurs , etc. En disperser devant la demeure des intéressés.
VOLTIGE: Brise tous les obstacles quels qu’ils soient. S’en parfumer.
VOYANTE: Améliore votre clairvoyance.À frotter sur le 3e oeil (entre les deux yeux)
TEL: 00229 68 08 69 85
WhatsApp: 00229 68 08 69 85
Site Web:
http://www.maraboutlalune.fr
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wearfutch-blog · 7 years ago
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#6 Not like them
“Votre destination se situe sur votre droite.” Je tourne à droite. « Vous êtes arrivez, dit le robot du GPS. » Je lui dis merci et je l’éteins. J’arrête le moteur de ma voiture. Puis regarde la petite maison blanche devant moi. Il y’a des jardinières à chaque fenêtre avec des géraniums de plusieurs couleurs. J’ouvre mon pare-soleil pour me regarder dans le petit miroir. J’arrange quelque mèches. I take a big breath and then go out. La lumière est douce, le soleil est bas. Je prends mes affaires dans le coffre puis je me dirige vers la porte. Je toque, cinq seconde plus tard la porte s’ouvre. Son visage se met à rayonner lorsqu’elle me voit. Elle me prend par la nuque pour m’embrasser et me dit :
  «— Tu m’as tellement manqué!
—     Ça fait juste trois jours, chérie ! I kiss her again.
—     Humm trois jours de trop. Alex ! Elle est arrivée !
—     Oui, j’ai entendu ! dit Alex au loin.
—     Ça va ? Comment ça été la route ? T’as mis combien de temps ? dit-elle en prenant mon sac.
—     Ça va, J’ai mis trois, c’est passé assez vite. »
Alex apparaît dans le salon avec Jeremy dans les bras. Il traverse la pièce pour me dire bonjour, puis-je dire :
   « — C’est donc, toi Jeremy, oh que t’es beau.
—     Tu veux le prendre ? dit Alex.
—     Oui, bien sûre. Je prends le bébé dans mes bras, il a 8 mois. Et il est juste magnifique avec sa petite bouille. Je tombe déjà en amour avec. His mother looks at me with her big eyes, she’s smilling. Puis Alex dit: “Ok Joyce, j’imagine que t’as faim, j’ai préparé un barbecue pour ce soir. Ça te va ?
—     Oh my god, oui c’est fantastique. Merci !
—     Ok, je vais continuer de préparer ça. »
Il fait un bisou sur le front de Mélanie avant de repartir dans la cuisine. Mel m’invite à m’asseoir sur le canapé, elle me sert un verre de vin et me demande :
   «— Combien de temps restes tu?
—     Je pense une semaine.
—     C’est tout ?! dit-elle avec un air déçu.
—     Oui je dois préparer mon voyage après, je pars dans deux semaines Mel.
—     Oui, mais tu peux le préparer ici et moi je t’aide.
—     Approches. »
She comes closer and then I kiss her. Jeremy se met à gigoter un peu et essaye d’attraper mon collier. Je ris et je commence à jouer avec lui.
Le dîner terminé. On s’assoit tout les trois sur le canapé, take the last glass of wine :
 « — Je vais partir demain matin, comme ça vous allez pouvoir être toutes seules. Me dit Alex avec un clin d’œil.
—     Oh, ah oui ?
—     Oui, j’irais à l’hôtel.
—     Mais non, tu ne vas pas aller à l’hôtel, c’est stupide.
—     Il a deux heures de route à faire et comme il doit y retourner le lendemain, il va rester là-bas, dit Mel.
—     Oui, ne t’inquiètes pas, tout est arrangé.
—     Mais…
—     Relaxes Joy, Mel me prend la main et m’embrasse sur la joue.
—     Je sais que tu vas bien t’occuper de ma femme et de mon fils, me dit-il, on se met à rire tous les trois, je regarde Mel.
—     Oui, je vais bien m’en occuper. » Ça peut paraître bizarre, mais je me sens en famille quand je suis avec eux. For sure that it is not the kind of relationship I was looking for. But I guess, we are all different, so our relationship can be different that the other people. Maybe it will be for a while, we will see.
I met her online. Few days later we exchange our Facebook profiles and on her profile’s photo she was in a wedding dress holding the hand of her husband. then, she asks me if I didn’t mind. I’d just have a broken heart and what I was looking for was to meet new people. So we continued to talk, and I don’t know, she seemed great. Elle est polyamoureuse, je n’avais jamais entendu parler de ça avant. Mais après quelque recherches, I kind understand her. Moi, je ne pense pas pouvoir être amoureuse de plusieurs personnes, ou peut-être parce que cela ne m’est juste jamais arrivé, who knows. Then we met in real. And we had this connexion. I don’t call it love yet, but something happens when I saw her for the first time. Then the sex is great. Ça fait maintenant trois mois qu’on se voit à peu près toute les deux semaines. Nos moments à trois sont juste awesome. Of course, I have sex just with her. Et je n’ai eu aucune proposition bizarre. Même si je suis sûre que Mel aimerait beaucoup, Alex et moi on s’entend bien mais il m’a bien fait comprendre que lui est juste amoureux de sa femme et qu’il ne se voit pas avoir du sexe avec quelqu’un d’autre. Je crois que c’est une des personnes des plus gentilles et honnête qui m’a été donné de rencontrer. So we laugh about the people can say about us. The truth is, it doesn’t matter.
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