#et d'aller en cours d'anglais
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Souvent je rêve que j'arrive pas à ouvrir les yeux genre là j'ai rêvé que j'arrivais en retard à un contrôle d'anglais et je pouvais pas lire les consignes car mes yeux étaient super lourds du coup je voyais vraiment rien, sauf que quand je me réveil de ce genre de rêve et bah j'ai tout le temps beaucoup de mal à me réveiller et à sortir de mon lit, comme si mes yeux étaient encore super difficile à ouvrir, le rêve devient réalité !!
#si jamais vous avez une idee sur la signification de ce reve#est-ce que ca veut dire je ferme les yeux sur mes problèmes ?#en tout cas trop nul de rever d'être en retard#et d'aller en cours d'anglais
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Je déteste le lundi. Comme tout le monde. Mais là ça dépasse l'entendement.
Déjà que je suis crevée tout le temps même si je dors 10h, alors quand j'arrive pas a dormir correctement de la nuit et que je dois me lever tôt pour suivre un cours d'anglais qui me saoule et qui m'ennuie c'est déjà pas top.
Impossible de dormir plus de deux heures d'affilée cette nuit... Même après avoir pris un cacheton qui est censé limiter les réveils nocturnes et les angoisses ... Ah bah super, je me suis réveillée toutes les deux heures parce que mon cerveau faisait des trucs qui n'ont aucun sens et donc ça me faisait peur + l'angoisse de devoir aller en cours alors que je sais fondamentalement que la journée va me saouler....
Bref, j'en ai marre de commencer ma semaine en pleurant, ça dure depuis trop longtemps. J'en ai marre de pleurer tout le temps d'ailleurs, d'angoisser pour pleins de trucs et de déprimer. Vivement vendredi et mon rdv psy, peut être que ça permettra d'arranger des choses ou du moins de mettre en chemin un truc qui me permette d'aller mieux
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Jour 8 - samedi 12 novembre
Comme prévu, le téléphone de la chambre sonne à 7h, "it's wake up call". On se lève assez rapidement pour aller prendre notre petit dej. Les autres sont déjà partis pour Abydos donc on mange en tête à tête sur notre grande table. Retour dans la chambre, on emballe les dernières affaires dans nos valises et on libère la chambre à 8h 🧳
L'objectif du jour : visiter les souks pour finir les souvenirs. Ça fait plusieurs jours qu'on demande à notre guide d'y aller mais visiblement il n'avait pas envie de nous y emmener (peut-être aussi parce qu'il n'aura pas de comm' comme dans les boutiques plus qualitatives où il nous accompagne 😇). A 8h15, on est parti vers le temple de Louxor où se trouvent les boutiques qui nous intéressent et le souk. Le temple est vraiment au milieu de la ville, on ne peut pas le louper et c'est toujours sympa de repasser devant. On commence par la boutique "fair trade", seul commerce où on ne peut pas négocier mais que les guides de voyage recommandent pour la qualité de ses produits et ses prix. On y fait quelques emplettes mais surtout, on tombe sur un vieux marchand singulièrement gentil qui s'avère être le propriétaire des lieux, une boutique gérée en famille comme souvent ici. Il nous explique, photos à l'appui, que sa famille tient une bijouterie depuis 1955. On décide d'aller y faire un tour, et quelle surprise ! Il n'y a quasiment aucun bijou visible dans la boutique excepté dans la vitrine, cachée derrière un rideau de fer. Malgré l'emplacement superbe face au temple et à deux pas du Nil, le commerce n'a même pas d'enseigne et paraît quasiment à l'abandon. Le désordre règne et les bijoux donnent l'impression d'être là depuis des années. Il nous explique que l'or et l'argent ayant beaucoup augmenté et le business n'étant plus si intéressant qu'avant, il se concentre surtout sur l'autre boutique et un business de location de vélos (une collection de vieux clous), plus rentables. Il insiste beaucoup pour nous offrir le thé, Antoine finit par accepter. Ce n'est pas recommandé au vu des conditions d'hygiène plus que douteuses qui règnent dans cette ville et au vu de la propreté de la tasse, mais son insistance nous fait comprendre qu'il serait très impoli de refuser : l'authentique hospitalité arabe ! Ayant mal au ventre depuis quelques jours, j'en bois quelques gorgées mais je finis par arrêter pour limiter les dégâts. Le vendeur boit son petit thé avec nous et au fil de la conversation nous parle de son chiot de tout juste un mois. Il se trouve qu'il est dans le local à vélo (occupé à uriner par terre dans l'indifférence de son maître quand on y arrive). Très mignon mais on résiste à l'envie de le caresser ! On finit par régler nos achats au bout d'1h15 et on enchaîne avec les souks.
La caverne d'Ali Baba
On y reste 45 minutes pour finir tranquillement notre shopping et on repart au bateau sous un soleil de plomb. En arrivant, on monte sur le pont pour profiter encore un peu de la piscine et des transats. À 12h30 c'est le déjeuner, on se rend compte qu'il y a un très grand groupe d'anglais qui est arrivé ce matin sur le bateau. Cette semaine, le bateau sera plein alors qu'il devait être au tiers de sa capacité en moyenne au cours de la semaine passée. Quand on était "à l'aise, Blaise" - dixit notre guide - sur les transats, ce ne sera sans doute pas pareil les prochains jours.
Notre bateau de jour 🛳️
Après le déjeuner, on décide de retourner à la boutique du petit monsieur acheter un dernier -beau- bijou (il m'aura fallu deux heures de réflexion quand même 😂). En plus d'un tarif ultra compétitif et d'un bracelet déjà offert le matin, il tient à m'offrir un bijou en argent. Puis retour sur le bateau où je fais une petite sieste pendant qu'Antoine rentabilise l'abonnement Le Monde et construit de superbes ponts sur le jeu "Poly Bridge", qu'il recommande chaudement 🥲
On attend le reste du groupe qui ne devrait pas tarder pour aller manger dans un petit restaurant avant de décoller pour Le Caire ✈️
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Monsieur Sexe - Chapitre 1
Lentement je me glisse entre deux personnes dans ce bus que je dois prendre tous les jeudis matin, toujours bondé s'en est presque exaspérant. Je déteste les transports en commun, les odeurs me remonte au nez et mon visage se plisse de dégoût. J'aperçois Chiara dans le fond, bien évidemment la chanceuse à toujours une place assise comme elle le prends au premier arrêt heureusement elle a réussi à me garder une place.
Elle me sourit et lève son visage quand je m'assois à côté d'elle, je me penche et lui fait la bise. Elle me montre son téléphone et je vois une photo de Simon notre professeur d'anglais, l'homme avec qui je couche et que j'aimerais connaître beaucoup plus. C'est celui où il dort avec un doudou collé sur fenêtre, je rigole intérieurement face à tant d'innocence alors qu'il peut me prendre par derrière dans une salle de classe. Chiara ne connais pas la nature de ma relation avec Monsieur Gnéas.Et encore heureux sinon elle le tuerait. Je me repasse notre dernier moment où nos peaux brûlantes se mêlent dans un ballet magnifique.
Mes pensées me font rougir, Simon est un homme plutôt grand, il a des bras extrêmement musclés, il s’habille toujours avec des chemises et sa barbe est impeccablement soigné. Ses cheveux sont châtains et bouclés lui donnant un air d’ange tombé du ciel. Par chance Chiara est absorbé par les messages que son copain lui envoie et ne se rend pas compte de mon absence, je souris, heureuse de voir son bonheur d'être avec le garçon qu'elle aime. Nous arrivons enfin à l'arrêt et descendons à travers ce flot d'élèves peu motivé d'aller en cours.
Nous avons un peu de marche à faire avant d'arriver à notre lycée et je lui demande si elle a fait son anglais. Comme d'habitude elle ignorait totalement l'existence de devoir dans cette matière et rigole à l'idée de la tête du prof. Je regarde discrètement mon téléphone, 4 h avant de le voir. C'est un temps qui est bien long pour patienter. Je repense à ses bouclettes mouillés, son regard brûlant, ses mains douces sur ma peau de la première fois où nous l'avons fait, je sais que ce n’est pas normal. C'est un prof et je suis une élève, il est majeur contrairement à moi et même si nous n'avons que 10 ans d'écart c'est déjà bien trop pouvoir officialiser cette relation. Amère je me demande d'ailleurs s’il n’est pas là que pour ça.
Une pluie fine s’abat sur la fenêtre, je n’arrive pas à me concentrer sur mon exercice de maths, toutes ses équations me donnent mal à la tête et la sonnerie va retentir dans quelques minutes. Il faut absolument que j’ai cette conversation avec lui mais comment. Quand je le vois je n’ai qu’une envie et c’est loin d’être la pensée la plus catholique et apte à une conversation aussi sérieuse que je l’envisage. Le prof m’arrache de mes pensées en me demandant d’écouter au moins les exercices qu'il va donner pour le prochain cours.
Le cours se finit, je me lève et tire légèrement sur ma jupe qui s’était trop remonté, en sortant je me heurte à Chiara qui m’attends devant la porte. Dans son enthousiasme elle me raconte son cours de physique, je ne l’écoute presque pas, plus concentré à l’apercevoir à l’angle du couloir. Comme d’habitude il est en retard et arrive d’un pas perçant fonçant droit vers la porte en criant presque son habituel « Hey everyone ». Il sort ses clés de la poche de son jean et mon regard glisse sur son fessier. Tellement parfait, même avec un pantalon on voit parfaitement qu’elles sont musclées, je me force à ne pas les toucher et me dirige précipitamment à ma place. Anna rigole en remarquant que je le mate encore.
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Vendredi 13 mars
Bon journée pourrie aujourd'hui. Je vous fait le topo. J'arrive en stage ce matin, les transmissions se passent bien, je commence la visite avec mon interne et là le médecin chef demande a voir les externes. Grosso modo on nous a dit de rentrer chez nous. Pourquoi ? Déjà pas assez de masques pour tout monde sur la longueur. Ensuite pour notre sécurité et celle des patients. En effet, l'interne de garde mardi soir a été contaminé par le covid et on a tous été plus ou moins en contact avec lui donc tous plus ou moins susceptibles d'être contaminés. Et comme on est pas essentiels ben voilà. Bon le médecin chef est sympa (et a de sacrés yeux 😅) donc c'est bien passé. Jusqu'à nouvel ordre pas le droit d'aller en stage alors qu'il ne nous reste plus qu'une semaine. En revanche je suis déçue ou triste, je ne sais pas trop , de ne pas pouvoir continuer a y aller, je doute de pouvoir y retourner. J'aimais vraiment y aller, être mon interne. D'ailleurs je crois que j'ai un faible pour lui, il est mignon, y'a pas de froid entre nous comme il peut y en avoir avec d'autres internes, il est avenant, apaisant ( t'aurais du le voir avec la mamie agitée et paniquée qu'on a eu hier, c'était un ange), calme et rassurant. Je vais attendre d'être certaine de ne pas retourner en stage et je lui enverrai un message pour le remercier et lui dire que j'espère le revoir un de ces quatres.
Sinon a cause des fermetures des fac ça me chamboule tout. Je devais passer mon oral d'anglais lundi et on devait avoir un cours de déplacer a jeudi... Du coup aussi je sais pas si on va être réquisitionner de force, pour le moment ce n'est que sur le volontariat. Enfin bref c'est le vrai bordel et je sais pas a quoi vont ressembler mes prochaines semaines..
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Xi'an, ça rime avec Han
Après avoir trouvé le bon wagon (c'était le bleu!), j'ai pu profiter du bullet train à nouveau. Mais cette fois, et après les 10 heures 36 minutes de trajet tout rond, je n'avais pas du tout l'impression de changer de pays. Toujours aussi peu d'anglais, toujours les traducteurs sur portable pour se faire comprendre et toujours la même architecture, on attendra donc pour le prochain dépaysement ! Et pourtant, les deux villes n'ont absolument rien à voir. Deuxième arrêt dans ma route vers Pékin : Xi'an, population quasi-identique à celle de Hong-Kong (c'est pour voir si vous suivez), capitale du Shaanxi, ancienne capitale de l'Empire Chinois des dynasties Zhou (de -1200 à -771) , Qin (de -221 à -206), Han (de -206 à 220) et Tang (de 618 à 907) et ancienne étape finale de la route de la Soie. Rien que ça !
La ville et ses environs sont donc exceptionnellement riches historiquement parlant, et le premier site que je m'empressais de découvrir était bien évidemment l'armée en terre cuite, garde personnelle de l'au-delà de Qin Shi Yuang, l'unique empereur de la dynastie Qin (le "q" se prononçant "ch", vous connaissez désormais l'origine du nom du pays!). Et autant vous dire que le spectacle vaut le détour. 8000 soldats ont été retrouvés sur ce site archéologique accidentellement découvert en 1974, et des fouilles sont encore en cours.
6000 sont actuellement visibles dans les 3 halls que composent le musée, et apparemment pas un seul n'a le même visage. De vous à moi, je n'ai pas pris le temps de tous les comparer, mais de ce que j'ai pu voir ça me semble plausible (vous pouvez vous amuser à comparer sur les photos que ci-dessus!).
Une fois cette merveille admirée (ce n'est pas moi qui le dit, les chinois ont surnommé le site la 8ème merveille du monde), je pouvais consacrer mon temps à la découverte de l'ancienne capitale. Le centre-ville est ceint d'une large muraille dont l'ancien chemin de ronde est aujourd'hui devenu une ballade très prisée par les touristes, à faire en vélo ou à pied. On peut voir la ville, les rues, les temples et aussi de petites merveilles comme ce spectacle traditionnel en bas des murs!
On retrouve aussi au pied des remparts plusieurs parcs entourant la ville, où je suis allé flâner au milieu des passants et des locaux occupés à faire du taishi, de la gymnastique, à hurler sans raison apparente ou à jouer aux échecs chinoises (hélas, impossible de prouver l'avant-dernier point.. il faudra me croire sur parole! Enfin, sur écrit.).
La ville abrite également la pagode de l'Oie Sauvage, prônant au milieu du temple bouddhiste de Da Ci'en. Elle a été érigée pour recueillir les sutras bouddhistes, rapportées d'Inde par le moine aventurier Xuan Zang (le bouddhisme est une religion indienne à l'origine, rappelons-le !).
Tant que l'on parle de religion, petit quizz :
Joli temple bouddhiste? Perdu! Ces deux bâtiments sont dans l'ordre la grande mosquée de Xi'an et son minaret, au style tout à fait chinois et elle accueille la communauté Hui, les musulmans chinois, depuis des siècles!
Quatre jours passés à Xi'an et il était déjà temps de reprendre la route. Le programme fut chargé et je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller randonnée du côté des pics du Hua Shan, apparemment magnifiques.. Voyage en train classique, en lit couchette (même si cela ne m'avait pas franchement réussi la dernière fois..), jusqu'à Pékin, dernier arrêt de mon escapade chinoise!
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RÊVE 31janv 2022
Je suis invité à manger chez Anett, ok est en cours au début ensemble, ok regarde youtube, je chuchote mais on m'entends au fond de la salle. Je suis au collège val de moder et dans la rue d'une grande ville. Y'a bcp de gens de la famille d'Anett genre son cousin et ses deux frere genre un super grand frère, je suis pas à l'aise pais c ok. On mange du tofu qui sors du four. C'est super bon ça a la forme d'une escalope de dinde/poulet et ça a par moment le même goût et surtout la même texture, plus ou moins. On est à l'école y'a cours bref jsplus c pas intéressant, cours d'anglais on part, et jme balade dans les couloirs. Y'a rien à faire tout le monde a cours, moi non. Je vois la bibliothèque. tu peux y regarder pleins de films et tout. J'ai pas de carte et je rentre comme ça, la meuf dir oe met ta carte. Endin j'avais une carte mais genre au fond de mon sac. J'ai dis g une puce dans mon doigt. En vrai jvoulais dire que jsuis tellement famous que mon empreinte fonctionne aussi. Y'a écrit que j'ai Lara Croft le livre dans mon panier pour 50€ et qu'en tout je doit payer une centaine d'euros. Jme dis ouah euh nn c trop cher d'aller à la biblio. Jme rappelle plus de bcp plus
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24 décembre 2021
Aujourd'hui j'ai été à la Junior High School. Il n'y avait pas de cours. Aujourd'hui, c'était la "closing ceremony". Normalement, il faut s'habiller chic pour ce genre de cérémonies. Ma superviseure m'a dit que ce n'était pas nécessaire cette fois, puisque ce serait "online".
Lorsque je suis arrivée le matin, tous les professeurs se rassemblaient dans la salle des profs. Je pensais qu'il allait y avoir une réunion, mais ils ont plutôt remis des fleurs et des cadeaux à un professeur d'anglais (celui qui apprend le français). Ils le remerciaient de son temps passé à cette école. Je ne comprenais pas trop pourquoi est-ce qu'il partirait. C'est un drôle de moment : il ne reste qu'un trimestre à l'année scolaire. J'ai demandé des clarifications à un autre professeur, il m'a expliqué que celui qui s'en va était là en remplacement de quelqu'un qui était blessé, et que cette personne reviendrait en janvier.
Pendant la "closing ceremony", qui était diffusée sur la télévision dans la salle des profs (et dans celles des classes également), des élèves semblaient recevoir des méritas. Le professeur qui quitte l'école a fait un discours d'adieux. Un étudiant a fait un discours de remerciement pour le professeur qui quitte et lui a remis des fleurs.
Les professeurs d'anglais ont également remis des présents à ce professeur.
Je l'aime bien moi ce prof. Je n'avais aucune idée qu'il allait quitter. J'ai été le voir, il m'a dit qu'il ne l'a appris qu'hier... Il va aller dans une autre école, il ne se retrouvera pas sans emploi, mais c'est raide quand même.
J'avais envie de lui offrir quelque chose moi aussi. Je n'ai eu que 5 classes avec lui, mais je tenais aussi à souligner son départ. J'ai demandé à ma superviseure à quelle heure était le diner cette journée là (pas de repas scolaire lors du dernier jour d'école, il fallait apporter son repas, donc pas d'heure précise désignée pour le diner). Je lui ai dis que j'aimerais aller chez moi chercher un petit quelque chose et revenir. Elle m'a laissé y aller, pendant ce temps là elle a vendu la mèche, elle a dit au professeur concerné que j'allais chercher quelque chose pour lui.
Donc quand je lui ai remis, il n'était pas surpris que j'aie quelque chose pour lui.
Je lui ai dit
«つまらないものですが, Joyeux Noël»
(C'est une formule de politesse quand on offre un présent à quelqu'un : C'est quelque chose d'ennuyeux, mais tenez. Dans le cas présent j'ai plutôt dit C'est quelque chose d'ennuyeux, mais Joyeux Noël)
C'était une petite petite bouteille de sirop d'érable que j'avais amené du Québec. J'en avais amené deux. La seconde, je la garde pour la professeure d'anglais de mes écoles primaires.
Il était touché que j'aie pris le temps d'aller chez moi et de revenir pour la lui offrir.
Sinon le reste de la journée c'était du «desk warming». Il faut que je sois sur place, mais je n'ai aucune tâche à faire. Donc j'ai étudié du japonais toute la journée. Vers 15h30, donc 30 minutes avant la fin de mon shift, le vice-directeur est venu me voir pour me parler un peu. Il m'a dit que je pouvais rentrer chez moi même s'il était encore trop tôt. Il a même demandé l'approbation du directeur. Il y avait de la pluie prévue pour 16h et il souhaitait que je rentre chez moi avant la pluie.
C'est mignon comment tout le monde ici se préoccupe de notre sécurité quand il pleut. Ils disent toujours "気を付けてください" (Ki o tsukete kudasai/Faites attention à vous).
Après le travail, j'avais rendez-vous avec Rebecca. Elle souhaitait que je l'accompagne à la banque pour l'aider avec son virement de loyer. Honnêtement, je n'ai pas été d'une grande aide parce que je ne me souvenais pas quelle option choisir sur le premier écran. Et j'ai fait mon virement il y a 3 jours ! Ensuite on a été manger un "parfait". J'entends beaucoup parler de ce dessert ces derniers temps parce que ça fait parti des mots de vocabulaires des étudiants. Pour apprendre les noms des fruits, ils ont une activité sur iPad où ils peuvent faire leur parfait (perfect) parfait. Un étudiant demande à l'autre ce qu'il veut, combien, et crée le dessert. Il faut que je leur enseigne la prononciation et j'avoue que ça me fait tiquer de devenir dire ce mot à l'anglophone alors que c'est un mot français.
Bref, c'était bien bon.
Pour souper j'aurais aimé remanger de la fondue pour solitaire. Malheureusement, il n'y en avait pas aujourd'hui à l'épicerie. C'est donc gyoza et sushi.
Je prendrai un bain, et puis j'irai me coucher.
Voilà qui conclut ma veille de Noël pour cette année !
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Jeongja & Yuldong park
Aujourd'hui, je devais me rendre à l'autre bout de la ville, d'ailleurs, je pense qu'on peut sûrement considérer là où je me suis rendue comme “hors de Séoul”. Pourquoi suis-je allée si loin ? Tout simplement pour un entretien ! J'avais répondu à une annonce, quelqu'un cherchant un français pour l'assister. Après plus ample renseignement, cela serait pour donner des cours de Français à des enfants. Décidément, on dirait bien que la Corée du Sud veut faire de moi une prof ! Bon sang petit pays, est-ce que tu veux que je te sorte mes vieilles notes que j'avais en dictée quand j'étais à l'école ?
Me voilà donc en vadrouille ! C'est partie pour plus de cinquante minutes de trajet, d'abord la ligne 2 (verte) en direction de Gangnam pour ensuite prendre la ligne rouge. D'ailleurs, c'est l'un des premiers transfert où je dois repasser ma carte ? Étrange ! En plus, j'ai cru que ça n'avait pas marché, car les barrières m'ont tapé dans les jambes. La Corée serait-elle contre moi ou ma vilaine carte T-Money serait-elle en train de me jouer des tours, encore ? Après un voyage dans un métro super neuf et classe, me voilà à Jeongja. Je savais à quel exit je devais sortir et comme une andouille, sans savoir pourquoi je sors au mauvais ! Bon sang exit 3, Nono ! C'était pas bien difficile, pourquoi tu as pris le 6 ? Ceci m'amène juste du mauvais côté de la route et si vous connaissez Séoul, vous redoutez surement les passages piétons qui durent 15 ans ! Tant pis, j'accepte ma sentence !
Après avoir enfin traversé, je me lance à la recherche du lieu de rendez-vous. Heureusement, avant de venir j'ai visité le coin en mode “Google street view” mon meilleur ami, pour m'aider et me sauver. Donc, je savais où aller, après, il fallait trouver le bon numéro. Par chance, je suis venue bien en avance pour palier à ce problème et donc avoir le temps de chercher. J'étais à la limite de demander de l'aide au premier passant venu, quand je vois le numéro 121, j'entre donc dans l'immeuble et je trouve où c'est sur le plan. Finalement, ce fut assez simple et l'entretien tout aussi facile, le tout en Français. Reste à voir si j'accepte où pas...
Une fois cet entretien fini, il est l'heure de partir à l'aventure dans ce coin inconnu. Je m'étais un peu renseignée pour voir s'il y avait des choses sympa à voir. L'unique coin intéressant serait un parc du nom de Yuldong park. Le tout à trouver en mode “yolo”, car je n'ai pas de plan, aucune direction, rien ! J'ai juste une vague idée d'où il se trouve et mon GPS n'a clairement pas envie d'être très coopératif avec moi. Du coup, tant pis, j'y vais à l'aveugle ! Vous savez, ce qu'il y a de plus beau avec l'exploration quand on ne sait pas où on va ? C'est qu'on fait toujours des découvertes inattendu et magnifique et qu'on en ressort rarement déçu !
Je marche avec pour seul et unique but de me rapprocher de la montagne, il est 13h30 passé, je n'ai rien mangé hormis mon petit déjeuner avant de venir. Alors, j'opte pour la solution “Seven Eleven” histoire d'acheter deux petits trucs à manger quand j'aurais trouvé un coin où me poser. Cette petite rue que j'emprunte, elle est totalement atypique et d'un côté je trouve qu'elle à un petit quelque chose d'anglais. C'est surement la faute aux briques rouges des maisons, mais j'adore cette ambiance et ce style.
J'ai oublié de vous dire, qu'il y avait de la neige ! Là où j'habite et un peu partout dans Séoul, il n'y a plus de neige. J'imagine qu'il a neigé dernièrement, peut-être même dans la nuit ici. Du coup, ça me donne l'impression d'être partie loin, d'avoir traversé une faille temporelle !
Ce que j’aime dans ce petit quartier, c’est la présence de la forêt/montagne juste derrière. J’ai découvert un sentier, mais enneigé et sans les bonnes chaussures, j’ai préféré abandonner, surtout que mon objectif reste le Yuldong Park.
Ma quête continue, je marche encore et encore et au bout d'un long moment, le nom de mon objectif apparait sur un panneau de direction ! Victoire, je suis dans la bonne direction. Comme quoi, Nono on ne dirait pas, mais elle a le sens de l'orientation (oui, je parle de moi à la troisième personne, je fais ce que je veux, c'est mon article !). Par contre, les Coréens sont vraiment avares en panneau... Avant de retrouver un panneau indiquant la direction, j'ai marché tellement longtemps ! Je me retrouve encore sans savoir le bonne direction, je prends une rue totalement au hasard. Il est trois heures passés, j'aimerais bien me poser quelqu'un et manger mon pique-nique ! J'emprunte un chemin qui monte sur la pseudo colline/montagne, ce n'est absolument pas le parc, mais tant pis, j'ai besoin de me poser quelque part. Je me retrouve sur un petit “parcours sportif” et pique nique sur un banc avant de reprendre mon exploration et de grimper le long du chemin. Je n'ai pas la moindre idée d'où je vais, je ne fais que suivre le sentier, heureuse de me retrouver dans les bois.
C'est d'un calme, c'est reposant et vraiment agréable ! Bon, comme n'importe quelle forêt, surtout en mode hivernal, c'est un peu triste et effrayant, juste un peu ! Mais l'ambiance reste vraiment très sympathique. Je finis par croiser un monsieur qui promène son mini caniche et une conversation commence. C'est tellement improbable à chaque fois ! Le monsieur me parle en anglais (même s'il a quelque difficulté). Après cette rencontre je reprends la route, bonjour la montée de dingue et je suis super bien équipé niveau chaussure... (j'avais pas prévu de crapahuter dans la forêt moi !).
La découverte la plus intéressante de ce jour, se trouve sur les photos qui vont suivre. Sans en être sûre (parce que je n'ai pas pu vérifier l'info), je crois bien être tombée sur des tombes. Après, je dis peut-être des bêtises, mais de ce que j'ai pu voir dans des films, ça y ressemble !
En continuant sur le sentier, j'ai finalement trouvé le Yuldong Park en contre-bas. Finalement, il était bien moins fou que ce que j'imaginais et ma petite balade en forêt était bien plus plaisante. Le parc est plein d'œuvres artistiques.
Il y avait également une sorte temple ? Je présume que c’est ça, avec une tombe juste au dessus ?
Le parc à un lac qui était totalement gelé. Si quelqu’un qui passe par là à envie de faire du saut à l’élastique, il y a une structure pour ça, au dessus du lac, bien sur fermée en hiver ! Avis aux courageux totalement dingue !
C'est simple d'aller quelque part sans vraiment savoir... le tout c'est de retrouver son chemin pour rentrer. Devant repartir par un endroit par lequel je ne suis pas venue, je ne pouvais compter que sur mon sens aiguisé de l'orientation (vous foutez pas de ma gueule !). Parce que j'ai réussi ! Bon, il y a un moment, j'ai dérivé de ma route sans savoir, j'avais pourtant retrouvé ma route d'origine, mais j'ai fait un détour. Je ne peux pas me l'expliquer ! L'essentiel c'est que j'ai retrouvé la station de métro pour rentrer, mes pieds douloureux d'avoir autant marché avec les mauvaises chaussures. J'ai également frôlé le malaise dans le métro. Je ne sais pas pourquoi ? Heureusement qu'on arrivait au terminus, car un peu plus et Nono elle se retrouvait sur le sol évanouie (comme une fois à Grenoble dans le bus !). Rassurez-vous, tout va bien ! C'est une péripétie de plus lors de mon voyage :D
#Seoul#corée du sud#south korea#voyage#travel#Journey#yuldong park#mountain#forest#jeongja#photo#photos#photography
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Notre journée de passage de frontière Russie-Chine, ça aura été entre le WTF total et le laborieux-fatiguant-hardcore-svp-on-veut-dormir, avec une pointe de sueur, c'est important.
Entre ces deux pays de fliquage intense, aucune voiture privée ne peut passer, aucun piéton, le seul moyen de se rendre en Chine depuis la Russie, c'est en bus collectif. On choisit d'acheter le billet qui relie les deux villes les plus proches de la frontière, Pogranitchniy et Cuifenhe, pour pas raquer comme des gros débiles. L'annonce du prix pique un peu quand même, 20€, pour faire 20km. Ah-ah-ah. Heureusement on a des sièges Channel de qualité alors ça passe.
Frontière russe. Allez hop tout le monde descend! On s'engouffre tous, le contenu de deux bus de gens, dans une mini pièce, munis de nos passeports. Pour passer de la salle d'attente à la salle de check, seule une mini porte est ouverte. Or on est peut-être 120. Du coup, dès qu'une salve est appelée au check, les gens poussent comme des bourrins, genre vraiment ils te compressent pire que dans la queue pour aller à la cantine en CE1. Jvois des adultes pousser les gens devant eux comme l'éboueur pousserait les sacs de dechets pour qu'ça rentre dans le cametar poubelle, vraiment fort et en s'en foutant x3000. J'me dis mais qu'est-ce qui se passe dans leur tête.
Évidemment des gens ramènent dans leur pays des objets style pièce de décoration artistique de luxe avec des formes vraiment cheloues, donc les gens trébuchent dessus quand ça pousse, évidemment. Nous on est là avec nos deux énormes sacs à dos à nos pieds en train d'essayer d'avancer sans manquer de respect aux gens. Mais eux, ils s'en balancent totalement, te marchent sur le sac, te le poussent dans les jambes si bien que tu manques de tomber toutes les 2sec. On est serrés comme des sardines mais un gars trouve le moyen de venir se mettre à la place que prendrait naturellement mon corps au dessus de mes pieds. Genre intrusion totale, le gars se substitue carrément à mon espace, je sais même pas comment je tiens debout, à moitié en diagonale. J'en profite pour passer mon BAC pro gymnastique.
Heureusement, une fois que Matis est passé, une militaire vient me tirer, littéralement, de la foule pour qu'on passe au check ensemble.
Retour au bus channel. On fait 500m. Frontière chinoise. Rebelotte tout le monde dehors! On ressent le changement d'environnement. Le hall est démesurément grand. Pire qu'un aéroport. Des agents de contrôle nous placent en file indienne. Ça file droit. Arrivés au guichet, qui occupe 0,1% de l'espace du hall, 4 caméras sont droit pointées sur moi pendant la vérification des passeports. La fin du processus se solde par une petite voix qui sort de jsaispasoù et me demande gentiment d'évaluer la prestation de la controleuse. Y'a 4 boutons genre "Parfait", "bien", "Elle met trop de temps, ça va plus là" ou "ça va pas du tout, virez moi cette incapable". Voulant pas participer au flicage des employés, j'appuie sur rien et je veux me barrer mais un gars en uniforme vient nous voir, nous les seuls ni Russes ni Chinois et nous fait remplir un formulaire de rentrée et sortie de territoire. Une fois la formalité déposée au guichet, on vient rejoindre les autres au bus. Et là.
Vous allez rigoler. Pas de bus à l'horizon. Pas l'ombre d'un russe ou d'un chinois. Plus personne. Naaaan... Mais nan... C'est pas possible... Ils nous ont pas fait ça..... On a pas payé 20 P!(\$#/¿% d'euros de bus pour se faire abandonner par lui au poste frontière...
Le gars qui m'avait prêté un stylo pour remplir mon foutu formulaire réapparait, il parle que chinois et russe mais on comprend qu'il nous emmène avec lui dans son taxi. Je remettrais presque en cause ma non-croyance en Dieu. Il nous dépose pil poil où on voulait, à la gare, et nous donne son numéro en cas de "chinese problem". Trop gentil.
On décide de chercher des billets de train pour se rapprocher de Pékin, la Chine est tellement grande, on veut garder du temps pour traverser les belles régions en stop et prendre notre temps. Au guichet, ma carte passe pas. On test celle de Matis. Non plus. J'essaie d'aller au distrib . Rien ne fonctionne. OK pas de panique.
En fait j'avais oublié qu'on changeait de conversion et je demandais 700€.. Je réussis à me faire donner un plus petit montant.
On se retrouve catapultés par le train dans Mudanjiang, notre première ville chinoise, youpiiiiiii! Tout est trop différent, je kiffe à mort. Mais bon, il fait nuit, on galère à fair coincider les rues du plan avec celles qu'on lit sur les panneaux, à la recherche de notre "youth guest house" réservée dans la journée à la va-vite dans une fraction de connexion Wi-Fi.
Évidemment le plan montre le point au beau milieu de rien. On réussit finalement à trouver les bonnes rues, qui sont en fait complètement éclatées entre les ruines flippantes de j'sais pas quoi et des entrepôts en train de se faire charger. On erre pas mal de temps, demande conseils à pas mal de personnes dans la nuit, - dont une dame qui fait un cri strident de "je viens de voir un loup garou" quand je l'accoste, déso - évidemment personne parle anglais mais on se débrouille... On finit par frapper à une boutique fermée mais où y'à de la lumière. Une famille ouvre, et le petit garçon, en calebute, bafouille un peu d'anglais et prend les choses en main à base de smartphone, traducteur, et papier-crayon. On met 1/2h à se comprendre quand même, et il finit par un "ok, follow me!", qu'il répétera de manière machinale tout au long de la route.
Ouf, nous voilà à la "youth guest house" qui a plutôt l'air d'être l'hôtel à prostituées du coin, avec étagères de préservatifs et autres. On remercie notre petit sourire d'enfer et on se dit qu'on va enfin pouvoir poser nos corps pleins de sueur sur un lit, et surtout se débarrasser nos hotes de père et mère Noël.
Aha. C'était sans compter la dame de l'accueil qui nous embarque dans un Skype avec ce qu'on devine être son fils, qui lui parle anglais. Elle a pas l'air d'envisager une seconde qu'on puisse se comprendre en langage corporel alors on insiste pas. Un des paramètres -TRES TRES IMPORTANT- à décider était si la chambre devait avoir une fenêtre ou non. Ils insistent vraiment pour qu'on choisisse, même si c'est quasi le même prix. On prend avec fenêtre du coup.
Elle finit par nous emmener à la chambre, où la "fenêtre" consiste en une moustiquaire de 30cm sur 40, au niveau du sol, avec vu sur arrière cour degueu. Le plafond est à 1m80, la douche sana cabine au milieu de nulle part entre les toilettes et le lavabo et ya des hello kitty plein les murs. Tout ça dans 8m carrés. Au moins on va bien dormir. Les draps sont frais, on finit par s'assoupir comme des porcs, sur un matelas en fait aussi dur que mes cuisses après une rando.
Noé.
Bon, la folie des grandeurs finition toc, on savait que c'était un peu le genre de cliché attribué à la Chine. Je me doutais bien qu'on allait transiter par des villes grandes à vous en décourager la traversée (ou ne serait-ce que la compréhension - "ahhh ça c'est tel quartier, ahhh ça c'est la banlieue etc"), mais je pensais qu'on allait être confronté à tout cela un fois avancé un peu dans les terres. En d'autres termes, j'imaginais que les abords de la frontière allait être assez désert, et que Suifenhe ne serait qu'un vulgiaire petit village-point de transit peuplé de la simple administration douanière. De la même façon, j'étais assez conforté dans cette hypothèse en arrivant à Pogranitchniy : une petite bourgade, pas de quoi casser 20 pattes à un tigre quoi, quelques commerces, quelques habitations et bisous. Sur la carte, Suifenhe a la même taille. A titre de comparaison, tu t'attends à arriver à Saint André des Eaux, Saint Jean du Cardonnay ou Mouazé.
EH BAH NON, SARRAZIN ! T'es teleporté en Chine mon gars, au cas où t'avais pas compris. C'est bondé des tours allant de 10 à 25 étages sur une ville hyper étalée, architecture sino-las vegas, et puis la gare, la gare quoi. Montparnasse à côté, c'est les toilettes sèches d'un festival pour nourrissons. C'EST ÉNORME. Bref c'est grand, et c'est grand pour être grand - 'sont fous ces architectes.
Affaire à suivre, je m'engage à faire de temps à autres des comparaisons comme ça avec des villes françaises, si ça vous chante !
Mati
PS aucun rapport : pour le moment on a pris pour d'autres nationalités, et c'est marrant de le notifier. Pour des polonais, des allemands et des slovaques en Russie, pour des polonais en Ukraine, et voilà qu'on nous prend pour des russes. Allez zoubi
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15 Septembre (matin) : Réveil à l'aube et de nouveau périple en bus pour aller passer nos tests à l'université, sauf que petit imprévu comme c'est l'heure de pointe il faut faire la queue pour prendre le bus 😱 Heureusement nous sommes arrivées en avance et la ville met à disposition beaucoup de bus énormément de personnes devant de rendre dans la montagne pour aller en cours. Nous arrivons au bout d'une demi heure à finalement rentrer dans un bus qui nous emmène à la fac avant d'aller à la bonne salle et de rencontrer les autres élèves en échanges. Nous sommes quand même pas mal de français, certains viennent de Paris, d'autres du Havres, mais il y a également des Belges, des Russes, des Coréens et des Japonais ! (Il y a apparemment aussi beaucoup d'anglais/américain mais étant plus nombreux ils sont placés dans un autre département de la fac) Une fois les présentations faites je commence le test écrit qui était en fait sous forme de QCM avec des questions et de la compréhension écrite. Heureusement le recto était en caractères simplifiés et le verso en caractères traditionnels, en effet à Taïwan le système d'écriture n'est pas tout à fait comme en Chine. Alors que les caractères ont été simplifiés en Chine continentale sous le régime Communiste de Mao pour des raisons de praticité mais aussi et surtout des raisons économiques, Taïwan revendiquait et revendique toujours son indépendance par rapport à la Chine ne subissant pas la simplification des caractères chinois. A Taïwan on écrit alors toujours en caractère traditionnels, les caractères sont donc plus compliqués ayant beaucoup plus de très, mais sont plus jolis. Quand j'en discuté avec les collocs ils me disaient que la Chine continentale a sacrifié la Culture par cette simplification des caractères, favorisant alors l'économie à la tradition. Je suis plutôt d'accord avec eux, beaucoup de caractères simplifiés ont ainsi perdu tout sens, toute logique que l'on retrouve en apprenant le traditionnel . L'exemple le plus frappant est celui du caractère 愛 (Ài, « amour ») qui a perdu la compensante 心, qui désigne le coeur dans sa forme simplifiée 爱. Cela équivaut un peu à nos simplification du français comme clef qui peut s'écrire clé, oignon qui peut s'écrire ognon, Nénuphar qui devient Nénufar ainsi que les accents circonflexes qui ne sont plus obligatoires. A Taïwan et j'ai d'ailleurs commencé avant d'y arriver je dois apprendre à réécrire tous les mots pratiquement 1/3 des caractères ayant été simplifiés. (Vous pouvez voir en photo la différence entre les deux) Ensuite après ce test écrit test oral assez cours où une prof nous pose des questions un peu aléatoires pour voir si l'on arrive vraiment à tenir une discussion et j'ai plutôt bien réussi, ces quelques jours de pratiques en Chine et à Taïwan m'ont déjà été bénéfiques !
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It was perfect then, it is perfect now
Gwénolé,
Merci, merci mille fois. C'était la plus belle journée de ma vie.
Dans ma chambre, samedi matin
Je me suis levée à 7 heures du matin. Par réflexe, j'ai pris mon téléphone pour regarder s'il y avait des nouveaux messages. Et j'ai vu ton message fb que tu m'as envoyé à deux heures moins quelques minutes du matin, pour me proposer d'aller à Montmartre dans l'après-midi. Une forte émotion m'a saisie, et j'ai entendu dans ma tête “Mdr he asked me out”, en même temps je me suis dit “Non c'est un rêve”. J'ai caché mon visage dans mon oreiller. Mais au bout d'une minute, j'ai réalisé que non ce n'était pas un rêve. Je me suis levée donc, et je me suis demandée comment j'allais m'habiller.
Samedi matin
Le matin j'ai donné des cours à Patryk. On a révisé les maths ensemble car il aura un dernier contrôle la semaine prochaine, et on a fait un peu d'anglais. Mais la plupart du temps on a papoté. Puis il m'a prêté son livre, “Le Médecin malgré lui” de Molière, ça a l'air intéressant et pas très long à lire.
Samedi midi
On a fini les cours vers midi. J'ai eu le temps pour rentrer chez moi avant de repartir pour notre rendez-vous. J'ai fait cuire vite fait un cordon bleu et des courgettes. Puis j'ai hésité entre une petite robe noire et ma “tenue de Bretagne” (chemisier bleu, jupe blanche volante). Je suis même descendue dans le couloir pour me regarder dans le grand miroir en bas. Là je me suis dit, il faut que ça soit ça. Le bleu de l'océan.
14h15, dans le bus, vers Dauphine
J'étais assez calme. Je ne savais pas quoi attendre, du coup j'ai essayé de rester neutre. On verra, on verra bien. Je suis arrivée à Dauphine vers 14h20. Je suis entrée, je suis allée aux toilettes. A 14h30 mon téléphone a sonné, tu m'as appelé. Je ne l'ai pas décroché, pas par manque de temps, mais de préparation. Puis je t'ai rappelé, mais pile à ce moment-là, Alassane m'a envoyé un message sur fb pour me dire que vous étiez au crio 5ème. Je suis montée et je l'ai vu, mais tu n'étais pas là. Tu m'as rappelé, j'ai décroché cette fois-ci. Il s'est avéré que (It turns out that) tu es descendu pour me chercher.
Quand je t'ai vu, mon cerveau (ou tout mon corps) a mis un certain temps pour réaliser que c'était vraiment toi.
On s'est mis à descendre, tu te dirigeais vers l'ascenseur alors qu'Alassane a proposé de descendre en escalier. Tu as dit à Alassane “Tu n'es pas le mec qui fait attention” en souriant.
Métro ligne 2, de Porte Dauphine à Anvers
Quand on est descendus puis sortis de Dauphine, Alassane était tout le temps au téléphone. Impossible donc de me cacher derrière lui, j'ai été obligée de te parler :) On a parlé des stages et des vacances. Je t'ai dit que j'avais fait ma demande de visa pour l'Angola, que j'avais trop hâte de revoir ma famille, que j'avais été étonnée quand regardé les photos de mes frère et sœur. Tu m'as répondu que oui quand on ne les voit pas souvent, ça nous choque un peu quand on rentre à la maison et se rend compte à quel point ils ont grandi. “Maël aussi?”, demandai je. “Oui”, tu me répondit.
Dans le métro, je me suis assise à côté de toi, Alassane était en face de nous (et toujours au téléphone!). On a parlé des formations d'avocat que tu comptais faire (et que tu regardais sur Internet quand tu n'avais rien à faire en stage :) . Tu vas postuler partout, mais en même temps tu ne veux pas avancer sans savoir ce que tu veux exactement. Tu m'as dit que l'avocat en face de ton poste est assez marrant, il dit ce qu'il pense sans réserve.
On est descendus à l'arrêt Anvers. Quand on est sortis du métro (Alassane encore au téléphone mais qu'est-ce qu'il fait lui), j'ai été un peu perdue, je n'ai jamais été vraiment douée pour me repérer dans l'espace. Là tu as pointé le panneau qui dit “Butte Montmartre”. Bon maintenant je suis 100% sûre que je peux compter sur toi pour trouver le bon chemin :D
On est montés le haut d'une rue étroite, la vue était vraiment très belle. Le Sacré cœur est là, sur une colline verte. Alassane (qui n'était plus au téléphone, enfin), a plaisanté “ Il faut monter jusqu'à là haut?”, ce à quoi j'ai répondu “Bah oui c'est ça le but”. On a marché, marché, marché. Le soleil tapait très fort, mais à aucun moment je ne me sentais fatiguée, parce qu'on n'arrêtait pas de parler.
Butte de Montmartre
Il y avait énormément de touristes. Mais on a une vue superbe sur Paris. On n'a pas pu entrer dans le Sacré Cœur parce que la queue était trop longue. On a pris un joli chemin pour descendre, avec des belles marches en marbre, et des maisons à côté avec chacune un petit jardin fleuri.
Jusqu'à la place de Clichy
On a tellement parlé que je ne me rappelle même plus de ce qu'on a dit. Alassane a parlé de l'histoire des lois de la jungle au Mali, genre un même terrain peut être vendu à plusieurs personnes en même temps, et c'est celui qui est venu en premier pour construire son bâtiment qui le possède, tant pis pour les autres. C'était Alassane qui parlait le plus, et nous lui écoutions. Il a parlé de son père (qui est enseignant dans une grande école au Mali et qui est donc prof de presque tous les fonctionnaires, inspecteurs d'impôt etc etc qui travaillent dans le gouvernement). Il a aussi parlé de ce qu'il a appris à la BNP en alternance, “même en ne faisant rien, tu apprends des choses”, dixit Alassane.
On a passé devant la cimetière de Montmartre, je l'ai trouvée vraiment belle, même si c'est une cimetière. On a marché jusqu'à la place de Clichy, et on s'est décidé de prendre le métro pour aller à Charles de Gaulle Etoile, marcher le long des Champs Elysées, pour enfin rejoindre le Louvre.
Quand je marchais entre vous deux, je me sentais protégée. “Les deux hommes de ma vie, un frère et un amoureux.”
Aux Champs Elysées
On a marché, on a marché. Bon, le boulevard est fait pour ça. A la sortie du métro, Emeline m'a appelé, elle a fini son boulot à 16h, et j'ai réalisé qu'elle bossait au Louvre aujourd'hui. Je lui ai demandé de nous attendre au jardin du Louvre, qu'on serait là dans 15 minutes vu qu'on marchait.
Il faut que je regarde Limitless, l'histoire de quelqu'un qui utilise son cerveau à 100% ou un truc comme ça. Pourquoi on a parlé de ce film, je ne sais même plus.
Au bout d'un moment on a parlé du destin. La question ultime: le destin, on le construit ou il s'impose à nous ? Alassane a dit que pour lui, le destin s'impose, mais nos choix en font partie. Et toi tu as rebondi, mais si le destin s'impose, on ne regarde que le résultat, et nos choix n'ont aucune importance. Je me souviens même de la geste de ta main à ce moment-là.
Quand on traversait une grande route, tu as dit que tu sentais le sol vibrer.
Un peu plus loin, on a parlé des news des autres CCA, qui est en couple avec qui machin truc. Je sentais que le sujet était un peu dangereux, du coup j'ai utilisé la technique “Squirrel!” en pointant mon index à un jardin avec une piste blanche et en vous demandant “C'est quoi ça?”. Ce à quoi tu m'as répondu que ça devait être un nouveau truc, tu ne l'as jamais vu.
On passe par le jardin des Tuileries
J'aime bien quand tu fais des gestes avec tes mains pour décrire le chemin qu'on devrait prendre pour rejoindre le Louvre. Tu connais le coin mieux que moi, Gwénolé :) Tu as proposé de passer par le jardin des Tuileries. On a vu des gens immenses qui devraient mesurer 2m. Quand on passait devant la fontaine au milieu du jardin, il y avait un couple gay qui s'embrassait passionnément. Alassane nous a dit de fermer les yeux, “mes enfants, je vous protège”. J'étais morte de rire, et j'ai rétorqué: “On est adulte!”
Au jardin du Louvre: quatre amis, deux chiens, et l'histoire du fil rouge du destin
On est arrivés au Louvre. J’ai appelé Emeline “On est devant l’arche, juste en face de la Pyramide, et entre les deux jardins.” Alassane m'a demandé si son prénom s'écrivait avec un Y, j'ai dit “NON!”, et tu as dit que tu n'avais jamais vu “Emeline” s'écrire avec un Y.
Et Emeline est arrivée, toujours aussi spontanée et naturelle. Je sais qu'elle va vous aimer, et que vous allez l'aimer. Elle m'a passé la cage à chat, je vous ai dit que j'allais adopter un chat (ou deux). On s'est reposé sur l'herbe du jardin du Louvre, sous les arbres. Emeline a presque monopolisé la parole, mais c'est elle, et c'est pour ça que je l'aime autant. Elle a vraiment parlé de tout: la fois où elle a carrément donné une leçon de conduite à un client Américain (qui ne comprenait rien à un rond point); quand elle a montré le chemin à un client Japonais (en japonais justement, “hidari ni”); les n-ième prénoms (toi tu t'appelles Gwénolé Yvonnick Korentin Marie R). Puis elle a parlé du fil rouge japonais, tu t'es tourné vers moi “C'est comme dans Your Name non?” et j'ai tout de suite dit à Emeline “Mais arrête ne spoile pas!”
Au bout d'un moment, deux chiens sont arrivés près de là où on était assis. L'un était un petit chien avec des poils blancs un peu bouclés (un peu comme celui de ma voisine), qui s'appelle Lucien et qui est très sociable, il s'est mis au milieu du cercle que nous formions pour qu'on le caresse. J'adore la manière dont tu le caressait, tes mains étaient tellement doux. L'autre était un croisé entre berger et border collie, il a les mêmes oreilles et le même crâne que Colza, la chienne de mes anciens propriétaires, et des yeux très beaux et vifs. Tu as demandé à la dame quel type de croisé il était.
A la découverte de la nature au Carrousel du Louvre
Emeline voulait faire pipi, on��s'est levés pour aller au Carrousel du Louvre, là où elle travaille. L'intérieur du Carrousel est très joli avec un plafond super haut. En attendant Emeline, tu as proposé qu'on fasse un petit tour du magasin Nature et Découvertes juste à côté.
Alassane t'as demandé de répéter un proverbe dont vous discutiez, pour me demander ce que je comprenais de ça: “Quand le vent souffre fort, certains construisent des murs, d'autres des moulins à vent”.
Il y avait une sorte de thé gratuit à goûter, tu m'as servi un verre avant de te servir. Puis tu as pris un pot de confiture pour le sentir, je me suis penchée pour le sentir aussi. Puis quand on regardait des livres marrants (du genre “Guide des papas”), d'un coup tu m'as demandé si le spoil d'Emeline était grave. Je t'ai rassuré en te disant d'oublier tout ce qu'a dit Emeline ^^
Ligne 2, au retour
On a pris la ligne 1 pour descendre à Charles de Gaulle Etoile. Alassane est resté là, on s'est fait la bise pour dire au revoir. Il reste nous trois qui reprenions la ligne 2 pour aller à Porte Dauphine. Je t'ai demandé ce que tu allais faire dimanche, tu m'as dit que tu voulais aller voir Pirates des Caraïbes avant qu'il ne soit plus à l'affiche, et aussi suspendre ton contrat Navigo, vu que tu ne serais plus à Paris tout l'été. Je t'ai dit que ça risquait de fermer dimanche, il faudrait donc y aller là tout de suite. Du coup à la sortie, tu a dû prendre un autre chemin. Je t'ai dit: “Attends, juste un truc rapide”. J'ai ouvert mon sac, cherché et sorti le livre de poche qui dormait là depuis le matin. “C'est pour ton anniversaire. Je sais que c'est le 5 juillet, mais tu ne pourras pas venir sur Paris. Et ça ne peut pas attendre”. Tu m'as dit un truc, mais je ne t'entendais plus vraiment. Puis j'ai dit “Bisous” et tu m'as dit “A la prochaine”. Quand j'ai rejoint Emeline, j'ai sauté de joie. “Je l'ai fait!! Je lui ai donné le livre!”
Il s'est avéré que, ton “à la prochaine” veut dire dans 15 minutes. Car quand je faisais les courses à Franprix avec Emeline, tu as surgi de nulle part comme un fantôme. Tu as fait peur à Emeline tu sais :) Tu m'as dit que tu n'avais pas pu suspendre ton contrat, bon là tu devais t'acheter à manger. Tu m'as demandé ce que je ferais avec Emeline, j'ai répondu “On va bien, bien manger” (tu as souri), “Emeline aime bien les champignons” et “on va faire de la guitare”. Tu as regardé le petit sachet de nouilles dans mes mains et tu m'as dit que c'était super bon. Je t'ai dit que Thao viendrait sur Paris le lendemain, puis j'ai dit à Emeline que son âme sœur irait la chercher à la gare.
Ce soir-là, à 22h moins quatorze, quand j'étais dans mon lit
Tu m'as envoyé ceci: “Il est incroyable le film”.
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ENGLISH BELOW Bonjour à toi qui lit ce message, Aujourd'hui, je fais appel à chacun•e d'entre vous afin de venir en aide à des personnes plus dépourvues que nous. César Colmant a lancé il y a quelques jours une collecte de matériel artistique au profit de Refugees Aid Serbia, une ONG locale basée à Belgrade qui a récemment ouvert une école informelle pour les réfugié•e•s. L'école donne déjà des cours d'anglais, de mathématiques et de sciences et ils aimeraient ouvrir un Workshop artistique pendant l'été. Pour cela ils ont besoin de matériel ainsi que d'artistes pour animer les ateliers à Belgrade ! Si d'aventure vous aviez en votre possession tel matériel et vous ne savez qu'en faire, ou bien que vous vous sentez d'aller aider à l'organisation/participation du workshop, n'hésitez pas à le contacter à l'adresse [email protected]. Merci d'avance, pour lui et pour e•lle•ux --- Hello to you reading this message, Today, I'm coming to you so that we can help others that are more in need than us. César Colmant is launching a collect of artistic material for Refugees Aid Serbia, a local NGO based in Belgrade who recently opened an informal school for refugees. The school already offers english, mathematics and sciences classes and they would like to open an artistic Workshop during the summer. For that, they're looking for supplies and artists to animate the studios in Belgrade. If by any luck you are in possession of such supplies and don't know what to do with it, or if you're feeling like helping organise/participate in the workshop, do not hesitate and contact him at the following address : [email protected]. Thanks in advance, for him and for them #art #artworld #refugees #belgrade #brussels #help #artsupplies
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Jours 43, Ce matin debout à 8h. Les cours ont commencés à 8h55 avec cours d'anglais normal avec Stéphanie. J'étais en groupe avec Mywa aujourd'hui et elle était vraiment très contente d'être avec moi. Le cours était sur l'écriture sur des lettres ou des email formel. Le cours étais vraiment bien. Et j'ai réussi à donner confiance à Mywa pour qu'elle parle un peu plus en anglais. De 10h45 à 13h j'ai eu une pause. Durant cette pause j'ai fait mon devoir de PET. Ensuite je me suis fait à à manger. Ce midi c'était petit pois avec des œufs brouillés. Ensuite je suis partie pour mes cours. Cette après-midi c'était Tourisme. J'étais encore avec Mywa et elle était toujours aussi contente de me voir. Le cours était vraiment très passionnant. À la fin du cours Sally m'a prêté un livre de cours sur le tourisme ce qui est vraiment gentil de ça part. À la fin de mon cours je suis rentrée et ai révisé. Ensuite j'ai regardé les écoles de tourisme, quelques recettes et je suis allée au sport. J'ai fait 1 heure de sport, 15 minutes de piscine et 10 minutes de sauna. Une fois tout cela fait, je suis directement rentrée et ai prit une douche. Jai ensuite appelé mes parents. À la fin de notre discussion je me suis fait à manger. Ce soir c'était pâtes avec de la sauce tomate et de la viande. Car me corps me demandais de l'énergie. À la fin de celui-ci j'ai appelé Guillaume, on a bien parlé et fait des blind test (où je l'ai battu) et maintenant, il est l'heure d'aller se coucher. Bonne nuit à tous plein de bisous.
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Cette solution se présente comme économique et sûre. Malgré tout, certains enseignants craignent d'être épiés.
La numérisation de toutes les copies du baccalauréat est sérieusement envisagée pour 2021, à la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) du ministère de l'Éducation nationale: «Rien n'est acté mais c'est en discussion», y explique-t-on. Cette année-là, date de refonte complète de l'examen, le nombre d'épreuves écrites terminales sera réduit à trois au lieu d'une dizaine aujourd'hui. La numérisation concernant les copies serait donc moins lourde à mettre en place.
Le ministère n'y voit que des avantages. Une meilleure sécurisation, un allégement des coûtset une organisation facilitée. Fini par exemple, ces copies oubliées par un professeur dans les transports en commun, ou volées. Cette semaine, 33 élèves de l'académie d'Orléans-Tours ont dû repasser leur épreuve d'économie sur laquelle ils avaient planché le 21 juin après le vol de leurs travaux dans le véhicule d'un enseignant. La numérisation simplifie aussi la logistique: les professeurs n'ont plus besoin d'aller chercher puis de ramener leur paquet de cent copies dans un centre d'examen parfois éloigné de leur domicile. Et les frais de déplacement (billet de train, frais d'essence, etc.) dont ils demandaient le remboursement à l'État n'auront plus lieu d'être.
La numérisation, déjà utilisée pour les langues rares
Aussitôt les copies scannées dans les centres d'examen puis transférées vers un serveur sécurisé, elles sont accessibles aux professeurs qui disposent ainsi d'un peu plus de temps pour la correction. Autre avantage, l'administration peut brasser davantage les copies et mélanger celles d'une dizaine d'établissements au lieu de deux ou trois, ce qui permet de limiter davantage les biais de notations. Les professeurs ne peuvent absolument pas se douter de la provenance des copies.
«Un système qui facilite grandement la notation, notamment en matière d'harmonisation»
L'Éducation nationale est déjà rodée. Déployé pour la première fois en 2011 dans la zone Asie-Pacifique des lycées français de l'étranger, le dispositif de dématérialisation de la correction des copies du bac a progressivement été étendu puis généralisé en 2016 au sein du réseau. Quelque 30.000 candidats inscrits dans 110 pays en bénéficient aujourd'hui. Transférées de façon cryptée, les copies sont corrigées en ligne sur une plateforme, Viatique.
» LIRE AUSSI - Et si les feuilles de papier disparaissaient des tables d'examen?
Les enseignants ont également la possibilité d'échanger entre eux ainsi qu'avec des responsables pédagogiques sur des forums intégrés. «Un système qui facilite grandement la notation, notamment en matière d'harmonisation», selon les lycées français. La numérisation est également utilisée en métropole pour certaines disciplines comptant peu d'élèves et de professeurs, comme les langues rares… et les Arts du cirque, afin d'éviter qu'un professeur ne note ses propres élèves.
Big Brother
Dans l'enseignement supérieur, la numérisation va déjà bon train. Les copies des concours d'enseignants sont déjà entièrement numérisées ainsi qu'une partie des BTS. Ce qui ne plaît pas à tout le monde. Ce professeur de français d'Île-de-France s'agace de la potentielle surveillance des corrections façon Big Brother: «La correction en ligne permet à tout moment d'avoir, pour les superviseurs, un instantané de notre correction. Ils peuvent surveiller notre rythme, nos notes, nos changements, harmoniser en cours de correction.» En revanche pour Brian Valès, professeur d'anglais à Paris, «la prise en main est rapide et au final on gagne beaucoup de temps».
«Le coût du papier, de la logistique et de la surveillance peut être très fortement allégé. Or les examens coûtent cher pour une structure d'enseignement»
Une petite société, Testwe, créée en 2014 qui a pressenti le filon des examens numériques compte déjà 18 salariés. Elle va plus loin que la numérisation puisqu'elle propose de plus en plus souvent de faire passer les examens intégralement en ligne. L'objectif est de permettre aux professeurs et aux administrations de créer et de corriger tous types d'épreuves sur un environnement Web sécurisé. Plusieurs écoles de commerce recourent à ses services, comme Skema, l'Essca, l'Edhec.
En juin, l'université de Nanterre, bloquée par des manifestants, l'a appelée à la rescousse. Testwee a permis aux 7000 étudiants de première année de passer leurs examens en une semaine. L'université de Rennes-I va aussi tester ses services au mois d'août. Selon sa dirigeante commerciale, Alizée Pecastaing, «le coût du papier, de la logistique et de la surveillance peut être très fortement allégé. Or les examens coûtent cher pour une structure d'enseignement». Reste la question de la triche: la société peut déjà empêcher l'étudiant de consulter Internet ou d'aller piocher des documents sur son ordinateur pendant l'examen mais travaille aussi à une solution de surveillance à distance sans humain.
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[CHIRO, VILLAGE AU BORD DU MÉKONG] Après la foule de Bangkok et Angkor, nous décidons de changer un peu d'air ! Pour la suite de notre voyage, nous choisissons un petit village au bord du Mékong, près de la ville de Kampong Cham : Chiro. La population se divise en deux communautés : les Kmers, majoritaires, sont bouddhistes ; les Chams, peuple de pêcheurs, sont musulmans. Au Cambodge, l'école d'état (le matin) est médiocre, et pour vraiment progresser les enfants doivent prendre en plus des cours payants l'après-midi. Un villageois de Chiro décide alors de créer OBT (Organisation for Basic Training), une ONG proposant une école gratuite de qualité pour les enfants. Depuis 10 ans, OBT accueille chaque jour des centaines d'écoliers, et leur dispense des cours d'anglais, d'informatique et de musique. L'asso propose également une bibliothèque, une infirmerie, un petit restaurant kmer, et plus récemment, des guesthouses. C'est dans ce cadre que nous débarquons à Chiro ! L'asso nous installe avec une famille du village, dans une maison typique cambodgienne : en bambou, sur pilotis, composée d'un grand espace de vie ou dort tout le monde, d'une cuisine extérieure et d'une salle de bain. Toute la famille vit là : les grands-parents, les parents, et une ribambelle d'enfants adorables. Ils sont facinés par le jeu de tarot d'Étienne et par nos portables, et sont tellement mignons que c'est difficile de leur refuser quoi que ce soit ! On partage avec eux deux dîners délicieux, pendant lequel les enfants grimpent sur nos genoux pour chipper dans nos assiettes. On communique avec des rires, des sourires et des signes des mains. Super immersion, qui nous donne encore plus envie d'aller à Kep, notre prochaine destination ! Morgane pour les Fant'Asie'c 4
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