#et d'aller en cours d'anglais
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Souvent je rêve que j'arrive pas à ouvrir les yeux genre là j'ai rêvé que j'arrivais en retard à un contrôle d'anglais et je pouvais pas lire les consignes car mes yeux étaient super lourds du coup je voyais vraiment rien, sauf que quand je me réveil de ce genre de rêve et bah j'ai tout le temps beaucoup de mal à me réveiller et à sortir de mon lit, comme si mes yeux étaient encore super difficile à ouvrir, le rêve devient réalité !!
#si jamais vous avez une idee sur la signification de ce reve#est-ce que ca veut dire je ferme les yeux sur mes problèmes ?#en tout cas trop nul de rever d'être en retard#et d'aller en cours d'anglais
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Je déteste le lundi. Comme tout le monde. Mais là ça dépasse l'entendement.
Déjà que je suis crevée tout le temps même si je dors 10h, alors quand j'arrive pas a dormir correctement de la nuit et que je dois me lever tôt pour suivre un cours d'anglais qui me saoule et qui m'ennuie c'est déjà pas top.
Impossible de dormir plus de deux heures d'affilée cette nuit... Même après avoir pris un cacheton qui est censé limiter les réveils nocturnes et les angoisses ... Ah bah super, je me suis réveillée toutes les deux heures parce que mon cerveau faisait des trucs qui n'ont aucun sens et donc ça me faisait peur + l'angoisse de devoir aller en cours alors que je sais fondamentalement que la journée va me saouler....
Bref, j'en ai marre de commencer ma semaine en pleurant, ça dure depuis trop longtemps. J'en ai marre de pleurer tout le temps d'ailleurs, d'angoisser pour pleins de trucs et de déprimer. Vivement vendredi et mon rdv psy, peut être que ça permettra d'arranger des choses ou du moins de mettre en chemin un truc qui me permette d'aller mieux
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Jour 8 - samedi 12 novembre
Comme prévu, le téléphone de la chambre sonne à 7h, "it's wake up call". On se lève assez rapidement pour aller prendre notre petit dej. Les autres sont déjà partis pour Abydos donc on mange en tête à tête sur notre grande table. Retour dans la chambre, on emballe les dernières affaires dans nos valises et on libère la chambre à 8h 🧳
L'objectif du jour : visiter les souks pour finir les souvenirs. Ça fait plusieurs jours qu'on demande à notre guide d'y aller mais visiblement il n'avait pas envie de nous y emmener (peut-être aussi parce qu'il n'aura pas de comm' comme dans les boutiques plus qualitatives où il nous accompagne 😇). A 8h15, on est parti vers le temple de Louxor où se trouvent les boutiques qui nous intéressent et le souk. Le temple est vraiment au milieu de la ville, on ne peut pas le louper et c'est toujours sympa de repasser devant. On commence par la boutique "fair trade", seul commerce où on ne peut pas négocier mais que les guides de voyage recommandent pour la qualité de ses produits et ses prix. On y fait quelques emplettes mais surtout, on tombe sur un vieux marchand singulièrement gentil qui s'avère être le propriétaire des lieux, une boutique gérée en famille comme souvent ici. Il nous explique, photos à l'appui, que sa famille tient une bijouterie depuis 1955. On décide d'aller y faire un tour, et quelle surprise ! Il n'y a quasiment aucun bijou visible dans la boutique excepté dans la vitrine, cachée derrière un rideau de fer. Malgré l'emplacement superbe face au temple et à deux pas du Nil, le commerce n'a même pas d'enseigne et paraît quasiment à l'abandon. Le désordre règne et les bijoux donnent l'impression d'être là depuis des années. Il nous explique que l'or et l'argent ayant beaucoup augmenté et le business n'étant plus si intéressant qu'avant, il se concentre surtout sur l'autre boutique et un business de location de vélos (une collection de vieux clous), plus rentables. Il insiste beaucoup pour nous offrir le thé, Antoine finit par accepter. Ce n'est pas recommandé au vu des conditions d'hygiène plus que douteuses qui règnent dans cette ville et au vu de la propreté de la tasse, mais son insistance nous fait comprendre qu'il serait très impoli de refuser : l'authentique hospitalité arabe ! Ayant mal au ventre depuis quelques jours, j'en bois quelques gorgées mais je finis par arrêter pour limiter les dégâts. Le vendeur boit son petit thé avec nous et au fil de la conversation nous parle de son chiot de tout juste un mois. Il se trouve qu'il est dans le local à vélo (occupé à uriner par terre dans l'indifférence de son maître quand on y arrive). Très mignon mais on résiste à l'envie de le caresser ! On finit par régler nos achats au bout d'1h15 et on enchaîne avec les souks.
La caverne d'Ali Baba
On y reste 45 minutes pour finir tranquillement notre shopping et on repart au bateau sous un soleil de plomb. En arrivant, on monte sur le pont pour profiter encore un peu de la piscine et des transats. À 12h30 c'est le déjeuner, on se rend compte qu'il y a un très grand groupe d'anglais qui est arrivé ce matin sur le bateau. Cette semaine, le bateau sera plein alors qu'il devait être au tiers de sa capacité en moyenne au cours de la semaine passée. Quand on était "à l'aise, Blaise" - dixit notre guide - sur les transats, ce ne sera sans doute pas pareil les prochains jours.
Notre bateau de jour 🛳️
Après le déjeuner, on décide de retourner à la boutique du petit monsieur acheter un dernier -beau- bijou (il m'aura fallu deux heures de réflexion quand même 😂). En plus d'un tarif ultra compétitif et d'un bracelet déjà offert le matin, il tient à m'offrir un bijou en argent. Puis retour sur le bateau où je fais une petite sieste pendant qu'Antoine rentabilise l'abonnement Le Monde et construit de superbes ponts sur le jeu "Poly Bridge", qu'il recommande chaudement 🥲
On attend le reste du groupe qui ne devrait pas tarder pour aller manger dans un petit restaurant avant de décoller pour Le Caire ✈️
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Monsieur Sexe - Chapitre 1
Lentement je me glisse entre deux personnes dans ce bus que je dois prendre tous les jeudis matin, toujours bondé s'en est presque exaspérant. Je déteste les transports en commun, les odeurs me remonte au nez et mon visage se plisse de dégoût. J'aperçois Chiara dans le fond, bien évidemment la chanceuse à toujours une place assise comme elle le prends au premier arrêt heureusement elle a réussi à me garder une place.
Elle me sourit et lève son visage quand je m'assois à côté d'elle, je me penche et lui fait la bise. Elle me montre son téléphone et je vois une photo de Simon notre professeur d'anglais, l'homme avec qui je couche et que j'aimerais connaître beaucoup plus. C'est celui où il dort avec un doudou collé sur fenêtre, je rigole intérieurement face à tant d'innocence alors qu'il peut me prendre par derrière dans une salle de classe. Chiara ne connais pas la nature de ma relation avec Monsieur Gnéas.Et encore heureux sinon elle le tuerait. Je me repasse notre dernier moment où nos peaux brûlantes se mêlent dans un ballet magnifique.
Mes pensées me font rougir, Simon est un homme plutôt grand, il a des bras extrêmement musclés, il s’habille toujours avec des chemises et sa barbe est impeccablement soigné. Ses cheveux sont châtains et bouclés lui donnant un air d’ange tombé du ciel. Par chance Chiara est absorbé par les messages que son copain lui envoie et ne se rend pas compte de mon absence, je souris, heureuse de voir son bonheur d'être avec le garçon qu'elle aime. Nous arrivons enfin à l'arrêt et descendons à travers ce flot d'élèves peu motivé d'aller en cours.
Nous avons un peu de marche à faire avant d'arriver à notre lycée et je lui demande si elle a fait son anglais. Comme d'habitude elle ignorait totalement l'existence de devoir dans cette matière et rigole à l'idée de la tête du prof. Je regarde discrètement mon téléphone, 4 h avant de le voir. C'est un temps qui est bien long pour patienter. Je repense à ses bouclettes mouillés, son regard brûlant, ses mains douces sur ma peau de la première fois où nous l'avons fait, je sais que ce n’est pas normal. C'est un prof et je suis une élève, il est majeur contrairement à moi et même si nous n'avons que 10 ans d'écart c'est déjà bien trop pouvoir officialiser cette relation. Amère je me demande d'ailleurs s’il n’est pas là que pour ça.
Une pluie fine s’abat sur la fenêtre, je n’arrive pas à me concentrer sur mon exercice de maths, toutes ses équations me donnent mal à la tête et la sonnerie va retentir dans quelques minutes. Il faut absolument que j’ai cette conversation avec lui mais comment. Quand je le vois je n’ai qu’une envie et c’est loin d’être la pensée la plus catholique et apte à une conversation aussi sérieuse que je l’envisage. Le prof m’arrache de mes pensées en me demandant d’écouter au moins les exercices qu'il va donner pour le prochain cours.
Le cours se finit, je me lève et tire légèrement sur ma jupe qui s’était trop remonté, en sortant je me heurte à Chiara qui m’attends devant la porte. Dans son enthousiasme elle me raconte son cours de physique, je ne l’écoute presque pas, plus concentré à l’apercevoir à l’angle du couloir. Comme d’habitude il est en retard et arrive d’un pas perçant fonçant droit vers la porte en criant presque son habituel « Hey everyone ». Il sort ses clés de la poche de son jean et mon regard glisse sur son fessier. Tellement parfait, même avec un pantalon on voit parfaitement qu’elles sont musclées, je me force à ne pas les toucher et me dirige précipitamment à ma place. Anna rigole en remarquant que je le mate encore.
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Vendredi 13 mars
Bon journée pourrie aujourd'hui. Je vous fait le topo. J'arrive en stage ce matin, les transmissions se passent bien, je commence la visite avec mon interne et là le médecin chef demande a voir les externes. Grosso modo on nous a dit de rentrer chez nous. Pourquoi ? Déjà pas assez de masques pour tout monde sur la longueur. Ensuite pour notre sécurité et celle des patients. En effet, l'interne de garde mardi soir a été contaminé par le covid et on a tous été plus ou moins en contact avec lui donc tous plus ou moins susceptibles d'être contaminés. Et comme on est pas essentiels ben voilà. Bon le médecin chef est sympa (et a de sacrés yeux 😅) donc c'est bien passé. Jusqu'à nouvel ordre pas le droit d'aller en stage alors qu'il ne nous reste plus qu'une semaine. En revanche je suis déçue ou triste, je ne sais pas trop , de ne pas pouvoir continuer a y aller, je doute de pouvoir y retourner. J'aimais vraiment y aller, être mon interne. D'ailleurs je crois que j'ai un faible pour lui, il est mignon, y'a pas de froid entre nous comme il peut y en avoir avec d'autres internes, il est avenant, apaisant ( t'aurais du le voir avec la mamie agitée et paniquée qu'on a eu hier, c'était un ange), calme et rassurant. Je vais attendre d'être certaine de ne pas retourner en stage et je lui enverrai un message pour le remercier et lui dire que j'espère le revoir un de ces quatres.
Sinon a cause des fermetures des fac ça me chamboule tout. Je devais passer mon oral d'anglais lundi et on devait avoir un cours de déplacer a jeudi... Du coup aussi je sais pas si on va être réquisitionner de force, pour le moment ce n'est que sur le volontariat. Enfin bref c'est le vrai bordel et je sais pas a quoi vont ressembler mes prochaines semaines..
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Xi'an, ça rime avec Han
Après avoir trouvé le bon wagon (c'était le bleu!), j'ai pu profiter du bullet train à nouveau. Mais cette fois, et après les 10 heures 36 minutes de trajet tout rond, je n'avais pas du tout l'impression de changer de pays. Toujours aussi peu d'anglais, toujours les traducteurs sur portable pour se faire comprendre et toujours la même architecture, on attendra donc pour le prochain dépaysement ! Et pourtant, les deux villes n'ont absolument rien à voir. Deuxième arrêt dans ma route vers Pékin : Xi'an, population quasi-identique à celle de Hong-Kong (c'est pour voir si vous suivez), capitale du Shaanxi, ancienne capitale de l'Empire Chinois des dynasties Zhou (de -1200 à -771) , Qin (de -221 à -206), Han (de -206 à 220) et Tang (de 618 à 907) et ancienne étape finale de la route de la Soie. Rien que ça !
La ville et ses environs sont donc exceptionnellement riches historiquement parlant, et le premier site que je m'empressais de découvrir était bien évidemment l'armée en terre cuite, garde personnelle de l'au-delà de Qin Shi Yuang, l'unique empereur de la dynastie Qin (le "q" se prononçant "ch", vous connaissez désormais l'origine du nom du pays!). Et autant vous dire que le spectacle vaut le détour. 8000 soldats ont été retrouvés sur ce site archéologique accidentellement découvert en 1974, et des fouilles sont encore en cours.
6000 sont actuellement visibles dans les 3 halls que composent le musée, et apparemment pas un seul n'a le même visage. De vous à moi, je n'ai pas pris le temps de tous les comparer, mais de ce que j'ai pu voir ça me semble plausible (vous pouvez vous amuser à comparer sur les photos que ci-dessus!).
Une fois cette merveille admirée (ce n'est pas moi qui le dit, les chinois ont surnommé le site la 8ème merveille du monde), je pouvais consacrer mon temps à la découverte de l'ancienne capitale. Le centre-ville est ceint d'une large muraille dont l'ancien chemin de ronde est aujourd'hui devenu une ballade très prisée par les touristes, à faire en vélo ou à pied. On peut voir la ville, les rues, les temples et aussi de petites merveilles comme ce spectacle traditionnel en bas des murs!
On retrouve aussi au pied des remparts plusieurs parcs entourant la ville, où je suis allé flâner au milieu des passants et des locaux occupés à faire du taishi, de la gymnastique, à hurler sans raison apparente ou à jouer aux échecs chinoises (hélas, impossible de prouver l'avant-dernier point.. il faudra me croire sur parole! Enfin, sur écrit.).
La ville abrite également la pagode de l'Oie Sauvage, prônant au milieu du temple bouddhiste de Da Ci'en. Elle a été érigée pour recueillir les sutras bouddhistes, rapportées d'Inde par le moine aventurier Xuan Zang (le bouddhisme est une religion indienne à l'origine, rappelons-le !).
Tant que l'on parle de religion, petit quizz :
Joli temple bouddhiste? Perdu! Ces deux bâtiments sont dans l'ordre la grande mosquée de Xi'an et son minaret, au style tout à fait chinois et elle accueille la communauté Hui, les musulmans chinois, depuis des siècles!
Quatre jours passés à Xi'an et il était déjà temps de reprendre la route. Le programme fut chargé et je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller randonnée du côté des pics du Hua Shan, apparemment magnifiques.. Voyage en train classique, en lit couchette (même si cela ne m'avait pas franchement réussi la dernière fois..), jusqu'à Pékin, dernier arrêt de mon escapade chinoise!
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RÊVE 31janv 2022
Je suis invité à manger chez Anett, ok est en cours au début ensemble, ok regarde youtube, je chuchote mais on m'entends au fond de la salle. Je suis au collège val de moder et dans la rue d'une grande ville. Y'a bcp de gens de la famille d'Anett genre son cousin et ses deux frere genre un super grand frère, je suis pas à l'aise pais c ok. On mange du tofu qui sors du four. C'est super bon ça a la forme d'une escalope de dinde/poulet et ça a par moment le même goût et surtout la même texture, plus ou moins. On est à l'école y'a cours bref jsplus c pas intéressant, cours d'anglais on part, et jme balade dans les couloirs. Y'a rien à faire tout le monde a cours, moi non. Je vois la bibliothèque. tu peux y regarder pleins de films et tout. J'ai pas de carte et je rentre comme ça, la meuf dir oe met ta carte. Endin j'avais une carte mais genre au fond de mon sac. J'ai dis g une puce dans mon doigt. En vrai jvoulais dire que jsuis tellement famous que mon empreinte fonctionne aussi. Y'a écrit que j'ai Lara Croft le livre dans mon panier pour 50€ et qu'en tout je doit payer une centaine d'euros. Jme dis ouah euh nn c trop cher d'aller à la biblio. Jme rappelle plus de bcp plus
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24 décembre 2021
Aujourd'hui j'ai été à la Junior High School. Il n'y avait pas de cours. Aujourd'hui, c'était la "closing ceremony". Normalement, il faut s'habiller chic pour ce genre de cérémonies. Ma superviseure m'a dit que ce n'était pas nécessaire cette fois, puisque ce serait "online".
Lorsque je suis arrivée le matin, tous les professeurs se rassemblaient dans la salle des profs. Je pensais qu'il allait y avoir une réunion, mais ils ont plutôt remis des fleurs et des cadeaux à un professeur d'anglais (celui qui apprend le français). Ils le remerciaient de son temps passé à cette école. Je ne comprenais pas trop pourquoi est-ce qu'il partirait. C'est un drôle de moment : il ne reste qu'un trimestre à l'année scolaire. J'ai demandé des clarifications à un autre professeur, il m'a expliqué que celui qui s'en va était là en remplacement de quelqu'un qui était blessé, et que cette personne reviendrait en janvier.
Pendant la "closing ceremony", qui était diffusée sur la télévision dans la salle des profs (et dans celles des classes également), des élèves semblaient recevoir des méritas. Le professeur qui quitte l'école a fait un discours d'adieux. Un étudiant a fait un discours de remerciement pour le professeur qui quitte et lui a remis des fleurs.
Les professeurs d'anglais ont également remis des présents à ce professeur.
Je l'aime bien moi ce prof. Je n'avais aucune idée qu'il allait quitter. J'ai été le voir, il m'a dit qu'il ne l'a appris qu'hier... Il va aller dans une autre école, il ne se retrouvera pas sans emploi, mais c'est raide quand même.
J'avais envie de lui offrir quelque chose moi aussi. Je n'ai eu que 5 classes avec lui, mais je tenais aussi à souligner son départ. J'ai demandé à ma superviseure à quelle heure était le diner cette journée là (pas de repas scolaire lors du dernier jour d'école, il fallait apporter son repas, donc pas d'heure précise désignée pour le diner). Je lui ai dis que j'aimerais aller chez moi chercher un petit quelque chose et revenir. Elle m'a laissé y aller, pendant ce temps là elle a vendu la mèche, elle a dit au professeur concerné que j'allais chercher quelque chose pour lui.
Donc quand je lui ai remis, il n'était pas surpris que j'aie quelque chose pour lui.
Je lui ai dit
«つまらないものですが, Joyeux Noël»
(C'est une formule de politesse quand on offre un présent à quelqu'un : C'est quelque chose d'ennuyeux, mais tenez. Dans le cas présent j'ai plutôt dit C'est quelque chose d'ennuyeux, mais Joyeux Noël)
C'était une petite petite bouteille de sirop d'érable que j'avais amené du Québec. J'en avais amené deux. La seconde, je la garde pour la professeure d'anglais de mes écoles primaires.
Il était touché que j'aie pris le temps d'aller chez moi et de revenir pour la lui offrir.
Sinon le reste de la journée c'était du «desk warming». Il faut que je sois sur place, mais je n'ai aucune tâche à faire. Donc j'ai étudié du japonais toute la journée. Vers 15h30, donc 30 minutes avant la fin de mon shift, le vice-directeur est venu me voir pour me parler un peu. Il m'a dit que je pouvais rentrer chez moi même s'il était encore trop tôt. Il a même demandé l'approbation du directeur. Il y avait de la pluie prévue pour 16h et il souhaitait que je rentre chez moi avant la pluie.
C'est mignon comment tout le monde ici se préoccupe de notre sécurité quand il pleut. Ils disent toujours "気を付けてください" (Ki o tsukete kudasai/Faites attention à vous).
Après le travail, j'avais rendez-vous avec Rebecca. Elle souhaitait que je l'accompagne à la banque pour l'aider avec son virement de loyer. Honnêtement, je n'ai pas été d'une grande aide parce que je ne me souvenais pas quelle option choisir sur le premier écran. Et j'ai fait mon virement il y a 3 jours ! Ensuite on a été manger un "parfait". J'entends beaucoup parler de ce dessert ces derniers temps parce que ça fait parti des mots de vocabulaires des étudiants. Pour apprendre les noms des fruits, ils ont une activité sur iPad où ils peuvent faire leur parfait (perfect) parfait. Un étudiant demande à l'autre ce qu'il veut, combien, et crée le dessert. Il faut que je leur enseigne la prononciation et j'avoue que ça me fait tiquer de devenir dire ce mot à l'anglophone alors que c'est un mot français.
Bref, c'était bien bon.
Pour souper j'aurais aimé remanger de la fondue pour solitaire. Malheureusement, il n'y en avait pas aujourd'hui à l'épicerie. C'est donc gyoza et sushi.
Je prendrai un bain, et puis j'irai me coucher.
Voilà qui conclut ma veille de Noël pour cette année !
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Notre journée de passage de frontière Russie-Chine, ça aura été entre le WTF total et le laborieux-fatiguant-hardcore-svp-on-veut-dormir, avec une pointe de sueur, c'est important.
Entre ces deux pays de fliquage intense, aucune voiture privée ne peut passer, aucun piéton, le seul moyen de se rendre en Chine depuis la Russie, c'est en bus collectif. On choisit d'acheter le billet qui relie les deux villes les plus proches de la frontière, Pogranitchniy et Cuifenhe, pour pas raquer comme des gros débiles. L'annonce du prix pique un peu quand même, 20€, pour faire 20km. Ah-ah-ah. Heureusement on a des sièges Channel de qualité alors ça passe.
Frontière russe. Allez hop tout le monde descend! On s'engouffre tous, le contenu de deux bus de gens, dans une mini pièce, munis de nos passeports. Pour passer de la salle d'attente à la salle de check, seule une mini porte est ouverte. Or on est peut-être 120. Du coup, dès qu'une salve est appelée au check, les gens poussent comme des bourrins, genre vraiment ils te compressent pire que dans la queue pour aller à la cantine en CE1. Jvois des adultes pousser les gens devant eux comme l'éboueur pousserait les sacs de dechets pour qu'ça rentre dans le cametar poubelle, vraiment fort et en s'en foutant x3000. J'me dis mais qu'est-ce qui se passe dans leur tête.
Évidemment des gens ramènent dans leur pays des objets style pièce de décoration artistique de luxe avec des formes vraiment cheloues, donc les gens trébuchent dessus quand ça pousse, évidemment. Nous on est là avec nos deux énormes sacs à dos à nos pieds en train d'essayer d'avancer sans manquer de respect aux gens. Mais eux, ils s'en balancent totalement, te marchent sur le sac, te le poussent dans les jambes si bien que tu manques de tomber toutes les 2sec. On est serrés comme des sardines mais un gars trouve le moyen de venir se mettre à la place que prendrait naturellement mon corps au dessus de mes pieds. Genre intrusion totale, le gars se substitue carrément à mon espace, je sais même pas comment je tiens debout, à moitié en diagonale. J'en profite pour passer mon BAC pro gymnastique.
Heureusement, une fois que Matis est passé, une militaire vient me tirer, littéralement, de la foule pour qu'on passe au check ensemble.
Retour au bus channel. On fait 500m. Frontière chinoise. Rebelotte tout le monde dehors! On ressent le changement d'environnement. Le hall est démesurément grand. Pire qu'un aéroport. Des agents de contrôle nous placent en file indienne. Ça file droit. Arrivés au guichet, qui occupe 0,1% de l'espace du hall, 4 caméras sont droit pointées sur moi pendant la vérification des passeports. La fin du processus se solde par une petite voix qui sort de jsaispasoù et me demande gentiment d'évaluer la prestation de la controleuse. Y'a 4 boutons genre "Parfait", "bien", "Elle met trop de temps, ça va plus là" ou "ça va pas du tout, virez moi cette incapable". Voulant pas participer au flicage des employés, j'appuie sur rien et je veux me barrer mais un gars en uniforme vient nous voir, nous les seuls ni Russes ni Chinois et nous fait remplir un formulaire de rentrée et sortie de territoire. Une fois la formalité déposée au guichet, on vient rejoindre les autres au bus. Et là.
Vous allez rigoler. Pas de bus à l'horizon. Pas l'ombre d'un russe ou d'un chinois. Plus personne. Naaaan... Mais nan... C'est pas possible... Ils nous ont pas fait ça..... On a pas payé 20 P!(\$#/¿% d'euros de bus pour se faire abandonner par lui au poste frontière...
Le gars qui m'avait prêté un stylo pour remplir mon foutu formulaire réapparait, il parle que chinois et russe mais on comprend qu'il nous emmène avec lui dans son taxi. Je remettrais presque en cause ma non-croyance en Dieu. Il nous dépose pil poil où on voulait, à la gare, et nous donne son numéro en cas de "chinese problem". Trop gentil.
On décide de chercher des billets de train pour se rapprocher de Pékin, la Chine est tellement grande, on veut garder du temps pour traverser les belles régions en stop et prendre notre temps. Au guichet, ma carte passe pas. On test celle de Matis. Non plus. J'essaie d'aller au distrib . Rien ne fonctionne. OK pas de panique.
En fait j'avais oublié qu'on changeait de conversion et je demandais 700€.. Je réussis à me faire donner un plus petit montant.
On se retrouve catapultés par le train dans Mudanjiang, notre première ville chinoise, youpiiiiiii! Tout est trop différent, je kiffe à mort. Mais bon, il fait nuit, on galère à fair coincider les rues du plan avec celles qu'on lit sur les panneaux, à la recherche de notre "youth guest house" réservée dans la journée à la va-vite dans une fraction de connexion Wi-Fi.
Évidemment le plan montre le point au beau milieu de rien. On réussit finalement à trouver les bonnes rues, qui sont en fait complètement éclatées entre les ruines flippantes de j'sais pas quoi et des entrepôts en train de se faire charger. On erre pas mal de temps, demande conseils à pas mal de personnes dans la nuit, - dont une dame qui fait un cri strident de "je viens de voir un loup garou" quand je l'accoste, déso - évidemment personne parle anglais mais on se débrouille... On finit par frapper à une boutique fermée mais où y'à de la lumière. Une famille ouvre, et le petit garçon, en calebute, bafouille un peu d'anglais et prend les choses en main à base de smartphone, traducteur, et papier-crayon. On met 1/2h à se comprendre quand même, et il finit par un "ok, follow me!", qu'il répétera de manière machinale tout au long de la route.
Ouf, nous voilà à la "youth guest house" qui a plutôt l'air d'être l'hôtel à prostituées du coin, avec étagères de préservatifs et autres. On remercie notre petit sourire d'enfer et on se dit qu'on va enfin pouvoir poser nos corps pleins de sueur sur un lit, et surtout se débarrasser nos hotes de père et mère Noël.
Aha. C'était sans compter la dame de l'accueil qui nous embarque dans un Skype avec ce qu'on devine être son fils, qui lui parle anglais. Elle a pas l'air d'envisager une seconde qu'on puisse se comprendre en langage corporel alors on insiste pas. Un des paramètres -TRES TRES IMPORTANT- à décider était si la chambre devait avoir une fenêtre ou non. Ils insistent vraiment pour qu'on choisisse, même si c'est quasi le même prix. On prend avec fenêtre du coup.
Elle finit par nous emmener à la chambre, où la "fenêtre" consiste en une moustiquaire de 30cm sur 40, au niveau du sol, avec vu sur arrière cour degueu. Le plafond est à 1m80, la douche sana cabine au milieu de nulle part entre les toilettes et le lavabo et ya des hello kitty plein les murs. Tout ça dans 8m carrés. Au moins on va bien dormir. Les draps sont frais, on finit par s'assoupir comme des porcs, sur un matelas en fait aussi dur que mes cuisses après une rando.
Noé.
Bon, la folie des grandeurs finition toc, on savait que c'était un peu le genre de cliché attribué à la Chine. Je me doutais bien qu'on allait transiter par des villes grandes à vous en décourager la traversée (ou ne serait-ce que la compréhension - "ahhh ça c'est tel quartier, ahhh ça c'est la banlieue etc"), mais je pensais qu'on allait être confronté à tout cela un fois avancé un peu dans les terres. En d'autres termes, j'imaginais que les abords de la frontière allait être assez désert, et que Suifenhe ne serait qu'un vulgiaire petit village-point de transit peuplé de la simple administration douanière. De la même façon, j'étais assez conforté dans cette hypothèse en arrivant à Pogranitchniy : une petite bourgade, pas de quoi casser 20 pattes à un tigre quoi, quelques commerces, quelques habitations et bisous. Sur la carte, Suifenhe a la même taille. A titre de comparaison, tu t'attends à arriver à Saint André des Eaux, Saint Jean du Cardonnay ou Mouazé.
EH BAH NON, SARRAZIN ! T'es teleporté en Chine mon gars, au cas où t'avais pas compris. C'est bondé des tours allant de 10 à 25 étages sur une ville hyper étalée, architecture sino-las vegas, et puis la gare, la gare quoi. Montparnasse à côté, c'est les toilettes sèches d'un festival pour nourrissons. C'EST ÉNORME. Bref c'est grand, et c'est grand pour être grand - 'sont fous ces architectes.
Affaire à suivre, je m'engage à faire de temps à autres des comparaisons comme ça avec des villes françaises, si ça vous chante !
Mati
PS aucun rapport : pour le moment on a pris pour d'autres nationalités, et c'est marrant de le notifier. Pour des polonais, des allemands et des slovaques en Russie, pour des polonais en Ukraine, et voilà qu'on nous prend pour des russes. Allez zoubi
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It was perfect then, it is perfect now
Gwénolé,
Merci, merci mille fois. C'était la plus belle journée de ma vie.
Dans ma chambre, samedi matin
Je me suis levée à 7 heures du matin. Par réflexe, j'ai pris mon téléphone pour regarder s'il y avait des nouveaux messages. Et j'ai vu ton message fb que tu m'as envoyé à deux heures moins quelques minutes du matin, pour me proposer d'aller à Montmartre dans l'après-midi. Une forte émotion m'a saisie, et j'ai entendu dans ma tête “Mdr he asked me out”, en même temps je me suis dit “Non c'est un rêve”. J'ai caché mon visage dans mon oreiller. Mais au bout d'une minute, j'ai réalisé que non ce n'était pas un rêve. Je me suis levée donc, et je me suis demandée comment j'allais m'habiller.
Samedi matin
Le matin j'ai donné des cours à Patryk. On a révisé les maths ensemble car il aura un dernier contrôle la semaine prochaine, et on a fait un peu d'anglais. Mais la plupart du temps on a papoté. Puis il m'a prêté son livre, “Le Médecin malgré lui” de Molière, ça a l'air intéressant et pas très long à lire.
Samedi midi
On a fini les cours vers midi. J'ai eu le temps pour rentrer chez moi avant de repartir pour notre rendez-vous. J'ai fait cuire vite fait un cordon bleu et des courgettes. Puis j'ai hésité entre une petite robe noire et ma “tenue de Bretagne” (chemisier bleu, jupe blanche volante). Je suis même descendue dans le couloir pour me regarder dans le grand miroir en bas. Là je me suis dit, il faut que ça soit ça. Le bleu de l'océan.
14h15, dans le bus, vers Dauphine
J'étais assez calme. Je ne savais pas quoi attendre, du coup j'ai essayé de rester neutre. On verra, on verra bien. Je suis arrivée à Dauphine vers 14h20. Je suis entrée, je suis allée aux toilettes. A 14h30 mon téléphone a sonné, tu m'as appelé. Je ne l'ai pas décroché, pas par manque de temps, mais de préparation. Puis je t'ai rappelé, mais pile à ce moment-là, Alassane m'a envoyé un message sur fb pour me dire que vous étiez au crio 5ème. Je suis montée et je l'ai vu, mais tu n'étais pas là. Tu m'as rappelé, j'ai décroché cette fois-ci. Il s'est avéré que (It turns out that) tu es descendu pour me chercher.
Quand je t'ai vu, mon cerveau (ou tout mon corps) a mis un certain temps pour réaliser que c'était vraiment toi.
On s'est mis à descendre, tu te dirigeais vers l'ascenseur alors qu'Alassane a proposé de descendre en escalier. Tu as dit à Alassane “Tu n'es pas le mec qui fait attention” en souriant.
Métro ligne 2, de Porte Dauphine à Anvers
Quand on est descendus puis sortis de Dauphine, Alassane était tout le temps au téléphone. Impossible donc de me cacher derrière lui, j'ai été obligée de te parler :) On a parlé des stages et des vacances. Je t'ai dit que j'avais fait ma demande de visa pour l'Angola, que j'avais trop hâte de revoir ma famille, que j'avais été étonnée quand regardé les photos de mes frère et sœur. Tu m'as répondu que oui quand on ne les voit pas souvent, ça nous choque un peu quand on rentre à la maison et se rend compte à quel point ils ont grandi. “Maël aussi?”, demandai je. “Oui”, tu me répondit.
Dans le métro, je me suis assise à côté de toi, Alassane était en face de nous (et toujours au téléphone!). On a parlé des formations d'avocat que tu comptais faire (et que tu regardais sur Internet quand tu n'avais rien à faire en stage :) . Tu vas postuler partout, mais en même temps tu ne veux pas avancer sans savoir ce que tu veux exactement. Tu m'as dit que l'avocat en face de ton poste est assez marrant, il dit ce qu'il pense sans réserve.
On est descendus à l'arrêt Anvers. Quand on est sortis du métro (Alassane encore au téléphone mais qu'est-ce qu'il fait lui), j'ai été un peu perdue, je n'ai jamais été vraiment douée pour me repérer dans l'espace. Là tu as pointé le panneau qui dit “Butte Montmartre”. Bon maintenant je suis 100% sûre que je peux compter sur toi pour trouver le bon chemin :D
On est montés le haut d'une rue étroite, la vue était vraiment très belle. Le Sacré cœur est là, sur une colline verte. Alassane (qui n'était plus au téléphone, enfin), a plaisanté “ Il faut monter jusqu'à là haut?”, ce à quoi j'ai répondu “Bah oui c'est ça le but”. On a marché, marché, marché. Le soleil tapait très fort, mais à aucun moment je ne me sentais fatiguée, parce qu'on n'arrêtait pas de parler.
Butte de Montmartre
Il y avait énormément de touristes. Mais on a une vue superbe sur Paris. On n'a pas pu entrer dans le Sacré Cœur parce que la queue était trop longue. On a pris un joli chemin pour descendre, avec des belles marches en marbre, et des maisons à côté avec chacune un petit jardin fleuri.
Jusqu'à la place de Clichy
On a tellement parlé que je ne me rappelle même plus de ce qu'on a dit. Alassane a parlé de l'histoire des lois de la jungle au Mali, genre un même terrain peut être vendu à plusieurs personnes en même temps, et c'est celui qui est venu en premier pour construire son bâtiment qui le possède, tant pis pour les autres. C'était Alassane qui parlait le plus, et nous lui écoutions. Il a parlé de son père (qui est enseignant dans une grande école au Mali et qui est donc prof de presque tous les fonctionnaires, inspecteurs d'impôt etc etc qui travaillent dans le gouvernement). Il a aussi parlé de ce qu'il a appris à la BNP en alternance, “même en ne faisant rien, tu apprends des choses”, dixit Alassane.
On a passé devant la cimetière de Montmartre, je l'ai trouvée vraiment belle, même si c'est une cimetière. On a marché jusqu'à la place de Clichy, et on s'est décidé de prendre le métro pour aller à Charles de Gaulle Etoile, marcher le long des Champs Elysées, pour enfin rejoindre le Louvre.
Quand je marchais entre vous deux, je me sentais protégée. “Les deux hommes de ma vie, un frère et un amoureux.”
Aux Champs Elysées
On a marché, on a marché. Bon, le boulevard est fait pour ça. A la sortie du métro, Emeline m'a appelé, elle a fini son boulot à 16h, et j'ai réalisé qu'elle bossait au Louvre aujourd'hui. Je lui ai demandé de nous attendre au jardin du Louvre, qu'on serait là dans 15 minutes vu qu'on marchait.
Il faut que je regarde Limitless, l'histoire de quelqu'un qui utilise son cerveau à 100% ou un truc comme ça. Pourquoi on a parlé de ce film, je ne sais même plus.
Au bout d'un moment on a parlé du destin. La question ultime: le destin, on le construit ou il s'impose à nous ? Alassane a dit que pour lui, le destin s'impose, mais nos choix en font partie. Et toi tu as rebondi, mais si le destin s'impose, on ne regarde que le résultat, et nos choix n'ont aucune importance. Je me souviens même de la geste de ta main à ce moment-là.
Quand on traversait une grande route, tu as dit que tu sentais le sol vibrer.
Un peu plus loin, on a parlé des news des autres CCA, qui est en couple avec qui machin truc. Je sentais que le sujet était un peu dangereux, du coup j'ai utilisé la technique “Squirrel!” en pointant mon index à un jardin avec une piste blanche et en vous demandant “C'est quoi ça?”. Ce à quoi tu m'as répondu que ça devait être un nouveau truc, tu ne l'as jamais vu.
On passe par le jardin des Tuileries
J'aime bien quand tu fais des gestes avec tes mains pour décrire le chemin qu'on devrait prendre pour rejoindre le Louvre. Tu connais le coin mieux que moi, Gwénolé :) Tu as proposé de passer par le jardin des Tuileries. On a vu des gens immenses qui devraient mesurer 2m. Quand on passait devant la fontaine au milieu du jardin, il y avait un couple gay qui s'embrassait passionnément. Alassane nous a dit de fermer les yeux, “mes enfants, je vous protège”. J'étais morte de rire, et j'ai rétorqué: “On est adulte!”
Au jardin du Louvre: quatre amis, deux chiens, et l'histoire du fil rouge du destin
On est arrivés au Louvre. J’ai appelé Emeline “On est devant l’arche, juste en face de la Pyramide, et entre les deux jardins.” Alassane m'a demandé si son prénom s'écrivait avec un Y, j'ai dit “NON!”, et tu as dit que tu n'avais jamais vu “Emeline” s'écrire avec un Y.
Et Emeline est arrivée, toujours aussi spontanée et naturelle. Je sais qu'elle va vous aimer, et que vous allez l'aimer. Elle m'a passé la cage à chat, je vous ai dit que j'allais adopter un chat (ou deux). On s'est reposé sur l'herbe du jardin du Louvre, sous les arbres. Emeline a presque monopolisé la parole, mais c'est elle, et c'est pour ça que je l'aime autant. Elle a vraiment parlé de tout: la fois où elle a carrément donné une leçon de conduite à un client Américain (qui ne comprenait rien à un rond point); quand elle a montré le chemin à un client Japonais (en japonais justement, “hidari ni”); les n-ième prénoms (toi tu t'appelles Gwénolé Yvonnick Korentin Marie R). Puis elle a parlé du fil rouge japonais, tu t'es tourné vers moi “C'est comme dans Your Name non?” et j'ai tout de suite dit à Emeline “Mais arrête ne spoile pas!”
Au bout d'un moment, deux chiens sont arrivés près de là où on était assis. L'un était un petit chien avec des poils blancs un peu bouclés (un peu comme celui de ma voisine), qui s'appelle Lucien et qui est très sociable, il s'est mis au milieu du cercle que nous formions pour qu'on le caresse. J'adore la manière dont tu le caressait, tes mains étaient tellement doux. L'autre était un croisé entre berger et border collie, il a les mêmes oreilles et le même crâne que Colza, la chienne de mes anciens propriétaires, et des yeux très beaux et vifs. Tu as demandé à la dame quel type de croisé il était.
A la découverte de la nature au Carrousel du Louvre
Emeline voulait faire pipi, on s'est levés pour aller au Carrousel du Louvre, là où elle travaille. L'intérieur du Carrousel est très joli avec un plafond super haut. En attendant Emeline, tu as proposé qu'on fasse un petit tour du magasin Nature et Découvertes juste à côté.
Alassane t'as demandé de répéter un proverbe dont vous discutiez, pour me demander ce que je comprenais de ça: “Quand le vent souffre fort, certains construisent des murs, d'autres des moulins à vent”.
Il y avait une sorte de thé gratuit à goûter, tu m'as servi un verre avant de te servir. Puis tu as pris un pot de confiture pour le sentir, je me suis penchée pour le sentir aussi. Puis quand on regardait des livres marrants (du genre “Guide des papas”), d'un coup tu m'as demandé si le spoil d'Emeline était grave. Je t'ai rassuré en te disant d'oublier tout ce qu'a dit Emeline ^^
Ligne 2, au retour
On a pris la ligne 1 pour descendre à Charles de Gaulle Etoile. Alassane est resté là, on s'est fait la bise pour dire au revoir. Il reste nous trois qui reprenions la ligne 2 pour aller à Porte Dauphine. Je t'ai demandé ce que tu allais faire dimanche, tu m'as dit que tu voulais aller voir Pirates des Caraïbes avant qu'il ne soit plus à l'affiche, et aussi suspendre ton contrat Navigo, vu que tu ne serais plus à Paris tout l'été. Je t'ai dit que ça risquait de fermer dimanche, il faudrait donc y aller là tout de suite. Du coup à la sortie, tu a dû prendre un autre chemin. Je t'ai dit: “Attends, juste un truc rapide”. J'ai ouvert mon sac, cherché et sorti le livre de poche qui dormait là depuis le matin. “C'est pour ton anniversaire. Je sais que c'est le 5 juillet, mais tu ne pourras pas venir sur Paris. Et ça ne peut pas attendre”. Tu m'as dit un truc, mais je ne t'entendais plus vraiment. Puis j'ai dit “Bisous” et tu m'as dit “A la prochaine”. Quand j'ai rejoint Emeline, j'ai sauté de joie. “Je l'ai fait!! Je lui ai donné le livre!”
Il s'est avéré que, ton “à la prochaine” veut dire dans 15 minutes. Car quand je faisais les courses à Franprix avec Emeline, tu as surgi de nulle part comme un fantôme. Tu as fait peur à Emeline tu sais :) Tu m'as dit que tu n'avais pas pu suspendre ton contrat, bon là tu devais t'acheter à manger. Tu m'as demandé ce que je ferais avec Emeline, j'ai répondu “On va bien, bien manger” (tu as souri), “Emeline aime bien les champignons” et “on va faire de la guitare”. Tu as regardé le petit sachet de nouilles dans mes mains et tu m'as dit que c'était super bon. Je t'ai dit que Thao viendrait sur Paris le lendemain, puis j'ai dit à Emeline que son âme sœur irait la chercher à la gare.
Ce soir-là, à 22h moins quatorze, quand j'étais dans mon lit
Tu m'as envoyé ceci: “Il est incroyable le film”.
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ENGLISH BELOW Bonjour à toi qui lit ce message, Aujourd'hui, je fais appel à chacun•e d'entre vous afin de venir en aide à des personnes plus dépourvues que nous. César Colmant a lancé il y a quelques jours une collecte de matériel artistique au profit de Refugees Aid Serbia, une ONG locale basée à Belgrade qui a récemment ouvert une école informelle pour les réfugié•e•s. L'école donne déjà des cours d'anglais, de mathématiques et de sciences et ils aimeraient ouvrir un Workshop artistique pendant l'été. Pour cela ils ont besoin de matériel ainsi que d'artistes pour animer les ateliers à Belgrade ! Si d'aventure vous aviez en votre possession tel matériel et vous ne savez qu'en faire, ou bien que vous vous sentez d'aller aider à l'organisation/participation du workshop, n'hésitez pas à le contacter à l'adresse [email protected]. Merci d'avance, pour lui et pour e•lle•ux --- Hello to you reading this message, Today, I'm coming to you so that we can help others that are more in need than us. César Colmant is launching a collect of artistic material for Refugees Aid Serbia, a local NGO based in Belgrade who recently opened an informal school for refugees. The school already offers english, mathematics and sciences classes and they would like to open an artistic Workshop during the summer. For that, they're looking for supplies and artists to animate the studios in Belgrade. If by any luck you are in possession of such supplies and don't know what to do with it, or if you're feeling like helping organise/participate in the workshop, do not hesitate and contact him at the following address : [email protected]. Thanks in advance, for him and for them #art #artworld #refugees #belgrade #brussels #help #artsupplies
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Cette solution se présente comme économique et sûre. Malgré tout, certains enseignants craignent d'être épiés.
La numérisation de toutes les copies du baccalauréat est sérieusement envisagée pour 2021, à la Direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) du ministère de l'Éducation nationale: «Rien n'est acté mais c'est en discussion», y explique-t-on. Cette année-là, date de refonte complète de l'examen, le nombre d'épreuves écrites terminales sera réduit à trois au lieu d'une dizaine aujourd'hui. La numérisation concernant les copies serait donc moins lourde à mettre en place.
Le ministère n'y voit que des avantages. Une meilleure sécurisation, un allégement des coûtset une organisation facilitée. Fini par exemple, ces copies oubliées par un professeur dans les transports en commun, ou volées. Cette semaine, 33 élèves de l'académie d'Orléans-Tours ont dû repasser leur épreuve d'économie sur laquelle ils avaient planché le 21 juin après le vol de leurs travaux dans le véhicule d'un enseignant. La numérisation simplifie aussi la logistique: les professeurs n'ont plus besoin d'aller chercher puis de ramener leur paquet de cent copies dans un centre d'examen parfois éloigné de leur domicile. Et les frais de déplacement (billet de train, frais d'essence, etc.) dont ils demandaient le remboursement à l'État n'auront plus lieu d'être.
La numérisation, déjà utilisée pour les langues rares
Aussitôt les copies scannées dans les centres d'examen puis transférées vers un serveur sécurisé, elles sont accessibles aux professeurs qui disposent ainsi d'un peu plus de temps pour la correction. Autre avantage, l'administration peut brasser davantage les copies et mélanger celles d'une dizaine d'établissements au lieu de deux ou trois, ce qui permet de limiter davantage les biais de notations. Les professeurs ne peuvent absolument pas se douter de la provenance des copies.
«Un système qui facilite grandement la notation, notamment en matière d'harmonisation»
L'Éducation nationale est déjà rodée. Déployé pour la première fois en 2011 dans la zone Asie-Pacifique des lycées français de l'étranger, le dispositif de dématérialisation de la correction des copies du bac a progressivement été étendu puis généralisé en 2016 au sein du réseau. Quelque 30.000 candidats inscrits dans 110 pays en bénéficient aujourd'hui. Transférées de façon cryptée, les copies sont corrigées en ligne sur une plateforme, Viatique.
» LIRE AUSSI - Et si les feuilles de papier disparaissaient des tables d'examen?
Les enseignants ont également la possibilité d'échanger entre eux ainsi qu'avec des responsables pédagogiques sur des forums intégrés. «Un système qui facilite grandement la notation, notamment en matière d'harmonisation», selon les lycées français. La numérisation est également utilisée en métropole pour certaines disciplines comptant peu d'élèves et de professeurs, comme les langues rares… et les Arts du cirque, afin d'éviter qu'un professeur ne note ses propres élèves.
Big Brother
Dans l'enseignement supérieur, la numérisation va déjà bon train. Les copies des concours d'enseignants sont déjà entièrement numérisées ainsi qu'une partie des BTS. Ce qui ne plaît pas à tout le monde. Ce professeur de français d'Île-de-France s'agace de la potentielle surveillance des corrections façon Big Brother: «La correction en ligne permet à tout moment d'avoir, pour les superviseurs, un instantané de notre correction. Ils peuvent surveiller notre rythme, nos notes, nos changements, harmoniser en cours de correction.» En revanche pour Brian Valès, professeur d'anglais à Paris, «la prise en main est rapide et au final on gagne beaucoup de temps».
«Le coût du papier, de la logistique et de la surveillance peut être très fortement allégé. Or les examens coûtent cher pour une structure d'enseignement»
Une petite société, Testwe, créée en 2014 qui a pressenti le filon des examens numériques compte déjà 18 salariés. Elle va plus loin que la numérisation puisqu'elle propose de plus en plus souvent de faire passer les examens intégralement en ligne. L'objectif est de permettre aux professeurs et aux administrations de créer et de corriger tous types d'épreuves sur un environnement Web sécurisé. Plusieurs écoles de commerce recourent à ses services, comme Skema, l'Essca, l'Edhec.
En juin, l'université de Nanterre, bloquée par des manifestants, l'a appelée à la rescousse. Testwee a permis aux 7000 étudiants de première année de passer leurs examens en une semaine. L'université de Rennes-I va aussi tester ses services au mois d'août. Selon sa dirigeante commerciale, Alizée Pecastaing, «le coût du papier, de la logistique et de la surveillance peut être très fortement allégé. Or les examens coûtent cher pour une structure d'enseignement». Reste la question de la triche: la société peut déjà empêcher l'étudiant de consulter Internet ou d'aller piocher des documents sur son ordinateur pendant l'examen mais travaille aussi à une solution de surveillance à distance sans humain.
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[CHIRO, VILLAGE AU BORD DU MÉKONG] Après la foule de Bangkok et Angkor, nous décidons de changer un peu d'air ! Pour la suite de notre voyage, nous choisissons un petit village au bord du Mékong, près de la ville de Kampong Cham : Chiro. La population se divise en deux communautés : les Kmers, majoritaires, sont bouddhistes ; les Chams, peuple de pêcheurs, sont musulmans. Au Cambodge, l'école d'état (le matin) est médiocre, et pour vraiment progresser les enfants doivent prendre en plus des cours payants l'après-midi. Un villageois de Chiro décide alors de créer OBT (Organisation for Basic Training), une ONG proposant une école gratuite de qualité pour les enfants. Depuis 10 ans, OBT accueille chaque jour des centaines d'écoliers, et leur dispense des cours d'anglais, d'informatique et de musique. L'asso propose également une bibliothèque, une infirmerie, un petit restaurant kmer, et plus récemment, des guesthouses. C'est dans ce cadre que nous débarquons à Chiro ! L'asso nous installe avec une famille du village, dans une maison typique cambodgienne : en bambou, sur pilotis, composée d'un grand espace de vie ou dort tout le monde, d'une cuisine extérieure et d'une salle de bain. Toute la famille vit là : les grands-parents, les parents, et une ribambelle d'enfants adorables. Ils sont facinés par le jeu de tarot d'Étienne et par nos portables, et sont tellement mignons que c'est difficile de leur refuser quoi que ce soit ! On partage avec eux deux dîners délicieux, pendant lequel les enfants grimpent sur nos genoux pour chipper dans nos assiettes. On communique avec des rires, des sourires et des signes des mains. Super immersion, qui nous donne encore plus envie d'aller à Kep, notre prochaine destination ! Morgane pour les Fant'Asie'c 4
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Mel'
Mon nom est Melissa. Mes amis m'appellent souvent Mel'. Enfin des amis...je ne sais pas si je peux encore les appeller ainsi, mais peu importe. J'ai 16 ans et je vis à Lyon, en France, mais je suis d'origine Anglaise. D'ailleurs ça s'entend quand je parle. Les gens me disent souvent que j'ai un accent "so British". Je n'y peux rien, que voulez-vous, je suis arrivée en France à mes 8 ans et j'ai toujours parlé anglais avec mes parents. Il est normal que mon accent reste présent. Je me suis entraînée dur pour amméliorer mon Français. Heureusement, j'ai pu commencer tôt et j'ai toujours été du genre travailleuse. J'ai rapidement fait de gros progrets. Aujourd'hui, je maîtrise parfaitement le Français, même si j'ai quelques aspects anglais qui demeurent. Daddy lui, a eut beaucoup plus de mal avec le Français. Il a fait du mieux qu'il a pu pour apprendre mais il a du mal avec les langues étrangères. Mais bon, au bout de huit ans en France, il a finit par s'y faire, à la langue de Molière. Mummy, quand à elle, est professeure de Français. Il faut avouer que ça m'a beaucoup aidé à apprendre. D'ailleurs c'est elle qui nous a fait venir dans ce Pays. Grace à elle ou à cause d'elle, je ne saurais le dire. J'aime beaucoup la France et je la considère comme mon propre Pays, mais mes souvenirs d'enfant me rendent parfois nostalgique. Je repense parfois à ces ruelles de Winchester que je ne reverrai plus jamais, je songe tristement que jamais plus je ne pourrais me promener dans les nombreux parcs qu'il y avait là-bas... Anyway, c'est du passé. Je suis bien en France, c'est tout ce qui importe. En revanche ma grande sœur, Jane, a eut beaucoup de mal à s'intégrer. Il faut dire qu'elle est arrivée en France à l'âge de 13 ans. Il est bien plus dur de changer de vie à cet âge là. Elle en a beaucoup voulu à Mummy pour ça. Elle lui a souvent reproché d'avoir voulu partir d'Angleterre sur un coup de tête pour partir vivre son rêve Français. Elle s'est toujours offusquée auprès de Daddy, ne comprenant pas pourquoi il ne s'y était jamais opposé. Mais moi je sais pourquoi il ne l'a pas fait. Il est fou de Mummy. Il ferait n'importe quoi pour elle. Alors lorsqu'elle a enfin trouvé un boulot en France et qu'elle a réalisé son rêve en venant vivre en France, Daddy ne l'a jamais retenue. Je suppose que c'est parce qu'il était trop heureux de la voir aussi épanouie. Jane ne le voit pas de cet oeil. Elle a perdu beaucoup en venant vivre ici. Tous ses amis, bien sûr, mais bien plus. Elle a perdu sa passion : le cricket. Elle adorait jouer au cricket. Sauf qu'en France, il est bien compliqué de trouvé un club pour ce genre de sport. Mais je crois que ce qui a toujours été dur à vivre pour Jane, c'est le collège. Les élèves n'étaient pas très gentlemen avec elle. Lorsqu'elle est arrivée en France, elle parlait à peine la langue du pays. Et je peux vous dire que ses camarades en profitaient. Elle est vite devenue la risée de la classe. Puis de l'école. Ils l'appellaient "Rosbif". Elle l'a assez mal vécu. D'ailleurs elle ne mange plus de Rosbif. Anymore. Mais bon, elle va mieux maintenant. Elle a 21 ans maintenant et elle mène une vie d'adulte. Elle fait des études de droit. "Pour rendre un peu de justice dans ce monde de dongue" disait-elle. Why not. Moi, en revanche, mon collège c'est bien passé. J'étais même devenue un peu populaire pour une raison : les leçons en Anglais. Notre prof d'anglais du collège, Mme Moreau, était très exigeante et nous donnait des tonnes de devoirs. Et autant dire que la plupart de mes camarades n'étaient pas vraiment passionnés par cette matière, et par conséquent, pas très fort. Aussi, je les aidais en leurs donnant les réponses des exercices à la récré du matin, avant les cours d'Anglais. On abusait souvent de ma gentillesse, par ailleurs. Les fois où je faisais carrément leurs devoirs à leur place n'était pas si rare. Et pas qu' en Anglais, d'ailleurs. L'Histoire et les Maths s'ajoutaient souvent à la liste. J'étais bonne élève, alors les autres me demandais. Je n'osais pas dire non. Et puis je me disais qu'ils me le rendrait bien. J'oublie souvent ma naïveté. Ils ne me l'ont jamais rendu, ils ont profité de moi. Mais, candide, je n'avais rien vu. Au lycée, les élèves avaient probablement plus d'estime en ma personne car ils ne m'ont jamais exploité de la sorte. Je m'y suis faite de vrais amis. J'en avais quatre : Damien, un garçon drôle et sympa avec qui je passais mon temps à rire. Léo, le meilleur ami de Damien, un garçon sportif, très doué au football. Il y avait aussi Emilie, une fille qui aimait beaucoup dessiner. Elle parraissait un peu associable comme ça mais en réalité elle était sympa. Et puis il y avait ma meilleure amie : Margot. Elle adorait lire tout comme moi, et on se voyait tout les week-ends. On s'échangait nos bouquin, On allait au ciné, au parc, on se téléphonait souvent... bref, c'était une amie très proche. Les autres aussi je les aimais beaucoup. Et comme avec toute les personnes que l'on aime, je leur faisais confiance. J'aurais peut-être pas du. Peut-être qu'à Antoine, je pouvais lui faire confiance. Je l'espère de tout mon coeur. Antoine était mon boyfriend. Enfin mon "petit ami" comme on dit en France. C'était mon premier amour. Et je l'aimais beaucoup. D'ailleurs je l'aime toujours. Il avait ce don pour réforter les gens. Pour être doux et tendre. On était ensemble depuis deux ans. On se croyait invincible. Mais c'est arrivé. Ce jour-là tout semblait normal. Je n'avais aucune idée de ce qui allait m'arriver. Avec la bande, on allait à la piscine. C'était une idée de Léo. J'ai toujours aimé nager, j'ai accepté avec plaisir. Damien et Margot aussi. On a du se démener pour forcer Emilie a venir, mais après de longues argumentation et beaucoup de chantage à base de crèmes glacées, on a réussi à la convaincre. Tout s'annonçait bien. Antoine avait pu venir lui aussi. J'étais heureuse. Pendant qu'on barbotait et que Léo faisait des longueurs, Antoine c'est éclipsé pour aller aux toilettes. C'est ce moment qu'à choisit Damien pour lancer : -Hey les gars, ça vous dit on essaye le sauna ? Ils se sont regardés d'un air complice et on tous accepté. -On a pas le droit, j'ai rétorqué. C'est interdit aux moins de 18 ans. -On s'en fout ! à lancé Emilie en me poussant vers le sauna. J'ai tenté de protester mais ils ne m'écoutaient pas. J'ai finis par céder. À peine sommes-nous arrivés devant le sauna qu'ils me possent dedans. Mais contrairement à ce que je pensais, ils ne sont pas venus avec moi. Non, ils ont bloqué la porte. -Qu'est ce que vous faites ?! ai-je hurlé Ils n'ont pas répondu. Je les entendais s'exclaffer derrière la porte. C'est à ce moment-là que j'ai compris que c'était une blague. Aucun d'eux ne comptait entrer dans le sauna. Ils voulaient juste me faire une bonne blague en m'enfermant dedans. Pour me faire peur. Et shit, ils ont réussi. J'ai tambouriné à la porte. -Ouvrez-moi putain, c'est pas drôle ! Mais ils ne m'écoutaient pas, ils se marraient en tenant la porte. J'ai hurlé pendant plusieurs minutes. Ça les faisait beaucoup rire. Moi pas. Pas du tout. Je flippais. -Ouvreeeez !!! Les gars, ouvrez !!! Je tambourinai à la porte comme une forcenée. J'ai chaud. Beaucoup trop chaud. Ça faisait déjà dix bonnes minutes que je hurlais à amis de le laisser sortir. Je suais beaucoup. J'étais trempée de sueur. J'avais du mal à respirer. -Laisser-moi sortir ! Répétais-je d'une voix faible. C'est plus drôle ! Pitié ! Mais non, ils n'ouvrir pas. J'ai commencé à peter un plomb : -OPEN THIS FUCKING DOOR NOW !!! J'entendis Damien me lancer : -Hey la British, il fait plus chaud que chez toi, hein ? Les autres ont éclatés de rire. Moi j'ai pleuré. Je savais que c'était pour rire. On faisait souvent des blagues sur nos origines tous ensemble. J'avais toujours aimé ça mais pas là. Pas dans ce sauna surchauffé et verrouillé où je n'avais pas le droit d'être pour raison de sécurité. Ça me faisait flipper. Ça me faisait putain de flipper. -Laissez-moi sortir, pleurais-je. Les gars ! Margot ! Mais ils ne m'entendaient pas. J'entendis vaguement Emilie faire une blague sur mon manque de force pour ouvrir la porte, mais je ne l'écoutais plus. J'avais chaud. Beaucoup trop chaud. Ma tête me tournait. Je bredouilla le nom d'Antoine. Pitié, faites qu'il revienne. Faites qu'il me fasse sortir d'ici. J'ai peur. Mes jambes fléchirent. J'avais trop chaud. Antoine...aide-moi. Antoine... Ça faisait au moins quinze minutes que j'étais là-dedans. Il était forcément revenu des toilettes. Qu'est-ce qu'il foutait ?! C'est alors que ça m'est revenu : les crèmes glacées. Il avait prétexté d'aller aux toilettes pour aller les acheter et faire la surprise aux autres. J'ai frappé le mur et je me suis éccroulée à genoux. Le trajet piscine-glacier prenait au moins trente minutes aller-retour. Il ne reviendrait pas à temps. Je serre dans ma main le collier qu'il m'a offert il y a un an, pour mon anniversaire. C'était un coeur aux couleurs de l'Union Jack. "Pour l'anglaise que j'aime de tout mon coeur" m'avait-il dit en m'embrassant. Je le porte toujours, ce collier. Je le serre plus fort. Je chiale. Je n'arrive plus à respirer. Un voile noir voile mes yeux. Je sombre dans l'inconscience. Ma dernière pensée fut pour mes amis. Pourquoi est-ce que je leur avais fait confiance ? Damn it. I'm so silly.
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Mardi 16 novembre et Mercredi 17 novembre
Mardi 16 novembre
La professeure d'anglais n'était pas là aujourd'hui, elle était à une autre de mes écoles. Aujourd'hui, je rencontrais les 4e année. Comme je pensais, c'est moi qui me rend dans leur classe. Heureusement pour moi, la manière dont ça fonctionne, c'est que j'attends dans la salle que les étudiants viennent me chercher. Ils sont généralement 2 (une fois ils étaient 4), et ils sont très stressés, puisqu'ils doivent me demander de venir en classe en anglais. Ils ont avec eux une feuille aide mémoire de ce qu'ils doivent me dire « Hello ! My name is [...]. "And my name is [...]". Let's go to class ! "
Dans une des classes, les étudiants m'ont demandé de signer leur manuel scolaire, comme si j'étais une superstar! Je ne suis pas la seule avec qui ils le font, ils semblent le faire avec tous les ALT (Assistant Language Teacher), mais c'est très mignon.
J'avais 4 cours le matin, aucun dans l'après-midi. J'en ai profité pour commencer à lire les pamphlets que les étudiants m'ont remis sur la culture japonaise. C'est très long, je cherche les mots dans le dictionnaire en ligne et j'essaie de comprendre. Ça m'a pris 2 heures pour comprendre 2 pages d'un d'entre eux.
Une professeure de 3e année est venue me voir pour me dire qu'ils aimeraient que je fasse des self-introduction de 30 minutes pour les 3e année. Je modifierai à nouveau mon powerpoint. Cette même professeure est très enthousiaste d'apprendre que nous habitons très près l'une de l'autre ! Elle m'a presque littéralement demandé "veux-tu devenir mon amie ?", ce qui me fait bien plaisir !
Mercredi 17 novembre
Aujourd'hui, 6e année. 3 cours dans l'avant-midi, un dans l'après-midi. Pas de période de ménage aujourd'hui, l'école fini un peu plus tôt (mais moi malgré tout je reste jusqu'à 16h05, c'est pour les étudiants que ça fait une différence). Les cours commençaient un peu plus tôt ce matin, et comme pour mal faire, c'est le matin que Google Maps choisit pour me jouer des tours : À la moitié du chemin (je suis en vélo), il décide de m'afficher que je vais dans la direction inverse de celle vers laquelle je me dirige vraiment. Autrement dit, je me dirige vers le sud, il me dit que je suis en direction du nord. Conséquence, je me suis perdue, et je suis arrivée flush à mon heure de début de travail, c'est-à-dire 8h20. Les cours commençaient à 8h30 aujourd'hui plutôt qu'à 8h45, donc j'ai couru pour stationner mon vélo, pas oublier de le barrer, changer de souliers pour mes souliers d'intérieur, me rendre à la salle des profs, allumer mon ipad, m'assurer que j'ai toutes mes choses pour ma présentation. Au final, ça a bien été.
J'ai appris aujourd'hui que les étudiants qui m'ont remis des pamphlets s'attendent à ce que je les commente. J'en recevrai en plus d'autre vendredi ! Donc, pas le choix, j'ai fait appel à la fonction caméra de Google Translate pour vite comprendre de quoi il en retourne et pouvoir en commenter le contenu.
Dîner du jour
Aujourd'hui, ma nouvelle amie professeure m'a proposé d'aller marcher ensemble ce soir. J'attendais une commande (mon crayon pour ipad, mais aussi mes informations de connexions pour utiliser les services en ligne de la banque), mais après que ce soit arrivé, j'ai été marcher avec elle. Elle est très sympathique, elle veut pratiquer son anglais, et moi mon japonais. Elle aime aussi le yoga et la marche, et elle m'a proposé d'aller visiter le château de Kumamoto avec moi la semaine prochaine.
Avant d'aller marcher avec elle, comme j'avais reçu les informations de connexion pour mon compte de banque, j'ai essayé de me connecter pour pouvoir payer mon loyer. La compagnie qui me sous-loue l'appartement voulait que j'autorise les retraits automatiques dans mon compte, parce qu'ils trouvaient que ce serait trop compliqué pour moi de faire des virements. Effectivement, c'était compliqué, mais j'y suis arrivée ! Et j'aime mieux avoir le contrôle sur mes dépenses. Je suis soulagée que mes informations de connexion soient arrivées rapidement, sinon j'aurais dû les payer avec mon argent canadien et les frais de transferts auraient été très élevés.
Maintenant que j'ai payé mon loyer du mois de décembre, il me reste environ 500$ dans mon compte. Les payes au Japon, c'est 1 fois par mois, donc prochaine paye le 10 décembre.
La fin de semaine prochaine, je vais à Fukuoka avec Alexis et Rosa. C'était une offre que je ne pouvais pas refuser : Alexis a une voiture, donc nous allons partager le prix de l'essence pour se rendre, ainsi que le coût de l'hébergement, et Alexis a déjà habité à Fukuoka, donc il connait plein d'endroit intéressants.
C'est aussi le moment de choisir nos vacances de janvier-février-mars. On a 20 jours de vacances qu'on peut prendre. Pour Noël, pas besoin de prendre de mes jours de vacances, c'est fermé du 29 décembre au 3 janvier. Je vais en profiter pour visiter mon île avec la JR pass, qui est disponible pour les résidents étrangers. Sinon, je pensais aller à Sapporo en février pour le festival des lumières. J'ai réservé une chambre d'hôtel, puisqu'elles s'envolent vite, mais j'ai la possibilité de l'annuler sans frais si mes jours de vacances ne me sont pas accordés pour une raison ou une autre.
En fin mars le temps des cerisiers commence. Je ne sais pas si je veux voyager à ce moment pour aller en profiter à un endroit en particulier. Si oui, où ? J'ai jusqu'à dimanche pour décider si je souhaite prendre congé
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EN ROUTE POUR VANG VIENG Après 3 jours de festivités, il a fallu remettre les pieds sur terre. Alors on a repris le bus ;-) On a hésité à aller à Vang Vieng car ca a été pendant longtemps la ville de prédilection des backpackers en déperdition. Alcool, drogues, musique à fond et descente de rivières dans des pneus (tuning). Suite aux nombreux décès (une petite trentaine par an quand même) de touristes inconscients, l'état a fait du ménage et fait fermer un certain nombre de bars. Vang Vieng a donc retrouvé un peu de sa douceur. On n'est pas contre le tubing (Chrissie aurait bien aimé d'ailleurs), ni un ou deux mojito mais se trimballer en bikini dans la ville tout en étant raide mort à 11h du mat et en hurlant, c'est juste pas possible et totalement irrespectueux de la population. Venir consommer à outrance dans un pays étranger sous prétexte que c'est moins cher ici et faire des choses qu'on n'oserait même pas faire dans son propre pays, on n'adhère pas vraiment. C'était la minute "coup de gueule" et "vieux jeu". Vang Vieng c'est malgré tout magnifique et on y a mangé la meilleure pizza du monde (oui...on a craqué et laisser tomber le riz frit pour une pizza préparée par un expat français). Là encore la ville est entourée de falaises karstiques verdoyantes et dès qu'on loue un scooter pour sortir du centre on tombe sur des paysages à couper le souffle. Alors finalement on y restait 3 nuits et 4 jours !!! Le 1er jour, on a tapé à la porte de Chez Mango, une petite guesthouse tenue par un Français. À la base, on voulait se renseigner sur les visites insolites qu'il proposait. On n'a pas été convaincu mais on a bien accroché avec, Noé, le proprio alors il nous a proposé d'aller au marché avec lui et son amie Yasmina. On a embarqué à bord de sa jeep jaune et nous voilà en immersion dans la vie d'un couple expatrié installé au Laos depuis 8 ans. Finalement on passera toute la matinée avec eux et c'était fort sympathique ! Le lendemain, on loue un scooter et on embarque Aurélie, une Française de 22 ans, rencontrée dans le bus qui souhaitait se greffer à nous. On commence par l'ascension d'une colline (raide la colline avec 600m de dénivelé) afin d'avoir une vue à 360°C. Aurélie a fait un break dans ses études pour voyager pendant 8 mois. Le Laos est sa dernière étape. Elle reprend son master à la rentrée. De là haut on peut admirer les falaises karstiques et apercevoir de nombreuses carrières. Les habitants de Vang Vieng prédisent la disparition des falaises dans plusieurs années à cause des Chinois qui les font exploser en masse pour construire des barrages et autres. Un jour, on vous racontera la perception qu'ont les Thaïlandais, Birmans et Laotiens des Chinois... on peut parfois lire la haine dans leur yeux. On décide ensuite de faire la boucle qui permet d'admirer les falaises tout autour de Vang Vieng. La pluie nous rejoint en cours de route et on s'abrite dans une petite boutique. Une fois le soleil revenu, on reprend la route et on s'arrête manger face à une école. C'est vraiment treeeees beau. Ensuite, on va se baigner au Blue Lagoon. Ça fait du bien de se rafraîchir. On a de la chance, il y a peu de monde. On nous avait prévenu de l'invasion de centaines de coréens. Pourquoi des Coréens et pourquoi précisément à cet endroit alors qu'il existe d'autres bassins beaucoup plus beaux et grands à Vang Vieng vous direz nous ? Il y a 2 ans les réalisateur d'une série très populaire sont venus tourner un épisode à Vang Vieng et l' un acteur principale, idole des spectateurs, part en balade en buggy (véhicule tout terrain un peu comme un quad mais plus près du sol qui fait un bruit infernal...) et saute d'un arbre pour plonger dans le bassin du Blue Lagoon. Alors depuis ce sont des centaines de Coréens qui débarquent chaque jour à Vang Vieng et refont à l'identique le parcours de leur idole. À tel point qu'ils font même la queue pour sauter du fameux arbres en s'applaudissant à chaque saut. On a pu les voir à l'œuvre au moment de notre départ. ;-) On en a également profité pour visiter la grotte qui se trouve sur le même site. Elle est impressionnante, immense avec plusieurs salles au plafond très haut. Pour terminer la journée on a rdv avec Izabelle à l'association Sae Lao. On propose à Aurélie de nous accompagner. C'est Aline, une copine de Chrissie, qui nous a donné le contact d'Izabelle qu'elle a rencontré à Montréal. L'association dispense, entre autres, des cours d'anglais à 300 jeunes laotiens, essentiellement issus des ethnies des montagnes autour de Vang Vieng. On s'attendait à une rencontre plutôt rapide mais Izabelle nous reçoit comme des rois et nous fait une présentation très professionnelle pendant près d'1h30. L'association a été fondée par un Laotien, réfugié politique au Canada et qui, une fois de retour au Laos a voulu offrir à la jeunesse locale les mêmes chances d'insertion professionnelle que lui. L'association fonctionne majoritairement grâce à des bénévoles (majoritairement des Québécois et des Français) qui payent leur volontariat mais aussi qui assurent les cours d'anglais en binôme en fin de journée. 3 sessions de cours sont données en soirée. Le reste de la journée, ils travaillent au maintien du site (ménage, entretien, cuisine) et aux activités collectives (construction de nouveaux espaces, logements, etc). Les initiatives sont bienvenues et c'est ainsi que 2 Françaises se sont lancées dans la réalisation d'une filtreuse à eau naturelle à partir d'un petit jardin de bambou. Le site est exceptionnel et accueille Mama Pig qui mange les restes de repas, un potager, un grand dortoir et un immense jardin. Les cours sont dispensés dans l'école du village. Au delà de l'apprentissage de l'anglais, l'objectif second est la mixité entre les ethnies, qui pose un gros problème au Laos. Le projet nous captive même si on saisit les difficultés rencontrées : absence de financements durables, difficulté à pérenniser l'équipe de volontaires qui change en moyenne toute les 2 semaines (durée minimale du séjour). Il est donc difficile d'avoir des transitions entre les équipes. On n'assiste malheureusement pas à un cours car ils ont déjà commencé et on n'ose pas perturber le bon déroulement de celui-ci. Mais vous pourrez admirer sur les photos la beauté du paysage environnant. Et vous savez la meilleure ? Le soir en discutant avec Juline, ma sœur, j'apprends qu'elle a travaillé dans cette asso !!!! Truc de dingue. On a encore passé une superbe journée bien remplie de rencontres et d'aventures !
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