#essuyer
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lolochaponnay · 1 year ago
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Dans une classe de CM2, la maitresse demande aux élèves de lui citer des verbes du premier groupe. Dans le fond de la classe un petit garçon s'écria : -Débloquer, démarer, repérer, appeler, inviter, accepter, arriver, commander, manger, discuter, manager, accepter, emballer, emporter déballer, laver, essuyer, allonger, déshabiller. - La maitresse s'écria de colère : - Si tu as pénétrer tu sera puni ! Le petit garçon dit alors d'un air moins enthousiaste : - Décourager, rhabiller, raccompagner, coaguler.
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mrsines · 3 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 6 : The Power
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Toutes les sorcières étaient profondément plongées dans un sommeil paisible, leurs visages illuminés par la lueur des flammes.
Soudain, un bruit étrange résonna dans la nuit, comme un chuchotement lointain mêlé à un souffle de vent. Lilia, les sens en alerte, ouvrit les yeux. Son cœur s'emballa alors qu'elle reconnaissait ce son. Les histoires de sa grand-mère lui revinrent en mémoire : les sorcières de Salem, réputées pour leur pouvoir et leur mystère, approchaient.
Elle se leva d'un bond, ses pieds nus glissant sur le sol froid. Les autres sorcières, dérangées par le tumulte, commencèrent à se réveiller, leurs expressions d'inquiétude se mêlant à la curiosité.
« Elles arrivent ! » cria Lilia, sa voix résonnant comme un écho dans la pièce sombre.
Les sorcières se redressèrent, échangeant des regards alarmés.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Lilia ? » demanda Alice, la, en frottant ses yeux ensommeillés.
« Je l'ai entendu, je le sais ! Les sorcières de Salem sont là,» répondit Lilia, le souffle court, les yeux brillants d'une détermination nouvelle.
Les murmures commencèrent à circuler parmi les membres du coven, chacun réalisant la gravité de la situation.Ivana, avec un froncement de sourcils marqué, s'approcha du groupe, son regard perçant scrutant les visages inquiets de ses compagnes.
« Pourquoi êtes-vous toutes si tendues ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une autorité naturelle.
Lilia, le cœur battant, prit une profonde inspiration avant de répondre. « C'est à cause d'Agatha. Les sorcières de Salem viennent pour se venger d'elle. » Son ton était grave, et l'atmosphère se chargea d'une tension palpable.
Les autres sorcières échangèrent des regards perplexes. « Venger d' Agatha ? Pourquoi ? » s'interrogea Lucillia, perplexe.
« Agatha a tué son coven, » expliqua Lilia, la voix tremblante. « Elle a laissé les enfants vivants, et maintenant, ces enfants sont là pour se venger. »
Juste à ce moment-là, une voix résonna, froide et calculatrice. C'était Agatha elle-même, qui venait d'entrer dans la salle, un sourire énigmatique sur les lèvres. « Moralité de l'histoire, mes chères, ne jamais avoir de clémence et toujours finir son travail, » dit-elle d'un ton presque amusé.
Les sorcières, figées par la surprise, ne purent que la regarder, l'angoisse se mêlant à la confusion.
« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Alice, une lueur d'inquiétude dans les yeux.
Agatha balaya la pièce du regard, son assurance évidente. « Allons, nous devons y aller. »
Les sorcières, hésitantes mais déterminées, se préparèrent à suivre Agatha, conscientes que le destin de leur coven était en jeu.Les sorcières couraient à travers la forêt, les arbres, hauts et sombres, semblaient se pencher sur leur passage, écoutant le murmure de leurs voix paniquées. La peur était palpable, chaque craquement de branche résonnant comme une menace.
« Nous ne pouvons pas échapper à ces sorcières ! » s'écria Jen, haletante, ses yeux écarquillés de terreur. Elle s'arrêta un instant, le souffle court, puis ajouta avec détermination : « Il faut qu'on s'envole ! »
Lilia, qui peinait à suivre le rythme, comprit immédiatement à quoi Jen faisait allusion. « Tu veux dire... sur un balai ? Non, hors de question ! » s'exclama-t-elle, une lueur de défi dans ses yeux. « C'est péjoratif ! »
Ivana, qui les observait avec un mélange d'incrédulité et de frustration, leva les yeux au ciel. « C'est une blague ? » dit-elle, sa voix tranchante comme une lame. « Je ne suis pas la méchante sorcière de l'Ouest pour monter sur un balai comme une gamine ! »
Agatha éclata de rire aux paroles d'Ivana, un son cristallin qui résonnait dans l'air tendu de la forêt. « Tu es sérieuse ? Tu ne vas pas vraiment refuser de monter sur un balai, n'est-ce pas ? » dit-elle en essuyant une larme de rire au coin de son œil.
Jen, impatiente et anxieuse, intervint : « Écoutez, on n'a pas le choix ! » Sa voix était ferme, mais une légère tremblement trahissait son inquiétude. « Si on veut échapper aux sorcières, il faut agir vite. »
À ce moment-là, un groupe de sorcières émergea des ombres des arbres, leurs visages déterminés. Elles prirent de gros morceaux de bois, des branches épaisses et noueuses, et commencèrent à les transformer en balais. Le bruit du bois craquant sous leurs mains était à la fois fascinant et terrifiant.Alice, qui observait la scène avec un sourire malicieux, se tourna vers Ivana. « Tu peux monter avec moi si tu veux, » proposa-t-elle, ses yeux pétillants d'excitation.
Ivana, d'abord hésitante, sentit une montée d'adrénaline. « Oui, pourquoi pas ! » répondit-elle, un sourire se dessinant sur son visage.
 Elle n'avait jamais pensé qu'elle volerait sur un balai, mais la situation l'exigeait. Lilia, voyant la détermination d'Ivana, se tourna vers Lucillia. 
« Et toi, tu veux monter avec moi ? » demanda-t-elle, pleine d'enthousiasme.
Lucillia hocha la tête avec un grand sourire. « Bien sûr, je ne vais pas rater ça ! » s'exclama-t-elle, impatiente de s'envoler.
Les sorcières, maintenant prêtes avec leurs balais improvisés, se regroupèrent, prêtes à affronter l'inconnu. L'excitation et la peur se mêlaient dans l'air, mais une chose était claire : elles allaient s'envoler ensemble, unies par leur courage et leur détermination.
Agatha observait la scène avec une moue contrariée. Elle n'aimait pas vraiment que Ivana monte avec Alice, mais elle garda le silence, serrant les poings pour ne pas laisser échapper ses pensées. Son regard se déplaçait entre les deux filles, une lueur de jalousie dans ses yeux, bien qu'elle ne veuille pas créer de tensions.
Lucillia, pleine d'assurance, se tourna vers Lili et posa ses mains sur ses hanches pour se stabiliser. « Prête à décoller ? » demanda-t-elle avec un sourire complice.
« Prête comme jamais ! » répondit Lilia, son cœur battant la chamade. 
Les deux femmes échangèrent un regard complice, savourant ce moment d'amitié et d'excitation. La tension de l'instant était palpable, mais elles trouvaient du réconfort l'une dans l'autre. Alors que la tension montait, elles se préparèrent à s'envoler, prêtes à affronter l'inconnu ensemble. Ce moment partagé, cette complicité, rendait l'aventure d'autant plus précieuse.
☆○o。  。o○☆
Les sorcières avaient atterri avec grâce devant une imposante bâtisse, qui ne ressemblait pas vraiment à une maison ordinaire. En s'approchant, elles réalisèrent qu'il s'agissait plutôt d'un château majestueux, dont les tours s'élevaient vers le ciel, comme des doigts pointés vers le ciel.
Les murs étaient en pierre grise, marqués par le temps, et couverts de lierre verdoyant qui semblait vouloir les envelopper. De grandes fenêtres à vitraux colorés, représentant des scènes de magie ancienne, laissaient filtrer une lumière tamisée, créant des reflets dansants sur le sol pavé.
L'entrée principale était ornée d'une porte massive en chêne, sculptée de motifs mystiques et de runes anciennes. Les sorcières échangèrent un regard complice, sachant que cette porte marquait le début d'une nouvelle épreuve.
En poussant la porte, un grincement résonna dans l'air, révélant un hall d'entrée vaste et sombre. Les murs étaient décorés de tapisseries représentant des batailles épiques et des sorcières en plein vol, tandis que des chandeliers en fer forgé, suspendus au plafond, projetaient une lumière vacillante.
L'atmosphère était chargée de mystère, presque palpable. Un parfum d'herbes et de potions flottait dans l'air, évoquant les souvenirs de rituels passés. Au fond du hall, un grand escalier en colimaçon menait à des étages supérieurs, tandis qu'une porte en bois massif, ornée de symboles magiques, attirait leur attention.
Les sorcières savaient qu'elles étaient sur le point de découvrir des secrets enfouis et de relever des défis qui mettraient à l'épreuve non seulement leurs pouvoirs, mais aussi leur amitié. L'excitation et l'appréhension se mêlaient alors qu'elles faisaient un pas en avant, prêtes à affronter ce qui les attendait dans ce château mystérieux.
Cette fois-ci, l'indice qu'elles devaient trouver n'était pas simple. Agatha, Ivana, Lucillia, Lilia, Alice et Jen étaient toutes réunies dans une pièce sombre et mystérieuse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d'une bougie posée sur une table en bois usé.
Les six sorcières fouillaient la pièce avec une détermination palpable. Agatha, scrutait chaque recoin, tandis qu'Ivana, plus pragmatique, examinait minutieusement les étagères chargées de livres anciens. Lucillia, avec son sourire contagieux, tentait de garder le moral en lançant des blagues, mais la tension était palpable.
Lilia, quant à elle, se penchait sur une vieille carte accrochée au mur, ses doigts glissant sur les lignes jaunies. Alice et Jen, les plus jeunes du groupe, se concentraient sur un coffre en bois, en essayant de déchiffrer un mécanisme complexe qui semblait verrouiller son ouverture.
"Regardez ici," s'exclama Lilia en désignant un symbole étrange gravé sur le mur, "peut-être que ça a un rapport avec l'indice !"
Les autres se regroupèrent autour d'elle, leurs visages illuminés par l'espoir. Elles savaient que la solution se trouvait quelque part dans cette pièce, mais chaque minute qui passait ajoutait à leur frustration.
La tension montait alors qu'elles cherchaient frénétiquement, leurs cœurs battant à l'unisson. Chaque objet, chaque détail, pouvait être la clé pour les libérer de cet endroit mystérieux. Elles étaient déterminées à ne pas abandonner, unies par leur désir de découvrir le secret qui les aiderait à s'échapper.Ivana s'approcha du coffre avec détermination, ses mains tremblantes d'excitation. Elle tenta de soulever le couvercle, mais il ne bougea pas d'un pouce.
"Allez, ouvre-toi !" murmura-t-elle, frustrée.
Alice, voyant l'échec d'Ivana, prit le relais. "Laisse-moi essayer," dit-elle, en s'agenouillant devant le coffre. 
Elle força le couvercle, mais rien n'y fit. "C'est vraiment verrouillé," soupira-t-elle.
Agatha, impatiente, ne put contenir sa colère. "Mais c'est quoi ce truc ?!" s'exclama-t-elle en arrachant le coffre des mains d'Alice. 
Dans un geste brusque, elle le jeta au sol avec fracas. Le bruit résonna dans la pièce, mais le coffre resta intact.
"Non mais je rêve," dit Agatha, les poings serrés. Elle se mit à frapper le coffre avec ses pieds, mais il ne céda toujours pas. "C'est quoi ce matériau ?"
Jen, observant la scène avec un sourcil levé, s'approcha. "Tu sais, Agatha, peut-être que la force brute n'est pas la meilleure solution," dit-elle avec un sourire ironique. Elle prit le coffre et le posa calmement sur la table.
"Il faut réfléchir avant d'agir," poursuivit-elle, son ton sérieux. "On ne veut pas risquer nos vies pour un coffre, même si ça semble frustrant."
Agatha, toujours en colère, croisa les bras. "Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? On attend que ça s'ouvre tout seul ?"
"Non," répondit Jen, "mais on doit analyser ce coffre. Peut-être qu'il y a un mécanisme ou un indice caché. Ne laissons pas notre impatience nous mener à notre perte."
Lorsque le coffre fut enfin posé sur la table, Lucillia s'approcha lentement, son regard captivé par l'objet mystérieux. La lumière dans la pièce se reflétait sur le bois ancien du coffre, accentuant l’aura de mystère qui l’entourait. Elle se pencha, observant attentivement l'ouverture qui semblait l'inviter à découvrir ses secrets.
Après quelques instants de contemplation, son regard se fixa sur la serrure. Une idée germa dans son esprit. La forme délicate de la cérure du coffre correspondait parfaitement à celle de son pendentif en argent.
"Attendez," dit-elle, la voix tremblante d'excitation. "Regardez ça ! La serrure, elle… elle ressemble à mon collier !"
Les autres filles se tournèrent vers elle, intriguées.
"Tu es sûre ?" demanda Alice, plissant les yeux pour mieux voir.
"Oui, c'est comme si ce coffre m'attendait," répondit Lucillia, un sourire se dessinant sur ses lèvres. "C'est mon épreuve. Je dois l'ouvrir."
Agatha, toujours impatiente, croisa les bras. "Alors, qu'est-ce que tu attends ? Utilise-le !"
Lucillia était en panique, son cœur battant la chamade, même si elle faisait de son mieux pour cacher ses émotions. Ses mains tremblaient légèrement, et elle sentait une boule d'angoisse se former dans son ventre. Lilia, observant son amie avec une attention bienveillante, comprit rapidement la gravité de la situation.Sans hésiter, elle s'approcha de Lucillia et se mit à côté d'elle. 
"Hey, calme-toi," murmura-t-elle d'une voix douce, essayant de lui transmettre un peu de réconfort.
Lilia posa sa main sur le dos de Lucillia, caressant délicatement sa peau, comme pour apaiser ses inquiétudes. "Tu es plus forte que tu ne le penses. Je suis là avec toi," ajouta-t-elle, son ton encourageant.
Lucillia, bien que troublée, se laissa porter par les paroles réconfortantes de son amie. Elle prit une profonde inspiration, essayant de canaliser son anxiété. 
"Merci, Lilia," murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Avec détermination, elle défait son collier, ses doigts agiles s'attaquant au fermoir. Elle écoutait attentivement chaque mot de Lilia, qui continuait à l'encourager.
 "Tu peux le faire. Pense à ce que cela signifie pour toi. C'est ton moment," dit Lilia, son regard plein de soutien.
Lucillia ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration. Puis, avec une résolution nouvelle, elle enfonça son collier dans la serrure du coffre. Un frisson d'excitation parcourut son corps.Soudain, un léger clic retentit, et le coffre s'ouvrit lentement, révélant un intérieur obscur mais prometteur. Les yeux de Lucillia s'illuminèrent, et elle se tourna vers Lilia, un sourire de soulagement sur le visage. 
"Ça a marché !" s'exclama-t-elle, la panique laissant place à une vague de joie.
Lilia sourit en retour, fière de son amie. "Je savais que tu pouvais le faire," répondit-elle, partageant ce moment de triomphe avec Lucillia.
L'intérieur du coffre était sombre et poussiéreux, mais une lueur mystérieuse émanait d'un livre posé au fond. Lucillia, fascinée, s'approcha et le prit délicatement. En l'ouvrant, elle découvrit que la couverture était vierge, sans aucune inscription. Un frisson d'excitation parcourut son échine.
Jen, curieuse, s'approcha d'un pas hésitant. Elle plissa les sourcils, perplexe. "Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi rien n'est écrit ?"
Alice, qui observait la scène avec un air pensif, se tourna vers elles. "J'ai déjà vu ça dans un ancien grimoire. Il faut avouer à haute voix qui nous sommes pour que le livre révèle ses secrets."
Lucillia, déterminée, se redressa et déclara avec assurance : "Je suis Lucillia Martin." Mais rien ne se produisit. Elle fronça les sourcils, déconcertée. "Ça ne fonctionne pas... Pourquoi ?"
Agatha, qui avait assisté à la scène avec une moue amusée, soupira. "On pourrait peut-être faire couler de son sang sur le livre, non ?"
Ivana, choquée, s'exclama : "Mais ça va pas la tête ! On ne va pas la saigner !"
Agatha éclata de rire, un éclat de malice dans les yeux. "Je pensais à une légère coupure chérie, juste pour voir si ça fonctionne."
Lilia, toujours protectrice, intervint : "Alors tu rêve Agatha tu ne la touche pas."
Lucillia,  acquiesça d'un geste résolu et n'écouta pas Lilia elle plongea son regard dans celui d'Agatha et dit :. "D'accord, faisons-le. Je suis prête à tout pour découvrir ce que ce livre cache."
L'atmosphère est chargée d'une tension palpable. Agatha, avec un sourire radieux, montre sa satisfaction que Lucillia ait accepté de participer à ce rituel. Son bonheur est contagieux, et cela crée une ambiance à la fois excitante et inquiétante.Elle se penche alors pour saisir un couteau brillant, qu'elle garde toujours à sa ceinture. Ce geste est à la fois déterminé et solennel, marquant le début d'un acte symbolique. Le couteau, en acier poli, reflète la lumière tamisée de la pièce, ajoutant une touche de mystère à la scène.
Agatha prend délicatement la main de Lucillia dans la sienne, elle coupe légèrement la paume de Lucillia. Le mouvement est précis, presque cérémonial, soulignant l'importance de ce moment.
Le sang commence à s'écouler lentement de la plaie, créant un contraste frappant avec la peau de Lucillia. Ce sang, symbole de vie et de sacrifice, tombe sur le livre, un ancien grimoire aux pages jaunies. La couleur rouge vif se mêle au page comme si le livre absorbait cette essence vitale, prête à libérer ses secrets.
L'air est chargé d'une tension électrique alors que le groupe observe, partagé entre la fascination et l'appréhension. Ce geste, bien que simple en apparence, est porteur d'une signification profonde, marquant le début d'une exploration des mystères qui les attendent. Dans ce moment, le lien entre les personnages se renforce, mêlant leur destin à celui du livre et à l'inconnu qui les entoure.
Lucillia, plongée dans ses pensées, sentit son regard se fixer sur les écrits qui commençaient à émerger lentement sur la page, comme si les mots prenaient vie sous ses yeux. L'encre, encore fraîche, brillait légèrement à la lumière ambiante, créant une atmosphère presque magique autour d'elle.
À ses côtés, Lilia, attentive et douce, se rapprocha. Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, un geste simple mais chargé de tendresse. Sa paume était chaude et réconfortante, une source de soutien silencieuse. Lilia commença alors à caresser délicatement le dos de la main de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur la peau, comme pour apaiser les doutes et les inquiétudes qui pouvaient l'envahir.
Ce geste était un symbole puissant de leur amitié, un rappel que, même dans les moments de solitude ou d'incertitude, Lucillia n'était pas seule. Les mots sur la page prenaient forme, mais c'était la connexion entre elles qui apportait véritablement du réconfort. La pièce était remplie d'un silence apaisant, où chaque mouvement et chaque souffle semblaient résonner avec une profonde compréhension.
Une fois le texte apparu en latin, Lucillia sentit une vague d'énergie l'envahir. Elle plissa les yeux, déchiffrant les mots mystérieux qui dansaient devant elle. Lilia, toujours à ses côtés, remarqua l'intensité qui se dégageait de son amie.
"Lucillia, tu es sûre de vouloir le lire ? Ça a l'air... puissant," murmura Lilia, son regard inquiet se posant sur le texte.
Lucillia, pourtant, n'hésita pas. "Oui, je dois le faire. Je n'ai pas le choix..." répondit-elle, sa voix empreinte de détermination.
Elle inspira profondément, puis commença à lire à voix haute :
"Per astra quae in nocte fulgent,
Ad vires infiniti appello.
Ut magia in me expergiscatur,
Ut potestas mea mirabilia sua recuperet."
À chaque mot prononcé, une lumière douce semblait émaner de son être. Lilia, fascinée, ne pouvait détacher son regard de Lucillia, qui semblait se transformer sous l'effet des mots.
"Ut omnis verbum sit incantatio,
Ut magia revertatur, potentissime.
Parata sum ad accipiendum,
Potestates meas, volo eas videre."
À mesure qu'elle terminait le dernier vers, une sensation de chaleur enveloppa la pièce, comme si l'air lui-même vibrait au rythme de la magie qui se réveillait. 
Lucillia était dans un état de profonde concentration, ses yeux fermés comme si elle était en train de puiser dans une source intérieure de force. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une énergie palpable, presque électrique, alors qu'elle se nourrissait de ses pouvoirs qui revenaient lentement à elle. On pouvait sentir une aura mystique l'entourer, comme si le temps lui-même s'était suspendu pour lui permettre de se reconnecter avec ses capacités.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un spectacle fascinant se dévoila. Ses yeux, d'un mélange envoûtant de vert et de noir, brillaient d'une intensité presque surnaturelle.  Ce mélange était parfait, captivant quiconque croisait son regard. On pouvait presque voir des éclairs de lumière dans ses pupilles, comme si des éclats d'énergie magique dansaient à l'intérieur.
Mais cette transformation ne dura que quelques instants. Peu à peu, la magie qui l'entourait s'estompa, et ses yeux reprirent leur couleur marron naturel.  
Lilia, comme toutes les autres, n'avait pas loupé un seul instant de cette scène, mais il y avait quelque chose de différent chez elle. Ses yeux brillaient d'une fascination profonde, capturant chaque détail, chaque mouvement, comme si tout le reste s'était estompé autour d'elle.
Les lumières dansaient autour d'elles, projetant des ombres délicates sur le sol. L'atmosphère était chargée d'une énergie palpable, et Lilia se sentait happée par cette magie. Elle observa Lucillia, qui se tenait au centre de l'attention, rayonnante. Ses cheveux brillaient sous les lumières, et sa robe, d'un rouge éclatant, semblait capturer tous les reflets de la scène.
Lilia, fascinée, plongea son regard dans celui de Lucillia. À cet instant, elle la trouva encore plus belle, plus magnifique que d'habitude. Les yeux de Lucillia, d'un vert profond, scintillaient d'une lueur presque surnaturelle, et Lilia ne pouvait s'empêcher de ressentir une admiration grandissante. Elle était impressionnée par la confiance qui émanait de Lucillia, une fierté qui illuminait son visage.
« Tu es incroyable, » pensa Lilia, bien que les mots ne sortent pas de sa bouche. Elle se sentait à la fois émerveillée et inspirée par la beauté et la force de la jeune femme. 
Lucillia avait plongé son regard dans celui de Lilia, et elle remarqua immédiatement un changement dans l'expression de son amie. Les yeux de Lilia brillaient d'une lueur particulière, comme si elle voyait quelque chose de profondément beau. Lucillia, intriguée et amusée, esquissa un sourire délicat, ses lèvres se courbant avec une douceur qui illuminait son visage.
« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » demanda-t-elle, sa voix légère et taquine, un éclat de curiosité dans ses yeux.
Lilia, surprise par la question, secoua rapidement la tête, essayant de masquer la vague d'émotions qui l'envahissait. Elle ne pouvait pas révéler la vérité complète, la profondeur de son admiration, alors elle opta pour une réponse plus simple.
« Non, rien, » répondit-elle, sa voix légèrement hésitante, mais elle ajouta avec une fierté palpable, « je suis très fière. »
Lucillia pencha légèrement la tête, un sourire complice se dessinant sur ses lèvres. « Fière de quoi ? » s'amusa-t-elle, jouant avec l'idée que Lilia cachait quelque chose.
Lilia, se sentant à la fois gênée et heureuse, croisa les bras, un sourire timide sur le visage. « De toi, bien sûr ! Regarde-toi, tu es incroyable ! »
Alice, Jen, Agatha et Ivana observaient attentivement Lilia et Lucillia, échangeant des regards complices. Il était évident pour elles que les deux femmes avaient un faible l'une pour l'autre. Leurs sourires échangés, les regards furtifs et la façon dont elles se rapprochaient l'une de l'autre ne laissaient aucun doute.Agatha, exaspérée par la situation, leva les yeux au ciel avec un soupir exagéré. Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver cela un peu trop mignon, mais elle savait qu'il était temps de briser ce moment. 
« Oui oui, on est tous fiers, » dit-elle d'une voix sarcastique, « allez, on part d'ici. »
Jen et Ivana échangèrent un regard amusé avant de rire doucement. Leurs rires étaient légers, remplis de complicité face au comportement dramatique d'Agatha.
« Oh, Agatha, tu es vraiment impossible ! » s'exclama Alice, riant à son tour. « Laisse-les un peu, c'est mignonnes. »
« Mignon oui, mais on ne va pas rester ici à les admirer toute la journée, » rétorqua Agatha en souriant, bien qu'elle ne puisse s'empêcher d'apprécier le spectacle.
☆○o。  。o○☆
La journée était enfin terminée, et une ambiance de soulagement flottait dans l'air. Le groupe avançait sur le chemin, leurs pas résonnant sur le sol. Les rires et les voix des autres résonnaient devant, mais Ivana, pour une fois, se trouvait un peu en retrait, marchant derrière le reste du groupe.
Agatha, ne pouvant pas laisser passer cette occasion, décida de s'approcher d'elle. Elle savait qu’il était crucial d’avoir cette conversation. Elle marchait avec détermination, ses pensées tournant autour de ce qu'elle voulait dire.
Ivana marchait lentement, le regard perdu dans le vide, tandis que le groupe continuait d'avancer devant elle. Le poids de ses pensées l'alourdissait, chaque pas lui semblait plus difficile que le précédent. Elle savait qu'elle avait dépassé les bornes avec Agatha, mais la rancœur qui l'habitait était tenace.
Les souvenirs des mots échangés résonnaient dans son esprit comme des échos d’une dispute ancienne. Elle se sentait coupable, consciente que sa colère était peut-être mal placée, mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une injustice. Agatha, avec son sourire et sa bonne volonté, était devenue un point de fixation pour ses frustrations.
Ivana se laissa aller à la contemplation des feuilles qui tombaient, comme des pensées égarées. Elle savait que, malgré sa conscience des défauts d'Agatha, elle ne pouvait pas ignorer la réalité : un jour, elle serait trahie. Cette idée s'était installée dans son esprit comme une vérité inéluctable, une ombre qui planait au-dessus de leur amitié.
Elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires. D'un côté, l'affection qu'elle avait pour Agatha, et de l'autre, la méfiance croissante qui s'était insidieusement glissée dans son cœur. Ivana était consciente de cette dualité, de cette lutte interne qui la rongeait.
Le vent frais qui soufflait à travers les arbres apportait avec lui un parfum de terre humide et de feuilles sèches, mais rien ne pouvait apaiser le tumulte en elle. Elle continua d'avancer, le regard toujours fixé sur le sol, perdue dans ses pensées sombres, tandis que le groupe s'éloignait un peu plus, laissant derrière eux une Ivana tiraillée entre ses sentiments et sa réalité.
Agatha se tenait là, le cœur battant, consciente du poids de son passé. Elle savait que ses choix, souvent teintés d'immoralité, l'avaient marquée d'une manière que peu pouvaient comprendre. Les regards des autres, chargés de méfiance, l'avaient suivie comme une ombre, et elle en avait souffert.
Pourtant, face à Ivana, une lueur d'espoir brillait en elle. Agatha voulait profondément que les choses soit différente. Elle aspirait à la confiance, à cette connexion authentique qui semblait lui échapper. Les feuilles bruissaient autour d'elle, comme si la nature elle-même écoutait ses pensées. Elle se détourna un instant, le regard fixé sur le sol, réfléchissant à la manière d'exprimer ses sentiments sans tomber dans le piège de ses anciennes habitudes.
Elle jeta un coup d'œil furtif vers Ivana, observant son visage, ses traits marqués par l'incertitude. Agatha ressentait une vague de regret pour les blessures qu'elle avait pu causer, même sans intention. L'air était chargé d'une tension palpable, et chaque seconde semblait s'étirer, amplifiant son anxiété.
Finalement, elle se redressa, prenant une profonde inspiration, le souffle court. Elle s'approcha d'Ivana, déterminée à briser le silence qui les séparait. Dans un murmure sincère, elle déclara : 
"Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal." Ses mots, bien que simples, étaient chargés d'une émotion profonde.
Agatha espérait que cette déclaration suffirait à apaiser les doutes d'Ivana, à construire un pont entre leur passé tumultueux et un avenir où la confiance pourrait s'épanouir. Elle attendait, le cœur en suspens, prête à affronter les conséquences de ses choix, mais désireuse de prouver qu'elle pouvait être différente avec Ivana.
Ivana plongea son regard dans celui d’Agatha, ses yeux brillants d’une lueur mêlée d’espoir et de doute. Elle avait envie de croire en ce que sa mentor lui disait, mais une voix sourde résonnait dans sa tête, lui chuchotant qu'il ne fallait pas se laisser duper. La tension était palpable entre elles, comme une corde tendue sur le point de céder.
Finalement, Ivana ne put contenir sa frustration. D’une voix chargée d’émotion, elle s’exclama :
"C'est ça, oui... Tu as tué tout ton coven à l'époque de Salem ! Tu as voulu voler les pouvoirs de ma mère et tu vas me faire croire que tu ne voulais pas me faire de mal ?"
Agatha, frappée par la justesse des accusations, prit une grande inspiration. Chaque mot d'Ivana était une flèche, touchant directement son cœur. Elle savait que les actes de son passé étaient impardonnables, mais elle ne pouvait pas laisser cette vérité la définir.
"Tu as raison," commença-t-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Je n'ai jamais voulu te laisser livrée à toi-même. J'ai toujours cru que Wanda t'avait emportée avec tes frères quand elle a détruit son monde..."
Ivana se tenait là, figée dans un silence lourd de non-dits. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête, chaque idée se heurtant à une autre sans trouver de sortie. La pièce était emplie d'une tension palpable, presque électrique, et elle pouvait sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine.
Elle regarda Agatha, ses yeux cherchant désespérément des réponses dans le regard de la femme. Les mots semblaient s'être évaporés, laissant place à un vide accablant. Le hochement de tête qu'elle fit était à la fois un acte d'acceptation et de confusion. C'était comme si, par ce simple mouvement, elle tentait de donner un sens à ce qu'elle ressentait, même si elle ne pouvait pas encore mettre des mots sur ses émotions.
Lilia, Lucillia, Alice, Jen, Ivana et Agatha étaient toutes réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Le bruit du bois qui se consumait ajoutait une mélodie apaisante à leur conversation. Chacune d'elles partageait des anecdotes sur leurs cicatrices, tant physiques qu'émotionnelles, créant un lien intime entre elles.
Les rires éclataient, mélangés à des soupirs de nostalgie alors qu'elles évoquaient des souvenirs parfois douloureux, mais toujours empreints d'une certaine légèreté. Lucillia racontait comment une chute de vélo lui avait laissé une marque indélébile sur son genou, tandis qu'Alice parlait d'une cicatrice plus profonde, celle laissée par une trahison amicale.
Cependant, malgré la chaleur du feu, une brise froide commençait à s'insinuer dans l'air, rendant l'atmosphère un peu plus âpre. Les frissons parcouraient les bras des filles, mais elles ne semblaient pas s'en soucier, absorbées par la convivialité de l'instant. Ivana, enroulée dans sa veste, se blottissait un peu plus près des autres, cherchant à capter la chaleur humaine qui les entourait.
Agatha, avec son sourire réconfortant, ajoutait des touches d'humour à leurs récits, allégeant les moments les plus sombres. Jen, quant à elle, se contentait d'écouter, ses yeux brillants de compréhension, comme si chaque histoire résonnait en elle.
Le Coven était rassemblé dans leur abri, le froid glacial s'infiltrant par les fissures des murs. Les murmures du vent à l'extérieur ajoutaient une tension palpable à l'atmosphère. La fatigue se lisait sur les visages de chacune, mais le besoin de chaleur était plus pressant que jamais.
Alice, frissonnante, brisa le silence. "Je ne suis pas contre l'idée de dormir en duo, mais hors de question que je dorme avec Agatha," déclara-t-elle en croisant les bras, l'air déterminé.
Agatha, amusée par la réaction d'Alice, répliqua avec un sourire moqueur : "Ça va, je ne vais pas te tuer dans ton sommeil. Pas cette nuit, en tout cas."
Jen, toujours prudente, intervint : "On ne sait jamais, Agatha. Peut-être que ce serait mieux de ne pas prendre de risques." Elle lança un regard inquiet vers Agatha, comme si elle pesait le pour et le contre.
Ivana, qui avait écouté la conversation avec un sourire, se leva et déclara d'une voix calme : "C'est bon, je dors avec elle." Elle se dirigea vers Agatha, sa détermination évidente.
Lilia, observant la scène, se décala doucement, un sourire aux lèvres. "Eh bien, je vais dormir avec Lucillia," annonça-t-elle en se rapprochant de la jeune femme.
Les filles commencèrent alors à s'installer, formant des duos improvisés pour se protéger du froid. Les rires et les taquineries résonnaient dans l'abri, réchauffant l'atmosphère malgré le gel qui sévissait à l'extérieur. Chacune trouvait un peu de réconfort dans la proximité de ses amies, le lien du Coven se renforçant dans cette nuit glaciale.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle déplia sa veste, la tendant avec délicatesse pour la draper sur les épaules de Lilia. La texture douce et chaude de la veste enveloppa Lilia, lui offrant un répit contre le froid mordant qui régnait à l'extérieur.
Après avoir ajusté la veste, Lucillia ne put s'empêcher de prendre Lilia dans ses bras. C'était un geste tendre et protecteur, comme si elle voulait lui transmettre toute la chaleur qu'elle avait à offrir. Lilia, surprise par cette étreinte, serra doucement Lucillia contre elle. Leurs cœurs battaient en harmonie, et Lilia ne souhaitait pas relâcher cette étreinte réconfortante.
Lucillia, ravie par ce moment intime, ferma délicatement les yeux. Elle se laissa porter par la chaleur de Lilia, savourant chaque seconde de cette proximité. Le monde extérieur semblait s'évanouir, et tout ce qui importait, c'était cette connexion spéciale qu'elles partageaient. Dans cette étreinte, elles trouvaient du réconfort et une sensation de sécurité, comme si elles pouvaient affronter n'importe quel défi ensemble.
Lilia, en respirant le parfum doux de Lucillia, se sentait comblée. C'était un moment de pure tendresse, où le temps semblait suspendu, et elles restèrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, savourant la chaleur de leur amitié.
Ivana était allongée, perdue dans ses pensées, lorsque Agatha s'approcha silencieusement. Avec une douceur infinie, elle glissa ses bras autour d'Ivana, un bras se posant délicatement sur ses hanches tandis que l'autre soutenait sa nuque. Le contact était chaleureux, et Agatha enfouit son nez dans le creux du cou d'Ivana, respirant son parfum réconfortant.
Ivana, surprise mais ravie par cette étreinte, se laissa aller contre Agatha. Dans un murmure à peine audible, elle chuchota :
 « Si tu avais su que je n'avais pas disparu quand ma mère a tout détruit, tu serais venue me rendre visite ? » Sa voix tremblait légèrement, trahissant une vulnérabilité profonde.
Agatha, ressentant la douleur dans les mots d'Ivana, la serra un peu plus fort contre elle. Elle pouvait sentir le cœur d'Ivana battre contre son propre corps. Avec une tendresse infinie, elle répondit doucement à son oreille : 
« Bien sûr que oui. »
Un sourire se dessina sur le visage d'Ivana, et elle ferma lentement les yeux, savourant ce moment de réconfort.
Agatha et Ivana dormaient paisiblement, enveloppées dans une douce chaleur. Leurs corps étaient étroitement enlacés, créant une harmonie parfaite. Une de leurs mains était entrelacée, les doigts s'imbriquant délicatement comme les pièces d'un puzzle, symbolisant leur lien indéfectible.
Agatha, plongée dans un sommeil profond, avait sa respiration douce et régulière qui caressait le cou d'Ivana. Chaque inspiration était un murmure, un souffle léger qui faisait frémir la peau d'Ivana. Elle se sentait protégée, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette étreinte.
Ivana, bien que somnolente, ne pouvait s'empêcher de sourire en ressentant la chaleur du corps d'Agatha contre le sien. Elle savait que sa présence était un refuge, un abri contre le monde extérieur. Agatha ne voulait pas la lâcher, et Ivana pouvait sentir la tendresse dans chaque mouvement, chaque souffle.
Dans cette bulle de tranquillité, le temps semblait s'arrêter. Les bruits du monde extérieur s'évanouissaient, laissant place à une douce mélodie de leurs cœurs qui battaient à l'unisson. Les lumières tamisées de la pièce ajoutaient une touche de magie à ce moment, rendant leur sommeil encore plus précieux. C'était un cocon de paix, où l'amour et l'amitié se mêlaient dans un silence éloquent.
Lilia était allongée sur le dos, les yeux clos, son visage paisible illuminé par la douce lumière du matin qui filtrait à travers les rideaux. La tête de Lucillia reposait délicatement contre son épaule, ses cheveux éparpillés comme une cascade sombre autour d'eux. La main de Lucillia, douce et légère, était posée sur le ventre de Lilia, presque comme si elle cherchait à ressentir chaque mouvement de sa respiration.
Lilia, enveloppée dans un sommeil profond, avait sa main reposant sur la hanche de Lucillia, un geste instinctif qui témoignait de leur complicité. Leurs corps étaient si proches, créant une bulle de chaleur et de confort, où le monde extérieur semblait s'effacer. Leurs respirations s'entremêlaient dans un rythme apaisant, une mélodie silencieuse qui résonnait dans l'air tranquille de la pièce.
Leurs visages étaient détendus, les traits adoucis par le sommeil. Lilia avait un léger sourire sur les lèvres, comme si elle rêvait d'un monde paisible, tandis que Lucillia semblait plongée dans un rêve profond, sa main se déplaçant légèrement sur le ventre de Lilia à chaque inspiration.
Le silence était presque sacré, interrompu seulement par le doux bruit de leur respiration. C'était un moment de pure intimité, où le temps semblait s'arrêter, et où rien d'autre n'importait que cette connexion entre elles. Leurs cœurs battaient à l'unisson, créant une atmosphère de sérénité et de confiance, un instant parfait figé dans le temps.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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ltalaynareor · 3 months ago
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Les escaliers
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Baudouin marchait lentement aux côtés de son amie Alix dans les rues animées de la vieille ville. Elle était enceinte de huit mois et chaque mouvement semblait être un défi pour elle.
"Baudouin, tu devrais rentrer au palais, tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi", protesta Alix, essuyant la sueur de son front.
Le roi lui lança un regard déterminé. "Je ne vais pas te laisser monter ces escaliers toute seule, Alix. Laisse-moi t'aider."
Malgré les protestations d'Alix, Baudouin la prit délicatement par le bras et l'aida à gravir les marches qui menaient à sa demeure. Les passants les regardaient avec étonnement, émerveillés de voir le roi, sans gardes escorter sa dame.
Une fois qu'ils furent arrivés en haut, Alix laissa échapper un soupir de soulagement. "Merci, Baudouin. Tu es vraiment un ami précieux."
Le roi lui offrit un sourire triste. "Je souhaite que tu n'aies pas à traverser tout cela seule, Alix. Je souhaite que cet enfant soit le mien."
Alix baissa les yeux, consciente de la passion qui brûlait entre eux depuis leur enfance. "Je t'aime, Baudouin, mais je ne peux pas faire ça. Je suis mariée à un autre homme."
Baudouin hocha tristement la tête. "Je comprends. Ton bonheur est ma priorité, même au détriment du mien."
Les deux amis se serrèrent dans les bras, conscients que leur amour était condamné par les circonstances de la vie, mais peur être dans une autre vie pourrait-il en être autrement.
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sh0esuke · 6 months ago
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" Puppy Love "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Arlong The Saw.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Malgré les actes cruels qu'il commettait depuis son retour à la surface, Arlong avait le cœur tendre. Il le cachait, brisé et piétiné par le passé. Cependant, en sa présence, sous son regard d'une innocence pure, il ne savait plus comment taper du pied et s'affirmer. Elle, son amie de longue date, la fille qui avait fait chavirer son cœur et qui continuait de le mener par le bout du nez, malgré les années et les monstruosités dont il avait été témoin.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟏𝟔𝟓.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Sous les yeux pétillants de Arlong, la jolie sirène gloussa. Elle camouflait son sourire derrière sa main, les yeux clos, et son cœur battant à tout rompre. Elle en sentit chacune de ses palpitations. Arlong, quant à lui, avait les pieds plongés dans l'eau, il était assis sur le bord de sa piscine personnelle donnant accès à la mer, la sirène devant lui étant dans l'incapacité de le rejoindre sur la terre ferme.
Les autres hommes poissons habitants Arlong Park, compagnons et amis de Arlong, avaient depuis longtemps disparu, séparés en plusieurs groupes qui s'en étaient allés récolter leurs dûs dans les villages de l'île Conomi. Une fois le bâtiment vidé, Arlong avait rejoint la sirène et, sans s'en être rendu compte, une heure et demie s'était déjà écoulée. Trop occupé par son rire et son savoir enthousiaste, l'homme poisson requin scie en aurait presque oublié la rage qu'il portait envers le monde des hommes, et, ainsi, il ne songeait qu'à elle. Cela fut la raison pour laquelle Arlong regardait la sirène, ou plutôt : la raison pour laquelle il ne l'a quittait plus du regard.
« Tu es tellement drôle, Arlong. » miaula la demoiselle, des étoiles dans les yeux. « Les garçons dans le district des hommes poissons ne sont pas comme toi. Ils sont ennuyants et si faibles... Il n'y a que toi qui sait te montrer aussi parfait. »
L'ego de Arlong s'en retrouva boosté, l'homme poisson bomba le torse, un sourire carnassier dessiné sur ses lèvres humides. La jolie sirène, elle, occupée à l'admirer, s'accouda contre le bord de la piscine. Elle reposa sa mâchoire contre la paume de sa main et fit parcourir ses pupilles qui brillaient d'admiration sur le splendide visage de Arlong. Elle se mordit la lèvre inférieure à la vue de son fier torse marqué au fer rouge, aucunement tâché par des cicatrices. Car Arlong n'était pas le type d'homme à tomber au combat, il n'était pas le type de garçon à essuyer des coups, il était celui qui les assénait.
« Le district des hommes poissons, ça me rappelle des souvenirs. »
« Oh, tu devrais y revenir un de ces jours ! » s'exclama la sirène. « Je suis sûre que tout le monde serait ravi de te voir ! »
« Après tout ce temps ? J'en doute. »
Arlong déposa une main sur le crâne de la demoiselle, sa paume était si grande et ses doigts si longs que le tout vint presque recouvrir sa tête. La jeune femme gloussa à ce geste, sa queue tressaillit et son cœur bondit dans sa poitrine. Elle serra ses poignets contre sa poitrine. Ses yeux donnèrent l'impression de s'être changés en cœur, Arlong pensa même qu'elle s'était métamorphosée en roc. Cependant, l'intensité avec laquelle elle le regardait lui certifiait le contraire.
« Tu seras accueilli en héros, même le roi Neptune devrait se déplacer ! » affirma-t-elle. « Tu as fait tellement pour nous protéger, jamais nous ne pourrons assez t'être reconnaissant. »
Arlong grinça des dents, il retira sa main d'elle et la plaça ensuite sur le bord de la piscine. Il savait que son admiration avait un côté pervers. L'obsession qu'elle lui vouait était malsaine, Arlong n'était pas quelqu'un de bien. Arlong prenait plaisir à torturer enfants et femmes. Il en avait même tués. Aveuglé par son désir de vengeance, il se savait monstre et non héros. Cependant, être vu de cette manière par la fille dont il était épris depuis l'enfance lui faisait de l'effet. Aussi innocente que splendide, elle lui vouait un amour aveugle auquel il répondait par les mêmes symptômes. Arlong voulait juste profiter de ça, encore un peu plus longtemps, il voulait qu'elle continue à le regarder avec ces gros yeux globuleux semblables à des cœurs qui ne battaient rien que pour lui.
C'était égoïste, mais Arlong l'était, égoïste. Qui avait-il de mal, alors, à profiter de la situation ? C'était tout ce dont il avait toujours rêvé. Il était servi.
« T'es bien gentille, mais ça fait longtemps que l'équipage de Fisher Tiger n'est plus vu en héro. Il faut te faire une raison. »
« Je suis sûre qu'un jour on vous rendra justice. »
Glissant la paume de sa main sur sa joue, la demoiselle pencha la tête sur le côté afin d'avoir accès au profil de Arlong. Elle lui sourit de manière stupide, toujours avec ce regard intense et accompagnée par les battements rythmés de son organe thoracique. Arlong en rougit. Il détourna le regard et se racla la gorge.
« Tu resteras toujours mon héros, moi. » avoua-t-elle. « Après tout c'est toi qui m'as sauvée la vie lorsque ces stupides humains ont cherché à m'enlever. Je m'en souviens comme si c'était hier. »
De cet acte charitable, en était née une obsession. Ce fut une journée banale où un Arlong très jeune, enfant, avait vu la jolie sirène, plus jeune de quelques années que lui, se faire emprisonnée par un groupe de pirates. Elle s'était débattue aussi fort qu'elle avait pu. Elle s'était souvenue de ce que ses parents lui avaient dit à propos des humains, de leur dangerosité et de leur avidité, alors, lorsqu'elle s'était retrouvée face à eux, elle avait immédiatement cherché à s'enfuir. Et si Arlong ne les avait pas sauvagement assassinés ce jour là, elle serait sûrement morte aux mains d'un dragon céleste ou utilisée comme décoration dans un aquarium.
Arlong était devenu bien plus que son sauveur, il était devenu son Dieu.
« C'est rien. J'allais pas les laisser t'emmener. »
Émue, la sirène déposa sa main gauche sur la sienne. De l'eau gouttait de ses doigts, la main de Arlong finit aussi trempée que la sienne. La demoiselle profita de son silence pour entremêler ses doigts aux siens. Arlong déglutit. Il jeta un coup d'œil à sa main et serra ses doigts entre les siens tout en relevant son regard dans le sien. Ce contact physique les reliant fit tambouriner leur deux cœurs à vive allure, Arlong déglutit de nouveau tandis que la jolie jeune sirène, elle, fut incapable de respirer autre chose que son odeur et de contempler autre chose que son faciès.
« Tu as un si grand cœur, pas étonnant que tu sois arrivé à faire tout ça. » songea-t-elle en faisant référence à Arlong Park. « Tu me garderas avec toi lorsque tu auras conquis tout East Blue, n'est-ce pas ? »
« Pourquoi pas. » répondit-il.
« Oh, oh ! Comme c'est excitant ! J'ai hâte de voir à quoi ressemble le reste du monde ! » elle s'enthousiasma. « Est-ce que tu crois qu'il y a des parcs d'attraction comme sur l'archipel Sabaody ? J'aimerais tous les essayer ! »
Arlong sentit ses doigts s'accrocher aux siens, la sirène était si heureuse à l'idée d'enfin pouvoir profiter de la terre ferme qu'elle fut incapable de contrôler sa force. C'était avec des étoiles dans les yeux qu'elle déblatérait son désir de profiter des constructions humaines, et Arlong l'écoutait attentivement. Il tendait l'oreille, hochant la tête lorsqu'elle citait le grand huit, les auto-tamponneuses, la nourriture à base de sucre; tels que la barbe à papa ou la pomme d'amour, et se rapprochait d'elle lorsqu'elle tirait avidement sur son avant-bras de sa main libre.
« C'est réel, Arlong ? Tu vas vraiment faire tout ça ? »
« C'est que justice. » répondit-il.
« C'est fantastique. Tu es fantastique ! »
Elle avait suffisamment approché l'homme poisson requin scie pour que, finalement, elle puisse embrasser son menton. La sirène l'avait attrapé, puis elle remontait sa paire de lèvres jusqu'à la commissure de sa bouche. Et enfin, sa joue. Elle baisa cette partie avec des yeux clos et sa peau poisseuse toute chaude. Arlong rougit face à ce geste. Il la regarda avec surprise, serra sa prise sur sa main un peu trop fort, sentit ses yeux s'écarquiller et son souffle se couper. C'était agréable. Son odeur, sa peau, ses doigts, ses lèvres, tout ce qui se passait autour d'eux, et ce silence aussi... Arlong et la sirène étaient, à s'y méprendre, seuls au monde. Il n'y avait qu'elle et l'amour de sa vie. Lui et la fille de ses rêves.
Et alors qu'elle se recula de manière brusque, le regard fuyant à cause de son geste spontané qu'elle regretta subitement, elle apportait ses mains hésitantes à sa poitrine, et détournait le regard. Ce fut avec une certaine honte qu'elle regarda partout sauf dans la direction de Arlong.
« Pardon. Je n'aurais pas dû. »
« Non. Non, c'est rien. »
Arlong avait avoué cela tout en apportant ses doigts à sa mâchoire, il les avaient ensuite remontés sur sa joue. Sa joue tachée par son rouge à lèvres, sa joue toute rosie par un joli sentiment d'embarras qui s'emparait de lui. Les pupilles de Arlong tremblèrent. L'homme poisson tremblait de tout son être à vrai dire, son cœur fou en était à coup sûr le responsable. Et tandis que la demoiselle fut incapable de regarder son premier amour dans les yeux, ce dernier, quant à lui, fut incapable de cesser de la contempler.
« Je suis heureux de savoir que tu as confiance en moi. »
Arlong déposa de nouveau sa main sur le sommet de son crâne, il força la sirène à planter ses yeux dans les siens et refusa de la laisser partir.
« Tu plaisantes ? » s'étonna celle-ci. « Bien sûr que j'ai confiance en toi, Arlong ! Tu es le futur héros de l'île des hommes poissons, un grand avenir t'es destiné. Et je n'ai pas besoin de voir dans le futur pour le savoir. »
Enroulant ses doigts autour de son poignet, la jeune femme apporta la main de Arlong entre ses seins.
« Mon cœur, c'est lui qui me le dit. Et j'ai autant confiance en lui que toi. »
Un sourire carnassier prit place sur les lèvres de Arlong.
« J'en doute pas. Après tout, y'a qu'un pirate de ma trempe qui régnera sur les quatre mers. C'est mon destin. »
À ces mots, la sirène frémit.
« Oui, c'est ça. »
Apportant le dos de ses doigts contre sa joue, la jolie demoiselle sourit plus fort. Elle sentit le pouce de Arlong caresser sa joue, elle zieuta sa main d'ici et resserra sa prise sur son poignet dans l'optique de le faire continuer. Elle ne voulait plus le lâcher. Et ce n'était pas comme si Arlong désirait le contraire. Il la toisait de toute sa hauteur, contemplant l'état docile et amoureux sans lequel elle se trouvait. Et il la trouva splendide, il la trouva si belle qu'il en terminait bouche bée.
« Il n'y a que toi qui puisse le faire, Arlong. Il n'y a que toi qui puisse tous nous sauver... »
Et ce fut sur ces mots rempli d'espoir, que la demoiselle ferma les yeux et poussa un long soupir. Arlong, quant à lui, resta muré dans un silence dont la jolie sirène ne compris point le sens. Mais il fut si réconfortant qu'elle y porta peu d'importance.
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daisydesetoiles · 4 months ago
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ça file les chocottes », « Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrêtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le côté. Ophélie n'était pas sûre de l'avoir déjà vu aussi désemparé: même quand ils s'étaient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyée par la tempête de poussière et son tigre à dents de sabre, il était en territoire connu et donc, maîtrisait son environnement. Les rues pavées et vallonnées, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues à la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrément le dérouter. Il n'avait jamais appréhendé ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire à sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un léger rictus au coin des lèvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche… hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrée jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particulièrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutôt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait à baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on était encore que le 12 octobre, il ne disparaîtrait pas complètement avant deux bonnes heures. Ophélie avait le temps de montrer à Octavio la façon dont les Animistes célébraient l'une des fêtes les plus anciennes et les plus étonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutés, appréciés et valorisés de chaque famille d'Anima étaient revêtus d'étoles blanches et décorés d'une petite bougie à la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance à une même grande, longue et fantastique histoire, issue de siècles d'objets animés par leurs talentueux propriétaires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempèrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitôt en tâche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas désapprobateur, précisa le Visionnaire en tendant un mouchoir à Ophélie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutôt fascinant. Spooky. Un mélange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est élevé à de nouvelles compréhensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bonté, de valeur ou de cuteness à l'intérieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancêtres célébraient cette fête de cette manière. »
Ophélie sourit et Octavio tourna brièvement la tête vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Chaque femme mérite cet homme qui va l'appeler "mon amour", qui va l'embrasser comme si elle valait absolument tout, qui va l'enlacer comme s'il n'allait jamais la laisser partir, qui ne va jamais la tromper ni lui mentir, qui va essuyer ses larmes quand elle pleure, qui ne va pas la rendre jalouse, mais plutôt rendre les autres filles jalouses d'elle, qui n'aura pas peur de montrer au monde entier ce qu'il ressent pour elle et à quel point il l'aime 
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mamaasawriter · 3 months ago
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on s'est habitué à s'éteindre la peau à enclore nos mouvements à entourer nos gestes à limiter nos voix à mesurer nos muscles à réprimer nos cris à ravaler nos langues à essuyer nos sangs à retenir nos corps à contenir nos corps.
Andrea Thominot, On a peur mais ça va
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leleaulait · 6 months ago
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J'ai mis 3h à retourner la terre du jardin tellement elle était sèche 🥵 il y avait des crevasses énormes, j'étais en plein soleil j'ai cru que j'allais crever, j'étais obligé d'avoir un vieux mouchoir de papy pour essuyer ma vieille sueur qui dégoulinait 😬, tout ça pour 40 poireaux que le chéri mangera même pas 😭.
Je deviens ce genre de personne vous savez, qui font un jardin tellement grand qu'ils ne savent plus quoi foutre de tout les légumes qui poussent parce que 20 courgettes, 3 rangées de betteraves, 80 poireaux comment vous dire...je peux pas en manger matin midi soir non plus quoi. Ho non !... Je deviens mes grands-parents 😱.
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jeanchrisosme · 11 months ago
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Je peux essuyer les larmes dans mes yeux, mais je ne peux pas essuyer la douleur dans mon cœur.
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markpuni · 2 months ago
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Cette nuit là j'ai abusé , trop travaillé sur les écrans. Puni , à recevoir la canne pour apprendre qu'il me faut du repos . Compter et remercier Madame chaque coup essuyant les fesses . Les conséquences de ne pas penser à soi et ne pas écouter les conseils.
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ellednorih · 1 year ago
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J'ai failli croire que j'étais une criminelle avec ces mains ensanglantées essuyant mes plaies
Salpy Baghdassarian - Quarante cerfs-volants
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thankyouforthememoriesworld · 4 months ago
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C'est quoi le jeu du rond 🤔
J'ai copié-collé l'explication lol Le jeu consiste à faire un rond avec son pouce et son index, un peu à la façon de faire le signe « ok » et de prendre au dépourvu son « adversaire » en le faisant regarder le rond. Si l’adversaire a effectivement regardé le geste, il sait qu’il va recevoir le châtiment de se faire frapper l’épaule, avec en préambule un rituel étrange de geste de croix sur ladite épaule avant de recevoir le coup (« X marque l’endroit » de la cible) et un geste plus tendre après la frappe en essuyant l’épaule endolorie de la victime.
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mrsines · 3 months ago
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Always And Forever
Chapitre 4 -> Halloween
♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥
Wanda venait d'accoucher il y a six ans de ses deux garçons, Billy et Tommy. Maintenant âgés de 6 ans, ils débordaient d'énergie. Ce matin-là, la cuisine était leur terrain de jeu. Des éclats de rire résonnaient alors qu'ils se lançaient des morceaux de pain et des cuillères de confiture dans une bataille de nourriture hilarante. Wanda, les mains sur les hanches, regardait la scène, partagée entre l'envie de gronder et celle de sourire devant leur complicité.
« Billy, Tommy ! Ça suffit maintenant ! Qui va nettoyer tout ça ? » dit-elle en croisant les bras.
Les deux garçons s'arrêtèrent, échangeant un regard coupable avant d'éclater de rire.
Billy, les joues encore couvertes de confiture, leva une main victorieuse en criant :
« Tommy, on est des pirates ! Et c'est notre navire ! »
Tommy, armé d'une cuillère dégoulinante de yaourt, répliqua :
« Pas si je te bats, Capitaine Billy ! »
Avant que Wanda ne puisse réagir, Tommy fit un lancer parfait, et le yaourt atterrit directement sur le front de son frère. Billy, bouche bée, resta figé une seconde avant de riposter avec une pluie de céréales.
Wanda, exaspérée mais amusée, attrapa un torchon et s'écria :
« Très bien, si c'est comme ça... J'arrive dans votre équipage ! »
Elle plongea ses mains dans un bol de farine, en lança une poignée en l'air, et la bataille devint un véritable chaos. Billy et Tommy éclatèrent de rire en voyant leur mère si complice dans leur folie.
Vision brève de la scène : des morceaux de pain sur la table, des flaques de lait sur le sol, et toute la petite famille couverte de farine et de confiture. La bataille s'arrêta enfin lorsque Vision entra dans la cuisine, regardant le carnage avec son calme habituel.
« Wanda... Est-ce que je dois demander ce qu'il s'est passé ici ? »
Wanda haussa les épaules avec un sourire espiègle.
« Disons qu'on a fait... un peu d'art moderne. Tu veux participer ? »
Vision soupira, un léger sourire trahissant sa fausse sévérité. « Je vais chercher un balai. »
Vision, en essuyant une tâche de confiture sur son épaule, posa le balai avec un soupir dramatique.
« Très bien, si vous refusez de vous calmer... je vais devoir appeler Rosalía. »
Billy et Tommy échangèrent un regard complice, avant de hausser les épaules.
« Vas-y ! » s'exclama Tommy en riant.
« Elle est trop gentille, de toute façon, » ajouta Billy avec un grand sourire.
Vision les regarda, clairement décontenancé. « Vous ne comprenez pas... Rosalía est implacable. Une fois qu'elle arrive, c'est fini pour vous. Vous allez devoir... » Il fit une pause dramatique. « ...ranger ! »
Billy croisa les bras, un air de défi sur le visage. « Elle nous laisse toujours des bonbons quand on range. Alors c'est nous qui gagnons. »
Tommy acquiesça en riant. « Ouais, elle dit que le travail bien fait mérite une récompense ! »
Vision cligna des yeux, son plan complètement démoli. « Eh bien... c'était... inattendu. »
Wanda, les bras croisés, s'amusait clairement de la scène. « Tu vois, chéri ? Tes menaces tombent à l'eau. »
Vision, finalement vaincu, posa son téléphone sur la table. « Vous savez quoi ? Je rends mon tablier. Wanda, ces pirates sont maintenant tes pirates. »
Wanda éclata de rire et se tourna vers ses garçons. « D'accord, les petits malins. Si vous ne craignez pas Rosalía, peut-être que vous devriez avoir peur de moi. Parce que moi, je ne donne pas de bonbons pour ranger. »
À ces mots, Billy et Tommy filèrent comme des fusées, attrapant des torchons pour nettoyer en riant. Wanda jeta un coup d'œil amusé à Vision. « Voilà. Ça, c'est une vraie menace. »
༺♡༻
Rosalia était tranquillement installée chez elle, enveloppée dans son plaid préféré, une tasse de café chaud entre les mains. Les rayons du matin filtraient à travers les rideaux, apportant une lumière douce et agréable dans la pièce. Elle se détendait après une semaine bien remplie, savourant chaque gorgée de sa boisson.
Le silence de la maison fut soudainement brisé par un coup frappé à la porte. Rosalia posa son café sur la table basse et se leva lentement, se demandant qui pouvait bien venir à cette heure-ci. En ouvrant la porte, elle se retrouva face à Billy et Tommy, les sourires éclatants et les yeux brillants d'excitation.
"Salut, Rosalia !" s'écria Tommy, les mains sur les hanches, tout aussi enthousiaste que toujours. "On a une super nouvelle à te dire !"
"Oui, et tu vas adorer," ajouta Billy, presque en chuchotant, comme s'il voulait garder un peu de mystère.
"Eh bien, maman organise une fête d'Halloween ce soir !" dit Billy en levant les bras en l'air. "Et on voulait savoir si tu voulais venir. On a même des costumes super cools et on va préparer des bonbons !"
Rosalia les regarda, touchée par leur enthousiasme. Halloween était toujours une période amusante, et l'idée de passer la soirée avec eux, Agnes, et tous les autres la tentait beaucoup. Elle avait hâte de les rejoindre pour une soirée de rires, de jeux, et d'amusement.
"Eh bien, comment dire non à une invitation aussi enthousiaste ?" répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je serai là, bien sûr. J'ai hâte de voir ce que vous avez prévu pour cette fête !"
Les enfants sautèrent de joie à la réponse positive de Rosalia. Billy la remercia avec un grand sourire, et Tommy, ne pouvant contenir son excitation, laissa échapper un petit cri de joie.
"Ça va être génial ! On va faire des jeux, des concours de costumes, et même un coin hanté ! On te laisse préparer un super costume, ok ?"
Rosalia hocha la tête en rigolant. "Promis, je vais trouver quelque chose de parfait. Vous allez être impressionnés."
Les enfants lui firent signe et partirent en courant, impatients de continuer leurs préparatifs pour la soirée. Rosalia retourna dans sa maison, le sourire aux lèvres, prête pour cette soirée d'Halloween mémorable
Rosalia retourna s'installer dans son salon, un sourire toujours sur les lèvres en repensant à la réaction des enfants. Elle avait hâte de les voir déguisés, et la perspective de passer une soirée amusante en compagnie de Wanda, Vision et les enfants la réjouissait.
Elle attrapa son téléphone, parcourut ses contacts, et appuya sur le nom d'Agnès. Elle espérait qu'elle serait disponible pour discuter un peu, surtout après la surprise de la matinée.
L'appel se connecta rapidement, et la voix d'Agnès, joyeuse et pleine d'énergie, se fit entendre au bout du fil.
"Allô, Rosalia ! Ça va ?"
"Salut Agnès, ça va très bien, merci. Écoute, les enfants m'ont invitée à la soirée d'Halloween ce soir chez Wanda et Vision, et je voulais savoir si tu comptais y aller aussi ?" Rosalia laissa échapper un léger rire en pensant à toute l'effervescence de la soirée à venir.
Agnès, toujours aussi enthousiaste, répondit presque sans hésitation : "Bien sûr que je vais y aller ! J'adore Halloween, et avec Wanda et Vision, ça promet d'être une soirée incroyable. Tu seras là aussi, non ?"
Rosalia sourit, contente de savoir qu'Agnès serait présente. "Oui, les enfants m'ont invitée et je ne pouvais pas dire non à une soirée aussi fun. Je pensais qu'on pourrait y aller ensemble, si tu veux ?"
Agnès pouffa de rire. "Tu sais que c'est une excellente idée. Je suis partante ! On va s'éclater !"
Les deux femmes échangèrent quelques mots supplémentaires, planifiant leur arrivée et discutant brièvement des costumes. Rosalia raccrocha le téléphone, son esprit déjà plongé dans les préparatifs pour la soirée. Elle savait qu'elle allait passer un moment fantastique entourée de ses proches, et avec Agnès à ses côtés, cela promettait d'être encore plus amusant.
Rosalia se laissa aller dans le canapé en attendant la réponse d'Agnès, tout en imaginant la soirée d'Halloween à venir. Quand Agnès reprit la parole, c'était avec une touche de malice dans sa voix.
"Je vais me déguiser en pirate. Ça fait un moment que je voulais essayer ce look, tu sais, avec un bon chapeau, un cache-œil et tout. Qu'en penses-tu ?" Agnès semblait très enthousiaste à l'idée de son costume.
Rosalia sourit, ses pensées déjà tournées vers son propre déguisement. "Ah, j'adore l'idée ! Ça te va parfaitement, tu as ce petit côté audacieux qui ira bien avec un pirate," répondit-elle, amusée. "De mon côté, je pensais me déguiser en vampire. Ça me semble un peu cliché, mais c'est tellement classique que ça passe toujours bien."
Agnès éclata de rire de l'autre côté du téléphone. "Un vampire ? Oh, j'adore ! Ça va te rendre encore plus mystérieuse, et avec tes yeux... Je suis sûre que tu vas être la plus séduisante des créatures de la nuit."
Rosalia sentit une chaleur douce monter à ses joues en entendant la taquinerie dans la voix d'Agnès. Elle s'assit un peu plus droite, ne pouvant empêcher un léger sourire de se dessiner sur ses lèvres. "Ah, tu sais comment flatter une fille," répondit-elle d'une voix plus douce. "Mais je vais devoir te prévenir, si tu oses m'approcher avec ce regard de pirate, tu risques de me transformer en une créature bien plus dangereuse que tu ne penses."
Agnès rit, et Rosalia pouvait presque imaginer son sourire séducteur. "Je suis sûre que je saurais me défendre contre une vampire aussi mignonne. Peut-être que tu me mordras... qui sait ?" Sa voix était pleine de sous-entendus.
Rosalia sentit son cœur s'emballer un peu, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire. "On verra bien... Mais fais attention, parce que dans la nuit, même un pirate audacieux pourrait se faire surprendre par un vampire trop... irrésistible."
Agnès ne se fit pas prier et répondit d'un ton charmeur : "Je vais devoir être prudente alors. Mais je pense que tu me tiendras en haleine, ma chère vampire."
Les deux femmes se laissèrent aller à rire, les sous-entendus et la taquinerie flottant dans l'air entre elles. La conversation se poursuivit sur un ton léger et complice, alors qu'elles s'imaginaient déjà la soirée et l'effet de leurs costumes respectifs. Mais plus la conversation avançait, plus Rosalia se rendait compte que ce simple appel venait de rendre cette soirée d'Halloween encore plus excitante qu'elle ne l'avait imaginée.
༺♡༻
Rosalia arriva chez Wanda en milieu d'après-midi, prête à l'aider pour les derniers préparatifs de la soirée d'Halloween. La maison était décorée de manière chaleureuse, et l'atmosphère festive la mettait déjà dans l'ambiance. Wanda, tout sourire, l'accueillit à l'entrée.
"Salut ! Je suis tellement contente que tu sois là. Tu es prête à me donner un coup de main ?" demanda Wanda, son ton plein de bonne humeur.
"Bien sûr, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?" répondit Rosalia avec un sourire, toujours prête à aider.
Wanda la guida jusqu'au salon, où elle avait déjà préparé son costume. "J'ai un petit problème avec l'arrière de ma robe. Les boutons ne tiennent pas très bien. Tu pourrais m'aider à les attacher ?" demanda Wanda, en se tournant légèrement pour lui montrer le dos de la robe.
Rosalia acquiesça et se mit immédiatement au travail, ajustant les boutons un par un. Elle était concentrée, mais elle ne put s'empêcher de remarquer à quel point la situation était légèrement intime, même si Wanda ne semblait pas s'en rendre compte.
"Tu sais, tu es vraiment efficace pour ça," taquina Wanda, un sourire malicieux aux lèvres. "Peut-être que je devrais t'engager comme assistante personnelle pour mes futurs costumes."
Rosalia sourit en continuant d'attacher les boutons. "Je ne sais pas si je pourrais gérer une carrière à plein temps, mais je ferai volontiers des remplacements," répondit-elle en plaisantant.
"Tu es sûre ? Parce que je dois dire que j'aime bien l'idée de te voir encore plus souvent," ajouta Wanda avec une petite moue amusée, jouant avec l'idée.
Rosalia haussait les épaules sans vraiment y prêter attention. "Bon, maintenant que tu es prête, je crois qu'il est temps de passer aux décorations, non ?" dit-elle en se reculant pour observer son travail.
Wanda, qui avait toujours ce sourire complice, secoua la tête. "Vraiment, tu n'as aucune idée de ce que tu me fais faire, hein ?" dit-elle en rigolant légèrement. "Mais tu sais, j'apprécie vraiment que tu sois là. Ça rend tout plus facile."
Rosalia sourit, heureuse d'être là pour Wanda. "Tu sais que j'adore t'aider. Et puis, ça me donne une bonne excuse pour passer du temps avec toi," répondit-elle en fixant Wanda d'un regard sincère.
Les deux échangèrent un sourire complice avant que Wanda ne se dirige vers un miroir pour ajuster sa robe. "Bon, je crois que tout est en ordre, grâce à toi," dit-elle avec un sourire radieux. "Tu es vraiment un atout pour la soirée."
Rosalia, toujours un peu surprise par la douceur de Wanda, lui rendit son sourire. "On dirait qu'on est prêtes pour la fête."
Rosalia sourit en entendant la question de Wanda et hocha la tête. "Bien sûr, je vais juste aller me changer et être de retour dans un instant."
Elle monta les escaliers et se dirigea vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur, elle prit son temps pour enfiler son costume de vampire. Le tissu noir et rouge, accentué par des détails effrayants mais élégants, se collait parfaitement à sa silhouette. Après avoir ajusté son maquillage pour accentuer son regard, elle se regarda dans le miroir en se faisant un petit sourire.
Elle descendit les escaliers quelques minutes plus tard, sa démarche un peu plus assurée dans sa tenue, et retrouva Wanda dans le salon. Wanda la regarda, les yeux écarquillés, et émit un léger sifflement d'admiration.
"Wow, tu es absolument ravissante ! Je suis presque jalouse, tu fais une vampire parfaite," dit Wanda en applaudissant doucement, un sourire admiratif sur le visage. "Tu sais, tu pourrais très bien jouer dans un film d'horreur."
Rosalia, un peu gênée par l'attention, se mit à sourire et haussait les épaules. "Merci, mais je pense que c'est juste un costume. Rien de bien extraordinaire."
Wanda s'approcha un peu, observant Rosalia sous tous les angles, comme si elle ne pouvait pas se retenir d'admirer la tenue. "Ce n'est pas juste un costume, c'est une transformation complète," répondit-elle, un sourire espiègle. "Tu es magnifique."
Rosalia rougit légèrement mais tenta de rester calme. "Tu me flattes trop. C'est juste un vampire, pas une star du cinéma," répliqua-t-elle avec un petit rire nerveux, jouant le jeu de l'humilité.
Juste à ce moment-là, la porte d'entrée s'ouvrit, et Agnès entra dans la pièce, habillée de son costume de pirate. Elle sourit en voyant Rosalia dans sa tenue.
"Alors, comment ça va ici ? Je vois que la vampire a fait son entrée," dit Agnès avec un clin d'œil, son ton léger mais appréciateur.
Wanda tourna la tête vers elle, un sourire toujours présent. "Regarde Agnès, n'est-ce pas incroyable ? Elle est tout simplement parfaite en vampire."
Agnès se rapprocha et fit un tour autour de Rosalia, ses yeux s'attardant sur sa silhouette. "Effectivement, tu es à couper le souffle," dit-elle, sa voix légèrement plus basse, presque une caresse dans l'air.
Rosalia, un peu intimidée par l'attention, se contenta de sourire et de répondre d'un ton léger, "Merci, mais ne vous y habituez pas trop, ce n'est pas mon look habituel."
"Je ne suis pas sûre de ça," répondit Agnès en riant doucement, "Je pense que tu pourrais très bien le porter tous les jours."
Les trois femmes échangèrent des sourires complices alors que l'atmosphère devenait un peu plus détendue, l'excitation pour la soirée grandissant encore.
༺♡༻
Agnès et Rosalia marchaient côte à côte, un peu en retrait de Billy et Tommy qui étaient excités à l'idée de récolter des bonbons pour Halloween. Agnès gardait un regard appuyé sur Rosalia, et chaque fois qu'elles se croisaient du regard, un sourire furtif se dessinait sur leurs visages. Les deux femmes avaient cette complicité silencieuse, mais l'attention de Billy rompit ce moment lorsque la question sortit de sa bouche.
"Alors, Agnès, Rosalia, vous êtes amoureuses ?" demanda Billy en souriant, en jetant un coup d'œil taquin à Rosalia.
Rosalia s'arrêta un instant, choquée par la question soudaine. Elle tourna son regard vers Agnès, incertaine de la façon dont elles allaient répondre. Agnès sembla aussi un peu déconcertée, mais un petit rire s'échappa de ses lèvres.
"Non, Billy, ce n'est pas ça," répondit Rosalia en secouant la tête, essayant de garder une réponse légère et décontractée. "On est juste de très bonnes amies, rien de plus."
Billy sembla déçu, et avec une moue, il ajouta : "Dommage, vous seriez un beau couple, vous deux."
Les deux femmes se figèrent un instant, toutes les deux incertaines de comment réagir. Agnès baissa légèrement la tête en essayant de cacher un sourire, son cœur battant un peu plus vite. Rosalia, quant à elle, sentit son visage s'empourprer légèrement, ne sachant pas exactement comment traiter la situation.
"Eh bien, Billy," répondit Agnès d'un ton taquin, "tu n'as pas tort, on ferait peut-être un beau couple, mais pour l'instant, on est juste deux amies qui profitent d'une soirée d'Halloween ensemble."
Rosalia hocha la tête, avec un sourire timide. "Oui, c'est ça. Juste des amies."
Billy sembla être satisfait de la réponse et, avec un grand sourire, se tourna vers Tommy pour repartir en courant vers la prochaine maison avec un enthousiasme retrouvé. Agnès et Rosalia restèrent un moment en retrait, se regardant en silence. Agnès ne put s'empêcher de rire doucement, en se tournant vers Rosalia.
"Tu sais, ce gamin n'a pas tort," murmura Agnès, son regard un peu plus tendre. "On ferait peut-être un beau couple."
Rosalia rougit à nouveau, sentant la chaleur de la situation s'intensifier légèrement. "Il est un peu jeune pour ce genre de commentaires, non ? Mais..." Elle s'arrêta, cherchant ses mots, avant de se contenter d'un sourire. "Peut-être qu'il a raison."
Les deux femmes continuèrent leur marche, un peu plus proches, tout en se laissant emporter par les rires des enfants qui criaient "des bonbons ou un sort", mais la complicité entre elles était palpable, et, même si les choses n'étaient pas dites ouvertement, quelque chose de plus semblait être en train de naître.
Agnès et Rosalia accompagnèrent Billy et Tommy jusqu'à la maison de leurs amis, tout en échangeant des sourires et quelques taquineries. Les enfants étaient excités par les bonbons qu'ils venaient de récolter, et après un dernier "merci et au revoir", Agnès et Rosalia se retrouvèrent seules.
"Alors, prête à rentrer chez Wanda et profiter de la soirée ?" demanda Agnès en souriant, mais son regard, un peu plus malicieux, se posa sur Rosalia.
Rosalia hocha la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Agnès ajouta d'un ton suggestif : "Ou alors, on pourrait faire un petit détour avant de revenir. Juste nous deux, loin de toute cette agitation... Qu'en dis-tu ?"
Rosalia se figea un instant, surprise par la proposition. Elle se tourna vers Agnès, un peu hésitante, mais un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. "Un détour, hein ?" dit-elle en arquant un sourcil. "Tu veux vraiment que l'on parte seules toutes les deux à cette heure-ci, juste pour un petit tour ?"
Agnès la fixa un instant, son sourire s'élargissant. "Pourquoi pas ? Je pense que ça nous ferait du bien à toutes les deux. Et puis, tu sais, je trouve que ça pourrait être... agréable. Un peu de calme avant de retourner chez Wanda. Qu'en dis-tu ?"
Rosalia la regarda un instant, son regard doux mais plein de curiosité. Elle se sentait un peu nerveuse, mais en même temps, une certaine excitation commençait à s'emparer d'elle. "Eh bien... pourquoi pas. Après tout, on mérite bien une petite pause. Mais juste un petit tour, d'accord ? Pas trop longtemps."
Agnès, ravie de sa réponse, sourit et s'approcha d'elle. "Parfait. Viens, on va profiter de ce moment." Elle lui fit signe de la suivre et ensemble, elles se dirigèrent vers une ruelle tranquille, loin de l'agitation d'Halloween, profitant de la fraîcheur de la nuit.
Au fur et à mesure qu'elles marchaient, les deux femmes se rapprochaient, leurs conversations devenant de plus en plus personnelles, et la connexion entre elles semblait se renforcer à chaque pas. La soirée promettait d'être pleine de surprises, et pour Rosalia, ce moment avec Agnès avait quelque chose de spécial, comme une promesse silencieuse de quelque chose de plus à découvrir.
Agnès et Rosalia marchaient tranquillement, leurs pas résonnant doucement sur le trottoir déserté. La fraîcheur de la soirée ajoutait une touche agréable à l'atmosphère, et à mesure qu'elles avançaient, leur complicité semblait se renforcer.
Agnès, un sourire en coin, regardait Rosalia d'un air espiègle. "Alors, Rosalia," dit-elle, sa voix légèrement plus basse, "tu es plutôt du genre à taquiner les gens, hein ?"
Rosalia se tourna vers elle, un sourire mutin aux lèvres. "Oh, tu sais, j'aime bien un peu de jeu... Et je pense que tu es une cible parfaite pour ça."
Agnès arqua un sourcil, amusée par sa réponse. Elle s'arrêta un instant pour la regarder, avant de se pencher légèrement vers elle. "Tu sais, tu n'es pas en mesure de me taquiner, bébé. Souviens-toi de ça."
Rosalia, sans hésiter, se rapprocha un peu plus, défiant Agnès du regard. "Vraiment ? Tu crois ça ? Parce que je crois bien que tu viens de me donner un défi." Elle prit un ton légèrement provocateur, tout en continuant à avancer.
Agnès se mit à rire doucement, un éclat dans ses yeux. "Oh, je suis prête à relever ce défi, tu n'as aucune idée de ce qui t'attend." Elle fit un petit mouvement du bras pour la frôler, un geste subtil mais plein de signification.
Rosalia sentit son cœur s'emballer légèrement, mais elle garda son calme et répondit d'une voix douce, presque un murmure : "Tu ne sais pas à qui tu as affaire, Agnès. Je ne suis pas du genre à reculer devant un défi."
Agnès la regarda intensément, un sourire malicieux étirant ses lèvres. "C'est ce que j'aime entendre." Elle fit un pas en avant, se rapprochant de Rosalia, avant de chuchoter près de son oreille : "Prépare-toi, Rosalia. Parce que ça pourrait bien devenir intéressant."
Leurs regards se croisèrent, un moment suspendu entre taquinerie et désir. Chacune savait que le jeu de drague était loin d'être fini et que, peut-être, cette complicité s'intensifierait encore plus au fil des minutes. Rosalia baissa les yeux un instant, mais son sourire s'élargit, et elle lança d'une voix plus basse, presque un défi.
 "Je ne perds jamais, Agnès. Et si tu crois que c'est facile de me faire céder, tu vas vite comprendre que je n'ai pas l'habitude de me laisser dominer." Elle laissa sa phrase suspendue dans l'air, son regard se relevant vers Agnès, avec un éclat de défi.
Agnès, à peine impressionnée, sourit davantage, amusée par la confiance de Rosalia. "C'est exactement ce que j'aime," répondit-elle en glissant sa main discrètement dans les cheveux de Rosalia, les caressant avec une douceur insolente. "Une bonne dose de résistance, ça pimente tout."
Rosalia, un peu surprise par le geste, se tourna légèrement vers Agnès, un léger rire amusé échappant de ses lèvres. "Tu crois vraiment que tu peux me rendre nerveuse avec ça ?" Elle se pencha légèrement en avant, la provocant en douceur. "Parce que tu n'es qu'au début, tu sais. Il va falloir mieux que ça."
Agnès la regarda intensément, ralentissant son pas pour se mettre face à elle. "Je ne fais que commencer," dit-elle doucement, en levant une main pour effleurer la joue de Rosalia, ses doigts caressant doucement sa peau. "Tu verras, Rosalia... On n'est jamais vraiment prêt à ce qui nous attend."
Rosalia ferma un instant les yeux sous la caresse, avant de les rouvrir, un sourire taquin toujours présent. "Tu veux me faire céder, Agnès ? Il va falloir redoubler d'efforts." Elle laissa sa main effleurer discrètement celle d'Agnès, un geste doux mais chargé de sens.
Agnès sourit, plus séduisante que jamais. "Challenge accepté."
༺♡༻
Vision commençait à ressentir une étrange sensation en se dirigeant vers les frontières de la ville. Après avoir passé la journée à travailler sur ses projets, il décida de prendre un peu de temps pour sortir et respirer l'air frais. Cependant, à chaque fois qu'il s'approchait des limites de la ville, quelque chose semblait le repousser, une sorte de force invisible l'empêchait de franchir cette ligne invisible.
Il s'arrêta devant l'une des grandes rues menant hors de la ville, fixant les barrières immatérielles qui l'empêchaient de continuer son chemin. Il tenta de s'approcher, mais à chaque tentative, une pression croissante semblait l'entourer, comme si la ville elle-même ne voulait pas qu'il en sorte.
Son esprit commença à bouillonner de questions. Pourquoi est-ce que je ne peux pas quitter la ville ? se demanda-t-il. Il avait traversé ces mêmes frontières des centaines de fois auparavant sans problème. Alors pourquoi maintenant ?
Frustré et confus, Vision décida de se rendre chez Wanda, se doutant qu'elle pourrait avoir une explication. Il se doutait qu'il y avait quelque chose de surnaturel à l'œuvre. La ville de Westview n'était pas comme les autres, et la barrière qui l'entourait, qu'il avait à peine remarqué auparavant, semblait maintenant se manifester plus clairement qu'il ne l'aurait cru.
Il arriva chez Wanda, qui était dans la cuisine, et la regarda, hésitant à lui poser la question. "Wanda, est-ce que tu sais pourquoi je ne peux pas quitter la ville ?"
Wanda leva les yeux vers lui, une lueur d'inquiétude traversant son regard. Elle avait ressenti un étrange changement dans l'air ces derniers jours, mais elle n'avait pas compris ce que c'était. "Je pensais que tu pourrais avoir des réponses," dit-elle, son ton à la fois calme et légèrement tendu.
"Je suis sérieux, Wanda," insista Vision. "Il y a quelque chose qui m'empêche de franchir la frontière de la ville. C'est comme une barrière invisible."
Wanda se leva, marchant lentement vers lui, son visage marqué par une inquiétude qu'elle ne cherchait pas à cacher. "Je... Je ne suis pas sûre de ce qui se passe, Vision," répondit-elle, sa voix légèrement tremblante. "Mais je sens que quelque chose est en train de changer ici. Nous ne sommes pas vraiment libres, pas comme avant."
Vision la regarda, un frisson parcourant son corps. Il comprenait maintenant que la situation était plus complexe qu'il ne l'avait imaginée. "Tu crois que quelqu'un ou quelque chose nous retient ici ?" demanda-t-il, cherchant une réponse qui pourrait éclairer les mystères de leur existence.
Wanda baissa les yeux, le silence s'installant entre eux. "Je pense que c'est moi, Vision. Je crois que je contrôle cette ville, cette réalité. Mais je n'ai pas pleinement conscience de ce que je fais... Je suis peut-être la cause de tout ça."
Vision la regarda avec une intensité nouvelle, comprenant qu'il n'avait pas encore vu toute l'étendue du pouvoir de Wanda. Il se sentait à la fois inquiet et rassuré, sachant que sa femme détenait une partie de la clé, mais que l'autre moitié restait mystérieuse.
"Tu es celle qui contrôle cette réalité ?" demanda-t-il doucement.
Elle acquiesça lentement, ses yeux évitant les siens, comme si elle avait du mal à admettre l'ampleur de ce qu'elle venait de dire. "Je n'ai jamais voulu que ça devienne ainsi, mais je ne sais plus comment arrêter tout ça."
Vision posa une main sur son épaule, la regardant avec une profonde compréhension. "Nous allons le découvrir ensemble, Wanda. Tu n'es pas seule dans cette situation."
Wanda leva enfin les yeux vers lui, un léger sourire traversant son visage. "Merci, Vision. Je ne pourrais pas y arriver sans toi."
༺♡༻
Wanda se rendait seule à la frontière de la ville, un sentiment de détermination mêlé d'appréhension la guidant. Alors qu'elle s'approchait de la barrière invisible, elle pouvait sentir l'intensité de la magie qui se déployait autour d'elle. Les limites de Westview semblaient l'enfermer, et chaque pas qu'elle faisait vers la frontière augmentait cette pression, cette sensation qu'elle était à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de son propre monde.
Elle s'arrêta juste devant la frontière, observant l'horizon flou où la ville semblait se dilater et se contracter. Il y avait des éclats de lumière, comme si la réalité elle-même était en train de se déformer. Wanda savait que quelque chose de puissant et d'incontrôlable résidait dans cette barrière, et, même si elle en était la créatrice, elle ne pouvait plus en contrôler tous les aspects.
Pendant ce temps, à l'extérieur, les agents du SHIELD étaient en train de préparer une opération pour entrer dans la ville. Ils avaient eu vent des anomalies à Westview et voulaient absolument savoir ce qui s'y passait. Plusieurs équipes étaient déployées autour des frontières de la ville, mais leurs tentatives d'entrer échouaient systématiquement. Les véhicules blindés et les équipes à pied étaient systématiquement repoussés par une force invisible. La magie de Wanda était présente à chaque frontière, la rejetant de manière invisible mais très réelle.
C'est alors qu'une équipe de l'unité spéciale arriva, dirigée par Maria Hill, déterminée à comprendre ce qui se passait à Westview. Ils essayèrent de passer une nouvelle fois, cette fois avec une approche plus stratégique, espérant qu'une simple force brute pourrait les faire céder.
Mais comme avant, la barrière réagit. Une vague de lumière scintillante jaillit à la rencontre des agents du SHIELD. La lumière se fit intense, et une vibration d'énergie pure repoussa violemment leurs véhicules. Ils furent projetés en arrière, certains trébuchant sous la force de l'onde. Maria Hill, sous le choc, se redressa et observa la frontière avec un mélange de crainte et de frustration.
"Ce n'est pas normal," murmura-t-elle, son regard fixé sur le mur invisible qui repoussait chaque tentative. "Elle ne peut pas tout contrôler... elle doit avoir laissé une porte ouverte."
Alors que les agents du SHIELD se regroupaient, Maria se tourna vers un autre officier à ses côtés. "Préparez une autre approche. On ne peut pas abandonner maintenant. Elle doit être en train de manipuler la réalité elle-même. Nous devons trouver une solution."
Mais Wanda, qui se trouvait toujours à la frontière, sentit la présence des intrus. Elle savait que le SHIELD était là, à l'extérieur, et une vague de colère la traversa. La pensée que ses actions pouvaient affecter des innocents, que des gens comme Maria Hill et les autres agents tentaient d'entrer pour les sauver ou les arrêter, la perturbait.
Elle ferma les yeux, et un autre rayon de lumière s'échappa de la barrière. La pression s'intensifia et la barrière se renforça, déployant une aura plus dense autour de la ville.
Le vent souffla autour d'elle alors qu'elle se concentrait, une aura rougeoyant émanant de ses mains. Wanda savait qu'elle était en train de toucher à des forces qu'elle ne comprenait plus complètement. Tout cela avait commencé comme un moyen de créer une réalité où elle pouvait vivre une vie normale avec Vision, mais maintenant, cela devenait de plus en plus incontrôlable.
Les agents du SHIELD, de l'autre côté, ressentirent la pression de cette force. Ils savaient maintenant qu'ils ne pourraient pas entrer facilement. Leurs tentatives continueraient de se briser contre ce pouvoir invisible, mais cela n'arrêterait pas leur mission. Ils devaient absolument comprendre ce qui se passait à Westview et pourquoi Wanda Maximoff, la sorcière rouge, contrôlait cette ville.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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maisouvontlespoussieres · 1 year ago
Text
2023 - Elle
Une nouvelle fois pénétrer cette pièce plongée dans la pénombre. Saluer, me défaire, puis me laisser surprendre par la douceur de cette voix grave. Rejoindre la méridienne couverte de coussins pour m’y enfoncer lentement avant de lutter contre la torpeur inévitable. L’écouter un peu et parler beaucoup. Soudain, abandonnant tout contrôle, me vider d’années lourdes. Essuyer mes joues, payer, sortir et enfin respirer sous le ciel gris de mon Paname. Il y a longtemps que je n’avais pas vu ma psy, moi.
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prosedumonde · 2 years ago
Quote
Voyez comme je suis égoïste, lui dis-je en m’approchant d’elle, je préfère vos larmes à votre sourire. Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulé ; le sourire, c’est le voile sous lequel le coeur se cache pour mentir. Puis, quand vous pleurez, il me semble que vous avez besoin de moi pour essuyer vos pleurs… Quand vous pleurez, j’ai l’espoir que lentement, à force de soins, d’attentions, de respect, je vous consolerai, tandis que si vous étiez consolée déjà, quel espoir me resterait-il ?
Alexandre Dumas, Pauline
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marie-swriting · 1 year ago
Text
Et Si - Jake "Hangman" Seresin
Tumblr media
Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Après avoir eu un accident, Jake veut vivre encore plus dans le moment présent et passer à l'étape au-dessus dans votre relation, mais le veux-tu ?
Warnings : Bradhsaw!Reader (la Reader a deux ans de moins que Rooster), mention d'accident d'avion, mention de morts (parents et meilleure amie), peur de perdre des proches, demande en mariage, angst, fin triste, sous-entendu d'avoir du mal avec sa santé mentale, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
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Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Champagne Problems par Taylor Swift
Tu cours dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de la chambre 322. Ton anxiété augmente à chacun de tes pas. Ta destination te semble être inatteignable. Tes yeux sont remplis de larmes que tu retiens de toutes tes forces. Toutefois, la seconde où tu passes enfin la porte de la chambre 322, elles coulent sur tes joues. Voir le corps de Jake allongé sur le lit, blessé, ne calme en rien ton stress. En t’entendant rentrer dans la chambre, Jake te fait un grand sourire comme s’il n’avait pas failli mourir la veille. Tu te rapproches de son lit en l’examinant un peu plus en essuyant tes joues. Son bras gauche est mis dans une écharpe, sa tête est bandée et il a plusieurs coupures sur son visage.
-J’ai entendu dire que tu aimais les bad boys, commence Jake avec un sourire prétentieux. C’est assez pour toi ?
-Jake, c’est pas le moment de faire des blagues. Tu aurais pu mourir ! rétorques-tu en t’asseyant sur la chaise à côté de son lit. 
-Et ce n’est pas le cas. Je suis là et bien vivant.
-Et totalement blessé. 
-Le fait est que je suis en vie. Grâce à ton frère, précise-t-il en montrant Bradley du menton.
-Au moins, ça nous prouve qui est le meilleur pilote, blague ton frère.
-Dans tes rêves, Rooster. Je voulais juste tester tes capacités à réagir vite.
-Vous ferez votre concours de coqs après, dis-moi comment tu te sens, quémandes-tu, toujours paniquée.
-Je vais bien. Je ne ressens presque aucune douleur grâce aux médicaments. Y/N, je vais bien, vraiment, t’assure Jake en prenant ta main avec sa main droite. 
-Je vais vous laisser seuls, informe Bradley en serrant ton épaule. Repose-toi, Hangman.
-Je suis désolé de t’avoir inquiété, dit Jake une fois que vous êtes seuls. 
-Crois-moi, à ce stade, ce n’est même plus de l’inquiétude. J’ai vraiment cru… Pendant une seconde, je pensais que…, bégayes-tu, une larme coulant à nouveau sur ta joue.
-Je sais, je suis désolé. Viens là, t’invite-t-il en te faisant une place sur son lit.
-Non, je risque de te faire mal.
-Ce n’est pas grave. 
Avec réticence, tu te rapproches du lit. Tu réfléchis à la façon dont tu peux t’allonger à côté de lui sans le blesser. Jake lève les yeux au ciel avant de tirer vers lui avec son bras valide. Tu te retrouves à ses côtés et tu cales ta tête dans le creux de son cou, inspirant son odeur naturelle et celle de l’hôpital. 
-Ne me refais plus jamais ça. Je ne peux pas te perdre, murmures-tu.
-Tu ne me perdras pas. Je te le promets, affirme Jake en te forçant à le regarder. Je t’aime, Y/N.
-Je t’aime, Jake.
Tu fais un petit sourire puis tu poses délicatement tes lèvres sur celles de Jake. Votre baiser est simple, mais il partage tout l’amour que vous ressentez. 
Le soir venu, tu refuses de quitter Jake. Tu supplies littéralement les infirmières de te laisser rester. Au début, elles insistent pour que tu partes, mais quand tu expliques à quel point tu as eu peur pour ton petit ami et que tu ne peux rester qu’à San Francisco seulement pour deux jours à cause de ton boulot, elles finissent par accepter. Par conséquent, tu es actuellement sur le fauteuil dans le coin de la pièce avec une couverture fine. Jake a insisté pour que tu restes avec lui dans son lit, mais tu n’as pas voulu, clamant que tu risquerais de lui faire mal en dormant. Votre dispute futile a duré une trentaine de minutes et tu as campé sur tes positions jusqu’à la fin. 
Fatigué à cause des médicaments, Jake s’est assoupi en quelques minutes. De ton côté, tu restes éveillée, regardant sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations. Tu n’oses pas regarder ailleurs, craignant qu’en détachant tes yeux de lui, il cesse de respirer. Cependant, avec les heures en plus des émotions qui t’ont traversé, Morphée finit par t’envelopper dans ses bras. Au début, ton sommeil est reposant, mais quand tu commences à rêver, ton souffle s'accélère. Tu vois Jake inconscient au sol, tu entends ton propre cri déchirant alors que Bradley te parle d’un accident, tu humes l’odeur de la pluie alors que le cercueil s’enfonce dans le sol, tu touches les larmes sur tes doigts alors que tu essuies tes joues et enfin, tu sens ton cœur qui ne semble plus battre dans ta poitrine. 
Tu te réveilles en sursaut à cette dernière sensation. Tu calmes tes respirations  pendant que tu observes Jake, voulant t’assurer qu’il est toujours en vie dans son lit d’hôpital. N’arrivant pas à voir sa poitrine bouger, tu paniques puis, tu te lèves du fauteuil et accours vers lui. Jake ouvre légèrement la bouche avant de la refermer plusieurs fois et de se repositionner dans le lit. En le voyant bouger, tu pousses un soupir de soulagement. 
Jake va bien. Jake est vivant. Jake n’est pas mort. Jake ne va pas mourir. 
Tu as beau te répéter ces phrases tel un mantra, ton anxiété ne quitte pas ton corps. Les larmes menaçant de couler réellement, tu pars de la chambre discrètement. Heureusement, le couloir est vide de toute présence, t’autorisant à pleurer à chaudes larmes. Tu retiens tes sanglots autant que tu peux. Si tu sanglotais, tu réveillerais sûrement Jake.
Tu as besoin d’un moment pour calmer tes pleurs. Voir Jake blessé à cause de son boulot dans la Navy t’a à ce point bouleversé pour de nombreuses raisons. La première étant que tu aimes Jake et que tu ne veux pas le perdre. La deuxième est des souvenirs enfouis en toi. Ton père est décédé alors que tu n’étais encore qu’un bébé et que Bradley n’avait que deux ans. Tu n’as pas de souvenirs de lui, mais tu sais que sa mort a affecté votre mère à un point inimaginable. La mort de ton père n’est pas le seul décès qui te hante. Tu as aussi perdu ta meilleure amie Lucy. Tu étais amie avec elle depuis tes quatre ans. Vous étiez inséparables jusqu’à ce qu’elle s’engage dans l’armée et décède à vingt ans. 
Recevoir le coup de fil de Bradley concernant Jake t’a donné un aperçu sur ce que ta mère et celle de Lucy ont pu vivre, épreuve que tu as toujours été effrayée d’affronter. 
Quand tu es sûre que tu ne vas pas t'effondrer, tu retournes dans la chambre. Par miracle, Jake ne t’a pas entendu sortir ni rentrer, sûrement à cause des médicaments - en temps normal, il a le sommeil léger. Tu retournes dans le fauteuil et restes éveillée le reste de la nuit, tu ne veux pas être spectatrice d’un autre scénario tragique de ton cerveau. 
Le lendemain, tu restes avec Jake jusqu’à la fin de journée. Tu ne veux pas l’abandonner à l’hôpital mais tes obligations de travail ne te laissent d’autres choix. Bradley te promet de rester aux côtés de Jake jusqu’à ce que sa famille arrive durant le week-end, en plus de t’informer de son état. Tu fais seulement confiance à Bradley, tu sais que Jake risque d’embellir la vérité pour ne pas t’inquiéter. 
En rentrant chez toi, ton appartement te semble terne. Ce qui est censé être ton cocon n’arrive pas à te réconforter alors que dans ta tête, tu te perds dans tes peurs les plus sombres. Le fait que tu sois en plein déménagement n’aide pas. 
Jake et toi avez décidé de vous prendre une petite maison ensemble. Vous devez avoir les clés dans deux semaines, son déploiement devait être normalement fini à ce moment-là. Il y a encore quelques jours en arrière, tu n’avais qu’une hâte, quitter ton appartement et vivre avec l’homme que tu aimes et maintenant, tu ne sais plus. 
Ta relation a toujours été exceptionnelle, pas seulement parce qu’il est un homme bien, mais en plus, car, avant lui, tu ne t’étais jamais autorisée à sortir avec un homme dans l’armée. Tu as toujours connu ta mère comme une coquille à moitié vide à cause de la mort de ton père, tu as toujours voulu te protéger de ce destin funeste et la perte de Lucy n’a rien arrangé. Tu es assez inquiète de perdre ton frère et Maverick, que tu considères comme ton oncle, tu ne voulais pas aussi risquer de perdre ton partenaire. Par conséquent, tu as toujours refusé de tomber amoureuse de ce genre d’homme. Avant, tu y arrivais jusqu’à ce que Jake apparaisse dans ta vie. Comme sa personnalité, son entrée dans ta vie n’a pas été silencieuse. Tu as essayé de résister, mais ton cœur ne t’a pas laissé de choix, alors pour la première fois, tu as enfreint ta propre règle. Ta relation avec Jake est la plus belle que tu aies vécu à ce jour alors tu n’as aucun regret. Tu n’avais aucun regret. Son accident a été une belle piqûre de rappel sur la dangerosité de son métier. 
Jusqu’à ton arrivée chez toi, tu as tenté de faire taire tes angoisses et tes doutes, mais, maintenant, dans ton appartement à moitié vide, tu ne peux plus les garder en bruit de fond. Ce soir-là, tu n’arrives pas à dormir, ton esprit trop occupé à te torturer. 
Malheureusement pour toi, ton esprit ne te laisse pas tranquille une seule seconde. Les jours suivants tu remets en doute toute ta relation avec Jake en imaginant les pires scénarios où il décèderait lors de différents évènements majeurs de votre relation : première maison ensemble, mariage, grossesses, anniversaires en tout genre. La liste n’a pas de fin. Tu n’arrives pas à avoir une pensée optimiste pour te rassurer. Tu te perds complètement dans tes inquiétudes au point où tu finis par vivre tel un robot. Tu te rends malade à imaginer le pire. 
Ta descente aux enfers est interrompue une semaine plus tard par un coup sur ta porte en début de mâtinée. Au début, tu ignores le bruit, restant confortablement dans ton mal être. Toutefois, quand la personne se fait plus insistante, tu finis par te lever de ton lit et à ouvrir à la personne, non sans soupirer d’agacement. Tu t’apprêtes à dire à la personne de partir, mais la présence de Jake te coupe dans ton élan. Il n’était pas censé revenir à San Diego  tout de suite et pourtant, le voilà, en face de toi avec un grand sourire au visage et son bras gauche toujours dans son écharpe et ses blessures commencant à s’effacer. 
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu dois encore te reposer !
-Je sais, mais je voulais te voir et je ne pouvais pas attendre alors j’ai pris le train de nuit à la dernière minute. Je peux entrer ? demande Jake et tu le laisses entrer, toujours sous le choc.
-Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? J’aurais pu m’arranger pour venir un week-end. 
-Je voulais te faire une surprise. Tu vas bien ? Tu m’as l’air patraque, observe-t-il en caressant ta joue. 
-Je devrais te demander ça, tu es celui qui a failli mourir il y a un peu plus d’une semaine, réponds-tu en prenant sa main dans la tienne.
-Je vais mieux, Y/N. Même Bradley te l’a dit. La convalescence va être longue, mais je vais m’en remettre. 
-Je le croirai quand je le verrai. 
-J’adore quand tu fais la maman poule. C’est adorable, dit-il en t’embrassant la joue et te faisant lâcher un petit rire.
-T’es con. Allons au salon, invites-tu en commençant à marcher. Tu veux quelque chose à boire ?
-Non. Je veux surtout te parler, t’informe Jake alors que tu t'assoies sur ton canapé et il reste debout.
-De quoi ? 
Tu fronces les sourcils quand Jake t’empêche de t'asseoir sur le canapé. Il caresse doucement ta main avant de prendre une profonde inspiration. 
-Ecoute, tu sais que j’essaye toujours d’apprécier le présent, mais cet accident m’a vraiment fait prendre conscience d’à quel point que ce qu’on a, là actuellement, est précieux. Je ne veux pas perdre de secondes, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis un moment, mais je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut-être tôt donc je l’ai toujours repoussé puis, j’en ai parlé à ma mère à l’hôpital et elle m’a convaincu de me jeter à l’eau.
-Jake, de quoi tu veux parler ? questionnes-tu, le stress montant dans ton ventre. 
-Y/N, reprend Jake en te regardant dans les yeux, dès l’instant où je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme faite pour moi. Je savais que ça valait le coup de me battre, même si au début, tu ne faisais pas attention à moi. Tu es la femme la plus intelligente, drôle, attentionnée et belle que je connais. On va bientôt avoir notre maison ensemble et j’ai hâte qu’on passe à cette étape, mais j’adorerais qu’on en passe une autre, confesse-t-il en posant un genou à terre et tu ouvres les yeux en grand.
-Jake.
-Y/N, me ferais-tu l’honneur d’être ma femme ? 
-Qu-Quoi ? bégayes-tu et Jake rigole nerveusement. 
-Veux-tu m’épouser ?
-Tu es sérieux ? questionnes-tu en lâchant sa main.
-Euh, oui, j’ai même la bague, précise-t-il en sortant le-dit bijou, mais j’hésite à dire que c’est une blague, là, tu me rends nerveux. 
-Je suis juste surprise. Je ne sais pas quoi dire, te défends-tu.
Tes yeux sont fixés sur la bague de Jake. Tu l’as déjà vu. Il te l’avait montré quand tu avais rencontré ses parents il y a un an plus tôt. C’est la bague de son arrière-grand-mère. Elle est simple, mais ça n’empêche que tu la trouve magnifique. 
-C’est simple, dis oui ou non, réplique Jake avec un sourire nerveux. 
-Jake, ça fait à peine deux ans qu’on est en couple, argumentes-tu et Jake se relève.
-On n’a pas besoin de se marier l’année prochaine. Nos fiançailles peuvent être longues. On peut attendre avant de s’appeler mari et femme, mais je dois admettre que j’adorerais au moins t’appeler ma fiancée.
-Jake, je ne peux pas, finis-tu par lâcher.
-Quoi, t’as un premier mari dans le grenier ? rigole Jake et tu vois la panique dans ses yeux.
-Non, je ne peux juste pas t’épouser. 
Ta phrase sonne comme une sentence dans les oreilles de Jake. Il reste silencieux, te regardant sans comprendre ce qu’il se passe. Il reprend ses esprits quand son téléphone sonne dans sa poche. Jake sait que c’est sa mère. Elle savait qu’il allait te demander en mariage aujourd’hui et elle est impatiente à l’idée de t’appeler sa belle-fille. Mais, on dirait que ça ne sera pas le cas. Jake ouvre plusieurs fois la bouche avant de réussir à articuler : 
-Quoi ? Pourquoi ?
-Je… je ne peux pas.
-Mais je t’aime, on s’aime. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? demande-t-il, incertain.
-Bien sûr que je t’aime, Jake, plus que je n’ai jamais aimé avant, assures-tu, le faisant froncer les sourcils.
-Alors, quel est le problème ?
-Je ne veux pas t’épouser. 
Si ton premier refus lui semblait déjà horrible, la phrase que tu viens de prononcer est le coup de grâce. Le fait que tu ne veuilles pas l’épouser lui brise le cœur. Il est perdu. C’était censé être un moment heureux et pourtant, le sol s’effondre sous ses pieds. 
-Quoi ? Il s’est passé quelque chose ? J’ai fait quelque chose ? Je… Je croyais que tout allait bien entre nous.
-C’est le cas.
-Y/N, tu dois arrêter d’être floue, je comprends rien, rétorque-t-il d’un ton fort. Qu’est-ce qui se passe ? 
-Tu devrais partir.
-Non, on doit en parler. Tu peux pas me dire que tu m’aimes puis me dire que tu ne veux pas m’épouser. Parle-moi, Y/N, tu dois me parler. Donne-moi au moins une raison.
-Tu ne comprendrais pas, réponds-tu, simplement en évitant son regard.
-Si tu m’expliquais, peut-être que je pourrais comprendre. Est-ce… est-ce que tu veux rompre ? C’est pour ça que tu ne m’as presque pas appelé ces derniers temps ? questionne-t-il, cherchant désespérément une explication à ton comportement.
-J’ai juste beaucoup réfléchi et je pense que c’est mieux si on s’arrête là. Je suis désolée, Jake, mais je ne peux pas continuer à être avec toi. Tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras vraiment faire ta vie et qui voudra t’épouser.
-Je veux que ça soit toi, dit-il d’un ton faible, les larmes aux yeux.
-Jake, s’il te plait. 
-Très bien, finit par accepter Jake en te lançant un regard blessé.
Jake fait demi-tour et, au rythme de ses pas, ton cœur se brise en le regardant se diriger vers la porte. Tu l’as supplié de partir et pourtant, tu as envie de lui crier de revenir vers toi et de le prendre dans tes bras en te confondant en excuses. Toutefois, tu restes silencieuse. Jake ne jette même pas un coup d'œil en arrière en refermant la porte. 
Une fois seule, tu t’effondres sur ton canapé. Dans ta tête, tu te convaincs que c’est la meilleure décision. Après tout, tu devrais te sentir soulagée, maintenant, tu n’as plus à t’inquiéter de perdre Jake à cause de son travail. Néanmoins, ton esprit n’est pas plus calme. Tu ne sais toujours plus où donner de la tête, mais pour des raisons différentes. Tu aimerais que ça soit différent, que ça soit plus simple, qu’il fasse un autre métier, que tu n’aies pas peur. Tu passes ta nuit à pleurer tout en enlevant toute trace de Jake dans ton appartement et en défaisant quelques cartons. Tu dois tourner la page tout de suite avant de te perdre encore plus.
Tu n’as pas reparlé à Jake depuis trois semaines. Il a essayé de te contacter par téléphone, mais tu as ignoré chacun de ses appels. Il voulait d’abord essayer de réparer votre relation avant de comprendre que c’était trop tard, cependant, il veut des explications, explications que tu gardes pour toi. Tu ne veux rien lui dire car tu sais que c’est ridicule. Pourquoi terminer une relation sur un potentiel “et si” alors que tout va bien ? Toutefois, tu sais également que si tu étais allée plus loin avec Jake, tu aurais fini par saboter votre couple. Techniquement, c’est ce que tu viens de faire, mais au moins, vous n’avez pas eu à faire à des avocats pour partir de sa vie. 
Bradley a également essayé de te téléphoner et tout comme Jake, tu l’as ignoré. Jake lui a sûrement parlé de votre rupture et Bradley, l’homme honorable qu’il est, va vouloir régler la situation. Sauf que la situation ne peut pas être réglée. Tu ne veux pas régler la situation.
En rentrant du travail ce jour-là, tu es surprise de découvrir ton frère au pas de ta porte. Sans réfléchir, tu cours dans ses bras. Certes, tu l’as ignoré ces derniers temps, mais il t’a manqué. La dernière fois que vous vous êtes vus, tu étais trop concentrée sur Jake pour faire attention à lui. Il te serre dans ses bras et caresse ton dos. Quand vous vous séparez, tu fais rentrer Bradley chez toi. Vous vous rendez dans ta cuisine tout en parlant de banalités. En marchant, Bradley fait attention à ton appartement et remarque qu’il n’y a plus aucune photo avec Jake. Une fois installés à ta table, vous restez silencieux, attendant qui évoquera le fameux sujet en premier. 
-On devrait parler du sujet tabou, tu ne crois pas ? finit par dire Bradley après quelques minutes.
-Il n’y a rien à dire, rétorques-tu, tendue.
-Y/N, tu as balancé une relation de deux ans par la fenêtre sans aucune raison.
-J’ai mes raisons.
-Lesquels ? Jake est sûrement curieux de les connaître.
-Si tu es venu pour arranger les choses, tu perds ton temps, Brad’. 
-Tu ne peux pas agir comme ça sans rendre des comptes. Tu étais heureuse avec Jake, tu l’aimes et tu as rompu sans prévenir. Je t’avoue quand il m’a dit que tu avais refusé sa demande en mariage, j’ai été surpris. Je pensais que tu allais dire oui sans hésiter.
-Tu savais ?
-Il m’a demandé avant de venir. Je t’avoue que je lui ai ri au nez, je m’attendais pas à ce qu’il demande ta main ou qu’il me prévienne, comme il m’a dit, informe Bradley avec un sourire en repensant au souvenir. Tout se passait bien entre vous, non ? Alors, pourquoi ? 
-C’est mieux comme ça. Il aura une femme qui saura rester avec lui et je ne souffrirai pas.
-Attends, ne me dis pas que c’est à cause des parents et de Lucy, tout ça ? questionne-t-il en comprenant la raison. Tu es encore avec cette stupide règle sur les hommes de l’armée ? Je croyais qu’on en avait fini avec ça ! Y/N, tu ne peux pas ruiner ta vie parce que tu as peur.
-Je ne veux pas finir comme maman ! Tu ne peux pas m’en vouloir ! On était jeunes, mais tu ne peux pas nier qu’il y avait un avant et un après avec maman. Elle ne riait plus de la même façon, ne souriait plus de la même façon. Elle était l’ombre d’elle-même. Je ne veux pas vivre la même situation si Jake devait y rester, confesses-tu.
-C’est à cause de son accident, c’est ça ? 
-Ça m’a rappelé qu’il pouvait mourir à n’importe quel moment. 
-Tout comme il peut mourir quand il est en repos. Il peut avoir un accident de voiture, faire un arrêt cardiaque, s’étouffer en mangeant. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu ne peux pas te condamner car tu as peur qu’il puisse mourir en vol. C’est ridicule, affirme Bradley, fermement.
-J’ai déjà peur de te perdre, toi et Mav’ et j’ai déjà perdu Lucy et on a perdu papa, je ne veux pas que Jake rejoigne cette liste. Tu peux vraiment m’en vouloir ? Je préfère me protéger en n’étant pas effrayée à chaque fois que mon petit ami part au boulot.
-Imaginons que le pire devait arriver, tu ne voudrais pas te dire que tu as profité un maximum de lui ? Tu préfères vivre avec regrets ? Tu préfères briser ton propre cœur ?
-Au moins, je sais pourquoi j’ai mal.
-Y/N, tu dois y réfléchir à nouveau, soupire-t-il. Tu dois te sortir de ta tête que le pire va se produire. Tu ne peux pas t’empêcher d’être heureuse à cause de ce qui pourrait se passer. Tu mérites d’avoir une belle vie et d’être avec Jake. Je ne t’avais jamais vu aussi heureuse avant et ça me tue de voir que tu jettes tout par la fenêtre parce que tu te fais peur à toi-même.
-Le problème c’est que c’est plus fort que moi, commences-tu, les lèvres tremblantes. J’arrêtais pas d’y penser au début de ma relation puis, j’ai réussi à me calmer, mais depuis son accident, c’est pire. Depuis ton coup de fil, je ne fais que d’imaginer ce qui aurait pu se passer et ce qui pourrait se passer et j’en suis fatiguée Bradley. Je n’arriverai jamais à m’en débarrasser et je déteste ça, mais c’est comme ça. Crois-moi, si je pouvais changer, je le ferais tout de suite, mais je peux pas. 
Bradley te prend rapidement dans ses bras en te voyant pleurer. Il te tient contre lui jusqu’à ce que tes pleurs cessent plusieurs heures plus tard. Il a mal au cœur en te voyant souffrir à ce point. Il sait que tu as toujours été la plus affectée par la mort de votre père. Étant la plus jeune, le vide que tu ressens le concernant est plus fort. Et tout s’est empiré avec le décès de ta meilleure amie Lucy. Ce jour-là, Bradley t’avait vraiment vu brisée. Il avait détesté chaque seconde de ce moment de ta vie. Il déteste te voir souffrir comme tu souffres actuellement. À de nombreuses reprises, Bradley a essayé de t’aider, il t’a conseillé d’aller parler à un professionnel, mais tu as toujours refusé. Jusqu’à présent, il espérait que tes angoisses s’atténueraient avec le temps, toutefois, ta relation avec Jake vient de lui prouver que ça s’est empiré et il ne sait pas quoi faire. Il est complètement désemparé alors il continue à te serrer contre lui, espérant t’apporter un minimum de réconfort. 
Deux mois se sont écoulés depuis votre séparation. Tu prends chaque jour comme il vient pour guérir de ta peine de cœur. Bradley essaye de rester avec toi autant qu’il peut tandis que Jake ne s’est entouré de personne. Il a préféré mettre un masque et prétendre que ta réponse négative ne le fait pas souffrir. Toutefois, à la seconde où il est seul chez lui, son masque tombe et il s’autorise à ressentir toute sa douleur. Jake, habitué depuis toujours, arrive à berner tout le monde avec son faux sourire prétentieux. Presque tout le monde. Coyote voit sous ses apparences. 
Ce soir-là ne fait pas exception. Assis au comptoir du Hard Deck, Jake boit son troisième verre d’alcool. Jake a fini par s’isoler du reste du Dagger Squad en disant qu’il était fatigué et préférait être seul. Cependant, Javy ne le laisse pas broyer du noir. Il s’installe sur le tabouret à côté de Jake et commande une bière à Penny. Coyote laisse encore quelques minutes de répit à son ami avant de prendre la parole : 
-Tu veux en parler ?
Coyote n’a même pas besoin de préciser pour que Jake comprenne. Votre relation est un sujet tabou depuis deux mois. 
-Pas vraiment, répond Jake en prenant une gorgée. 
-Tu devrais, réplique-t-il alors que Penny lui donne sa bière. Tu sais au moins pourquoi elle a pris cette décision ?
Jake n’a avoué à personne les raisons de votre rupture. Il se sent assez humilié par ton refus violent à sa demande en mariage. Il veut enterrer cette fin de relation et ne jamais en parler. Cependant, Javy a raison, Jake sait qu’il doit s’ouvrir aux autres.
-Rooster lui a parlé. Il s’avère qu’elle ne veut pas m’épouser car elle a peur que je meurs en travaillant. 
-Ton accident lui a fait une si grande frayeur ? questionne Javy, étonné.
-Ça a été la goutte de trop, mais elle en a toujours eu peur apparemment. Enfin, je m’en doutais, vu notre travail, c’est logique. Et puis, elle a déjà perdu son père et sa meilleure amie dans des circonstances similaires. Le problème c’est que j’ignorais à quel point ces décès l’avaient affectée. Bref, il n’y a rien à dire de plus.
Coyote ne dit rien pendant un moment, assimilant les informations et la façon dont Jake a dû se sentir en les apprenant. 
-Eh bien, elle aurait été une jolie mariée. C’est dommage qu’elle soit foutue mentalement, dit-il, ignorant quoi dire d’autre.
-Elle a déjà souffert et elle ne veut plus revivre cette douleur, on ne peut pas la blâmer. Je ne dis pas qu’elle devrait rester dans ses angoisses, ce n’est pas sain, mais je comprends pourquoi c’est le cas, déclare Jake avant de prendre une profonde inspiration et de finir son verre cul sec. J’aurais juste aimé qu’elle ait plus confiance en notre histoire plutôt qu’en ses peurs.
En rentrant chez lui, Jake s’installe sur son canapé en soupirant fortement. Il passe sa main sur son visage, fatigué émotionnellement. Quand sa main tombe sur sa cuisse, ses yeux se posent sur une photo accrochée à côté de la télé qu’il n’a pas eu le courage d’enlever. C’est une image que vous avez prise au début de votre relation, plus précisément le jour où vous vous êtes dit “je t’aime” pour la première fois. 
Vous aviez passé la journée à la plage un jour d’été. Le soleil était en train de se coucher alors que vous rigoliez à une phrase stupide que Jake avait dit. Il avait arrêté de rigoler avant toi, t’admirant pendant que tu essayais de calmer tes rires. Ensuite, Jake avait plongé ses yeux dans les tiens puis, il avait dit ces trois mots simples et pourtant, si puissants. Tu lui avais répondu à la seconde suivante avec un grand sourire. Avant de quitter la plage, Jake avait demandé à immortaliser ce moment. En y repensant, c’était cliché et niais, mais Jake s’en fichait. Pour toi, il aurait fait les gestes les plus clichés si ça pouvait te faire sourire.
Jake continue de détailler la photo des yeux, votre relation repassant comme un film dans sa tête. Sans s’en rendre compte, des larmes lui montent aux yeux avant de couler sur ses joues. C’est la troisième fois qu’il pleure depuis votre séparation. La première fois était le soir de la demande en mariage après être rentré chez lui et la deuxième, quand Bradley lui a expliqué la raison de ton “non”. 
Jake n’a jamais été doué avec ses émotions. Entre son éducation et son travail dans l’armée, il n’a jamais appris à mettre des mots sur ses maux et à accepter d’être vulnérable. Avec toi, il avait réussi à se comprendre et à s’ouvrir aux autres. C’était encore compliqué malgré vos deux ans de relation, mais il s’était amélioré. Maintenant, il est retourné à la case départ. Il est retourné dans sa coquille, à fuir ses émotions. Cependant, ça ne veut pas dire que son esprit n’est pas hanté par des “et si”. Et s’il n’avait jamais eu cet accident ? Et s’il avait su voir clair dans tes peurs plus tôt ? Et s’il avait réussi à te rassurer ? Et s’il avait réussi à te convaincre d’accepter l’aide dont tu as besoin ? Et si tout avait été différent ?
De ton côté, les questions sont similaires. Chaque soir, tu te tortures l’esprit avant de t’endormir en pleurant et en regardant l’endroit où, autrefois, la photo de votre premier “je t’aime” était accrochée sur le mur de ta chambre avant que tu l’arraches comme tu as arraché vos deux cœurs.
Top Gun Maverick Masterlist
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