#essuyer
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lolochaponnay · 1 year ago
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Dans une classe de CM2, la maitresse demande aux élÚves de lui citer des verbes du premier groupe. Dans le fond de la classe un petit garçon s'écria : -Débloquer, démarer, repérer, appeler, inviter, accepter, arriver, commander, manger, discuter, manager, accepter, emballer, emporter déballer, laver, essuyer, allonger, déshabiller. - La maitresse s'écria de colÚre : - Si tu as pénétrer tu sera puni ! Le petit garçon dit alors d'un air moins enthousiaste : - Décourager, rhabiller, raccompagner, coaguler.
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mrsines · 2 months ago
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 6 : The Power
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Toutes les sorciÚres étaient profondément plongées dans un sommeil paisible, leurs visages illuminés par la lueur des flammes.
Soudain, un bruit Ă©trange rĂ©sonna dans la nuit, comme un chuchotement lointain mĂȘlĂ© Ă  un souffle de vent. Lilia, les sens en alerte, ouvrit les yeux. Son cƓur s'emballa alors qu'elle reconnaissait ce son. Les histoires de sa grand-mĂšre lui revinrent en mĂ©moire : les sorciĂšres de Salem, rĂ©putĂ©es pour leur pouvoir et leur mystĂšre, approchaient.
Elle se leva d'un bond, ses pieds nus glissant sur le sol froid. Les autres sorciĂšres, dĂ©rangĂ©es par le tumulte, commencĂšrent Ă  se rĂ©veiller, leurs expressions d'inquiĂ©tude se mĂȘlant Ă  la curiositĂ©.
« Elles arrivent ! » cria Lilia, sa voix rĂ©sonnant comme un Ă©cho dans la piĂšce sombre.
Les sorciÚres se redressÚrent, échangeant des regards alarmés.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Lilia ? » demanda Alice, la, en frottant ses yeux ensommeillĂ©s.
« Je l'ai entendu, je le sais ! Les sorciĂšres de Salem sont lĂ ,» rĂ©pondit Lilia, le souffle court, les yeux brillants d'une dĂ©termination nouvelle.
Les murmures commencÚrent à circuler parmi les membres du coven, chacun réalisant la gravité de la situation.Ivana, avec un froncement de sourcils marqué, s'approcha du groupe, son regard perçant scrutant les visages inquiets de ses compagnes.
« Pourquoi ĂȘtes-vous toutes si tendues ? » demanda-t-elle, la voix empreinte d'une autoritĂ© naturelle.
Lilia, le cƓur battant, prit une profonde inspiration avant de rĂ©pondre. Â« C'est Ă  cause d'Agatha. Les sorciĂšres de Salem viennent pour se venger d'elle. » Son ton Ă©tait grave, et l'atmosphĂšre se chargea d'une tension palpable.
Les autres sorciĂšres Ă©changĂšrent des regards perplexes. Â« Venger d' Agatha ? Pourquoi ? » s'interrogea Lucillia, perplexe.
« Agatha a tuĂ© son coven, » expliqua Lilia, la voix tremblante. Â« Elle a laissĂ© les enfants vivants, et maintenant, ces enfants sont lĂ  pour se venger. »
Juste Ă  ce moment-lĂ , une voix rĂ©sonna, froide et calculatrice. C'Ă©tait Agatha elle-mĂȘme, qui venait d'entrer dans la salle, un sourire Ă©nigmatique sur les lĂšvres. Â« MoralitĂ© de l'histoire, mes chĂšres, ne jamais avoir de clĂ©mence et toujours finir son travail, » dit-elle d'un ton presque amusĂ©.
Les sorciĂšres, figĂ©es par la surprise, ne purent que la regarder, l'angoisse se mĂȘlant Ă  la confusion.
« Alors, que faisons-nous maintenant ? » demanda Alice, une lueur d'inquiĂ©tude dans les yeux.
Agatha balaya la piĂšce du regard, son assurance Ă©vidente. Â« Allons, nous devons y aller. »
Les sorciĂšres, hĂ©sitantes mais dĂ©terminĂ©es, se prĂ©parĂšrent Ă  suivre Agatha, conscientes que le destin de leur coven Ă©tait en jeu.Les sorciĂšres couraient Ă  travers la forĂȘt, les arbres, hauts et sombres, semblaient se pencher sur leur passage, Ă©coutant le murmure de leurs voix paniquĂ©es. La peur Ă©tait palpable, chaque craquement de branche rĂ©sonnant comme une menace.
« Nous ne pouvons pas Ă©chapper Ă  ces sorciĂšres ! » s'Ă©cria Jen, haletante, ses yeux Ă©carquillĂ©s de terreur. Elle s'arrĂȘta un instant, le souffle court, puis ajouta avec dĂ©termination : Â« Il faut qu'on s'envole ! »
Lilia, qui peinait Ă  suivre le rythme, comprit immĂ©diatement Ă  quoi Jen faisait allusion. Â« Tu veux dire... sur un balai ? Non, hors de question ! » s'exclama-t-elle, une lueur de dĂ©fi dans ses yeux. Â« C'est pĂ©joratif ! »
Ivana, qui les observait avec un mĂ©lange d'incrĂ©dulitĂ© et de frustration, leva les yeux au ciel. Â« C'est une blague ? » dit-elle, sa voix tranchante comme une lame. Â« Je ne suis pas la mĂ©chante sorciĂšre de l'Ouest pour monter sur un balai comme une gamine ! »
Agatha Ă©clata de rire aux paroles d'Ivana, un son cristallin qui rĂ©sonnait dans l'air tendu de la forĂȘt. Â« Tu es sĂ©rieuse ? Tu ne vas pas vraiment refuser de monter sur un balai, n'est-ce pas ? » dit-elle en essuyant une larme de rire au coin de son Ɠil.
Jen, impatiente et anxieuse, intervint : Â« Écoutez, on n'a pas le choix ! » Sa voix Ă©tait ferme, mais une lĂ©gĂšre tremblement trahissait son inquiĂ©tude. Â« Si on veut Ă©chapper aux sorciĂšres, il faut agir vite. »
À ce moment-lĂ , un groupe de sorciĂšres Ă©mergea des ombres des arbres, leurs visages dĂ©terminĂ©s. Elles prirent de gros morceaux de bois, des branches Ă©paisses et noueuses, et commencĂšrent Ă  les transformer en balais. Le bruit du bois craquant sous leurs mains Ă©tait Ă  la fois fascinant et terrifiant.Alice, qui observait la scĂšne avec un sourire malicieux, se tourna vers Ivana. « Tu peux monter avec moi si tu veux, » proposa-t-elle, ses yeux pĂ©tillants d'excitation.
Ivana, d'abord hĂ©sitante, sentit une montĂ©e d'adrĂ©naline. Â« Oui, pourquoi pas ! » rĂ©pondit-elle, un sourire se dessinant sur son visage.
 Elle n'avait jamais pensĂ© qu'elle volerait sur un balai, mais la situation l'exigeait. Lilia, voyant la dĂ©termination d'Ivana, se tourna vers Lucillia. 
« Et toi, tu veux monter avec moi ? » demanda-t-elle, pleine d'enthousiasme.
Lucillia hocha la tĂȘte avec un grand sourire. Â« Bien sĂ»r, je ne vais pas rater ça ! » s'exclama-t-elle, impatiente de s'envoler.
Les sorciĂšres, maintenant prĂȘtes avec leurs balais improvisĂ©s, se regroupĂšrent, prĂȘtes Ă  affronter l'inconnu. L'excitation et la peur se mĂȘlaient dans l'air, mais une chose Ă©tait claire : elles allaient s'envoler ensemble, unies par leur courage et leur dĂ©termination.
Agatha observait la scÚne avec une moue contrariée. Elle n'aimait pas vraiment que Ivana monte avec Alice, mais elle garda le silence, serrant les poings pour ne pas laisser échapper ses pensées. Son regard se déplaçait entre les deux filles, une lueur de jalousie dans ses yeux, bien qu'elle ne veuille pas créer de tensions.
Lucillia, pleine d'assurance, se tourna vers Lili et posa ses mains sur ses hanches pour se stabiliser. Â« PrĂȘte Ă  dĂ©coller ? » demanda-t-elle avec un sourire complice.
« PrĂȘte comme jamais ! » rĂ©pondit Lilia, son cƓur battant la chamade. 
Les deux femmes Ă©changĂšrent un regard complice, savourant ce moment d'amitiĂ© et d'excitation. La tension de l'instant Ă©tait palpable, mais elles trouvaient du rĂ©confort l'une dans l'autre. Alors que la tension montait, elles se prĂ©parĂšrent Ă  s'envoler, prĂȘtes Ă  affronter l'inconnu ensemble. Ce moment partagĂ©, cette complicitĂ©, rendait l'aventure d'autant plus prĂ©cieuse.
☆○oă€‚ïżœïżœă€€ă€‚o○☆
Les sorciÚres avaient atterri avec grùce devant une imposante bùtisse, qui ne ressemblait pas vraiment à une maison ordinaire. En s'approchant, elles réalisÚrent qu'il s'agissait plutÎt d'un chùteau majestueux, dont les tours s'élevaient vers le ciel, comme des doigts pointés vers le ciel.
Les murs Ă©taient en pierre grise, marquĂ©s par le temps, et couverts de lierre verdoyant qui semblait vouloir les envelopper. De grandes fenĂȘtres Ă  vitraux colorĂ©s, reprĂ©sentant des scĂšnes de magie ancienne, laissaient filtrer une lumiĂšre tamisĂ©e, crĂ©ant des reflets dansants sur le sol pavĂ©.
L'entrĂ©e principale Ă©tait ornĂ©e d'une porte massive en chĂȘne, sculptĂ©e de motifs mystiques et de runes anciennes. Les sorciĂšres Ă©changĂšrent un regard complice, sachant que cette porte marquait le dĂ©but d'une nouvelle Ă©preuve.
En poussant la porte, un grincement résonna dans l'air, révélant un hall d'entrée vaste et sombre. Les murs étaient décorés de tapisseries représentant des batailles épiques et des sorciÚres en plein vol, tandis que des chandeliers en fer forgé, suspendus au plafond, projetaient une lumiÚre vacillante.
L'atmosphÚre était chargée de mystÚre, presque palpable. Un parfum d'herbes et de potions flottait dans l'air, évoquant les souvenirs de rituels passés. Au fond du hall, un grand escalier en colimaçon menait à des étages supérieurs, tandis qu'une porte en bois massif, ornée de symboles magiques, attirait leur attention.
Les sorciĂšres savaient qu'elles Ă©taient sur le point de dĂ©couvrir des secrets enfouis et de relever des dĂ©fis qui mettraient Ă  l'Ă©preuve non seulement leurs pouvoirs, mais aussi leur amitiĂ©. L'excitation et l'apprĂ©hension se mĂȘlaient alors qu'elles faisaient un pas en avant, prĂȘtes Ă  affronter ce qui les attendait dans ce chĂąteau mystĂ©rieux.
Cette fois-ci, l'indice qu'elles devaient trouver n'était pas simple. Agatha, Ivana, Lucillia, Lilia, Alice et Jen étaient toutes réunies dans une piÚce sombre et mystérieuse, leurs visages éclairés par la lueur vacillante d'une bougie posée sur une table en bois usé.
Les six sorciÚres fouillaient la piÚce avec une détermination palpable. Agatha, scrutait chaque recoin, tandis qu'Ivana, plus pragmatique, examinait minutieusement les étagÚres chargées de livres anciens. Lucillia, avec son sourire contagieux, tentait de garder le moral en lançant des blagues, mais la tension était palpable.
Lilia, quant à elle, se penchait sur une vieille carte accrochée au mur, ses doigts glissant sur les lignes jaunies. Alice et Jen, les plus jeunes du groupe, se concentraient sur un coffre en bois, en essayant de déchiffrer un mécanisme complexe qui semblait verrouiller son ouverture.
"Regardez ici," s'exclama Lilia en dĂ©signant un symbole Ă©trange gravĂ© sur le mur, "peut-ĂȘtre que ça a un rapport avec l'indice !"
Les autres se regroupÚrent autour d'elle, leurs visages illuminés par l'espoir. Elles savaient que la solution se trouvait quelque part dans cette piÚce, mais chaque minute qui passait ajoutait à leur frustration.
La tension montait alors qu'elles cherchaient frĂ©nĂ©tiquement, leurs cƓurs battant Ă  l'unisson. Chaque objet, chaque dĂ©tail, pouvait ĂȘtre la clĂ© pour les libĂ©rer de cet endroit mystĂ©rieux. Elles Ă©taient dĂ©terminĂ©es Ă  ne pas abandonner, unies par leur dĂ©sir de dĂ©couvrir le secret qui les aiderait Ă  s'Ă©chapper.Ivana s'approcha du coffre avec dĂ©termination, ses mains tremblantes d'excitation. Elle tenta de soulever le couvercle, mais il ne bougea pas d'un pouce.
"Allez, ouvre-toi !" murmura-t-elle, frustrĂ©e.
Alice, voyant l'Ă©chec d'Ivana, prit le relais. "Laisse-moi essayer," dit-elle, en s'agenouillant devant le coffre. 
Elle força le couvercle, mais rien n'y fit. "C'est vraiment verrouillĂ©," soupira-t-elle.
Agatha, impatiente, ne put contenir sa colĂšre. "Mais c'est quoi ce truc ?!" s'exclama-t-elle en arrachant le coffre des mains d'Alice. 
Dans un geste brusque, elle le jeta au sol avec fracas. Le bruit résonna dans la piÚce, mais le coffre resta intact.
"Non mais je rĂȘve," dit Agatha, les poings serrĂ©s. Elle se mit Ă  frapper le coffre avec ses pieds, mais il ne cĂ©da toujours pas. "C'est quoi ce matĂ©riau ?"
Jen, observant la scĂšne avec un sourcil levĂ©, s'approcha. "Tu sais, Agatha, peut-ĂȘtre que la force brute n'est pas la meilleure solution," dit-elle avec un sourire ironique. Elle prit le coffre et le posa calmement sur la table.
"Il faut rĂ©flĂ©chir avant d'agir," poursuivit-elle, son ton sĂ©rieux. "On ne veut pas risquer nos vies pour un coffre, mĂȘme si ça semble frustrant."
Agatha, toujours en colĂšre, croisa les bras. "Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? On attend que ça s'ouvre tout seul ?"
"Non," rĂ©pondit Jen, "mais on doit analyser ce coffre. Peut-ĂȘtre qu'il y a un mĂ©canisme ou un indice cachĂ©. Ne laissons pas notre impatience nous mener Ă  notre perte."
Lorsque le coffre fut enfin posĂ© sur la table, Lucillia s'approcha lentement, son regard captivĂ© par l'objet mystĂ©rieux. La lumiĂšre dans la piĂšce se reflĂ©tait sur le bois ancien du coffre, accentuant l’aura de mystĂšre qui l’entourait. Elle se pencha, observant attentivement l'ouverture qui semblait l'inviter Ă  dĂ©couvrir ses secrets.
AprÚs quelques instants de contemplation, son regard se fixa sur la serrure. Une idée germa dans son esprit. La forme délicate de la cérure du coffre correspondait parfaitement à celle de son pendentif en argent.
"Attendez," dit-elle, la voix tremblante d'excitation. "Regardez ça ! La serrure, elle
 elle ressemble Ă  mon collier !"
Les autres filles se tournÚrent vers elle, intriguées.
"Tu es sĂ»re ?" demanda Alice, plissant les yeux pour mieux voir.
"Oui, c'est comme si ce coffre m'attendait," rĂ©pondit Lucillia, un sourire se dessinant sur ses lĂšvres. "C'est mon Ă©preuve. Je dois l'ouvrir."
Agatha, toujours impatiente, croisa les bras. "Alors, qu'est-ce que tu attends ? Utilise-le !"
Lucillia Ă©tait en panique, son cƓur battant la chamade, mĂȘme si elle faisait de son mieux pour cacher ses Ă©motions. Ses mains tremblaient lĂ©gĂšrement, et elle sentait une boule d'angoisse se former dans son ventre. Lilia, observant son amie avec une attention bienveillante, comprit rapidement la gravitĂ© de la situation.Sans hĂ©siter, elle s'approcha de Lucillia et se mit Ă  cĂŽtĂ© d'elle. 
"Hey, calme-toi," murmura-t-elle d'une voix douce, essayant de lui transmettre un peu de rĂ©confort.
Lilia posa sa main sur le dos de Lucillia, caressant dĂ©licatement sa peau, comme pour apaiser ses inquiĂ©tudes. "Tu es plus forte que tu ne le penses. Je suis lĂ  avec toi," ajouta-t-elle, son ton encourageant.
Lucillia, bien que troublĂ©e, se laissa porter par les paroles rĂ©confortantes de son amie. Elle prit une profonde inspiration, essayant de canaliser son anxiĂ©tĂ©. 
"Merci, Lilia," murmura-t-elle, sa voix tremblante.
Avec détermination, elle défait son collier, ses doigts agiles s'attaquant au fermoir. Elle écoutait attentivement chaque mot de Lilia, qui continuait à l'encourager.
 "Tu peux le faire. Pense Ă  ce que cela signifie pour toi. C'est ton moment," dit Lilia, son regard plein de soutien.
Lucillia ferma les yeux un instant, se concentrant sur sa respiration. Puis, avec une rĂ©solution nouvelle, elle enfonça son collier dans la serrure du coffre. Un frisson d'excitation parcourut son corps.Soudain, un lĂ©ger clic retentit, et le coffre s'ouvrit lentement, rĂ©vĂ©lant un intĂ©rieur obscur mais prometteur. Les yeux de Lucillia s'illuminĂšrent, et elle se tourna vers Lilia, un sourire de soulagement sur le visage. 
"Ça a marchĂ© !" s'exclama-t-elle, la panique laissant place Ă  une vague de joie.
Lilia sourit en retour, fiĂšre de son amie. "Je savais que tu pouvais le faire," rĂ©pondit-elle, partageant ce moment de triomphe avec Lucillia.
L'intérieur du coffre était sombre et poussiéreux, mais une lueur mystérieuse émanait d'un livre posé au fond. Lucillia, fascinée, s'approcha et le prit délicatement. En l'ouvrant, elle découvrit que la couverture était vierge, sans aucune inscription. Un frisson d'excitation parcourut son échine.
Jen, curieuse, s'approcha d'un pas hésitant. Elle plissa les sourcils, perplexe. "Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi rien n'est écrit ?"
Alice, qui observait la scĂšne avec un air pensif, se tourna vers elles. "J'ai dĂ©jĂ  vu ça dans un ancien grimoire. Il faut avouer Ă  haute voix qui nous sommes pour que le livre rĂ©vĂšle ses secrets."
Lucillia, dĂ©terminĂ©e, se redressa et dĂ©clara avec assurance : "Je suis Lucillia Martin." Mais rien ne se produisit. Elle fronça les sourcils, dĂ©concertĂ©e. "Ça ne fonctionne pas... Pourquoi ?"
Agatha, qui avait assistĂ© Ă  la scĂšne avec une moue amusĂ©e, soupira. "On pourrait peut-ĂȘtre faire couler de son sang sur le livre, non ?"
Ivana, choquĂ©e, s'exclama : "Mais ça va pas la tĂȘte ! On ne va pas la saigner !"
Agatha éclata de rire, un éclat de malice dans les yeux. "Je pensais à une légÚre coupure chérie, juste pour voir si ça fonctionne."
Lilia, toujours protectrice, intervint : "Alors tu rĂȘve Agatha tu ne la touche pas."
Lucillia,  acquiesça d'un geste rĂ©solu et n'Ă©couta pas Lilia elle plongea son regard dans celui d'Agatha et dit :. "D'accord, faisons-le. Je suis prĂȘte Ă  tout pour dĂ©couvrir ce que ce livre cache."
L'atmosphÚre est chargée d'une tension palpable. Agatha, avec un sourire radieux, montre sa satisfaction que Lucillia ait accepté de participer à ce rituel. Son bonheur est contagieux, et cela crée une ambiance à la fois excitante et inquiétante.Elle se penche alors pour saisir un couteau brillant, qu'elle garde toujours à sa ceinture. Ce geste est à la fois déterminé et solennel, marquant le début d'un acte symbolique. Le couteau, en acier poli, reflÚte la lumiÚre tamisée de la piÚce, ajoutant une touche de mystÚre à la scÚne.
Agatha prend délicatement la main de Lucillia dans la sienne, elle coupe légÚrement la paume de Lucillia. Le mouvement est précis, presque cérémonial, soulignant l'importance de ce moment.
Le sang commence Ă  s'Ă©couler lentement de la plaie, crĂ©ant un contraste frappant avec la peau de Lucillia. Ce sang, symbole de vie et de sacrifice, tombe sur le livre, un ancien grimoire aux pages jaunies. La couleur rouge vif se mĂȘle au page comme si le livre absorbait cette essence vitale, prĂȘte Ă  libĂ©rer ses secrets.
L'air est chargĂ© d'une tension Ă©lectrique alors que le groupe observe, partagĂ© entre la fascination et l'apprĂ©hension. Ce geste, bien que simple en apparence, est porteur d'une signification profonde, marquant le dĂ©but d'une exploration des mystĂšres qui les attendent. Dans ce moment, le lien entre les personnages se renforce, mĂȘlant leur destin Ă  celui du livre et Ă  l'inconnu qui les entoure.
Lucillia, plongée dans ses pensées, sentit son regard se fixer sur les écrits qui commençaient à émerger lentement sur la page, comme si les mots prenaient vie sous ses yeux. L'encre, encore fraßche, brillait légÚrement à la lumiÚre ambiante, créant une atmosphÚre presque magique autour d'elle.
À ses cĂŽtĂ©s, Lilia, attentive et douce, se rapprocha. Elle prit la main de Lucillia dans la sienne, un geste simple mais chargĂ© de tendresse. Sa paume Ă©tait chaude et rĂ©confortante, une source de soutien silencieuse. Lilia commença alors Ă  caresser dĂ©licatement le dos de la main de Lucillia, ses doigts glissant doucement sur la peau, comme pour apaiser les doutes et les inquiĂ©tudes qui pouvaient l'envahir.
Ce geste Ă©tait un symbole puissant de leur amitiĂ©, un rappel que, mĂȘme dans les moments de solitude ou d'incertitude, Lucillia n'Ă©tait pas seule. Les mots sur la page prenaient forme, mais c'Ă©tait la connexion entre elles qui apportait vĂ©ritablement du rĂ©confort. La piĂšce Ă©tait remplie d'un silence apaisant, oĂč chaque mouvement et chaque souffle semblaient rĂ©sonner avec une profonde comprĂ©hension.
Une fois le texte apparu en latin, Lucillia sentit une vague d'énergie l'envahir. Elle plissa les yeux, déchiffrant les mots mystérieux qui dansaient devant elle. Lilia, toujours à ses cÎtés, remarqua l'intensité qui se dégageait de son amie.
"Lucillia, tu es sĂ»re de vouloir le lire ? Ça a l'air... puissant," murmura Lilia, son regard inquiet se posant sur le texte.
Lucillia, pourtant, n'hĂ©sita pas. "Oui, je dois le faire. Je n'ai pas le choix..." rĂ©pondit-elle, sa voix empreinte de dĂ©termination.
Elle inspira profondïżœïżœment, puis commença Ă  lire Ă  voix haute :
"Per astra quae in nocte fulgent,
Ad vires infiniti appello.
Ut magia in me expergiscatur,
Ut potestas mea mirabilia sua recuperet."
À chaque mot prononcĂ©, une lumiĂšre douce semblait Ă©maner de son ĂȘtre. Lilia, fascinĂ©e, ne pouvait dĂ©tacher son regard de Lucillia, qui semblait se transformer sous l'effet des mots.
"Ut omnis verbum sit incantatio,
Ut magia revertatur, potentissime.
Parata sum ad accipiendum,
Potestates meas, volo eas videre."
À mesure qu'elle terminait le dernier vers, une sensation de chaleur enveloppa la piĂšce, comme si l'air lui-mĂȘme vibrait au rythme de la magie qui se rĂ©veillait. 
Lucillia Ă©tait dans un Ă©tat de profonde concentration, ses yeux fermĂ©s comme si elle Ă©tait en train de puiser dans une source intĂ©rieure de force. L'air autour d'elle semblait vibrer d'une Ă©nergie palpable, presque Ă©lectrique, alors qu'elle se nourrissait de ses pouvoirs qui revenaient lentement Ă  elle. On pouvait sentir une aura mystique l'entourer, comme si le temps lui-mĂȘme s'Ă©tait suspendu pour lui permettre de se reconnecter avec ses capacitĂ©s.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un spectacle fascinant se dĂ©voila. Ses yeux, d'un mĂ©lange envoĂ»tant de vert et de noir, brillaient d'une intensitĂ© presque surnaturelle.  Ce mĂ©lange Ă©tait parfait, captivant quiconque croisait son regard. On pouvait presque voir des Ă©clairs de lumiĂšre dans ses pupilles, comme si des Ă©clats d'Ă©nergie magique dansaient Ă  l'intĂ©rieur.
Mais cette transformation ne dura que quelques instants. Peu Ă  peu, la magie qui l'entourait s'estompa, et ses yeux reprirent leur couleur marron naturel.  
Lilia, comme toutes les autres, n'avait pas loupé un seul instant de cette scÚne, mais il y avait quelque chose de différent chez elle. Ses yeux brillaient d'une fascination profonde, capturant chaque détail, chaque mouvement, comme si tout le reste s'était estompé autour d'elle.
Les lumiÚres dansaient autour d'elles, projetant des ombres délicates sur le sol. L'atmosphÚre était chargée d'une énergie palpable, et Lilia se sentait happée par cette magie. Elle observa Lucillia, qui se tenait au centre de l'attention, rayonnante. Ses cheveux brillaient sous les lumiÚres, et sa robe, d'un rouge éclatant, semblait capturer tous les reflets de la scÚne.
Lilia, fascinĂ©e, plongea son regard dans celui de Lucillia. À cet instant, elle la trouva encore plus belle, plus magnifique que d'habitude. Les yeux de Lucillia, d'un vert profond, scintillaient d'une lueur presque surnaturelle, et Lilia ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une admiration grandissante. Elle Ă©tait impressionnĂ©e par la confiance qui Ă©manait de Lucillia, une fiertĂ© qui illuminait son visage.
« Tu es incroyable, » pensa Lilia, bien que les mots ne sortent pas de sa bouche. Elle se sentait Ă  la fois Ă©merveillĂ©e et inspirĂ©e par la beautĂ© et la force de la jeune femme. 
Lucillia avait plongé son regard dans celui de Lilia, et elle remarqua immédiatement un changement dans l'expression de son amie. Les yeux de Lilia brillaient d'une lueur particuliÚre, comme si elle voyait quelque chose de profondément beau. Lucillia, intriguée et amusée, esquissa un sourire délicat, ses lÚvres se courbant avec une douceur qui illuminait son visage.
« Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » demanda-t-elle, sa voix lĂ©gĂšre et taquine, un Ă©clat de curiositĂ© dans ses yeux.
Lilia, surprise par la question, secoua rapidement la tĂȘte, essayant de masquer la vague d'Ă©motions qui l'envahissait. Elle ne pouvait pas rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ© complĂšte, la profondeur de son admiration, alors elle opta pour une rĂ©ponse plus simple.
« Non, rien, » rĂ©pondit-elle, sa voix lĂ©gĂšrement hĂ©sitante, mais elle ajouta avec une fiertĂ© palpable, Â« je suis trĂšs fiĂšre. »
Lucillia pencha lĂ©gĂšrement la tĂȘte, un sourire complice se dessinant sur ses lĂšvres. Â« FiĂšre de quoi ? » s'amusa-t-elle, jouant avec l'idĂ©e que Lilia cachait quelque chose.
Lilia, se sentant Ă  la fois gĂȘnĂ©e et heureuse, croisa les bras, un sourire timide sur le visage. Â« De toi, bien sĂ»r ! Regarde-toi, tu es incroyable ! »
Alice, Jen, Agatha et Ivana observaient attentivement Lilia et Lucillia, Ă©changeant des regards complices. Il Ă©tait Ă©vident pour elles que les deux femmes avaient un faible l'une pour l'autre. Leurs sourires Ă©changĂ©s, les regards furtifs et la façon dont elles se rapprochaient l'une de l'autre ne laissaient aucun doute.Agatha, exaspĂ©rĂ©e par la situation, leva les yeux au ciel avec un soupir exagĂ©rĂ©. Elle ne pouvait pas s'empĂȘcher de trouver cela un peu trop mignon, mais elle savait qu'il Ă©tait temps de briser ce moment. 
« Oui oui, on est tous fiers, » dit-elle d'une voix sarcastique, Â« allez, on part d'ici. »
Jen et Ivana échangÚrent un regard amusé avant de rire doucement. Leurs rires étaient légers, remplis de complicité face au comportement dramatique d'Agatha.
« Oh, Agatha, tu es vraiment impossible ! » s'exclama Alice, riant Ă  son tour. « Laisse-les un peu, c'est mignonnes. »
« Mignon oui, mais on ne va pas rester ici Ă  les admirer toute la journĂ©e, » rĂ©torqua Agatha en souriant, bien qu'elle ne puisse s'empĂȘcher d'apprĂ©cier le spectacle.
☆○o。  。o○☆
La journée était enfin terminée, et une ambiance de soulagement flottait dans l'air. Le groupe avançait sur le chemin, leurs pas résonnant sur le sol. Les rires et les voix des autres résonnaient devant, mais Ivana, pour une fois, se trouvait un peu en retrait, marchant derriÚre le reste du groupe.
Agatha, ne pouvant pas laisser passer cette occasion, dĂ©cida de s'approcher d'elle. Elle savait qu’il Ă©tait crucial d’avoir cette conversation. Elle marchait avec dĂ©termination, ses pensĂ©es tournant autour de ce qu'elle voulait dire.
Ivana marchait lentement, le regard perdu dans le vide, tandis que le groupe continuait d'avancer devant elle. Le poids de ses pensĂ©es l'alourdissait, chaque pas lui semblait plus difficile que le prĂ©cĂ©dent. Elle savait qu'elle avait dĂ©passĂ© les bornes avec Agatha, mais la rancƓur qui l'habitait Ă©tait tenace.
Les souvenirs des mots Ă©changĂ©s rĂ©sonnaient dans son esprit comme des Ă©chos d’une dispute ancienne. Elle se sentait coupable, consciente que sa colĂšre Ă©tait peut-ĂȘtre mal placĂ©e, mais elle ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une injustice. Agatha, avec son sourire et sa bonne volontĂ©, Ă©tait devenue un point de fixation pour ses frustrations.
Ivana se laissa aller à la contemplation des feuilles qui tombaient, comme des pensées égarées. Elle savait que, malgré sa conscience des défauts d'Agatha, elle ne pouvait pas ignorer la réalité : un jour, elle serait trahie. Cette idée s'était installée dans son esprit comme une vérité inéluctable, une ombre qui planait au-dessus de leur amitié.
Elle se sentait piĂ©gĂ©e dans un tourbillon d'Ă©motions contradictoires. D'un cĂŽtĂ©, l'affection qu'elle avait pour Agatha, et de l'autre, la mĂ©fiance croissante qui s'Ă©tait insidieusement glissĂ©e dans son cƓur. Ivana Ă©tait consciente de cette dualitĂ©, de cette lutte interne qui la rongeait.
Le vent frais qui soufflait à travers les arbres apportait avec lui un parfum de terre humide et de feuilles sÚches, mais rien ne pouvait apaiser le tumulte en elle. Elle continua d'avancer, le regard toujours fixé sur le sol, perdue dans ses pensées sombres, tandis que le groupe s'éloignait un peu plus, laissant derriÚre eux une Ivana tiraillée entre ses sentiments et sa réalité.
Agatha se tenait lĂ , le cƓur battant, consciente du poids de son passĂ©. Elle savait que ses choix, souvent teintĂ©s d'immoralitĂ©, l'avaient marquĂ©e d'une maniĂšre que peu pouvaient comprendre. Les regards des autres, chargĂ©s de mĂ©fiance, l'avaient suivie comme une ombre, et elle en avait souffert.
Pourtant, face Ă  Ivana, une lueur d'espoir brillait en elle. Agatha voulait profondĂ©ment que les choses soit diffĂ©rente. Elle aspirait Ă  la confiance, Ă  cette connexion authentique qui semblait lui Ă©chapper. Les feuilles bruissaient autour d'elle, comme si la nature elle-mĂȘme Ă©coutait ses pensĂ©es. Elle se dĂ©tourna un instant, le regard fixĂ© sur le sol, rĂ©flĂ©chissant Ă  la maniĂšre d'exprimer ses sentiments sans tomber dans le piĂšge de ses anciennes habitudes.
Elle jeta un coup d'Ɠil furtif vers Ivana, observant son visage, ses traits marquĂ©s par l'incertitude. Agatha ressentait une vague de regret pour les blessures qu'elle avait pu causer, mĂȘme sans intention. L'air Ă©tait chargĂ© d'une tension palpable, et chaque seconde semblait s'Ă©tirer, amplifiant son anxiĂ©tĂ©.
Finalement, elle se redressa, prenant une profonde inspiration, le souffle court. Elle s'approcha d'Ivana, dĂ©terminĂ©e Ă  briser le silence qui les sĂ©parait. Dans un murmure sincĂšre, elle dĂ©clara : 
"Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal." Ses mots, bien que simples, Ă©taient chargĂ©s d'une Ă©motion profonde.
Agatha espĂ©rait que cette dĂ©claration suffirait Ă  apaiser les doutes d'Ivana, Ă  construire un pont entre leur passĂ© tumultueux et un avenir oĂč la confiance pourrait s'Ă©panouir. Elle attendait, le cƓur en suspens, prĂȘte Ă  affronter les consĂ©quences de ses choix, mais dĂ©sireuse de prouver qu'elle pouvait ĂȘtre diffĂ©rente avec Ivana.
Ivana plongea son regard dans celui d’Agatha, ses yeux brillants d’une lueur mĂȘlĂ©e d’espoir et de doute. Elle avait envie de croire en ce que sa mentor lui disait, mais une voix sourde rĂ©sonnait dans sa tĂȘte, lui chuchotant qu'il ne fallait pas se laisser duper. La tension Ă©tait palpable entre elles, comme une corde tendue sur le point de cĂ©der.
Finalement, Ivana ne put contenir sa frustration. D’une voix chargĂ©e d’émotion, elle s’exclama :
"C'est ça, oui... Tu as tué tout ton coven à l'époque de Salem ! Tu as voulu voler les pouvoirs de ma mÚre et tu vas me faire croire que tu ne voulais pas me faire de mal ?"
Agatha, frappĂ©e par la justesse des accusations, prit une grande inspiration. Chaque mot d'Ivana Ă©tait une flĂšche, touchant directement son cƓur. Elle savait que les actes de son passĂ© Ă©taient impardonnables, mais elle ne pouvait pas laisser cette vĂ©ritĂ© la dĂ©finir.
"Tu as raison," commença-t-elle, sa voix tremblante mais dĂ©terminĂ©e. "Je n'ai jamais voulu te laisser livrĂ©e Ă  toi-mĂȘme. J'ai toujours cru que Wanda t'avait emportĂ©e avec tes frĂšres quand elle a dĂ©truit son monde..."
Ivana se tenait lĂ , figĂ©e dans un silence lourd de non-dits. Ses pensĂ©es tourbillonnaient comme une tempĂȘte, chaque idĂ©e se heurtant Ă  une autre sans trouver de sortie. La piĂšce Ă©tait emplie d'une tension palpable, presque Ă©lectrique, et elle pouvait sentir son cƓur battre Ă  tout rompre dans sa poitrine.
Elle regarda Agatha, ses yeux cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment des rĂ©ponses dans le regard de la femme. Les mots semblaient s'ĂȘtre Ă©vaporĂ©s, laissant place Ă  un vide accablant. Le hochement de tĂȘte qu'elle fit Ă©tait Ă  la fois un acte d'acceptation et de confusion. C'Ă©tait comme si, par ce simple mouvement, elle tentait de donner un sens Ă  ce qu'elle ressentait, mĂȘme si elle ne pouvait pas encore mettre des mots sur ses Ă©motions.
Lilia, Lucillia, Alice, Jen, Ivana et Agatha étaient toutes réunies autour du feu crépitant, leurs visages illuminés par la lueur dansante des flammes. Le bruit du bois qui se consumait ajoutait une mélodie apaisante à leur conversation. Chacune d'elles partageait des anecdotes sur leurs cicatrices, tant physiques qu'émotionnelles, créant un lien intime entre elles.
Les rires éclataient, mélangés à des soupirs de nostalgie alors qu'elles évoquaient des souvenirs parfois douloureux, mais toujours empreints d'une certaine légÚreté. Lucillia racontait comment une chute de vélo lui avait laissé une marque indélébile sur son genou, tandis qu'Alice parlait d'une cicatrice plus profonde, celle laissée par une trahison amicale.
Cependant, malgré la chaleur du feu, une brise froide commençait à s'insinuer dans l'air, rendant l'atmosphÚre un peu plus ùpre. Les frissons parcouraient les bras des filles, mais elles ne semblaient pas s'en soucier, absorbées par la convivialité de l'instant. Ivana, enroulée dans sa veste, se blottissait un peu plus prÚs des autres, cherchant à capter la chaleur humaine qui les entourait.
Agatha, avec son sourire réconfortant, ajoutait des touches d'humour à leurs récits, allégeant les moments les plus sombres. Jen, quant à elle, se contentait d'écouter, ses yeux brillants de compréhension, comme si chaque histoire résonnait en elle.
Le Coven était rassemblé dans leur abri, le froid glacial s'infiltrant par les fissures des murs. Les murmures du vent à l'extérieur ajoutaient une tension palpable à l'atmosphÚre. La fatigue se lisait sur les visages de chacune, mais le besoin de chaleur était plus pressant que jamais.
Alice, frissonnante, brisa le silence. "Je ne suis pas contre l'idĂ©e de dormir en duo, mais hors de question que je dorme avec Agatha," dĂ©clara-t-elle en croisant les bras, l'air dĂ©terminĂ©.
Agatha, amusĂ©e par la rĂ©action d'Alice, rĂ©pliqua avec un sourire moqueur : "Ça va, je ne vais pas te tuer dans ton sommeil. Pas cette nuit, en tout cas."
Jen, toujours prudente, intervint : "On ne sait jamais, Agatha. Peut-ĂȘtre que ce serait mieux de ne pas prendre de risques." Elle lança un regard inquiet vers Agatha, comme si elle pesait le pour et le contre.
Ivana, qui avait Ă©coutĂ© la conversation avec un sourire, se leva et dĂ©clara d'une voix calme : "C'est bon, je dors avec elle." Elle se dirigea vers Agatha, sa dĂ©termination Ă©vidente.
Lilia, observant la scĂšne, se dĂ©cala doucement, un sourire aux lĂšvres. "Eh bien, je vais dormir avec Lucillia," annonça-t-elle en se rapprochant de la jeune femme.
Les filles commencÚrent alors à s'installer, formant des duos improvisés pour se protéger du froid. Les rires et les taquineries résonnaient dans l'abri, réchauffant l'atmosphÚre malgré le gel qui sévissait à l'extérieur. Chacune trouvait un peu de réconfort dans la proximité de ses amies, le lien du Coven se renforçant dans cette nuit glaciale.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire chaleureux illuminant son visage. Elle déplia sa veste, la tendant avec délicatesse pour la draper sur les épaules de Lilia. La texture douce et chaude de la veste enveloppa Lilia, lui offrant un répit contre le froid mordant qui régnait à l'extérieur.
AprĂšs avoir ajustĂ© la veste, Lucillia ne put s'empĂȘcher de prendre Lilia dans ses bras. C'Ă©tait un geste tendre et protecteur, comme si elle voulait lui transmettre toute la chaleur qu'elle avait Ă  offrir. Lilia, surprise par cette Ă©treinte, serra doucement Lucillia contre elle. Leurs cƓurs battaient en harmonie, et Lilia ne souhaitait pas relĂącher cette Ă©treinte rĂ©confortante.
Lucillia, ravie par ce moment intime, ferma délicatement les yeux. Elle se laissa porter par la chaleur de Lilia, savourant chaque seconde de cette proximité. Le monde extérieur semblait s'évanouir, et tout ce qui importait, c'était cette connexion spéciale qu'elles partageaient. Dans cette étreinte, elles trouvaient du réconfort et une sensation de sécurité, comme si elles pouvaient affronter n'importe quel défi ensemble.
Lilia, en respirant le parfum doux de Lucillia, se sentait comblĂ©e. C'Ă©tait un moment de pure tendresse, oĂč le temps semblait suspendu, et elles restĂšrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, savourant la chaleur de leur amitiĂ©.
Ivana était allongée, perdue dans ses pensées, lorsque Agatha s'approcha silencieusement. Avec une douceur infinie, elle glissa ses bras autour d'Ivana, un bras se posant délicatement sur ses hanches tandis que l'autre soutenait sa nuque. Le contact était chaleureux, et Agatha enfouit son nez dans le creux du cou d'Ivana, respirant son parfum réconfortant.
Ivana, surprise mais ravie par cette Ă©treinte, se laissa aller contre Agatha. Dans un murmure Ă  peine audible, elle chuchota :
 Â« Si tu avais su que je n'avais pas disparu quand ma mĂšre a tout dĂ©truit, tu serais venue me rendre visite ? » Sa voix tremblait lĂ©gĂšrement, trahissant une vulnĂ©rabilitĂ© profonde.
Agatha, ressentant la douleur dans les mots d'Ivana, la serra un peu plus fort contre elle. Elle pouvait sentir le cƓur d'Ivana battre contre son propre corps. Avec une tendresse infinie, elle rĂ©pondit doucement Ă  son oreille : 
« Bien sûr que oui. »
Un sourire se dessina sur le visage d'Ivana, et elle ferma lentement les yeux, savourant ce moment de réconfort.
Agatha et Ivana dormaient paisiblement, enveloppées dans une douce chaleur. Leurs corps étaient étroitement enlacés, créant une harmonie parfaite. Une de leurs mains était entrelacée, les doigts s'imbriquant délicatement comme les piÚces d'un puzzle, symbolisant leur lien indéfectible.
Agatha, plongée dans un sommeil profond, avait sa respiration douce et réguliÚre qui caressait le cou d'Ivana. Chaque inspiration était un murmure, un souffle léger qui faisait frémir la peau d'Ivana. Elle se sentait protégée, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cette étreinte.
Ivana, bien que somnolente, ne pouvait s'empĂȘcher de sourire en ressentant la chaleur du corps d'Agatha contre le sien. Elle savait que sa prĂ©sence Ă©tait un refuge, un abri contre le monde extĂ©rieur. Agatha ne voulait pas la lĂącher, et Ivana pouvait sentir la tendresse dans chaque mouvement, chaque souffle.
Dans cette bulle de tranquillitĂ©, le temps semblait s'arrĂȘter. Les bruits du monde extĂ©rieur s'Ă©vanouissaient, laissant place Ă  une douce mĂ©lodie de leurs cƓurs qui battaient Ă  l'unisson. Les lumiĂšres tamisĂ©es de la piĂšce ajoutaient une touche de magie Ă  ce moment, rendant leur sommeil encore plus prĂ©cieux. C'Ă©tait un cocon de paix, oĂč l'amour et l'amitiĂ© se mĂȘlaient dans un silence Ă©loquent.
Lilia Ă©tait allongĂ©e sur le dos, les yeux clos, son visage paisible illuminĂ© par la douce lumiĂšre du matin qui filtrait Ă  travers les rideaux. La tĂȘte de Lucillia reposait dĂ©licatement contre son Ă©paule, ses cheveux Ă©parpillĂ©s comme une cascade sombre autour d'eux. La main de Lucillia, douce et lĂ©gĂšre, Ă©tait posĂ©e sur le ventre de Lilia, presque comme si elle cherchait Ă  ressentir chaque mouvement de sa respiration.
Lilia, enveloppĂ©e dans un sommeil profond, avait sa main reposant sur la hanche de Lucillia, un geste instinctif qui tĂ©moignait de leur complicitĂ©. Leurs corps Ă©taient si proches, crĂ©ant une bulle de chaleur et de confort, oĂč le monde extĂ©rieur semblait s'effacer. Leurs respirations s'entremĂȘlaient dans un rythme apaisant, une mĂ©lodie silencieuse qui rĂ©sonnait dans l'air tranquille de la piĂšce.
Leurs visages Ă©taient dĂ©tendus, les traits adoucis par le sommeil. Lilia avait un lĂ©ger sourire sur les lĂšvres, comme si elle rĂȘvait d'un monde paisible, tandis que Lucillia semblait plongĂ©e dans un rĂȘve profond, sa main se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement sur le ventre de Lilia Ă  chaque inspiration.
Le silence Ă©tait presque sacrĂ©, interrompu seulement par le doux bruit de leur respiration. C'Ă©tait un moment de pure intimitĂ©, oĂč le temps semblait s'arrĂȘter, et oĂč rien d'autre n'importait que cette connexion entre elles. Leurs cƓurs battaient Ă  l'unisson, crĂ©ant une atmosphĂšre de sĂ©rĂ©nitĂ© et de confiance, un instant parfait figĂ© dans le temps.
â€żïž”â€żïž”ÊšÉžă€ŽFINă€ÊšÉžâ€żïž”â€żïž”
Merci Ă  tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre.
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ltalaynareor · 2 months ago
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Les escaliers
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Baudouin marchait lentement aux cĂŽtĂ©s de son amie Alix dans les rues animĂ©es de la vieille ville. Elle Ă©tait enceinte de huit mois et chaque mouvement semblait ĂȘtre un dĂ©fi pour elle.
"Baudouin, tu devrais rentrer au palais, tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi", protesta Alix, essuyant la sueur de son front.
Le roi lui lança un regard déterminé. "Je ne vais pas te laisser monter ces escaliers toute seule, Alix. Laisse-moi t'aider."
Malgré les protestations d'Alix, Baudouin la prit délicatement par le bras et l'aida à gravir les marches qui menaient à sa demeure. Les passants les regardaient avec étonnement, émerveillés de voir le roi, sans gardes escorter sa dame.
Une fois qu'ils furent arrivés en haut, Alix laissa échapper un soupir de soulagement. "Merci, Baudouin. Tu es vraiment un ami précieux."
Le roi lui offrit un sourire triste. "Je souhaite que tu n'aies pas Ă  traverser tout cela seule, Alix. Je souhaite que cet enfant soit le mien."
Alix baissa les yeux, consciente de la passion qui brûlait entre eux depuis leur enfance. "Je t'aime, Baudouin, mais je ne peux pas faire ça. Je suis mariée à un autre homme."
Baudouin hocha tristement la tĂȘte. "Je comprends. Ton bonheur est ma prioritĂ©, mĂȘme au dĂ©triment du mien."
Les deux amis se serrĂšrent dans les bras, conscients que leur amour Ă©tait condamnĂ© par les circonstances de la vie, mais peur ĂȘtre dans une autre vie pourrait-il en ĂȘtre autrement.
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sh0esuke · 5 months ago
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" Puppy Love "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Arlong The Saw.
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : MalgrĂ© les actes cruels qu'il commettait depuis son retour Ă  la surface, Arlong avait le cƓur tendre. Il le cachait, brisĂ© et piĂ©tinĂ© par le passĂ©. Cependant, en sa prĂ©sence, sous son regard d'une innocence pure, il ne savait plus comment taper du pied et s'affirmer. Elle, son amie de longue date, la fille qui avait fait chavirer son cƓur et qui continuait de le mener par le bout du nez, malgrĂ© les annĂ©es et les monstruositĂ©s dont il avait Ă©tĂ© tĂ©moin.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟏𝟔𝟓.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Sous les yeux pĂ©tillants de Arlong, la jolie sirĂšne gloussa. Elle camouflait son sourire derriĂšre sa main, les yeux clos, et son cƓur battant Ă  tout rompre. Elle en sentit chacune de ses palpitations. Arlong, quant Ă  lui, avait les pieds plongĂ©s dans l'eau, il Ă©tait assis sur le bord de sa piscine personnelle donnant accĂšs Ă  la mer, la sirĂšne devant lui Ă©tant dans l'incapacitĂ© de le rejoindre sur la terre ferme.
Les autres hommes poissons habitants Arlong Park, compagnons et amis de Arlong, avaient depuis longtemps disparu, sĂ©parĂ©s en plusieurs groupes qui s'en Ă©taient allĂ©s rĂ©colter leurs dĂ»s dans les villages de l'Ăźle Conomi. Une fois le bĂątiment vidĂ©, Arlong avait rejoint la sirĂšne et, sans s'en ĂȘtre rendu compte, une heure et demie s'Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©e. Trop occupĂ© par son rire et son savoir enthousiaste, l'homme poisson requin scie en aurait presque oubliĂ© la rage qu'il portait envers le monde des hommes, et, ainsi, il ne songeait qu'Ă  elle. Cela fut la raison pour laquelle Arlong regardait la sirĂšne, ou plutĂŽt : la raison pour laquelle il ne l'a quittait plus du regard.
« Tu es tellement drÎle, Arlong. » miaula la demoiselle, des étoiles dans les yeux. « Les garçons dans le district des hommes poissons ne sont pas comme toi. Ils sont ennuyants et si faibles... Il n'y a que toi qui sait te montrer aussi parfait. »
L'ego de Arlong s'en retrouva boosté, l'homme poisson bomba le torse, un sourire carnassier dessiné sur ses lÚvres humides. La jolie sirÚne, elle, occupée à l'admirer, s'accouda contre le bord de la piscine. Elle reposa sa mùchoire contre la paume de sa main et fit parcourir ses pupilles qui brillaient d'admiration sur le splendide visage de Arlong. Elle se mordit la lÚvre inférieure à la vue de son fier torse marqué au fer rouge, aucunement tùché par des cicatrices. Car Arlong n'était pas le type d'homme à tomber au combat, il n'était pas le type de garçon à essuyer des coups, il était celui qui les assénait.
« Le district des hommes poissons, ça me rappelle des souvenirs. »
« Oh, tu devrais y revenir un de ces jours ! » s'exclama la sirÚne. « Je suis sûre que tout le monde serait ravi de te voir ! »
« AprÚs tout ce temps ? J'en doute. »
Arlong dĂ©posa une main sur le crĂąne de la demoiselle, sa paume Ă©tait si grande et ses doigts si longs que le tout vint presque recouvrir sa tĂȘte. La jeune femme gloussa Ă  ce geste, sa queue tressaillit et son cƓur bondit dans sa poitrine. Elle serra ses poignets contre sa poitrine. Ses yeux donnĂšrent l'impression de s'ĂȘtre changĂ©s en cƓur, Arlong pensa mĂȘme qu'elle s'Ă©tait mĂ©tamorphosĂ©e en roc. Cependant, l'intensitĂ© avec laquelle elle le regardait lui certifiait le contraire.
« Tu seras accueilli en hĂ©ros, mĂȘme le roi Neptune devrait se dĂ©placer ! » affirma-t-elle. « Tu as fait tellement pour nous protĂ©ger, jamais nous ne pourrons assez t'ĂȘtre reconnaissant. »
Arlong grinça des dents, il retira sa main d'elle et la plaça ensuite sur le bord de la piscine. Il savait que son admiration avait un cĂŽtĂ© pervers. L'obsession qu'elle lui vouait Ă©tait malsaine, Arlong n'Ă©tait pas quelqu'un de bien. Arlong prenait plaisir Ă  torturer enfants et femmes. Il en avait mĂȘme tuĂ©s. AveuglĂ© par son dĂ©sir de vengeance, il se savait monstre et non hĂ©ros. Cependant, ĂȘtre vu de cette maniĂšre par la fille dont il Ă©tait Ă©pris depuis l'enfance lui faisait de l'effet. Aussi innocente que splendide, elle lui vouait un amour aveugle auquel il rĂ©pondait par les mĂȘmes symptĂŽmes. Arlong voulait juste profiter de ça, encore un peu plus longtemps, il voulait qu'elle continue Ă  le regarder avec ces gros yeux globuleux semblables Ă  des cƓurs qui ne battaient rien que pour lui.
C'Ă©tait Ă©goĂŻste, mais Arlong l'Ă©tait, Ă©goĂŻste. Qui avait-il de mal, alors, Ă  profiter de la situation ? C'Ă©tait tout ce dont il avait toujours rĂȘvĂ©. Il Ă©tait servi.
« T'es bien gentille, mais ça fait longtemps que l'équipage de Fisher Tiger n'est plus vu en héro. Il faut te faire une raison. »
« Je suis sûre qu'un jour on vous rendra justice. »
Glissant la paume de sa main sur sa joue, la demoiselle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© afin d'avoir accĂšs au profil de Arlong. Elle lui sourit de maniĂšre stupide, toujours avec ce regard intense et accompagnĂ©e par les battements rythmĂ©s de son organe thoracique. Arlong en rougit. Il dĂ©tourna le regard et se racla la gorge.
« Tu resteras toujours mon héros, moi. » avoua-t-elle. « AprÚs tout c'est toi qui m'as sauvée la vie lorsque ces stupides humains ont cherché à m'enlever. Je m'en souviens comme si c'était hier. »
De cet acte charitable, en Ă©tait nĂ©e une obsession. Ce fut une journĂ©e banale oĂč un Arlong trĂšs jeune, enfant, avait vu la jolie sirĂšne, plus jeune de quelques annĂ©es que lui, se faire emprisonnĂ©e par un groupe de pirates. Elle s'Ă©tait dĂ©battue aussi fort qu'elle avait pu. Elle s'Ă©tait souvenue de ce que ses parents lui avaient dit Ă  propos des humains, de leur dangerositĂ© et de leur aviditĂ©, alors, lorsqu'elle s'Ă©tait retrouvĂ©e face Ă  eux, elle avait immĂ©diatement cherchĂ© Ă  s'enfuir. Et si Arlong ne les avait pas sauvagement assassinĂ©s ce jour lĂ , elle serait sĂ»rement morte aux mains d'un dragon cĂ©leste ou utilisĂ©e comme dĂ©coration dans un aquarium.
Arlong Ă©tait devenu bien plus que son sauveur, il Ă©tait devenu son Dieu.
« C'est rien. J'allais pas les laisser t'emmener. »
Émue, la sirĂšne dĂ©posa sa main gauche sur la sienne. De l'eau gouttait de ses doigts, la main de Arlong finit aussi trempĂ©e que la sienne. La demoiselle profita de son silence pour entremĂȘler ses doigts aux siens. Arlong dĂ©glutit. Il jeta un coup d'Ɠil Ă  sa main et serra ses doigts entre les siens tout en relevant son regard dans le sien. Ce contact physique les reliant fit tambouriner leur deux cƓurs Ă  vive allure, Arlong dĂ©glutit de nouveau tandis que la jolie jeune sirĂšne, elle, fut incapable de respirer autre chose que son odeur et de contempler autre chose que son faciĂšs.
« Tu as un si grand cƓur, pas Ă©tonnant que tu sois arrivĂ© Ă  faire tout ça. » songea-t-elle en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Arlong Park. « Tu me garderas avec toi lorsque tu auras conquis tout East Blue, n'est-ce pas ? »
« Pourquoi pas. » répondit-il.
« Oh, oh ! Comme c'est excitant ! J'ai hùte de voir à quoi ressemble le reste du monde ! » elle s'enthousiasma. « Est-ce que tu crois qu'il y a des parcs d'attraction comme sur l'archipel Sabaody ? J'aimerais tous les essayer ! »
Arlong sentit ses doigts s'accrocher aux siens, la sirĂšne Ă©tait si heureuse Ă  l'idĂ©e d'enfin pouvoir profiter de la terre ferme qu'elle fut incapable de contrĂŽler sa force. C'Ă©tait avec des Ă©toiles dans les yeux qu'elle dĂ©blatĂ©rait son dĂ©sir de profiter des constructions humaines, et Arlong l'Ă©coutait attentivement. Il tendait l'oreille, hochant la tĂȘte lorsqu'elle citait le grand huit, les auto-tamponneuses, la nourriture Ă  base de sucre; tels que la barbe Ă  papa ou la pomme d'amour, et se rapprochait d'elle lorsqu'elle tirait avidement sur son avant-bras de sa main libre.
« C'est réel, Arlong ? Tu vas vraiment faire tout ça ? »
« C'est que justice. » répondit-il.
« C'est fantastique. Tu es fantastique ! »
Elle avait suffisamment approchĂ© l'homme poisson requin scie pour que, finalement, elle puisse embrasser son menton. La sirĂšne l'avait attrapĂ©, puis elle remontait sa paire de lĂšvres jusqu'Ă  la commissure de sa bouche. Et enfin, sa joue. Elle baisa cette partie avec des yeux clos et sa peau poisseuse toute chaude. Arlong rougit face Ă  ce geste. Il la regarda avec surprise, serra sa prise sur sa main un peu trop fort, sentit ses yeux s'Ă©carquiller et son souffle se couper. C'Ă©tait agrĂ©able. Son odeur, sa peau, ses doigts, ses lĂšvres, tout ce qui se passait autour d'eux, et ce silence aussi... Arlong et la sirĂšne Ă©taient, Ă  s'y mĂ©prendre, seuls au monde. Il n'y avait qu'elle et l'amour de sa vie. Lui et la fille de ses rĂȘves.
Et alors qu'elle se recula de maniÚre brusque, le regard fuyant à cause de son geste spontané qu'elle regretta subitement, elle apportait ses mains hésitantes à sa poitrine, et détournait le regard. Ce fut avec une certaine honte qu'elle regarda partout sauf dans la direction de Arlong.
« Pardon. Je n'aurais pas dû. »
« Non. Non, c'est rien. »
Arlong avait avouĂ© cela tout en apportant ses doigts Ă  sa mĂąchoire, il les avaient ensuite remontĂ©s sur sa joue. Sa joue tachĂ©e par son rouge Ă  lĂšvres, sa joue toute rosie par un joli sentiment d'embarras qui s'emparait de lui. Les pupilles de Arlong tremblĂšrent. L'homme poisson tremblait de tout son ĂȘtre Ă  vrai dire, son cƓur fou en Ă©tait Ă  coup sĂ»r le responsable. Et tandis que la demoiselle fut incapable de regarder son premier amour dans les yeux, ce dernier, quant Ă  lui, fut incapable de cesser de la contempler.
« Je suis heureux de savoir que tu as confiance en moi. »
Arlong déposa de nouveau sa main sur le sommet de son crùne, il força la sirÚne à planter ses yeux dans les siens et refusa de la laisser partir.
« Tu plaisantes ? » s'étonna celle-ci. « Bien sûr que j'ai confiance en toi, Arlong ! Tu es le futur héros de l'ßle des hommes poissons, un grand avenir t'es destiné. Et je n'ai pas besoin de voir dans le futur pour le savoir. »
Enroulant ses doigts autour de son poignet, la jeune femme apporta la main de Arlong entre ses seins.
« Mon cƓur, c'est lui qui me le dit. Et j'ai autant confiance en lui que toi. »
Un sourire carnassier prit place sur les lĂšvres de Arlong.
« J'en doute pas. AprÚs tout, y'a qu'un pirate de ma trempe qui régnera sur les quatre mers. C'est mon destin. »
À ces mots, la sirĂšne frĂ©mit.
« Oui, c'est ça. »
Apportant le dos de ses doigts contre sa joue, la jolie demoiselle sourit plus fort. Elle sentit le pouce de Arlong caresser sa joue, elle zieuta sa main d'ici et resserra sa prise sur son poignet dans l'optique de le faire continuer. Elle ne voulait plus le lùcher. Et ce n'était pas comme si Arlong désirait le contraire. Il la toisait de toute sa hauteur, contemplant l'état docile et amoureux sans lequel elle se trouvait. Et il la trouva splendide, il la trouva si belle qu'il en terminait bouche bée.
« Il n'y a que toi qui puisse le faire, Arlong. Il n'y a que toi qui puisse tous nous sauver... »
Et ce fut sur ces mots rempli d'espoir, que la demoiselle ferma les yeux et poussa un long soupir. Arlong, quant à lui, resta muré dans un silence dont la jolie sirÚne ne compris point le sens. Mais il fut si réconfortant qu'elle y porta peu d'importance.
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coolvieilledentelle · 1 year ago
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Chaque femme mĂ©rite cet homme qui va l'appeler "mon amour", qui va l'embrasser comme si elle valait absolument tout, qui va l'enlacer comme s'il n'allait jamais la laisser partir, qui ne va jamais la tromper ni lui mentir, qui va essuyer ses larmes quand elle pleure, qui ne va pas la rendre jalouse, mais plutĂŽt rendre les autres filles jalouses d'elle, qui n'aura pas peur de montrer au monde entier ce qu'il ressent pour elle et Ă  quel point il l'aime 
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mamaasawriter · 2 months ago
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on s'est habitué à s'éteindre la peau à enclore nos mouvements à entourer nos gestes à limiter nos voix à mesurer nos muscles à réprimer nos cris à ravaler nos langues à essuyer nos sangs à retenir nos corps à contenir nos corps.
Andrea Thominot, On a peur mais ça va
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leleaulait · 5 months ago
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J'ai mis 3h Ă  retourner la terre du jardin tellement elle Ă©tait sĂšche đŸ„” il y avait des crevasses Ă©normes, j'Ă©tais en plein soleil j'ai cru que j'allais crever, j'Ă©tais obligĂ© d'avoir un vieux mouchoir de papy pour essuyer ma vieille sueur qui dĂ©goulinait 😬, tout ça pour 40 poireaux que le chĂ©ri mangera mĂȘme pas 😭.
Je deviens ce genre de personne vous savez, qui font un jardin tellement grand qu'ils ne savent plus quoi foutre de tout les lĂ©gumes qui poussent parce que 20 courgettes, 3 rangĂ©es de betteraves, 80 poireaux comment vous dire...je peux pas en manger matin midi soir non plus quoi. Ho non !... Je deviens mes grands-parents đŸ˜±.
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daisydesetoiles · 3 months ago
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Flufftober 2024 : "Ça file les chocottes", "Vraiment ?"
12 octobre
« Ă‡a file les chocottes Â», Â« Vraiment ? » ("This is spooky", "Really ?")
OphĂ©lie & Octavio (La passe-miroir)
Octavio n'arrĂȘtait pas de glisser ses doigts dans sa frange humide pour la repousser sur le cĂŽtĂ©. OphĂ©lie n'Ă©tait pas sĂ»re de l'avoir dĂ©jĂ  vu aussi dĂ©semparĂ©: mĂȘme quand ils s'Ă©taient fait attaquer par le Sans-Peur, dans la ville basse noyĂ©e par la tempĂȘte de poussiĂšre et son tigre Ă  dents de sabre, il Ă©tait en territoire connu et donc, maĂźtrisait son environnement. Les rues pavĂ©es et vallonnĂ©es, les grosses flaques d'eau d'Anima, dues Ă  la pluie froide qui tombait sans discontinuer depuis trois jours, devaient sacrĂ©ment le dĂ©router. Il n'avait jamais apprĂ©hendĂ© ces climats autrement que par les livres.
« Je comprends mieux pourquoi tes cheveux sont comme ça, commenta le Visionnaire Ă  sa façon unique de plaisanter, l'expression neutre mais un lĂ©ger rictus au coin des lĂšvres. Est-ce qu'il pleut constamment sur ton arche
 hum, dans ton pays ? My, j'ai l'impression que l'eau s'est infiltrĂ©e jusque dans mes bottes. »
C'était vrai que l'écharpe ne s'illustrait pas particuliÚrement par ses capacités à tenir un parapluie parfaitement à la verticale. Il valait pourtant mieux que ce soit elle qui s'en charge plutÎt qu'Octavio. Il était tellement habitué à manier les ombrelles, sous le soleil brûlant et les vols de perroquets de Babel, que son amie et lui se prenaient toutes les rafales de pluie dans le visage.
Le soleil commençait Ă  baisser au-dessus des toits des maisons mais, comme on Ă©tait encore que le 12 octobre, il ne disparaĂźtrait pas complĂštement avant deux bonnes heures. OphĂ©lie avait le temps de montrer Ă  Octavio la façon dont les Animistes cĂ©lĂ©braient l'une des fĂȘtes les plus anciennes et les plus Ă©tonnantes de leur arche: les Tous Saints. À cette occasion, les objets les plus chouchoutĂ©s, apprĂ©ciĂ©s et valorisĂ©s de chaque famille d'Anima Ă©taient revĂȘtus d'Ă©toles blanches et dĂ©corĂ©s d'une petite bougie Ă  la flammerole bleue tremblotante. Ça les changeait un peu et illustrait leur appartenance Ă  une mĂȘme grande, longue et fantastique histoire, issue de siĂšcles d'objets animĂ©s par leurs talentueux propriĂ©taires.
Pour autant, comme ils avaient tous l'habitude des tables de billard, machines à chocolat et autres rubans à chapeau doués d'un tempérament et de comportements détonants, la jeune fille ne s'attendait pas au commentaire tranquille qui émana de son compagnon de promenade :
« Ça file les chocottes.
-Vraiment ? s'étonna-t-elle. »
Un parapluie couleur citrouille était en train de tournoyer dans une flaque, devant eux, l'étole reliant chaque de ses douze extrémités lui donnant l'air d'émaner un halo d'éther blanc. La bougie dans sa poignée refusait obstinément de s'éteindre, malgré les gouttes d'eau qui trempÚrent une nouvelle fois les bottes ailées d'Octavio. Le jeune homme s'écarta et, comme l'écharpe voulut continuer de l'abriter avec leur propre parapluie, son amie reçut une giclée de pluie sur les lunettes. L'autre extrémité de l'écharpe se mit aussitÎt en tùche de les retirer de son nez pour les essuyer.
« Mais ce n'est pas dĂ©sapprobateur, prĂ©cisa le Visionnaire en tendant un mouchoir Ă  OphĂ©lie pour qu'elle s'essuie le front. In fact, c'est plutĂŽt fascinant. Spooky. Un mĂ©lange d'effrayant et de mignon, je suppose.
-Depuis quand apprécies-tu ce qui est effrayant ? s'étonna son amie en récupérant ses lunettes sur son nez.
-Depuis que mon esprit s'est Ă©levĂ© Ă  de nouvelles comprĂ©hensions. Il y a plus de mondes que ce que nous pouvons percevoir. C'est effrayant. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a aucune trace de bontĂ©, de valeur ou de cuteness Ă  l'intĂ©rieur, au contraire. C'est probablement pour ça que vos ancĂȘtres cĂ©lĂ©braient cette fĂȘte de cette maniĂšre. »
OphĂ©lie sourit et Octavio tourna briĂšvement la tĂȘte vers elle pour lui rendre son expression chaleureuse. Elle aimait la façon dont elle comprenait mieux le monde lorsqu'ils se promenaient ensemble.
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jeanchrisosme · 10 months ago
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Je peux essuyer les larmes dans mes yeux, mais je ne peux pas essuyer la douleur dans mon cƓur.
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pompadourpink · 2 years ago
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Les temps du futur
Le futur proche
The near future is the tense one uses to talk about an action that is about to happen, like the name suggests, in a short period of time. It is built by adding the verb aller (to go) conjugate in the indicative present tense and the infinitive form of the second verb that expresses the action.
je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont
It is used specifically when this action is not only close but also linked to the moment the sentence is pronounced and expresses a high level of confidence that the action will in fact be done.
Tu vas monter dans ta chambre - you are going to go up to your room
Ils vont arriver d'ici une heure - they are going to be here in an hour
-
Le futur simple
The simple future refers to an action that will happen at some point in the future and still has the possibility to be cancelled or forgotten about. Be warned: the conjugation looks quite similar to the present conditional but it's rather simple: for regular verbs, all you have to do is keep the infinitive and add imperfect endings.
The irregular verbs are the auxiliaries, aller, -ir verbs accueillir, acquérir, conquérir, cueillir, recueillir, tenir, venir (+ derivatives: contenir, retenir, advenir, devenir...) and -oir verbs mouvoir, prévoir, pouvoir, pourvoir, s'asseoir, savoir, valoir, voir.
La conjugaison
-rai, -ras, -ra, -rons, -rez, -ont
je marcherai, tu marcheras, il marchera, nous marcherons, vous marcherez, ils marcheront
je finirai, tu finiras, il finira, nous finirons, vous finirez, ils finiront
je courrai, tu courras, il courra, nous courrons, vous courrez, ils courront
je ferai, tu feras, il fera, nous ferons, vous ferez, ils feront
Auxiliaries: je serai, tu seras, il sera, nous serons, vous serez, ils seront + j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront
N.B. -eler and -eter verbs get an accent and consonant ajustements: appeler > j'appellerai, acheter > j'achĂšterai; in -yer verbs the y turns into i: essuyer > j'essuyerai
-
Le futur antérieur
The perfect future is a compound tense made of an auxiliary conjugated in the simple future and a past participle.
je serai, tu seras, il sera, nous serons, vous serez, ils seront
j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront
It can either be used alone or followed by another clause conjugated in the simple future that refers to what will happen depending on the first action.
Vous aurez fini de manger dans dix minutes - you'll be done eating in ten minutes
Je serai arrivée quand tu te réveilleras - I will have arrived when you'll wake up
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Movie: Le bleu est une couleur chaude, Abdellatif Kechiche, 2013
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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ellednorih · 11 months ago
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J'ai failli croire que j'étais une criminelle avec ces mains ensanglantées essuyant mes plaies
Salpy Baghdassarian - Quarante cerfs-volants
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maisouvontlespoussieres · 11 months ago
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2023 - Elle
Une nouvelle fois pĂ©nĂ©trer cette piĂšce plongĂ©e dans la pĂ©nombre. Saluer, me dĂ©faire, puis me laisser surprendre par la douceur de cette voix grave. Rejoindre la mĂ©ridienne couverte de coussins pour m’y enfoncer lentement avant de lutter contre la torpeur inĂ©vitable. L’écouter un peu et parler beaucoup. Soudain, abandonnant tout contrĂŽle, me vider d’annĂ©es lourdes. Essuyer mes joues, payer, sortir et enfin respirer sous le ciel gris de mon Paname. Il y a longtemps que je n’avais pas vu ma psy, moi.
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mrsines · 1 month ago
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Always And Forever
Chapitre 4 -> Halloween
♄*♡∞:ïœĄ.ïœĄă€€ă€€ïœĄ.ïœĄ:∞♡*♄ ♄*♡∞:ïœĄ.ïœĄă€€ă€€ïœĄ.ïœĄ:∞♡*♄
Wanda venait d'accoucher il y a six ans de ses deux garçons, Billy et Tommy. Maintenant ùgés de 6 ans, ils débordaient d'énergie. Ce matin-là, la cuisine était leur terrain de jeu. Des éclats de rire résonnaient alors qu'ils se lançaient des morceaux de pain et des cuillÚres de confiture dans une bataille de nourriture hilarante. Wanda, les mains sur les hanches, regardait la scÚne, partagée entre l'envie de gronder et celle de sourire devant leur complicité.
« Billy, Tommy ! Ça suffit maintenant ! Qui va nettoyer tout ça ? » dit-elle en croisant les bras.
Les deux garçons s'arrĂȘtĂšrent, Ă©changeant un regard coupable avant d'Ă©clater de rire.
Billy, les joues encore couvertes de confiture, leva une main victorieuse en criant :
« Tommy, on est des pirates ! Et c'est notre navire ! »
Tommy, armé d'une cuillÚre dégoulinante de yaourt, répliqua :
« Pas si je te bats, Capitaine Billy ! »
Avant que Wanda ne puisse réagir, Tommy fit un lancer parfait, et le yaourt atterrit directement sur le front de son frÚre. Billy, bouche bée, resta figé une seconde avant de riposter avec une pluie de céréales.
Wanda, exaspérée mais amusée, attrapa un torchon et s'écria :
« TrÚs bien, si c'est comme ça... J'arrive dans votre équipage ! »
Elle plongea ses mains dans un bol de farine, en lança une poignée en l'air, et la bataille devint un véritable chaos. Billy et Tommy éclatÚrent de rire en voyant leur mÚre si complice dans leur folie.
Vision brĂšve de la scĂšne : des morceaux de pain sur la table, des flaques de lait sur le sol, et toute la petite famille couverte de farine et de confiture. La bataille s'arrĂȘta enfin lorsque Vision entra dans la cuisine, regardant le carnage avec son calme habituel.
« Wanda... Est-ce que je dois demander ce qu'il s'est passé ici ? »
Wanda haussa les Ă©paules avec un sourire espiĂšgle.
« Disons qu'on a fait... un peu d'art moderne. Tu veux participer ? »
Vision soupira, un léger sourire trahissant sa fausse sévérité. « Je vais chercher un balai. »
Vision, en essuyant une tĂąche de confiture sur son Ă©paule, posa le balai avec un soupir dramatique.
« TrÚs bien, si vous refusez de vous calmer... je vais devoir appeler Rosalía. »
Billy et Tommy Ă©changĂšrent un regard complice, avant de hausser les Ă©paules.
« Vas-y ! » s'exclama Tommy en riant.
« Elle est trop gentille, de toute façon, » ajouta Billy avec un grand sourire.
Vision les regarda, clairement décontenancé. « Vous ne comprenez pas... Rosalía est implacable. Une fois qu'elle arrive, c'est fini pour vous. Vous allez devoir... » Il fit une pause dramatique. « ...ranger ! »
Billy croisa les bras, un air de défi sur le visage. « Elle nous laisse toujours des bonbons quand on range. Alors c'est nous qui gagnons. »
Tommy acquiesça en riant. « Ouais, elle dit que le travail bien fait mérite une récompense ! »
Vision cligna des yeux, son plan complÚtement démoli. « Eh bien... c'était... inattendu. »
Wanda, les bras croisés, s'amusait clairement de la scÚne. « Tu vois, chéri ? Tes menaces tombent à l'eau. »
Vision, finalement vaincu, posa son téléphone sur la table. « Vous savez quoi ? Je rends mon tablier. Wanda, ces pirates sont maintenant tes pirates. »
Wanda Ă©clata de rire et se tourna vers ses garçons. « D'accord, les petits malins. Si vous ne craignez pas RosalĂ­a, peut-ĂȘtre que vous devriez avoir peur de moi. Parce que moi, je ne donne pas de bonbons pour ranger. »
À ces mots, Billy et Tommy filĂšrent comme des fusĂ©es, attrapant des torchons pour nettoyer en riant. Wanda jeta un coup d'Ɠil amusĂ© Ă  Vision. « VoilĂ . Ça, c'est une vraie menace. »
àŒșâ™ĄàŒ»
Rosalia était tranquillement installée chez elle, enveloppée dans son plaid préféré, une tasse de café chaud entre les mains. Les rayons du matin filtraient à travers les rideaux, apportant une lumiÚre douce et agréable dans la piÚce. Elle se détendait aprÚs une semaine bien remplie, savourant chaque gorgée de sa boisson.
Le silence de la maison fut soudainement brisé par un coup frappé à la porte. Rosalia posa son café sur la table basse et se leva lentement, se demandant qui pouvait bien venir à cette heure-ci. En ouvrant la porte, elle se retrouva face à Billy et Tommy, les sourires éclatants et les yeux brillants d'excitation.
"Salut, Rosalia !" s'Ă©cria Tommy, les mains sur les hanches, tout aussi enthousiaste que toujours. "On a une super nouvelle Ă  te dire !"
"Oui, et tu vas adorer," ajouta Billy, presque en chuchotant, comme s'il voulait garder un peu de mystĂšre.
"Eh bien, maman organise une fĂȘte d'Halloween ce soir !" dit Billy en levant les bras en l'air. "Et on voulait savoir si tu voulais venir. On a mĂȘme des costumes super cools et on va prĂ©parer des bonbons !"
Rosalia les regarda, touchée par leur enthousiasme. Halloween était toujours une période amusante, et l'idée de passer la soirée avec eux, Agnes, et tous les autres la tentait beaucoup. Elle avait hùte de les rejoindre pour une soirée de rires, de jeux, et d'amusement.
"Eh bien, comment dire non Ă  une invitation aussi enthousiaste ?" rĂ©pondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je serai lĂ , bien sĂ»r. J'ai hĂąte de voir ce que vous avez prĂ©vu pour cette fĂȘte !"
Les enfants sautÚrent de joie à la réponse positive de Rosalia. Billy la remercia avec un grand sourire, et Tommy, ne pouvant contenir son excitation, laissa échapper un petit cri de joie.
"Ça va ĂȘtre gĂ©nial ! On va faire des jeux, des concours de costumes, et mĂȘme un coin hantĂ© ! On te laisse prĂ©parer un super costume, ok ?"
Rosalia hocha la tĂȘte en rigolant. "Promis, je vais trouver quelque chose de parfait. Vous allez ĂȘtre impressionnĂ©s."
Les enfants lui firent signe et partirent en courant, impatients de continuer leurs prĂ©paratifs pour la soirĂ©e. Rosalia retourna dans sa maison, le sourire aux lĂšvres, prĂȘte pour cette soirĂ©e d'Halloween mĂ©morable
Rosalia retourna s'installer dans son salon, un sourire toujours sur les lÚvres en repensant à la réaction des enfants. Elle avait hùte de les voir déguisés, et la perspective de passer une soirée amusante en compagnie de Wanda, Vision et les enfants la réjouissait.
Elle attrapa son téléphone, parcourut ses contacts, et appuya sur le nom d'AgnÚs. Elle espérait qu'elle serait disponible pour discuter un peu, surtout aprÚs la surprise de la matinée.
L'appel se connecta rapidement, et la voix d'AgnĂšs, joyeuse et pleine d'Ă©nergie, se fit entendre au bout du fil.
"Allî, Rosalia ! Ça va ?"
"Salut AgnĂšs, ça va trĂšs bien, merci. Écoute, les enfants m'ont invitĂ©e Ă  la soirĂ©e d'Halloween ce soir chez Wanda et Vision, et je voulais savoir si tu comptais y aller aussi ?" Rosalia laissa Ă©chapper un lĂ©ger rire en pensant Ă  toute l'effervescence de la soirĂ©e Ă  venir.
AgnĂšs, toujours aussi enthousiaste, rĂ©pondit presque sans hĂ©sitation : "Bien sĂ»r que je vais y aller ! J'adore Halloween, et avec Wanda et Vision, ça promet d'ĂȘtre une soirĂ©e incroyable. Tu seras lĂ  aussi, non ?"
Rosalia sourit, contente de savoir qu'AgnÚs serait présente. "Oui, les enfants m'ont invitée et je ne pouvais pas dire non à une soirée aussi fun. Je pensais qu'on pourrait y aller ensemble, si tu veux ?"
AgnÚs pouffa de rire. "Tu sais que c'est une excellente idée. Je suis partante ! On va s'éclater !"
Les deux femmes Ă©changĂšrent quelques mots supplĂ©mentaires, planifiant leur arrivĂ©e et discutant briĂšvement des costumes. Rosalia raccrocha le tĂ©lĂ©phone, son esprit dĂ©jĂ  plongĂ© dans les prĂ©paratifs pour la soirĂ©e. Elle savait qu'elle allait passer un moment fantastique entourĂ©e de ses proches, et avec AgnĂšs Ă  ses cĂŽtĂ©s, cela promettait d'ĂȘtre encore plus amusant.
Rosalia se laissa aller dans le canapé en attendant la réponse d'AgnÚs, tout en imaginant la soirée d'Halloween à venir. Quand AgnÚs reprit la parole, c'était avec une touche de malice dans sa voix.
"Je vais me dĂ©guiser en pirate. Ça fait un moment que je voulais essayer ce look, tu sais, avec un bon chapeau, un cache-Ɠil et tout. Qu'en penses-tu ?" AgnĂšs semblait trĂšs enthousiaste Ă  l'idĂ©e de son costume.
Rosalia sourit, ses pensĂ©es dĂ©jĂ  tournĂ©es vers son propre dĂ©guisement. "Ah, j'adore l'idĂ©e ! Ça te va parfaitement, tu as ce petit cĂŽtĂ© audacieux qui ira bien avec un pirate," rĂ©pondit-elle, amusĂ©e. "De mon cĂŽtĂ©, je pensais me dĂ©guiser en vampire. Ça me semble un peu clichĂ©, mais c'est tellement classique que ça passe toujours bien."
AgnĂšs Ă©clata de rire de l'autre cĂŽtĂ© du tĂ©lĂ©phone. "Un vampire ? Oh, j'adore ! Ça va te rendre encore plus mystĂ©rieuse, et avec tes yeux... Je suis sĂ»re que tu vas ĂȘtre la plus sĂ©duisante des crĂ©atures de la nuit."
Rosalia sentit une chaleur douce monter Ă  ses joues en entendant la taquinerie dans la voix d'AgnĂšs. Elle s'assit un peu plus droite, ne pouvant empĂȘcher un lĂ©ger sourire de se dessiner sur ses lĂšvres. "Ah, tu sais comment flatter une fille," rĂ©pondit-elle d'une voix plus douce. "Mais je vais devoir te prĂ©venir, si tu oses m'approcher avec ce regard de pirate, tu risques de me transformer en une crĂ©ature bien plus dangereuse que tu ne penses."
AgnĂšs rit, et Rosalia pouvait presque imaginer son sourire sĂ©ducteur. "Je suis sĂ»re que je saurais me dĂ©fendre contre une vampire aussi mignonne. Peut-ĂȘtre que tu me mordras... qui sait ?" Sa voix Ă©tait pleine de sous-entendus.
Rosalia sentit son cƓur s'emballer un peu, mais elle ne pouvait s'empĂȘcher de sourire. "On verra bien... Mais fais attention, parce que dans la nuit, mĂȘme un pirate audacieux pourrait se faire surprendre par un vampire trop... irrĂ©sistible."
AgnĂšs ne se fit pas prier et rĂ©pondit d'un ton charmeur : "Je vais devoir ĂȘtre prudente alors. Mais je pense que tu me tiendras en haleine, ma chĂšre vampire."
Les deux femmes se laissÚrent aller à rire, les sous-entendus et la taquinerie flottant dans l'air entre elles. La conversation se poursuivit sur un ton léger et complice, alors qu'elles s'imaginaient déjà la soirée et l'effet de leurs costumes respectifs. Mais plus la conversation avançait, plus Rosalia se rendait compte que ce simple appel venait de rendre cette soirée d'Halloween encore plus excitante qu'elle ne l'avait imaginée.
àŒșâ™ĄàŒ»
Rosalia arriva chez Wanda en milieu d'aprĂšs-midi, prĂȘte Ă  l'aider pour les derniers prĂ©paratifs de la soirĂ©e d'Halloween. La maison Ă©tait dĂ©corĂ©e de maniĂšre chaleureuse, et l'atmosphĂšre festive la mettait dĂ©jĂ  dans l'ambiance. Wanda, tout sourire, l'accueillit Ă  l'entrĂ©e.
"Salut ! Je suis tellement contente que tu sois lĂ . Tu es prĂȘte Ă  me donner un coup de main ?" demanda Wanda, son ton plein de bonne humeur.
"Bien sĂ»r, qu'est-ce que tu veux que je fasse ?" rĂ©pondit Rosalia avec un sourire, toujours prĂȘte Ă  aider.
Wanda la guida jusqu'au salon, oĂč elle avait dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© son costume. "J'ai un petit problĂšme avec l'arriĂšre de ma robe. Les boutons ne tiennent pas trĂšs bien. Tu pourrais m'aider Ă  les attacher ?" demanda Wanda, en se tournant lĂ©gĂšrement pour lui montrer le dos de la robe.
Rosalia acquiesça et se mit immĂ©diatement au travail, ajustant les boutons un par un. Elle Ă©tait concentrĂ©e, mais elle ne put s'empĂȘcher de remarquer Ă  quel point la situation Ă©tait lĂ©gĂšrement intime, mĂȘme si Wanda ne semblait pas s'en rendre compte.
"Tu sais, tu es vraiment efficace pour ça," taquina Wanda, un sourire malicieux aux lĂšvres. "Peut-ĂȘtre que je devrais t'engager comme assistante personnelle pour mes futurs costumes."
Rosalia sourit en continuant d'attacher les boutons. "Je ne sais pas si je pourrais gérer une carriÚre à plein temps, mais je ferai volontiers des remplacements," répondit-elle en plaisantant.
"Tu es sûre ? Parce que je dois dire que j'aime bien l'idée de te voir encore plus souvent," ajouta Wanda avec une petite moue amusée, jouant avec l'idée.
Rosalia haussait les Ă©paules sans vraiment y prĂȘter attention. "Bon, maintenant que tu es prĂȘte, je crois qu'il est temps de passer aux dĂ©corations, non ?" dit-elle en se reculant pour observer son travail.
Wanda, qui avait toujours ce sourire complice, secoua la tĂȘte. "Vraiment, tu n'as aucune idĂ©e de ce que tu me fais faire, hein ?" dit-elle en rigolant lĂ©gĂšrement. "Mais tu sais, j'apprĂ©cie vraiment que tu sois lĂ . Ça rend tout plus facile."
Rosalia sourit, heureuse d'ĂȘtre lĂ  pour Wanda. "Tu sais que j'adore t'aider. Et puis, ça me donne une bonne excuse pour passer du temps avec toi," rĂ©pondit-elle en fixant Wanda d'un regard sincĂšre.
Les deux échangÚrent un sourire complice avant que Wanda ne se dirige vers un miroir pour ajuster sa robe. "Bon, je crois que tout est en ordre, grùce à toi," dit-elle avec un sourire radieux. "Tu es vraiment un atout pour la soirée."
Rosalia, toujours un peu surprise par la douceur de Wanda, lui rendit son sourire. "On dirait qu'on est prĂȘtes pour la fĂȘte."
Rosalia sourit en entendant la question de Wanda et hocha la tĂȘte. "Bien sĂ»r, je vais juste aller me changer et ĂȘtre de retour dans un instant."
Elle monta les escaliers et se dirigea vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur, elle prit son temps pour enfiler son costume de vampire. Le tissu noir et rouge, accentué par des détails effrayants mais élégants, se collait parfaitement à sa silhouette. AprÚs avoir ajusté son maquillage pour accentuer son regard, elle se regarda dans le miroir en se faisant un petit sourire.
Elle descendit les escaliers quelques minutes plus tard, sa démarche un peu plus assurée dans sa tenue, et retrouva Wanda dans le salon. Wanda la regarda, les yeux écarquillés, et émit un léger sifflement d'admiration.
"Wow, tu es absolument ravissante ! Je suis presque jalouse, tu fais une vampire parfaite," dit Wanda en applaudissant doucement, un sourire admiratif sur le visage. "Tu sais, tu pourrais trĂšs bien jouer dans un film d'horreur."
Rosalia, un peu gĂȘnĂ©e par l'attention, se mit Ă  sourire et haussait les Ă©paules. "Merci, mais je pense que c'est juste un costume. Rien de bien extraordinaire."
Wanda s'approcha un peu, observant Rosalia sous tous les angles, comme si elle ne pouvait pas se retenir d'admirer la tenue. "Ce n'est pas juste un costume, c'est une transformation complÚte," répondit-elle, un sourire espiÚgle. "Tu es magnifique."
Rosalia rougit légÚrement mais tenta de rester calme. "Tu me flattes trop. C'est juste un vampire, pas une star du cinéma," répliqua-t-elle avec un petit rire nerveux, jouant le jeu de l'humilité.
Juste à ce moment-là, la porte d'entrée s'ouvrit, et AgnÚs entra dans la piÚce, habillée de son costume de pirate. Elle sourit en voyant Rosalia dans sa tenue.
"Alors, comment ça va ici ? Je vois que la vampire a fait son entrĂ©e," dit AgnĂšs avec un clin d'Ɠil, son ton lĂ©ger mais apprĂ©ciateur.
Wanda tourna la tĂȘte vers elle, un sourire toujours prĂ©sent. "Regarde AgnĂšs, n'est-ce pas incroyable ? Elle est tout simplement parfaite en vampire."
AgnÚs se rapprocha et fit un tour autour de Rosalia, ses yeux s'attardant sur sa silhouette. "Effectivement, tu es à couper le souffle," dit-elle, sa voix légÚrement plus basse, presque une caresse dans l'air.
Rosalia, un peu intimidée par l'attention, se contenta de sourire et de répondre d'un ton léger, "Merci, mais ne vous y habituez pas trop, ce n'est pas mon look habituel."
"Je ne suis pas sûre de ça," répondit AgnÚs en riant doucement, "Je pense que tu pourrais trÚs bien le porter tous les jours."
Les trois femmes échangÚrent des sourires complices alors que l'atmosphÚre devenait un peu plus détendue, l'excitation pour la soirée grandissant encore.
àŒșâ™ĄàŒ»
AgnÚs et Rosalia marchaient cÎte à cÎte, un peu en retrait de Billy et Tommy qui étaient excités à l'idée de récolter des bonbons pour Halloween. AgnÚs gardait un regard appuyé sur Rosalia, et chaque fois qu'elles se croisaient du regard, un sourire furtif se dessinait sur leurs visages. Les deux femmes avaient cette complicité silencieuse, mais l'attention de Billy rompit ce moment lorsque la question sortit de sa bouche.
"Alors, AgnĂšs, Rosalia, vous ĂȘtes amoureuses ?" demanda Billy en souriant, en jetant un coup d'Ɠil taquin Ă  Rosalia.
Rosalia s'arrĂȘta un instant, choquĂ©e par la question soudaine. Elle tourna son regard vers AgnĂšs, incertaine de la façon dont elles allaient rĂ©pondre. AgnĂšs sembla aussi un peu dĂ©concertĂ©e, mais un petit rire s'Ă©chappa de ses lĂšvres.
"Non, Billy, ce n'est pas ça," rĂ©pondit Rosalia en secouant la tĂȘte, essayant de garder une rĂ©ponse lĂ©gĂšre et dĂ©contractĂ©e. "On est juste de trĂšs bonnes amies, rien de plus."
Billy sembla déçu, et avec une moue, il ajouta : "Dommage, vous seriez un beau couple, vous deux."
Les deux femmes se figĂšrent un instant, toutes les deux incertaines de comment rĂ©agir. AgnĂšs baissa lĂ©gĂšrement la tĂȘte en essayant de cacher un sourire, son cƓur battant un peu plus vite. Rosalia, quant Ă  elle, sentit son visage s'empourprer lĂ©gĂšrement, ne sachant pas exactement comment traiter la situation.
"Eh bien, Billy," rĂ©pondit AgnĂšs d'un ton taquin, "tu n'as pas tort, on ferait peut-ĂȘtre un beau couple, mais pour l'instant, on est juste deux amies qui profitent d'une soirĂ©e d'Halloween ensemble."
Rosalia hocha la tĂȘte, avec un sourire timide. "Oui, c'est ça. Juste des amies."
Billy sembla ĂȘtre satisfait de la rĂ©ponse et, avec un grand sourire, se tourna vers Tommy pour repartir en courant vers la prochaine maison avec un enthousiasme retrouvĂ©. AgnĂšs et Rosalia restĂšrent un moment en retrait, se regardant en silence. AgnĂšs ne put s'empĂȘcher de rire doucement, en se tournant vers Rosalia.
"Tu sais, ce gamin n'a pas tort," murmura AgnĂšs, son regard un peu plus tendre. "On ferait peut-ĂȘtre un beau couple."
Rosalia rougit Ă  nouveau, sentant la chaleur de la situation s'intensifier lĂ©gĂšrement. "Il est un peu jeune pour ce genre de commentaires, non ? Mais..." Elle s'arrĂȘta, cherchant ses mots, avant de se contenter d'un sourire. "Peut-ĂȘtre qu'il a raison."
Les deux femmes continuĂšrent leur marche, un peu plus proches, tout en se laissant emporter par les rires des enfants qui criaient "des bonbons ou un sort", mais la complicitĂ© entre elles Ă©tait palpable, et, mĂȘme si les choses n'Ă©taient pas dites ouvertement, quelque chose de plus semblait ĂȘtre en train de naĂźtre.
AgnÚs et Rosalia accompagnÚrent Billy et Tommy jusqu'à la maison de leurs amis, tout en échangeant des sourires et quelques taquineries. Les enfants étaient excités par les bonbons qu'ils venaient de récolter, et aprÚs un dernier "merci et au revoir", AgnÚs et Rosalia se retrouvÚrent seules.
"Alors, prĂȘte Ă  rentrer chez Wanda et profiter de la soirĂ©e ?" demanda AgnĂšs en souriant, mais son regard, un peu plus malicieux, se posa sur Rosalia.
Rosalia hocha la tĂȘte, mais avant qu'elle ne puisse rĂ©pondre, AgnĂšs ajouta d'un ton suggestif : "Ou alors, on pourrait faire un petit dĂ©tour avant de revenir. Juste nous deux, loin de toute cette agitation... Qu'en dis-tu ?"
Rosalia se figea un instant, surprise par la proposition. Elle se tourna vers AgnÚs, un peu hésitante, mais un sourire amusé se dessina sur ses lÚvres. "Un détour, hein ?" dit-elle en arquant un sourcil. "Tu veux vraiment que l'on parte seules toutes les deux à cette heure-ci, juste pour un petit tour ?"
AgnĂšs la fixa un instant, son sourire s'Ă©largissant. "Pourquoi pas ? Je pense que ça nous ferait du bien Ă  toutes les deux. Et puis, tu sais, je trouve que ça pourrait ĂȘtre... agrĂ©able. Un peu de calme avant de retourner chez Wanda. Qu'en dis-tu ?"
Rosalia la regarda un instant, son regard doux mais plein de curiositĂ©. Elle se sentait un peu nerveuse, mais en mĂȘme temps, une certaine excitation commençait Ă  s'emparer d'elle. "Eh bien... pourquoi pas. AprĂšs tout, on mĂ©rite bien une petite pause. Mais juste un petit tour, d'accord ? Pas trop longtemps."
AgnÚs, ravie de sa réponse, sourit et s'approcha d'elle. "Parfait. Viens, on va profiter de ce moment." Elle lui fit signe de la suivre et ensemble, elles se dirigÚrent vers une ruelle tranquille, loin de l'agitation d'Halloween, profitant de la fraßcheur de la nuit.
Au fur et Ă  mesure qu'elles marchaient, les deux femmes se rapprochaient, leurs conversations devenant de plus en plus personnelles, et la connexion entre elles semblait se renforcer Ă  chaque pas. La soirĂ©e promettait d'ĂȘtre pleine de surprises, et pour Rosalia, ce moment avec AgnĂšs avait quelque chose de spĂ©cial, comme une promesse silencieuse de quelque chose de plus Ă  dĂ©couvrir.
AgnÚs et Rosalia marchaient tranquillement, leurs pas résonnant doucement sur le trottoir déserté. La fraßcheur de la soirée ajoutait une touche agréable à l'atmosphÚre, et à mesure qu'elles avançaient, leur complicité semblait se renforcer.
AgnÚs, un sourire en coin, regardait Rosalia d'un air espiÚgle. "Alors, Rosalia," dit-elle, sa voix légÚrement plus basse, "tu es plutÎt du genre à taquiner les gens, hein ?"
Rosalia se tourna vers elle, un sourire mutin aux lÚvres. "Oh, tu sais, j'aime bien un peu de jeu... Et je pense que tu es une cible parfaite pour ça."
AgnĂšs arqua un sourcil, amusĂ©e par sa rĂ©ponse. Elle s'arrĂȘta un instant pour la regarder, avant de se pencher lĂ©gĂšrement vers elle. "Tu sais, tu n'es pas en mesure de me taquiner, bĂ©bĂ©. Souviens-toi de ça."
Rosalia, sans hésiter, se rapprocha un peu plus, défiant AgnÚs du regard. "Vraiment ? Tu crois ça ? Parce que je crois bien que tu viens de me donner un défi." Elle prit un ton légÚrement provocateur, tout en continuant à avancer.
AgnĂšs se mit Ă  rire doucement, un Ă©clat dans ses yeux. "Oh, je suis prĂȘte Ă  relever ce dĂ©fi, tu n'as aucune idĂ©e de ce qui t'attend." Elle fit un petit mouvement du bras pour la frĂŽler, un geste subtil mais plein de signification.
Rosalia sentit son cƓur s'emballer lĂ©gĂšrement, mais elle garda son calme et rĂ©pondit d'une voix douce, presque un murmure : "Tu ne sais pas Ă  qui tu as affaire, AgnĂšs. Je ne suis pas du genre Ă  reculer devant un dĂ©fi."
AgnÚs la regarda intensément, un sourire malicieux étirant ses lÚvres. "C'est ce que j'aime entendre." Elle fit un pas en avant, se rapprochant de Rosalia, avant de chuchoter prÚs de son oreille : "Prépare-toi, Rosalia. Parce que ça pourrait bien devenir intéressant."
Leurs regards se croisĂšrent, un moment suspendu entre taquinerie et dĂ©sir. Chacune savait que le jeu de drague Ă©tait loin d'ĂȘtre fini et que, peut-ĂȘtre, cette complicitĂ© s'intensifierait encore plus au fil des minutes. Rosalia baissa les yeux un instant, mais son sourire s'Ă©largit, et elle lança d'une voix plus basse, presque un dĂ©fi.
 "Je ne perds jamais, AgnĂšs. Et si tu crois que c'est facile de me faire cĂ©der, tu vas vite comprendre que je n'ai pas l'habitude de me laisser dominer." Elle laissa sa phrase suspendue dans l'air, son regard se relevant vers AgnĂšs, avec un Ă©clat de dĂ©fi.
AgnÚs, à peine impressionnée, sourit davantage, amusée par la confiance de Rosalia. "C'est exactement ce que j'aime," répondit-elle en glissant sa main discrÚtement dans les cheveux de Rosalia, les caressant avec une douceur insolente. "Une bonne dose de résistance, ça pimente tout."
Rosalia, un peu surprise par le geste, se tourna légÚrement vers AgnÚs, un léger rire amusé échappant de ses lÚvres. "Tu crois vraiment que tu peux me rendre nerveuse avec ça ?" Elle se pencha légÚrement en avant, la provocant en douceur. "Parce que tu n'es qu'au début, tu sais. Il va falloir mieux que ça."
AgnĂšs la regarda intensĂ©ment, ralentissant son pas pour se mettre face Ă  elle. "Je ne fais que commencer," dit-elle doucement, en levant une main pour effleurer la joue de Rosalia, ses doigts caressant doucement sa peau. "Tu verras, Rosalia... On n'est jamais vraiment prĂȘt Ă  ce qui nous attend."
Rosalia ferma un instant les yeux sous la caresse, avant de les rouvrir, un sourire taquin toujours présent. "Tu veux me faire céder, AgnÚs ? Il va falloir redoubler d'efforts." Elle laissa sa main effleurer discrÚtement celle d'AgnÚs, un geste doux mais chargé de sens.
AgnÚs sourit, plus séduisante que jamais. "Challenge accepté."
àŒșâ™ĄàŒ»
Vision commençait Ă  ressentir une Ă©trange sensation en se dirigeant vers les frontiĂšres de la ville. AprĂšs avoir passĂ© la journĂ©e Ă  travailler sur ses projets, il dĂ©cida de prendre un peu de temps pour sortir et respirer l'air frais. Cependant, Ă  chaque fois qu'il s'approchait des limites de la ville, quelque chose semblait le repousser, une sorte de force invisible l'empĂȘchait de franchir cette ligne invisible.
Il s'arrĂȘta devant l'une des grandes rues menant hors de la ville, fixant les barriĂšres immatĂ©rielles qui l'empĂȘchaient de continuer son chemin. Il tenta de s'approcher, mais Ă  chaque tentative, une pression croissante semblait l'entourer, comme si la ville elle-mĂȘme ne voulait pas qu'il en sorte.
Son esprit commença Ă  bouillonner de questions. Pourquoi est-ce que je ne peux pas quitter la ville ? se demanda-t-il. Il avait traversĂ© ces mĂȘmes frontiĂšres des centaines de fois auparavant sans problĂšme. Alors pourquoi maintenant ?
FrustrĂ© et confus, Vision dĂ©cida de se rendre chez Wanda, se doutant qu'elle pourrait avoir une explication. Il se doutait qu'il y avait quelque chose de surnaturel Ă  l'Ɠuvre. La ville de Westview n'Ă©tait pas comme les autres, et la barriĂšre qui l'entourait, qu'il avait Ă  peine remarquĂ© auparavant, semblait maintenant se manifester plus clairement qu'il ne l'aurait cru.
Il arriva chez Wanda, qui était dans la cuisine, et la regarda, hésitant à lui poser la question. "Wanda, est-ce que tu sais pourquoi je ne peux pas quitter la ville ?"
Wanda leva les yeux vers lui, une lueur d'inquiétude traversant son regard. Elle avait ressenti un étrange changement dans l'air ces derniers jours, mais elle n'avait pas compris ce que c'était. "Je pensais que tu pourrais avoir des réponses," dit-elle, son ton à la fois calme et légÚrement tendu.
"Je suis sĂ©rieux, Wanda," insista Vision. "Il y a quelque chose qui m'empĂȘche de franchir la frontiĂšre de la ville. C'est comme une barriĂšre invisible."
Wanda se leva, marchant lentement vers lui, son visage marqué par une inquiétude qu'elle ne cherchait pas à cacher. "Je... Je ne suis pas sûre de ce qui se passe, Vision," répondit-elle, sa voix légÚrement tremblante. "Mais je sens que quelque chose est en train de changer ici. Nous ne sommes pas vraiment libres, pas comme avant."
Vision la regarda, un frisson parcourant son corps. Il comprenait maintenant que la situation était plus complexe qu'il ne l'avait imaginée. "Tu crois que quelqu'un ou quelque chose nous retient ici ?" demanda-t-il, cherchant une réponse qui pourrait éclairer les mystÚres de leur existence.
Wanda baissa les yeux, le silence s'installant entre eux. "Je pense que c'est moi, Vision. Je crois que je contrĂŽle cette ville, cette rĂ©alitĂ©. Mais je n'ai pas pleinement conscience de ce que je fais... Je suis peut-ĂȘtre la cause de tout ça."
Vision la regarda avec une intensité nouvelle, comprenant qu'il n'avait pas encore vu toute l'étendue du pouvoir de Wanda. Il se sentait à la fois inquiet et rassuré, sachant que sa femme détenait une partie de la clé, mais que l'autre moitié restait mystérieuse.
"Tu es celle qui contrÎle cette réalité ?" demanda-t-il doucement.
Elle acquiesça lentement, ses yeux Ă©vitant les siens, comme si elle avait du mal Ă  admettre l'ampleur de ce qu'elle venait de dire. "Je n'ai jamais voulu que ça devienne ainsi, mais je ne sais plus comment arrĂȘter tout ça."
Vision posa une main sur son épaule, la regardant avec une profonde compréhension. "Nous allons le découvrir ensemble, Wanda. Tu n'es pas seule dans cette situation."
Wanda leva enfin les yeux vers lui, un léger sourire traversant son visage. "Merci, Vision. Je ne pourrais pas y arriver sans toi."
àŒșâ™ĄàŒ»
Wanda se rendait seule Ă  la frontiĂšre de la ville, un sentiment de dĂ©termination mĂȘlĂ© d'apprĂ©hension la guidant. Alors qu'elle s'approchait de la barriĂšre invisible, elle pouvait sentir l'intensitĂ© de la magie qui se dĂ©ployait autour d'elle. Les limites de Westview semblaient l'enfermer, et chaque pas qu'elle faisait vers la frontiĂšre augmentait cette pression, cette sensation qu'elle Ă©tait Ă  la fois Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur de son propre monde.
Elle s'arrĂȘta juste devant la frontiĂšre, observant l'horizon flou oĂč la ville semblait se dilater et se contracter. Il y avait des Ă©clats de lumiĂšre, comme si la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme Ă©tait en train de se dĂ©former. Wanda savait que quelque chose de puissant et d'incontrĂŽlable rĂ©sidait dans cette barriĂšre, et, mĂȘme si elle en Ă©tait la crĂ©atrice, elle ne pouvait plus en contrĂŽler tous les aspects.
Pendant ce temps, à l'extérieur, les agents du SHIELD étaient en train de préparer une opération pour entrer dans la ville. Ils avaient eu vent des anomalies à Westview et voulaient absolument savoir ce qui s'y passait. Plusieurs équipes étaient déployées autour des frontiÚres de la ville, mais leurs tentatives d'entrer échouaient systématiquement. Les véhicules blindés et les équipes à pied étaient systématiquement repoussés par une force invisible. La magie de Wanda était présente à chaque frontiÚre, la rejetant de maniÚre invisible mais trÚs réelle.
C'est alors qu'une équipe de l'unité spéciale arriva, dirigée par Maria Hill, déterminée à comprendre ce qui se passait à Westview. Ils essayÚrent de passer une nouvelle fois, cette fois avec une approche plus stratégique, espérant qu'une simple force brute pourrait les faire céder.
Mais comme avant, la barriÚre réagit. Une vague de lumiÚre scintillante jaillit à la rencontre des agents du SHIELD. La lumiÚre se fit intense, et une vibration d'énergie pure repoussa violemment leurs véhicules. Ils furent projetés en arriÚre, certains trébuchant sous la force de l'onde. Maria Hill, sous le choc, se redressa et observa la frontiÚre avec un mélange de crainte et de frustration.
"Ce n'est pas normal," murmura-t-elle, son regard fixé sur le mur invisible qui repoussait chaque tentative. "Elle ne peut pas tout contrÎler... elle doit avoir laissé une porte ouverte."
Alors que les agents du SHIELD se regroupaient, Maria se tourna vers un autre officier Ă  ses cĂŽtĂ©s. "PrĂ©parez une autre approche. On ne peut pas abandonner maintenant. Elle doit ĂȘtre en train de manipuler la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme. Nous devons trouver une solution."
Mais Wanda, qui se trouvait toujours Ă  la frontiĂšre, sentit la prĂ©sence des intrus. Elle savait que le SHIELD Ă©tait lĂ , Ă  l'extĂ©rieur, et une vague de colĂšre la traversa. La pensĂ©e que ses actions pouvaient affecter des innocents, que des gens comme Maria Hill et les autres agents tentaient d'entrer pour les sauver ou les arrĂȘter, la perturbait.
Elle ferma les yeux, et un autre rayon de lumiÚre s'échappa de la barriÚre. La pression s'intensifia et la barriÚre se renforça, déployant une aura plus dense autour de la ville.
Le vent souffla autour d'elle alors qu'elle se concentrait, une aura rougeoyant Ă©manant de ses mains. Wanda savait qu'elle Ă©tait en train de toucher Ă  des forces qu'elle ne comprenait plus complĂštement. Tout cela avait commencĂ© comme un moyen de crĂ©er une rĂ©alitĂ© oĂč elle pouvait vivre une vie normale avec Vision, mais maintenant, cela devenait de plus en plus incontrĂŽlable.
Les agents du SHIELD, de l'autre cĂŽtĂ©, ressentirent la pression de cette force. Ils savaient maintenant qu'ils ne pourraient pas entrer facilement. Leurs tentatives continueraient de se briser contre ce pouvoir invisible, mais cela n'arrĂȘterait pas leur mission. Ils devaient absolument comprendre ce qui se passait Ă  Westview et pourquoi Wanda Maximoff, la sorciĂšre rouge, contrĂŽlait cette ville.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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prosedumonde · 2 years ago
Quote
Voyez comme je suis Ă©goĂŻste, lui dis-je en m’approchant d’elle, je prĂ©fĂšre vos larmes Ă  votre sourire. Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulĂ© ; le sourire, c’est le voile sous lequel le coeur se cache pour mentir. Puis, quand vous pleurez, il me semble que vous avez besoin de moi pour essuyer vos pleurs
 Quand vous pleurez, j’ai l’espoir que lentement, Ă  force de soins, d’attentions, de respect, je vous consolerai, tandis que si vous Ă©tiez consolĂ©e dĂ©jĂ , quel espoir me resterait-il ?
Alexandre Dumas, Pauline
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marie-swriting · 1 year ago
Text
Et Si - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : AprÚs avoir eu un accident, Jake veut vivre encore plus dans le moment présent et passer à l'étape au-dessus dans votre relation, mais le veux-tu ?
Warnings : Bradhsaw!Reader (la Reader a deux ans de moins que Rooster), mention d'accident d'avion, mention de morts (parents et meilleure amie), peur de perdre des proches, demande en mariage, angst, fin triste, sous-entendu d'avoir du mal avec sa santé mentale, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.9k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Champagne Problems par Taylor Swift
Tu cours dans les couloirs de l’hïżœïżœpital Ă  la recherche de la chambre 322. Ton anxiĂ©tĂ© augmente Ă  chacun de tes pas. Ta destination te semble ĂȘtre inatteignable. Tes yeux sont remplis de larmes que tu retiens de toutes tes forces. Toutefois, la seconde oĂč tu passes enfin la porte de la chambre 322, elles coulent sur tes joues. Voir le corps de Jake allongĂ© sur le lit, blessĂ©, ne calme en rien ton stress. En t’entendant rentrer dans la chambre, Jake te fait un grand sourire comme s’il n’avait pas failli mourir la veille. Tu te rapproches de son lit en l’examinant un peu plus en essuyant tes joues. Son bras gauche est mis dans une Ă©charpe, sa tĂȘte est bandĂ©e et il a plusieurs coupures sur son visage.
-J’ai entendu dire que tu aimais les bad boys, commence Jake avec un sourire prĂ©tentieux. C’est assez pour toi ?
-Jake, c’est pas le moment de faire des blagues. Tu aurais pu mourir ! rĂ©torques-tu en t’asseyant sur la chaise Ă  cĂŽtĂ© de son lit. 
-Et ce n’est pas le cas. Je suis là et bien vivant.
-Et totalement blessĂ©. 
-Le fait est que je suis en vie. Grùce à ton frÚre, précise-t-il en montrant Bradley du menton.
-Au moins, ça nous prouve qui est le meilleur pilote, blague ton frÚre.
-Dans tes rĂȘves, Rooster. Je voulais juste tester tes capacitĂ©s Ă  rĂ©agir vite.
-Vous ferez votre concours de coqs aprÚs, dis-moi comment tu te sens, quémandes-tu, toujours paniquée.
-Je vais bien. Je ne ressens presque aucune douleur grĂące aux mĂ©dicaments. Y/N, je vais bien, vraiment, t’assure Jake en prenant ta main avec sa main droite. 
-Je vais vous laisser seuls, informe Bradley en serrant ton Ă©paule. Repose-toi, Hangman.
-Je suis dĂ©solĂ© de t’avoir inquiĂ©tĂ©, dit Jake une fois que vous ĂȘtes seuls. 
-Crois-moi, Ă  ce stade, ce n’est mĂȘme plus de l’inquiĂ©tude. J’ai vraiment cru
 Pendant une seconde, je pensais que
, bĂ©gayes-tu, une larme coulant Ă  nouveau sur ta joue.
-Je sais, je suis dĂ©solĂ©. Viens lĂ , t’invite-t-il en te faisant une place sur son lit.
-Non, je risque de te faire mal.
-Ce n’est pas grave. 
Avec rĂ©ticence, tu te rapproches du lit. Tu rĂ©flĂ©chis Ă  la façon dont tu peux t’allonger Ă  cĂŽtĂ© de lui sans le blesser. Jake lĂšve les yeux au ciel avant de tirer vers lui avec son bras valide. Tu te retrouves Ă  ses cĂŽtĂ©s et tu cales ta tĂȘte dans le creux de son cou, inspirant son odeur naturelle et celle de l’hĂŽpital. 
-Ne me refais plus jamais ça. Je ne peux pas te perdre, murmures-tu.
-Tu ne me perdras pas. Je te le promets, affirme Jake en te forçant à le regarder. Je t’aime, Y/N.
-Je t’aime, Jake.
Tu fais un petit sourire puis tu poses dĂ©licatement tes lĂšvres sur celles de Jake. Votre baiser est simple, mais il partage tout l’amour que vous ressentez. 
Le soir venu, tu refuses de quitter Jake. Tu supplies littĂ©ralement les infirmiĂšres de te laisser rester. Au dĂ©but, elles insistent pour que tu partes, mais quand tu expliques Ă  quel point tu as eu peur pour ton petit ami et que tu ne peux rester qu’à San Francisco seulement pour deux jours Ă  cause de ton boulot, elles finissent par accepter. Par consĂ©quent, tu es actuellement sur le fauteuil dans le coin de la piĂšce avec une couverture fine. Jake a insistĂ© pour que tu restes avec lui dans son lit, mais tu n’as pas voulu, clamant que tu risquerais de lui faire mal en dormant. Votre dispute futile a durĂ© une trentaine de minutes et tu as campĂ© sur tes positions jusqu’à la fin. 
FatiguĂ© Ă  cause des mĂ©dicaments, Jake s’est assoupi en quelques minutes. De ton cĂŽtĂ©, tu restes Ă©veillĂ©e, regardant sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations. Tu n’oses pas regarder ailleurs, craignant qu’en dĂ©tachant tes yeux de lui, il cesse de respirer. Cependant, avec les heures en plus des Ă©motions qui t’ont traversĂ©, MorphĂ©e finit par t’envelopper dans ses bras. Au dĂ©but, ton sommeil est reposant, mais quand tu commences Ă  rĂȘver, ton souffle s'accĂ©lĂšre. Tu vois Jake inconscient au sol, tu entends ton propre cri dĂ©chirant alors que Bradley te parle d’un accident, tu humes l’odeur de la pluie alors que le cercueil s’enfonce dans le sol, tu touches les larmes sur tes doigts alors que tu essuies tes joues et enfin, tu sens ton cƓur qui ne semble plus battre dans ta poitrine. 
Tu te rĂ©veilles en sursaut Ă  cette derniĂšre sensation. Tu calmes tes respirations  pendant que tu observes Jake, voulant t’assurer qu’il est toujours en vie dans son lit d’hĂŽpital. N’arrivant pas Ă  voir sa poitrine bouger, tu paniques puis, tu te lĂšves du fauteuil et accours vers lui. Jake ouvre lĂ©gĂšrement la bouche avant de la refermer plusieurs fois et de se repositionner dans le lit. En le voyant bouger, tu pousses un soupir de soulagement. 
Jake va bien. Jake est vivant. Jake n’est pas mort. Jake ne va pas mourir. 
Tu as beau te rĂ©pĂ©ter ces phrases tel un mantra, ton anxiĂ©tĂ© ne quitte pas ton corps. Les larmes menaçant de couler rĂ©ellement, tu pars de la chambre discrĂštement. Heureusement, le couloir est vide de toute prĂ©sence, t’autorisant Ă  pleurer Ă  chaudes larmes. Tu retiens tes sanglots autant que tu peux. Si tu sanglotais, tu rĂ©veillerais sĂ»rement Jake.
Tu as besoin d’un moment pour calmer tes pleurs. Voir Jake blessĂ© Ă  cause de son boulot dans la Navy t’a Ă  ce point bouleversĂ© pour de nombreuses raisons. La premiĂšre Ă©tant que tu aimes Jake et que tu ne veux pas le perdre. La deuxiĂšme est des souvenirs enfouis en toi. Ton pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© alors que tu n’étais encore qu’un bĂ©bĂ© et que Bradley n’avait que deux ans. Tu n’as pas de souvenirs de lui, mais tu sais que sa mort a affectĂ© votre mĂšre Ă  un point inimaginable. La mort de ton pĂšre n’est pas le seul dĂ©cĂšs qui te hante. Tu as aussi perdu ta meilleure amie Lucy. Tu Ă©tais amie avec elle depuis tes quatre ans. Vous Ă©tiez insĂ©parables jusqu’à ce qu’elle s’engage dans l’armĂ©e et dĂ©cĂšde Ă  vingt ans. 
Recevoir le coup de fil de Bradley concernant Jake t’a donnĂ© un aperçu sur ce que ta mĂšre et celle de Lucy ont pu vivre, Ă©preuve que tu as toujours Ă©tĂ© effrayĂ©e d’affronter. 
Quand tu es sĂ»re que tu ne vas pas t'effondrer, tu retournes dans la chambre. Par miracle, Jake ne t’a pas entendu sortir ni rentrer, sĂ»rement Ă  cause des mĂ©dicaments - en temps normal, il a le sommeil lĂ©ger. Tu retournes dans le fauteuil et restes Ă©veillĂ©e le reste de la nuit, tu ne veux pas ĂȘtre spectatrice d’un autre scĂ©nario tragique de ton cerveau. 
Le lendemain, tu restes avec Jake jusqu’à la fin de journĂ©e. Tu ne veux pas l’abandonner Ă  l’hĂŽpital mais tes obligations de travail ne te laissent d’autres choix. Bradley te promet de rester aux cĂŽtĂ©s de Jake jusqu’à ce que sa famille arrive durant le week-end, en plus de t’informer de son Ă©tat. Tu fais seulement confiance Ă  Bradley, tu sais que Jake risque d’embellir la vĂ©ritĂ© pour ne pas t’inquiĂ©ter. 
En rentrant chez toi, ton appartement te semble terne. Ce qui est censĂ© ĂȘtre ton cocon n’arrive pas Ă  te rĂ©conforter alors que dans ta tĂȘte, tu te perds dans tes peurs les plus sombres. Le fait que tu sois en plein dĂ©mĂ©nagement n’aide pas. 
Jake et toi avez dĂ©cidĂ© de vous prendre une petite maison ensemble. Vous devez avoir les clĂ©s dans deux semaines, son dĂ©ploiement devait ĂȘtre normalement fini Ă  ce moment-lĂ . Il y a encore quelques jours en arriĂšre, tu n’avais qu’une hĂąte, quitter ton appartement et vivre avec l’homme que tu aimes et maintenant, tu ne sais plus. 
Ta relation a toujours Ă©tĂ© exceptionnelle, pas seulement parce qu’il est un homme bien, mais en plus, car, avant lui, tu ne t’étais jamais autorisĂ©e Ă  sortir avec un homme dans l’armĂ©e. Tu as toujours connu ta mĂšre comme une coquille Ă  moitiĂ© vide Ă  cause de la mort de ton pĂšre, tu as toujours voulu te protĂ©ger de ce destin funeste et la perte de Lucy n’a rien arrangĂ©. Tu es assez inquiĂšte de perdre ton frĂšre et Maverick, que tu considĂšres comme ton oncle, tu ne voulais pas aussi risquer de perdre ton partenaire. Par consĂ©quent, tu as toujours refusĂ© de tomber amoureuse de ce genre d’homme. Avant, tu y arrivais jusqu’à ce que Jake apparaisse dans ta vie. Comme sa personnalitĂ©, son entrĂ©e dans ta vie n’a pas Ă©tĂ© silencieuse. Tu as essayĂ© de rĂ©sister, mais ton cƓur ne t’a pas laissĂ© de choix, alors pour la premiĂšre fois, tu as enfreint ta propre rĂšgle. Ta relation avec Jake est la plus belle que tu aies vĂ©cu Ă  ce jour alors tu n’as aucun regret. Tu n’avais aucun regret. Son accident a Ă©tĂ© une belle piqĂ»re de rappel sur la dangerositĂ© de son mĂ©tier. 
Jusqu’à ton arrivĂ©e chez toi, tu as tentĂ© de faire taire tes angoisses et tes doutes, mais, maintenant, dans ton appartement Ă  moitiĂ© vide, tu ne peux plus les garder en bruit de fond. Ce soir-lĂ , tu n’arrives pas Ă  dormir, ton esprit trop occupĂ© Ă  te torturer. 
Malheureusement pour toi, ton esprit ne te laisse pas tranquille une seule seconde. Les jours suivants tu remets en doute toute ta relation avec Jake en imaginant les pires scĂ©narios oĂč il dĂ©cĂšderait lors de diffĂ©rents Ă©vĂšnements majeurs de votre relation : premiĂšre maison ensemble, mariage, grossesses, anniversaires en tout genre. La liste n’a pas de fin. Tu n’arrives pas Ă  avoir une pensĂ©e optimiste pour te rassurer. Tu te perds complĂštement dans tes inquiĂ©tudes au point oĂč tu finis par vivre tel un robot. Tu te rends malade Ă  imaginer le pire. 
Ta descente aux enfers est interrompue une semaine plus tard par un coup sur ta porte en dĂ©but de mĂątinĂ©e. Au dĂ©but, tu ignores le bruit, restant confortablement dans ton mal ĂȘtre. Toutefois, quand la personne se fait plus insistante, tu finis par te lever de ton lit et Ă  ouvrir Ă  la personne, non sans soupirer d’agacement. Tu t’apprĂȘtes Ă  dire Ă  la personne de partir, mais la prĂ©sence de Jake te coupe dans ton Ă©lan. Il n’était pas censĂ© revenir Ă  San Diego  tout de suite et pourtant, le voilĂ , en face de toi avec un grand sourire au visage et son bras gauche toujours dans son Ă©charpe et ses blessures commencant Ă  s’effacer. 
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu dois encore te reposer !
-Je sais, mais je voulais te voir et je ne pouvais pas attendre alors j’ai pris le train de nuit à la derniùre minute. Je peux entrer ? demande Jake et tu le laisses entrer, toujours sous le choc.
-Pourquoi tu ne m’as pas appelĂ© ? J’aurais pu m’arranger pour venir un week-end. 
-Je voulais te faire une surprise. Tu vas bien ? Tu m’as l’air patraque, observe-t-il en caressant ta joue. 
-Je devrais te demander ça, tu es celui qui a failli mourir il y a un peu plus d’une semaine, rĂ©ponds-tu en prenant sa main dans la tienne.
-Je vais mieux, Y/N. MĂȘme Bradley te l’a dit. La convalescence va ĂȘtre longue, mais je vais m’en remettre. 
-Je le croirai quand je le verrai. 
-J’adore quand tu fais la maman poule. C’est adorable, dit-il en t’embrassant la joue et te faisant lñcher un petit rire.
-T’es con. Allons au salon, invites-tu en commençant à marcher. Tu veux quelque chose à boire ?
-Non. Je veux surtout te parler, t’informe Jake alors que tu t'assoies sur ton canapĂ© et il reste debout.
-De quoi ? 
Tu fronces les sourcils quand Jake t’empĂȘche de t'asseoir sur le canapĂ©. Il caresse doucement ta main avant de prendre une profonde inspiration. 
-Ecoute, tu sais que j’essaye toujours d’apprĂ©cier le prĂ©sent, mais cet accident m’a vraiment fait prendre conscience d’à quel point que ce qu’on a, lĂ  actuellement, est prĂ©cieux. Je ne veux pas perdre de secondes, je veux profiter de chaque instant avec toi. Il y a quelque chose que je voulais te dire depuis un moment, mais je n’arrĂȘtais pas de me dire que c’était peut-ĂȘtre tĂŽt donc je l’ai toujours repoussĂ© puis, j’en ai parlĂ© Ă  ma mĂšre Ă  l’hĂŽpital et elle m’a convaincu de me jeter Ă  l’eau.
-Jake, de quoi tu veux parler ? questionnes-tu, le stress montant dans ton ventre. 
-Y/N, reprend Jake en te regardant dans les yeux, dĂšs l’instant oĂč je t’ai vue, j’ai su que tu Ă©tais la femme faite pour moi. Je savais que ça valait le coup de me battre, mĂȘme si au dĂ©but, tu ne faisais pas attention Ă  moi. Tu es la femme la plus intelligente, drĂŽle, attentionnĂ©e et belle que je connais. On va bientĂŽt avoir notre maison ensemble et j’ai hĂąte qu’on passe Ă  cette Ă©tape, mais j’adorerais qu’on en passe une autre, confesse-t-il en posant un genou Ă  terre et tu ouvres les yeux en grand.
-Jake.
-Y/N, me ferais-tu l’honneur d’ĂȘtre ma femme ? 
-Qu-Quoi ? bĂ©gayes-tu et Jake rigole nerveusement. 
-Veux-tu m’épouser ?
-Tu es sérieux ? questionnes-tu en lùchant sa main.
-Euh, oui, j’ai mĂȘme la bague, prĂ©cise-t-il en sortant le-dit bijou, mais j’hĂ©site Ă  dire que c’est une blague, lĂ , tu me rends nerveux. 
-Je suis juste surprise. Je ne sais pas quoi dire, te défends-tu.
Tes yeux sont fixĂ©s sur la bague de Jake. Tu l’as dĂ©jĂ  vu. Il te l’avait montrĂ© quand tu avais rencontrĂ© ses parents il y a un an plus tĂŽt. C’est la bague de son arriĂšre-grand-mĂšre. Elle est simple, mais ça n’empĂȘche que tu la trouve magnifique. 
-C’est simple, dis oui ou non, rĂ©plique Jake avec un sourire nerveux. 
-Jake, ça fait à peine deux ans qu’on est en couple, argumentes-tu et Jake se relùve.
-On n’a pas besoin de se marier l’annĂ©e prochaine. Nos fiançailles peuvent ĂȘtre longues. On peut attendre avant de s’appeler mari et femme, mais je dois admettre que j’adorerais au moins t’appeler ma fiancĂ©e.
-Jake, je ne peux pas, finis-tu par lĂącher.
-Quoi, t’as un premier mari dans le grenier ? rigole Jake et tu vois la panique dans ses yeux.
-Non, je ne peux juste pas t’épouser. 
Ta phrase sonne comme une sentence dans les oreilles de Jake. Il reste silencieux, te regardant sans comprendre ce qu’il se passe. Il reprend ses esprits quand son tĂ©lĂ©phone sonne dans sa poche. Jake sait que c’est sa mĂšre. Elle savait qu’il allait te demander en mariage aujourd’hui et elle est impatiente Ă  l’idĂ©e de t’appeler sa belle-fille. Mais, on dirait que ça ne sera pas le cas. Jake ouvre plusieurs fois la bouche avant de rĂ©ussir Ă  articuler : 
-Quoi ? Pourquoi ?
-Je
 je ne peux pas.
-Mais je t’aime, on s’aime. Tu m’aimes, n’est-ce pas ? demande-t-il, incertain.
-Bien sĂ»r que je t’aime, Jake, plus que je n’ai jamais aimĂ© avant, assures-tu, le faisant froncer les sourcils.
-Alors, quel est le problĂšme ?
-Je ne veux pas t’épouser. 
Si ton premier refus lui semblait dĂ©jĂ  horrible, la phrase que tu viens de prononcer est le coup de grĂące. Le fait que tu ne veuilles pas l’épouser lui brise le cƓur. Il est perdu. C’était censĂ© ĂȘtre un moment heureux et pourtant, le sol s’effondre sous ses pieds. 
-Quoi ? Il s’est passĂ© quelque chose ? J’ai fait quelque chose ? Je
 Je croyais que tout allait bien entre nous.
-C’est le cas.
-Y/N, tu dois arrĂȘter d’ĂȘtre floue, je comprends rien, rĂ©torque-t-il d’un ton fort. Qu’est-ce qui se passe ? 
-Tu devrais partir.
-Non, on doit en parler. Tu peux pas me dire que tu m’aimes puis me dire que tu ne veux pas m’épouser. Parle-moi, Y/N, tu dois me parler. Donne-moi au moins une raison.
-Tu ne comprendrais pas, réponds-tu, simplement en évitant son regard.
-Si tu m’expliquais, peut-ĂȘtre que je pourrais comprendre. Est-ce
 est-ce que tu veux rompre ? C’est pour ça que tu ne m’as presque pas appelĂ© ces derniers temps ? questionne-t-il, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une explication Ă  ton comportement.
-J’ai juste beaucoup rĂ©flĂ©chi et je pense que c’est mieux si on s’arrĂȘte lĂ . Je suis dĂ©solĂ©e, Jake, mais je ne peux pas continuer Ă  ĂȘtre avec toi. Tu trouveras quelqu’un avec qui tu pourras vraiment faire ta vie et qui voudra t’épouser.
-Je veux que ça soit toi, dit-il d’un ton faible, les larmes aux yeux.
-Jake, s’il te plait. 
-TrÚs bien, finit par accepter Jake en te lançant un regard blessé.
Jake fait demi-tour et, au rythme de ses pas, ton cƓur se brise en le regardant se diriger vers la porte. Tu l’as suppliĂ© de partir et pourtant, tu as envie de lui crier de revenir vers toi et de le prendre dans tes bras en te confondant en excuses. Toutefois, tu restes silencieuse. Jake ne jette mĂȘme pas un coup d'Ɠil en arriĂšre en refermant la porte. 
Une fois seule, tu t’effondres sur ton canapĂ©. Dans ta tĂȘte, tu te convaincs que c’est la meilleure dĂ©cision. AprĂšs tout, tu devrais te sentir soulagĂ©e, maintenant, tu n’as plus Ă  t’inquiĂ©ter de perdre Jake Ă  cause de son travail. NĂ©anmoins, ton esprit n’est pas plus calme. Tu ne sais toujours plus oĂč donner de la tĂȘte, mais pour des raisons diffĂ©rentes. Tu aimerais que ça soit diffĂ©rent, que ça soit plus simple, qu’il fasse un autre mĂ©tier, que tu n’aies pas peur. Tu passes ta nuit Ă  pleurer tout en enlevant toute trace de Jake dans ton appartement et en dĂ©faisant quelques cartons. Tu dois tourner la page tout de suite avant de te perdre encore plus.
Tu n’as pas reparlĂ© Ă  Jake depuis trois semaines. Il a essayĂ© de te contacter par tĂ©lĂ©phone, mais tu as ignorĂ© chacun de ses appels. Il voulait d’abord essayer de rĂ©parer votre relation avant de comprendre que c’était trop tard, cependant, il veut des explications, explications que tu gardes pour toi. Tu ne veux rien lui dire car tu sais que c’est ridicule. Pourquoi terminer une relation sur un potentiel “et si” alors que tout va bien ? Toutefois, tu sais Ă©galement que si tu Ă©tais allĂ©e plus loin avec Jake, tu aurais fini par saboter votre couple. Techniquement, c’est ce que tu viens de faire, mais au moins, vous n’avez pas eu Ă  faire Ă  des avocats pour partir de sa vie. 
Bradley a Ă©galement essayĂ© de te tĂ©lĂ©phoner et tout comme Jake, tu l’as ignorĂ©. Jake lui a sĂ»rement parlĂ© de votre rupture et Bradley, l’homme honorable qu’il est, va vouloir rĂ©gler la situation. Sauf que la situation ne peut pas ĂȘtre rĂ©glĂ©e. Tu ne veux pas rĂ©gler la situation.
En rentrant du travail ce jour-lĂ , tu es surprise de dĂ©couvrir ton frĂšre au pas de ta porte. Sans rĂ©flĂ©chir, tu cours dans ses bras. Certes, tu l’as ignorĂ© ces derniers temps, mais il t’a manquĂ©. La derniĂšre fois que vous vous ĂȘtes vus, tu Ă©tais trop concentrĂ©e sur Jake pour faire attention Ă  lui. Il te serre dans ses bras et caresse ton dos. Quand vous vous sĂ©parez, tu fais rentrer Bradley chez toi. Vous vous rendez dans ta cuisine tout en parlant de banalitĂ©s. En marchant, Bradley fait attention Ă  ton appartement et remarque qu’il n’y a plus aucune photo avec Jake. Une fois installĂ©s Ă  ta table, vous restez silencieux, attendant qui Ă©voquera le fameux sujet en premier. 
-On devrait parler du sujet tabou, tu ne crois pas ? finit par dire Bradley aprĂšs quelques minutes.
-Il n’y a rien Ă  dire, rĂ©torques-tu, tendue.
-Y/N, tu as balancĂ© une relation de deux ans par la fenĂȘtre sans aucune raison.
-J’ai mes raisons.
-Lesquels ? Jake est sûrement curieux de les connaßtre.
-Si tu es venu pour arranger les choses, tu perds ton temps, Brad’. 
-Tu ne peux pas agir comme ça sans rendre des comptes. Tu Ă©tais heureuse avec Jake, tu l’aimes et tu as rompu sans prĂ©venir. Je t’avoue quand il m’a dit que tu avais refusĂ© sa demande en mariage, j’ai Ă©tĂ© surpris. Je pensais que tu allais dire oui sans hĂ©siter.
-Tu savais ?
-Il m’a demandĂ© avant de venir. Je t’avoue que je lui ai ri au nez, je m’attendais pas Ă  ce qu’il demande ta main ou qu’il me prĂ©vienne, comme il m’a dit, informe Bradley avec un sourire en repensant au souvenir. Tout se passait bien entre vous, non ? Alors, pourquoi ? 
-C’est mieux comme ça. Il aura une femme qui saura rester avec lui et je ne souffrirai pas.
-Attends, ne me dis pas que c’est Ă  cause des parents et de Lucy, tout ça ? questionne-t-il en comprenant la raison. Tu es encore avec cette stupide rĂšgle sur les hommes de l’armĂ©e ? Je croyais qu’on en avait fini avec ça ! Y/N, tu ne peux pas ruiner ta vie parce que tu as peur.
-Je ne veux pas finir comme maman ! Tu ne peux pas m’en vouloir ! On Ă©tait jeunes, mais tu ne peux pas nier qu’il y avait un avant et un aprĂšs avec maman. Elle ne riait plus de la mĂȘme façon, ne souriait plus de la mĂȘme façon. Elle Ă©tait l’ombre d’elle-mĂȘme. Je ne veux pas vivre la mĂȘme situation si Jake devait y rester, confesses-tu.
-C’est Ă  cause de son accident, c’est ça ? 
-Ça m’a rappelĂ© qu’il pouvait mourir Ă  n’importe quel moment. 
-Tout comme il peut mourir quand il est en repos. Il peut avoir un accident de voiture, faire un arrĂȘt cardiaque, s’étouffer en mangeant. Tu ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tu ne peux pas te condamner car tu as peur qu’il puisse mourir en vol. C’est ridicule, affirme Bradley, fermement.
-J’ai dĂ©jĂ  peur de te perdre, toi et Mav’ et j’ai dĂ©jĂ  perdu Lucy et on a perdu papa, je ne veux pas que Jake rejoigne cette liste. Tu peux vraiment m’en vouloir ? Je prĂ©fĂšre me protĂ©ger en n’étant pas effrayĂ©e Ă  chaque fois que mon petit ami part au boulot.
-Imaginons que le pire devait arriver, tu ne voudrais pas te dire que tu as profitĂ© un maximum de lui ? Tu prĂ©fĂšres vivre avec regrets ? Tu prĂ©fĂšres briser ton propre cƓur ?
-Au moins, je sais pourquoi j’ai mal.
-Y/N, tu dois y rĂ©flĂ©chir Ă  nouveau, soupire-t-il. Tu dois te sortir de ta tĂȘte que le pire va se produire. Tu ne peux pas t’empĂȘcher d’ĂȘtre heureuse Ă  cause de ce qui pourrait se passer. Tu mĂ©rites d’avoir une belle vie et d’ĂȘtre avec Jake. Je ne t’avais jamais vu aussi heureuse avant et ça me tue de voir que tu jettes tout par la fenĂȘtre parce que tu te fais peur Ă  toi-mĂȘme.
-Le problĂšme c’est que c’est plus fort que moi, commences-tu, les lĂšvres tremblantes. J’arrĂȘtais pas d’y penser au dĂ©but de ma relation puis, j’ai rĂ©ussi Ă  me calmer, mais depuis son accident, c’est pire. Depuis ton coup de fil, je ne fais que d’imaginer ce qui aurait pu se passer et ce qui pourrait se passer et j’en suis fatiguĂ©e Bradley. Je n’arriverai jamais Ă  m’en dĂ©barrasser et je dĂ©teste ça, mais c’est comme ça. Crois-moi, si je pouvais changer, je le ferais tout de suite, mais je peux pas. 
Bradley te prend rapidement dans ses bras en te voyant pleurer. Il te tient contre lui jusqu’à ce que tes pleurs cessent plusieurs heures plus tard. Il a mal au cƓur en te voyant souffrir Ă  ce point. Il sait que tu as toujours Ă©tĂ© la plus affectĂ©e par la mort de votre pĂšre. Étant la plus jeune, le vide que tu ressens le concernant est plus fort. Et tout s’est empirĂ© avec le dĂ©cĂšs de ta meilleure amie Lucy. Ce jour-lĂ , Bradley t’avait vraiment vu brisĂ©e. Il avait dĂ©testĂ© chaque seconde de ce moment de ta vie. Il dĂ©teste te voir souffrir comme tu souffres actuellement. À de nombreuses reprises, Bradley a essayĂ© de t’aider, il t’a conseillĂ© d’aller parler Ă  un professionnel, mais tu as toujours refusĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, il espĂ©rait que tes angoisses s’attĂ©nueraient avec le temps, toutefois, ta relation avec Jake vient de lui prouver que ça s’est empirĂ© et il ne sait pas quoi faire. Il est complĂštement dĂ©semparĂ© alors il continue Ă  te serrer contre lui, espĂ©rant t’apporter un minimum de rĂ©confort. 
Deux mois se sont Ă©coulĂ©s depuis votre sĂ©paration. Tu prends chaque jour comme il vient pour guĂ©rir de ta peine de cƓur. Bradley essaye de rester avec toi autant qu’il peut tandis que Jake ne s’est entourĂ© de personne. Il a prĂ©fĂ©rĂ© mettre un masque et prĂ©tendre que ta rĂ©ponse nĂ©gative ne le fait pas souffrir. Toutefois, Ă  la seconde oĂč il est seul chez lui, son masque tombe et il s’autorise Ă  ressentir toute sa douleur. Jake, habituĂ© depuis toujours, arrive Ă  berner tout le monde avec son faux sourire prĂ©tentieux. Presque tout le monde. Coyote voit sous ses apparences. 
Ce soir-lĂ  ne fait pas exception. Assis au comptoir du Hard Deck, Jake boit son troisiĂšme verre d’alcool. Jake a fini par s’isoler du reste du Dagger Squad en disant qu’il Ă©tait fatiguĂ© et prĂ©fĂ©rait ĂȘtre seul. Cependant, Javy ne le laisse pas broyer du noir. Il s’installe sur le tabouret Ă  cĂŽtĂ© de Jake et commande une biĂšre Ă  Penny. Coyote laisse encore quelques minutes de rĂ©pit Ă  son ami avant de prendre la parole : 
-Tu veux en parler ?
Coyote n’a mĂȘme pas besoin de prĂ©ciser pour que Jake comprenne. Votre relation est un sujet tabou depuis deux mois. 
-Pas vraiment, rĂ©pond Jake en prenant une gorgĂ©e. 
-Tu devrais, réplique-t-il alors que Penny lui donne sa biÚre. Tu sais au moins pourquoi elle a pris cette décision ?
Jake n’a avouĂ© Ă  personne les raisons de votre rupture. Il se sent assez humiliĂ© par ton refus violent Ă  sa demande en mariage. Il veut enterrer cette fin de relation et ne jamais en parler. Cependant, Javy a raison, Jake sait qu’il doit s’ouvrir aux autres.
-Rooster lui a parlĂ©. Il s’avĂšre qu’elle ne veut pas m’épouser car elle a peur que je meurs en travaillant. 
-Ton accident lui a fait une si grande frayeur ? questionne Javy, étonné.
-Ça a Ă©tĂ© la goutte de trop, mais elle en a toujours eu peur apparemment. Enfin, je m’en doutais, vu notre travail, c’est logique. Et puis, elle a dĂ©jĂ  perdu son pĂšre et sa meilleure amie dans des circonstances similaires. Le problĂšme c’est que j’ignorais Ă  quel point ces dĂ©cĂšs l’avaient affectĂ©e. Bref, il n’y a rien Ă  dire de plus.
Coyote ne dit rien pendant un moment, assimilant les informations et la façon dont Jake a dĂ» se sentir en les apprenant. 
-Eh bien, elle aurait Ă©tĂ© une jolie mariĂ©e. C’est dommage qu’elle soit foutue mentalement, dit-il, ignorant quoi dire d’autre.
-Elle a dĂ©jĂ  souffert et elle ne veut plus revivre cette douleur, on ne peut pas la blĂąmer. Je ne dis pas qu’elle devrait rester dans ses angoisses, ce n’est pas sain, mais je comprends pourquoi c’est le cas, dĂ©clare Jake avant de prendre une profonde inspiration et de finir son verre cul sec. J’aurais juste aimĂ© qu’elle ait plus confiance en notre histoire plutĂŽt qu’en ses peurs.
En rentrant chez lui, Jake s’installe sur son canapĂ© en soupirant fortement. Il passe sa main sur son visage, fatiguĂ© Ă©motionnellement. Quand sa main tombe sur sa cuisse, ses yeux se posent sur une photo accrochĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de la tĂ©lĂ© qu’il n’a pas eu le courage d’enlever. C’est une image que vous avez prise au dĂ©but de votre relation, plus prĂ©cisĂ©ment le jour oĂč vous vous ĂȘtes dit “je t’aime” pour la premiĂšre fois. 
Vous aviez passĂ© la journĂ©e Ă  la plage un jour d’étĂ©. Le soleil Ă©tait en train de se coucher alors que vous rigoliez Ă  une phrase stupide que Jake avait dit. Il avait arrĂȘtĂ© de rigoler avant toi, t’admirant pendant que tu essayais de calmer tes rires. Ensuite, Jake avait plongĂ© ses yeux dans les tiens puis, il avait dit ces trois mots simples et pourtant, si puissants. Tu lui avais rĂ©pondu Ă  la seconde suivante avec un grand sourire. Avant de quitter la plage, Jake avait demandĂ© Ă  immortaliser ce moment. En y repensant, c’était clichĂ© et niais, mais Jake s’en fichait. Pour toi, il aurait fait les gestes les plus clichĂ©s si ça pouvait te faire sourire.
Jake continue de dĂ©tailler la photo des yeux, votre relation repassant comme un film dans sa tĂȘte. Sans s’en rendre compte, des larmes lui montent aux yeux avant de couler sur ses joues. C’est la troisiĂšme fois qu’il pleure depuis votre sĂ©paration. La premiĂšre fois Ă©tait le soir de la demande en mariage aprĂšs ĂȘtre rentrĂ© chez lui et la deuxiĂšme, quand Bradley lui a expliquĂ© la raison de ton “non”. 
Jake n’a jamais Ă©tĂ© douĂ© avec ses Ă©motions. Entre son Ă©ducation et son travail dans l’armĂ©e, il n’a jamais appris Ă  mettre des mots sur ses maux et Ă  accepter d’ĂȘtre vulnĂ©rable. Avec toi, il avait rĂ©ussi Ă  se comprendre et Ă  s’ouvrir aux autres. C’était encore compliquĂ© malgrĂ© vos deux ans de relation, mais il s’était amĂ©liorĂ©. Maintenant, il est retournĂ© Ă  la case dĂ©part. Il est retournĂ© dans sa coquille, Ă  fuir ses Ă©motions. Cependant, ça ne veut pas dire que son esprit n’est pas hantĂ© par des “et si”. Et s’il n’avait jamais eu cet accident ? Et s’il avait su voir clair dans tes peurs plus tĂŽt ? Et s’il avait rĂ©ussi Ă  te rassurer ? Et s’il avait rĂ©ussi Ă  te convaincre d’accepter l’aide dont tu as besoin ? Et si tout avait Ă©tĂ© diffĂ©rent ?
De ton cĂŽtĂ©, les questions sont similaires. Chaque soir, tu te tortures l’esprit avant de t’endormir en pleurant et en regardant l’endroit oĂč, autrefois, la photo de votre premier “je t’aime” Ă©tait accrochĂ©e sur le mur de ta chambre avant que tu l’arraches comme tu as arrachĂ© vos deux cƓurs.
Top Gun Maverick Masterlist
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thankyouforthememoriesworld · 3 months ago
Note
C'est quoi le jeu du rond đŸ€”
J'ai copiĂ©-collĂ© l'explication lol Le jeu consiste Ă  faire un rond avec son pouce et son index, un peu Ă  la façon de faire le signe « ok » et de prendre au dĂ©pourvu son « adversaire » en le faisant regarder le rond. Si l’adversaire a effectivement regardĂ© le geste, il sait qu’il va recevoir le chĂątiment de se faire frapper l’épaule, avec en prĂ©ambule un rituel Ă©trange de geste de croix sur ladite Ă©paule avant de recevoir le coup (« X marque l’endroit » de la cible) et un geste plus tendre aprĂšs la frappe en essuyant l’épaule endolorie de la victime.
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