#endroit merveilleux
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Papy Jeanmarry Chante LA Montagne De Jean Ferrat #1234explore #1235gla...
#youtube#Jean Ferrat était un merveilleux poète !!en tout cas la montagne et un endroit où on peut oublier les malheurs de ce monde !! à bientôt Jean
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Aimer quelqu’un, c’est comme emménager dans une maison. Au début, vous tombez amoureux de toutes les nouveautés, étonné chaque matin que tout cela vous appartienne, comme si vous craigniez que quelqu’un ne se précipite soudainement par la porte pour expliquer qu’une terrible erreur avait été commise, que vous n’étiez pas censé vivre dans un endroit merveilleux comme celui-ci. Puis, au fil des ans, les murs s’érodent, le bois se brise ici et là, et vous commencez à aimer cette maison non pas tant à cause de toute sa perfection, mais plutôt pour ses imperfections. Vous apprenez à connaître tous les coins et recoins. Comment éviter de coincer la clé dans la serrure lorsqu’il fait froid dehors. Laquelle des lames de plancher fléchit légèrement lorsqu’on marche dessus ou comment ouvrir exactement les portes de l’armoire sans qu’elles ne grincent. Ce sont les petits secrets qui en font votre maison
Fredrik Backman
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l’envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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A part of my soul has remained in every city I’ve been to. Every second traveling for me is an enormity. Today, I will leave a message about my beloved Paris, a place very dear to me. Paris, from my perspective, is like a museum during wartime sheltering two lovers. I make this comparison because the city center is splendid, full of art, museums, tourists, books, art, cafés, and shops, but as you get closer to the outskirts, a scent of oldness touches you. The people are not as happy to see strangers, there are old buildings, shops, and a sharp French accent. Despite all this, I have wonderful memories. Paris, I will return to you soon.
Une partie de mon âme est restée dans chaque ville que j’ai visitée. Chaque seconde de voyage est pour moi une immensité. Aujourd'hui, je vais laisser un message à propos de mon cher Paris, un endroit qui m'est très cher. Paris, de mon point de vue, est comme un musée en temps de guerre abritant deux amoureux. Je fais cette comparaison car le centre-ville est splendide, plein d'art, de musées, de touristes, de livres, d'art, de cafés et de boutiques, mais plus on se rapproche de la périphérie, plus une odeur de vieux vous frappe. Les gens ne sont plus aussi heureux de voir des étrangers, il y a des vieux bâtiments, des magasins, et un accent français tranchant. Malgré tout cela, j'ai des souvenirs merveilleux. Paris, je reviendrai bientôt vers toi.
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Comme dans un rêve, on danserait autour du feu. On serait en adéquation avec la nature et nos vœux. La voyante du village harmoniserait nos énergies, et tu tomberait fou amoureux. J’ai envie de quelque chose de sauvage, ou on réfléchit peu. Un peu nomade, clandestin, un endroit chaleureux. Ça serait notre endroit à nous, un groupe soudé sans adieux. J’ai envie qu’on retrouve notre âme d’enfants, avec des étoiles pleins les yeux. D’une ballade à cheval, d’histoires comté par les vieux. J’aimerai une vie simple ou le temps passe mais t’en demande peu. Ou tu te lasse mais demain ça ira mieux. Ou rien ne dépend de toi, remets toi en a dieu. Arrête de courir, souris un peu, la vie est belle, le paysage merveilleux, la vie est simple il suffit d’y croire un peu.
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Les gens qui s’aiment se rencontrent pour le plaisir de se rencontrer, et parfois cela n’a pas d’importance qu’ils ne se soucient de rien d’autre que de la rencontre elle-même. Vous pouvez remplir le monde du son de la plus belle mélodie, vous pouvez trouver le plus bel endroit sur terre ou voir le plus merveilleux des rêves magiques ! Mais tout s'efface s'il n'y a pas de personne chère dedans ! Parce que c'est cette personne qui donne même à la musique ordinaire les notes les plus touchantes ! C’est cette personne qui incarne le rêve le plus vivant et le plus envoûtant que la fantaisie puisse générer !
Denis Y.
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100 Days of Productivity [Day: 78] || 100 Jours de Productivité [Jour: 78]
time passes in a different way every day. hello & goodbye all at once.
the semester is over for me which means I've officially started full time at my new job. I started full time a couple weeks ago after witnessing the wedding of a wonderful friend, on the day of the solar eclipse, at a castle. I've hardly had the time to properly say farewell [for now] to everyone at home.
while this isn't the first time I've lived away, this is certainly the first time I've come to a place alone. it's both exhilarating & daunting at the same time. especially with the language difference. i've always fancied a different climate & new people, but the homesickness still comes to visit sometimes. my new office is small & my coworkers are all wonderful, so at least there's plenty of company during the day. hopefully soon, I'll be joined by both my partner & my elderly mother who I worry about daily. for now, the nightly video calls will suffice.
paperwork finished
transportation sorted
remote access set up
all emails answered
taxes filed
projects reviewed
currently listening // Ocean - Super Slowed & Reverb by OBLXKQ
le temps passe chaque jour d'une manière différente. bonjour et au revoir en même temps.
Le semestre est terminé pour moi, ce qui signifie que j'ai officiellement commencé à travailler à temps plein dans mon nouvel emploi. J'ai commencé il y a deux semaines après avoir assisté au mariage d'un ami merveilleux, le jour de l'éclipse solaire, dans un château. J'ai à peine eu le temps de dire adieu [pour l'instant] à tout le monde à la maison.
Ce n'est pas la première fois que je vis à l'étranger, mais c'est certainement la première fois que j'arrive seule dans un endroit. c'est à la fois exaltant et intimidant. surtout avec la différence de langue. j'ai toujours eu envie d'un climat différent et de nouvelles personnes, mais le mal du pays vient parfois me rendre visite. Mon nouveau bureau est petit et mes collègues sont tous formidables, alors au moins il y a beaucoup de compagnie pendant la journée. j'espère que bientôt je serai rejointe par mon partenaire et ma mère âgée pour laquelle je m'inquiète quotidiennement. pour l'instant, les appels vidéo nocturnes suffiront.
paperasse terminée
transport réglé
accès à distance mis en place
réponse à tous les courriels
impôts remplis
projets examinés
chanson // Ocean - Super Slowed & Reverb par OBLXKQ
#100 days of productivity#day 78#100dop#100 jours de productivité#jour 78#100jdp#studyblr#studyspo#study blog#study motivation#study aesthetic#bookish#gradblr#langblr#bookblr
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L’album des souvenirs
Fandom : Naruto
Relationship : Naruto x Hinata
Résumé : Naruto prit un autre album et tourna les pages. Il s'arrêta sur une photo en particulier. Il s'agissait d'Hinata. Elle était âgée de dix-sept ans, elle était assise à une table d'Ichiraku et tenait un bol de ramen. Il se souvenait parfaitement de ce jour. Il s'agissait de leur premier rendez-vous.
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
AO3 / FF.NET
Naruto ouvrit la porte de chez lui et se déchaussa en soupirant. Sa journée était enfin terminée et pour une fois il pouvait rentrer plus tôt. Il allait pouvoir dîner en famille, ce qui se produisait que trop rarement à son goût. Sa famille lui manquait quand il travaillait trop. Mais il était Hokage et les villageois étaient aussi sa famille. Heureusement, Hinata et ses enfants comprenaient. Il était chanceux d'avoir leur soutien et leur amour.
« Hinata-chan ! Appella-t-il.
-Dans le salon. »
Il se dirigea vers le salon. Hinata était assise dans le canapé. Il s'approcha et vit plusieurs albums photo ouverts sur la table basse. Il s'assit à côté d'elle et prit un album qu'il ouvrit.
« Ça fait des années que je ne les ai pas regardés, dit-il »
Hinata sourit tendrement.
« J'étais en train de faire du rangement quand je suis tombée dessus. Ça fait plus d'une heure que je les regarde, je n'ai pas vu le temps passer.
-Tu t'es perdue dans nos souvenirs.
-De merveilleux souvenirs. J'allais me préparer du thé. Tu en veux ? »
Naruto acquiesça. Hinata se leva et se dirigea vers la cuisine. Il feuilleta l'album et ne put s'empêcher de sourire. C'était des moments précieux de leur vie. La vie qu'il avait toujours voulue et qui était encore mieux que dans ses rêves.
Il prit un autre album et tourna les pages. Il s'arrêta sur une photo en particulier. Il s'agissait d'Hinata. Elle était âgée de dix-sept ans, elle était assise à une table d'Ichiraku et tenait un bol de ramen. Il se souvenait parfaitement de ce jour. Il s'agissait de leur premier rendez-vous.
Il se souvint de l’angoisse qu’il avait ressenti avant de lui demander de sortir avec lui. Malgré les conseils bancals et les plans idiots de Kiba et Konohamaru et les encouragements de Sakura qui tentait de le rassurer en lui disant qu’Hinata accepterait, il avait peur de se faire rejeter. Mais elle lui avait dit oui et il ne pouvait pas être plus heureux.
Il avait prévu de l’emmener à Ichiraku. C’était un endroit important pour lui et il voulait partager ça avec Hinata. Plus la date du rendez-vous approchait, plus il était nerveux. Il se posait des tas de questions. Est-ce que le dîner à Ichiraku lui plairait ? Est-ce qui allait dire ou faire quelque chose qui lui déplairait, ou pire, qui la blesserait ? Il avait demandé des conseils à Sakura. Après tout, elle était sa meilleure amie et surtout, elle était une fille. Elle savait ce qui pourrait plaire à Hinata.
« Reste toi-même et tout se passera bien, lui avait-elle dit. »
Rester soi-même, pensa-t-il sarcastiquement. Comme si ça pouvait l’aider. Puis le jour de leur rendez-vous était arrivé. Il n’avait jamais été aussi nerveux. Ses mains étaient moites et il avait l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine, tellement il battait fort. Au début, il avait vraiment l’impression de faire et dire n’importe quoi. Elle devait le prendre pour un idiot. Mais plus le temps passait, plus il se sentait à l’aise. Jamais il n’avait passé un aussi bon moment.
À la fin de la soirée, il avait remarqué qu’Hinata avait mangé plus de ramen que lui. Mieux encore, elle avait battu le record du restaurant. Ayame l’avait pris en photo pour fêter ça. Une copie était fièrement accrochée au mur d’Ichiraku. Cela faisait un moment que Naruto avait compris qu’il était amoureux d’Hinata. Mais à ce moment précis, il savait qu’il allait passer le reste de sa vie avec elle.
Il fut sortit de ses pensées lorsqu’Hinata s’assit à côté de lui. Elle lui tendit une tasse de thé qu’il accepta. Elle regarda la photo de leur premier rendez-vous et sourit.
« J’étais tellement nerveuse ce jour là. »
Naruto la regarda, surpris.
« Vraiment ? Tu avais l’air si sereine.
-J’ai tout fait pour ne rien monter. Je ne voulais pas gâcher notre rendez-vous. Mais grâce à toi, j’ai passé une merveilleuse soirée. »
Un immense sourire illumina le visage de Naruto. Il s’approcha d’Hinata et l’embrassa. Cette soirée avait été un tournant pour lui. Il vivait la vie qu’il avait toujours rêvé et tout cela, il le devait à Hinata.
Fin
#naruto#naruhina#naruto x hinata#naruto uzumaki#hinata hyuga#naruto fanfiction#fanfiction#my writing
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Mayor Gaston Temasong: I'm delighted to meet you, Your Imperial Majesties Napoléon V: Thank you again for your welcome and discretion
Temasong: Of course. If you'd like to follow me Napoléon V: We'll follow you
Temasong: How's your honeymoon going? Charlotte: It's wonderful. We'll remember it for the rest of our lives
Temasong: I'm delighted. Bora-Bora is the most beautiful place in Francesim and in the world, as you've seen Napoléon V: Certainly, it's like being in another idyllic world
Napoléon V: Is everything going well for you and your people? Temasong: Thank you for your concern, Sire
Temasong: Every day, the independentists undermine my mandate and threaten to overthrow me Charlotte: That's terrible, Monsieur le Maire
Napoléon V: If necessary, I can consult the Polynesians in a referendum. When the independentists lose, you won't have to worry about these ridiculous threats
Temasong: That would be appreciated, Sire. But it's risky, because I've been facing Oscar Sang, the leader of the independentists, for 3 terms. His late Majesty Napoléon IV's last nuclear tests caused a lot of unrest here Napoléon V: Would this Oscar Sang compete in the polls? Temasong: I don't think he has a majority, but his party has become very important in recent years. Some towns have even removed the French flag and official photos of the Emperor from their town halls
Napoléon V: That's unacceptable! Temasong: I share your anger, Sire
Temasong: I have a slim majority, but with your help, we can certainly nip the independentists in the bud!
Napoléon V: I will put the question of Bora-Bora on the agenda of my Council of State Charlotte: Do you fear for your life?
Temasong: No, Your Majesty. There have been no acts of vandalism at my home or at those close to me, nor any attacks. Sire, I'd like to renew the offer I made to your father. If you help me keep Bora-Bora in the empire and my place as President of Polynesia, I'll give you one of our most beautiful atolls
Napoléon V: Come on, Monsieur, there's no need to make such proposals. I'll listen to the French, to all the French, and I'll decide what's best for my people
Napoléon V: I refuse to let my politics be influenced by your shenanigans, however attractive your offers may be Gaston Temasong: I didn't mean to offend you, Sire. We have many atolls for sale, and I prefer that one of them belong to you, rather than to a foreign billionaire Charlotte: Thank you, Monsieur le Maire. We will consider your gracious proposal
⚜ Le Cabinet Noir | Bora-Bora, 14 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
The imperial couple met the mayor and deputy of Bora-Bora, Gaston Temasong. Temasong offered to guarantee the Emperor his place as head of French Polynesia, in exchange for a private atoll not far from Bora-Bora. Napoléon V was offended by this attempt at bribery, but worried about this independence movement, led by a certain Oscar Sang.
(An atoll is a coral island with a large lagoon at its center. These islands are part of archipelagos and are highly prized by certain billionaires)
⚜ Traduction française
Le couple impérial rencontre le maire et député de Bora-Bora, Gaston Temasong. Ce dernier propose à l'empereur de lui garantir sa place à la tête de la Polynésie française, en échange d'un atoll privé non loin de Bora-Bora. Napoléon V s'offusque de cette tentative de corruption, mais s'inquiète de ce mouvement indépendantiste, mené par un certain Oscar Sang.
Gaston Temasong : Je suis heureux de vous rencontrer, Vos Majestés Impériales Napoléon V : Merci encore pour votre accueil chez vous, et votre discrétion
Gaston Temasong : C'est bien naturel. Si vous voulez bien me suivre Napoléon V : Nous vous suivons
Gaston Temasong : Comment se déroule votre lune de miel ? Charlotte : C'est merveilleux, nous nous en souviendrons toute notre vie
Gaston Temasong : J'en suis ravi, Bora-Bora est le plus bel endroit de Francesim et du monde, comme vous avez pu le constater Napoléon V : Certainement, on se croirait dans un autre monde, idyllique
Napoléon V : Tout se passe bien pour vous et vos habitants ? Gaston Temasong : Merci de vous en inquiéter Sire.
Gaston Temasong : Les indépendantistes nuisent chaque jour à mon mandat et menacent de me renverser Charlotte : C'est terrible, Monsieur le Maire
Napoléon V : S'il le faut, je peux consulter les Polynésiens par référendum. Quand les indépendantistes perdront, vous n'aurez plus à vous soucier de ces menaces ridicules
Gaston Temasong : Ce serait apprécié Sire. C'est cependant risqué, cela fait 3 mandats que j'affronte Oscar Sang, le chef des indépendantistes. Les derniers essais nucléaires de feu Sa Majesté Napoléon IV ont causé beaucoup de troubles ici Napoléon V : Cet Oscar Sang rivaliserait dans les sondages ? Gaston Temasong : Je ne crois pas qu'il ait la majorité, mais son parti a pris beaucoup d'importance ces dernières années. Certaines villes ont même retiré le drapeau français et les photos officielles de l'Empereur des mairies
Napoléon V : C'est inadmissible ! Gaston Temasong : Je partage votre colère, Sire
Gaston Temasong : Je possède une faible majorité, mais avec votre aide, nous pouvons certainement étouffer les indépendantistes dans l'oeuf
Napoléon V : Je mettrai à l'ordre du jour la question de Bora-Bora auprès de mon Conseil d'Etat Charlotte : Craignez-vous pour votre vie ?
Gaston Temasong : Non non, il n'y a pas eu d'actes de vandalismes chez moi ou chez mes proches, ni d'attaques. Sire, j'aimerais renouveler l'offre que j'ai faite à votre père. Si vous m'aidez à conserver Bora-Bora dans l'empire ainsi que ma place en tant que président de Polynésie, je vous offrirai l'un de nos plus beaux atolls
Napoléon V : Allons, Monsieur le Maire, inutile d'en venir à ce genre de propositions. Je suis à l'écoute des Français, de tous les Français, je déciderai ce qui est le mieux pour mon peuple
Napoléon V : Je refuse que ma politique soit influencée par vos manigances, aussi attrayantes soient vos offres Gaston Temasong : Je ne souhaitais pas vous offenser Sire. Nous avons de nombreux atolls en vente, et je préfère que l'un d'eux vous appartiennent, plutôt qu'à un milliardaire étranger
Charlotte : Merci Monsieur le Maire. Nous réfléchirons à votre gracieuse proposition
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La jeunesse porte à la révolte contre tout ce qui a voulu servir de modèle. Cette prise de distance est saine, une sorte de nécessité psychologique, même si elle peut être ingrate et cruelle pour les ainés qui ont incarné la loi qu’il faut enfreindre pour devenir son propre législateur. Les générations suivantes s’émanciperont à leur tour, se liant alors souvent avec la génération des grands-parents…
La contestation juvénile est la plupart du temps décevante, sans grandeur, et se précipite sur le moindre prétexte pour se démarquer. L’industrie du loisir et du divertissement profite de ce réflexe, et produit en série des modèles toujours plus stupides auxquels il sera surtout permis de s’identifier par la consommation, dans un secteur de marché spécialement créé pour cela. C’est toute l’histoire de la mode, de la musique, et de tout ce qui usurpe le nom de culture. La jeunesse tranche dans ses mœurs et dans ses goûts, mais s’immerge tout aussi docilement dans l’imaginaire que des ainés détenteurs de capital ont conçu pour elle. D’où l’extraordinaire conformité de la révolte, en séquences et modes bien ordonnées, puis périmées avec la même soudaineté que leur jaillissement publicitaire. Les générations se suivent et n’y voient que du feu, poussant sur le sol d’un capitalisme qui prospère en faisant semblant de se contester. Il s’agit toujours de répondre à une suggestion de masse, d’obéir une série de signes et d’attitudes, jamais bien loin d’un acte d’achat que nul ne songe à remettre en question. C’est aussi pourquoi depuis la grande domination libérale d’après-guerre, la jeunesse se distingue par son insondable bêtise.
Intelligence et noblesse peuvent cependant toujours briller par endroits et inspirer le jeune âge. La révolte n’est alors ni divertissement ni simple plaisir de contester, mais dépassement des limites imposées du dehors et confrontation au réel.
Ces jours-ci, mon fils s’est mis en tête de traverser l’île de la Réunion à pied, seul, sans gîte ni assistance, avec pour seul réconfort une bonne couverture et un sachet de riz. Comment ne pas y reconnaitre la marque de cet instinct, monté du fond des âges, qui porte à se renforcer dans l’adversité et se forger par l’expérience. Se contenter de peu, vivre sur le moment, endurer patiemment et assumer l’imprévu, voilà une belle façon de contester l’ordre bourgeois.
La saine contestation est celle qui prépare à légiférer à son tour, et qui refonde indépendamment de la simple pulsion de détruire. Pour cela, point de caprice juvénile ou de persévération dans la jouissance des jeunes années, mais une âme rendue plus tranchante par frottements avec le concret. Dans ses Lois, Platon évoquait déjà l’importance de "l’endurance face à la douleur, qui présente tant de formes chez nous, aussi bien dans les combats que nous nous livrons les uns les autres à mains nues que dans ces vols qui ne sont pas sans bon nombre de coups. Il y a encore ce que l’on appelle la "cryptie", qui constitue un merveilleux exercice d’endurance en multipliant les douleurs à supporter : aller pieds nus en plein hiver, coucher à la dure, s’occuper de soi en se passant de serviteur, aller au hasard de nuit comme de jour sur l’ensemble du territoire."
De nos jours, aucune tradition ne propose plus de telles épreuves, auxquelles les âmes bien faites sont alors portées à s’exposer volontairement et par instinct. Ce faisant, elles repoussent aussi bien les habitudes bourgeoises de leurs ainés que les fantaisies œdipiennes d’une simple révolte juvénile. Dans l’immensité silencieuse de cette ile lointaine, la nature sauvage montre la voie de la vie bonne. S’y confronter est un spectacle probablement agréable aux dieux, et plus sûrement encore un bon motif de fierté paternelle.
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Chère mini me,
Respire, pose toi dans un endroit calme. Je vais t'expliquer ce que la vie nous réserve.
Mais avant tout, n'oublie pas, n'oublie jamais qui tu es, avec tes différences, tes décalages, ta gentillesse et ton sourire que personne n'oubliera.
Tu verras et comprendras que la vie est remplie de choix, joie, et déchirements.
Et même lorsque tu ne vois plus le bout, et que tu es essoufflée, n'oublie pas que ce n'est que passager. Parce que tu vis, parce que tu es unique.
Permets moi de te dire que tu traverseras des épreuves, des océans et des montagnes. Tu vas même t'oublier, te détester, te haïr.
Tu passeras par la dépression, par l'anorexie, tu seras même hospitalisée avec une sonde nazo gastrique pendant des semaines car ni ton cœur ni tes jambes ne survivent. Tu vas hurler de douleurs, penser à des idées noires, vouloir tout plaquer et partir loin. Loin de cette vie qui t'a donné tant de méchanceté.
Ta maman, celle qui sera toujours là, aura deux cancers, un ou elle perdra ses cheveux et sa vitalité, et le deuxième où tout était froid, et elle sera allergique au seul remède qui la guérira. Toi, tu prendras son rôle, tu seras à partir de 17 ans une seconde maman dans ce foyer. Tu vas avoir du mal à suivre le rythme, mais tu verras, tu y arriveras. Tu passeras le permis avec un temps record, feras les courses, à manger, aideras ton frère pour les devoirs...
Mais ta vie ne s'arrêtera pas là.
Tu comprendras que l'amour peut être destructeur mais beau quand il n'y a pas de violences. Cet espoir de rencontrer ton prince charmant, un jour tu le rencontreras, tu verras, Dieu le mettra sur ta destinée au bon moment, au bon endroit. Surtout, n'oublie pas que ce n'est pas parce que tu as subi des violences que tu mérites cela. Après 7 ans, tu verras que la vie et l'amour ne font qu'un.
Avec toutes ces épreuves, certains amis vont t'abandonner pour si peu, d'autres que tu rencontreras au coin d'une rue deviendront des amis fidèles et sincères. Surtout crois au temps qui passe car lui seul te montrera qui t'aime réellement.
Quand à ta famille, avec tout ce mélodrame, vous resterez une famille soudée. Chacun de nous grandira avec ses blessures mais surtout on sait que l'on peut compter les uns sur les autres, et quoi d'autre de plus précieux que ça ? Que l'amour d'une famille unie ?
Tu verras, tu avanceras, même avec des troubles de l'attention, tu arriveras à décrocher ton Bac, ton BTS, ton Bachelor, tu iras même jusqu'en Master, toi qui croyais que tout ceci n'était pas fait pour toi car tu es différente. Crois en toi. Crois en tes capacités. A l'heure où je te parle, tu hésiteras même à faire un doctorat ! Ce n'est pas merveilleux ça ? Dis merci à ton cerveau, et surtout à ta fameuse mémoire.
Promis, après la tempête il y a toujours l'arc en ciel.
Tu auras encore d'autres tempêtes à traverser, les décès de certaines personnes, la génétique, mais tu seras forte pour affronter ces obstacles.
Et surtout, tu auras retrouver plus de 8 ans plus tard, ton sourire et l'envie irréprochable de vivre, tout comprendre et tout voir.
Prendras tu cet envol que tu attends depuis si longtemps ?
Donc cher mini me, soit fière de toi et de tout ce que tu as accompli. Même avec une tête énorme, et une hypersensibilité, tu as ta place dans cet univers.
Je t'embrasse avec tendresse cher mini me et merci pour tout.
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Je préfère mon célibat à une union qui ne fonctionnerait pas. Je préfère être seul, plutôt que de papillonner, à droite ou à gauche comme si la vie se résume à multiplier les conquêtes, comme on collectionne les timbres. Chacun son choix, le mien n'est pas celui-là. Je me priorise et me préserve. Mes valeurs sont d'une autre époque, d'un autre lieu,celui où l'amour est véritable,celui où la fidélité n'est point à prouver. Une époque dont mes pensées en sont la clé. Un lieu où l'amour se crie à longueur de journée. Un endroit merveilleux que je partagerai un jour, avec celle qui m'est destiné. Je préfère mon célibat, plutôt que d'être en compagnie, d'un être qui ne me correspond pas.
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Descendre vers le sud et trouver le soleil et la chaleur. C'est déjà du bonheur.
Avoir le privilège de passer des moments magiques dans des endroits incroyables, en prendre plein les yeux.
Terminer la journée sous un ciel toujours bleu, protégé des grands arbres de ce parc, rien que pour nous.
Être ensemble à chaque instant et partager tous ces merveilleux moments...et puis s'aimer
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1. Le cercueil de verre
Je savais que je n’avais pas rêvé. Je savais que je n’avais pas rêvé. J’avais vu cette jeune fille, de mon âge, dans un cercueil en verre. Elle était belle, mais elle semblait fragile et triste. La poigne de ma belle-mère m’avait décontenancé, je n’avais pas pu regarder cet endroit plus de quelques secondes. La maison des Reveck relevait du songe. Jamais je ne pu profiter des bruits des tic tac, du grincement des rouages et de la vue des quartz exposés sur des petits tapis de velours. Mais j’adorais quand mon grand-père me décrivait cet endroit merveilleux, qu’il avait connu quelques décennies auparavant, dans sa jeunesse. Il réussissait à me décrire l’endroit comme s’il y était encore, à attendre que l’horloge du salon soit réparée. À la vision de cette jeune fille allongée dans son cercueil d’acier et de verre, j'avais ressenti une vive douleur à l'arrière du crâne. Peu de temps après, je me retrouvais plaquée contre le mur par ma belle-mère.
_Tu as perdu la tête !? Tu sais ce dont est capable cet homme ? m’avait-elle dit, la main sur la bouche, en chuchotant si près de mon oreille qu’elle semblait me hurler dessus. _ Tu m’as suivie ?! avais-je alors soufflé après m’être débattue pour me détacher d’elle. Me frottant l'arrière du crâne, je secouais mes cheveux courts et fous pour reprendre contenance, emboîtant le pas tandis qu’elle me suivait comme mon ombre. Mais lorsque je voulus m'éloigner d’elle, elle me tint l'avant bras fermement. Lâche moi ! _ J’en parlerai à ton père !! Tu comptes aller où comme ça ? Avant de répondre, je consultais ma montre à gousset que je laissais ensuite pendre à la hanche. _ Grand-père est sûrement rentré. Je vais à la maison. Elle essaya de l'attraper de nouveau mais d'un geste vif de l'épaule, je me dégageais. _ Tu ne pourras pas te cacher éternellement derrière lui Aika, tu sais que sans lui tu serais déjà loin ! M’avertit-elle. Je lui fis un geste grossier du doigt et poursuivis ma route.
À l'époque, je portais déjà des cheveux courts. Ils venaient habiller mon visage en forme de cœur, toujours ébouriffés, ternes et légèrement rosés. Habillée d’une chemise ample qui laissait apparaître une brassière et d’un pantalon ballon, ma belle mère n’avait pu s'empêcher de me faire une remarque désobligeante. Mal fagotée cette poétesse du dimanche ! Avait-elle dit le matin-même. Peut-être que mon absence de réaction avait piqué sa curiosité. Grand-père m’avait missionné et je m'étais jurée de l'aider.
Mon grand-père est le père de ma mère. Celle-ci est, je cite, morte par ma faute. En me donnant la vie. Mon père a grandi à Piltover et n’avait cessé d’accabler mon grand-père de reproches, par rapport à l'état de l’hygiène et de la médecine ici. À Zaun, par amour pour cette jeune femme pétillante, mon père s'était installé. Quand il eût dit ça au père de celle qu’il venait de perdre, avec un enfant sur les bras, il se prit une énorme gifle. Comme un enfant qu’on corrige, il avait poussé un grand cri de surprise. Grand-père avait juré de prendre soin de moi s’il ne s’en sentait pas capable, s’il n’aimait pas assez ma mère pour assumer cet heureux événement qu’ils avaient pourtant désirés ensemble. Mon père était jeune et livré à lui-même à cette époque, il refusait de revenir la queue entre les jambes chez ses parents après être parti sans leur accord. C’est pourquoi il resta à dans la Ville Basse avec cet homme qu’il détestait et cet enfant tout juste sorti des entrailles de sa pauvre compagne.
Aika. Le temps. C’est le prénom que mon grand-père m'eût donné. Il était passionné par l’horlogerie, la science du temps et la confection de nouveaux appareils qui étudient le défilement du temps. J'étais fascinée par mon grand-père. Son atelier était merveilleux et c’est à cet endroit que j’eus passé le plus clair de mon enfance. C’est d’ailleurs en soulevant un rideau de perles que je pénétrais à l’intérieur. Des effluves de vapeur s’élevait de clepsydre qui donnaient le ton, genre de métronomes discrets qui indiquait chaque seconde dans un bloup sonore. Walid Zaliman, aujourd'hui considéré comme un vieux fou mais qui à mes yeux restait l'homme le plus fascinant que ce monde ait porté : mon grand-père. Il agitait une baguette à la manière d'un chef d’orchestre lorsqu’il le vit arriver avant de voir mon visage grave. Il savait quand quelque chose n’allait pas.
_ Papa arrivera certainement dans quelques minutes pour régler cette histoire… Leïla m'a retrouvé et intercepté. Je n’ai pas réussi à entrer. Grand-père ne semblait pas fâché mais relativement peiné. Il posa la petite baguette de verre qu’il avait dans la main et soupira, avant de renverser un autre de ses sabliers liquides. À l'intérieur, une masse visqueuse violette s'écoulait lentement d’un bout à l'autre de la structure en verre, en très exactement… _ Quatre minutes et trente-sept secondes. Très bien. As-tu été aperçu par quiconque ? _ Non. Il était absent. Il n’y avait personne. Mais… _ Mais… ? _ Mais j’ai vu une pièce avec plein de fioles… Moins belles que ce que tu peux avoir toi ici. Il y avait aussi un cercueil au centre de la pièce. _ … J'étais étonnée que Grand-père ne réagisse pas. Comme si la nouvelle ne l’avait pas surpris. _ Qu’est-ce que c'était Grand-père ? Tu veux que j'y retourne ? Il secoua la tête et esquissa un sourire en coin. _ Non… C’est suffisant. J’ai les réponses qu’il me fallait. Mais ton père ne va pas être très content. Nous avions échangé un sourire complice en observant ensuite le liquide visqueux couler dans la clepsydre.
Ce que je ne savais pas à l'époque, c'était qu’on m’avait vu. Quelque temps après mon passage, l’ancienne maison de Reveck avait été détruite. Incendiée et vidée de son contenu. Ce jour-là, j’entendis mon père et Grand-père s’entretenir dans notre salon. D’une nuisette en mousseline blanche, je m'étais glissée contre la rampe des marches de l’escalier et avais écouté cette conversation.
_ Tu veux qu’il remonte jusqu’à toi et s'en prenne à ta famille ? _ Non, bien sûr que non. Je pense à la sécurité d’Aika. _ Menteur !! Mon père avait élevé la voix et s'était levé de son fauteuil pour aller observer par la fenêtre teintée de orange. _ J’ai besoin de lui parler mais… _ Tu dois surtout cesser de t’accrocher ainsi. Corin est perdu depuis des années et tu le sais très bien ! La maison était vide depuis des années. Et ce qu’Aika a vu ne doit surtout pas être remonté. Cela ne nous concerne en rien. Je n’ai aucune confiance en ces histoires sordides. _ La tristesse d’un homme est sordide dans tous les cas. Le fait de souffrir est insupportable. Révoltant. Je… Je le comprends. _ L’amour rend aveugle pas vrai ? _ Très certainement. Tu dois savoir de quoi tu parles Alastor… ? Mon père renifla, dos à Grand-père et haussa les épaules. Ces deux hommes se détestaient et vivaient ensemble malgré tout à cause d’une seule et même chose : l’amour qu’ils portaient à ma mère.
Cependant, je ne parvins pas à comprendre à l'époque pourquoi mon père avait dit cela à mon grand-père. Quel rapport entre l’amour et ce cercueil que j’avais aperçu ? Qui avait détruit la maison des Reveck ? Je n'en savais rien. J'étais jeune, en pleine rébellion contre mon père, ma belle-mère et je ne cessais d’établir des théories dans ma tête à propos du rôle de Grand-père dans tout cela. Pourquoi est-ce que la famille Reveck l’intéressait tant ? Pour son amour pour l’horlogerie ? Notre boutique et l’atelier faisaient survivre notre famille. J’en vins même à penser que le fait que la famille Reveck ne fût plus en exercice dans le domaine, la concurrence était nulle et donc la situation était profitable pour nous. Mais Grand-père semblait montrer des signes d'impatience. Il redoublait d’efforts pour étudier les choses. Et c’est à cette époque que je montrais un réel intérêt pour ses recherches. Alors, petit à petit, il consentit à m’enseigner tout cela. Le Shimmer, mais aussi d’autres inventions liquides qui transformaient le cœur même de l’existence de nos espèces. Non seulement Grand-père parlait sans cesse du temps qui passait, mais il le traitait comme une entité presque vivante. J'étais âgée d’à peine vingt ans et l’envie d’en savoir plus me brûlait les doigts.
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