#encore quelques soucis avec le tu et le vous par contre
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Vous ne connaîtrez jamais le contact chaleureux de l'étreinte d'un homme. Votre lignée prendra fin avec vous. Tu es vide et stérile. Ton ventre est un désert
C bo ptn.
#court jester anon saga#merci pour le divertissement !#encore quelques soucis avec le tu et le vous par contre#mais bon continue je crois en toi
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Synopsis : Le lecteur est un garde de Padmé Amidala, il a rencontré Anakin sur Naboo lors d'une promenade près des lacs. Un soir, Anakin reste dormir sur la planète Naboo pour protéger la princesse de potentielle représailles du comte Dooku sur ordre du conseil jedi.
Avertissement : Relation entre hommes (gay), Domination, Dom Anakin, relation sexuelle, contenu +18, sex oral, sex anal, fessée, Cochonneries, langage grossier.
Si quelque chose vous dérange ne lisez pas !
La nuit tombé sur la magnifique planète Naboo, Vous aviez fini de monter la garde auprès de la princesse Amidala, vous rejoigniez les jardins, respirant l'air frais et agréable, les derniers rayons du soleil se reflétant dans le lac situé au pied du palais. Vous sentiez une ombre plané au dessus de vous et saviez de qui il s'agissait.
« Ani ! » il se tenait debout près de la porte d'entrée, sa silhouette grande élancée et sublime, un sourire fier et effronté que vous trouvez tellement sexy et attirant chez lui. Mais vous étiez aussi très inquiet.
« Ani, et si la princesse nous voyait ? Ou que quelqu'un nous voit ensemble ? »
« Tu te fais beaucoup trop de soucis Y/N, je sais que tu a eu envie de moi toute la journée, n'est-ce pas ? » Anakin s'avança dangereusement vers toi, toujours le même sourire aux lèvres, il te regardait te lançant un air de défis. Tu recula l'air gênée, car tu était réellement anxieux par la situation, c'était vraiment grave pour toi, mais mon dieu tu adorais Anakin ! Il était tellement beau, séduisant et fort, comment aurais-tu pu résister face à son charme ? Tu avais essayais mais Anakin t'avais comme ensorcelé !
Anakin leva une main vers toi pour te caresser délicatement la joue droite, le contact de ses long doigts fin contre t'a peau te fit frissonner, tu avais tellement peur que l'ont te surprenne avec lui, mais d'un autres côtes tu avais tellement envie de lui.
Un garde ouvrit la porte et Anakin te chuchota a l'oreille d'une voix grave
« Dans ma chambre, et vite ! »
Anakin partit, et tu reprit alors ton sérieux en franchissant la porte du palais, tu te remémorer l'excitation que tu avais ressentit. Mais tu voulais beaucoup plus, tu voulais être à lui, tu était addicte à lui ! Tu sentais une chaleur montait en toi qui te fit rougir d'excitation et tu te précipita dans les escalier pour le rejoindre. Discrètement tu te faufila dans le couloir des invités, tu arrivas devant la porte de sa chambre mais tu fut surpris de la voir s'ouvrir toute seul, tu pénétra dans la pièce et vit Anakin assit près de la fenêtre au fond de la chambre, sa robe de jedi reposait sur une chaise, le col de son haut blanc était très large, tellement que tu pouvais voir une partie de son torse et tu te senti à l'étroit dans ton pantalon. Tu fut interrompu dans t'es pensées par le claquement de la porte qui te fit sursauter.
« La force. » dit Anakin d'un air presque vantard, mais qui te faisait littéralement fondre et te donner chaud !
« Y/N, enlève t'es vêtements, pose les au pieds du lit » dit Anakin, penchant légèrement la tête sur le côtés gauche pour t'observer. Tu t'exécuta en silence, ton érection ne pouvait être dissimuler.
« Tu as penser à moi toute la journée hein ? Tu n'en pouvais plus d'attendre... »
Il se leva et se tient droit devant toi.
« Met toi à genoux ! » ordonna-t-il simplement.
« Oui Ani !
« Tu es un bon garçon Y/N ! Défait mon pantalon maintenant »
Tu t'exécuta en hochant la tête, et la vis enfin, son énorme bite, dur, dresser devant toi.
« Tu meure d'envie de la goûter n'est-ce pas ? Salope. »
Timidement tu léchais son gland puis toute sa longueur.
« Voilà doucement, maintenant suce là ! »
Tu le fit immédiatement. Sa bite était délicieuse tu te redressa un peu pour le regarder pendant que tu le suçait.
« T'as bouche est tellement chaude. »
Il se retira de t'as bouche, et tu fut surpris. Tu osa prendre la parole.
« Ani ! Pourquoi tu t'éloigne je croyais que tu aimais mon travail ?! »
« Quelle petite salope ! Tu la veux encore tu ne peux pas t'en passer ! »
« Oui Ani ! »
Anakin se détourna de toi pour enlever son pull, et le jeta près de son lit. Tu était toujours à genoux, perplexe. Il revient vers toi te regardant de haut en bas, son torse était incroyable et tu ne pouvais t'empêcher de le contempler.
« Tu en veux plus ? Y/N ? Tu veux ma bite ? Alors approche toi, rampe jusqu'à moi ! »
Tu le rejoignis et tu posa une main sur son torse
« Je t'en supplie Anakin Skywalker ! J'ai envie de toi depuis si longtemps, j'ai pensé à toi toute la journée ! Je te veux en moi, je veux sentir t'a bite en moi, je veux encore la sucer ! »
Anakin se saisit de ton bras secouant la tête.
« Tu es un vilain garçon Y/N ! je vais devoir te corriger... »
Anakin se laissa tomber sur son lit et tapa sur ses genoux.
« Met toi sur mes genoux, que je te corrige ! »
Votre pénis était sur le point d'éjaculer, l'attente était délicieusement insupportable, mais vous lui obéissiez et monter sur ses genoux, le cul bien en l'air. Il effleurait la peau de votre cul, puis, sans prévenir vous mis une grosse fessée.
« Cesse de crier comme ça, Y/N, quelqu'un va t'entendre, notre relation doit rester secrète, non ? »
Il te remit une fessée plus forte encore puis au bout de six ou sept, il te fit signe de t'allonger sur le lit. Il léchait un de ses doigt et l'enfonça à l'intérieur de ton cul.
« Putain Ani ! C'est tellement bon ! »
« Tu aime ça hein ? Ma petite salope »
il se pencha pour t'embrasser sauvagement et continua des vas et vient dans ton cul. T'as bite palpitait, tu était deja au bord de l'orgasme.
Puis il décida d'introduire sa bite dans ton cul.
« Tu la sent bien Y/N »
« Ouais Ani, continu je t'adore tellement »
Il t'a pris en position missionnaire, tu pouvais voir son torse brillant et tonic au dessus de toi, son regard intense transperçait t'es yeux larmoyant.
« Bon garçon ! »
Anakin poussa encore plus fort sa bite à l'intérieur de ton cul, un rythme encore plus rapide et joui en laissant échapper un gémissement de pur plaisir.
Il se saisit de t'as bite et te masturba rapidement.
« Tu peux jouir maintenant Y/N. »
Tu joui dans sa main, et il porta cette dernière à t'as bouche.
« Tu as était un bon garçon, très doué et dévoué »
Il te mit une petite claque sur les fesses puis enfila son pantalon.
« Je vais retourner dans ma chambre discrètement, d'accord ? » Dis-tu.
« Oui tu peux y aller, Ma mission n'est pas encore terminé je vais sûrement rester encore une ou deux semaine sur Naboo. Les séparatistes n'ont qu'un désir c'est de voir Padmé morte, et je ne le permettrais pas ! »
Tu te lève et remet t'es vêtements, tu ne prend même pas la peine de lui parler de Padmé, il était amoureux, et tu savais qu'il la choisirait elle plutôt que toi. Tu préfère juste ne pas y penser, et profiter de ces moment unique de pur luxure que tu avais avec lui.
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Tu es la dernière raison pour laquelle je crois à nouveau en l’amour, alors j’espère que tu ne me laisseras jamais tomber. Vous savez combien de fois j’ai souffert dans le passé, et vous savez aussi que mon cœur a été brisé encore et encore par ceux que je pensais me rendre heureux. Certaines parties de moi ont du mal à guérir. Parfois, les cicatrices dans mon cœur me font à nouveau mal. Mais je suis content de t’avoir rencontré. Tu rends tout plus supportable pour moi, même les choses qui me faisaient me sentir si lourde. Je vous suis reconnaissant de m’avoir trouvé. Je ne savais pas qu’il me serait encore possible de ressentir à nouveau quelque chose de spécial pour quelqu’un après avoir traversé beaucoup de chagrins d’amour auparavant. J’ai construit de hauts murs et j’ai gardé mon cœur contre quiconque pourrait me blesser à nouveau. Mais ces murs se sont effondrés instantanément quand tu t’es présenté devant moi. Vous n’avez même pas essayé d’escalader ces murs ou de les détruire. Beaucoup de gens ont essayé cent fois de les briser juste pour avoir la chance d’être avec moi, mais je n’ai baissé ma garde que lorsque tu es venu. Tu es en effet une personne très précieuse pour moi qui peut me faire perdre le contrôle de mes émotions. Mais je dois admettre que vous me faites aussi peur des choses qui pourraient arriver un jour. Et parce que tu es si précieuse pour moi, je sais que cela signifie aussi que tu es capable de me faire du mal un jour, ce que j’aimerais ne jamais arriver. Mais malgré toutes mes craintes, je suis toujours là, à écrire pour vous, juste pour vous dire à quel point je vous apprécie. La plupart de mes journées n’étaient que des jours tristes ou des jours de survie. Parfois, je suis si malheureuse, et d’autres fois, je me sens tellement vide. Mais mes jours sont devenus heureux depuis que tu es venu. Merci d’avoir rendu mon cœur heureux ; Vous n’avez aucune idée de ce que cela signifie pour moi. La vérité, c’est que même la simple pensée de t’avoir dans ma vie suffit à me rendre heureux. Il y a des choses qui ont changé depuis que tu m’as trouvée, comme la façon dont j’ai commencé à regarder avec impatience la vie après avoir été si désespérée pendant très longtemps. J’étais tellement fatiguée de tout, et j’ai toujours voulu disparaître, mais maintenant tu me donnes envie de vivre plus longtemps juste pour avoir la chance d’être avec toi. Et malgré tous les traumatismes, les trahisons et la douleur que j’ai traversés, tu m’as quand même donné envie de croire à nouveau en l’amour. Tu m’as donné envie de croire qu’il y a encore quelqu’un qui sera digne de mon amour, et j’espère que cela ne finira jamais par me rendre triste un jour. Je tiens sincèrement à vous rappeler que, tant que vous resterez, je vous chérirai et vous apprécierai toujours. Je ne veux jamais perdre une occasion de vous montrer que vous comptez tous les jours. Et peu importe ce que vous pensez de vous-même, je veux que vous sachiez que j’adorerai toujours tout ce qui vous concerne. Je ne sais pas ce que nous sommes, mais je suis heureux quand vous êtes là. Tu me manques souvent beaucoup, et je crois que j’ai déjà peur de te perdre. Mais je prie sincèrement pour que tout ce que je ressens et toutes les choses que je fais ne soient pas pris pour acquis simplement parce que je m’en soucie trop à nouveau. Tu es la raison pour laquelle j’ai recommencé à croire en l’amour, et je suppose que je n’y croirai plus jamais si jamais je te perds. C’est peut-être trop difficile à demander, mais j’aimerais que tu restes toujours comme quelqu’un qui rend mon cœur heureux, pas comme quelqu’un qui laisserait une autre cicatrice dans mon cœur un jour.
Shiori X
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NSBC • Chapitre 29
Aujourd’hui, c’est le grand jour. Enfin, le presque-grand jour, puisque j’ai promis à Gaëlle de rester pour son anniversaire… mais en tout cas, c’est celui de maman.
A peine rentrée du travail que la voilà obligée de souffler ses bougies… Quel calvaire, quand même, héhé.
« Aïe, tu m’avais pas dis que mon dos me ferait si mal, Edward…
— Si, mais tu ne m’écoutais pas, répond mon père en chantonnant.
— Joyeux anniversaire, maman ! s’exclame-t-on tous ensemble. »
On partage tous ensuite un morceau de gâteau, puis maman va « enfiler quelque chose de moins inconfortable » que son uniforme de travail. Et quand elle revient, Gaëlle lui fait un énorme câlin.
« T’es trop belle maman ! Même avec des cheveux gris !
— Oh, merci ma puce… ! »
Ça me fait bizarre de voir ma mère comme ça… mais elle a l’air en pleine forme ! Pour longtemps encore, j’espère !
Mais… Dans la nuit qui a suivi, nous avons reçu une très mauvaise nouvelle…
Autant vous dire que je ne me suis pas levé de très bonne humeur…
Ma tante Vic’… Et je ne suis pas le pire, papa et maman sont inconsolables…
Et en plus, ça signifie très certainement que mon père n’en a plus pour très longtemps… Ils n’étaient pas jumeaux pour rien, ça je peux vous l’assurer. Il essaie de garder la face et de nous rassurer, surtout Gaëlle, parce que même si c’est son anniversaire aujourd’hui, elle reste une enfant.
Maman a pris la décision de ne plus aller travailler. Elle ne voulait pas prendre sa retraite tout de suite, mais elle a tellement peur de perdre mon père alors qu’elle est au travail qu’elle préfère rester à la maison. Moi aussi, j’ai peur, mais je ne peux pas me permettre de sécher plusieurs journées de travail, ni de prendre des jours de congé à la dernière minute… Alors nous, les trois enfants, avons fait comme d’habitude.
•
Je n’aurai jamais pensé que ça serait aussi dur de perdre Victoria… Je l’aimais énormément, mais on ne peut jamais s’imaginer ce qu’on va ressentir. Là, ça me rappelle aussi que mon mari n’est pas éternel, et qu’il faut que je profite de lui un maximum.
La journée est passée tranquillement, les enfants sont rentrés, Gabriel m’annonce qu’il a (encore) eu une promotion et que, grâce à un de ses anciens collègues qui se retrouve à fuir la prison, il a une place maintenant beaucoup plus importante dans son parti… Extra ! C’est donc dans la joie et la bonne humeur que Gaëlle souffle ses bougies !
Enfin, la joie et la bonne humeur… C’est vite dit. Ma fille est toute jolie, mais cet air triste qu’elle a sur le visage ne lui va pas… Ma pauvre petite… J’espère qu’elle ira vite mieux… Comme nous tous.
… Mais pas aujourd’hui. Au milieu de la nuit, Edward se réveille, prétextant un coup de chaud. Mais à peine debout, il presse ses mains contre sa poitrine. Son cœur lâche.
« Aouch… C’est douloureux… Je vais m’allonger un peu… »
« EDWARD !! »
A mon cri, les enfants descendent de leurs chambres en courant…
« Papa, non !! »
Un être encapuchonné apparaît alors, et le voilà qui fauche mon bien-aimé, sans plus de cérémonie…
Adieu, mon amour…
•
C’est affreux… Parmi les choses que je n’aurais pas souhaité vivre, il y aurait eu « me faire réveiller par le cri glaçant d’horreur de ma propre mère » … Et voilà que mon père n’est plus qu’une urne au pied de la grande et inéluctable mort…
Alors même que ma vie prend un tournant formidable au niveau professionnel, je perds deux être chers en moins de vingt-quatre heures… J’ai l’impression qu’on me fait payer ma chance…
Gaëlle me jette alors un regard, entre la colère et la tristesse.
« Tu vas pas partir dans des circonstances pareilles, si ? »
C’est vrai que j’ai prévu de partir à la première heure demain matin… et les récents évènements ne vont pas me faire changer d’avis, bien au contraire.
« Si. Encore plus, maintenant. Il faut que je parte de cette maison.
— Gabriel… »
Maman… Je m’en veux de la laisser dans un moment pareil, mais elle a Raph’ et Gaëlle pour veiller sur elle, je ne me fais pas de soucis. Moi… J’ai besoin d’un vrai nouveau départ. Et j’en ai un tout prêt.
Gaëlle semble faire la tête quelques secondes, puis elle m’enlace tendrement.
« Reviens vite… »
Au matin, j’ai failli revenir sur ma décision en voyant maman triturer la nourriture dans son assiette avec un air absent et profondément meurtri… Je ne l’ai jamais vu comme ça, elle qui déborde toujours de joie de vivre…
Mais non. Après de longs adieux, je suis finalement parti, et suis arrivée devant mon nouveau chez moi… A nous deux, destin. Tu m’as pris mon père, mais tu ne me prendras pas mon avenir !
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Flufftober 2024 : Fil
19 octobre
Fil (Yarn)
Robin de Locksley & Gilles l'Écarlate/Will Scarlett (Robin des Bois: Prince des voleurs)
Robin n'arrêtait pas de tirer sur un fil qui dépassait de la jambe de pantalon de son frère. Le jeune homme ne s'en était pas aperçu tout de suite, car il somnolait, la tête sur son bras replié et le regard perdu sur ce matin frais, rose et légèrement brumeux. Son aîné était étendu près de lui, il l'avait laissé poser sa tête contre sa hanche mais, comme un enfant ou un chat domestique, il avait fallu que son regard soit attiré par quelque chose. Le fil de grosse toile qui dépassait de son pantalon et que Gilles ne se donnait même plus la peine de couper avec ses dents.
« Si tu n'as pas l'intention d'essayer de la recoudre, laisse donc cette imperfection tranquille, le réprimanda le jeune voleur.
-Tu ne me laisserais pas essayer, rétorqua Robin. Pour toi, je ne suis pas bon à quoi que ce soit d'utile.
-Tu restes un damoiseau élevé dans la soie. Si j'ai besoin de réparer ce vêtement, je m'en chargerai moi-même.
-Pourquoi ne pas le faire tout de suite ? Tu as plein d'autres accrocs.
-Il n'y en a pas encore assez pour que je m'en soucie, Robin. Je croyais que tu avais eu l'expérience d'un tel dénuement en Terre Sainte.
-Mon petit frère ne doit pas vivre dans le dénuement. »
Gilles émit un ricanement moqueur et se tourna sur son flanc pour s'assurer que son aîné plaisantait. Mais non, il était tout à fait sérieux, le bougre sentimental, naïf et utopiste! Il soupira et se recoucha ventre contre terre.
« Tu n'y arriveras jamais, lui dit-il. À me prévenir de vivre dans la pauvreté. Tu constates bien l'état de faim et de froid dans lequel nous sommes, je…
-… peux au moins faire en sorte que tes vêtements soient cousus correctement! l'interrompit Robin en se redressant d'un bond. Viens ! Je t'emmène chez un tailleur.
-Robin ! Non, je... »
Gilles n'eut pas l'occasion de protester plus avant; l'air d'octobre était trop frais qui sifflait entre les arbres, il referma la bouche afin que les traîtresses bourrasques n'en profitent pas pour le glacer à l'intérieur.
Robin, de toute manière, n'écoutait rien quand il était dans cet état-là. Ce pouvait être le déclencheur de violentes disputes entre son frère et lui, mais le jeune voleur apprenait petit à petit à apprécier les intentions plutôt que les exécutions. Son aîné était maladroit et envahissant, certes. Mais il mettait beaucoup d'efforts à le garder en bonne santé et en sécurité. C'était plutôt – c'était immensément – réconfortant.
Gilles ne recommença à se montrer concerné par ce qu'il se passait que quand son frère se mit à guetter son avis du regard. Il s'était lui-même assis sur un tapis près de la cheminée, dans la maison de l'artisan, et manipulait distraitement une pomme de pin tandis que Robin essayait d'amadouer le vendeur. Une fois que ce fut fait – ça ne lui était pas bien difficile, à lui, avec son sourire facile et ses yeux bleus comme des miroirs reflétant sa sincérité –, il avait passé le relai à Gilles, espérant qu'il saurait combien de longueurs de fils et tissus ils pourraient obtenir avec leurs maigres économies. Le jeune voleur soupira, jeta la pomme de pin à son aîné et se leva.
« Nous n'aurons pas assez d'argent pour que refasses ma garde-robe, Robin, le reprit-il en levant une longueur d'étoffe devant son nez. Mais nous pouvons faire ceci. Artisan, donnez-nous une bobine de fil et un assortiment de ces chutes de lainage, je vous prie.
-Et on dit que c'est moi qui suis arrogant, lui souffla l'archer en passant derrière lui. Tu parles déjà comme un nobliau ! »
Gilles entreprit de lui donner un coup de coude, qui échoua, et paya ses articles. Revenus au camp, il cousit une couverture avec les différents morceaux qu'il avait assemblés et qui ne coûtaient qu'une bouchée de pain, étant des restes que personne ne voudrait. Ce n'était pas élégant, mais c'était assez grand pour les couvrir tous les deux et il jeta le patchwork épais sur les genoux de Robin.
« Voilà ! annonça-t-il. Comme ça, nous aurons chaud sans avoir à dépenser une fortune. Quand tu auras retrouvé ton statut et ta richesse, sens-toi libre de me couvrir de nouvelles fripes comme tu le souhaites mais, en attendant, tu devras te contenter de ça. Et avec le fil qui reste, je veux bien raccommoder mon pantalon, mais c'est uniquement pour te rendre service ! »
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" No One Noticed "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Zévran Arainai.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Encore une soirée interminable après des jours de marche, de combats sanglants dans l'espoir de protéger le monde des Engeances, où la garde des ombres et l'assassin des Corbeaux se retrouvent à batifoler sous une tente. Le sérieux de leur relation ne surprend plus personne, pas même les plus septiques, et ces derniers sont bien fatigués d'avoir à encore entendre leurs ébats noctures...
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : contenu mâture, référence à la fornication, nudité.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟏,𝟓𝟖𝟑.
𝗠𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 : No One Noticed - The Marías.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Ses doigts qui parcourent mon épaule nue m'arrachent un frisson. À cela, mes jambes fléchissent. Elles sont encore tremblantes, et recouvertes d'une fine couche de fluides divers. C'est tout mon corps qui réagit, j'ai du mal à reprendre mon souffle, j'avoue aussi que l'avoir face à moi n'aide pas. Zévran leur jette un coup d'œil et esquisse un sourire railleur, je reconnais cette lueur dans son regard, il est fier de lui et prêt à me taquiner. Je ne sais pas si je peux le supporter. Les muscles dans mes jambes se contractent, il descend ses doigts sur mon bras, puis ma poitrine, ma taille, et finalement mon bas ventre tandis que ma respiration s'est coupée. L'intimité de ma tente nous ouvre beaucoup de portes, les possibilités sont infinies. Je me demande ce qu'il a en tête. Ça fait plusieurs minutes qu'il a cette expression sur le visage, pensive et en même temps certaine.
Il m'a aussi regardée comme ça pendant nos ébats; les yeux plissés, le front suintant, avec ses mèches de cheveux penchées dans ma direction. Ce qui se cache derrière rôde et ne prend pas la peine de disparaître, ou alors elle est maladroite.
Nous sommes allongés sur ma couche, les draps sont souillés et froissés, je vais passer une sacrée matinée demain à les nettoyer, avec les regards accusateurs de Alistair et de Morrigan dans le dos pour bien rajouter une couche. Je suis sur mon flanc, pareil pour lui. Zévran et moi nous faisons face, il m'est difficile de savoir combien de temps s'est écoulé, mais je dirais assez longtemps, à en juger par les crépitements du feu de camp qui se sont tus et mes mains qui ne tremblent plus. Son sourire accapare toute mon attention, mes yeux se perdent sur ses lèvres.
Zévran m'embrasse.
Il s'appuie sur son coude et de son autre main approche ma tête de la sienne. Je ne résiste pas ça serait mal me connaître. Mes paupières se ferment.
La sensation de ses lèvres sur les miennes me fait tout oublier, même si ça ne dure que quelques secondes c'est suffisant pour m'arracher un rictus et me pousser à toucher son visage. Je suis attirée par lui, je ne pense même pas à résister, je succombe. Elles sont froides. Les miennes aussi, je crois. Camper dans la forêt n'est pas idéal pour plusieurs raisons, mais notamment celle-ci, je suis frigorifiée et tout ce que je touche ne fais qu'accentuer cela, pourtant, me réchauffer est le dernier de mes soucis.
Pas quand Zévran est auprès de moi.
« Tu en redemandes ? » il murmure contre ma bouche. « Attention, tu risques de me tuer à la tâche. »
« Comme si ça te déplairait... »
« Mourir entre les jambes de ma bien-aimée ? »
Il rit, parcourt les traits de mon visage du bout de ses doigts. La réalité m'échappe. Zévran touche mes boucles d'oreille.
« Qu'est-ce que j'ai pu faire pour mériter une fin aussi douce, Ô Créateur ? »
« Qui sait, dans une autre vie tu étais peut-être Divine. »
« Ah, elle est bien bonne. »
Nous nous embrassons.
Encore.
Ce baiser est différent des autres, il ne recèle pas de luxure ou de passion, non, c'est... C'est spécial. Nos lèvres se touchent avec douceur. Elles se rencontrent, se cherchent. Zévran est étrangement attentionné ce soir, il me caresse sans arrière pensée. Il me touche avec pour simple but de me sentir, non pas de m'apporter du plaisir charnel, ce que je ne lui reproche pas, je constate, voilà tout. Il aspire mon souffle. La manière dont il fait disparaître mes pensées pour ne remplacer que lui ne cessera jamais de me surprendre, je me doute que c'est volontaire mais parfois j'aimerais vraiment savoir si il le fait exprès. Est-ce qu'il se rend compte de l'effet qu'il me fait ? Ses lèvres sont intoxiquées au parfum d'amour, il m'a suffit d'y goûter une fois pour ne plus pouvoir m'échapper de son emprise. Désormais je les savoure sans rien pour m'arrêter.
La manière dont il me presse contre lui et me dévore me fait comprendre que je ne suis pas la seule dans cet état. C'est à peine si je le sens respirer. Ses narines ne laissent rien passer, il n'y a que son souffle haletant qui se presse dans ma bouche.
Zévran est aussi perdu que moi.
Quand il se recule pour me contempler, et que mes yeux rencontre à nouveau les siens, une chose se produit. J'ai du mal à mettre le doigt dessus. Une connexion naît, elle nous lie et force les battements de mon cœur à partir au quart de tour sous son regard de braise, alors je pose ma main sur son torse. Il est froid. Mais je sens le sien, son cœur bat aussi vite que le mien et l'expression sur son visage n'a pas changée. Elle est restée la même. Zévran arque un sourcil.
Il palpite contre mes doigts.
Un rythme aussi passionné qu'innocent, je n'aurais jamais cru qu'un organe puisse être aussi séduisant. Ma main fond sur sa peau caramel. J'aimerais ne faire qu'un avec lui.
Quant à Zévran, il recommence à me toucher. C'est d'abord subtil, son bras qui se lève, ses yeux qui se posent ailleurs sur mon corps; ma poitrine, mes clavicules, ma nuque... De la pulpe de ses doigts, il trace des formes imaginaires sur mon épiderme, s'aventurant un peu partout. Le regard complice que nous nous échangeons vaut tout l'or du monde, il m'arrache un petit rire, je glousse. Il dessine de longues lignes, parfois courbées, arrondies, en spirales, ses pupilles bougent en même temps qu'il m'admire. Dans ses yeux clairs, je ne perçois qu'adoration. J'en glousse encore. C'est trop beau pour être vrai.
Il me donne plus que des papillons dans le ventre, c'est plus qu'un petit coup de cœur, je le sens au fond de mon être.
Je l'aime comme on aime l'herbe, comme on aime la vie et le ciel lorsqu'il est d'un bleu pâle au milieu du printemps. Je l'aime comme le bonheur, comme il est naturel de respirer, de persister à voir le bon côté des choses et de se battre pour ce qui est juste.
Je l'aime.
C'est irrationnel. Succulent.
Ce qui est bien avec Zévran, c'est que je n'ai même pas besoin de me justifier. Il me suffit de le regarder, de lire toutes les réponses dans ses beaux yeux pour me satisfaire. Un lien invisible nous relie. Dès le moment où nous nous sommes rencontrés, j'ai senti un changement dans l'air, mon âme a été chamboulée et depuis je n'ai pas su me défaire de lui. Notre histoire s'est déroulée naturellement, comme si tout avait déjà été planifié, que tout faisait parfaitement sens, notre complicité n'a pas d'égal.
J'aime le sentir partout autour de moi, même lorsqu'il n'est pas présent. Il me touche, me palpe, m'embrasse et me dévore du regard, c'est tout que je veux. Je pourrais rester ici toute la journée. Une nuit ça n'est pas assez, si seulement nous avions l'éternité pour nous aimer...
Je me rapproche de lui.
Mon corps est glacé, je m'appuie sur mon coude en sentant les poils de mes avant-bras s'hérisser. La tente a beau être solidement attachée au sol, le vent parvient à se faufiler sous le moindre petit trou, il souffle sur ma peau et la sienne, d'un froid mortel il me fait claquer des dents. Zévran se moque. Il ne fait rien pendant que je m'approche. Au départ, je viens m'enquérir de sa chaleur, pensant que si nous nous collons l'un à l'autre, cela suffira à nous faire passer la nuit sans problème, je voudrais qu'il déplace ses caresses dans le bas de mon dos et qu'il me serre contre lui, toutefois il ne fait que m'admirer malicieusement, ses doigts parcourant toujours très doucement ma peau. Le nœud dans mon estomac s'alourdit : c'est un nid à désir, non pas d'appréhension, il me broie le ventre en me rappelant que quelques heures auparavant, ces doigts ont fait brûler une flamme dévastatrice entre mes cuisses, ne laissant que pour preuve l'humidité collante entre celles-ci.
J'aimerais retrouver cette flamme.
Cette fois, je veux juste qu'elle me réchauffe, je voudrais ne plus frissonner.
Zévran est gentil, il m'accueille dans ses bras sans rechigner. Il commente bien évidement sur le fait que je ne peux pas me passer de lui, mais je rétorque qu'il n'est pas mieux, ce qui semble fonctionner. Il câline mon nez du sien. Nos nez se touchent et s'embrassent pendant que je mélange mes jambes aux siennes, j'ignore qu'il est nu, et passe mes bras autour de ses épaules.
Zévran descend ses caresses dans mon dos, empoignant la chair de mes hanches, je ne sens pas qu'il me veut comme ça. Il veut juste.. il veut me toucher. Me sentir près de lui, tout comme je veux être auprès de lui, réchauffée par lui et seulement lui. Je finis par l'embrasser. Et cette suite-là, elle n'appartient qu'à moi...
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L’impact d’un cœur reconnaissant (j2)
La gratitude s’exprime par des actions
Le mot « merci » peut facilement devenir une réaction mécanique et sans vie, prononcé avec très peu de réflexion, de sens, d’appréciation ou d’intégrité. Ce que « merci » devrait être, c’est une expression intentionnelle de gratitude sincère qui communique l’intention d’un cœur reconnaissant, quelle que soit l’importance de l’acte qui inspire le « merci ». Il est facile de penser que le Seigneur a d’autres préoccupations plus nobles en tête et qu’Il n’a pas besoin de nos expressions de gratitude ou qu’Il ne s’en soucie pas. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Il remarque si nous apprécions ou non les cadeaux qu’Il nous a faits, tout comme un parent remarque si son enfant apprécie un cadeau ou s’il en veut encore plus, sans tenir compte de l’expression tangible de son amour.
Cela est évident dans Luc 17:12-19, où Jésus guérit dix lépreux qui L’imploraient d’avoir pitié d’eux. Lorsqu’ils se tournèrent et allèrent se montrer aux prêtres sur l’ordre de Jésus, c’est là que leur guérison se produisit. Neuf des dix lépreux continuèrent leur chemin, se réjouissant de leur don, mais l’un d’eux s’arrêta pour remercier le Donateur. Il « ... tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces ». Cependant, les neuf autres n’échappèrent pas à l’attention du Seigneur. Il s’empressa de demander où ils se trouvaient, laissant entendre qu'Il se demandait pourquoi ils n’étaient pas assez reconnaissants du don de guérison qu’ils venaient de recevoir pour Le remercier également.
La Bible nous commande sans cesse de rendre grâce au Seigneur – rien que dans le Psaume 107, le psalmiste nous demande de « ... rendre grâce au Seigneur » (NIV) environ cinq fois. Et tout comme les actions de reconnaissance du dixième lépreux guéri en disaient plus long que n’importe quelle parole, nous devons exprimer notre reconnaissance à Dieu par plus que de simples paroles. La gratitude, c’est exprimer et faire quelque chose. Ainsi, chaque jour peut-être une action de grâce, car nous montrons au Donateur à quel point nous sommes reconnaissants pour Ses dons et Sa bonté insondables. !
12 A l’entrée d’un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre ; ils s’arrêtèrent à distance 14 Jésus les vit et leur dit : Allez vous montrer aux prêtres ! Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris. 15 L’un d’eux, quand il se rendit compte qu’il était guéri, revint sur ses pas en louant Dieu à pleine voix. 16 Il se prosterna aux pieds de Jésus, face contre terre, et le remercia. Or, c’était un Samaritain. 17 Alors Jésus dit : Ils sont bien dix qui ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont donc les neuf autres ? 18 Il ne s’est donc trouvé personne d’autre que cet étranger pour revenir louer Dieu ? 19 Puis, s’adressant à ce Samaritain, il lui dit : Relève-toi, et va : parce que tu as eu foi en moi, tu es sauvé.
(Luc 17:12 BDS)
«Qu’ils louent donc l’Eternel ╵pour son amour, pour ses merveilles ╵en faveur des humains ! Il a désaltéré les assoiffés, il a comblé de biens les affamés. D’autres se trouvaient dans des lieux, ╵où régnaient d’épaisses ténèbres ╵et l’obscurité la plus noire, enchaînés dans la misère et les fers pour avoir bravé les commandements de Dieu et méprisé les desseins du Très-Haut. Il les humilia ╵en les astreignant à un dur labeur : ils succombaient, privés de tout secours. Dans leur détresse, ╵ils crièrent à l’Eternel, et il les délivra de leurs angoisses. Il les fit sortir des lieux sombres ╵et ténébreux, il rompit les liens qui les retenaient. Qu’ils louent donc l’Eternel pour son amour, pour ses merveilles ╵en faveur des humains !»
Psaumes 107:8-15 BDS
ReinardBonnke
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De neige et de miel .I
Résumé : Dans la paisible ville de Maplewood, Emma, une apicultrice en difficulté financière, retourne pour les fêtes de fin d'année. Confrontée à la perspective de perdre l'entreprise familiale, elle trouve du réconfort dans les vieilles traditions de Noël.
Warning : Aucun
Mots : 1348
Histoire totalement originale, ne pas copier ou traduire s'il vous plait.
Chapitre 1 : Retour à Maplewood
La nuit était tombée sur la petite ville de Maplewood, la neige recouvrant les rues étroites de son manteau blanc étincelant. Les lumières de Noël scintillaient joyeusement le long des trottoirs, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante. Dans une vieille maison en briques rouges, Emma terminait de préparer ses bagages, se préparant mentalement pour son retour dans sa ville natale.
Elle avait toujours aimé Maplewood. C'était là qu'elle avait grandi, parmi les ruches de son père et les fleurs colorées de sa mère. Mais ces derniers temps, le destin semblait s'acharner contre elle. L'entreprise familiale de production de miel était en difficulté financière, et malgré tous ses efforts, Emma se retrouvait à court de solutions.
Pourtant, il y avait quelque chose dans l'air de Maplewood pendant les fêtes de fin d'année qui semblait apporter un peu de réconfort, même dans les moments les plus sombres. C'était comme si la magie de Noël enveloppait la ville entière, effaçant les soucis et les chagrins, du moins pour un temps.
Emma soupira en fermant sa valise, sachant qu'elle devait affronter sa famille avec les nouvelles peu réjouissantes sur l'entreprise. Mais en même temps, elle se réjouissait à l'idée de retrouver l'ambiance familiale et les traditions bien-aimées qui étaient une partie intégrante de Maplewood.
Le trajet en voiture jusqu'à Maplewood était calme, laissant à Emma le temps de réfléchir à sa situation. Elle se demandait si elle aurait dû accepter l'offre de rachat de l'entreprise par une grande société agroalimentaire. Cela aurait certainement résolu ses problèmes financiers, mais au prix de perdre l'héritage familial qu'elle chérissait tant.
À mesure qu'elle approchait de la ville, Emma sentit une boule se former dans sa gorge. Elle se demandait comment sa famille réagirait à la nouvelle de ses difficultés financières. Mais elle chassa ces pensées sombres de son esprit, se concentrant plutôt sur les souvenirs joyeux de Noël qui l'attendaient.
Lorsqu'elle arriva enfin à Maplewood, la ville était encore plus magnifique que dans ses souvenirs. Les maisons étaient décorées avec soin, chaque fenêtre illuminée par des guirlandes scintillantes et des lanternes festives. La place principale était ornée d'un grand sapin de Noël, dont les lumières colorées brillaient de mille feux.
Emma se gara devant la maison de ses parents et coupa le moteur, se laissant envelopper par le silence paisible de la nuit. Elle prit une profonde inspiration, puis rassembla son courage et sortit de la voiture, récupérant sa valise dans le coffre.
La porte d'entrée s'ouvrit avant même qu'elle ait pu sonner, révélant sa mère qui se tenait sur le seuil avec un sourire radieux.
"Oh, Emma, tu es enfin là !" s'exclama-t-elle en l'attirant dans une étreinte chaleureuse. "Quel bonheur de te revoir, ma chérie."
Emma se laissa aller contre sa mère, sentant les soucis de la journée fondre comme neige au soleil. C'était ça, la magie de Maplewood. Peu importait les difficultés auxquelles elle était confrontée, tant qu'elle était entourée de sa famille et de l'amour inconditionnel qui les unissait.
"Ça fait du bien d'être de retour à la maison," murmura Emma, se sentant soudainement émue par la familiarité réconfortante de son foyer.
Sa mère la relâcha et l'invita à entrer, refermant la porte derrière elles. À l'intérieur, la maison était décorée avec autant de soin que l'extérieur, chaque recoin étant orné de guirlandes, de bougies et de décorations festives.
"Ton père et ton frère sont dans le salon en train de préparer le feu de cheminée," déclara sa mère en l'entraînant à travers le hall. "Viens te réchauffer un peu avant le dîner."
Emma suivit sa mère dans le salon, où elle trouva son père et son frère en train de disposer des bûches dans l'âtre. Le feu crépitait joyeusement, répandant une douce chaleur dans la pièce. Son frère se leva et vint l'embrasser sur la joue.
"Salut, Emma, content de te revoir," dit-il avec un sourire sincère.
Emma lui rendit son sourire, sentant son cœur se serrer un peu plus. Elle savait qu'elle devrait bientôt leur annoncer la nouvelle sur l'entreprise, mais pour l'instant, elle voulait simplement profiter de l'instant présent, de la chaleur de sa famille et de l'esprit de Noël qui enveloppait la maison.
Le dîner fut un moment de retrouvailles joyeuses, rempli de rires et de souvenirs partagés. Mais malgré l'ambiance festive, Emma sentait le poids de ses préoccupations peser sur ses épaules. Elle savait qu'elle ne pourrait pas garder ses problèmes financiers cachés indéfiniment, mais elle n'était pas prête à gâcher l'atmosphère de Noël avec de mauvaises nouvelles.
Après le dîner, Emma se retrouva seule dans sa chambre, repensant à la journée qui venait de s'écouler. Elle se demandait comment elle pourrait annoncer la nouvelle à sa famille sans les inquiéter ni les attrister. Mais alors qu'elle se laissait submerger par ses pensées sombres, elle entendit soudain un bruit de pas dans le couloir.
La porte s'ouvrit pour révéler sa mère, qui se tenait sur le seuil avec une expression préoccupée.
"Emma, est-ce que tout va bien ?" demanda-t-elle doucement. "Tu as l'air soucieuse."
Emma se mordilla la lèvre inférieure, se demandant si elle devait partager ses préoccupations avec sa mère. Mais alors elle se souvint de tout le soutien et de l'amour que sa famille lui avait toujours apporté, et elle se sentit soulagée de pouvoir partager son fardeau.
"Je suis désolée, maman," commença-t-elle doucement, se sentant soudainement émue par la présence réconfortante de sa mère. "Les choses à l'entreprise ne vont pas très bien en ce moment. Nous avons du mal à joindre les deux bouts, et je ne sais pas quoi faire."
Sa mère s'approcha d'elle et prit ses mains dans les siennes, lui offrant un sourire encourageant.
"Chérie, tu sais que nous sommes là pour toi, peu importe ce qui se passe," dit-elle doucement. "Nous trouverons une solution ensemble, comme nous l'avons toujours fait."
Les larmes embuèrent les yeux d'Emma alors qu'elle sentait le poids de ses préoccupations commencer à se dissiper. C'était ça, l'amour inconditionnel de sa famille. Peu importe les défis auxquels ils étaient confrontés, ils les affronteraient ensemble.
"Merci, maman," murmura Emma, sentant un soulagement immense l'envahir. "Je ne sais pas ce que je ferais sans toi."
Sa mère lui offrit un sourire radieux et l'attira dans ses bras, la serrant contre elle avec force.
"Tout ira bien, ma chérie," murmura-t-elle doucement. "Nous sommes une famille forte, et nous surmonterons cela ensemble."
Emma se laissa aller contre sa mère, sentant un mélange de gratitude et d'amour l'envahir. Peu importe ce que l'avenir leur réservait, elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur sa famille pour la soutenir.
Alors que la nuit avançait et que les étoiles scintillaient au-dessus de Maplewood, Emma sentit un regain d'espoir l'envahir. Peut-être que les choses étaient difficiles en ce moment, mais elle refusait de se laisser abattre. Avec l'amour et le soutien de sa famille, elle trouverait un moyen de surmonter ses difficultés et de trouver le bonheur à nouveau.
Et qui sait ? Peut-être que cette période de Noël magique apporterait également de nouvelles opportunités et des rencontres inattendues. Après tout, dans une ville comme Maplewood, où les traditions et les miracles de Noël étaient monnaie courante, tout était possible.
Alors qu'elle se blottissait sous sa couverture, le cœur léger et l'esprit rempli d'espoir, Emma se laissa emporter par le doux murmure de la neige qui tombait dehors, sachant que peu importe ce que l'avenir lui réservait, elle avait sa famille à ses côtés et l'amour de Maplewood pour l'accompagner sur son chemin. Et peut-être, juste peut-être, quelque chose de merveilleux l'attendait au coin de la rue.
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10 janvier
“Savais-tu qu’untel était…” A-t-on idée de participer aux commérages ? Pour notre plus grand malheur, nous avons eu la mauvaise idée de nous pencher un instant sur l'actualité. Si l’on ignore le fait qu'elle ne soit pas des plus rassurante - et ce serait là faire preuve de beaucoup d’ignorance -, force est de constater qu’en plus de son bagage de pessimisme, elle traîne avec elle son lot de médisance. N’est-ce pas une chose étrange que de laisser à n’importe qui le droit de parole ? Après tout, on ne nous laisse pas nous exprimer sur la bêtise, puisque c’est quelque chose que l’on ne connaît guère ; à ce titre, est-ce bien raisonnable de laisser les cons participer au débat public, d’autant plus lorsque la seule chose qui intéresse ces idiots est de savoir si un ministre s’habille de façon correcte - eux qui ne savent pas faire un noeud de cravate - ou si Madame untel a encore décidé de bouder la viande, alors que c’est “contraire à nos traditions”.
Est-ce là le débat public que nous méritons ? Possiblement, après tout. Mais n’est-ce pas navrant d'être obsédé par la tenue de l’un ou par le retard de l’autre, alors que l’essence même de la discussion devrait tourner autour du bénéfice apporté par une action, du bien-fondé d’une décision, de l’importance de choix ? Qu’est devenu le respect dû à la partie adverse contre laquelle nous débattons, lorsque l’argument avancé par celle-ci est percutant ? Par peur d’avoir tort, par souci d'apparaître comme quelqu'un qui sait, nous en arrivons à dénigrer la langue de l’autre, sa tenue, son attitude ; en somme, nous avons érigé la moquerie au rang de débat, et ce qui était une exception, qui pouvait laisser place à des bons mots, bien que véhéments, est désormais la règle. Et nous voici donc à attaquer les personnes derrière les fonctions, les préférences par-ci, les tromperies par-là, comme si cela avait la moindre importance. Peut-être est-ce là l’apogée de ce que nous avons déjà entendu appeler le règne de la bêtise. Sans doute est-ce là ce qu’il advient lorsqu'on ne permet pas à l’éducation de chacun de fleurir comme il convient. Sûrement, il est nécessaire de tremper sept fois son stylo avant d’écrire, et, parfois même, de ne point écrire du tout.
Et pendant que les débats interminables et débiles tournent en rond, nous giclons autant d’étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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22search_activity_placement_qsb_suggestion mlegge si♡perfetto 💍vous l'avez déjà fait mais comme pas suis parti retour perché novice vous permettre 🪟 rendezvous état POUR vous l'avez a toute autre l'avez déjà fait mais comme pas suis parti retour connais mon pussy dans la cœur &etre le monsignor le piz ont été très bien chargés pieds-noirs blancs parce example maintenant que les jeunes mariés dans le piz mort avec soucis quelques nuisances et les journée à nuit à demain avec sont plus cher mecs ici-bas ♡ of course un monsieur ♡ normal counterpart ♡ on top ♡ bisatiated <Zeit> eachother ♡g♡e♡i♡s♡t STR 8 M8TE Mr<Zeit>apologies@knocking @waitingupallnight and pusssy is the basic question for you or your business domination if you crave my account and you don't have a new one I will send you the link and login info for you and you can send me money more pics boy hole and little dick little boy dick hole #and pussy because its boymate c'est alors pas suis-je et dude's les choses prix mecs ici-bas de temps sans avoir à faire la gens équipe toi sont s'ils un sais ou tu veux attendre le piz de vies ton des gens qui sont plus sur les yeux de l'autre bout du chemin en ce moment à comme des le vive ont du idées et travail suis ne pensais jamais même plus s'il compris dans les choses prix mecs de vies des personnes vive le mort avec duallever et dude's espagnols alors c'est pas dudes net worth c'est pas la rue bonne fois de journée ou je ne sais suis trop peut-être à l'heure mais actuellement peux-tu m'envoyer une invitation pour à la nouvelle réunion de bureau pour les cours du soir au plus cours du tard dans l'après matin pour vous permettre une adoré faire l'essentiel les photos of sex sans aucun doute mon père avis de passage la bas et je pensais suis mais comme je l'ai dit à maman je ne sais peux être que plus dire qu'il faut que nous en parlons de nous soyons tous les heureux amis du hole bonheur qui devrait chercher à se retrouver à la plage et au lieu du soleil et dude's al mondo del sol en vue mer avec boissons ♡la à chaudes mains de belle et tendre bonheurs à-coups et douceur dans les photos 📷 de vies en tout jeux de temps sans avoir besoin de rien et spécial rien tendre je suis trésorier du compte rendu bien chargés de boulot et je pensais suis mais comme parti tout seul c'est pas dudes mais comme pas suis pas suis-je si vous l'avez êtes dit a mon avis pourquoi passer un sûr pas de temps e ensemble en entré en fait en cours ce matin la dernière fois annulée par contre j'ai un peu mal au ventre donc cœur ❤️ je et toi sont suis bien toujours aussi en vacances et trésor de ma vie en des enfants de vies en tout cas j'espère qu'on aura l'occasion de nous voir tous les deux pour le vous les faire donner nous les avons vu sur le piz mort de rire de vies là-bas que nous soyons tous les réunis pour nous faire plaisir de temps en New-York garcon être un peu bon en cette période d'essai quinconce mais comme bon pense encore la semaine dernière prochaine pour vous permettre l'occasion aux enfants d'avoir leurs avis sur garcon de la naissance des gens en New-York les cheveux blancs parce example de choux blanc et dude's l'ésotérisme plus yeux du corps avec duallever et dude's espagnols alors c'est très bien bon courage en tout cas pour de avec toi sont et moi aussi on est va 🎺
ESTEBAN OCON & PIERRE GASLY
2023 Alpine Car Launch. 📸 by Daniel Leal.
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Les tropes sur le handicap qu'on en a marre de voir
TW : validisme, eugénisme, mort Disclaimer : ceci est une traduction, avec quelques modifications et ajouts du thread de Cindy Baldwin sur Twitter, une autrice malade chronique : https://twitter.com/beingcindy/status/1222216179873271809?s=20
Généralement, quand le handicap est abordé dans les fictions, il est souvent représenté pour les valides (les personnes sans handicaps), par les valides. Il reste donc enfermé dans une vision du handicap par des personnes qui ne le vivent pas de l'intérieur, et ne remet que peu en question les modes de narration répétitifs autour du sujet. De plus, cette représentation tend encore à éclipser des visions qui seraient plus familières et vraies pour les personnes handi' et malades chroniques.
Les schémas de narration autour de personnages handicapés tendent à se répéter, et, devine, ça commence à être casse-pieds pour peu qu'on soit nous-même concernés. Voici donc une liste de ces tropes qu'on ne veut plus voir :
Trope 1 : La guérison miraculeuse
Pendant une partie de l'histoire, le personnage est handicapé, puis, par magie, grâce à la science, en travaillant etc., iel parvient à "surmonter" son handicap. Celui-ci disparaît subitement, comme par magie. Dans les mains d'un.e créateurice handicapée, ce trope pourrait être une bonne occasion de s'interroger sur ce qu'est être handicapé, ce que cette condition définit pour soi-même et ce qui nous entoure, comment elle influe sur notre identité et toute sa construction, mais généralement, ce n'est absolument pas ça... Le trope de la guérison miraculeuse est plus vue comme une victoire, quelque chose qui dirait que le personnage pourrait ENFIN être heureux (oui, on a pas le droit au bonheur si on est handi'). C'est un trope extrêmement frustrant, voir invisibilisant à l'égard des personnes handicapées pour plusieurs raisons, la première étant qu'il n'y a pas de remèdes miracles existant dans la vraie vie. La plupart des handicaps sont pour la vie, et c'est difficile de s'identifier à un personnage pour ensuite découvrir qu'iel va changer d'une manière qui ne te sera jamais accessible. Dans le cas d'autres personnes, le handicap est une part complexe liée à tout le reste de leur existence, et dont ils ne veulent pas se débarrasser. C'est une idée encore une fois compliquée à saisir pour des personnes valides, mais beaucoup de personnes handicapés sont heureuses, et demandent à ce qu'on les accepte et aménage l'espace plutôt qu'on les "corrige" (c'est une idée très fréquente dans les mouvements neurodivergents par exemple, qui réclame le droit d'avoir un fonctionnement neurologique différent et l'acceptation de ces différences).
Trope 2 : la mort inspirante
C'est un trope très commun dans les médias, qu'on trouve presque systématiquement s'il y a plusieurs personnages handicapés, et souvent même s'iel n'y en a qu'un (ce qui est pire). C'est l'histoire où souvent, ce personnage se bat avec bravoure, mais finit par mourir, inspirant les valides autour à aller de l'avant et accomplir des choses en son nom. C'est une espèce de condamnation systématique de ces personnages, qui de toute évidence met plutôt mal à l'aise le public handicapé, dont les représentations sont au final des petits chiots à écraser sur la route en cours d'aventure pour faire pleurer les chaumières et faire avancer les non-handicapés. Donc, juste, arrêtez, on a assez vu de meurtres systématiques de ces personnages pour inspirer les valides. (et les handis veulent des personnages handis qui survivent, merci) Trope 3 : le personnage handicapé isolé qui a absolument besoin d'un.e valide pour s'en sortir. (et lae valide qui est tellement super trop géniale de traîner avec un-e handi' parce que oh là là, c'est difficile vous savez)
C'est souvent ce personnage en soutien, un personnage secondaire, dont le personnage principal (valide) devient lae premier-e ami-e. Le personnage principal "sauve" en quelques sorte celui handicapé, qui après va encore gagner de nouveaux amis. C'est vraiment démoralisant que tant que personne handicapée (ce trope revenant souvent pour des personnes neurodivergentes), comme un message qui dirait "Vous ne pouvez pas être aimé pour ce que vous êtes tant qu'une personne valide ne vous a pas validé comme le méritant". On le trouve souvent dans de véritables histoires, à la "ce populaire joueur de basketball a emmené une fille trisomique au bal de fin d'année". C'est cool de voir les gens briser des barrières, mais il faut arrêter de porter les valides qui considèrent les handicapés comme des humains comme des héros. En finir avec ça aussi dans les narrations de vos écrits, ça serait vraiment génial.
Trope 4 : La présence de la personne handicapée inspire les autres (et c'est tout)
C'est encore une fois effacer en partie l'humanité des personnes handicapées, en niant qu'elles sont aussi complexes que des personnes valides. On parle souvent d'inspiration porn dans ce cas. On met la personne sur un piédestal, en la réduisant à un exemple, un espèce d'ange, au final un objet qui n'a qu'un impact positif sur les autres. Trope 5 : Le handicap n'a que peu (voir pas) d'impact sur la vie du personnage, qui réussi des choses incroyables et "dépasse son handicap"
Juste en lisant, tu vois certainement le soucie. On parle d'un personnage présenté comme handicapé, qui rencontre peu ou pas de difficultés, et arrive à faire pleins de choses. On l'érige en exemple, à la "regarde ce qu'iel fait alors qu'iel est handicapé-e !". C'est un peu le modèle du "iel dépasse son handicap", mais avec un handicap qui est juste en décoration, et n'influe pas sur le personnage. Et donc, ce personnage fait pleins de choses incroyables, qui arrachent des "waouw, trop fort". Justement, ça renforce le fait que des personnes qui n'y arrivent pas, ne font rien d'incroyable, ou ratent des choses "banales" à cause de leur(s) handicap(s) sont considérés comme "ne l'ayant pas surmonté", ayant échoué. Mais on peut avoir une très belle vie sans faire de choses incroyables, sans battre de records, en restant à la maison, voir au lit. On peut avoir une belle vie, même sans pouvoir parler, et même en devant enchaîner seize heures de sommeil à la suite. Continuer à écrire des histoires comme ça massivement, c'est juste un moyen de faire se sentir encore plus mal les personnes handicapées. Parce que non, personne ne "dépasse son handicap", il est toujours là, on vit avec, il empêche de faire des choses, et on n'a pas besoin d'accomplir quelque chose d'incroyable pour mériter d'exister.
Trope 6 : "Suivre un traitement pour ta maladie, ce n'est pas vraiment vivre" ='c
Ce trope là est beaucoup trop fréquent, et je suis certain que tu l'as déjà croisé quelques part. Souvent, c'est ce personnage qui dit à un autre suivant un traitement sensé lui sauver la vie, ou au moins la préserver, qu'iel est en train de rater la "vraie vie". Pourtant, si tu as un traitement qui te garde en vie, c'est quand même un peu évident qu'il n'y a pas de "vraie vie" sans celui-ci. Sans ça, tu peux mourir ???? Et en quoi c'est bien de dire à des personnes malades/handicapées que c'est mieux d'avoir une vie courte mais bardée d'activités "trop cools", une vie conforme, alors que c'est super dangereux ? Tout cela en donnant l'impression que suivre un traitement, d'adhérer à un mode de vie strict pour vivre plus longtemps, c'est gâcher sa vie, être égoïste et "ne pas vraiment vivre".
Trope 7 : "Ne laisse pas le handicap te définir" / "Tu n'es pas ton handicap"
Oui, on comprend l'intention, t'inquiète pas. On sait que ce n'est pas pensé méchamment, que pour les valides c'est une manière de nuancer pour ne pas nous définir uniquement par notre handicap. Sauf que généralement, les personnes handicapées sont partiellement définies par ce handicap. Être handicapé-e, c'est organiser l'entièreté de sa vie, et l'entièreté de ses actions autour de questions comme "Comment ça va impacter ma santé ?", "Les conditions me permettent elles de faire ça ?", "Comment puis-je le faire sans me faire du mal ?", "Comment puis-je le faire sans avoir besoin de plusieurs jours de repos ?", "Quel sera le prix à payer sur ma santé pour cette action ?" etc. Etre handicapé-e, c'est passer une quantité monstrueuse de temps à organiser chaque actions, chaque sorties, chercher à tout organiser, à deviner tous les imprévus pour ne pas se retrouver dans une situation dans laquelle on ne pourrait pas s'en sortir, planifier un repos etc. Oui, le handicap réduit les choses que l'on peut faire, les endroits où l'on peut aller, et si on peut s'y rendre ou le faire, le coup serait juste trop important pour s'y risquer parce qu'on ne pourra pas s'en remettre comme il faut. Il influe sur des questions comme "Qu'est ce que je vais manger ce matin ?", comme des "Est-ce que je peux avoir des enfants ?" ou "Est-ce que je n'ai pas d'autres choix que de travailler à la maison ?". Et ici, on ne parle même pas des traitements, des soins, des thérapies... Ni des crises, évidemment, puisque dans ce cas, très peu d'activités sont possibles... Le handicap influe sur l'ensemble de la vie des personnes handicapées, son identité se construit tout autour de celui-ci. Le "C'est chouette, tu ne laisses pas le handicap te définir", c'est nier tous les efforts de la personne pour vivre avec son handicap, et pas contre, et ainsi en subir les répercutions. Dire ça, c'est comme refuser de voir le travail qu'il faut, et a fallut pour en arriver là. Faire des choses en étant handicapé-e est fondamentalement différent de faire des choses en étant valide. Souvent, la même action pour une personne handi' a demandé une quantité massive d'énergie, beaucoup de préparation, et de choses que vous ne pouvez pas voir. Laisser les personnes handicapées, et donc aussi vos personnages handicapées, se définir par leur handicap, ce n'est pas un problème. Ca n'efface aucune autre part de leur identité, ça n'enlève rien de leurs accomplissements, et ce n'est pas une défaite face au handicap. Ca veut dire qu'iel est un-e combattant-e, qui arrive à vivre et à concilier tout le reste de son identité avec. Trope 8 : "Dépasser son handicap" (en général) Cela rejoint ce qui a été abordé plus tôt, mais trop de fictions autour du handicap se centrent sur l'idée de dépasser le handicap, d'aller plus loin, en guérissant, en accomplissant des choses incroyables etc. Pour les personnes handicapées, ça donne l'impression quand ça ne va pas, qu'iels sont obligé-e-s de rester chez elle, ou au lit, qu'iels ont à dépasser leurs limites, et à faire quelque chose de génial pour montrer qu'iels sont plus fort-e-s que leur pathologie. La vérité derrière ça, encore une fois : ce sont des valides qui écrivent pour des valides. Les personnages handicapés sont écrits sans penser à un public handi', sans songer à l'impact que ça a sur elleux, parce qu'iels ne sont pas le public, que cette représentation au fond n'est pas faîtes pour leur donner des modèles et se sentir bien, mais pour que les valides se sentent bien. Les personnages handicapés sont là pour l'inspiration, et encourager les valides à faire mieux, et aller de l'avant, le fameux "si ce personnage a fait ça alors qu'iel est handicapé-e, qu'est ce qui m'empêche de le faire ?". Pour les valides cette idée de "dépassement du handicap" est bien, pour les personnes handicapé-e-s c'est juste blessant. Beaucoup de personnes handicapées ont ainsi négligé leur santé mentale et physique, en essayant de surmonter au lieu de vivre avec. Ce qui est oublié par les valides
dans leur narration, c'est que le handicap, ce n'est pas un dragon à combattre, et qui peut-être vaincu. Le handicap c'est une partie de la personne handicapée, qui devrait être respectée. De la même manière qu'il est vraiment nul d'exiger d'une personne aux cheveux roux de se les teindre en plus foncé, il est tout aussi nul d'exiger d'une personne handicapée qu'elle fasse tout comme les valides, de la même manière que les valides. De plus, réussir pour une personne handi', ce n'est pas forcément pareil que pour une personne valide. C'est réussir à s'asseoir sur une chaise après avoir été incapable de travailler autre part qu'à moitié allongé-e sur un matelas, ou à se faire à manger après avoir été incapable de cuisiner, ou juste de manger tout court. Faire les choses différemment parce qu'on ne peut pas le faire de la même manière que les valides le feraient, ce n'est pas non plus abandonner ou rater quoi que ce soit. Se reposer plus que les valides, ce n'est pas non plus un mal, c'est prendre un repos dont on a besoin, et préserver sa santé.
Trope 9 : Le handicap comme symbole d'imperfection et de faiblesse
On le voit surtout dans les dessins animés pour enfants à vrai dire. Le personnage handicapé n'est là que pour être sauvé, ne sert à rien (littéralement), est montré comme un boulet, ou alors c'est le méchant. Les méchants sont souvent aveugles, défigurés, difformes etc. Le handicap, c'est soit pour le personnage à sauver qui sert à rien sinon à être sauvé par le héros, soit le méchant. Cool pour les gosses handi' dont les modèles sont donc ces personnages là ?
Trope 10 : Les personnes handicapées sont fainéantes, et doivent se libérer de leur entourage indulgent pour se bouger le derrière
Dans les oeuvres avec ce trope, le personnage handicapé est souvent critiqué et moqué tout du long, avec l'entourage qui force ce personnage à travailler, alors qu'iel se dit pas prêt-e ou incapable. Sauf que bien sûr, iel y est forcé-e, et au lieu d'être montré comme un truc nul, c'est célébré. Souvent, la chose s'accompagne de commentaires rassurés à la "cette personne ne sera donc plus un poids pour son entourage", voir avec d'extrêmement nauséabonds "toute façon, iel n'était pas vraiment handicapé-e". Cette attitude est mise en valeur en politique et dans les médias, qui parle de "bien être dans le travail", prétextant que les allocations pour invalidité sont versées qu'à des paresseux. C'est une idée qui tue littéralement les handicapés (en France, faire un dossier MDPH et avoir une réponse de celle-ci, c'est un survival game, beaucoup d'handi' arrivent pas au bout, donc les valides qui disent que c'est facile, qu'il y a trop d'assistés, clairement j'vous emm*rde, merci) C'est aussi nier que toutes ces idées participent au fait que les personnes handicapées aient du mal à respecter leurs limites, parce qu'elles ne souffriraient "pas assez" pour être de "vrais zhandicapés", qu'au fond iels exagéreraient, et donc avec toutes les conséquences sur leur santé mentale et physique qui découleront de tout ça.
Trope 11 : Tout est mieux qu'être handicapé-e *paillettes*
"L'euthanasie et le suicide, c'est mieux qu'être handicapé-e. Avoir une pathologie très rare mais soignable, c'est mieux qu'être handi' aussi." Est-ce que je dois vraiment expliquer en quoi c'est horrible ? C'est horrible, mais pourtant on le voit souvent à la télévision, dans les romans, les dessins-animés etc. Vous vous souvenez de Me before You ? C'est littéralement un film qui invite les personnes handicapées physique à se suicider pour le bien de leurs proches en leur disant qu'elles ne seront jamais vraiment heureuses ainsi. C'est en gros dire aux personnes handi', que vu qu'elles sont handi, leurs vies méritent pas d'être vécues.
Trope 12 : La personne handicapée riche qui embauche une personne valide jeune, pauvre, et pas formée au handicap.
Invraisemblable, n'est ce pas ? Pourtant, c'est le cas dans plusieurs œuvres ! Intouchable ? Me Before You ? Il y a plusieurs soucies avec ce trope, le premier étant : pourquoi tu embaucherais quelqu'un qui n'y connaît rien au handicap pour t'aider au quotidien, alors que cette personne risque surtout de te blesser sans faire exprès ? C'est tout à fait absurde ! Ensuite, cette récurrence des personnages handicapés avec pleins d'argent donne l'idée que de manière générale, les personnes handicapées ont des moyens. Or, l'accès aux soins et à tout ce qui pourrait permettre aux gens de survivre ou de souffrir moins est très limité (MÊME en France), et les personnes handicapées en majorité précaires, voir très précaires. Cette abondance de personnages handicapés riches a donc aussi ses dangers, puisque dans l'imaginaire, on imagine mal que les gens soient souvent livrés à eux-même. Il y a donc souvent un espèce d'éloignement émotionnel, et un oubli complet des personnes handicapées dès qu'on parle d'inégalité sociales. Voici donc pour les tropes qu'on ne veut plus voir. Si tu es valide, ça serait cool que tu gardes ça en tête, et que si tu intègres un-e ou des personnages handicapé-e-s, tu contournes ces clichés vraiment nuls. En tant qu'handi' on a presque tous vu je pense des personnes qu'on adore promouvoir et dire plein de biens d'œuvres qui pour nous sont vraiment blessants. Il ne faut pas oublier que la fiction a un impact énorme sur notre manière de voir le monde, notre façon de penser. La représentation compte, beaucoup. Si tu es handicapé-e et que d'autres exemples te viennent à l'esprit, n'hésite pas à commenter (que si tu es handicapé-e, honnêtement, si tu es valide, ton avis m'intéresse pas sur ce sujet).
Comme d'habitude, prends soin de toi,
(de la documentation supplémentaire sur le validisme pour aller plus loin si tu veux.
Le validisme, du "bon sentiment" qui pourrit la vie à la discrimination affichée : https://www.france24.com/fr/20200212-handicap-le-validisme-du-bon-sentiment-qui-pourrit-la-vie-%C3%A0-la-discrimination-affich%C3%A9e?ref=tw_i "Combien de temps allons nous encore croire que le handicap ne peut être que tragédie ?" https://auxmarchesdupalais.wordpress.com/2015/03/01/combien-de-temps-allons-nous-croire-que-le-handicap-ne-peut-etre-que-tragedie-1/ Handicap et culpabilité : http://cultureh.canalblog.com/archives/2020/02/01/37989744.html Pathologisation abusive des femmes, et rejets des femmes neurodivergentes : http://www.zinzinzine.net/elle-doit-etre-folle.html La stigmatisation sociale participe à dégrader la santé mentale https://www.sciencedaily.com/releases/2018/10/181022122910.htm idées reçues sur l'isolement et la contention : https://igorthiriez.com/2017/02/25/4-idees-recues-sur-lisolement-et-la-contention/ Une personne schizophrène pourquoi elle est fâchée avec le cinéma : https://medium.com/@sirdandelion/pourquoi-je-suis-en-col%C3%A8re-avec-le-cin%C3%A9ma-7387c5fe5c3d L'inspiration porn à partir du handicap avec l'exemple du film Hors-Normes : https://cle-autistes.fr/hors-normes/ Comment les personnes neurotypiques invalident abusivement les avis et sentiments des personnes fols en s'appuyant sur leurs pathologies : https://twitter.com/lyingrain/status/1098161992676847616)
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17 et 19 pour le 3H meme ?
Bonjour ! Merci beaucoup pour la question ! Pardon de répondre aussi tard mais, je trouvais ça un peu plus intéressant d'étoffer le classement avec quelques réflexions plutôt que de faire une liste à la Prévert mais, si c'est trop long, j'ai mis les noms des personnages en gras pour qu'ils soient facile à retrouver et lire la liste plus vite.
17 - Rank the Black Eagles from your favorite to least favorite. / Classez les Black Eagles de votre préféré au moins préféré.
Bon ! On ne va pas se mentir, c'est la maison que j'aime le moins (si je devais faire un classement, les lions et les cerfs se partagent la première place, l'Eglise la seconde et les aigles sont troisièmes) avec des persos que j'adore, d'autres que je déteste car ils méritent de finir dans une poubelle et d'autre qui sont "meh" tiers. En plus, je ne suis pas bien fan de leur dynamique de groupe qui est plombé par le fait qu'ils doivent être utilisable sur CF et SS : ils ressemblent plus à un rassemblement de gens qui ont très peu en commun et qui s'allient car, ils ont des intérêts commun ("tu vas t'en prendre une Delagarde !" sur SS, et "conquête du monde pour la gloire de Delagarde !!!" sur CF). ça peut marcher mais, c'est pas celle que je préfère. Le classement a donc été assez facile à faire et est représentatifs des différences d'estime que j'ai entre les personnages :
1 = Ferdinand : Ce jeu est trop sévère avec lui ! J'adore que ce soit un véritable rayon de soleil ambulant, qui aime son pays sans être nationaliste et vouloir conquérir tout le monde (CF Ferdinand ? Quel CF Ferdinand ? C'est pas un agarthan là pour faire croire à El que tout le monde ne s'est pas tiré ?), qui se soucie des autres et de sa classe... même si le jeu en fait les trois quart du temps une grosse blague en appuyant sur le fait qu'il soit envahissant. Oui, il peut l'être et il doit travailler là-dessus mais, c'est souvent le dindon de la farce (support A et A+ avec Hubert, et toute la ligne avec Delagarde, je vous hais...). Enfin, c'est quelques balles perdues vu que les AdJ ont écopé du pire scénaristes en personnage (à mon avis) alors, c'est facile de séparer le bon grain de l'ivraie quand je l'écris.
2 = Petra : elle est si forte ! J'aime beaucoup à quel point elle est sage, calme et droite, surtout pour son âge ! Elle a quinze ans au début de l'histoire ! Elle est à peine plus vieille que Lysithéa ! Et pourtant, elle gère son affaire ! Bon, on sait tous d'où ça vient : être otage politique à Adrestia, ça force à grandir plus vite, surtout qu'elle ne parlait pas la langue de ce pays donc, elle a dû survivre en condition hostile. Et malgré ça, elle se dresse toujours contre l'Empire et fera tout pour rendre sa liberté à son pays ! (encore une fois, quelle CF Petra ? Elle s'est barrée en Brigid et prépare la révolution là-bas ! Ou alors, elle fait de l'infiltration pour la résistance) Je trouve vraiment qu'elle est très agréable à voir évoluer et dans ses supports ! (en plus, en combat, elle esquive tout si elle ne tue pas ses ennemis avant !)
Ici, il y a vraiment le duo de tête qui domine tout le monde. Pour les trois suivants, c'est plus une zone de flou.
3 = Linhardt : j'aime beaucoup sa répartie et sa manière assez direct de dire les choses et... et tout compte fait, si on regarde ses supports (Annette, Petra, Caspar, Bernadetta, Dorothéa...) il donne souvent des conseils aux autres. Bon, niveau mise en pratique, c'est nul et il a aussi zéro pointé en aide mais ça, c'est parce qu'il est paresseux. Sinon, il les conseille et les aide, et a souvent des mots très sensé (même l'agarthan assoiffé de sang qui le remplace sur CF garde sa neurone active, c'est dire). En plus, son côté chercheur me plait beaucoup, ayant moi-même fait de la recherche et je confirme, quand vous êtes à fond sur votre sujet, vous pensez à ça matin, midi et soir, et vous pouvez rapidement partir en roue libre sur le sujet tellement vous êtes dedans. Le problème de Linhardt, c'est qu'il est frappé par le mal des AdJ : le "perso-blague". C'est un personnage de blague et il faut surement pas aller chercher plus loin, notamment avec le fait qu'il dorme tout le temps et sa paresse poussée à l'extrême. Honnêtement, il se réveille quand je l'écris, et il dors même beaucoup moins après l'ellipse pour qu'il soit l'érudit caustique avec une vision très terre-à-terre des choses qu'il pourrait être. J'aurais aussi aimé que son côté "déteste le sang et la mort" soit plus mis en avant, notamment dans son soutien avec Caspar où ça aurait pu donner un super soutien. D'ailleurs...
4 = Caspar : cet homme est un idiot, et je l'aime pour ça. C'est pas comme Lambert où là, sa crétinerie m'énerve. C'est un idiot mais, le jeu le sait, les personnages le savent et Caspar lui-même est au courant donc, quand il fait quelque chose de stupide, c'est montré comme stupide. Je ne me tape pas la tête contre le mur en me disant "non, c'est pas touchant, c'est stupide !" comme avec la scène de la promesse. Et même s'il n'a clairement pas inventé la poudre, il garde un sens moral et de la justice à toute épreuve (là aussi, dans CF, c'est un agarthan, lui se démène dans la résistance et s'est barré chez Dimitri) même s'il faut qu'il apprenne la nuance et la relativité des choses avec Ashe et Catherine, il tient à ses amis (même si le côté perso-blague n'aide pas, notamment pour son amitié avec Linhardt) et fait ce qu'il pense être bien pour eux, même s'il se gourre parfois. Vraiment, on le prend un poil plus au sérieux tout en sachant qu'il reste stupide, ce serait un très bon perso d'homme des cavernes tout gentil et fonceur avec ses poings (et ses attentions pour Rhéa sont toutes super touchantes sur SS ! [prend ça dans la gueule CF !!!])
5 = Bernadetta : je l'aime bien... mais faut bien faire le tri. J'avoue que ses hurlements la rendent très difficile à supporter, et il joue souvent en la défaveur des personnages. Je vais peut-être pas me faire que des copains mais, je n'aime pas du tout son support avec Félix vu qu'elle passe la moitié de son temps à hurler qu'il lui fait peur. Idem pour celui avec Ingrid, il aurait pu être très touchant si Ingrid ne la forçait pas à s'entrainer et ne défonçait pas sa porte, surtout que ce n'est pas son genre hors ses amis d'enfance ! En fait, les deux seuls fois où ça marche pour moi, c'est dans ses soutiens avec Caspar et Ferdinand car, ils peuvent être envahissants donc, ça colle. Mais si on trie à nouveau le bon grain de l'ivraie, c'est une personne très gentille, très créative et qui pourrait faire de grandes choses avec les autres si elle sortait de sa coquille, ce qu'elle arrive à faire sur SS pour de bonnes raisons (idem, c'est un agarthan sur CF, elle s'est tirée chez Dimitri et combat aux côtés du faerghus four vu qu'elle s'entend bien avec trois de ses membres). J'aime beaucoup notamment ce côté artiste qui est dans sa bulle mais, qui peut utiliser son talent pour aider les autres, comme dans son soutien avec Léonie.
Et maintenant, c'est la fin des persos sympas et le début du fond de la poubelle :
6 = Hubert : fond de poubelle mais, le dessus quand même. En fait, c'est plus une sorte d'amour-haine : j'adore le voir exulter d'être méchant et surtout, l'assumer jusqu'au bout de l'être. Comme pour Caspar, le jeu assume ce qu'il est et n'essaye pas de le cacher sous une tonne d'idiotie. Alors, j'aime le voir assumer d'être dans les pires êtres humains de Fodlan prêt à tout pour arriver à ses fins de manière continue... mais j'aime aussi le défoncer à grands coups de savate quand je l'affronte. C'est pour ça qu'il est dans la poubelle mais, en haut.
7 = Dorothéa : Déesse... elle tombe vraiment bas celle-là... en fait, à la base, je l'aimais bien, je trouvais même son support avec Ferdie assez bon et je les shipais ensemble. Je voyais surtout ce que le jeu montrait / mettait en valeur : une pacifique qui n'aimait pas la guerre, et qui pleurait même ses adversaires tombés au combat comme avec Ferdinand. Puis, j'ai plus lu ses supports, ou mieux, et comment dire qu'elle a fait une chute vertigineuse de "je t'aime bien" à "non mais ne m'approche pas". En fait, je crois qu'ils ont tenté de mettre trop de choses sur un seul et même personnage : c'est la roturière, la chasseuse d'or, l'anti-guerre, la fangirl de Delagarde, l'ancienne mendiante, l'hypocrite, la sans le sou qui doit assurer son avenir, la diva connue de tous, la diva qui a dû s'abaisser à faire des choses peu enviable pour survivre, une générale d'armée... ça fait beaucoup pour un seul personnage et le problème avec elle, c'est que les pires côtés s'accumulent et court-circuitent les bons. Car pour les bons, on a juste Manuela qui est à côté, qui est bien plus sympathique et drôle à suivre, a des raisons plus compréhensibles de se plaindre de sa vie amoureuse (c'est compréhensible qu'elle ait envie de vivre le grand amour, même si elle doit apprendre que ça ne fait pas tout, et surtout elle ne cherche pas son prince charmant pour avoir un plan retraite !). Dorothéa en ressort pour moi comme une personne très hypocrite et vu que c'est devenu une composante tellement importante de son personnage, je ne peux plus voir aucun de ses supports sans y penser. Le seul à peu près sauf c'est celui de Bernadetta, et encore... mais je déteste absolument son soutien avec Félix et Ingrid (leur paralogue avec) qui ressemblent trop à du harcèlement, et je n'aime pas non plus son soutien avec Petra (je me plaint que Sylvain semble drager Lysithéa alors qu'elle a 15 ans donc, même traitement pour Dorothéa avec Petra, leur soutien C est d'un lourd !). En plus, c'est la fan numéro 1 de Delagarde alors, je l'aime encore moins à cause de ça (au point que dans Bye, elle reste avec El tout en étant mise en opposition à un soldat OC du nom de Karl qui est pratiquement sont opposé [et le partenaire de résistance de bye!Petra dans bye!CF] et dans CF, c'est quasi un accident si elle rejoint la résistance), et Nopes n'a rien arrangé de ce point de vue là, même si j'essaye de ne pas trop me faire influencer par cette benne à ordure (ou alors, juste pour les trucs mignons, comme quand Rodrigue dit à Félix qu'il ne lui donnera pas de sa part, ça me fait dire que peut-être que quand il était petit, lorsqu'il avait fini son assiette ou ce qu'il aimait dedans, Félix avait tendance à demander une partie de sa part à son père, surtout que Nopes confirme qu'ils aiment les mêmes choses en terme de nourriture). Donc, déso pas déso Doro mais, tu restes au fond de la poubelle avec ton idole, c'est à dire...
8 = Delagarde... bon... à la vue de ce que j'écris sur mon blog, je crois que j'ai même pas besoin d'expliquer pourquoi je la hais cette dictatrice, impérialiste, raciste, nationaliste, violente, sanguinaire, orgueilleuse, autoritaire, madame-je-sais-tout, égocentrique, égoïste, grosse gamine, paresseuse, stupide qui croit tout savoir sur tout alors qu'elle ne sait rien et chouchoute évidente des scénaristes... oups. Bon bah au moins, c'est résumé. Niveau fin fond de la poubelle avec dix tonnes de déchets au-dessus pour Delagarde.
9 = Jéritza : ce personnage est le pire du jeu, fin du débat. Il n'a aucun sens dans son caractère qui adore trucider tout ce qu'il approche tout en adorant les chatons (avec la pire double personnalité que j'ai jamais vu écrite) corromps tout ce qu'il approche, son histoire avec Mercedes est mal fichue, et le moindre de ses supports pourrit le perso avec qui il parle. En plus, c'est un ennemi ridicule et mal écrit qui aurait pu être mille fois plus effrayant si on lui avait fait tout bêtement fermer sa gueule : l'ombre de la mort qui obéit sans rien dire est bien plus effrayante que tous les discours "mwah ! ah ! ah ! J'aime tuer des gens et je suis maléfique ! Je suis la mort en personne !" du monde, surtout si on avait eu une cinématique pour bien instaurer sa dangerosité (mais bon, jeu fauché, l'heure du thé était plus importante et il fallait tout doubler, tout ça...). En plus, comme je l'ai déjà dit quand j'ai présenté des couvertures pour mes WIP, à mon avis, ils se sont trompés de casting pour le chevalier macabre à mon avis, Glenn aurait fait un bien meilleur candidat sur tous les points, que ce soit son corps quasi mort qui soit transformé en marionnette par les agarthans, ou comme soldat amnésique là car il n'a pas le choix et retrouve petit à petit ses souvenirs ou non. Enfin bref, un personnage à laissé tout au fond de la benne à ordure avec son impératrice Delagarde.
Et voilà ! Je crois que tout le monde est là, on peut passer à la question suivante ! (Monica ? Quelle Monica ? Elle est morte et dire qu'elle est jouable reviendrait à faire de la nécromancie, je me refuse à un tel sacrilège)
19- Rank the Golden Deer from your favorite to least favorite. / Classez les Cerfs d'Or de votre préféré au moins préféré.
Bon, ici, ça ira moins dans le sang car, je les aime tous - c'est même ma maison de coeur - même si l'un d'entre eux revient de loin, voir de très loin. Ils sont donc à peu près tous dans le même niveau d'amour avec juste quelques degrés de différences. En fait, les cerfs sont ma maison de coeur où je voudrais aller si un jour, par un anomalie cosmique, j'atterrissais dans le jeu à GM car, ils sont tous à peu près bien dans leur tête ou avec des problèmes qu'ils peuvent résoudre par eux-mêmes, même si Byleth n'est pas là (comme on le voie avec l'évolution de Claude hors VW + laissez-moi penser que quand Marianne s'enfuit si elle meure pendant l'académie, ses amis vont la retrouver et l'aident à aller mieux !), là où les lions forment la maison que je préfère écrire, justement parce qu'ils sont plein de problème à résoudre et qui sont bien imbriqués ensemble. Enfin bref, passons au classement !
1 = Claude : je l'adore mon Claude !!! Bon, que ce soit mon tout premier seigneur avec qui j'ai découvert le jeu aide surement mais, j'aime beaucoup son personnage. Il a l'air d'un intriguant sur le coup mais, dans le fond, c'est quelqu'un de très gentil et surtout, qui sait se remettre en question ! (j'avoue que je suis tombée dans le panneau quand Flayn refuse de parler et qu'on a une option de dialogue, j'ai dit qu'il fallait être plus direct avec elle pour rire, et j'ai beaucoup aimé sa réaction ! On te voie Claude !) J'adore aussi sa curiosité et le fait qu'il cherche tout le temps à en savoir plus sur tout et j'avoue, ça touche mon coeur de chercheuse ! Sa route aurait pu être mieux écrite, et même bien mieux, et ça aurait été mieux s'il assumait à un moment qu'il est almyrois et s'ouvre à ce sujet à ses amis mais ça, au pire, je rectifie le tir toute seule. En plus, j'aime bien reconstruire le passé d'un personnage par des détails, même si je peux en perdre de temps en temps (j'ai passé un moment à croire que Tiana était une mère correct avant d'en revenir). J'aime aussi beaucoup sa relation de confiance avec Dimitri (j'avoue que je peux les shiper tous les deux à l'occasion) et je pense que si le jeu ne les autorise pas à collaborer plus directement, c'est que ça arriverait sur CF là, c'est bon, y a pas match, Delagarde perd en moins d'un an ! Enfin bref, j'adore ce rayon de soleil qui joue au roublard mais qui est dans le fond adorable !
2 = Marianne - l'âme si douce de GM ! Elle est toute triste tout du long mais, on comprend pourquoi elle est dépressive et comment elle en est arrivée là ! Elle est persuadée que sa lignée est maudite et a de bonnes raisons de le penser, surtout qu'elle a perdu ses parents (et de mémoire, à cause de son emblème) mais malgré cela, elle reste quelqu'un de profondément gentil, doux et bon avec les autres, même si elle n'est pas très douée en communication humaine vu que les autres humains qu'elle a croisé semblait plus l'insulter qu'autre chose. Là aussi, faut qu'elle sorte de sa coquille pour qu'on le voie et qu'elle se développe (son soutien avec Ignatz est juste trop mignon et un de mes principaux ship pour elle avec Dimitri, j'adore aussi leur soutien, ça fait vraiment "deux êtres fichus dans leur tête qui se trouvent et arrivent à s'en sortir ensemble") mais, la voir aller mieux dès après l'ellipse rien que dans son design est tellement satisfaisant ! En plus, elle permet de montrer que non, l'Eglise de Seiros n'est pas maléfique, arrêtez de projeter le catholicisme dessus SVP ! (ça aurait été cool d'ailleurs un soutien entre Mercedes et elle d'ailleurs) En plus, c'est une amoureuse des chevaux, ça lui fait gagner des points !
3 = Ignatz - notre artiste dans l'âme ! J'avoue que j'étais étonné quand j'ai appris que beaucoup de gens le détestait ! De ce que j'ai compris, c'est parce qu'il parle trop de son rêve de devenir artiste et qu'il semble se tirer une balle dans le pied tout seul mais bon, j'ai envie de dire, beaucoup de support tourne autour d'une caractéristique d'un perso et insiste dessus, sauf quelques exceptions. En plus, je trouve cela crédible : Ignatz dit que son père n'aime pas qu'il peigne (au point qu'Ignatz a peur qu'il découvre qu'il peigne, superbe ambiance familiale) et qu'il veut qu'il devienne chevalier vu que son grand frère (nommé Warren dans mes histoires avec qui il a une bonne relation fraternel, Warren étant dans les fans n°1 de son petit frère) va reprendre leurs affaires. Même si Ignatz a un véritable talent, la voie d'artiste est une voie difficile où le succès n'est pas souvent au rendez-vous alors, c'est plus "safe" de devenir chevalier. Il peut bien sûr faire les deux en même temps mais, Ingrid aussi a ce dilemme, elle reconnait qu'elle n'a jamais parlé de son rêve de devenir chevalier à son père et elle se reçoit moins de haine pour ça (d'ailleurs, une certaine Fic Flashy a donné l'histoire d'Ignatz à Ingrid, tout en défonçant Ignatz au passage, chercher l'erreur). Mais en dehors de ça, c'est un homme gentil, attentionné envers les autres, qui pense à ses amis et veut les aider, et travailleur. J'aime bien aussi sa relation avec Raphaël, même s'il a dû mal à lâcher la culpabilité qu'il ressent vis-à-vis de sa famille car, c'est ses parents qui auraient dû être dans ce convoi et se faire tuer, pas ceux de Raph et Maya. Et déesse que j'aime son soutien avec Marianne ! Il est si mignon tout plein ! En bref, un perso que j'aime beaucoup et que je trouve adorable !
4 = Léonie - elle est tellement forte ! Bon, faut passer son "Capitaine Jeralt !!! <3" vu qu'il ne mérite aucune attention de personne mais, en dehors de ça, c'est une femme déterminée qui fait tout pour accomplir ses objectifs en travaillant pour les atteindre (elle attend pas d'épouser le bon bonhomme pour faire son plan retraite, pas vrai Doro ?). Bon, j'avoue, j'ai eu du mal quand elle nous a lâché au calme après la mort de Jeralt "t'as pas l'air d'aimer ton père et de toute façon, je suis meilleure pour lui que toi ! Nah ! >:( " et là, j'avoue, première partie, j'aimais encore Jeralt à l'époque, j'étais en mode "ok, je te déteste". Mais une fois passé ça, on voie à quel point elle tient aux autres, même si elle leur secoue les prunes quand ils tournent autour du pot et quand elle va trop loin, elle sait s'excuser, ce qui est très appréciable de sa part. Elle prend aussi soin des autres, comme dans son soutien avec Lysithéa (cherche pas Lysi, t'es la petite soeur du groupe). Ses aspirations sont très terre à terre, et on comprend pourquoi elle agit comme ça, surtout pour tout ce qui tourne autour de l'argent. Elle a pas un rond, elle le sait et le jeu aussi alors, il agit selon cette donnée, ce qui est une donnée que j'aime bien voir traité, et pas faire comme si tout le monde avait de l'argent magique à dépenser. Je sais que je n'ai joué qu'à un seul autre jeu FE (Awakening) mais, je la trouve bien mieux géré qu'un Donnel par exemple (et je sais pas pour Sully, j'ai pas joué avec elle donc, je n'ai pas lu ses soutiens), même si je le trouvais assez mignon aussi dans son genre (notamment dans son soutien avec Miriel). En fait, son plus gros défaut, c'est d'être autant rattachée à Jeralt qui ne mérite pas son admiration mais sinon, Léonie est vraiment un bon personnage pour moi (et j'adore son paralogue ! Ses interactions avec Linhardt et Indech sont justes parfaites, que ce soit dans le comique ou le sérieux !)
5 = Raphaël : un autre idiot qui adore manger ! Je sais que de tous les leicesters, c'est le plus perso blague de tous mais, je l'aime bien le grand frère nounours des cerfs. Il est un vrai potentiel gâché car, il a le fond pour être un excellent personnage : ses parents sont morts tués dans des querelles entre nobles auxquelles ils n'avaient demandé, il est tout seul avec son grand-père et sa soeur, et il est dans la panade financière sans nom mais, il reste joyeux, positif, optimiste et il fait tout pour aider ses amis. D'ailleurs, son support avec Dimitri aurait pu être excellent si le jeu avait décidé de le prendre sérieusement, notamment sur la vengeance où Raphaël aurait eu deux trois trucs à dire dessus avec Dimitri vu que leur approche sont aux antipodes l'une de l'autre (même si la situation de Raphaël est moins compliqué que celle de Dimitri). C'est surement à mettre sur le compte de son côté gros benêt mais, ce mélange "tragique mais, la vie continue alors, sourions gaiement et concentrons nous sur le présent" marche bien je trouve. Il faudrait juste que le jeu arrête de l'utiliser comme une blague. D'ailleurs, dans plusieurs de ses soutiens, c'est relativement bien gérer. Je pense notamment à son soutien avec Lysithéa que j'adore et que je trouve tout doux, comme leur fin, même si elle est douce-amère. Il dit aussi pas que des trucs idiots dans le tas, comme quand il dit à Lorenz qu'il devrait être capable de parler à des gens très différents de lui. J'aime bien aussi son duo avec Ignatz, il tient tellement à son ami d'enfance ! ça aurait été bien que ce soit plus exploré / mieux traité par le jeu mais bon, tant pis. En tout cas, je l'aime beaucoup pour tout ce potentiel caché et sa gentillesse sans borne qu'on voie !
6 = Hilda - la meilleure des secondes / alliée en chef du jeu à mon avis ! Contrairement à Hubert (et aussi Dedue), elle est fidèle à Claude mais, on voie cette fidélité se construire avec ce qu'ils vivent ensemble à l'écran, et surtout elle garde sa tête sur les épaules ! Elle appelle Claude sur qu'il fait, le taquine, pose des questions, garde ses propres opinions... elle ne le suit pas sans rien dire ou redire et je trouve cette relation plutôt saine et constructive pour les deux (je les shipe aussi ensemble justement à cause de cette relation d'égal à égal qu'ils ont depuis le début entre eux). Bon, Hilda n'est pas un ange, et sa paresse légendaire pourrait mieux passer pour moi si on résolvait sa manière de voir les almyrois dans l'histoire principale, pas dans un support mais bon, les persos secondaires doivent passer par-là, comme Ingrid avec son racisme bien plus fort, là où Hilda a plutôt un racisme ordinaire, soit un ensemble de clichés et d'idées reçues sur les almyrois. Sa paresse pourrait être énervante mais, elle se fait appeler assez de fois dessus et reconnait que c'est un défaut avec son côté superficiel, surtout qu'elle s'en débarrasse dans ses fins en ouvrant sa propre école d'artisanat où elle est la directrice et la prof principale. J'aime justement beaucoup son soutien avec Seteth justement parce qu'elle travaille là-dessus et celui avec Sylvain, même si je trouve que son soutien avec Ferdinand fait vraiment passer Ferdie pour le dindon de la farce malheureusement. Sinon, j'avoue que je suis faible à la blague du perso qui a l'air délicat mais, qui a une force de dingue !
7 = Lysithéa : faites entrer le petit génie de GM ! Et surtout la petite soeur des cerfs qui déteste l'être. Bon, ça se comprend qu'elle n'aime pas être traité comme une gamine, ce qui se comprend encore plus quand on sait qu'elle a très peu de temps à vivre. L'apprendre permet aussi de mieux comprendre pourquoi elle agit ainsi et est aussi pressée dans ses études. Mais je dois avouer que l'entendre répéter ad nauseam "traitez moi comme une adulte-euh ! Je ne suis pas une gamine !" ne m'ont pas trop plu, surtout avec son côté autoritaire qui la fait parfois passer pour une petite cheffe. Il y a des supports où ça marche ultra bien comme celui avec Raphaël mais, c'est assez lourd à force qu'elle rappelle tout le temps qu'elle n'est pas un bébé. C'est pour ça que j'adore son soutien avec Catherine où on sort de ce cadre et où elle trouve quelqu'un avec qui elle peut s'autoriser à se relâcher un peu car, elle accepte d'avoir une sorte de soeur ainée (fanon de curieuse : la famille Ordélia est une lointaine branche des Charon, les deux descendants de deux soeurs bâtardes de la guerre du lion et de l'aigle qui ont réussi à faire élever leur maison en maison noble pour tout leur service rendu [ce qui fait que l'emblème de Charon de Lysithéa est naturelle selon moi car, l'emblème de cette famille se raréfie très peu comparé aux autres pour des raisons que je raconterais dans le billet de Charon {promis, un jour, je vais en ressortir un autre de billet sur les Braves}]) Mais sinon, quand on enlève tout ça, c'est une femme intelligente, déterminée, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, travailleuse et qui sait ce qu'elle veut. Et j'avoue que voir sa haine de l'Empire est à la fois très compréhensible vu ce qu'ils lui ont fait, la rend d'autant plus touchante vu ce qu'elle a dû vivre (elle est quand même grosso modo un sujet test pour El), et me fait grincer les dents à cause des gens qui la décrivent comme aigle honoraire (son soutien avec El n'existe pas).
8 = Lorenz : alors lui, il revient de loin ! Mais de loin ! Il a fait le chemin inverse de Dorothéa en fait ! Je le trouve même trop bien pour elle ! De base, je ne pouvais pas le supporter, mais je devais quand même le supporter pendant les cinématiques avec la grosse envie de l'étrangler, surtout que je n'aime pas du tout son design, il a la tête du prétentieux qui - comme le dirait une copine - va se faire mettre la tête dans la poubelle à la récré ! Surtout que les autres cerfs semblaient autant l'apprécier que moi. Je ne voulais pas le supporter en mission alors, je l'ai mis sur le côté dès que possible et remplacer par Sylvain (au moins, j'avais à subir son côté Chad que dans les supports, et j'ai eu de la chance d'avoir celui avec Marianne et Hilda dans les premiers, ce qui m'a aidé à apprécier son personnages), j'ai même pas fait son paralogue et c'était un poids mort lors du combat contre les bandits post-ellipse car, je ne l'avais pas du tout entrainé. Maaaaiiiis... ce qui l'a sauvé de la détestation, c'est justement le post-ellipse et l'entrée en guerre. Il avait toujours son côté insupportable mais, il semblait plus se soucier de l'Alliance et de ses habitants plutôt que de son titre, et comme Hilda, il entrait en contradiction avec Claude. Il ne se laissait pas faire et je trouvais que ses arguments avaient du sens, surtout vu sa situation : comme Ordélia, ses terres sont justes à côté de l'Empire. D'accord, Gloucester est riche mais, surement pas assez pour faire face à tout un empire alors, c'est logique qu'il tente de se mettre dans les petits papiers de l'Empire, histoire de ne pas se prendre un coup de hache dans la tête. Son père a l'air d'être une belle enflure mais, Lorenz arrive à grandir en-dehors de lui pour se soucier de l'Alliance en général et pas juste de lui, et j'ai beaucoup aimé cette évolution de personnage. Très clairement, il ne partirait pas en vacances avec Claude mais, j'aime bien aussi cet aspect : ils ne s'adorent pas mais, ils se respectent sont prêts à travailler ensemble et à mettre leur différence de côté pour le bien commun. C'est aussi pour ça que leur trio avec Hilda est très drôle et rafraichissant / agréables comparé aux autres trios, ils s'entendent tous de manière assez récentes et ils arrivent à fonctionner malgré leurs différences d'avis ou de caractères. Et en dehors de Claude, Lorenz se soucie toujours beaucoup des autres personnages, en particulier des roturiers avec qui il a de bonnes relations, surtout Léonie, et j'aime bien qu'il propose limite l'emploi de ses rêves à Ignatz pour ménager la chèvre et le chou de son ami que sont son père et son amour de l'art ! Vraiment, le personnage revient de loin ! Peut-être que ça aurait été plus fort que même en VW, il rejoigne toujours l'Empire pour montrer la division au sein de l'Alliance mais bon, il aurait fallu inventer un autre perso pour les cerfs utilisables uniquement post-ellipse, et les scénaristes sont mortellement allergiques à l'idée même de rendre Judith jouable donc, tant pis (Cyril ? C'est le petit de l'Eglise ! Il est bien mieux là bas avec sa maman Rhéa !).
Et voilà ! Normalement, tout le monde est là ! J'espère que cela répond aux questions correctement et que c'est compréhensible ! Merci beaucoup !
#merci beaucoup pour la question !#et pardon d'avoir tant tardé !#l'IRL en plus à côté a pas aidé#mais merci beaucoup en tout cas !#dame randomnameless#jeu de questions
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Les Chroniques de Livaï #538 ~ SAVOIR, C'EST SE SOUVENIR (juillet 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
J'ai sérieusement essayé de dormir cette nuit, mais j'ai laissé tomber au bout d'un moment. Tout ça me tourne dans la tête depuis trop longtemps, je pourrais pas fermer l'oeil tant que je m'en serais pas débarrassé. C'est avec une gueule de dix pieds de long que je me rends dans la salle d'état-major, où les autres doivent m'attendre.
Je me demande vraiment ce qu'ils vont penser de ce que je vais leur dire ; si Erwin pourra en faire quelque chose. Mais plus j'y pense, plus la coïncidence me paraît improbable. Il y a un schéma dans tout ça ; des tas d'indices séparés par des trous noirs que je vais peut-être éclairer. Si ça se trouve, ils vont tous se foutre de moi mais de toute façon, il faut bien faire quelque chose. Si je dois pour ça leur parler un peu de ma vie passée, j'y survivrai.
Je pousse la porte et ordonne à Gunther de rester dans le couloir, pour s'assurer que personne écoute. Si quelqu'un de louche venait à entendre ce que je vais dire, ce serait la connerie de l'année. Il se redresse, frappe sa poitrine et se fige dans ses bottes. Ok, pas de souci de ce côté, je lui fais confiance.
Un parfum de thé flotte dans la pièce. Quelqu'un a pensé à moi, c'est sympa. Je leur jette un regard - Hanji à califourchon sur sa chaise, Erwin assis les jambes croisées et Mike contre le mur - et me dirige tout de suite vers la théière fumante pour me servir une tasse. Il est tôt et je n'ai pas eu le temps de prendre mon thé ce matin. Ca m'éclaircit les idées, et la voix. Je vais devoir déblatérer, ce qui est pas mon activité préférée, alors autant me donner de l'énergie.
Je les scrute par-dessus le bord de ma tasse. La bigleuse trépigne d'impatience, Erwin attend calmement en regardant ses mains, et Mike renifle dans son coin. Ils ont l'air attentifs ; ils me prennent au sérieux. Pas la peine de les faire languir plus longtemps. Je dois attaquer. Je cherche juste comment... Le gros Mike me donne de quoi commencer, mais il tape à côté. Non, je veux pas vous parler des recrues de mon escouade, j'ai rien décidé encore... Je note qu'Erwin soupire avec découragement. T'inquiète pas de ça pour l'instant, y a plus urgent...
Bon, les gars, je vous ai demandé de venir parce que j'ai un truc sur la conscience qui me turlupine depuis un sacré moment. Ca m'était sorti de la tête mais ça m'est revenu depuis peu, avec toute cette histoire ; ce mec en manteau et chapeau noirs, tout ça. Ca va te paraître fou, Erwin, mais ça remonte à la soirée chez Zackley, tu te souviens ? Oui, évidemment. A ce moment, je t'en avais rien dit parce que t'y aurais rien compris, et c'était personnel. Mais vu ce qui se passe, je dois en parler. Laisse-moi... résumer pour les autres...
Voilà, ce connard de Fritz m'a insulté devant tout le monde à la soirée. Au-delà de ses saloperies sur ma mère, il m'a sorti un autre truc, qui m'a totalement stupéfait sur le moment. Après, j'ai fini par oublier mais comme j'ai dit, ça m'est revenu pour plein de raisons. Il a évoqué le fait que "le goût des oreilles humaines devait me manquer". Non, je suis pas sûr que tu te souviennes, Erwin, tu étais pas tout à côté quand il l'a dit. Mais moi, je me souviens de chaque mot. Et bien... il s'avère que ça vient pas de nulle part. Il peut pas l'avoir inventé, parce que...
La bigleuse saute sur sa chaise et demande très sérieusement si j'ai déjà mangé des oreilles humaines. Elle plisse le nez de dégoût. T'aimerais bien, hein ? Calme-toi et écoute. Je vais vous raconter un truc qui m'est arrivé il y a longtemps, et je me souviens plus de tous les détails. J'étais jeunot à l'époque... L'attention d'Erwin semble soudainement captivée et il me regarde intensément. Il a toujours cette expression quand j'évoque mon existence d'avant notre rencontre...
A ce moment-là, je m'étais mis en tête de suivre un type qui ressemblait à quelqu'un que je connaissais. Je l'ai filé dans les rues souterraines jusqu'à ce qu'on arrive à un repaire de marchands d'humains. Oui, Quat'z'yeux, c'est pas une légende, ça existe. Je me suis retrouvé face à ces bandits et ça a dégénéré un peu. Evidemment, le type louche était pas celui que je croyais, et il est resté un peu à l'écart pendant que je me battais. Je menais le jeu comme il faut, pépère, mais à un moment je me suis fait avoir. Je sais plus trop comment, mais je me suis retrouvé à arracher l'oreille d'un des gars avec mes dents.
Les lunettes de Hanji flamboient de plaisir. Erwin hausse les sourcils de surprise et j'entends le gros Mike émettre un petit "beurk" discret. Ok, c'est pas appétissant, mais ça m'a permis de reprendre le dessus. Après ça, le type est venu me féliciter et m'a proposé de venir travailler pour son boss à la surface - je vous précise pas de quel boulot il s'agissait, vue la marchandise qu'il venait chercher, vous devinez bien que c'était illégal ; et franchement dégueulasse si mes souvenirs sont bons...
Mike m'interrompt et demande dans quelle mesure tout ceci est censé nous intéresser. Tu perds pas le nord, toi. J'y viens. C'est là que ça rejoint notre affaire. Je me souviens plus du nom de ce type, par contre je me rappelle bien sa gueule et sa dégaine. Tout a fait semblable à celle de la description de l'agresseur de Quat'z'yeux. Et à celui du maître chanteur. Ce mec semble partout. Et si Fritz a sorti ça durant la soirée - cette anecdote que seul le type en noir pouvait connaître -, je crois que c'est pas un hasard.
Erwin se penche et ses yeux brillent de compréhension. Pitié, dis-moi que j'ai pas déballé tout ça pour rien... Il ouvre la bouche à son tour et affirme pouvoir nous révéler quelque chose. Ah oui ? Il dit qu'il a eu affaire avec Sibylle Tabea l'autre jour - je me souviens d'elle - et qu'elle lui a confirmé la présence récurrente d'un homme correspondant au signalement à plusieurs soirées mondaines. Donc lié à un noble qui s'y trouverait, car il ne semblait pas faire partie des invités. Ah ! c'était donc ça, la raison de ton absence durant tout un après-midi sans prévenir ! Il ne répond pas mais ajoute que sa dernière entrevue avec Nile a laissé entendre qu'il y a déjà eu quelques autres affaires criminelles liées à un type ayant le même signalement. Il a pas pu en savoir plus.
Hanji déclare que tout ceci semble s'emboîter parfaitement. Attends un peu, ce ne sont que des hypothèses. Cela dit, on se doute depuis un moment que ça doit être relié à ce salaud de Gisbert Fritz. Je pensais juste que mon histoire permettrait d'y voir plus clair. T'en penses quoi, Erwin ? Il approuve de la tête et confirme que ces renseignements sont précieux, et que mes soupçons doivent être fondés. Il me demande si je ne me souviens vraiment pas de son nom. Non, désolé. Mais si je le voyais, je le reconnaîtrais, pour sûr.
Il semble s'avachir un peu, comme découragé. Eh, te bile pas. S'il le faut, je peux descendre dans les bas-fonds et enquêter. Je sais où se trouvent les trafiquants, et au pire je peux les retrouver. Des preuves que ce pourri fait affaire avec eux, je peux en dénicher. Il doit bien y avoir des documents, des transactions écrites, des gars à faire parler, je sais pas, moi. Avec ça, on pourrait le faire chanter.
Erwin refuse tout net, me disant qu'il ne me laissera pas retourner là-bas. Tu as peur de quoi, que je m'y perde et qu'on me retrouve plus jamais ? Son sourire en coin laisse entendre que je suis pas loin de la vérité... A ta guise, mais ça nous donnerait un énorme avantage... Que peux-tu faire de toutes ces infos en attendant ?
Hanji ramène la méthode du chantage. Même si on a pas de preuve formelle, on peut lui coller la trouille. C'est une bonne idée. Ecoute, Erwin, je suis sûr que ce connard est impliqué dans nos emmerdes, mais aussi dans le trafic illégal. On a pas de preuves, ok, mais il est pas obligé de le savoir. Tu vas trouver un truc. Fais le pisser dans son froc. Ecris-lui un message personnel qui lui explique la situation. Fais-lui croire, que tu les as, les preuves. C'est pas comme si c'était la première fois que tu faisais ça, non ?
Et la dernière fois, ça a plutôt bien marché, si je me souviens bien...
Mike met une main sur mon épaule tandis que je me rapproche d'Erwin, et nous restons là, à pouffer en silence. Hanji, en bonne exclue, ne comprends rien à ce qui nous arrive, et pour cause. T'inquiète, la bigleuse, c'est entre nous trois. Erwin sait très bien de quoi je parle. Il approuve et admet finalement que ça vaut le coup d'essayer. Tu vas trouver les mots justes. Il va se chier dessus avec de la chance. Au moins, s'il est pas trop con, il cessera de nous chercher des problèmes. Et s'il recommence...
J'irais en bas, Erwin, avec ou sans ton accord. J'irais tirer son sous-fifre de là-dessous à la première occasion et je lui ferais cracher la vérité. Discute pas, j'en fais une affaire personnelle.
Après tout, ce ne serait qu'un très vieux compte à régler. Il traîne depuis trop longtemps. Et si je le peux, je lui ferais bouffer ses propres oreilles, à cet enfoiré.
#lc538#levi chronicles#les chroniques de Livaï#levi ackerman#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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Alors tu iras ton chemin en toute sécurité, sans trébucher. Quand tu te coucheras, tu n’éprouveras aucune crainte, et ton sommeil sera paisible, tu n’auras pas à redouter un désastre imprévu, ni la ruine qui ne manquera pas de fondre sur les méchants, car l’Éternel sera ton assurance, il gardera ton pied de tout piège (Proverbes 3:23-26).
Le bienheureux décrit dans ce passage est serein dans le présent et confiant dans l’avenir. Il a une qualité de vie tout à fait remarquable et qui lui vaudra certainement de devenir centenaire. Ça fait envie et me rend désireux de posséder la sagesse. L’auteur montre combien elle est précieuse en soulignant nos faiblesses. Il est bien vrai que c’est surtout la nuit, une fois que les agitations du jour ont cessé, que l’âme inquiète, seule avec elle-même, devient facilement victime de ses propres soucis. Qui n’a pas fait cette expérience ?
Des fois, je suis couché et je pense à ceci et à cela et je m’agite cherchant en vain le sommeil. Assoupi, on peut même être en proie à des terreurs nocturnes qui viennent hanter notre imagination. Ces désagréments n’arriveront pas aussi facilement à celui qui ayant acquis la sagesse sait faire confiance à l’Éternel. Pour y parvenir, la première étape consiste à craindre respectueusement l’Éternel, c’est-à-dire à le révérer et donc à se garder du mal sous toutes ses formes.
Ce style de vie s’apprend en étudiant et méditant les Écritures. C’est en effet uniquement dans les Textes Sacrés qu’on trouve le secret du bonheur, les bons conseils et le réconfort dont nous avons tous besoin. Mais ça demande un effort et de la discipline.
Je suis comme tout le monde ou pire, car plutôt soucieux de nature. Alors, quand je me couche et que quelque chose me turlupine, je me remémore des passages que j’ai appris et j’invoque Dieu. Par exemple, j’aime bien le verset qui dit :
Non, jamais il ne dort, jamais il ne sommeille, celui qui garde Israël (Psaume 121:4).
Je ne suis pas Israël, mais ce texte s’adresse à tous ceux qui sont enfants de Dieu.
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Si tu en as le moyen, ne refuse pas le bien à celui qui y a droit (Proverbes 3:27).
Sans transition et pour illustrer la sagesse, l’auteur va énoncer 9 préceptes sous forme prohibitive. Les cinq premiers sont relatifs aux relations avec son prochain et les 4 suivants recommandent d’éviter la fréquentation des méchants, car ils sont sous le jugement de Dieu. Faire ce qui est bien est un acte très concret. Cela consiste à remplir toutes ses obligations comme payer une dette. Si je dois de l’argent, que je peux le rembourser, mais que je l’utilise à d’autres fins, je me rends coupable de vol. Si j’emprunte un livre et que je néglige de le rendre, c’est pareil. L’apôtre Paul écrit :
Ne restez redevables de rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres (Romains 13:8).
Voilà un bon conseil.
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Ne dis pas à ton prochain : « Va-t’en et reviens plus tard, demain je te donnerai », alors que tu peux le faire tout de suite (Proverbes 3:28).
L’auteur nous exhorte à accomplir gratuitement des actes de gentillesse. Le rejet déguisé en promesse est encore plus dur qu’un refus sec et net parce qu’il trompe en donnant un faux espoir. Je peux aussi refuser d’aider mon prochain sans le rencontrer. Supposons que je me balade dans la nature et que j’aperçoive un enclos avec des vaches ou des chevaux qui soit resté ouvert. Si je le ferme puis continue mon chemin, je rendrai une fière chandelle au paysan même s’il ignore mon geste charitable et je n’en dormirai que mieux la nuit. L’insensé par contre se dira : Je m’en fous, ce n’est pas mes affaires, ou : quelqu’un d’autre s’en occupera et le pire : c’est bien fait pour lui il avait qu’à ne pas oublier de le fermer son portail !
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Petit coup de gueule perso
Hello bonjour salut !
J’avoue tout de suite, ce post n’a pas vraiment d’autre but que de me servir de catharsis ! Y’a quelques trucs que j’ai besoin de dire (donc ça va parler de moi de moi et de moi vous êtes prévenu.e.s).
BREF, je suis sur les mêmes forums depuis plusieurs mois maintenant et il y a quelques temps, jeune naïf que j’étais, je succombe au pelage soyeux d’un nouveau projet qui avait l’air super prometteur. Le forum ouvert depuis une bonne semaine environ, j’y débarque avec un scenario d’un membre. Tout se passe bien, les membres sont sympas, le staff est sympa mais ça se voyait ou du moins ça se ressentait que les membres du staff souhaitaient mettre de la distance entre eux et les membres. Je parle pas bien entendu de familiarité, on ne se connait pas et on est bien évidemment pas obligé de devenir pote y’a aucun souci là-dessus, par contre, ce petit ton condescendant en répondant aux questions des membres m’a un peu fait tiquer (si seulement ça avait pu me mettre la puce à l’oreille je serai parti plus tôt).
Je suis tout à fait d’accord avec le fait que le rp ce n’est pas « qu’un jeu », jsuis une personne racisée et même un aveugle aurait vu que ça a JAMAIS été un truc safe pour les personnes racisées (je parle ici du rp francophone) mais bon... Un peu de « pocwashing » mais franchement j’avais pas la santé mentale de faire ma fine bouche et j’en suis sincèrement désolé mais j’ai laissé coulé.
Je ne vous ferai pas toute la liste des trucs problématiques que le forum réunissait parce que ce n’est pas le but de ce message. Je veux me concentrer sur le problème suivant : le plagiat.
Premièrement, sur ce forum PERSONNE, je dis bien PERSONNE (ou genre, 3 ou 4 personnes sur une 50aine de membres) ne rajoutait le crédit à son avatar. Du coup, je tentais d’envoyer des mps en demandant justement de le rajouter et j’avais toujours la même réponse ou le même genre de réponses, quelques exemples :
« Ouais mais je savais pas lequel choisir du coup j’avais mis celui là en attendant et finalement je l’ai gardé »
« Ouais mais je suis sur tel là mais je le fais dès que je rentre » (donc on essayait de me faire croire que bon, on pouvait poster/remplir sa fiche ET son profil mais pas le champ crédit de l’avatar… Trop compliqué).
Mais c’est pas le pire.
Comme vous le savez – ou, si vous ne le savez pas, sachez que vous allez le savoir, je titille un peu le graph quand j’ai le temps et du coup, en bon pigeon que j’étais, je poste mes créas dans la partie galerie prévue à cet effet. Très vite, le staff me contacte me demandant si j’étais intéressé par faire un design pour leur prochaine version en collab avec la personne qui devait le faire de base, moi tout content, j’accepte et très vite, cette personne m’envoie des essais de design par mp.
Très sincèrement, je n’aimais pas du tout son style. Pas de soucis, ça veut pas dire que ses créas étaient moches (on parle quand même ici de l’avis d’une seule personne -moi- dont on s’en branle, je suis pas le décideur de la beauté ou non d’une créa) et du coup, quand on me demande de mettre ma patte au design, forcément, je change beaucoup de choses ce qui donne un design TOTALEMENT différent, et cette partie a son importance. Totalement différent dans le sens où j’ai tout refait moi-même en essayant de m’inspirer du style de la graphiste.
Je me rappelle également avoir eu la boule au ventre en lui renvoyant mon essai, j’avais même rédigé tout un texte pour lui expliquer que c’était pas que je trouvais ses créas moches, c’était tout simplement que ce n’était pas mon style et que j’étais plus parti dans cette direction là. Décision du staff, mon design est l’heureux élu, donc je suis content mais aussi un peu désolé pour la personne qui s’était fait chier à grapher avant moi. Et c’est là que les emmerdes ont commencé !
Je sais pas si c’est par jalousie ou pas, mais la graphiste a commencé à m’ignorer, le staff ne voulait plus trop répondre à mes questions (style « est-ce que je dois faire telle ou telle partie du design ? Est-ce que vous avez des critiques ? »), elle m’avait même demandé de passer par elle pour parler au staff, comme si je devais patiemment attendre dans la salle d’attente d’un éditeur et que la secrétaire allait d’abord juger de si j’étais apte à rencontrer son patron. Quand je proposais des trucs c’était toujours « euh ok, je transmets et on revient vers toi ! », « non t’inquiète on fait le reste avec ce que tu as fait ! »
Ce qui voulait dire que non seulement ils allaient utiliser les bouts de design que j’avais fait et qu’en plus je savais même pas pour quoi faire. Du coup, petit coup de gueule de ma part (jme la jouais dur à l’époque mais j’étais mal, l’histoire nous a appris que dès qu’on gueule les personnes racisées on est tout de suite catégorisés comme des harceleur et c’est la déferlante des « ouais mais tu gueules, comment tu veux qu’on t’écoute ? » ou encore « non mais elle peut arrêter de faire du whitewhashing mais si on l’engueule comme ça ça va pas la motiver à changer son coloring » mais je disgresse, gresse)
DONC petit coup de gueule de ma part qui me permet AU MOINS d’obtenir le discord d’une admin qui me permet de discuter un peu avec elle. Elle m’explique que vu que mon design a été « choisi » il faudrait que je fasse ça et ça et ça, pas de soucis, je m’exécute et je rajoute même des trucs qui me paraissaient aesthetic (en précisant que bien évidemment ce n’était que des idées… Jme serai giflé à avoir peur de les déranger dans leur sacrosainte organisation avec mes idées, sans dire qu’elles étaient forcément bonnes, la moindre des choses auraient été de me remercier).
Vous l’aurez deviné (ou pas), mais jamais on ne m’a remercié pour le design. Jamais. Et pire encore, je n’ai été crédité qu’à moitié. J’ai été crédité pour le header mais pas pour le reste (donc image de l’entête, des catégories, du QEEL, BREF la totale), ET EN PLUS, j’avais réalisé les avatars invités et ceux des PNJ, 0 crédit, nulle part. Ou alors ceux des anciens graphistes qui avaient réalisés ses avatars (Olympia, Anthereisawoman vraiment désolé, des gens ont vraiment cru que mes bouses étaient de vous)
BREF, deuxième coup de gueule, moi tout tremblotant : « eh… Eh les amis, vraiment si ça vous dérange pas… Vous pourrez mettre mes crédits ? »
(vous comprenez, je voulais pas qu’on pense que je prenais le rp trop au sérieux parce qu’au fond C’eSt QuE dU rP)
On me répond « ok ». Littéralement. Deux lettres. « o » et « k ». Et bien évidemment, mes crédits n’ont JAMAIS été rajouté.
Dernière chose et après j’arrête de râler, en me baladant un peu sur le forum je découvre quoi ? Que la graphiste fait des « cadeaux » aux membres, vous savez, les avatars qui « vont » avec la MAJ qu’on fait parfois à quelques membres, mais, AVEC LE PSD de mon header. Donc mon header en fond (enfin des bouts de mon header pour rentrer dans le format avatar) et par-dessus un png du perso + deux trois merdes par-dessus (j’aurais pu ne pas être vulgaire ouais, on aurait pu ne pas me voler mon design aussi, deso pas deso.)
Bien évidemment, depuis, le forum a changé de design (réalisé à 100% par la graphiste attitrée cette fois-ci, et bien évidemment, ses crédits ont été placés partout sans avoir besoin de demander)
BREF LE PLAGIAT, C’EST CACA, SÉRIEUX LES GARS, ARRÊTEZ FAUT PAS FAIRE CA.
Ps : Je terminerai ce pavé en disant tout simplement que j’ai été viré du forum. Pas explicitement mais quand du jour au lendemain plus personne ne te répond que ce soit sur le flood, en rp ou même dans les bienvenus de fiches de présa… BON jsuis pas Sherlock mais je pense que là…
PS2 : je terminerai(vraiment cette fois) sur une note positive. C’est sur ce forum que j’ai rencontré la personne avec qui rp rime avec bonheur (ouais on dirait une quote de poster d’adolescente de 15ans mais still) avec qui je m’éclate, avec qui je discute h24 et que j’aime plus que tout et de qui je suis teeellement redevable parce que sans elle pour bitcher j’aurais clairement pété un plomb. Heureusement qu’elle était là, heureusement qu’elle est toujours là, heureusement que j’ai osé lui envoyé ce mp pour lui proposer un lien. Je pourrais faire tout un pavé pour lui expliquer à quel point sa seule existence est bénéfique pour le monde du rp à vrai dire…
Et désolé s’il y a des fautes dans mon texte je n’ai pas relu et je ne vais certainement pas le faire mais il fallait que ça sorte.
Des bisous si consentis
Gérard
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