#echapeesbelles
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sur-la-route-avec-camille · 3 years ago
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  On a changé notre route aujourd’hui pour aller de Nashville, TN à St Louis, MO : on a traversé le Kentucky par surprise et de nouveau un bout de l’Illinois sans s’y attendre pour atteindre enfin le Missouri. On s’est arrêté manger un Fried Chicken acheté dans un petit market (mais où sont les poulets??) et on est allé le manger à l’ombre d’un grand arbre au bord d’une eau pleine de serpents (on les a vus!). Ce fut notre seule expérience dans le Kentucky et sûrement la dernière de notre vie...😁, no offense. On a vu des champs de maïs et peut-être du tabac (rechercher en cours à partir des photos). Pour sûr, des rizières.
   Notre envie impatiente de rejoindre le fleuve Mississippi était intacte. On l’a retraversé,  re-retraversé, longé en le regardant, encore fasciné aujourd’hui, comme quand on a visité la Louisiane en 2008. On n’a pas été déçu à Cape Girardeau en s’y arrêtant (ndlr : les français avaient un très grand territoire aux usa - le tiers du milieu - avant que Napoléon fasse n’importe quoi ;). 
  Des glaces qui jalonnent notre road trip, des bars, des briques, un train qui longe cet immense fleuve silencieux et calme en apparence, un mur et des barrières anti inondations....etc. La chaleur moite du Sud nous a plombé à nouveau les épaules quelques heures. On a aussi vu une ghost town qui ne sait pas qu’elle en est une...Cairo, IL. Triste cette pauvreté, forcément. Les blancs, les noirs, ici c’est encore flagrant ce non mélange dans les petites villes. 
   Les arrêts pipis, eau, supermarché sont intéressants sociologiquement. Mais on est aussi souvent des extraterrestres pour les caissiers et caissières. On nous demande d’où on vient parfois ... On vient de loin. 
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sur-la-route-avec-camille · 3 years ago
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Libres....
   On a quitté les reliefs de l’Amérique de l’Ouest qui me sont si familiers, juste après les Badlands, sous un orage interminable, après le soleil et la chaleur depuis tant de jours.... Accompagne-t-il le changement que je vois venir ?...J’ai comme un petite appréhension étrange de quitter “mon” West qui me rassure, me protège, qui forme un cocon doux et tranquille. Traverser les Grandes Plaines, c’est un peu comme passer dans un long couloir qui va me mener vers cette urbanisation effrénée dont je n’ai plus l’habitude depuis que j’habite l’Oregon.
   On a la voiture comme une coquille sur le dos, on se sent libre. Ce sentiment est décuplé comme jamais dans ce road trip, forcément. On dit que cette expérience peut être cathartique, initiatique, révélatrice...c’est sûr elle l’est, et ce cliché, je ne m’y attendais pas. C’est ça la Liberté, avoir le luxe des essentiels : manger, boire, dormir quand on a besoin, le reste c’est regarder la beauté qui défile sous nos yeux, comme au cinéma, les fenêtres comme écran...
  On fait ce voyage avec un petit budget (sponsorisé par American Express aussi...), mais les restrictions et les frustrations ne sont pas un problème car on réalise la chance qu’on a d’être libre....Je regardent mes filles en me demandant ce qu’elles retiendront de ce qu’elles voient, un sentiment ? Des images ? Des sensations? Des petits moments c’est sûr. Ce voyage est aussi le dernier grand (ah ah ah ) road trip aux USA pour nous car l’année prochaine ce sera la dernière. On espère partir sur une autre continent pour poursuivre notre exploration du monde et des gens qui le peuplent. 
   La société américaine continue de me fasciner aussi bien dans les choses formidables qu’elle accomplit que dans les horreurs dont elle est/ a été capable. Son esprit conformiste et simpliste me gênent parfois, son enthousiasme et sa confiance me prennent souvent dans ses filets. 
   J’écris dans mon “composition book” noir et grossier, et devant moi, à travers le pare-brise, l’horizon vert du maïs touche le gris du ciel menaçant. On prend la direction plein Est, depuis le début, toujours plus loin, toujours plus plat maintenant. 
  On me dit souvent que c’est un peu dingue notre vie,  les gens peuvent être admiratifs, étonnés, circonspects...On  a décidé de faire partie de ces 2 millions de français à l’étranger (dont on parle peu...), il y a plus original après tout. Je crois que c’est cette liberté qu’on s’est offerte qui fascine les gens. Tous les gens qui ont décidé de vivre “ailleurs’’ sont -ils aussi épris de liberté que nous le sommes? Cette liberté est galvanisante, elle t’anime (du latin : anima, animae = air, respire, la vie, l’âme, le vent...). Mais comme tout dans ce monde, cette Liberté a un prix que nous ne voyons pas toujours quand on n’est pas dans les coulisses : ne pas voir sa famille pendant deux ou trois ans parfois, ne pas être présent pour ceux qui auraient besoin de nous (= égoïsme ou choix de vie assumé?) , ne pas entourer nos morts et nos nouveaux-nés. Comme actuellement, d’un instant à l’autre je vais être Tatie pour la 1ère fois, je le serai virtuellement seulement. Skype ne faisant pas dans les odeurs, les reflets dans les cheveux, les échanges de peaux, le rythme de la respiration, les sourires qui accueillent....La Liberté a ce prix. On a signé ce contrat. 
  Et les éclairs continuent de zébrer le ciel gris foncé. C’est au tour d’Anouk de choisir sa musique, elle choisi “Dreams” de David Guetta, je ne peux pas inventer ça ! Heureusement, j’ai réussi à enchaîner avec “Riders on the storm” des Doors (clin d’oeil à Jennifer Lunet) et David le live de ACDC ‘”Thunderstruck” à Buenos Aires....
  Là, le panneau indiquant la maison de Laura Ingalls à 55 miles, De Smet...
On roule....
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