Tumgik
#driesverhoeven
kunsthallebremen · 6 years
Text
8 Questions to the Artist Dries Verhoeven
Tumblr media
Dries Verhoeven (*1976 in Oosterhout) is a Dutch theatre maker and visual artist who lives and works in Berlin and Amsterdam. He creates installations, performances and happenings in museums and in the public spaces. In his art he critically evaluates the relationships between the spectators, performers, everyday reality and art. Verhoeven often highlights aspects of the common social reality in which he live like in his video installation “Wanna Play? (Love in the time of Grindr)”. In an interview he tells us about him and his work.
1. What did you do before you became an artist?
I was a scenographer, I did design theatre sets for theatre directors.
2. When and why did you decide to dedicate your life to art?
While working together with directors, I was searching for parameters that would make the very moment of a performance tangible for an audience, the notion that a performance would change fundamentally when the viewers would not be there. At a certain moment I realized that the extreme consequence of that aim was to take the performers away. The director I worked with at that time, told me: you might be right, but I’m not going to do it. From that moment on I decided to make my own works. That’s now 15 years ago.
3. Which artist or aesthetic movement have influenced you and in what way?
If I have to choose one I would say Fluxus. The belief that daily life and art cannot be separated is something I definitely share with people like Allan Kaprow. I am not turned on by art that is solid. I admire work that changes shape, that is significant and futile at the same time.
Tumblr media
4. With whom would you like to work together? Where would you like to exhibit?
I prefer to exhibit at places that counteract, places that create problems for art. The first place popping up is the White House garden. I admire Grayson Perry [note: English contemporary artist], he manages to say meaningful things around the politics of masculinity, in the most playful way possible. Maybe he and I could do gardening then… 
5. Which material fascinated you and why?
Time. It’s a continuous challenge for a work. I like works to be fluid. To change shape and meaning over time and context.
6. What do you need to be happy?
To be doubtful together in a group of viewers makes me incredibly happy. This shared responsibility/vulnerability is something I wouldn’t want to lose, the feeling that everything is possible, that all our truths and assumptions are at risk. It doesn’t happen often, but once I and other viewers feel that something real is at stake, one could feel the air tremble.
7. Which book are you reading currently?
Sorry for mentioning Grayson Perry again. I’m reading his “The descend of men”. In the most refined way he makes clear how our prehistoric understanding of masculinity still shapes inter human relations and the very fabric of society. 
8. Is there a question you keep asking yourself?
How to ding-dong ditch with a tender hand?
Thank you for the interview!
Tumblr media
The exhibition “What is Love? From Amor to Tinder” (7 July to 21 October 2018) presents around 60 works from various eras. From the collection of the Kunsthalle Bremen there are about 40 works on display which focus on earthly love, lovers from mythology, narcissism, eroticism and the idealisation of beauty. The selection is complemented by five works by contemporary artists who explore the phenomenon of online dating.
Images:
1.) Portrait Dries Verhoeven, 2017, Foto: Sjoerd Kelderman
2.) Dries Verhoeven, Wanna Play? (Love in the time of Grindr), 2014 © Studio Dries Verhoeven, Foto: Willem Popelier
3.) Installationview “What is Love?”, photo: Melnaka Helms
0 notes
harmenvantwillert · 9 years
Link
Gezocht: aanjagers en begeleiders van het publieke debat rondom ‚Wanna play?’ We zijn op zoek naar mensen die graag praten over kunst, zich willen...
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 10 (épilogue) - Ceci n’est pas moi
Aujourd’hui pas d’âme qui vive dans la cabine, si ce n’est des vers qui s’agitent dans un amas de  terre au-dessus de laquelle trône une urne funéraire. Seuls les enfants et les jeunes adolescents osent se poser des questions : « les vers, c’est pour représenter la vie après la mort ? » ou « ça sert à  quoi une urne ?» mettant quelque peu leurs parents dans l’embarras.
Dans le monde des adultes qui ont généralement pu la confronter de plus près, avec la mort d’un proche, l’humour noir est de rigueur. Il y a celui d’inspiration fantastique : « tu crois qu’une main va sortir de terre ? ».  Celui plus pragmatique des pêcheurs : « imagine combien de perches, on pourrait avoir» ou des gastronomes du futur: « il paraît que les vers sont pleins de protéine, on pourrait faire une omelette ou une salade ».
D’autres s’imaginent que l’installation est une démarche publicitaire d’une entreprise funéraire ou une incitation  à opter davantage pour la crémation que pour l’enterrement. Tandis que certains préfèrent  se coller le nez  à la vitre pour y observer la vie animale comme s’il s’agissait là d’un vivarium.
La thématique de la mort n’a donc pas été abordée frontalement comme il est de mise dans notre société confirmant ainsi le propos de l’artiste qui accompagnait l’image de ce dernier jour.
Isis FAHMY
1 note · View note
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 10 (épilogue) - Ceci n’est pas moi
En Suisse, les cimetières sont situés hors des villes. Les Romains de l’Antiquité pensaient que les morts présentaient un danger pour l’ordre régnant dans « les limites sacrées de la ville ». On croyait qu’ils étaient source de contamination et de chaos. Aujourd’hui, la mort est encore moins une affaire publique. Veufs et veuves ne sont plus identifiables dans la rue. Il est moins courant d’allumer un cierge pour un défunt. L’expression publique de la tristesse ou d’un sentiment de perte nous paraît déplacée. C’est, dans un sens plus large, le cas pour tout signe de déclin, d’effondrement, de destruction.
1 note · View note
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 9 - Ceci n'est pas mon corps
« On n’a pas besoin de l’art pour savoir qu’on vieillit » attaque une dame perspicace. C’est vrai que le thème de la vieillesse est présent partout sur notre « vieux continent » de la vente d’assurances à l’ouverture de formations pour les jeunes dans les secteurs porteurs de « l’aide et du service à la personne » en passant par toutes les politiques de la vieillesse.  Mais comment se la représente -t-on ?
Certainement pas comme les passants l’ont aperçu au loin dans la cabine sur la place Saint-Laurent, sous l’allure d’une femme à la plastique parfaite, à la chevelure blonde, dans le plus simple attirail avec pour unique coquetterie une paire de talons verts.
Pourtant en s’approchant, à la vue de la peau flétrie du cou et des mains, des marques d’une circulation sanguine moins vive par l'observation des vaisseaux des jambes et des chevilles légèrement enflées;  la déception, l’indignation ou la stupéfaction s’expriment : « Mais, c’est quoi ça ? un mannequin ? mais elle est vivante, c’est dégueulasse ! » Parce ce qu’elle est vieille – ou disons « âgée » comme le fait remarquer une dame concernée, les associations à la maladie : « je me suis fait opérer de deux cancers du sein et je ne m’exhibe pas comme cela » lâche une femme ; ou à la folie : « désolé, c’est ma mère : allez viens maman, on rentre à la maison maintenant ! » plaisante un jeune homme, sont monnaie courante.
« Ce doit être un travelo, une femme âgée - surtout une femme, ne s’exposerait jamais comme cela » juge une autre femme. Et à un homme d’âge mûr de s’interroger sur la différence de perception de la vieillesse de son propre corps entre l’homme et la femme, la situant plus tôt chez cette dernière « avec l’arrivée de la ménopause dès 50 ans ».
Reste alors en moyenne presque 40 ans à vivre sous cet adjectif négatif et englobant de « vieillesse ». La professeure de l’université de Berne Pasqualina Perrig-Chiello écrit à ce propos : « Cette image négative de la vieillesse doit donc être comprise non seulement comme une construction sociale, mais également comme une thèse soutenue par les sciences résultant de la certitude générale selon laquelle les personnes âgées constituent un groupe à part, voire un groupe à problèmes. Cette généralisation exagérée signifie que la caractéristique principale des personnes âgées est qu’elles sont vieilles, alors qu’il est pratiquement ignoré qu’elles ont un nom, une identité sexuelle, des biographies les plus diverses et une personnalité propre. »
La performeuse, de 81 ans, a donc passé tout l’après-midi sous le regard inquiet,  désapprobateur  ou admiratif des passants mais surtout face à la publicité du magasin d’en face avec les images de jeunes mannequins et cette injonction publicitaire pour tous les âges et tous les sexes: « HAVE FUN ! »
Isis FAHMY
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Video
youtube
Jour 9 - Ceci n'est pas mon corps
1 note · View note
lausannececinestpas · 10 years
Photo
Tumblr media
Jour 9 - Ceci n'est pas mon corps
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 8 - Ceci n'est pas notre peur
La peur est un mécanisme de défense; en présence de signaux d’alarme, les amygdales sécrètent des hormones de stress, préparant ainsi le corps à la bataille ou à la fuite. Le regard se focalise sur le danger; les détails superflus sont alors ignorés. Lorsque la menace paraît trop importante, l’homme se réfugie en terrain familier. Depuis 2001, le nombre de personnes fidèles à un dogme religieux a augmenté. Les sentiments critiques envers les minarets se sont multipliés, alors que les clochers chrétiens procurent moins de sentiment de peur. Parallèlement, de plus en plus de croyants se sentent agressés par des dessins humoristiques.
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 7 - Ceci n'est pas notre désir
Un défaut physique a souvent des effets négatifs sur l’attraction sexuelle. Ce phénomène est en partie culturel, puisque les images courantes des idéaux de nos sociétés viennent se nicher dans l’hypothalamus, région du cerveau qui contrôle l’attirance sexuelle. Mais les racines en sont aussi biologiques car chaque être humain cherche inconsciemment dans la reproduction à améliorer l’espèce: c’est ce qu’on appelle la sélection naturelle. Il (ou elle) recherche le partenaire qui semble le plus à même de produire des enfants en bonne santé et qui réussiront leur vie. Ces dernières décennies, il est devenu plus facile de déceler les défauts génétiques avant la naissance; notre relation à l’avortement a elle aussi évolué en conséquence.
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
JOUR 5 - CECI N'EST PAS DE L'HISTOIRE
La Suisse a entretenu une relation ambivalente avec l’Afrique. En 1925, après l’Exposition nationale de 1896 à Genève qui exhibait des Africaines et des Africains, le Comptoir suisse à Lausanne donnait à voir un « village noir » peuplé de septante Guinéens et Sénégalais.
Aujourd’hui, le marché mondial comme la PAC (Politique Agricole Commune) interdisent toujours à l’Afrique d’assumer son propre développement. Les Banques helvétiques, pour leur part, accueillent encore l’argent de quelques dictateurs africains. L’image d’hommes noirs joyeusement infantiles, incapables de résister aux sirènes de l’argent et d’entrer en démocratie perdure auprès des Helvètes.
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
JOUR 4 - CECI N'EST PAS LE FUTUR
La notion de « sécurité » revête une grande importance dans la société suisse. Les enfants portent un casque de vélo et la Suisse est le pays qui contracte le plus d’assurances à l’échelle mondiale. La manufacture d’armes peut également procurer un sentiment de sécurité. Malgré sa neutralité dans des situations de conflit, la Suisse est un fournisseur d’armes important, avec des fabricants tels la SIG (Société Industrielle suisse). On définit souvent ce secteur industriel par les notions d’industrie de la sécurité ou de la défense. Les victimes de conflits à l’étranger sont considérées comme des effets secondaires regrettables de cette contribution croissante au bien-être suisse.
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 3 - Ceci n'est pas de l'amour
Père et fille, en sous-vêtement, sont installés dans la cabine. Le père lui lit une histoire tandis qu’assise sur ses genoux, elle l’écoute distraitement et regarde les passants la regardant.
Pendant plusieurs heures les réactions sont nombreuses mais majoritairement silencieuses : sourires timides, désapprobation du regard ou du menton, discussion à voix basse avec ses proches…  l’attitude des passants rend compte à la fois du calme et de la tendresse de l’image du père avec son enfant mais aussi du silence qui pèse sur les tabous de l’inceste et de la pédophilie.
D’abord quelques rares sorties de passants au loin se font entendre : « et voilà, maintenant, en Suisse, les pédophiles, on les exhibe sur la place publique ». Alors que la votation du 18 mai 2014 à l’initiative de la marche blanche « Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec les enfants» a été approuvée à 63,5% et confirme une condamnation sévère de ce type de pratique sexuelle.
Les échanges s’enclenchent souvent sur les termes de « violeur », « dégueulasse », « pédophile ». Après lecture du petit texte et regard plus soutenu sur l’image, ce n’est donc plus le père qui est incriminé mais il reste coupable, d’après certains, généralement des jeunes : « d’exhiber sa fille au regard (et peut-être même au pédophile !) de la place publique ».
A l’inverse, père ou mère sont parfois stupéfaits des réactions et aux premier d’assumer : « [leur] amour pour [leur] fille » et aux autres la normalité de l’image : « je ne vois pas ce qu’il y a de choquant », « c’est quoi le problème ? ».
En fait, il semble que l’image soit globalement acceptée par tous. Ce qui choque, en revanche, c’est son extraction du contexte de l’intimité. C’est donc la possibilité d’un geste artistique tant pour l’artiste Dries Verhoeven que pour les performeurs qui est  remise en cause. L’absence d’un regard distancié a parfois conduit selon les histoires de chacun à des réactions très fortes. Une femme est ainsi restée plus d’une heure dans un état de grande agitation pour dénoncer « l’abus sexuel » disant en avoir été victime par son propre père et appeler les passants à se mobiliser «pour libérer cette enfant ». Un homme se confiait les yeux brillants avoir été « privé de cette image – comprendre : lire une histoire à sa fille - pendant deux ans à cause de son divorce ».
Proposer un tableau vivant sur la place publique engendre de multiples niveaux de lecture et nécessite au passant de se positionner pour juger et analyser l’image inhabituelle qu’il reçoit sur son chemin. Et cela va du crachat aux gestes de remerciements en passant par quelques débats animés entre les gens.
Isis FAHMY
0 notes
lausannececinestpas · 10 years
Text
Jour 3 - Ceci n'est pas de l'amour
En touchant la peau nue d’une personne, des signaux sont envoyés au cervelet, le centre de contrôle des émotions. Les enfants ont besoin de ce contact physique pour s’attacher à leurs parents. Aujourd’hui, les pères sont plus réticents qu’ils ne l’étaient dans les années 80-90 à afficher publiquement l’affection qu’ils portent à leurs enfants. On a de plus en plus conscience qu’en touchant des enfants, on peut également activer des désirs sexuels en eux, ou que cela puisse être interprété comme tel par le monde extérieur. En revanche, le contact physique entre femme et enfant est toujours considéré comme rassurant.
0 notes