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#devenir un célèbre
vinon0 · 2 months
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LE GRAND MARABOUT DU MONDE GERMAIN
LE GRAND MARABOUT DU MONDE GERMAIN Le plus grand marabout du monde possède des pouvoirs surnaturels comme nul autre spécialiste des sciences occultes au monde , vous ne saviez sans doute pas; lisez cet article sur GERMAIN, le plus grand marabout du monde pour en savoir davantage. En effet, de plus en plus de personnes reconnaissent désormais au Vaudou la puissance de ces prêtres. Ces puissants…
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kilfeur · 9 days
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En vrai les oreilles noires me font pas mal pensé à l'handicap. Du coup quelqu'un comme Nova ne peut pas entrer dans le moule. Munmu a malheureusement la mauvaise méthode concernant Nova. On sent qu'il tient à lui mais le couver ou bien l'entraîner dans l'enseignement de l'ouïe, va plus le mettre à l'écart qu'autre chose. Et encore Nova peut supporter ce qui disent les autres à son sujet mais la future génération des oreilles noires n'auront pas forcément la même force de caractère que Nova et souffriront en silence. Après j'avoue que faire inviter Amaryllis, je l'avais pas vu venir mais en soit ça fait sens. Munmu n'aurait pas écouté Iruma et les autres mais un membre des 13 couronnes qui vante les mérite de leurs carottes pour être utilisé dans de célèbres restaurants. Nova a enfin trouvé le nouveau futur pour son clan et c'est de devenir fermier. C'est beau de voir Munmu ému !
Actually, black ears make me think of disability. So someone like Nova can't fit into the mold. Unfortunately, Munmu has the wrong approach to Nova. You can tell he cares about him, but coddling him or training him in the teaching of hearing will sideline him more than anything else. And Nova can put up with what others say about him, but the future generation of black ears won't necessarily have the same strength of character as Nova and will suffer in silence. I did admit that inviting Amaryllis was unexpected, but in itself it makes sense. Munmu wouldn't have listened to Iruma and the others, but to a member of the 13 crowns who praises the merits of their carrots to be used in famous restaurants. Nova has finally found the new future for his clan and it's to become a farmer. It's great to see Munmu so moved!
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katewalker · 12 days
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Bernadette,
Je te désire terriblement comme un éléphant gris qui boit à foison avec ma paille.
Bernadette, sache que tu pourrais potentiellement devenir plus tard la femme, potentiellement, de ma potentielle vie.
Bernadette, j’ai le désir de mettre trois doigts et également ma potentielle bite dans la maison de Patrick Fiori, le célèbre chanteur de variétés.
Oui.
Bernadette, écoute bien ceci...
Bernadette, pense à sortir de chez Patrick, car je t’aime très goulument... coquine ! Mais, hélas, je dois mille cinq cent euros à Patrick bientôt. Je vais te faire potentiellement, si Patrick veut bien accepter…
Cordialement,
Mickaël Vendetta
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Né le 8 juillet 1831 à Knoxville, en Géorgie, John Stith Pemberton est entré dans l'histoire en tant qu'inventeur de l'une des boissons les plus populaires au monde : le Coca-Cola. Décédé le 16 août 1888 à Atlanta, sa vie fut marquée par l'innovation et la transformation d'une simple idée en un phénomène global.
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John Pemberton, issu d'une famille modeste avec son père James Clifford Pemberton et sa mère Martha L. Gant, a montré très tôt un intérêt pour la chimie et la médecine. Après avoir terminé ses études au Wesleyan College, il a choisi de poursuivre une carrière en pharmacie, une décision qui allait s'avérer révolutionnaire. En 1853, il épousa Ann Eliza Clifford Lewis. Le couple eut un fils, Charles Ney Pemberton, qui fut plus tard impliqué dans les affaires de son père. La vie familiale de Pemberton, bien qu'importante pour lui, était souvent éclipsée par ses expériences et découvertes en pharmacie. Avant de créer sa recette mondialement célèbre, Pemberton avait déjà fait preuve d'innovation dans le domaine pharmaceutique. En effet, il fut un des premiers à formuler ce qu'on appelle des "sodas médicinaux", des boissons conçues pour soulager divers maux en utilisant des extraits de plantes. L'histoire de Coca-Cola commence réellement dans les années 1880, lorsque Pemberton cherchait à créer un remède contre les maux de tête et la fatigue. Le contexte était celui d'une Amérique en pleine transformation, où l'urbanisation et le changement de mode de vie créaient de nouveaux besoins chez les citoyens. La première version de ce qui deviendra le Coca-Cola était initialement une boisson alcoolisée à base de vin de coca, connue sous le nom de "French Wine Coca". Toutefois, avec l'introduction des lois de prohibition à Atlanta en 1886, Pemberton a été contraint de reformuler sa boisson pour en retirer l'alcool, remplaçant le vin par un sirop sucré mélangé à de l'extrait de feuille de coca et à de la noix de kola, d'où le nom Coca-Cola. Le nouveau breuvage fut d'abord vendu en pharmacie comme un remède exotique pour divers maux, mais son goût unique et rafraîchissant en fit rapidement une boisson appréciée à sa propre valeur. Pemberton n'avait pas les moyens de commercialiser massivement son invention, mais il a vu le potentiel de son produit. Il s'est associé avec des hommes d'affaires locaux et a commencé à vendre le sirop aux pharmacies de la région, où il était mélangé à de l'eau gazeuse et servi au comptoir. Malheureusement, Pemberton ne verra pas le succès mondial de son invention. Affaibli par des années de dépendance à la morphine, une conséquence de blessures subies pendant la guerre de Sécession, il vendit les parts restantes de son entreprise à Asa Candler, un entrepreneur local. Candler fut celui qui transforma Coca-Cola en un géant mondial de l'industrie des boissons, utilisant des techniques de marketing innovantes pour rendre la marque synonyme de rafraîchissement et de plaisir. Il mourut en 1888, laissant derrière lui une boisson qui deviendrait un symbole de la culture américaine et un produit consommé par des millions de personnes dans le monde. Sa vie et son œuvre restent un témoignage de l'ingéniosité et de l'entrepreneuriat, démontrant comment une simple idée peut évoluer pour devenir une partie intégrante de la vie quotidienne globale.
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o-link · 3 months
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La véritable histoire de d'Artagnan | ARTE
La véritable histoire de Charles de Batz de Castelmore, dit d’Artagnan, qui a inspiré l’intrépide mousquetaire de Dumas. De la légende littéraire au personnage historique, l’amateur de cape et d’épée ne perd pas au change…
C’est le Gascon le plus célèbre au monde. Depuis la parution en 1844 des Trois mousquetaires, d’Artagnan a acquis une renommée inégalable, grâce à la traduction du livre d’Alexandre Dumas en une centaine de langues et à ses dizaines d’adaptations à l’écran. De Douglas Fairbanks à Gene Kelly en passant par Belmondo ou Jean Marais, le compagnon d’Athos, Porthos et Aramis fait partie des héros les plus incarnés au cinéma. Personnage de légende, d’Artagnan n’est pourtant pas une fiction. Né aux alentours de 1615, Charles de Batz de Castelmore, dit d’Artagnan, connut même une existence aussi fascinante que celle de son double littéraire : plongé au cœur des complots de la Fronde, qui menaçaient la royauté, le capitaine-lieutenant devint l'agent secret du cardinal Mazarin, puis l'homme de confiance de Louis XIV, pour lequel il arrêta Fouquet et combattit à travers toute l'Europe.
C’est l’histoire d’une double métamorphose que raconte cette enquête historique aux allures de jeu de piste : celle, à rebours, d’un personnage littéraire devenant sous nos yeux un homme réel au cœur de l’histoire ; celle, aussi, d’un jeune provincial qui connaît une ascension prodigieuse pour devenir l’un des favoris du Roi-Soleil. Entre les faits romancés par le génie de Dumas, puis décuplés par le septième art, et les grandes lignes d’une vie hors du commun, la légende de d’Artagnan s’enrichit d’une densité imprévue. Un héros pour tous, tous pour… la vérité historique !
Documentaire d'Augustin Viatte (France, 2020, 1h31mn)
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underthe-shadows · 7 months
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UNDER THE SHADOWS. (projet rpg médiéval fantasy)
tw : mention de conflits politiques, mention de guerre, mention de morts, séparation des classes.
Un Conclave pour tous les unir, voilà ce qu’ils s’étaient tous répétés lorsqu’ils avaient accosté sur l’île d’Halamshiral, au cœur même des terres religieuses. Voilà ce que la Divine souhaitait leur offrir, une chance de s’unir, de mettre fin aux terribles maux qui affligent les cours des Seelies, des Unseelies et des Humains. Elle avait fait venir les membres les plus éminents du Monde Connu. Et malgré la neutralité apparente de l'île d’Halamshiral, l’atmosphère était tendue. Le conclave devait se tenir en huis clos, pour une durée d’une semaine.
Il n’aura duré que deux jours.
Personne ne sait vraiment ce qu’il s’est produit, mais le monde s’est mis à trembler, comme mille ans auparavant. La tour divine a explosé, ravagée par les fruits d’une magie infernale, d’une science immorale ou de l’intervention d’une divinité funeste. Personne n’en sait réellement la cause. Ce qui est sûr cependant, c’est qu’une brèche s’est ouverte, détruisant tous celles et ceux qui se trouvaient à proximité. Des horreurs sans noms sont sorties des décombres. Plus terribles encore que les monstres qui peuplaient déjà les différentes contrées du Monde Connu, des démons. Aujourd’hui, les esprits s’échauffent, perdus entre la terreur et le désir de combattre l’apocalypse imminente. Mais les hostilités entre chaque nation règnent et l’union ne semble plus à l’ordre du jour.
Dans les contrées Unseelies de l’Empire de Vesperia le tonnerre gronde, alors qu'on célèbre les funérailles de l'Empereur Rajesh, décédé lors du Conclave. Si sa mort bouleverse les Fay Unseelies, les Humains eux, y voient l'occasion de se défaire possiblement de l'emprise de leurs bourreaux. Des vents de révolte se lèvent aux quatre coins des différentes régions de l'empire, tandis qu'au loin, des brèches vomissant des monstres s'ouvrent un peu partout à l'Est.
Mais le fer résonne au sein des Terres Libres, le dernier territoire de Vesperia non sujet à l'autorité impériale. Les démons accourent sur le territoire, sévissent dans certains villages et cités libres. Ils courroucent les mers et engendrent de sombres nuits chaotiques. La Garde de l'Aube se bat corps et âme contre ces monstruosités venus d'âges oubliés, tandis que les humains se découvrent peu à peu changés par les effets des brèches. Les éclats d'une guerre tonnent cependant à la frontière avec Vesperia, tandis qu'on murmure qu'une rébellion contre les Fay Unseelies se prépare. Certains se demandent s'ils doivent venir en aide à ceux restés aux mains des bourreaux, ou s'ils doivent continuer à détourner le regard.
Au cœur même du royaume de Mythralis, la cour des Seelies referme ses portes qu’elle avait jadis laissées ouvertes aux humains. Par méfiance ou par besoin de se retrouver, les récents évènements les ont poussés à se renfermer sur eux-mêmes afin de trouver un moyen de se protéger des brèches, mais également des changements soudains qui semblent doter les humains d'une énergie nouvelle. Seul royaume qui n’est pas encore touché par les brèches, Mythralis cherche à devenir une forteresse imprenable, un endroit où les ombres n’ont pas leur place.
— LES INFORMATIONS les inspirations — Les inspirations sont diverses et variées, et proviennent de plusieurs univers de fantasy, de folklore et de jeux de rôles. On retrouve par exemple des inspirations tirés de la saga The Witcher, des jeux vidéos Dragon Age, du folklore féérique et des cours Seelies et Unseelies, ainsi que de l’univers de Game of Thrones.
les espèces jouables — Vous aurez le choix entre trois espèces pour vos personnages. Les Fay (appartenant soit à la Cour Seelie, soit Unseelie), les Humains et les Demi-Fay. Ces trois espèces possèdent toutes leur propres particularités, que ce soit dans leur pouvoirs, leurs capacités ou leur culture.
la magie — La magie est inhérente au Monde Connu et certains êtres qui peuplent ses terres en sont pourvus. Il existe plusieurs types de magie, allant de la plus commune magie élémentaire à des magies plus sombres comme la magie nécrotique. Selon l'espèce de votre personnage, il vous sera possible de choisir entre six types de magie. Ces types de magie se déclineront sous la forme d'arbres de compétences, permettant ainsi à chacun de pouvoir personnaliser un peu plus votre personnage.
les intrigues — Le forum aura une intrigue globale (actuellement, il s’agit des brèches) qui avancera au fur et à mesure. Il s’agit donc d’une intrigue qui concerne tout le monde et qui aura des répercussions globales. Le monde connu est cependant vaste et possède de nombreux territoires. Pour cette raison, chaque nation possède également ses propres subplots, qui avanceront selon les plots mis en place par le staff mais également ceux créés de toute pièce par les membres.
recherche de staff — Nous sommes actuellement deux sur le projet, (stēllāris et @iratze-mia) mais nous voudrions agrandir l'équipe pour permettre au projet de prospérer et d'avancer plus rapidement. Si toutes ces informations vous plaisent et que vous avez envie de nous rejoindre dans l'aventure, n'hésitez pas à envoyer un message sur ce compte.
Si le projet vous intéresse, n'hésitez pas à vous abonner à ce blog pour être tenu au courant de l'avancement et des nouveautés !
crédits des icons : lunarghost.
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nvminnd · 1 year
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Ok j'ai une théorie
L'autre fois je me faisais la reflexion que la relation Arthur & Perceval était l'exacte opposée de celle de Loth & Galessin. Loth & Galessin sont un peu les "jumeaux diaboliques" de Arthur & Perceval
Arthur et Galessin sont tous les deux des personnages assez blasés, qui utilisent le sarcasme comme mécanisme de défense, sont souvent de sale humeur et qui ont été habitués à obéir sans trop reflechir (Arthur de part son enfance à Rome). Mais Arthur, lui, a su aller au delà de son caractère parfois solitaire et renfrogné, pour prendre sa vie en main et essayer de tirer le meilleur de sa situation, pour lui comme pour son entourage. Galessin est ce qu'Arthur aurait pu être s'il était resté à Rome par exemple, sans jamais devenir roi.
Loth & Perceval sont tous les deux assez bavards, avec leur propre logique, un langage pas toujours très sensé et ont tendance à vouloir cacher leurs lacunes derrière des techniques un peu bancales. Mais là où Perceval veut se sortir de son ignorence (en se rapprochant d'Arthur, en posant des questions etc.) Loth, lui, ne semble pas vouloir évoluer. Il ne veut rien apprendre des autres ("j'ai pas envie de participer !"). Quand il raconte n'importe quoi, il le fait sous couverture d'une belle assurance pour se présenter comme un savant et manipuler son monde. Perceval, même s'il est tenté de faire de même (nottament avec la célèbre botte secrète) finit par vouloir au contraire apprendre à mieux s'exprimer et enrichir son vocabulaire.
Arthur & Perceval et Loth & Galessin ont quelque part les même lacunes et les mêmes démons. Mais là où le premier duo s'entraide pour s'élever vers le haut, le deuxième au contraire, par le manque de volonté des deux partis de vouloir s'améliorer, stagne et s'enracine dans une dynamique toxique.
En gros, Loth & Galessin sont ce que Arthur & Perceval auraient pu être s'ils avaient succombé à leurs défauts profonds et refusé à un moment d'évoluer.
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fashionbooksmilano · 1 year
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Jane Birkin 
par Gabrielle Crawford
Flammarion, Paris 2004, 192 pages, 25 x 32 cm, Relié sous jaquette, ISBN  978-2080113221
euro 50,00
email if you want to buy [email protected]
Jane et Gabrielle se sont connues en 1965, trois ans avant que Gabrielle Crawford - qui a depuis immortalisé maints événements et personnages célèbres, des Beatles à Diana Rose en passant par Margaret Thatcher - ne devienne photographe. Mais dans ce livre, elle nous offre ce dont personne d'autre ne pouvait témoigner : quarante années d'une forte amitié qui font d'elle et de Jane Birkin deux sœurs d'âme. C'est pourquoi le regard, qu'elle porte sur la star est infiniment plus riche que celui - aussi, pertinent et talentueux soit-il - d'un simple photographe. Au fil des images inédites et intimes, des mots simples et sincères de Gabrielle, se dévoilent en filigrane les couleurs de la vie de Jane et les innombrables facettes de sa personnalité. Autant d'indices qui éclairent sous un, nouveau jour la vie et l'œuvre de cette femme sur le point de devenir une légende nommée Birkin.
14/05/23
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c-etait-ailleurs · 2 months
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« Elle se laissa tomber sur le dos. Je m'allongeai auprès d'elle. Je lui pris la main. Elle la retira. — Ça y est, dit-elle. Je suis devenue une putain. — Mais, bon Dieu ! Qu'est-ce que tu racontes ? — Une pute. Je suis devenue une pute. Je m'aperçus qu'elle le disait avec beaucoup de satisfaction dans la voix. — Enfin, j'ai quand même réussi à devenir quelque chose ! — Lila, écoute… — Je n'ai aucun talent pour le chant ! — Mais si, seulement… — Oui, seulement. Tais-toi. Je suis une pute. Eh bien, autant devenir la plus grande, la plus célèbre pute du monde. La dame aux camélias, mais sans la tuberculose. Je n'ai plus rien à perdre. Ma vie est toute tracée, à présent. Je n'ai plus le choix. J'avais beau connaître les sautes de son imagination, j'étais épouvanté. C'était presque superstitieux. Il me semblait que la vie nous écoutait et prenait des notes. Je me redressai. — Je te défends de dire des conneries pareilles, gueulai-je. La vie a des oreilles. Et puis enfin, quoi, je n'ai fait que te lé… Elle fit "ah !" et me posa la main sur les lèvres. — Ludo ! Je te défends de dire des choses pareilles. C'est monstrueux ! Monstru-eux ! Va-t'en ! Je ne veux plus jamais te voir. Jamais. Non, reste ici. C'est trop tard, de toute façon. »
Romain Gary, Les cerfs-volants, folio p. 82-83
(-> Suite de...)
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«[…] l’argent est la seule voie capable de conduire au premier rang une nullité.» (Fedor Dostoïevski)
Autrefois, seul un martyr pouvait devenir célèbre sans compétence notable, aujourd'hui être célèbre tient lieu de compétence notable.
Pourquoi aujourd’hui la "réussite" elle-même, ramenée aux seuls critères du discours dominant (richesse matérielle, reconnaissance sociale, célébrité...) n’est-elle qu’une forme — peut-être la plus pathétique — de l’échec?
Comme le dit Lacan dans L’agressivité en psychanalyse (Écrits): «Chez l'homme "affranchi" de la société moderne, voici que ce déchirement révèle jusqu’au fond de l’être sa formidable lézarde. C’est la névrose d’auto-punition, avec les symptômes hystérico-hypocondriaques de ses inhibitions fonctionnelles, avec les formes psychasthéniques de ses déréalisations de l’autrui et du monde, avec ses séquences sociales d’échec et de crime. C’est cette victime émouvante, évadée d’ailleurs irresponsable en rupture de ban qui voue l’homme moderne à la plus formidable galère sociale, que nous recueillons quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète à la mesure de laquelle nous sommes toujours trop inégaux.»
Conforté dans un "narcissisme pathologique", le sujet infantilisé du Discours Capitaliste ne veut connaître du monde que les "règles du jeu social", règles pour réussir, règles pour l'accommodation, qui lui permettent de manipuler les autres tout en se tenant à l'écart d'un véritable engagement éthique.
Cependant, cet effondrement de l'idéal du moi au profit du moi-idéal n'entraîne-t-il pas le surgissement d'une loi beaucoup plus folle et féroce, un "surmoi maternel" qui n'interdit pas mais inflige la jouissance, l'obligation de jouir, en punissant l'échec social? Ce "surmoi maternel", par-delà toute identification possible, est ce qu'il y a de plus régressif, et Lacan lui-même l'évoque dans le séminaire sur les formations de l'inconscient comme "le surmoi maternel plus archaïque que le surmoi classique décrit à la fin de l'Œdipe" : "Est-ce qu'il n'y a pas derrière le surmoi paternel, ce surmoi maternel, encore plus exigeant, encore plus ravageant, encore plus insistant dans la névrose que le surmoi paternel?"
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aisakalegacy · 1 month
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (3/14)
Vous ne devinerez jamais où Maria part. Elle s’en va à Washington, car elle a déniché un emploi dans une entreprise qui s’appelle International Business Machines Corporation qui fait quelque chose qui s’appelle de la mécanographie et que ne serais pas vous expliquer, je crois qu’ils fabriquent des machines. Maria, fabriquer des machines ! Et pas comme ouvrière. Vu que Jules comprend l’espagnol et que je le comprends pas, c’est à lui qu’elle explique les choses et je n’obtiens que des informations de seconde main… Jules m’a expliqué que Maria leur a envoyé une démonstration algébrique très complexe et qu’elle aurait impressionné les messieurs de la corporation. Il dit qu’il n’est pas surpris car elle est meilleure en mathématiques que n’importe qui et que les chiffres lui viennent naturellement.
[Transcription] Manuelle Carreau : Je viens juste de Kingston. J’étais toute gosse quand j’y suis venue avec Maman. Manuelle Carreau : Quand j’avais quinze ans, j’étais allée danser au Grand Théâtre et des acteurs m’avaient dit que je pourrais percer sans problème. Maria Mayordomo : Esto es un montón… (Ça fait beaucoup, là…) Manuelle Carreau : Et quand j’en avais dix-sept, je travaillais comme serveuse au Kingston Yacht Club, et un homme qui venait de Montréal et qui travaillait dans le cinéma m’a dit que je pourrais même être dans des films. Manuelle Carreau : Que je pourrais devenir aussi célèbre que Nell Shipman, et qu’avec mon visage je n’ai même pas besoin de parler anglais. Maria Mayordomo : Oh, ajá… (Oh, hum…) Manuelle Carreau : Et que si je me faisais suffisamment remarquer, je pourrais même bien finir à Hollywood. Hollywood ? Tu te rends compte ? Maria Mayordomo : Creo que ya me voy… (Je pense que je vais y aller…) Manuelle Carreau : Bien sûr, je ne garderai pas le même nom. Je n’ai pas encore choisi mon pseudonyme, mais je pense partir sur « Manuelle Carrey ». Maria Mayordomo : Ah, sí, ya mejor me voy a ir… (Ah, oui, j’y vais, maintenant…) Manuelle Carreau : Dès que j’aurai un peu d’argent, j’irai à Montréal ou à Toronto, et dans quelques années, tu me verras sur les couvertures de toutes les revues. Maria Mayordomo : No puedo esperar, porque el tiempo se va a hacer muy largo… (J’ai hâte, parce que le temps va être très long…)
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toshisims · 9 months
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THE BEHR
EN The Behr sisters are now back in San Myshuno, in a tiny apartment in the spice district! I loved their makeover and find them much more at home here than in Windenburg. By the way, Candy is having a little affair with Salim Benali 👀
The teenage geek Yuki totally idolizes her ultra-hip DJ sister, Candy, but Yuki is just as brilliant in other areas. Sure, she's not a cutting-edge electronic music genius like Candy, but she can pulverize anyone at Blic-bloc. What's more, she's also fast becoming San Myshuno's most notorious secret hacker.
FR Retrouvons les sœurs Behr qui sont maintenant à San Myshuno dans un tout petit appartement du quartier des épices ! J'ai adoré les relooker et je les trouve beaucoup plus intégrées à cette ville qu'à Windenburg. D'ailleurs, Candy y vit une petite histoire avec Salim Benali 👀
L'adolescente et geek Yuki idolâtre totalement sa sœur DJ ultrabranché, Candy, mais Yuki est tout aussi brillante dans d'autres domaines. Bien sûr, elle n'est pas un génie avant-gardiste de la musique électronique comme Candy, mais elle peut pulvériser n'importe qui à Blic-bloc. De plus, elle est aussi en train de devenir rapidement le pirate informatique secret le plus célèbre de San Myshuno.
DOWNLOADS
Google drive : Download tray + cc EA Gallery : Toshiki84 All my sims are in their french version (name and description) and make sure to activate custom contents
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Elle s'est mariée à l'âge de 14 ans, et à l'age de 20 ans, elle devient mère. La première femme millionnaire qui a fait fortune avec ses 10 doigts.
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Elle est entrée dans le Guinness Book of Records en tant que première femme à devenir millionnaire indépendamment, sans argent hérité. Sara Breedlove est née en 1867 dans le sud des États-Unis, dans l'État de Louisiane. Ses parents, ses frères aînés et sa sœur étaient esclaves dans les champs de coton. Mais Sara est née libre. À 7 ans, elle a perdu ses parents. Après la mort de ses parents, elle a emménagé chez sa sœur et son mari. Enfant, Sara travaillait comme femme de ménage et n'avait pas le temps de scolariser. Elle a plus tard indiqué qu'elle n'avait eu que 3 mois d'éducation formelle lorsqu'elle a fréquenté. Elle n'avait que 14 ans quand elle a épousé Moses McWilliams. Elle ne l'a pas fait parce qu'elle l'aimait la vérité était que le mari de sa sœur était un homme très violent, et le mariage était le seul moyen pour Sara de s'échapper de cette famille. 4 ans plus tard Sarah et Moïse avaient une fille ensemble. Son mari décédé elle est donc devenue veuve à l'âge de vingt ans. En 1888, Sara déménage à St. Louis. Ses frères y travaillaient comme coiffeurs. Elle a commencé à travailler dans une laverie et comme cuisinière pour payer les études de sa fille dans une école publique. Sara gagnait environ 1,50 $ par jour. Comme tous les travailleurs de la blanchisserie, Sara est tombée malade à cause de produits chimiques, maladie de la peau, manque d'eau et chauffage dans la maison ont fait que Sara à perdu ses cheveux. Grâce à ses frères, elle a appris les bases des soins capillaires. Eni Malon des produits capillaires, et la rencontrera plus tard en personne, elle commence à vendre ses produits dans la rue. Travaillant toujours pour Malon à 37 ans, elle déménage à Denver avec sa fille et commence à penser à sa propre gamme de cosmétiques pour les femmes afro-américaines. Après de nombreuses expériences, elle réussit et elle commence à construire sa propre entreprise. En 1906, Sara épousa Charles J. Walker est devenu plus tard célèbre sous son nom de famille.
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Charles devient son partenaire commercial, il a fait de la publicité et a aidé sa femme avec la promotion. Sara a fait du porte à porte en essayant de vendre ses produits, mais aussi pour apprendre aux femmes comment prendre soin de leurs cheveux et coiffer. La même année, elle a décidé d'agrandir son entreprise, alors elle et son mari ont voyagé en Amérique. Sa fille a obtenu son diplôme d'école, alors elle a aidé sa mère. Deux ans plus tard, Sara déménage à Pittsburgh, la famille ouvre un salon de beauté, mais aussi une école qui forme les gens sur les soins capillaires afin qu'ils puissent appliquer les produits. En 1910, Sara déménage à Indianapolis, où elle ouvre le siège de la compagnie Madame C. J. Walker. Elle construisit une usine, un laboratoire, un salon de coiffure et une école de beauté où elle forme ses agents commerciaux. En 1917 elle employait 20 000 femmes. Ses agents gagnaient de 5 à 15 dollars par jour. Sara voulait que les femmes afro-américaines soient financièrement indépendantes, alors elle a encouragé les femmes à ouvrir leur propre entreprise et leur a appris à gérer l'argent. Plus elle devenait riche, plus elle passait du temps à des œuvres de bienfaisance elle a donné des conférences, s'est battue contre l'injustice sociale. Avant de mourir, elle a fait don de plus de 100 000 dollars aux pauvres et à diverses organisations et institutions sociales. Dans son testament, elle a déclaré que les 2/3 de ses futurs bénéfices devraient être reversés à une œuvre de bienfaisance. Elle est morte à l'âge de 51 ans. Elle était considérée comme la femme afro-américaine la plus riche. Quand elle est morte, on pensait que sa fortune se situait entre 500 000 et 1 million de dollars. Au cours de sa vie, Sara n'était pas millionnaire, seulement 2 ans après sa mort, sa richesse a augmenté, mais pendant qu'elle était en vie, elle voulait faire plus de bonnes actions.
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claudehenrion · 1 year
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''Terre Sainte'', vraiment ?
Après les lignes écrites hier, il ne m'est pas possible de passer à côté du 'énième' chapitre de la version moderne de la Guerre de Cent ans qui, le progrès technologique aidant, se déroule dans nos salons et nos chambres à coucher. Tant de fausses analyses ont été déversées depuis une semaine sur les victimes (consentantes, souvent, hélas !) des chaînes dites ''main stream'' qu'Il ne va pas être facile d'échapper aux lieux communs, aux clichés et aux fausses évidences (sans oublier les bobards auxquels nos politiques et nos organes de presse nous soumettent... Mais je vais essayer de me libérer de cette fausse impression d'honnêteté qu'on appelle ''le direct''...
1 - Il est inutile de rappeler les faits : depuis samedi dernier, les chaînes tournent en boucle sur des images épouvantables et, comme toujours, sur les explications biaisées de nos grands hommes si petits, sur des commentaires d'images qui s'en passeraient bien, tant elles sont terribles... et aussi sur l'engagement physique digne d'admiration de quelques jeunes femmes (pour la plupart ravissantes, ajoute le macho qui sommeille en moi), qui se révèlent comme de vraies journalistes, elles, et de superbes informatrices (NB : pourquoi ne vont-elles pas plus souvent en Ukraine ou en Arménie? On saurait, enfin, ce qui s'y passe, au lieu d'être soumis au tir à répétition en forme de psittacose de Pujadas et des experts en désinformation qui rendent LFI in-regardable !). Et inutile, aussi, de revenir sur le bilan, atroce déjà et qui risque de devenir cauchemardesque dans les jours qui viennent, des deux côtés, cette fois : nous sommes dans le royaume des grands chiffres !
2 - Devant les images et les récits, il m'est impossible de ne pas penser à un ouvrage –dire un ''brûlot'' serait plus précis-- dont je vous ai souvent parlé dans ce Blog : ''La Gestion de la barbarie'', qui est le livre de chevet des djihadistes, des terroristes et des islamistes lorsqu'ils deviennent fous : leur haine féroce pour tout ce qui n'est pas ''eux'' s'appuie sur une lecture officielle du Coran qui précise clairement que n'a droit au qualificatif d'Homme qu'un ''croyant''. Les autres, tous les autres humains à qui on nie ce titre, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, animistes, shintoïstes..., ne sont bons qu'à (ou doivent être) tués, ''juste parce que'' ... ou réduits en esclavage pour les deux premiers, en tant qu'appartenant à une ''religion du Livre''.
3 - Il faut bien comprendre qu'un esprit simple, endoctriné, façonné ''de traviole'' pendant toute sa courte existence dans ce qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, conçue et imaginée par le Hamas mais maintenue en l'état par Israël (trop content !) finit par se sentir libre d'enlever, torturer et (pardon) tuer avant de pisser dessus... des ''choses'' qui ne sont pas des humains (des insectes ? des animaux ? des ''machins'' ?) puisque le Livre sacré le dit, mais qui sont des ennemis , puisque l'émir du jour l'affirme. Des ''cadres'' bien à l'abri dans leurs beaux hôtels de Téhéran ou de Qatar calculent des plans de Comm' qui vont forcer le monde à demander à Israël d'arrêter –après un ''baroud d'honneur'', le même depuis 40 ans : spectaculaire mais court, pour ne pas faire de ''dégâts collatéraux'' qui pourraient émouvoir certains de nos fournisseurs d'hydrocarbures...Déjà, au nom des otages ''bi-nationaux'', les Chancelleries tricotent, fantasment, et supplient.
4 - Un autre sujet d'étonnement concerne l'occurrence-même de cet événement, mais il relève d'une forme de ''complotisme'' : Israël dispose, de très loin, de la meilleure couverture en matière de Services Secrets, maillage très fin entre les services de la sécurité intérieure, appelés le Shin Beth, la branche du renseignement militaire, dite l'Aman, le renseignement extérieur (le célèbre Mossad), et les forces dites ''spéciales'' de Tsahal, le Sayerot, qui s'appuient sur une communauté séfarade originaire d'Afrique du nord qui parle l'arabe bien mieux que l'hébreu et dont chaque membre trompe facilement n'importe qui quant à son appartenance et son origine...
5 - Qui peut croire une seconde qu'une opération d'une telle importance ait pu être montée, lancée et réalisée sans que le moindre signal ait pu être perceptible par ces armadas de professionnels aguerris ? Il s'agit de plus de mille hommes lourdement armés, de pick-ups par dizaines, de motos plus nombreuses encore, de matériel lourd de destruction du ''Mur''... donc d'une logistique très importante et bien huilée (car elle a parfaitement soutenu les objectifs guerriers). Il va bien se trouver quelqu'un pour s'en étonner et remarquer que cette crise a transformé une dangereuse partition potentielle du peuple d'Israël en un peuple soudé devant l'horreur... la taille de la menace ayant, elle, été sous-évaluée. Il n'est pas interdit de se poser cette question, d'autant que l'Egypte vient de faire savoir qu'elle avait prévenu Israël de la proximité ''d'une action de grande ampleur''.
6 - Reste une question-choc : ''Et maintenant'' ? Des bombes, même en nombre effrayant, n'ont jamais arrêté un mouvement d'idées. Une opération terrestre lourde pose le drame des otages (cent cinquante? plus ? dont combien de multi-nationaux ?), tout comme un nettoyage par le vide --rejeter à la mer (car l'Egypte en crise économique ne va pas vouloir ni pouvoir les accueillir) dans les 2 millions d'arabes, pour la plupart très pauvres (dont un pourcentage conséquent de tueurs prêts à tout)-- ne va pas de soi, et la ''communauté internationale, prompte à déconner, va s'en donner à cœur-joie, dans le genre ''faux bons sentiments''. Décidément, entre l'horreur inracontable vécue samedi, les non-solutions réellement disponibles et la menace du Hezbollah sur le front nord, je n'aimerais pas être un dirigeant israélien, ce soir moins encore que d'habitude !
H-Cl.
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mmepastel · 4 months
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Sur ma lancée, j’ai lu le premier volume d’une autre série de romans d’Elizabeth Strout, celle qui concerne Lucy Barton et qui concerne 4 livres. Le premier est assez court, c’est Je m’appelle Lucy Barton.
On y retrouve tout ce que j’ai déjà loué dans mes deux précédentes chroniques : l’art de l’écrivaine pour faire ressentir des choses très subtiles, nous donner l’impression de connaître intimement un personnage de fiction comme si c’était une vieille amie.
Ici, le milieu social est différent ; Lucy vient d’une famille très très pauvre et a connu une enfance difficile avec ses parents, son frère et sa sœur. Elle est parvenue à sortir de cette classe sociale dans les faits : elle a épousé un homme avec un bon métier et a été à la fac, est devenue écrivaine. Mais au fond d’elle, elle est toujours poisseuse de cette honte qu’elle a ressentie très jeune, de comprendre qu’elle était pauvre, méprisée, ignorée, de savoir ce que sa famille semblait à autrui.
A l’occasion d’une opération qui se complique, elle se retrouve coincée à l’hôpital, et un beau matin, sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis des années se trouve là, à son chevet.
Elles discutent. En évitant de se dire les choses frontalement, en parlant des habitants de la petite ville de lIllinois qu’elles ont connus, elles tournent autour du pot en quelque sorte qui serait l’amour et la souffrance qui les relient. Beaucoup de choses sont contenues dans ce qu’elles ne se disent pas. Mais le lien revit. Et c’est vraiment beau. Car c’est très délicat. Comme si les mots et les phrases étaient douces, calmes, justes, pudiques, pour parler de choses pourtant parfois bien rudes.
Il n’y a pas dans ce récit une Olive Kitteridge haute en couleurs, mais la mère de Lucy a quelques points communs avec la célèbre héroïne : l’honnêteté, et une certaine difficulté à exprimer ses sentiments. Ce qui la rend un peu rude, un peu rêche. Mais Lucy apprend à comprendre ses silences, et à devenir elle-même, légèrement différente de la petite fille paniquée qu’elle était, à assumer ses choix, et devenir quelqu’un qui peut enfin être fière d’elle-même et dire avec aplomb son nom, comme dans le titre. Un très beau portrait croisé.
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swedesinstockholm · 1 year
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18 juillet
j’ai passé la journée à discuter avec r. sur whatsapp. pas en continu, mais en pointillés. quand il m’a dit qu’il arrêtait ig je m’étais préparée mentalement à ne plus l’avoir dans mon téléphone tout le temps, mais c’est l’opposé qui s’est produit et j'arrive pas à cerner ce que ça me fait. je sens bien que je ressens des trucs, je déborde d’émotions, mais lesquelles? j’ai surtout envie de crier je crois. pas de rage, pas comme quand j’avais envie de jeter la chaise longue dans la piscine comme marissa dans la saison deux de newport beach, c’est plutôt une envie de crier pour évacuer. je sais toujours pas si c’est de la frustration parce que je sais qu’il me veut pas, ou si c’est de l’excitation causée par cette nouvelle relation, l’excitation d’avoir cette nouvelle personne à qui j’ai envie de parler tout le temps. les deux probablement.
je me suis secouée comme un chien et maintenant j’ai mal à la tête, mais je crois que ça m’a fait du bien. il m’a envoyé son soundcloud et j’ai écouté ses chansons dans la cuisine avec les jambes relevées contre le mur en me concentrant pour comprendre les paroles qui parlaient de sa fille et de sa cousine et de sa compagne et de son coeur fendu, de son grand coeur fendu, de son gros coeur fendu, je sais plus, et puis il parle d’une fille avec une jupe à fleurs qui se fait embrasser par le vent et le premier truc qui m’est passé par la tête c’est ah il aime les filles avec des jupes à fleurs, peut être que si je m’habille plus comme une fille, j’ai une chance de pouvoir le faire changer d’avis, et j’ai du sévèrement me rappeler à l’ordre. LARA don’t go there. il a dit que les paroles étaient son point faible. j’en pouvais plus de joie quand il m’a dit qu’il aimerait faire un album avec moi. un album!!! j’ai envie de crier depuis ce matin. 
il a dit que ça pressait pas, qu’il savait que ça pouvait être pénible de travailler ensemble quand y avait des sentiments compliqués au milieu, mais moi évidemment j’ai envie de foncer dedans tête la première, j’avais envie de lui répondre à la seconde où j’avais terminé d’écouter ses messages. c’est pas ce que je voulais au début? collaborer? devenir sa muse? je crois que je suis plus son idole que sa muse là, mais c’est très bien aussi, j’aime qu’on m’admire, et peut être que je devrai m’en contenter, me contenter de l’admiration de mes fans, une fois que je serai célèbre, je mourrai vieille fille mais admirée. ad mirer. regarder vers. regardée mais pas touchée. voilà ce que je ressens: j’ai envie d’être touchée, mais en attendant je suis très contente d’être regardée. et une collab avec r. pourrait potentiellement m’amener sur une scène, et ça c’est encore mieux que de coucher avec lui.
il est revenu sur notre discussion aussi et le mystère est enfin résolu, il pensait que j’étais lesbienne, et que donc y avait aucun risque que ça tombe dans le romantique. alors oui, d'une certaine manière, il voulait me séduire, mais une séduction générale, une séduction chiante et sans intérêt pour moi, il voulait juste que je l’aime bien parce qu’il voulait travailler avec moi et puis apprendre de moi parce qu'il m'admire. il a dit ça, il a dit parce que je t'admire. pourquoi tout le monde veut apprendre de moi mais pas tomber amoureux de moi? ça m'a rappelé thang de prague qui voulait que je lui apprenne à écrire, lui aussi. comme si j'en savais quelque chose.
je lui ai dit que j’étais pas douée pour gérer ma bisexualité, qu’en temps normal j’étais lesbienne mais qu’une fois tous les mille ans ça m’arrivait de tomber amoureuse d’un mec et que voilà c’était tombé sur lui, et puis aujourd’hui il m’a dit qu’il avait lu mon texte sur monique wittig dans les cahiers qgf et qu’il avait beaucoup aimé ce que je disais, mais dans ce texte je dis que mon lesbianisme est surtout une histoire de spéculation fabulative fabulation spéculative, et je parle de a. qui m’a dit un jour i can’t believe you’ve never been in love! et je me demande si j’utilise pas le terme de lesbienne non pratiquante aussi. je sais pas pourquoi j’y ai pas pensé quand j’ai posté le lien vers l’article, ça m’avait pas traversé l’esprit que r. allait peut être le lire et par la même occasion comprendre que je suis ni hétéro, ni lesbienne, ni bi, ni rien du tout, je suis juste une vieille fille qui vit avec sa mère comme la folle de grey gardens et qui regarde les téléfilms de noël sur tf1 l’après-midi. il m'a dit qu’il trouvait le texte touchant. comme mon special show, qu'il a regardé du début à la fin. tout le monde me trouve touchante parce que je fais de la peine à tout le monde avec ma vie de merde, voilà la vérité. mais bon on s’en fout, puisqu’il n’y a plus aucun enjeu de séduction amoureuse, qu’il se fasse l’image qu’il veut, moi je sais qui je suis et je connais ma vie et je vais écrire un livre dessus, alors autant l’assumer dès maintenant.
21 juillet
est-ce que ce mois de juillet va finir un jour? ce matin en me réveillant j’avais l’impression que ça faisait des jours que j’étais allongée sur ce lit. des jours entiers.
en promenant loki avec maman cet après-midi on a croisé la dame aux collies qui, une fois qu’elle m’a reconnue, m’a balancé le plus douloureux des coups de poing en plein de l’estomac en me demandant: alors, t’en es où maintenant? s’en est suivie une pénible et douloureuse conversation entre elle et maman parce que moi je parlais pas, je regardais par terre dans l’espoir d’être engloutie par le gravier, je sais pas pourquoi j’ai pas dit que j’étais artiste, ou que j’écrivais, on s’en fout si je gagne pas ma vie avec, elle m’a pas demandé comment je gagnais ma vie, elle m’a demandé où j’en étais. j’en suis à artiste. j’ai passé la journée à travailler sur mon film, même si je suis en train de me rendre compte qu’il fonctionne pas. elle m’a dit que si je voulais pas travailler dans le privé, le mieux qu’il me restait à faire c’était de passer par les concours pour rentrer dans la fonction publique: ça paie bien et on a beaucoup de vacances. oui mais je suis artiste, comment je fais pour continuer à être artiste si je rentre dans la fonction publique? je regardais par terre et j’attendais que le gravier fasse son travail, en silence. je suis pas là je suis pas là j’existe pas. je pensais à r. s’il avait été là avec moi il aurait dit mais lara elle est poète, elle peut pas rentrer dans la fonction publique, j’ai besoin d’elle. r. mon agent, r. mon admirateur, r. mon futur collaborateur.
hier j’ai regardé une bonne partie des vidéos de ma chaîne youtube avec ses yeux, ses yeux d’avant qu’il me rencontre, et j’ai vu la personne pour qui il a possiblement pu me prendre. la personne que je pourrais possiblement être. libre, extravertie et sans gêne, libre dans son corps et peut être même dans sa sexualité, une personne qui danse en soirée, qui danse n’importe où et n’importe quand, qui montre sa culotte tout le temps comme mahaut drama, qui ouvre grand sa bouche et qui a toujours le mot pour rigoler. la personne que j’étais sensée devenir si tout s’était déroulé comme il faut dans ma vie. si j’avais pas déraillé à moment donné. est-ce que je peux encore devenir cette personne? ou redevenir plutôt? est-ce que r. peut m’aider à redevenir cette personne? vu comment je me suis comportée avec la dame aux collies, j’ai encore du chemin à faire.
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