#deux femelles
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FR [Whale song] Heyyy Je suis enfin en vacances donc j'ai pu terminer cette illustration que j'avais commencĂ©e il y a environ deux mois hahaha â la partie qui m'a pris le plus de temps Ă faire a Ă©tĂ© l'apposition de toutes les couches nĂ©cessaires pour crĂ©er cet effet d'"onde sonore" (ça m'a vraiment pris une Ă©ternitĂ©), j'ai utilisĂ© des crayons de couleurs pour accentuer l'effet âšïž L'illustration est inspirĂ©e des chants de baleines Ă bosse â ces arrangements complexes de sons peuvent voyager des dizaines de kilomĂštres sous l'eau et sont produits par les mĂąles pour courtiser les femelles ; ça me rappelle un peu l'idĂ©e d'ĂȘtre "loin des yeux, prĂšs du cĆur" car qu'importe la distance vous sĂ©parant de la personne qui vous est chĂšre, elle pourra toujours vous entendre (concept trĂšs Jotawife Ă mes yeux hahahahaha) Bref, j'espĂšre que vous aimerez cette illustration autant que moi (parce que putain j'en ai suĂ©) đ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
EN [Whale song] Heyyy I'm finally on holiday so I was able to finish this piece I started roughly two months ago hahaha â the part that took the longest to do was the layering process to create this "sound wave" effect (it literally took forever), I used coloured pencils to accentuate the effet âšïž The piece was inspired by humpback whale songs â these complex arrangements of sounds can travel tens of kilometres through the water and are produced by males to court females; it kinda makes me think of the idea of being "out of sight, near to heart" because no matter how far your loved one may be, they can still hear you (which is a very Jotawife concept to me hahahahaha) Anyway, I hope you'll like this piece as much as I do (cuz boi did I sweat to make it) đ
#artists on tumblr#watercolour#watercolor#coloured pencils#colored pencils#humpback whale#jjba#jojo's bizarre adventure#jojos bizarre adventure#jojo no kimyou na bouken#jotarokujo#jotawife#jolyne's mom#jolynes mom#mrs kujo
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[The sea shall be like magic between us.]
IX - Nuit sans fin
La derniĂšre conversation avec Christina, oĂč je lui avais dit que j'avais utilisĂ© les toilettes du CafĂ© d'Auteur, un cafĂ© fermĂ© depuis cinq ans, avait Ă©tĂ© un avertissement. Sans parler des huit heures que j'avais complĂštement bloquĂ©es, pendant lesquelles je lui avais apparemment demandĂ© de rechercher d'Ă©ventuels liens entre Leonora Carrington et Italo Calvino. Des cartes de tarot, des chansons codĂ©es, des cartes du monde Ă©tranges trouvĂ©es sur des sites web encore plus Ă©tranges ? EuphĂ©mie ? Je perdais la tĂȘte.
Les mois passÚrent et la vie reprit son cours normal. Trop de travail, trop de télévision, trop de consommation de nouvelles (qui devenaient de plus en plus déprimantes chaque jour). Le monde fascinant de Leonora et ce jeu (ou quoi que ce soit) était une tentation constante. Une évasion de la monotonie. Mais ça avait aussi un air de danger et j'ai donc réussi à résister à l'envie.
En fĂ©vrier, j'ai pris l'Eurostar pour voir un ami Ă Londres. Et chaque fois que je suis Ă Londres, on va Ă Tate Modern, cet incroyable musĂ©e de la couverture de l'album Pink Floyd. L'expo cette fois ? "Le surrĂ©alisme au-delĂ des frontiĂšres", mettant en Ă©vidence lïżœïżœïżœ Ćuvre de Carrington. Bien sĂ»r. Mon ami avait dĂ©jĂ achetĂ© des billets et j'Ă©tais sĂ»r que le jeu ne me suivrait pas Ă Londres. Donc, hop, on est parti.
L'expo Ă©tait incroyable et consistait en des peintures d'artistes avant-garde un peu moins connus, comme Erna Rosenstein, DĂ©dĂ© Sunbeam, Ikeda Tatsuo, Hector Hyppolite, Eugenio Granell, Giorgio de Chirico et Remedios Varo. C'Ă©tait comme passer d'un rĂȘve Ă©trange Ă un autre.
En particulier, les peintures de Leonora étaient fascinantes. L'expo présentait plusieurs de ses tableaux, dont sa toute premiÚre, intitulée Autoportrait (L'auberge du cheval de l'aube).
Cette peinture est normalement dans le Metropolitan Museum of Art de New York et c'Ă©tait cool de pouvoir la voir. C'est une scĂšne (en fait, deux scĂšnes si tu comptes ce qui se passe dehors) Ă la fois trĂšs simple et vachement dramatique, Ă la fois stĂ©rĂ©otypĂ© fĂ©minin et masculin. Leonora et la HyĂšne regardent directement le spectateur, reflĂ©tant le comportement de l'autre. En fait, Leonora Ă©tait souvent liĂ©e aux HyĂšnes, disant "je suis comme une hyĂšne, je rentre dans les poubelles, j'ai une curiositĂ© insatiable". La HyĂšne rĂ©unit ici le mĂąle et la femelle en un tout, mĂ©taphorique du monde de la nuit et du rĂȘve. Pour moi, ce tableau est une exploration de soi, le cĂŽtĂ© sauvage, le cĂŽtĂ© curieux, le cĂŽtĂ© qui cherche la libertĂ©.
J'Ă©tais lĂ depuis longtemps Ă regarder le tableau quand une jeune femme est apparue Ă cĂŽtĂ© de moi. Au dĂ©but, on a regardĂ© le tableau en silence, mais aprĂšs un certain temps, elle m'a posĂ© une question. "Qu'est-ce que vous pensez que c'est, cette tache Ă cĂŽtĂ© de la HyĂšne ?" Franchement, je l'avais Ă peine remarquĂ©, mais j'ai rĂ©pondu, "C'est une bonne question, j'ai supposĂ© que c'Ă©tait juste une erreur qu'elle essayait de cacher ?" "Une hypothĂšse sĂ»re", a-t- elle rĂ©pondu. "Bien que⊠Carrington Ă©tait apparemment depuis sa plus tendre enfance trĂšs fascinĂ© par les aes sĂdhe, un peuple fĂ©erique surnaturel liĂ© Ă la mythologie celtique des GaĂ«ls Ă partir des histoires que sa mĂšre, sa grand-mĂšre et sa nounou lui avaient racontĂ©es. Peut-ĂȘtre que ce sont eux qui font une apparition."
C'Ă©tait la premiĂšre fois que j'entendais ça et j'Ă©tais vraiment intĂ©ressĂ© Ă en savoir plus. Elle s'est prĂ©sentĂ©e comme Ester et on a longuement parlĂ© de Carrington, les Tuatha DĂ© Danann (la mythologie celtique irlandaise) et du surrĂ©alisme. Elle possĂ©dait une librairie pas trop loin de chez moi et avait clairement plongĂ© dans sa propre marchandise. Quand mon ami rĂ©apparu (il avait disparu dans les Ćuvres d'AndrĂ© Breton), elle m'a donnĂ© la carte de visite de sa librairie et m'a dit qu'elle avait un livre qui pourrait m'intĂ©resser. Si je voulais, je pouvais venir Ă tout moment pendant ma visite Ă Londres. Je l'ai remerciĂ© pour la conversation et lui ai dit au revoir.
J'ai passé un bon moment à Londres, avec beaucoup de cocktails, pùtisseries scandinaves et cuisine indienne. Le dernier jour, j'ai retrouvé la carte de visite pour The Library of Babel que Ester m'a donnée. C'était à proximité. La commodité et ma curiosité m'ont rendu impossible de résister.
AprÚs avoir parcouru les petites rues pendant trente minutes, j'ai finalement trouvé la librairie. Avec un nom si spectaculaire, je ne m'attendais pas à un endroit aussi discret; un petit panneau étant la seule indication de ce qui nous attendait à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu immédiatement livre aprÚs livre. Le magasin se composait d'un bureau en bois et d'un nombre apparemment infini de livres empilés au hasard derriÚre. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu'un pouvait trouver quelque chose là .
Je n'avais mĂȘme pas remarquĂ© la personne qui Ă©tait assise au bureau avant quâil me demande si j'avais besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais reçu une invitation de Ester. Sans mĂȘme demander mon nom, il dit "Ah oui, Ester a dit qu'elle est dĂ©solĂ©e de ne pas pouvoir ĂȘtre ici aujourd'hui, mais elle vous a laissĂ© ce livre." Je l'ai remerciĂ© et j'ai attrapĂ© mon portefeuille, mais il a immĂ©diatement dit "non, non, pas de soucis".
Une fois Ă l'extĂ©rieur de la librairie, j'ai vu la note attachĂ©e au livre, "J'espĂšre que ce livre vous trouvera bien et Ă©clairera le chemin. Que les aes sĂdhe soient Ă vos cĂŽtĂ©s, toujours."
Le livre Ă©tait intitulĂ© Nuit sans fin et Ă©tait une sorte de recueil de poĂ©sie. Je l'ai feuilletĂ© lentement jusqu'Ă ce que j'arrive aux deux pages du milieu. Un frisson parcourut ma colonne vertĂ©brale. LĂ , au milieu du livre, il y avait la mĂȘme carte que j'ai trouvĂ©e sur le site web cryptĂ©.
#s11e07 favorites with a twist#guy fieri#guyfieri#diners drive-ins and dives#i tego arcana dei#terra incognita
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Ăa fait deux semaines que j'ai la poisse de ouf, je suis en plein reconversion pro et laissez moi vous dire que y'a RIEN QUI VA, soit les gens rĂ©pondent pas Ă mes mails, les formations que je veux coĂ»tent un milliard d'euros, ma conseillĂšre pĂŽle emploi m'envoie CHIER DE OUF, je rate les tests de prĂ© requis.... Jen peux plus en fait, je suis motivĂ©e, je suis super auto didacte, j'ai un dossier bĂ©ton et j'ai l'impression que tout le monde s'en tape l'Ćil droit avec une patte d'aligator femelle.
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Je me suis baladĂ©e toute la matinĂ©e avec Fenris dans un bouillonnement de sĂšve, d'ardeur, de bleu, de vert et de soleil. Lui il rĂ©coltait ses tiques et puces amassĂ©es Ă l'entrĂ©e du terrier des renards ou bien fourrĂ©es dans les hautes herbes et moi je prenais des photos, dont quelques-unes qui se sont faites toutes seules d'ailleurs comme celle d'en haut. On est bien lĂ , Fenris et moi... Cet endroit nous rend fous de bonheur, Ă courir partout, Ă grimper tous les rochers, Ă s'extasier devant la beautĂ©, la seule qui ne fait pas de maniĂšre, Ă siffler les rapaces pour les faire venir; tiens ce matin, un grand corbeau solitaire suivi de prĂšs par un milan royal (lui aussi tout seul, Ă©trange d'ailleurs, ils volent souvent en couple ceux-ci mais peut ĂȘtre qu'il Ă©tait en chasse pour nourrir la femelle qui couvait) ont rappliquĂ© illico presto, Ă croquer les fleurs comestibles pour moi, ou le chiendent pour Fenris, Ă ramasser de tout et n'importe quoi, des cailloux, des bouts de bois, des graines... J'aime le printemps, ici, en Catalogne française. D'ici Ă un mois, toutes les fleurs auront explosĂ© du rire de leurs couleurs, le muscari, le lin vivace, l'asphodĂšle, la fleur de bruyĂšre , la lavande vraie ou officinale, celle endĂ©mique de la garrigue, l'immortelle, la ciste (ma chouchou), le laurier Tin, la santoline, les orchis et les deux stars que sont le thym et le romarin. J'en oublie bien sĂ»r, pardonnez-moi, mes demoiselles... Tout cela, cette beautĂ©, cette joie qui nous vient, Ă Fenris et moi, ce calme, ce bien-ĂȘtre sans pareil, ce bain d'arĂŽmes, de senteurs, dâeffluves, d'images, de vibrations j'aime beaucoup le partager ici avec vous. En toute simplicitĂ©.
Pierre de Corail fossile. Nous sommes à plusieurs centaines de mÚtres d'altitude et pourtant ici avant, il y a des millénaires en arriÚre, c'était la mer...
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Rappel pas inutile : une petite histoire de... nous !
Pour bien comprendre le sens traumatisant que pourrait annoncer un risque d'effondrement plus ou moins prochain du ''systĂšme AMOC'' âdont nous parlions hier (c'est lui qui rĂšgle les courants de l'Atlantique âet surtout le Gulf Stram, en ce qui nous concerne), une petite histoire des Ă©volutions de l'humanitĂ© sur son ''biotope'', la Terre, ne semble pas inutile, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi les bobards du Giec et de Greta Thunberg rĂ©unis -avec Macron comme ''cornac''!-- ne sont pas ''la VĂ©ritĂ©'', mais une thĂ©orie parmi tant d'autres... et, de loin, pas la plus vraisemblable.
Tout a commencĂ© il y a entre 3,3 et 2,8 millions d'annĂ©es, avec Homo qui fut rĂ©putĂ© ''habilis''. On trouve des Homo ergaster (Homo erectus africains) vieux de 1.8 million dâannĂ©es, mais les datations les plus rĂ©centes situent Homo sapiens, notre ancĂȘtre direct, il y a quelque 300 000 ans... Apparu en Afrique en l'Ă©tat actuel de nos connaissances, cet Homo sapiens va ensuite ''coloniser'' le monde⊠du Proche-Orient Ă l'Asie (il y a 100 000 ans), et de Europe (40 000 ans) Ă l'Australie (15000 ans ''Ă peine''). Cet Homo-lĂ va ''supplanter'' les autres espĂšces du genre (dont nos malheureux cousins nĂ©andertaliens, si proches de nous, mais qui vont disparaĂźtre pour des raisons encore trĂšs discutĂ©es... dont la plus vraisemblable est celle du ''premier gĂ©nocide'' de l'Histoire (par les Sapiens) âqui s'est transmis, dans la mĂ©moire biblique, sous la forme du meurtre horrible (et traumatisant) d'Abel par CaĂŻn, un frĂšre supprimant l'autre...
L'espĂšce humaine proprement dite, ''Anthropos'', est nĂ©e... le jour oĂč l'un de ses membres est arrivĂ© Ă exprimer du chagrin de maniĂšre Ă©vidente, en perdant une ''femelle'', un enfant ou un compagnon de chasse, et a procĂ©dĂ© au premier enterrement connu, quittant ainsi le stade ''hominien'' pour ĂȘtre, Ă partir de cet instant, un homme au plein sens du terme, grĂące Ă cette premiĂšre manifestation indiscutable d'une capacitĂ© de se penser comme un ''moi'' identifiable dans un monde inexpliquĂ©, et d'une croyance en un ''au-delĂ ''. On le dĂ©signera par ''Adam'' pour ne pas l'oublier, car il y a bien un ''avant'' cet instant prĂ©cis... et il y aura un ''aprĂšs''. Mais ensuite, l'Ă©volution sera quasi nulle, millĂ©naire aprĂšs millĂ©naire, avec, comme seuls facteurs Ă©volutifs, des transhumances en fonction de combats entre tribus, de glaciations ou de sĂ©cheresses (dont les variations, parfois Ă©normes, n'avaient dĂ©jĂ rien Ă voir avec le ''COÂČ''!).
Au cours des 5 derniers millĂ©naires (inutile de prĂ©ciser : ''environ'', pour tout cet Ă©dito !), une vĂ©ritable rĂ©volution, dite ''nĂ©olithique'' a vu se ''n-tupler'' le nombre des humains, grĂące Ă l'agriculture et Ă l'Ă©levage. Le dĂ©veloppement des populations a trouvĂ© alors une nouvelle ''vitesse'' (en rĂ©alitĂ© trĂšs lente !), et Ă l'Ă©poque dite ''de la naissance du Christ'' ânotre ''annĂ©e zĂ©ro''--, il n'y avait sur terre que dans les 250 millions d'humains, ce que nous avons beaucoup de mal Ă rĂ©aliser : combien de nos intellectuels font de ce temps-lĂ une lecture anachronique, trĂšs fausse, ''avec des regards d'aujourd'hui'' ? Mais ce que nous appelons improprement ''le progrĂšs'' va s'accĂ©lĂ©rer âsans doute parce que nous avons l'impression d'en savoir plus, sur cette phase 3 et, plus encore, sur la phase suivante...
Vers l'an 1500 de notre calendrier, la Renaissance a Ă©talĂ© ses richesses et ses beautĂ©s dans un monde peuplĂ© d'Ă peine 500 millions d'humains, encore trĂšs largement soumis aux famines et aux grandes Ă©pidĂ©mies qui avaient ravagĂ© le Moyen-Age : on oublie trop souvent que la population europĂ©enne aux alentours de l'an de vraie disgrĂące 1350, a Ă©tĂ© divisĂ©e par deux par la Grande Peste âdite Noire-- et que nos ancĂȘtres erraient sans toit, sans rien Ă manger et pratiquement nus (Jean Fourastier). La Renaissance, d'abord Ă©conomique puis artistique et enfin sociale, amorça un virage radical des donnĂ©es dĂ©mographiques, qui a Ă©tĂ© confirmĂ© et amplifiĂ© par la premiĂšre puis la seconde des ''rĂ©volutions industrielles'' et par un climat trĂšs doux. Cette ''transition dĂ©mographique'' (rendue possible grĂące Ă des progrĂšs en tous genres âtechniques, mĂ©dicaux, sociaux...) est nĂ©e en Europe mais s'est rĂ©pandue, sous des formes et par des canaux divers, dans la presque totalitĂ© du ''monde connu'' d'alors, faisant comme ''exploser'' le nombre de ''terriens'').
Le nombre des vivants crĂ©ait sa propre augmentation des naissances, la mĂ©decine allongeait la vie dans des proportions jamais vues âni mĂȘme imaginĂ©es (Petit rappel : Au milieu du XVIIIe siĂšcle, la moitiĂ© des enfants mouraient avant l'Ăąge de 10 ans et l'espĂ©rance thĂ©orique de vie ne dĂ©passait pas 25 ans. : ce fut ''la petite Ăšre glaciaire'' qui a permis aux peintres flamands de nous ''inonder'' de leurs chefs d'oeuvre. Le temps se radoucissant enfin, l'espĂ©rance de vie a atteint 30 ans Ă la fin du XVIII Ăš siĂšcle, puis fait un bond Ă 37 ans en 1810 en partie grĂące Ă la vaccination contre la variole (> 1799). Avec un effet iso-exponentiel, les humains sont passĂ©s de 1,6 milliards en 1900 Ă 2,5 milliards en 1945 malgrĂ© la terrible guerre de 39/45, Ă 5 milliards en 1987, 8 milliards en 2022... et Ă 9,7 milliards en 2050 (chiffre de l'ONU, pour un ''scenario mĂ©dian'')... .
A titre personnel, je dois dire que, mĂȘme en Ă©tant conscient de ces chiffres et depuis longtemps, j'ai du mal Ă rĂ©aliser que j'aurai vu, de mon vivant, l'humanitĂ© passer de Ă peine plus de 2 milliards en 1934 Ă ... pas loin de 9 milliards, bientĂŽt, et j'aurai vu le monde et la nature se contorsionner pour laisser de la place Ă cette marĂ©e...  C'est un tsunami qui commence Ă peine, mais que nos hommes politiques refusent de voir, pour ne pas toucher du doigt la faussetĂ© de leurs systĂšmes de rĂ©fĂ©rence totalement obsolĂštes : ils prĂ©fĂšrent les ignorer pour ne pas avoir Ă reconnaĂźtre qu'ils sont, volontairement, passĂ©s Ă cĂŽtĂ© de tous les vrais problĂšmes, pourtant visibles et annoncĂ©s !
Et au lieu de se préparer à cette ''invasion planétaire de l'homme par l'homme'' avec toutes les horreurs que cela va inévitablement entraßner, et de tenter de se mobiliser pour influer sur les évolutions de ces courbes terrifiantes, nos pantins ont préféré inventer une ridicule ''transition climatique'' sur laquelle ils ont un pouvoir d'action asymptote à zéro (en soi... et surtout parce que... là n'est pas le problÚme majeur !), au lieu de tout faire pour inventer de vraies solutions à une ''transition démographique'' dont la survenue est incontournable, la démographie étant une science exacte dans ''les limites de l'espace-temps d'une génération'', soit à peu prÚs 30 ans...
Et... fous parmi les fous, ''les transhumanistes'' nous promettent des ''hommes augmentĂ©s qui pourraient vivre 1000 ans'' (sic ! Mon Dieu, qu'ils sont cons ! Vous imaginez les ponctions fiscales âde l'ordre de 200, 300, ou 500 % des revenus-- obligatoires pour faire face au ''trou de la SĂ©cu version 3-0'' ! Heureusement que cela n'arrivera pas. Mais dĂ©jĂ lĂ , tel que c'est parti, tout cela a peu de chances de se terminer dans l'euphorie ! En attendant, tout notre argent continue Ă ĂȘtre versĂ© sans limites dans le gouffre sans fond d'une augmentation des tempĂ©ratures qui n'aura sans doute pas lieu âet qui, mĂȘme si elle arrive, ne sera en rien influencĂ©e par les mesures absurdes, inutiles et contre-productives sur lesquelles la France âavec quelques autres-- s'auto-mutile dans les grandes largeurs... Nous aurons l'occasion d'en reparler bientĂŽt.
H-Cl.
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Saalut tout le monde ! Welcome back to itsdanielasblog đ
Aujourdâhui jâaimerais bien parler dâun sujet sur lequel je me questionne depuis quelques temps : la fĂ©minisation des noms de mĂ©tiers. Pour commencer, il faut bien se demander quel est le pouvoir de la langue dans la perception humaine : un exemple que je trouve trĂšs puissant en matiĂšre concerne la tribu Himbas. Cette tribu namibienne nâa que cinq mots pour dĂ©crire les couleurs : la consĂ©quence est la complĂšte diffĂ©rence de perception des couleurs mĂȘmes. En effet, le manque de distinction entre les mots pour « vert » et « bleu » mĂšne Ă lâimpossibilitĂ© de distinguer les deux couleurs. Cette rĂ©alitĂ© confirme lâ « hypothĂšse de Sapir Whorf », qui soutien â briĂšvement â que les reprĂ©sentations mentales dĂ©pendent des catĂ©gorie linguistique et que, donc, la façon dont on perçoit le monde dĂ©pend aussi de la langue quâon utilise.
LĂ , aprĂšs avoir constatĂ© l'importance de la langue, il faut sâinterroger sur quâest-ce que câest le genre linguistique mĂȘme. Le genre dans la langue est lâexemple le plus Ă©vident de la dichotomie linguistique homme/femme et est souvent liĂ© aux anciens Grecs et surtout Ă Protagoras ; le « genre » concernait la division des noms grecs dans les trois diffĂ©rentes classifications : masculin/fĂ©minin/neutre. Dans les langues indo-europĂ©ennes, le genre des noms nâa rien Ă voir avec le signifiĂ©, mais avec la forme : un Ă©lĂ©ment important est, par exemple, la terminaison des mots.  DĂ©jĂ pendant le Moyen Ăge on parlait de certaines profession au fĂ©minin comme dans les cas dâ « inventeure », « chirurgienne », « commandante » â ou, plus souvent, des substantifs fĂ©minisĂ©s par lâintermĂ©diaire du suffixe « -esse », comme dans « venderesse ». Ce phĂ©nomĂšne sâest amplifiĂ© au XIXe siĂšcle, avec lâavĂšnement de lâĂąge industriel ; il sâest accĂ©lĂ©rĂ© depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, oĂč les nĂ©cessitĂ©s sociales liĂ©es au premier conflit mondial ont amenĂ© les femmes Ă exercer des activitĂ©s jusquâalors rĂ©servĂ©es aux hommes. La question du genre dans la langue dans l'histoire moderne remonte au XVIIĂšme siĂšcle avec Vaugelas qui, en 1647, a introduit la rĂšgle « le masculin lâimporte sur le fĂ©minin » Ă©tant le masculin le genre le plus noble. Est-ce quâon parlait de noblesse grammaticale ou sociale ? Je crois que câest dĂ©jĂ une bonne question de dĂ©part ! Mais Vaugelas nâĂ©tait pas le seul (bien suuur) : dĂ©jĂ Bouhours avait soutenu sans rĂ©serve Vaugelas, mais câest avec BeauzĂ©e quâon se rend compte que le sujet est aussi social et pas que linguistique : il soutenait que le masculin est plus noble Ă cause de la supĂ©rioritĂ© du mal sur la femelle. MĂȘme Maurice Druon, ex-secrĂ©taire perpĂ©tuel de lâAcadĂ©mie française, a dĂ©fendu lâidĂ©e que les noms de fonction devraient ĂȘtre masculins « puisquâen français, lâespĂšce homme, ou le genre humain si lâon prĂ©fĂšre, est masculin ».
En 1998, la Commission gĂ©nĂ©rale de terminologie et de nĂ©ologie a publiĂ© le Rapport sur la fĂ©minisation des noms de mĂ©tier, fonction, grade ou titre dans lequel elle ne sâoppose pas Ă la fĂ©minisation des noms de professions mais manifeste son dĂ©saccord avec la fĂ©minisation complĂšte. Parmi ceux qui sâoccupent de la problĂ©matique de la fĂ©minisation en France, la place la plus importante a Ă©tĂ© prise par la Commission de fĂ©minisation qui a travaillĂ© de dĂ©cembre 1983 Ă fĂ©vrier 1986.
On peut donc soutenir que la fĂ©minisation des noms de mĂ©tier nâest pas un problĂšme du XXIĂšme siĂšcle ! Â
LâAcadĂ©mie française sâen est occupĂ©e en 2019, moment dans lequel on a reformulĂ© le dictionnaire, en le pensant â aussi â au fĂ©minin. Ăa a Ă©tĂ© le moment oĂč on a reconnu la version fĂ©minine de la plupart des noms de mĂ©tiers. Cet effort intellectuel nait dâune prise de conscience collective : il faut reconnaitre aux femmes une place dans la langue ainsi que dans la sociĂ©tĂ©. Toutes les Ă©volutions qui vont dans cette direction peuvent ĂȘtre envisagĂ©es : ça suffit quâelles ne contreviennent pas aux rĂšgles Ă©lĂ©mentaires et fondamentales de la langue. Ce nâest pas possible, donc, de changer ou bien de « bouleverser le systĂšme de la langue ».
Dâun point de vue linguistique, il est possible de fĂ©miniser presque tous les substantifs, en particulier les substantifs dĂ©signant les professions. Dans le lien que je vous ai laissĂ© en piĂšce jointe il y a quelques exemples de rĂšgles utilisĂ©es par lâAcadĂ©mie française !
Mais pourquoi est-il si important féminiser les noms de métiers ?
On peut contextualiser ce thĂšme dans le domaine du sexisme langagier : selon les Ă©tudes de Michard, le sexisme du langage est caractĂ©risĂ© par la dĂ©valorisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e des termes de genre fĂ©minin et par lâexclusion, lâinvisibilisation des femmes dans les discours en raison de la fausse valeur gĂ©nĂ©rique du masculin. Le sexisme langagier se nourrit de mĂȘme de la mĂ©connaissance de lâeffet des rapports de pouvoir sur les processus de symbolisation et des reprĂ©sentation socio-cognitives et idĂ©ologiques qui en rĂ©sultent. La fĂ©minisation des noms dans le sexisme langagier, se prĂ©sente comme une valorisation de ce qui dâhabitude est dĂ©valorisĂ©Â : lâutilisation du masculin en tant que spĂ©cifique (mĂąle) reprĂ©sente la tentative de rĂ©tablir la symĂ©trie linguistique. Dans cette perspective, il faut aussi prendre en considĂ©ration le concept de masculin gĂ©nĂ©rique : le fĂ©minin sâoppose au masculin en tant quâhumain, sous-entendant le genre fĂ©minin comme humain relatif. Par contre, la fĂ©minisation des noms peut jouer le rĂŽle opposĂ©Â : ça pourrait conduire Ă la dĂ©-humanisation de mots en soi, en les reprĂ©sentant seulement pour le genre exprimĂ©. Pour autant, la question qui se pose est : faut-il fĂ©miniser ou humaniser ?Â
Pour revenir aux mĂ©tiers, la notion absolue de profession ou de fonction est formalisĂ©e par le masculin sans diffĂ©rence de sexe : cependant, si on utilise des fĂ©minins dans ces exemples, le sens femelle envahit celui de profession ou de fonction, le relativise, le restreint, le dĂ©vie. Ce procĂšs peut conduire Ă lâeffacement complet de la fonction/profession et arrive Ă signifier « épouse ».
Pour conclure, on peut expliquer la volontĂ© de fĂ©miniser comme une tentative de suivre une Ă©volution sociale qui est marquĂ©e par lâaccĂšs des femmes Ă des mĂ©tiers ou Ă des positions hiĂ©rarchiques dont elles avaient Ă©tĂ© longtemps Ă©cartĂ©es. Citons Marie-Jo Mathieu et Jean-Marie Pierrel: « la fĂ©minisation nâest ni une mode passagĂšre, ni un programme politique, mais une revendication fondamentale, essentielle, existentielle de tout individu dans notre sociĂ©tĂ© : ce qui nâest pas nommĂ© nâexiste pas ».
Jâai cherchĂ© Ă rĂ©sumer les questions fondamentales concernant la pratique de la fĂ©minisation des noms de mĂ©tiers, quâest-ce vous en pensez ? On en parle dans les commentaires !
P.S. Lâusage est une rĂ©alitĂ© complexe : certains points de rĂ©sistance doivent ĂȘtre pris en compte. Les raisons qui, en certains cas, sâopposent Ă la fĂ©minisation ne peuvent pas ĂȘtre a priori considĂ©rĂ©es comme irrecevables.
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Conure Soleil -  La femelle couve les Ćufs et quitte rarement le nid pendant que le mĂąle dĂ©fend ardemment le territoire en gonflant son corps. Les petits des conures mettent de quelques minutes Ă quelques heures pour sortir de l'Ćuf. Ils naissent aveugles et presque nus et sont nourris par leurs deux parents.
Lieu : Parc d'Isle, Saint-Quentin
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Le policier commanda l'autre plat et grimaça. - Disons que j'ai eu une enfance et adolescence rude. Je m'estime simplement chanceux de ce que j'ai aujourd'hui et je suis reconnaissant. Mes critĂšres du bonheur ne sont sĂ»rement pas trĂšs Ă©levĂ©. Mon job doit accentuer ça, j'imagine. Le fait qu'il est un rescapĂ© d'une secte Ă©galement. Le serveur vint vous apporter les plats. - GoĂ»te aussi le mien. Il avait prit le second plat exprĂšs, Ă vrai dire. Il leva les yeux en repensant Ă ce que tu lui disais. - C'est plus complexe, Ă mon avis. Ils ont peur parce que tu n'attends pas qu'un homme soit dans ta vie pour vivre et ça fait flipper les deux de QI au mentalitĂ© prĂ©historique. Il en avait trop vu pour juger. Il commença Ă manger. - Mon chat s'appelle Atchoum, alors je prĂ©sume que ça ne doit pas aider avec les femmes. En voyant ton expression, un petit rire s'Ă©chappa. - Bah quoi? La vie est dĂ©jĂ si noire dehors... Autant ĂȘtre lĂ©ger avec le prĂ©nom de ses animaux et je me voyais vraiment pas l'appeler plume. Oui, parce qu'Atchoum est une femelle qui attend des petits. VoilĂ , tu connais un de mes secrets, si un jour, j'ai une femme, faudra lui dire de ne surtout pas me laisser choisir le prĂ©nom de nos enfants.
La brune ne se fit pas prier pour goĂ»ter Ă ce plat qui lui avait fait de l'oeil Ă©galement. Tu n'avais pas menti c'Ă©tait vraiment excellent ! Bien meilleur que la nourriture Ă emporter qu'elle commandait souvent par flemme de cuisiner. (surtout parce qu'elle Ă©tait crevĂ©e des longues journĂ©es qu'elle faisait.) La brune t'Ă©couta avec attention, tu avais probablement raison. Le fait qu'elle Ă©tait Ă l'aise avec l'idĂ©e d'ĂȘtre seule, ça en effrayait surement plus d'un. - Atchoum ? Pour une femelle ? Mais.. c'est original ça ! Joline couvrit son visage d'une main pour rire tranquillement. - Effectivement ils risqueraient de finir avec des noms improbables. Au moins de ta remarque elle dĂ©duisait que tu Ă©tais cĂ©libataire. Joline fronça les sourcils et releva le nez vers toi. - CĂ©libataire par choix ou parce que la vie en a dĂ©cidĂ© ainsi ? Elle pinça ses lĂšvres entre elles. - Je m'excuse si c'est trop.. personnel. Des fois je rĂ©flĂ©chis pas vraiment avant de parler. Dit-elle roulant des yeux, un sourire contrit aux lĂšvres.
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poĂšme du jeudi 10 marsÂ
11hÂ
Certes il peut direÂ
ObscĂšne parce quâinterditÂ
Penile penile b bÂ
TantĂŽt mĂąle ou femelleÂ
Les ongles fragiles
Autour des doigts jâai deux petites mainsÂ
Au moins mes cheveux sont bien propresÂ
Bien sĂ»r jâai perdu qui jâĂ©tais jâai perdu mes amoursÂ
Qui rythmaient les journĂ©es les sĂ©ances et les conversationsÂ
Et les rumeurs qui couraient qui prenaient le trainÂ
Quatre bagues pour dix doigts et aucune qui veut dire je veux tâaimerÂ
Mon amour je ne tâai jamais appelĂ© mon amour tu ne mâas jamais aimĂ©eÂ
Jâai tentĂ© tous les remĂšdes pourtantÂ
PrĂȘte Ă ĂȘtre mal aimĂ©e pour que tu mâaimes au moinsÂ
Et que je te regarde ĂȘtre idiot tous les soirs au moinsÂ
Pour toutes mes paroles il y avait des versions censurĂ©esÂ
Pas une question mais je connaissais toutes les réponses
Tu ne sais pas mâĂ©couter toi qui nâes pas sensible au fouetÂ
Qui nâes pas sensible Ă mon absenceÂ
Mon absence câest rienÂ
Je suis morte quand je franchis la porteÂ
Maintenant je moisis sur une chaiseÂ
Maintenant il y a la guerre de partoutÂ
VirĂ©s des universitĂ©s bientĂŽt interdit de lireÂ
Dans quatre jour plus de masqueÂ
Je pleure un peu derriĂšre la peau de mes paupiĂšresÂ
Personne ne fait rien que de mentirÂ
Les gens qui se trompent de salle et qui pleurent comme des chiensÂ
Dans des manifestations dont on ne parle nulle partÂ
Comment manifeste-je
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Le pipa du Surinam, par Jacques Brosse
Depuis plus de deux siĂšcles, les naturalistes s'intĂ©ressent, avec un intĂ©rĂȘt quelque peu morbide, au cas unique du pipa ou crapaud du Surinam.
Des 1705,Mademoiselle Sybille de Meriam a attiré l'attention des curieux sur son mode de reproduction, "unique - disait-elle - dans le monde animal". Néanmoins, et malgré toutes les études menées au cours des 18e et 19e siÚcles, le mode d'accouchement de cet amphibie n'a été élucidé que trÚs récemment.
Le pipa est un gros crapaud ; une tĂȘte triangulaire trĂšs ouverte et aplatie, limitĂ©e au coin supĂ©rieur.
par des narines cornées en forme de trompette et à l'angle inférieur par des efflorescences de peau festonnée ; une bouche énorme sans dents ni langue, verruqueuse et hérissée de minuscules épines,
des pattes postérieures épaisses et trÚs palmées, des pattes antérieures minces, avec des
doigts rigides comme des bùtons terminés par des pétales étoilés ; ces multiples particularités
empĂȘchent le pipa d'ĂȘtre confondu avec tout autre membre de sa classe.
Pendant la saison des amours, le mùle tourne longtemps autour de la femelle, puis se précipite soudain sur elle et s'agrippe à son corps. Il reste ainsi accroché à son dos pendant plusieurs jours, immobile. Enfin, du ventre de sa compagne sort une énorme poche. Il se met alors au travail, plie soigneusement cette membrane pour qu'elle prenne place entre l'arriÚre de son dos à elle et son ventre à lui et appuie fortement sur ce sac.
il en sort un Ă un des Ćufs qu'il tartine entre les reins et les Ă©paules et qu'il arrose d'un liquide sĂ©minal. Les Ćufs forment rapidement une couche gluante et homogĂšne. En quelques minutes ils s'implantent doucement dans la peau, qui redevient presque lisse.
Nullement gĂȘnĂ©e par ce poids, la femelle reprend, insouciante, le cours de ses occupations jusqu'au moment oĂč son Ă©piderme se fissure en plusieurs endroits.
On peut voir une, puis deux pattes s'agiter dans l'air, trouver un appui Ă l'extĂ©rieur et se cambrer pour haler hors du sein maternel jusqu'au corps qui les suit, Ă la maniĂšre des ressuscitĂ©s qui s'extraient eux mĂȘme de la terre dans la cĂ©lĂšbre fresque de Signorelli.
Quelques instants plus tard, c'est un cocasse fourmillement de membres, une prolifération de formes incomplÚtes. Les jeunes pipas s'agitent longuement au fond de leurs alvéoles, les uns penchés vers un milieu qu'ils ne connaissent pas, hésitant à y pénétrer, les autres, plus audacieux, s'aventurent déjà sur le sol, tandis que les cellules qu'ils occupaient restent béantes; enfin leurs bords se rapprochent imperceptiblement. Et, le lendemain, plus aucune trace de cette impressionnante opération.
La mĂšre n'a pas semblĂ© souffrir, et a mĂȘme semblĂ© s'en dĂ©sintĂ©resser. Quant au mĂąle, tant qu'il n'avait pas heureusement accompli sa tĂąche d'assistance Ă la naissance, il est impossible de le sĂ©parer de la femelle. On peut lui brĂ»ler les pattes, le mutiler, le dĂ©capiter, sans qu'il se dĂ©tache. De plus, s'il est sous l'emprise du rĂ©flexe d'Ă©treinte, s'il ne trouve pas ce qui lui convient, il s'accouplera avec un autre mĂąle, ou avec un triton, ou mĂȘme avec un poisson: on les a vus s'agripper avec acharnement Ă des morceaux de bois flottants.
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Le cĂ©lĂšbre plongeur italien Enzo Maiorca, lĂ©gende de lâapnĂ©e et hĂ©ros du Grand Bleu, avait jetĂ© lâancre dans la mer au large de Syracuse en Sicile. Il Ă©tait dans lâeau et parlait Ă sa fille Rossana qui Ă©tait restĂ©e Ă bord du yacht.Alors qu'il s'apprĂȘte Ă plonger dans les profondeurs, il sent quelque chose qui le touche lĂ©gĂšrement dans le dos. Il se retourne et se retrouve nez-Ă -nez avec un dauphin et se rend alors compte que le dauphin ne veut pas jouer mais veut lui passer un message.đŹđŹđŹL'animal plonge et Enzo le suit jusqu'Ă une profondeur d'environ 12 mĂštres.Et lĂ , piĂ©gĂ© dans un filet abandonnĂ©, il dĂ©couvre un autre dauphin, qui se dĂ©bat dĂ©sespĂ©rĂ©ment.Enzo comprend rapidement et remonte a la surface pour demander Ă sa fille de lui passer les couteaux de plongĂ©e. Rapidement, tous deux parviennent Ă libĂ©rer le dauphin, qui, Ă la fin de son calvaire, Ă©merge de lâeau, en Ă©mettant un cri presque humain (dixit Enzo).(Un dauphin peut rester sous l'eau jusqu'Ă 10 minutes, puis meurt asphyxiĂ©.)Enzo, sa fille Rosana et le dauphin avaient finalement rĂ©ussi Ă libĂ©rer lâautre dauphin Ă remonter Ă la surface.Et lĂ , une surprise les attendait: câĂ©tait en fait un dauphin femelle et elle Ă©tait enceinte!Le dauphin mĂąle nâarrĂȘtait pas de tourner autour dâEnzo et de sa fille puis s'est arrĂȘtĂ© devant Enzo, lui a touchĂ© la joue (comme un baiser), en signe de gratitude, avant de s'Ă©loigner avec sa chĂ©rie⊠Enzo Maiorca a terminĂ© son histoire en disant : "Tant que l'homme n'aura pas appris Ă respecter le monde animal et Ă lui parler, il ne connaĂźtra jamais son vĂ©ritable rĂŽle sur Terre". đŹđŹđŹđđđ
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Un de mes quatre mĂ©tiers en images. M'occuper des animaux pendants que ceux ou celles qui les protĂšgent, les nourrissent, les accueillent, les dorlotent, sont en voyage ou bien en dĂ©placement professionnel. Assez lucratif, certes plus que bouquiniste, cependant ce n'est pas lĂ ce qui m'intĂ©resse derechef. C'est un sacrĂ© boulot. On ne peut pas le faire si on n'aime pas les animaux, surtout les chats qui sont de somptueux lascars plein de bĂȘtises et de roublardise... Contrairement Ă leur lĂ©gende (dorĂ©e?) ils sont assez cochons sans ĂȘtre copains comme eux :D . Mais avec moi, pas de quartiers; chats de campagne, dehors vous pisserez et chierez! Je les ai tous et toutes (2 mĂąles et 4 femelles) apprivoisĂ©s, mĂȘme la plus timide aux beaux yeux verts et caresse leur douce fourrure avec un grand plaisir. Les chats sont pour moi de grands mystiques sensibles. C'est pour cela qu'ils se plaisent tant prĂšs des livres. Je commence mĂȘme Ă tĂ©lĂ©-pathiser avec certains d'entre eux. Je m'occupe aussi de deux adorables poulettes qui pondent des Ćufs Ă©normes et savoureux. Je les aime beaucoup Ă©galement. elles sont la tendresse incarnĂ©e. Un pas de deux avant que je les prĂ©nomme chacune. VoilĂ . J'aurai du mal Ă les quitter lorsque la patronne rentrera.
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La vie d'un pigeon
La vie dâun pigeon semble bien morne, de notre point de vue.
Voler ? Rien de trĂšs original pour un oiseau, dĂšs lors quâil est dotĂ© de deux ailes et dâune queue garnies de plumes, autant quâelles servent. NB : le fait dâĂȘtre garni de plumes nâest pas la garantie que lâon peut voler. Essayez donc de faire voler un Ă©dredon.
Picorer quelques miettes ? Somme toute trĂšs banal et largement facilitĂ© par lâhumain, qui perd rĂ©guliĂšrement une infime partie de ses victuailles en revenant de la boulangerie, surtout si câest pur beurre. Le pigeon reste, malgrĂ© toutes les tentations (croissant, sandwich, kebab et autres croĂ»tes de pizza), assez svelte et suffisamment lĂ©ger pour voler. Câest assez agaçant, vous en conviendrez... Quel est son secret ?
Roucouler et faire la cour ? Tourner autour de la femelle en exposant fiĂšrement son plumage, la serrer de prĂšs, câest dans les gĂšnes, il faut bien que le volatile se reproduise. Cependant, depuis « me too », la tĂąche peut sâavĂ©rer risquĂ©e. Certains se retrouvent chez les poulets pour bien moins que çaâŠ
Chier sur les passants ? AprĂšs digestion, rien de surprenant, ce qui doit advenir advient. Mais atteindre la tĂȘte dâun enfant ou lâĂ©paulette dâun veston, avec son derriĂšre pour viseur est un art fort complexe. Et en cela, le pigeon est passĂ© maĂźtre, il faut le bien reconnaĂźtre.
Alors, la vie dâun pigeon, si simple que ça ?
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đšđ”â ïžđđâ ïž URGENTISSIME ADOPTEZ SVP â ïž
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1er juin
un petit oiseau vient de chier posé sur le bac à fleurs sur le muret à cÎté du portillon et il est reparti. je suis trÚs investie dans la vie animale de cette terrasse. y a un nouveau chat qui vient se promener sur le mur caché dans les buissons mais je le laisse complÚtement indifférent. et puis y a les geckos aux grosses pattes qui se promÚnent sur les murs et sous le parquet. j'en ai vu un à l'envers, je voyais que son goßtre blanc qui goßtrait et un bout de sa grosse patte à ventouses qui se cramponnait au bois.
hier aprÚs-midi quand j'ai eu assez travaillé je suis partie manger une glace au bord de l'hérault (y avait pas menthe chocolat alors j'ai pris sorbet chocolat et cacahouÚte) je me suis assise sur des marches au bord de l'eau et je regardais les mouettes au dessus de moi et les lézards en dessous de moi, y en avait deux qui se battaient sur le mur juste à cÎté mais quand l'un a immobilisé l'autre en le plaquant contre le mur et qu'ils sont restés figés comme ça entortillés l'un dans l'autre avec leurs deux queues qui formaient un cercle en forme de coeur j'ai compris qu'ils étaient probablement en train de s'accoupler. pourquoi à chaque fois que je vois des petits animaux s'accoupler (par exemple les bernard l'ermite) je sais jamais s'ils sont en train de se tuer ou de faire l'amour? enfin j'avais surtout l'impression d'assister à un viol, la femelle avait pas du tout l'air consentante, j'ai du me retenir de pas intervenir pour la délivrer. m. m'a envoyé une photo de son date qui selon elle ressemble à alexander skarsgard jeune et j'ai dit uhh non, je crois que je suis attirée physiquement par à peu prÚs 0,2% des hommes. et dans ces 0,2% y a r. j'écoutais le clapotement de l'eau contre le quai et je me disais que je voulais que l'écriture de mon livre ressemble à ce bruit. qu'elle soit aussi claire et pure et simple que le bruit de l'eau agitée qui clapote contre la roche.
3 juin
n. vient de me demander si je voulais emmĂ©nager dans sa coloc Ă berlin en juillet. dans le bus pour aller Ă la chorale tout Ă l'heure c. m'a dit qu'il venait de signer un contrat pour ĂȘtre guide touristique Ă corfou pendant les cinq prochains mois comme ça sur un coup de tĂȘte et je me disais que je devrais ĂȘtre plus comme c. et maintenant n. m'envoie ce message sorti de nulle part est-ce que ça veut dire que je dois dire oui??? et le loyer? et la sĂ©curitĂ© sociale? et mes maladies? est-ce que je vais supporter la vie Ă berlin? peut ĂȘtre que je devrais y aller rien que pour me sortir ce satanĂ© satanĂ© satanĂ© r. de la tĂȘte, mĂȘme si c'est pas r. le satanĂ© mais mon obsession pour lui, c'est mon cerveau cassĂ©, mon cerveau qui a fait la gueule toute la journĂ©e hier parce qu'il m'avait pas Ă©crit ni envoyĂ© de trucs depuis plus de 24 heures et puis ce matin il m'a dit qu'il tournait un clip et j'ai de nouveau fait la gueule parce que j'Ă©tais jalouse de sa vie de musicien, j'Ă©tais assise Ă la table de la cuisine et je boudais comme une fille de cinq ans parce qu'il tournait un clip et pas moi. c'est le mĂȘme mĂ©canisme que quand m. me dit qu'elle a une vraie vie sociale maintenant qu'elle a des dates tous les soirs qu'elle est en train de passer le permis qu'elle a un entretien d'embauche pour un job dont elle rĂȘve mardi prochain etc. je supporte pas que les autres rĂ©ussissent. je supporte pas que les autres fassent des trucs que j'ai envie de faire moi aussi mais que ja fais pas. je suis la pire amie. la pire soeur. la pire personne. mon dieu. demain matin je rĂ©ponds Ă n. le chiropracteur en 2020: you need to start living on the edge lara. je pars Ă berlin je finis mon livre et je monte un spectacle. c'est mon rĂȘve absolu depuis le dĂ©but non?
5 juin
finalement j'ai attendu deux jours pour lui Ă©crire mais ça y est, je suis peut ĂȘtre arrivĂ©e au bout de la Situation, au bout de mes dix annĂ©es de torpeur, ou huit, ou neuf, je sais pas trop comment le calculer, comment on calcule la torpeur? et j'Ă©tais pas torpique pendant la totalitĂ© des dix annĂ©es. j'avais des moments de vie aussi. si ça marche j'aurai plus Ă me faire de soucis pour la retraite de maman, j'aurai trouvĂ© une solution avec six mois d'avance. c'est un peu gros quand mĂȘme. et puis j'ai un petit caillou dans la chaussure qui s'appelle bruxelles. j'y rĂ©flĂ©chissais en prenant l'air appuyĂ©e contre la porte du balcon ce soir et Ă un moment j'ai failli laisser bruxelles gagner et dire non Ă n. dĂ©solĂ©e berlin mon coeur est pris. mais c'est bĂȘte de raisonner comme ça, partir Ă berlin maintenant ne va pas Ă©radiquer bruxelles de la carte, rien ne m'empĂȘche d'y aller plus tard. de plus, le loyer est infiniment plus abordable et j'aurai n. pour me guider dans les tĂąches administratives. la chambre est petite mais ce sera l'occasion d'inaugurer mon idĂ©al de vie minimal monacal comme constance debrĂ©, je pourrais mĂȘme commencer Ă aller nager tous les jours comme elle. ce sera comme un jeu, comme dans les sims oĂč je devrai tout construire from scratch, ma maison (mĂȘme si la chambre est Ă peu prĂšs meublĂ©e), mon entourage, mon nouveau style de vie, mes nouvelles habitudes, mes nouvelles activitĂ©s, mon nouveau travail, ma nouvelle personnalitĂ©?? je pourrais techniquement totalement me rĂ©inventer. laisser tous mes habits ici et rĂ©inventer mon style aussi tant qu'on y est, mais ça pose un problĂšme d'argent que je n'ai pas. je pourrais aller Ă des raves. vivre ma vie de lesbienne les seins Ă l'air les bras musclĂ©s et oublier r. et sa musique douce. mĂȘme si pour le moment ça me donne pas trop envie parce que lĂ tout ce que je veux c'est lui. mais berlin va me sauver de lui.
6 juin
je viens de lire un article sur grey gardens, le documentaire sur la tante de jackie kennedy et sa fille qui vivaient recluses dans leur manoir en ruines, et la journaliste disait qu'elle trouvait que c'Ă©tait un film trĂšs rassurant, ces deux femmes qui vivent ensemble, une mĂšre et sa fille, qui ont choisi une vie hors du mariage, hors des contraintes de la vie domestique conjugale, pour faire ce qu'elles veulent quand elle veulent, comme Ă©lever des ratons laveur Ă l'intĂ©rieur de leur maison, ou manger dans leur lit. elle disait que ça la rassurait de savoir qu'elle pouvait toujours finir sa vie comme les deux folles de grey gardens, si jamais elle restait cĂ©libataire toute sa vie. le fait qu'elle le voie de maniĂšre si positive m'a fait reconsidĂ©rer ma vie Ă la maison avec maman et je me demande si quelque part ça me convient pas en fait? mais pourquoi j'ai envie de mourir Ă chaque fois que m. repart vivre sa vie bruxelloise alors que moi je dois rester croupir ici? ça veut pas dire que j'ai envie d'autre chose? comment je peux Ă la fois avoir envie de vivre ici pour toujours et avoir envie de me jeter par la fenĂȘtre rien qu'en y pensant?
ça fait trois heures que je regarde dans le vide en pensant Ă r. et je me dis que si j'ai encore des doutes et des regrets de choisir berlin plutĂŽt que bruxelles, il devrait ĂȘtre l'argument numĂ©ro UN pour me faire aller habiter aussi loin que possible de cette ville oĂč j'arriverai jamais Ă lui Ă©chapper. en attendant demain je vais Ă paris et l. pourra pas passer l'aprĂšs-midi avec moi et ça me crĂšve le coeur. j'ai tĂ©lĂ©chargĂ© deux livres et une dizaine de podcasts pour le bus comme si je partais Ă l'autre bout de l'europe, j'ai fait des petits pains, lavĂ© mes cheveux et choisi ma tenue que j'ai voulue Ă©lĂ©gante mais dĂ©contractĂ©e avec un twist masculin.
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