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#dette afrique
chinemagazine · 12 days
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Le président sud-africain atteste que la Chine ne pousse pas l'Afrique dans le piège de la dette
Cyril Ramaphosa ne pense pas que la Chine investit, afin que ces pays finissent par tomber dans le piège de la dette ou une crise de la dette
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré lors du IXème FOCAC 2024 qu’il ne pensait pas que les investissements chinois en Afrique poussaient le continent dans un “piège de la dette”, mais qu’ils s’inscrivaient au contraire dans le cadre d’une relation mutuellement bénéfique. Cyril Ramaphosa a fait ces remarques en marge du IXème sommet de coopération sino-africain à Pékin, où des…
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claudehenrion · 2 years
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Pessimiste... moi ?
  Que ceux qui ont une telle pensée se posent aussitôt la question suivante : ''Et pourquoi le serai-je ?''. Le discours officiel est on-ne-peut-plus-rassurant :  non seulement il n'y a pas de problème... mais en plus, nos ''génies-au-pouvoir'' les ont tous résolus – y compris ceux dont ils répètent qu'ils n'existent pas... Ils ne sont plus à ça près ! J'arrête : à ce degré de foutage de gueule, l'ironie grinçante n'est même plus drôle ! Le gouffre qui sépare la terrible réalité de la dystopie de leurs gros mensonges-par-système se mesure en années-lumière –à ceci près que, étant éteintes, nos ''Lumières'' sont des trous noirs ! Des ''années-trous-noirs'' ? Si on m'avait dit que j'inventerais un jour une nouvelle unité de la politique-cauchemar...
Vous connaissez ma sympathie pour les ''retours sur images'' : ils permettent, plus et bien mieux que de longs commentaires, de comprendre les ramifications d'un problème et la succession de fautes graves qui l'ont fait naître. Or, l’une des caractéristiques de la convergence des drames insolubles qui rendent nos jours désagréables et tout futur ''sympa'' impossible, c'est que tous les ingrédients de notre marasme actuel sont ou ont été fabriqués. Disons, pour ne pas être accusé de partialité, que 95 % des horreurs qui dénaturent notre présent et ferment la porte à nos lendemains sont le résultat des (très) mauvaises décisions qui ont été prises des générations de politicards (très) indignes des fonctions qu'ils occupaient...  En ce début d'année, les perspectives sont si sombres que le seul souhait qu'on puisse s'envoyer les uns aux autres, devrait être : ''Pourvu que ça change''... Mais même là, les dés sont pipés : entre les mauvaises analyses de nos dirigeants, leur attirance pour le désastre, les effroyables réponses de la Gauche (encore mortifère, malgré sa baisse de forme), les menaces inhérentes au wokisme et l'agressivité de l'islam (en hausse certaine)... on est en droit de redouter que tout changement se fasse dans un sens ''aussi pire'', voire même ''plus pire encore'' !
Mais un refrain lancinant refait sans arrêt surface : ''Citez-moi une seule chose qui n'aille pas horriblement mal, dans notre pauvre France''. Vous aurez noté la double différence par rapport aux fois précédentes où nous partagions notre forte inquiétude à travers l'antienne ''ça va mal, en France'' : il n'est plus possible d'éviter les qualificatifs ''horriblement'' et ''pauvre''... tout comme il est devenu impossible de formuler une réponse qui soit hors des interdits, tant notre pseudo ''liberté'' s'est laissé réduire à sa propre caricature : on ne voit plus ce qui pourrait donner espoir. Et refaire une fois de plus la liste désespérante des sujets de discorde et des objets d'inquiétude n'est même plus nécessaire : le seul fait de commencer cette litanie interminable (d'ailleurs beaucoup plus ''minable'' que ''inter''!), où on va toujours retrouver la série ''immigration + sécurité  + immigration + hôpital + immigration + dette + immigration + etc...'' décourage tout lecteur de poursuivre sa lecture, tant il connaît par cœur cette liste douloureuse de nos (bons) motifs de nous plaindre... ou d'être plaints ! Bien entendu, il reste toujours une petite marge incompressible des haineux de tout ce qui avait fait de la France le ''pays de Dieu'' que le monde entier admirait, + ces pouillèmes % qui ne rêvent que de notre disparition en tant que ''ce que nous sommes'' et se réjouissent de notre déchéance en cours, + les optimistes-par-système'' qui ne veulent voir dans la chute que la promesse (qui n'existe pas !) d'un redressement... ce qui donne à nos dirigeants incultes un motif de donner pour vrai ce qui ne l'est plus depuis une bonne dizaine d’années....
Nos ''Bonne année'' doivent donc être lus, reçus ou entendus au second degré, un peu comme des anti-phrases soit ironiques, soit désespérées, soit destinées à détourner le ''mauvais œil'' (nous disions, en Afrique du Nord, ''la Scoumoune'', vocable dont la riche sonorité camouflait une imprécision bien précise !). Il n'y a, objectivement, pas le plus léger frémissement, pas la moindre raison, pas le plus petit signe que quoi que ce soit puisse changer ''dans le bon sens''. Au contraire, toutes les mesures qui nous sont imposées en douce, en faisant joujou avec ‘’le’’ 49-3 (il s'agit du tour de passe-passe politico-vicelard éponyme, pas du tee-shirt de madame Borne !) ou sur tout ce qui peut attirer l'attention des français sur un fait (très) divers, le plus souvent fabriqué, pour voter en douce des lois épouvantables, mortifères, inutiles et désastreuses, toutes contraires à tout ce qui est souhaitable, à tout ce qu'il aurait fallu faire, en un mot : ''dans le bon sens de notre chute finale''.
Au moment où nous nous présentons des vœux et des souhaits les uns aux autres, il est difficile de ne pas ressentir un pressentiment que l'année qui commence risque d'avoir un très bon rang parmi ''les pires, jamais...'' : elle risque aussi de ne nous apporter que très peu de joies, en dehors bien sûr et comme toujours, des bonheurs familiaux et intimes –un mariage, une naissance, une fête de famille pleine d'émotions vraies... Il serait même sage et prévoyant de nous préparer à voir s'effondrer –plus vite que nous ne le pensions, hélas-- un monde que nous aimions bien --malgré nos récriminations (souvent injustifiées puisque provoquées par les ennemis de tout bonheur-- un monde où nous savons qu'on pouvait être heureux, pour peu que l'on refuse d'écouter les voix maléfiques de très méchantes sirènes (la Gauche, les faux écolos, les ‘’woke’’, le Nupes, et ceux des nouveaux arrivants qui ne nous veulent pas que du bien... entre autres), toutes porteuses de mort.
Alors... Le temps serait-il venu de perdre tout espoir et de jeter le manche après la cognée ou le bébé avec l'eau du bain ?  Mais certainement pas ! D'abord parce que ''tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir... ''.  Et surtout parce que toute l'histoire n'a jamais eu qu'une seule et unique leçon à nous donner, répétée à l'envi à travers les siècles : L'homme propose et Dieu dispose ! Il suffit de penser au nombre de générations qui, avant la nôtre, ont cru ''toucher le fond'', et qui ont vu surgir ''un sauveur inattendu'' ou ''un virage salvateur''. Rien qu'en France il vient aussitôt à l'esprit ce à quoi pensaient sans doute nos ancêtres... lors des guerres de religion, pendant la guerre de 100 ans, dans les horreurs robespierristes de 1793, ou, plus près de nous lors de la débâcle de 39-40, quand tout semblait perdu à jamais, ou encore lors des immenses famines et des pandémies des siècles précédents, qui n'avait absolument rien à voir avec le ''caca nerveux'' (je demande pardon : c'est le seul mot qui convienne, ici !) dit ''covid'', qui a fait prendre à nos élus 100 % de décisions absurdes (NB : j'exagère. C'est peut-être 97 ou 98 %).
Il faut bien se rendre compte que ''ça'' ne va as être facile de ''corriger le tir'' et de rattraper le retard et les occasions perdues : depuis Giscard –c'était dans les années 70--, nous avons bradé nos fondamentaux, tout bon sens et tout sens de ''ce qui est bon'', toute intelligence... rongé, ruiné par des idées ou des idéologies aussi néfastes que perverses sur à peu près tous les sujets. Aujourd'hui, les survivants des époques heureuses (en tout cas certainement plus heureuses que tout ce qui s'étale devant nous et ce qu'on nous promet) sont comme des gens qui sortiraient de leurs abris après une conflagration guerrière ou une déflagration météorologique : tout est détruit, tout est en mille morceaux, au point que nous ne savons pas par quel bout attaquer ce chantier multiforme... mélange d'école, de médecine, du système hospitalier, du système pénitentiaire, de la fiscalité, des transports, d’un Etat obèse ou d'une Administration qui l'est plus encore, et j'en oublie. La période de disette qui s'ouvre va être d'autant plus insupportable qu'elle va frapper une génération de ''consommateurs'' gâtés-pourris par un ''jus uti et abuti'' (en droit romain : droit d'user et d'abuser), habitués à avoir tout, tout de suite, sans restrictions, à l'excès, et à avoir infiniment plus de droits que de devoirs...
La réponse est connue, hélas : il faut faire tout, et tout de suite... Et comme ce n'est pas possible... le chantier va être long, très long. Mais nous avons tout ''laissé filer'' si loin de tout ce qui était raisonnable, et ouvert la porte à tant de monstruosités mortifères, que seuls des larmes et des grincements de dents sont envisageables... si quelqu'un trouve le courage de les proposer comme programme, toute autre solution ne pouvant que nous maintenir dans l'horreur de la chute actuelle. Nous sommes bien mal barrés, les hommes providentiels (dans la mesure où ils peuvent être une solution !) se cachant bien, ces temps-ci... Il reste l'espoir d'un éventuel ‘’changement de logiciel’’... et ça, c'est peut-être bien plus proche qu'on ne le croit !
H-Cl
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thetulipchildren · 9 days
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Dans ma...''''''''saoul🍻🍻🍻🍻🍻
Cigo, ta le pied allongé et tu me montre du doigt, t'aime pas mon humour parce que ta pas le temps de penser à moi
Mais ta une dette
Et tu jouerai bien de me faire payé ta dette
.
Ici chacun ce défend de son île
Ta p'tetre la plus téméraires et aventureuse
Mais j'ai pas lâché mon dernier souffle
.
Tes un rempart
.
Car tout ce qui t'appartient est corse
Et tu m'a toujours dit
Que y a que le maure en toi qui peut me traverser
.
Mais j'ai pas envie de te déballé mon Afrique
A mes 51 adresse de là-bas
Pour que tu m'accepte
.
En même temps je ne sais pas joué au bille
Et la pétanque ici sa t'ennuie
.
Tu rend inerte une chose
Une envie
Parce que tu ne veux pas traduire les tiennes
Et tu attends que je t'accuse
.
Tu été à Troyes
Et je tes suivie
Après avoir pris mes corne
De les mettre sur ta tête
.
Tu vois
Moi je donne mes truc
Reste la rareté de tes ami formidable
Car je rentre pas dans le creux de ta main
.
Et pourtant tes venu rejoindre ceux que je connaissais avant toi
Pour que tu me dise que tes la avant moi
.
Vous me faites chié
C ce que ta toujours voulu entendre
.
Mais maintenant tout le monde fait sa route
Moi ici 'j'larrete
Comme ça tu me dira rien
.
Et au moindre faux pas j't'accuserai d'm'avoir oublié
Pourtant j'te connais souriant
Et de ton nom corse
Rusé ...
Tu oublies la mienne ,ma ruse
Quand je tiens ce que tu désigne !
.......
Shad et le lion de Dori💫🐎🐎🐎🐎🐎🐉🐉🐉🐉
.
Et lorsque tu m'a répondu
Tu m'a dit
J'ai pris tes amis corsaire
Pour que tu laisse à leur fonction
Car tu es trop doux
et
Je me suis installée de ce que je désigne réellement
.
Et tu n'es pas allé voir qui s'agissait de Troyes
.
Là où vie Rachi
.
Et c un homme qui sort de son lit d'hôpital
Pour la deuxième fois
Qui te restaure ton monde
.
Ne joue plus stp
.
Le temps que tu vois
C'est l'émanation d'une fleur
Qui possède le gaz de nous endormir
Pour que l'on ne rejoigne plus rien
.
D'une grue sur les panneaux publicitaires
.
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mohamedlaminekaba · 20 days
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Le Sommet Afrique-Chine 2024 : un tournant pour les relations sino-africaines ?
Le Sommet Afrique-Chine 2024, également connu sous le nom de Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), se tiendra à Pékin du 4 au 6 septembre, à un moment crucial pour les relations sino-africaines. Les économies africaines, encore en convalescence des impacts dévastateurs de la pandémie de COVID-19, font face à des défis économiques majeurs, incluant une dette insoutenable. Ce sommet…
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savoir-entreprendre · 5 months
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En 2023, le classement des 100 personnalités féminines les plus puissantes de la planète met en lumière des femmes exceptionnelles, dont quatre Africaines qui brillent par leur influence et leur leadership. Ces femmes, issues de divers horizons et secteurs d'activité, jouent un rôle essentiel dans la transformation et l'émancipation de leurs communautés et de leurs pays respectifs. 1. Ngozi Okonjo-Iweala : La voix du Nigeria à l'OMC Classée à la 87e place, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), incarne la force et la détermination. Originaire du Nigeria, elle a évolué dans les cercles de pouvoir après des études aux États-Unis, devenant la première femme ministre des Finances de son pays en 2003. Son engagement indéfectible dans la lutte contre la corruption et la réduction de la dette publique a marqué l'histoire politique du Nigeria. 2. Mpumi Madisa : L'icône du leadership sud-africain Au 88e rang, Mpumi Madisa, PDG du groupe Bidvest en Afrique du Sud, inscrit son nom dans l'histoire économique du continent. À la tête de ce conglomérat majeur depuis 2020, elle dirige près de 130 000 employés dans des secteurs aussi divers que l'industrie, la pharmacie, l'automobile et le transport. En tant que femme noire à la tête d'une entreprise cotée en bourse, elle incarne le changement et la diversité dans le monde des affaires sud-africain. 3. Samia Suluhu Hassan : La présidente visionnaire de la Tanzanie À la 93e place, Samia Suluhu Hassan, première femme présidente de la Tanzanie, mérite toute notre attention. Surnommée "Mama Samia", elle a fait ses débuts en tant que première femme vice-présidente du pays, avant d'accéder à la présidence en mars 2021. Son parcours, marqué par des responsabilités au sein du Programme alimentaire mondial des Nations unies et à l'Assemblée nationale tanzanienne, illustre sa dévotion envers le service public et le développement de son pays. 4. Mo Abudu : La pionnière du cinéma nigérian À la 98e place, Mo Abudu, fondatrice et directrice d'EbonyLife au Nigeria, fait figure de figure emblématique dans le domaine de la production audiovisuelle. Lancée dans cette industrie en 2006, elle est rapidement devenue la "Oprah d'Afrique" avec son émission Moments with Mo. Son influence s'est étendue avec le lancement d'EbonyLife TV en 2012 et la création de EbonyLife Films en 2014, la propulsant au rang de productrice de cinéma la plus célèbre de Nollywood. Ces femmes africaines du classement Forbes 2023 incarnent la diversité, l'innovation et la persévérance. Leur impact transcende les frontières, contribuant à redéfinir le leadership mondial et inspirant les générations futures à atteindre de nouveaux sommets.
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ornoirafrica · 7 months
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Vaalco en pourparlers pour acquérir Svenska Petroleum et ses actifs en Afrique de l'Ouest
La société pétrolière et gazière américaine Vaalco a confirmé qu’elle était en discussion avec Svenska Petroleum Exploration pour l’acquisition sans dette de la société dont l’actif principal est une participation de 27,39 % dans le champ Baobab, au large de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest. Le champ Baobab, situé dans le bloc CI-40, a actuellement une production en participation directe…
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hensmans · 10 months
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COP 28: la Déclaration de Nairobi, trop éloignée des droits humains et de la justice climatique
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La Déclaration de Nairobi, issue du premier Sommet africain sur le climat, a été critiquée par Amnesty International pour ne pas avoir suffisamment intégré les droits humains et la justice climatique. Elle a été perçue comme insuffisamment orientée vers la réduction des émissions responsables du changement climatique et le soutien aux populations affectées. Amnesty souligne que malgré la reconnaissance des effets dévastateurs des phénomènes climatiques sur les droits de l'homme en Afrique, les dirigeants n'ont pas accordé une place primordiale aux principes des droits humains dans cette déclaration.
Plusieurs points sont soulevés par Amnesty International : l'accent mis sur les réformes financières mondiales, la nécessité d'une mise en œuvre rapide du Fonds pour les pertes et préjudices, les conséquences négatives des propositions liées aux marchés du carbone sur les communautés vulnérables, la demande d'une approche axée sur la protection des droits humains dans la gestion du Fonds pour les pertes et préjudices, ainsi que la préférence pour des subventions plutôt que des prêts pour alléger la dette des pays africains face à la crise climatique.
Amnesty soulève aussi des inquiétudes concernant une proposition de taxe mondiale sur la pollution par le carbone, soulignant son manque de clarté quant à son fonctionnement pratique et les conséquences potentiellement préjudiciables pour les populations vulnérables en Afrique, notamment sur le coût des produits de première nécessité.
En vue de la COP28 à Dubaï, Amnesty International appelle les dirigeants africains à exiger des pays développés qu'ils respectent leurs engagements antérieurs tout en augmentant de manière significative leurs contributions au financement de la lutte contre le changement climatique. Il est également souligné l'importance de promouvoir des cadres de transition énergétique justes et de privilégier des technologies respectueuses de l'environnement, en mettant l'accent sur les droits des communautés rurales et des populations urbaines pauvres.
Le contexte du premier Sommet africain sur le climat en septembre 2023 à Nairobi, au Kenya, où la Déclaration de Nairobi a été rédigée, constitue le fondement de ces recommandations d'Amnesty International en prévision de la COP28.
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gaboninfoslive · 10 months
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CTRI/ECOBANK : Une cagnotte de 158 milliards 500 millions de francs CFA pour financer la dette
L’institution financière ECOBANK présente dans 35 pays en Afrique et cotée sur les bourses d’Abidjan, Lagos et Accra a octroyée un crédit de 158 milliards 500 millions de francs CFA au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) pour payer la dette du Gabon. Une partie du crédit évaluée à 100 milliards de francs CFA sera allouée au paiement de la dette de l’Etat en vers…
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malibuzz · 1 year
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La France humiliée | Une Chronique de Adama Gaye
Quand le professeur Marcel Merle fut, à la Sorbonne, le grand gourou de l’enseignement de la coopération française en Afrique, pas une fois ne l’y ai-je entendu parler des dessous de celle-ci. Ni de ce pacte postcolonial par lequel son pays continuerait d’avoir la mainmise sur ses anciennes colonies africaines, une fois leur décolonisation actée sur le principe. Ni des dettes coloniales qui les…
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isabeau62 · 1 year
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Nous ne savons pas sauver l’Afrique
Traduction d’un article rédigé par Paul Scheffer
La chronique annoncée de la disparition d'Angela Merkel devient de plus en plus longue. Personne ne sait dire combien de temps encore Nous connaissons le début : l'été 2015, lorsque Merkel a décidé d'ouvrir les frontières pour les réfugiés. Au pays de la stabilité, ce vaste accueil gronde encore aujourd'hui.
La chancelière ne se lasse pas de souligner l'environnement international : non seulement les solutions nationales nuisent à la coopération en Europe, mais elles ne permettent pas non plus de sortir des causes de la migration en provenance d'Afrique. Derrière la crise gouvernementale étroitement délaissée, il y a une recherche incertaine : nous pouvons contribuer davantage à l'Afrique pour absorber moins de personnes en Europe.
Avec chaque bateau qui traverse la Méditerranée, les pays d'origine prennent plus de poids politique. Le Nord plus riche ne peut tout simplement pas se détourner du Sud plus pauvre. Nous parlons même d'un plan Marshall pour l'Afrique. Malgré les bonnes intentions, c'est une image regrettable : l'Afrique n'est pas un continent qui doit commencer la reconstruction après une guerre.
Mais, bien sûr, il y a suffisamment de choses qui peuvent être faites ou qui sont déjà en train de se faire, comme je l'ai lu dans un récent rapport des Verts Européens, Migration, l'histoire juste. Pensez à mettre fin au dumping des excédents agricoles en Afrique ou à contrer l'évasion fiscale dans les pays africains, qui est également maintenue par les entreprises occidentales. La liste est longue, l'hypocrisie ne peut échapper à l'attention de quiconque.
Supposons qu'il soit possible de faire décoller quelque chose comme un plan Marshall pour l'Afrique. Serait-ce égal au « changement démographique le plus spectaculaire de l'histoire de l’humanité », comme l'a décrit l'économiste français Serge Michailof dans cet article ? La population de l'Afrique va doubler de 1,25 milliard à 2,5 milliards de personnes dans les trente prochaines années. Selon lui, les conséquences sont la famine, la migration de masse et la violence.
La démographie est notre point aveugle : nous pensons beaucoup trop peu aux conséquences à long terme de la croissance démographique. Dans un pays comme le Niger - avec une famille moyenne de sept enfants - la population passe de 11 millions en 2000 à pas moins de 68 millions en 2050. On observe une image légèrement plus modérée en Egypte : de 69 millions d'habitants en 2000, la population augmente à 153 millions en 2050.
Cette croissance démographique explosive est due à la baisse de la mortalité infantile, tandis que les habitudes sociales et religieuses assurent toujours un nombre élevé d'enfants dans chaque famille. L'Europe a également connu une augmentation rapide de la population dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ceci a été en partie absorbé par l'émigration extensive en Amérique. Où les jeunes d'Afrique - l'âge moyen de ce continent est de 19,5 ans - trouveront-ils un avenir ?
L'idée d'un plan Marshall pour l'Afrique soulève une autre question : ne retombons-nous pas dans une attitude condescendante ? Beaucoup de gens veulent dériver une mission postcoloniale de la dette coloniale de l'Europe. Un plan aussi complet nous rappellera bientôt le fardeau d'autrefois de l'homme blanc : nous faisons la différence.
Mais même si nous le voulions de toute notre force, nous ne pouvons pas sauver l'Afrique. Tout repose ou tombe sous la responsabilité de ces pays. La croissance démographique soulève d'importantes questions auxquelles les sociétés elles-mêmes doivent répondre. Dans un bel essai dans De Groene Amsterdammer (31/5), l'écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud critique une vision dominante dans son monde : « Je suis fatigué d'entendre que nous sommes des victimes et que l'Occident est notre bourreau.
Daoud ne veut pas innocenter l'Occident : « La colonisation était un crime, mais les élites du Sud doivent cesser de nier leur échec. » Assez de pays en Afrique connaissent une croissance économique, mais je comprends la frustration de la corruption et de la mauvaise gestion : Ma vision est un Sud qui prend des responsabilités et un Nord qui est impliqué. » Et en effet, quel que soit le montant que nous investissons dans un grand plan, tout changement commence par les élites et les citoyens de ces pays eux-mêmes.
A chaque politique migratoire, il y a une ligne de conduite qui contribue au développement en Afrique. Nous devons cependant réaliser que le début même de la croissance économique entraîne généralement davantage de migrations, plutôt que moins : une certaine prospérité est nécessaire pour financer le voyage vers l'Europe. Combattre les causes de la migration ne nous dispense pas de la tâche de limiter la migration. Cela fait aussi partie de l'histoire honnête.
Paul Scheffer est professeur d'études européennes.
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ka9oukeuktakal · 1 year
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La Côte d'Ivoire, premier pays africain au sous-sol pauvre à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique. Après avoir dépassé le Kenya, la Côte d’Ivoire, pays francophone au sous-sol pauvre, a réussi l’exploit de dépasser ses deux voisins regorgeant de richesses naturelles que sont le Ghana et le Nigeria, pour devenir le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest, selon les données révisées de la Banque mondiale. Côte d’Ivoire devient le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest Selon les statistiques récemment publiées par la Banque mondiale, le PIB par habitant de la Côte d’Ivoire s’établissait à 2 286 dollars fin 2019, soit un niveau désormais supérieur à ceux du Ghana (2 202 dollars) et du Nigeria (2 230 dollars). Et ce, contrairement à ce que laissaient prévoir les données publiées ces dernières années par l’organisme, avant que la Côte d’Ivoire ne bénéficie, à son tour, d’une mise à jour de la base de calcul de son PIB. Un niveau qui, par ailleurs, dépasse maintenant largement celui du Kenya, qui s’élève à 1816 dollars. Un véritable exploit, dû à une croissance record Cette grande performance constitue un véritable exploit pour la Côte d’Ivoire, dont le sous-sol pauvre en matières premières contraste avec ceux du Ghana et du Nigeria. En effet, le Ghana est devenu le premier producteur d’or du continent, avec une production plus de quatre fois supérieure à celle de la Côte d’Ivoire (142,4 tonnes en 2019, contre seulement 32,5 tonnes, soit + 338 %). De plus, le pays fait désormais partie des pays pétroliers du continent, se classant aujourd’hui à la quatrième position en Afrique subsaharienne, devant le Gabon (avec une production d’environ 200 000 barils par jour, contre moins de 40 000 pour le pays d’Houphouët-Boigny, soit cinq fois plus). Et ce, dans un domaine qui continue à être largement dominé par le Nigeria, premier producteur d’or noir du continent, avec une production annuelle qui se situe, en moyenne, à environ deux millions de barils par jour. Alassane dramane ouattara A lire aussi Après le Nigeria, la Côte d'Ivoire dépasse l'Angola en richesse par habitant L’importante progression de la Côte d’Ivoire résulte de la très forte croissance que connaît le pays depuis plusieurs années. Sur la période de huit années allant de 2012 à 2019, période suffisamment longue pour pouvoir établir des comparaisons internationales (et hors micro-États, et plus précisément Nauru, pays insulaire du Pacifique sud ne comptant que 11 mille habitants et pour un territoire de seulement 21 km2), la Côte d’Ivoire a réalisé la plus forte croissance au monde dans la catégorie des pays ayant un PIB par habitant supérieur ou égal à 1 000 dollars, avec une croissance annuelle de 8,2 % en moyenne (6,9 % en 2019). Plus impressionnant encore, elle se classe deuxième toutes catégories confondues, pays très pauvres inclus, faisant ainsi mieux que 30 des 31 pays au monde qui avaient un PIB par habitant inférieur à 1 000 dollars début 2012. La Côte d’Ivoire n’est alors dépassée que par l’Éthiopie, qui a connu une croissance annuelle de 9,2 % en moyenne (8,3 % en 2018). Une performance qui résulte essentiellement du très faible niveau de développement de ce pays d’Afrique de l’Est, qui était le deuxième pays le plus pauvre au monde début 2012 et qui en demeure un des plus pauvres avec un PIB par habitant de seulement 857 dollars, fin 2019 (soit près de 2,7 fois moins que la Côte d’Ivoire). Sur cette même période de huit années, le Ghana et le Nigeria ont enregistré, respectivement, une croissance annuelle de 5,7 % et de 2,9 % en moyenne. Un pays particulièrement dynamique et en chantier dette-cote d'ivoire Les résultats de la Côte d’Ivoire s’expliquent par les profondes réformes réalisées par le pays afin d’améliorer le climat des affaires, ainsi que par une politique de développement tous azimuts se matérialisant notamment par la réalisation de nombreux chantiers d’envergure à travers le pays et par la diversification des sources de revenus.
Pour ce qui est du climat des affaires, plusieurs mesures ont été prises afin de faciliter et de sécuriser les investissements, en vue d’instaurer un environnement favorable à ces derniers : mise en place d’un nouveau code des investissements en 2012, d’un guichet unique de création d’entreprises, d’une plateforme d’échanges pour centraliser les appuis des partenaires au développement de l’environnement des affaires… Le tout, assorti d’une assez faible pression fiscale, de l’ordre de 14 % du PIB au total pour l’année 2019 (cotisations de sécurité sociale incluses). La Côte d’Ivoire devient le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest (14-09-2020) A lire aussi La richesse secrète des dirigeants dévoilée dans une fuite de documents (Pandora Papers) L’ensemble de ces mesures a ainsi permis à la Côte d’Ivoire de faire un bond considérable dans le classement international Doing business, publié chaque année par la Banque mondiale et relatif au climat des affaires, en passant de la 167e place en 2012 à la 110e pour l’année 2020. Dans ce classement, elle fait donc désormais largement mieux que le Nigeria (131e), ou encore que l’Éthiopie, passée de la 111e à la 159e place sur la même période. Ce pays, où les répressions policières et les tensions interethniques ont fait plusieurs centaines de morts ces quelques dernières années, est d’ailleurs l’un des pays qui connaissent les plus fortes tensions sociales sur le continent, avec l’Afrique du Sud (où l’on compte plus de 15 000 homicides par an). Cette importante progression de la Côte d’Ivoire s’accompagne également d’une remarquable maîtrise de l’inflation (comme dans l’ensemble de l’espace UEMOA), qui s’est située à seulement 0,8 % en moyenne annuelle sur la période de huit années allant de 2012 à 2019, selon les dernières données de la Banque mondiale. Un taux particulièrement bas, notamment en comparaison avec le Ghana et Nigeria, dont les populations ont grandement souffert d’une inflation qui s’est établie à 11,9 % et à 11,6 % par an, en moyenne et respectivement, et ce malgré une croissance largement inférieure à celle de la Côte d’Ivoire. Ces deux pays souffrent d’ailleurs également d’une importante dollarisation de leur économie, la monnaie nationale étant souvent refusée et substituée par le dollar dans les échanges économiques quotidiens. Enfin, la Côte d’Ivoire n‘oublie pas d’investir massivement dans l’éducation et la formation, dont les dépenses avaient atteint jusqu’à 27 % du budget national en 2017 (un des taux les plus élevés du continent). Sur les cinq dernières années, autant de classes ont d’ailleurs été ouvertes à travers le pays qu’au cours des vingt années précédentes. Une accélération qui s’explique, notamment, par la scolarisation rendue obligatoire à partir de la rentrée 2015 pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. Au passage, il convient de rappeler que la maîtrise de l’inflation et la formation, deux éléments ayant une incidence certaine sur l’environnement des affaires, ne sont pas pris en compte par l’enquête annuelle Doing business de la Banque mondiale. Ce qui constitue une lacune fort regrettable, et pénalisante pour le classement de la Côte d’Ivoire (tout comme le sont, dans un autre registre, les données servant à l’ONU de base de calcul pour l’indice de développement humain, mais qui sont en général relativement anciennes pour les pays en développement, et qui ne prennent donc pas en considération les toutes dernières évolutions économiques et sociales). Cote_dIvoire Cet environnement particulièrement favorable aux investissements que connait aujourd’hui la Côte d’Ivoire s’accompagne d’une politique ambitieuse de développement et de grands chantiers, dans tous les domaines : routes, ponts, transports publics (comme le futur tramway d’Abidjan), centrales électriques, hôpitaux, réseaux de télécommunications, industries de base… et ce, sans oublier l’agriculture qui continue à se développer, le pays
étant même devenu récemment le premier producteur mondial de noix de cajou (en plus d’être déjà le premier producteur de cacao). Des noix de cajou qui sont d’ailleurs partiellement transformées par des machines de fabrication ivoirienne, grâce à une entreprise locale qui la seule du type en Afrique subsaharienne. Pour leur part, les secteurs de la technologie et de l’informatique se développent eux aussi assez rapidement, notamment avec la multiplication des jeunes pousses (ou start-up), ou encore avec la construction d’une usine d’assemblage d’ordinateurs qui contribue à la réalisation du projet national « un citoyen, un ordinateur ». Une fabrication locale qui constitue une avancée rare sur le continent. Quant à l’électrification du pays, point d’une grande importance pour la réussite de toute politique de développement, le taux de couverture est passé de 33 % des localités ivoiriennes début 2012 à 73 % au mois de mai 2020. Et ce, avec une augmentation parallèle du taux d’accès à l’électricité, qui atteint désormais près de 90 % de la population du pays. Sur la même période, celui-ci a connu une progression d’environ 60 % de sa production d’électricité, devenant un des principaux exportateurs en la matière sur le continent (11 % de la production ivoirienne est actuellement exportée vers un total de six pays d’Afrique de l’Ouest). La Côte d’Ivoire devient le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest (14 09 2020) A lire aussi Quatre scénarios sur quand et comment la pandémie Covid-19 prendra fin Par ailleurs, la Côte d’Ivoire commence enfin à s’intéresser au développement du secteur touristique, encore embryonnaire. Une situation totalement anormale pour un pays qui ne manque pas d’atouts en la matière, et que le monde doit enfin connaître et découvrir. À titre d’exemple, la quasi-intégralité de la population française (et donc également des autres populations occidentales) ignore l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, qui n’est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, et quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome. Une situation absurde qui résulte de la longue négligence dont a souffert le secteur du tourisme, contrairement à ce que l’on observe dans des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud, ou encore la Tunisie et le Maroc, qui investissent depuis longtemps dans ce domaine qui contribue de manière importante à leur développement. Au passage, il convient de rappeler que la Côte d’Ivoire est un pays bien plus grand qu’on ne le pense, étant, par exemple, légèrement plus étendue que l’Italie et un tiers plus vaste que le Royaume-Uni, et non deux ou trois plus petite comme l’indique la majorité des cartes géographiques en circulation (y compris en Afrique). Des cartes qui dressent généralement une représentation terriblement déformée des continents, en réduisant considérablement la taille des pays du Sud. La rapide progression de l’Afrique subsaharienne francophone Ces différents éléments font que la Côte d’Ivoire devrait continuer à connaître une croissance robuste dans les prochaines années, du moins une fois que la crise mondiale majeure liée au Covid-19 sera passée (et dont les conséquences définitives pour l’année en cours, et pour l’ensemble du continent, ne peuvent encore être correctement estimées). Alassane dramane ouattara Le pays devrait même, à moyen terme, dépasser en richesse la Tunisie, pour devenir le premier pays d’Afrique subsaharienne au sous-sol pauvre à dépasser, dans l’histoire, un pays d’Afrique du Nord. La Côte d’Ivoire fait d’ailleurs partie de l’espace UEMOA, qui n’est autre que la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle du PIB de 6,4 % en moyenne sur la période de huit années allant de 2012 à 2019. Un espace faisant lui-même partie de l’Afrique subsaharienne francophone, qui constitue globalement la zone la plus dynamique - et historiquement la plus stable
- du continent, dont elle a enregistré en 2019 les meilleures performances économiques pour la sixième année consécutive et pour la septième fois en huit ans. Sur la période 2012-2019, la croissance annuelle de cet ensemble de 22 pays s’est ainsi établie à 4,4% en moyenne (5,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), contre 2,8% pour le reste de l’Afrique subsaharienne. Un dynamisme par ailleurs soutenu par une assez bonne maîtrise de la dette publique, les pays francophones n’étant qu’au nombre de deux parmi les dix pays les plus endettés du continent (à savoir la Mauritanie et le Congo-Brazzaville, qui n’arrivent, respectivement, qu’à la 9e et à la 10e place début 2020, selon le FMI). Une maîtrise de la dette qui fait que l’Afrique francophone sera globalement mieux armée pour faire face à la présente crise économique internationale. Pour la Côte d’Ivoire, cette dette s’est établie à 38 % du PIB fin 2019 (après rebasage tardif du PIB), soit un niveau largement inférieur à celui de la grande majorité des pays développés, et un des taux les plus faibles du continent (par exemple, largement inférieur à ceux du Ghana, 63,8 %, et du Kenya, 61,6 %). Par ailleurs, il est à noter qu’il n’y a désormais plus qu’un seul pays francophone parmi les cinq pays les plus pauvres du continent, tous situés en Afrique de l’Est (en l’occurrence le Burundi, avec quatre pays anglophones que sont le Soudan du Sud, devenu le pays le plus pauvre du monde, le Malawi, la Somalie et le Soudan). Enfin, il n’y a aujourd’hui plus aucun pays francophone dans les six dernières places du classement international relatif au climat des affaires de la Banque mondiale, désormais majoritairement occupées par des pays anglophones (en 2012, cinq des six derniers pays étaient francophones). La Côte d’Ivoire devient le pays le plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest (14 09 2020 ) A lire aussi Le melon : fruit ou légume ? La réponse + posologie et bienfaits santé Cette évolution globalement favorable de l’Afrique francophone n’était d’ailleurs pas aussi facilement prévisible il y a quelques décennies, au moment des indépendances. En effet, il convient de rappeler que le Royaume-Uni avait pris le contrôle des terres les plus fertiles du continent (le Ghana, la Nigeria - avec le delta du fleuve Niger et ses affluents, le Soudan et le Soudan su Sud - avec le Nil et ses affluents, la Tanzanie, le Zimbabwe…), ainsi que des territoires les plus riches en matières premières (les trois premiers pays producteurs d’or du continent, que sont le Ghana, le Soudan et l’Afrique du Sud - longtemps premier producteur mondial en la matière, le premier producteur de pétrole qu’est le Nigeria - devant l’Angola, ancienne colonie portugaise, le premier producteur de diamants qu’est le Botswana, ou encore le deuxième producteur de cuivre qu’est la Zambie). L’Afrique francophone a donc réussi son rattrapage par rapport au reste du continent, dont elle constitue même désormais la partie la plus prospère, globalement (ou la moins pauvre, selon la manière de voir les choses). Des pays comme le Mali et Bénin, qui ne font pourtant pas partie des pays les plus riches d’Afrique de l’Ouest, ont même un PIB par habitant supérieur à des pays comme l’Éthiopie ou le Rwanda, situés en Afrique de l’Est et bénéficiant étrangement d’une couverture médiatique exagérément favorable. Le déclin économique du Nigeria, et son incidence sur une éventuelle monnaie unique ouest-africaine Depuis plusieurs années, l’économie du Nigeria est en déclin et le pays en voie d’appauvrissement constant. En effet, celui-ci (et comme l’Afrique du Sud, par ailleurs), affiche chaque année un taux de croissance économique très faible et largement inférieur à son taux de croissance démographique, contrairement aux pays francophones qui l’entourent. Ainsi, la hausse du PIB n’a été que 1,2 % en moyenne annuelle sur les cinq dernières années (2015-2019), contre une croissance
démographique de 2,6 % en moyenne sur la même période (comparable à celle de la Côte d’Ivoire, 2,4 %). Le Sénégal et le Cameroun devraient d’ailleurs assez rapidement dépasser à leur tour le Nigeria en matière de richesse par habitant (chose assez méconnue, le Cameroun connaît régulièrement une croissance économique deux à trois fois supérieure à celle du Nigeria). À cette situation, s’ajoutent de graves difficultés structurelles auxquelles fait face le pays, et qui se manifestent notamment par une inflation assez forte (11,6 % en moyenne annuelle sur les huit années de la période 2012-2019, contre 0,8 % pour la Côte d’Ivoire). Une monnaie ayant perdu près de 60 % de sa valeur face au dollar depuis 2014 (et plus de 99 % de sa valeur depuis sa création en 1973, lorsque la livre sterling valait 2 nairas, contre 488 au 10 septembre 2020), et par des exportations qui reposent encore à près de 95 % sur le pétrole et le gaz (le Nigeria n’étant toujours pas parvenu à mettre en place un tissu industriel capable de le sortir de sa dépendance aux hydrocarbures, en diversifiant les exportations). Au passage, il est à noter qu’il est toujours assez surprenant de voir régulièrement paraître en Afrique des articles présentant le Nigeria comme étant le pays le plus riche du continent, et ce, au détriment d’autres pays et en se basant donc uniquement sur le critère du PIB global, qui dépend pourtant en bonne partie du poids démographique. Une méthode de comparaison de la richesse que l’on observe uniquement en Afrique, seul continent au monde dans lequel sont publiés par les médias des articles se basant sur le critère du PIB global, au lieu de prendre en compte celui du PIB par habitant, universellement considéré comme étant le critère de comparaison le plus rationnel et le plus adéquat. Au niveau international, classer le niveau de richesse des pays en fonction du poids de leur PIB reviendrait à dire, par exemple, que la Turquie et le Mexique sont à peu près aussi riches que l’Arabie Saoudite et l’Espagne, respectivement. Ce qui serait d’une grande absurdité. Il croit sauver ses deux garçons d'un incendie, mais ne ressort du domicile qu'avec un des deux enfants A lire aussi 6 bonnes raisons de manger de la pastèque et ses bienfaits santé L’intégration d’une économie en aussi mauvaise santé et en déclin comme celle du Nigeria à une monnaie ouest-africaine, quelle qu’elle soit, est donc incontestablement de nature à déstabiliser profondément les économies de tous les autres pays qui partageraient la même monnaie, à travers une importante perte de valeur de celle-ci, accompagnée, de surcroît, d’une politique monétaire plus adaptée à un pays en crise (le Nigeria, par son poids démographique, décidant de l’essentiel de cette politique), et ne correspondant donc pas aux besoins des pays dynamiques de la région. À commencer par ceux de l’UEMOA, plus vaste zone de forte croissance du continent, qui verraient ainsi leur dynamisme se réduire assez rapidement, ainsi que leur niveau de souveraineté. La fermeture récente des frontières du Nigeria aux marchandises venant des pays frontaliers de la CEDEAO, sans concertation préalable et en dehors des règles mêmes de l’organisation, est d’ailleurs assez révélatrice de ce que pourrait être l’attitude du pays dans le cadre de la gestion d’une monnaie unique ouest-africaine. Par ailleurs, et dans un autre registre, il convient de souligner que le déclin de l’économie nigériane est de nature, à terme, à accroître considérablement l’émigration de Nigérians, en quête d’une vie meilleure, vers des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et en particulier vers le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Ghana. Ces pays doivent donc se préparer à faire face à ce qui pourrait être un véritable choc migratoire, compte tenu de la population du Nigeria, et notamment les pays de la CEDEAO dont les règles prévoient la liberté de circulation et de résidence pour les ressortissants des pays membres.
Des règles qu’il faudra peut-être songer à revoir en fonction des intérêts des autres pays de la région, francophones et anglophones. abidjan nuit Enfin, et pour revenir à la question d’une monnaie commune, il est utile de rappeler que l’argument selon lequel une monnaie ouest-africaine permettrait de stimuler les échanges commerciaux entre les pays de la région, est un argument erroné qui ne correspond pas à la réalité des choses (et qui rappelle, d’ailleurs, une certaine propagande ayant précédé la création de l’Euro, pour une partie des pays de l’Union européenne). À titre d’exemple, les échanges entre les pays francophones de la zone UEMOA n’ont que très marginalement bénéficié de l’existence d’une monnaie commune à ces pays, et demeurent même encore globalement très faibles. Autre exemple intéressant, la part de la zone euro dans le commerce extérieur de la France a baissé depuis la mise en place de la monnaie unique, suite à une augmentation plus importante des échanges entre la France et le reste du monde qu’avec les pays de la zone euro. Ce qui permet, d’ailleurs, de constater que les flux commerciaux entre la France et les autres pays de la zone monétaire étaient déjà très importants avant la création de la monnaie unique… Ainsi, la hausse des échanges entre pays d’une région donnée ne dépend pas de l’existence d’une même monnaie qu’ils auraient en partage, mais simplement de leur capacité à exporter des produits, à travers la mise en place préalable d’un environnement favorable pour y parvenir (cadres juridique, réglementaire et fiscal, infrastructures, formation, accords commerciaux, et en s’appuyant, surtout dans le cas de certaines industries nécessitant de lourds investissements, sur un marché assez important… comme le sont déjà ceux de l’UEMOA et de la CEDEAO). Auteur Ilyes Zouari Président du CERMF (Centre d'étude et de réflexion sur le Monde francophone) Spécialiste du Monde francophone, Conférencier. www.cermf.org [email protected]
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chinemagazine · 3 months
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Le Ghana annonce un accord avec ses créanciers chinois et français
Les créanciers chinois représentent 7% de la dette extérieure du Ghana, contre 36% de celle de la Zambie et 25% de celle de l’Éthiopie
Le gouvernement ghanéen a annoncé le 12 juin 2024, avoir trouvé un accord avec ses créanciers officiels. Dans le cadre du processus de restructuration de sa dette, le Ghana avait entamé des discussions avec ses créanciers officiels venant de Chine et de France. Le nouvel accord devrait notamment lui permettre de toucher 360 millions de dollars du FMI. Les créanciers chinois représentent 7% de la…
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voxtrotteur · 1 year
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Face à une crise économique interne majeure liée à la dette, la Chine adopte une approche audacieuse en injectant des milliards de dollars dans le secteur international. Le président chinois Xi Jinping a récemment dévoilé un plan de grande envergure visant à créer un fonds spécial de 10 milliards de dollars destiné à soutenir le développement mondial. L'annonce de ce fonds ambitieux a été faite lors du sommet des BRICS en Afrique du Sud, où Xi Jinping a partagé sa vision pour l'avenir financier de la Chine et du monde. Les BRICS, composés du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, jouent un rôle crucial dans la scène économique mondiale. Dans un discours clé prononcé lors de la clôture du sommet, Xi Jinping a souligné l'engagement des institutions financières chinoises à créer ce fonds spécial. Ce dernier, d'une valeur de 10 milliards de dollars, sera déployé pour donner vie à l'Initiative de développement mondial. Cette initiative reflète la volonté de la Chine de jouer un rôle actif dans la promotion du développement global et de la coopération internationale. Cette décision stratégique intervient à un moment où la Chine fait face à l'une des crises économiques les plus sérieuses de son histoire moderne. Les défis économiques auxquels le pays est confronté sont parmi les plus importants depuis l'ascension du parti communiste au pouvoir en 1949. La mesure de lancer un fonds mondial reflète la volonté de la Chine de diversifier ses stratégies pour faire face à ces difficultés internes. L'annonce de ce fonds mondial de développement envoie un signal fort quant à la détermination de la Chine à jouer un rôle de premier plan sur la scène économique mondiale malgré les défis intérieurs. Cette initiative ne se contente pas de contribuer au développement mondial, mais elle témoigne également de la capacité de la Chine à s'adapter et à innover pour surmonter les obstacles économiques.
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pdj-france · 1 year
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NATIONS UNIES (AP) - Les Nations Unies ont été contraintes de réduire la nourriture, les paiements en espèces et l'assistance à des millions de personnes dans de nombreux pays en raison d'une "crise de financement paralysante" qui a vu ses dons chuter de moitié alors que la faim aiguë atteint des records niveaux, a déclaré vendredi un haut responsable. Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'au moins 38 des 86 pays où opère le PAM ont déjà subi des réductions ou prévoient de réduire prochainement leur aide, notamment l'Afghanistan, la Syrie, le Yémen et l'Afrique de l'Ouest. Il a déclaré que les besoins opérationnels du PAM étaient de 20 milliards de dollars pour fournir de l'aide à tous ceux qui en avaient besoin, mais qu'il visait entre 10 et 14 milliards de dollars, ce que l'agence avait reçu ces dernières années. "Nous visons toujours cela, mais nous n'avons atteint jusqu'à présent cette année qu'environ la moitié de cela, environ 5 milliards de dollars", a déclaré Skau. Il a déclaré que les besoins humanitaires « explosaient » en 2021 et 2022 en raison de la pandémie de COVID-19 et de la guerre en Ukraine et de ses implications mondiales. "Ces besoins continuent de croître, ces moteurs sont toujours là", a-t-il déclaré, "mais le financement se tarit. Nous envisageons donc 2024 (étant) encore plus désastreux. LIRE LA SUITE: La Russie subit la pression de l'ONU pour relancer les expéditions de céréales ukrainiennes au milieu des craintes de crise alimentaire mondiale "La plus grande crise alimentaire et nutritionnelle de l'histoire persiste aujourd'hui", a déclaré Skau. "Cette année, 345 millions de personnes continuent de souffrir d'insécurité alimentaire aiguë tandis que des centaines de millions de personnes risquent d'aggraver la faim". Skau a déclaré que les conflits et l'insécurité restent les principaux moteurs de la faim aiguë dans le monde, ainsi que le changement climatique, les catastrophes incessantes, l'inflation persistante des prix des denrées alimentaires et le stress croissant de la dette - tout cela pendant un ralentissement de l'économie mondiale. Le PAM cherche à diversifier sa base de financement, mais il a également exhorté les donateurs traditionnels de l'agence à "se mobiliser et à nous soutenir pendant cette période très difficile". Lorsqu'on lui a demandé pourquoi le financement se tarissait, Skau a dit de demander aux donateurs. "Mais il est clair que les budgets d'aide, les budgets humanitaires, tant en Europe qu'aux États-Unis, (ne sont) pas là où ils étaient en 2021-2022", a-t-il déclaré. Skau a déclaré qu'en mars, le PAM a été contraint de réduire les rations de 75% à 50% pour les communautés en Afghanistan confrontées à des niveaux de faim d'urgence, et en mai, il a été contraint de couper la nourriture pour 8 millions de personnes - 66% des personnes qu'il aidait. . Aujourd'hui, il n'aide que 5 millions de personnes, a-t-il déclaré. En Syrie, 5,5 millions de personnes qui dépendaient du PAM pour se nourrir recevaient déjà des rations à 50%, a déclaré Skau, et en juillet, l'agence a réduit toutes les rations à 2,5 millions d'entre elles. Dans les territoires palestiniens, le PAM a réduit son aide en espèces de 20 pour cent en mai et en juin. Il a réduit sa charge de travail de 60 %, soit 200 000 personnes. Et au Yémen, a-t-il dit, un énorme déficit de financement obligera le PAM à réduire l'aide à 7 millions de personnes dès le mois d'août. En Afrique de l'Ouest, où la faim aiguë est en augmentation, a déclaré Skau, la plupart des pays sont confrontés à d'importantes réductions des rations, en particulier les sept plus grandes opérations de crise du PAM : Burkina Faso, Mali, Tchad, République centrafricaine, Nigeria, Niger et Cameroun. Il a déclaré que couper l'aide aux personnes qui ne sont qu'au niveau de la crise de la faim pour aider à sauver ceux qui sont littéralement affamés ou
dans la catégorie de la faim catastrophique signifie que ceux qui sont abandonnés tomberont rapidement dans les catégories d'urgence et de catastrophe, "et nous aurons donc un supplément urgence humanitaire sur nos mains sur la route. "Les réductions de rationnement ne sont clairement pas la voie à suivre", a déclaré Skau. Il a exhorté les dirigeants mondiaux à donner la priorité au financement humanitaire et à investir dans des solutions à long terme aux conflits, à la pauvreté, au développement et aux autres causes profondes de la crise actuelle.
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aurevoirmonty · 1 year
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«Joug colonial»: l’ère de l’hégémonie de l’Occident en Afrique appartient au passé, annonce Poutine
La souveraineté est un «état réalisé plus d'une fois», il faut sans cesse se battre pour elle, a-t-il rappelé lors du sommet Russie-Afrique.
«Aujourd'hui, malgré les difficiles circonstances actuelles, les turbulences internationales, un ordre mondial véritablement multipolaire est en train d’émerger.»
Et Poutine d’expliquer les fondements d’un nouvel ordre mondial, mais pas celui que voulait l’Occident:
La Russie et l'Afrique n'acceptent pas les sanctions unilatérales et les mesures restrictives «punitives» contre les Etats
La Russie et l'Afrique refusent l'utilisation des questions climatiques, de la protection des droits humains et de «l'agenda du genre» à des fins politiques inconvenantes.
La Russie annule une dette de 23 milliards de dollars envers les pays africains
La Russie est favorable à l'élargissement de la représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité et aux autres structures de l'ONU.
«Il est temps de corriger l'injustice historique», a déclaré le dirigeant russe.
Au Quai d’Orsay, on transpire.
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leadeschamps · 1 year
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Le Palais de l’Elysée a été construit par un très grand négrier : Crozat, et est aujourd’hui le siège de la Présidence de la République. Une partie du budget de la Tour Eiffel a été payée par la dette que la France a imposé à Haïti. Le Musée des Arts Décoratifs regorge de mobilier à base de bois précieux qui vient des colonies. La France est un musée de la colonisation. Nous vivons dans un monde d’inégalité profonde, en 2020 encore, 61% des musées sont en Europe et en Amérique du Nord, contre 0,8% en Afrique.
Françoise Vergès, docteure en sciences politiques et présidente de l’association « Décoloniser les arts » Les idées larges avec Françoise Vergès, série documentaire Arte, « Faut-il vider les musées ? »
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