#descente au tombeau
Explore tagged Tumblr posts
Text
30 MARS 2024 - SAMEDI SAINT - LE SILENCE DU TOMBEAU
Le Christ est au tombeau. La sphère de Saturne est purifiée et transformée. L’ambiance est lourde et silencieuse… (Mt XXVIII-57/66 + Jn XIX-38/42). Voir l’Év. de Nicodème ou les Actes de Pilate qui expliquent la descente aux Enfers. JOUR DE SILENCE : faire peu d’actes mais prendre le temps d’aller au fond des choses, réfléchir aux effets de ses agissements. Fin du Carême...
4 notes
·
View notes
Text
Je continue le texte.
Or, que signifie : Il est monté ? Cela implique qu’auparavant, il est descendu dans les régions inférieures de la terre. Celui qui est descendu, c’est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir l’univers entier (Ephésiens 4:9-10).
⦁ Ici, Paul ouvre une parenthèse pour commenter l’expression « il est monté ». L’ascension de Jésus au ciel présuppose sa descente sur terre, c’est-à-dire son incarnation qui fut suivie de sa mort, de sa mise au tombeau et aussi de sa descente dans la partie paradis des enfers.
✅ Comme je l’ai déjà dit, il a alors libéré les croyants de l’Ancienne Alliance pour les emmener dans la présence de Dieu. Lorsque Paul dit : Jésus est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir l’univers entier, il résume la fin du premier chapitre quand il a écrit que le Christ est placé bien au-dessus de toute Autorité, de toute Puissance, de toute Domination et de toute Souveraineté. Dieu a tout placé sous ses pieds, lui en qui habite la plénitude du Dieu qui remplit tout en tous (Ephésiens 1:21-23). Aujourd’hui, Jésus est assis à la droite de la majesté divine et de cette position royale et selon son bon plaisir, il distribue des dons à l’Église dont il est le chef.
0 notes
Photo
Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2013. Arras, le Musée des Beaux-Arts.
#souvenirs#arras#musée#musée des beaux-arts#plan-maquette#médiéval#poterie#barbe#descente au tombeau#ange#squelette
6 notes
·
View notes
Photo
Posuerunt super caput ejus causam ipsius scriptam Jesus Nazarenus rex judæorum. Ils mirent sur sa tête le sujet de sa condamnation Jésus de Nazareth, roi des juifs Lors de la reprise de l’ultime antienne, le quinzième cierge, qui symbolise le Christ, est posé sur l’autel - ce qui symbolise sa crucifixion puis caché tout allumé derrière l’autel, au coin de l’épître - ce qui symbolise sa mise au tombeau et sa descente aux Enfers pendant trois jours. https://bit.ly/3uKJ4TZ
15 notes
·
View notes
Text
Peu s'en souviennent, certains l'ignorent (29)
Peu se souviennent de Philibert, funestement égaré dans les souterrains de Paris.
À l’époque de la Révolution, Philibert Aspairt était portier au Val-de-Grâce ; l’abbaye étant désaffecté, il en avait seul la garde. Une nuit de novembre 1793, il s'est aventuré dans les sous-sols parisiens pour rejoindre les caves du couvent des Chartreux, où les moines entreposaient leurs vins et leurs liqueurs, afin de voler quelques bouteilles. Victime d'un courant d'air, sa bougie s'est éteinte, il s'est retrouvé dans le noir complet. Après quelques heures d'errance, Philibert était perdu. Bien sûr, personne n'avait connaissance de son expédition.
Onze ans plus tard, le 30 avril 1804, des ossements furent découverts lors de travaux de consolidation ; on identifia Philibert grâce à son trousseau de clés. En 1810, une stèle fut dressé à proximité du lieu où il s'était égaré :
À la mémoire de Philibert Aspairt perdu dans cette carrière le 3 novembre 1793 retrouvé onze ans après et inhumé en la même place le 30 Avril 1804.
Peut-être ne s'agit-il que d'une légende. Le tombeau et la découverte du corps ne seraient qu'un canular de celui qui fit ériger la stèle, l'Inspecteur Général des Carrières Héricart de Thury. Toujours est-il que les cataphiles, explorateurs clandestins des anciennes carrières de Paris, ont fait de Philibert Aspairt leur saint patron et, chaque année, le 3 novembre, une fête est organisée près de la stèle pour lui rendre hommage.
Top 10 des choses à savoir avant de faire sa premiere descente cataphile à Paris
27 notes
·
View notes
Text
La ride-festin-rouleau I
Tubes d'embruns des collages
dentés de noir-rachacha
Précipité d'or os-mouillage
dégrafé d'amphet
Couverture de gel descente
de fat 450
Nous rattrapions la nuit
Qui pourrait porter tes yeux
d'infra basses-visions
Nous avons nos âges filetés
à cet âge
Le reste est parapluie et des
fumées d'albâtre
des pellicules d'aube
Des coursiers d'encens sous
l'aride des pentes
La ride-festin
Nous étions ce qu'ils ne voyaient
pas
Deep learning âges sombres
Mouillant les larges
les à peu près
Gréant des mats bulbe-pavot
guet-platines
Electronica
Avez-vous déjà eu peur
sans bruit
Tas de sable-fond d'oreille
des équilibres
branchies-Drecxiyan
L'échine-dorsale
L'outil et la vision
Rave en champignonnière
rentrée de fouilles
Des nouvelles aux vieilles
lunes-nag champa
Sommes-nous le produit
à nos trousses
Sommes-nous encore
nous-même
Sommes nous
Par dessus la margelle
l'esquisse minoenne
appelle appelle
De l'épaule esquive la flamme
Ricochets pour quelques
brisures
Miroirs pour quelques
ricochets
Cartouche-solitude
Rail wagon- Roland-MC
303-909
Contrôle des tickets
des jours
des hôpitaux
mirage de vie
Fils où sèchent les singes
de l'offrande
De la plus belle vague
Pitch
Caler des paquets pour
le départ
Sur des environs nus
bientôt infestés
Nous avons dansé sur
des dentelles
Ramené des tombeaux
ouverts
un reste à venir
Dans ce reste à venir
des restes d'avenir
Steppes-héroïnes
Murs liquides asticots aux
doigts
Tabac roulé sample déroulé
Les corps tombent comme
oiseaux s'envolent
Natte de pluie dormir entre
grains de sable
Ride pour un festin
Le monde enfermé dehors dans une
tête d'épingle
seconde-inflation
Session avant derrière-lune
pilon-datura
masque-apostrophe
Mix-flux
Dans nos allées attendent
nos morts solitaires
Fille aux cheveux de lin dépoussière le
gris du ciel
océan grisé
Il ne restait plus qu'un
matin
Nous en sommes où
du monde
Crois-tu que la sueur ruisselle
des livres
Les spectres grignotent
sel-Ragounite
Droites liquide-pente
Serpents d'écume dans les ouvrages
de la lune
Les grèves furent incendiées
Tombeau-opale arraché
imaginaire
Seins cri-vaginal des
auréoles
Esquive de rebond par
manches de crotale
Se déridèrent les derniers plis de
nuit
Phrase agonisante restée à
jamais tue
Déclinent les II atmosphères
Détendeur
pression roque
intérieur-poussière
Itinéraires
autres vitrages
autres vues
autres miroirs
autres polissages
Interlope démesurée pensée en flamme
dévers
Raccordement
spasme-câble
arc faible-plasma
Mouche infectée
fin du combat
Chairs de coda qui codéinent
Elle s'est retournée tenant le miroir d'un
revers
Bouffe large scalpel précipité
Traverses et travers ne surent tenir
sang-incertain
rebords-mondes
Chaque pas est un autre
Chaque trait de houle laisse la
place
Chaque langue déplace le verbe
L'être en nage en Arles
Image
saccades vitrifiées
chambre bancale
Dehors l'étoile semeuse
siphonnée
hymen-ravine
Baie vitrée inflammée
Ongles narcotiques
Saut des travers traversant la
démence
Quelques saccades pentes surinant la
cadence
Fées cloutées de ciels perspectives
chamaniques
Trous d'images condor d'apoplexie
Terrine organique diffuse tel
un sonar
Etendue malaxée
Empreintes de mots tordus à la nuit à la
piste des suites
Olivâtre incurvé figure tendue de
noir
Glyphes méthadoniens parrain
automatique
Vaisseau isolé suppurant par des
fenêtres-arbres
Plaque de médecin clef de souillure
bleuie
L'existence à jamais
à rebours
Entretien de cale
partisane
Existence au près
à débord
Existence aux
toujours
Au dessous des houppiers des
tentacules d'ombres
Arrivage marin soudoyant le
décor
Déesse où nulle nuit n'arrive assez
forte
Amener son rebord au bord de
transparence
Passage larvé
incertitude
fumerolles d'orage
cendres étoilées
Anesthésie
Bipédie éloignée de la
nage-atlante
Langage versant les salives aux ports
D'autres en partance s'essaient à la
dérive
Epître pugnace
Immondices tus
Clairière du pourquoi
Sage-silence
des latitudes
des longitudes
chute
Théâtre marionnettiste
monde-propulseur
Parure de plume sans axe
Opuscule de nuit
Ferraille de route
Groupuscule aux
synapses
Coulure de veine
Esprit en
partance
Balle en détente
Jets et feuillets
gravitationnels
Zone d'impact
Dropsie sanguinarine dropée
terre-chilom
argémone-noce
millépore-yeux
véglione-schouff
thérapie ergotique
Tu as déposé tes yeux au ruban
pélagique
sulfures habitant l'organique
Reconstitué ta
membrane
En toute fluorescence écris
apparaître
Hiérophante grivois
Démâtage voile de moire dans le
lointain perdu
Soliste qui dépiaute par la main de
l'igname
trompette les morts
Les dés sont noirs comme les miroirs
de nos cendres amères
Qu'as-tu fais du brin de lumière
gisant les stèles
polaires antartiques
Le nagual a-t-il retenu sa vaste
course
Eclaireur
Tempête
oracle-glace
souffles chauds
goût matabiche
Méduses amblyopes se gravent
d'organique
Caveaux-damasquinure
Nuée
vélums déployés
shantoung d'écume
Lamma sabachthani
ne tardons pas
Etre au pied du mur
Non
Simplement
apparaître
Etre au pied de soi
même
Rien de
trop
Regard-acide
manège-naufrage
vagabond minimal
Regardez de toutes vos dents
Un seul météore suffit à manger
le ciel
Orgue-micropointe
Raveur sans escorte
Cortex-test-synapses
120 BPM
remorque-nuit
Instant dilaté
envol des dunes
plus de matin
rien pour atterrir
Cosmos-goa transe
Annuité passée en un regard
Des trains futurs
Detroit-Techno
Mix-gerbes magnétiques
aurore-plasma
des hydrogènes
Poumons-airain
Stèle
caveau de plage
cerceau-grand rebond
neutrinopaque
Dasein-oscille
Dasein-correspondance
Un être le là-bas pour un être
le là
Il faut un là-bas pour
dasein
Singularité laitière
Gerbe-inflation
Distance frigorifique
On ne reviens pas d'où tout
vient
Pour exister il faut une
absence
Absence-nourricière
Caler ses pieds à la
démesure
Mesurer sa présence à
l'absence
Perdre
pied
Reprendre
souffle
Enfiler sa
membrane-forme
Réapparaître sous un
autre braquet
Chimay bleue
prébiotique
Engendrer un ailleurs puis
disparaître
Souffleur de galet
Shore break où tu te
déshabilles
Souvenirs de tes cheveux
d'aurore
De ces matins sur tes
accords
Plein de comètes fuselées
d'or
Et d'improbables baisés en
feu
Chaman-liquide
line-up
aube-neuroleptiques
Coursier d'allure en
déserrance
Choisir sa vague
la vague
S'engager à l'existence
amant-sauvage
Transe-atlantique
lointain-devant
lointaine-présence
Sur des développés d'azur
3ème oeil
2 notes
·
View notes
Text
Dimanche 25 Juillet
Saint Jacques
Après Pierre et Paul évidemment voici Saint Jacques ! Comme qui dirait un du premier cercle, j'ai nommé Saint Jacques le Majeur (oui parce que Jacques c'est un prénom pas mal répandu dans l'histoire de l'humanité du coup ils ont des petits surnoms accolés : le majeur, le mineur, le grand, le petit, etc etc).
C'était le couz de saint Jean qui a écrit les Évangiles, il était pêcheur de poissons (precisons parce que chez les cathos il y a pécheurs de poissons et pécheur qui commet des péchés et c'est pas super pour devenir saint d'être un pêcheur qui commet des péchés) et il a suivi Jésus comme les autres et comme les autres il l'a lâchement lâché quand il s'est fait dénoncer par judas et arrêter. Un parcours d'apôtre classique en somme. Mais c'était un peu un VIP de la chrétienté du coup il a assisté à quelques résurrections, transfiguration (en gros Jésus qui se transforme pour montrer à ses apôtres qu'il n'est pas un humain comme les autres mais qu'il a de super pouvoirs parce qu'il est le fils de Dieu) et descente d'esprit saint. Ensuite la Bible le zappe un peu sauf pour signifier qu'il se fait décapiter par le roi Hérode. S'en est fini de Jacques.
Mais bon faut pas déconner c'est un apôtre et là c'est pas une vie brillante d'apôtre que je viens de vous raconter ! Ne paniquez pas, le meilleur arrive ...
6 siècles plus tard un gars nous écrit qu'en fait pendant ce petit trou dans son CV, jacques était en fait parti évangéliser l'Espagne, et plus particulièrement la Galice. Bon au début c'était pas trop trop un franc succès du coup Jacques part se ressourcer à Jérusalem (revenir aux sources de la foi, cqfd) et à son retour en Galice, alléluia ! la mayonnaise de la chrétienté avait prise et ça accourait de partout pour se convertir ! Jacques est donc retourné à Jérusalem où, pas de chance, le roi Hérode, qui venait d'arrêter saint Pierre, l'attendait avec son glaive pour le zigouiller.
En apprenant la nouvelle des disciples espagnols sont venus avec une petite barque pour récupérer son corps et l'enterrer quelque part en Galice. Ils finissent par s'échouer dans un endroit pas trop inhospitalier en Galice et il décide d'enterrer Jacques là, parce qu'il est sympa le gars mais ils ne vont pas trimbaler son corps dans toute l'Espagne non plus.
Au XIeme siècle des pèlerins découvrent les restes de Jacques et préviennent le roi Alphonse II qui part de Oviedo et rejoint le tombeau de saint Jacques , on appelera cette route le camino primitivo et ce sera la première route officielle du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle 🎉
Hey oui, c'est bien de notre Jacques que vient l'un des pèlerinages catho les plus célèbres du monde ! A l'époque alphonse II fait construire une basilique pas du tout discrète pour accueillir tous les pèlerins.
J'aurais bien aimé vous dire pourquoi c'est " de Compostelle" précisément mais personne n'est d'accord sur la trad. Y en a un qui dit que c'est une déformation de GiaCOMO el aPOSTOLO(gardez les lettres en majuscules et vous aurez la réponse), un autre dit que ça vient du latin campus stella qui veut dire champ d'étoiles parce que la dépouille de saint Jacques a été retrouvé dans un champ baigné par la lumière des étoiles qui ont guidé les pèlerins jusqu'à Jacques(plus niais tu meurs)
Le symbole du pèlerinage c'est une coquille parce qu'à l'époque y avait pas d'appareil photo et pour qu'en rentrant tous les voisins ne les traitent pas de mythos, les pèlerins ramenaient un coquillage qu'on trouvait facilement sur la plage et qui s'est du coup fait appeler Coquille Saint Jacques. En plus c'est pratique comme forme de coquillage pour boire de l'eau dans un ruisseau, c'est utile pour pas mourir en cours de route hein.
Et voilà comment on fait un petit pèlerinage presque en deux deux ! On dit merci Jacques !
#ohwhenthesaints#ohmygod#saint#saintjacques#laviedessaints#catholique#christian blog#chretienlifestyle#catho#blogchretien#dieu#religion#eglise#compostelle
0 notes
Text
Jour 4: Castel San Angelo, Parc Borghese et toujours de la pluie !
Ce matin, on se lève encore un peu plus tôt, belle preuve de notre fatigue grandissante. Après notre petit déjeuner, on ouvre les volets : le climat semble un peu plus clément que la veille ! Allez, on enfourche des vélos pour aller en direction du Castel Sant Angelo : à l’origine, ce château était le mausolée de l’empereur Hadrien, puis devint au VIè siècle une forteresse pontificale. Une grande avenue relie ce château et la place Saint Pierre, ainsi qu’un souterrain permettant d’atteindre le Vatican. Le reste de ce château est aujourd’hui transformé en musée. Autre prouesse artistique, le Pont Saint Ange traversant le Tibre. Ce pont fût bâti en 136 et est recouvert de statue depuis que le Bernin y installa en 1668 dix statues d’anges portant les instruments de la passion du Christ. En étant à proximité du château, on voit une foule énorme au niveau de la place Saint Pierre. Après quelques minutes de réflexion, on se motive et marchons en direction des milliers de personnes qui s’y attroupent. Après 2 minutes de marches, on voit a foule qui commence à sortir de la place et…marcher dans notre direction ! On questionne alors des américains pour nous dire que le pape était présent pour une messe afin de bénir la foule ! Un nouveau fail, on a bien failli rencontrer le pape, ça ne s’est joué qu’à une 15aine de minutes !! On continue notre petite marche en longeant le fleuve, passant devant le grand Tribunal de Rome et traversant pour continuer plein nord. On passe par le mausolée d’Auguste : construit en 28 avant JC, Mussolini le fit restaurer afin d’en faire son propre tombeau. Cet édifice était visiblement l’un des plus imposants de Rome, mais il est depuis plusieurs années dissimulé derrière des barrières pour restauration.. C’était toutefois l’occasion de nous renseigner sur Mussolini, un acteur célèbre de la WWII dont on ne sait finalement pas grand chose ! Nommé Premier Ministre en 1922, Mussolini devint de plus en plus populaire puis se rapprocha de Hitler suite à sa volonté de conquérir des colonies en Afrique. L’Italie et l’Allemagne Nazie entrent donc ensemble dans la Seconde Guerre. Suite à ses très nombreux échecs militaires, Mussolini se fait emprisonner puis fuit à l’aide de parachutistes allemands. Il finira par se faire retrouvé, tué et son cadavre ainsi que celui de sa maîtresse seront exhibés sur une place à Milan….Belle histoire hein ? On était surpris de la chute pour tout vous dire. On poursuit alors notre marche matinale en allant vers la Piazza del Popolo , place très spacieuse et circulaire sur laquelle 3 églises célèbres siègent : d’un côté de la place, 2 églises quasi jumelles sont situées de part et d’autre de la Via del Corso. De l’autre côté de la place, c’est la Santa Maria del Popolo qui trône, assez compliquée à localiser bizarrement. Mais c’est surtout l’intérieur qui vaut le détour, non pas avec l’architecture, mais plutôt les différentes chapelles qui accueillent des œuvres uniques : mosaïques au sol & chapelle par Raphael, toiles du Caravage (maitre des clairs obscurs), statues du Bernin… Après cette belle visite, on monte quelques marches pour nous retrouver au Pincio, une terrasse qui donne une vue imprenable sur Rome et surtout sur le Vatican. On descend ensuite pour manger une petite glace, et marcher sur la Via del Babuino en direction de la Piazza di Spagna. Une très belle place assez célèbre avec une fontaine depuis laquelle il est possible de gravir un certain nombre de marches (en esquivant les touristes qui s’y agglutinent pour manger) et d’arriver sur une très jolie église blanche. L’aspect de cette place est très reposant notamment grâce à toutes ces fleurs qui la ornent ☺ . Cette place est nommée ainsi car l’ambassade d’Espagne soit à côté, et bien que des fonds français permirent de financer l’escalier menant à l’église (française aussi) de la Trinité des Monts. Après toutes ces visites, nous aussi on a bien faim ! On s’achète alors 2 pizzas à emporter, commandons 2 Tiramisu chez Pompi (le meilleur de Rome visiblement) et marchons vers le Parc Borghese qui surplombe toute la partie Nord de la ville. Après ce petit pic nique dans le parc, on souhaitait à la base se promener à l’intérieur, mais vu l’immensité du parc et l’impossibilité de réserver les musées (c’est ça d’arriver au dernier moment et de ne pas anticiper plus tôt !), on préfère se diriger vers une activité qui a l’air beaucoup plus fun : le petit tuk tuk / vélo à assistance électrique ! On réserve donc ça pendant une heure, faisons quelques tours du parc tout en nous amusant dans les descentes (moins dans les montées), en atterrissant sur des routes ou encore en faisant des dérapages dans les graviers ! 1 heure de fun qui fait du bien si on oublie le pollen qui volait de partout et la belle crise d’allergie qui en a résulté toute la journée ^^ La journée touchant à sa fin, on enfourche de nouveau nos vélos en direction du sud est de la ville afin d’aller y voir 2 petits points d’intérêt : la Bocca de la Verita, qui restera dans notre tête qu’un mythe et pour cause, on est arrivé 2 minutes après la fermeture… Bon, rien de très grave quand on se dit que c’est une plaque d’égout gravée d’un visage et réputé pour « avaler » la main des menteurs. En revanche, un autre point assez proche valait bien plus le coup sur l’une des collines de Rome : le Buco della Serratura di Roma. En arrivant, on voit uniquement une queue de personnes attendant devant une porte. Plus précisément, les personnes sont les unes à la suite des autres pour regarder au travers d’une serrure. Après quelques minutes d’attente vient notre tour, et quelle ne fût pas notre surprise en regardant à notre tour : on peut y observer une allée, certainement au milieu d’un jardin mais entourée sur les côtés et au dessus par des haies, et au bout de cette allée : la coupole de la Basilique Saint Pierre illuminée. Magnifique vision… Après cela, on termine la soirée par un petit apéritif tous les deux dans le quartier de Tastevere avec un concept assez sympa : en payant une boisson, on a droit de piocher dans un buffet d’antipastis composé de différents mets : croquettes de courgettes, salades, anchoiades… Le tout toujours sous une pluie battante ! On attend un peu que ça se calme pour continuer notre soirée culinaire à Alla Carbonara avec Leonardo, un ami romain qu’Anaïs a rencontré lors de son semestre d’échange à Chicago. On parle de tout et de rien, et nous apprend que par exemple contrairement à ce qu’on a pu lire, beaucoup de romains sont admiratifs du monument à Pierre-Emmanuel. Après cette bonne soirée, on se couche avant d’entamer notre dernière journée !
1 note
·
View note
Photo
En 2009, j'avais lu " D'autres vie que la mienne" un livre poignant d'Emmanuel Carrère. J'avais été séduit par son style d'écriture. Ce roman vrai est une puissante oeuvre littéraire dont on ne sort pas indemne. Le 26 décembre 2004, le narrateur est en vacances au Sri Lanka avec sa compagne. Il échappe à la plus grande catastrophe du tsunami. Il est témoin de la mort d’une petite fille, Juliette, emportée par le raz de marée.
Entre 2015 et 2018, la vie d’Emmanuel Carrère est bouleversée et il plonge dans une violente dépression. Le projet de "Yoga", au départ simple traité sur cette pratique, s’en trouve modifié et le livre affronte alors les "démons" de son auteur. Il y a toujours quelque chose de vertigineux dans les récits d'Emmanuel Carrère, une façon de raconter sa vie à tombeau ouvert, de se mettre à nu, ici, à la puissance mille.
Si tu fais advenir ce qu'il y a l'intérieur de toi, ce que tu feras advenir te sauveras. Si tu ne fais pas advenir ce qu'il y a à l'intérieur de toi, ce que tu n'auras pas fait advenir te tuera. Évangile apocryphe de Thomas
C'est l'histoire d'un livre sur le yoga et la dépression. Sur la méditation et le terrorisme. Sur l'aspiration à l'unité et le trouble bipolaire. Des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble En réalité : elles vont ensemble.
Editions P.O.L
"Yoga", une descente aux enfers, un récit captivant, peut-être le meilleur livre d'Emmanuel Carrère.
Quelques extraits
“Ce que j’essaie de faire, dans la vie, c’est de devenir un meilleur être humain - un peu moins ignorant, un peu plus libre, un peu plus aimant, un moins encombré de mon ego, je postule que c’est la même chose.” (pages 141, 142)
Je ne voulais pas entendre ce proverbe si cruellement vrai: “Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd sa raison.” Je la croyais solide, ma raison, bien chevillée au corps par l’amour, par le travail, par la méditation. Je me racontais qu’en ayant une liaison si bien circonscrite, non seulement je ne courais pas le risque de perdre mon âme mais je gouvernais ma vie avec sagesse. Je faisais avec sagesse la part du feu. (page 183)
“Qui ai-je désiré être? Un homme stable, un homme serein, un homme sur qui on peut faire fond, un homme bon, un homme aimant. Car le véritable, le seul enjeu de ce combat, le seul enjeu de la vie, c’est bien sûr l’amour, c’est la capacité d’aimer. Infirme que je suis, j’ai tâché de l’étayer, cette capacité, par des disciplines qui, comme les arts martiaux, vise à faire advenir à l’intérieur de soi autre chose que l’égo. Trente-cinq ans d’écriture, trente ans de tai-chi, de yoga, de méditation pour faire advenir ce qu’il peut y avoir d’amour à l’intérieur de moi : personne ne pourra dire que je n’ai pas essayé, personne ne pourra dire que j’ai été paresseux, personne ne pourra dire que je ne me suis pas battu.” (pages 195, 196)
L'état amoureux c'est pour tout le monde une sorte de phase maniaque, la plus désirable des phases maniaques. (page 222)
0 notes
Text
Romans et nouvelles : nos nouveautés de novembre.
Comme un frère, David Treuer :
Minneapolis, 1981: Simon, jeune Indien de trente ans, sort de prison où il a purgé dix ans pour le meurtre accidentel de son frère cadet, Lester. La première personne qu'il va voir, c'est sa mère, Betty, même si elle n'est jamais venue lui rendre visite. C'est là que Simon découvre qu'il a un neveu âgé de dix ans et qui ignore tout du drame familial qui s'est joué avant sa naissance. Pour Betty qui l'a élevé, Lincoln compte plus que tout au monde et pour le protéger, elle lui a toujours caché l'existence de son oncle comme l'identité de sa mère. Plus tard, Simon retrouvera cette dernière, Vera, qui s'est trouvée au cœur du drame. Mais celle-ci ne veut plus entendre parler de cette période de sa vie, pas davantage de l'enfant qu'elle a abandonné dès sa venue au monde. C'est finalement auprès de One-Two, ce vétéran indien de la guerre de Corée qui fut autrefois son mentor, que Simon trouve un peu de chaleur. C'est lui qui l'a initié des années auparavant sur les chantiers de construction de gratte-ciel à Minneapolis. Mais comment retrouver sa place après dix années d'absence et d'isolement ? Comment vivre avec la mort de son frère sur la conscience ? Simon rêve de réconcilier le passé et le présent. Sa quête d'une rédemption impossible met inexorablement en place les éléments d'une nouvelle tragédie…
La Mort de Vishnou, Manil Suri :
Étendu sur le palier qui lui tient lieu de logis, Vishnou l'homme à tout faire agonise. Des vagues de souvenirs lui parviennent, suscitées par les voix et les odeurs qu'il perçoit. Et si son corps ne lui obéit plus, un pouvoir soudain lui donne la capacité de se mouvoir et d'observer ce qui l'entoure. Serait-il le dieu dont il porte le nom ? Un à un, il gravit les étages qui le séparent du toit, réticent à laisser derrière lui ses joies et sa sensualité. Le palier est un lieu de rencontre, l'escalier une voie de passage, mais dans l'immeuble, microcosme d'un monde instable, miné par les conflits latents et l'intolérance, des rivalités et des affrontements tour à tour loufoques et tragiques opposent quatre familles. La mort de Vishnou exacerbe les hostilités, provoquant les vraies fractures fondées sur la caste et la religion. Et quand la jeune Kavita, qui voit la vie comme un film hindi, s'enfuit avec son amoureux musulman, la violence se déchaîne.
Le Temps désarticulé, Philip K. Dick :
Dans cette bourgade aux airs de rêve américain, Ragle Gumm est une petite célébrité : il cumule plus de victoires que n'importe qui au jeu Où Sera Le Petit Homme Vert La Prochaine Fois ?, proposé quotidiennement par le journal local. Une occupation qui lui assure des revenus modestes, mais qui lui laisse aussi beaucoup de temps libre, qu'il meuble en flânant de-ci de-là, toujours à la recherche d'objets insolites. C'est ainsi qu'il tombera un jour sur un annuaire falsifié, puis plus tard sur une revue populaire à la gloire d'une certaine Marylin Monroe dont personne n'a jamais entendu parler…
Cent portes battant aux quatre vents, Steinunn Sigurðardóttir :
Plus de vingt ans se sont déroulés depuis que Brynhildur a quitté Paris où elle a été étudiante à la Sorbonne. Mais un court séjour dans la capitale ainsi qu'une aventure inattendue et sans lendemain la projettent malgré elle face à ses souvenirs de jeunesse, parmi lesquels, celui du grand amour à côté duquel elle est passée. Pourquoi ne saisit-on pas le bonheur lorsqu'il passe ? Pourquoi tous ces tourments et ces attirances non réciproques ?
Le Chardonneret, Donna Tartt :
C'est un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Inestimable. La raison pour laquelle Theo Decker, 13 ans, s'est retrouvé en possession de ce chef-d'œuvre de l'art flamand est une longue histoire... Un hasard qui, huit ans après ce jour tragique de pluie et de cendres à New York, l'obsède toujours autant. Des salons huppés de Manhattan aux bas-fonds mafieux d'Amsterdam ou de Las Vegas, Le Chardonneret surveille l'effroyable descente aux enfers de Theo et préside à son étrange destin...
Le Manuscrit du Docteur Apelle, David Treuer :
A mi-chemin entre la quête métaphysique et la légende initiatique, ce nouveau roman est une œuvre rare et ambitieuse. Le Docteur Apelle, spécialiste en langues anciennes, s'est pour ainsi dire retiré du monde et se consacre à l'étude lorsqu'il découvre parmi les rayonnages d'une bibliothèque un vieux manuscrit qui bouleverse son existence : ce conte étrange, dont il entreprend la traduction, retrace le destin de deux jeunes Indiens au début du XIXe siècle. Et, pour la première fois de sa vie, cet homme prend conscience qu'il n'a jamais connu le véritable amour... Tantôt enchanteur, tantôt mystérieux, Le manuscrit du Docteur Apelle nous plonge au cœur de deux histoires : l'une nous entraîne dans les profondeurs de la forêt mythologique, l'autre nous invite à parcourir les labyrinthes de la littérature. Et à nous interroger sur la seule chose qui puisse encore surprendre l'homme : ses sentiments.
Vengeance du traducteur, Brice Matthieussent :
Traduire, c'est faire se rencontrer deux langues. Dans tous les sens du terme, y compris l'érotique. Entre Paris et New York, 1937 et 2007, sous cette couverture, les langues s'agitent, se délient et délirent, s'enroulent, bien pendues. Un traducteur français multiplie les notes en bas de page dans le roman américain qu'il traduit : ces (N. d. T.) excentriques tirent le livre vers le bas, en déplacent le centre de gravité, soutiennent une statue absente, celle du père sans doute. Puis un auteur vieillissant tente d'imposer à son traducteur des changements de décor inacceptables. Enfin, Dolores Haze - la Lolita de Nabokov - apparaît au seuil d'un passage secret parisien, tandis qu'une autre femme, sans lieu ni vergogne, vagabonde entre les langues. Vols et emprunts se multiplient, ainsi que caviardages et coups fourrés, jusqu'à l'envol final du traducteur, son apothéose et sa vengeance. Ceci est un livre d'images. Ceci est un roman…
La Cité et les astres, Arthur C. Clarke :
Selon la légende, les hommes auraient jadis conquis les étoiles.Jadis, d'immenses villes auraient fleuri à la surface de la Terre. Puis les Envahisseurs sont venus, laissant l'Humanité exsangue, confinée sur sa planète natale. Pendant des millénaires, la cité de Diaspar a servi de refuge aux rares rescapés. Une prison dorée, close sur elle-même, sagement gérée par un ordinateur omnipotent. Dix millions d'habitants y naissent et y renaissent artificiellement, sans jamais vraiment mourir... Jusqu'à l'apparition d'un être unique, Alvin, qui refuse cette existence pétrifiée et sans but. Bravant les lois de Diaspar, il va entamer un fantastique voyage parmi les mondes morts, qui le mènera aux confins de la galaxie. Un space opera flamboyant, empreint de poésie et d'aventure.
L’Homme brûlant et autres nouvelles, Ray Bradbury :
Par un après-midi caniculaire, Neva et Doug font une inquiétante rencontre; Mich organise pour sa petite fille un goûter d'enfants un peu particulier; un brave type un peu benêt se révèle moins bête et moins gentil qu'on le pensait; quant à William Acton, sans doute réfléchit-il trop pour commettre le crime parfait…A mi-chemin entre le fantastique et le policier, l'auteur des Chroniques martiennes invente ici quatre façons de jouer avec le crime et l'angoisse, de transformer, non sans une bonne dose d'humour, la réalité quotidienne en cauchemar.
Total Recall, Philip K. Dick :
Douglas Quail rêve depuis toujours d'aller sur Mars, mais la planète rouge est réservée aux agents du gouvernement et aux personnalités haut placées. Il lui reste toutefois la possibilité de s'acheter des souvenirs. Et pourquoi pas celui d'être allé en visite sur Mars ? Ce ne serait pas la réalité, certes. mais qui sait ?
Le Maître des illusions, Donna Tartt :
Fuyant sa Californie natale bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret. Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Les Gouffres de la lune, Arthur C. Clarke :
Au 21e siècle, la Lune a été colonisée et les touristes les plus aisés peuvent se payer le luxe d'une croisière sur la mer de la Soif. Pour cela, ils prennent place à bord du vaisseau Séléné, spécialement conçu pour glisser à la surface de la poussière - aux propriétés étonnantes - qui recouvre cette « mer ». Mais cette fois-ci, un tremblement du sol entraîne l'engloutissement du Séléné, désormais incapable d'émerger à la surface ou de transmettre la moindre information sur sa position. Tandis que les voyageurs se trouvent emprisonnés dans ce qui pourrait bien devenir leur tombeau, à l'extérieur les secours s'organisent...
L’Appât, Morgan Sportès :
Elle s'appelle Valérie. Elle a dix-huit ans. Elle est brune et belle, peut-être, et rêve d'être mannequin, actrice. Vêtue de noir, elle hante les boîtes de nuit des Champs-Elysées. C'est l'hiver 1984... Les messieurs d'un certain âge lui glissent des mots doux et des rendez-vous, sans savoir que ce n'est pas le septième ciel qui les attend mais l'enfer. La sage, timide jeune fille a deux complices. Ils se chargent d'assassiner de la manière la plus atroce les conquêtes de leur amie. En dix jours, le "trio infernal" se livre à sept tentatives de meurtres et commet deux assassinats. Morgan Sportès s'est lancé pendant plusieurs années dans une minutieuse enquête journalistique et a reconstitué cette histoire vraie, une histoire de meurtres pour rien, de meurtres de notre temps.
Mother India, Manil Suri :
1955 : la jeune République indienne a tout juste cinq ans. Mîra, dix-sept ans, se met en tête de séduire Dev, afin d’entrer en compétition avec sa sœur aînée, la belle Roopa. Mais, surprise dans une situation compromettante, elle se voit contrainte de l’épouser, bien qu’il soit d'un rang social très inférieur à celui de son père. Élevée dans un milieu où l'on prône l'athéisme et l'émancipation des femmes, Mîra se retrouve plongée dans une famille hindouiste et conservatrice, où l'intimité sexuelle n'a pas droit de cité, faute de place. Déchirée entre un père tyrannique et un mari qu'elle ne désire plus, elle se réfugie dans l'amour qu'elle porte à son fils. Un amour exclusif, passionné. L’écriture somptueuse de Manil Suri le place d’emblée aux côtés de Vikram Seth et de Rohinton Mistry.
La Couleur des sentiments, Kathryn Stockett :
Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.
Le Village de l’Allemand, ou Le Journal des frères Schiller :
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Ce deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Ce roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, dans un abandon croissant de la République.
2001 : L’Odyssée de l’espace, Arthur C. Clarke :
Le vaisseau Explorateur 1 est en route vers Saturne. A son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu, CARL 9000. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune, la première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l'aube de l'humanité, un objet similaire s'était posé sur terre et avait parlé aux premiers hommes. Un nouveau signe de cette présence a été détecté aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001. L'humanité a rendez-vous avec la porte des étoiles, aux confins du cosmos...
Lune de miel en enfer, Fredric Brown :
En 1962, l'humanité est au bord du gouffre. La guerre froide tend sérieusement vers le chaud, et voilà que ne naissent plus que des filles. Ray Carmody va devoir accepter une mission sur la Lune d'un genre un peu particulier, mais si c'est pour sauver l'espèce humaine... Al Hanley, alcoolique invétéré, va, lui aussi, mais sans le faire exprès, sauver la Terre d'un bien funeste destin… Les extraterrestres de la planète Dar n'en reviennent toujours pas ! Le professeur Braden est enfermé, seul, depuis trente ans, à l'intérieur du dôme antiatomique qu'il a inventé. Osera-t-il enfin en sortir ? L'humanité aura-t-elle survécu à l'apocalypse ? Il aimerait tant ne pas mourir seul… En une vingtaine de nouvelles, Fredric Brown parvient à faire rimer science-fiction et humour, prouvant une fois de plus, qu'il est un maître de la forme courte.
Odette Toulemonde et autres histoires, Eric-Emmanuel Schmitt :
La vie a tout offert à l'écrivain Balthazar Balsan et rien à Odette Toulemonde. Pourtant, c'est elle qui est heureuse. Lui pas. Leur rencontre fortuite va bouleverser leur existence. Huit récits, huit femmes, huit histoires d'amour. De la petite vendeuse à la milliardaire implacable, de la trentenaire désabusée à une mystérieuse princesse aux pieds nus en passant par des maris ambigus, des amants lâches et des mères en mal de filles, c'est une galerie de personnages inoubliables qu'Eric- Emmanuel Schmitt poursuit avec tendresse dans leur quête du bonheur.
La Femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt :
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes. Et si c'était la même ?
Tout, tout de suite, Morgan Sportès :
En 2006, dans la banlieue parisienne, un jeune homme est enlevé. Ses agresseurs l’ont choisi parce qu’il est juif et donc, pensent-ils, riche. Séquestré pendant vingt-quatre jours, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce crime sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants… Leur bande est soudée par une obsession morbide : « Tout, tout de suite ». Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'est attaché à restituer leurs dialogues, à retracer leur parcours. Ce livre est une autopsie, celle de nos sociétés saisies par la barbarie.
Tous à Zanzibar, John Brunner :
Le XXIème siècle comme si vous y étiez. Ses Villes où les gens dorment légalement dans les rues, où le terrorisme est un sport et les émeutes urbaines un spectacle. Surpeuplé, démentiel, tout proche. Un monde où l'on s'interroge sur la conscience de Shalmeneser, l'oracle électronique, et où un sociologue brillant, Chad Mulligan, prêche dans le désert. Avec ce livre-univers, John Brunner a battu sur leur propre terrain les meilleurs spécialistes de la futurologie.
Le Poète de Gaza, Yishaï Sarid :
Un agent des services secrets israéliens spécialisé dans la mise en échec des attentats suicide se voit confier une mission particulière. Il doit entrer en contact avec Dafna, une romancière israélienne, en se faisant passer pour un jeune auteur en quête de conseils. Il nouera progressivement des liens d’amitié avec elle et lui proposera d’exfiltrer de Gaza son ami Hani, un poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale, afin de le faire soigner en Israël. Sa cible : le fils de Hani, chef d’un réseau terroriste. Mais à mesure qu’il pénètre les vies de Dafna et de Hani, ses certitudes s’effritent. Les écrivains rallument en lui des sentiments étouffés par des années d’interrogatoires, de tortures et d’assassinats. Il poursuit néanmoins sa mission, tenu par un sens du devoir et des réflexes de soldat profondément enracinés. Pour combien de temps encore ? Thriller captivant, Le Poète de Gaza est une véritable opération à cœur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession.
World War Z, Max Brooks :
La guerre des zombies a eu lieu et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité. L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existence - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites. Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Zè Guerre mondiale sera la dernière…
Juste à temps, Philippe Curval :
Parvenu à l'âge des bilans, Simon Cadique, réalisateur de séries télé, décide de se lancer dans la réalisation d'un film dont le sujet lui tient à cœur : rendre hommage à des figures injustement oubliées par l’histoire. Les frères Caudron, deux fils de la paysannerie picarde, furent à l’aube du XXe siècle des pionniers de l’aviation. Les machines volantes qu’ils fabriquaient prenaient leur envol au-dessus des plages de la baie de Somme. Lorsque Simon retourne dans ces lieux imprégnés des souvenirs de sa jeunesse, un phénomène étrange se produit : de mystérieuses marées du temps surgissent, brassant les années, contaminant le passé, le présent, le futur. Amitiés, richesses, amours, filiations : toutes les cartes sont en passe d'être rebattues…
Ubik, Philip K. Dick :
Entre la régression du temps et l'instabilité du monde des morts, Ubik est le piège final des réalités. Dans ce roman culte qui réunit tous les thèmes de la S.F., Philip K. Dick peint le portrait d'une humanité à l'agonie, dominée par la technologie. Pour Joe Chip, le héros spécialisé dans la traque des télépathes, la paranoïa et le doute sont les seules certitudes...
Rue Darwin, Boualem Sansal :
Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt, à Alger. “Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face” est venu. Une figure domine cette histoire : celle de Lalla Sadia, dite Djéda, toute-puissante grand-mère dont la fortune s’est bâtie à partir du bordel jouxtant la maison familiale. C’est là que Yazid a été élevé avant de partir pour Alger. L’histoire de cette famille hors norme traverse la grande histoire tourmentée de l’Algérie, des années cinquante à aujourd’hui. Un récit truculent et rageur dont les héros sont les Algériens, déchirés entre leur patrie et une France avec qui les comptes n’ont toujours pas été soldés. Il parvient à introduire tendresse et humour jusque dans la description de la corruption, du grouillement de la misère, de la tristesse qui s’étend…
Paycheck, Philip K. Dick :
Ingénieur de réputation mondiale, Michael Jennings travaille sur des projets top secrets commandités par des sociétés de haute technologie. À l'issue de chaque mission, sa mémoire à court terme est effacée pour l'empêcher de divulguer la moindre information confidentielle. Puis un chèque substantiel lui est remis.Mais cette fois, l'enveloppe ne contient pas d'argent, juste quelques objets hétéroclites et sans valeur ; et à en croire Rethrick, son dernier employeur, Jennings aurait lui-même renoncé par avance à ses honoraires habituels. Harcelé par un ennemi sans visage, Jennings n'a que quelques heures pour recomposer le puzzle de sa vie et découvrir ce qui se cache derrière les murs de Rethrick Corporation...
Le Petit copain, Donna Tartt :
Dans une petite ville du sud des États-Unis, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre d'un frère décédé, retrouvé pendu à un arbre du jardin. Un meurtre non élucidé qui a anéanti sa famille. Imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, Harriet décide, l'été de ses 12 ans, de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Avec, pour unique allié, son ami Hely. Mais ce que Harriet et Hely vont découvrir est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : un monde inconnu et menaçant, le monde des adultes...
Journal de L. (1947-1952), Christophe Tison :
Ce roman est le journal intime d'un personnage de fiction. Plus d'un demi-siècle après la publication des carnets de son ravisseur par Vladimir Nabokov, Lolita se livre enfin. L'adolescente la plus célèbre de la littérature raconte son road trip dans l'Amérique des années 50, ses ruses pour échapper à son beau-père, ses envies de vengeance, ses amours cachées, ses rêves de jeune fille.
0 notes
Text
8 avril 2023 - Samedi saint : le silence du tombeau
Le Christ est au tombeau. La sphère de Saturne est purifiée et transformée. L’ambiance est lourde et silencieuse… (Mt XXVIII-57/66 + Jn XIX-38/42). Voir l’Év. de Nicodème ou les Actes de Pilate qui expliquent la descente aux Enfers. JOUR DE SILENCE : faire peu d’actes mais prendre le temps d’aller au fond des choses, réfléchir aux effets de ses agissements. Fin du Carême. Voir Semaine sainte : http://www.mariepascaleremy.org
0 notes
Text
LA CERTITUDE DE LA RÉSURRECTION
Le récit de la naissance contient à la fois l’ignominie et la majesté. Son ministère public suscite l’éloge et le mépris, l’accueil et le rejet, les cris de « Hosanna ! et "Crucifiez-le!" S'approchant de l'ombre de la mort, Il exhiba la percée translucide de la transfiguration.
Le passage du pathos de la croix à la grandeur de la résurrection n’est pas brutal. Il y a un crescendo ascendant qui gonfle jusqu'au moment de sortir des vêtements funéraires et du linceul du tombeau. L'exaltation commence par la descente de croix immortalisée dans l'art chrétien classique par la Pietà. Avec la disposition du cadavre de Jésus, les règles ont été enfreintes. Dans des circonstances judiciaires normales, le corps d’un criminel crucifié a été abandonné par l’État et jeté sans cérémonie dans la Géhenne, la décharge municipale à l’extérieur de Jérusalem. Là, le corps a été incinéré, soumis à une forme païenne de crémation, privé de la dignité d'un enterrement juif traditionnel. Les incendies de la géhenne brûlaient sans cesse comme mesure de santé publique nécessaire pour débarrasser la ville de ses ordures. La Géhenne a servi à Jésus de métaphore appropriée de l’enfer, un endroit où les flammes ne s’éteignent jamais et où le ver ne meurt pas.
Pilate a fait une exception dans le cas de Jésus. Peut-être avait-il une conscience meurtrie et était-il poussé par la pitié à accéder à la demande d’enterrement de Jésus. Ou peut-être a-t-il été poussé par une puissante Providence pour assurer l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe selon laquelle Jésus ferait sa tombe avec les riches ou de la promesse de Dieu selon laquelle il ne laisserait pas son Saint voir la corruption. Le corps du Christ a été oint d'épices et enveloppé dans du lin fin pour être déposé dans le tombeau appartenant au patricien Joseph d'Arimathie.
Pendant trois jours, le monde fut plongé dans l’obscurité. Les femmes de l’entourage de Jésus pleuraient amèrement, ne trouvant qu’une maigre consolation dans la permission d’accomplir l’acte tendre d’oindre son corps. Les disciples s’étaient enfuis et s’étaient regroupés dans une cachette, leurs rêves brisés par le cri : « Tout est accompli ».
Pendant trois jours, Dieu resta silencieux. Puis il a crié. Avec une puissance cataclysmique, Dieu a roulé la pierre et a déclenché un paroxysme d’énergie créatrice de vie, l’infusant une fois de plus dans le corps immobile du Christ. Le cœur de Jésus se mit à battre, pompant du sang glorifié dans des artères glorifiées, envoyant une puissance glorifiée aux muscles atrophiés par la mort. Les vêtements funéraires ne pouvaient pas le lier alors qu'il se levait et quittait la crypte. En un instant, le mortel devint immortel et la mort fut engloutie par la victoire. À un moment historique, la question de Job a reçu une réponse une fois pour toutes : « Si un homme meurt, revivra-t-il ? Voici le moment décisif de l’histoire humaine, où la misère de la race se transforme en grandeur. Ici, le kérygme, la proclamation de l'Église primitive, est né avec le cri : « Il est ressuscité ».
Nous pouvons considérer cet événement comme un symbole, une belle histoire d’espoir. Nous pouvons le réduire à un moralisme qui déclare, comme l’a dit un prédicateur : « Le sens de la résurrection est que nous pouvons affronter l’aube de chaque nouveau jour avec un courage dialectique. » Le courage dialectique est la variété inventée par Frédéric Nietzsche, le père du nihilisme moderne. Le courage dialectique est un courage en tension. La tension est la suivante : la vie n’a pas de sens, la mort est ultime. Nous devons être courageux, sachant que même notre courage est vide de sens. C’est un déni de résurrection baigné dans le désespoir d’un espoir existentiel tronqué.
Cependant, le Nouveau Testament proclame la résurrection comme un fait historique sobre. Les premiers chrétiens ne s’intéressaient pas aux symboles dialectiques mais aux réalités concrètes. Le christianisme authentique subsiste ou s’effondre avec l’événement spatio-temporel de la résurrection de Jésus. Le terme chrétien souffre du fardeau de mille qualifications et d’une myriade de définitions diverses. Un dictionnaire définit un chrétien comme une personne civilisée. On peut certes être civilisé sans affirmer la résurrection, mais on ne peut alors pas être chrétien au sens biblique du terme. Celui qui prétend être chrétien tout en niant la résurrection parle avec une langue fourchue, et nous devrions nous en détourner.
La résurrection distingue Jésus de toute autre figure centrale des religions du monde.
La résurrection de Jésus est radicale au sens originel du terme. Cela touche à la base, à la « racine » de la foi chrétienne. Sans cela, le christianisme ne devient qu’une autre religion conçue pour titiller nos sens moraux avec des platitudes de la sagesse humaine.
L’apôtre Paul a exposé les conséquences claires et irréfutables d’un christianisme « sans résurrection ». Si Christ n’est pas ressuscité, raisonnait-il, nous nous retrouvons avec la liste de conclusions suivante (1 Cor. 15 : 13-19) :
1. Notre prédication est futile.
2. Notre foi est vaine.
3. Nous avons déformé Dieu.
4. Nous sommes toujours dans nos péchés.
5. Nos proches décédés ont péri.
6. Nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Ces six conséquences révèlent clairement le lien intérieur entre la résurrection et la substance du christianisme. La résurrection de Jésus est la condition sine qua non de la foi chrétienne. Supprimez la résurrection et vous supprimez le christianisme.
Cependant, les auteurs bibliques ne fondent pas leur affirmation sur la résurrection sur sa cohérence interne à l’ensemble de la foi. Il ne s’agit pas simplement d’une déduction logique tirée d’autres doctrines de foi. Ce n’est pas que nous devons affirmer la résurrection parce que les alternatives sont sombres. La résurrection n’est pas affirmée parce que la vie serait sans espoir ou intolérable sans elle. Cette affirmation ne repose pas sur des spéculations mais sur des données empiriques. Ils virent le Christ ressuscité. Ils lui parlèrent et mangèrent avec lui. Ni sa mort ni sa résurrection ne se sont produites dans un coin, comme la prétendue réception par Joseph Smith d’une révélation spéciale. La mort de Jésus était un spectacle public et une question de notoriété publique. Le Christ ressuscité a été vu par plus de cinq cents personnes à la fois. La Bible présente l’histoire à ce sujet.
L’objection la plus forte soulevée contre le récit biblique de la résurrection de Jésus est la même objection soulevée contre d’autres miracles bibliques, à savoir qu’un tel événement est impossible. Il est ironique que le Nouveau Testament aborde la question de la résurrection du Christ dans une direction exactement opposée. Dans son discours de Pentecôte, Pierre a déclaré : « Dieu l’a ressuscité, libérant les affres de la mort, parce qu’il n’était pas possible d’en être retenu » (Actes 2 :24).
Pour énoncer le principe énoncé ici, je dois me permettre d’utiliser une double négation. Il était impossible que Christ ne soit pas ressuscité. Pour que la mort ait retenu Christ, il aurait fallu la violation suprême et impensable des lois de la mort. L’homme moderne considère comme une loi inexorable de la nature que ce qui meurt reste mort. Cependant, c���est une loi de la nature déchue. Dans la vision judéo-chrétienne de la nature, la mort est entrée dans le monde comme un jugement sur le péché. Le Créateur a décrété que le péché était une offense capitale : « Le jour où vous en mangerez, vous mourrez sûrement » (Genèse 2 : 17) était l’avertissement initial. Dieu a accordé une prolongation de la vie au-delà du jour du péché, mais pas indéfiniment. La sanction initiale n'a pas été complètement annulée. Mère Nature est devenue le bourreau suprême. Adam a été créé avec à la fois la possibilité de mourir (posse mori) et la possibilité de l'éviter (posse non mori). Par sa transgression, il a perdu la possibilité d'éviter la mort et a encouru, en guise de jugement, l'impossibilité de ne pas mourir (non posse non mori).
Jésus n'était pas Adam. Il était le deuxième Adam. Il était libre du péché, à la fois originel et actuel. La mort n’avait aucun droit légitime sur Lui. Il a été puni pour le péché qui lui était imputé, mais une fois le prix payé et l’imputation levée de son dos, la mort a perdu son pouvoir. Dans la mort, une expiation a été faite ; dans la résurrection, la parfaite absence de péché de Jésus a été confirmée. Il a été, comme l’affirment les Écritures, ressuscité pour notre justification ainsi que pour sa propre justification.
Les quotients de probabilité de Hume écartent la résurrection parce qu’il s’agissait d’un événement unique. Il avait raison sur un point. C'était un événement unique. Bien que l’Écriture relate d’autres récits de résurrection, comme la résurrection de Lazare, ils appartenaient tous à une catégorie différente. Lazare est mort de nouveau. Le caractère unique de la résurrection de Jésus était lié à un autre aspect de son caractère unique. Cela était lié à son absence de péché, une dimension de la personne de Jésus qui serait encore plus unique si l’unicité était capable de degrés.
Si Dieu permettait à Jésus d’être lié pour toujours par la mort, cela aurait été pour Dieu de violer son propre caractère juste. Cela aurait été une injustice, un acte qu’il est suprêmement impossible à Dieu de commettre. La surprise n’est pas que Jésus soit ressuscité, mais qu’il soit resté dans le tombeau aussi longtemps. C’est peut-être la condescendance de Dieu envers la faiblesse humaine et l’incrédulité qui l’a incité à garder Christ captif, pour s’assurer qu’il n’y aurait aucun doute sur sa mort et que la résurrection ne serait pas confondue avec une résurrection.
La résurrection distingue Jésus de toute autre figure centrale des religions du monde. Bouddha est mort. Mohammed est mort. Confucius est mort. Aucun de ceux-ci n’était sans péché. Aucun n’a offert d’expiation. Aucun n’a été justifié par la résurrection.
Si nous chancelons d’incrédulité devant la réalité de la résurrection, nous ferions bien de considérer le sort des deux hommes marchant vers Emmaüs ce week-end. Luc rapporte l'événement pour nous (Luc 24 : 13-35.). Alors que les deux hommes s’éloignaient de Jérusalem, Jésus les rejoignit incognito. Ils ont prétendu informer Jésus des événements de la crucifixion et ont montré une impatience évidente face à son apparente ignorance de la question. Lorsqu'ils racontèrent le récit des femmes concernant la résurrection, le Christ les réprimanda :
« Ô insensés et lents de cœur à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! N'était-il pas nécessaire que le Christ souffrît ces choses et entre dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et tous les prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait.
Quand les deux eurent les yeux ouverts et qu'ils reconnurent Jésus cette nuit-là, ils se dirent : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas en nous pendant qu'il nous parlait en chemin, pendant qu'il nous ouvrait les Écritures ?
Un chrétien n'est pas un sceptique. Un chrétien est une personne au cœur brûlant, au cœur enflammé par la certitude de la résurrection.
- R.C. Sproul
0 notes
Text
Le temple | N006
Je suis le professeur Henny Armitage. Bibliothécaire à l'université du Miskatonic, je faisais partie de l’équipe archéologique engagée à la recherche de la mythique boîte de Pandore suite à la découverte de textes portant sur ce sujet, dans une partie récemment redécouverte de Pompéi. Nous avions donc, après traduction et étude, suivi les indications du texte. Nous étions arrivés au temple,
fourbus. L’édifice, bien que de construction clairement grecque, semblait différent du style habituel... Il ressemblait à une prison. J'avais déjà pénétré à l’intérieur de monuments antiques, je connaissais donc l'odeur de ce genre d'endroit, la poussière, parfois la pourriture, mais rien ne nous avait préparé à ça. Un atroce souffle d'outre-tombe, de charogne, chargé de malignité nous accueillit, tel un funeste présage. Une volée de marches s'étendait devant nous, semblant mener au centre du monde. Nullement rassurés, nous nous engageâmes dans le maigre corridor jusqu'à une première pièce. Au centre de celle-ci une immonde statue se tenait, silencieuse, semblant somnolente ou morte dans le silence des lieux... Quel odieux artiste aurait osé donner forme à un tel
cauchemar ? L'être de pierre se tenait, décharné, une immense masse chevelue, des mains osseuses se terminant par des griffes... Sans doute s'agissait-il d'un simulacre destiné à effrayer les pilleurs du
temple. Après quelques photos de la si bien faite quoique horrible statue, nous suivîmes à nouveau le chemin…
Ce temple était en fait une véritable galerie des horreurs. Chaque nouvelle pièce comportait sa figure, son chef-d’oeuvre de monstruosité. Plus l'on descendait, plus les figures de roc semblaient inhumaines, démentes. Au terme d'une interminable descente, une nouvelle porte nous fit obstacle. Toute de marbre, elle était finement gravée, recouverte de multiples messages. Nous en fîmes des photos, et quant à moi, je choisis de décalquer les inscriptions avec une feuille et un crayon de papier afin de pouvoir les traduire au mieux par la suite. La porte s'ouvrit en rechignant, dans un grondement insupportable. Nous découvrîmes enfin l'origine de l'odeur atroce : les corps décomposés des constructeurs du lieu. Ils gisaient là, cadavres rongés par les siècles et l'odeur, emprisonnée par ces murs, était restée, tel un écho fantôme du sort de ces malheureux. Au centre du
tombeau se trouvait un petit pilier de marbre, surmonté d'une bloc cubique, totalement nu et pourvu d’une sorte d’ouverture. Derrière nous la porte se referma brutalement, nous faisant tous sursauter.
Nous nous approchâmes doucement du coffret, dans un silence presque religieux... L'aura mythologique chargée d'histoire de l'objet nous fascinait tous, nous clouant sur place.. Finalement, décidant de rompre le charme, l'un des porteurs de l'expédition prit l'objet, SANS L’OUVRIR et le déposa dans un coffre de protection, prévu à cet effet. La porte se révéla encore plus dure à manier de l'intérieur, mais céda après quelques efforts des gaillards les plus forts du groupe. Là nous attendait une mauvaise surprise... Les statues avaient disparu. Elles semblaient toutes s'être dissipées, et, minée par les lamentations des plus superstitieux d'entre nous, l'ambiance de la remontée se révéla beaucoup plus pesante.
Finalement, quand nous pûmes enfin sortir du temple, l’atmosphère qui se dégageait de la végétation qui avait poussé autour au cours des siècles avait beaucoup changé. La jungle qui semblait vivante et tranquille lors de notre arrivée semblait maintenant beaucoup plus sombre et presque...maléfique, comme si elle était chargée de mauvaises intentions. Il n'y avait aucune bourrasque de vent, et pourtant, les arbres et les plantes se mouvaient comme si une tempête se déchaînait.
Les premières pertes eurent lieu ici... Certains superstitieux, trop effrayés, décidèrent de fuir dans la forêt avant que l'on ait eu le temps d'esquisser un geste. Ils furent littéralement attrapés et étranglés ou écrasés par les branches des arbres les plus proches d'eux. Il fut décidé de suivre les chemins les moins boisés afin d'éviter les pertes inutiles et de détruire les arbres que l'on ne pourrait pas éviter. Bien que bonne, l'idée nous ralentit considérablement et une autre personne fut attrapée et tuée. Après un chemin assez considérable, l'on put finalement apercevoir l'avion qui nous avait emmenés ici son pilote... Pourtant, un changement notable avait eu lieu. L'appareil flambant neuf que nous avions quitté n'étais plus qu'une ruine, rongée par la rouille, et le pilote un vieillard... Nous allions devoir faire la route jusqu'à la ville à pied. Malheureusement, la nuit tombant, décision fut prise de tenir un camp sur place afin d'affronter la nuit. Alors que nous venions d'allumer le feu, un bruit ignoble déchira le silence. Un cri inhumain et terrifiant, hostile, et qui semblait nous être directement adressé. Immédiatement après, une créature apparut, avançant lentement dans notre direction...
C'était la première statue. Elle se tenait bizarrement, comme si elle souffrait de douleurs internes. Pourtant, avant que l'on ait pu réagir, la créature se jeta sur l'homme le plus proche d'elle et le saisit à la gorge. Un horrible bruit de succion résonna, comme si la pauvre victime se faisait vider de toutes substances vitales, puis la créature relâcha son emprise. L'homme avait dans la trentaine quand il avait été attrapé, mais ce fut la dépouille d'un vieillard centenaire qui s'écroula au sol. Horrifié et dans un état second, je saisis un des fagots de bois brûlant, et d'un geste brusque, le lançai au visage de la créature. Le morceau de bois rebondit contre son visage et s'écrasa à ses pieds. Le feu monta alors à l'assaut des jambes de la créature, les léchant sans parvenir à lui faire le moindre mal, à part la ralentir un peu.
Profitant de l'occasion, nous décidâmes de nous enfuir après avoir convenu d'un point de rendez-vous. J'ai donc passé la nuit dans un buisson, caché et attentif à chaque bruit. Plusieurs hurlements résonnèrent durant cette longue et difficile nuit. Au matin, nous n'étions plus qu'une vingtaine. Les autres avaient disparu, avalés par les créatures hantant la nuit. Après un frugal petit déjeuner, nous reprîmes la route, avançant toujours sur le même terrain. Après une demi-heure de marche, une nouvelle créature se mit en travers de notre chemin. Il s'agissait d'une armure, d'un métal très sombre, comme peinte à l'encre de chine. Elle se tenait sur un cheval, lui aussi couleur ténèbres. Il avait un sabre de métal sanguinolent à la ceinture. Le casque se tourna dans notre direction puis l’armure reprit son chemin sans plus se soucier de nous. Nous crûmes que cela n'aurait aucune incidence mais dix minutes plus tard une dispute se déclara. Une partie du groupe jugea le guide inapte et proposa de le remplacer, ce à quoi les autres répondirent par des insultes et gestes grossiers.
Une folie sanglante s'empara de nous et cela ne fut pas bien long avant que l'on en vienne aux poings. Au coeur de la bataille, alors que je m’apprêtais à donner le coup fatal à un ami de longue date, une image m'apparut. Niché au coeur d'un bosquet, à moitié caché, le chevalier nous observait... Ce n'est sans doute que mon imagination, mais je crus discerner l'ébauche d'un sourire sous le revêtement d'acier. C'est alors qu'un coup violent me saisit à la nuque, et je me suis effondré.
Bien plus tard, quand j'ai finalement repris conscience, gisaient autour de moi les cadavres de mes compagnons. Me saisissant de la boussole et de la carte, je me promis de survivre et de regagner la ville, en mémoire de tous ceux qui avaient péri lors de ces tragiques événements. Après quelques jours de marche et de nuits de terreur, une nouvelle créature se montra, bien que je ne pus la voir que furtivement. Elle était complètement enveloppée d'une lourde et épaisse cape, seuls ses yeux étaient visibles, deux trous de lumière malsaine dans ce visage recouvert d'obscurité. Lorsque son regard croisa le mien, quelque chose en moi se brisa, et mon esprit fut submergé de visions : des horreurs cosmiques se riant de moi, des paysages de désolation, les cadavres décharnés des miens se moquant de moi...
Je ne me rappelle pas beaucoup cette période. Je me rappelle juste la soif et la détermination d'avancer toujours dans la même direction. La folie empirait sans cesse, jusqu'à son apothéose finale. C'était les pires des visions. Je voyais le dédale d'une ville inhumaine, profondément dérangeante, bâtie sur des principes non euclidiens. J'apercevais parfois ses habitants, vaguement humanoïdes, le visage recouvert d'immondes tentacules, deux ailes de cuir parcheminés dans le dos, plongés dans un profond sommeil. Je sentais que ces créatures n'étaient pas mortes, qu'il suffirait que cette ville crève la surface des flots par le miracle d'un tremblement de terre ou que sais-je encore et aussitôt, cet équipage de damnation, ces riverains infernaux se rueraient sur le monde, se jouant de nos lois physiques comme ils l'avaient fait autrefois pour bâtir l'horreur sans nom de cette ville. Je me rappelle que, trop affaibli par la soif et la fièvre, je me suis effondré, espérant enfin mourir et trouver la paix... Le dernier bruit que j’entendis : celui de pas.
Plus tard, quand je pus enfin rouvrir les yeux, je me trouvais dans une petite chambre de pierre, et de la nourriture refroidissait tranquillement, attendant mon réveil. Mes sauveurs étaient une famille de paysans ayant décidé de ne pas fuir le cataclysme qui s’était déchaîné. Aujourd'hui je viens enfin de finir la traduction du texte de la porte du temple et j'ai appris l'horrible vérité : le temple entier ETAIT la boîte de Pandore !!
_______________________
Pour voter pour votre nouvelle préférée, envoyez le titre et le numéro de la nouvelle par mail :
Vous avez jusqu'au 19 novembre, à minuit !
1 note
·
View note
Photo
Descente de la croix, Mise au tombeau, Descente aux Limbes, Les Saintes Femmes au tombeau, Résurrection du Christ, Apparition à Madeleine. Stained glass, Church of Sainte-Walburge, Alsace
(x)
0 notes
Text
Mardi 21 avril 2020 : commentaire Saint Éphrem
Le Pasteur de tous est descendu, Il a cherché Adam, brebis perdue, Il l'a porté sur ses épaules et est remonté. Il s'est fait lui-même sacrifice offert au Maître du troupeau (Lc 15,4; Jn 10,11). Bénie soit sa descente vers nous ! Il s'est répandu, rosée et pluie vivifiante, Sur Marie, cette terre assoiffée. Grain de blé, il est descendu dans la terre ; Il en est remonté, gerbe et pain nouveau (Jn 12,24). Bénie soit son offrande ! (...) De la hauteur, la puissance est descendue pour nous, Du sein de la Vierge, l'espérance a brillé pour nous, Du tombeau la vie est apparue pour nous, À la droite du Père, il siège en roi pour nous. Béni soit son honneur ! De la hauteur il a coulé comme un fleuve ; De Marie il est sorti comme un rejeton ; Du bois il a pendu comme un fruit, Et il est monté au ciel, offrande des prémices. Bénie soit sa volonté !
0 notes
Text
7e parole du Christ en Croix : « Père, entre tes mains je remets mon esprit »
« C'était déjà environ la sixième heure (c'est-à-dire : midi) ; l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure, car le soleil s'était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri :“Père, entre tes mains je remets mon esprit”. Et après avoir dit cela, il expira. » (Luc 23, 44-46)
Samedi après l'Ascension le prêtre Yves Rachael assiste à l'Extrême-Onction de dom Yves reçue avec respect et dévotion. Sous ses regards, face à lui, dans une fenêtre, une croix avec l'image du Crucifié. Il ne cessait de la regarder, disant les psaumes, répondant aux prières. Dom Yves se trouvait par terre sur un lit de paille, habillé.Panthonada, sa servante, la veuve de Rivallon le jongleur, se souvient qu'alors Yves perd la parole. Il a le regard fixé sur la Croix, joint parfois les mains, se signe dévotement et expire paisiblement avant le lever du soleil. Pour tous les assistants il avait l'air de sourire et transpirer, paraissait plus beau, plus rosé que de son vivant.
Y. Rachael l'accompagne à la cathédrale : je portais un cierge devant le corps. Il y avait grande affluence de gens qui touchaient et baisaient avec très grande dévotion pieds et mains du défunt. Dernière marche d'Yves, triomphale, santo subito aurait dit une foule romaine, c'est le premier Pardon de saint Yves de Minihy à Tréguier. Constance Ymbert de Tréguier est là : une multitude de pauvres, d'estropiés, d'infirmes pleuraient sa mort. La foule où se mêlent jeunes et vieux, pauvres et riches, lui dit son affection, cette foule qui le protégea des sergents du roi, foule poussiéreuse, misérable, chargée d'ulcères et de péchés, foule murmurante, implorante. Typhaine de Pestivien la décrit : on faisait toucher parures et anneaux à sa dépouille, on croyait sans l'ombre d'un doute que dom Yves serait saint vu ses mérites. Elle a obtenu « un bout de sa ceinture, une cordelette de laine » et en prend « un soin respectueux comme d'une relique car, dit-elle, cet homme vertueux est un saint. » Le recteur Darien de Trégroin voit Yves dépouillé de ses habits, sa chemise placée parmi les reliques.
Témoin n°40-, Panthonada, veuve de Rivallon le Jongleur, de la paroisse de Priziac, diocèse de Vannes, âgée de 80 ans…
Rivallon, mon défunt mari et moi-même, accompagnés des quatre enfants que j'avais, nous vînmes, onze ans environ avant la mort de dom Yves, à sa maison de Ker Martin pour recevoir aumônes et hospitalité pour l'amour de Dieu. Dom Yves nous accueillit avec beaucoup de joie, et pendant ces onze années-là, ou à peu près, il nous a gardés chez lui, pourvoyant à notre nourriture et à notre habillement.Dans la semaine de sa mort, un jour, je ne sais plus lequel, dom Yves, malade et faible au point de ne pouvoir se soutenir mais tenu debout de temps en temps par quelques assistants dont j'ai oublié les noms, célébra la messe dans sa chapelle de Ker Martin. J'y assistais et j'ai donc vu la scène. Un samedi très tard dans la soirée, j'ai vu dom Amon Gorec, prêtre, curé de l'église de Tréguier, administrer à dom Yves le sacrement de l'Extrême-Onction et lui faire les onctions ; et j'ai entendu dom Yves répondre lui-même aux prières qui accompagnent l'onction et aux autres prières qu'on lisait au cours de cette cérémonie. L'onction achevée, il perdit l'usage de la parole. Alors le regard fixé sur la croix qui se trouvait là placée devant lui, joignant de temps en temps les mains, et à plusieurs reprises se signant et se protégeant dévotement du signe de la croix, il expira. De sa bouche, de son nez, de ses oreilles ou de ses yeux ne sortit ni bave ni autre chose. Pour tous les assistants il avait pour ainsi dire l'air de sourire et de transpirer, et il paraissait plus beau et plus rosé que de son vivant. Il y a vingt ans ou environ que dom Yves est mort, à la fête de la Pentecôte ou à celle qui tombe le plus près aux environs…
Les foules affluent au Tombeau d'Yves, chacun raconte les miracles qu'il a vus, son tombeau devient le cœur battant de la cité de Tréguier, à mille lieues de l'ambiance feutrée de nos églises. Les foules médiévales sont bruyantes, enthousiastes, enflammées. Fols, boiteux, paralysés se pressent pour supplier ou rendre grâce. Se côtoient là ceux qui ont été guéris ou sauvés en se vouant à Yves : mamans aux accouchements difficiles, enfants qu'on croyaient morts et sauvés de la noyade ou de la fièvre, aveugles et estropiés guéris ; même un condamné rescapé de la pendaison. Au tombeau fleurissent les ex-voto, les béquilles inutiles laissées là. Au cœur de nos tempêtes, en un temps où les droits naturels tels ceux de la famille sont ballottés, où lescomportements procéduriers multiplient les conflits, Yves ne reste-t-il pas un phare pour les hommes, les juges, les avocats et les juristes de bonne volonté ?
On ne peut qu'approuver Alain Thomas de Ploulec'h : que dire de plus ? La sainteté d'une telle vie ne peut s'exprimer par des mots. Seule la prière peut permettre d'en découvrir les mille facettes.
Méditer avec le Cardinal Journet : S'abandonner librement à vivre en Lui
« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Parce que le Fils a fait son œuvre, il peut désormais s'en remettre au Père avec tout ce qu'il a pris sur Lui pour notre Salut. Le cardinal Journet insiste sur cet abandon volontaire, librement consenti, qui est celui seul que Dieu regarde en chaque homme. Pour Dieu ne compte que ce que nous avons fait librement, dans le bien comme dans le mal. Aussi, la fin de cette vie temporelle du Christ, qui ne recommencera plus jamais, marque le début de la vie de l'Église, par laquelle nous sommes tous unis en Lui. “Le Christ est mort, l'Église naît, le monde est sauvé”. Le Christ est mort, vive le Christ ! Mais non pas comme un simple succession, comme une constance : maintenant que tout est consommé, que nous avons vu le chemin la vérité et la vie qu'Il nous désigne jusque sur la croix, tout peut commencer pour le monde renouvelé dans le corps de l'Agneau, dans la sang et l'eau jaillissant de son côté.
Cardinal Charles Journet, Les sept paroles du Christ en croix, Seuil, avril 1998, 182p.
En ce Samedi Saint méditons sur la formule que nous récitons dans le Je crois en Dieu
… Il est descendu aux enfers
Dès le milieu du IVe siècle, la formule fait partie des symboles de foi.La descente aux enfers représente d'abord la dernière étape de l'abaissement du Christ, elle signifie que le Christ est pleinement mort entre le vendredi saint et Pâques. Il n'est pas encore ressuscité, il a été jusqu'au bout de l'amour. La descente aux enfers c'est le silence apparent de Dieu.
Dans la 1re épître de Pierre (3, 18-20.4, 6) Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été vivifié selon l'esprit. C'est en lui qu'il s'en alla même prêcher aux esprits en prison, à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque se prolongeait la patience de Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau… C'est pour cela, en effet, que même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin que, jugés selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'Esprit.
En descendant aux enfers (= le séjour des morts, à ne pas confondre avec l'Enfer), selon l'épître de st Pierre, le Christ apporte la bonne nouvelle aux morts, aux esprits en prison. Le Christ tire les morts de leur ténèbres, il les libère de la mort, il descend au Shéol pour en arracher les âmes des justes. Ainsi tous les hommes peuvent être sauvés, même ceux qui sont déjà morts, c'est le salut offert à tous.
Les représentations byzantines montrent la résurrection du Christ comme la sortie des enfers. Les grecs l'appellent l'anastasis. Le Christ debout, éclatant de lumière, est entouré souvent d'une mandorle symbole de la gloire divine. Il foule a ses pieds les portes brisées des enfers au dessus d'un abîme noir. Il attire à lui d'une main Adam et de l'autre main, il entraîne Ève. Tous les deux émergent de leur cercueil.
Icône de la Descente aux enfers. Dans la tradition orientale, l'icône de la résurrection du Christ le représente descendant aux enfers.Le centre de la composition est la personne glorieuse du Christ, jaillissant tel l'éclair. Ayant brisé les portes de l'enfer, le Christ les piétine et saisi le poignet d'Adam qu'il arrache vigoureusement des ténèbres de la mort. Avec Adam, c'est toute l'humanité qui est entraînée. C'est le Christ qui a pris l'initiative de notre salut. Au premier plan, sortant aussi de la tombe, Ève lève les mains couvertes par un pan de son vêtement en signe de révérence.Derrière elle, se pressent à droite Moïse, des justes et des annonciateurs de la venue du Sauveur. À gauche, vêtus d'ornements royaux, David et Salomon sont tout prière et accueil. Près de David, Jean-Baptiste, le Précurseur, montre le Christ.Crochets, verrous, clés et chaînes rompues jonchent le trou noir des enfers où gît le démon lié ; les montagnes resserrées et hautes illustrant les hauteurs éternelles, soulignent la profondeur des enfers.Dans son corps spirituel, transfiguré, le Christ échappe aux lois du monde, à la pesanteur marquée de corruptibilité et de mort. Son corps paraît suspendu dans l'espace.Premier de cordée de tout le genre humain, Il est désormais toute transparence, ouverture et communion.
COMME SAINT YVES, libéré de toutes les conventionssociales et totalement offert au prochain,SEIGNEUR, NOUS VOULONS JETER AUX FONDS DES ENFERSVAINCUS PAR TON AMOURTOUT CE QUI ENCHAÎNE NOS VIES,T'OUVRIR TOUTES LES PORTES,VIENS BRISER TOUTES LES CHAÎNES, TOUS LES VERROUSQUI ENTRAVENT NOS VIES !
Rejoindre la Confrérie des Témoins de saint Yves
Comment être Témoin de saint Yves ?
Je m'inscris comme Témoin de saint Yves
Dix propositions sont faites aux « Témoins de saint Yves », en voici deux :
Saint Yves proposait à ses plaignants de célébrer la messe du Saint Esprit pour ramener la paix entre eux, aussi chaque matin, je prie l'Esprit Saint pour qu'Il me guide sur les routes spirituelles ouvertes par saint Yves. Je peux réciter cette prière :
Prière à l'Esprit Saint : Esprit Saint, âme de mon âme, je T'adore et je T'aime, éclaire-moi, guide-moi, fortifie-moi, console-moi, indique-moi la route. Je m'en remets, à l'exemple de saint Yves, à tout ce que Tu désires de moi, fais-moi seulement connaître Ta volonté pour éclairer mon chemin. Seigneur Esprit Saint je me tourne vers Toi avec confiance, appuyé sur la prière de ton serviteur saint Yves ; Tu lui as donné en son temps de juger avec équité, d'assister les pauvres. Aussi avec Ton aide, je prends aujourd'hui saint Yves comme modèle de sainteté.
La piété mariale de saint Yves était bien connue, l'église qu'il a fondée à Minihy lui était dédiée. Comme lui je me confie à l'intercession de Marie, notre Mère, Mère de l'Église, en récitant souvent le chapelet et chaque jour cette prière copte du 3e siècle : Prière à la Vierge Marie du 3e siècle :
« Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie ».
via Fonds St-Yves https://ift.tt/39ZX26H
0 notes