#de 1876 à 1877
Explore tagged Tumblr posts
Note
do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante, […] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861) […] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre, Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle, Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même ! Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit, L’heure où l’existence, pour moi, Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains, Sans hiers et sans lendemains, Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total, Celle où, jusqu’oublier mon mal Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie, Car je ne fus ce que suis, — Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent, Nul n’aura comme moi si chaudement aimé La lumière des jours et la douceur des choses, L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes Ont plus touché mes yeux que les regards humains, Je me suis appuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent, Le bouleau virginal à l’ivoire changeant Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines. Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns, Et des acacias aux verdures lointaines Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié ! O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite ! Sur la Terre comme au Ciel ; sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […]. Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […] Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse, Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps L'Univers sème ses formes Véhicule ses songes S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe Empoignant son noyau La Terre emporte l'histoire Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres Partir partir Je ne suis pas de ceux qui restent La maison le jardin tant aimés Ne sont jamais derrière mais devant Dans la splendide brume Inconnue
2. Lorsque la mort viendra Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui Un grand soir droit laiteux et immobile Et surtout je voudrais Que tout se tienne bien tranquille Pour que j'entende Une dernière fois respirer cette terre Pendant que doucement s'écarteront de moi Les mains aimées Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble c'est le nom du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles leur vie scintille
instant après instant elles chuchotent que nous avons aussi des moments miroitants minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde. 2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit, croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille, et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes lumineuses d'une feuille venue jusqu'à la branche pour remuer avec le souffle danse et boit l'eau qui la sauve au matin quand recommence son chemin vers le soir
et je marche aussi d'un pas qui repose dans l'infini j'écoute le monde qui bruit à travers les arbres seuls comme des êtres occupés à devenir leur forme singulière
#tumblr's garbage new post editor keeps randomly un-italicising my italics :l#anyway i really like anna de noailles and renée vivien in particular#also marie-claire bancquart whom i discovered more recently!
261 notes
·
View notes
Text
Dipendenze (addiction)
La morfinomane (the morphine addict), 1899 | Vittorio Corcos (1859-1933, Italia)
The absinthe drinker, 1901 (Praga, Café Slavia) | Viktor Oliva (1861-1928, Czechia)
Morfinomani (morphine addicts), 1905 | Serafino Macchiati (1861-1916, Italia)
La buveuse d’absinthe, 1907 | Léon Spillaert (1881-1946, Belgium)
Buveurs d'absinthe, 1875-76 (Musee d'Orsay, Paris) | Edgar Degas (1834-1917, France)
Couverture pour 'Jouir... mourir' de Victorien du Saussay (1868-1928, France), 1894 | Maurice Louis Henri Neumont (1868-1930, France)
La buveuse d’absinthe, 1876 - edizione 1905 (Collezione privata, Roma) | Félicien Rops (1833-1898, Belgium)
La vitrioleuse, 1894 (Van Gogh Museum, Amsterdam) | Eugène Grasset (1845-1917, France) - gli effetti dell'assenzio
Les Incompris, 1904 ca. (Musée des Beaux-Arts, Quimper) | André Devambez (1867-1944, France) - Paul Verlaine (?) primo a dx, Victorine Meurent (in rosso) è l'Olympia di Manet 40 anni dopo
À Grenelle: L’attente, 1887 ca. (Clark Art Institute, Williamstown) | Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901, France) - bevitrice d'assenzio
Plum Brandy, 1877 ca. (National Gallery of Art, Washington) | Édouard Manet (1832-1883, France)
La morphinomane, 1897 | Eugène Grasset (1845-1917, France)
Pornocratès - La dame au cochon, 1896 (Musée Félicien Rops, Namur) | Félicien Rops (1833-1898, Belgium) & Albert Bertrand (1852-1912, France)
from 'Jugend', 1896 | Otto Seitz (1846-1912, Germany)
Opium dreamer | Catherine Abel (Australia, 1966)
L'Indemoniata (The Demoniac), 1893 | Joseph Middeleer (1865-1939, Belgium)
17 notes
·
View notes
Text
Portrait of a Communard (1) : Arthur Arnould (1833-1895)
During the Second Empire, Arthur Arnould was a journalist at the Revue nationale, a newspaper opposed to Napoleon III. In 1870, he joined La Marseillaise.
After the proclamation of the Third Republic, he became assistant librarian of the city of Paris.
On March 26, 1871, he was elected to the Council of the Commune, as a representative of the 4th arrondissement. He was first a member of the Commission of External Relations, whose delegate was Pascal Grousset. In April, he joined the Commission of Labor and Exchange, whose delegates were Augustin Avrial, Léo Frankel, Benoît Malon, and Albert Theisz. He then joined the Commission of Subsistence, under the responsibility of Auguste Viard. Finally, we find him at the Commission de l’Enseingement, under the responsibility of Edouard Vaillant.
During the Commune, Arthur Arnould worked for Le Rappel, La Nouvelle République, and L’ Affranchi. On May 1, alongside Auguste Vermorel, he became an editor at the Journal officiel. When the Committee of Public Safety was created, he was one of the nineteen internationalists of the anti-authoritarian minority, alongside Andrieu, Avrial, Babick, Beslay, Chalain, Clémence, Cluseret, Frankel, Girardin, Langevin, Lefrançais, Longuet, Malon, Pindy, Serraillier, Rheiz, Vaillant, Varlin. As a reminder, the Committee of Public Safety, following the proposal of Jules Miot, was established on May 1, 1871, by 45 votes to 22. The five members were Antoine Arnaud, Gabriel Ranvier, Léo Meillet, Félix Pyat, and Charles Gérardin. The anti-authoritarians saw their power confiscated by the Committee of Public Safety; they were ousted from the delegations. On May 15, Arthur Arnoult signed the declaration of the internationalist minority, which publicly denounced the "dictatorship" of the Committee of Public Safety, "The Paris Commune has abdicated its power into the hands of a dictatorship to which it has given the name of Public Safety."
In November 1872, Arthur Arnould was sentenced in absentia to deportation. He therefore took refuge in Switzerland with his wife Jeanne Matthey (Jenny). In Geneva, among the proscribed, he was active in the Socialist Revolutionary Propaganda and Action Section. In 1873, he was sent to Lugano to attend the congress of the International League for Peace and Freedom. A year after the Saint-Imier Congress, he became close to Bakunin.
In 1874, he left for Argentina with Jenny.
In 1876, Bakunin died. Arthur Arnould was one of the people responsible for managing his manuscripts, which he then passed on to James Guillaume. In Geneva, he contributed to the Bulletin de la Fédération jurassienne, La Commune, and Le Travailleur. He published L’État et la Révolution (in 1877), and his Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris (in 1878). With Gustave Lefrançais, he wrote Souvenirs de deux communards réfugiés à Genève, 1871-1873.
He also wrote novels under the pseudonym A.Matthey.
In the 1880s, when he returned to France, we can say that the character changed, and not in a good way, for a former communard and anarchist ! In 1881, he joined the Republican Socialist Alliance, a reformist socialist party of which Clemenceau was a member... A few years later, he had to deal with Jenny's death... The worst thing about his evolution was that he would have accepted to be decorated with the Order of Isabella the Catholic ! Then he joined an esoteric sect, the Theosophical Society.
Nevertheless, I would not say that he had completely erased his past as a communard and anarchist, since he still wrote an article about Bakunin in the Nouvelle Revue in 1891.
He died in 1895.
2 notes
·
View notes
Text
Revue de presse : le voyage de l'Erèbe et de la Terreur
Je vous présente ici les résultats de mes recherches concernant la presse française et francophone contemporaine de l'expédition de 1845.
Les français se sentaient-ils concernés par cette expédition scientifique britannique, dans un contexte géopolitique qui reste tendu, si peu de temps après les guerres napoléoniennes (1803-1815) ?
Pour y répondre, j'ai utilisé la base de données Gallica et Google Books afin de créer un corpus le plus exhaustif possible. Il est donc important de considérer les limites de ces ressources, notamment car les journaux des années 1840 et 1850 n'étaient généralement pas disponibles.
1 – L'EREBE OU L'EREBUS ?
Tout d'abord, parlons des navires : les contemporains les appellent souvent « L'Erèbe et la Terreur ». Cette orthographe est utilisée dans plusieurs dictionnaires et encyclopédies :
-Dictionnaire des noms propres, ou Encyclopédie illustrée de biographie, de géographie, d'histoire et de mythologie, par Dupiney de Vorepierre, Jean-Franc̜ois-Marie Bertet, 1876-1879
-Le Pôle et l'équateur: études sur les dernières explorations du globe, par Lucien Dubois, 1863
-Etudes sur les dernières Explorations du Pôle-Nord in L'Echo du cabinet de lecture paroissial de Montréal, Volumes 5-6, 1863
-Le Correspondant : revue mensuelle : religion, philosophie, politique, 1861
-Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 13, par M. Pierre Larousse, 1866-1877
>Le Larousse gagne le prix de la cohérence pour avoir utilisé, dans le même volume, à la fois les noms anglais et les noms français !
Mais on parle aussi de « l'Erebus » et du « Terror », même si certaines de ces occurrences concernent les volcans ainsi nommés.
-Au pôle nord : nouveaux voyages au pays des glaces par H. Manceaux (Mons), 1890
L'auteur choisit les noms anglais, mais l'ouvrage contient un nombre important de coquilles telles que « Francis Richard Crozier » et de « J.R.M. Crozier », ce qui permet de douter du sérieux de l'éditeur. D'autant plus qu'il ajoute, en parlant des conserves, un peu d'antisémitisme :
« il avait fallu jeter par-dessus bord l'énorme quantité de viande conservée sur laquelle on avait tant compté; elle avait été livrée par un misérable trafiquant, juif allemand, appelé Goldner, à qui ce fait coupable et bien d'autres encore, découverts dans la marine anglaise, valurent un juste châtiment. »
Alors, Erèbe ou Erebus ? Faut-il traduire les noms propres ? Voilà une question de traductologie fort intéressante mais qui nous éloigne du sujet. L'ouvrage de Mathieu Guidère (Introduction à la traductologie. Penser la traduction: hier, aujourd'hui, demain) est une bonne synthèse des différentes théories, mais je le conseille à un public familier de la linguistique.
2 – LE JOUR J
Les journaux de presse : recherche sur la semaine du 19 au 25 mai 1845 dans les quotidiens disponibles, à savoir :
-Journal des débats politiques et littéraires (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k446928x)
-La Presse (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k429944f)
-Le Siècle (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32868136g)
Malgré plusieurs colonnes dédiées à la politique britannique, rien sur l'expédition. On notera tout de même que le sujet de l'Irlande est fortement présent, notamment en lien avec les déclarations de Daniel O'Connell sur l'éducation académique et l'Acte d'Union.
Les grands quotidiens de l'époque ne semblent pas prêter attention au départ de l'expédition, mais le manque de journaux disponibles en version numérisée pour l'année 1845 est à prendre en compte et pourrait expliquer ces résultats.
3 – LES RECHERCHES
-24 août 1845
L'Echo du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques
Dans « faits divers »
« Le bâtiment de transport le Baretto-Junior, qui avait accompagné les navires l'Erebus et le Terror en mission scientifique dans les mers arctiques, vient de revenir en Angleterre, où il apporte des nouvelles de l'expédition. Il a quitté les deux navires à l'île Disco, dans la mer de Baffin, après leur avoir remis des provisions pour un voyage de trois ans. Ils avaient été assaillis par les glaces sur la côte occidentale du Groenland; mais poussés par un bon vent,(ils sont parvenus facilement à se dégager, et ont pu, à l'aide d'un temps favorable, poursuivre leur route. Voici, au surplus, l'extrait d'une lettre, datée du bord de l'Erebus, le 8 juillet, et qui donne sur cette expédition quelques détails intéressants : « Nous sommes en ce moment fort occupés �� décharger le bâtiment de transport, car la saison est assez avancée, et nous sommes pressés de voir du pays en profitant du beau temps qui semble devoir se maintenir. Nous pensons que notre absence durera deux ans et demi au plus, à moins que nous ne puissions pas gagner l'Océan-Pacifique; car alors notre voyage se prolongera près de quatre ans. Nous nous portons tous très-bien, et nous sommes très heureux. Les naturels sont assez civilisés, et, dans leurs marchés, ils sont aussi adroits que nos commerçants de la métropole. Le département de la marine des Etats-Unis a publié un ordre recommandant aux capitaines et officiers de la marine américaine de donner tous les secours qui seraient en leur pouvoir aux deux bâtiment composant l'expédition, chaque fois que l'occasion s'en présentera. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327622829 )
-22 décembre 1849
La Province : journal des départements du Centre
Dans la rubrique faits divers, envoi d'une nouvelle expédition de recherche qui passera par la mer Pacifique et le Behring.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32845269k )
-31 janvier 1850
Le Constitutionnel : journal politique, littéraire, universel
En première page, l'amirauté anglaise vient de publier les instructions qu'elle a données au capitaine Collinson, chargé de diriger une nouvelle expédition à la recherche de sir John Franklin.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p )
-11 janvier 1854
Le Mémorial bordelais : feuille politique et littéraire
Deuxième page, article consacré à sir John Franklin, revient sur la chronologie des expéditions de recherche, beaucoup de détails et une meilleure rédaction que dans les autres articles. Plusieurs parallèles sont faits avec les explorateurs français.
« […] alors une anxiété pareille à celle qui avait ému la France au temps de la disparition de Lapeyrouse, concentra sur Franklin et ses compagnons les vœux du monde civilisé. »
« […] et celui du jeune Français Bellot*, qui vient de périr glorieusement au milieu d'eux. »
(*voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Ren%C3%A9_Bellot)
« Celui qui se sacrifie pour son pays emporte justement les regrets de ses concitoyens; mais celui qui succombe martyr de l'humanité et de la science, a droit aux sympathies du monde entier. »
> Une belle explication de l'intérêt que pouvaient porter les français à l'expédition une fois que celle-ci avait été déclarée en danger.
« Si donc de l’expédition de Franklin rien de vivant ou d’inanimé n’est apparu ou n’a laissé de trace, n’est-on pas conduit à cette conclusion déplorable, que les montagnes de glace qui ont écrasé les navires ont tout scellé dans leurs flancs ? Cette sinistre conjecture inspire un rapprochement involontaire. Pendant que sir John Franklin était gouverneur de la terre de Van-Diémen, les deux vaisseaux commandés par Dumont d'Urville relâchèrent deux fois dans cette colonie. Les équipages français, épuisés par une longue navigation sur les côtes pestilentielles de la Malaisie et dans les glaces du pôle sud, reçurent du marin anglais l’accueil le plus empressé et l’hospitalité la plus bienveillante. Lorsque, à ces antipodes de l’Europe, d’Urville et Franklin, les deux plus illustres représentants de la science navale de leur époque, se séparèrent pour ne plus se revoir, quel pressentiment eût pu leur révéler qu’à quelques années de là, et après qu’ils auraient sillonné toutes les mers du globe, leurs patries redemanderaient en vain leurs restes disparus, ceux du premier dans les tourbillons de feu d’un chemin de fer de la banlieue de Paris*, ceux du second dans les abîmes de l’océan Arctique. »
(*Joseph Dumont d'Urville périt avec sa femme et son fils dans la catastrophe ferroviaire de Meudon en 1842)
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328137853 )
-30 septembre 1869
Journal officiel de l'Empire français
Section Amérique, découverte de la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802031s )
-2 octobre 1869
Le Messager du Midi : journal du soir
Dans nouvelles diverses, reprend l'article du Journal officiel du 30 septembre concernant la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407648z )
-14 août 1875
Le Mercure d'Orthez et des Basses-Pyrénées
Première page, dans « nouvelles et faits », inauguration dans l'abbaye de Westminster du monument érigé par lady Franklin à la mémoire de son époux.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344239007 )
-29 septembre 1880
Journal officiel de la République française
Dans « informations et faits », seule mention de cannibalisme dans le corpus étudié.
« Une seconde dépêche adressée de New-Bedford au New York Herald contient de nouveaux détails sur l'expédition américaine commandée par le lieutenant Schwatka, qui revient des mers polaires où elle a retrouvé quelques objets ayant appartenu à sir John Franklin ou à ses compagnons. Le lieutenant Schwatka et son équipage ont horriblement souffert pendant leur voyage à travers les glaces. Sur la terre du Roi-Guillaume et sur le continent voisin qu'ils ont explorés en suivant la même route que les vaisseaux anglais l'Erebus et le Terror, ils ont recueilli de la bouche des Esquimaux des détails sur sir John Franklin 'et les marins qui l'accompagnaient.
D'après le récit des indigènes, toute l'expédition anglaise est morte de faim et de froid, sans qu'il leur fût possible de la recourir. Ils assurent avoir vu les derniers survivants; ils étaient atteints du scorbut, réduits à l'état de squelette, et avaient la face toute noire; ils poussaient un bateau à travers la glace. On les perdit bientôt de vue. Quelques jours après, les Esquimaux trouvaient leurs cadavres sous le bateau et dans une tente. Des traces indiquaient d'une manière évidente que quelques-uns de ces infortunés avaient été mangés par leurs camarades. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909 )
-29 octobre 1892
La Liberté
Dans « guerre, marine et colonies »
« La Pall Mail rapporte une histoire bien étrange relative à un événement qui passionna le monde il y a de longues années déjà : l'expédition Franklin au pôle Nord, et les efforts tentés pour retrouver ses deux navires l'Erebe et la Terreur. Aucune trace de ces navires n'avait jamais été. découverte; or, le Révérend Young qui, depuis vingt-huit ans est missionnaire dans les régions arctiques, vient de faire savoir qu'un indigène mourant venait de lui confesser qu'ayant fait partie de l'expédition de secours envoyée à la recherche de Franklin, il avait un jour reçu l'ordre d'aller avec un camarade explorer un certain point d'une direction donnée. Il aurait aperçu dans le lointain les mâts d'un navire, mais il se serait bien gardé de faire part de ce qu'il avait vu, parce que les vivres de l'expédition de secours touchaient à leur fin et qu'il avait hate de voir l'expédition de secours quitter ces parages inhospitaliers. M. Young a la conviction que les mâts ainsi aperçus étaient ceux de l'Erèbe ou de la Terreur. »
-26 novembre 1907
La Croix
Dans « Lettre d'Angleterre », la mort de l'amiral sir Léopold Mac-Clintock, revient sur les expéditions de recherche et ses découvertes.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418 )
CONCLUSION
Face à un corpus aussi réduit, est-il seulement possible de tirer quelque conclusion ? Je vais donc poursuivre mes recherches en me déplaçant directement à la BNF et en continuant sur les pistes des ouvrages d'histoire et de géographie publiés au XIXe siècle, car certains traitaient spécifiquement de l'expédition Franklin.
Mais, je vous dois au moins un semblant de conclusion... Comme l'écrit de Lanoye, l'expédition Franklin dépasse les frontières et les nationalités, il s'agit d'une histoire tragique et héroïque dans une période en plein romantisme et, dans le cas de la France, passionnée par les récits de Jules Verne. L'intérêt des Français semble présent, mais ne touche pas non plus des foules entières...
PS : N'oubliez pas de citer mon travail, merci !
3 notes
·
View notes
Text
"Le Fou et la Mort" bronze de Sarah Bernhardt (1877) et "Autoportrait" attribué à Sarah Bernhardt devant le “Portrait de Sarah Bernhardt" par Georges Clairin (1876) présentés à l'exposition “Sarah Bernhardt. Et la Femme Créa la Star” au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, juillet 2023.
#expos#peinture#style#chapeau#roux#sculpture#Bernhardt#Clairin#MuseePetitPalais#MuseeBeauxArts#végétal
6 notes
·
View notes
Photo
Trésor de l'Oxus
Le trésor de l'Oxus est une collection de 180 objets en métal précieux datant de l'Empire achéménide (c. 550-330 av. J.-C.), découverts sur la rive nord du fleuve Oxus, près de la ville de Takht-i Sangin, au Tadjikistan, entre 1876 et 1880 (généralement daté de 1877). La majeure partie de la collection est actuellement conservée au British Museum, à Londres.
Lire la suite...
0 notes
Text
25 Montbélliard la cité Bourcart 1947 construite en 1876-1877 par la société Bourcart Frères, originaire de Guebwiller (68). Cette entreprise textile avait fondé en 1875 une filature de coton à Montbéliard, suite à la guerre franco-prussienne et l'annexion de l'Alsace-Moselle. Composée de deux ensembles, la cité ouvrière est implantée au nord de l'usine, autour des rues de Mulhouse, Colmar et Guebwiller. Les logements ont été vendus après la fermeture de l'usine dans les années 1950. Les accès des façades antérieures ont été modifiés dans les années 1970.
Source : https://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr
1 note
·
View note
Text
Our next profile for Writers in Horror Month is Erckmann-Chatrian
Erckmann-Chatrian was the name used by French authors Émile Erckmann (1822–1899) and Alexandre Chatrian (1826–1890), nearly all of whose works were jointly written.
History
Both Erckmann and Chatrian were born in the département of Meurthe (now Moselle), in the Lorraine region in the extreme north-east of France. They specialised in military fiction and ghost stories in a rustic mode Lifelong friends who first met in the spring of 1847, they finally quarreled during the mid-1880s, after which they did not produce any more stories jointly. During 1890 Chatrian died, and Erckmann wrote a few pieces under his own name.
Many of Erckmann-Chatrian's works were translated into English by Adrian Ross.
Tales of supernatural horror by the duo that are well known in English include "The Wild Huntsman" (tr. 1871), "The Man-Wolf" (tr. 1876) and "The Crab Spider." These stories received praise from the renowned English ghost story writer, M. R. James, as well as H. P. Lovecraft.
Erckmann-Chatrian wrote numerous historical novels, some of which attacked the Second Empire in anti-monarchist terms. Partly as a result of their republicanism, they were praised by Victor Hugo and Émile Zola, and fiercely attacked in the pages of Le Figaro. Gaining popularity from 1859 for their nationalistic, anti-militaristic and anti-German sentiments, they were well-selling authors but had trouble with political censorship throughout their careers. Generally the novels were written by Erckmann, and the plays mostly by Chatrian.
A festival in their honour is held every summer in the town of Erckmann's birth, Phalsbourg (German Pfalzburg), which also contains a military museum exhibiting editions of their works.
Works
First works
Many of these were not published until the 1860s.
• Malédiction; Vin rouge et vin blanc (1849)
• L’Alsace en 1814, play (1850)
• Science et génie, fantasy story (1850)
• Schinderhannes ou les Brigands des Vosges (1852)
• Le Bourgmestre en bouteille (by Erckmann, 1856)
• L’Illustre Docteur Mathéus (1856)
• Contes fantastiques: Le Requiem du corbeau, Rembrandt et L’Œil invisible (1857)
• Gretchen et La Pie (1858)
From 1859
• Les Lunettes de Hans Schnaps (1859)
• Le Rêve du cousin Elof (1859)
• La Montre du doyen (1859)
• Hans Storkus (1859)
• Les Trois âmes (1859)
• Hugues-le-loup (1859) – this notable tale of a werewolf has been translated into English as "The Man-Wolf" (1876)
• La Tresse Noire (1859)
• Contes de la montagne; Contes fantastiques (1860)
• Maître Daniel Rock (1861)
• Le Fou Yégof (1861)
• L’Invasion ou le Fou Yégof (1862)
• Les Contes du bord du Rhin (1862)
• Confidences d’un joueur de clarinette (1862)
• Madame Thérèse (1863)
• La Taverne du jambon de Mayence (1863)
• Confidences d’un joueur de clarinette (1863)
• Les Amoureux de Catherine (1863)
• Histoire d’un conscrit de 1813 (1864)
• L’Ami Fritz (1864)
• Waterloo (sequel to Conscrit de 1813, 1865)
• Histoire d’un homme du peuple (1865)
• La Maison forestière (1866)
• La Guerre (1866)
• Le Blocus (1866)
• Contes et romans populaires (1867)
• Le Juif polonais, play (1867)
• Histoire d’un paysan (1867)
After the Franco-Prussian War
• Histoire du plébiscite racontée par un des 7 500 000 oui, essay (1871)
• Lettre d’un électeur à son député, pamphlet against reactionaries (1871)
• Les Deux Frères (1871)
• Histoire d’un sous-maître (1871)
• Une campagne en Kabylie (1873)
• Les Années de collège de Maître Nablot (1874)
• Le Brigadier Frédéric, histoire d’un Français chassé par les Allemands (1874)
• Maître Gaspard Fix, histoire d’un conservateur (1875)
• L’Education d’un féodal (1875)
• L’Intérêt des paysans, lettre d’un cultivateur aux paysans de France, essay (1876)
• Contes et romans alsaciens (1876)
• Souvenirs d’un ancien chef de chantier à l’isthme de Suez (1876)
• Les Amoureux de Catherine and L’Ami Fritz, plays (adapted by Chatrian, 1877)
• Contes vosgiens (1877)
• Alsace ou les fiancés d’Alsace, play (adapted by Chatrian from Histoire du plébiscite, 1880)
• Le Grand-père Lebigre (1880)
• Les Vieux de la vieille (1880)
• Quelques mots sur l’esprit humain, résumé de la philosophie d’Erckmann, essay (1880)
• Le Banni (sequel to Le Brigadier Frédéric, 1881)
• La Taverne des Trabans, play (adapted from La Taverne du jambon de Mayence, 1881)
• Les Rantzau, play (adapted from Deux Frères, 1882)
• Madame Thérèse, play (adapted by Chatrian, 1882)
• Le Banni (1882)
• Le Fou Chopine, play (adapted from Gretchen, 1883)
• Époques mémorables de l’Histoire de France: avant ’89 (1884)
• Myrtille, play (1885)
• L’Art et les grands idéalistes, essay (1885)
• Pour les enfants, essay (published 1888)
English translation
• The Man-Wolf and Other Tales (1876, rpt 1976)
• Strange Stories (1880)
• Best Tales of Terror (1980) edited by Hugh Lamb
0 notes
Text
Prefeitos de Viçosa, MG
1871 - 1876: Elevado à categoria de vila com a denominação de Freguesia de Santa Rita do Turvo. 1876 - 1911: Elevada à categoria de cidade com a denominação de Viçosa de Santa Rita. 1911: Elevada à categoria de cidade com a denominação de Viçosa.
Período Monárquico (1873-1890)
Viçosa de Santa Rita (1876-1911)
1873 - 1876: Manuel Bernardes de Souza Silvino 1877 - 1878: Carlos Vaz de Mello 1879 - 1881: Manuel Bernardes de Souza Silvino 1882 - 1886: João Lopes de Faria Reis 1887 - 1890: Carlos Vaz de Mello
Período Republicano (1891)
Viçosa de Santa Rita (1876-1911)
1891 - 1897: José Theotônio Pacheco 1898 - 1906: Francisco Machado de Magalhães Filho 1906 - 1910: Arthur da Silva Bernardes 1911 - 1912: Emílio Jardim de Resende
Viçosa (1911)
1911 - 1912: Emílio Jardim de Resende 1913 - 1918: José Ricardo Rebello Horta 1919 - 1926: Antônio Gomes Barbosa 1927 - 1932: João Braz da Costa Val 1932 - 1933: Aurélio Salles 1933: José Ricardo Rebello Horta 1933 - 1936: Antonelli de Carvalho Bhering 1936: Capitão Arnaldo Dias de Andrade 1936: Cyro Bolivar de Araújo Moreira 1936 - 1937: Juarez de Souza Carmo 1937 - 1943: João Braz da Costa Val 1943 - 1945: Sylvio Romeo Cezar de Araújo 1945 - 1946: José Martins Palhano 1947: Raymundo Alves Torres 1948 - 1951: José Lopes de Carvalho (PR) 1951 - 1955: José da Costa Vaz de Mello 1955 - 1959: João Francisco da Silva (PR) 1959 - 1963: Raymundo Alves Torres (PR) 1963 - 1967: Moacyr Dias de Andrade (PSD) 1967 - 1970: Geraldo Lopes de Faria (ARENA) 1970 - 1971: Abel Jacinto Ganem Júnior 1971 - 1973: Carlos Raymundo Torres (ARENA) 1973 - 1977: Antônio Chequer (MDB) 1977 - 1983: César Sant'Anna Filho (MDB, PDS) 1983 - 1987: José Américo Garcia (PDS) 1987 - 1988: Roberto Proença Passarinho (PDS) 1989 - 1992: Antônio Chequer (PMDB) 1993 - 1996: Geraldo Eustáquio Reis (PTB) 1997: Antônio Chequer (PSC) 1997 - 2000: Fernando Sant'Anna e Castro (PTB) 2001 - 2004: Fernando Sant'Anna e Castro (PTB) 2005 - 2008: Raimundo Nonato Cardoso (PSDC) 2009 - 2010: Raimundo Nonato Cardoso (PSDC) 2010 - 2012: Celito Francisco Sari (PR) 2013 - 2014: Celito Francisco Sari (PR) 2014 - 2016: Ângelo Chequer (PSDB) 2017 - 2020: Ângelo Chequer (PSDB) 2021 - 2024: Raimundo Nonato Cardoso (PSD) 2025 - 2028: Ângelo Chequer (UNIÃO)
0 notes
Photo
hospício nacional de alienados, rio de janeiro. foto de marc ferrez.
[continuação] permaneceu na faculdade de medicina da bahia, até 1902. em 1903, após ter exercido a clínica psiquiátrica na bahia, mudou-se para o rio de janeiro. lá, entre 1903 e 1930, dirigiu o hospício nacional de alienados e, embora não fosse professor da faculdade de medicina do rio de janeiro, recebia internos para o ensino de psiquiatria − dentre os quais, fernandes figueira [1863-1928], franco da rocha [1864-1933], miguel pereira [1871-1918], afrânio peixoto [1876-1947], antônio austregésilo [1876-1960], henrique roxo [1877-1969], ulysses vianna [1880-1935], gustavo riedel [1887-1934] e heitor carrilho [1890-1954]. muitos deles viriam a atuar, também de forma pioneira, na organização de diversas especialidades médicas no brasil, tais como neurologia, psiquiatria, clínica médica, patologia clínica, anatomia patológica, pediatria e medicina legal.
durante seu trabalho como diretor do hospício nacional dos alienados, no rio de janeiro, humanizou o tratamento e acabou com o aprisionamento de pacientes. foi neste período, que o hospital recebeu o líder da revolta da chibata, joão cândido, para tratamento de uma “psicose de exaustão”. em 18 de abril de 1911, o “almirante negro”, que cumpria pena na ilha das cobras, foi transferido para o hospital dos alienados, por ter sido considerado doente mental. ali, permaneceu durante dois meses conseguindo passar relativamente bem, fazendo amizade com alguns enfermeiros e conseguindo, inclusive, que fizessem vista grossa para alguns passeios pela cidade. ao final de dois meses, sem justificativa plausível para sua permanência no hospital, joão cândido foi levado de volta ao presídio da ilha das cobras.
moreira defendeu a ideia de que a origem das doenças mentais se devia a fatores físicos e situacionais, como a falta de higiene e falta de acesso à educação, contrariando um pensamento racista em voga no meio acadêmico, que atribuía os problemas psicológicos da população brasileira à miscigenação. destacou-se também na área da dermatologia. foi o primeiro pesquisador a identificar a leishmaniose cutâneo-mucosa e buscou provar que a questão racial não motivava as doenças. explorou a sifilografia e a parasitologia.
0 notes
Text
• Philippe Pétain
Henri Philippe Benoni Omer Pétain generally known as Philippe Pétain or Marshal Pétain, was a French general officer who attained the position of Marshal of France at the end of World War I, during which he became known as Le Lion de Verdun (The Lion of Verdun). In collaboration with Nazi Germany, he then served as the Chief of State of Vichy France from 1940 to 1944.
Pétain was born in Cauchy-à-la-Tour (in the Pas-de-Calais département in Northern France) in 1856. His great-uncle, a Catholic priest, Father Abbe Lefebvre (1771-1866), had served in Napoleon's Grande Armée and told the young Philippe tales of war and adventure of his campaigns from the peninsulas of Italy to the Alps in Switzerland. Highly impressed by the tales told by his uncle, his destiny was from then on determined by the army. After World War I Pétain married his former girlfriend, Eugénie Hardon (1877–1962), on September 14th, 1920; they remained married until the end of Pétain's life. Pétain joined the French Army in 1876 and attended the St Cyr Military Academy in 1887 and the École Supérieure de Guerre (army war college) in Paris. Between 1878 and 1899, he served in various garrisons with different battalions of the Chasseurs à pied, the elite light infantry of the French Army.
Pétain's career progressed slowly, as he rejected the French Army philosophy of the furious infantry assault, arguing instead that "firepower kills". His views were later proved to be correct during the First World War. He was promoted to captain in 1890 and major in 1900. Unlike many French officers, he served mainly in mainland France, never French Indochina or any of the African colonies, although he participated in the Rif campaign in Morocco. Pétain would never receive the rank of general as by the time of 1914 he was already nearing retirement age. Pétain led his brigade at the Battle of Guise. At the end of August 1914 he was quickly promoted to brigadier-general and given command of the 6th Division in time for the First Battle of the Marne. Pétain commanded the Second Army at the start of the Battle of Verdun in February 1916. During the battle, he was promoted to Commander of Army Group Centre, which contained a total of 52 divisions. Because of his high prestige as a soldier's soldier and success in combat, Pétain served briefly as Army Chief of Staff ,from the end of April 1917. After the war ended Pétain was made Marshal of France on November 21st, 1918.
Pétain ended the war regarded "without a doubt, the most accomplished defensive tactician of any army" and "one of France's greatest military heroes" and was presented with his baton of Marshal of France at a public ceremony at Metz by President Raymond Poincaré in December 1918. He was summoned to be present at the signing of the Treaty of Versailles on June 28th, 1919. His job as Commander-in-Chief came to an end with peace and demobilisation. in January 1920, was appointed Vice-Chairman of the revived Conseil supérieur de la Guerre (Supreme War Council). This was France's highest military position. Shortly after the war, Pétain had placed before the government plans for a large tank and air force but "at the meeting of the Conseil supérieur de la Défense Nationale in March 1920 the Finance Minister, François-Marsal, announced that although Pétain's proposals were excellent they were unaffordable". In 1928 Pétain had supported the creation of an independent air force removed from the control of the army, and on February 9th,1931, following his retirement as Vice-Chairman of the Supreme War Council, he was appointed Inspector-General of Air Defence.
Political unease was sweeping the country, and on February 6th, 1934 the Paris police fired on a group of far-right rioters outside the Chamber of Deputies. Pétain was invited, on February 8th, to join the new French cabinet as Minister of War, which he only reluctantly accepted after many representations. He improved the recruitment programme for specialists, and lengthened the training period by reducing leave entitlements. Some argue that Pétain, as France's most senior soldier after Foch's death, should bear some responsibility for the poor state of French weaponry preparation before World War II. But Pétain was only one of many military and other men on a very large committee responsible for national defence, and interwar governments frequently cut military budgets. Pétain had been made, briefly, Minister of War in 1934. Yet his short period of total responsibility could not reverse 15 years of inactivity and constant cutbacks.
In March 1939 Pétain became the French ambassador to Spain. When World War II began in September, Pétain turned down an offer of a position in the French government. However on May 18th, 1940, after Germany invaded France, Pétain joined the new government of Paul Reynaud. Reynaud hoped that the hero of Verdun might instill a renewed spirit of resistance and patriotism in the French Army. On May 26th, the invading Germans pushed back the French Army. General Maxime Weygand expressed his fury at British retreats and the unfulfilled promise of British fighter aircraft. He and Pétain regarded the military situation as hopeless. On June 5th, following the fall of Dunkirk, there was a Cabinet reshuffle, and Prime Minister Reynaud brought the newly promoted Brigadier-General de Gaulle. On June 10th, 1940, the government left Paris for Tours. Weygand, the Commander -in -Chief, now declared that "the fighting had become meaningless". He, Baudouin, and several members of the government were already set on an armistice.
Upon learning of France's surrender, the British prime minister Churchill told the French they should consider "guerrilla warfare". Pétain then replied that it would mean the destruction of the country. On June 12th, after a second session of the conference, the cabinet met and Weygand again called for an armistice. He referred to the danger of military and civil disorder and the possibility of a Communist uprising in Paris. Pétain and Minister of Information Prouvost urged the cabinet to hear Weygand out because "he was the only one really to know what was happening". Pétain strongly supported Weygand’s demand for an armistice and read out a draft proposal to the cabinet where he spoke of "the need to stay in France, to prepare a national revival, and to share the sufferings of our people". The government moved to Bordeaux, where French governments had fled German invasions in 1870 and 1914, on June 14th. Parliament, both senate and chamber, were also at Bordeaux and immersed themselves in the armistice debate. Reynaud declared his resignation as Prime Minister on June 16th, and felt he had little choice but to appoint Pétain in his place.
A new Cabinet with Pétain as head of government was formed. General de Gaulle, no longer in the Cabinet, had arrived in London on the 17th and made a call for resistance from there, on the 18th, with no legal authority whatsoever from his government, a call that was heeded by comparatively few. Cabinet and Parliament still argued between themselves on the question of whether or not to retreat to North Africa. On June 22nd, France signed an armistice at Compiègne with Germany that gave Germany control over the north and west of the country, including Paris and all of the Atlantic coastline, but left the rest, around two-fifths of France's prewar territory, unoccupied. Paris remained the de jure capital. On June 29th, the French Government moved to Clermont-Ferrand. The Chamber of Deputies and Senate, meeting together as a "Congrès", held an emergency meeting on July 10th, to ratify the armistice. The new Vichy government immediately used its new powers to order harsh measures, including the dismissal of republican civil servants, the installation of exceptional jurisdictions, the proclamation of antisemitic laws, and the imprisonment of opponents and foreign refugees. Censorship was imposed, and freedom of expression and thought were effectively abolished with the reinstatement of the crime of "felony of opinion."
Pétain championed a rural, Catholic France that spurned internationalism. As a retired military commander, he ran the country on military lines. He and his government collaborated with Germany in the years after the armistice. Pétain's government was nevertheless internationally recognised, notably by the U.S., at least until the German occupation of the rest of France. Neither Pétain nor his successive deputies, Laval, Pierre-Étienne Flandin, or Admiral François Darlan, gave significant resistance to requests by the Germans to indirectly aid the Axis Powers. However, when Hitler met Pétain at Montoire in October 1940 to discuss the French government's role in the new European Order, the Marshal "listened to Hitler in silence. Not once did he offer a sympathetic word for Germany." French government became increasingly fearful of the British and took the initiative to collaborate with the occupiers. Pétain accepted the government's creation of a collaborationist armed militia (the Milice) under the command of Joseph Darnand, who, along with German forces, led a campaign of repression against the French resistance. Pétain's government acquiesced to the Axis forces demands for large supplies of manufactured goods and foodstuffs, and also ordered French troops in France's colonial empire (in Dakar, Syria, Madagascar, Oran and Morocco) to defend sovereign French territory against any aggressors, Allied or otherwise.
On November 11th, 1942, German forces invaded the unoccupied zone of Southern France in response to the Allies' Operation Torch landings in North Africa. Although the French government nominally remained in existence, civilian administration of almost all France being under it, Pétain became nothing more than a figurehead, as the Germans had negated the pretence of an "independent" government at Vichy. Pétain however remained popular and engaged in a series of visits around France as late as 1944. Following the liberation of France, in September 1944 Pétain and other members of the French cabinet at Vichy were relocated by the Germans to the Sigmaringen enclave in Germany, where they became a government-in-exile until April 1945. Pétain, however, having been forced to leave France, refused to participate in this government. On April 5th, 1945, Pétain wrote a note to Hitler expressing his wish to return to France. No reply ever came. However, on his birthday almost three weeks later, he was taken to the Swiss border. Two days later he crossed the French frontier.
The provisional government, headed by De Gaulle, placed Pétain on trial for treason, which took place from July to August 1945. Dressed in the uniform of a Marshal of France, Pétain remained silent through most of the proceedings. De Gaulle himself later criticised the trial, stating, "Too often, the discussions took on the appearance of a partisan trial, sometimes even a settling of accounts, when the whole affair should have been treated only from the standpoint of national defence and independence." De Gaulle himself later criticised the trial, stating, "Too often, the discussions took on the appearance of a partisan trial, sometimes even a settling of accounts, when the whole affair should have been treated only from the standpoint of national defence and independence." After his conviction, the Court stripped Pétain of all military ranks and honours save for the one distinction of Marshal of France. Over the following years Pétain's lawyers and many foreign governments and dignitaries, including Queen Mary and the Duke of Windsor, appealed to successive French governments for Pétain's release, but given the unstable state of Fourth Republic politics no government was willing to risk unpopularity by releasing him. Although Pétain had still been in good health for his age at the time of his imprisonment, by late 1947 his memory lapses were worsening and he was beginning to suffer from incontinence, sometimes soiling himself in front of visitors and sometimes no longer recognising his wife. By May, Pétain required constant nursing care, and he was often suffering from hallucinations, e.g. that he was commanding armies in battle, or that naked women were dancing around his room. By the end of 1949, Pétain was completely senile.
On June 8th, 1951 President Auriol, informed that Pétain had little longer to live, commuted his sentence to confinement in hospital. Pétain died in a private home in Port-Joinville on the Île d'Yeu on July 23rd, 1951, at the age of 95. His sometime protégé Charles de Gaulle later wrote that Pétain’s life was "successively banal, then glorious, then deplorable, but never mediocre".
#second world war#world war 2#history#world war ii#french history#long post#political history#military history#vichy france#biography
14 notes
·
View notes
Text
Troisième Entrée Journal de Voyage: Anées 1876 à 1879 (Third Travel Journal Entry: Years 1876 to 1879)
My father died a few years ago on his trip to Italy. We did not know of the amount of debt we owe and that the business was in the brink of bankruptcy. My brother left his wife and his six children for his mistress and added more to our suffering by borrowing even more nonexistent money. I had to take care of my brother’s family. I had to do what I never wanted to do; I had to sell my paintings.
And people ask me why even early on I do not want to marry...
I grew up with a father who openly had mistresses, widower grandfathers, and bachelor uncles that encouraged me to NOT have a woman in my life NOR to get married. I saw the way my mother had suffered from my father. Yes, sometimes I think about changing this decision but the conditions in which I lived, my personality, are not cut out for the worries of a family life. Celibacy will be the only way I will have my liberty, the strength of my brain, my conscience as an artist.
It is because of these women, the wives of the artists, who made them weak by shamelessly sweating out their talented husbands, by pushing them into profit-making, and deny them of their aspirations of their vocations for the sake of money.
One of the many examples of the things that are wrong in the society is this performer. I wanted to depict the loud and smoky atmosphere of this tawdry and vulgar Parisian café-concert. It makes me wonder how different circumstances would be like if Industrialization did not spread in France as well, perhaps the supposed lack of electricity will silence these matters of idiocies.
Alcoholism has also become of great rampant and problem most especially to the city of Paris.
The woman, whom I have modeled after Ellen Andre, stares out to the abyss of urban despair and nothingness. I do not condone this irrespectable decision of drinking absinthe in a cafe so early in the day. This ‘’green fairy’’ as what people call it, have provided such quick escape to the harsh existence endured by many even in this resputable La Nouvelle Athènes where modern artists such as I, and other literary intellectuals visit to communicate amongst each other. This painting is a denunciation of absinthe’s dangerous effects.
I wish to show the harmful, highly addictive, and stupefying effects of this liquor by the green hues on this panel… the extent of the absinthe’s power permeating the French and its society.
It is concluded. Gone were the days when cafés are only occupied by intellectuals; these foolish creatures have already made their insignificant selves comfortable in these formerly reputable places.
However, there is someone who feels as I do. We visited The Louvre and admired the artworks of the great masters. How thankful I am for the institution of museums! This intelligent colleague of mine, Mary Cassatt, is also from a banking family. We have collaborated on significant amount of artworks and developed our abilities with printmaking together. As an artist, no one should ever touch my canvas but we worked so well together, we even paint canvases side by side and paint over each other’s artworks. She encouraged people in America to purchase my paintings as well. I respect Miss Cassatt as a person, as a woman, and as an artist. Unfortunately, the goodness and talent of the other useless female creatures ended with her.
Works Cited:
Degas, Edgar. Café Concert at Les Ambassadeurs. 1876. Musée des Beaux-Arts, Lyon.
Degas, Edgar. Absinthe Drinkers. 1876. Musée d'Orsay, Paris.
Degas, Edgar. Women at the Terrace of a Café. 1877. Musée d'Orsay, Paris.
Degas, Edgar. Woman Viewed from Behind (Visit to a Museum). 1879-1885. National Gallery of Art, Washington, DC.
Stadelman, Felicia. ‘’Through the Eyes of the Artist: Edgar Degas’’ YouTube, uploaded by Hudson Library & Historical Society, 23 March 2015, https://www.youtube.com/watch?v=AsNujhevtrg&t=3040s
Wilkes, Angela. Artists: Their Lives and Their Works. Penguin Random House, 2017.
3 notes
·
View notes
Text
La Vita 2*
Danseuse et abonné, à l'opéra (le foyer de la danse), 1905 | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Cléo de Mérode (1875-1966, France)
Cléo de Mérode (1875-1966, France)
Le dialogue | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
'Friquette' by Raoul Schubert, published by E. Demets (Paris, s.d.). Illustration signed 'Gebo'
Rats (d’opéra), dans La Ménagerie parisienne, Paris, 1854 | Gustave Doré (1832-1883, France)
Ballerina, 1958 | Sergio Cirno Bissi (1902-1987, Italia)
Ballerina | Sergio Cirno Bissi (1902-1987, Italia)
Scene da un bordello | Gildo De Bonis (1970, Italia)
Il bar delle Folies Bergère, 1881-82 (Courtauld Institute Galleries London) | Édouard Manet (1832-1883, France)
Olympia, 1863 (Musée d'Orsay, Paris) | Édouard Manet (1832-1883, France)
Cléo de Mérode (1875-1966, France)
1907 | Mata Hari (1876-1917, Netherlands)
Julia Tahl known as Mademoiselle Alice de Lancey, 1876 (Petit Palais, Musée des Beaux-Arts, Paris) | Charles Carolus-Duran (1837-1917, France)
Le foyer de l'Opéra | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Derrière les coulisses | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Derrière les coulisses | Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901, France)
Venduta, 1897 | Angelo Morbelli (1853-1910, Italia)
Primo denaro (First money), 1928 | Cagnaccio di San Pietro (1897-1946, Italia)
La toeletta del mattino (in un bordello fiorentino) - The morning toilet (in a Florentine brothel), 1898 | Telemaco Signorini (1835-1901, Italia)
Le danceur, 1890 | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Symphonie en bleu | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Dans les coulisses (Dietro le quinte), 1897 | Henri Boutet (1857-1919, France)
L’attente, 1880 | Jean Béraud (1849-1935, France)
L’attente, 1880 | Jean Béraud (1849-1935, France)
The courtesan and the old man, 1522 (The Museum of Fine Arts, Budapest) | Lucas Cranach 'the Elder' (1472-1533, Germany)
Danseur et protecteur | Jean-Louis Forain (1852-1931, France)
Rolla, 1878 | Henri Gervex (1852-1929, France)
Nana, 1877 (Hamburger Kunsthalle) | Édouard Manet (1832-1883, France)
Elle | Gustav-Adolf Mossa (1883-1971, France)
2 notes
·
View notes
Note
Can you recommend some French women poets?
Avec plaisir !
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terreL'homme aura disparu. Du fond de ce séjourSi son œil ne doit pas contempler ton retour,Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,Du moins jette au passage, astre errant et rapide,Un regard de pitié sur le théâtre videDe tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
Humanité sans force, endurante moitiéDu monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !Femme, femme, qui donc te dira que je t’aimeD’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,Nul n’aura comme moi si chaudement aiméLa lumière des jours et la douceur des choses,L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondesOnt plus touché mes yeux que les regards humains,Je me suis appuyée à la beauté du mondeEt j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée VIvien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,Le bouleau virginal à l’ivoire changeantProjette avec pudeur ses blancheurs incertaines.Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,Et des acacias aux verdures lointainesTombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié !O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite !Sur la Terre comme au Ciel ;sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […]Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969) (a witty specialist of holorime verse)
Pois de senteur en ma demeureEt sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du tempsL'Univers sème ses formesVéhicule ses songesS'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globeEmpoignant son noyauLa Terre emporte l'histoireVers son immense dérive.
33 notes
·
View notes
Text
O Turco Benjamin
Benjamim Abrãao, Maria Bonita e Lampeão. (FOTO)
Benjamin Abraão terá post especial pelo fato de sua vida curiosa aqui no Brasil daquela época, pelo fato de ter filmado e fotografado o famigerado bandoleiro lampeão e por ter pago a aventura com sua vida.
Cronologia (1901 – 1938) Benjamin Abrahão Calil Botto
1901 – Segundo sua família, Benjamin Abrahão Calil Botto nasceu em Zahle (na época, cidade na Síria e, atualmente, do Líbano). Segundo o próprio, havia nascido em Belém, local de nascimento de Jesus Cristo.
c. 1910 – Por volta desse ano, todo fim de mês ia para Damasco, na Síria, com um tio que armava caravanas para a venda de utensílios aos beduínos.
1915 – Benjamin desembarcou no porto de Recife, fugindo ao alistamento militar obrigatório devido à Primeira Guerra Mundial. Aqui fez contato com parentes distantes, os Elihimas, que trabalhavam no comércio da cidade, no ramo de miudezas por atacado, das ferragens, de equipamentos de caça e da pesca, na Rua Visconde de Inhaúma, nº 83-91, com filiais em João Pessoa e em Campina Grande, Paraíba.
c. 1915 – Fugiu do colégio onde os seus primos Elihimas o matricularam e foi para Rio Branco, atual Arcoverde. Devolvido aos parentes, passou a trabalhar como mascate.
1916 – Em São Bento do Una, ficou amigo do fazendeiro José Ferreira de Morais é foi acolhido na casa-grande.
1916 / 1917 – Em Arcoverde, toma conhecimento da existência do Padre Cícero Romão Batista (1844 – 1834), o Padim Ciço, por romeiros que partiriam para Juazeiro do Norte, no Ceará, onde morava o sacerdote, considerado virtuoso e místico, que havia se ordenado no Seminário de Fortaleza, em 1870. O religioso obteve sua aura de santidade ao transformar a hóstia em sangue na boca da beata Maria de Araújo, em 6 de março de 1889. O fato teria se repetido diversas vezes durante cerca de dois anos.
Benjamin, soube que milhares de nordestinos iam a Juazeiro do Norte para receber a bênção do padre pelo menos uma vez por ano, o que tornara a cidade um excelente local para negócios. Decide então ir para Juazeiro do Norte.
Todos os dias, o Padim Ciço dava uma bênção, de sua casa, a seus fiéis. A mensagem costumeira era: Meus amiguinhos, quem matou, não mate mais! Quem roubou, não roube mais! Quem pecou, não peque mais! Os amancebados se casem! Um dia, Benjamin conseguiu ser avistado pelo sacerdote, que perguntou a ele sua origem. Benjamin identificou-se como natural de Belém, a terra de Jesus, e pediu para ficar na cidade, sob a proteção do religioso. O padre então respondeu: Fique meu filho. Seja bom e pode sentir-se aqui como se fosse a sua própria casa.
Benjamin foi morar na casa de Pelúsio Correia de Macedo (1867 – 1955), pessoa da inteira confiança do Padre Cícero. Pelúsio foi dono da primeira oficina mecânica da cidade e também fundou a primeira escola de música, onde surgiu a primeira banda de Juazeiro do Norte, que animava desfiles e festas sob sua regência. Foi também proprietário do Cine Iracema, primeiro telegrafista da Estação Telegráfica de Juazeiro do Norte, além de fabricante de quase todos os relógios públicos da região.
Padre Cícero mandou matricular Benjamin no Colégio São Miguel, do professor Manuel Pereira Diniz (1887 – 1949).
Foi incumbido de fotografar a primeira visita feita por um governador do Ceará, José Tomé de Sabóia e Silva (1870 – 1945), a Juazeiro do Norte.
Retomou o ofício de ourives, tentando aprimorar os rudimentos que havia trazido da casa de seus pais. Estudou no Crato com o mestre Teofisto Abath.
c. 1920 – Como ourives, viajou por Cajazeiras, Crato, Jardim e Barbalha. Teve a notícia da morte de sua mãe e recebeu uma herança, enviada por seus primos de Recife.
Abriu um armazém de artigos religiosos e fixou-se em Juazeiro do Norte, em 1920.
Benjamin tornou-se secretário particular do Padre Cícero e passou a morar na casa paroquial. Pouco tempo depois, recebeu as chaves da casa. Como assistente pessoal do sacerdote passou a ter muito poder e a exercer diversas atribuições públicas e privadas. Conheceu personalidades de destaque nacional, clérigos, políticos, militares e educadores.
Benjamin começou a prosperar com a venda aos romeiros de objetos supostamente abençoados pelo Padre Cícero.
Participou também de jogatinas e do desvio de valores doados à igreja, o que decepcionou Joana Tertulina de Jesus, a beata Mocinha, que mais prestígio tinha com o Padre Cícero.
1924 – Benjamin, que dizia-se jornalista, no periódico O Ideal, envolveu-se na denúncia feita pelo farmacêutico José Geraldo da Cruz com o auxílio de Manuel Diniz sobre o fuzilamento sumário de presos tirados da cadeia pública pelo médico e político baiano Floro Bartolomeu da Costa (1876 – 1926), velho amigo do Padre Cícero. Foi Floro que, em 1914, liderou o episódio que ficou conhecido como a Sedição de Juazeiro, um confronto entre as oligarquias cearenses e o governo federal, quando um exército de jagunços derrotou as forças do governo federal e Marcos Franco Rabelo (1851 – 1940) foi deposto do governo do Ceará. Além disso, Floro havia sido importante na ocasião da emancipação de Juazeiro do Norte, em 1911, quando o Padre Cícero tornou-se o primeiro prefeito da cidade.
1925 - Na festa de descerramento da estátua de bronze do Padre Cícero, em 11 de janeiro, ocasião em que a cidade atraiu cerca de 40 mil romeiros, no intervalo dos discursos, Benjamim tentou falar algumas palavras, mas foi interrompido por Floro Bartolomeu, que abriu seu paletó e gritou Desça daí! Seguiu-se a fala do Padre Cícero.
O padre Manuel Correia de Macedo, filho de Pelúsio de Macedo, acusou Floro Bartolomeu de déspota, de subjugador do Padre Cícero e de corrupto no livro Juazeiro em foco, publicado em Fortaleza pela Editora de Autores Católicos.
Em junho, José Landim, compadre de Floro e escrivão da Coletoria, agrediu Benjamin, durante os festejos de recepção ao padre Macedo, em Juazeiro.
Em agosto, Floro alegou ter sido alvejado à bala pelo turco Benjamin Abrahão quando participava de uma reunião na casa de Francisco Alencar. Benjamin foi preso. Segundo telegrama enviado por Floro ao advogado Raimundo Gomes de Matos, em Fortaleza: Não podendo ser provado que o turco Benjamin Abrahão realmente quisesse cometer um atentado, por isso que não chegeui a lançar mão da arma, e mais ainda porque escreveu carta, para ser publicada, declarando querer morar aqui e outreas coisas, foi solto completamente encabulado.
1926 - Nesse ano, Benjamin já vivia com Josefa Araújo Alves, com quem teve dois filhos: Atallah e Abdallah. O primeiro foi criado como filho por seu amigo, Gonçalo Mundó.
De 4 a 7 de março, Lampião e seu bando ficaram em Juazeiro do Norte em visita organizada por Floro Bartolomeu (1876 – 1926), que faleceu em 8 de março, no Rio de Janeiro. Foi na ocasião dessa visita que Benjamin provavelmente conheceu Lampião. Foram realizados saraus dançantes em homenagens a Lampião, que participou de conferências com autoridades públicas. Encontrou-se com o Padre Cícero e com o coronel Pedro Silvino, comandante do Batalhão Patriótico, uma milícia para combater a Coluna Prestes. Lampião e seu bando entraram para o citado batalhão e Lampião recebeu a patente de capitão honorário das Forças Legais de Combate aos Revoltosos, manuscrita por Pedro de Albuquerque Uchoa, ajudante de inspetor agrícola federal. Ele e seu bando receberam armamentos, munição e uniformes do Exército. Pouco tempo depois, o acordo foi desfeito. Em Juazeiro, os cangaceiros foram fotografados por Lauro Cabral de Oliveira Leite e por Pedro Maia (Jornal do Recife, 10 de abril de 1926).
Durante sua estada em Juazeiro do Norte, quando já estava hospedado no sobrado de João Mendes de Oliveira, Lampião foi visitado pelos ourives da região, levados por Benjamin Abrahão.
1927 – Benjamin prestava serviços a jornais do Rio de Janeiro e de São Paulo.
1929 – Benjamin residia na casa do Padre Cícero (A Razão, 17 de outubro de 1929, na terceira coluna).
Benjamin despachou para todo o sertão emissários com a notícia, falsa, de que o Padre Cícero daria uma bênção de despedida aos romeiros. Juazeiro foi invadida por romeiros e Benjamin, que havia reforçado o estoque de sua loja, lucra muito.
Benjamim foi confirmado como colaborador especial do jornal O Globo, no Cariri.
1930 – Em 4 de janeiro, Benjamin fundou o jornal O Cariri, dirigido pelo advogado do Padre Cícero, Antônio Alencar Araripe, e editado pelos professores Manuel Diniz e J. Rocha. Teve pelo menos doze edições até março de 1931, quando teve seu título arrematado por editores do Crato.
Benjamin foi recebido pelo presidente do estado do Ceará, Manuel Fernandes Távora (1877 – 1977) (A Razão, 18 de outubro de 1930, na terceira coluna).
1932 – Era uma das pessoas mais influentes do círculo do Padre Cícero (O Jornal, 19 de maio de 1932, na segunda coluna).
1933 – Após uma viagem a Juazeiro do Norte, Otacílio Alecrim publicou no Diário de Pernambuco o artigo “O desencanto de Macunaíma”, em que estranhou dois fatos quando visitou a casa paroquial do Padre Cícero: uma vitrola de corda e a onipresença de um secretário turco: Francamente, com um turco e uma vitrola, não há messias que possa ser levado a sério…(Diário de Pernambuco, 12 de fevereiro de 1933, na penúltima e última colunas).
Benjamin concluiu ao lado de dezessete rapazes de Juazeiro do Norte e de cidades ao redor, a primeira turma do Tiro de Guerra 48, implantado no Juazeiro em 1931. A instrução havia sido suspensa, em 1932, devido ao movimento constitucionalista de São Paulo. Benjamin tornou-se, assim, reservista do Exército.
1934 - Falecimento do Padre Cícero, em 20 de julho. Segundo o escritor Otacílio Anselmo, em meio às dezenas de repórteres , um deles chama a atenção de todos, tanto pela mobilidade como pelo modo de manejar sua máquina, provida de pequena manivela…o tal cinegrafista era o sírio Benjamin Abrahão, antigo leão de chácara do sacerdote, aproveitando o acontecimento para concluir um filme sobre a vida do famoso líder sertanejo.
Benjamin fotografou o morto de diversos modos e cortou uma mecha de seu cabelo, que vendeu a diversos devotos até que um deles se seu conta que o padre não tinha tanto cabelo…
Fundação da Aba Film por Adhemar Bezerra de Albuquerque (1892 – 1975), funcionário do Bank of London & South America Limited em Fortaleza. A empresa era de material fotográfico e de produção de imagens, inclusive cinematográficas. Adhemar era pai do fotógrafo Chico Albuquerque (1917 – 2000) e de Antônio Albuquerque.
Adhemar foi para Juazeiro do Norte realizar o documentário Funerais de Padre Cícero. Provavelmente, nessa ocasião, conheceu Benjamin Abrahão.
1935 – Abrahão apresentou seu projeto de fotografar e filmar Lampião e seu bando à Aba Film. Adhemar forneceu a Benjamin equipamentos cinematográficos e fotográficos, além de filmes. Também passou a Benjamin noções básicas de como utilizá-los.
Benjamin meteu-se numa roupa de brim azulão, sacudiu a tiracolo sua máquina fotográfica e se internou nas caatingas. Ao longo de 18 meses, viajou pelo sertão de Alagoas, Bahia, Paraíba, Pernambuco e Sergipe, e encontrou-se mais duas vezes com Lampião (Diário de Pernambuco de 27 de dezembro de 1936).
Segundo anotações em sua caderneta de campo, esse foi o início de seu trajeto:
10 de maio – partiu de Fortaleza para a missão/ 12 de maio – está em Missão Velha / 13 de maio – Brejo Santo / 14 de maio – Jati / 15 de maio – Belmonte, e Fazenda Boqueirão, em Pernambuco / 16 a 21 de maio – Vila Bela, atual Serra Talhada / 22 e 23 de maio – Custódia e Rio Branco, atual Arcoverde / 24 de maio – Pedra de Buíque / dian25 de maio – de Negras a Jaburu, quando deixa Pernambuco e chega a Alagoas / dia 26 de maio – de Caititu a Mata Grande / 27 de maio – de Manuel Gomes ao Capiá / 28 de maio – Olho d´Água do Chicão/ 3 de junho – Maravilha.
Benjamin radicou-se na vila do Pau Ferro, município de Águas Belas, em Pernambuco, tomando o lugar como sua base de operações. Inaugurou a parte terrestre de sua busca em Maravilha, no estado de Alagoas. Assim começava a aventura de Benjamin em busca de Lampião e seu bando.
No segundo semestre, perambulou pelos sertões de Alagoas e de Pernambuco. Em Pau Ferro, hospedava-se na casa de Antônio Paranhos, motorista de Audálio Tenório de Albuquerque , chefe do lugar, e protetor de Lampião.
1936 - Em 20 de janeiro, Benjamin autorretratou-se contra uma cerca com seu equipamento trançado em xis sobre os ombros. Naquela altura, ainda não havia encontrado os cangaceiros.
Ao longo do ano, encontrou-se duas vezes com Lampião e seu bando.
O historiador Frederico Pernambucano de Mello estima que o primeiro encontro tenha acontecido em fins de março, nas caatingas alagoanas da ribeira do Capiá, soltas bravias do Canapi, então do município de Mata Grande, no limite entre as fazendas Lajeiro Alto e Poço do Boi. A localização do encontro foi revelada em entrevista por Aristeia, mulher do cangaceiro Catingueira, em depoimento de 2004. Benjamin foi levado até Lampião pelos cangaceiros Juriti e Marreca. Almoçaram bode assado com farinha de mandioca e beberam conhaque Macieira. Segundo matéria publicada no jornal O Povo, de 12 de janeiro de 1937, Benjamin ficou com o grupo central, o de Lampião, por cinco dias.
Benjamin viajou para Fortaleza, em 17 de maio para, na Aba Film, situada na rua Major Fecundo, iniciar a revelação dos negativos realizados de Lampião e seu bando.
Em meados de julho, voltou a encontrar Lampião, com quem passou três dias.
‘…Lampião estava pronto para confirmar sua presença na História através da linguagem moderna do cinema. Benjamin passava de solicitante a solicitado, revalando para a garupa do projeto, a ser tocado doravante pelo próprio cangaceiro. Pior seria ficar a pé…
Somente a ocorrência dessa troca de postos, soprada pelo sírio a Antônio Paranhos no segundo regresso ao Pau Ferro, explica o número de cenas que se irá obter nos cerca de quinze minutos de película e cerca de noventa fotografias que se salvaram para a história, a variedade das revelações desveladas a cada segundo – algumas pungentes, como a do bando a rezar, todos descobertos, momentaneamente desarmados, joelhos fincados na poeira – e a docilidade dos “atores”, a tudo se prestando diante das câmeras. Não somente da Ica, cinematográfica, mas da Universal, de fotografia, uma “caixão” de objetiva dupla, também da Zeiss, negativos de 6 x 6 cm’ (Frederico Pernambucano de Mello in Benjamin Abrahão – entre anjos e cangaceiros).
Em 28 de setembro, os cangaceiros atacaram a cidade de Piranhas, em Alagoas, para libertar Inhacinha, a mulher do cangaceiro Gato, que havia sido baleada e presa pela volante do tenente João Bezerra da Silva (1898 – 1970). Porém, ela estava presa na cadeia da Pedra de Delmiro Gouveia. Foram recebidos por uma resistência feita apenas por civis, homens e mulheres. Uma das mulheres era dona Cira de Brito Bezerra, mulher do tenente João Bezerra. Os cangaceiros espalharam que a prenderiam caso Inhacinha não fosse encontrada ou morresse durante a ação. Sobre o ocorrido, Benjamin comentou:
‘Atravessava o rio quando se travou o combate. Encontrava-me a uma distância de meia légua da cidade. Corrio ansioso para lá. Era uma oportunidade que não devia deixar escapar. Infelizmente, cheguei tarde. Os bandidos já se retiravam. Bem junto a mim, em um sofá, ferido, passou Gato, chefe do grupo. Quando entrava na cidade, tomaram-me por bandido e, por um triz, não me bateram‘.
Até outubro, Benjamin fez diversas incursões a cada um dos chefes de subgrupos de Lampião. Produziu mais fotografias e um filme.
No Recife, deu uma entrevista, publicada no Diário de Pernambuco de 27 de dezembro de 1936, quando anunciou a realização de um filme e a produção de diversas fotografias de Lampião e seu bando. Foi apresentado como sírio naturalizado brasileiro e como fundador do periódico Cariri, em Juazeiro.
Benjamin apresentou-se na Aba Film, em Fortaleza, no dia 28 de dezembro, mesma data em que João Jacques publicou no jornal O Povo, matéria intitulada Carta ao Leota, na qual questionava o fato de Lampião e seu bando ter sido filmado e fotografado e continuar solto. Leota é Leonardo Mota, autor do livro No tempo de Lampião, de 1930.
‘Que acha desse furo? Que me diz sobre o caso? Será possível, meu amigo, que se possa ainda, por esses tempos tão mudados, filmar um bandoleiro, um gangster, um assassino mil vezes assassino e não se tenha meios de apanhá-lo?‘
No dia seguinte, dia 29, foi publicada na primeira página do jornal O Povo a matéria intitulada Sensacional vitória da Aba Film: uma das mais importantes reportagens fotográficas dos últimos tempos, Lampião, sua mulher e seus sequazes filmados em pleno sertão, ilustrada por fotografias de Benjamin ao lado de Lampião, de Maria Bonita, e da guarda pessoal do cangaceiro. A tiragem do jornal foi duplicada e totalmente esgotada.
No dia 31 de dezembro, o jornal O Povo publicou uma fotografia inédita de Maria Bonita sentada com os cachorros Ligeiro e Guarani.
– No dia 10 de janeiro, Benjamin, que havia estado no sertão, retornou a Fortaleza.
No jornal O Povo, de 12 de janeiro de 1937, Benjamin revelou que Maria Bonita escolheu ser mulher de Lampião por livre e espontânea vontade, contrariando a versão de que ela havia sido raptada e estuprada pelo cangaceiro.
Foi publicada pelos Diários Associados, uma fotografia onde Benjamin aparecia ao lado do casal Lampião e Maria Bonita (Diário de Pernambuco, 16 de janeiro de 1937). Dias antes, o Diário da Noite, havia publicado uma notícia sobre o encontro de Benjamin com Lampião. Benjamin revelou que havia trazido também, além de imagens, a primeira entrevista escrita e assinada pelo bandido (Diário da Noite, 8 de janeiro de 1938, na última coluna). Outras fotografias de Lampião foram publicadas, uma delas mostrando o cangaceiro lendo um romance policial. Segundo Benjamin, Lampião gostava muito dos livros do belga Georges Simenon (1903 – 1989) e do inglês Edgard Wallace (1875 – 1932) (Diário de Pernambuco, 20 de janeiro de 1937, 12 de fevereiro de 1937, 14 de fevereiro de 1937, 17 de fevereiro, 19 de fevereiro, 20 de fevereiro de 1937, 21 de fevereiro, 30 de julho de 1938; Diário da Noite, 8 de fevereiro de 1937, 29 de julho de 1938 e 30 de julho de 1938). Foram também publicadas fotografias das volantes (Diário de Pernambuco, 27 de abril de 1937).
Segundo o comerciante Farid Aon, amigo de Benjamin, dias depois do carnaval, terminado em 10 de fevereiro, Benjamin foi ao quartel da Sétima Região Militar, no Recife, para tentar obter uma licença do general para exibir o filme sobre Lampião em cinemas públicos. A oficialidade exigiu o exame do filme e, ao assistir à projeção, achou que o documentário era vergonhoso para o Brasil, ficou irritada, rebentou o filme e o projetor, e Benjamin foi maltratado e detido por uma semana.
Lampião escreveu um bilhete atestando a autenticidade dos registros de Benjamin (Diário de Pernambuco, 18 de fevereiro de 1937).
Na revista O Cruzeiro, de 6 de março de 1937, publicação de uma página com cinco fotografias de Lampião, de autoria de Benjamin, com o título Filmando Lampeão! Na matéria, mais uma vez, foi questionado o fato do bando de cangaceiros ainda estar solto.
As fotografias dos cangaceiros em poses que transmitiam orgulho e segurança irritaram o presidente Getúlio Vargas, fato que impulsionou o definitivo esforço de repressão que exterminaria os bandoleiros do sertão. Além disso, o documentário sobre Lampião foi apreendido.
Não poderá ser exibido o filme de Lampião! Com essa manchete na primeira página do jornal O Povo, de 3 de abril de 1937, ilustrada com uma fotografia de Benjamin ladeando Lampião e Maria Bonita, era informado que o documentário sobre o cangaceiro deveria ser apreendido, por ordem do dr. Lourival Fontes (1899 – 1967), diretor do Departamento de Imprensa e Propaganda, durante o governo de Getúlio Vargas (1882 – 1954). O filme não poderia ser exibido nos cinemas do país, por atentar contra os créditos da nacionalidade.
Foi publicada no Correio do Ceará, 7 de abril de 1937, a transcrição da ordem dada por Lourival Fontes, que por telegrama determinou a apreensão do filme Lampião, que se exibia em Fortaleza:
‘Secretário Segurança Pública Estado do Ceará – Fortaleza.
Tendo chegado ao conhecimento do Departamento Nacional de Propaganda, estar sendo annunciado ou exhibido na capital ou cidades desse Estado, um filme sobre Lampeão, de propriedade de “Aba Film”, com sede á rua Major Facundo, solicito vos digneis providenciar no sentido de ser apprehendido immediatamente o referido filme, com todas suas copias, e respectivo negativo, e remettel-os a esta repartição, devendo ser evitado seja o mesmo negociado com terceiros e enviado para fora do paiz.
Attenciosos cumprimentos. Lourival Fontes, director do Departamento Nacional de Propaganda do Ministério da Justiça.’
Em 10 de abril, houve uma exibição especial do filme, às 17h, no Cinema Moderno, em Fortaleza, para o chefe de Polícia, o capitão Manuel Cordeiro Neto (1901 – 1992), assistido também pelo secretário do Interior do Ceará, pelo juiz federal de Fortaleza,pelos delegados de polícia da capital, pelos comandantes do 23º Batalhão de Caçadores do Exército e da Força Pública do Estado, por representantes de jornais e de empresas telegráficas. Em 22 de junho de 1979, o então já reformado general do Exército Brasileiro, Cordeiro Guerra, declarou sobre o filme apreendido: Se nada do conteúdo do filme ficou na minha lembrança de maneira viva, é porque as cenas a que assisti, em exibição especial que solicitei, ao lado de um conjunto de autoridades, eram triviais, coisas domésticas.
Foi publicado o artigo O reduto do “Caldeirão” do beato José Lourenço, de autoria de Benjamin Abrahão (Diário de Pernambuco, 2 de junho de 1937). Fiel seguidor do Padre Cícero, José Lourenço (1872 – 1946) foi o líder da comunidade Caldeirão de Santa Cruz do Deserto, localizada na zona rural do Crato, extinta em 9 de maio de 1937. Segundo revelou a seu sobrinho Aziz, escreveu o artigo para sobreviver publicamente e regressar à imprensa.
Na edição de 7 de agosto do Diário de Pernambuco, o poeta e folclorista Ascenso Ferreira (1895 – 1965) convidava para a vaquejada de Surubim, em Pernambuco, evento de maior destaque dos esportes regionais do estado. Benjamin, que estava hospedado, no Recife, na casa de dona Wadia, matriarca da família Elihimas, viu na convocação para as vaquejadas uma oportunidade de trabalho. Como uma das vaquejadas mais tradicionais acontecia na fazenda Barra Formosa, no Pau Ferro de Águas Belas, Benjamin foi para lá a tempo de se engajar nos preparativos da festa, que aconteceria em novembro. A fazenda era de propriedade do coronel Audálio Tenório de Albuquerque (1906 – ?), grande amigo de Lampião. O coronel Audálio deixou que Benjamin explorasse a jogatina durante o evento, além de instalar tendas de bebidas e aperitivos.
Chegou em Pau Ferro um carregamento da Aba Film, de Fortaleza, para Benjamin: centenas de fotografias em diferentes tamanhos, com predominância do formato de cartão-postal, de cangaceiros dos vários grupos de Lampião. Começaria, então, a distribuir seu produto, barato e muitíssimo vendável, pelas feiras livres e pelo comércio fixo de Pernambuco. Começaria, assim, a tentar recuperar parte do prejuízo causado pela apreensão do filme que repercutiu sobre o patrimônio da Aba Film e da Benjamin & Cia, do Juazeiro.
Em meados de outubro, as fotografias estavam espalhadas por todo o sertão. O major Lucena Maranhão, comandante da unidade sertaneja da polícia de Alagoas, homem temido em todo o nordeste e perseguidor ferrenho de Lampião, mandou recolher as imagens. Benjamin, então, tocou fogo nas fotografias estocadas. Benjamin foi a Recife obter do Diário de Pernambuco uma declaração de que está em Pau Ferro como colaborador do jornal.
Em 5 de novembro, foi aberta a vaquejada do Pau Ferro, com a presença do major Lucena Maranhão. Benjamin fotografou o evento e quatro imagens produzidas por ele foram publicadas no Diário de Pernambuco de 13 de novembro de 1937. Também realizou um filme documental do acontecimento, fazendo com que a vaquejada do Pau Ferro se tornasse a primeira a ser filmada em Pernambuco. Fotografou uma cena inédita: o coronel Audálio Tenório, maior amigo de Lampião em Pernambuco passeando de braços dados com Lucena Maranhão, maior inimigo do cangaceiro em Alagoas, ladeados pelos coronéis Gerson Maranhão e João Nunes.
Em 10 de novembro, foi estabelecido o Estado Novo, regime político fundado pelo presidente Getúlio Vargas (1882 – 1954). Vigorou até 31 de janeiro de 1946.
No Diário de Pernambuco, de 13 de novembro de 1937, foram publicadas quatro fotografias da vaquejada da fazenda Barra Formosa, em Águas Belas, produzidas por Benjamin Abrahão.
Em 23 de novembro, Benjamin filmou a vaquejada da fazenda Lagoa Queimada e, em 25 de novembro, a da fazenda Riachão, ambas no município de Quebrangulo, em Alagoas.
O tenente Luís Mariano da Cruz, sertanejo de São José de Belmonte, oficial a serviço da volante de Pernambuco revelou em entrevista dada ao Diário de Pernambuco, de 24 de novembro de 1937, que Lampião fazia uso de seus retratos com salvo-condutos autenticados com suas assinaturas. Esse retratos foram confeccionados pela Aba Film, em operação intermediada por Benjamin. Na entrevista, o tenente traçou os roteiros de Lampião, descreve o poderio bélico de seu bando e acusa alguns militares de omissão ou cumplicidade. Sobre a confecção dos cartões para Lampião, foi feito um relato por Chico Albuquerque, na Gazeta de Alagoas, de 2 de agosto de 1938.
1938 - O lucro das bancas de vaquejada foi desastroso. Benjamin discutiu com um de seus auxiliares, tendo chamado um deles de ladrão.
O coronel Audálio Tenório, com quem Benjamin tinha negócios, cobrou o que havia sido previsto na comercialização de tudo o que fornecera a Benjamin, que prometeu levantar a quantia com seus familiares no Recife. Emitiu promissórias que venceriam em 18 de fevereiro.
No Recife, hospedou-se com dona Wadia, a matriarca dos Elihimas, e com o primo Francisco, na casa nº 579, da avenida Rui Barbosa, no bairro das Graças. Solicitou a Francisco três contos de réis e teve seu pedido negado.
De 5 a 9 de fevereiro, brincou o carnaval e foi todas as noites aos bailes do Clube Internacional. Na Quarta-Feira de Cinzas, embriagado, quase foi atropelado por um bonde da rua Nova.
Em 18 de fevereiro, Benjamin nem resgatou as promissórias nem deu satisfações. Seguiu tentando conseguir empréstimos entre Recife e Juazeiro.
No início de maio, Benjamin voltou a Pau Ferro, município de Águas Belas, dizendo que pagaria tudo o que devia. Alguns atribuíram a ousadia de seu retorno ao fato de estar apaixonado por Alaíde Rodrigues de Siqueira. Ao amigo Antônio Paranhos, confessou não ter nem a metade do que devia e que estava pensando em vender seu silêncio, já que com seu convívio com Lampião e seu bando em 1936 teria tido acesso a várias informações que seriam incômodas para a elite sertaneja.
Segundo o ex-cangaceiro Manuel Dantas Loiola, conhecido como Candeeiro, em 6 de maio, véspera do assassinato de Benjamin, Lampião e seu bando estavam acampados perto do riacho do Mel, a menos de duas léguas do Pau Ferro.
Benjamin Abrahão foi assassinado com 42 facadas, em Águas Belas, hoje Itaíba, no interior de Pernambuco, em 7 de maio de 1938. Saiu do bar rumo à pensão onde se hospedava quando as ruas principais da cidade ficaram às escuras. Foi atacado, gritou por socorro e seu amigo Antônio Paranhos foi ao seu encontro, mas foi detido pela voz de um desconhecido que o avisou Arreda, cabra, que é encrenca. (Diário da Noite, 9 de maio de 1938, na quarta coluna, Diário de Pernambuco, 10 de maio de 1938, na quarta coluna e Diário de Pernambuco, 19 de maio de 1938, na quinta coluna). Seu assassino confesso foi Zé da Rita, marido de Alaíde Rodrigues de Siqueira, por quem Benjamin estaria apaixonado. Mas o fato dele ser franzino e paralisado da cintura para baixo gerou dúvidas quanto a sua capacidade de dominar Benjamin, que era um homem corpulento. Sendo assim, os motivos de sua morte ainda são misteriosos. As hipóteses vão desde a possibilidade de um crime passional até a de queima de arquivo, já que ele sabia do envolvimento de autoridades com Lampião. Em sua missa de sétimo dia, só estava presente o padre celebrante, Nelson de Barros Carvalho.
Em 28 de julho, na grota de Angico, em Sergipe, o bando de Lampião foi cercado por uma força volante comandada pelo tenente João Bezerra da Silva (1898 – 1970), pelo aspirante Ferreira Mello e pelo sargento Aniceto da Silva. Além de Lampião, foram mortos sua mulher, Maria Gomes de Oliveira (c. 1911 – 1938), conhecida como Maria Bonita, e os cangaceiros Alecrim, Colchete, Elétrico, Enedina, Luiz Pedro, Macela, Mergulhão, Moeda e Quinta-feira. Foram todos decapitados.
2 notes
·
View notes
Text
Le goût des belles armes au XVIe siècle était commun à toutes les grandes cours européennes. Les Valois se sont également intéressés à la production d’armes d’apparat. Le casque et le bouclier de Charles IX (1550-1574) ont été réalisés par l’orfèvre Pierre Redon et sont un des rares témoignages des armes de luxe de la Renaissance française.
Paris, France, Musée du Louvre.
~*~
🎨 Cette immense huile sur toile (202 x 144 cm) de Blaise Alexandre Desgoffe (1830-1901), datée de 1876, représente grandeur nature le casque (ou morion) et le bouclier de Charles IX ainsi qu’une arquebuse à rouet du xvᵉ siècle, un missel enluminé, la paire d’éperons d’or du sacre des rois de France, la main de justice dite de Charles V, et au second plan la grille d’entrée en bronze (battant gauche) de la galerie d’Apollon au musée du Louvre.
La Gazette des Beaux-Arts 1877.
~*~
135 notes
·
View notes