#développement global
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La FIFA investit 50 millions USD dans un fonds d’héritage du mondial 2022 pour des projets à impact social
La FIFA a officialisé la mise en œuvre du Fonds d’héritage de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™, doté d’un investissement de 50 millions USD. Cette initiative ambitieuse vise à prolonger l’impact du tournoi au-delà des stades, en soutenant des projets sociaux à travers le monde, en collaboration avec le Qatar et trois grandes organisations internationales : l’OMS, l’OMC, et le HCR. Un…
#autonomisation des femmes#Coupe du monde 2022#développement du football#Éducation#FIFA#Fonds d’héritage#HCR#impact social#initiatives globales#OMC#oms#Qatar#réfugiés#santé publique
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Justice sociale : la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest défend les communautés de Djêgbadji
Le vendredi 13 octobre 2023, la commune de Ouidah a été marqué par un événement dans le cadre de la 4e édition de la Caravane Ouest Africaine, avec la participation de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO). Cette initiative a pris place dans le village de Kouvènanfidé, situé sur la côte de l’arrondissement de Djêgbadji à Ouidah. Massa…
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#accaparement de terre#Caravane Ouest Africaine#CGLTE-Afrique de l&039;ouest#Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO)#Gouvernement du Bénin#Journal Santé Environnement#Massa KONE#Ministère de l&039;Agriculture de l&039;Elevage et de la Pêche#Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable#Ouidah#SYNPA Bénin#Wasexo
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☾ Perfect life Challenge 2.0 ☽
Après avoir réalisé le premier Perfect life en 2021, je me devais de lui donner une seconde vie avec les mises à jour que l’ont à pu avoir sur les sims. J’ai néanmoins choisi de le laisser accessible en “jeu de base”, aucun pack n’est donc nécessaire pour le réaliser. Chaque pack pourra par contre rajouter des possibilités dans votre aventure. C’est un challenge que j’ai adoré créer et faire par la suite. Ils vous à également beaucoup plus, alors je vous en remercie!
Le but du challenge :
Compléter la totalité de la liste de vie principale plus bas et au moins 5 choses de la liste bonus (vous pouvez bien sûr en réaliser plus si vous le souhaitez).
L’ordre des listes n’a aucune importance, vous pouvez les faire dans l’ordre que vous le voulez et à l'âge que vous le voulez.
Le but que je recherche dans le challenge c’est de revisiter notre façon de jouer et la rendre plus réaliste, le jeu des sims à pour but de refléter la vie, il veut s’en rapprocher le plus possible, mais dans la vie on commence toujours par être bébé et grandir alors que pour ma part je débute toujours ma partie jeune adulte, alors pourquoi ne pas débuter bambin et dans une famille déjà construite qui n’est pas forcément stable et qu’on n’aurait peut être pas choisi ? Ça nous permettra de construire notre histoire à notre façon tout en laissant aussi notre personnage se développer, suivre peut être sa propre voie.
Règles du challenge :
*La principale mise à jour du challenge est suite à l'ajout de la tranche d'âge "nourrisson" qui rajoute donc une étape entre les bébés qu'on ne contrôle pas, et les bambins qui eux sont parfaitement autonome.
Vous pouvez totalement faire le challenge à partir de l'âge bambin si la nouvelle tranche d'âge ne vous intéresse pas, mais sachez néanmoins que j'ai testé la possibilité de jouer en tant que nourrisson et c'est parfaitement possible.
Vous pouvez tout demander à vos parents, et même développer sans eux les étapes de vie rajoutés dans le pack "grandir ensemble" (non accessible si vous n'avez pas le pack) Toutes les étapes de vies se développent parfaitement seule sauf celle de "motricité globale" qui nécessitent qu'un parents vous retourne sur le ventre 2/3 fois. A vous de choisir si vous voulez ne pas vous en occupez ou espérer qu'un des tuteurs de votre nourrisson viennent le mettre sur le ventre (le mien l'a fait 1 fois en 1 heure de jeu pour exemple)
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Liste principales :
- Premiers pas
- Un anniversaire vraiment bien réussi.
- Organiser une soirée.
- Premier jour d’école.
- Premier amour.
- Premier baiser.
- Première fois.
- Déménager de chez ses parents.
- Premier jour de travail.
- Se trouver un passe temps, une activité.
- Réalisation d’un souhait à long terme.
- Première sortie entre amis.
- Voyager.
- Premier meilleur.e ami.e
- Avoir un repas de famille.
- Faire un cadeau à quelqu’un.
- Réaliser 20 envies (à activer dans les réglages)
- Avoir une promotion.
- Faire son premier achat avec son salaire.
- Se disputer avec quelqu’un.
Liste Bonus :
- Premier enfant (adopté ou non)
- Mariage.
- Avoir des petits enfants.
- Aller à la fac.
- Une compétence au maximum (niveau 10)
- Avoir sa propre maison.
- Réaliser quelque chose d’excellent (toile ou autre)
- Se battre avec quelqu’un.
- Adopter un animal.
- Avoir 1000 abonnés sur un réseau sims.
- Pleurer la mort d’un proche.
- Vivre un comité d’accueil.
- Avoir une bonne moyenne à l'école (école, lycée ou fac)
- Avoir un correspondant en ligne.
- Terminer une collection (au choix)
- Vivre un divorce (de vous ou vos proches)
- Changer de voie professionnelle.
- Avoir une maladie ou un proche malade.
- Tout plaquer pour recommencer sa vie.
- Ouvrir un commerce.
*Chaque liste a son importance, la liste principale contient les choses que l'ont fait forcément en grandissant et qui sont plus ou moins obligatoire (sauf exception et si une des choses ne vous parait pas obligatoire pour vous, mettez la de coté sans soucis, par exemple si vous n'avez/ou votre sims aucune attirance pour personne, le premier amour zouuu on l'enlève) Quant à la seconde liste elle contient des choses plus "larges", tous le monde ne vit pas de mariage ou de divorce par exemple, c'est pour ca que c'est à vous de choisir ce que vous voulez faire dedans (et même une chose que vous n'avez pas vécu vous dans votre vie, peut arriver à votre sims bien sûr)
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Les petits plus selon vos packs :
Comme précisé plus haut le challenge n'a besoin d'aucun pack de jeu pour être fait, il est parfaitement accessible en jeu de base. Cependant il est vrai que certain pack se prête particulièrement au challenge, comme "grandir ensemble", "a la fac", "années lycée" et j'en passe selon votre façon de jouer ou de vouloir réaliser le challenge (avec créature surnaturel, animaux etc.)
N'hésitez donc pas à adapter votre façon de réaliser le challenge au pack que vous posséder, en intégrant des options que vous aimez.
Par exemple j'aime beaucoup le concept "d'étape de vie" rajouté avec grandir ensemble, je vais donc essayer d'en réaliser le plus possible pour voir l'évolution de mon sims.
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Voilà c'est tout ce que vous devez savoir! Ca reste un challenge très simple pour que vous puissiez le faire comme vous l'entendez.
En espérant qu'il vous plaise toujours autant qu'avant, je m'en vais préparer ma prochaine aventure dessus. En attendant, voici mes 2 précédant let's play sur le challenge :
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La solution est pourtant là, devant leurs yeux, mais la question reste pendante : la Nouvelle-Calédonie française peut-elle redevenir la Kanakie d’il y a trois cents ans, ouverte aux appétits chinois, aux promesses azerbaïdjanaises et aux visées anglo-saxonnes ? Doit-on laisser cet espace et le domaine maritime qui lui est attaché aux mains de prédateurs forts d’arguments et de moyens sérieux pour séduire les bougres alcoolisés, les délinquants armés et autres criminels descendants du peuple premier ? “Non !”, crie-t-on à l’Élysée, même si le marché du nickel s’est esquinté le profil ces derniers temps et que la dernière fiesta son et lumière des autochtones coûtera, une fois encore, quelques centaines de millions aux Français – qui s’en foutent, comme à l’accoutumée.
Comment parvenir à convaincre pacifiquement les Kanaks que les Blancs sont leurs amis de toujours et pour toujours, que la République – mère nourricière autant que bonne fille – leur a apporté l’hygiène, la santé, l’instruction, le développement ou, à défaut, le RSA ? Le problème, nous le savons bien, c’est que ces fausses promesses n’ont produit que des désillusions. D’abord parce qu’il y a une question de logiciel racial contigu aux idées de développement et de civilisation, ensuite parce que les Européens présents sur l’île, qu’ils aient fait souche depuis longtemps ou qu’ils y séjournent depuis peu, captent fort justement la plupart des moyens de développement insulaires et métropolitains. Au final, le tableau local est identique à celui présenté dans l’Hexagone, dès lors que l’on compare les abrutis pullulant en banlieue au reste de la population française ou assimilée. D’un côté, l’illettrisme, l’ultra-violence, la haine du Blanc et de l’autre, une vie organisée, structurée et globalement légaliste. La différence – et Dieu sait qu’elle est considérable – tient à ce que les Caldoches et la plupart des Zoreilles sont armés jusqu’aux dents, du moins le sont-ils autant que les hyènes ivres de colère qui leur font face.
Alors, cette solution si évidente ? Si l’on part du principe que la cohabitation entre les communautés n’est plus possible dans le cadre constitutionnel français, que les Kanaks souhaitent voir disparaître de leur horizon la leucocratie locale et que les Blancs comptent bien rester sur le Caillou, cette solution s’appelle “Gaza”.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Organisons le débarquement de forces armées suffisantes pour nettoyer la partie sud de l’île dans un premier temps, puis ratissons tranquillement le territoire en remontant vers le nord, ce qui provoquera l’exil apocalyptique de l’indigénat. Arrivés à la pointe septentrionnale, les effectifs armés de la métropole compteront les survivants et les inviteront à se regrouper sur l’île d’Ouvéa où ils pourront avantageusement retourner à l’âge de pierre tout en célébrant le culte de la grotte éponyme, haut lieu de la résistance kanaque.
J’en entends qui disent que la France aurait dès lors sur le dos une bonne partie de l’opinion publique mondiale, qui la taxerait de puissance coloniale tyrannique, de dictature anti-humanitaire, d’État racialo-raciste, etc. Certes. Il faudrait alors brandir le joker ultime : la conversion au judaïsme de l’ensemble de l’exécutif, acte volontaire et éclairé qui permettrait dès lors de revendiquer bien des souffrances passées, condition requise pour brandir à la face des détracteurs le spectre de l’antisémitisme. Les médias, même les plus ouvertement hostiles, reprendraient deux fois du gâteau et tout rentrerait dans l’ordre. On ne parlerait plus de “crimes contre l’humanité”, mais tout au plus de “maltraitance animale”. L’ensemble de la classe politique française convertie se réjouirait et la question néo-calédonienne serait résolue sans plus d’atermoiement ni d’à-peu-près.
Shalom, les Kanaks !
J.-M. M.
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Alfa Romeo 6 : La berline oubliée, mais pas sans mérite
Parmi les voitures les plus méconnues d’Alfa Romeo, l’Alfa 6 occupe une place à part. Lancée en 1979 après une gestation difficile, cette grande berline ambitieuse n’a jamais réellement trouvé son public. Pourtant, derrière son échec commercial se cache une voiture intrigante, aujourd’hui appréciée comme un classique discret.
Une genèse mouvementée
Conçue dès la fin des années 1960, l’Alfa 6 était censée incarner le haut de gamme de la marque pour concurrencer des modèles comme la BMW Série 5 ou la Mercedes Classe E. Initialement prévue pour un lancement en 1973, son développement a été retardé au profit de l’Alfetta, une berline plus compacte et commercialement plus urgente. Résultat : l’Alfa 6 n’a vu le jour qu’en 1979, en plein cœur de la deuxième crise pétrolière, un contexte économique peu favorable aux grandes berlines gourmandes en carburant.
Un design discret et pragmatique
L’esthétique de l’Alfa 6 reflète les préoccupations de l’époque en Italie, marquée par des troubles politiques et des enlèvements ciblant les élites. Alfa Romeo a opté pour un design volontairement sobre, presque austère, afin de ne pas attirer l’attention. Si cette approche se voulait rassurante, elle a également contribué à rendre la voiture peu désirable sur un marché où le prestige visuel était un argument de vente clé.
Sous le capot : un V6 inoubliable
Le principal atout de l’Alfa 6 réside dans son moteur V6 de 2,5 litres en aluminium, développant 156 ch. Ce bloc, réputé pour sa sonorité mélodieuse et sa souplesse, offrait des performances honorables pour l’époque, avec un 0 à 100 km/h abattu en 9 secondes et une vitesse de pointe de 185 km/h. Si les premières versions étaient équipées d’un système de carburateurs complexe et difficile à régler, une mise à jour en 1982 a introduit l’injection électronique, améliorant à la fois la fiabilité et la consommation.
Un châssis solide, mais une conception dépassée
Partageant sa plateforme avec l’Alfetta, l’Alfa 6 bénéficiait d’une architecture de suspension sophistiquée pour l’époque : double triangulation à l’avant et essieu De Dion à l’arrière. Elle se distinguait par une direction précise et une tenue de route agile, rivalisant avec des concurrentes allemandes. Cependant, l’absence de la transmission transaxle de l’Alfetta limitait son équilibre et son raffinement global.
À l’intérieur, l’Alfa 6 offrait une ambiance élégante mais étroite, héritage de sa base technique. Les matériaux utilisés étaient de bonne facture, en particulier pour une berline italienne des années 1980, souvent critiquées pour leur finition médiocre.
Une carrière commerciale désastreuse
Malgré ses qualités dynamiques et son moteur remarquable, l’Alfa 6 n’a jamais rencontré le succès. Les ventes ont été plombées par son positionnement maladroit, son style démodé et son retard de lancement. Sur les 12 070 exemplaires produits entre 1979 et 1986, seulement 134 ont été vendus au Royaume-Uni, un marché pourtant prometteur pour ce type de véhicule.
Un classique à redécouvrir
Aujourd’hui, l’Alfa 6 est davantage considérée comme une curiosité de collection qu’une berline de prestige oubliée. Son moteur V6, toujours aussi raffiné, et son châssis bien conçu en font une voiture agréable à conduire, tandis que son faible nombre d’exemplaires produits lui confère une certaine rareté. Avec son allure discrète, elle séduit les amateurs d’Alfa Romeo à la recherche d’un modèle atypique et accessible.
Fiche technique de l'Alfa 6 (1980-1986)
Moteur : V6 2,5 litres, injection
Puissance max : 158 ch à 5600 tr/min
Couple max : 212 Nm à 4000 tr/min
Transmission : Propulsion, boîte automatique ZF 3 rapports
Performances : 0-100 km/h en 9 secondes, Vmax 185 km/h
Poids : 1470 kg
Production totale : 12 070 exemplaires
L’Alfa 6 reste une pièce singulière dans l’histoire de la marque, une voiture qui incarne à la fois l’ambition et les défis auxquels Alfa Romeo a dû faire face à une époque troublée.
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Le compte à rebours
Je vous parlais il y a peu (c'était à propos de ''Thorin'', notre cousin-néandertal redécouvert il y a peu dans la Drôme) du retour des guerres tribales, du ''moi seul contre tous'' et, d'une violence diffuse mais aux relents préhistoriques... Et voilà que, comme un contre-point de ce constat, Monsieur (j'y tiens !) Bouallem Sansal écrit un ''Vivre, le compte à rebours'', qu'il faut lire –comme tout ce qu'écrit ce géant de la pensée, orgueil de la francophonie : il fourmille d'idées brillantes... mais parfois si tristes, à la fois.
Une phrase, je crois, résume tout et justifie le livre ''Notre époque –écrit Sansal-- pense petit et bête, et ne pense même plus, enfermée dans sa nullité. Ecoutez et regardez les politiciens, et vous comprendrez tout''. Dans les années 1960-1970, l'humanité insouciante et arrogante s'était laissée prendre dans la folie du consumérisme et du ''toujours plus'' à l'américaine. Mauvaise idée ! Elle a alors découvert brutalement que notre pauvre planète, surpeuplée et surexploitée, se mourait sous nos yeux et qu'il n'y avait pas de solution à long terme. En se donnant un mal fou, on a réussi à étirer ce délai un siècle plus loin. Le compte à rebours a commencé et tous les narratifs religieux, philosophiques et politiques qui fournissaient des schémas rassurants se sont effondrés ou sont en train de le faire. ''Dieu lui-même n'y peut rien, ajoute Sansal : la vie est mortelle !''.
Le constat suivant porte sur notre monde, ultra mécanisé, hypra standardisé, qui est devenu trop triste, trop pauvre : il ne propose plus que du normatif, du ''contre nature'', de l'abrutissement, et de faux échappatoires pour mourir sans douleur. Il existait un moyen qui pouvait permettre de nous rendre globalement plus intelligents et plus inventifs, c'était l'école... et à voir l'état du monde, elle n'a pas été à la hauteur : non seulement nous avons perdu le sens de l'histoire et notre intimité avec la Nature, mais nous avons tué nos deux seuls nids protecteurs : la famille et son intrication avec et dans la société. Hélas la France, conclut Sansal, s'est disqualifiée elle-même.
L'homme, comme toute théorie (car ce que nous appelons ''Homme'' est lui-même une théorie, dont la ''définition'' a souvent changé, au cours des âges) ne peut se construire que sur quelques axiomes de base qui vont former un ''credo'' lui permettant de gouverner sa vie. Dans ce sens, précise Sansal, qui est musulman, le concept de ''Trinité'' a été un merveilleux credo ''qui a permis au catholicisme de bâtir une merveilleuse civilisation apostolique et romaine qui a illuminé le monde pendant près de deux millénaires'' et a été remplacée par un pseudo-pacifisme-pour-enfants, et l'amour-du-prochain'', si porteur de progrès, s'est ratatiné en un ''vivre ensemble'' aussi impossible que mensonger). La magie catholique s'est éteinte, et on a alors prétendu qu'il existerait d' autres ''trinités'', toutes fausses, pour faire tourner la Terre. (NDLR : on aurait du mal à trouver un européen, aujourd'hui, qui oserait affirmer de telles vérités).
Au moment où semble parfois s'approcher le terme de notre aventure humaine sur la Terre (ou en tout cas, de clore un énorme chapitre... ça, c'est certain), la ''trinité'' qui semble avoir le vent en poupe est le ''wokisme'', une théorie de Blancs, faite par des Blancs, soi-disant pour les Noirs, qui repose sur 'la culpabilité, la repentance, et le désordre général'', ce qui en fait, dit Sansal, ''plus de la fumisterie et de la coquetterie sado-maso mal placée qu'autre chose''. Mais tout est punitif, aujourd'hui.
Un bel exemple de cette déviance forcenée réside dans ce qu'est devenue l'écologie, qui n'est plus que le laboratoire du développement de la folie destructrice et du châtiment à bon droit dans tous les domaines : la justice, l'économie,la gouvernance, la culture, et même la science... sont pourries et viciées par la ''pensée'' (?) écolo. ''L'écologie n'est plus qu'une formidable machine à offrir à chacun le droit de punir n'importe qui sur de mauvais motifs et pour de mauvaises raisons... mais en invoquant le ''bon droit'' (sic !), précise Sansal. De manière difficilement explicable tant cette évolution est porteuse de malheur, la Foi a été remplacée par ''le Droit'' comme ''ultima ratio'', et c'est cet abandon de la Foi de nos Pères, seule source d'existence et de possibilité de durée qui est le signe le plus inquiétant de notre engagement sur la route de la fin.
Et puisque nous parlons de religion (via la Foi), reconnaissons que ''les musulmans, en déclarant unilatéralement que Dieu –Allah dans leur cas-- parle arabe ''puisqu'il est arabe'' (c'est l'intangible Coran qui le dit), ''se sont auto-attribué un pouvoir absolu et un droit d'usage préférentiel sur tout l'univers''. (NDLR : et à en juger par le résultat à cet instant, ils ont du faire une erreur de traduction ou d'interprétation quelque part : d'un côte ''un monde musulman dans un état de folie infinie'' –dixit Sansal !-- et de l'autre une hostilité universelle qui se développe sans possibilité apparente de rémission.
L'idéologie du moment, ''le matérialisme le plus sordide qui puisse être, axé sur la possession de biens matériels et les compétitions qui découlent de ce désir mortifère'' éteignent en nous les lumières de l'esprit et et ferment toute porte à la transcendance –dont nous avons besoin plus que jamais. Est-ce la fin du monde qui se prépare devant nous... ou la fin de l'humanité ? Je parierais plus certainement pour la fin de l'Homme dans ce qu'il avait, précisément, de grand, de beau ou de transcendantal. Toujours est-il que la voie que nous avons librement choisie ne nous parle que de guerres (Rappel : 59 officiellement reconnues aujourd'hui, donc sans doute davantage...), et nous reparle périodiquement de nucléaire, ici ou là... Il y a de quoi s'inquiéter, non ? Le compte à rebours aurait-il déjà commencé, à l'insu de notre plein gré
Un dernier point, qui doit être ''fait'' : un mois après ces réflexions tellement douloureuses pour nous (mais qui peuvent être les dernières à pouvoir nous réveiller), Boualem Sansal est revenu à l'assaut de la forteresse de notre aveuglement : ''La France est en train de mourir sans le savoir... ou peut-être sans vouloir le savoir''. Que de regrets nous allons avoir, pour avoir tant et tant de fois refusé de voir ce qui nous crevait, littéralement, les yeux !
H-Cl.
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"Comme la production physique des biens n’est plus la principale source de profits pour les entreprises, celles-ci misent sur la recherche et le développement, la production de brevets, la publicité, le contrôle des marques ; en somme, sur le contrôle de l’information, du savoir et de l’image. En ce sens, la principale source de profit dans le capitalisme cognitif repose moins sur la capacité créatrice et les échanges communicationnels des travailleurs que sur la capacité des corporations d’accumuler à partir d’une "rente de monopole symbolique"."
Maxime Ouellet, La révolution culturelle du capital. Le capitalisme cybernétique dans la société globale de l’information, 2016.
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Alors Fallout est une série de 8 episodes diffusée sur Prime video et elle est une adaptation de la série de jeux vidéo du même nom.
Le 1er fallout est sortie en 1997 (et j'y ai joué, c'était trop bien, je suis vieille, au secours) et etait un jeux de role en monde ouvert dans un univers post apo.
La serie et les jeux partagent le même univers : une réalité alternative à la notre qui serait bloqué dans son imagerie et dans sa politique dans les années 50. La guerre froide ne s'est jamais terminée et le nucléaire est l'energie du quotidien.
En 2077 la guerre éclate entre les USA et la Chine avant qu'un tapis de bombes mette tout le monde d'accord.
Ceux a la surface vont se débrouiller pendant quelques centaines d'annees avec l'effondrement de la société et la radioactivité qui rend les bebettes très grosses et agressives.
Une partie de l'humanité a également survecue dans des bunkers souterrains qui sont prevus pour s'ouvrir dans quelques générations pour repeupler la terre.
La serie suis (surtout) Lucy, une habitante d'abri qui va devoir quitter son bunker pour explorer le monde et retrouver son pere qui a été capturé par des brigands.
La serie suivra également Maximus, un apprenti soldat d'une faction ultra militarisée "la confrerie de l'acier", ainsi que Cooper, un petit bonhomme de 200 ans, survivant de l'avant guerre tellement irradié par les bombes qu'il est a moitié immortel et plus qu'a moitié défiguré.
Le fait que le perso que l'on commence a suivre soit une habitante d'abri a un gros aventage d'un point de vue narratif : elle ne connaît pas le monde qu'elle explore et le decouvre avec nous, pas de dissonance entre le personnage et le spectateur.
La serie offre un bon développement des personages, chacun a droit a une véritable évolution, le parcours de chacun va le faire évoluer (cas particulier de Cooper qui ne va pas en soi évoluer, c'est nous qui allons comprendre comment il en est arrivé là).
La serie est bien filmé, la colorimétrie est sympa, j'ai bien apprécié que la serie ne fasse pas semblant d'avoir le budget qu'elle n'a pas. Alors il y a beaucoup beaucoup de budget hein, mais la serie n'abuse pas des effets spéciaux, et quand il y en a ils sont bons.
C'est gore (donc c'est bien) mais c'est sage.
Je m'explique, plus la serie de jeux fallout avance plus elle devient frilleuse (merci les réseaux sociaux qui font qu'on peut se prendre une manif d'évangélistes si tout le monde n'est pas ultra gentil). La philosophie du 1 était qu'on était tres libre dans ce mondz où la société n'existe plus. On peut etre canibale, esclavagiste, sacrifier des gens ou etre un super samaritain, mais dans tous les cas il faudra assumer les conséquences.
Dans la serie alors que le monde s'est effondré tout le monde semble globalement pas bien méchant, pas bien malveillant. On est loin d'un Mad max. La violence cherche a compenser mais une moralité un peu plus grise aurait été pas mal.
Sinon il y a un peu d'humour, qui marche tres bien, des références aux jeux de partout mais rien de soulants et surtout ce qui est tres sympa c'est qu'on sent que l'univers est très large. Il y a les communautés qui survivent, les brigands, différentes factions qui cherchent a recréer chacun un modele de société (la nouvelle république de Californie, la confrerie de l'acier, l'enclave, l'entreprise Vault tech a l'origine des abris qui n'a pas disparu, etc) et aucune n'est vraiment un "bon choix", chacune a sa vision du monde.
Bref c'est une bonne adaptation mais surtout c'est une bonne serie. Pas de romance à la con, pas de sexualisation des personages, un robot aspirateur central a l'intrigue (si si) etc.
Je recommande / 20.
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«Le bal des vampires se termine» - Vladimir Poutine.
«Les élites se remplissaient le ventre de chair humaine et se remplissaient les poches d’argent depuis des siècles», expliquait tout en métaphore (ou pas) le président russe.
Le «milliard doré», a, concrètement, parasité les autres peuples pendant des siècles, insistait-il (https://t.me/ruposts/33076) dans une interview à Dmitri Kisselev.
Ils ont mis en pièce les malheureux peuples d'Afrique, ils ont exploité, déchiré l'Amérique latine, exploité les nations d'Asie
«Personne n'a oublié cela.»
Le Sud global «aspire à son propre développement, souverain et indépendant, mais les élites occidentales ont la ferme volonté de geler le statu quo, conserver un ordre international injuste.»
Un statu quo que les BRICS font voler en éclat (https://t.me/kompromatmedia_2/1496).
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« La mise au travail collective, exigée par l’agriculture et le commerce, impose à chaque être humain une redistribution de son espace et de son temps. C’en est fini du nomadisme et de la gratuité des jours et des nuits. Les heures consacrées aux activités de production refoulent la satisfaction des pulsions naturelles dans une sorte de parenthèse occupée par le repos réparateur et située dans une marge temporelle où la productivité ne domine pas : la nuit, la fête, les lieux secrets, l’imaginaire, le rêve. Telle est la séparation fondamentale: le travail nécessaire jette l’interdit sur les désirs, qui ne connaissent d’autre loi que leur jouissance, et les condamne à se satisfaire dans la honte de l’inutilité, dans l’occulte, à la sauvette et au revers de la vie qu’ils drainent initialement.
Avec l’intrusion du travail, le corps perd sa totalité sensuelle, il se scinde en deux principes: la tête, élément dirigeant, dont la pensée contrôle et réprime l’énergie libidinale, et le corps, élément dirigé, réduit à une musculature lucrative, à la main servile.
J’appelle “perspective inversée”, ou “perspective marchande”, l’état de choses où la jouissance est réprimée comme force hostile au travail et à sa civilisation, où la vie se racornit en survie, où les plaisirs, frappés par l’interdit, ne s’affirment jamais que déchirés en une blessure mortelle. Une civilisation où la gratuité de la vie, traitée comme un mal absolu, est refoulée dans la nuit du négatif, chargée d’angoisse et de culpabilité, et débusquée dans un défoulement où elle paie tribut à la mort. La nécessité de sacrifier la quête de la jouissance gratuite à l’obligation sociale de travailler a imprimé, il y a quelque dix mille ans, un mouvement d’inversion globale à l’évolution de la vie humaine telle qu’elle se dégageait lentement de la nature, à la façon de l’enfant se développant dans le ventre maternel. Nous le savons d’autant mieux qu’en chaque naissance se révèle aujourd’hui à la conscience la distorsion qui s’empare identiquement de l’enfant pour l’étirer jusqu’à la mort dans une existence qui est la négation de toute existence humaine.
Aucune illusion céleste ou terrestre ne peut désormais le dissimuler: la voie artificiellement tracée à l’humanité, c’est la vie séparée de soi, devenue étrangère à elle-même et condamnée – elle qui ne peut exister quelque part sans affirmer sa volonté d’être partout – à s’objectiver dans un monde de choses jusqu’à la perfection de l’objet inerte, jusqu’au cadavre, modèle social achevé de l’homme enfin confondu avec la marchandise qu’il produit.
Comment la malédiction où le désir se punit de n’être pas rentable n’aurait-elle pas tiré de l’étrangeté où chacun devient étranger à soi-même l’image d’un Dieu de terreur et de consolation, d’un Dieu qu’il faut payer et qui paie en retour? Il n’y a pas de Dieu dont le pouvoir ne soit assis sur la négociation de la vie, sur l’inversion des plaisirs, sur l’ignoble et épuisant travail du refoulement et du défoulement. »
— Raoul Vaneigem, Le Mouvement du Libre-Esprit : généralités et témoignages sur les affleurements de la vie à la surface du Moyen Âge, de la Renaissance et, incidemment, de notre époque, 2005
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Fonctionnement de l'armée
Structure de l'armée :
L'armée d'Erydor est organisée en différentes branches, chacune spécialisée dans un aspect particulier de la guerre.
Les principales branches comprennent l'infanterie, la cavalerie, les unités de soutien magique, les unités de soutien logistique, et les forces spéciales.
Chaque branche de l'armée est composée de soldats formés dans les académies correspondantes, avec des chevaucheurs dans la cavalerie aérienne, des élémentaires dans les unités de soutien magique, et des alchimistes dans les unités de soutien logistique. Il y a aussi l'infanterie qui est composée d'hommes et femmes n'ayant pas fait des études dans les académies et qui sont des soldats de base.
Collaboration entre les académies :
Les académies des Chevaucheurs, des Élémentaires et des Alchimistes collaborent étroitement sur le champ de bataille pour maximiser l'efficacité des opérations militaires.
Les chevaucheurs fournissent un soutien aérien et une couverture pour les troupes au sol, protégeant les élémentaires et les alchimistes contre les attaques ennemies.
Les élémentaires utilisent leurs pouvoirs magiques pour soutenir les troupes, en lançant des sorts de protection, en invoquant des éléments naturels pour créer des obstacles ou des opportunités tactiques, et en attaquant les ennemis avec des attaques magiques dévastatrices.
Les alchimistes fournissent des ressources essentielles telles que des potions de guérison, des explosifs alchimiques, et des équipements spéciaux pour renforcer les capacités de combat des soldats sur le terrain.
Stratégies et tactiques militaires :
L'armée d'Erydor utilise une combinaison de stratégies offensives et défensives pour contrer les attaques de l'armée de Solastria.
Les troupes sont entraînées à coordonner leurs mouvements sur le champ de bataille, à s'adapter rapidement aux changements de situation, et à exploiter les faiblesses de l'ennemi.
Les chefs militaires planifient des opérations complexes, telles que des assauts coordonnés sur les positions ennemies, des raids de sabotage derrière les lignes ennemies, et des manœuvres tactiques pour encercler et anéantir les forces adverses.
Hiérarchie
Soldat de base :
Ce grade est attribué aux nouvelles recrues après leur formation initiale.
Caporal :
Les caporaux sont des soldats expérimentés qui ont démontré leur compétence et leur leadership sur le terrain.
Ils sont responsables de superviser de petites unités de soldats et d'assister les officiers dans la coordination des opérations tactiques.
Sergent :
Les sergents sont des chefs d'unité qui dirigent et encadrent les soldats au combat.
Ils sont responsables de maintenir la discipline, de motiver les troupes et de garantir l'efficacité opérationnelle de leur unité.
Sergent-major :
Les sergents-majors sont des sous-officiers supérieurs qui occupent des postes de commandement au sein des unités de combat.
Ils assistent les officiers supérieurs dans la planification des opérations et dans la gestion des ressources humaines et matérielles de leur unité.
Officier :
Les officiers sont des leaders tactiques et stratégiques qui commandent des unités de différentes tailles, allant de la compagnie au bataillon.
Ils sont responsables de la planification des opérations, de la prise de décision sur le champ de bataille et de l'entraînement et du développement professionnel de leurs subordonnés.
Officier supérieur :
Les officiers supérieurs occupent des postes de commandement à des échelons plus élevés, tels que les régiments, les brigades ou les divisions.
Ils sont responsables de la coordination des opérations sur un théâtre d'opérations plus vaste, de la gestion des ressources et des effectifs, et de la mise en œuvre de la stratégie militaire globale.
Général :
Les généraux sont les plus hauts responsables de l'armée, chargés de la planification stratégique, de la prise de décision politique et de la direction de l'ensemble des forces armées d'Erydor.
Ils sont responsables de la conduite de la guerre, de la défense du territoire et de la protection des intérêts nationaux de leur pays.
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Allaitement et polluants : quels enjeux ? (3/4) 👉 Bienfaits nettement supérieurs aux risques
✔️De manière contre-intuitive, le lait maternel va donc correspondre à une surexposition à certaines substances préoccupantes⚠️. Néanmoins, les études disponibles suggèrent que, globalement, les bienfaits du lait maternel restent nettement supérieurs aux risques associés à ces surexpositions 😊.
✔️Par exemple, une étude ✍🏻 montre que, même avec une surexposition aux PCB et aux dioxines, on observe quand même un meilleur développement de fonctions cérébrales à 18, 42 mois et 6 ans. Et ainsi, selon Virginie Rigourd, « Il faut poursuivre la promotion de l’allaitement maternel. A l’exception de « contaminations extrêmes », les bénéfices dépassent largement les risques 👍 ».
✔️Dans la littérature scientifique, on trouve même quelques études suggérant que l’allaitement pourrait constituer un facteur protecteur 🛡️, contre certains effets liés à des expositions à des polluants pendant la vie intra-utérine, notamment sur le développement du système nerveux.
✔️Au final, comme le résume l’Organisation mondiale de la santé « Si les possibles effets néfastes sont mis en balance ⚖avec les aspects positifs pour la santé des nourrissons allaités, les avantages de l’allaitement maternel l’emportent de loin sur les désavantages potentiels. »
#1000premiersjours #santebebe #organisationmondialedelasanté #allaitementmaternel #laitmaternel #nouveauné
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La Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest défend les communautés de Djêgbadji
Le vendredi 13 octobre 2023, la commune de Ouidah a été marqué par un événement dans le cadre de la 4e édition de la Caravane Ouest Africaine, avec la participation de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO). Cette initiative a pris place dans le village de Kouvènanfidé, situé sur la côte de l’arrondissement de Djêgbadji à Ouidah. A cette…
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#accaparement de terre#Communautés de Djêgbadji#Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO)#Journal Santé Environnement#Massa KONE#Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable#Ouidah#Synergie Paysanne#SYNPA Bénin#Wasexo
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Bonjour à toutes et à tous,
Ça fait bien longtemps que vous ne m’aviez pas lu — si vous me lisez encore. Ce fut une année assez mouvementée pour moi, mais, globalement, une année enrichissante. Mais fut-elle enrichissante en lecture ? Je n’en suis pas si sûre. À l’heure où j’écris ces lignes, je suis un peu dans le creux de la vague. Je mets des jours à lire un manga. Parfois, je n’ai même pas envie d’en lire. Certains titres peinent même à m’intéresser, alors que je les aurais trouvé intéressants à d’autres moments. Enfin, plutôt que de finir sur cette triste note, et de tourner définitivement la page de 2023, revenons sur cette année.
Il y a un an, je nourrissais des envies de lectures pour 2023, mais m’y suis-je tenu ?
Un de mes grands objectifs de lecture pour 2023, c’était de continuer mon exploration du magazine Ribon, et j’estime que c’est un objectif que j’ai réalisé ! Issu du magazine, cette année j’ai lu…
Le dernier tome de Tokimeki Tonight (nouvelle édition) de Koi Ikeno, publié dans les années 1980. Clairement un grand titre du magazine. C’est drôle, émouvant et plein d’aventures !
Gals! De Mihona Fujii, publié à la fin des années 1990. Gals! Était dans mes envies de lecture depuis des années. J’ai adoré toute la bande de filles, suivre leurs problèmes et tout. C’était très stylé et bien maximaliste, à l’image des gals de l’époque.
Designer de Yukari Ichijo, publié au début des années 1970. Alors ça, c’était vraiment ce qui se fait au début des années 70. Ça se passe dans l’inaccessible monde de la mode, c’est grave, dramatique et blindé de rebondissements. J’ai vraiment aimé ce personnage principal inlassablement en quête de vérité et d’un peu d’amour, rien qu’un peu. C’est une lecture où mon petit cœur a eu du mal à rester accroché.
Handsome na Kanojo de Wataru Yoshizumi, publié à la fin des années 1980. Le plus grand titre de l’autrice (avec plus tard Marmalade Boy). C’était les années 80, très chic et très frime. Ils sont beaux, jeunes, à l’aube de leurs carrières dans le showbiz et ils s’aiment. Quoi vouloir de plus ?! Eh bah du drame ! Des quiproquos, des incompréhensions, des hésitations et que sais-je encore. Le tout, pendant 9 tomes. Ça ne m’a pas transcendé, mais j’ai passé un bon moment.
Ultra Maniac de Wataru Yoshizumi (encore !), publié au début des années 2000. Le titre que l’autrice semble le moins aimé dans sa carrière… Pendant que moi j’ai beaucoup aimé, et que j’ai même trouvé ça innovant et rigolo pour un magical girl.
Le Vaisseau Étoilé de Yoshimi Uchida, un recueil d’histoires courtes publiées dans le magazine durant le milieu des années 1970. Quelle lecture étonnante ! J’ai adoré l’univers fantastique de l’autrice. Ça m’a tout de suite rappelé les illustrations de Kay Nielsen ou de Warwick Goble. En gros, ce qu’on appelle l’âge d’or de l’illustration (aux États-Unis). C’est très alimenté par les contes de fée ! Puis quel mise en page singulière parfois. Plus j’y repense, plus je me dis que c’était bien. Je me pencherai sur Liddell au clair de lune l’année prochaine !
C’est un magazine pour lequel j’ai développé de l’affect car c’est le magazine d’Ai Yazawa. Adolescente, j’ai été vraiment marquée par Je ne suis pas un ange, et ce manga représente la quintessence du magazine à mes yeux. L’histoire est émouvante et drôle, on s’attache énormément aux personnages, le manga est bourré de free talks, il y a eu une tonne de furoku et autres produits dérivés, et en plus c’est mignon, coloré et stylé. Tout ça, particulièrement les free talks, permet de développer de l’affect pour le magazine. C’est limite une relation parasociale avec l’entité « Ribon ». Adolescente, c’était la première fois que je voyais ça, et j’ai trouvé ça extraordinaire. Depuis j’adore les free talks LOL Je pense que ça relève de la même obsession otaku girly que j’ai pour les stickers. Bref, pour 2023, je voulais m’y intéresser de près, et globalement, j’ai surtout exploré le siècle dernier. Je pense continuer cette exploration l’année prochaine, mais aussi faire un bond vers notre siècle, notamment avec la publication de Honey Lemon Soda (hihi!!!)
Pour 2023, je voulais aussi lire davantage de manga pour enfant, avec l’exploration du catalogue de Nobi-nobi. Autant le dire, je n’en ai rien fait. Mais en réalité, c’est un petit plus compliqué que ça. Au début de l’année, j’imaginais vraiment du manga pour enfant, au même niveau qu’un album jeunesse. J’imaginais Doraemon par exemple, du gag et de l’épisodique. J’ai lu Les petits en-cas de Monsieur Matcha de Sato Horokura, et c’est à peu près tout. Mais j’ai aussi lu Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai) de Keiko Notoyama. Contrairement à Monsieur Matcha, ce manga a été pré-publié dans un vrai magazine de manga. C’est un pur shôjo manga. Issu du magazine Ciao, il est clairement destiné à un jeune public. Avec le recul, c’était un peu difficile de lire du manga pour enfant, quand j’ai déjà eu du mal à définir « enfance » dans ma tête. Dans une vie, l’enfance est bien courte, mais qu’est-ce que c’est dense et changeant. J’imagine que ça coule de source pour les parents, mais c’est évident qu’on ne donne pas la même chose à lire à un enfant de 4 ans, de 7 ans et de 10 ans.
Il y a un an, j’avais aussi envie de découvrir Inoue, de lire Soul Eater, Pandora Hearts et Kamui-den, mais je n’en ai rien fait ! Je n’en suis même pas déçue. Ce sera pour une autre fois, peut-être. Par contre, qu’on se rassure, j’avais aussi envie de me replonger dans l’univers de Leiji Matsumoto, et même si je n’ai pas relu Galaxy Express 999, j’achète les tomes. Ton tour viendra, train de l’espace ! J’ai tout de même lu Albator, que j’ai trouvé moins bien que les animes, mais dans lequel j’ai retrouvé ce qui fait le charme de l’univers de Leiji Matsumoto. Paix à son âme.
Pour revenir véritablement sur mon année de lecture, je trouve que c’était une année assez moyenne. Bien sûr, j’ai eu de très bonnes lectures, mais le reste était finalement moyen. Sur Twitter j’ai fait un calendrier de l’Avent en classant les nouveautés que j’ai testées, en allant du moins bon au meilleur. Le milieu de panier commence à Terukan Boys et se termine à not simple. Juste un aparté sur Terukan Boys: il est bas dans le classement, mais j’ai tout de même passé un très bon moment. Ce sont les aléas des classements, malheureusement. Puis c’est un classement que j’ai tenu toute l’année dans mes notes, il a été réalisé à chaud. Je ne sais pas s’il serait le même si je devais le refaire aujourd’hui. Mon classement se clôt avec les exceptionnels Mademoiselle Mozart (ici l’article que j’ai écrit dessus), À vos côtés (quelques mots ici) et Hoshi dans le jardin des filles. Je trouve ce dernier vraiment exceptionnel, c’est le summum de l’humour pour moi, mais quand je repense au coup de cœur que j’ai eu pour Mademoiselle Mozart, c’était vraiment quelque chose ! Je pense que c’est ma lecture coup de cœur de l’année même. Avec Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai). Ce sont deux mangas que j’ai lu un peu au pif, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et je les ai trouvé formidables.
Enfin, la partie du bilan que je préfère, la partie qui titille le côté nerd de mon cerveau: le bilan en chiffres !
Cette année, j’ai lu 275 mangas, soit 45 tomes de moins qu’en 2022. Mais 275 reste un score honorable pour moi.
83% de mes lectures étaient en français, 12% en italien et 5% en anglais. Comparé à l’année dernière (bilan de 2022), on observe une chute de la langue de Shakespeare, une très légère montée de la langue de Dante, ce qui laisse largement la place à la langue de Molière pour se hisser encore plus haut dans le classement. Tout ceci est dû au fait que cette année j’ai eu plus de moyens financiers pour acheter, donc un recul de la lecture en scans. De plus, j’avais l’habitude de lire en scans en étant chez mes parents (j’allais pas me trimbaler avec une bibliothèque à chaque fois). Comme je les ai moins vu cette année, ça a aussi été un manque d’occasion pour lire en scans.
65% de mes lectures provenaient de ma propre collection et 24% de la bibliothèque, ce qui est à peu près égal à l’année dernière. Mon habitude d’aller à la bibliothèque n’a pas vraiment changé, malgré les moyens financiers supplémentaires de 2023.
Cette année encore, j’ai renseigné chacune mes lectures avec leurs éditeurs. Sur le podium, nous retrouvons…
🥇 Pika avec 43 tomes lus
🥈 Taïfu avec 21 tomes lus
🥉 Glénat et Kana avec tous les deux 20 tomes lus
Puis, si j’établis un classement par mangas différents lus chez chaque éditeur, nous avons…
🥇 Taïfu, Pika et Kana, avec 7 mangas
🥈 Ki-oon et le Lézard noir avec 6 mangas
🥉 Akata et Noeve Grafx avec 5 mangas
Je dois bien avouer que je suis étonnée de voir Pika et Taïfu à la tête de ce classement !
C’est vrai que c’était une année très Pika pour moi. J’avais commencé Nodame Cantabile (que je n’ai pas continué car les tomes ne sont plus disponibles à la bibliothèque), j’ai commencé Toilet-Bound Hanako-kun, La courtisane d’Edo et Billy Bat. J’ai aussi enfin terminé Mon coloc’ d’enfer, et Ton visage au clair de lune poursuit sa publication tranquillement. Quant à Taïfu, il y a eu The Night Beyond the Tricornered Window, ma fringale de Scarlet Beriko en début d’année et aussi Rendez-vous sous la pluie que j’ai emprunté à la bibliothèque ! Et bien sûr, leur nouvelle collection Esquisse que je suis de très près, avec mon chouchou À vos côtés. L’année dernière, je n’avais tenu entre mes mains que 19 tomes de chez Pika et 5 tomes de chez Taïfu. Une belle ascension pour ces deux là donc. Kana est toujours là, dans les bons élèves, mais qui ne se dépasse pas plus que ça. Par contre, on peut observer une petite chute de Ki-oon. C’est toujours leur catalogue historique qui m’intéresse, donc j’ai évidemment commencé Du mouvement de la Terre. J’ai continué Le Requiem du roi des roses et entamé une relecture de Cesare. Je suis curieuse de ce que Ki-oon me réserve pour l’année prochaine. Je vais évidemment me jeter sur DRCL Midnight Children, mais pour le reste… Nous verrons. Enfin, petite note amusante (ou énième tacle) sur Noeve Grafx, leur place dans mon classement est à l’image de leur catalogue: très varié mais en quantité insuffisante ! J’ai lu 5 mangas différents avec seulement 8 tomes tenus entre mes mains.
Concernant les achats, 221 mangas ont fait leur entrée dans ma collection. 114 achetés neuf (52%), 99 en occasion (45%), et 8 en version dématérialisée. Je termine l’année avec très exactement 1008 mangas dont 139 dématérialisés.
En conclusion, c’était une année assez étonnante pour moi. Je me suis beaucoup laissée porter par ma curiosité (un vrai luxe), ainsi que par ce qu’il y avait en bibliothèque. Ça a parfois payé, parfois moins payé.
Pour 2024, je ne me fixe aucun véritable objectif de lecture, car je sens déjà que je ne vais pas les tenir. De plus, je suis vraiment trop du genre à me laisser porter par mes envies plutôt que de suivre un planning. Je me suis tout de même fait une liste de mangas à lire en 2024 sur Anilist. J’y ai surtout mis des nouveautés à paraitre, des mangas qui sont déjà dans ma pile à lire, puis d’autres titres qui passeront peut-être entre mes mains dans le courant de l’année. Je pense que 2024 nous réserve de jolies surprises donc je me laisserai certainement porter par celles-ci !
Tout de même, voilà les nouveautés que j’attends le plus…
# DRCL Midnight Children de Shin’ichi Sakamoto
La Croisade des Innocents de Usamaru Furuya
Fashion!! De Lemon Haruna
Migi & Dali de Nami Sano
Honey Lemon Soda de Mayu Murata
A-Girl de Fusako Kuramochi
Et les mangas que je rêve de voir sous le sapin pour le prochain Noël…
Sanda de Paru Itagaki
7Seeds de Yumi Tamura
Glass no Shiro de Masako Watanabe
Doyou no Gogo no Cheerful Tearful de Mutsu A-ko. À vrai dire, n’importe quoi d’elle. Je vois bien une belle anthologie otome-tique.
Tobaku Mokushiroku Kaiji de Nobuyuki Fukumoto
Pyuu to Fuku! Jaguar de Kyousuke Usuta. Une comédie absurde en 20 tomes, je pense que voir débarquer ce titre en France restera du domaine du rêve.
Orpheus no Mado de Riyoko Ikeda
Nagi no Oitoma de Misato Konari
Et tant d’autres encore…
C’est tout pour mon bilan de 2023, et mes perspectives de lecture pour cette nouvelle année. Merci infiniment de m’avoir lu jusqu’ici. Je n’ai pas dressé de bilan du blog tellement il y a peu à dire, mais pour 2024, je me suis fixée comme objectif de publier au moins un article par mois. Je ferai donc en sorte que nous nous retrouvions ici bientôt pour un nouvel article ! En attendant, on se retrouve sur ce bon vieux Twitter (oui, Twitter). Merci pour votre patience, et à bientôt. Des bisous.
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Ah, le joli mois d’octobre ! La déplorable situation au Proche-Orient – disons en Palestine pour préciser les choses –, révèle, en Occident essentiellement, les peurs, les lâchetés, voire les renoncements de bien des populations et de leur gouvernement. Ce que j’observe, avec amusement autant qu’avec inquiétude, c’est l’immaturité des réactions de la plupart des nations de “l’Occident global” face aux derniers développements de problèmes pourtant vieux comme Mathusalem. Le fond, comme la forme, sont désespérants. L’Europe, et la France en particulier, attestent l’effacement définitif de leur rôle historique dans le bassin Levantin. Les médias, comme c’est leur habitude, hystérisent les événements et prennent aveuglément le parti de leurs actionnaires. “Israël ! Israël ! Israël !” entends-je partout, à tout bout de champ, tout le temps. Il faut défendre Israël avec les Israéliens, parce qu’Israël, c’est le rempart de notre civilisation contre les sauvages musulmans. Quand Israël sera tombé, c’est tout le continent qui sera attaqué, la nuit, à l’aube, au couteau, à l’AK. Nous serons tous pogromisés, kippa ou pas, pour le seul crime d’être des kafirs.
Je résume là ce qui me semble être, plus ou moins explicitement, plus ou moins bruyamment, le mot d’ordre – ou plutôt la “parole de panique” – qui s’installe sous nos latitudes. Et je joins quelques capsules mnésiques liées à ces événements :
• Il est navrant le spectacle de cette aube automnale si belle qui dévoile le défilé des assassins à moto, bouchers amateurs partis massacrer des familles endormies. Éternel recommencement de l’insupportable injustice frappant les populations prises à parti, flinguées, étripées, égorgées – cadavres et scènes de crimes arrangés à des fins de terrorisme par l’image. “Allah u-akbar”, comme toujours, ici ou là-bas. Tout a été filmé, par les caméras d’inutile surveillance des victimes et les go-pros des instigateurs. Tout a été montré. • Scènes à peine croyables – je dis bien “à peine croyables” – des commandos palestiniens faisant détonner des explosifs contre des murs en béton et des rideaux de barbelés pour pénétrer des périmètres de sécurité placés sous surveillance automatique 24/7. Les drones qui ont largué leurs charges explosives au-dessus des relais de communication et autre appareil de détection, volent sans ambage d’un pylône à l’autre. Pouvait-on être plus prévisible ? Des ailes volantes motorisées sillonent le ciel, ouvrant le feu sur tout ce qui court en dessous. Pouvait-on être moins discret ? Et pourtant, la petite base armée prise d’assaut regorge de cadavres en slip, tirés du lit dans la panique, la plupart n’ayant même pas eu le loisir de défendre leur peau face aux assaillants brailleurs.
• Grand rassemblement décadent, scènes et chapiteaux. Les fumeurs de oinjes, les raveurs, les filles et fils de bobos, les zoneurs à dreadlocks et leurs meufs à cheveux bleus fuient dans le désert pour échapper au flinguage venu du ciel. Grand Bataclan à ciel ouvert. On a tous rêvé de débarquer dans une rave en Hummer pour remettre un peu d’ordre. Mais là, je vois courir tous ces hébétés et je pense aux parents qui, dans quelques heures, recevront qui un coup de téléphone, qui la visite d’amis ou d’officiels venus leur annoncer ce qu’aucun parent, jamais, ne devrait être contraint d’entendre.
• Un prof a été égorgé dans un lycée français, le deuxième et certainement pas le second. Héros, hommage, hugs. Les trois “H” du cancre élyséen. À la lumière des “massacres du Hamas”, de nombreux chroniqueurs ne peuvent s’en empêcher : mais combien sont-ils chez nous, nous les braves et pacifiques Français, à attendre le grand soir et son fameux croissant de lune ?
• Prendre parti. Ceux qui déplorent les Palestiniens écrasés sous leurs immeubles à coups de bombes sont d’infects islamo-collabos. Les chroniqueurs, chefs de plateau et autres inutiles s’agitent bruyamment, distribuent des bons points et offrent à qui en veut une tournée de moraline. Ça va de “j’ai d’excellents amis Juifs” à “et la Shoah alors, vous en faites quoi ?”. Pathétiques agitations, pitoyables guignolades.
• Je n’entends quasiment personne rappeler ce qu’était encore la diplomatie française d’après guerre. Ce que nous avions perdu en puissance militaire, nous pouvions encore le compenser en influence. Le refus d’être inféodé, comme l’obsession de la souveraineté, allait favoriser l’émergence d’une autre voie – le non-alignement –, unique chemin vers la préservation d’une forme d’indépendance géopolitique dans un monde violemment bi-polaire. L’exceptionnel domaine ultra-marin de la France lui conférait alors une dimension internationale quasi naturelle, préservée des affres d’une décolonisation dramatique. Que reste-t-il de tout cela ? Rien. Absolument rien. La France a perdu partout, elle qui est maintenant devenue une colonie du tiers-monde, le champ d’expérimentation européen du globalisme assassin.
• Pathos, pathos, pathos ! J’ai du pathos à pas cher, en voulez-vous ? L’heure est donc à l’effroi et à l’indignation. Idéal pour nous rappeler que le peuple juif est un peuple héroïque. Légèrement dominateur – comme nous le rappelait le grand Charles – mais courageux, combattif, résolu. Idéal aussi pour déshumaniser le Palestinien de base et fermer les yeux sur les tonnes de bombes balancées sur des gens qui rêvaient sans doute d’égorger des Juifs mais qui, étant donné leur condition physique nouvelle, n’auront pas le temps de passer à l’acte. Je sais, je fais du mauvais esprit. Précisément. Ce qui est triste, là-dessous, c’est le cautionnement inconditionnel de la scénarisation tous azimuts. Ces gens-là, Monsieur, n’ont honte de rien. Ceux qui montrent avec le regard fixe, la mâchoire d’acier, le geste calme, et ceux qui regardent, le teint livide, la bouche ouverte, l’œil mouillé et la gorge nouée. Images de salle à manger transformée en abattoir, de jardinet jonché de tripaille, de trainées de sang chaud dans les couloirs. Ça change des parents gris qui beuglent comme des bougres avec le cadavre tout cendré de leur môme de quatre ans et demi dans les bras. “Oui, mais en même temps, il y a les agresseurs et les agressés, hein, non ?”. Et dire qu’ils sont payés pour oser proférer de telles ignominies.
• François Cevert est mort le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen. C’était le jour du commencement de la guerre du Kippour. Un demi-siècle plus tard, alors que je raconte à qui veut bien m’écouter la carrière fulgurante et la mort tragique de celui qui fut mon idole, le Hamas fourbit ses armes pour son attaque du 7 octobre. Coïncidence ? Je crois bien, oui.
J.-M. M.
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Un certain nombre d'organes de presse viennent de se faire l'écho d'une lettre signée par un ensemble d'entreprises "représentant environ 1000 milliards de dollars de chiffre d'affaires" et qui, à la veille de la COP 28, réclame aux gouvernements de "s'attaquer aux combustibles fossiles". A première vue, cela semble prometteur : des entreprises qui réclament que l'on s'occupe sérieusement de la question climatique, on se dit que cela peut signifier qu'elles acceptent des contraintes sur le transport routier de marchandises, sur l'emploi de matières premières énergivores (acier, métaux, plastiques, ciment...), sur le prix de l'énergie fossile pour les entreprises et les ménages, sur le transport aérien, voire qu'elles sont prêtes à accepter la sobriété, c'est à dire qu'on achète moins de leurs produits. On pourrait aussi se dire qu'elles acceptent un accès plus difficile aux prêts et au capital pour développer ou même simplement maintenir des activités qui ne sont pas compatibles avec un monde qui voit ses émissions baisser de 5% par an (ce qu'il faut atteindre pour limiter le réchauffement à 2°C). Mais quand on lit la lettre, ce n'est pas vraiment cela que l'on découvre. Ce que souhaitent les signataires, c'est essentiellement que les états développement massivement les ENR, en "faisant ce qu'il faut pour orienter les flux de financement", pour permettre l'accès (aux signataires) à une énergie décarbonée abondante. Il n'est pas fait mention du prix, mais quand on lit dans cette lettre que "The transition to net zero could boost global GDP by 4% by 2030" on comprend que ce n'est pas le sujet : puisque la décarbonation va créer de la croissance verte, il y aura au sein des entreprises en croissance l'argent nécessaire pour payer la transition. En clair, cette lettre réclame surtout des efforts... chez les autres ! Après la COP de Glasgow, c'était le secteur financier qui avait multiplié les effets d'annonce. S'était alors créé le "Glasgow Financial Alliance for Net Zero", regroupant beaucoup de grands noms de la place (https://www.gfanzero.com/ ), au sein desquelles il y avait des sous-alliances sectorielles, comme par exemple la Net Zero Banking Alliance, la Net Zero Asset Manager Initiative, et j'en passe. On pourrait se dire que cela signifie que ces acteurs acceptent que, plus ils financent des activités dépendant des combustibles fossiles, et plus les contraintes réelles (exigence en fonds propres par exemple) sont élevées. Mais là non plus ce n'est pas ce qui s'observe : en pratique il n'y a pas eu de différences significatives sur les process opérationnels internes aux entités signataires entre avant et après. En matière de décarbonation, l'union doit suivre l'action. Ce sont les entreprises qui ont déjà fait la preuve de leur mutation - en ayant des produits, marchés, procédés et chaines de valeur compatibles avec une décarbonation rapide - qui sont fondées à se regrouper pour en réclamer plus aux autres
Que cette masturbation d'esprit s'arrête et place aux actes
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